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L’Europe Centrale se développe à travers les siècles par le contact entre la colonisation

allemande et l’immense domaine des Russes à l’Est. Entre ces deux pôles s’organisent à
partir du 10ème siècle :
- les peuples slaves :Tchèques, Slovaques, Polonais, Slovènes,
- les peuples fino-ougriens : Hongrois, Estoniens,
- les autres : Roumains, Lituaniens et Lettons.

Ils reçoivent de l’Europe Occidentale, de l’Allemagne rhénane et de la Rome pontificale, leur


culture de base de christianisme latin, sauf les Roumains de Transylvanie.
Les royaumes de ces peuples fleurissent au Moyen Age avant d’être absorbés par des
constructions familiales comme celle des Habsbourg, ou nobiliaires comme la république
polono-lituanienne, alors que d’une manière générale, l’Europe Centrale recule devant la
conquête des Ottomans en Hongrie au 16ème siècle, l’expansion de Pierre le Grand et de
Catherine II à la première moitié du 18ème. Puis la deuxième moitié du 18ème siècle, sous
l’influence de la Révolution Française et les Lumières, c’est le début des prises de
conscience nationale qui vont s’exprimer au 19ème siècle en luttes politiques à l’intérieur des
grands empires dominateurs.
A la Grande Guerre, des Etats nationaux sont constitués mais les Etats ne coïncident pas
avec les nations : la Tchécoslovaquie est multinationale, la Pologne compte 33%
d’allogènes1 et la Hongrie vaincue a deux millions de Magyars à l’extérieur de ses frontières.
La démocratie instaurée laisse place à des régimes autoritaires : Horthy à Budapest,
Pilsndski à Varsovie, Dolfuss à Vienne, alors que les Baltes se tournent vers les semi-
fascistes. Seule la Tchécoslovaquie reste fidèle aux démocraties occidentales qui l’ont
abandonné lors des accords de Münich au 3ème Reich. Puis l’Armée Rouge entre à Varsovie,
Budapest, Vienne, Prague, offrant les peuples « libérés » à la volonté de Staline au pouvoir
communiste, tous réunis par le COMECON et le pacte de Varsovie. La mort du Dictateur en
1953 est le point de départ des revendications nationales qui, avec le marasme économique,
les conduit en 1989 aux « Révolutions de velours » mettant fin aux pouvoirs marxistes.
Depuis, les peuples de l’Europe Centrale essaient de réaliser les deux objectifs de toujours :
- construire une démocratie pluraliste,
- mettre en place une économie de marché.

L’Europe centrale est le lieu de vie des Allemands d’Autriche, de Bohême et de Prusse
Orientale, des Hongrois, des Tchèques, des Slaves, des Slovènes, des Croates, des
Ruthènes, des Lituaniens, des Lettons, des Estoniens, des Roumains de Transylvanie, sans
oublier les juifs et les tsiganes. Phénoménal mélange d’ethnies !

L’Europe Centrale contient en gros trois ensembles du nord au Sud :

- au Nord : la grande plaine (de l’aire glaciaire) qui va de l’Elbe au golfe de Finlande. Ce
sont des étendues sableuses au bord de la Baltique avec des plaques d’argile. Il y a de
nombreux lacs et les vallées des grands fleuves abritent les grandes villes (Berlin,
Varsovie, Riga…). Ces sablières de la marche du Brandebourg, de la Poméranie et de la
Mazurie ont été depuis toujours des zones de culture du seigle.

- Au Sud : de Dresde à Moravska Ostrava. Constitué de roches de l’aire primaire relevées


au tertiaire, à la même période que les Alpes. Sa partie centrale s’est écroulée et à
donner un plateau riche aux rebords relevés formant des montagnes : les Monts

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Allogène : d’une origine différente de celle de la population autochtone, et installé tardivement dans
le pays. Contraire : autochtone, indigène.

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métallifères, et la forêt de Bohême, Mont des Géants recouverts de forêts de conifères.
Célèbres pour leurs mines de fer, plomb, cuivre et uranium autour de Karlovy Vary.

- L’ensemble alpin qui s’étend de la Méditerranée à Vienne et se sépare en deux


éléments : au Nord les Beskides, en arc, puis les Carpates qui se replient jusqu’au
Danube entourant le fossé effondré de la plaine hongroise (la Pannonie des Anciens) et
le plateau de Transylvanie. Au Sud le début des Alpes Dinariques des Balkans, formé de
petits massifs anciens incorporés dans les plis calcaires, opposant les massifs de
conifères des Beskides ou des Alpes de Transylvanie à la végétation méditerranéenne
des montagnes de la Croatie littorale.

L’Europe Centrale est éloignée de la mer et a un climat continental très marqué. Zone de
rencontre des dépressions atlantiques et anticyclones continentaux. Le « front » entre l’air de
l’Océan et celui de l’intérieur des Terres entraînent de brusques écarts. Varsovie connaît des
écarts de –30°C à +28°C.
Le sous-sol recèle de nombreuses richesses : le charbon qui a été au 19ème siècle à l’origine
de la fortune des pays polonais et de la Bohême, le cuivre et l’argent dans les Beskides et en
Transylvanie qui ont assuré la richesse du roi de Hongrie au Moyen Age, le fer dans la région
des Alpes. Ces ressources ont joué un grand rôle dans l’histoire, leur possession assure aux
souverains richesse donc puissance.
Quant à la culture du sol, c’est à peu près partout les mêmes bases : seigle et avoine au
Nord et Nord-Est, blé et maïs dans la plaine hongroise et celle du Danube.

Dans leur grande majorité, les peuples de l’Europe Centrale sont d’origine indo-européenne.
Chasseurs nomadisant, les peuples ont certainement une langue commune. Ils se répandent
dans toute l’Europe et le Nord de l’Inde, formant des groupes ethnolinguistiques :

- 1er groupe : les Aryens en Inde-Iran, et en Europe des Celtes, des Italiotes, des
Germains, des Baltes, des Grecs, des Scythes et des Slaves.
Chacun d’eux se diversifient au cours des siècles et donnent :
 des Slaves occidentaux : Tchèques, Slovaques, Polonais.
 des Slaves du Sud : Slovènes et Croates
 des Slaves orientaux : Ruthènes-Ukrainiens
 les Allemands d’Autriche
 les Lituaniens-Lettons
 les Roumains, seul peuple qui se rattache aux Latins.

- 2ème groupe : les Finno-ougriens. Originaire des régions entre la Volga et l’Oural, ils se
divisent en deux branches :
 la branche finnoise, dont les peuples vont, dés le 6ème siècle, jusqu’au golfe de
Finlande où se fixent les Estoniens (leur langue proche du finlandais est parente du
hongrois).
 La branche ougrienne : les Ougriens de l’Ob en Sibérie et les Hongrois qui
s’établissent dans la plaine du Danube à la fin du 9ème siècle de notre ère.

Vers 8000 ans avJC, les glaciers disparaissent et apparaissent alors cyclones atlantiques
chauds et humides. Le chêne est l’essence principale des forêts.
Vers 4500 avJC, c’est la révolution néolithique des Balkans : de la cueillette, chasse, pêche,
on passe à l’agriculture et à l’élevage. Le nomadisme cède la place au sédentarisme.
Vers 3500 avJC, toutes ces civilisations sont bousculées par des peuples indo-européens
qui pénètrent en Moldavie, venant des plaines de la Russie du Sud et débordent plus au
Nord sur le domaine qui sera celui des Slaves.

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Entre 3500 et 2500 avJC, le groupe se différencie en Celtes, Germains , Baltes qui
s’établissent en Europe Centrale, et en Grecs et Italiotes qui descendent vers le monde
méditerranéen.
Les Protoslaves-Baltes s’individualisent vers 2500 av JC et forment une communauté
linguistique entre – 2000 et –1400 , date à laquelle les Baltes s’établissent dans le bassin
oriental de la Baltique où ils sont encore de nos jours. Vers -1200 ils s’installent entre l’Oder
et le Dniepr. Leur expansion est fonction des incursions des Illyriens situés au Sud du
Danube qui sont très actifs pendant la période des Celtes de Hallstatt et des Celtes de
Bohême-Moravie qui occupaient vers – 400 la haute Silésie et la Petite Pologne de Cracovie.

Les Protoslaves sont connus par deux civilisations essentielles :


 La civilisation lusacienne (Lusace = région N-Est de la Saxe actuelle) de –1300 à – 300.
 La civilisation poméranienne de – 600 à – 200 (tombes à cloches).

A partir de – 400 on assiste à la diffusion dans la région de Poznan en Grande Pologne et


dans la région de Cracovie en Petite Pologne, à partir de la Silésie, d’une civilisation dite
« poméranienne » issue sans doute de la précédente mais influente par les Celtes et les
Illyriens. Vers – 200, le territoire protoslave se trouve réduit au Sud-Ouest à cause de la
poussée des Celtes, tandis qu’il s’agrandit au N-Est au détriment des Baltes.

Les Celtes se forment en Allemagne du Sud et en Bavière. Au 1er âge du fer, la civilisation de
Hallstatt en Suisse (700-500 av JC) est partiellement celte, celle de La Tène qui lui succède
(500-50 av JC) l’est totalement.

Quand les Romains constituent leur empire, ils ont pour voisins les Germains mêlés aux
Celtes, aux Quades, aux Goths, aux Bastarnes qui se déplaceront pendant le 2 ème siècle de
notre ère, vers les rives de la Mer Noire, submergeant la province de Dacie romaine jusqu’en
Grèce. Les Grandes Invasions avec leurs grands mouvements de populations commencent.
Vers 155 av JC, les Germains sont localisés pour la 1ère fois dans le sud de la Scandinavie et
l’Allemagne du Nord entre la Weser et l’Oder. Progressivement leur domaine s’étend vers le
Sud et ils se heurtent vers 100 av JC au bloc des Celtes. Ce bloc se désagrègera par les
grandes migrations de ces peuples qui iront jusqu’en Grèce et en Asie Mineure.

Les Grandes Invasions aboutissent à la disparition de l’empire romain d’occident et sont à


l’origine du peuplement actuel de l’Europe Centrale. Les Goths (des Germains) quittent leur
habitat de Suède et se divisent en Wisigoths qui vont vers l’Ouest, et Ostrogoths qui vont
vers l’Est. Ils constituent un vaste empire regroupant les Sarmates (apparentés aux Scythes
indo-européens) et des Slaves. L’empereur Aurélien leur laisse en 271 la province de Dacie,
origine des Roumains. Cet empire est détruit par les invasions des Huns (370-453) et dans
le vide laissé là, s’installent les Slaves qui quittent leur habitat entre l’Oder et le Dniepr,
passent la Moravie et franchissent les Carpates. On les trouve au 2 ème siècle dans la future
Croatie et c’est une pénétration lente et sporadique. En 334 en Pannonie, on assiste contre
les Sarmates à une révolte de leurs esclaves qui sont des Slaves (d’où le nom slave =
esclave). Ils restent sur place sous la domination des Huns. Après la dislocation des Huns en
453, les tribus germaniques des Ostrogoths, des Gépides, des Rugiens et des Lombards
rétablissent leur domination dans la vallée du Danube qu’ils quittent par la suite pour envahir
l’Italie. Dans l’espace ainsi laissé libre, les Slaves s’y installent, s’y développent et finissent
par s’affirmer. Ainsi dans l’ancienne Germanie évacuée par les Francs et les Alamans, les
tribus slaves poussent jusqu’à l’Elbe et le Sud de la Pannonie avec le Danube.

Au 6ème siècle, apparaît un nouveau peuple d’Asie, les Avars, adversaires des Huns en
Mongolie, semi-nomades. Ils détruisent en 567 le royaume des Gépides en Hongrie et
imposent leur domination aux populations de la région. Ils enrolent les Slaves de Pannonie,
d’Illyrie et de Valachie comme troupes auxiliaires contre l’Empire byzantin et pénètrent
jusqu’en Grèce en 581. Puis vers 610, les Slovènes, peuple slave de Pannonie, quittent la

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plaine hongroise pour s’établir sur les côtes de l’Adriatique. Ils font des incursions en Istrie,
en Vénétie, et au nord pénètrent dans les vallées des Alpes jusqu’à Salzbourg. Mais l’empire
des Avars est détruit par Charlemagne en 796 en Pannonie, et ce peuple disparaît de
l’histoire !

LES POLONAIS
Les territoires qui forment la Pologne sont occupés par les Slaves depuis la haute Antiquité
avec, pendant les 1er siècles de notre ère, de fortes influences germaniques, en particulier
celle des Goths. A la fin du 4ème siècle, les Huns ravagent la Silésie qu’ils annexent à leur
empire et fin 6ème siècle, ce sont les Avars qui dominent le Sud du pays et les tribus slaves
sont maîtrisées. Puis des noyaux se constituent autour de places fortes, les Castras, aux
remparts de bois et de boue : la région de la Petite Pologne de Cracovie et la région de la
Grande Pologne autour de Gniezno – Poznan.
La région de Cracovie est riche en fer et est un carrefour important sur la route de la Dniestr,
Kiev et la Mer Noire. Les Vislanes, peuple de la région de Cracovie, reconquièrent leur
indépendance, forment un Etat appuyé sur des Castras dont les princes lèvent des droits sur
les routes, premières bases d’une économie monétaire.
Vers le 9ème siècle, un autre groupe s’étend dans la région de la Grande Pologne, les
Polanes, (pole=champs). Il s’agit d’agriculteurs dans un pays largement déboisé et aux
nombreuses clairières cultivées (polana). Il y avait les Goplanes de la région du lac Goplo et
les Lendizi, basés entre Gniezno et Lad. Les deux tribus se sont battues pour la domination
de la région, s’étendant toutes deux jusqu’à Poznan (il existe des légendes de cette époque
au sujet d’un prince Popiel..). Au 9ème siècle, le domaine des Polanes s’étend vers la future
Mazovie du nord-Est et à la Poméranie au Nord. Mais pas vers le Sud ou la Grande Moravie
s’y trouve jusqu’en 906. La famille qui fonde la Pologne au 10ème siècle sont les « Piast ».

La colonisation allemande à l’Ouest


Après les infiltrations germaniques du 2ème siècle, les invasions des Goths dés 395 puis les
Ruges, les Ostrogoths de Théodoric qui sera maître de l’Italie, les Lombards qui eux aussi
passent en Italie, au 6ème siècle apparaît alors un nouveau peuple germanique : les Bavarois,
dans les Préalpes et les Alpes orientales. Les Slaves venus des Carpates ou des Balkans
s’organisent en tribus, se romanisent, fusionnent au cours du 9ème siècle et sont christianisés.
Mais à la fin du 9ème siècle, les Hongrois établis en Pannonie depuis 896, détruisent la
Grande Moravie en 906 et préparent la grande expédition contre les pays francs en 907,
mais ils se heurtent à l’armée bavaroise.

L’installation des Hongrois


La grande plaine du Danube et de la Tisza à l’intérieur des Carpates, était occupée par des
populations illyriennes, puis les Celtes, puis les Romains, puis les Germains envahissent et
dominent la région. Ils se heurtent aux légions de Marc Aurèle qui impose la Pax Romana.
Les invasions des Huns à partir de 492 font fuir la population romanisée tandis que le peuple
reste sur place et se mélange aux Barbares. Puis arrivent les Ostrogoths, les Lombards puis
les Avars qui entraînent avec eux de nombreux Slaves. Charlemagne détruit leur empire et
réorganise le pays en créant des « marches » sous des comtés francs. Parmi ces
propriétaires se trouvent des Slaves qui ont intégrés l’aristocratie franque. Le domaine des
Carolingiens était délimité par la Tisza ; de l’autre côté, il y avait l’empire des Bulgares qui
dominait lui aussi des populations slaves. C’est dans cette conjoncture qu’arrivent en 896 les
Hongrois, peuple finno-ougrien issu du groupe oural-attaïque de – 4000 ans ; sa branche
occidentale a donné naissance aux Protomagyars de la Volga, peuple d’agriculteurs
éleveurs, en contact avec les Scythes iraniens du Sud de la Russie et avec les cités
grecques de la Mer Noire. A partir du 4ème siècle, les Huns, les Avars et les Khazars
dominent. Les Khazars d’origine turque étendent leur empire de la Volga à la Crimée. Leur
capitale, Itil, sur la Volga près de la mer Caspienne, est une grande place de commerce où
se rencontrent Arabes, Byzantins et Perses. A leur contact, les protomagyars deviennent
des Magyars, pasteurs nomades, organisés en clans et en tribus (il y en avaient 8 au 10 ème

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siècle) avec à leur tête un prince à aristocratie héréditaire. Un autre peuple de la steppe, les
Petchenègues, d’origine turque, les attaquent. Une faible partie des Magyars restent sur les
bords de la Volga, mais la grande majorité d’entre eux vont vers l’Ouest et s’établit dans la
région du Dniepr au Danube. Là, leur armée de bons cavaliers guerriers est sollicitée par des
princes voisins : en 892 les Magyars s’allient au roi de Germanie Arnulf contre le prince
morave Svatopluk et en 896, les Hongrois connaissant bien la plaine du Danube, riche en
pâturage pour leurs chevaux, et d’autre part, poussés par l’avancée des Petchenègues,
partent et s’installent dans la plaine de Pannonie (il y a beaucoup de légendes turques sur
cette période). Ensuite, ils s’installent en Slovaquie et en 900 en Transdanubie, la frontière
étant le cours du fleuve Save. Les populations de la plaine sont des Moraves et des Slaves
peu nombreux, 3 ou 4 hab/km2, soit 200.000 indigènes face à 400.000 hommes des tribus
Magyares. Les Hongrois s’établissent en clans de familles riches, entourés de leurs
esclaves. Puis chaque année, leurs cavaliers partent en expéditions militaires, sont appelés
par des princes en guerre, ou par leur propre chef : en 899-900 en Lombardie, 904 en
Bavière, 907 à la marche d’Autriche et en 919 en Gaule. Conrad, roi d’Allemagne, a du payer
un lourd tribu pour avoir la paix. Son successeur, Henri 1er l’Oiseleur (918-936) refuse le
tribut et bat les envahisseurs à Merseburg en 933. Ensuite pendant vingt ans les Hongrois
vont répandre la terreur en Europe jusqu’à l’Océan Atlantique et la Méditerranée. En 955, ils
se heurtent aux armées des princes allemands réunis autour d’Othon 1er qui capture le chef
des Hongrois et le pendent. Ainsi s’achèvent les campagnes hongroises contre l’Occident.

La permanence des Roumains


Les Roumains constituent en Transylvanie un groupe spécifique d’ascendance latine.
L’empereur Aurélien fait évacuer en 271 la province romaine de Dacie en Transylvanie (=
« le pays au-delà de la forêt »). Par la suite, l’évolution s’effectue sur place avec des apports
germains et slaves. Au 10ème siècle quand les Hongrois conquièrent le pays, ils se heurtent à
des formations politiques valaques , c’est-à-dire roumaines.

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