You are on page 1of 10

Karl Marx 1

Karl Marx
Karl Heinrich Marx, né le 5 mai 1818 à Trèves en Rhénanie et mort le 14 mars 1883 à Londres, était un
philosophe, économiste, théoricien socialiste, et écrivain allemand.
Il est connu pour sa conception matérialiste de l'histoire, sa description des rouages du capitalisme, et pour son
activité révolutionnaire au sein des organisations ouvrières en Europe (il a notamment participé à l'Association
internationale des travailleurs). Il eut une grande influence sur le développement ultérieur de la sociologie.

Biographie
Karl Heinrich Marx est né à Trèves (aujourd'hui en Rhénanie-Palatinat) en 1818 alors sous domination prussienne. Il
est le second d'une fratrie de huit enfants. Son père, Herschel Marx (1782–1838), avocat issu d’une famille de
rabbins et de marchands, s’est converti au protestantisme en 1816 ou 1817 pour pouvoir exercer sa profession, et a
changé son prénom en Heinrich. Sa mère, Henriette Pressburg (1788–1863), est issue d'une famille juive
hollandaise[1] . Karl Marx est baptisé dans le luthéranisme en 1824 et confirmé à l'église de la Trinité de Trèves en
1834.

Études
Il entre au lycée Gymnasium Friedrich-Wilhelm de Trèves en 1830. Après avoir obtenu son Abitur (baccalauréat en
Allemagne), il entre à l'université, d'abord à Bonn, en octobre 1835, pour étudier le droit, puis à Berlin, à partir de
mars 1836 où il se consacre davantage à l'histoire et à la philosophie. Il finit ses études en 1841 par la présentation
d'une thèse de doctorat : Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Épicure (Differenz der
demokritischen und epikureischen Naturphilosophie). Marx est reçu docteur de la faculté de philosophie de
l'université de Iéna le 15 avril 1841.

Engagement
À Berlin, il appartient au cercle des « Hégéliens de gauche », dénommés aussi « Jeunes hégéliens » (avec Bruno
Bauer et d'autres) qui cherchent à tirer des conclusions athées et révolutionnaires de la philosophie de Hegel.
L'hégélien de gauche Ludwig Feuerbach s'était lancé dans une critique de la théologie à partir de 1836 et avait
commencé à se tourner vers le matérialisme (par opposition à l'idéalisme hégélien). En 1841, cette orientation
matérialiste prend le dessus dans sa philosophie (L'essence du Christianisme) et se combine avec la dialectique dite
idéaliste de Hegel pour lui donner un caractère scientifique et historique saisissant le réel dans la logique de son
évolution. Cette position se heurte à la politique du gouvernement prussien qui avait enlevé à Feuerbach sa chaire en
1832, puis lui avait interdit de revenir à l'université en 1836. Pour finir, les mêmes autorités interdisent à Bruno
Bauer, autre grande figure de l'hégélianisme de gauche, d'enseigner à Bonn en 1841.
Marx, après avoir obtenu son diplôme universitaire, part pour Bonn avec l'espoir d'y devenir professeur. Mais face à
cette politique du gouvernement, il abandonne l'idée d'une carrière universitaire.
Karl Marx 2

Le journal d'opposition Rheinische Zeitung

Marxisme

Théorie

Marxisme
Communisme
Socialisme
Internationalisme
Collectivisme
Société sans classe

Manifeste du Parti communiste


Le Capital

Théoriciens

Karl Marx
Friedrich Engels
Rosa Luxemburg
Anton Pannekoek
Lénine
Georges Sorel
Léon Trotsky

Articles en rapport

Capitalisme
Classe sociale
Prolétariat
Lutte des classes
Révolution
Conseil ouvrier
Dictature du prolétariat
Révolution permanente
Histoire du capitalisme
Syndicalisme révolutionnaire

[2]

Au début de 1842, certains bourgeois radicaux de Rhénanie, en contact avec les Hégéliens de gauche, créent à
Cologne un journal d'opposition au gouvernement, la Rheinische Zeitung (Gazette Rhénane). Ils proposent à Marx et
Bruno Bauer d'en devenir les principaux collaborateurs. En octobre 1842, Marx en devient le rédacteur en chef et
s'installe à Cologne.
La tendance démocratique révolutionnaire du journal s'accentue sous la direction de Marx. Le gouvernement réagit
en lui imposant une double, puis une triple censure. Puis, le 1er janvier 1843, il l'interdit. Marx avait été contraint de
démissionner avant cette date, mais cela ne sauva pas le journal, qui suspendit sa publication en mars 1843.
Karl Marx 3

L'un des principaux articles de Marx dans la Rheinische Zeitung est celui consacré aux conditions de vie des
vignerons de la vallée de la Moselle. Ce reportage, ainsi que l'ensemble de ses activités journalistiques, lui fait
prendre conscience de ses insuffisances en matière d'économie politique et le pousse à se lancer dans une étude en
profondeur de celle-ci.

Mariage
En 1843 à Bad Kreuznach, Marx épouse une amie d'enfance, Jenny von Westphalen, avec laquelle il s'était fiancé
étudiant. Sa femme est issue de la noblesse prussienne, son frère aîné deviendra ministre de l'Intérieur de Prusse au
cours d'une des périodes les plus réactionnaires que connut ce pays, de 1850 à 1858. Il a eu plusieurs enfants mais
seules trois filles parviendront à l'âge adulte : Jenny Caroline (1840-1883) épouse Longuet, Laura (1845-1911) et
Jenny Julia Éléanor (1855-1898). Laura épousa Paul Lafargue, socialiste français qui laissa dans ses Souvenirs
personnels sur Karl Marx une biographie intimiste du philosophe.

Annales franco-allemandes
À l'automne 1843, Marx s'installe à Paris afin de publier un journal radical à l'étranger avec Arnold Ruge
(1802-1880). Un seul numéro des Annales franco-allemandes est édité. La publication s'interrompt du fait des
grosses difficultés dans la distribution clandestine du journal en Allemagne et aussi par suite de désaccords entre
Marx et Arnold Ruge. Les articles de Marx montrent que celui-ci se positionne déjà comme un révolutionnaire
défendant une « critique impitoyable de tout l'existant » (même si « l'arme de la critique ne peut pas remplacer la
critique des armes ») comptant sur les masses et le prolétariat pour changer l'ordre des choses, et non plus sur
quelques dirigeants éclairés.
C'est à la même époque que Ludwig Feuerbach rédige ses
Principes de la Philosophie de l'avenir. « Il faut avoir
vécu par soi-même l'effet libérateur de ces livres », écrira
plus tard Engels, qui ajoute : « Nous devînmes tout d'un
coup tous des feuerbachiens. »

Rencontre avec Engels


Autographe de Karl Marx reprenant la célèbre 11ème thèse sur
En septembre 1844, Marx rencontre Friedrich Engels qui
Feuerbach (1845) : "Die Philosophen haben die Welt nur
passe quelques jours à Paris ; c'est le début d'une
verschieden interpretiert, es kömmt drauf an, sie zu verändern."
profonde amitié. Étudiant par lui-même la philosophie, il
était devenu partisan de Hegel tout en rejetant le soutien
que celui-ci avait apporté à l'État prussien. En 1842, il avait quitté Brême pour prendre un poste dans une firme
commerciale de Manchester dont son père était l'un des propriétaires. Là, il avait rencontré la misère prolétarienne
dans toute son ampleur et en avait étudié systématiquement les conditions (La condition des classes laborieuses en
Angleterre, 1845). Cette rencontre n'est donc pas le fruit du hasard.

Peu après celle-ci, Marx et Engels travaillent de concert à leur première œuvre commune : La sainte famille où ils
s'attaquent à la philosophie critique de Bruno Bauer dont ils avaient été proches. Vient ensuite L'Idéologie Allemande
(essentiellement rédigée par Marx) principalement axée autour d'une critique très virulente de Max Stirner intitulée
'Saint Max' et qui occupe près des deux tiers de l'ouvrage. Cet ouvrage défend une conception matérialiste de
l'Histoire qui dépassait la conception du matérialisme de Feuerbach. Par une critique sévère de Stirner, Marx et
Engels marquent ainsi une rupture non seulement avec Feuerbach, mais également avec Proudhon, ainsi qu'avec ce
que Engels appellera plus tard le socialisme utopique. Mais l’ouvrage ne trouve pas d’éditeur, et il ne sera publié que
près d’un siècle plus tard. Dans les Thèses sur Feuerbach, court texte retrouvé dans le même manuscrit, Marx écrit
(Thèse XI) : « Les philosophes n’ont fait qu’interpréter le monde de diverses manières ; ce qui importe, c'est de le
transformer ».
Karl Marx 4

Au milieu des années 1840, Marx et Engels prennent une part active dans la vie alors bouillonnante des groupes
révolutionnaires parisiens. Beaucoup d'entre eux étaient particulièrement influencés par les doctrines de
Pierre-Joseph Proudhon exprimées principalement dans son ouvrage Philosophie de la misère. Marx en fait une
critique très sévère dans Misère de la Philosophie. L'avant-propos montre le caractère polémique et ironique du style
de Marx : « En France, il [Proudhon] a le droit d'être mauvais économiste, parce qu'il passe pour un bon philosophe
allemand. En Allemagne, il a le droit d'être mauvais philosophe, parce qu'il passe pour être économiste des plus forts.
Nous, en notre qualité d'Allemand et d'économiste, nous avons voulu protester contre cette double erreur. »
Sur la demande insistante du gouvernement prussien, Marx, considéré comme un dangereux révolutionnaire, est
chassé de Paris en 1845. Il arrive alors à Bruxelles. La maison qu'il occupe au 50 de la rue Jean d'Ardenne à Ixelles
entre janvier 1847 et février 1848 sert de point de rencontre à tous les opposants politiques. Marx participe à
l'Association Démocratique de Bruxelles, dont il est élu vice-président.
Au printemps 1847, Marx et Engels rejoignent un groupe politique clandestin, la Ligue des Communistes. Ils y
prennent une place prépondérante lors de son second congrès à Londres en novembre 1847. À cette occasion, on leur
demande de rédiger le Manifeste de la Ligue, connu sous le nom de Manifeste du Parti communiste, qui paraît en
février 1848.

Révolutions de 1848
À l'éclatement de la Révolution de février 1848, Marx quitte la Belgique pour revenir à Paris. Avec l'extension de la
révolution à l'Allemagne, il part pour Cologne pour y devenir rédacteur en chef de la Neue Rheinische Zeitung (La
Nouvelle Gazette Rhénane) publiée du 1er juin 1848 au 19 mai 1849.
Avec la victoire de la contre-révolution, Marx est poursuivi devant les tribunaux, notamment pour avoir publié dans
la Gazette une proclamation du révolutionnaire en exil Friedrich Hecker. Il se défend devant les jurés en déclarant : «
Le premier devoir de la presse est donc de miner toutes les bases du système politique actuel ». Il est acquitté le
9 février 1849, mais le gouvernement l'expulse le 16 mai de la même année, bien qu'il soit citoyen prussien.
Il retourne alors à Paris dont il est de nouveau chassé après la manifestation du 13 juin 1849. Il part ensuite pour
Londres où il résidera le restant de ses jours.
La vie de Marx en exil est extraordinairement difficile comme en témoigne sa correspondance. Malgré l'aide
financière d’Engels, lui et sa famille doivent faire face à une extrême misère : « Ma femme est malade, la petite
Jenny est malade, Léni a une sorte de fièvre nerveuse. Je ne peux et je ne pouvais appeler le médecin, faute d'argent
pour les médicaments. Depuis huit jours, je nourris la famille avec du pain et des pommes de terre, mais je me
demande si je pourrais encore me les procurer aujourd'hui » (à Engels, 4 septembre 1852). L'un de ses enfants,
Edgar, mourut d'ailleurs de faim.
Il écrit alors une série de sept articles, rassemblés sous le titre Le 18 brumaire de Louis Bonaparte, décrivant les
débuts de la deuxième République française et son évolution vers le coup d'État du 2 décembre 1851 aboutissant au
Second Empire. Jusqu’à la fin de l'année 1862, alors qu'il vient d'entamer la rédaction du Capital, la situation reste
critique [3] malgré l'aide d'Engels, lui-même en difficulté financière en raison de la crise américaine, et de son oncle
Lion Philips qui lui consent une avance sur héritage. En 1864 sa situation financière s'améliore grâce à l'héritage de
sa mère, qui avait toujours refusé de lui verser la part qui lui revenait de celui de son père et ne lui aura fait grâce que
de quelques dettes anciennes, mais le train de vie de la famille Marx reste d'un niveau modeste.
Karl Marx 5

New York Tribune


Il consacre toutes les années 1850 à rédiger des centaines d'articles « alimentaires » pour des journaux comme le New
York Tribune tout en se livrant à des recherches approfondies en économie, histoire, politique, etc. Dans le même
temps, il reste en correspondance avec les révolutionnaires du continent et rédige des brochures politiques en lien
avec l'actualité. Il passe aux yeux des gouvernants prussiens comme le chef d'une organisation de conspirateurs, alors
que la Ligue des Communistes n'existe plus depuis son autodissolution en 1852. Il est en fait isolé. Sa situation
économiquement précaire ralentit son travail.

Retour aux écrits politiques


Ce n'est qu'en 1859 qu'il achève et publie la Contribution à la critique de l'économie politique. Y sont présents tous
les éléments essentiels, en particulier la loi de la valeur, du Capital. Marx écrit à cette époque : « Je ne pense pas
qu'on ait jamais écrit sur l'argent tout en en manquant à ce point ».
En 1859, il sort de son isolement politique pour participer au journal germanophone Das Volk, en lien avec les
regroupements qui s'opèrent dans le mouvement ouvrier allemand et qui vont déboucher sur la constitution par
Ferdinand Lassalle du premier véritable parti ouvrier allemand (ancêtre du SPD).
En 1867 Marx publie enfin, après plus de 20 ans de travail, la première partie de son ouvrage Le Capital. Il continue
son travail pour achever les deux tomes suivants mais, malade et manquant de temps, il ne laissera que des brouillons
inachevés.

L'Internationale des Travailleurs


En 1864, il rédige l’Adresse Inaugurale de l'Association internationale des travailleurs, qui se fonde alors. Cette
adresse inaugurale devient l'âme de cette Première Internationale. Tout l'effort de Marx dans la rédaction de cette
inauguration tend à unifier le mouvement ouvrier qui connaît toutes sortes de formes de regroupements se réclamant
du socialisme sur des bases diverses et contradictoires (Mazzini en Italie, Proudhon en France, Michel Bakounine en
Suisse, syndicalisme britannique, lassalliens en Allemagne, etc.).
La Commune de Paris est écrasée en 1871. Marx rédige un texte qui est adopté par l’Internationale : La Guerre civile
en France. Karl Marx tire la conclusion que le prolétariat ne peut pas se contenter de s'emparer de la machine d'État
pour la faire fonctionner à son profit : il devra la détruire de fond en comble. Marx salue la nouvelle démocratie
apparue avec la Commune : le principe de l'éligibilité et la révocabilité des responsables à tous les niveaux de la
société (exécutif, législatif, judiciaire). Ce texte fait grand bruit, et le nom de l’auteur est alors révélé : Karl Marx
acquiert pour la première fois une certaine renommée, y compris au sein du mouvement ouvrier.
Des divergences importantes apparaissent au sein de l'Internationale. En 1872, les bakouniniens sont exclus, de par la
constitution d’une fraction secrète mais aussi à cause de la dégradation des rapports entre Marx et Bakounine. S’y
ajoutant la quasi-disparition du mouvement ouvrier en France du fait de la répression de la Commune, l'AIT cesse
pratiquement d'exister en Europe (une partie importante des militants de l’Internationale ont préféré suivre les
principes fédéralistes prônés notamment par Bakounine). Le Conseil général de l’AIT de Londres est transféré à
New-York, et une internationale ouvrière fédéraliste réunissant des exclus se constitue la même année.
Karl Marx 6

Fin de sa vie
La santé de Marx est minée par son travail politique inlassable
d'organisation de l'Internationale et la rédaction encore plus
épuisante de son œuvre. Il laisse pour l’essentiel à Engels le soin
de suivre les développements du SPD, même si en 1875 Marx écrit
une critique très sévère du programme de Gotha du SPD. Karl
Marx se consacre ensuite essentiellement à l'achèvement du
Capital, pour lequel il collecte une masse considérable de
nouveaux matériaux et, en plus des langues vivantes qu'il
maîtrisait déjà (français, anglais, italien et allemand), apprend le
russe. Toutefois, sa santé déclinante l'empêche d'achever les deux
derniers volumes du Capital. Engels se chargera par la suite de
rassembler et mettre en forme ses notes afin de publier des
matériaux partiels.

Jenny, sa femme qui l'avait fidèlement soutenu, décède le


2 décembre 1881. En 1882, suite à son voyage en Kabylie
(Algérie), il rédigea Lettres d'Alger et de la Côte d'Azur où il y Tombe de Marx à Londres
décrit l'organisation villageoise kabyle comme un exemple concret
du socialisme de ses rêves[4] [réf. incomplète]. Après ce séjour en Algérie, Marx s'éteint paisiblement dans son fauteuil
le 14 mars 1883. Il est enterré près de sa femme dans le cimetière de Highgate à Londres, Angleterre. Les deux
époux avaient rompu avec leur milieu social et restèrent fidèles, dans l'adversité comme dans la misère, à un idéal
d'émancipation humaine.[5]

Portraits

en 1861 en 1867 en 1869 en 1882


Karl Marx 7

Liste non-exhaustive des œuvres et textes


• Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et
Épicure (1841, thèse de doctorat[6] )
• Remarques sur la censure (1842)
• Critique de la philosophie politique de Hegel (1843, publié de
façon posthume)
• À propos de « La Question juive » (1843)
• Pour une critique de la philosophie du droit de Hegel (1843)
• Manuscrits de 1844 (publié de façon posthume)
• Thèses sur Feuerbach (1845, publié de façon posthume)
• La Sainte Famille ou Critique de la critique critique (en
collaboration avec Engels, 1845)
• L'Idéologie allemande (en collaboration avec Engels, 1846,
publié de façon posthume)
• Misère de la philosophie (1847)
• Salaire (1847)
• Discours sur le libre échange (1848)
• Manifeste du Parti communiste (1848) : vol. 1 (éd. 1901)
disponible [7] sur Gallica, vol. 2 (éd. 1901) disponible [8] sur
Le Capital, de Karl Marx, couverture de l'édition
Gallica
originale
• Travail salarié et capital (1849)

• Les Luttes de classes en France (1850)


• La constitution de la république française adoptée le 4 novembre 1848 (1850)
• Essais réunis (1851)
• Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte (1852)
• Introduction générale à la critique de l’économie politique (1857, publié de façon posthume)
• Principes d’une Critique de l’Économie Politique ou Grundrisse (1857-1858, publié de façon posthume)
• Contribution à la critique de l'économie politique (1859), éd. française de 1909 disponible [9] sur Gallica
• Herr Vogt (1860)[10]
• Matériaux pour l' "économie" (1861-1865)
• Théories de la plus-value (1862-1863)
• Adresse inaugurale et statuts de l’Association internationale des travailleurs (1864)
• Salaire, prix et plus-value (1865), trad. de C. Longuet, 2e éd. disponible [11] sur Gallica
• Sur Proudhon (1865)
• Le Capital (1867 – seul le livre I a été achevé par Marx), trad. française éd. 1872 disponible [12] sur Gallica
• Résolution sur l'alliance internationale de la démocratie socialiste (1868)
• Adresse sur la guerre (1870)
• La Guerre civile en France (1871)
• La nationalisation de la terre (1872)
• Discours d'Amsterdam (1872)
• L'indifférence en matière de politique (1873)
• Critique du programme de Gotha (1875, publié de façon posthume)
• Discours sur la Ligue communiste (1876)
• L'avenir social de la Russie (1877)
• La loi anti-socialiste (1878)
Karl Marx 8

• Bolívar y Ponte (traduit en français par Louis Janover, 1999, Éditions Sulliver)
• Inventer l'inconnu, textes et correspondances autour de la Commune, Karl Marx et Friedrich Engels, La Fabrique,
2008
Il n'existe aucune édition exhaustive des écrits de Karl Marx. L'édition la plus complète en allemand est la « MEGA
» (Marx-Engels-Gesamtausgabe), initiée par David Riazanov. L'édition la plus complète en français est constituée
des quatre tomes publiés dans la Bibliothèque de la Pléiade par Maximilien Rubel.

Voir aussi

Articles connexes
• Courants influencés par l'œuvre de Karl Marx :
• Marxisme
• Marxiens
• Marxisme économique
• Communisme
• Socialisme
• Léninisme
• Luxembourgisme
• Marxisme autonome
• Communisme de conseils
• Communisme-ouvrier
• Gauche, Extrême gauche
• Mouvements révolutionnaires
• Destins de Marx dans la sociologie française
• Liste des économistes célèbres
• Pensée de Karl Marx
• Karl-Marx-Haus
• La critique de la valeur chez Krisis
• Friedrich Engels

Bibliographie
• Karl Korsch, Karl Marx, Ivrea, (ISBN 2-85184-068-1) Monument à Marx et Engels à Shanghai
• Franz Mehring, Karl Marx, histoire de sa vie, Bartillat,
2009, (ISBN 978-2841004584)
• Boris Nicolaïevski et Otto Maenschen-Helfen, La Vie de Karl Marx, Table ronde, 1997, (ISBN 2-710-30784-7)
• Kostas Papaïoannou, Marx et les marxistes, Gallimard, coll. Tel, (ISBN 978-2070758081)
• David Riazanov, Marx et Engels, Les bons caractères, Pantin, 2004
• Maximilien Rubel, Karl Marx, essai de biographie intellectuelle, éditions Rivière, 1971
• Jacques Derrida, Spectres de Marx, Galilée, 1993, (ISBN 2718604298)
• Daniel Bensaïd, dessins de Charb, Marx, mode d'emploi, 2009, Ed Zones, (ISBN 9782355229159)
• Isaiah Berlin, Karl Marx, Gallimard, coll. « Idées », Paris, 1962.
Karl Marx 9

Liens externes
• Les Œuvres de Marx dans la Bibliothèque de la Pléiade [13] (sommaires détaillés)
• Quelques textes de Marx [14]
• (fr) [mp3] Lectures audio de la correspondance entre K. Marx et Proudhon [15]
• Le musée Karl Marx à Trèves [16]
• Souvenirs personnels sur Karl Marx [17], de Paul Lafargue, 1890

Références
[1] « Henriette Pressburg, une juive hollandaise » écrit Franz Mehring dans Karl Marx, histoire de sa vie (1983, p. 22). Elle est la grande tante
des frères Gerard Philips et Anton Philips fondateurs de la société Philips.
[2] http:/ / en. wikipedia. org/ wiki/ Template:Marxisme
[3] Le 18 juin 1862, Marx écrit à Engels : « Il m'est extrêmement pénible de t'entretenir une fois de plus de ma misère, mais que faire ? Ma
femme me dit chaque jour qu'elle préférerait se trouver dans la tombe avec les enfants, et ma foi, je ne puis lui en vouloir, car les
humiliations, tourments et terreurs qu'il nous faut supporter dans cette situation sont vraiment indescriptibles ».
[4] Karl Marx, Lettres d'Alger et de la Côte d'Azur, Le Temps des Cerises, Pantin, 1997.
[5] Critique des droits de l'homme, La Question Juive, Karl Marx (1843) : « [...] Toute émancipation signifie réduction du monde humain, des
rapports sociaux à l'homme lui-même. L'émancipation politique est la réduction de l'homme, d'une part au membre de la société civile, à
l'individu égoïste et indépendant, d'autre part au Citoyen, à la personne morale. C'est seulement lorsque l'homme individuel, réel, aura
recouvré en lui-même le citoyen abstrait et qu'il sera devenu, lui, homme individuel, un être générique dans sa vie empirique, dans son travail
individuel, dans ses rapports individuels, lorsque l'homme aura reconnu et organisé ses forces propres comme forces sociales et ne
retranchera donc plus de lui la force sociale sous l'aspect de la force politique ; c'est alors seulement que l'émancipation humaine sera
accomplie. »
[6] 1ère partie (http:/ / www. philosophie-chauvigny. org/ spip. php?article94) & 2e partie (http:/ / www. philosophie-chauvigny. org/ spip.
php?article95)
[7] http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k552462
[8] http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k55247d
[9] http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k1135015
[10] Herr Vogt, de Karl Marx (http:/ / bataillesocialiste. wordpress. com/ 2009/ 03/ 14/ herr-vogt-de-karl-marx/ )
[11] http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k113503x
[12] http:/ / gallica. bnf. fr/ ark:/ 12148/ bpt6k1232830
[13] http:/ / www. collectif-smolny. org/ article. php3?id_article=314
[14] http:/ / www. marxists. org/ francais/ marx/ works. htm
[15] http:/ / www. litteratureaudio. com/ index. php/ 2007/ 08/ 06/ karl-marx-correspondance-avec-proudhon/
[16] http:/ / www. fes. de/ marx/ index_e. htm
[17] http:/ / www. marxists. org/ francais/ lafargue/ works/ 1890/ 00/ lafargue_18900000. htm
Sources et contributeurs de l'article 10

Sources et contributeurs de l'article


Karl Marx  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?oldid=54154114  Contributeurs: (:Julien:), (références nécessaires), -=El Pingu=-, 7F, A2, A3 nm, ADM, Acp, Actorstudio, Acycawa,
Alcazarfr, Alexandrin, Alexboom, Alexpitzal, Alibaba, Aliesin, Alno, Alphonse Wagner, Alvaro, Antaya, Aoineko, Apollon, Arria Belli, Aurelienc, Baalshamin, Badmood, Badowski,
Balougador, Baronnet, Barraki, Baruch, Bibi Saint-Pol, Black31, Bob08, Bobb, Bombastus, Boretti, BrentS, BrightRaven, Broda1, Broda2, Broda3, Brune Seban, Bâillonnette, Caroube, Caton,
Ceer, Chaps the idol, Chatsam, Chaussette, Cherry, Chris93, Chrono1084, Chuemon, CommonsDelinker, ComputerHotline, Coyote du 86, Cyberugo, Cédric Boissière, Céréales Killer,
Darkoneko, David Berardan, Delroth, Desirebeast, DiamondDave, DocteurCosmos, Dominique natanson, DominiqueM, Duloup, Décapitation, EDUCA33E, Eden2004, Effco, Eisouranonptueis,
ElfeJediBiochimiste, Ellisllk, Emirix, Encolpe, Epsilon0, Erasoft24, Escaladix, Esprit Fugace, Everhard, Expertom, EyOne, Fabrice Ferrer, Fantafluflu, Flot2, Flying jacket, Former Wiki, Frank
Renda, Fred.th, GL, Gaiffelet, Galoric, Garde-chiourme, Garfieldairlines, Gede, Geoffroy, Georgio, Gnu thomas, Goliadkine, GracchusB, Greudin, Grimlock, Guillom, Gwalarn, Gz260, H.G
ANTON, HDDTZUZDSQ, Harmonia Amanda, Harobed, Hashar, Herens, Heurtelions, Hexasoft, Homo sovieticus, Horowitz, Ian S, Ice Scream, Inisheer, Ironbrother, Irønie, Itzcoalt, Iñaki uribe,
J. Clef, JB, JLM, JacquesD, Jaczewski, Jastrow, Jean-Jacques Georges, Jeangagnon, Jef-Infojef, Jfpierce, Jmax, Jmskobalt, Joker-x, Jonas78, Jospe, Jotun, Julius.caesar, Juytter, Kassus, Kelson,
Kiki 8616, Koniggratz, Lafcadio, Lafud, Lbouy, Le bibliographe, LeMorvandiau, Lecridupeuple, Lekhan, Lev Davidovitch Bronstein, Libellule Bleue, Libre, Like tears in rain, Lilyu, Litlok,
Lloyd Banks 854, Looxix, Louis123456789, Lucas thierry, Ludo29, Ludovic64160, Luffy17, Léon66, M.w.a, Magik1592, Makinebey, Mangoblog, Marc Girod, Marc Mongenet, Martin-mtl,
Mathchoustone, Maurilbert, Max-freedom, Meissen, Milean Creor, Mmenal, Moipaulochon, Moumousse13, Mutatis mutandis, N'importe lequel, Nakor, NeMeSiS, Necrid Master, Neuceu,
Neuromancien, Neymad, Nguyenld, Nicod, Nzmatlante, Oblic, Odejea, Olmec, Oorraaggee, Ork, Orthogaffe, Oxo, PV250X, Pabix, Padawane, Panoramix, Parerga, Païen rudimentaire, Perky,
Phe, Phido, PierreSelim, PivWan, Polerwann, Polmars, Poulos, Pseudomoi, Pulsar, Pwet-pwet, Quentinusc, Quentinv57, Rafehm, Raphael, Ratwitz, Reuillois, Rhizome, Richieman, Roby,
Romanc19s, Romanm, Romary, Ryo, Rémih, Salut bonjours, Sam Hocevar, Sapcal22, Sdamay, Sebjarod, Seblechat, Sebleouf, Sebletoulousain, Sebrider, Serged, Shawn, Simardolivier,
SimonMourret, Sins We Can't Absolve, Smily, Stanlekub, Sum, Superadri, Supercharged, Symac, Symposiarch, Theoliane, Thierry Caro, Thierrym, TiChou, Tintamarre, Traroth, Treanna,
Tumulto, Turb, Vacnor, Valérie75, Vargenau, Veilleur, Vyk, Wikifrédéric, Windreaver, Xenon91, YSidlo, Yann, Ytrezap, Yves Dorion, Zelda, Ziron, Zoldik, Zubro, ~Pyb, 558 modifications
anonymes

Source des images, licences et contributeurs


Image:Red flag waving.svg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Red_flag_waving.svg  Licence: Public Domain  Contributeurs: User:Wereon
Fichier:ElfteThese.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:ElfteThese.jpg  Licence: Public Domain  Contributeurs: User:Tets
Image:Karlmarxtomb.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Karlmarxtomb.jpg  Licence: GNU Free Documentation License  Contributeurs:
http://en.wikipedia.org/wiki/User:Burn_the_asylum
Image:Marx3.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Marx3.jpg  Licence: Public Domain  Contributeurs: Frank C. Müller, Jed, Kentin, Mogelzahn, Polarlys, Rtc, Tets,
¡0-8-15!
Image:Marx5.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Marx5.jpg  Licence: Public Domain  Contributeurs: Bernd Schwabe in Hannover, Kentin, PDD, Polarlys, Rtc
Image:Marx6.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Marx6.jpg  Licence: Public Domain  Contributeurs: Fastfission, Kentin, Polarlys, Rtc
Image:Marx old.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Marx_old.jpg  Licence: Public Domain  Contributeurs: original unknown ; edited by
Image:Kapital titel bd1.png  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Kapital_titel_bd1.png  Licence: Public Domain  Contributeurs: Karl Marx
Image:Marx et Engels à Shanghai.jpg  Source: http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Fichier:Marx_et_Engels_à_Shanghai.jpg  Licence: GNU Free Documentation License  Contributeurs:
Georgio

Licence
Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0 Unported
http:/ / creativecommons. org/ licenses/ by-sa/ 3. 0/

You might also like