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Chroniqueur et essayiste, qui n’a pas craint le ridicule en soulignant en 2009 les «acquis
démocratiques» de la Tunisie sous Ben Ali, Alexandre Adler persiste et signe.
Au lieu de faire son mea culpa et de demander pardon aux Tunisiens, M. Adler préfère justifier
ses fourvoiements. Dans une interview à ‘‘Nice Matin’’ , il
déclare: «A la fin de son règne, Ben Ali n’était sympathique à personne. Mais je maintiens que
la Tunisie qu’il incarnait bon an mal an était – et demeure – une expérience encourageante au
Maghreb. Si cette société n’était pas une démocratie, elle n’était pas non plus son contraire. Je
pense à l’émancipation des femmes, à l’instauration d’un Code civil, à la priorité donnée à
l’éducation avec la création d’une élite cultivée et l’alphabétisation totale de la population.»
Ridha Kéfi
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