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CHAPITRE 1.............................................................................................................................3
INTRODUCTION A LA COMMUTATION...........................................................................3
1. EVOLUTION TECHNOLOGIQUE.............................................................................................................3
2. RESEAUX ET COMMUTATION ..............................................................................................................3
2.1 DEFINITION ........................................................................................................................................4
2.2 TYPES DE RESEAUX...........................................................................................................................4
3.3 CONFIGURATION DES RESEAUX COMMUTES.............................................................................5
2.4 Fonctions générales de la commutation.................................................................................................5
3. STRUCTURE D’UN RESEAU DES TELECOMMUNICATIONS............................................................5
3.1 FONCTIONS DE BASE DU RESEAU TELEPHONIQUE .................................................................5
3.2 ORGANISATION D’UN RESEAU TELEPHONIQUE.......................................................................6
3.3 ORGANISATION ET MISE EN OEUVRE DES RESEAUX TELEPHONIQUES.............................8
3.4 LE TRAFIC..............................................................................................................................................9
4. DEROULEMENT D’UNE COMMUNICATION SIMPLE.......................................................................10
CHAPITRE 2...........................................................................................................................12
PRINCIPES GENERAUX DE LA COMMUTATION..........................................................12
1. Les techniques de commutation..........................................................................................12
1.1 LA COMMUTATION SPATIALE ..........................................................................................................12
1.2 LA COMMUTATION TEMPORELLE ...................................................................................................13
2. Les modes de commutation.................................................................................................14
2.1 LA COMMUTATION DE CIRCUITS ....................................................................................................14
2.2 COMMUTATION DE MESSAGES........................................................................................................15
2.3 LA COMMUTATION DE PAQUETS.....................................................................................................15
3. RESEAU NUMERIQUE INTEGRE..................................................................................17
3.1 RESEAU NUMERIQUE AVEC INTEGRATION DE SERVICES .......................................................17
3.2 Développement des réseaux RNIS............................................................................................................18
3.3 Fonctionnement..........................................................................................................................................18
3.4 Le modèle OSI et le RNIS ........................................................................................................................19
3.5 EVOLUTION DES RESEAUX NUMERIQUES INTEGRES.................................................................20
Chapitre1______________________________________________________________________________1
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
Chapitre1______________________________________________________________________________2
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
CHAPITRE 1
INTRODUCTION A LA COMMUTATION
1. EVOLUTION TECHNOLOGIQUE
A l’invention du téléphone par Alexandre Graham Bell, uniquement deux
postes peuvent être en liaison dans deux pièces d’une même habitation
Conséquence : un certain nombre de postes reliés en dérivation sur une même ligne
et impossibilité de communiquer avec un poste raccordé sur une autre ligne.
La solution était de trouver un moyen avec lequel chaque téléphone peut être
connecté ou commuté (connecter temporairement) avec n’importe quelle autre
téléphone.
Une des solutions était de connecter chaque ligne avec toute les autres.
Si on a par exemple six postes il nous faudrait 15 lignes, pour N abonnés il nous faut
N(N-1)/ 2 lignes. Cette solution n’est pas pratique si N est grand.
Une solution pratique dans le temps était de faire emmener les lignes téléphoniques
vers un centre où elle seront commutées entre elles à l’aide d’un opérateur, le premier
standard manuel est alors né
La commutation manuelle:
Une opératrice se tenant devant un tableau répond aux appels, établit les
communications, à l’aide d’un cordon et libère la connexion quand la communication
est terminée. Chaque abonné dispose d’un jack et d’une lampe. La limite de cette
technique a été vite atteinte.
La commutation manuelle est très lente et coûteuse.
La commutation automatique:
En 1892 STROWGER invente le premier commutateur rotatif. Ce commutateur est
un équipement électromécanique commandé par les impulsions envoyées sur la ligne
d’abonné donc plus d’intervention humaine pour établir les communications.
Vers les années 50, les premiers systèmes pas à pas rotatifs (appelés aussi ROTARY)
ont été développés par les laboratoires BELL.
Inconvénient: bruit et lenteur (la durée de vie est de l’ordre de 100 ans).
Les systèmes cross bar automatiques sont nés vers les années 60. Il sont basés sur des
sélecteurs à barres horizontales et verticales d’où leur appellation: systèmes à barres
croisées. Les connexions sont établies par un point de croisement entre une barre
verticale et une autre horizontale et sont commandées par des électroaimants il s’agit
des systèmes électromécaniques. Dans ces systèmes on a pu déjà faire la distinction
entre le réseau de commutation qui est formé par l’ensemble des points de croisement
et le contrôle formé uniquement de relais à électroaimant.
La commutation électronique:
Actuellement on ne trouve que des systèmes de commutation électroniques dont
l’unité de commande est assimilable à des ordinateurs temps réel. Il se distingue
aussi par la nature de leur réseau de commutation à technologie spatiale ou
temporelle qui est la plus répandue.
La technologie temporelle consiste à établir la connexion en mettant en relation
temporellement, les circuits MIC entrants et sortants.
2. RESEAUX ET COMMUTATION
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
2.1 DEFINITION
Un réseau peut être défini comme étant un ensemble complexe de moyens
techniques permettant le transfert d’un signal correspondant à une information codée;
il peut être géré par un opérateur public ou privé.
Le réseau est donc constitué d’un ensemble de voies de transmission et de moyens
nécessaires pour les relier entre elles afin de les attribuer aux usagers.
L’attribution des voies de transmission, appelée aussi assignation, peut être fixe ou
variable suivant le type de service rendu. Dans le cas où l’assignation est variable une
opération de commutation est nécessaire.
destination
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commutation
-Des organes de commande et de gestion dont les services sont sollicités par
n’importe quel usager et attribués à chacun de cas en cas.
a) b) c) d)
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commutation
Le réseau de lignes d’abonnés (RLA) est appelé aussi le réseau d’accès et comprend
d’autres types d’accès tel que l’accès xDSL (ADSL), le WLL, les accès RNIS….
Les commutateurs effectuent l’aiguillage des communications dans la direction de
l’abonné demandé tout en introduisant une concentration de trafic afin de rentabiliser
au mieux les artères(support) de transmission et les organes intelligents de la
commande.
En effet, un commutateur est un aiguilleur à multiples directions piloté par une
logique complexe. Celle - ci est capable d’enregistrer le numéro demandé, de
déterminer la direction à prendre, de réserver un chemin libre, de surveiller la
communication durant toute sa durée et de taxer l’abonné demandeur.
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commutation
b) Organisation géographique
- Réseaux urbains: Ils sont caractérisés par une forte densité téléphonique, un trafic
par abonné élevé et une courte distance entre l’abonné et le commutateur.
- Réseaux ruraux : Caractérisés par une faible densité téléphonique, un trafic par
abonné de faible intensité et une distance importante entre l’abonné et le central.
- Réseaux interurbains : Ce sont ceux qui relient les réseaux locaux entre eux. Dans
ces réseaux, on ne considère plus la distribution et les abonnés mais plutôt la
commutation et la transmission.
c) Organisation administrative
Cette organisation résulte du découpage géographique du territoire et de
considérations techniques (transmission, taxation...)
Les concepts de base sont :
-Zone locale : zone géographique où tous les abonnés sont raccordés à un
même autocommutateur appelé centre local (CL).
Quand le centre est capable de faire l’aiguillage de tous les appels qu’il reçoit dans
plusieurs directions, il appelé centre à autonomie d’acheminement (CAA).
Une zone à autonomie d’acheminement est alors un ensemble de zones locales qui ne
se chevauchent pas et incluses dans une même zone de taxe (ZAA).
-Zone urbaine : zone à forte densité de population dans laquelle un sous
réseau a été crée pour acheminer les appels dans cette zone.
Les centres locaux d’une zone urbaine sont des CAA et prennent le nom de centres
urbains (commutateurs de grandes capacité )
-Réseaux interurbains: ce sont les liaisons grande distance qui fournissent les
circuits interurbains reliant les unes aux autres les zones à autonomie
d’acheminement soit directement soit en général à travers des centres de transit
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commutation
CL
ZAA
ZAA CAA
CT
CT
CT
CT
CU
CN CL : Centre local
CT : Centre de transit
CN : Centre nodal
CU : Centre urbain
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commutation
3.4 LE TRAFIC
Une ligne n’est pas occupée en permanence, son activité peut être mesurée par la
proportion de temps où elle est occupée c’est ce qu’on appelle son trafic.
Exemple:
Une ligne est occupée successivement pendant 3min, 5min, puis 4min au cours d’une
heure.
La durée d’occupation de cette ligne est 12 minutes.
L’intensité de trafic serait 12/60 = 0,2 Erlang.
l’unité de mesure du trafic est l’Erlang .
L’activité d’une ligne téléphonique suit un processus aléatoire qu’on caractérise par
une loi d’arrivée.
Quelques valeurs :
Trafic par abonné résidentiel = 0,1 à 0,15ER
Trafic par abonné affaire = 0,15 à 0,3ER
Taxiphone = 0,4 ER
PABX = 0,6 à 0,8 ER
Trafic par circuit = 0,7 à 0,8 ER
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commutation
Décrochage Alimentation du
poste
Connexion d’un
enregistreur
Emission
Tonalité d’invitation d’invitation à
à numéroter transmettre
Numérotation
enregistrement des
chiffres
L’enregistreur
consulte un
traducteur
L’enregistreur
commande à un
marqueur de trouver
un circuit libre vers
le central B
Envoi vers B de
signal d’appel Connexion d’un
enregistreur
Signal d’accusé de
réception Vers A
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0
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commutation
L’enregistreur
consulte un
traducteur :
Appel terminal
Commande de test
l’état de la ligne
demandée
envoi de tonalité de
Retour d’appel retour d’appel /
envoi de tonalité
d’appel La sonnerie tinte
Avancement du
compteur du
demandeur
Communication
Les phases d’établissement d’un appel appelées aussi les phases de sélection peuvent
se résumer en :
1 - La présélection : alimentation et connexion à un enregistreur.
2 - La numérotation.
3 - L’analyse : chiffres, routage, taxation......
4 - La signalisation : échange de signaux entre les centres de commutation.
5 - La fin de sélection.
6 - Phase d’appel et de retour d’appel.
7 - La réponse.
8 - La conversation.
9- La libération.
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1
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commutation
CHAPITRE 2
Lignes sortantes
Figure 3 : PRINCIPE D’UN SÉLECTEUR
Un point de connexion peut être réalisé par les contacts d’un relais, un commutateur
cross bar ou un mini sélecteur ou par un transistor utilisant ses propriétés: bloquant
ou passant.
En commutation spatiale chaque communication suit un chemin bien défini dans
l’espace, un point de connexion véhicule une communication à la fois.
La commutation spatiale permet donc de faire la connexion physique continuelle
entre une ligne entrante et une ligne sortante au moyen de points de connexion. Le
chemin établit est consacré à une seule communication.
La recherche d’itinéraire consiste à identifier les points de connexion à mettre au
travail sans interférence avec d’autres connexions déjà établies.
Un brassage est réalisé de façon à assurer l’accessibilité la plus large.
Dans un réseau de connexion (ou de commutation) bien conçu, il existe un grand
nombre d’itinéraires possibles entre deux points extrêmes.
La commutation électronique spatiale diffère de commutation électromécanique par
la nature des composants utilisés pour la réalisation des points de connexion
Lignes sortantes
(Lignes
d’abonnés)
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commutation
Lignes entrantes
(Lignes d’abonnés)
Concentration Expansion
Brassage ou
distribution
X4 X3 X2 X1 Y4 Y3 Y2 Y1
Circuits sortants
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commutation
Circuits entrants
Figure 5 : PRINCIPE DE LA COMMUTATION TEMPORELLE
REMARQUES :
* La commutation spatiale s’adapte aux lignes transportant une modulation
analogique.
* La commutation temporelle s’adapte aux lignes se présentant sur des multiplex de
transmission MIC. L’environnement doit être numérisé au préalable en utilisant des
convertisseurs analogiques numériques.
* L’avantage principale de la commutation temporelle est de permettre la création de
réseaux numériques intégrés par l’utilisation d’un même support de base à 64 Kbits/
seconde pour la transmission de la parole ou de données codées en MIC d’où
l’évolution vers le Réseaux Numérique à Intégration de Services (RNIS).
2. LES MODES DE COMMUTATION
2.1 LA COMMUTATION DE CIRCUITS
Cette technique a été utilisée pour la transmission de données avant
l’apparition de réseaux spécialisés pour les données.
Un circuit matérialisé est construit entre la source et la destination. Ce circuit
n’appartient qu’aux deux entités qui se communiquent
Nœud de
Source commutation
Circuit
Destination
Figure 6 : PRINCIPE DE LA COMMUTATION DE CIRCUIT
Le circuit doit être établi avant que des informations puissent transiter. Il dure
jusqu’au moment où l’un des deux abonnés interrompt la communication. Si les deux
correspondants n’ont plus de données à transmettre pendant un certain temps la
liaison reste inutilisée.
La commutation de circuits ne fait intervenir que des circuits de jonction et la
connexion peut être spatiale ou temporelle.
La communication par commutation de circuits est fondée sur la négociation et la
construction d'un chemin unique exclusif d'une machine A à une machine B, lors de
l'établissement d'une séquence de dialogue entre ces deux machines. Le chemin ainsi
créé perdure jusqu'à la clôture de la séquence de dialogue qu'il sous-entend. Ce
chemin est appelé un circuit, d'où le nom de cette méthode de communication.
La technique de commutation par commutation de circuits, très utilisée en
télécommunication, a pendant longtemps été réalisée à l'aide de centraux
téléphoniques établissant physiquement les connexions lors de la construction des
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
circuits, d'abord grâce aux petites mains des employées des téléphones qui
établissaient des liaisons entre des paires de connecteurs sur un tableau électrique,
puis de façon automatisée. Actuellement, la tendance s'oriente vers les circuits
virtuels construits sur des réseaux à commutation de paquets.
NOEUD 1
NOEUD 2
NOEUD 3
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commutation
Message p
p3 p2 p1
NOEUD q3 r2 p3 q2 r1 p2 q1 p1
Message q DE
q3 q2 q1
COMMUTATION
Message r DE PAQUETS
r3
Figure 8 : MULTIPLEXAGE TEMPOREL DES PAQUETS SUR UNE LIAISON
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commutation
• Les temps de mémorisation des paquets dans les files d’attente aux
nœuds du réseau sont de quelques ms, ils donnent aux usagers l’impression d’une
transmission bidirectionnelle en temps réel.
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
3.3 FONCTIONNEMENT
On entend par intégration de service, l’utilisation d’une partie ou de la totalité
du réseau de télécommunications pour acheminer des informations relatives à des
services de nature différentes comme par exemple : La téléphonie, La
téléinformatique, le télex, la télécopie, la visiophonie, la vidéoconférence........
Le RNIS propose l’intégration des supports et des services et, pour cela, il s’appuie
sur la numérisation et se développe au sein de normes internationales.
L’accès de base à 144 Kbit/s comporte deux voies à 64 Kbit/s et une voie à 16 Kbit/s
(2B+D). Les canaux B permettent, par exemple, de téléphoner tout en envoyant une
télécopie rapide. Le canal D, pour sa part, conçoit les signaux servant à
l’établissement de la communication et toutes les informations de service; il peut
aussi transporter des informations à bas débit. Il existe aussi un accès primaire qui
comporte 30 canaux B et un canal D (qui peut être utilisé pour les PABX)(figure 10
et 11)
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commutation
APPLICATION
PRESENTATION
SESSION
TRANSPORT
Exemple de paquet X 25 :
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commutation
Bit 8 7 6 5 4 3 2 1
GFI=general format LCGN = Logical Channel
OCTET 1
dentifier (paquet mod 8 ou Group Number
128) GFI=0001 mod 8 ou
0010 mod 128 PACKET HEADER
Logical Channel Number (LCN ) OCTET2
OCTET2
Paquet Type exemple : Call Request, Call Accepted, Data, OCTET3
Receive Ready, Receive not Ready,Reject....
Adaptation Layer
ATM layer
Physical Layer
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commutation
CHAPITRE 3
Commutation
Commande
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commutation
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commutation
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commutation
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
20%
Maintenance 40%
15% Traitement des appels
25%
Exploitation
a. SYSTEME D'EXPLOITATION:
Programme moniteur: Gestion du temps machine, interface avec les périphériques,
allocation de ressources et programmes de défense (réaction aux fautes, redémarrage
du système et sauvegarde et protection de données).
c- EXPLOITATION:
Programmes permettant la gestion des lignes d'abonnés, des circuits, des équipements
de données de traduction et de taxation ainsi que l'observation du trafic.
d. MAINTENANCE:
Maintenance préventive: Essais des lignes et des circuits, tests périodiques du
matériel.
Maintenance corrective: Processus de localisation de pannes.
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
DESCRIPTION
A: Jonction d'abonnés et de circuits
B: Jonction d’accès au réseau
C: Jonctions internes de commande
C1: Jonction de commande de signalisation
C2: Jonction de commande de réseau de connexion
D: Jonctions de relation homme - machine
1- Les équipements individuels de lignes permettant le raccordement soit des postes
téléphoniques soit des circuits
2- Le réseau de connexion possédant ses propres organes de commande
3- les organes de collecte et de distribution des informations, intermédiaires entre les
équipements de lignes et la commande, traitent la signalisation voie par voie.
4- la commande formée essentiellement de processeurs et de mémoires dans des
organisations variées.
5- Les périphériques de types informatiques pour la communication avec le
personnel d'exploitation et de maintenance.
REMARQUE
On doit faire la distinction entre fonction et organe: Une fonction peut
concerner plusieurs organes; un organe peut remplir plusieurs fonctions
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
A B
Equipements
Terminaux ou individuels de ligne
circuits
2
RESEAU
DE
CONNEXION
1
Logique de
PERIPHERIQUES
marquage
TELEPHONIQUES
Explo Distri
COLLECTE ET
rateur buteur
DISTIBUTION
3
D'INFORMATIONS
Signalisation
voie par voie
Canaux
sémaphores
Signalisation
par canal
sémaphore
C1 C2
BUS DE
TRANSMISSION
C
4
Commande
Mémoires
}
D
Périphériques de la relation
Périphériques
Homme - Machine
informatiques
5
Chapitre3_____________________________________________________________________________27
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
Chapitre3_____________________________________________________________________________28
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
S pécifité
V olum e de m atériel
Im po rtance du tem ps réel
C om plexité
log ique
N iveau
d'exploitation
et de m ainten ace
Chapitre3_____________________________________________________________________________29
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
calculateur
calculateur
d'exploitation
dede
etcommutation
maintenance
autre autocommutateur autre autocommutateur
calculateur de
commutation calculateur
d'exploitation d'exploitation
et de maintenance
et de maintenance
REMARQUE :
* La configuration la plus fréquente est celle à deux niveaux physiques
* Quand le deuxième niveau est formé d’un calculateur unique, la structure du
système est appelée monarchique
* Quand le deuxième niveau est formé de plusieurs calculateurs la structure
est oligarchique.
Chapitre3_____________________________________________________________________________30
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
3. 4 ARCHITECTURE DE LA COMMANDE
Beaucoup de modèles d’architecture existent. Les critères de distinction de ces
différents modèles sont :
- La centralisation ou la répartition des fonctions
- L’utilisation de deux ou de n calculateurs
- L’organisation en un ou plusieurs niveaux
A. CENTRALISATION ET REPARTITION
A.1 CENTRALISATION
m machines (processus ), p fonctions à accomplir ( représentées par p programmes ),
r ressources gérées ( matériel tel que périphériques téléphoniques ou logiciel comme
zone de travail, données des organes ) le principe est illustré par la figure 15.
Avantages:
- Connaissance totale de l’état du système
- Accessibilité à toutes les ressources dont jouit chaque calculateur
- Toutes modification ou amélioration du système porte souvent sur le logiciel.
Inconvénients
- Absence de modularité : il faut dès le début installer toute la puissance de calcul.
Le coût du matériel n’est pas proportionnel au trafic écoulé.
- Structure monolithique du logiciel qui rend le système fragile et lourd à gérer (il
suffit d’un bit erroné pour qu’aucun appel ne soit traité)
Chapitre3_____________________________________________________________________________31
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
R1 R2 Rr Ressources
M1 M2 Mm Machines
P1 P2 Pp Programmes
A-2 RÉPARTITION
R1 R2 Rr Ressources
a b c
M1 M2 Mm Machines
i j k
P1 P2 Pp Programmes
Liaisond'échangeentremachines
Chapitre3_____________________________________________________________________________32
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
1- Le micro synchronisme.
Le principe du micro synchronisme consiste à coupler matériellement les deux
calculateurs (A et B)de façon qu’ils exécutent la même instruction au même instant et
se compare le résultat avant de passer à l’instruction suivante. Toute divergence
(mismatch) entraîne la mise hors service du calculateur fautif.
Structure
Environnement
A C B
Description :
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
2. Le partage de trafic
Le principe du partage de trafic consiste à répartir aléatoirement les appels qui
se présentent sur l’une ou l’autre des machines qui, une fois l’appel pris en compte,
le traite de bout en bout.
Conséquence: les deux machines se partagent les ressources et se
coordonnent pour y accéder (Système d’exclusion mutuelle par exemple).
2.1 Structure
Environnement
LIC
A B
EX
MA MB
2. 2 Etats
Les deux calculateurs sont en ligne.
En cas de panne d’un processeur les sous états qu’il prend sont ceux du micro
synchronisme.
2. 3 Avantages et inconvénients
-Meilleurs résistance aux fautes de logiciel
-Possibilité de fonctionnement avec des logiciels différents dans chaque
calculateur
- La puissance de traitement des appels peut être doublée
Inconvénient:
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N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
3. Actif / Réserve
Un calculateur traite le trafic, l’autre est entièrement découplé au plan matériel
et logiciel et ne passera en ligne qu’en cas de panne du premier
Ce mode de duplication n’est utilisé que dans deux cas :
* Le calculateur qui passe de réserve à actif est capable de reconstituer l’état du
système (Abonnés libre, abonnés occupés, joncteurs engagés, itinéraire établi dans le
réseau de connexion.......)
* Les calculateurs utilisent la même mémoire.
Environnement
A B
M
Figure 21 : STRUCTURE DE L’ACTIF / RESERVE
Chapitre3_____________________________________________________________________________35
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
C. STRUCTURE A N CALCULATEURS
Objectif:
- Constituer une unité de commande puissante
- Simplifier les problèmes de logiciel par répartition des fonctions entre
plusieurs processeurs.
- Obtenir une modularité de la commande
.........
MR1 MRn
OC Mq MR2
TR TX
LIP
CEM
LEX : liaison d’exploration Mq: marqueur
LD: Liaison de distribution OC: organe de contrôle
LIP: liaison inter processeurs CEM: centre d’exploitation et de
MR: Multi enregistreur maintenance
TX: taxeur TR: Traducteur
-Trafic: la charge d’un calculateur en commutation est mesurée par son taux
d’occupation T= a + b n
Chapitre3_____________________________________________________________________________36
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
Chapitre3_____________________________________________________________________________37
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
RAPPEL :
Les autocommutateurs constituent les nœuds du réseau et téléphonique et
assurent les liaisons temporaires entre:
* Deux lignes d’abonnés raccordés au même commutateur.
* Une ligne d’abonnés et une jonction (circuit) vers un autre centre de
commutation (centre à autonomie d’acheminement).
Pour simplifier la structure du réseau et sa gestion certains autocommutateurs
desservant les zones locales peu denses peuvent ne pas être des centres à autonomie
d’acheminement (CAA), tous les appels sortant sont alors acheminés sur un seul
faisceau de jonctions vers un autocommutateur à autonomie d’acheminement (réseau à
structure en étoile)
Chapitre3_____________________________________________________________________________38
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
Chapitre3_____________________________________________________________________________39
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
Chapitre3_____________________________________________________________________________40
N.HATIRA AMOR________________________________________________ cours de
commutation
EN RESUME :
Chapitre3_____________________________________________________________________________41
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
CHAPITRE 4
LES RESEAUX DE CONNEXION
INTRODUCTION
- Le signal téléphonique analogique est converti sous la forme numérique par la
modulation par impulsion codée MIC.
- Les commutateurs numériques interconnectent des voies codées en MIC sans effectuer
de conversion.
Unité de Circuit (Mic) à 2Mbits/s
Réseau de
raccordement
connexion
d’abonnés
Commutation
Périphériques
Figure 23 : SITUATION
Calculateurs DU d’entrées/sorties
RESEAU DE CONNEXION
- Le réseau de connexion assure le brassage de façon que n’importe quelle entrée puisse
atteindre n’importe quelle sortie. Commande
Il est à noter que la connexion à réaliser est du type quatre fils.
Chapitre 4_______________________________________________________________________________42
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
Les réseaux de connexion numériques reposent sur les deux techniques citées à la fois
soit:
- Un changement de position temporelle: opération de type T qui réalise
le déphasage voulu en faisant séjourner dans une mémoire tampon pendant un temps
convenable les signaux transportés par la voie entrante.
-Une commutation spatiale entre des multiplex synchronisés : opération de
type S qui s’obtient par l’ouverture de portes logique rapides permettant de transférer
les signaux de la voie entrante vers le multiplex sortant.
Ces portes logiques réalisent les points de connexion et sont commandés à une cadence
égale à celle des multiplex internes.
Un réseau de connexion temporel peut combiner ces deux opérations en plusieurs
étages successifs:
TS, TST, TSST ......
Des mémoires de commande servent à établir ou à interrompre une connexion à travers
le réseau.
MIC0
MIC0 VT1/30
(VT0/ 31) MIC1
MIC1 VTi
mémoire
réseau de
tampon
connexion
MICx
VTj
MICn
MICn
2. 2 LE COMMUTATEUR TEMPOREL : T
Il est constitué d’une mémoire tampon appelée mémoire de parole dans laquelle un mot
de huit éléments binaires est associé à chaque voie téléphonique.
Les inscriptions dans cette mémoire sont effectuées de manière cyclique, chaque
échantillon y est donc mémorisé pendant une période de 125 micro secondes.
Le contenu entier de la mémoire doit être lu en 125 micro secondes.
Pour réaliser cette opération, on décompose l’intervalle de temps élémentaire de 3,9
micro-secondes en n+1 sous intervalles notés T0 à Tn.
T0 est utilisé pour effectuer n écritures simultanées en mémoire tampon. Les autres
seront affectés à la lecture (T1 à la sortie 1 c’est-à-dire une voie i du MIC1 sortant Tk est
aiguillé vers le multiplex k et ainsi de suite ).
Chapitre 4_______________________________________________________________________________43
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
LNE mémoire
Transformation série / tampon Transformation LNSn
n
parallèle 32mots à 8e.b parallèle / série
Jonctions
Jonctions sortantes
entrantes Ecriture Lecture t t
1n
Mémoire
de
commande
n fois
Base de 32mots
temps
Figure25: SCHEMA DU COMMUTATEUR TEMPOREL
La capacité maximale est d’environ 500 voies (en fait 512) ce qui donne : 16 liaisons
MIC.
A un instant t, ils se présentent 16 IT appartenant aux 16 voies MIC. (La technologie
utilisée est à haut degré d’intégration pour permettre a réduction du blocage interne).
La mémorisation se fait en 125 microsecondes à l’aide de transformation série parallèle.
La commutation se fait par l’extraction des intervalles de temps dans un ordre différent
de celui dans lequel ils ont été enregistrés. Cela se fait par l’assistance de la mémoire de
commande C.S.
échantillon à 8e.b
511
Chapitre 4_______________________________________________________________________________44
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
compteur 0
1
0............511 SS 2
7 compteur
0............511
511
CS
Figure 26 : PRINCIPE DU COMMUTATEUR TEMPOREL COMMANDE PAR LA
SORTIE
Il est commandé par la sortie car chaque mot de la mémoire de commande est associé à
un intervalle de temps sortant déterminé. (Dans l’exemple IT2 entrant est connecté à
IT7 sortant).
Chapitre 4_______________________________________________________________________________45
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
intervalles de 0
1 intervalles de
temps arrivées temps départ
2
échantillon à 8e.b
0 511 compteur
1
2 SS 0..............511
5
511
Ces deux types de commutateurs sont basés sur l’utilisation de mémoire RAM
EXERCICE:
SS
CS
1
3
2
0
Chapitre 4_______________________________________________________________________________46
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
Horizontale 0
Horizontale 1
Horizontale2
verticale 0
verticale 1
verticale 2
IT internes
0
Compteur 1
2 1 CSC
Figure 28 : PRINCIPE
3 DE COMMUTATEUR SPATIAL
Dans ce cas le point de croisement 1 de la verticale 0 est actionné pendant l’IT interne 2
EXERCICE:
Remplir les cases de CSC pour avoir les liaisons suivantes:
2. 6 LE COMMUTATEUR NUMERIQUE
Un commutateur numérique se compose de commutateurs temporels et de
commutateurs spatiaux. Exemple : un commutateur T S T
Chapitre 4_______________________________________________________________________________47
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
0 0
1 1
A0 2 2
3 0 0 3 B1
1 1
SSA0 2 2 SSB1
3 3
Intervalles de temps
internes
0
0 CSA0 0
1 CSB1
1 2
SSA0 1
2 2
A1 3
3 0 0 3 B0
1 1
CSC0 CSC1
2 2
3 3
SSA1 SSB0
SSA0
CSA1 CSB0
EXERCICE:
Rechercher toutes les informations sur le chemin utilisé par les différentes
communications suivant le contenu des différentes mémoires.
Chapitre 4_______________________________________________________________________________48
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
Grâce à la méthode de contre phase, on utilise une seule mémoire pour l’extraction de
SSA et l’enregistrement dans SSB.
On gagne ainsi une carte mémoire dans le commutateur temporel et on garantit le
chemin de retour puisqu’on choisissant l’IT de départ, l’IT d’arrivée est connu en même
temps.
Si CSA contient n cases numérotées de 0à n-1, CSB contient aussi N cases numérotées
de n/2 jusqu’à n-1 puis de 0à n/2 -1
Exemple:
0 0 2
1 2 3
2 1 0
3 3 1
CSA/B
Remarques:
La mémorisation d’un IT sur une case mémoire d’un commutateur temporel nécessite
125/512= 244 ns (la moitié de la durée d’un élément binaire)
Chapitre 4_______________________________________________________________________________49
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
3. LA SYNCHRONISATION
Les sous-ensembles de réseau de connexion numérique doivent être synchronisés
pour ne pas perdre de l'information. La fonction de génération et distribution des
signaux d'horloge est donc vitale pour le commutateur.
Le mauvais fonctionnement du système de synchronisation a toujours sur
conséquence sur la qualité de service.
Chapitre 4_______________________________________________________________________________50
N.HATIRA AMOR________________________________________________ __cours de commutation
EXERCICE :
Réseau de connexion réel:
Etablir la liaison bidirectionnelle entre un circuit A raccordé à l’IT 30 du MIC 3 du
TSM 1 et le circuit B raccordé à l’IT 17 du MIC 5 du TSM1, L’IT interne Départ est le
no 111. Utiliser la méthode de contre phase.
Chapitre 4_______________________________________________________________________________51
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
CHAPITRE 5
LA SIGNALISATION TELEPHONIQUE
INTRODUCTION
En contexte téléphonique, la signalisation signifie le transfert, d'un point à l'autre,
d'information et d'instructions concernant l'établissement et la supervision d'un appel
téléphonique.
Traditionnellement, la signalisation est divisée en deux types :
* La signalisation d'abonné : celle qui est échangée entre le terminal d'abonné et
le central auquel il est raccordé.
* La signalisation inter - centraux : celle qui est échangée entre les centraux.
1. SIGNALISATION D'ABONNE :
Pour initier un appel, l'abonné décroche le combiné de son poste téléphonique; cette
action constitue un signal au central auquel est rattachée la ligne d'abonné, indiquant
que celui - ci désire faire un appel ( communication ).
Aussitôt qu'un équipement approprié de réception est connecté à la ligne appelante,
le central envoie une tonalité d'invitation à transmettre vers l'abonné appelant, celui - ci
peut alors commencer le chiffrage du numéro de l'abonné auquel il désire se connecter.
L'abonné demandeur reçoit ensuite, du central, l'état de l'appel : tonalité de retour
d'appel si l'abonné demandé est libre, tonalité d'occupation si ce dernier est occupé,
tonalité de congestion si l'appel ne peut pas être acheminé à cause d'un encombrement
dans le réseau, ou d'autres tonalités spécialisées ou des messages enregistrés.
Les informations sont transmises sur la ligne qui relie le poste d'abonné au
central et qui est dans la plupart des cas une connexion physique à deux fils.
Chapitre 5_______________________________________________________________________________52
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
Décrochage
Invitation à transmettre
Chiffres
Réponse du demandé
Conversation
Raccrochage
Raccrochage
Signal de prise
Accusé de reception
Numéro du demandé
Réponse du demandé
Conversation
libération
Libération de garde
Chapitre 5_______________________________________________________________________________53
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
Les signaux en avant vont du central de rattachement de l'abonné demandeur vers celui
de l'abonné demandé; les signaux en arrière vont dans la direction inverse.
On trouve comme exemple de signaux en avant :
- Le numéro de l'abonné demandé.
- Catégorie de l'abonné demandeur.
Dans la direction arrière on peut trouver les signaux suivants :
- Confirmation que le central d'arrivée est prêt à recevoir les chiffres du numéro
demandé.
- Information sur la fin de sélection : message pour déconnecter l'enregistreur,
établir la connexion et donner l'état de la ligne de l'abonné demandé.
- Information de taxation : information dont on a besoin pour établir la taxation
de la communication.
Le large volume d'informations échangées par la signalisation d'enregistreur ainsi que la
rapidité requise pour l'établissement d'un appel ont permis le développement de
plusieurs systèmes de signalisation.
Le choix de l'utilisation d'un système ou d'un autre dépend de la facilité et le coût
de son adaptation au système de transmission existant.
Les anciens systèmes analogiques sont mentionnés sur la gauche de la figure alors
que les plus récents figurent sur la droite.
Le système R2 du CCITT (Comité consultatif international télégraphique et
téléphonique appelé récemment UIT - T) est parmi les plus récents; il est défini pour
l'utilisation nationale et internationale. C'est un système asservi : le signal en direction
avant est émis en permanence jusqu'à la réception d'un signal d'accusé de réception (en
arrière) du central terminal.
R2 est un système de signalisation à combinaison de fréquences nécessitant un émetteur
de code et un récepteur de code pour l'échange de l'information; celle - ci consiste
principalement en la combinaison de chiffres qui forment le numéro du demandé et
leurs accusés de réception respectifs.
Chapitre 5_______________________________________________________________________________54
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
DC ou une
DC 2 _ fréquences Multifréquence
fréquence Ac
Avant
Inverse
Siemens Rotary AGF inst loop CCITT CCITT CCITT MF SO- MFC CCITT
BPO code code #4 #5 R1 -COTEL LME R2
( USA) ( France)
Fréquence ( Hz)
Chapitre 5_______________________________________________________________________________55
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
Code
Etat de la ligne Avant Arrière
af bf ab bb
Repos 1 0 1 0
Prise 0 0 1 0
Accusé de réception de prise 0 0 1 1
Réponse du demandé 0 0 0 1
Libération arrière 0 0 1 1
Libération avant 1 0 1 1
ou
Déconnexion / repos 1 0 1 0
Bloquée 1 0 1 1
Chapitre 5_______________________________________________________________________________56
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
2. 1 SUPPORT DE SIGNALISATION :
Différents supports de transmission peuvent être utilisés pour le transport de la
signalisation.
Trois types principaux existent :
1) Circuit physique : circuit où aucune transformation des fréquences de la parole
n'a lieu; exemple : connexion à deux fils avec multiplexage de fréquence ou temporel
(FDM ou TDM).
2) Circuit non physique : Circuit où la parole est transférée à des fréquences plus
élevées utilisant FDM, ou transférée sous forme numérique TDM.
3) Réseau de signalisation : Représente une nouvelle technologie pour le transfert
de signaux. Dans ce cas, l'acheminement des signaux est indépendant de
l'acheminement de la parole.
Mise à part le côté technique (Deux centraux doivent se comprendre !), les abonnés
exigent certains besoins de point de vue signalisation :
* Fiabilité de transfert de l'information (Sans erreur de correspondance).
* Rapidité de l'établissement de l'appel.
* Pas de perturbation due à la signalisation sur la ligne.
Chapitre 5_______________________________________________________________________________57
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
Circuits de
Joncteurs conversation Joncteurs
Réseau Réseau
de de
Connexion Connexion
Emetteur Emetteur
Recepteur Recepteur
de code de code
Unité de
unité de
commande
Commande
Autocommutateur A Autocommutateur B
Dans ce cas, comme cela a été déjà mentionné, la signalisation et la parole emprunte le
même chemin dans le réseau. A l'extrémité de chaque circuit, se trouve une jonction
(signalisation de ligne ) tandis que des organes communs, émetteurs récepteurs de code,
peuvent être connectés et donc associés à un circuit déterminé pendant la phase
d'établissement d'un appel.
Différents modes de ce type de signalisation existent :
a) Signalisation par courant continu : Les signaux sont transférés sous forme
d'impulsions par changement de polarités et de résistance de la ligne utilisée. Cette
variante est basée sur l'utilisation de relais et de contacts électriques qui leur sont
associés. Elle est applicable aux circuits de trafic local.
b) Signalisation par combinaison de fréquences ou tonalités : Pour les lignes
longue distance, les connexions basées sur le multiplexage de fréquence sont largement
utilisées.
Une distinction est faite suivant la bande de fréquences utilisée :
* Signalisation dans la bande de parole ( in - band ) : Les signaux varient
dans la bande 300 Hz - 3400 Hz ; exemple 2400 Hz (signaux d'enregistreur).
* Signalisation en dehors de bande de parole ( out - band ) : les signaux
utilisent des fréquences plus élevées que celles de la parole exemple 3825 Hz (signaux
de ligne).
Chapitre 5_______________________________________________________________________________58
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
R S
Equipement Equipement
MUX MUX
de de
S R
signali- signali-
- sation - sation
c) Système numérique :
Pour les liaisons à Modulation par Impulsion Codée ( MIC ), des zéros et des uns
doivent être transmis sans s'occuper de l'information à transmettre.
La signalisation consiste aussi en des zéros et des uns; les équipements MIC ont déjà
préparé le terrain pour la signalisation.
En effet, comme cela est déjà connu, dans le MIC de premier ordre (30 / 32 canaux ),
une trame est composée de 32 canaux ou intervalles de temps ( IT ) dont 30 sont utilisés
pour véhiculer la parole, un pour la synchronisation (IT0) et un pour la signalisation
(IT16).
0 1 2 15 16 17 31
Chapitre 5_______________________________________________________________________________59
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
L'IT 16 de la trame 0 est utilisé pour la synchronisation de la multi trame et son accusé
de réception.
Dans l'IT 16 des trames suivantes on trouve la signalisation de la voie ou ITn et ITn+15.
Exemple : Dans l'IT16 de la trame 1, on trouve la signalisation du canal 1 et 16.
Celui de la trame 2 contiendra la signalisation du canal 2 et 17 et ainsi de suite.
Avec 4 bits on peut obtenir 16 différents signaux; mais, en réalité 15 seulement sont
utilisés puisque la combinaison 0000 est réservée pour la synchronisation.
Indépendamment du type de transmission utilisée entre centraux : Analogique ou
numérique, la signalisation d'enregistreur est toujours transportée sur le canal de la
parole. Ces signaux ne sont évidemment pas échangés lors de la communication. ce qui
veut dire que l'IT16 contient uniquement la signalisation de ligne .
Chapitre 5_______________________________________________________________________________60
N.HATIRA AMOR__________________________________________________ cours de commutation
Les centraux SPC et les liaisons de signalisation forment ainsi un réseau logique de
signalisation séparé à " commutation de paquets ".
circuits de
conversation
Réseau
Réseau
de de
Connexion
Connexion
Liaison de
transmission
Unité de Terminal de Terminal de Unité de
signalisation de données signalisation
Commande Commande
Autocommutateur A Autocommutateur B
Figure 36 : PRINCIPE DE LA SIGNALISATION SUR VOIE COMMUNE
Les échanges de signalisation sont assurés, sous forme de messages, par une liaison de
transmission de données commune à l'ensemble des circuits du faisceau. Aucun
équipement de type joncteur n'est plus nécessaire pour la signalisation à l'extrémité de
chaque circuit. Par contre, un terminal gère la procédure d'échange de messages à
l'extrémité de la liaison de transmission de données.
Deux standards recommandés par le CCITT existent pour la signalisation sur voie
commune :
Le premier est le CCITT numéro 6 produit en 1968 conçu pour le trafic
international sur des lignes analogiques.
Le second est le CCITT numéro 7 spécifié en 1979/80, il est le système de
signalisation le plus moderne.
Il a été spécifié pour les réseaux numériques où le taux de transmission élevé de 64 Kilo
bits par seconde, peut être exploité. Cependant il peut être utilisé sur des lignes
analogiques.
2. 4 AVANTAGES DE LA SIGNALISATION SUR VOIE COMMUNE :
En signalisation sur voie commune appelée aussi signalisation par canal sémaphore, il
n'existe pas de distinction entre signaux de ligne et signaux d'enregistreur.
Elle présente aussi de nombreux avantages. On peut citer :
Economique : moins d'équipements de signalisation sont requis comparés aux
systèmes traditionnels.
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BIBLIOGRAPHIE
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