Professional Documents
Culture Documents
Le Pater Noster
Pater Noster, qui es in caelis, sanctificetur nomen tuum. Adveniat regnum tuum. Fiat voluntas tua sicut in caelo et
in terra. Panem nostrum quotidianum da nobis debita nostra, sicut de nos dimittinos inducas in tentationem : sed
libera nos a malo. Amen.
Les devoirs religieux se cantonnaient à l'assistance, aux offices dits par les frères chapelains et à la récitation de
prières pendant les heures canoniales.
Il y avait jeûne tous les vendredis de la Toussaint à Pâques, et maigre quatre fois par semaine. Les frères
mangeaient à deux sur chaque écuelle. On note pourtant des accommodements avec la règle monastique : les
Templiers mangent plus de viande, et le vin n'est pas rationné (ce qui donnera l'expression « boire comme un
Templier »).
Les frères possèdent un trousseau. Le trousseau comprenait deux chemises, deux paires de chausses, deux braies,
un justaucorps, une pelisse, deux manteaux dont un avec fourrure pour l'hiver, une chape, une tunique et une
ceinture. La couleur du manteau différait suivant le statut : blanc pour les chevaliers, noir pour les chapelains, les
sergents et les écuyers. Tous les manteaux recevaient la croix ancrée rouge, donnée par le pape Eugène III en
1146. La tenue de campagne comprenait un haubert et des chausses de fer, un heaume, des espalières, des
souliers d'arme et un jupon d'arme. L'armement comprenait un écu en bois recouvert de cuir, une épée, une
lance, une masse turque et un couteau d'arme. Les harnais de prix, en or ou en argent, sont interdits. Les frères
doivent garder la barbe et les cheveux courts pour ne pas être gênés au combat.
Leur étendard, appelé Gaufanon Baucéant, était miparti de noir et de blanc avec ces mots : "Non nobis, Domine,
non nobis, sed nomini tuo da gloriam" (Ne donne pas à nous, Seigneur, ne donne pas à nous la gloire, mais à Ton
nom) ainsi quand il est abaissé, les frères peuvent tuer pour la gloire de Dieu. Ils ne sont alors plus homicides
mais malicides. Le « Gonfannonier » décide lui seul de donner l’ordre d’attaque dans le cadre d’une lutte
nécessaire contre le Mal.
Les frères s’appellent toujours en disant : « doux frère », « beau doux frère », « seigneur Frère », « doux seigneur
frère »
Dénoncer un frère n’est pas un mauvais acte au contraire, vous êtes sincèrement persuadés que vous le faites pour
son bien et pour la sauvegarde de son âme.