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Introduction : L’approche financière de l’entreprise

1- Définition, évolution et objectif


1-1 Définition de l’analyse financière :
L’analyse financière peut être définir comme un ensemble de méthodes d’analyse exploitant
des informations financières et économiques destinées à apprécier l’entreprise dans sa
globalité et à porter un jugement sur sa performance, sa situation financière, ses risques.
Les informations traitées peuvent concerner le passé, le présent ou l’avenir.

L’analyse financière est une méthode de compréhension de l’entreprise à travers


ses états comptables, méthode dont l’objectif est de porter un jugement global ou
diagnostic sur le niveau de performance de l’entreprise et sur sa situation
financière (A. Marion, 1998).

1-2 Evolution de l’analyse financière :


« Pour l’analyse financière aussi il y aura eu un avant et un après Enron » (Cohen,
introduction).
Avant 1945, la préhistoire de l’analyse financière.
Les besoins des banquiers : évaluer la solvabilité des Entreprises
Les préoccupations des analystes sont dominées par les besoins des banquiers. Le banquier
est le principal apporteur de fonds. Les crédits nécessitent de solides garantis et le banquier
surveille la solvabilité de l’entreprise.
Le risque: la faillite.
Solvabilité : définition patrimoniale. Une entreprise est solvable lorsqu’elle peut faire face à
l’ensemble de ses engagements en liquidant l’ensemble de ses actifs, (c’est à-dire en cas
d’arrêt de l’exploitation et de mise en vente de ses actifs)
Dans l’optique dite fonctionnelle de l’analyse financière, une entreprise est solvable
lorsqu’elle respecte la contrainte d’équilibre financier, i. e.
L’aptitude à assurer le règlement des dettes quand elles arrivent à échéance ; les dettes sont
entendues au sens large : y compris les dépenses conditionnant la continuité de l’exploitation.
L’étude du bilan permet d’étudier la solvabilité et de décomposer entre solvabilité à CT et à
LT. En effet, le risque de non-remboursement ne dépend pas seulement de la solvabilité de
LT de l’entreprise, mais aussi de sa solvabilité de très CT ou liquidité.
Liquidité : une entreprise est en situation d’illiquidité lorsqu’elle ne peut plus faire face à
ses échéances. Le risque d’illiquidité apparaît quand les actifs susceptibles d’être liquidés –
transformés en monnaie ou cash – pourraient être inférieurs au passif exigible (la durée des
emplois est supérieure à celle des ressources). Les avoirs et engagements de l’entreprise sont
regardés dans une optique de trésorerie : dans quel délai tel engagement devra-t-il se traduire
par une sortie d’argent, tel avoir par une entrée d’argent ?
La confrontation peut se faire :
. Directement entre l’échéancier des recettes et des dépenses
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. Indirectement par le bilan: les avoirs (Actif) sont classés selon le degré de liquidité / les
dettes (Passif) selon le degré d’exigibilité = le principe traditionnel d’analyse de la contrainte
d’équilibre financier.

1-3 Objectifs de l’analyse financière :

L’objectif premier de l’analyse financière est d’établir un diagnostic financier de l’entreprise,


elle est une aide à la prise de décision. L’analyse financière permet d’améliorer la gestion de
l’entreprise, d’effectuer des comparaisons avec d’autres entreprises du même secteur
d’activité et d’apporter des réponses aux questions :

- Quelle est la valeur de l’entreprise ?

- Quelle est la capacité de l’entreprise à créer de la richesse ?

- L’entreprise est-elle rentable ?

- Sa structure financière est-elle équilibrée ?

- Sa stratégie est-elle adaptée à ses besoins et à ses ressources ?

- L’entreprise est-elle compétitive ?

- Quels sont les points forts, les points faibles et les potentialités de l’entreprise ?

- Quels sont les risques encourus ?

2- Les sources d’informations de l’analyse financière


Pour mener à bien l’analyse financière de l’entreprise, l’analyse doit connaitre l’ensemble
des sources d’information (internes, externes, comptable et autres) dont il peut disposer, les
comprendre, savoir les interpréter et les exploiter.

2-1 L’information comptable : l’analyse financière s’effectue essentiellement à partir de


l’information comptable et particulièrement à l’aide des comptes annuels comprenant :

-le bilan : synthèse de ressources de financement dont dispose l’entreprise à une date donnée
(passif) et des utilisations de ces ressources (actif) ;

- le compte de résultat : synthèse des ressources obtenues (produits) et des couts


occasionnée (charges) par l’activité de l’entreprise pour une période donnée et détermination
du résultat qui en découle ;
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-l’annexe : complément d’information chiffrés et non chiffrés utiles à la compréhension du
bilan et du compte de résultat.

Les Comptes annuels forment un tout indissociable. Ils font l’objet de retraitement en vue
d’obtenir une meilleure représentation économique et financière et de neutraliser l’incidence
de critères juridiques et fiscaux retenus dans le cadre de la comptabilité.

2-2- les autres sources d’information :

2.2.1 Le rapport de gestion :

Le rapport de gestion est un document obligatoire, lié aux comptes annuels, établi par les
dirigeants des sociétés. Son objet est de fournir des informations significatives aux

Associés ainsi qu’aux tiers sur :

La vie économique
Exposé sur l’activité durant l’exercice écoulé et sur les
de la société

→ résultats de cette activité ;


Exposé sur l’évolution prévisible de la société ou du

groupe ou sur les perspectives d’avenir.

Compte rendu des fonctions et des rémunérations

individuelle des mandataires sociaux pour les sociétés


La vie juridique cotées ;
de la société Information sur les prises de participation significative

→dans les sociétés, sur les prises de contrôle des sociétés;


Information sur la détention du capital, sur l’actionnariat

des salariés ; mention du montant des dividendes mis en

distribution au titre des troit exercices précédents et de

celui de l’avoir fiscal correspondant.


3
La vie sociale Information dans les domaines de l’emploi, des
de la société
→rémunérations, de la formation, des accords collectifs…

Pour les sociétés cotées :

-exposé sur les mesures prises par a société et les filiales


La politique de la
société en matière → pour respecter l’environnement dans le cadre de leurs
d’environnement
Activités ;

-compte rendu de la consommation de ressources en eau,


en matières premières et énergie par la société et leurs filiales ;

Pour les sociétés utilisant des installations dangereuses :


informations relatives à la prévention des risques technologiques, naturels et à la réparation
des dommages.

Le rapport de gestion est complété, dans les sociétés anonymes faisant appel public à
l’épargne, par le rapport sur le contrôle interne dont l’un des objectifs est de prévenir et de
maitriser les risques résultant de l’activité de l’entreprise.

2-2-2 Le rapport général du commissaire aux comptes et la procédure d’alerte :

Dans l’exercice de sa mission de contrôle légal des opérations des sociétés, le commissaire
aux comptes doit établir un rapport général sur les comptes annuels et les communiquer à
l’assemblé général des associés. Le rapport général comporte deux parties essentielles :

-L’opinion sur les comptes annuels : le commissaire aux comptes certifie la régularité, la
sincérité, l’image fidèle des comptes annuels arrêté par l’entreprise et apporte les
observations nécessaires ;

-Les vérifications et informations spécifiques: vérification du rapport de gestion et des


documents adressés aux associés et communication des inexactitudes, des irrégularités et
des infractions relevées.

Lorsque le commissaire aux comptes constate, dans le cadre de sa mission, des faits
inquiétants (importante perte de marché, trésorerie négative de manière aggravante, conflits
sociaux grave…) qui risquent de compromettre la continuité de l’exploitation de
l’entreprise, il doit en informer les dirigeants et leur demander une explication.
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Dans le cas d’absence de réponse ou de réponse insatisfaisante, le commissaire aux comptes
déclenche une procédure d’alerte.

2-2-3 l’information à la disposition du public :

Les sociétés commerciales doivent déposer au greffe du tribunal de commerce :

-Les comptes annuels et, le cas échéant, les comptes consolidés (affirmis, assurés) ;

-Le rapport de gestion ;

- Le rapport général de commissaire aux comptes.

2-2-4 les documents d’information financière et prévisionnelle :

Dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises, les sociétés qui emploie, à la
clôture de l’exercice, au moins 300 salariés ou ont réalisé un chiffre d’affaire d’au moins 18
millions d’euros ont l’obligation d’établir quatre documents d’information financière et
prévisionnelle qui sont :

*La situation de l’actif réalisable et disponible (créances, valeurs mobilières de placement,


trésorerie disponible) ainsi que celle du passif exigible (dette) établie semestriellement ;

*Le tableau de financement ;

*Le plan de financement prévisionnel} établie annuellement.

*Le compte de résultat prévisionnel} établie annuellement.

Chaque document est accompagné d’un rapport fournissant des commentaires et des
compléments d’informations.

2-2-5 les sources d’information diverses :

- la presse économique et spécialisée ;

- aux données statistiques d’organismes publics ou privés ;

Et aux différents sites spécialisés accessible par internet ou par minitel.

3) Le diagnostic financier:
Le diagnostique financier est une pièce maitresse du diagnostique général ; ce dernier
permettant d’établir un bilan de santé de l’entreprise et d’envisager l’avenir dans les
conditions souhaitées.
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3-1 Objectif :
Le diagnostique financier permet de porter un jugement sur l’activité de l’entreprise, sur
il s’articule en trois phases :

* Observation :

- Déterminer le chams d’application.

- Collecter les informations nécessaires.

* Exploitation :

- Calculer des indicateurs économiques et financiers pertinents.

- Suivre l’évolution de ses indicateurs dans le temps et dans l’espace d’après des normes.

* Analyse :

- Repérer les points faibles, les points forts et les potentiabilités de développement.

- Détecter les difficultés.

- Conseiller et proposer des plans d’action.

- Prendre des décisions relatives à la politique financière de l’entreprise.

3-2 les utilisateurs :


Les principaux utilisateurs de l’analyse financière avec leurs objectifs respectifs sont
présentés dans le tableau suivant :

Utilisateurs Objectifs
* Juger les différentes politiques de
l’entreprise
Dirigeants
* Orienter les décisions de gestion.

* Assurer la rentabilité de l’entreprise.


*Accroitre la rentabilité des capitaux.

Associés * Accroitre la valeur de l’entreprise.

* réduire le risque.
Salariés *Assurer la croissance de l’entreprise.

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* Apprécier le partage de la richesse
créée par l’entreprise et l’évolution des
charges de personnel.

Préteurs (établissement financiers, *réduire le risque.


fournisseurs) * Apprécier la solvabilité.
*Accroitre la valeur de l’entreprise.
Investisseurs
* Accroitre la rentabilité des capitaux.
*Connaitre les points forts et les points
Concurrents faibles de l’entreprise.

* Apprécier la compétitivité.

3-3 Les méthodes de l’analyse financière :


Les indicateurs de gestion utilisés pour réaliser le diagnostic sont variés de façon à répondre
aux attentes des différents utilisateurs.

Ils sont issus de deux méthodes d’analyse :

L’analyse statique : elle est basée, essentiellement, sur l’examen des comptes annuels à une
date donnée.

L’analyse dynamique : elle est fondée, principalement, sur l’étude des flux financiers pour
une période donnée.

L’analyse financière de l’entreprise est menée autour de trois pole principaux :

1) L’analyse de l’activité et des


performances

Compte de résultat
.
Solde intermédiaires de Capacité Ratios (d’activité, de
gestion d’autofinancement profitabilité)
2) L’analyse statique de la structure
financière
Bilan comptable

Bilan Bilan
fonctionnel financier
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• Fond de roulement net global. *fond roulement financier

• Besoin en fond de roulement. * ratios (solvabilité, liquidité…)

• Trésorerie net.

• Ratios (structure, rotation…)

3) L’analyse dynamique de la structure


financière

Tableau de Tableau des flux de


financement trésorerie

• Variation du fonds de roulement net global. *flux de trésorerie liés à l’activité

• Variation du besoin en fonds de roulement. * flux de trésorerie liés aux opérat d’ivestis

• Variation de la trésorerie nette. * flux de trésorerie liés aux opérat de finance

En outre, l’analyse financière doit prendre en compte des éléments d’information extra-
financiers tel que :

- Le cycle de vie de l’entreprise ;

- Sa forme juridique ;

- Son secteur d’activité ;

- Son potentiel technologique et humain ;

- L’évolution du marché ;

- Son appartenance à un groupe…

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Chapitre01 : l’analyse de l’activité et de la performance
1- Présentation de l’activité de l’entreprise :

1.1 les opérations de l’entreprise selon la fonction :

 opérations d’exploitation : achat de matières, vente de produits. Elles


concourent à la formation d’un revenu d’exploitation.

 Opérations d’investissement : acquisition et cession d’immobilisations.

 Opérations de financement : augmentation de capital, nouveaux emprunt,


remboursements d’emprunts.

1.2 les flux : sont considérés comme flux, l’ensemble des mouvements ayant un
impact immédiat ou différé sur les liquidités de l’entreprise. On les classe en
deux catégories :

• Les flux physiques : entrée ou sortie de biens.

• Les flux monétaires : ils sont le plus souvent a contrepartie des flux
physiques : règlement des biens et services achetés encaissements des
ventes.

Ils n’ont parfois pas de contrepartie physique et sont donc qualifiés d’autonomes:

paiement des impôts dividendes.

Le flux monétaire ne coïncide pas toujours avec l’opération, ce qui conduit à des

décalages de trésorerie.

1-3 Les cycles : la modélisation de l’entreprise s’appuie sur la notion de cycle. On

observe une périodicité dans la répétition des événements qui interviennent dans

l’activité de l’entreprise.

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1-3-1 Le cycle d’exploitation : il regroupe les opérations dont l’objet est de

produire et vendre des biens et des services. Il engendre normalement un surplus

monétaire (Différence entre les encaissements et les décaissements relatifs aux

opérations d’exploitation).

On distingue plusieurs phases dans le déroulement du cycle : approvisionnement,

Production et commercialisation. C’est un cycle court.

Le cycle d’exploitation s’étend donc sur une période plus ou moins longue conduisant à un
décalage entre les dépenses nécessaires et les recettes correspondantes.

Le cycle d’exploitation d’une entreprise de production

Livraison et Engagement des Règlement Règlement


facturation du charges autres charges des clients
fournisseur d’exploitation
Date de Début de la Fin de Livraisons et
règleme fabrication fabricatio facturation des
clients

Temps
Crédit
Crédit autres
fournisseurs
créanciers
Durée de stockage
matière première

Durée du cycle
de production

Stockage de produits Crédit


finis client

Exemple :

Achat de Vente
matières s

Stock Producti Stock Client


MP on PF s

Paiement
Fournisse Salarié
par les
urs s
clients
Paiement Paiement
des des
fournisseur
Décala Décala Décalage
ge ge
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Flux monétaires Flux physiques

Décalage entre flux physiques et monétaires dans le cycle d’exploitation

1-3-2 Le cycle d’investissement :il comprend plusieurs étapes.

• La première est l’acquisition du bien d’équipement. Elle ne donne pas


forcement lieu à des flux de trésorerie instantanés, notamment si
l’entreprise obtient des délais de règlement.

• Puis l’entreprise récupère la dépense tout au long de la durée de vie du bien


grâce aux recettes générées par l’exploitation de l’équipement.

Le cycle d’investissement est long.

1-3-3 Le cycle de financement : il comprend les opérations d’emprunt et de

remboursement des emprunts. Il s’agit de financement externe (banque).

2- La description du compte de résultat :

2-1 Définition: c’est un tableau qui récapitule les charges et les produits de
l’exercice, sans qu’il soit tenu compte de leur date de paiement ou
d’encaissement. Le solde des charges et des produits constitue :

- Le bénéfice ou la perte de l’exercice.

- L’excédent ou l’insuffisance de ressources.

Le compte de résultat décrit donc l’activité de l’entreprise pour une période

donnée (l’exercice).

Il est établi à la fin de l’exercice et permet de connaitre :

- L’ensemble des couts hors taxes engagés, appelés charges, au cours


d’un exercice pour les besoins de l’activité de l’entreprise.

- L’ensemble des revenus hors taxes, appelés produits, générés par son
activité pour le même exercice.

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- Le résultat de l’exercice par différence entre le total des produits et le
total des charges :

Produits - charges = résultat

2-2 La structure du compte de résultat :

Le compte de résultat est un tableau scindé en deux parties :

- La partie gauche, organisée en rubriques et en postes, regroupe les


charges ou l’ensemble des consommations de l’exercice, ou encore les
emplois résultant de l’activité (la classe 6 du plan comptable).

- La partie droite, articulée en rubriques et en postes, regroupe les produits


ou l’ensemble des ressources de l’activité de l’exercice (la classe 7 du
plan comptable).

Le tableau du compte de résultat, dans sa structure simplifié, se présente


comme suit :

Charges Exercice N Exercice N-1 Produits Exercice N Exercice N-1

Charges d’exploitation Produits d’exploitation

Quotes-parts de résultat sur Quotes-parts de résultat sur


opération faites en commun opération faites en commun

Charge financières Produits financiers

Charges exceptionnelles Produits exceptionnels

Participation des salariés

Impôts sur les bénéfices

Total des charges Total des produits

Solde créditeur = bénéfice Solde débiteur = perte

Total général Total général

Le classement symétrique des charges et des produits, par nature, fait

apparaitre trois activités distinctes :

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- L’activité d’exploitation ;

- L’activité financière ;

- L’activité exceptionnelle.

Outre le résultat de l’exercice, la présentation sous la forme de liste du compte de résultat,


prévu par le plan comptable générale, permet de dégager successivement :

- Le résultat d’exploitation ;

- Le résultat financier ;

- Le résultat courant,

- Et le résultat exceptionnel.

3- Les soldes intermédiaires de gestion :

3-1 définition et objectif :

L’analyse quantitative de l’activité et de la performance économique de l’entreprise amène


l’analyse financière à calculer, à partir du compte de résultat des soldes intermédiaire de
gestion (SIG) représentant chacun une étape dans la formation du résultat.

Le calcul des soldes intermédiaire de gestion permet :

- De comprendre la formation du résultat net en décomposant ;

- D’apprécier la création de richesse générée par l’activité de l’entreprise.

- De décrire la répartition de la richesse créée par l’entreprise entre les salariés et les
organismes sociaux, les apporteurs de capitaux et l’entreprise elle-même ;

- De suivre dans l’espace et dans le temps l’évolution de la performance et de la


rentabilité de l’activité de l’entreprise à l’aide de ratios d’activité, de profitabilité et
de rentabilité.

Le tableau des soldes intermédiaires de gestion comprend neuf soldes successifs obtenus par
différences entre certains produits et certaines charges.

Les trois premiers soldes sont destinés à l’analyse de l’activité de l’entreprise alors que les
six suivants sont consacrés à l’analyse du résultat.

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3-2 Le tableau des soldes intermédiaire de gestion :
Soldes
produits Charges L’évolution
intermédiaires
Taux de marge commerciale
Vente de marchandises Cout d’achat de marchandises vendues
Marge commerciale ∕
= marges commerciale chiffre d’affaire HT×100

Production vendue
Taux de croissance de la production de l’exercice
Production stockée Ou déstockage de production
P P (n-1) ∕P (n-1)
= (n)-
Production immobilisée Production de l’exercice

Production de l’exercice Taux de variation de la valeur ajoutée


Consommation de l’exercice en
provenance de tiers
Marge commerciale Valeur ajoutée = VA(n)-VA (n-1) ∕ VA (n-1)
Valeur ajoutée Impôts, taxes et versements assimilé
Taux de variation de l’excédent brut d’exploitation
Excédent brut(ou insuffisance
=EBE(n)- EBE (n-1)∕ EBE (n-1)
Subventions d’exploitation Charges de personnel brute) d’exploitation

Excédent brut d’exploitation Ou insuffisance brute d’exploitation


Taux de marge nette d’exploitation = résultat
d’exploitation ∕ chiffre d’affaire HT
Reprise sur charges et Dotation aux amortissements,
transferts de charges dépréciations et provisions Résultat d’exploitation
Taux de rentabilité économique nette = résultat
d’exploitation ∕ capital engagé pour exploitation
Autre produits Autres charges (bénéfice ou perte)

Ou résultat d’exploitation Résultat courant avant impôt


Résultat d’exploitation (bénéfice ou perte)
Quotes-parts de résultat sur opérations
Taux de profitabilité financière
Quotes-parts de résultat sur faites en commun.
opération faites en commun
= résultat courant / chiffre d’affaires HT
Charges financières
Produit financier

Produits exceptionnels
Charges exceptionnels Résultat exceptionnel (bé ou pert)

Taux de rentabilité financière


Ou résultat courant avant impôt
= résultat net / capitaux propres
Résultat courant avant impôt Ou résultat exceptionnel

Résultat exceptionnel Participation des salariés Résultat de l’exercice Effet de levier(E) = (taud de rentabilité économique après

Impôts sur les bénéfices (bén ou per)


)
impôt (RE) – taux d’intérêt de l’emprunt (i) capitaux
empruntés/ capitaux propres

Produits des cessions Plus valus et moins valus Sur


Valeur comptable des éléments cédés
d’éléments d’actif cession d’éléments d’actif

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3-3 Le degré d’intégration et la répartition de la valeur ajoutée :
ratio calcul interprétation
Taux d’intégration VA ∕ chiffre d’affaires HT Mesure la part de VA dans l’activité commerciale
ou de production de l’entreprise : plus le ratio est
VA ∕ production important et moins l’entreprise fais appel aux tiers
et inversement.

Productivité du personnel VA ∕ effectif Mesure la part de richesse créée par chaque


salarié ; il permet d’apprécier le niveau de
compétitivité de l’entreprise.

Rendement de l’équipement VA ∕ Équipement de production Mesure la part de richesse créée par dinar investi ;
il indique le degré de performance de l’équipement.

Part de valeur ajouté revenant au personnel Charges de personnel ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée consacrée à la
rémunération du facteur travail ; il permet
d’apprécier la politique salariale de l’entreprise.

Part de valeur ajouté revenant aux préteurs Charges financières (intérêts) ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée consacré à la
rémunération des préteurs ; il indique le degré
d’endettement de l’entreprise.

Part de valeur ajouté revenant aux associés Dividendes + intérêts des comptes courants ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée consacrée à la
rémunération des apporteurs de capitaux.

Part de valeur ajouté revenant à l’entreprise Autofinancement ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée qui reste à
l’entreprise pour renouveler ou accroitre ses
investissements, rembourser ses emprunts et
s’assurer une sécurité financière.

3-4 les retraitements des soldes intermédiaires de gestion :

 Les retraitements relatifs aux charges personnelles : le personnel intermédiaire et la


participation des salariés aux résultats sont intégrés aux charges de personnel afin de
déterminer le cout du facteur de travail. Ceci à pour conséquence de modifier la valeur
ajouté et l’excédent brut d’exploitation.

 Les retraitements relatifs au crédit-bail : le crédit bail est considéré comme une
acquisition financée par un emprunt. La redevance de crédit bail est scindée en
dotation aux amortissements. Ces retraitements donnent une meilleure image du cout
de capital technique. La valeur ajoutée, le résultat d’exploitation et le résultat courant
avant impôts se trouvent modifiés.

 Les retraitements relatifs aux subventions d’exploitation : les subventions


d’exploitation sont intégrées dans la valeur ajoutée. Elles sont traitées comme des
compléments de chiffre d’affaires.

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 Les retraitements relatifs aux impôts et taxes : les impôts, taxes et versements
assimilés sont intégrés aux consommations de l’exercice en provenance des tiers ; la
valeur ajoutée est alors modifiée.

 Le tableau récapitulatif des retraitements :

Soldes intermédiaire de gestion

Du plan Retraitements Retraites


comptable

Production de l’exercice +Subventions d’exploitation = production de l’exercice

Valeur ajoutée + Subventions d’exploitation

+ Redevance crédit – bail

+ Personnel extérieur

- impôts, taxes et versements assimilés

= valeur ajoutée

Excédent brut d’exploitation + Redevance crédit – bail

-Participation des salariés = excédent brut d’exploitation

Résultat d’exploitation + charges financières sur crédit-bail

- Participation des salariés = résultat d’exploitation

Résultat courant avant impôts - Participation des salariés = Résultat courant avant impôts

4- La capacité d’autofinancement :

4-1 définition et objectif : la capacité d’autofinancement (CAF) représente


l’ensemble des ressources de financement internes dégagé par l’entreprise durant
l’exercice et dont elle pourrait se servir pour assurer les besoins financiers inhérents à
son développement et à sa pérennité

Elle permet à l’entreprise de financiers par ses propres moyens :

- La rémunération des associés ;

- Le renouvèlement des investissements ;

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- L’acquisition de nouveaux investissements ;

- L’augmentation de sa marge de sécurité financière ;

- Le remboursement des emprunts ;

- La couverture des pertes probables et des risques

La capacité d’autofinancement mesure la capacité de développement de l’entreprise, son


degré d’indépendance financière et donc son potentiel d’endettement.

4-2 le calcul de la capacité d’autofinancement :

La capacité d’autofinancement se détermine à partir du tableau des soldes intermédiaires de


gestion.

Elle constitue un surplus monétaire potentiel et non disponible dégagé par l’activité de
l’entreprise car elle est calculée en faisant abstraction des délais d’encaissent de produits et
des délais de décaissent des charges qui la composent.

La capacité d’autofinancement peut être évaluée selon deux méthodes de calcul :

1- Méthode soustractive

Préconisée par le plan

Calcul à partir de l’excédent brut


2- Méthode additive

Utilisée sur un plan

Calcul à partir du
résultat
4-2-1 La méthode soustractive : la méthode soustractive explique la formation de la
capacité d’autofinancement à partir de l’excédent brut d’exploitation (ou l’insuffisance) qui
s’obtient par différance entre les produits encaissables et les charges décaissables de
l’activité d’exploitation :
Capacité = EBE+ autres
Excédent brut d’exploitation (ouproduits encaissables (sauf produits des cessions d’élément d’actif)
insuffisance)
- autres charges décaissables D’autofinancement
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+ Transfert de charges (d’exploitation)
+ Autres produits (d’exploitation)
- Autres charges (d’exploitation)
± Quotes-parts de résultat sur opération faites en commun
+ Produits financiers(a)
- Charges financières(b)
+ Produits exceptionnels(c)
- Charges exceptionnelles(d)
- Participation des salariés aux résultats
- Impôts sur les bénéfices
= Capacité d’autofinancement
(a) Sauf reprises sur dépréciations et provisions.

(b) Sauf dotations aux amortissements, dépréciations et provisions financiers.

(c) Sauf : - produits de cession d’immobilisations ;

- quotes-parts des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice ;

- reprises sur dépréciations et provisions exceptionnelles ;

(d) sauf : - valeur comptable des immobilisations cédées ;

- dotations aux amortissements, dépréciations et provisions exceptionnelles.

4-2-2 La méthode additive :

Capacité = résultat + charges - produits non -


produits des cessions

D’autofinancement net non d’décaissables encaissables

Résultat net de l’exercice

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+ dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
- Reprise sur amortissements, dépréciations et provisions
+ Valeur comptable des éléments d’actif cédés
- Produits des cessions d’éléments d’actif immobilisés
- Quotes-parts des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice
= Capacité d’autofinancement

4-2-3 l’autofinancement :

L’autofinancement correspond au reste de capacité d’autofinancement après avoir distribué


les dividendes aux associés :

Autofinancement = capacité d’autofinancement –


dividendes payés en «N»
L’autofinancement est consacré :

- à maintenir le patrimoine et le niveau d’activité ;

- à financer une partie de la croissance.

4-2-4 l’évolution de la capacité d’autofinancement et de l’autofinancement

Plus la capacité d’autofinancement est élevée, plus l’entreprise est indépendante


financièrement et plus elle pourra avoir recours aux emprunts en cas de besoin. Toutefois, un
autofinancement excessif peut détourner les associés de l’entreprise par manque de
distribution de dividendes.

Par contre, une détérioration régulière de la capacité d’autofinancement ou une capacité


d’autofinancement négative traduit une situation critique et une augmentation du risques
financier.

- La capacité de remboursement :

La capacité d’autofinancement permet d’apprécier la capacité de remboursement de


l’entreprise à l’aide du ratio :

Capacité de remboursement= dettes financières/ capacité


Le niveau d’endettement ne doit pas dépasser trois ou quatre fois la capacité
d’autofinancement.

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La capacité d’endettement doit être rapproché du taux de rentabilité financière afin d’affiner
l’analyse de l’effet de levier.

Chapitre 02 : l’analyse statique de la structure financière


1- Le bilan fonctionnel :

1.1 définition et objectif : l’analyse statique de la structure financière, d’après


l’approche fonctionnelle, repose sur l’étude de la couverture des emplois par les
ressources en prenant en considération les trois grandes fonctions
(investissement, financement et exploitation) dans les différents cycles
économiques de l’entreprise.

Le bilan fonctionnel est un bilan comptable avant répartition du résultat, retraité


en masses homogène selon trois fonctions (inv, fin et explo) et présenté en
valeur brutes.

Le bilan fonctionnel permet:

- d’apprécier la structure financière de l’entreprise, dans une optique de continuité de


l’activité ;

- d’évaluer les besoins financiers stables et circulants et le type de ressources dont


dispose l’entreprise ;

- de déterminer l’équilibre financier en comparant les différentes masses du bilan classés


par fonctions et en observant le degré de couverture des emplois par les ressources ;

- de calculer la marge de sécurité financière de l’entreprise ;

- de détecter le risque de défaillance.

1.2 La structure du bilan fonctionnel :

• Les principes : longs de financement et


Cycles
d’investissement

Cycle long 20 Cycle long de


d’investissement financement

Actif Ressources
stables
Cycle d’exploitation

Besoins de Moyens de
financement financement

Actif circulant Passif circulant

L’actif et le passif circulants sont classés en trois parties :

Ressources et emplois du cycle d’exploitation directement


Exploitation
liés à l’activité principale de l’entreprise.

Ressources et emplois du cycle d’exploitation non


Hors
exploitation directement liés à l’activité principale de l’entreprise.
Trésorerie Ressources et emplois de trésorerie.

Le bilan fonctionnel se schématise de la manière suivante :


Actif ou emplois Passif ou ressources

Actif stable brut Ressources stables

Immobilisation incorporelles Capitaux propres appelés

Immobilisation corporelles Amortissements et dépréciations

Immobilisation financières Provision

Dettes financières

Actif circulant brut Passif circulant

Actif circulant d’exploitation Dettes d’exploitation

Actif circulant hors exploitation Dettes hors exploitation

Actif de trésorerie Passif de trésorerie

21
1.3 La présentation du bilan fonctionnel après les retraitements:
Actif (besoins de financement) Passif (ressources de financement)

Emplois stable Ressources stables

• Capitaux propres

• Actif immobilisé brut + amortissements et dépréciations

+ valeur d’origine des équipements financés par + amortissements du crédit bail

crédit-bail + provisions

+ charges à répartir brut -Capital non appelé

+ écart de conversion- actif • Dettes financières

-écart de conversion-passif +valeur nette des équipements financés par crédit bail

-intérêt courus sur prêts -primes de remboursement des obligations

-intérêts courus sur emprunt

Postes à éliminer: +écart de conversion-passif

Capital non appelé -écart de conversion – actif

Primes de remboursement des obligations - concours bancaires et soldes créditeurs banques

Actif circulant brut Dettes circulantes

• Exploitation • Exploitation

Stock Avances et acomptes reçus sur commandes

+ avances et acomptes versés sur commande +dettes d’exploitation

+ créances d’exploitation +produits constatés d’avances d’exploitation

+ effets escomptés non échus +dettes sociales et fiscales d’exploitation

+charges constatées d’avance d’exploitation + écart de conversion- actif

+écart de conversion-actif • Hors exploitation

-écart de conversion- passif Dettes hors exploitation

• Hors exploitation + dettes fiscales (impôts sur les sociétés)

Créances hors exploitation + produits constatés d’avance hors exploitation

22
+ intérêts courus sur emprunt
+ charges constatées d’avances hors exploitation

+ capital souscrit appelé-non versé

+ intérêt courus sur prêts


• Trésorerie passive
• Trésorerie active
Concours bancaires courants et soldes créditeurs
Valeur mobilière de placement
banques
+disponibilités
+ effets escomptés non échus

2- L’approche fonctionnelle de l’équilibre financier :

2-1 La notion d’équilibre financier :

L’évolution, la comparaison et la combinaison des masses et des rubriques du bilan


fonctionnel permettent d’apprécier l’équilibre financier de l’entreprise à un moment
donné.

L’équilibre financier est analysé à partir de trois indicateurs de gestion fondamentaux,


le fonds de roulement net global, le besoin en fonds de roulement et la trésorerie nette,
mis en relation.

Chaque indicateur est calculé par différance entre un montant de ressources et un


montant d’emplois correspondant au même cycle.

2-2 le fonds de roulement net global :

Le fonds de roulement net global (FRNG) représente l’excédent de ressources durables


qui finance une partie des besoins de financement du cycle d’exploitation.

Il constitue une marge de sécurité financière pour l’entreprise.

Le (FRNG) est calculé, en général, par différance entre les ressources et les emplois :

FRNG= ressources stables – actif


Le FRNG peut êtrestable brut
évalué également par le bas du bilan fonctionnel :

FRNG= actif circulant brut – dettes


circulantes
Cette méthode permet de mesurer la part de l’actif circulant qui n’est pas financée par
les ressources du cycle d’exploitation.
23
Le FRNG est mis en évidence par la représentation graphique des masses su bilan
fonctionnel, constituant les cycles longs d’investissement et de financement :

Actif Passif
Actif stable Ressources
brut (actif, durables
Cycle immobilisé, (capitaux
d’investissement charges à propres, Cycle de
répartir dettes
financières…)
FRNG ↕

Le fonds de roulement net global est en principe positif dans la plupart des entreprises.
Cependant, un FRNG négatif intitulé insuffisance en fonds de roulement (IFR) peut être
constaté ; il traduit soit :

- Une situation normale et son risque pour les entreprises de distribution ;

- Une situation préoccupante et à fort risque financier si elle perdure pour les
entreprises industrielles.

Une baisse significative du fonds de roulement net global ne traduit obligatoirement une
situation critique, à condition que la baisse ne soit structurelle. Elle peut résulter, par
exemple de la réalisation d’un programme d’investissement, destiné à assurer la croissance
de l’entreprise, et financer qu’en partie par des ressources stables. Dans ce cas, le FRNG
seras reconstitué à court terme par les bénéfices futurs.

2.3 Le besoin en fonds de roulement :

Le besoin en fonds de roulement est la partie, à un moment donné, des besoins de


financement du cycle d’exploitation qui n’est pas financé par les dettes liés au cycle
d’exploitation.

Le BFR résulte des décalages dans le temps entre les achats, les ventes ; les décaissements et
les encaissements. Il doit être financé, en partie, par le fonds de roulement net global.

Le BFR comprend deux parties :

Besoin en fonds de roulement


d’exploitation (BFRE)

Besoins de financement à caractère


permanent liés aux conditions
d’exploitation de l’entreprise (durée de
stockage, crédit, crédit fournisseurs).
24
C’est la partie essentielle du besoin en
Besoin en fonds de roulement hors
d’exploitation (BFRHE)

Besoins de financement qui n’ont pas un lien


direct avec l’exploitation et présentent un
caractère instable. Le besoin en fonds de
roulement hors exploitation résulte entre
autre des créances diverses, des dettes
envers les fournisseurs d’immobilisations…

Le besoin en fonds de roulement se calcule par différance entre les besoins et les ressources
de financement du cycle d’exploitation hors trésorerie :
Besoin en fonds = besoins de financement -
ressources de financement

de roulement du cycle
Qui se décompose en :

Besoin en fond de roulement = actif circulant -


dettes circulantes

d’exploitation d’exploitation

Besoin en fond de roulement = actif circulant hors - dettes


circulantes hors

Hors d’exploitation exploitation


Les besoins en fonds de roulement d’exploitation et hors exploitation sont mis en évidence
par la présentation graphique des masses et des rubriques du bilan fonctionnel représentant le
cycle d’exploitation :

actif Passif

Actif circulant BFRE


brut
Cycle Dettes
d’exploitation
d’exploitation circulantes
(Stocks, créances d’exploitation
clients, effet Cycle
escomptés non (Dettes d’exploitation
échus…) fournisseurs
25 ,dettes sociales,
dettes fiscales…)
Actif Pass
if
FBRHE
Actif circulant
Dettes
brut hors
circulantes hors
Cycle exploitation
exploitation
d’exploitation (créances diverses, Cycle
capital souscrit non
(fournisseurs
d’immobilisations, d’exploitation
appelé…) dettes relatives à
l’impôt sur les
sociétés…)

2.3.1 Le besoin en fonds de roulement d’exploitation :


Plusieurs facteurs influent directement sur le niveau du besoin en fonds de roulement
d’exploitation :

La du cycle Il est variable selon les branches d’activité. Plus le cycle


d’exploitati d’exploitation est long, plus le besoin en fonds de roulement
on est important et inversement.

Le niveau Les éléments constitutifs du besoin en fonds de roulement


du chiffre (stocks, créances, dettes) sont sensiblement proportionnels
d’affaires au chiffre d’affaires. Le ratio- dessous permet d’en mesurer
le poids et d’effectuer
Besoin en des prévisions
fonds :
de roulement
d’exploitation

Chiffre d’affaires hors


taxes

Les
Le besoin En matière
en fonds de roulement de durée dupeut
d’exploitation crédit fournisseurs,
s’exprimer du crédit
en nombre de jours de
décisions
chiffrede
d’affaires clients et du stockage.
gestion:
Besoin en fonds de roulement d’exploitation/ Chiffre d’affaires hors
taxes×360j
Bien que le niveau de BFRE dépende de celui de l’activité, il comporte une partie structurelle
qui ne peut être réduite. Cette partie doit être financée par le FRNG.
Lorsque le BFRE progresse plus rapidement que le FRNG, un déséquilibre apparait. Par
contre, la constatation inverse peut traduire une bonne métrise de la durée du cycle
d’exploitation (durée de stockage, de crédit clients et de crédit fournisseurs).
Le BFRE peut être négatif, il s’agit d’une ressource en fonds de roulement, les ressources du
financement du cycle d’exploitation excédent les besoins de financement du cycle
d’exploitation. Cette situation est classique pour une entreprise de grande distribution car les
26
créances clients sont faibles, voir nulles ; les stocks peu important du fait de leur rotation
rapide ; en revanche, les dettes fournisseurs sont élevées.
L’analyse de l’évolution du besoin en fonds de roulement d’exploitations est complété par
l’étude de ratio de rotation qui sont au nombre de trois.
Ils permettent d’analyser les éléments constitutifs du besoin en fonds de roulement
d’exploitation et de comprendre l’évolution de l’équilibre financier.
» Le délai de rotation des stocks :
Entreprise commerciale :

Rotation de stocks = stocks moyen / cout d’achat des


marchandises × 360 j

de marchandise de marchandises vendues


Entreprise industrielle :

Rotation des stocks = stock moyen de matières / Cout d’achat des


matières premières × 360 j

de matières premières premières


Rotation des stocks = stock moyen de produits / cout de
production × 360 j

de produits finis finis des


Ces ratios mesurent la durée d’écoulement des stocks ; elle doit être
appréciée en prenant en compte la nature et la saisonnalité de l’activité.
Un allongement de cette durée entraine une augmentation du besoin en
fonds de roulement d’exploitation et inversement.
» Le délai de rotation du crédit clients :

Durée moyenne = créances clients et + effets escomptés / chiffre


d’affaires toutes × 360 j

du crédit clients comptes rattachés non échus taxes


Ce ratio mesure la durée moyenne en jours du crédit consenti par
l’entreprise à ses clients.

Un allongement de la durée a pour effet d’augmenter le niveau du besoin


en fonds de roulement d’exploitation et inversement.

L’allongement de la durée du crédit clients peut être du soit à une


mauvaise gestion de la relance des clients, soit à la qualité de la clientèle.
Dans ces deux cas, des mesures correctives doivent être prises.

» Le délai de rotation du crédit fournisseurs :


27
Durée moyenne = dettes fournisseurs et / consommations en
provenance × 360 j

du crédit fournisseurs comptes rattachés des tiers


Ce ratio mesure la durée moyenne en jours du crédit obtenu par
l’entreprise de la part de ses fournisseurs. Il doit être, en principe,
supérieur au ratio du crédit clients.
Un allongement de la durée a pour effet de réduire le niveau du besoin en
fonds de roulement d’exploitation.
Cependant, il est nécessaire de vérifier que l’allongement du crédit
fournisseurs ne résulte pas de difficultés à respecter les échéances.
2-3-2 Le besoin en fonds de roulement hors exploitation :
Le BFRHE n’est pas proportionnel au chiffre d’affaires et les moyens
d’actions de l’entreprise pour le réduire sont limités.
Le BFRHE corrige le besoin en fonds de roulement d’exploitation, en plus
en moins, afin de dégager le besoin en fonds de roulement.
Si l’entreprise constate à un moment donné une ressource en fonds de
roulement hors exploitation venant réduire le niveau du besoin en fonds
de roulement et donc améliorer l’équilibre financier, il faut savoir que
cette situation est éphémère (brève).
2-4 La trésorerie nette :
La trésorerie nette est la résultante de la comparaison, à une date
donnée, du FRNG et du BFR.
Elle exprime l’excédent ou l’insuffisance de FRNG après financement du
BFR.
L’équilibre financier, d’après l’analyse fonctionnel, s’établit à partir de la
relation fondamentale :
Trésorerie nette = fonds de roulement net global – besoin en
fonds de roulement
La trésorerie se calcule également de la manière suivante :

Trésorerie nette = actif de trésorerie – passif


de trésorerie
Elle est mise en évidence par la présentation graphique des rubriques
concernées du bilan fonctionnelTrésorerie
:
nette
Actif de
trésorerie Passif de
trésorerie
Fonction Fonction
(Disponibilités
exploitation (Découverts exploitation
, valeur 28
mobilières de bancaires,
placement…) effets
escomptés
non échus…)
2-4-1 Le niveau et l’évolution de la trésorerie nette :

Le niveau de la trésorerie nette dépond du niveau du FRNG et de celui du


BFR. Le tableau ci-dessous présente les trois principales situations :

Situations de
relations commentaires
trésorerie
Le FRNG finance intégralement
le besoin en fonds de
FRNG > BFR roulement.

Actif de trésorerie > passif de L’excédent de FRNG constitue


trésorerie la trésorerie positive.
Trésorerie positive
Si cette situation se perpétue,
il faut veiller à ce que la
BFR trésorerie positive ne soit pas
FRNG excessive et envisager des
TN positive placements rémunérateurs

Le FRNG est insuffisant pour


financer le BFR en totalité.

Une partie est couverte par


des crédits bancaires.
FRNG < BFR
Cette situation est courante.
Actif de trésorerie < passif de
Si elle se prolonge, il faut
Trésorerie négative trésorerie
vérifier que les utilisations de
concours bancaires
n’augmentent pas
régulièrement dans le temps.
BFR FRNG
L’entreprise serait alors
TN dépendante des banques et
négative son risque de défaillance
augmenterait.

Trésorerie proche de FRNG ≈ BFR Le FRNB est presque identique


29
au besoin en fonds de
roulement.
Actif de trésorerie ≈ passif de
zéro trésorerie Cette situation peut être
BFR considérée comme le meilleur
FRNG
du point de vue de l’analyse
Trésorerie nette
fonctionnelle.

Pour affiner son appréciation sur la situation de la trésorerie nette,


l’analyse doit intégrer les potentialités de l’entreprise à se procurer
rapidement des disponibilités (effets escomptables) ou des financements
à court terme (créances mobilisables, crédits fournisseurs…).

2-5 les ratios de structure financière :


2-5-1 Le ratio de couverture des capitaux investis : ce ratio
mesure l’équilibre du financement :

Couverture des capitaux investis = ressources stables /


Si la valeurimmobilisations + BFRE de 1, l’équilibre financier est respecté.
du ratio est proche
Si sa valeur est sensiblement inférieure à 1, cela signifie qu’une part des
emplois stables est financée par des crédits de trésorerie. Cette situation
peut être préjudiciable à long terme.
2-5-2 Le ratio d’autonomie financière :
Ce ratio mesure :
- Le degré de dépendance de l’entreprise à l’égard des préteurs ;
- La capacité de l’entreprise à résister aux aléas tels que les pertes
de marché, la défaillance de clients importants.
Il met en rapport les éléments suivants :
Autonomie financière = ressources propres /
endettement financier
(Endettement financier : emprunt + passif de trésorerie)
Sa valeur doit être supérieure à 1.
2-5-3 le ratio de financement courant du besoin en fonds de
roulement :
Ce ratio mesure la part des besoins en fonds de roulement d’exploitation
et hors exploitation financée par des concours bancaires :

30
Financement courant du = concours bancaires courants / besoin
en fonds de roulement

besoin en fonds de roulement


En règle générale, une valeur du ratio, exprimée en pourcentage,
supérieure à 40% traduit une dépendance trop forte de l’entreprise à
l’égard des banques.

3- Le bilan financier :
Le bilan financier est un bilan comptable après répartition de
résultat, retraité en masses homogènes, selon le degré de liquidité
des actifs et le degré d’exigibilité des passifs et présenté en valeurs
nettes.
Le bilan financier permet :
- D’apprécier la structure financière de l’entreprise dans une optique
de liquidation ;
- D’évaluer le patrimoine réelle ;
- De déterminer l’équilibre financier, en comparant les différents
masses du bilan classées selon leurs degrés de liquidité ou
d’exigibilité, et on observant le degré de couverture du passif
exigible par les actifs liquides ;
- D’étudier la solvabilité et la liquidité de l’entreprise ;
- De calculer la marge de sécurité financière de l’entreprise ;
-D’estimer les risques courus par les créanciers et les associés.
3-1 La structure du bilan financier :
3-1-1 Les retraitements :
» Le reclassement des postes du bilan comptable :
Certains postes comptables sont reclassés selon leur degré de
liquidité ou d’exigibilité dans la masse concernée :
Postes à reclasser Analyse
Capital souscrit –non appelé Dans le cas d’une liquidation de
l’entreprise, la fraction de capital non
appelée est appelée immédiatement.

31
De ce fait, le capital souscrit non
appelé est reclassé dans les créances
à moins d’un an.
Elles sont ventilées dans les dettes à
plus ou à moins d’un an selon la date
Provisions
prévue de réalisation du risque ou de
la charge.
La partie des comptes courants
Comptes courant d’associés d’associés qui est bloquée est
reclassée en capitaux propres.
Les postes de l’actif immobilisé dont
Postes de l’actif immobilisés l’échéance est à moins d’un an sont
reclassés en actif à moins d’un an.
Les postes de l’actif circulant dont
Postes de l’actif circulant l’échéance est à plus d’un an sont
reclassés en actif à plus d’un an.
Charges et produits constatés Ils sont ventilés selon leur échéance
d’avance dans les masses appropriées.
Les postes de dettes sont répartis
Postes de dettes selon leur degré d’exigibilité à plus ou
à moins d’un an.
La part de la perte de change latente
non couverte par une provision est
Ecart de conversion - actif
éliminé de l’actif et retranchée des
capitaux propres.
Les gains de change latents sont
Ecart de conversion - passif
reclassés dans les capitaux propres.
Le résultat de l’exercice est ventilé en
capitaux propre pour la part mis en
Résultat de l’exercice
réserves et en dettes à moins d’un an
pour la part distribuer aux associés.
» L’intégration des éléments hors bilan :
Certains éléments ne figurant plus ou pas dans le bilan comptable doivent
être intégrés dans le bilan financier :

32
Postes à reclasser Analyse
Effets escomptés non échus Ils sont réintégrés à l’actif dans les
créances à moins d’un an et au
passif dans les dettes à moins d’an.
Plus ou moins-values latentes L’évaluation des actifs à la valeur
actuelle nécessite la prise en
compte des plus ou moins-values
latentes qui affectent les postes
concernés et les capitaux propres.
Impôts latents Les subventions d’investissements
ainsi que les provisions
réglementées seront rapportées
aux résultats lors d’exercices
ultérieurs et supporteront donc
l’impôt sur les sociétés.
La dette fiscale latente est intégrée
aux dettes à plus d’un an et
retranchée des capitaux propres.
» L’élimination de postes du bilan comptable :
Certains postes de l’actif n’ont aucune valeur actuelle et constituent
l’actif fictif ; ils doivent etre éliminés de l’actif pour leur valeur nette et
retranchés des capitaux propres au passif.
L’actif fictif comprend :
- Les frais d’établissement ;
- Le fond commercial ;
- Les frais de recherche ;
- Les charges à répartir sur plusieurs exercices (frais d’émission
d’emprunt) ;
- Les primes de remboursement des obligations.

3-2 La présentation du bilan financier après les retraitements :


Actif (degré de liquidité) Passif (degré d’exigibilité)

33
Actif à plus d’un an passif à plus d’un an
Actif immobilisé net Capitaux propres
+ plus-values latentes + plus-values latentes
+ part de l’actif circulant net à plus +comptes courants bloqués
d’un an
+ écart de conversion-passif
(stock outil, créances…)
-part d’écart de conversion actif
+ charges constatées d’avance à non couverte par une provision
plus d’un an
-impôts latent sur subventions
-Moins-values latentes d’investissement et provisions
réglementées.
- part de l’actif immobilisé net à
moins d’un an -actif fictif net
- capital souscrit-non appelé -moins-values latentes
Postes constituant l’actif net à Dettes à plus d’un an
éliminer :
+ provisions à plus d’un an
Frais d’établissement
+ impôt latent à plus d’un an sur
Fonds commercial subventions d’investissement et
provisions réglementées
Primes de remboursement des
obligations + produits constatés d’avance à
plus d’un an
Charges à répartir
Actif à moins d’un an passif à moins d’un an
Actif circulant net Dettes fournisseurs, sociales,
fiscales, diverses
-part de l’actif circulant net à plus + dettes financières à moins d’un
d’un an an
+ charges constatées d’avance à + provisions à moins d’un an
moins d’un an
+ impôt latent à moins d’un an sur
+ part de l’actif immobilisé à moins subventions d’investissement et
d’un an provisions réglementées
+ effets escomptés non échus + effets escomptés non échus
+ capital souscrit-non appelé + produits constatés d’avance à
moins d’un an
+ part d’écart de conversion actif
34
couverte par une provision

4- L’analyse de la liquidité et de la solvabilité :


L’équilibre financier est analysé à partir de trois indicateurs : le fonds
de roulement financier, la solvabilité de l’entreprise et la liquidité du
bilan.
4-1 Le fonds de roulement financier (FRF) :
Le fonds de roulement financier permet d’apprécier l’équilibre
financier de l’entreprise ; il est un indicateur de la solvabilité et de
son risque de cessation de paiements.
Le FRF représente une marge de sécurité financière pour l’entreprise
et une garantie de remboursement des dettes à moins d’un an pour
les créanciers.
Fonds de roulement financier = actif réel net à moins d’un an – passif
réel à moins d’un an
Le FRF peut être évalué également par le haut du bilan financier :
Fonds de roulement financier = passif réel à plus d’un an – actif réel
net à plus d’un an
Cette méthode permet d’apprécier le mode de financement des actifs à
plus d’un an.
Le FRF est mis en évidence par la représentation graphique des masses
du bilan financier. Acti
Pass
f if
Actif réel net à
plus d’un an

Fonds de Passif réel à plus


roulement d’un an
financier
Actif réel net à
moins d’un an Passif réel à
moins d’un an

Le FRF doit être positif afin d’assurer un volant de sécurité à l’entreprise,


sachant que la rentré des fonds générée par les actifs à moins d’un an
sont aléatoires alors que les sortie de fonds occasionnées par les dettes
sont certaines. Le FRF permet de faire face, par exemple, à des difficultés
de recouvrement de créances.

35
Un fonds de roulement financier négatif traduit des difficultés et une
augmentation du risque financier. Toutefois, la nécessité d’un fonds de
roulement financier positif ne constitue pas une règle de l’équilibre
financier applicable à tous les secteurs d’activité. En effet, les entreprises
appartenant au secteur de la grande distribution dégagent un FRF
négatif, dû à des actifs à court terme réduits, tout en ayant une situation
financière saine.
4-2 Les ratios de liquidité et de solvabilité :
4-2-1 Les ratios de liquidité :
La liquidité du bilan traduit la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à
court terme à l’aide des actifs à court terme. Son évolution est appréciée
dans le temps et dans l’espace à l’aide de trois ratios :

ratio calcul interprétation


Si le ratio est supérieur à 1, le
FRF est positif et inversement.
Ce ratio permet de
d’apprécier dans quelle
mesure l’actif à court terme
Ratio de finance les engagements à
liquidité générale court terme. Malgré un ratio
Actif réel net à moins supérieur à 1, l’entreprise
d’un an peut connaitre des difficultés
de trésorerie si l’exigibilité
Passif réel à moins d’un des dettes est plus rapide que
an la liquidité des actifs.

Ce ratio doit être proche à 1.


Il mesure le degré de
couverture des dettes à court
terme par les créances à
Ratio de moins d’un an, les
liquidité disponibilités et les valeurs
restreinte mobilières de placement. Il
Créances à moins d’un an +
faut veiller également à ce
disponibilités + VMP
que la durée du crédit
Passif réel à moins d’un an fournisseur soit supérieure à
celle du crédit clients.

Ratio de Ce ratio présente peu


d’intérêt et doit être
liquidité Disponibilités +valeurs mobilières de interpréter avec prudence,
immédiate placement car un ratio sensiblement
inférieur à 1 peut traduire soit
Passif réel à moins d’un an des difficultés de trésorerie,
soit au contraire une gestion

36
de trésorerie proche de zéro.

4-2-2 les ratios de solvabilité :


La solvabilité s’apprécier dans l’optique d’une liquidation de l’entreprise.
L’entreprise reste solvable lorsque l’actif réel net permet de couvrir
l’ensemble des dettes.
Deux ratios sont utilisés pour vérifier la solvabilité de l’entreprise :
ratio calcul interprétation
Ce ratio doit être supérieur
à 1 pour que l’entreprise
soit jugée capable de
payer ses dettes.
Cependant, l’entreprise
Ratio de solvabilité
solvable peut présenter
générale
Actif réel net des risques de liquidité,
d’où l’intérêt de compléter
Total des dettes l’étude par les ratios de
liquidité présentés
précédent.

D’après la norme, les


capitaux propres doivent
couvrir au minimum in tiers
des dettes. Plus le ratio est
Ratio d’autonomie Capitaux propres élevé, plus l’autonomie
financière financière de l’entreprise
Total des dettes est grande.

Chapitre 03 : l’analyse dynamique de la structure


financière
1- La description et l’analyse du tableau de financement :

Le tableau de financement permet d’une analyse fonctionnelle


dynamique de la situation financière de l’entreprise. Il vient

37
compléter l’analyse statique de la structure financière menée à
partir du bilan fonctionnel.

Le tableau de financement à pour objet de décrire les


mouvements, les flux monétaires ou variations d’emplois et de
ressources survenus pendent un exercice afin d’expliquer l’origine
de la variation du fonds de roulement net global, et d’analyser
l’utilisation de cette variation. Il permet :

- D’apprécier les opérations qui ont contribué à l’évolution du


patrimoine au court d’un exercice ;

- De juger de la pertinence des politiques d’investissements, de


financements, de stockages et de trésorerie et de distribution des
dividendes ;

- De mesurer la capacité de remboursement ;

- De comprendre la formation de l’équilibre financier d’après


l’approche fonctionnelle ;

-D’apprécier l’évolution du fonds de roulement, des éléments du


cycle d’exploitation ;

- De déceler les déséquilibres financiers et les risques de faillite qui


ont découlent.

1.1 La description du tableau de financement :

Le tableau de financement s’établit à partir :

- De deux bilans successifs ;

- Du compte de résultat ;

- Et de renseignements fournis dans l’annexe.

Il ne contient que des flux financiers.

Bilan à la fin de Bilan à la fin de


l’exercice l’exercice « N »
« N-1» A
N
Comparais N
on E
38
Flux
X
financiers
Compte de E
Tableau
liés
liés au
résultat de
à de
financement
patrimoine
l’activité

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