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- Quels sont les points forts, les points faibles et les potentialités de l’entreprise ?
-le bilan : synthèse de ressources de financement dont dispose l’entreprise à une date donnée
(passif) et des utilisations de ces ressources (actif) ;
Les Comptes annuels forment un tout indissociable. Ils font l’objet de retraitement en vue
d’obtenir une meilleure représentation économique et financière et de neutraliser l’incidence
de critères juridiques et fiscaux retenus dans le cadre de la comptabilité.
Le rapport de gestion est un document obligatoire, lié aux comptes annuels, établi par les
dirigeants des sociétés. Son objet est de fournir des informations significatives aux
La vie économique
Exposé sur l’activité durant l’exercice écoulé et sur les
de la société
Le rapport de gestion est complété, dans les sociétés anonymes faisant appel public à
l’épargne, par le rapport sur le contrôle interne dont l’un des objectifs est de prévenir et de
maitriser les risques résultant de l’activité de l’entreprise.
Dans l’exercice de sa mission de contrôle légal des opérations des sociétés, le commissaire
aux comptes doit établir un rapport général sur les comptes annuels et les communiquer à
l’assemblé général des associés. Le rapport général comporte deux parties essentielles :
-L’opinion sur les comptes annuels : le commissaire aux comptes certifie la régularité, la
sincérité, l’image fidèle des comptes annuels arrêté par l’entreprise et apporte les
observations nécessaires ;
Lorsque le commissaire aux comptes constate, dans le cadre de sa mission, des faits
inquiétants (importante perte de marché, trésorerie négative de manière aggravante, conflits
sociaux grave…) qui risquent de compromettre la continuité de l’exploitation de
l’entreprise, il doit en informer les dirigeants et leur demander une explication.
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Dans le cas d’absence de réponse ou de réponse insatisfaisante, le commissaire aux comptes
déclenche une procédure d’alerte.
-Les comptes annuels et, le cas échéant, les comptes consolidés (affirmis, assurés) ;
Dans le cadre de la prévention des difficultés des entreprises, les sociétés qui emploie, à la
clôture de l’exercice, au moins 300 salariés ou ont réalisé un chiffre d’affaire d’au moins 18
millions d’euros ont l’obligation d’établir quatre documents d’information financière et
prévisionnelle qui sont :
Chaque document est accompagné d’un rapport fournissant des commentaires et des
compléments d’informations.
3) Le diagnostic financier:
Le diagnostique financier est une pièce maitresse du diagnostique général ; ce dernier
permettant d’établir un bilan de santé de l’entreprise et d’envisager l’avenir dans les
conditions souhaitées.
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3-1 Objectif :
Le diagnostique financier permet de porter un jugement sur l’activité de l’entreprise, sur
il s’articule en trois phases :
* Observation :
* Exploitation :
- Suivre l’évolution de ses indicateurs dans le temps et dans l’espace d’après des normes.
* Analyse :
- Repérer les points faibles, les points forts et les potentiabilités de développement.
Utilisateurs Objectifs
* Juger les différentes politiques de
l’entreprise
Dirigeants
* Orienter les décisions de gestion.
* réduire le risque.
Salariés *Assurer la croissance de l’entreprise.
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* Apprécier le partage de la richesse
créée par l’entreprise et l’évolution des
charges de personnel.
* Apprécier la compétitivité.
L’analyse statique : elle est basée, essentiellement, sur l’examen des comptes annuels à une
date donnée.
L’analyse dynamique : elle est fondée, principalement, sur l’étude des flux financiers pour
une période donnée.
Compte de résultat
.
Solde intermédiaires de Capacité Ratios (d’activité, de
gestion d’autofinancement profitabilité)
2) L’analyse statique de la structure
financière
Bilan comptable
Bilan Bilan
fonctionnel financier
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• Fond de roulement net global. *fond roulement financier
• Trésorerie net.
• Variation du besoin en fonds de roulement. * flux de trésorerie liés aux opérat d’ivestis
En outre, l’analyse financière doit prendre en compte des éléments d’information extra-
financiers tel que :
- Sa forme juridique ;
- L’évolution du marché ;
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Chapitre01 : l’analyse de l’activité et de la performance
1- Présentation de l’activité de l’entreprise :
1.2 les flux : sont considérés comme flux, l’ensemble des mouvements ayant un
impact immédiat ou différé sur les liquidités de l’entreprise. On les classe en
deux catégories :
• Les flux monétaires : ils sont le plus souvent a contrepartie des flux
physiques : règlement des biens et services achetés encaissements des
ventes.
Ils n’ont parfois pas de contrepartie physique et sont donc qualifiés d’autonomes:
Le flux monétaire ne coïncide pas toujours avec l’opération, ce qui conduit à des
décalages de trésorerie.
observe une périodicité dans la répétition des événements qui interviennent dans
l’activité de l’entreprise.
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1-3-1 Le cycle d’exploitation : il regroupe les opérations dont l’objet est de
opérations d’exploitation).
Le cycle d’exploitation s’étend donc sur une période plus ou moins longue conduisant à un
décalage entre les dépenses nécessaires et les recettes correspondantes.
Temps
Crédit
Crédit autres
fournisseurs
créanciers
Durée de stockage
matière première
Durée du cycle
de production
Exemple :
Achat de Vente
matières s
Paiement
Fournisse Salarié
par les
urs s
clients
Paiement Paiement
des des
fournisseur
Décala Décala Décalage
ge ge
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Flux monétaires Flux physiques
2-1 Définition: c’est un tableau qui récapitule les charges et les produits de
l’exercice, sans qu’il soit tenu compte de leur date de paiement ou
d’encaissement. Le solde des charges et des produits constitue :
donnée (l’exercice).
- L’ensemble des revenus hors taxes, appelés produits, générés par son
activité pour le même exercice.
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- Le résultat de l’exercice par différence entre le total des produits et le
total des charges :
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- L’activité d’exploitation ;
- L’activité financière ;
- L’activité exceptionnelle.
- Le résultat d’exploitation ;
- Le résultat financier ;
- Le résultat courant,
- Et le résultat exceptionnel.
- De décrire la répartition de la richesse créée par l’entreprise entre les salariés et les
organismes sociaux, les apporteurs de capitaux et l’entreprise elle-même ;
Le tableau des soldes intermédiaires de gestion comprend neuf soldes successifs obtenus par
différences entre certains produits et certaines charges.
Les trois premiers soldes sont destinés à l’analyse de l’activité de l’entreprise alors que les
six suivants sont consacrés à l’analyse du résultat.
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3-2 Le tableau des soldes intermédiaire de gestion :
Soldes
produits Charges L’évolution
intermédiaires
Taux de marge commerciale
Vente de marchandises Cout d’achat de marchandises vendues
Marge commerciale ∕
= marges commerciale chiffre d’affaire HT×100
Production vendue
Taux de croissance de la production de l’exercice
Production stockée Ou déstockage de production
P P (n-1) ∕P (n-1)
= (n)-
Production immobilisée Production de l’exercice
Produits exceptionnels
Charges exceptionnels Résultat exceptionnel (bé ou pert)
Résultat exceptionnel Participation des salariés Résultat de l’exercice Effet de levier(E) = (taud de rentabilité économique après
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3-3 Le degré d’intégration et la répartition de la valeur ajoutée :
ratio calcul interprétation
Taux d’intégration VA ∕ chiffre d’affaires HT Mesure la part de VA dans l’activité commerciale
ou de production de l’entreprise : plus le ratio est
VA ∕ production important et moins l’entreprise fais appel aux tiers
et inversement.
Rendement de l’équipement VA ∕ Équipement de production Mesure la part de richesse créée par dinar investi ;
il indique le degré de performance de l’équipement.
Part de valeur ajouté revenant au personnel Charges de personnel ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée consacrée à la
rémunération du facteur travail ; il permet
d’apprécier la politique salariale de l’entreprise.
Part de valeur ajouté revenant aux préteurs Charges financières (intérêts) ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée consacré à la
rémunération des préteurs ; il indique le degré
d’endettement de l’entreprise.
Part de valeur ajouté revenant aux associés Dividendes + intérêts des comptes courants ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée consacrée à la
rémunération des apporteurs de capitaux.
Part de valeur ajouté revenant à l’entreprise Autofinancement ∕ VA Mesure la part de valeur ajoutée qui reste à
l’entreprise pour renouveler ou accroitre ses
investissements, rembourser ses emprunts et
s’assurer une sécurité financière.
Les retraitements relatifs au crédit-bail : le crédit bail est considéré comme une
acquisition financée par un emprunt. La redevance de crédit bail est scindée en
dotation aux amortissements. Ces retraitements donnent une meilleure image du cout
de capital technique. La valeur ajoutée, le résultat d’exploitation et le résultat courant
avant impôts se trouvent modifiés.
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Les retraitements relatifs aux impôts et taxes : les impôts, taxes et versements
assimilés sont intégrés aux consommations de l’exercice en provenance des tiers ; la
valeur ajoutée est alors modifiée.
+ Personnel extérieur
= valeur ajoutée
Résultat courant avant impôts - Participation des salariés = Résultat courant avant impôts
4- La capacité d’autofinancement :
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- L’acquisition de nouveaux investissements ;
Elle constitue un surplus monétaire potentiel et non disponible dégagé par l’activité de
l’entreprise car elle est calculée en faisant abstraction des délais d’encaissent de produits et
des délais de décaissent des charges qui la composent.
1- Méthode soustractive
Calcul à partir du
résultat
4-2-1 La méthode soustractive : la méthode soustractive explique la formation de la
capacité d’autofinancement à partir de l’excédent brut d’exploitation (ou l’insuffisance) qui
s’obtient par différance entre les produits encaissables et les charges décaissables de
l’activité d’exploitation :
Capacité = EBE+ autres
Excédent brut d’exploitation (ouproduits encaissables (sauf produits des cessions d’élément d’actif)
insuffisance)
- autres charges décaissables D’autofinancement
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+ Transfert de charges (d’exploitation)
+ Autres produits (d’exploitation)
- Autres charges (d’exploitation)
± Quotes-parts de résultat sur opération faites en commun
+ Produits financiers(a)
- Charges financières(b)
+ Produits exceptionnels(c)
- Charges exceptionnelles(d)
- Participation des salariés aux résultats
- Impôts sur les bénéfices
= Capacité d’autofinancement
(a) Sauf reprises sur dépréciations et provisions.
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+ dotations aux amortissements, dépréciations et provisions
- Reprise sur amortissements, dépréciations et provisions
+ Valeur comptable des éléments d’actif cédés
- Produits des cessions d’éléments d’actif immobilisés
- Quotes-parts des subventions d’investissement virées au résultat de l’exercice
= Capacité d’autofinancement
4-2-3 l’autofinancement :
- La capacité de remboursement :
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La capacité d’endettement doit être rapproché du taux de rentabilité financière afin d’affiner
l’analyse de l’effet de levier.
Actif Ressources
stables
Cycle d’exploitation
Besoins de Moyens de
financement financement
Dettes financières
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1.3 La présentation du bilan fonctionnel après les retraitements:
Actif (besoins de financement) Passif (ressources de financement)
• Capitaux propres
crédit-bail + provisions
-écart de conversion-passif +valeur nette des équipements financés par crédit bail
• Exploitation • Exploitation
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+ intérêts courus sur emprunt
+ charges constatées d’avances hors exploitation
Le (FRNG) est calculé, en général, par différance entre les ressources et les emplois :
Actif Passif
Actif stable Ressources
brut (actif, durables
Cycle immobilisé, (capitaux
d’investissement charges à propres, Cycle de
répartir dettes
financières…)
FRNG ↕
Le fonds de roulement net global est en principe positif dans la plupart des entreprises.
Cependant, un FRNG négatif intitulé insuffisance en fonds de roulement (IFR) peut être
constaté ; il traduit soit :
- Une situation préoccupante et à fort risque financier si elle perdure pour les
entreprises industrielles.
Une baisse significative du fonds de roulement net global ne traduit obligatoirement une
situation critique, à condition que la baisse ne soit structurelle. Elle peut résulter, par
exemple de la réalisation d’un programme d’investissement, destiné à assurer la croissance
de l’entreprise, et financer qu’en partie par des ressources stables. Dans ce cas, le FRNG
seras reconstitué à court terme par les bénéfices futurs.
Le BFR résulte des décalages dans le temps entre les achats, les ventes ; les décaissements et
les encaissements. Il doit être financé, en partie, par le fonds de roulement net global.
Le besoin en fonds de roulement se calcule par différance entre les besoins et les ressources
de financement du cycle d’exploitation hors trésorerie :
Besoin en fonds = besoins de financement -
ressources de financement
de roulement du cycle
Qui se décompose en :
d’exploitation d’exploitation
actif Passif
Les
Le besoin En matière
en fonds de roulement de durée dupeut
d’exploitation crédit fournisseurs,
s’exprimer du crédit
en nombre de jours de
décisions
chiffrede
d’affaires clients et du stockage.
gestion:
Besoin en fonds de roulement d’exploitation/ Chiffre d’affaires hors
taxes×360j
Bien que le niveau de BFRE dépende de celui de l’activité, il comporte une partie structurelle
qui ne peut être réduite. Cette partie doit être financée par le FRNG.
Lorsque le BFRE progresse plus rapidement que le FRNG, un déséquilibre apparait. Par
contre, la constatation inverse peut traduire une bonne métrise de la durée du cycle
d’exploitation (durée de stockage, de crédit clients et de crédit fournisseurs).
Le BFRE peut être négatif, il s’agit d’une ressource en fonds de roulement, les ressources du
financement du cycle d’exploitation excédent les besoins de financement du cycle
d’exploitation. Cette situation est classique pour une entreprise de grande distribution car les
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créances clients sont faibles, voir nulles ; les stocks peu important du fait de leur rotation
rapide ; en revanche, les dettes fournisseurs sont élevées.
L’analyse de l’évolution du besoin en fonds de roulement d’exploitations est complété par
l’étude de ratio de rotation qui sont au nombre de trois.
Ils permettent d’analyser les éléments constitutifs du besoin en fonds de roulement
d’exploitation et de comprendre l’évolution de l’équilibre financier.
» Le délai de rotation des stocks :
Entreprise commerciale :
Situations de
relations commentaires
trésorerie
Le FRNG finance intégralement
le besoin en fonds de
FRNG > BFR roulement.
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Financement courant du = concours bancaires courants / besoin
en fonds de roulement
3- Le bilan financier :
Le bilan financier est un bilan comptable après répartition de
résultat, retraité en masses homogènes, selon le degré de liquidité
des actifs et le degré d’exigibilité des passifs et présenté en valeurs
nettes.
Le bilan financier permet :
- D’apprécier la structure financière de l’entreprise dans une optique
de liquidation ;
- D’évaluer le patrimoine réelle ;
- De déterminer l’équilibre financier, en comparant les différents
masses du bilan classées selon leurs degrés de liquidité ou
d’exigibilité, et on observant le degré de couverture du passif
exigible par les actifs liquides ;
- D’étudier la solvabilité et la liquidité de l’entreprise ;
- De calculer la marge de sécurité financière de l’entreprise ;
-D’estimer les risques courus par les créanciers et les associés.
3-1 La structure du bilan financier :
3-1-1 Les retraitements :
» Le reclassement des postes du bilan comptable :
Certains postes comptables sont reclassés selon leur degré de
liquidité ou d’exigibilité dans la masse concernée :
Postes à reclasser Analyse
Capital souscrit –non appelé Dans le cas d’une liquidation de
l’entreprise, la fraction de capital non
appelée est appelée immédiatement.
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De ce fait, le capital souscrit non
appelé est reclassé dans les créances
à moins d’un an.
Elles sont ventilées dans les dettes à
plus ou à moins d’un an selon la date
Provisions
prévue de réalisation du risque ou de
la charge.
La partie des comptes courants
Comptes courant d’associés d’associés qui est bloquée est
reclassée en capitaux propres.
Les postes de l’actif immobilisé dont
Postes de l’actif immobilisés l’échéance est à moins d’un an sont
reclassés en actif à moins d’un an.
Les postes de l’actif circulant dont
Postes de l’actif circulant l’échéance est à plus d’un an sont
reclassés en actif à plus d’un an.
Charges et produits constatés Ils sont ventilés selon leur échéance
d’avance dans les masses appropriées.
Les postes de dettes sont répartis
Postes de dettes selon leur degré d’exigibilité à plus ou
à moins d’un an.
La part de la perte de change latente
non couverte par une provision est
Ecart de conversion - actif
éliminé de l’actif et retranchée des
capitaux propres.
Les gains de change latents sont
Ecart de conversion - passif
reclassés dans les capitaux propres.
Le résultat de l’exercice est ventilé en
capitaux propre pour la part mis en
Résultat de l’exercice
réserves et en dettes à moins d’un an
pour la part distribuer aux associés.
» L’intégration des éléments hors bilan :
Certains éléments ne figurant plus ou pas dans le bilan comptable doivent
être intégrés dans le bilan financier :
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Postes à reclasser Analyse
Effets escomptés non échus Ils sont réintégrés à l’actif dans les
créances à moins d’un an et au
passif dans les dettes à moins d’an.
Plus ou moins-values latentes L’évaluation des actifs à la valeur
actuelle nécessite la prise en
compte des plus ou moins-values
latentes qui affectent les postes
concernés et les capitaux propres.
Impôts latents Les subventions d’investissements
ainsi que les provisions
réglementées seront rapportées
aux résultats lors d’exercices
ultérieurs et supporteront donc
l’impôt sur les sociétés.
La dette fiscale latente est intégrée
aux dettes à plus d’un an et
retranchée des capitaux propres.
» L’élimination de postes du bilan comptable :
Certains postes de l’actif n’ont aucune valeur actuelle et constituent
l’actif fictif ; ils doivent etre éliminés de l’actif pour leur valeur nette et
retranchés des capitaux propres au passif.
L’actif fictif comprend :
- Les frais d’établissement ;
- Le fond commercial ;
- Les frais de recherche ;
- Les charges à répartir sur plusieurs exercices (frais d’émission
d’emprunt) ;
- Les primes de remboursement des obligations.
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Actif à plus d’un an passif à plus d’un an
Actif immobilisé net Capitaux propres
+ plus-values latentes + plus-values latentes
+ part de l’actif circulant net à plus +comptes courants bloqués
d’un an
+ écart de conversion-passif
(stock outil, créances…)
-part d’écart de conversion actif
+ charges constatées d’avance à non couverte par une provision
plus d’un an
-impôts latent sur subventions
-Moins-values latentes d’investissement et provisions
réglementées.
- part de l’actif immobilisé net à
moins d’un an -actif fictif net
- capital souscrit-non appelé -moins-values latentes
Postes constituant l’actif net à Dettes à plus d’un an
éliminer :
+ provisions à plus d’un an
Frais d’établissement
+ impôt latent à plus d’un an sur
Fonds commercial subventions d’investissement et
provisions réglementées
Primes de remboursement des
obligations + produits constatés d’avance à
plus d’un an
Charges à répartir
Actif à moins d’un an passif à moins d’un an
Actif circulant net Dettes fournisseurs, sociales,
fiscales, diverses
-part de l’actif circulant net à plus + dettes financières à moins d’un
d’un an an
+ charges constatées d’avance à + provisions à moins d’un an
moins d’un an
+ impôt latent à moins d’un an sur
+ part de l’actif immobilisé à moins subventions d’investissement et
d’un an provisions réglementées
+ effets escomptés non échus + effets escomptés non échus
+ capital souscrit-non appelé + produits constatés d’avance à
moins d’un an
+ part d’écart de conversion actif
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couverte par une provision
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Un fonds de roulement financier négatif traduit des difficultés et une
augmentation du risque financier. Toutefois, la nécessité d’un fonds de
roulement financier positif ne constitue pas une règle de l’équilibre
financier applicable à tous les secteurs d’activité. En effet, les entreprises
appartenant au secteur de la grande distribution dégagent un FRF
négatif, dû à des actifs à court terme réduits, tout en ayant une situation
financière saine.
4-2 Les ratios de liquidité et de solvabilité :
4-2-1 Les ratios de liquidité :
La liquidité du bilan traduit la capacité de l’entreprise à payer ses dettes à
court terme à l’aide des actifs à court terme. Son évolution est appréciée
dans le temps et dans l’espace à l’aide de trois ratios :
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de trésorerie proche de zéro.
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compléter l’analyse statique de la structure financière menée à
partir du bilan fonctionnel.
- Du compte de résultat ;