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ISET Nabeul 2008/2009

Ce projet est réalisé à l’Institut Supérieur des Etudes Technologiques de NABEUL (ISET N)
sous le titre « étude et réalisation des maquettes didactiques pour le laboratoire
d’automatisme » qui nous a permis d’avoir une bonne connaissance sur les différents types
des automates programmables et leurs logiciels de programmation associés.

Le présent travail constitue une phase primordiale dans la concrétisation et la synthèse des
connaissances théoriques et pratiques appréhendées à cour de notre cycle de formation. Par
ailleurs cette phase est jugée indispensable, dans la mesure où elle a offert un environnement
entraîneur pour notre future vie professionnelle.

Notre projet est présenté en quatre chapitres.

En premier chapitre on a développé les aspects fondamentaux des systèmes automatisés de


production.

Le deuxième chapitre présent les automates programmable à usage industriel dans un


environnement d’application .

Dans le troisième chapitre on va présenter l’automate TSX3722 et faire l’exploiter dans la


réalisation des maquettes didactique de :

 Commande de deux chariots

 Commande d’une station de pompage

Le dernier chapitre est réservé à l’étude de l’automate CPU S7-200.

La dernière partie a été réservée à l’exploitation pédagogique de l’équipement de laboratoire


d’automatisme sucement conçu.

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Sujet :

Aménagement et réalisation des maquettes didactiques pour le laboratoire


d’automatisme industriel.

Données de problème :

 l’automate programmable « TSX -3722 ».

 logiciel de programmation « PL7 »

 l’automate programmable « S7-200 ».

 logiciel de programmation « STEP7 ».

 des bancs récemment réceptionné.

Travaux à faire :

 Réalisation d’un banc de « commande d’une station de


pompage commandée par l’automate STX-3722 » :

• Choix du mode de fonctionnement.

• Programmation.

• Montage du banc sur grille.

• Mise en service et essai.

• Préparation d’un fascicule de TP.

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 Réalisation d’un banc de « commande de deux chariots commandée par


l’automate TSX -3722 » :

• Choix du mode de fonctionnement.

• Programmation.

• Montage du banc sur grille.

• Mise en service et essai.

• Préparation d’un fascicule de TP.

GENERALITES
SUR LES
SYSTEMES
AUTOMATISES
DE
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PRODUCTION

1- Généralité :

L’automatisation d’un processus industriel concerne tous les aspects de l’activité


industrielle : production, assemblage, montage, contrôle, stockage, manutention, etc.
Un système automatisé de production a pour but de traiter une matière d’œuvre pour lui
apporter une valeur ajoutée de façon reproductible et rentable.

2 - Définition d’un système automatisé de production :

Un système automatisé de production (S.A.P) est un moyen d’assurer l’objectif


primordial d’une entreprise, la qualification de ses produits.
A cette fin, il doit répondre à des différents aspects.
2.1- Aspect du système :

Un système automatisé de production (S.A.P) est plongé dans un environnement


avec le quel un certain nombre de flux s’établissent (voir Fig. 1)
-flux de produit(s) traité(s)
-flux d’énergie(s)
-flux d’informations
-flux de nuisances(le bruit, la pollution…)
-flux de déchets

Informations

Objectif Énergie
Matière d’œuvre
Matière d’œuvre
Produire de sortie
Déchets

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d’entrée Nuisances

Système automatisé de production

Fig 1 : Aspect d’un système automatisé de production

2.2- Frontière d’un S.A.P :

La notion de système automatisé de production peut s’appliquer aussi bien à une


machine isolée qu’à une unité de production, voir même à une usine ou un groupe d’usines.
Il est donc indispensable, avant toute analyse, de définir la frontière permettant d’isoler le
système de production étudié de sont milieu extérieur. Cette démarche préliminaire permettra
au concepteur d’identifier clairement les interactions du S.A.P. avec son environnement et
donc de faciliter la spécification de ses fonctionnalités internes.
2.3- Structure d’un S.A.P :

D’une façon générale, on peut décomposer fonctionnellement un S.A.P. en deux


parties : partie commande et partie opérative (voir Fig 2)

Consignes
Produit entrants
Energies

Ordres
PARTIE PARTIE

COMMANDE Comptes OPERATIVE


rendus

Produits + V.A.

visualisations

Fig 2 : structure d’un SAP

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3. nécessité d’un modèle adapté au S.A.P :

La conception d’un système automatisé de production nécessite des outils de


communication permettant de matérialiser la pensée technique en conception, d’aider à la
réalisation mais aussi d’assister son exploitation.
Dans cette optique, les chronogrammes le diagramme des phases sont des langages
graphiques utilisés en automatisme. Ils ont participé à construire un outil de synthèse de
modélisation du comportement des systèmes dans l’optique de réaliser une partie commande :
LE GRAFCET
Alors le grafcet décrit les interactions informationnelles entre la Partie Commande et la
Partie Opérative d’une part, entre la Partie Commande et sont environnement extérieur d’autre
part.

4. -histoire du grafcet :

Plusieurs outils de description du cahier des charges d’un système logique sont
apparus, a la fin de ces dernières années. Certains, établis par des chercheurs (réseau de Pétri,
etc.) D’autres crées par des industriels davantage sur la mise en œuvre (diagramme de Girard,
organigrammes, etc.)
Les travaux effectués par l'AFCET (Association Française pour la Cybernétique
Economique et Technique), puis par l'ADEPA (Agence pour le Développement de la
Productique Appliquée) ont conduit à la définition d'un diagramme fonctionnel : le
GRAFCET (Graphe de Commande Etape Transition).
Ce diagramme fonctionnel permet de décrire les comportements attendus de
l'automatisme en imposant une démarche rigoureuse, éventuellement hiérarchisée, évitant
ainsi les incohérences, les blocages ou les conflits dans le fonctionnement.
Le GRAFCET fait l'objet d'une norme française NFC 03-190 qui décrit les définitions, la
représentation, les règles de syntaxe et d'évolution, etc.

4.1- structure et interprétation du grafcet :

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1
Étapes 1
(1) A
Réceptivité associées
2 Action 1 aux transitions 1 et 2
(2) B

3 Action 2
C Action associées
Transition aux étapes 3 et 4
4 Action 3

STRUCTURE INTERPRETATION

Liaisons
orientées

Le GRAFCET exprime les comportements attendus de systèmes logiques.

 Sa représentation, faite à partir d’éléments graphiques de base, comprend :

• Des étapes

• Des transitions

• Des liaisons orientées.

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 Ses évolutions sont définies par :

• Cinq règles d’évolution.

 Son interprétation se traduit par :

• Des actions associées aux étapes.

• Des réceptivités associées aux transitions.

4.2- les éléments graphiques de base du GRAFCET :

a)- les étapes :

Une étape se représente par un carré identifié par un repère

1 Alphanumérique.

L’entrée est figurée à la partie supérieure et la sortie à la partie

2 Inferieure de chaque symbole d’étape.

3 A un instant donné du fonctionnement, une étape



est Soit non active. Pour indiquer les étapes qui sont actives à cet
Instant, un point est placé a la parties inferieur de l’étape .

5 Les étapes initiales se représentent par un double carré. Elles


Indiquent les étapes qui sont actives au début de fonctionnement.

∗ Les actions associées à une étape :

Une ou plusieurs ACTIONS peuvent être associées à une étape. Elles traduisent « ce
qui doit être fait » chaque fois que l’étape à laquelle elles sont associées est active.

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1 Action 1 L’action 1 est associée à l’étape. .1

2 Action 1 Action 2 Action 3


Plusieurs action est associées à une même étape

b)- les transitions :

Une transition indique la possibilité d’évolution entre plusieurs étapes.

10
Une transition est représentée par un trait
perpendiculaire aux liaisons joignant deux étapes.
11

12
Transition validée par une seule étape.

13 23 33

18 33 41

Transition validée par plusieurs étapes.

19

c)-les liaisons(b)
orientées :

Les liaisons orientées relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes.

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(a) Les liaisons orientées se représentent par des lignes

Horizontales ou verticales. Par convention, le sens de flèches

est de haut vert le bas. Des flèches doivent être utilisées lorsque

cette convention n’est pas respectée.

(a) : sens descend , (b) : sens montant

d)- les règles :

 Règle d'alternance

L'alternance étape/transition doit être respectée. C'est à dire deux étapes ne peuvent pas se
suivre ni deux transitions.

 Règles d'évolution

Situation initiale (règle 1)

La situation initiale d'un GRAFCET est caractérisée par une étape initiale seule et unique.
Cette situation correspond généralement à une position de repos. S’il existe plusieurs
GRAFCET, il y aura plusieurs étapes initiales.

Certains automatismes nécessitent le redémarrage à l'étape active au moment, par exemple,


d'une coupure secteur. Cette situation doit être clairement définie et explicitée.

Franchissement (règle 2)

L'évolution du GRAFCET d'une étape vers une autre ne peut se faire : que si l'étape est
valide, c'est à dire active et que la réceptivité de la transition est vraie.

Lorsque ces deux conditions sont réunies, la transition est obligatoirement franchie

Evolution (règle 3)

Le franchissement d'une transition entraîne obligatoirement et simultanément l'activation de


toutes les étapes immédiatement suivantes et la désactivation de toutes les étapes
immédiatement précédentes.

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ETUDE SUR LES


AUTOMATES
PROGRAMMABLES
INDUSTRIELS

1. Définition d’un automate programmable industriel :

On nomme automate programmable industriel (API) un dispositif électronique


programmable destiné à la commande de processus industriels par un traitement séquentiel.

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Il envoie des ordres vers les effecteurs (Partie Opérative ou PO) à partir de données
d’entrées (capteurs), de consignes et d’un programme.
Un Automate Programmable Industriel, API (en anglais Programmable Logic Controller,
PLC) est un dispositif similaire à un ordinateur, utilisé pour automatiser des processus
comme, par exemple, la commande des machines sur une chaîne de montage dans une usine.
Là où les systèmes automatisés plus anciens employaient des centaines ou des milliers de
relais et de cames, un simple automate suffit. On nomme automaticien les programmeurs de
ces Automates Programmables Industriels.

2. Introduction :

Les automates programmables industriels (API) sont nés dans les années 70. Leur première
fonction a consisté à assurer les logiques séquentielles nécessaires au fonctionnement des
machines et des processus. Leurs coûts les ont disposés au départ sur les grands systèmes. Des
évolutions technologiques majeures ont profondément restructuré la fonction de traitement :
- Les langages se sont normalisés, la norme IEC 61131-3 en définit les différents types.
- L’approche système s’est généralisée, les notions de schémas ont cédé la place aux blocs
fonctions.
- La généralisation du numérique permet de traiter aussi bien les grandeurs numériques, que
les grandeurs analogiques avec une modification préalable analogique/numérique.
- La baisse du coût des composants électroniques permet, même pour des applications simples
de remplacer les systèmes à relais par des automates programmables.
- Les technologies logicielles utilisées dans la bureautique et l’entreprise sont de plus en plus
utilisées dans les automatismes industriels.
- Les interfaces de dialogue entre l’homme et la machine évoluent également en devenant
programmable afin d’offrir plus de flexibilité.

3. Architecture d’un automate programmable :

La structure d’un automate programmable peut se représenter comme suit :

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Commande des
Horloge Microprocesseur Interface de
pré-actionneurs
sortie
Bus
Dialogue

Mémoire Interface Homme /Machine


d’entrée Etat du système

L'automate programmable reçoit les informations relatives à l'état du système et puis


commande les pré-actionneurs suivant le programme inscrit dans sa mémoire.
Un API se compose donc de trois grandes parties :
• Le processeur ;
• La zone mémoire ;
• Les interfaces Entrées/Sorties

 Le microprocesseur :

Le microprocesseur réalise toutes les fonctions logiques ET, OU, les fonctions de
temporisation, de comptage, de calcul... à partir d'un programme contenu dans sa mémoire.
Il est connecté aux autres éléments (mémoire et interface E/S) par des liaisons parallèles
appelées ' BUS ' qui véhiculent les informations sous forme binaire...

 La zone mémoires :

a)- La Zone mémoire va permettre :

• De recevoir les informations issues des capteurs d’entrées


• De recevoir les informations générées par le processeur et destinées à la commande des
sorties (valeur des compteurs, des temporisations, …)
• De recevoir et conserver le programme du processus

b)-Action possible sur une mémoire :

• ECRIRE pour modifier le contenu d’un programme


• EFFACER pour faire disparaître les informations qui ne sont plus nécessaires
• LIRE pour en lire le contenu d’un programme sans le modifier

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c)- Technologie des mémoires :

• RAM (Random Acces Memory): mémoire vive dans laquelle on peut lire, écrire et effacer
(Contient le programme)
• ROM (Read Only Memory): mémoire morte accessible uniquement en lecture.
• EPROM mémoires mortes reprogrammables effacement aux rayons ultra-violets.
• EEPROM mémoires mortes reprogrammables effacement électrique.

 Les interfaces d'entrées/sorties :

Les entrées reçoivent des informations en provenance des éléments de détection (capteurs) et
du pupitre opérateur (BP).
Les sorties transmettent des informations aux pré-actionneurs (relais, électrovannes …) et aux
éléments de signalisation (voyants) du pupitre.

4-Principe de fonctionnement :
Le fonctionnement d’un automate programmable se représente comme suit :

Lecture de l’ETAT des ENTREES

EXECUTION DU
PROGRAMME

Préliminaire

Séquentiel

AFFECTATION DES SORTIES

5. Alimentation de l’API :

L'alimentation intégrée dans l'API, fournit à partir des tensions usuelles des réseaux
( 230 V, 24 V= ) les tensions continues nécessaires au fonctionnement des circuits
électroniques.

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6. programmation, configuration et langage :

Un programme d’automatisme comporte un ensemble d’instructions qui doivent être


exécutées dans un certain ordre par un processeur. Le terme programme est souvent utilisé
comme synonyme de logiciel. Bien que la majeure partie des logiciels soit composée de
programmes, ils nécessitent souvent les fichiers de ressources qui contiennent des données de
toutes sortes qui ne font pas partie du programme.
Cela permet d’introduire le terme configurer. Configurer consiste non à programmer, mais à
renseigner un logiciel en lui fournissant les données nécessaires à sa bonne exécution. A titre
d’exemple, un système de traitement d’eau peut, en partant du plus simple vers le plus
complexe, être constitué d’un programme simple pour maintenir le niveau de l’eau dans un
réservoir entre deux niveaux, en ouvrant et fermant une vanne électrique. Un arrangement
légèrement plus complexe pourrait impliquer une balance sous le réservoir (comme entrée) et
un contrôleur d’écoulement (comme résultat) permettant à l’eau de couler à un débit fixé. Une
application industrielle, tel que le traitement d’eaux usées, commande plusieurs réservoirs.
Chaque réservoir doit satisfaire à de multiples conditions telles que :
- Être rempli entre deux limites mini et maxi.
- Avoir un pH dans une certaine fourchette.
- Avoir un certain débit.

7. Langages normalisés
La Commission électrotechnique internationale (CEI) ou IEC en anglais, a élaboré la norme
IEC 61131 pour les automates programmables qui dans sa partie 3 (IEC 61131-3) définit les
différents langages de programmation :
• IL (Instruction List)

Le langage List est très proche du langage assembleur, on travaille au plus près du processeur
en utilisant l’unité arithmétique et logique, ses registres et ses accumulateurs.
• ST (Structured Text)

Ce langage structuré convient au langage C utilisé pour les ordinateurs.

• LD (Ladder Diagram) : langage à contacts

Le langage Ladder (échelle en anglais) convient aux schémas électriques et permet de


transformer rapidement un ancien programme fait de relais électromécaniques. Cette façon de
programmer permet une approche visuelle du problème.

• FBD (Function Bloc Diagram)

Le FBD se présente sous forme de diagramme : c’est une suite de blocs, réalisables entre eux,
réalisant tout type de fonctions des plus simples au plus compliquées.

• Le GRAFCET (acronyme de « GRAphe Fonctionnel de Commande Etapes/Transitions »).

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C’est un mode de représentation et d’analyse d’un automatisme, particulièrement bien adapté


aux systèmes à évolution séquentielle, c’est à- dire décomposable en étapes. Dans la
programmation d’un automate, il est possible de choisir de programmer en SFC, de façon très
proche du G (le Grafcet IEC848 devînt une norme internationale en 1988 sous le nom de
« Sequential Function Chart » (SFC)). Derrière chaque action est associé un programme écrit
en IL, ST, LD ou FBD.

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PRESENTATION
DE L’AUTOMATE
« TSX-3722 »

1. Introduction :

Au sein d’un laboratoire pour les technologies de l’automatisation, le banc mod. API-3/EV
(voir fig. 1), représente l’instrument nécessaire à la formation des techniciens travaillant dans
l’industrie moderne au niveau tant de l’entretien que de la conception. Réalisé totalement avec

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des composants industriels, le banc mod.API-3/EV permet de développer une excellente


expérimentation, comportant un contenu de connaissances très élevé, sur la programmation
des automates programmables industriels (API) et fournir une solution aux problèmes les plus
complexes liés à l’automatisation.

Le logiciel de programmation, de mise en service et de diagnostic, sous système


d’exploitation Windows, permet de configurer l’API et d’éditer les programmes dans les
langages suivants :

• List

• Ladder

• Grafcet

• Littéral (structure text)

Fig 1 : Automate Programmable Industriel mod.API-3/EV

2. composition d’un automate programmable :

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L’automate Programmable Industriel télémécanique TSX 3722 muni de :

16 entrées numériques à 24Vcc,

12 sorties numériques à 24 Vcc

8 entrées analogiques dans la plage 1-10Vcc

1 sortie analogique dans la plage 0-10Vcc.

8 des 12 sorties numériques 24 Vcc sont interfacées à relais avec contact propres

Simulateur pour les entrées analogiques, voltmètre numérique et sélecteur pour la


mesure de la tension d’entrées et dans la sorties analogique.

2 compteurs rapides 10kHz bidirectionnels.

Interface avec câble de connexion pour ports série COM d’un micro-ordinateur.

Logiciel de programmation sous système d’exploitation Windows.

La programmation est réalisée avec le langage de programmation PL7.

A B C D

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A) Bornes pour la connexion des dispositifs de sortie fonctionnant a 24 Vcc .les bornes sont
les sorties numériques de l’API. Chaque sorties distribue la tension 24 Vcc quand l’état
logique est porté à 1.

B) contacts propres des relais associés aux 8 premières sorties numériques de l’API. Les
relais permettent d’obtenir de chaque sortie un courant supérieur (In=2A) et libèrent de la
tension 24Vcc typique des sorties à transistors.

C) interrupteur pour l’exclusion des relais d’interface des sorties.

D) bornes prédisposées pour l’alimentation des dispositifs sur les sorties à transistors de
l’API la borne 0V est la commune pour toutes les sorties à transistors.

Rq : l’alimentation de la section sorties et celle de la section entrées est la même.

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H
J

I K

E) Voltmètre numérique pour la mesure de la tension présente sur les entrées ou les sorties
analogique.

F) Sélecteur de l’instrument numérique pour la mesure de la tension présente sur les entrées
ou sorties analogique.

G) borne des entrées analogiques de l’API.


H) Potentiomètres de réglage de la tension pour les deux dernières entrées analogiques.
I) borne 0V commune des entrées et des sorties analogique.
J) alimentation pour les entrées analogiques (10Vcc).
K) borne de la sortie analogique 10Vcc de l’API.
3. présentation du logiciel de programmation PL7:

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Comme plusieurs automates disponibles sur le marché, l’automate TSX de la société


Télémécanique (maintenant Schneider automation) possède son propre logiciel de
programmation. Proportionnellement à la majorité des autres logiciels toutefois, PL7 fourni
une interface graphique pour la programmation des diagrammes à relais (Ladder) et pour les
diagrammes Grafcet. Cette possibilité de programmation graphique offre plusieurs avantages,
mais aussi quelques inconvénients, principalement au niveau de la façon d’introduire certains
objets graphiques.
3.1 Interface générale du logiciel :(voir fig 2)

Lors de son ouverture, le logiciel offre une interface semblable à celle de n’importe quel
programme Windows. On retrouve une barre de menus, une barre d’outils et une fenêtre de
travail. Pour atteindre nos objectifs, nous n’avons pas besoin de connaître tous les détails des
menus et des outils. Seules quelques options nous serons utiles au cours du laboratoire. Cette
section présente ces options et leur utilisation dans le cadre du laboratoire.

Figure 2 : Interface générale du logiciel PL7

3.2 Détails de la barre d’outils :

Les outils sont simplement l’attribution des fonctions les plus utilisées des menus à des
boutons à accès rapide dont le simple clic effectue l’appel de la fonction (comme dans
n’importe quel programme Windows). La figure 1 montre cette barre d’outils située dans
l’interface, mais la figure 3 offre une meilleure vue de ces boutons.

Figure3: Détails de la barre générale d’outils du logiciel

La liste qui suit présente chacun des outils avec sa fonction associée :

No Fonction Description
1 File->New Créer un nouveau fichier (ne pas utiliser!)
2 File->Open Ouvrir un fichier existant
3 File->Save Sauver le programme en cours
Imprimer le programme (vous ne pouvez
imprimer que
4 File->Print dans un fichier PDF au laboratoire car le
logiciel génère une quantité phénoménale de
pages…)
Annuler les modifications (attention : cette
commande
5 Edit->Undo annule TOUTES les modifications entre le
moment d’entrée en mode d’édition et l’instant
actuel…)
6 Edit->Confirm Confirmer les modifications (nécessaire pour

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pouvoir
passer à une autre section de programme
Aller rapidement d’une section à l’autre du
7 Go to
programme (essayez, c’est pratique)
8 Tools->Application Browser Afficher le navigateur d’application
Chercher des références croisées entre les
variables (permet de retrouver si une même
9 Tools->Cross references
variable est utilisée
à plus d’un endroit dans votre programme)
Fait appel à une librairie de fonctions (option
10 Tools->Library
inutilisée dans notre laboratoire)
Effectue le transfert du programme vers
11 PLC->Transfer
l’automate
Déconnecte le PC de l’automate (nécessaire
pour faire
des modifications en mode local au programme;
attention : les
12 PLC->Disconnect modifications réalisées en mode connecté
peuvent ne pas être
sauvegardée lors de la commande « save »…
toujours travailler
votre programme en mode local (déconnecté
Connecte le PC à l’automate (nécessaire pour
voir
13 PLC->Connect l’évolution de votre programme et pour envoyer
des commandes
(« run », « stop », etc.) à l’automate
14 PLC->Run Commande à l’automate de lancer l’exécution
Commande à l’automate d’interrompre
15 PLC->Stop
l’exécution
Permet l’animation des données (commande
16 Utilities->Animate inutilisée
dont je ne connais pas la fonction…)
17 Window->Cascade
18 Window->Tile Horizontally Contrôle l’affichage des fenêtres à l’écran
19 Window->Tile Vertically
20 Help
Contrôle l’affichage des fenêtres d’aide
21 Help->What’s this

3.3 -La création d’une nouvelle application :

Pour crée une nouvelle application il faux :


Sélectionner dans le menu Fichier l’action Nouveau. Vous pouvez aussi utiliser l’icône dans
la barre des tâches sous la barre des menus.
L’écran suivant apparaît :

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 Choix du type de gamme d’A.P.I : TSX Micro


 Choix du type de processeur inscrit sur une face de côté du rack de l’A.P.I : TSX
3722 V2.0 Attention la version est importante pour la bonne exécution du
programme futur.
 Choix de la carte mémoire.
 Choix du type de langage Grafcet ou pas : Oui pour pouvoir explorer le maximum
de configuration.
⇒ Après un chois correcte de type de gamme, de type de processeur, de la carte mémoire
et de type de langage il faux :

 Valider la fenêtre par « OK »


Il apparaît la fenêtre du « Navigateur d’application » c’est le tableau de bord de
l’application

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⇒ Mais avant d’aller plus loin effectuons un premier enregistrement de l’application.


Sélectionner dans le menu Fichier l’action Enregistrer.

3.4 – Programmation de l’application :

Il existe 4 langages possibles :

• Langage grafcet

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• Langage à contacts LD, le plus connu des électrotechniciens.

• Langage à listes d’instruction IL plus familier aux personnes qui travaillent sur la
plate forme logicielle des automates Siemens

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• Langage structuré ST proche des langages informatiques tels que le Pascal. Il est surtout
utilisé pour les traitements numériques et la saisie des réceptivités.

3.5- transfert du programme dans l’automate :

Pour transférer le programme dans l’unité centrale de l’automate programmable industriel


API il faux :

• Sélectionner le menu AP

• Dans le menu déroulant, sélectionner Transférer programme

Choisir le sens du transfert :

PC -> Automate

Valider par OK

Le transfert s’opère sans surprise si le câble de liaison PC-automate est en place.

Lorsque le transfert est terminé,


• soit vous êtes en mode « mise au point ». Vous avez en bas de la fenêtre un petit carré
noir qui se déplace de gauche à droite signifiant que la scrutation est en cours.

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• soit il vous faut établir explicitement la connexion à partir du menu AP et choisir


l’action Connecter.

Le programme est transféré et vous êtes connectés. Il s’agit maintenant de lancer l’exécution
du programme dans l’A.P.I.
• Sélectionner dans le menu AP l’action Init … si le programme comporte un Grafcet.
Cette action force toutes les étapes initiales à la valeur 1. C’est l’initialisation de
tous les Grafcet.

• Sélectionner dans le menu AP l’action Run …

3.6- Conclusion :

Grace à ses performances alliés à un pris attractif et à une grande facilité d’utilisation,
l’automate « STX 3722 »élargit constamment son domaine d’application.

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ETUDE DE CAS :

« Commande
de deux
chariots »

Etude et réalisation des maquettes didactiques MIRAOUI &


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1- Introduction :

De nos jours, l’automatisation est l’objectif primordial pour chaque entreprise concernant
tout les aspects de l’activité industrielle tel que : stockage, production, contrôle…etc.
L’automatisation se présente alors, comme une solution devant le grand nombre des
problèmes rencontré par les entreprises.
Et dans ce cas on prend notre premier exemple d’application « commande de deux
chariots » en utilisant un langage de programmation PL7 correspond à notre automate
programmable « TSX 3722 ».

2- Schéma de principe :

G1 H1 D1
m1 c1

a1 v
C1 H2 D2
G2 d
A1

A2 D
m2 c2 a2

C2

Fig 1 : commande des deux chariots

Avec :

m1, m2 : des boutons poussoir

c1,c2 , a1 , a2 et d : des capteurs de positions.

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3-Principe de fonctionnement :

Les deux chariots H1 et H2 transportant du matériels depuis les postes de chargements C1


et C2 respectivement, jusqu’au poste de déchargement D.

Les capteurs de positions c1, c2, a1, a2 et d prennent la valeur logique « 1 » une fois
sollicités par la présence d’un des deux chariots.

Si le chariot H1 est en poste de chargement C1 et si le bouton poussoir m1 est appuyé un


cycle commence de C1 D1 C1 avec :

Attente éventuelle en A1 jusqu'à ce que la zone commune aux deux chariots soit libre.

Attente obligatoire en D d’une durée de 100 secondes.

Le même fonctionnement pour le chariot H2 si on appuyé sur le bouton poussoir


m2.

Les mouvements des deux chariots sont commandés par les préactions G1, D1, G2,
et D2 comme il est indiqué sur la figure 1; aussi la commande de l’aiguillage se fait
par la pré action A1. Le chemin C1D est établi quand est seulement quand on a v=1.

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4- Le grafcet :

• L’automatisme de commande peut être décrit par trois grafcet non connexes :

10 30 20
m1 c 1 a1 m2c2 a2
X12.X16+X22

11 D1 31 21 D2

a1 a2 .X30 X15+X25

22
a2X30
10
D2

d
16 V 12 D1
23 T
d

13 T t=100s

t=100s 24 G2

a2
14 G1
25 G2

c2
a1

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15 G1

c1

• L’automatisme de commande peut être décrit par un seul grafcet à trois


étapes initiales:

10 30 20
a1 m2 c 2 a2
m1 c 1

11 D1 21 D2

a1 a2 a2

22 D2

d
16 V 12 D1
23 T
d
t/100s/X23
13 T
24 G2
t/100s/X13
a2
14 G1

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25 G2
a1

c2

15 G1

c1

5- tableau d’adressage : (mnémoniques)

 Configuration des variables d’entrées :

Commentaire Symbole Adresse

-activation %I1.7
-bouton poussoir
correspond au m1 %I1.0
chariot H1
-capteur de position
correspond au c1 %I1.1
chariot H1
-bouton poussoir
correspond au m2 %I1.8
chariot H2
-capteur de position
correspond au c2 %I1.9
chariot H2
capteur de position
correspond au a1 %I1.4
chariot H1
-capteur de position
correspond au a2 %I1.12
chariot H2

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-capteur de position
qui indique la poste D %I1.15
de déchargement

 Configuration des variables de sorties :

Commentaire Symbole Adresse


-gauche du chariot H1 G1 %Q2.0
-gauche du chariot H2 G2 %Q2.8

-droite du chariot H1 D1 %Q2.7

-droite du chariot H2 D2 %Q2.15

-commande d’aiguillage V %Q2.4

6- les équations :

X10= (X15.c1 +X10).X11+ activation

X11= (X10.m1 .c1 +X11). (X12+X16)

X12= (X11.a1 .a2. X30+X12).X13

X13= (X12.d+X13).X14

X14= (X13.t+X14). (X15+X30)

X15= (X14.X16.a1+X15).X10

X16= (X11.X30.a1.a2+X16). (X15+X30)

X20= (X25.c2+X20).X21+activation

X21= (X20.m2.c2+X21).X22

X22= (X21.X30.a2+X22).X23

X23= (X22.d+X23).X24

X24= (X23.t+X24). (X25+X30)

X25= (X24.a2+X25).X20

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X30= (X24.a2+X14.X16.a1+X30). (X12.X16+X22)+activation

D1=X11.a1+X12

D2=X21.a2+X22

G1=X14+X15

G2=X24+X25

T=X13+X23

V=X16

7- Programmation :

M10
M15 %I1.1 M11

M10

%I1.7

M12 M11
M10 %I1.0 %I1.1

M11 M16

M13 M12
M11 %I.4 %I1.12M30

M12

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%I1.15 M13
M12 M14

M13

M14
M15
M13 T

M30
M14

%I1.4 M10 M15


M14 M16

M15

I1.12 M16
M11 M30 %I1.4 M15

M30

M16

M20
M25 %I1.9 M21

M20

%I1.7

M22 M21
M20 %I1.8 %I1.9

M21

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M23 M22
M21 M30 %I1.12

M22

M23
M22 %I1.15 M24

M23

T M25 M24
M23

M24 M30

M25
M24 %I1.12 M20

M25

M24 %I1.12 M22 M30

M16 %I1.4 M12 M16


M14

M30

%I1.7

Les sorties : %Q2.7


M11 %I1.4
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M12 Page 38 AMMARI
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%Q2.15
M21 %I1.12

M22
%Q2.0
M14

M15
%Q2.8
M24

M25
%Q2.4
M16

M13

TIM
M23

ETUDE DE CAS :

« Commande
d’une station
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de pompage »

1- Introduction :

Après la représentation et l’étude du logiciel PL7, nous avons passé à la réalisation d’un autre
projet intitulé « commande d’une station de pompage »

Alors la réalisation des deux maquettes didactiques pour le laboratoire d’automatisme, nous
permet de mieux comprendre d’autre automates programmables et leurs logiciels de
programmation (exemple : le logiciel PL7 de l’automate télémécanique, STEP 7 de
l’automate siemens) elle permet aussi de touché des objectifs techniques suivant :

• La réalisation des maquettes pédagogique dont le pris est peu élevée.

• La réalisation des maquettes très simples et très claire au étudiant et dont les
actionneurs peuvent êtres alimenter par une source de 24V.

2- Schéma de principe :

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3- descriptions des éléments :

Réservoir : il sert à réserver de l’eau, il fait partie du procédé.

Motopompe : c’est une pompe à moteur dont le rôle c’est d’aspirer l’eau. Dans notre
maquette la motopompe à plusieurs vitesses lorsque ces dernier suivre le niveau d’eau
atteindre dans le réservoir.

Electrovanne : elle sert à régler l’écoulement d’eau.

Détecteurs de niveaux : ce sont cinq détecteurs de niveaux qui suivent le niveau


d’eau dans le réservoir.

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4- principe de fonctionnement :

Cette installation comporte une motopompe M qui déverse de l’eau dans un réservoir
R les vitesses associés à la motopompe dépend des niveaux d’eau dans le réservoir,
ces niveau sont décelés par cinq détecteurs.

S0 ; S1 ; S2 ; S3 ; S4 : cinq détecteurs de niveaux tel que :

S0 : détecteur de niveau 1(niveau bas).

S1 : détecteur de niveau 2

S2 : détecteur de niveau 3

S3 : détecteur de niveau 4

S4 : détecteur de niveau 5 (réservoir plein).

M : motopompe

E : électrovanne.

V1 ; V2 ; V3 ; V4 : les vitesses de fonctionnement de la pompe tel que

V1 : vitesse 1(vitesse accéléré)

V2 : vitesse 2

V3 : vitesse 3

V4 : vitesse 4(vitesse faible).

Mode de fonctionnement :

• la condition initiale : le réservoir est vide.

 La motopompe M travail avec une vitesse MV1.

 La vanne d’écoulement E reste à l’état repos : fermée

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• Si le niveau d’eau atteint S0 « détecteur de niveau bas »

 La motopompe M reste en marche avec la même vitesse MV1

 La vanne d’écoulement reste aussi fermée.

• Si le niveau d’eau atteint S1 « détecteur de niveau 2 »

 La motopompe M reste en marche avec une vitesse MV2 tel que (MV2<MV1)

 La vanne d’écoulement E s’ouvre :

⇒ Deux conditions qui se présentent :

• Si le niveau d’eau tombe au dessous de S1

 Le fonctionnement de la motopompe M et la vanne d’écoulement E est le précédent.

• Si non si le niveau d’eau atteint S2 « détecteur de niveau3 »

 La motopompe travail avec une vitesse MV3 tel que (MV3<MV2<MV1)

 La vanne d’écoulement E se ferme.

• Si le niveau d’eau atteint S3 « détecteur de niveau 4 »

 La motopompe travail avec une vitesse MV4 tel que (MV4<MV3<MV2<MV1)

 La vanne d’écoulement E s’ouvre :

⇒ Deux conditions qui se présentent :

• Si le niveau d’eau tombe au dessous de S3

 Le fonctionnement de la motopompe M et la vanne d’écoulement E est le


précédent.

• Si non si le niveau d’eau atteint S4 « réservoir plein »

 La motopompe M s’arrête et la vanne d’écoulement E s’ouvre jusqu’à ce que le


réservoir devient vide.

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5-Le grafcet :

Dcy. S0. S1. S2. S3. S4

MV1
1

S0

MV1
2

S1

3 MV2 E

S1 S2

4 MV3

S3

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5 MV4 E

S3 S4

6 MV=0 E

S0. S1. S2. S3. S4

6- tableau d’adressage : (mnémoniques)

• Configuration des variables d’entrées :

commentaire Symbole adresse


-activation %I1.0
-START Dcy %I1.1
-détecteur de niveau 1 S0 %I1.2
-détecteur de niveau 2 S1 %I1.3
-détecteur de niveau 3 S2 %I1.4
-détecteur de niveau 4 S3 %I1.5
-détecteur de niveau 5
S4 %I1.6
(réservoir plein)

• Configuration des variables de sorties :

commentaire Symbole adresse


-motopompe vitesse 1 MV1 %Q2.0
-motopompe vitesse 2 MV2 %Q2.1
-motopompe vitesse 3 MV3 %Q2.2
-motopompe vitesse 4 MV4 %Q2.3
-vanne d’écoulement
E %Q2.4
fermée au repos

7-Les équations :

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• X0=(X6. S0. S1. S2. S3. S4 +X0). X1 + activation

• X1= (X0.dcy. S0. S1. S2. S3. S4 + X1). X2

• X2=(X1. S0 +X3. S1 + X2). X3

• X3=(X2. S1 +X3). (X2. X4)

• X4=(X3. S2 +X5. S3 + X4). X5

• X5=(X4. S3 + X5). (X4. X6)

• X6=(X5. S4 + X6). X0

8- le programme:
M6 %I1.2 %I1.3 %I1.4 %I1.5 %I1.6 M1 M0

M0

%I1.0

M0 %I1.1 %I1.2 %I1.3 %I1.4 %I1.5 %I1.6 M2 M1

M1

M1 %I1.2 M3 M2

M3 %I1.3

M2

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M2 %I1.3 M4 M2 M3

M3

M3 %I1.4 M5 M4

M5 %I1.5

M4

M4 %I1.5 M6 M5
M4

M5

M5 %I1.6 M0 M6

M6

Les sorties :
M1 Q2.0

M2
M3 Q2.1

Etude et réalisation des maquettes didactiques Q2.4 MIRAOUI &


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M4 Q2.2

M5 Q2.3

Q2.4

M6 Q2.4

9- Etude théorique :

Plaque électronique

-Les différents composants utilisés :

• Les régulateurs : le régulateur est introduit en série sur une ligne d’alimentation qui
fournit un courant redressé de tension obligatoirement supérieur à la tension de sortie
désirée.

Sa résistance interne doit varie en fonction de la :

-variation de la tension d’entrée.

-variation de la charge, le courant débité.

Brochage :

7805
7818 7812

Entrée Sortie Entrée Sortie Entrée Sortie


GND GND GND

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• Les résistances : chois des résistances :

R24
⇒ U1= U2
R24 + R23
R23
U2=24v
Si on fixe la valeur de R24 =10 KΩ on trouve alors

R24 U1 =5v R23=38 KΩ

• R1………..R11 =270 Ω : des résistances de chute de tension entre la diode et le PIC


16F628A

• Les résistances de valeur 2K2Ω : résistance de rappel à la masse.

• Les transistors : un transistor est un élément à trois électrodes comportant deux


jonctions PN très proche l’une de l’autre.

Le type utilisé dans notre plaque : 2N2222 : assurer la commande.

• Les relais : le relais électrique prend plusieurs formes,

On a utilisées 5 relais simple contact de tension 12v.

• Les diodes :
-Les diodes sont des composants qui ne laissent passer le courant que dans un seul
sens, de l’anode vers la cathode. Elles sont polarisées, la patte positive est l’anode, la
négative est la cathode. De la diode. Sur le symbole de la diode, la flèche indique le
sens conventionnel du courant quand la diode est passante.

Symbole Présentation

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- Les diodes LED


Les LEDs sont moulées dans un corps translucide qui leur permet d’émettre de la lumière. Le
seuil de conduction varie selon la couleur émise entre 1,6 V et 2,4 V. L’intensité du courant
est comprise entre 15 mA et 25 mA. Une diode électroluminescente est un composant
polarisé.
La grande patte est reliée au pôle positif, c’est l’anode. La courte est appelée la cathode, elle
est reliée au pôle négatif.

• PIC :

Les microcontrôleurs sont des circuits intègres à grande échelle possédants toutes
les fonctions élémentaires d’un système microprocesseur rumines dans un seul
boitier : Unité centrale, mémoires, périphériques d’entrées et de sorties, compteur
programmable, convertisseur analogique numérique et liaison série.

A ne pas confondre avec le microprocesseur. Ces derniers intègrent une puissante


unité de calcule, des registres et une logique de commande. L’accès aux mémoires
externes et aux périphériques s’effectue à l’aide de «nappe» de fils appelés « BUS ». Il
faut distinguer le bus d’adresse, de données et de contrôle

Les microcontrôleurs renferment en même boitier, l’équivalent du microprocesseur,


mais aussi des mémoires de programme et de données, les périphériques d’entrées et
de sorties, et chez certains constructeurs de compléments non négligeable comme
« TIMER », convertisseur analogique, numérique(Can), Watch Dog (chien de garde).

La programmation d’un microcontrôleur consiste à programmer sa, ou ses mémoires.


Les plus évolues allient une grande capacité de mémoires « Flash » (8KO) assimilable
à une EEPROM et un accès sériel.

 PIC 16F628A :

Etude et réalisation des maquettes didactiques MIRAOUI &


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Le microcontrôleur PIC 16F628A est un des modèles (le plus courant et un des plus petits)
de la famille des circuits microcontrôleurs de Microchip. Présenté en boîtier DIL (Dual In
Line) 18 broches, il possède de nombreuses et performantes caractéristiques. Les principales
sont :

• une programmation facile en langage Basic ou en assembleur


• son faible coût,
• 16 lignes d'Entrées / Sorties :
-8 lignes sur le portA (avec possibilité sur 4 entrées de convertir sa valeur analogique
en un mot numérique)
-8 lignes sur le portB
Dénomination des broches dans un boîtier DIL 18 broches

10-Etude pratique :

a-Schéma électrique complet :

Etude et réalisation des maquettes didactiques MIRAOUI &


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J7
T E R M IN A L J14 J17
J13 T E R M IN A L T E R M IN A L
T E R M IN A L
J6
J5 T E R M IN A L
T E R M IN A L
R 32
2 4V R 30 24V 2k2
J1
2 k2
T E R M IN A L
U2 U3 U4
7818 7812 780 5
1 3 1 3 1 3 J15 R L5
24V VI VO VI VO VI VO T E R M IN A L
2 4V J4 R L4 D5 O M IH - S H - 1 2 4 D

GND

GND

GND
B4 T E R M IN A L
D4 O M IH - S H - 1 2 4 D 1 N 4148
1N 4148
1 B5
2

2
2
1
B O R N IE R 2
B1 R16 Q5
R15 Q4 2N 2222 B O R N IE R 2
1 2N 2222 2 k2 J16
2 k2
2 T E R M IN A L

B O R N IE R 2
R 17 R 19 J8 J18
T E R M IN A L T E R M IN A L
2k2 2k2
J12 J9
T E R M IN A L T E R M IN A L

R 18 R 20
2k2 2k2
R 29
24V
R27 2k2
J22
2k2
T E R M IN A L

R L3
D3 O M IH -S H -1 2 4 D
1N 4148
B2
1 U1
16 17
R A 7 / O S C 1 / C L KR INA 0 / A N 0
2 15 18
R A 6 / O S C 2 / C L KR OA U1 /TA N 1
1 LE D1
R A 2 /A N 2 /V R E F R1
B O R N IE R 2 4 2
R A 5 / M C L R R A 3 /A N 3 /C M P 1 R 14 Q3
R 21 R 23 3
R A 4 / T 0 C K I /C M P 2 270R 2N 2 222
2k2 2k2
6 LL EED D- R 2E D 2 k2
R B 0 / IN T
7
R2 J10
R B 1 /R X /D T T E R M IN A L
8
R B 2 /T X /C K 270R
9 LL EED D- R 3E D
R B 3 /C C P 1
10 R3 B6
RB4
R 22 R 24 RB5
11 2
2k2 2k2 12 270R
R B 6 /T 1 O S O / T 1 C K I
13 1
R B 7 /T 1 O S I LL EED D- R 4E D J3
R4 T E R M IN A L
P IC 1 6 F 6 2 8 A B O R N IE R 2
270R
LL EED D- R 5E D 24V
R5 R 28
270R 2k2
LL EED D- R 6E D
R6
R L2
270R D2 O M IH - S H - 1 2 4 D
B3 LL EED D- R 7E D 1N 4 148
R7
1

2
270R LE D8
R8 L E D -R E D

B O R N IE R 2 270R LE D9 R 13 Q2 J19
R 25 R9 L E D -R E D 2N 2222
T E R M IN A L
2k2 2 k2
270R LE D10 J11
R 10 L E D -R E D
T E R M IN A L
270R LE D11
R 11 L E D -R E D
R 26
2k2 270R J2
L E D -R E D
T E R M IN A L
J21
T E R M IN A L
R 31
24V
2k2

R L1
D1 O M IH -S H - 1 2 4 D
1N 4148

R 12 Q1
2N 2 222
2k2

J20
T E R M IN A L

b- Le tracé du circuit imprimé :

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c-Implantation des composants :

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Etude et réalisation des maquettes didactiques MIRAOUI &


Page 54 AMMARI
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ETUDE DE
L’AUTOMATE
« CPU S7-200 »

1. Introduction :

La famille S7-200 est constituée de micro-automates programmables utilisables dans des


applications d’automatisation variées. Sa forme compacte, son important jeu d’opérations en
font une solution idéale pour la commande de petites applications. En outre, le large choix de

Etude et réalisation des maquettes didactiques MIRAOUI &


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modèles S7-200 ainsi que l’outil de programmation se basant sur Windows vous offrent la
souplesse nécessaire pour résoudre les problèmes d’automatisation.

2-Constitution d’un S7-200 : Bornes de sortie Alimentation

Sélecteur de mode
STOP, TERM, RUN

Connecteur pour
modules d’extension

Interface de Potentiomètre
programmation analogique

Bornes d’entrée Sorties d’alimentation : 24Vcc

3-Les adresses des entrées et des sorties :

Les adresses des entrées et des sorties du module sont déterminées par le type d’E/S et la
position du module dans la séquence, un module d’entrées n’a pas d’influence sur les adresses

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d’un module de sortie et inversement. Le tableau si dessous montre un exemple de


numérotation des E/S pour une configuration matérielle spécifique :

CPU 224

Adresses entres Adresses sorties


I0.0 Q0.0
I0.1 Q0.1
I0.2 Q0.2
I0.3 Q0.3
I0.4 Q0.4
I0.5 Q0.5
I0.6 Q0.6
I0.7 Q0.7
I1.0 Q1.0
I1.1 Q1.1
I1.2
I1.3
I1.4
I1.5

4- Caractéristiques de S7-200 : voir annexe

L’automate programmable S7-200, manuel système exécution de la logique de commande par


le S7-200, qui exécute en cycle continus la logique de commande de programmes, en lisant en
écrivant des données. Comme elle établit la relation entre le programme et les (entrées/sorties)
physiques.

5-Le principe de fonctionnement :

Le principe de fonctionnement et le suivant :

 Exécution de la logique de commande par le S7-200.

 Accès aux données du S7-200.

 Sauvegarde et restauration des données par le S7-200.

 Enregistrement du programme dans une cartouche mémoire.

 Sélection de l’état de fonctionnement de la CPU S7-200.

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 Sauvegarde la mémoire V en EEPROM à l’aide du programme qui


commence par la prise en compte des entrées qui sont figées en
mémoire pour tout le cycle.

⇒ fonctionnement synchrone par rapport aux entrées sorties

0 Initialiser le compteur
de programme

Initialisation terminée

1 Mémoriser les entrées

Entrées figées

2 Traiter le programme

Fin de programme

3 Affecter les sorties

Sorties affectées

6- cycle de fonctionnement de S7-200 :

Le S7-200 exécute une série (la plupart) de taches de manière répétitive. On appelle « cycle »
cette extension cyclique des différentes taches.

• Lecture des entrées.

• Exécution de la logique de commande dans le programme.

• Traitement de toute demande de communication.

• Exécution du test d’auto-diagnostic de la CPU.

• Ecriture des sorties.

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7-Logiciel de programmation : STEP 7 –micro-win 32 :

Qu'est ce que STEP 7 ?

STEP 7 est le progiciel de base pour la configuration et la programmation de systèmes


d'automatisation SIMATIC. Il fait partie de l'industrie logicielle SIMATIC. Le progiciel de
base STEP 7 existe en plusieurs versions :
· STEP 7-Micro/DOS et STEP 7-Micro/Win pour des applications autonomes simples sur
SIMATIC S7 - 200.
· STEP 7 pour des applications sur SIMATIC S7-300/400, SIMATIC M7-300/400 et
SIMATIC C7 présentant des fonctionnalités supplémentaires :
- Possibilité d'extension grâce aux applications proposées par l'industrie logicielle
SIMATIC
- Possibilité de paramétrage de modules fonctionnels et de modules de communication
- Forçage et fonctionnement multiprocesseur
- Communication par données globales
- Transfert de données commandé par événement à l'aide de blocs de communication et de
blocs fonctionnels
- Configuration de liaisons
Le logiciel STEP7 est l’outil standard pour la programmation des automates programmables
de la série « SIMATIC S7-200 »
Pour chaque étape de son projet d’automatisation, l’utilisateur bénéficie avec ce logiciel
d’outils confortables lui permettant de :

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• Configurer et paramétrer le matériel.

• Configurer la communication.

• Programmer.

• Tester, mettre en service et entretenir.

• Documenter, archiver.

• Rechercher les défauts (diagnostic).

• La création du programme utilisateur a lieu grâce a des langages de


programmation API conformes aux normes applicables :

• List d’instruction (LIST)

• Schéma à contact(CONT)

• Logigramme (LOG)

Pour certaines taches spécifiques, des outils de configuration orientés technologie et


des langages e programmation supplémentaires peuvent être mis en œuvre.

Avec le logiciel STEP7, l’utilisation dispose dans le cadre de son projet, d’une série
d’outils destinés à résoudre sa tache d’automatisation :
Gestionnaire SIMATIC : pour une gestion commune transparente de l’ensemble des
outils et des données
Editeur symbolique : pour définir les noms symboliques, les types de données et les
commentaires de variables globales.
Configuration du matériel : pour configurer le système d’automatisation et paramétrer
tous les modules réglables.
Communication : pour définir la transmission cyclique des donner.
Fonctions information : pour un aperçu rapide des caractéristiques de la CPU et les
causes des défaillances pouvant affecter le déroulement d’un programme utilisateur.
7-1 : Langage de programmation :

Les langages de programmation CONT, LIST et LOG pour S7-300/400 font partie intégrante
du logiciel de base.

· Le schéma à contacts (CONT) est un langage de programmation graphique. La syntaxe des


instructions fait penser aux schémas de circuits. CONT permet de suivre facilement le trajet
du courant entre les barres d'alimentation en passant par les contacts, les éléments complexes
et les bobines.

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· La liste d'instructions (LIST) est un langage de programmation textuel proche de la


machine. Dans un programme LIST, les différentes instructions correspondent, dans une large
mesure, aux étapes par lesquelles la CPU traite le programme. Pour faciliter la
programmation, LIST a été complété par quelques structures de langage évolué (comme, par
exemple, des paramètres de blocs et accès structurés aux données).

· Le logigramme (LOG) est un langage de programmation graphique qui utilise les boîtes de
l'algèbre de Boole pour représenter les opérations logiques. Les fonctions complexes, comme
par exemple les fonctions mathématiques, peuvent être représentées directement combinées
avec les boîtes logiques.

7-2Création de programmes à l’aide de STEP 7-Micro/WIN :

Pour ouvrir STEP 7-Micro/WIN, double-cliquez sur l’icône STEP 7-Micro/WIN ou


sélectionnez la commande

Démarrer > SIMATIC > STEP 7-Micro/WIN 3.2.la fenêtre de projet

STEP 7-Micro/WIN vous fournit un espace de travail pratique pour créer votre programme
de commande.

Les barres d’outils contiennent des boutons constituant des raccourcis pour les commandes de
menu fréquemment utilisées. Vous pouvez afficher ou masquer n’importe quelle barre
d’outils.

La barre d’exploration présente des groupes d’icônes permettant d’accéder à différentes


fonctions de programmation de STEP 7-Micro/WIN.

L’arborescence d’opérations affiche tous les objets du projet et les opérations pour la création
du programme de commande. Vous pouvez ”glisser et déplacer” des opérations individuelles
de l’arborescence d’opérations dans votre programme ou bien double-cliqué sur une opération
afin de l’insérer à la position en cours du curseur dans l’éditeur de programme.

L’éditeur de programme contient la logique du programme et une table de variables locales


dans laquelle vous affectez des mnémoniques aux variables locales temporaires. Les sous-
programmes et les programmes d’interruption apparaissent sous forme d’onglets au bas de la
fenêtre de l’éditeur de programme. Cliquez sur ces onglets pour aller et venir entre sous-
programmes, programmes d’interruption et programme principal.

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8-Conclusion :

Grace à ces outils de programmation et la simplicité de ces programmes le S7-200 est une
solution idéale pour résoudre les problèmes d’automatisme.

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L’élaboration de ce projet de fin d’étude nous à ramené non seulement à réaliser

des maquettes didactiques mais aussi à expliqué par détail le fonctionnement des automates

programmables industriel (TSX-3722, S7-200) et leur logiciels de programmations.

Par ailleurs ce projet assure une bonne formation pour nos collègues de

l’ISET de Nabeul.

Nous espérons enfin que notre projet peut être une phase éducative pour

les travaux pratiques des systèmes automatisés à notre département et obtient la

satisfaction de nos encadreurs et les jurys.

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• MANUEL SIMENS « CPU 224 ».

• MANUEL TELEMECANIQUE « TSX 3722 »

(manuel PROFESSEUR/ETUDIANT)

• Logiciel STEP 7.

• Logiciel PL7.

• PFE :

-code : MI 19/II/04

-code : MI 13 /II/04

-code : EI 30/05

• INTERNET.

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