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A) L’idéologie
Elle est vite perçue comme un endoctrinement politique, une sorte de discours éloigné de
la réalité. Mais elle est aussi utilisée comme une forme de désignation et de dénonciation.
Dénonciation :
Les intellectuels vont dénoncer pour certains d’entre eux, l’idéologie.
Pour Marx, c’est l’ensemble des représentations du réel que les bourgeois inventent. Il
oppose cette idéologie au marxisme.
A l’inverse il y’a une dénonciation de l’idéologie par des libéraux comme quelque chose
reposant sur nos idées, fausses ou douteuses.
L’idéologie est présentée comme une illusion doctrinale, elle doit donc être surveillée.
La force d’une idéologie repose nettement moins sur son contenu que sur son potentiel
émotionnel.
Désignation :
Les croyances sont nécessaires pour interpréter le monde social, pour comprendre notre
réalité car nous ne savons pas tout.
Face à une multitude du sujet = mobilisation des croyances pour nous aider à faire un
choix.
Chacun interprète le réel avec un certain nombre de croyances qui lui sont propres.
Ex : Mythe de Jeanne d’Arc est basé sur des croyances religieuses pour justifier les choix
politiques du roi.
La croyance est souvent imposée par la violence symbolique (Bourdieu)
Certains acteurs sociaux ont la capacité d’imposer une croyance collective.
Cette violence symbolique se fait avec l’accord des gouvernés = pouvoir qu’on les
dominants.
Ex : L’Etat impose un modèle d’union qui va faire la famille modèle.
B) La culture politique
Définition : Assez proche de l’idéologie, c’est l’ensemble des croyances qu’ont les
individus sur leur propre pouvoir.
Elle se mesure de 3 façons :
- Toutes les connaissances que l’individu est capable de mobiliser
- Rapport affectif avec tout ce qui touche le politique
- Dimension évaluative qui mesure la capacité de faire des jugements de valeur sur
des enjeux politiques.
Mesure de la compétence politique d’un individu.
Gaxie, Le sens caché
A montré tout ce qui empêche l’accès à la politique
Cette compétence dépend de la classe sociale et du niveau d’éducation.
Les cultures politiques collectives :
- La culture de sujétion ou de soumission, se caractérise par l’absolu respect des
normes et du pouvoir.
- La culture de participation qui encourage l’expression politique des individus
- La culture politique parochiale qui est localiste, peu développée qui perçoit la
politique dans les limites du village, du clan…
La religion à un rôle important dans la définition de la culture politique
Ex : Protestantisme aux USA encourage le capitalisme.
Islam, grand poids sur les pays arabes donc pas de démocratie.
A- L’école :
C’est la socialisation primaire. Anne Percheron montre que cette socialisation intervient
autour de l’âge de 10 ans, on est capable de penser notre environnement politique.
L’école intervient à travers l’enseignement comme l’histoire.
Tous les états encadrent et construisent les manuels scolaires. Cette socialisation politique
est donc différente selon les états.
L’école va prodiguer un enseignement civique qui est très important pour les enfants dont
les familles sont fragilisées.
Mais il existe une contre-socialisation scolaire.
On constate une confrontation entre les différentes socialisations.
L’école peut être présentée comme un lieu d’apprentissage de la démocratie. On y
apprend les règles de vie, la hiérarchie, la politesse ou encore le partage.
C’est un lieu qui assure cette socialisation primaire qui est influencée par le milieu dans
lequel on évolue.
La socialisation politique pour les étudiants se fait à l’université où l’on apprend l’action
collective.
B- La famille :
Percheron montre que la famille est l’agent de socialisation le plus important.
L’enfant choisit presque toujours la position parentale.
La socialisation parentale est forte en ce qui concerne les pratiques religieuses et les
croyances politiques. Cette socialisation est encore plus forte si le jeune évolue dans un
univers social en accord avec sa famille.
Problème : si l’enfant est soumis à des éléments contradictoires, l’adolescence jouera à ce
moment là un rôle crucial.
C- Les médias :
Les médias ont un rôle de plus en plus important.
1934, Le viol des foules Tchakhotine
Influence des médias dans leur capacité à mobiliser les foules
- Influence exercée par les émetteurs de médias :
Il faudrait observer l’opinion politique avant et après le message.
Aucune étude n’a permis de dire qu’il y’a une influence sur le récepteur du
message.
On sous estime la dimension sociologique d’un récepteur. Les informations des
médias subissent un travail d’interprétation par celui qui les reçoit, il ne garde que
ce qui le concerne ou confirme ses certitudes.
Les messages des médias canalisent les désirs pré-existants.
Les médias ont une influence sur ce à quoi il faut penser, sur la hiérarchisation de
l’information.
La pluralité des supports médiatiques ne correspond pas à une pluralité des idées
politiques = homogénéisation des médias.
Ils produisent l’agenda politique, ils nous disent ce que l’on peut oublier.
- Influence exercée par l’outil lui-même :
Mc Luhan montre que l’imprimerie va considérablement augmenter les capacités du
cerveau humain en permettant de diffuser des informations. La presse ou l’écrit est
un médium qui contraint l’intelligence de l’homme, effort de traduction.
L’apparition de la télévision permet de se passer de cet effort, donc l’obstacle de
l’abstraction est levé.
« Village planétaire », la TV n’influe moins qu’elle hypnotise celui qui la regarde.
Hypnose au dessus de l’information. Unidirectionnel, pousse à la passivité du
spectateur.
La capacité d’influence est comprise dans les messages que le média met en scène.
A) La famille libérale
La plus ancienne des familles politiques. Le libéralisme naît avec la fin de l’absolutisme et
les libéraux sont divisés.
Locke : partisan libéral opposé à la monarchie et au pouvoir de l’église.
L’homme poursuit son bonheur personnel sans être contraint par le pouvoir étatique et le
pouvoir monarchique de l’église = pas de finalités collectives.
Le libéralisme prétend à l’individualité, principe de séparation des pouvoirs,
constitutionnalisme qui permet le respect des libertés individuelles.
Certains libéraux vont accepter dans certains domaines l’intervention de l’état.
En France, le libéralisme est le moins influent à cause de la place de l’état qui est vu
comme un protecteur.
B) La famille conservatrice :
Idéologie qui doit son hostilité au socialisme et au libéralisme. Fondée sur le respect de
l’ordre.
La critique du libéralisme de la révolution est à trois niveaux :
- Critique épistémologique : les conservateurs pensent que la raison humaine n’existe
pas. Critique du culte de la raison.
- Critique politique : Pensent que la démocratie conduit au despotisme voire à
l’anarchie. La stabilité repose sur le respect des coutumes et de la tradition.
- Critique sociologique : Les libéraux sont accusés de prôner l’individualisme or c’est
un danger puisqu’il ne permet pas l’unité.
Cette triple critique fonde la pensée conservatrice.
Essor avec la révolution néo-conservatrice aux USA, volonté de réintroduire les valeurs de
la démocratie, du respect de l’intégrité.
Américains vont donc se sentir apte à intervenir dans des pays contraire à des principes
moraux.
= Problème, l’histoire évolue donc pensée de tradition difficile.
La famille communiste nait d’une scission avec le socialisme sur le modèle bolchévique.
Ce qui distingue les communistes :
- Internationalisme, idée que Moscou est le regard dirigeant de la famille
- Organisation, centraliste démocratique. Les décisions se prennent uniquement à la
tête du parti.
- Idéologie : Principe de la dictature du prolétariat qui doit éliminer la bourgeoisie.
Mouvance libertaire, anarchiste, évolution du socialisme.
Préconise l’action spontanée des travailleurs.
Les partis écologique défendent un certain rapport avec la terre. Une pensée trop centrée
sur la sauvegarde de la nature, refuse l’ethnocentrisme.
Homme = nature, refus de la modernité.