Relations D'équivalence, I

Exercices de Math
ematiques
Relations d
equivalence (I)
Enonces
Enonces des exercices

Exercice 1 [ Indication] [ Correction]
On denit sur IR la relation : xRy x
3
y
3
= 3(x y).
1. Montrer que R est une relation dequivalence.
2. Determiner, pour tout reel x, le cardinal de la classe dequivalence de x.
Dans IR
2
, la relation (x, y)R(z, t) xy = zt est-elle une relation dequivalence ?
Si oui quelles sont les classes dequivalence ?
La relation (x, y)S(z, t)
xy = zt
xz 0
est-elle une relation dequivalence ?
Dans le plan P dorigine O, la relation MRN O, M, N sont alignes est-elle une relation
dequivalence ? Meme question si on remplace P par P {O}.
Sur IN IN
, on pose (m, n)R(p, q) mq = np. Est-ce une relation dequivalence ?

Et si on remplace IN IN
par IN
2
?
Soit M une partie non vide de P(E) telle que : X, Y M, Z M, Z X Y .
On denit une relation R sur P(E) par : ARB X M, A X = B X.
Montrer que R est une relation dequivalence.
Soit E un ensemble ni.
On denit une relation R sur P(E) par : ARB card(AB) est pair.
R est-elle une relation dequivalence ?
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Indications, resultats
Indications ou resultats
Indication pour lexercice 1 [ Retour à lenonce ]
1. Se souvenir que xRy f(x) = f(y) denit toujours une relation dequivalence.
2. Constater que xRa (x = a) ou (P(x) = x
2
+ ax + a
2
3 = 0). Discuter suivant a, et
se demander si les elements obtenus sont vraiment dierents. On pourra faire dune part
une demonstration purement algebrique, dautre part une demonstration graphique.
R est une relation dequivalence.
Les classes dequivalence sont des hyperboles et les axes x = 0 et y = 0.
La relation S nest pas dequivalence car elle nest pas transitive.
La relation R nest pas transitive.
Si on remplace P par P {O}, Alors R est une relation dequivalence.
Les classes dequivalence sont les demi-droites issues (et privees) de lorigine.
R est une relation dequivalence.
Cela nest plus vrai si on remplace IN IN
par IN
2
.
Seule la transitivite nest pas evidente : il faut utiliser lhypothèse sur M.
Seule la transitivite nest pas evidente. Si ARB et BRC, il pourra etre de commode de noter
a, b, c, ab, ac, bc, abc les cardinaux des sous-ensembles delimites par les ensembles A, B, C dans
leur conguration la plus generale (faire un dessin.)
Montrer alors que Card (AB) + Card (BC) dière de Card (AC) par un entier pair.
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Corriges
Corriges des exercices
Corrig
e de lexercice 1 [ Retour à lenonce ]

La relation R secrit xRy f(x) = f(y), o` u f est lapplication t t
3
3t.
Il est alors evident que R est une relation dequivalence.
Soit a un reel. La classe dequivalence de a est lensemble des reels x tels que f(x) = f(a).
Voyons dabord une reponse algebrique à la deuxième question de lexercice.
On a : f(x) f(a) = x
3
3x a
3
+ 3a = (x a)(x
2
+ax +a
2
3).
Donc xRa (x = a ou P(x) = 0) avec P(x) = x
2
+ax +a
2
3.
Le discriminant de P est = a
2
4(a
2
3) = 3(4 a
2
).
Si |a| > 2, alors < 0, et la classe dequivalence de a se reduit au singleton {a}.
Si a = 2, alors P(x) = (x +
a
2
)
2
.
Dans ce cas la classe dequivalence de x se reduit à la paire {a,
a
2
}.
Si |a| < 2, alors > 0, et P(x) = 0 x =
1
2
(a
3(4 a
2
)).
Les deux racines de P sont distinctes lune de lautre, mais sont-elles distinctes de a ?
Pour le savoir, on calcule P(a) = 3(a
2
1). On en deduit les resultats suivants :
Si a = 1, alors P(x) = (x a)(x +2a). Dans ce cas la classe dequivalence de x se reduit
à la paire {a, 2a}.
Si |a| < 2 et a = 1, alors la classe dequivalence de a contient exactement trois elements.
Ces trois reels distincts sont a,
1
2
(a
3(4 a
2
)) et
1
2
(a +
3(4 a
2
)).
En fait, la meilleure reponse à la question du cardinal de la classe de a est graphique.
Considerons en eet le graphe de f : t t
3
3t. Soit A le point dabscisse a de .
Il faut compter en combien de points dierents lhorizontale passant par A rencontre .
On voit bien apparatre les valeurs a {2, 1, 1, 2}, pour lesquelles lhorizontale coupe le
graphe de f en deux points (ce sont les deux droites tracees en pointilles).
On voit enn que pour une valeur de a distincte des quatre precedentes, lhorizontale passant
par A coupe en le seul point A si |a| > 2 et en trois points distincts (dont A) si |a| < 2.
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Corrig

Soit f : IR
2
IR lapplication denie par f(a, b) = ab.
Avec cette notation (x, y)R(z, t) f(x, y) = f(z, t). La reexivite, la symetrie et la transitivite
de R sont alors evidentes : R est une relation dequivalence.
Les classes dequivalence sont denies par les egalites xy = a, o` u a est un reel donne.
Si a = 0, on trouve les points de lhyperbole equilatère dequation y =
a
x
.
Si a = 0, on trouve la reunion des deux axes x = 0 et y = 0.
La relation S nest pas dequivalence car elle nest pas transitive. On en eet, on constate que
(1, 0)S(0, 0) et que (0, 0)S(1, 0), mais on na pas (1, 0)S(1, 0).
Corrig

La relation R nest pas transitive. En eet, si A et B sont deux points qui ne sont pas alignes
avec O (donc qui ne verient pas ARB), on a pourtant ARO et ORB.
Si on remplace P par P {O}, on a MRN >0 tel que

OM =
ON.
Alors R est une relation dequivalence dont les classes dequivalence sont les demi-droites issues
(et privees) de lorigine.
Corrig

On note f lapplication de IN IN
dans IR denie par f(m, n) =

m
n
.
Avec cette notation (m, n)R(p, q) f(m, n) = f(p, q).
La reexivite, la symetrie et la transitivite sont alors evidentes.
R est donc une relation dequivalence.
Remarque :
Le resultat est faux si on remplace IN IN
par IN
2
.
En eet on a alors (1, 0)R(0, 0) et (0, 0)R(0, 1) mais pas (1, 0)R(0, 1).
Corrig

Reexivite :
Pour toute partie A de E, on a bien ARA car AX = AX pour un element X quelconque
de M (et il en existe puisque M est suppose non vide).
Symetrie :
Soient A, B deux parties de E telles que ARB, cest-à-dire telles quil existe un element X
de M veriant A X = B X.
On a evidemment B X = A X, ce qui prouve que BRA.
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Transitivite :
Soient A, B, C trois parties de E telles que ARB et BRC.
Il existe donc deux elements X et Y de M tels que A X = B X et B Y = C Y .
Mais par hypothèse, il existe un Z dans M tel que Z X Y .
On en deduit :
A X Z = B X Z, cest-à-dire A Z = B Z (car X Z = Z.)
B Y Z = C Y Z, cest-à-dire B Z = C Z (car Y Z = Z.)
Il sensuit que A Z = C Z , ce qui prouve ARC.
La relation R est reexive, symetrique et transitive : cest une relation dequivalence.
Corrig

Pour tout A E : AA = card(AA) = 0 ARA : R est reexive.
Pour toutes parties de A, B de E, on a AB = BA. La symetrie de sa denition implique
donc la symetrie de la relation R.
Soit A, B, C trois parties de E. On suppose ARB et BRC.
Un dessin valant mieux quun long discours, on a represente ici les trois ensembles A, B, C
(dans une conguration generique), et on designe par a, b, c, ab, ac, bc, abc les cardinaux des
sous-ensembles delimites comme indique ci-dessous.
On a ainsi :
Card (AB) = a +ac +b +bc, Card (BC) = b +ab +c +ac, Card (AC) = a +ab +c +bc
Par hypothèse, il existe deux entiers m et n tels que
Card (AB) = 2m
Card (BC) = 2n
Or on remarque que :
Card (AB) + Card (BC) = (a +ac +b +bc) + (b +ab +c +ac)
= (a +c +ab +bc) + 2(b +ac)
= Card (AC) + 2(b +ac)
.
On en deduit que Card (AC) = 2(m+n b ac) est un entier pair.
Ainsi ARC : la relation R est transitive.
Conclusion : R est une relation dequivalence.

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, on pose (m, n)R(p, q) mq = np. Est-ce une relation dequivalence ?

e de lexercice 1 [ Retour `a lenonce ]

e de lexercice 2 [ Retour `a lenonce ]

e de lexercice 3 [ Retour `a lenonce ]

e de lexercice 4 [ Retour `a lenonce ]

dans IR denie par f(m, n) =

e de lexercice 5 [ Retour `a lenonce ]

e de lexercice 6 [ Retour `a lenonce ]

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