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Edition 1999
ESAT / DGF / DMSI
2. L’UNITÉ DE COMMANDE...........................................................................................................6
3. LE FONCTIONNEMENT DE L’UAL............................................................................................7
4. SYNTHÈSE................................................................................................................................10
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ESAT / DGF / DMSI
ORGANES PRINCIPAUX
O
Microprocesseur R
G
A
N
E
U S
MEMOIRE
A D
E
L C
O
CENTRALE
M
M
A
N
D
E
BUS
ESAT/DMSI/Cours Architecture
Unité Centrale
La taille d’un mot est définie par le constructeur en fonction des caractéristiques qu’il souhaite donner à la
machine. Les micro ordinateurs actuels travaillent sur des mots de huit, seize, trente deux voire soixante
quatre bits.
Il faut que la mémoire centrale soit à accès direct, c’est à dire qu’il soit possible d’accéder à un mot en
donnant son emplacement. De ce fait, les mots sont repérés par leur numéro d’ordre que l’on appelle
adresse (@). Le premier mot a pour adresse 0, le second 1 et ainsi de suite.
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LA MEMOIRE CENTRALE
Ensemble fini de mots de longueur fixe
0 1101110010101100
1 1001001010111100
2 1101010010101111 MOTS
ADRESSES
de
3 1101110111111100
16 bits
4 1101001011101100
5 1001110010101101
6 1101111100101101
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Les mémoires peuvent être de grandes dimensions. On utilise, pour caractériser leurs tailles ou capacités,
les unités suivantes :
- Le bit est l’unité de stockage élémentaire (0 ou 1). Un bit correspond à un transistor capable
de distinguer deux états. Un bit code deux informations, l’une correspond à 0, l’autre à 1.
Avec 2 éléments binaires, on peut coder 2 x 2 = 4 informations avec les codes : 00, 01, 10, 11.
Avec 3 bits on a 23 = 2x2x2 = 8 codes différents.
Avec n bits, on a 2n codes.
- L’octet est en général une association de 8 bits : 1 Octet = 8 bits. L’octet fournit 28 = 256
codes.
Capacités :
1 Ko = 1024 Octets = 210 octets # 1000 octets
2 Ko = 2 x 1024 octets = 2048 octets
1 Mo = 1024 Ko = 1,048576 Millions d'octets = 220 octets
1 Go = 230 octets (Go : giga octet)
1 To = 240 octets (To : tera octet)
Exemple : dire « une machine X possède une mémoire centrale de 64 k mots » n’est pas suffisant. Pour
être capable de caractériser vraiment cette machine il fait savoir quel est le format (la taille) du mot (pour la
machine X, 32 bits c’est à dire 4 octets) cela signifie que la mémoire centrale à une taille de 256 Ko (256
000 caractères). Cette unité de mesure est plus parlante on cherchera toujours à y revenir.
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L’UAL reçoit ses instructions de calcul d’un circuit qui indique l’opération à réaliser. Elle reçoit les données à
traiter de la mémoire centrale à laquelle elle renvoie ses résultats suivant un mécanisme qui sera détaillé
plus loin.
En dehors de l’unité de calcul proprement dite, on trouve dans l’UAL divers composants : registres
indicateurs, registres accumulateurs, registres de stockage, ...
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2. L’UNITÉ DE COMMANDE
Un ordinateur, petit ou gros , dispose des organes déjà présentés. Il s’agit maintenant de préciser ceux qui
constituent l’unité de commande.
Supposons que la mémoire centrale soit très petite (8 mots). Pour accéder à un de ces mots il faut
concevoir un système d’aiguillage permettant d’y accéder à partir d’une voie unique.
Le schéma suivant montre comment un tel système peut être réalisé si l’on ne dispose que d’aiguillages à
deux positions :
Il faut trois niveaux pour fabriquer ce système. On désigne la position haute de chaque aiguillage par 0 et la
position basse par 1. On constate alors que la suite des trois positions binaires, qui repère la position des
trois niveaux, fournit une description exacte du chemin à suivre pour aller à une case.
Un sélecteur d’adresse fonctionne suivant le même principe : les aiguillages correspondent à des portes que
l’on peut commander en série à partir d’impulsions. Dès que l’on aura inscrit dans le registre l’identification
du mot mémoire auquel on veut avoir accès, le sélecteur d’adresse sera positionné de telle sorte que le
chemin accès à ce mot soit ouvert. L’identification du mot de la mémoire s’appelle l’adresse. C’est en fait le
numéro d’ordre du mot dans la mémoire centrale. Le sélecteur s’appelle le registre d’adresse mémoire.
Prenons une mémoire centrale de 64 K mots, on sait qu’il faut un registre de format 16 car 64 = 26 et
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64 K = 26 X 210=216.
3. LE FONCTIONNEMENT DE L’UAL
L’unité arithmétique et logique est un ensemble de circuits d’addition, de multiplication, de soustraction,
d’opérations logiques ... munis chacun d’un mot interne de même format que ceux de la mémoire centrale.
La machine qui nous servira de modèle n’aura qu’un nombre restreint de circuits de calcul. Chacun sera
donc repéré par l’adresse d’un mot interne de l’UAL qui lui sera propre, et, pour accéder à un circuit de
calcul, il suffira d’accéder au mot de ce circuit. Il suffit alors de réaliser un sélecteur d’adresses pour cet
ensemble de mots. On l’appellera un décodeur de fonctions.
Pour simplifier le propos et par choix de codification, au lieu de repérer un circuit de calcul par un numéro
d’ordre, on se servira d’une mnémonique (ADD, etc ...).
De plus, chacun des circuits de calcul est relié à un mot, ayant la même taille que les mots de la mémoire
centrale ; on appelle ce mot l’accumulateur.
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Un circuit de calcul comme l’addition fonctionne de la manière suivante : si une donnée est déjà inscrite
dans l’accumulateur, au moment où une donnée est écrite dans le mot interne, le circuit d’addition effectue
le calcul et range le résultat dans l’accumulateur en effaçant l’ancienne valeur.
Circuit Circuit
Mot de Mot de
Interne Calcul Interne Calcul
5 17
12 + 12 +
DECODEUR DECODEUR
BUS BUS
ADD SOUS
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Pour réaliser une addition, il faut disposer du code ADD et de l’adresse du mot de la mémoire centrale que
l’on veut additionner.
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Une instruction machine sera donc, au moins, constituée du code opération et d’une adresse d’un mot de
la mémoire centrale, car le programme est rangé en mémoire centrale.
Une instruction machine a donc, en principe, un format égal à ceux des mots de la mémoire centrale comme
le représente le schéma suivant :
format du code opération + format de l’adresse = format d’un mot de la mémoire centrale
On peut en déduire que plus le format des mots de la mémoire centrale est grand, plus il peut y avoir de
circuits dans l’UAL et, surtout, plus la capacité de la mémoire centrale peut être grande.
On remarquera que le format du compteur ordinal doit être le même que celui du registre du sélecteur
d’adresse, le registre d’adresse mémoire.
Cette opération de découpage de l’instruction se fait dans un registre particulier, le registre d’instruction. Il
a le même format que les mots de la mémoire centrale et est conçu de telle sorte que l’on puisse lire de
façon séparée la partie code opération et la partie adresse.
L’enregistrement d’un morceau de musique sur la bande d’un magnétophone correspond très exactement à
l’opération d’écriture dans un mot de la mémoire centrale ou dans un registre : on détruit ce qui y figurait
auparavant pour le remplacer par ce qu’on y enregistre.
La reproduction d’un morceau de musique enregistré sur une bande de magnétophone correspond
exactement à l’opération de lecture du contenu d’un mot de la mémoire centrale ou d’un registre : sans
détruire ce qui y figure, on recopie les données que l’on va écrire dans un autre lieu.
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Il faut retenir que l’opération d’écriture détruit la valeur figurant préalablement dans le mot ou le registre où
l’on écrit, alors que l’opération de lecture est plus proche d’une recopie qui laisse intact et réutilisable le
contenu de ce qui a été lu.
4. SYNTHÈSE
Nous pouvons, à présent, détailler le schéma de notre machine fictive :
UAL RI
RAM RDM
O
P D
A D
Circuit C C E E
Mot R ' 0 101110101011100
de C O R
Interne A D
Calcul U A 1 100100101011100 E
M
U
L
C D
E
T
I
RR
EE
D
2 1101010010101111
G
I
O
N
N
O
A O S
GS 3 1101110111111100 E
T
12 + T
E
N I S
4 1101001011101100 R E
U SE S
E
R A T 5 1001110010101101
D RM M
EE 6 1101111100101101 E
DECODEUR
R M M
de FONCTIONS E O O
S I MEMOIRE CENTRALE I
S R R
E E E
ADD
BUS
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