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Le sermon de Noël

(Aujourd'hui le 25.12.2009)

Les 53 sermons du Seigneur Gottfried Mayerhofer

SERMON N° 5
( Sermon de la nativité )
« Or en ces jours, il advint qu’un décret sortit de la part de César
Auguste pour que l’on fit un recensement en tout l’empire »
- Luc 2 -

Moi, prenant argument de ce texte de l’évangile de Luc, je veux vous


donner maintenant une explication plus abondante, afin qu’à tous
mes enfants qui dans l’avenir croiront en moi, il soit donné de
connaître que : « Tout ce qui concerne et Moi et Mon apparition sur la
terre, même la plus petite chose, a une haute signification et que tout
se répétera spirituellement à mon retour sur cette petite étoile,
demeure de ceux qui doivent devenir mes petits enfants » Pour ma
venue actuelle, seront fixés l’époque et le pays qui s’adapteront le plus
à cet acte. Bien que les hommes vivant sur d’autres mondes
surpassent à beaucoup d’égards les habitants de la terre, ces derniers
sont appelés, en ce qui concerne le spirituel, à quelque chose de bien
plus grand que ne le sont ceux qui vivent sur des mondes
paradisiaques et sur des soleils. Car, s’il leur sourit un éternel
printemps, ils manquent cependant d’une claire connaissance de
mon moi, de mon amour paternel et de l’essence de ma création
spirituelle. Ils sont bons parce que rien ne les pousse à être le
contraire. Ils reconnaissent un être suprême, se prosternent devant
lui pleins de vénération, mais personne n’ose penser que cet être très
élevé puisse jamais désirer serrer sur son cœur sa créature, et
l’appeler de l’heureux et doux nom de fils.
Et cette possibilité de devenir fils de Dieu est réservée sur cette
planète, seulement à ceux qui se seront acquis une telle dignité par la
lutte et par la victoire. Là donc où est l’école dans laquelle s’éduquent
de tels enfants, devait se trouver aussi, auprès de la spiritualité la
plus élevée possible, le contraire, c’est-à-dire, l’abjection la plus
grande possible, la possibilité de s’engloutir profondément dans les
méchantes ténèbres. Cependant, pour vous montrer qu’entre ces
deux pôles opposés, il est quand même possible de progresser vers le
mieux et possible aussi une victoire sur tous les obstacles
imaginables, Je descendis moi-même sur votre sombre terre.
Et ce fut la raison pour laquelle Je choisis l’un des plus petits corps
de l’univers pour vous manifester toute Ma grandeur ; de cette façon,
j’attestais ainsi à tous mon monde spirituel et animique, que
précisément dans le très petit seulement, il est possible d’atteindre le
très grand et que, avec la plus grande humilité on peut arriver à
atteindre la plus grande gloire ; et que celui qui donne tout, est digne
de tout posséder. Les témoins de ma naissance ne furent ni des
empereurs ni des rois, et pas même d’autres hommes ordinaires, mais
seulement des animaux : créatures qui, non corrompues, suivaient
encore la voie tracé par moi lors de la création, et qui se conservaient
telles qu’elles étaient sorties de ma main. Des millions d’esprits
angéliques cependant chantaient l’hymne de louange : « Gloire à Dieu
au plus au des Cieux, et paix à l’homme sur la terre ! »
Et, afin que, surmontant tous les obstacles, il fût démontré que, bien
que je fusse moi-même placé dans de telles humble conditions,
j’accomplirais pourtant ma mission en présence de mon monde
spirituel, cette mission qui consistait, au-delà de l’exemple de
l’humilité et de l’abnégation, à faire de cette petite terre une arène
d’éducation et de vivification pour mes enfants, qui sont appelés à
éduquer à leur tour, un jour, ces êtres qui habitent les autres étoiles,
afin que ceux-ci, dans l’image du grand esprit et créateur de toute la
nature visible, apprennent à Me reconnaître aussi comme Père
aimant.
Ce que j’avais préétabli déjà, et à quoi j’avais donné le commencement
il y a presque deux mille ans, s’approche maintenant de
l’accomplissement ; ma doctrine spirituelle à laquelle rien de mieux
ne peut être substitué, quoi que les hommes se fatiguent à penser et
à rêver ; Ma loi d’Amour, doit être universellement reconnue.
L’Amour seul doit dominer sur toutes les passions du cœur humain,
qui y furent par moi placées mais simplement dans le but qu’au
moyen des combats contre elles, l’homme puisse acquérir et atteindre
un tel amour, toutes ces passions du cœur humain, je le répète,
doivent être à la fin déposées, vaincues, au pied de l’autel de l’Amour !
La haine, la vengeance, la cupidité, l’orgueil, et tous les autres
puissants incitateurs au mal qui se trouvent hélas dans l’homme,
doivent tous se taire ; la croix sur laquelle, moi, cloué, j’obtins un jour
le pardon pour l’humanité sortie du droit chemin, ce symbole de
réconciliation, doit être par tous reconnue et non maudite, comme
seule voie qui peut conduire l’homme à l’élévation spirituelle.
Maintenant aussi augmentent extérieurement les calamités, se
multiplient les signes de catastrophes épouvantables, afin que par
elles, des cendres des conceptions et des préjugés mondains renaisse,
en tant que produit spirituel, l'homme vrai, fils d'un Père spirituel
encore plus sublime. Toute chose tend à cette fin, de sorte que, toutes
les productions artificielles dont la raison humaine a entouré, comme
une cuirasse de fer, le cœur de l’homme créé pour les seules
palpitations d’amour, doivent être brisées, et les barrière de la
naissance du rang doivent être anéanties. L’homme doit avant tout
comprendre avec le cœur et c’est pourquoi il doit apprendre à aimer,
afin que le feu de l’amour puisse réchauffer son âme ; et seulement
ensuite la sagesse, en tant que stimulant régulateur de l’amour, peut
mettre à celui-ci un frein. Cependant, à l’opposé aussi, en ce monde
fait de matière, il est nécessaire que l’amour doive tempérer la
sagesse, qui contient en elle la justice inexorable, justice qui veut que
l’esprit tombé demeure prisonnier de la matière, alors que l’amour
veut le libérer de cet esclavage, à travers la purification, et qu’il puisse
atteindre la Rédemption, et puisse être reconduit au Père, à l’éternel
Amour. « Le monde entier a été créé par l’Amour, mais la Sagesse en a
réglé les conditions. » Donc, quand moi j’invoquais le Père dans les
cieux, c’était toujours la Sagesse qui invoquait l’Amour, afin que
celui-ci voulût guider les œuvres de la sagesse et qu’il lui insufflât
l’amour ; moi en tant que Christ ( la Sagesse ), j’étais un avec le Père (
l’Amour ) ; et comme amour et sagesse réunis constituent proprement
mon Moi, ainsi l’homme doit avant tout, et en premier lieu, aimer, et
seulement ensuite apprendre à être sage, pour pouvoir reconnaître et
comprendre, moi, ma création, et sa propre mission.
Tous les événements vous poussent à faire en sorte que le retour de
votre Jésus s’accomplisse avant tout en vous, dans votre coeur, afin
qu’en ce cœur-même, en tant qu’expression de la sagesse et de
l’amour, il vous guide et vous conduise enfin à ce qu’il puisse ce
Seigneur de toutes les puissances célestes apparaître en personne sur
cette terre, visiblement pour ceux, ses enfants, qui seront aptes à le
voir avec les yeux de l’esprit, et qu’il puisse prononcer pour la
seconde fois les paroles : « C’est accompli ! »
J’ai accompli l'œuvre de l’expiation, de l’amour et du pardon.
Cependant la terre sera maintenant purifiée de toute scorie impure de
l’égoïsme ; et, quand bien même les tribulations abattront le corps
terrestre, elles ne pourront rien contre l’homme-esprit ; celui-ci au
contraire se lèvera, sublime, au-dessus de l’homme terrestre abattu,
afin que vous puissiez voir comment les chœurs angéliques entonnent
à nouveau un cantique de louanges au Seigneur et Père, avec les
mêmes paroles qu’autrefois : « Gloire à Dieu au plus haut des cieux,
et paix aux hommes sur la terre. Il est venu dans Son domaine, et Ses
enfants maintenant l’ont reconnu ! »

AMEN !

Source: http://www.scribd.com/doc/21196332/Les-53-Sermons-Du-
Seigneur-Gottfried-Mayerhofer

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