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University of Ottawa

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LA SAINTE

BIBLE POLYGLOTTE
DU mî:mk auteur

Manuel blbllqne on Cotire d'Eorltnre Sainte & l'usage des Béminairee. AMiL.NTt.sT.iUKM.
par F. VifloiKoLx. NotvKit Tkstamktit, par A. 1{|(ak8\c. l»oii/,Îi»ine <>dition. vol. In-lîf. i'am,
H. ItoKor «'t F. Choinoviz.* 14 Îr. •
Les Livres Saints et la Critique rationaliste. Ui$lolre rt réfutation des objection* det
iiim'duifs contre le* Sainte* l^criture», par F. V»iuiHOu\; aver dtM» illuutralioiiH d'après les mo•
iiuiiuMils. par M. l'ahlM.^ ,.,
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Hi'théen* de la Bible.
de *0H histoire. —

Le Livre de* Pmverbe* et la fourmi.
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La liible et la Critique. répon*e
aux Souvenirs d'enfance et de jeunesse de .U. /leuan), par F. Vioolroi:.x; avec une carte et des
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rdilion.

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notes, appendices, ot index arclM-oiogiipie par F. Viîîoiroux ;»*«/« approuvée après ut à


Kome par la Sacrée Congréfçiilion de l'Index. 4 v»>l. in-S•. Quatrième édition, l'ui•', .•-•• et
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fr. Le Nouveau Testament, in-«-, cimjuième édition, se vend séparément fr. •

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distribué en alinéas avi^c divisions générales et secondaires des livivs sacrés; 2• introductions;
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Il sera tiré quelques exemplaires *ur papier indien, permettant de réunir les 5 tomts en 1 »eul volume.

Nouveau Testament ln-18 (nouvelle édition, caractères neufs), par MM. Gt^tiHC et Vir.nt x.
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traduction int! — .

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concorde «les Fvangiles, —
tableau s.vnopli<iue de l'Histoire de .\ ueuri
.lésus Christ, —
index archéologicjue, —
table des Épltivs cl des Évangiles de toute l'anate, pré-
cédés de la Messe et des Vêpres. 1 vol. in-lx. Paris, Roger et Chernoviz 2 fr. •
Le môme, papier teinté, niets rouv 3 ;

Les Saints Évangiles, suivis des Actes ùes Apotre.s, pnr«(i«s de la .Mt's.M• fi tie-s \ epH'S. vol. I

in-IS, papier teinté, lllets rouges. Paris, Roger et Chernoviz 1 fr. 60

Ks COURS DK pi;Bi.iCArto!« :

Dictionnaire de la Bible, cuntenani tous les noms de |>er8onnt^, (!• laux


mentionnés dans Saintes Écritures, les questions tluk>logiques.
les ues,
critiques, relatives h l'Ancien et au Nouveau Testament, et des noini•» mii urs
anciens et modernes avec de nombreux renseignements bibliographiques. Ouvi t. -s, :

de plans, de vues des lieux, de reproductions de médailles antiques, de fac•simn•^ ui^ iii.iiiumi Us.
de reprwiuctions de peintures et de bas-reliefs assyriens, égyptien», phéniciens, etc., publié paj'
F. ViuoiHotx, avec le concours d'un grand Il"•:^• .i. r.n .-•:!'••••••- <••- ..t.... ^,.,. t

Prix du fascicule, ln-4', de [fSO colonnes. . .

TTPoeRAPuiK riKMiJi-MOUT KT c". — Huaii (Krsc).


LA SAINTE

BIBLE POLYGLOTTE
CONTENANT LE TEXTE HÉBREU ORIGINAL, LE TEXTE GREC DES SEPTANTE,
LE TEXTE LATIN DE LA VULGATE,
ET LA TRADUCTION FRANÇAISE DE M. L'ABBÉ GLAIRE

AVEC LES DIFFÉRENCES

DE LHÉBREU. DES SEPTANTE ET DE LA VULGATE;

DES INTRODUCTIONS, DES NOTES, DES CARTES ET DES ILLUSTRATIONS

Par F. VIGOUROUX
IRÊTRE DK SAINT-SULPICE

NOUVEAU TESTAMENT
Tome VIII

LES ÉPITRES DE SAINT PAUL, DE SAINT JACQUES, DE SAINT PIERRE


DE SAINT JEAN, DE SAINT JUDE. — L'APOCALYPSE.

PARIS
R. ROGER ET F. CHERNOA'IZ, LIBRAIRES-ÉDITEURS
99, BOULEVARD RASPAIL, 99

1909
Droits résenés.
NIHIL OBSTAT
H. Garriguet,
Sup ^^

IMPRIMATUR :

Parisiis, die S8 f^hr. 1909.

f I.LO Adolphus,
Arch. Parisiens.
EXPLICATION

DES SIGNES ET ABRÉVIATIONS CONTENUS DANS LE TOME HUITIÈME

I. — Textes grecs.

Nous reproduisons le textus receptus du Nouveau Testament vulgarisé par les

Elzévirs.
Quant aux variantes, on remarquera qu elles sont en général peu importantes,
ou proviennent parfois des fautes des mss. ou des omissions par suite dhomoioté-
leutie. Le textus receptus est basé plutôt sur les mss. écrits en minuscules, et le

texte de Tischendorf sur les anciens mss. (surtout le codex Sinaïticus] écrits en on-
ciales et découverts ou mis en relief par lui. Ces anciens mss. sont d'ailleurs peu
nombreux et de valeur inégale, il ne semble donc pas possible qu'on puisse faire
beaucoup mieux aujourdhui que saint Jérôme au iv<^ siècle.

Lorsqu'il constituait la Yulgate, les deux seuls manuscrits qui nous restent de son
époque (s B) auraient peut-être été les plus mauvais de ceux dont il disposait. Les

manuscrits occidentaux grecs-latins (D, codex Bezœ et Claromontanus) sont inté-


ressants à cause du nombre des transpositions, omissions et additions quils pré-
sentent, mais il est fort à craindre cpie ces modifications n'aient été introduites dans
le grec d'après des exemplaires latins, car ceux-ci étaient précisément caractérisés

par des modifications de ce genre. Comme l'écrivait saint Jérôme : Si latinis exeni-
plarihus fides est adhibenda, respondeant quibus; tôt enini sunt exemplaria psene
quot codices. Sin autem veritas est quserenda de pluribns, car non ad grgecam
originem revertentes, ea quse vel a vitiosis interpretibus maie reddita vel a prae-
sumptoribus imperitis emendata perçersius, vel a librariis dormitantibus aut ad-
dita sunt, aut mutata corriginius ?
Les variantes que nous donnons ont donc surtout pour but de montrer les modi-
fications qui s'introduisent dans la tradition manuscrite et ne prétendent pas être
les matériaux d'une reconstruction, car — nous l'avons dit — on ne peut mieux
faire aujourd'hui que n'a fait saint Jérôme, du moins dans la mesure indiquée par
lui : « le sens de la Yulgate est celui des manuscrits grecs du i\•* siècle, les détails

seuls n'ont pas été modifiés par saint Jérôme et peuvent donc n'être pas conformes
aux anciens manuscrits ». Cf. In Evangelistas ad Damasum prsefatio. Cette phrase
devra servir de règle à qui voudra, avec l'aide des variantes et de la Vulgate, re-
toucher le texte grec pour le rapprocher davantage du texte primitif. Cette recons-
titution est d'ailleurs iovL\o\xvs personnelle et discutable, c'est pourquoi nous avons
préféré reproduire le texte qui a pu se dire pendant longtemps ab omnibus recep-
tus. (Ed. Elzévir de 1641, préface, p. 3.)
M EXPLICATION DES SIGNES.

11. AhHKMATIONS et signes IMSKRÉs dans LKS variantes GRfcCQt'KS.

I. - LETTRES ou SWLES LSDUjUANT LES MASVSCRJTS OU LES ÙHERiiES EOtTloSS GRECQUES.

A Cette lettre indique les variantes empruntées au Coder AlexandrinuSf ma-


nuscrit datant de la di'uxième moitié du v" siècle, oITert en 1098 au patriarche
tl Alexandrie, et conservé aujourd'hui k Londres, au British Muséum. Le Coder
Àlexandrinus a éié édité par C. Ci. Woide, 17H(i. et H. H. Cowper, 1800, et repro-
duit depuis en pholotypie, I^ondres, 1879-1880. 11 ne contient plus : Matth., —
XXV, H; Joa.. iv, 110 — vin, .*)2 et II Cor. iv. 13 — xii, U.

Codex Vdticaniu, du milieu du iv siècle, conservée la Bibliothèque du Vatican.


C'est ce manuscrit qui a servi de base à Y édition sixtine de 1587, ou textus receptns
d«• l'Ancien Testament, que nous avons reproduit dans la Polyglotte. Il ne contient
plus Hebr., ix, lA — lin, Tim.. Tite, Phil, et lApoc.
V. (^ette lettre désigne le Codex Ephraemi Sijri resrriptits du milieu du >* siè<*le.

Il ne renferme plus que des fragments de tout le Nouveau Teslament.


I) Cette lettre désigne, pour les Kvangiles et les Actes, le Cndrx liez»'., du m' siècle,

conservé actuellement it Cambridge et, pour les Kpîtres de saint Paul, leiWe.i Cla-
romontanus, du vi*Ou du vu** siècle, conservé à Paris. (Fonds grec, n' 107.) Ces deux
manuscrits D portent le latin en face du grec.
le Codex liasileen.si.s, l\. 1\
Celte lettre di'signe, pour les Kvangiles, .i.» mi- ,

lieu du vin* siècle; pour Codex Laudianus, de la fin du vi* siècle, con-
les Actes, le

servé à Oxford et, pour les Kpîtres de saint Paul, le San-Germanensis du ix' siècle,
conservé aujourd'hui à Saint-Pétersbourg, qui est une copie du Claromontanus I).
V Cette lettre désigne pour les Kvangiles le ('odex Boreeli, du ix' siècle, conservé
àUtrechtet, pour les Kpîtres de saint Paul, le Codex Augiensi», du ix' siècle, con-
servé à Cambridge.
Cette lettre désigne le Codfx Sinaïliius du iv siècle. Cl. Inliuilm tinn •^ ,<\
t. , p. XX. Ce manuscrit renferme tout le Nouveau Testament.
Cette lettre désigne le Codex Sangallensis 'i8, du ix' siècle, qui contient les Kvan-
giles avec une version latine interlinéaire.

Nous n'indiquerons pas d'autres manuscrits. Tous sont décrits longuement d'ail-
leurs dans les Prolegomena que M. C. H. Gregory a écrits pour ÏEdilio octava cri•
tien major do C. Tischendorf [l. III, Leipzig, 1884, p. 337 sqq.^.

X Sous celle lettre soni réunis des matuiserits moins inijtorl.uils (jn• . . u\ 1• - _•
plus haut.
G Cette lettre désigne les éditions de J. Griesbach. G' désigne plus particulière-
ment l'édition de Halle (17•.)) et G^ celle de Leipzig (1805).
G rell. désigne driesbach et les autres, c'est-à-dire : Knapp. Seholz. Lachmann,
Tischendorf, Hahn, Theile.
H Cette lettre désigne 1 édition do A. Hahn (Leipzig, 1840;.
Cette lettre désigne 1 édition de G. C. Knapp (Halle, 17u7).
L Cette lettre désigne les éditions de C. Lachmann. L' désigne plus particulière-
ment lédition grecque Berlin, 1831) et L' l'édition grec-latin Berlin, 1842).
EXPLICATION DES SIGNES.

R Cette lettre désigne le Textus leceptus (Elzévir 1624).


S Cette lettre désigne l'édition de M. A. Scholz (Leipzig, 1830).
J.

Cette lettre désigne les éditions de C. Tischendorf. T^ désigne plus particulière-

ment ïEditio octava major (t. I, Leipzig, 1869; t. II, Leipzig, 1872) et T' les édi-
tions antérieures Leipzig, 1841, 1859; Paris, 1842 .

Cette lettre désigne l'édition de C. G. G. Theile Leipzig, 1844 .

Quelques autres éditions sont indiquées dans les variantes par le nom de leur
auteur sans abréviation. Tous les détails désirables sur les éditions sont donnés
dans les Prolégomènes de C. R. Grégory dt^'à cités, p. 202 sqq.
F. Nau.

II. - SIGNES.

-j- indique une addition, et doit se traduire par habei ou addit, habent ou
addiint.
* indique une omission, et doit se traduire par omittit ou omittunt.
: marque que ce qui suit est une leçon divergente ou une traduction différente.

[ ] indique que l'éditeur dont le nom est enfermé dans les crochets, place la

leçon suivante entre crochets dans son édition.

III. - ABRÉVIATIONS.

a. veut dire anie.


al. — a lu ou alibi.

ait. — aller um.


ait. m. — altéra manu.
c. — contra.
cett. — ceteri.

dist. — distingiiit (indique qu'on fait intervenir un


signe de ponctuation),
e ou ex conj. — e conjectura.
eti. — etiam.
— fin. — usque ad finem.
in. — initio.

in f. — in fine.
interp. — interpungit (variantes consistant dans une
ponctuation différente),
inv. ord. — inverso ordine.
1. — loco.

p. — post.
pr.. sec, tert. — primum, secundum, tertium.
pen. — penultimum.
praem. — praemittit.
pr. m. ou man. — prima manu.
Mil EXPLICATION DES SIGNES.

sec. m. veut dire gecunda manu.


roll. — reliqtti.

s. «m ss. procédés d'un cliifTrc ) — versiculns sequens ou veraicuit seqiientes.


Si'. — scUicet.
si m. — similiter.
st|. — sequens.
loi. — totum.
ult. — ultimnm.
une. incl. — iincU incluait.

Exemples : D'après ces explicntions :

15.
Les variâmes de

11. G
kBCG
rell.*

rell.
. :
la

12.

i« (pro
page 482 qui sont

G
).
rell. :

16.
«..
»BCT
:

:
1'». kABCG
. 17. ACLT : .
relI.:T. iv A«o5ixiia

G
».
rell.

tia.iX.)6.

tent
Se

f. 11.

Ephraemi
.
liront donc

Griesbach
:

et les autres

f. 14. Les
rescriptus, Griesbach et les autres portent
omettent
manuscrits

Les manuscrits Sinaïticus, Vaticanus, Kpliraemi rescriptus, Griesbach


portent ^c (au lieu de %). f. 16.
. jÎ*. 12. Griesbach

«5
Sinalticus, Alexandrinus,
h

Les manuscrits Sinaïticus, Vaticanus, Ephraemi


.
et les autres

et
por-
V^aticanus,
j-.

les autres
15.

rescriptus ot Tischendorf portent /. Les manuscrits Alexandrinus,


Ephraemi rescriptus
Griesbach
et les éditions de

et les autres ajoutent (avant ]Lachmann


6.
f. 17.
et de Tiscliendorf portent oOîîv.

Dans ce tome huitième, le texte grec receptus a été revu par M. Tabbé ÎWu^^ï
professeur ii l'Institut catholique de Paris, qui a également relevé les variantes
et noté les principales divergences qui existent entre le texte grec et la Vuigate.
— Les références placées à droite de la version française «mt été colligées par^H
M. l'abbé Martel, chanoine de Kréjus, aumônier de rhûpitd d'Hyères. Tout ce quî^" —
regarde l'agencement du latin et du français, les divisions et annotations, est dû
à M. l'abbé Igonel, premier vicaire de Saint-Antoine des Quinze-Vingts, à Paris.
LES

ÉPITRES DE SAINT PAUL

SAINT PAUL

Paul, selon Fexpression de Bossuet, a été


le plus zélé des Apôtres et le plus illustre des
prédicateurs. Non content de prêcher l'Évangile
de voix, il l'a prêché pai' ses écrits à ses
contemporains et il nous le prêche encore dans
ses Épitres immortelles qui ont fait l'admiration
de tous les siècles et qui seront à jamais la
consolation, l'instruction et l'édification de l'É-
glise. 11 a bien réalisé la parole qu'avait dite de
lui le divin Maître : « C'est un vase d'élec-
tion, pour porter mon nom devant les Gentils, les
rois et les enfants d'Israël ».

Paul, appelé d'abord Saul, était né à Tarse en Cilicie (voir la note Actes,
IX, 30), d'une famille juive, de la tribu de Benjamin, vers le commencement de

l'ère chrétienne. Son père était pharisien. Envoyé encore jeune à Jérusalem,
Saul y reçut les leçons de Gamaliel (voir la note Actes, v, 34). Quand le
christianisme commença à se propager, il se fit remarquer entre tous par sa
haine et son animosité contre les disciples de Jésus-Christ, Pendant le martyre
de saint Etienne, il gardait les vêtements de ceux qui le lapidaient. Quelque

temps après cet événement, il se fit charger par les princes des prêtres d'aller
ousui'^re les Juifs convertis dans les \411es étrangères. Mais le Sauveur l'atten-
dait sur le chemin de Damas, et de persécuteur, il le fit apôtre (an 35). Saul
avait alors environ 35 ans.
Lorsque la Providence l'eut suffisamment préparé à l'œuvre de^la conversion
des Gentils, à laquelle elle l'avait particulièrement appelé, saint Paul commença
ses courses et ses missions à travers l'empire romain. C'était vers l'an 45.
« On peut distinguer, dit M. Bacuez, trois voyages apostoliques de saint
Paul, ayant pour point de départ, non Jérusalem, capitale de la Judée, mais
Antioche, la métropole de l'Orient, dont la population mélangée et trafiquante
était en rapport avec toutes les nations du monde et où les disciples du Sau-
veur portaient déjà le nom de chrétiens.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VUI. 1
LES ÉIMTHES DE SAINT PAIL.

» Le premier se fît avant le concile de Jëruealem, de 45 a 47 ou 48. Parti


avec saint Barnabe, après avoir reçu le caractère épiscopal et avoir appris, dans
un ravissement, des secrets merveilleux, l'Apôtre commence par évaiigéliser
Tile de Chypre, puis il revient sur le continent, proche à Perge en Pamphylie,
à Antioche de Pieidie, à Icône, à Lystre, à Derbe de Lycaonie; et enfîn,
après une nouvelle visite à Lyslre, Icône, Antioche de Pieidie, il rentre à
Antioche.
» Le second voyage eut lieu peu après le concile et dura environ trois ans,
de 51 à 53 environ. 11 a plus d'importance encore «pie le premier. Saint Paul,
se séparant, dès le début, de Barnabe, qui retourne en Cliypre, sa patrie,
s'avance avec Silas vers le nord de l'Asie Mineure. Il parcourt la Phryg^e, et
jette les premières semences de la foi en Galatie. Ensuite, sur un avis qu'il
reçoit du ciel, il passe en Europe. Il fonde les églises de Philippes, de Thes-
salonique et de Bérée dans la Macédoine; puis, en Grèce, celle d'Athènes,
et celle de Corinthe, où il séjourne dix-huit mois chez Aquila, et d'où il écrit
ses deux Lettres aux Thessaloniciens. Enfin il regagne Antioche par Éphèse,
Gésarée, Jérusalem.
» Le dernier voyage est le plus long. 11 eut lieu de 55 à 58 environ. Après
avoir visité les églises de Galatie et de Phrygie, saint Paul fait à Éphèse
et aux environs un séjour d'en\'iron trois ans. Une sédition le forçant de
quitter Kphèse, il en laisse le soin à Timothée, et part pour la Macédoine.
De là il revient à Troade, passe en Grèce, retourne à Corinthe où il demeure
trois mois; puis, revenant par la Macédoine, il s'embarque à Philippes, passe
à Troade, à Asson, à Milet. Quelques jours après, il est à Césarée, chez bi

diacre Philippe. Enfin il arrive à Jérusalem, où il tombe au pouvoir de see


ennemis, et après deux ans de captivité il se voit forcé d'appeler au tribunal
de César. Dans le cours de ce dernier voyage il avait écrit quatre Epitres nou-
velles, deux aux Corinthiens, la première d' Ephèse, la seconde de Phi-
lippes ;
puis rÉpître aux Galates et celle aux Romains, de Corinthe »
« Il court ainsi, dit Bossuet, il court par toute la terre, jtortant partout la cr
deJésus; toujours menacé, toujours poursuivi avec une fureur implacable; s
repos durant trente années, il passe d'un travail à un autre, et trouve partout
nouveaux périls des naufrages dans ses voyages en mer, des embûches dane
;
1
ceux de terre; de la haine parmi les Gentils, de la rage parmi les Juifs; des calom-
niateurs dans tous les tribunaux, des supplices dans toutes les villes; dans l'É-
glise même
dans sa maison des faux frères qui le trahissent, tantôt lapidé
et
et laissé pour mort, tantôt battu outrageusement et presque déchiré par le
peuple; il meurt tous les jours pour h? Fils de Dieu, qiiolidie morior; et il
mnrqu»; l'ordre de ses voyag4*s par les traces de sang qu'il répand et jmr lee
peuples qu'il convertit »
Saint Paul fut emprisumif vers 1 an 58. Arrétt• a J» rusaiiiu. «mulnit ^l^^ulle
à Césarée, il fit, dans cette dernière ville, appel à César et fut conduit à Rome,
où il comparut peut-être devant Burrhus et Sénèque, les ministres de Néron, de

qui dépendait son sort. On croit qu'il recouvra sa liberté en 62, mais di>puis son
LES EPITRES DE SAINT PAUL.

arrivée à Rome nous


n'avons plus sur sa vie et ses actes les renseignements
détaillés et authentiques que nous avait fournis jusque-là saint Luc.
« Après les derniers récits des Actes, récits qui vont jusqu'en 58, 60 ou 63,
suivant les systèmes, tout ce qu'on sait de certain, c'est qu'il travailla avec
succès à la propagation de l'Evangile dans la capitale de l'empire, sans cesser
de veiller sur les Eglises d'Asie ; qu'il écrivit du lieu de sa captivité au moins
quatre Epitres : aux Ephésiens, aux Colossiens, à Philémon, aux Philippiens,
Ceux qui n'admettent qu'une captivité le font mourir en 64, sous la persécution
de Néron mais le sentiment le plus commun est qu'il fut martyrisé avec saint
;

Pierre, en l'an 67. Quant aux autres faits qui remplirent les dernières années
de sa vie, ils ne sont pas connus avec certitude. Néanmoins on s'accorde gé-
néralement à penser qu'après avoir comparu devant Néron et avoir été absous
à son tribunal, saint Paul reprit ses courses apostoliques, qu'il se rendit en
Espagne, suivant son ancien projet, en passant par les Gaules; qu'il revint
en Orient, s'arrêta à Colosses, à Troas, à Milet, dans l'île de Crète, en Macé-
doine, à Corinthe, à Nicopolis ;
puis qu'étant rentré à Rome, vers 66, il fut
arrêté de nouveau avec saint Pierre soumis à une dure captivité, enfin
et
condamné à mort et décapité sur la route d'Ostie. D'autres pensent qu'il se
rendit d'abord en Orient, en passant par l'île de Crète, qu'il 'isita Jérusalem,
Colosses, puis qu'après plusieurs voyages dans la Macédoine, dans la Grèce
et à Ephèse, il arriva en Espagne en passant par Rome où il revint pour
terminer sa vie » i^L. Bacuez•.
En mourant, saint Paul laissait en héritage à l'Eglise ses quatorze Epîtres.
Neuf d'entre elles sont adressées à des Églises (en supposant que celle aux
Hébreux a été écrite pour l'Eglise de Jérusalem^ une à une province la Ga-
latie quatre à des particuliers. Elles ont toutes été écrites en grec, à l'excep-
,

tion peut-être de l'Epitre aux Hébreux dans sa première rédaction. Leur date
précise n'est pas toujours facile à déterminer avec certitude. En aoîcI le tableau
chronologique, d'après ^L Bacuez :

Six Epitres écrites dans l'espace de six ans, pendant son et son ni" voyage
apostolique :

\^ aux Thessaloniciens (v chap.), voyage, en 52, de Corinthe.


2*"

IP aux Thessaloniciens (m chap.;, même année, de Corinthe.


I'* aux Corinthiens xvi chap.), 3' \Oyage, en 56, d'Ephèse. \

II' aux Corinthiens xiii chap.), en 57, de Philippes.

Aux Galates (vi chap.), en 57, de Corinthe.


Aux Romains xvi chap.), en 58, de Corinthe.
Quatre Epitres écrites sur la fin de sa première captivité : r .^

Aux Philippiens (iv chap.), i ^


\ \ 2
Aux Ephésiens vi chap.),
Aux Colossiens (iv chap.;,
^^ ^^^ ^^ ^^^^
i
3
A Philémon (i chap.}, J / q
LES ÉPITRES DE SAINT PAUL.

Trois entre les deux captivités :


\

Aux Hébreux (xiii chap.). Tan 63, de ritalie. J «s

Tito(iii chap.), l'a» 04, de la Macédointi. [ î^


1" ;i rimiothée (vi cha]).)* mémo date et môme contrée.

Une pendant sa dernière captivité :

II'àTimothéo (iv ch»p.), l'an G&^ de Rome. ' "


« Lo grand prédicateur de Jésus-Christ, dit saint Cyrille de Jérusalem,
c'est saint Paul. L'Esprit Saint a Apôtres n'écrivissent
pormis quo los autres
qu'un j»otit nombre d'Epllrcs
mais pour saint Paul,;il a voulu qu'il en écrivît
quatorze. Pourquoi cela ? Parce que saint Paul a commencé par persécuter le
Christianisme et que rien ne prouve mieux la vérité d'une doctrine que le
sulTrage de ses piTsécutcurs ».

Les lettres dt• i'Apôtn• des gentils n'ont rien d'analogue dans aucune langue»
ni j)Our le fond ni pour la forme. La doctrine en est merveilleuse et dinne;
la dialectique, irrésistible.
« Saint Paul a des moyens pour persuader qu»• ia Grèce n'enseigne pas et

que Rome n'a pas appris. Une puissance surnaturelle, qui se plaît de relever
ce que les superbes méprisent, s'est répandue et mêlée dans l'auguste simpli-
cité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Hpî-
tres une certaine vertu plus qu'humaine, qui persuade contre les règles, ou
plutôt qui ne persuade pas tant qu'elle captive les entendements, qui ne flatte
pas les oreilles, mais qui porte ses cou|>s droit au cœur ». (Bossuet).
Pour exposer les grauiles vérités chrétiennes, saint Paul se façonne à lui-
mi^me son langage. Il a créé la langue chrétienne, il a fait exprimer à des
mots païens les vérités nouvelles que Jésus-Christ avait apportées au monde.
M La sagesse du grand Paul, dit saint Grégoire de Nysse, se sert des mots a

son gré, il les assujettit à sa volonté et adapte leur signification aux besoins
de sa pensée, quoique l'usage leur ait attribué un autre sens et en ait fait
l'expression de conceptions différentes ».
La nouveauté de son langage produit une eertaine obscurit»', mais plus
encore son exposition. Les idées se pressent en foule sous sa plume elles ;

s'accumulent, s'entassent et s'emmôlent. De là un certain désordre, de longues


parenthèses, des retours en arrière, des phrases inachevées, des construc-
tions compliquées, etc. Ce n'est point la marche savante et méthodique des
classiques de l'antiquité, mais si ce sont là des défauts nu point de vue litU'*-
raire, comme ils sont largement compensés par des qualités d'ordre supérieur î

Quelle vie, quel mouvennnf (jm-ls i-lans et surtout quelles pensées divines
,

dans ces Epttres !

« N'attendez donc pas dt; l'.Vpotre, dit Bossuet, ni qu'il vienne flatter le»

oreilles par des cadences harmonieuses, ni qu'il veuille charmer les esprits
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la rhétorique.
Son discours, bien loin de couler avec cette douceur agréable, avec cette éga-

m\
LES EPITRES DE SAINT PAUL.

lité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal et sans suite
à ceux qui ne l'ont pas assez pénétré et les délicats de la terre, qui ont, disent-
;

ils, les oreilles fines, sont offensés de la dureté de son style irrégulier. Mais
n'en rougissons pas. Le discours de l'Apôtre est simple, mais ses pensées sont
toutes divines. S'il ignore la rhétorique, s'il méprise la philosophie, Jésus-
Christ lui tient lieu de tout, et son nom qu'il a toujours à la bouche, ses mys-
tères qu'il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante. Il ira,

cet ignorant dans l'art de bien dire, avec cette locution rude, avec cette phrase
qui sent l'étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des
orateurs ; et malgré la résistance du monde, il y établira plus d'Églises que
Platon n'y a gagné de disciples, par cette éloquence qu'on a crue divine. Il
prêchera Jésus dans Athènes, et le plus savant de ses sénateurs passera de
l'Aréopage en l'école de ce barbare. Il poussera encore plus loin ses conquêtes;
il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la per-
sonne d'un proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant
lesquels on le cite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maî-
tresse se tiendra bien plus honorée d'une lettre du style de Paul, adressée à
ses citoyens, que de tant de fameuses harangues qu'elle a entendues de son
Cicéron m.

« Saint I*aul est le théologien du Nouveau Testament et le dernier degré de


la profondeur dans les choses divines.Venu après Jésus-Christ, quand la ré-
vélation de tous les mystères étaitconsommée, homme de science avant d'être
l'homme de Dieu, il a porté dans les abîmes de l'incarnation et de la rédemp-
tion une lumière si énergique, qu'elle éblouit d'abord, et une intrépidité de foi
dont l'expression abrupte cause une sorte de vertige à l'entendement qui n'y
est pas préparé. Saint Paul a une langue à lui, une sorte de grec tout trempé
d'hébraïsme, des tours brusques, hardis, brefs, quelque chose qui semblerait
un mépris de la clarté du style, parce qu'une clarté supérieure inonde sa pensée
et lui paraît suiTire à se faire voir elle-même. Insouciant de l'éloquence comme
de la lumière, rebute d'abord l'âme qui vient à ses pieds; mais, quand on a
il

la clef de son langage, et qu'une fois, à force de le relire, on s'est élevé peu à
peu à l'entendre, on tombe dans l'enivrement de l'admiration. Tous les coups
de sa foudre ébranlent et saisissent; il n'y a plus rien au-dessus de lui, pas
même David, le poète de Jéhovah, pas même saint Jean, l'aigle de Dieu; s'il

n'a pas la lyre du premier ni le coup d'aile du second, il a sous lui l'Océan tout
entier de la vérité et ce calme des flots qui se taisent.
David a vu Jésus-Christ
du haut de la montagne de Sion, saint Jean a reposé sur sa poitrine dans un
banquet; pour saint Paul, c'est à cheval, le corps en sueur, l'œil enflammé, le
<:œur tout rempli des haines de la persécution, qu'il a vu le Sauveur du monde,
et que renversé à terre sous l'éperon de sa grâce, il lui a dit cette parole de
paix Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? » (Lacordaire).
:
ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX ROMAINS

INTRODUCTION

Quanti saint Paul écrivit celte Épitre, il était pour la troisième fois à Go-
chez un chrétien nommé Gaius, qu'il avait haptisé de sa main.
rintlie et logeait
Après trois mois passés dans celte ville ou aux environs, il allait partir pour
Jérusalem, afin d'y porter la collecte «ju'il avait faite parmi ses disciples de
Corinthe et dans les autres Églises d'Europe. C'était l'an 58, probablement.
La fête de la Pentecôte approchait. Tandis (jue Néron, empereur depuis quatr»?
ans, mais à peine arrivé à sa vingtième année, commençait à se signaler par
sa fureur pour les jeux du Cirque et par ses courses nocturnes, jointes à Teu-
lèvement de Poppée et à l'exil d'Othon, l'Apôtre, après avoir évangélisé une
bonne partie de l'Asie Mineure et de la Grèce, se disposait a passer en Occi-
dent et à porter la foi dans les contrées les plus reculées de l'empire. Avant
de quitter Cenchrée, il achève sa Lettre, et l'envoie aux chrétiens de Home,
par une veuve, nommée Phébée, qu'il désigne comme diaconesse de l'Eglise
de Corinthe. Ainsi cette ICpître le devance de trois ans dans la capitale du
monde.
L'authenticité de Epitre aux Homains est incontestable, et, si Ton exeepi
les deux diTniers chapitres, universellement reconnue, môme par les rationa-
listes les plus outrés.
j

Une colonie des Juifs était établie à Home


depuis |>rès d'un siècle. Auguste |

l'avait traitée avec bienveillance. Non content de lui assurer le libre exercice
de .son culte, il lui avait attribué une portion considérable de la région trans-
tibérine. Elle était déjà considérable, à cette époque, puisqui• huit mille Juifs
j
de Rome se joignirent aux députés de la Palestine pour réclamer auprès de qÉÉ
prince contre 1»• testament d'Hérode. Or, nous apprenons d«• saint Luc qu'un
certain nombre de Juifs et de prosélytes, étant venus d»• Home à Jérusalem >m
l'année de la mort du Sauveur, avaient assisté au miracle de la Pentecôte
entendu le premier iliseoursde saint Pierre. Il y a lieu de eroin• que plusieu
ee convertirent et emportèrent avec eux, dans la capitale de l'empire, 1 es I
premières semences de la foi. Des Juifs de In synagogue des Affranchis^ qui
INTRODUCTION A L'ÉPITRE AUX ROMAINS.

étaient nés en cette ville ou aux environs, et des Gentils de la cohorte ita-
lique, rappelés en Italie après l'élévation d'Hérode Agrippa sur le trône de
Judée, se joignirent probablement à ces premiers fidèles. Enfin, nous savons
([ue saint Pierre, obligé par sa charge de se porter à la tête de l'Église, vint
lui-même à Rome organiser cette chrétienté naissante, comme il avait orga-
nisé celle d'Antioche, et qu'assez longtemps avant la ruine de Jérusalem,
dès le commencement du règne de Claude, il établit son siège dans la capitale
du monde. Si la date n'est pas absolument sûre, le fait de cet établissement
est incontestable :les preuves remontent jusqu'aux Apôtres.
Bannis un moment de Rome, comme les Juifs avec lesquels on les confondait,
les chrétiens ne tardèrent pas à y rentrer. En l'an 58, au moment où saint Paul
leur écrivait, ils formaient déjà une Eglise considérable et bien organisée,
dont la foi était connue du monde entier. Ils étaient gentils d'origine pour
la plupart :c'est par là qu'ils se recommandaient particulièrement au zèle
de saint Paul. En Tan 64, une trentaine d'années après la mort du Sauveur,
ils s'étaient multipliés au point de fournir à Néron une multitude énorme de

victimes. Des enseignements que l'Apôtre leur adresse, on est fondé à con-
clure qu'ils étaient fixés sur les principaux points de la doctrine chrétienne,
et qu'on les avait instruits aA-ec soin, non seulement de l'économie générale
de la religion, mais encore des vérités les plus relevées du christianisme, des
rapports de la loi nouvelle avec la loi mosaïque, des prophéties, des sens
spirituels, des figures de l'Ancien Testament, etc.
Saint Paul n'avait pas fondé cette Église, non plus que celle de Colosses;
mais il y avait des amis et des disciples qui sollicitaient son zèle et dési-
raient ses avis. Ce fut là pourtant son moindre motif pour lui écrire; le prin-
cipal fut l'importance de la con'ersion de Rome pour le progrès de la foi parmi
les Gentils, dont il était l'Apôtre. Il n'ignorait pas que Rome était, au juge-
ment du monde entier, la ville par excellence, que tous les peuples avaient
les yeux sur elle, qu'elle exerçait sur tout l'empire une fascination et une au-
en relation continuelle avec les pro-
torité irrésistibles. 11 savait qu'elle était
A'inces, et que toutes des représentants dans son sein, de
les nations avaient
même qu'elle comptait des citoyens dans toutes les contrées connues. Prêcher
l'Évangile dans cette ville, c'était remplir de la manière la plus étendue et
la plus fructueuse le ministère particulier dont il était chargé, celui de faire
connaître aux Gentils le Fils de Dieu et le mystère du salut.
A ce motif, très suffisant par lui-même, on peut en joindre d'autres, au
moins fort vraisemblables. —1° L'absence prolongée de saint Pierre. On sait

que le prince des Apôtres s'absenta plusieurs fois de son Église, sans qu'il en
abandonnât jamais le gouvernement. Le décret de Claude qui bannit de Rome
la population juive, le concile de Jérusalem, tenu de 50 à 52, les besoins des
Églises d'Orient dont il fut l'Apôtre, durent l'en tenir assez longtemps éloi-
gné. — 2° Le désir que saint Paul devait avoir de disposer les chrétiens de
Rome à profiter de son passage et à recevoir ses instructions lorsqu'il vien-
drait parmi eux, pour préparer sa mission en Espagne. — 3° L'avantage qu'il
pouvait espérer de sa Lettre, pour la paix de l'Église et pour le succès de son
ministère dans toutes les provinces. Quoi de plus propre, en effet, à dissiper
les préventions des judaïsants et à rendre manifeste l'union qui régnait dans
le collège apostolique, que de faire publiquement à Rome ce qu'il avait déjà
INTRODUCTION A LÉPITHE ROMAINS.

fait à Antioclie, de joindre sa parole à celle de Maint Pierre, et d'adn'seer à


rÉglisf nn'nu• du prince dos Apôtres le développement et les preuves de son
évangile, de sa thèse principale, de celle qui soulevait le plus d'opposition
parmi ses compatriotes, et qui avait le plus d'importance pour l'avenir du
christianisme, savoir «pie la grâce et le salut étaient oiVerts à tous, aux Gen-
:

tils comme aux Juifs, à la seule condition de croire en Jésus-Christ et d'em-

brasser sa loi? —
4* Les lumières que Dieu lui donnait sur l'avenir de
l'Église de Rome, destinée à être le ci'ntre et le foyer du christianisme, mais
menacée des plus terribles persécutions, et appelée à acheter, par trois siècles
de martyre, sa domination si glorieuse et si féconde sur toutes les autres
Eglises.
Quoi qu'il en soit, saint Paul avait depuis longtemps le désir, non de s'éta-
blir à Rome, mais de prêcher l'Evangile aux Romains, et il ne parait pas
«|u"il ait jamais poursuivi avec autant d'ardeur aucun autre dessein. On sait

par les Actes comment Dieu lui donna de le réaliser.



Cette Ëpitre ne suppose-t-elle pas qu'il y avait à Rome, entre les convertis
du Judaïsme et ceux de la (ientilité, une contestation sur leur mérite relatif.'
— Saint Augustin l'a pensé, et beaucoup d'interprètes après lui. ils ont cru
que les Juifs et les Gentils convertis se disputaient la palme du mérite, que les
uns et les autres prétendaient avoir les meilleurs titres à la grâce de l'Evan-
giie et il l'amitié de Dieu, que les premiers se prévalaient de leur fidélité à
pratiquer la loi de Moïse, et les seconds des lumières de leurs philosophes
et des vertus de leurs sages. Mais c'est une simple hypothèse, suggérée par
certains versets, non un fait établi par des témoignages historiques. En outre,
cette supposition ne s'accorde pas très bien avec les éloges que saint Paul
donne à l'Eglise de Rome, et avec l'édification qu'elle répandait dès lors dans
tout l'univers; et l'on n'a pas besoin d'y recourir |)Our expliipier les considé-
rations de l'Apôtre sur l'abus «pie les Gentils faisaient de h'ur raison, sur
l'impuissance de la loi à justifier les Ames, et sur la gratuité absolue de la foi.
Saint Paul connaissait lu disposition de ses compatriotes à se préférer au
reste des hommes. Il savait quel était l'orgueil des Grecs et des Romains.
N'était-ce pas assez pour qu'il prît soin de porter les uns et les autres à
s'humilier devant Dieu, à reconnaître leur indignité, à confesser que leur
conversion était un pur effet de sa miséricorde? Tel est, ce nous semble, le
véritable point de vue. Saint Paul se propose moins de réprimer une con-
testation survenue à Rome entre deux partis rivaux, que d'en étouffer l
germes, en ins)>irant aux uns et aux autres un*• profonde» reconnaissance en-
vers Dieu |)our le don de la foi, en apprenant aux Juifs, comme aux Gentils,
en quoi consiste la grâce de la justification, quelle en est Torigine, quels en
senties conditions, les caractères, les effets, et en leur faisant sentir l'impuis-
sance où ils .sont, soit d'y suppléer ])ar la raison, soit <le la mériter ]>ar leurs
œuvres.
L'ÉpItre aux Romains a, de tout temps, effraye hs interprètes. Les tlilli-
cultés «pi'elle présente ont rapport à la grjWe, dont l'.Vpôtre est le grand pré-
dicateur, et aux questions qu'elle soulève, du péché originel, de la concupis-
cence, de la justification, de la prédestination et de la réprobation. Tous les
hérétiques qui ont nié ou blessé plus ou moins la liberté humaine, depuis Va-
lentin le gnostique jusqu'à Luther et Jansénius, ont allégué quelques passages
INTRODUCTION A L'EPITRE AUX ROMAINS.

de cette Épître et de celle aux Galates. Mais, en condamnant leurs erreurs,


l'Église a éclairci la matière et fixé le sens de beaucoup de textes. Si l'on
tient compte de ses définitions et qu'on ait soin do choisir de bons commen-
taires, on verra que l'Apôtre est loin d'être incompréhensible, et que ce n'est
pas sans fruit qu'on étudie ses écrits.
Il y a lieu de croire que l'Épitre aux Romains n'a pas été faite tout d'un

jet, en quelques heures, comme l'Épitre aux Galates. Bien qu'elle ne soit pas
limée sous le rapport littéraire, la doctrine qu'elle contient paraît avoir été
méditée à loisir. L'importance du sujet, l'abondance et l'enchaînement des
idées, la concision du style, le grand nombre et le choix des citations, la sub-
tilité des raisonnements, l'absence des répétitions ne permettent pas de penser

qu'elle ait été écrite précipitamment. Il est probable que saint Paul y a résumé
les instructions qu'il avait coutume de donner dans les Églises dont il était le
fondateur. Sauf le prologue et la conclusion, l'Épitre ressemble à un traitt•
plutôt qu'à une lettre. Ce qu'on lit à la fin, qu'elle a été écrite de la main de
Tertius, n'est pas une preuve qu'elle ait été dictée. Saint Paul l'avait sans
doute rédigée avant de donner à transcrire.
L'Épitre aux Romains se divise en deux sections. La première, qui est la
principale, est dogmatique ou théorique, i, 17-xi. Dans cette partie, l'Apôtre,
voulant exposer la doctrine de l'Église sur la justification, établit la nécessité
de la foi chrétienne ou du christianisme, pour arriver au salut et il fait sentir ;

cette nécessité, en montrant l'impuissance de la nature et l'insufiisance de la


loi mosaïque pour mener une vie sainte et mériter le ciel. Sa thèse est donc
assez complexe. Il établit la gratuité de la justification sur ce fondement,
qu'elle n'est le fruit ni du mérite naturel ni des œuvres légales, qu'elle a pour
condition essentielle et unique la foi, une vraie foi, en Jésus-Christ, et il
montre que la nécessité et la valeur de cette foi sont les mêmes pour tous les
hommes. — La seconde section est pratique ou morale, xii-xvi. C'est une
suite de préceptes et de conseils généraux et particuliers, de nature à confir-
mer les chrétiens dans la foi et à les porter à la perfection. La vie du juste,
dont il trace l'esquisse et dont il dit que la foi chrétienne est le principe, con-
traste avec celle des païens et des Juifs, dont il a fait le tableau dans ses pre-
miers chapitres. (L. Bacuez;.

Saiat Pierre et stiat FaaI.


Brosze du Musée chrétien du 'aticaB. (Miliea du II' àècle).
.iA^^^^J^J^J^^^^^

EPISTOLA

PAULI APOSTOLI
) ROMANOS


d^tov, '

(
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'
Paulus, sorvus Jesa (Ihristi, vo-
catus apustolas, segregatus in evangé-
lium Dei, ' quod anle proniiserat per
prophétas suos in scriptûris sanctis.

^
^-
, *
ix
•'
de Kilio suo. qui faclus est ei ex sé-
mino David seciindum carneni. *qui
prœdestinatus est Filius Dei in virtiite

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secûndum spiritum sanctificationis ex
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(- •
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resurreolione niorluorum Jesu Christi
Dumini nostri ^ per quem accépimus
grâtiam, et apostolàtum ad obediéndum
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),
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'

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iv *],
fidei in omnibus gonlibus pro nûmine
ejus, •
quibus estis et vos vocâti Jesu
Christi ' omnibus qui sunt Roma?, di-
:

*
9,
.& xai

,5
xai léctis Dei, vocalis sanctis. Gratia vobis
et pax a Deo Pâtre nostro, et Domino
Jesu Christo.

* Primum quidem gratias ago D(

. )^. meo per Jesum (Ihristum pro omnibus


vobis : quia fides veslra annuntiâtur in

^ ,,
ir
• &, univérso mundo. 'Teslis onim mihi est
Deus, cui sérvio in spiritu meo in <

10 rip

^
quod sine inti'rmi>
gélio Filii cjus. .

*"
mcmoriam vestri fàcio *"semper in ora^H
narrort ini
tionibus meis : obsecrans, si quomod^^
untuç nori
tandem aliquândo prosperum iter ha-

. .» .
\^^.— *:
^
insrr. 1. Xf.

4(\ * 9
ma.: inv.) 2. • 3. .1avt{3 (S:
7. rfy. (: Ir iyàn^ »tov). 8.

^. '. verMU 4. 3 (en partie) et


%. l.PA
%%à
I. i i^ fi
(pr. m.) •
\f. n\\u\\ ''ifi y.
vntrv imrenlliôtc• le k'^'c•
: (. Je) 3. v•'* '*" <*" '*''• (irvc • <|ui e»tné
EPITRE

DE SAINT PAUL
AUX ROMAINS

I. Paul, serviteur de Jésus-Christ,


'

appelé à lapostolat, choisi pour 1-


^A;t!'i3%î*
^
I. i.
Prologue, i, 1-15.
Serviteur. Ce mot exprime sa condition
comme Ddéle, et ses dispositions envers son
vangile de Dieu. - qu'il avait promis ^3«'; Maître. — Appel•' Vapostolal. Saint Paul af-
auparavant par ses prophètes dans 14 lô. ÎS. firme envers par là sa, soumission, ses droits et ses de-
K,
voirs
;
l'Église.
Tit. I, î, 4.
les saintes Ecritures, ^ touchant son Act. 3, Î4 :

13, 3S S3.
Fils, qui lui est né de la race de Da- î Tim. S, 8.
:

Act. 10, 3î
vid selon la chair. * qui a été prédes- 4 :Î6. 16 S»,
:

13, 33.
tiné Fils de Dieu en puissance, selon Hebr. 9, 14.
Jo•. 5, 6. I
lesprit de sanctification, par la ré- Pet. 3. IS. 1
Eph. S.
surrection d'entre les morts, de Jésus- Gai. 3, î. 7.
Cor. 110; i:.,
Christ Notre-Seigneur ^ par qui nous li,
; 3 î. : 1,
CoL 3, lï
avons reçu la grâce et l'apostolat, l,î-3.
;

pour faire obéir à la foi toutes les na- îThe*.


Cor.
î.
S.
1 1,
1,
Tim.
tions en son nom ^ parmi lesquelles
I.1 1,
:
Rom. 1.

vous êtes, vous aussi, ayant été ap- îPhil. Th«s. î.


1. î.
I,

pelés par Jésus-Christ " à tous ceux PhUe.


:
3.

qui sont à Rome, aux chéris de Dieu,


appelés saints. Grâce à vous, et paix
par Dieu, notre Père, et par Xotre-Sei-
l'ro ei••
gneur Jésus-Christ. ontt. Borne personnifié•- (t. ?)- (iluié* du Louvre).
Act. , Î3.
* Premièrement, je rends grâces à ^^.'"
4. Comme homme. Jésus-Christ était prédes-
mon Dieu, par Jésus-Christ, pour pLÏÏ.'jImV tiné pour être le Fils de Dieu. Or, trois choses
prouvent qu'il est réellement le Fils de Dieu :

vous tous, de ce que votre foi est an- ^ks".'!*"" les miracles qu'il a opérés, la communication
noncée dans tout l'univers. * Car le f ;
}V^' qu'il a faite du
Saint-Esprit pour la sanctiGcation
des hommes, enûn sa résurrection.
Dieu que je sers en mon esprit, dans jol!" «%i 1. Saints. Voir la note sur Actes, is, 13.
9. Je fais mémoire de vous. Cette locution, qui
l'Évangile de son Fils, m'est témoin ^î°i^r?1; m. est celle du texte sacré lui-même, n'exprime pas
que sans cesse je fais mémoire de vous Îrh'J^i!Î'. tend un simple souvenir ordinaire, coinrae on l'en-
communément, mais bien Tidée de commé-
* dans toutes mes prières demandant *jo."^, »4*' moration. xsWg que l'Église l'a consacrée dans la
"^
;

litai^e.
que, par la volonté de Dieu, quelque i^?l »,11.
12 Ad Romanos, 11-24.

^
I,

^^
^
I. Par• «loffMiaCIra (I, 1•-). - r •»*• mmp—tUm €i, •17>.

^^.
iv 9eov beam in voluntute Dei veniéndi ad vos.

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iX^fîy
*'

,^- */"»•
iâétf ,/ tlç rd
ftëTuâtù
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" Desidero enim vidére
inipcrtiar vobis gratis spiritualis
vos, ut lUi-

, ( ^•&^ ,&
rut '* Tovro tau ad condrmandos vos *' id est, simul :

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est, fidem vestram atque meam. *^ Nolo
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proposui venire ad
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génlibus. *'
vos (et prohibitus
adhucj. ut âliquem fructum
hiibeam et in vobis, sicut et in céteris
Grœcis ac bàrbaris,
tibuset insipiéntibus débiter sum
eapi<-n-
:
*^ ita

xai *' ^Pwutj n'uyytXiaaa^ut. quod in m<• promptuin est et vobis, qui

'•

'".,^* tituia/îvouai
&eov
ivayytMov
»'
Romw eslis.
" Non
Virlusenim Dei
enini
ovangelizare.

est in
erubésco cvang«}lium.
salutem omni cre-

' dénti, Jadœo primum, et Gtîbco. " Jus-

^
,^
xui *''
titia enim Dei in eo revelâtur ex fide in

.
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iy uvTfîi ix tîç

'
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iidem sicut scriplum est Juslus autem
ex

'•
:

fide vivit.

Revelâtur enim
Dei de cœlo, su- ira
:

&, inl nàaav xui doixiay per omnem impietàtem hô- et injustitiam

.
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/' Twy
*^

"
dkrj9nay

9^
diixin
&,
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minum eorum qui veritâtem Dei in in-
justïtia détinent '^quiaquod notum est
Dei, maniféstum est in illis
illis manifestavit.
:

Deus enim
^" Invisibilia
«
:

enim ip-

& ,
9, sius, a creatiira inundi, ca quii* facta

. &,/' sempi-
ij sunt, intellécta, conspiciiintar :

xai
^ - "
térna quoque ejus virtus, et divînitas
inexcusàbiles. " Quia cum
:

,
ita ut sint
^oV Deum

. cognovissent Deum, non


dkX' sicul glo-
rificavérunt, aut grâtias egérunt : sed
xui davvo evanuérunt in cogitationibus suis, et obs-
"
' '. >»^, curalum est insipiens lor eorum *' di-

'
:

^
"
9^\} iv

. xai
itxoVoç
xai
dff^^dov
q^anTov dv-
xai
céntes enim
facti sunt. " Et
se esse sapiéntes,
mutavérunt gloriam
corrupltbilis Dei, in similitudiitcm im4
slulti
in-

9 '*

12.
ifOf.-»or.
^to
Tittç
xai

kACDET: ovrnafOKL
16. NACDtGK] nll.
Xf. [l]*
i;i. kAHCUEI: t.»*
ginis corruptibilis bominis,
et qaadriipedum, et serpéntium.
'* Propter quod tràdidit illos D< us

desidériacordisei'irum. in imniunditiai

(pr. ra.) E: MOfi. ovV. 24. kABCI.T•


« viiburui

i]

,,
.i^ro»-. 17. Xt (p. âÏMatOi) ^ov.
dioii. k.\B(:ET: d 9.
LTIl: «ar• ^. m. Autant
part* nlh)'«rii
f/m'it r»l ni moi nc figure
dan• Ip grec,
• entre
yàf. 20s. LU: iii. L'hvntujtlr. iÎrcc : . l'évangilo du Chrial •.
avartol»jnr»ç^ StÔTt. 2I. «ACDET: fie. |) II•. La rrrtir de bieu. Grec : • la \éntè •.
Romains, , 11-24. 13
. Do|pne (1, 1•). — f Expomé de ta thème (Ij 1•7.
Act. 10, Ï5
heureuse voie me soit ouverte pour Kph. 1, 16.
;

1 The». 1. ï.
aller vers vous. J«c. 4, 1...

Car je désire vous voir pour vous


* * Ko» adiré il. de vous fortifier. « Quia prinius eis
deitifirrat.
mai;nus Pelrus doctrinam evangelicam contu-
communiquer quelque chose de la Rom. 1, 1. ;
lerat, adjun^it Desidero videre vos, ad contir-
:

grâce spirituelle, aiin de vous forti- mandos vos quasi dicerct non aliam vobis of-
;
:

fero doctrinaui, sed eanti qua; jam oblata est


iier; *^ cest-à-dire, pour me consoler 1 The». 3, 1, conûrmare, et arbores jam plantatas irrigare vo-
lo t . Théodoret.
avec vous par cette foi, qui est tout Kom. 13,
11. îâ
ensemble et votre foi et la mienne.
*^ Aussi je ne veux pas que vous igno- t The*, t. 1 j.
16.
riez, mes frères, que je me suis sou- I Pet. 1, 1.
1 Th«. 3, IS.
vent proposé de venir vers vous mais 1 Cor. 10, 1 ;

lï. 1.
j'en ai été empêché jusqu'à présent), 1 TheM. 4, lî.
Kom. l.i, îî.
pour obtenir quelque fruit parmi vous, Act. 16, 6.

comme parmi les autres nations. 14. Aux barbares. Par barbares on entendait
Gai. J, 3. ceux qui parmi les païens ne parlaient pas le
*^ aux Grecs et aux
Je suis redevable 1 Cor. 9, 16: grec.
1, îî.
barbares, aux sages et aux simples; U
Col. 3.

'5 ainsi autant qu'il est en moi je ,


I, th.
Bom. 1, U
;

;
P* Partie . — Théorie de la
suis prêt à vous évangéliser, vous
10, 15.
Act. ÎS, 31.
Jnetiflcationet du ealat, I, 16 -XI.
aussi qui êtes à Rome. i" Exposé de la thèse. I. 16-17.
4' Preuves de la thèse. 1, 18 - V.
^* Car je ne rougis point de l'Evan- 3' Solution des objections, VI-XI.
Salu» ex
gile,parce qu'il est la 'ertu de Dieu, Ude.
1° Exposbde la thèse, I, 16-17.
î Tim.l.lî.S.
pour sauver tout croyant, le Juif d'a- 1 Cor. 1, IS ;
16. // est la vertu de Dieu... La thèse que saint
3, 7.
bord, et puis le Grec. ^" La justice de Hebr. 4, lî. Paul va développer est que : l'Évangile, c'est le
Act. 14, 1 ; salut, la justice, la vraie vie de l'âme: c'est la
Dieu, en effet, y est révélée par la foi 1, S; 13. 46.
vertu toute-puissante de Dieu, pour la sanctifica-
Joa. 4, îî.
tion de tous les wais croyants. Ou. pour traduire
et
«
pour
Le Juste
*^ Puisqu'on
la foi, ainsi qu'il est écrit
de la foi »
vit
y découvre la justice
de Dieu éclatant du ciel contre toute
: Hab.
Gai.
ï, 4.
3.
î Cor. î, 16.
Hebr.
Pi
«oa') <i|ul-
ti tnundi
10, 3b.
83, ».
U.

;,
d'une manière plus précise La foi à l'Évangile

parvenir au salut.
:

est un moyen nécessaire et divinement efficace,


pour nous sanctifier et nous

17. La justice de Dieu, c'est-à-dire la justifica-


tion qui comprend : la rémission des péchés, la
faire

l'impiété et linjustice de ces hommes «apienlee.


sanctification de r.ime,et l'adoplion divine avec
qui retiennent la vérité de Dieu dans
Epb.
Bom.
.i,

î, 5.
6.
le droit à la possession du ciel. —
Par la foi et
pour la foi. C'est-à-dire que la foi doit devenir
l'injustice; *^ car ce qui est connu de Col. 3, 6. conviction, principe de vie, pour nous conduire
The*.
1 1, 10.
à la charité, et nous faire vivre ainsi de la vie
Dieu est manifeste en eux; Dieu le î The». 1,6-10.
Hebr. 10. »7.
de Jésus-Christ. —
Le juste vit de la foi. « Justus.
leur a manifesté. -** En effet, ses per- Kom. î, S. qua talis.ex fide vivit. scilicet vita justitiœ. gra-
î Cor. 4, î. tiae et glori;e, quie est absoluta, perfecu et beata
fections invisibles, rendues compré- P». 4, 7;93, 10: vita. « Ce qui donne au juste sa vie, sa vie sur-
IS 1-
naturelle et divine qui lui est propre, c'est la foi ».
hensibles depuis la création du monde Hebr. 11, 4.
S»p. 13, i. La lumière de la foi produit donc en l'âme les
par les choses qui ont été faites, sont Mat. 13, 30. mêmes effets que la lumière du soleil dans la
Eph. 4. nature. Comme cette lumière est la source de la
I,

devenues visibles aussi bien que sa Job, Pet. 30. vie phvsique ou végétative, la foi est la source de
1 1,
î.i.
la vie spirituelle et du salut • (L. Bacuez).
36,
puissance éternelle et sa divinité de Act.
Uom.
14, 16.

;
1. ;
2« Preuves de la thèse. I, 18 -V.
sorte qu'ils sont inexcusables -' parce î. 14.
;
Tim. 4. 4.
a) La 1
foi moyen nécessaire de salut. I. I8-III, 2T.
que, ayant connu Dieu, ils ne l'ont 1î Cor.
Cor. 9, 11.
3, ÎO. a»; Preuve de fait pour les Gentils, 1, 18-32.
point glorifié comme Dieu, ou ne lui Eph. 17-16.
Sap. 13, 1.
18. La justice de Dieu, qui s'everce pour cbàr
4,

ont pas rendu grâces; mais ils se Mat.9.4:


Joa. lî, 40. lier l'incrédulité. Qui incredulus est Filio, ira Dei
13,15. manet super eura. Jean, m, 36.
sont perdus dans leurs pensées, et Lac. î, 17. 20. Ses perfections...sont devenues visibles.
3.i.
Ex •
Kph. 4.
corporis agnosco vivenlem ex ope-
leur cœur insensé a été obscurci; Act. îS, Î7. operibus
:

1 Cor. 1, 30. ribus creaturiB non poteris agnoscere creatorem 7»


'^ ainsi en disant qu'ils étaient Job,Jer. 10, 14. Saint Augustin, In Ps. lxxih, ffi.
11, 14.
sages ils sont devenus fous. -' Ils P». n, S.
Ps. 105, ÎO.
ont changé la gloire du Dieu incor- Jer. î, U. 23. Une image représentant un homme... Les
Dent. 4, 15.
idoles païennes représentaient des hommes et des
ruptible contre une image repré- Sap. 14.
animaux. La statue de Jules César portait l'ins-
EccU. 4, îî.
sentant un homme corruptible, des la. 44. cription Invicto Deo. Octave fut déifié de son :

Bar. 6. vivant à sa mort deux temples lui furent élevés :

oiseaux, des quadrupèdes et des rep- Pa. U3. à Rome; il en eut bientôt dans tout l'empire.
tiles. Néron ne fut pas plutôt empereur qu'il fut pro-
Pa^ano- clamé dieu; il se fit ériger dans sa Maison Dorée
- '•

Aussi Dieu les a livrés aux dé- une statue de bronze de cent dix pieds de haut.
Kph. 4, 11.
Domitien prescrivit à ses fonctionnaires cette
sirs de leurs cœurs, à l'impureté en ; Pi. 80, 13. formule : Par tordre de notre seigneur et dieu.
Ad Romanos, I, 25 — II, 4.
I. Par• doffmatlea (I, 1-). — f fm^J. etm Um mS gmtUtm €M, •9.

^^,,3. ^
^',
fitrtjXXit^ay

^,
uvnZv

ittd
èv tuvTotç'

xai
" oîuvf-ç
&êOv iy
ru

-
ut contuméliis aiTiciant corpora sua in
sem«-lipsis '* qui commulnvi-runt veri-
:

tâlem Dei in mcndâcium el coluérunt.


et serviérunt creaturœ potins qnam Crea-
tor! (]iii est hcnediitns in<;i«iila. Amen.
:

'
79^
' /^
•• jJui

,
tlç

naçtoioxêv
tu Tt
tîç
**

sioncs
Propterea tràdidit
iifnominia•.
immutavérunt naturâlein usuni, in cum
Nam
illos Deus
ft-mitia?
in
eorum
pas-

,-•
hiç nanti

.
'^ usum qui est contra naturam. '' Simi-

^, ré xai oi
^^&- liter auteni et inâsculi,
usu fémino;. exarsérunt in desidériis suis
relictn naturali

in inviccm, inasculi in mâsculos turpitii-


iv dinem opérantes, et mercédem quaiii

,
xai

^
opôrluit, erroris sui in semetipsis reci-
piéntes.
" 9^6 '• Kt sicut non probavérunt Deuni ha-

^
&, , airoi'ç bére in notitia, trâdidit illos Deus in ré-

^, ,
ro probum sensuni. ut faciant ea quse non

,^,, ,,
',,,^,
,
(fi^ovov,
'"

,
{<,
&, ,
^^',
*'

^-
àâixia,
convéniunt, " replétos omni iniquitâtc,
malitia, fornicatiône, avaritia, nequitia,
plenos invidia, homicidio, contenlione,
dolo, malignitute, susurrones, •*" detrac-
tores, Deo odibiles, conlumeliosos, eu-

'
pérbos, elatos, inventùres malorum.

^
'&, xaxùv, *'
paréntibus non obediéntes, ^' insipi«'n-
danôriovç, nvt- tes, incompôsitos, sine affectiône, abs-
^^

,
'* que foL'dere, sine inisericordia. " Qui

' - (
),
oi cum justitiam Dei cognoviesent, non in-
tellexérunt quoniamquitalia agunt, digni

,'
atv,

/^ ^^
II• ^*
xai

éZ,
sunt morte et non solum qui ea fàciunt,
sed éliam
II. *
(|ui
:

conséntiunt faciéntibus.
Propter quod inexcusâbilis es,

. • homo omnis qui jiidicas. In quo enini

'. ^
ji'idicas âlterum, teipsum condémnas :

, éadem enim agis quje ji'idicas. ^Scimus

^,
^

^ni
enim quôniam judicium Dei est seiiin-
dum veriUUem in eos qui liilia agunt..
- '
homo, qui jiij

&,
' Existimas autem hoc,

, . /&
avtf
xai ôr» •• dicas eos qui tâlia agunt, et facis
quia tu etrrigies judicium Dei?
;
* * diviUas boniUUis ejus, et patiéi
xai a»o;|f^ç tiaset longanimit^Uis contëmnis? ignorj
quôniam brnignitas ad pœnitcntiai

24.
oih,oar. 27.
locoV 2».
MABCT:
kBDEI.T:
ir
hKCV:
H (pr. m.) A• ô Stô(.
.
2;». Jutl.
(,^
29.
: -
, (pr.
«t. Mnlirr, fi.rmc.iii
litc •.

l-i i.r

. •
(Unii lo Rrer, au \rr»ri Kui\aiit.
• rornit'alÎon,
Utlalrur». Urcf • iiiimIimiii» •. Co mot Ug
.

r>\3nl riiniiii li> iiit'iMlii-li I ilp llinll

i'tH.T* nofvtia (Al. transp., oti. • 7orfia). LT:


VvUqut lit iai% re <;ii'• (m rondnmnt*. OrctC•.
mon. iori7f. ni. 31.
i«. —2. mCP:
(pr. m.) ABELT* Janov-
(I. H) Wf. X• tJ.

II.
rar tu
I.
fais les ^-« rliosc-<t, i.ii <|ui coniltiii-
IICI •.
Romains, , 25 II, 4. — 15
. Uo^me (, 1-). — »> (a^J- Preuve pour iem gentilm (M, Î7-39J.

"'
sorte qu'ils ont déshonoré leurs pro- 'fe^v/i
près corps en eux-mêmes; " eux qui ^"^/,4^•
ont transformé la vérité de Dieu en jerV-'io";
mensonge, adoré et servi la créa- 8,'^•,3%.
ture au lieu du Créateur, qui est j,^3".f^V;.
jcor. u, 31.
béni dans les siècles. Amen.
-''
C'est pourquoi Dieu les a livrés cerrupiio. 26. Dieu les a liurés...; c'est-à-dire que. les
ayant abandonnés à leur propre malice, il les
à des passions d'ignominie. Car leurs sap.Ti, «ef' a laissés tomber dans ces péchés honteux en pu-
femmes ont changé l'usage naturel nition de leur orgueil.

en l'usage contre nature. ^" Et pa- l'.p-^s^'a^'iî:


reillement les hommes, l'usage natu- lJ;°'\^^li
rel de la femme abandonné, ont brûlé »co' ^ i^•
de désirs l'un pourl'autre, l'homme
commettant l'infamie avec l'homme,
et recevant ainsi en eux-mêmes la
récompense qui était due à leur éga-
rement.
•*^
Et comme ils n'ont pas montré *« ^^-,». 28. Les choses qui ne conviennent pas. > Puto,
dicerentjumenta.si loqui fasest: Ecce .\dam quasi
qu'ils avaient la connaissance de Dieu, ^i^ïi^'à;»!' unus ex vobis >. Saint Bernard, In Cant.. xxxv, 2.
^*'" * '*' • Deus morum raagis quatn verborum pulchritudi-
Dieu les a livrés à un sens réprouvé, nem quxrensatque munditiam, turpe aliquid non
de sorte qu'ils ont fait les choses qui turpiter, sed minaciter dixit, ut hoc horreretur.
ne illud committeretur .. Saint Augustin, Cont.
ne conviennent pas; ^'remplis de *\7j\'Jf' adv. Legis, i, 24.
icor. 6,9.
toute iniquité, malice, fornication,
avarice, méchanceté; pleins d'envie,
de meurtre, de l'esprit de contention,
de fraude, de malignité; délateurs,
Eph.
^'^
détracteurs, haïs de Dieu, violents, Gai.
S, 3.
6, 19.
30. Violents. • Tandis que les empereurs romains
recevaient le culte idolàtrique, ils faisaient peser
orgueilleux, arrogants, inventeurs de |^^f . lî. SO.
16. sur leurs adorateurs la plus cmelle et la plus dé-
toutes sortes de mal, désobéissants à gradante tyrannie. Pour un homme deiOé, on
voyait tout un monde asservi; et Vergastulum
leurs parents: ^' insensés, dissolus, îxim. 3,1. des esclaves offrait à tous les yeux une image de
l'enfer, plutût que le palais des Césars ne don-
sans affection sans fidélité, sans mi- nait une idée de la gloire et de la félicité du
séricorde ^- qui, avant connu la jus- Kom. «;
;
1, ciel >. (L. Bacuez).
3.14*6l 23
tice de Dieu, n'ont pas compris que sTh«. i.'s.
ceux qui font ces choses sont dignes
de mort; et non seulement ceux qui
les font, mais quiconque aussi ap-
prouve ceux qui les font.

II. *
C'est pourquoi, homme, qui ai] Preuve de fait pour les Juifs, 11-111,27.
Judicium
que tu sois, tu es inexcusable de ju- immineDe. II. 1 . Tu
inexcusable de juger. Saint Paul
es
ger. Car, en jugeant autrui, tu te s'adresse ici aux chrétiens issus du judaïsme, qui
Mat. 7, 1. professaient un certain mépris pour leurs frères
condamnes toi-même, puisque tu fais Luc.
Bom.
6, 37.
3, 9
Issus de la geotilité, à cause des désordres de
;
leur vie passée.
ce que tu condamnes. ^ Nous savons, 14, lU.
Mat. 87, 40.
en effet, que Dieu juge selon la vérité Jo•.
Eph.
S,
j, 6.
7.

ceux qui font ces choses. ^ Penses-tu Gai.


Rom.
ô, X.
3. PeiiseS'tu... que tu échapperas au jugement
1 3, 19.
de Dieu ? Les Juifs se croyaient assurés du salut
donc, ô homme, qui juges ceux qui P». IS, 10.
Mat. h. IS. par cela seul qu'ils étaient les enfants d'.\bra•
font ces choses, et qui les fais toi- Lnc. 3, S-9. ham.
Pi 49, 16-SÎ.
même, que tu échapperas au juge-
ment de Dieu?
'
Est-ce que tu méprises les riches- Deus ju*»-
ttis jutlex.
ses de sa bonté, de sa patience et de Rom. 9, Î3.
Eph. 1, 7.

sa longanimité? Ignores-tu que la Rom. 3, Î6.


Col. 1, S7.
bonté de Dieu t'invite à la pénitence? £ocILo,4,6,7
Ad Romanos, 5-22.

(
46 II,

I. Par• doiTBialIrii (I» 1•-). — V €m*J» Pf % mtU mm Jm ftt-m, êrj.

{ttov tlç as uytt; ^ de ttJv te adducit ? Sociindum autem duritiam •

aov xai xaçâiuy tuam, et impœnitens cor, thesauri/as tibi


^^{} '/ •
iram in die iras et revelationis justi ju-

- '
«pj*»}»' *»' fiftton
dicii Del, reddet unicuiquc secun•
xoù
^ dnm^iôan fQ'/a

& &eoVf
durn opéra ejus ' iis quidcm, qui se- :

&
^*
ciindurn palicntiam boni operis, gloriam,
'

êô^uv xai
ftir

tiitonoy
r
xu^'

*
xut ùtfi^açaluv
âè
tç^'ov

içtâ^ttuç xui
et honorem,
runt, vitani autem qui
sunt ex eontentione, et qui non acquies-
et
œtérnam
incorruptiônem
:
* iis
quse-

^^,
ànfiàovat

£'
Tj uoixiit,

tni nàoav
. ' 0)).
et
xai
cunt veritati, credunt autem iniquiU'Ui,
ira et indignutio.
in omnem animam
' Tribulatio et angi'istia
hominis operântis
£
nçtuToy xut "" xoatoy,
^^
]
-
do'zu Ai xui
malum,
ria
rânti
Juda'i primum,
autem, et honor, et pax omni ope-
bonum, Judato primum. et Grœco
et Grœci :
** glo-

, tçaotyo> :
xai êiçtjyrj

*Joviatiu
navrt
xai ".
nuna ^tiZ.
"
*' non enim est accéptio personàrum
apud Deum.

«< |aoy,
xai
Toy,
** )< ;•«
dnokovyTOi, xai
dut &'. iv
^'
-( in
'^ Quiciimque enim sine lege peccavé-
runt, sine lege peribunt
lege peccavérunt, per legem judica-
biintur. *^ Non enim auditores legis justi
: et quicumque

ùxoouTui yov
^, «' - sunt apud Deum, sed factures legis jus-
lilicabuntur. " Cum enim gentes qatc
**'
xuuo9ijaoyTui.
yoy
,
f/orro, (ftlatt

( ê&yr^,

noiij,

eiai
legem non habent, naturâliter oa quai
legis sunt fâciunt, ejûsmodi legem non

-
habéntes, ipsi sibi sunt lex : '^qui ostéa-
" ofrivcç
iv •, - duntopus legis scriptum in cordibus suis,
testimonium reddénte illis consciéntia

£/
^), .
&,
xui '*iV
xui

ort
ipsorum, et inter se invicem cogitationi-
bus accusuntibus, aut étiam defendén-

culta
*^ in die, cum judicubil Deus oc-
tibus,
bominum, seciindum evangélium

"
tnavanavtj
],
, ,
"ISe,
oui

xai xav/àaai
xai
tv
meum, per Jesum Christum.
*' Si autem
Deo.
et requiôscis in lege, et gloriaris in
tu Juda*us cognomin.iris,

,&
^tfft, '•* xai
*" voluntàtem ejus, et probas
et nosti
utiliora. instniclus per legom, *• confi-

,
ix

, dis teipsum esse ducem ca'curum, lumen '

,-
** atuviov
dvai Tftfihùy, ( iv ''"
eorum qui in ténebris sunt, *" eruditorem
insipiéntium. magistrum infânlium. ha-

({
^ .;6> formam sciéntia»

;^
béntein et veritatis in
xui (- lege. Qui ergo alium dores, teipsum
^•

iv '** *0 •»- iVf- non doces qui prsédicas non furandum.


:

'/;
^^ /'
-
furaris
moechéris
^'qui dicis non mœchàndum,
:

: qui abominaris idola, sacri-

V17. 17. nABKG rcll.: El St. nABLT ry. 20. A'


5. ; (. .«1.)
errttnoXatmç. .") (. iiS. rtfn. 21- .V: ôtS. toi frtfov.
ABEKt «ei (a. A»o.o»e.o.). 8 LT• /^ir. mABEî;» U. N'ayant pas In ceux-ci n'ayant |>as
KM'ii: ofri » 9vf.. 13-15. (;KSH: (Ov T^e-

.). L: (-)».). «3. nAHDI.T* (bis)


la loi
V, :
•.

<
t.r<-i- ; roneclence •.
« la
t> qui <«i —
Tt.
al. p. 5. L:
"""'""
U• MABI.T:
5 *")• H
iO JTO.ioir.

(1-
Transp. al. n.
',»:
12..
Xe
11« •

'Il
«la voloiiU^ •.
au»Mi traduire • ce •| en csl :

Cl" diiic^rciii •.
Romains, II, 5-22. 47
. Dofcme (, 1-1). — V Ca-J. Preuve pour te* Juifm (U-IiE, 27J.

5. Tu t'amassa un trésor de colère. La patieuce


^ Cependant, par ta dureté et ton cœur
ï Pet. 3, 9, li. de Dieu (y. 4) fera place au juste jugement de Dieu.
impénitent, tu t'amasses un trésor de Luc 13, î.
Sap. \3, 10.
colère pour le jour de la colère et de } Cor. 10. 13.
Lncil,19,î5.
la manifestation du juste jugement de 1 The•. 1. S.
Soph. ii. 1,
Dieu, " qui rendra à chacun selon ses Dent. 31, 34.
"
Jac 3, 3 4.
T. La vie étemelle est le complément du verbe
; 1,
œuvres : à ceux qui, par la persévé- Act. 17, 31. reddet, y. t>.
Jer. 17, 10.
rance dans les bonnes œuvres, cher- Tit. 3, S.
Cor 3, 8. 1
chent la gloire, l'honneur et Timmor- Gai. 1,6; 6, S.
8. L'esprit de contention, l'esprit de parti. —
CoL 3, »3-îo.
talité, la vie éternelle ^ mais à ceux Hebr. lî,
;
13, 10 .
Vérité... iniquité peuvent être pris dans leur sens
qui ont l'esprit de contention, qui ne 11, 13; î, S3. naturel, ou interprétés dans le sens d'adhésion
1.

1 The». 3. ou d'opposition à l'Évangile. 1,


se rendent pas à la vérité, mais qui 3 The•. 1, U.
Tim. 6, lî. 1

acquiescent à l'iniquité, ce sera la co- Rom.i,îl;lî,


6: 3,5; Ij, 5.
lère et l'indignation. Tribulation et JUu 13, 43.
**

i Cor. 4, î
angoisse à l'àme de tout homme qui i, 10 13, .
;

Jo•. 3, îl.
fait le mal, du Juif d'abord, et puis du IJoa.4.
Eph. i. 9 ;
Grec; '" mais gloire, honneur et paix 4, 7 6, S. ;

Rom. 3, 9.
à quiconque au Juif d'a-
fait le bien, Lnc. lî, 47.
Rom. 1, le.
bord, et ensuite au Grec car Dieu ;
* '
Dent. 10, 17. 11. Dieu ne fait point acception des personnes.
î Par. 19, 7. Saint Paul a en vue ici le jugement 6nal qui fixe
ne fait point acception des person- Job, 31, 19. notre sort, et non la tllstributiondes grâces dans
^^•p. 6, S.
le temps. Dieu ne doit rien à personne et il peut,
nes.
s'il lui plaît, rendre le salut plus facile aux ans
'- Ainsi, quiconque a péché sans la î^ecunduui qu'aux autres.
Jacliciuni. 12. Sans la loi de Moïse.
loi, périra sans la loi, et quiconque a
Eccli. 35, 13.
péché sous la loi sera jugé par la loi: Act. lu, 34.
Col. 3, îi.
*^ [car ce ne sont pas ceux qui écou- Mat. 11, ÎS:
7, îl ; Î2, 16.
tent la loi qui sont justes devant Dieu ;
Marc, lî, 14.
Jac î, 9, *i.
mais ce sont les observateurs de la loi 1 Joa. 3, 7.
Lac. 10, 3i.
14. Font naturellement; c'est-à-dire sans la
qui seront justifiés. *^ En effet, lors- Joa.5,ÎS-Î9.
connaissance de la loi mosaïque, et par la seule
que les gentils, qui n'ont pas la loi,
> Cor. 3, 14,
15. direction de la loi naturelle. —
Les auteurs
Act. 15. îl. païens ont parlé expressément de la loi naturelle.
font naturellement ce qui est selon la J»c. 1. Î3 ; Dans i'Antigone de Sophocle, cette héroïne qui a
S3, ï5.
loi; n'ayant pas la rendu à son frère les devoirs de la sépulture,
sont à eux-
loi, ils Eph. î, 3.
malgré les ordres du roi, répond à celui-ci qui
1 Cor. U, 14.
mêmes la loi :
'"^
montrant ainsi l'œu- Rom. 1, 3î, 19. lui demande s'il connaissait sa défense « Je la
:

Hebr. S, 10. connaissais. Mais une telle loi, ce n'est ni Jupiter


vre de la loi écrite en leurs cœurs, leur Pror. 15, 15. ni la justice qui l'ont promulguée. Les décrets
J Cor. S, 10.
conscience leur rendant témoignag-e, 1 Cor. 4, S. d'un homme ne peuvent prévaloir contre les lois
Rom. 16, Î5. non écrites, œuvre immuable des dieux. Celles-
et leurs pensées s'aecusant et se dé- Uat. 10, «6. \k ne sont ni d'aujourd'hui ni d'hier; elles existent
Gal.1,6, U, lî. de tous les temps •. Le même poète parle aussi
fendant l'une l'autre], ^* au jour où Joa, 5, îî, Î7. dans l'Œdipe roi, • de ces lois émanées des cieux,
Act 10, 4Î
Dieu jugera par Jésus-Christ, selon 17, SI.
;
dont l'Olympe est le père et que jamais on ne
saura abolir >.
mon Evangile, ce qu'il y a de caché 16. .4« jour... Ce verset parait faire suite au
douzième, et les trois précédents semblent n'être
dans les hommes. qu'une parenthèse. C'est pour cela que nous les
'
Mais toi, qui portes le nom de Juif, Judsei avons enfermés dans des crochets ^Glaire). Mon —
*
Evangile, c'est-à-dire l'Évangile que je prêche. —
qui te reposes sur la loi, et te glorifies «pernunl D'à près d'autres, l'Évan^-ile selon saint Luc, le com-
pagnon de saint Paul, que saint Paul considérait
en Dieu, *^ qui connais sa volonté, et comme son Évangile.
qui, instruit par la loi, sais discerner
ce qui est le plus utile, <Mu te flattes î Tim. î, S.
Ap. î, 9; 3.9.
d'être le guide des aveugles, la lu- Uich. 3, 11.
mière de ceux qui sont dans les ténè- U. 58, î.

bres, -" le docteur


des ignorants, le Rom. 3, 19 ;

maître des enfants, ayant la règle de Joa.9, 8, 41. 4.

Bar. 4, 4.
la science et de la vérité dans la loi. Philipp.
10. I,
^* Toi donc qui instruis Mat. 15, 14
les autres, tu Î3,4.
;

ne t'instruis pas toi-même: toi qui Luc. I, 31.


Cor. 3, 1 1.

prêches de ne point dérober, tu dé- Mat. 13, 3.


Pa. 49, 16.
robes " toi qui dis qu'il ne faut pas Jo•. S, 9.
: 22. Tu commets le sacrilège. Ce sacrilège, d'a-
Matt. îl, îl. près quelques interprètes, consistait, pour les
être adultère, tu es adultère ; toi qui Juifs, u dépouiller les temples païens de leurs
BIBLE rOLVGLOTTE. — T. TIU.
i8 Ad Romanos, II, 23 — III, 8.

;**

rat.
1.

^'
I>mra doirmatira (I, 1•). — r

'
iv s&t-eai,
»'
t^iov âi'
;
ihr^émU• mtl Juémom (-, »7>.

xav/ùoM, diù

& --
&tuv
(m'^J,

légium facis *'


qui in loge gloriaris
:

per pra'vuriculionem legis Deum inlio-


noras. '' Nomen enim Dei per vos blas-
phemâtur
est).
inter gentes, eicut scriptun

35
fi: , ^.. iu(fi)ui, iàv " Circumcisio quidam prodesl, si le-

7]' iàv âè geni observes : siautem praevaricutor le-


Tjç, Tj j't'/ovtv. gis sis, circumcisio tua pra'piUiuni
"" huv

&;
; facta est. ^* Si igitur pra>putium jusli-
(fvhiaari, ovyl tias legis custodiat, nonne pra^piitiuiii
tiç ^' illius in circumcisioncm repulâhilur '

'^ Et judicàbit id quod ex natura est

;
r ix t/votioç
TtXovaa, aè did to- prœpittium, legem consi'immans, te, qui

, ,
,, , ^»'
'
''

uvât
^''
] tv
év

iv
-
év
per lilleram
riciUor legis
maniféslo, Juda;us est
manifésto, in
et circumcisionem prana-
es?

carne,
"* Non enim
:

est
ncque quu;
circumcisio
qui in
in
:

&, '
nvèVfiuTi,
ix &6}.
^' sed qui in abscondito, Juda*us est
et circumcisio cordis in spiritu, non lit-
:

^,;
!• /
. negtaaov

d'sov.
'

, ;
*Iovduiov;

^
ini-
tera
ex Deo

per
III.
:

quia crédita sunt


cujus laus non ex hominibus, sed
est.
'
Quid erg<» .implius Juda'-o est"'
aut quœutilitas circumcisionis? 'Multuni
omnem m<»dum. Primum
iliis Quid eloquia Dei.
quidem,
••

' ^ -;
,
& ,^'
él enim si quidam illôrum non credidérunt' ,,

d^eov *
Numquid incredi'ilitas illôrum iidem De
Ksi autem De
i
-
ôt ^toç evacuabit? Absit.

) 9'^
'

;]
êè

, iv
.
vcrax omnis autem Homo mondax, sic
:

scriplum est Ut justifîcéris in sermoni-


: li-

^
iv ' ai jj bus luis, et vincas cum judicaris. ^ Si
aâixta

; ( ({ Otov autem iniquitas nostra jusliliam Dei com n-

' & ^';


"^
.) }
ind
&60

roV
&èov iv tu
,
'
méndat, quid dicémus? Numquid int
quus est Deus. qui infert iram? *-Secu
dum homincm dico Absit: aliuquin qu
modo judicàbit Deus hune mundum? ^ Si
enim v«''ritas Dei in meo mendacio abun
.

1
dàvit in glùriam ipsius, quid adhuc el
(& (/>& vouai; ^

xcU xadtiiç ego tanquam peccàlor jUdicor? "Et noi


), (sicut blasphcmamur. et sicut aiunl qui

. &; cAi^jy dam nos


bona :
dieerc faciûmus ntala ut venia
quorum damnàtio justa est,
1
2. D (pr. m.) (1. rifaaojjç) fvhloajfç.

1. M (pr. m.) X• . 2. (pr. m.)


:

»: (1. ovV.) ov';f. 29. ) (pr. m.) LT-: .—


,••
26.

yiif.
le
H. Ce vcKcl ne
grec :
figure pM entre p«renlhi>se• <1<"^HJ

au verset suivant dan»


^Ml
êoM doute
3. A: ':»{». 4- »: na9intf. nADET»; yi-
ni. 3.
le grec.
Son, ligure

e.Je parlr humainemenl (ieurc au ïcrset prectf^j


«^o«<(. 7. KAP: «. 8. liow. : hi noi^aw^tr. dent dan» le grec. —
Ce monde, (ircc • le moi :
.

ÊÊ
Romains, II, 23 III, — 8. 19
. Dofirme (, -). — fe-J. Preuve pour te» 9-' Juif* (U-Itt, S7J.

idoles, et contracter par leur contact une im-


as en horreur les idoles, tu commets pureté légale: d'après d'autres, à fabriquer et
lesacrilège -^ toi qui te glorifies dans
;
Eoni.î.i7;9.4. vendre, par cupidité, les idoles.
déshonores Dieu par la vio-
la loi. tu .\^%3.
lation Je la loi.
-'•
Car, à cause de
».6,.
vous, le nom de Dieu est blasphémé
parmi les nations, ainsi qu'il est écrit).
2^ A la vérité, la circoncision est o»» »««» ïi. La circoncision est utile. Voir plus loin la
note sur lu, 1.
utile, si tu observes la loi; mais, si tu eio.
Gai. 6, 3.

la violes, ta circoncision devient incir Col. î,


Deut.
1 1.
16
. . 10, ;

concision. donc Imcirconcis ^"•30, .


i6
Si 26. Les préceptes de la loi. Jtistitias legis. par
111•
garde les préceptes de la loi, son m- ^;*•,^.
* • *• ' opposition àjitstitia Dei. En observant la loi na-
turelle le gentil observe les préceptes moraux de
la loi juive, il est donc sur le même pied que le
circoncision ne sera-t-elle pas impu- ^ <,.">• juif, et devient son égal.
tée à circoncision ^' Bien plus, celui ^^\l_ .'
â~. Avec la lettre de la loi mosaïque.
qui, étant naturellement incirconcis, \t,*<-*i'

accomplit la loi, te condamnera, toi


qui, avec la lettre et la circoncision,
es prévaricateur de la loi. Car le "-"'
nom. 7, 6;

Juif n'est pas celui qui le paraît au Eph.'s!ii.

dehors; ni la circoncision, celle qui ei.44, 7, s.'

se à l'extérieur sur la chair;


voit jo». s, ?.'

*' mais le Juif est celui qui Test inté- oeat. 9,' le. 29. La circoncision est celle du cœur. « Circum-
cisionem cordis, dicft Aposlolus, puram scilicet
rieurement, et la circoncision est celle coi'. j, \i.
ab omni illicita concupiscentia voluntatem, quod
du cœur, faite en esprit et non selon non fit littera doceoti et minante, sed Spiritu ad-
juvante et sanante ». Saint .Augustin, De Sp. et
la lettre; et ce Juif tire sa louange Litt., viii.

non des hommes, mais de Dieu


III. 1. De quoi sert la circoncision? Beaucoup.
III. ^ Ouest-cedoncquele Juifade circumci-
Pour les Juifs, la circoncision, d'après saint Au-
plus? ou de quoi sert la circoncision? pra-»tan. gustin et saint Thomas, était un remède au péché
d'origine et une marque extérieure établie de
•*
Beaucoup, de toute manière. Fre- Rom. î, s.î; Dieu, pour distinguer son peuple de la plupart
"'
mièrement, parce que c'est aux Juifs ro^s», des nations infidèles et réprouvées. Saint Paul se
contente d'indiquer ici un des principaux privi-
que les oracles de Dieu ont été con- Hebr.'i,
?' lèges des Juifs sur les païens, c'est que Dieu leur
^ car qu'importe
a confié le dépôt des Écritures.
fiés ; si quelques- °lom. "n, f' 3. La fidélité de Dieu aux promesses qu'il leur
uns d'entre eux n'ont pas cru? Leur Hebr."iu/î3.
avait faites que, par eux, toutes les nations se-
raient bénies.
infidélité rendra-t-elle vaine la fidé- wl'.t 4. Menteur, sujet à manquera ses promesses.

lité de Dieu? Non, sans doute. ^Dieu^Lic.'îo'"'


est vrai, mais tout homme, menteur; J^'tlti.
selon qu'il est écrit « Afin que vous "' 3.'
: ^j^b,
soyez reconnu fidèle dans vos paro-
les, et victorieux quand on vous juge »
^ Que si notre iniquité relève la jus- Kom.9, i4j

tice de Dieu, que dirons-nous? Dieu


n'est-il pas injuste d'envoyer sa co-
6. Je parle humainement, je traduis l'idée que
lère?* Je parle humainement). Point
c°"|•/?• se font les hommes qui n'ont pour guide que les
du Autrement comment Dieu icof-».
tout. lumières de la raison. »•

jugera-t-il ce monde? ' Car si, ipar î"•"•,!•"- 7. La vérité de Dieu. Sa fidélité à tenir ses pro-
* " Gen. IS, Î3.
.
messes de salut, t. 4. '

mon infidélité, la vérité de Dieu a^»;^*•*


Act.27, 31.
. 1 , , , .
éclate davantage pour sa gloire, pour-
quoi suis-je encore jugé comme pé-
cheur? 8 Et pourquoi ne ferons-nous ^<""•^'•»•'^ 8. Ceux-là. ceux qui s'autoriseraient de la
1 -.1 1
Pet. 16. bonté de Dieu pour se permettre de faire le mal
.
3,
pas le mal pour qu il en arrive du impunément.
bien conformément au blasphème
qu'on nous impute, et à ce que quel-
ques-uns nous font dire) ? La con-
damnation de ceux-là est juste.
20 Ad Romanos, III, 9-27.
• Par• 4|•• (, 1•). — •« fm-J. Pru^mtim m* JtUÊmmm €ii-iH, 97j.

"''
nQOfinaaufttt^a
v<f'
*{ Te xal
èlvui'
" Quiil erjçoV prœcéllimus eosV Ne-
qunquam. Causali cnim somus, Juda'os
et Gnecos onines sub peccato esse,

^
"*Koii^iuç

,^'
otdi

- , *'

"'
ovx iariy ô avfuôr, ovx tartv
&tov
tort

i^xhyav,
•" sicut scriptum est

tus qui.squam '•


Quia non est jus-
non est intélligens,
:

non est rcquirens Deuni. '' Omnes decli-


:

^' '
ovx tan navérunt, simul inutiles facti sunt non
' :

)' »'
XtiçvY%
koç tyoç.

ilaniôun•
" est qui fâciat
unum. " Sepiilchrum patène
eorum, linguis
honum, non

suis dolose
est usque ad
est guttur
agébanl.

,. ,
?(<»', *^ »• ro xai Venénum uspidum sub làbiis eorum.
''|« noêeç '^ Quorum 08 malcdictione,
et amaritu-
ixytai *' dine plénum est. " Velùces pedes eorum

9^ «.' &€
*'
ir xai ad elTundéndum sanguincm. **^ Conlritio
» eyviuaav. *• Ovx et infelicitas in vus eorum
pacis non cognovérunt
' viam
'"
: .

dnivavTi TtZv : non est limor

,
^
Dei anle oculus eorum.
*• ât, Scimus autem quôniam quœcum-
*•

'/ XmL•!, ira xat que lex loquitur, iis qui in lege sunt lo-

/«| ' &6. quilur ut omne os obstruatur, et siibdi-

.
:

^^ tus omnis mundus Deo '" quia ex


fiât :

,, ,,
Sut opéribus legis non juslificàbilur omnis
caro coram illo. Per Icgem enim cognitio
peceàti.
'* ât ôixaiooi n, JtuL '* Nunc autem sine lege juslitia Dei
manifestata est : testiOcéta a lege et pro-
'^ phétis." Justilia autem Dei per fidem

'
ât d'tov
âtù Jesu Christi, in omnes et super omnes
xai tni " qui credunt in eum : non enim est dis-
tinclio. 'Omnes enim peccavérunt, et
xai ^, egcnt gloria Dei.

"
^*

^ ,^ ,iv
^
tv

âtù
, âiù
'^

sius, per
Justificâti
gratis per grâtiam ip-
redemplionem qua^estin Christo
Jesu, -^ quem proposuit Deus propitia-
tiùnem per fidem in sanguine ipsius,
ad oslensionem justilia• suœ, propter
'^*
riy reniissionem pra'cedéntium delictùrum.

, '• in sustentatione Dei, ad oslensionem

;
^eov, êréeil^v
iv tu; tïvai justilia» rjus in lioc témpore : ut sit ipse

. xai ix - justus, et juslificans eum qui est ex fide

09'
*'

âid noiov ;
. ;, oiv i^xXti-
-
Jesu Christi.
tua? Exclusa est. l*er
'"
Ubi est ergo gioriâtiaj
quam Icgem? Fac-

»
âiù torum? Non : sed per legem fidei.

9. Venema. : ; Valek. : Ti Sr ^••• ' J.•. 22. BL* ). ol m. hn\ nirt. 25. D (pi
ftt»m\ 11. ABL• (pr.) i.
(H: evr«ir). B[L]• (ail.) i. 12.
LT: ovrittv [rormacH
: m.) NFLT*(pr.) T^ç. 20. KABCLTf ni" (p. ^^
n'x^9. kDETH (â. »•^0 •. U.
(pr. m.)
BÎL]t (p• •'•)
. En lui n'eut
«6. Jttvt-Chriit.
pM dtns
Grec
le grec.
: • i^tu» >.
Romains, III, 9-27. 21
. Doirme (, 1-.\). — 9" Ca-J. Rreuve pour tem Juif» CiM-Itly 167),

9. Tous sotis le péché. C'est-à-dire que ni Jul fs,


^ Quoi donc? Sommes-nous au- Ij'niverHi
ni Gentils ne peuvent se sauver par leurs seules
sub
dessus deux? Nullement. Car nous pecculo. forces, ni arriver u la justilication, sans la grâce
de la foi.
avons convaincu les Juifs et les Grecs Rom. 1,2;11,7,
iO. Pas un seul n'est juste. L'Apôtre ne prétend
32.
d'être tous sous le péché, *" selon Gai. 3, îî. pas que nul sur la terre n'est sur la voie du salut,
Rom. 7, U,Î3. mais il adlrme que personne n'est juste naturelle-
qu'il est écrit :Pas un seul nest
« Pi. 13, 1-3.
ment, c'est-à-dire en vertu de la loi naturelle ou
juste; *• il com-
n'y a personne qui de la loi écrite.
H. Qui comprenne les choses saintes, qui ait
prenne, il n'y a personne qui cher- du goût et du sentiment pour le bien; reproche
que Jésus-Christ adressait à saint Pierre lui-même,
che Dieu. '^ Tous ont décliné, tous Matthieu, .xvi. âS (Glaire).
sont devenus inutiles il n'en est pas ;

qui fasse le bien, il n'en est pas même


13. Leur gosier est un sépulcre. Voir la note sur
un seul. '^ Leur gosier est un sépul- Pi. 5, 11 Psaume v, H. ;

139, \.
cre ouvert, leur langue un instru-
ment de fraude un venin d'aspic est
;

sous leurs lèvres; '^ leur bouche est Pi. 9, 7 13, 3. ;

remplie de malédiction et d'amer-


tume *^ leurs pieds sont vites pour I». 59, 7-S.
;

Prov. 1, 16. 10. La destruction et le malheur. Voir la note


répandre le sang; '^ la destruction sur Psaume ix, 8.
et le malheur sont dans leurs voies,
'^ et la voie de la paix, ils ne l'ont Lac. I, 79.

pas connue; ^'la crainte de Dieu n'est


pas devant leurs yeux »
Or nous savons que tout ce que pecc BlUlU.
^'•* lefre

dit la loi, elle le dit à ceux qui sont Pi. 35, 1.


Joa. 10, 34 ;

sous la loi de sorte que toute bou- 13,34 ;l.'>,îâ.


;
1 Cor. 14, 21
che soit fermée, et que tout le monde
20. <// chair. L'Écriture emploie souvent le
devienne soumis à Dieu -" parce GaL ï, 16.
mot chair pour désigner l'homme. — Par les œu-
:
Hoin.3,4;7. 7
que nulle chair ne sera justifiée devant Joa. 3, 6. vres de la loi, ou les observances légales ces ;

signes figuratifs servaient à entretenir la foi des


lui par les œuvres de la loi. Car, Juifs et a exciter leur pieté. Mais ils n'avaient
pas la force de les justiûer par eux-mêmes. Ja-
par la loi, on n'a que la connaissance mais, même sous la loi, on n'a pu arriver à la
du péché. justice sans la foi, une foi au moins implicite
Ex flde au Rédempteur.
2'Tandis que maintenant, sans la jusliliit.
loi,lajustice de Dieu a été manifestée, Kom. 6 4, ;

17; lu, 11; 1,


étant confirmée par le témoignage 16, «6.
Act. lu, 43
de la loi et des prophètes 22 or la SS, Ï3. ;
â. Lajustice de Dieu. La justiGcatioD,Ie salut.
2 Cor. 5, il,
;
Voir plus haut la note sur i, 16.
justice de Dieu par la foi en Jésus- GaL 20 2, ;

3, 2S.
Christ est pour tous ceux et sur tous Joa. 16 I,
;

1, 16, 36. 3,
ceux qui croient en lui car il n'y a Tim. 4. ;
1 I,
2 Cor. 14 7,
point de distinction ^^ parce que ;
24; 11, 7. S,
j

Hebr. lî,5j 9,
tous ont péché et ont besoin de la 16. 4,
Hat. 2U, 2S.
gloire de Dieu.
^' 24-36. Dans ces trois versets saint Paul exprime
Etant justifiés gratuitement par Ifraliam en peu de mots la notion complète de la vraie
sa grâce, par la rédemption qui est Kedeinp- justice il dit sa cause première, qui est la di-
:
loris.
vine miséricorde, t. 24; sa cause méritoire,
dans le Christ Jésus, ^"^ que Dieu a Cor. 6. 20. 1
qui est le sacrifice du Sauveur, f. 24-23; sa cause
Sph. 2, S.
établi propitiation instrumentale, qui est la foi en Jésus-Christ et
en son par la foi Col. I, 13.
l'union à son Esprit, v. 25; sa cause finale, qui
TU. 3, 5.
sang, pour montrer sa justice par la Eom. 3, 5 ;
est la gloire de uieu et la manifestation de sa
8, 3. sainteté, V. 25, 26.
rémission des péchés précédents, Act. 17, 30.
1 Joa. 3, 2
'* que Dieu a ;

supportés, pour mon- 4, lu ; 1, 9.


Hebr. 1, I.
trer sa justice en ce temps, afin qu'il Rom. 2, 4.
Sap. II, 23.
soit juste lui-même, et qu'il justifie Gai. 2, 12.
Col. 11. 4,
celui qui a la foi en Jésus-Christ.
^"
Où est donc le sujet de ta gloire? 4, 2:3, 31;
Rom. 2, 17,23;
27. La loi de la foi, qui est commune aux Gen-
Il est exclu. Par quelle loi? Des œu- 5, 2.
tils et aux Juifs.
Joa. 6, 29.
vres? Non, mais par la loi de la foi.
22 Ad Romanos, III, 28 — IV, 12.
I. Par» doffnallea (I, 1•). — C»>J. fVepMftto €Uif 9ë^ti» ••

'* niam '* huminem

;
y^o^^^f^e^a ovr ântatova9iu Arbitràmureniinjastirican
uv&Çfonoy vtntov. ***H per fidem sine opéribus leg^is,".\n Ju-
âaituy i^toç oîyi ât xui id^nùv; daiorum Deustanlum? nonne etgéntiumy
Nai Mai i^ôv. '" *EnthtQ tîç 9(, Immo et géntium : '" quoniam quidem
âtxat(uaH nfçi tx Tilareotç xut «- unus est Deus, qui justificatcircumcisio-
xffOjivariuv âiù TtjÇ itlortoiç. " ovv nem ex fide, et prapulium pcr iidenn.

' (
dXXù
'
;
IV• 7Y

^, ,
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ioTiofisy.

ot»' tQoiftsv

xaut
niaxtutç;

'
yivuTo'

El jttp
^'Legem ergo dcstrûimus per fidem?
Absit
I¥.
sed Icgcm statiiimus.
:

Quid crgo dicémus invenisse


'

Abraham patrem nostrum sccûndum

' ' <


iJyét;
iXoyioifr; nvriy
&&.
ai
^'-.
^
tyti

^«»7, «/
carnemy ' Si enim Abraham ex opéri-
bus justiiicatus est, habct gloriam, sed
non apud Deum. ^Quid enim dicit scrip-
lurai' (Irédidit Abraham Deo : et re[)U-

âè
*

,
, ât

. &&,'^
^(^otv à utaifoçov

^, ^
'' ât tnt

xai
'

-
-
tâtum est illi

Ei autom qui operâtur. merces non


*

imput^Uur sccûndum gratiam, sed seci'm-


dum débitum. ' Ei vero qui non operâtur,
credénti aulem in
adjustitiam.

eum qui jusliiicat im-


pium, rcputâlur (ides ejus ad justiliam

^3(() seci'indum propôsitum gràtiœ Dei. • Si-

^
''

.
Mai ' ((^
,

,
(t>»' àiftitr^aav
al
ai
cut et David dicit beatitiïdinem hominis,
cui Deus accépto fcrt justiliam sine opé-
ribus ' Beati quorum remissae sunt
:

;
* iniquitiites, et quorum tecta suntpeccâta,

-
•*
Bcutus vir cui non imputâvit Dnminris

,
,

^
.,&;&; - xai ini
pcccâtum.
• Bcatitûdo ergo hii'c in cirtuiinisituie

tantum manet, an étiam in prjepulio?

^, ' iv .
*'*
'^4 ]
Otx
-
Dicimus enim quia reputâtaest Abrahte
lides ad justiliam. *"Qunmodo ergo re-
put^ita est? in circumcisiône, an in prae-
pùtio ? Ni)n in circumcisiône, sed in'

,
prœputio.

I
'/&
^*
*'

xai
' , rj «-

(fixwootVi;»',

otx -
" Et signum accépit circumcisionis,
signâcuhim
pra'piUio :

ttum per prœputium, ut reputétur et


illis ad justitiam
justiti.T
ut sit

'^ et sit pater circum-

cisionis, non lis tantum qui sunt ex cir-


:
quœ est in
fidci
pater omnium credén- ^_
fl

28. GKSLTII: yaf


««. MABCDET: \ : J•*. .
{l.V: ftivov,).
8.
9. nBT»^^I
(}*t. 1.1.
•.
la.i . 1. ^) oC.

30.
31.
L
ABCLT:
M m.) <:.:
(pr.
tlntf.
ttnayo^tr.
T*: eiîf. '^/if• T. nfo:%aiOfa m. .; (.: (
H. LT•
12. lUno. :
(ait.) «. l)
». (JBix.
(pr. m.)

«1
toîj).
*

EDS: rfi niet,,

9 :
1. (ii.Tiif*• Tjî.

ifi/itr; S.: ir ;). 2. kABCLT* lor (Al.: e-U' «7).


4. kABCDKT• to. 5. 1) (pr. III.) ,>^. IV. d. S«ioH U drcret de la grdce de Dieu o'e
. DEF: (. ma9Jn.) et add. (a. ^aft.) i. dans le grec
Romains, III, 28 — IV, 12. 23
. Dofirme (, 1-.\). — «" Î6'J. Ih-opomMon (ili, S8-3ÎJ.

^* Car nous reconnaissons que bS « b) La foi moyen unique de salut,


Iji) Proposition, III, 28,31.
III, iH-W .

rhomme est justifié par la foi, sans emcimur.


2>i. La foi qui justifie riiorame n'est pas une
les œuvres de la loi. -* Dieu est-il ko^.sIïu'; assurance présomptueuse d'être jusliGé, mais
le Dieu des Juifs seulement? Xe j^tlu. une ferme et vive croyance de tout ce que Dieu
a révélé ou promis; uiie loi agissant par la charité
l'est-il pas aussi des gentils? Oui, ^"^V'*' en Jcsus-Clirist; enûn une foi accompagnée d'es-
pérance, d'amour, de repentir et de l'usage des
certes, des gentils aussi; ^^ puisqu'il jj^^V^^'.'le. sacrements (Glaire). —
Sans les ceuvres de la loi.
« Quomodo autem justificatur homo per fidem sine
n'y a qu'un seul Dieu qui justifie les [tl'ilu:
operibus legis ? Attendue. Credidit allquis: per-
circoncis par la foi, et les incirconcis z^'h^v^;'• cepit fidei sacramenta in lecto, et mortuus est.
Defuit illi operandi terapus. Quid dicimus? Plane
parla foi. ^' Nous détruisons donc la^<"»-».'»^*•
dicimus justilicatum, credentem in eum qui jus-
loi par la foi ? Loin de là car nous tificat implum >. Saint Augustin, Serm. ii, 9.
:
^""vfij/^
31. -Vous établissons la loi. « Lex statuitur per
établissons la loi. fidem, quia lidesimpetrat gratiam qua le\ implea-
tur •. Saint Augustin, De Sp. et Litt.. xxs.
La foi établit la loi, aussi parce que la loi elle-
) Ex ade même porte la nécessilé de la foi, comme il va
IV. Quel avantage dirons-nous bAbraham
'

être démontré au chapitre suivant.


JUNIUK,
donc qu'Abraham, notre père, a eu Gai. 3, 5, ;
6-) Preuve d'Abraham justifié par la foi. IV.
selon la chair? - Car si Abraham a été Rom. 13. ÎO, 4,
3.
IV. 2. Abraham ne pouvait
être justifié par ses
justifié par les œuvres, il a de quoi 31. 27
Phil
: ï.
3, 3.
ÎS.
propres forces, sans la grâce de Dieu et îa foi
se glorifier, mais non devant Dieu. Jac. î, îl, 23.
Cor. 1, 31 ; 3,
au Messie. Les œuvres purement naturelles pou-
1
vaient le faire louer des hommes, mais n'avaient
' En eiTet, que dit l'Ecriture ? « Abra- 21:4,7: 6, 15.
point la valeur nécessaire pour le rendre juste
2 Cor. 7, 17.
aux yeux de Dieu (Glaire).
ham crut à Dieu, et ce lui fut imputé Eph. î, 9.
3. Abraham crut à Dieu. Il s'agit ici sans doute
à justice ». de la naissance d'Isaac et non de la venue du
Messie, mais on doit remarquer qu'Isaac n'était
* Or à celui non ex
qui travaille, le sa- operibus. pas seulement un ancêtre, mais une des figures
frappantes du Messie, et que, par conséquent,
laire n'est point imputé comme une dans l'esprit d'Abraham, la naissance du premier
Gen. 1.% fi.

grâce, mais comme une dette. Au El. 14, 31. était le gage le plus certain de l'avènement du se-
••

M«ch. I, 52. cond. 1

contraire, à celui qui ne fait pas les Pt. 105, 31. A celui qui ne fait pas les œuvres... Dans .">.

Dent. 23, 21
l'esprit de saint Paul, l'acte intérieur de foi qui;

œuvres, mais qui croit en celui qui 24,


précède
l.i.
la justification n'est pas le principe ou
Rom. 11, 6.
justifie l'impie, sa foi est imputée à Mat. îO, 7, 14. la cause méritoire de la gnice, mais il n'est même
Rom. 3, 2S pas un acte ou une œuvre d'aucune sorte. Croire,
;

justice, selon le décret de la grâce 4,6. 13, 24. c'est recevoir plutôt que donner et produire.
Act. 9, 42 :

de Dieu. * C'est ainsi que David ap- 11, 17; 16,31;


2Î, 19.
pelle heureux l'homme à qui Dieu Rom. 3, 25.
Pe. 31, 1.
impute la justice sans les œuvres Mat. 9, 2 II, : ;

31-3».
"
« Bienheureux ceux dont les ini- Lnc. 5, 20 ;
7. Couverts: c'est-à-dire qui ne paraissent plus
7, 47, 4S. parce qu'ils n'existent plus, ayant été détruits
quités ont été remises, et dont les Jac. 5, 15. parla justice et l'innocence obtenues par la foi
1 Joa. 1, 9 ;
(Glaire).
péchés ont été couverts. * Bienheu- S, 12.
8. -1 qui le Seigneur n'a pas imputé de péché;
reux l'homme à qui le Seigneur n'a c'est-à-dire à qui il a pardonné les péchés (Glaire).

pas imputé de péché ».


^ Or cette béatitude est-elle seule- Ao(e
circuuici• !>. La foi dWbraham lui a été imputée à justice.
ment pour les circoncis V N'est-elle sioneoi. La justification est donc absolument gratuite, au-
pas aussi pour les incirconcis ? Car cun acte naturel ne donne droit à l'obtenir.
Rom. 3, 29.
nous venons de dire que la foi d'A-
Rom.
braham lui a été imputée à justice. Geo. 15, 6
4, 3.

;
17, 10-11.
"'Quand donc lui a-t-elle été imputée? CoU î, 13.
Gai. 3, 7.
Est-ce après la circoncision, ou avant 1 Cor. 9, î.

Joa. 3, 33 ;
la circoncision? Ce n'est point après S, 39.
Mat.
la circoncision, mais avant la circon- Lnc.
3, 9.
3, S.

cision.
" Il ne reçut la marque de la Ipsa f«içna- il. Jl ne reçut la marque de la circoncision que
culum comme sceau de la justice. La circoncision n'a pas
circoncision que comme sceau de la été la cause de la justice, mais la marque de la foi.
justice qu'il avait déjà acquise par \braham n'a pas mérité le salut pour avoir été
circoncis, mais il a été circoncis comme gage du
la foi, étant encore incirconcis, et salut qu'il avait obtenu déjà. —
Pour être le père
de tous les croyants incirconcis; c'est-à-dire de
pour être le père de tous les croyants ceux qui en s'associant à sa foi, doivent participer
incirconcis, afin que la foi leur fût
comme lui à la vie divine, être réellement jus-
tifiés et devenir les enfants de Dieu.
aussi imputée à justice, *'-
et pour
être père de la circoncision, non seu-
24 Ad Romanos, IV, 13 — V, 1.
I.

év
akht xcù toTç
TJj
/
Paru doina«tlem <l, 1•). — 9* fh'J. Aèrmlmm «w 0dÊe Jumtu» iiVy»

niartioç
cumcisiônc, sed et
ligia fidei,
iis qui sectàntur ves•
quaj est in praDpûlio patris

* . ,,
"
*^4.

tïvai
Inu^ytXia
^-
Ttîi

dVui
nostri
*'
Abrahœ.
Non cnim per legom promissio
Abrahae, aut sémini ejus, ut hères esset
mundi sed per juslitiam fidei. '* Si

, »,
:

âià * *
Ei enim qui ex lege, Iierédes sunt : exina-

.
nitaest iides, abolila est promissio.
Lex *'

, ^'
xextvwTUi xui
] inuyytUw " enim iram operatar. Ubi enim non est
« -- lex, nec pra'varic.itio. '" Ideo ex

, , ,
ot'X iide, ut
ovât ** ^ut ix .seciindum grutiam firma sit promissio
tvu sic omni sémini, non ei qui ex lege est solum,

',, 7] Ttô

xui '
sed et
pater
ei

est
qui ex
omnium
fide
nostrum '' (sicut
est Abralise, qui

,& )"
,' 9 ,'
scriptum est : Quia patrem mulU'trum gén-
^''
(})^ tium posui te , ante Deum, cui crédidit,
qui vivificat murtuos, et vocat ea quœ
non sunt, tanquam ea qua? sunt :
"* qui
xui ' contra spem in spem crédidit, ut fieret
*"
&
-
' pater mulUirum géntium, secundum

^ ysvia&tu quod dictum est ei : Sic erit semen


taum.
,*
,-
,
^
*•

,
^ &, - ^^,
tj

"^^
xui
*' Et non infirmalus est
siderâvit corpus
jam fere centum
emortuam vulvam
suum emortuum, cum
esset annurum.
fide,

et
Sara•. '" In repromis-
nec con-

&
,
, !3-
^ &,
.
,
' ^«
. •" xui
rjj

xui
sione étiam Dei non lupsitàvit diiTidén-
tia,

riam Dec
cumque
"
sed confortâtus est
:
^' plenissime sciens quia
promisit, potens est et fàcere. ^_,
fide, dans glo-
quœ-

}&
"^/0 xai Ideo et reputâtuni est illi ad justiliam. fl

,
'^

, ="
'
'
^' Non autem scriptum tantum
est

, ^^
propteripsum, quia reputatum est illi ad
juslitiam '* sed et propter nos, quibas
:

rjniôr - reputabitur credéntibus in eum qui


'" suscilàvit Jesum Christum Dominum

. xai Dostrum a mortuis


propter delicta
:

nostra,
'^ qui trâditus est;
resurréxit'

/&^3
et
propter justiticationein nostram.
\• ix ¥. Justificâli ergo ex fide, pacem.j
'

habeamus ad Deum per Dominum nos- I


21. ET•* Cpr.) «ai.
13.
15.
17.
18.
19.
mAHCDET•
(pr.
Mang.
m.) ABCLT:
:tit ina.
)(). m.)FT«K:
ABCLT" •.[LIT•
TÎ(a. môa^.).

V.
.
W'''*
22. B[L]*«e»
1.

17.
étaient
Commf
•.
(pr. m.)

celte»
(pr. m.) ACDESI.: '/«^«r,
qui tont. Grec : • comme •
i
elles

20. •. \%.
O.
Ce qui lui fut
juatice est ixs
dit. Grer
dans
: • ce qui fui dit
le grec.

II
Romains, IV, 13 V, 1. — 25
. Oofnne (, 1-). — f f»U. Abraham Ju»tiflé par ta foi (iV).

lement des circoncis, mais aussi de


ceux qui suivent les traces de la foi
qui était en notre père Abraham, en-
core incirconcis.
'3 Car ce n'est pas en vertu de la •'^™''

loi qu'a été faite à Abraham ou à sa "p^;"'*


postérité la promesse davoir le mon- ce^ ir, i;
de pour héritage, mais c'est en vertUG.i.'â; le,»;
14. Ceux qui ont reçu la loi de Moïse, c'est-à-
de la iustice de la foi. ^^ Etsi ceux qui Eccli.
Hom'V s.
44. a.
dire les Juifs.— La promesse est abolie. S>i les pro-
ont reçu la loi sont héritiers, la foi icoV. ,; messes faites à Ahrabamavaienteupour condition
l'observation exacte de la loi du Sinaï. cette pro-
devient vaine, et la promesse est abo- cai. i, is, n. messe ne se serait jamais réalisée, puisque cette
loi n'a j.tmais été fidèlement observée.
lie; *"' attendu que la loi opère la Eom. 3. m; 15. Laloi opère la colère. loi a pour résultat
le châtiment, non la grâce et le salut. En droit,
colère: car où il n'v a point de loi, ii,'iï;s,'î5!»
*
.• Cor. 15, 5 quiconque viole une loi encourt la peine attachée
., ,
'
, . ' • 1
" "
il Y a point de prévarication. Oal. -
3. 1». à sa transÎ;ression. En fait, ceui qui sont soumis
*^ Ainsi c'est à la foi qu'est attachée 6al. 3, -. à la loi mosaïque l'ont violée ou l'enfreignent
Gai. 3, », 14. plus ou moins.
Kom. iti. Le père de nous tous. Voir la note sur
la promesse, afin qu'elle soit gra- 4, y. 11.
1 1 :

3, Î9.

tuite et assurée à toute la postérité


d'Abraham, non seulement à celle
qui a reçu la loi, mais encore à celle
qui suit la foi d'Abraham, qui est le
17-18. Abraham espéra contre l'espérance même,
père de nous tous, '^ (selon qu'il est ^^/'/;% parce qu'il eut foi en des promesses auxquelles
il ne devait pouvoir se fler, à supposer qu'il ne
écrit « Je t'ai établi père d'une mul- •''^•^•.*•;
:
se rapportait qu'aux lumières naturelles.
titude de nations), devant Dieu à qui ^*'*jg'^ '*
il a cru. qui vivifie les morts, et ap h. 48, 13.

pelle les choses qui ne sont pas


comme celles qui sont ** qui, ayant
;
fc« V'io'
espéré contre l'espérance même, a Gen. Tit.
,S 1,

cm qu'il deviendrait le père d'un , 17.


;

grand nombre de nations, selon ce


qui lui fut dit : « Ainsi sera ta pos-
térité ».
^' Et sa ne faiblit pas. et il ne '"'Tdê.f"* 19. Sara avait 90 ans quand elle devint mère
foi
considéra ni son corps éteint, puis-
qu'il avait déjà environ cent ans, ni ^,^-:
,. d'Isaac.

l'impuissance de Sara. 2« H n'hésita ^j^. V,'"'


point, en défiance de la promesse de j^ \•^:
Dieu; mais il se fortifia par la foi. L't'iîf'w.
rendant gloire à Dieu,^» pleinement p1°-,u;3^-
assuré que tout ce qu'il a promis, il Luc.Is. 59, 1.

Kom. 4, 3
37. I,
22. Ce lui fut même imputé à justice. Voir la
est puissant pour le faire. ^* Voilà 14, 5 ; 1.1
;
note sur j. 9.

pourquoi ce lui fut même imputé à °*° '*• ^


justice
Orce n'est pas pour lui seul ipsi eum . 4i. Si nous croyons sans préjudice des œuvres
qui sont la conséquence nécessaire de la foi et
qu'il est écrit que ce lui fut imputé *?"
de la charité qui en découle. On ne saurait en
effet se maintenir en état de grâce sans l'observa-
à justice; -• mais pour nous aussi, à i^^^j.i*; tion des commandements et la pratique des ver-
tus.
qui il sera imputé de même, si nous "i"";^•^;^'• .
Livré pour nos péchés. ..ressuscité pour notre
La destruction du péché et l'infusion
croyons en celui qui a ressuscité lc^;\C\'i. justificatimi.
de la gnïce se font en même temps en notre àme
d'entre les morts Jésus-Christ Notre- ^'',«; et en vertu du même acte rédempteur du Christ
qui comprend et sa mort et sa résurrection saint
Seigneur, ^s qui a été livré pour nos ,cor%!Îi,îi. Paul n'établit cette distinction entre la mort et la
;

résurrection de Jésus-Christ que pour mieus mar-


••"'•
péchés, et qui est ressuscité pour ï""• '
quer les rapports qui existent entre la vie du chré-
notre justification. ^^ex tien et celle de Îfoire-Seigneur ou ses divers mys-
tères.
V. Étant donc justifiés par la foi, ti^ô'J^x".
*

63) Incorporation des chrétiens


nous avons la paix avec Dieu par «fi^. ^.S'i'. à Jésus-Christ, V.
26 Ad RomanoB, V, 2-15.

^
, I.

ta/TjXuntv
Paru docmatlra (I, 1-). — r fé^J. Jmmti CMHmtm tneiMrpwrmH fV},
''
rjj niarft sic //içtv
'• truraJesum (^hristum
habémus nccéssum pcr
:
^

lidcin in
per quem
^ratiam
el

,
tv tartjxttfiiv, xtù t& a /' istum, in qua sUimus, et f^lori:iiriur in

éXnioi
f]

^ spe glorifie filiurum Dei.

^,
&sov,

. ,/,
^ dt, md ^ Non solum autem, sed et {;Ioriamui•
&(, ttêÛTf viïouovtjv in tribulationilms : sciénles (juod tri-

*
{ bulâtio patient iam oponUur patiéntia
^
âè ât :

r;

. & Sid
iXniâa, ""^

^tov ixxiy vtui


âè autem probalionem, probàlio vero spem
^ spes auteni non confundit, quia

ritas
ché-
Dei diffusa est in cordibus nos-
:

9
tris par Spirilum sanctum, qui datas est
nobis.
*
Ut quid enim Christus, cum adhue
^

''
2
t*.if dni&ave. infirmi essémus, secundum tempus pro
âixniov ùno9avt7rui' impiis morluus est? ' Vix enim pro jus-

&. dyatfov te quis moritur: nam pro liono fûrsilan


audeat mori. " (>omméndat auleni

&
" &è eavrov quis

&, charitâtem siiam Deus in nobis: quo-

* ^^ ;&.> (7•
niam cum adhac peccatores essémus,
secundum tempus, ' Christus pro nobis

.d / ' mortuus multo igitur magis nunc


est
sanguine ipsius, saivi érimus
juslificali in
:

'"

'
&-,Ei
&4» âid
ab ira per ipeum.
'" Si enim cum inimici essémus, re-

conciliàti sumus Deo per mortem Filii

' ejus multo magis reconciliâti, saIvi éri-

,&'
:

& , Ttj ' '


? mus invita ipsius. " Non solum aut^m :

dXXd xui iv Tut ^«/»7 ôid sed et glorii'tmur in Deo per Dominum
' nostrum Jesum (ihristum, per quem

** /Jid ,' :{.&, nunc reconciliationem accépimus.

" Proptérea sicut per unum hominem

. & ^,
&, peccatum in hune mundum intrâvit, el

9^ per peccatum mors, et ita in omnes liô-


mines mors pertninsiit, in quo omnes

^& '' -
if/'

*^^^4/ peccavérunt. *^ Usque ad legem <^nina|


- peccatum erat in mundo peccjttum""' :

"' autem non impulabâtur, cum lex non

' ^.
dno

, \/(, ; tan
esset. '* Sed regnâvit mors ab Adam
usque ad Moysen étiam in eos qui non
peccavérunt in similitudinem pntvari-

'
calionis (!.'. qui est forma futriri.

ncd
!*'
;- num
'•'
Sed non siout deliclum, ita
si enim untus delicto multi
:
et
m«irt
do
I
BDELT•• TJ
2.
FX
0. £?< Il yop l\V.
(;L(î<BC^'Xl
:

.;.>.v hi\Fntisch.
..
. 7.
: "H
Ei
ri
).
y.
.) 14. Noiuluiti •
— ;.

/'»;
/'>e*-

Xf. àa9. h, V. i. Ite» enfant* n'est lia» dans le ^nv.


7• .: (/"" '(?»«»•). M i\M'. m : uôyit- a l.i' Rrt'l* n'a i>:i<i iim• liiiiriiiir Iirru
.-
,

8. DKFT': 96 tiç ç>a. » •>.


pi'ClKiirs. 1(
:

11 B• Xf. plu.H «loiir. jun;.Î.• - .•.«•il.. •«... .,.


12. DEtT': «i T. »0... I , l : nous délivres par lui de la (*«)icre r •
Romains, V, 2-15. 27
. Doipne (* 1-). — *° i»^J• Imeorporation dem chrétien» JéMUM-ChHmt (Vj.

Notre-Seigneur Jésus-Christ, 2 par^^coÎfitis.' V. S. La gloire des enfants de Dieu, le salut.


Col. ÎO. I,
qui aussi nous avons accès par la EocU. 9, I.

foi à cette grâce en laquelle nous e^S^Wui's.


sommes établis, et nous nous glori- "''"i/f/"'
fions dans l'espérance de la gloire des ^^^^ % s'-
en fants de Dieu. LV5' ii
='Mais outre cela, nous nous glori- !*""**
fions encore dans les tribulations, sa- sconhfsbjî,
chant que la tribulation produit la Vib^/iN''
patience; Ma patience, Tépreuve et
-^" *;*,•„'•*=
:

or l'espé- p^^\*Î9-3^o;
^ 4. L'épreuve dans son sens étymologique l'assu-
l'épreuve, l'espérance: :

rance de notre confiance en Dieu.


rance ne confond point, parce que la'-^'u^V >. La charité de Dieu, celle que nous avons
pour lui el celle qu'il a pour nous. — Est répandue,
charité de Dieu est répandue en nos ,."
intimement mêlée, au point de constituer notre
cœurs par l'Esprit-Saint qui nous a ,_^J,*: J^^ig vie surnaturelle.
Tim.
été donné. Joël, î. ÎS, Î9.
Ttt. 3, 16.
* En effet, pourquoi le Christ lors- iiii|>io«i fi^i

ChriHlus
que nous étions encore infirmes, est- dilexit
il mort au temps marqué, pour des

impies?' Certes, à peine quelqu'un Hebr. Peu


14.
18. 1 3,
9,

M*t. lî. 9,
mourrait-il pour un juste peut-être Marc. 17.
:
î,

cependant que quelqu'un aurait le Gai. Tim. î. 1


4, 4.
6.

courage de mourir pour un homme Hebr. U. i7,


9, Ï6.
1.
J<M. lô, 13.
de bien. ^ Ainsi, Dieu témoigne son Rom. 24-îi. 4.

amour pour nous, en ce que, dans le iX\"


temps où nous étions encore »^ Bom. Î4,
P*^" 8, 3Î 3
3,
: î,

cheurs, ^ le Christ est mort pour 1 Thfl*. M*t.3,


9. De la colère, du juste jugement de Dieu con-
, 1. 1

7.
tre les pécheurs.
nous. Maintenant donc, justifiés par
son sang, nous serons, à plus forte
raison, délivrés par lui de la colère.
10. \oiis avons été réconciliés avec lui. Cette
^^*
Car si, lorsque nous étions enne- quanio doctrine de Jésus représentant tous les cliré-
niajps lieus dans l'accompllssemeut de ses mystères
mis de Dieu, nous avons été réconci- jualOK. n'était pas nouvelle pour ceux qui admettaient,
Cor.5, 1S,19;
liés avec lui par la mort de son Fils 13, :
comme les Juifs, quAdam nous a représentés
4.
dans sa chute,
Col. 1, îO, îî. et que, dans les sacrifices laits aa
à plus forte raison, réconciliés, se- »»'. i"'* temple, les victimes tenaient la place de celui
qui les oiTrait.
rons-nous sauves par sa vie. " Mais ^i cor. i, si,

outre cela, nous nous glorifions en Col. 1.


Joa. 17, îl.
Dieu par Notre-Seigneur Jésus-
Christ, par qui maintenant nous
avons obtenu la réconciliation.
12. Par celui en qui tous ont péché. Tous les
'- C'est pourquoi,
comme le péché deliclo
l'niu«e
interprètes de la sainte Ecriture el l'Église elle-
est entré dans le monde par un seul niorlui. même ont vu dans ce passage, en dépit de l'oppo-
^ C«r. 15, î sition des incrédules, la base solide et l'énoncé
. 1
homme, etX la mort par le pèche, ainsi ot. ,
, ,
, , .
1 ..
juste et net de la foi au péché originel.
?.
'

la mort a passé dans tous les hommes EpiL


par celui en qui tous ont pèche. Hebr. n. u.
13. Le péché n'était pas imputé comme trans-
péché a été dans le monde ^. ïo,
-'
'^ Car le
gression d'une loi positive qui n'existait pas en-
Pi. 33, îi core: la conscience et la lui naturelle serv'aient à
jusqu'à la loi; mais le péché n'était O3. . distinguer le mal, mais d'une manière plus con-
Cor. 13
pas imputé, puisque la loi n'existait fuse que depuis la promulgation de la loi (Glaire).
1*. Adam, qui est la figure de celui qui devait
pas. '
Mais la mort a régné depuis
'
venir. Adam est la figure et la raison de Jésus;
Adam jusqu'à Moïse, même en ceux tous deux, en effet, agissent au nom de leurs
membres, mais leurs influences sont contraires,
qui n'avaient pas péché par une préva- et l'action du premier nécessitait celle du se-
cond. Ces grands dogmes de la chute originelle
rication semblable à celle d'Adam, qui et de la rédemption se lient donc dans une mer-
est la figure de celui qui devait venir. veilleuse unité.
'^ Mais il
n'en est pas du don, Vi. Beaucoup; c'est-à-dire tous, sans exception.
d-ralia
comme du péché car si par le péché »alvi.
;
Voir la note sur Matthieu, xx,28.
28 Ad Romanos, V, 1 — VI, .
. Par• «OfpBatie• <l, 1•). — «* fm*J. tIrmUm mfilimHm fVt, f.M>.

çanxoiuuxi oi ùnti^uvoy,
9èov xtà âmçêà iV /û(HTt
- 8unt multo magis grulia I)ei et donum
in grâlia
:

unius huminis Jesu Christi in


T^ Tot éi-oç ùyitçl'iTlov Xçiaxov élç plures abundavit. '* Et non sicut per
TOtîç TtoAXovç intçioatiot. *• Ktti unum peccâtum, ita et donum nam ju- :

âi' ivoç ufiaçTtjaurroç, /^/* ro fdv diciuni quidcm ex uno in condemnatio-


xoiuu * tyoç ètç Xttraxp//t«, âè nem gratia autem ex multis delictis in
:

,
yaiHOfta ix
xaiutut.
' " »
^ualevat oui
-
-
tlç A- justificationem.

per
*^

grâtia?,
Si
unum
onim unius
:

et donationis, et justitiœ
delicto
multo magis abundântiam
mors regnavit

acci-

& ,
'"''/

& . &(
''
iv
(. piëntes, in

debclum in omnes h»'imines in condem-


vita
Jesum Christum. " Igitur sicut pep unius
regnàbunt per unum

&
&-' &,., ]-
xai

*"
,
et

âtd
' ''^"

âixatoi -
nationem sic et per unius justitiam in
:

omnes homincs in justificationem vit».


*' Sicut enim per inobediéntiam unius

hominis, peccatures constituti suntmulti


ita et per unius obeditionem, justi con-

stituéntur multi.

'" Lex autem subintràvit ut abundâret


:

^
] delictum. Ubi autem nbundàvitdelictum.
,
'^}• &,
^' ira supcrabunduvit gràtia :
•'*
ut sicut reg-

* / ] navit peccâtum in
regnet per justitiam
mortem,
in
ita et

vitam aîtérnam.
grâtia

. ;
;
per Jesum Christum Dominum nos-

&
VI•
,
,,
,^ -
'
*
/
iv array;
tÎj
^
tj

^
trum.
VI,
bimus
Quid ergo dicémus? permané-
*

peccâlo ut grâtia abundetf


in
Absit. Qui enim mùrlui sumus peccâlo.
''•

quomodo adhuc vivémus in illo?

&;^ - An ignorâtis quia quicûnique bnpti«j


' '

' «-

.
zâti sumus in C^hristo Jesu, in morte ip*
'
^ sumus? * Consepiilti enim
sius baptizâti

ota

^ ,
avTiîi

, ,
roV sumus cum illo per baptismum in mor-
tem ut quùmodo Christus surréxit a
:

mortuis per gloriam Patris, ita et nos in

,;
iv

& ~^& '

, £t

on *
tvu
^^, • j'im-
xai
novitâte vitœ

homo
' Si enimcomplantâli facti

noster
destniâlur corpus peccâti,
umbulémus.

litudini mortis ejus,simul et resurrecti


nis érimus. ' Hoc
simul
scii'utes,
crucifixus
sumus sim

quia

ol ultra
vêtu:
est,
I
ut
non

L)•
16.
17.

18.
DËFX
AFT':
T. êetftef.
M
al.: afim^rJ-fiaroç.
kr M nofanrr. d.:

(pr. m.) add. (p. hot) ar9ftinov.


[t» ^»i rr.
:i
I.
2-
II.

('FX:
H
1ry. B: Xf.

B*
iii.
.
AliCDKFf.M.T: km/iérw^tr.

ai.
',\.
.
.
Romains, V, 16 VI, — 6. 29
. Ooirme (, 1-.\). — 3' Ca^J» Vertu manetiflante de la grâce fVIf 1-14J.

d un seul beaucoup sont morts, bien ,


-^J^ Jj• *i,
Tim.
plus abondamment la grâce et le don 1 J, h.

de Dieu, par la grâce d'un seul


homme, Jésus-Christ, se sont répan-
10. // n'en est pas du don comme du péché.
dus sur un grand nombre. ^'^ Et il ,^^.'^'". Le Sauveur a fait aux liommes plus de bien que
n'en est pas du don comme du péché 11,31. le péclié d'Adam ne leur avait lait de mal. i° Jé-
P*. 67, 19.
sus a offert pour les péchés de tous inGniment
venu par un seul car le jugement de
; plus qu'il n'était nécessaire; 2" sa grâce nous
purifle non seulement du péché originel, mais de
condamnation vient d'un seul, tandis tous les péchés actuels 3° le Sauveur nous mérite
:

que grâce de la justification délivre


la encore la grâce et la force de pratiquer le bien,
et de marcher vers la perfection 4" la rédemp- ;

d'un grand nombre de péchés. tion nous permet de devenir les enfants de Dieu
'^ Et si, par le péché d'un seul, la par l'adoption divine.

mort a régné par un seul, à plus forte


1 Cor. i, S.
raison ceux qui reçoivent l'abondance i tIÎî. s! °i'».

de la grâce, et du don, et de la jus-


tice, régneront-ils dans la vie par un
seul, Jésus-Christ. '* Comme donc Kom. 3,«?.
,,,,,.
c est par le peclie d un seul que tous
,
i
î Cor. i, 3.
Tim. 4, lo.

les hommes sont tombés dans la con-


damnation, ainsi c'est par la justice
d'un seul que tous les hommes reçoi-
vent la justification de la vie. '^ Car, Gen.»,ie-i-; 10. Beaucoup. Voir la note du ?• 1^•

de même que par la désobéissance *• »• ^-


d un seul homme beaucoup ont ete Eph.î. a.
,., -, ,

constitues pécheurs, de même aussi,


,
Hebr. ^ s. . 5,

par l'obéissance d'un seul, beaucoup


sont constitués justes. 20. Pour que le péché abondât. Voir plus loin la
2•*
La loi est survenue pour que le ^™*'tic\u note sur vu, o. —
La qràce a surabondé. La loi,
au lieu de guérir le mai, a contribué à l'accroître,
péché abondât. Mais où le péché a '^ÏTs,''**' à cause de la violation qui en a été faite, mais la
bonté divine a voulu trouver la une occasion
abondé, la grâce a surabondé, -* afin :3: de se manifester avec plus declat et de vaincre
la surabondance du mal par un excès de miséri-
que, comme le péché a régné pour la Rom. P». 10, 4.
6, Î3 ;
corde.
4, 16
mort, ainsi la grâce règne par la jus- Joa. 3,3UÏ4. :
2t. Pour la mort, c'est-à-dire pour donner la
tice pour la vie éternelle par Jésus- 1 Cor. 10. 3.
1, ;
mort. — Pour la vie éternelle^ c'est-à-dire pour
30. 1, donner la vie éternelle.
Christ Notre-Seigneur.
"VI. Que dirons-nous donc ? De- »" ') ^»"
'
3^ Solation des objections, VI-\I.
à) Cette doctrine ne donne pas aux Gentils
meurerons-nous dans le péché, pour J"•»*. *• la liberté de pécher, VI-VIIl.
que la grâce abonder- A Dieu ne plaisel »»»-"."."•
al; Vertu sanctifiante de la grâce, VI, 1-14.
.
t^ CoL Î3. 1,
Lar nous qui sommes morts au pé-
VI. Demeurerons-nous dans le péché. Cette
1.
ché, comment y vivrons-nous encore ? objection avait déjà été mentionnée plus haut,
^ Ignorez-vous que nous tous m, 7-8.
qui chri«te 2. Morts au péché. Le baptisé ayant reçu la vie
avons ete baptises dans le Christ Je- «••'. de la grâce, ne doit plus commettre le péché qui
.., , Rom. 6. lî.
. . lui donne la moru
SUS, nous avons ete baptises en sa Eecitu, «i.
.. Col. î, lî. »0.
mort J^ Lar nous avons ete ensevelis p«t- *>"•
/-^
,
.'
. ,
4. Ensevelis... ressuscité... gloire. « Quidquid
i
gestum est in cruce Christi, in sepultura, in re-
avec lui par le baptême pour mourir, &^•' »i. as. i surreclione tertia die. in ascensione in cœlum
et in sedere ad dexterara Patris, ita gestuoi est ut
afin que, comme le Christ est ressus-GaiJ,";M9. in his rébus non mystice tantum dictis, sed etiam
cité des morts par la ffloire du Père ^.\, gestis, conliguraretur vita christiana qua; hic ge-

? Joa, 3, S, ritur ..Saint.\ugustin, Enchir., ii. Pounnourir
nous aussi, nous marchions dans une J5p> *
. ,
au péché. —
L'ne nouveauté de vie, c'est-à-dire une
Hebr. lî, 1. vie nouvelle.
nouveauté de vie. lPeti,l;4,î.
^ Si, en effet, nous avons Chrislo
été en- consur-
tés en la ressemblance de sa mort, r€cti
j^ „^ lî. ,j.

nous le serons aussi en celle de sa ^"^ "l '^ C. Notre vieil homme a été crucifié avec lui.
résurrection. « Sachant bien que
tre vieil homme a été crucifié avec lui. ^coh
-/!. t Quiabaptismus confert Gdeligratiamdenegandi

coDsensum motibus veteris hominis, sicut lege


cohibebantur liberi motus membrorum ejus. Ut
5; t'i^:
que deslruatur, quoad vitam non materialem, sed
afin le corps du péché soit détruit, jU'/jV; moralem, corpus peceati, id est vêtus hoino, per
30 Ad Romanos, VI, 7-21.
• Pan 4*cmatie• 1•.). —

'.^^^ , M- FM,
<l, «* (m'j, Aéottlio Imftm €%'h «i.

ùfiuoriaç, âovL•v6v rjj scrviiimus peccâto. ^ Qui enim mortaue


^o jïip ùno&unoy deotxaiwrut est, juslificatus est pffc.ito.
«. rijç

^ , * /u rf*

xai
avy m-
*elâo- to,
" Si aulem morltii suiiius cum (^hris
cnidimus quia siniul étiam vivérnu

.^'
reç

'' ^
'"' dni&uvs
ix

r;J
vsxntùy cum sciéntes quod Christu
Christo
resurgens ex mortuisjam non môritur.
mors illi ultra non dominâbitur. '** QuoJ
: *

&
*

,.
dmd^ttffv
*

^
xai
thaï tÎj
ât ^, ^.
ôt
fi•
enim mortuus est peccato, mûrtuus esl
semel quod autem vivit, vivit Dec.
:

*' Ita et vos existimate, vos morluos qui-

9^
^
, ,
iv , -
*^
iy

«
dXhl
]

*^
iv
dem esse peccato, vivëntes autem Dco.
in
*'
Christo Jesu
Non ergo
mortàli curpore, ut obedi/itis concupis-
céntiis
membra vestra arma
ejus.
Domino
regnt't peccàtuniin vestro

" Sed neque


iniquit^utis
nostro.

exhibeàti?
peccâto
d-etZ

/ '
, ',.
ix xai
i^aJ. ***^-
sed exhibéte vos Deo, tanquam ex môr-
tuis vivantes
justitiœ
non
Deo.
: et
**
membra ve.stra arma
Peccalum enim vobi^
non enim sub lege

,, ; .-
doinin.ibitur :

/ '
'"*
»-;
' estis,
*' Quid ergo?
sed sub gràtia.
peccâbimus, quoniam

,
'•

.
;,, ''
-
^itZ,
non sumus sub lege, sed sub grâtia y
Absit.
bétis
estis
**'
Xescitis
vos serves ad obediéndum, servi
ejus cui obeditis, sive peccâti aJ
quoniam oui exhi-

.
mortem, sive obediliônis ad juslitiamy
de
'^ Grâtias autem Deo, quod fuistis servi
*^'8^^ peccâti,
eam formam
obcdistis autem ex corde
quam
in

" ^
doctrinal, in trâditi
rfj
estis. *' Liberâti autem a peccâto, servi

.,
^^^ facti estis justilia^
" lluinânum dico, propter infirmitâ-

, - TJj xui
tem carnis vestriP
membra
:

vestra servire immunditia?, cl


sicut enim exhibuistta

, ^ ,.
otrw iniquitâti ad iniquitâtcm : ita uunc ex•^
hibéle membra vestra servire justitii
. ^"" ^ in sanctificationem.
essétis peccâti, liberi
'" Cum
fuistis
enim
justitia>.
servi

^• ' " Quem ergo fructum babuistis tune ii

)
8.

EFGSLT*).
(.
D (. mO
IH.) HCT*
(; ..
EF: (.

[]• ,;
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^.^.
ante rt*povi (AI»
«v^. .j>. 12. KLT
11.
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VI.
1

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IH. 2,2:i)

Sous virronM aii*$i


.21. K: tôt*,
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Chritl. (ircc
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i4. (pr.
â/«efrVew^rr• M t^pr. m.)
m.) BCT:
cti.
'.
avVj). 13.

.: diia.

10.

|tnurl>icu
(;«•
pour
: .

io {K'('h(^,
•.
car, «'ilcKt mort,
mats maintenant
•.
il est mort une êeuU
«lu'ii vil, il vi^

(a. »<.) ma9afii. 18- Un $ortr que roH( ohèiMiiei à gn coitroifiM*^


17. At (. .) C:
il.

(. ) 9vr. 10. Marktand. : .-Tafforr^oart (bis,


('•rec :

Im cooyoIUm*
< en sorte que vous olK^issicz au |K-cb« di
lia corpa •.
Romains, VI, 7-21. 31
. Doi^me (1, 1-1). — 4° (m-). AhotiUon de la toi CVI, iS-Vii, «>.

et que désormais nous ne soyons plus comparationem ad corpus Cliristi scnsibile quod
' » eral figura ejus •. Voir Bacuez, Manuel biblique,
esclaves du péché. Attendu que ce- i ^'<>r- «.
il' édit., t. IV, n» 618, p. 2G9. —
Le corps du pé-
ché, c'est la concupiscence qui nous vient d'Adam.
lui qui est mort est justifié du péché.
Or c'est principalement par les sens et par les
^ sommes morts avec -i-»»...»
Si donc nous passions dont le corps est le ministre et l'organe,
In Chriitlo. que cette concupiscence exerce son empire.
le nous croyons que nous ^p^,,
Christ, 8. Nous vivrons aussi avec le Christ: le bap-

vivrons aussi avec le Christ, 9 CQ. Mat. M, Î8.



tême nous fait mourir au péché et nous anime
j^ ,„ ,^ d'une autre vie, d'une vie toute di\ine.
chant bien que le Christ ressuscité J^f•,*•,^
d'entre les morts ne meurt plus la ;

mort ne dominera plus sur lui. ^*' Car, ^Hebr. s^n^


s'il est mort pour le péché, il est coi.'3,i-3.

mort une seule fois et s'il vit, il vit


;

pour Dieu. ** .Vinsi pour vous, esti- Rom. 13, 3. lui11. Dans le Christ, c'est-à-dire incorporés avec
3 Cor. 17. 5,
mez que vous êtes morts au péché, Eph. Gai. 3, ÎS.
S, 1, 5.

mais vivants à Dieu dans le Christ


Jésus Notre-Seigneur.
'^
Que
^- le péché donc ne rèsrne copp«»
peccalo
point dans votre corps mortel, en "»."

sorte que vous obéissiez à ses convoi- Rom. 5, »1,1».


13. Vos membres au péché. Il s'agit ici du péché
tises. *3 Et n'abandonnez point vos [''3%7'."'
en action, tandis qu'il s'agissait au y. lidea ins-
^^^ ^ "'
membres au péché comme des instru- pirations et sollicitations mauvaises qui nous por-
tent au péché.
ments d'iniquité, mais offrez-vous à
Dieu, comme devenus vivants, de
morts que vous étiez, et vos membres
à Dieu, comme des instruments de
justice. '^ Car le péché ne vous domi- Eom.r,4:s,i. 14. Vous n'êtes pas sous la loi. Voir plus loin
la note sur vn, 15. Per legem cogniiio peccati, •

nera plus, parce que vous êtes pas per fidem impetratio gratia;, per graliam sanatio
animne a vitio peccati ». Saint .Augustin, De Spir.
sous la loi, mais sous la grâce. etLilt..hi.
43 a ')
Quoi donc ? Pécherons-nous, ^raliam a
parce que nous ne sommes pas sous ,. "f **
la loi. mais sous la grâce? Dieu nous Kom. 3. s, 31.
en garde. "* Ne savez-vous pas que, i**^V\'îi. ai) Abolition de la loi. VI, 15-VII, 6.

lorsque vous vous rendez esclaves deie^s^'a'ji. 16. Vous êtesesclaves de celui à qui vous obéissez.
Paul ne nie pas la liberté humaine, il veut
quelqu'un pour lui obéir, vous êtes es- /^ui^tl Saint seulement faire entendre qu'on relève toujours
claves de celui à qui vous obéissez, de quelqu'un, qu'on subit toujours une influence,
soit de Dieu, soit de Satan. II ne nie pas qu'on
soit du péché pour la mort, soit de Fuisse changer de maître et passer à son gré de
empire de l'un à celui de l'autre. Agis et ageris,
l'obéissance pour la justice? '" Mais Bom. 1, S ; dit saint .Augustin, Serm. clvi, 11. —
Pour la
10, 10.
grâces soient rendues à Dieu de ce Eph. mort... pour la justice, c'est-à-dire pour y trou-
4, M.
ver la mort... la justice.
qu'ayant été esclaves du péché, vous ' ^"^ ''
"'
17. Ce modèle de doctrine, la loi évangélique.
avez obéi du fond du cœur à ce modèle
de doctrine sur lequel vous avez été
formés. '^ Ainsi, affranchis du péché, Jo». s. sî. 18. Esclaves de la justice, dociles aux bonnes
j .^ 1 Cor. Î3.
. . , , , . ' 7.
in^irations de la grâce.
vous êtes devenus esclaves de lajustice. Bom. s, 3.

'^ Je parle humainement, à cause oii


litii wervi 1!>. Je parle humainement: c'est-à-dire je vais
peccati,
de la faiblessede votre chair comme parler d'après ce qui arrive ordinairement pao'mi
:
les hommes, qui se laissent malheureusement en-
donc vous avez fait servir vos mem- .^^^ ,'; ',, traîner avec tant de facilité.
bres à 1 impureté et à l'iniquité pour ^"• *• **•

l'iniquité, ainsi maintenant faites ser-


vir vos membres à la justice pour
votre sanctification. -" Car lorsque jer.j.io. 20. Libres à l'égard de la justice, non de droit,
Job, II. II.
vous esclaves du péché, vous
étiez mais de fait; libres, mais non libérés.
étiez libres à l'égard de la justice.
Quel fruit avez-vous donc tiré alors Is. 59, 60.
Mich. I, 1.
. La mort éternelle.
des choses dont vous rougissez main• ^'jJ: V,'n^
32 Ad Romanos, VI, 22 — VII, 10
I. Par• 4«CBiatie• (I, 1•). — «* fm'J, Cmnm mrr mett m ewm Chrtmf (VU* l-msj.

-
intua/vvio&s; ro yop in quibus nunc erubéscitie Nani

, 9$} '
xi'koç Întivuiv illis, >'

." more est.

,
finis illûruiu
Nvvi âè *^ Nunc vero libcniti a peccàto, servi
âovXwtUvxeç ât &sip, e/irt autem facti Deo, habétis fructum vestrum

,
TuV MUQJtôv

\ ^>
aitôyioy. " 7Vt
âè in
œtérnam.
snnctificationcm,
"' Stipendia
finem
enim
vero vitam
peccâli,

1. ,
.
^, )' , '
*7y
tv

àâtkffui, ( '~

'*//
tf^tov
y•*.//..
mors. Gràtia autem Dei,
C.h rislo

VII. An *
Jesu Domino

ignorâtis fratres (seiéntibus


enim legem loquor) quia lex in humine
(lominatur, quanto témpore vivit?' Nam
nostro.
vita œtérna, in

tùv
. , tînoàuvTj
qua• sub viro est millier,
alligâta est legi : si autem
vivénte
mortuus
viro,

/, , ^"^ fuerit vir ejus, soluta est a lege viri.

^/, , ^.
«»(
{' tùv ai• dnotfUvrj
' Igitur vivénte viro, ,vocubitiir adultéra
si fuerit cum alio viro : si autem mortuus

^&&
iaùv duo

^&
fuerit vir ejus, liberata est a lege viri

,
:

cum
*"S2, ddtX(foi , ut non
*
sit adultéra si fuerit

Itaque fratres mei, et vos mortificàti


alio viro.

9^ <, - estis legi per


tcrius qui
corpus Christi, ut sitis al-
ex
mortuis resurréxit, ut
if^tvxt,

^"
d
^ , &. fructificémus Deo.
^ Cum enim cssémus in carne, passiones

pcccatorum, quieper legem erant, opera-

9'
, &,
bàntur in membris nostris, ut fruclili-

:
* carent morti :
* nunc autem soluti su-
dno^avvo mus a lege mortis, in qua detinebâmur,

;
' ' &,
^ Ti
dXXt*
nttuutiu;
ita

non
ut serviànius in novitâte spiritus, et
in vetusUile littera•.
Quid ergo dicémus!* lex peccatum
'

est? Absit. Sed peccatum non cognovi,

, *
.
nisi per legeni nam concupiscéntiam:

ncsciébam, nisi lex diceret Non concu•^^.

^', )•
:
inid^v-
pisces. ^ Occasione autem accepta, peo4H|
*
càtum per mandAtum operâtum est in

d . me omnem concupiscéntiam. Sine leg(

•*£jtu
c
'
&, 9^
•"'JSyoî
^-
. enim peccatum môrtuum
tem vivébam
cum venisset
vixit. *° fcigo
véntum est
sine lege aliquando. S<
mandutum, peccétum re
autem mortuus sum et in-
mihi mandâtum quod erat ad
erat. " Ego

:
ai

SI. L: fiïf yjf,


8. D (pr, m.) Se. l'pr. m.) DE: ««Çf
3. DEFf (p. Jyr:f) •,;\
6. F: rCv. KAlUUiST: à <^'u,v.tt{ ^Hez.;
Yilio? Semrl. • 14|. ; UEKX: »arJie).'[l]•
.
FXf
10.
(in f.) nr.
G*K: .
vn. t. /)e la loi du mari. Orcc : • du mtrl •.
.1. /V la loi du mari. Grec • de : la loi •.
li. La loi de mort. Crcc : • la loi ({ui est morl^
Romains, VI, 22 — VII, 10. 33
. Uuf^nie (, 1-). — 3" CaJ. Vnton à Jéttun reimuectté (Vil, 7-2SJ.

tenante Car leur lin. c'est la mort.


•^-
Mais maintenant, affranchis du^uociiervî
péché, et faits esclaves de Dieu,
en avez *pour fruit la sanctuica- EtcU.
_
j->«. s se.

i^.e.
Î4. Î3.
'
,,
iS. La solde du péché est la mort, m.nis la vie
. ,
,
tion. et pour
^ nn. la vie éternelle, ou. s, «.
Mat. 6. Î3. éterneUe ne saurait être le paiement de nos bon-
*^ Car la solde du péché est la mort Rom• '. i»• nes œuvres, sans la grâce qui nous récompense
:
Ps. 10, 7; infiniment au-dessus de nos mérites.
• •
f-\• 1
mais la gfràce de Dieu est la vie eter- «3, u.

nelle dans le Christ Jésus, ISotre-m- «;«, «.


Seiffneur.

YII. '
Ignorez-vous, mes frères (je per
ii°J"*p
tnorleni
parle à ceux qui connaissent la loi], CltrÎAli.

que la loi ne domine sur Ihomme que Rom. ?. i:

temps quil vit? - Car la VIT. 2. Par la loi qui l'assujettit à son mari.
pendant le u.'h.'î.
39.
lemme, qui est soumise à un mari,
mari vivant, est liée par la loi; mais «°9?'6!
'*''''
si son mari meurt, elle est affranchie
de la loi du mari. ^ Donc, son mari Jer. 3, 1.
1 Cor. 7,39.
3. Elle sera appelée adultère; c'est-à-dire elle
sera adultère : les Hébreux disaient être appelé
vivant, elle sera appelée adultère, si pour être.
elle s'unit à un autre homme mais si ;

son mari meurt, elle est affranchie de


la loi du mari, de sorte qu'elle n'est
point adultère, si elle s'unit à un au-
tre homme. ^ Ainsi, mes frères, vous Rom.6,3-s. 4. Vous êtes morts à la loi laquelle vous étiez
aussi vous êtes morts à la loi par le " *'
*'
liés comme le mari à sa femme, vous êtes donc
dégagés de sa servitude.
corps du Christ, pour être à un autre
qui est ressuscité d'entre les morts,
afin que nous portions des fruits pour
Dieu.
Car, lorsque nous étions dans la "•erviamus
•' 5. Lorsque nous étions dans la chair; c'est-à-
novilale dire sous la loi charnelle. — Des fruits pour la
chair, les passions du péché qui itpirilus. mort. Le mal, sans doute, n'est pas dans la loi,
mais sans elle nos mauvaises dispositions ne se-
étaient occasionnées par la loi agis- Rom. s, 20. raient pas passées si souvent en acte; c'est elle
saient dans nos membres, en sorte "'.
Îà.
qui en a été l'occasion et souvent une condition
'

essentielle. Lex sine adjuvante spiritu procul «

qu'elles leur faisaient produire des K*iiL'i,îu. dubio est littera occidens, cum vero ariest vivi-
Cor. 3, 6. ficans Spiriius. hoc ipsura intus conscriplum, facit
fruits pour la mort; mais mainte- Hebr. S, 10. diligl, quod loris scriptum lex taciebat limeri ».
^'

nant nous sommes affranchis de Som. !, 14. Saint Augustin, Despir. et litl., 6.
6. Dans la nouveauté de l'esprit; dans un esprit
la loi de mort dans laquelle nous nouveau, dans des sentiments et des inclinations
inspirés par l'Esprit-Saiot (Glaire).
étions retenus, afin que nous ser-
vions dans la nouveauté de l'esprit et
non dans la vétusté de la lettre.
' Que dirons-nous donc V La loi a ) Les
a3; Union à Jésus-Christ ressuscité, VII, 7-25.
peccati T. Je ne connaîtrais pas concupiscence, peut
la
est-elle péché? Point du tout. Mais je occasio. signitier également j'ignorerais la malice de la

.1
:

n'ai connu le péché que par la loi :


«om. s, s. concupiscence, on je n'eproucerais pas la concu-
', . ' p.. is s. piscence. Avant la loi mosaïque, on n'ignorait pas
car je ne connaîtrais pas la concupis- Rom. 3. m, le péché, mais on n'y attachait pas la mcme
importance: on n'en sentait que très imparfaite-
cence si la loi n'eût dit : « Tu ne con- ^"jo/'k® ment la gravite parce que, d'un côté, le mauvais
:

Deut. i, 21.
penchant d'une nature corrompue aveuglait les
voiteras point )>. ^ Or, prenant occa- ProT. 9. 17.
esprits, et que. de l'autre, on manquait de cette
sion du commandement, le péché a'i^j,Joa. 6,3, 10. S. régie extérieure, de cette censure visible, qui re-
opéré en moi toute concupiscence, f^}^• ,"; }•: proche au pécheur le plus étourdi par la passion,
ses dérèglements (Glaire).
Car sans la loi, le péché était mort, r^^ V, Is. 8. Sans la loi, le péché était mort. La loi. quoi-
que bonne en elle-même, a multiplié les trans-
^ Et moi je vivais autrefois sans loi.
j^iiji^. gressions, car nous sommes si laibles que ses
Mais quand est venu le commande- ^*"- '^' *®• '
menaces n'ont pu empêcher nos chutes et que
ses défenses y ont donné lieu. « Mortuum. non
ment, le péché a revécu. ^" Et moi je ^'^ ,,^*-,{'• quia non erat, sed quia non apparebat •. Saint
Augustin, De div. Qwest., I, 4.
suis mort; et il s'est trouvé que ce ^\>,, u. 9. Le péché, dans tout ce passage, désigne, non

BIULE POLYGLOTTE. — T. VIII.


AdRomanos, VII, 11 — VIII, 1.

(, ^
ycfp
. . Par» doirmatlra

tîç CiuTJv,
d(foçin]v
(I,

sic
1•.\).

âta
'
— «* f«0.
' 7/ vitani,
CiUuni
tirmUm ehHmtUiHtm umtm» tVIii).

hoc esse ad inortem. " Nam pec•


occasione aocc'pta per mandû-

, ' tum. sediixit me, ot per illiid occidit.

: ;,
/<f X(à dnt-
^^" xui •' Itaque lex quidem saDcta, et man-

(^ ,
Kietvév. fùv
&.
iiToXij «j'i'a x«t ^ixttia xai
^
'"^

j't-
datum sanctum, ot jiistum, et bonuni.
•'Quod er^'O bonum est, mihi faetuni ost
«(
^ ,.('/
»•0110• tj

&'
ffavfj mors? Absit. Sed peccâtum. ut appàreat
peccâtum. per boniiin openitum est mihi
inortem ut liât supra iiiodum peccans

' . ,-
:

dut peccâtum per mandâtum.


'* '* Scimusenimquia Icxspiritualis est

,.'
:

f)io êè ego autcm carnâlis sum, veruindatus sub


*'"0
,
1*710

' ,, . S
poccato. '"'(^uodenim uperor, non intél-
non enim, quod volo bonum, hoc

-
&tk(o, ligo :

*^ Ei ât ago sed quod odi malum, illud fâcio.

.
:

d^tXw, "Siautem quod nolo, illud facioicon-

,
ot'

- (

&
'^ séntio legi, quoniam bona est. *^ Num•
ù).X' »• fiinî autem jam non ego operor illud. sed
quod habitat in me peccâtum.
*" Scio enim quia non habitat in me.

.
. .,
', '
iv Ttj

,),"?
(V ot'
dyad^ôv'
as

t^tXio
& ,, '
^« &tXêiv
^,
hoc est incarne mea. bonum. Nam velle.
âdjacet mihi perficere autem bonum, non
invénio. " Non enim quod volo l)oniim,
hoc facio. sed quod nolo malum, hoc ago.
:

, *^ ^" Si autem quod nolo. illud fâcio jam

.^ ( :

non ego operor illud, sed quod habitat in


''
me, peccâtum. ^' Invénio igitur legeni.
',

/
Î^Aorrt volénti mihi f;i«;ero bonum, (|uuniam mihi

&' '^^ & ^^ ^vvtjdo-


toV
*V
malum âdjacet -^ condelëctor enim lej^i
Deiseciindum interioremhominera -'vi-
deo autem âliam legem in raembris meis,
:

L•o repugnântem legi mentis meai, et capti-

&, .
ui va lom me in lege peccâti, quîe est in

^ ^'
;
^'

. ".&
*;•
membris meis.
-' Infélix ego homo, quis me liberâbit

de corpore mortis hujusi* '* Grâtia Dei

. per Jesum Christum Dominum noslmm.


^'^ âià
• '; »• ^/ Igitur ego ipse mente sérvio legi Dei ;

carne autem, legi peccâti. ^Bl

'
vot , r»J

'%• VIII. '


Nihil ergo nunc damnatiunis
nt^ <: ndnxK :in>rfn • •••• <-( "K vunt in C.liristo J<'>u, (|iii noi

13 nAHCDELT: trirrro. I Ml -. . . iii. .<>/,. V'il'j. al. •


14. (pr. m.) ABCDhFT: eae«.«ii (cU. 1 Cor. Tiir. UiKHjSI.T. III " pi'• ni.) BCF]

:
vp,•
m, 1; Hcbr. vu, 16). -:. (BOW. : «
15. T• (pr.) rito. IrtHMoCoa.
15. Le bien ywe je ocitr. Grec ; • ce <|ac je veux
18. I.T: • (* i^fioKu, .
— l.r m'it qitr jr t,ni%. (Jrcc : • ce «|Ue je haU •.
20. LT* (pr.) ir^. I" >na chair flgure pulro p;
21. :
nouîr, To MaUr (LT sine intorpuncl.; II,

. iircc : • je reml» grâce


Knapp. rôy mahir rl\. t(>; Hornbcry. Rùck.
:
• Tor rô^. Urmstrrh, eei. V\* i>«-»ofOjr.).
24. Nonmilli : otôfiaioi. vui. \. I.C prcr |>orte en plus à I• On mai• s«U
23. BU: Xefii (e , 17?). IVeprit • «:i. V. «.
Romains, VII, 11 - VIII, 1. 35
. 1>^ (l^ 1•). — 3" (a^J. Grdeem accordée» aux chrétien» (VJItJ.

commandement qui devait me donner un acte coupable, mais un principe immanent, un


ferment actif qui a son siëge dans notre nature,
la vie a causé ma mort. " Ainsi le ?*^r.\*6*.
et dont les péchés particuliers sont les malheu-
reux fruits. La loi nous fait connaître ce desor-
péché, prenant occasion du comman- dre mais y remédie pas.
dement, m'a séduit, et par lui m'a 11. ^a st'duit. t Tanto magis libetquanto mi-

tué. nus licet •. Saint .\ugnstin. De div. Quxsl., 1, ".


« Nitimuriu vetitum '.Ovide.
'- Ainsi la loi est sainte, et le com- Ouia si
ipiia est
mandement saint, juste et bon. ^' Ce sancla. 13. Pour paraître péché, c'est-à-dire pour mon-
trer toute sa corruption.
qui est bon est donc devenu pour^i'xâL'i's;
moi la mort? Loin delà car le péché,
pour paraître péché, a, par une chose
bonne, opéré la mort, de sorte qu'il
;

'
^Tu'^'tî."
""1|;
^*"'
V
*^ **

est devenu par le commandement une


source extrêmement abondante de
péché.
' ^ malum
Car nous savons que la loi est spi- liomini
rituelle, et moi je suis charnel, vendu pro%ooal.
IS. Je fais, ...je veux... « Non quidem se solum
comme esclave au péché. Aussi ce Rom. n. '"*
i,
in sua persona, verum alios eliam suigratia con-
1• • • Cor. lu, 1 3.
que je fais, je ne le comprends pas; Eph.i,
1 1
3.
stitutos significat, sed secum nondum in illa con-
slitutos pace. in qua nl)Sorljebitur mors in Victoria ».
car le bien que je veux, je ne le fais '.' Saint Augustin. II E//. contra Pelay.. 1, 44-17.
15-17. Saint Paul semble contredire ici ce qu'il
pas, mais le mal que^ je hais, ie le fais, g^^it. *• a avancé plus haut (vi, li), que le péché ne ilomi-
"^
• P». 13S, ÎO. .
'" /Ur SI je r
lu • •

fais ce que je ne veux pas, s Mach. s. i


nera plus; mais cette contradiction n'est qu'appa-
rente. En effet, le grand apôtre reconnaît deux
j'acquiesce à la loi comme étant bonne. Prov. \'. *.'
captivités auxquelles nous pouvons être assu-
jettis celle des sens, qui étant accoutumés à
:
'
Ainsi ce n'est plus moi qui fais cela,
'
i c"'. l'. u , trouver leur satisfaction dans l'assouvissement
mais péché qui habite en moi.
le Hei. . s,'
des besoins, contractent l'habitude de préférer
le plaisir au devoir; celle de la volonté, qui ne
** Car je sais que le bien n'ha- camu regarde comme bon et préférable que ce que les
,. . adver<<us
, , .
sens lui présentent comme plus doux. La grâce
b ite pas en moi. c est-a-dire dans ma »i»riu.m de Notre-Seigneur nous délivre de cette seconde
chair. En effet, le vouloir réside en *"3 captivité, qui est la seule réelle; et c'est ce que
saint Paul veut dire par ces paroles Le pic hé »/e :

moi, mais accomplir le bien, je ne l'y ^^^,!? fous dominera plus... vous êtes sous la orâce.
Celte même gnice du Sauveur nous laisse au con-
trouve pas. '•' Ainsi le bien que je ''~^• '«• ' '•

traire sujets â la première, qui n'est pas un mal.


veux, je ne le fais point mais le ;
mais une fragilité; et c'est ce que signifient ces
mots Ce n'est plus moi qui fais cela, mais le
:

mal que je ne veux pas, je le fais péché qui habite en moi (y. 17) (Glaire).
•'^
Et si donc je fais ce que ne veux^*"^"•'^•"-
pas, ce n'est pas moi qui le fais, mais
le péché qui habite en moi. -* Je >«>. se, it 21. Le sens de ce verset parait ëiije lorsque :

Je veux faire le bien, je trouve en moi mon incli-


trouve donc, quand je veux faire le nation naturelle au mal.
bien, cette loi. parce que le mal ré-
side en moi; --je me complais dans a. L'homme intérieur, signifie l'inlelligence
f^.^;^* et la raison éclairées par la grâce et fortifiées par
la loi de Dieu, selon l'homme inté- ^*• "">• ""• l'Esprit-Saint Glaire..
Maeh. \î,9. 1
'-^
rieur; mais je vois dans mes mem- Gtl. i, 17.
Uom. , 19.
bres une autre loi qui combat la loi
de mon esprit, et me captive sous la
loi du péché, laquelle est dans mes
membres.
-^ Malheureux
homme que je suis, <|ua 24. Du corps de celte mort; du corps qui est la
pralia cause de cette mort dont je viens de parler v. lu
ijui me délivrera du corps de cette Chrieii et suiv.;. Cf. Actes, v, 20; xni,26.
libéral.
mort y 25 La grâce de Dieu par Jésus-

Di
Rom. &, 6.
Pror. U, 3t
Christ Xotre-Seigneur. Ainsi j'obéis P». 141, 8.
Jo•. S, 36
moi-même par l'esprit à la loi de 1,17.
;

4-5.
,
leu, et par la chair à la loi du
1 .

»
T-Tfh. 3,
<^«•- »*. "
pèche.
VIII. Il n'y a donc pas mainte-
< a i; Grâces accordées au chrétien VIII
chriJlfa
nant de condamnation pour ceux qui 1;.'^'^«'»
iberat.
sont en Jésus-Christ, qui ne marchent
:;) Ad Romanos, VIII, 2-16.
. Par• doffniillr• (I, •.%1). — «• fm*J, CrmUm ehrimUamtM datm €VUi).

xarti nvtîfiu. '*0 secundum carnem ambulant. ' Lex enin

. ,
x^towat

-,
fin

10 t]a9tvit êtù
'
éy tjXtv-

xui
spiritus vitaî in Christo Jesu Hberâvit
a lege peccati et mortis.
possibile crat legi, in
per carnem :
quo îniirmabàtiii-
Deus Filium suum mittens in
' Xam quod
ni'

ini

»<&,^.
TOrtuvrov
xai
;
*»' *', ?
simililudincm carnis peccati, et de pec-
càto damnâvit peccâtum in carne,
justificâtio legis implerétur in nobis, qui
non secundum carnem ambulumus,
secundum spiritum.
'

siul
uL

,. ^(
- -
* oitéç Qui enim secundum carnem
'•
sunt.

.
q
* , âè qua? carnis sunt sâpiunt :qui vero secun-

,
dum spiritum sunt, qua> sunt spiritus sén-
tiunt. "Nam prudéntia carnis, mors est:

^
.
iv
/^
"^

i^coV"

^ '~ prudéntia autem spiritus, vita et pax.


^ Quuniam sapiéntia carnis inimica es(

Deo
enim
: non est subjécta ne•
legi enini Dei
Qui autem in carne sunt.
potesl. "
:

& ,'.
Deo placére non possunt.
^*;
>, dt iv " Vos autem in carne non estis, sed

,
si tamen spiritus Dei habitat

. .
in spiritu :

Ei ât
*^*Ei âè
'
, in vobis. Si quis autem spiritum Christ»
nonhabet, hic non est ejus. "* Si autem
Christus in vobis est, corpus quidem mor-
** tuum est propter peccâtum, spiritus veru

(, vivit propter justiiicationem. " Quod si


spiritus ejus qui suscitàvit Jesum a mor-
9' tuis. habitat in vobis : quisusciti'ivit Jesuri!

. arroù Christum a morluis, vivilicâbit et mor

, ., ^'
iv tâlia cùrporavestra, propter inhabitànteni
Spiritum ejus in vobis.
, sumus noi
.
***Affa ^^ Ergo, fratres, debitores

i
-. \/ "
Ttj *'£ Garni, ut secundum carnem vivaraus. "
enim secundum carnem vixéritis, moriê-

,,
%^
'^'*
9.
davu- mini si autem spiritu facta carnis mor-

spiritu
:

tificavéritis vivétis. '* Quicûmque enim


,

Dei agiïntur, ii sunt filii De^Hi


L•v
4,' '&,
\,
iv tu
*^ Non enim accepistis
iterum in timoré, sed accepistis spiritu
spiritum scrviliiti^l
1 1

;. **
adoptionis filiorum, in quo chimanius:
Abba (Pater•. '" Ipso enim spiritus testi-
2. Bon•. : h Xf. (JD Mic/t.: m. .).
S• Coiimiala itonuiitiir modo modo p.
p. ^fo'c,
altoriltriim s. lltruil)t|. àuafriaç, modo p. maiinf. TO ItOUtoCl ..1 -

6• X add. (in .) ^'à X^imov Kv~ i'.h DEFG: (I. otiu.). eafMO«. i4. BF1
fiov fur. v*ot tioiv 9tfii>.

7. F: tfr.. 15. I) (pr. m.) «T»: Sovliaç. Heins.: S (a

9. 1) rpr. m.) mB: <•''. 4•) Ttartif.

10. FX• #Wè Xe h iMÎr, AIICK:


M. HABLTf (a. Viy.) ror. M (pr.
(pr.
iui
m.)
.D 8. Otif te $enliinent n>!it pas dans le Rrec.
0. La prudencr. (.rcc : « Iv Bcntinienl •.
IS. l>« la ehair. (;roc : • du corp• •.
m.) AT: 1« vtwf. Xf. ViToovr. BDEFGSLT': iià «5. Abba
iPèn). Grec : • Abtw le Pire •.
Romains, VIII, 2-16. .37

. UojBTine (» 1->. — 3^ fa^J. Gràeem accordée» aux chrétien» (VMil)m

pas selon la chair. - Parce que la loi j^''•,^'•;^.


de lesprit de vie, qui est dans le -^^^'J; VHI. i. A/franchi de la loi du pichv. Saint Paul
n'entend pas ici que le baptisé soit affranchi de
Christ Jésus, ma affranchi de la loi ^^^ ."'jfîi. toute loi. il reste assujetti à la loi naturelle, à la
loi divine et à tontes les obligations positives qui
du péché et de la mort. ' Car ce qui jJX\% sont propres au régne de la grâce ; mais ces pie-
était impossible à la loi, parce qu'elle ^."'7*• ceptes sont ou paraissent peu de chose à qui les
accomplit en esprit de charité. Ils nous dirigent
était affaiblie par la chair, Dieu, en- ^!^"',"" sans nous asservir, ils sont une joie et non un
fardeau.
voyant son Fils dans une chair sem- EomT.'îa.'
"•
blable à celle du péché, a condamné ' ^"• '<
le péché dans la chair à cause du
péché même, afin que la justification Rom. 9,30.
'

de la loi s'accomplît en nous qui ne S«.%6*'4i:


marchons point selon la chair, mais '^'^s.V
selon l'esprit.
C'aro ot
^ En ceux qui sont selon la Mpirilus
effet, 5. Ceux qui sont selon la chair: les hommes
adversi. charnels qui se laissent emporter aux mouve-
chair ffoûtent les choses de la chair
° . . .11• Hon>- le. 18-

mais ceux qui sont selon 1 esprit ont stat. le. ïi.
;
.
ments déréglés de la chair.

le sentiment des choses de l'esprit, g^ls, i«.'

* Or la prudence de la chair est mort ^^ ,' si. ;

mais la ^prudence de l'esprit


^ est vie et RÔm. i,%.'
- Col. SI. ,
7. Elle ne le peut point; comme la vie et la
, 1,
,
paix; parce que la sagesse de laj«c.4,4;3,i5
'

mort, le bien et le mal ne peuvent exister à la


chair est ennemie de Dieu; car elle pî.*u6, . fois.

n'est point soumise à la loi de Dieu, i*cir. iit


et elle ne le peut. ^ Ceux donc qui ^.'.'
sont dans la chair ne peuvent plaire iL• u, si
. •
a Dieu.
1
1
Pet- 1.
Joft. 4, 13.
H-

' Pour vous, vous


n'êtes point dans Aune 9. L'esprit: la partie supérieure de l'àmc, en
tant qu'animée par l'Esprit de Dieu et participant
la chair, mais dans l'esprit, si toute- >>pirilu à ses dispositions. Il doit régner sur la partie
vlvillcati. inférieure, être sa lumière, et sa régie, se l'assi-
fois l'esprit de Dieu habite en vous. Eph. 4, Î3. miler à tel point qu'elle semble avoir la même
Or si quelqu'un n'a point l'esprit du Gai. S, SU.
nature et ne plus faire qu'un même être avec
Kom. 1, 17.
lui.
CoL I, IJ.
Christ, celui-làpoint à lui.
n'est
*" Mais si le Christ est en vous, quoi- 10. Soit mort, c'est-à-dire soit soumis à la
mort.
que le corps soit mort à cause du
péché, l'esprit vit par l'effet de la jus-
tification. " Que
l'Esprit de celui icor. . u.
si H. Vivifiera aussi vos corps. résurrection \
de Jésus-Christ est le gage de la notre, en vertu
qui Jésus d entre les
a ressuscite *. *
...
Eom. 6. lî. de l'incorporation du chrétien avec Jesus-Christ,
morts habite en vous, celui qui a res- » ™. i, u• qui le fait réellement participer à tous ses mys-
tères.
suscité Jésus- Christ d'entre les morts
vivifiera aussi vos corps mortels par
son Esprit qui habite en vous.
*' Ainsi, mes frères, nous ne som- Per
^piritiim
mes point redevables à la chair, pour herede*
lilii et

vivre selon la chair. *^ Car si c'est i»•!^»""•••»•


selon la chair que vous vivez, vous ^^.\ m!*"
I Tim. 6.
mourrez mais si par l'esprit vous Col. 3, 6,S.
:

Rom. 6, SI.
mortifiez les œuvres de la chair, vous Gai. 6, >s.

Col. 3, 9.
vivrez. *' Attendu que tous ceux qui Gai. 4, 6. 14. Fils de Dieu: c'est par la vertu de l'Esprit-
Rom. 7, S4. Saint et les mérites du Sauveur que s'opère le
sont conduits par l'Esprit de Dieu, mystère de notre flliation divine.
Kat. 6. 9
ceux-là sont fils de Dieu. '^ Aussi ss, 10.
;

15. Abba {Père). Voir la note siur Marc, xiv, 3.


Joa.
vous n'avez point reçu de nouveau 20, 17.IS; 1,

GkI. 4, 4, 5.
l'esprit de servitude qui inspire la ?cor. IS, 3.
crainte; mais vous avez reçu l'esprit lurelw/je.
d'adoption des fils, dans lequel nous ^°"' *'
*''

crions : « Abba iPère) ». *^ En effet, Frov. 20, 9.


16. Par le mouvement intérieur de l'amour divin
38 Ad Romanos, VIII, 17-29.
Paru docmatlra •). — 9" fm^J, iiimtim ekrimtimmtm ^mtm (Vltl),

'&
I. (I,

nvevfta avfitiaQxvçeî np ^fttÛr, munium rcddit spin'tui nostro. qaod su-

,
on

*'^
taiùv Ttxva ittov.

xuî

./(/
âè

y«p, or/
*''Ei

fïrtfo

«a
êè rixt'u, xui

(/,
^tov,

«;/<<
oi^'xXij-

rtatttj-
inus

(^hrisli
filii

horédes quideni

glorifîcémur.
*"
:
Dci.

si
' Si autem
Dei,
filii,

lamom compatimur. utetcon-

Flxistimo cnim, qiKjd non sunl con-


et lierédc-
colierédes aulei..


âo%av unoxaXvff^îjvui
xatçov

.^ ** di'gnœ passiones hujus li-mporis ad


ram gloriam, quiB revelâbitur in nobis.
futti-

'
likXà

xuî
'
^ ^^
,, ,
i^eov dntxdkytTui.

*•^^^»/«
"' iXmât,
'"

tXivI^t(jluv
^"^
]
*"

nem
enim
\am

propter
^'
filiorum
e.xpectatio creatiira),

crcali'ira

eum
Dei expéctat.
subjéctaestnon volens. sed
qui subjécit
quia ol ipsa creatiira libcrâbilur a
vitiite corraplionis, in liberUttem gh>ri
eam
revelatiô-
'" Vanituti

in spe
sei -
:

, oit Tiùau 7]

.
^bov.
xui -

filiorum Dei.
creatiira
*'

ingemiscit.
Scimus
et
eniin quod omni
pârturil usque

(, ]'-
divti " adhuc. " Non soliim autem illa, sed et

nvvuo
-
xui nos ipsi primitias spiritus habéntes : «i

xui arrot iv éavroTç ipsi intra nos gémimus. adoptionem


, vto9^otuv
ouo ^.
rum Dei expecUinles, redemplionemcoi
fili•

^.
' , ^
poris nostri.

;
-* "*
Spe enim salvi facli samus. Sp*

, ^.
,
autem quie vidétur, non est spes nam :

'(.^ ,,
&
xui ''£* quod videt quis, quid speraty '^ Si au-

'•'
'
|9avera<
'- '
xtd
tem quod non vidémus, speramus per
patiéntiamexpcctâmus. "Similiter autem
et spiritus adjuvat infirmitâtem nostrani
:

,
:

ùX).' nam quid orëmus, sirul opùrtet, nesci-


mus

'/ .
u^TO : sed ipse spiritus postulat pro nobis
^' gemilibus inenarrabilibus. '^ Qui aulen
xu^iu, (f>ôvu scrutatur eorda. scit quid desideret Spi-
xuiù ritus: quia socûndiim Deiim postulat pru
sanctis. jjj

,
9
**

nùvTu
Otuv
.&, ^^' ,
un Otùv
xutù '•
qui
"*

Deum ûmnia

sancti. ^"
Scimus aulem

secundum

destina vil <t>nf.>rmes


Nam
cpioiiiaiu dili<;éntii>us

cooperâutur
propositum vocàti sut
quos
in

pra»scivit, et pr

fieri
bunum,

im;'i'_'inis Fi'lj
iis^

17. MADKT: ovrM^f. nACDEFT: ovraa.


19- 2• Jun. : ànolvTfutoir ... Srt. 20. :
9iL•voa. Il (•, m.) |) (pr. m.) NfrT: Î9.
•: «:|)|,: » êo9tr»M.
. :^^^.
20. I.T*
21. I» (pr. m.) Jm>i.. I) (pr. m.) kCT:
28. I,•}• à 9t6{ (p. evrtfytî et
2*2. il (nr m.) D (pr. m.) FT; evrcrtraln.
23 T•
L• «al.
^»< L• . [ij^iûl «.).
*>-»<. Crée : . à cnuKe dt• rolui qui l'a
liant retpoir «{u'ellcmciiie. la créature ».
HMUJetUI
2i. ««. Hre tainU n'esl pa» dati» le grtc.
Romains, VIII, 17-29 :^9

. Uo^^me (, 1-). — 3° €**')• Grâce» accordéem aur chrétien» cyMilJ.


Eccle. 9, 1. el la paix de la conscience qu'éprouvent les en-
l'Esprit lui-même rend témoignage à Jer. 17, 9. fants de Dieu, ils ont, en effet, une sorte de témoi-
notre esprit que nous sommes enfants 1 Cor. 4, 4.

Act. 5, 3ï.
gnage de la laveur divine, par laquelle ils sont
dans l'espérance deleur justiûcaliou et
rall'eriuis
de Dieu. '' Mais si nous sommes en- M»t. îl, 38. deleursalut. maisqui neleurdonne cependant pas
Mich. 1, l.i. une assurance absolue: car cette assurance ne
fants, nous sommes aussi héritiers: Luc. Î4. Î6.
s'obtient pas ordinairement en cette vie. où il
Act. 14. îl.
héritiers de Dieu et cohéritiers du iTIm. S-lî. 2,
nous est ordonné de travailler à notre salut avec
Pet. 4, 13. 1 crainte et tremblement, et à nous tenir sans cesse
Christ, pourvu cependant que nous S Thés. 4-5. 1, sur nos gardes, parce que celui qui se croit ferme
est plus près de tomber Glaire).
souffrions avec lui, afin d'être glo-
rifiés avec lui.
'^ Or j'estime que les souffrances
tempori!•
du temps présent ne sont pas dignes jK^loriam
partariunt.
de la gloire future qui sera révélée en î Cor. 4. 17.
nous. '^ Aussi la créature attend iPi. 149, 5.
Cor. lî. 1,
\9. La créature alltnd; littéralement Vattente :

Sap. ô, ï.
attend. Ce genre de répétition a pour but de don-
d'une vivo attente la manifestation des Jos. 14, 14. ner de la force au discours Glaire).
enfants de Dieu. ^*^ Car elle est assu- Cor. 13, lî.
1
Pet. 5. l.
1
Jo». 3, ï.
jettie à la vanité, non point volontai- Sap.i, 6;â,lS.
1

rement, mais à cause de celui qui l'y a Rom. Ji.


Tim. 4, 4.
1
1,

Joa. 3, î.
assujettie dans l'espérance, -' qu'elle- S«pL 1
5, 5.
i\. La créature... sera aussi affranchie. • On com-
prend que toutes les créatures soient appelées à
même, créature, sera aussi affranchie Pâ. 39, 1.
Tite,î, 13. prendre une certaine partau bonheur de l'homme
et à sa restauration, puis(|ue c'est par suite de la
de la servitude de la corruption, pour Job,
P». 4, 4.
14, 14.
chute de l'homme quelles sont soumises à la cor-
Pi. SS, 6.
passer à la liberté de la gloire des 1 Cor. 15, 54.
ruption, à la vieillesse, à une inGnité de vicissi-
tudes, suites, pour la |>lupart. de la malédiction
enfants de Dieu. "-- Car nous savons I». 65, 17.
L»in. 1. îî. de Dieu à la terre, à cause du péché du premier
que toutes les créatures gémissent et ProT. 13. lî. homme •. Drach.
Joa. 16, îl.
sont dans le travail de lenfantement Pi. 47, 7.

jusqu'à cette heure. -^ Et non seule- Jer. î, 3. 23. Les prémices d(? /'J^s^in/, les premiers effets
Hebr.lî,îî-23. de la grâce qui auront leur plein épanouissement
ment elles, mais aussi nous-mêmes qui Prov. 13, lî. dans la gloire du ciel.
Kom.S,15:5,î.
avons les prémices de TEsprit; oui. O». 13, 14.
Philip. 3, îl.
nous-mêmes nous gémissons au de-
dans de nous, attendant l'adoption
des enfants de Dieu, la rédemption
de notre corps.
^^ Car c'est en espérance que nous
2*. Cest en espérance que nous avons été sauvés:
nous avons le salut en espérance, et nous tra-
avons été sauvés. Or l'espérance qui $>pirilu vaillons par la patienfr v. 25; à sa réalisation.
Pet. 1 1, 3.
se voit n'est pas de l'espérance; car Pe. 61, 9.
Soph. 3, S.
ce que quelqu un voit, comment l'es- Hebr. U, 1.
pérerait-il y -^ Et si nous espérons ce
Rom. 11, I>.
que nous ne voyons pas encore, nous Jac. 7 .i, : 1, 4.
Lac. îl, 19.
l'attendons par la patience. -'• De Ez. 14. 3,
iti. L'Esprit-Saint ne prie point et ne gémit point
Mat. Î6, 41.
même l'Esprit aussi aide notre fai- Jac.
Rom.
1. 6. en sa personne, mais il produit en nous la prière
et les gémissements, il nous fait parler dans la
5, 5.
blesse, car nous ne savons ce que Ps. 7, 10. prière. Or les gémissements, qu'il nous fait pm•
Soph.
nous devons demander dans la prière Pe. 37,9.
1, lî.
duire sont nommés inénarrables, ou à cause de
;
ProT. U, Î3. leur vivacité et de leur ardeur, ou à cause de
mais 1 Esprit lui-même demandi• pour Mat, , 39. leur objet qni est surnaturel, ou, enfin, parce
qu'ils nous sont intérieurs iGlaire^.
nous avec des gémissements inénar-
rables. -" Et celui qui scrute les cœurs 37. Les saints. Voir la note sur Actes, ix, 13.

sait ce que désire lEsprit car c'est


:

selon Dieu qu'il demande pour les


saints.
^* Or nous savons que tout coopère
et Dei
v€>catione
au bien pour ceux qui aiment Dieu, una cuni
Christo.
pour ceux qui, selon son décret, sont Ps. , II.
ProT. 1. 8,
appelés à être saints. -* Car ceux qu'il Eph. 5. U. 1.
U. 41, î.
20. Le premier-né. « Sicut fuit Adam effusus
a connus par sa prescience, il les a Ler. îl. 15.
i^ap. 10, 10.
I>er totum hominem et toium occupavit, ita modo
aussi prédestinés à être conformes à 46, 10. If. totumobtinet Clirislus <|ui totum creavit. redemit.
Rom. 17. S, glorificabit. Erat in nobis vêtus ille pra-varicator,
l'image de son Fils, afin qu'il fût lui- CoL 15. 1, erat in manu, in ure, in corde. Nunc si qua vera
40 Ad Romanos, VIII, 30 IX, 5.
I. JPmrm doirniXlr• <• 1•-.1^ — *" ^*'>• •«« Jmémtm promtmmm ftMj.

'
viw
iv
aiiror, tîç

uôu.(fo}i'
ih-ai avrCr
'*orç ii
uni txtiXtat' xtù orç ttutXtaê, xor-
nçoaiçiat,
sui, ut

Ii<)8
sit ipsc primogénitus in rniiltis
frâtribus. ^" Quos autem pricdestinàvit.
et vocâvit et quos vocavit, hos cl
:

Tot'ç xtt( iotxuiijjasf'

roi'ç j(ui iou},aae.

vTtèç
" T/ o^y
tjftùiy,

viot oi'x fqelauTO,


tçotftêv
xu&' '; "
«'
;
'
ot iâixaiwaé, rov•

tj/ioTf
&ëoç
lâior
justifirâvit
et glorific'uvit.
:

^* Quiil ergo dicémus ad liœc? si

pro nobis, quis contra nos?'' Qui


quos autem justificûvit, illos

Deus

proprio l'ilio suo non pepércit. sod pro


nobis omnibus trâdidit illum (|uomodc• :
.
nuçtoioxey uvtov, ov/i xai aîr aJriù r«
-^- non étiam cum illo omnia nobis donâvit "
navra jy

fxXéXTiùr 9êov;
xuxttXQiviuv;
/' yuçiatrui
& ;
'^ T/^•

oixatùiy.

ô dnod'uviuv,
^*
xuut ^' Quis accusabit advérsus eléclos Dei

Deus qui justilicat. '' Quis «-si qui


condémnct? Christus Jésus, i[ui môrluus
'

.
^// /;
ât xai f'/ëçd^eiç, xai ioTiv tv est, immo qui et resurréxit. qui est ad
9(0v, xai vntQ déxteram Dei, qui l'fi.un |•)»•1] pro
nobis.
"

)., ^
^^ Quis ergo nos soj>arai»it a cliaritàt»•

^'"
Xoiatov;

^*( tvéxu

^'\^'
t^u-
Christi';'
més? an
tribulâtio? an angustia? an fa-
ntiditas? an periculum ? an per-
seciitio?an glàdius? ^' 'Sicut scriplum
est : Quia propter te mortificamur tota
die a'stimâti sumus sicut oves occi-
:

., ,,
'"^
siùnis Sed in liis omnibus supera-

,, ,&, ,
Ttàatv âiù .

^* mus, propter cum qui dilt'xit nos. ^" Cer-

/, tus sum enim, quia neque mors, neqne


vita, neque ângeli, neque principâtus,
neque virtutes, neque instântia, neque

( -
"ovre futura, neque fortitûdo, '" neque alti-

.^ tv Xotoiiîi
tudo, neque profùndum, neque croatura

,
âlia poterit nos separare a charitâtr

, *.&
W%.• - Dei,
nostro.
IX..
quœ

'
est in Christo Jesu

Veritalem dico in Christo, non


Domino

.
, *,
^ xai
), •
', ^jtJ
méntior.
conscientia
teslimunium mihi perhibéntc
mea
niam tristitia mihi magna est, et conti-
nuus dolor cordi meo. ^ Optabam enim
ego ipse anuthema esse a Christo pro
in Spiritu sancto :
^ qu«i-

,,
frâtribus meis, qui suntcognâti mei se-

^
*

'^^ xai
cundum carncm, * qui sunt
quorum adôptio est lih'orum,
IsraehUi».
et gh»ria,

«|
ai âia&ijxut

xai
* oi -'^,
et iestaméntum, et legisUitio, et obsé-
quium. et promissa * quorum patres, :

et ex quibus est Christus secundum car^

33. ): èrmal. .: J<«e.»r;

r.îL**^9'^'•^ ^i•• ^f•^ '''^' '* (•••) " alii j». rtiirrwr pou. puncl. s. ceiio cotiuiu
[LJT* fait.) m. KLT' H: ^^'^y, iichlichtiny. al.: c^»' ô /ni w. 9.).
:i6. GSLTH: fr»»n'.
38. G rell. pon. irt 9. in f. SI. J^$ui >•( pa• dan• \e grec.

4• L:
5 G'Se*
9.
3. I.T: tttfn9, tirai

(p. oâfKa)
aCt. ^.
coninia(UT pon. punrl.
.19. .Vi

IX.
dana le
1.
vioti^nee n'ett

La
grec
fin du
p«• dan» le gr«c.

vcreet flgurc entre pllCDtb^9e''


;
Romains, VIII, 30 — IX, 5. 41
. Doicme (, 1-\). — 3' Cb-J. Étendue de» protHe»»e» faite» aux Jult» (MX}»

même le premier-né entre beaucoup Jer.


Apoc, 1,
1, 5.
S.
crealura m
Christo. vêlera transierunt >. Saint
Bernard, Dr adv. Dont. Serm. v. 3.
(Je frères. ^^ Et ceux qu'il a prédes- Hebr. î,
PrOT. 9.
17.
3.
30. // les
à la sràce et
a €3.
non à
Il de la vocation
s'agit ici
la gloire. Tout ce dont parle
I».41.J;14,Î4.
tinés, il les a appelés; et ceux quil a Jo». 4-45. 6, l'Apôtre, il le décrit comme déjà fait. Ceux qui
appelés, il les a aussi justifiés, et ceux Rom. 3, S4.
Sap. 19, 10.
ont été appelés sont déjà gloriOés. c'est-à-dire
qu'ils ont la gloire du ciel en germe; ils la pos-
qu'il a justifiés, il les a aussi glori- sèdent dfS à présent, parce que la grûce saiicti-
liante. dont Dieu les a revêtus, en est le gage et les
fiés. Deo con- prémices. Cette vocation et cette glorilication
'' Que dirons-nous donc après cela? Jungimur. sont donc un pur effet de la divine miséricorde.
rroT. ïl, 3.
IIA. 3.
Si Dieu est pour nous, qui sera contre Pi.
Job, 17, 3.
Pe. Ï6,
nous? ^- Lui qui n'a pas épargné Mat. 10, SS.
3.

même son propre Fils, mais qui la Mat. Joa. 3. !0.


3, 17.
1

livré pour nous tous, comment ne PrOT. 13, Î4.


Rom. 4,} 1,20.
nous aurait-il pas donné toutes cho- Eph. »3, 6; 50,
».
I(.
-S
&.

6,6. 33-34. Le sens de ces versets est qui accusera


ses avec lui ? ^^ Qui accusera les élus I Oe.
Cor. les élus, puisque Dieu les justifie; qui les condam-
1, 6.
:

Col.
de Dieu? C'est Dieu qui les justifie: Cor.3, Î3. 17. nerait, puisque
1
Jésus est
I,
mort pour eux ? .\utant
de solides raisons d'avoir confiance en face des
^' quel est celui qui les condamnerait? Eph. 1,4 jî, 6.
Apoc 12, lu. ennemis <iui s'elforceut à les séparer de l'amitié
Cor. 6, 11.
C'est le Christ Jésus qui est mort pour Ioa.â,45;S,7; de Dieu. 1

16,33:17,S0,Î4.
eux, qui de plus est ressuscité, qui Act. 10, 41.
PeC
du Père, et qui même
est à la droite 1 », îî ;
3,1b.
Joa. S, 1.
intercède pour nous. 1

Hebr. 9, »4.
^^
Qui donc nous séparera de l'a- Qui• er^o
nos a Ueo
mour du Christ ? Est-ce la tribula- H«parabil.
Joa. 13, 34.
tion ? est-ce l'angoisse ? est-ce la faim ? Cant. S, 7.
•. 33. 19.
est-ce la nudité ? est-ce le péril ? est-ce Dan. 13. 22.
Mat. 10, »3.
la persécution? est-ce le glaive? 1 Tim. 6, S.
Cor. 4, 11.
1
^^ (Selon qu'il est écrit « A cause de : î Cor. II, 26.
Hebr. 11, 37.
vous, nous sommes mis à mort Mat. 10, 39 -,

5, 10.
tout le jour on nous regarde comme
; Joa. 16, ».
Sap. 10, 12. Par celui qui nouâ a aimés, par son secours
des brebis de tuerie »:. ^" Mais en I Joa. 4, 10.
37.
l Cor. 15, 57.
et la vertu de sa grâce.
tout cela nous triomphons par celui
qui nous a aimés. '^ Car je suis cer- 38. Je suis certain. Le sens des paroles de
Rom. 14, S.
Pi. 90, 11.
l'Apôtre est. que nous sommes sûrs qu'aucune
tain que ni mort, ni vie, ni anges, ni Eph. 6, 12. créature ne peut nous séparer, malgré nous,
î Cor. 4, IS. de Dieu, et nous faire penirc sa gr;ice mais en :

principautés, ni puissances, ni choses Aet. 21, 13. cela même le secours de la grâce nous est indis-
Luc. 4, 19.
présentes, ni choses futures, ni vio- pensable.
Fr.68,1.
1 RcK. 1, t.
lence, 3» ni ce qu il y a de plus élevé, 2 Cor. S, 7.
1 Cor. 13, 7.
ni ce qu'il y a de plus profond, ni au- Lnc. 1», 49.
2 Cor. 12, 9.
cune autre créature, ne pourra nous
séparer de l'amour de Dieu, qui est
dans le Christ Jésus Xotre-Seigneur.
i:s.. ' Je dis la vérité dans le Christ, bS 7.elu<« 6) Cette doctrine ne méconnaît pas les
Paul• pro promesses faites aux Juifs. IX-XI.
je ne mens pas, ma conscience me frulribuA.
rendant
ProT. S, r. bi] Étendue réelle des promesses, IX.
témoignage par l'Esprit- Zach. 19. S,
Eph. 25.
Saint, - qu'il y a une grande tristesse S Ccr. 1,10,11.
4,
IX. 3. Bossuet remarque avec raison que .\-
Kom. 16. S, tre ne porte pas ses vœux vers l'otat des damnés,
en moi, et une douleur continuelle Latu. 2» 1, ;
quant aux peines, et quant au péché qui en est
13. la cause, mais qu'il se borne à souhaiter d'être
dans mon cœur. ^ Car je désirais ar- 2 Cor. 12, 21
2,

; privé de la gloire dont Dieu couronne les élus.


demment d'être moi-même anathème Jer. 11. 9, 1.
7,
D'ailleurs ce souhait n'est pas absolu, puisque,
Philip. »3. 1,
outre qu'il procède d'une condition impossible,
à 1 égard du Christ, pour mes frères, Eccli. 25, 1. saint Paul désire partout posséder Dieu. Ainsi on
qui sont mes proches selon la chair, 2 Cor. 11, 23. peut ne voir dans ces paroles qu'une hyperbole
Gen. 32, 2S. dictée par un zèle qu'on admire, mais qui ne doit
* qui sont les
Israélites, auxquels ap-
Dent. 4, 7.
Ex. 4, 2».
pas être poussé à la rigueur (Îlaire). Anathème, —
Rom. 8, 3.
voué et immolé au Seigneur, pour satislaire à sa
partiennent l'adoption des enfants, la El. 40, 32. justice, comme les Chânanéens, Nombres, xxi, 1.
Gen. 17, 10.
gloire, l'alliance, la loi, le culte et les SeclL »4, 4.

promesses, dont les pères sont ceux Dent.


s L«T. 26, 3.
IS 9. 5. Selon la chair, dans sa nature humaine. —
Dieu béni dans tous les siècles. 11 est question
de qui est sorti, selon la chair, le Rom. 15. %.
Joa. 4, 22. ici. non de Dieu le Père, car ce n'était pas le
Joa. lieu de lui rendre enïces, mais du Fils, de ses
Christ même qui est au-dessus de
1

Mat.
:->,

1, 1.
20.

titres de gloire, de l'honneur (|u'il fait à sa nation.


/2 Ad Romanos, IX, 6-22.

inl
.
&toç ^
Par• do|rm«tlr«

tlç
(I, -). —
, »• r*>>.

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ned ictus
,
Qum
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super omnia
sjrcula. Amen.
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*| *IaotujX,
antçftu
Dei.
sunt.
••
Non autem quod excidorit verhum
Non enim omnes qui ex Isra•
ii sunt Israelita? :
'
neque qui sem< i

,
'u^iSnuaftf nâyréç Ttxva, iy 'Jaiuîx sunt Abraham , omnes filii : sed in Isa:<
aoi antoftu, ^rovriarty, ov vocabilur tibi semon :
" id est, non qui

.^'/
Jtxru
»'
'
Ttxyu
Ttxyu àeov, filii Garnis, hi filii

proniissionis, sestimântur in sémine.


Dei : .sed qui filii sunt

&
Promissionis enim verbum hoc est
• :

. '
3<>(»< '" ftoyoy ât,
Ttj

xui
Secundum hoc tempus véniam et erit
Sarœ filius. '" Non solum autem ill.•
:

'

. ** ,
l'tfltxxa - sed et Hebécca ex uno concûbitu haben^

' '»'
^, tiyuàoy

,
Isaac patrisnostri.
nali fuissent, aut ali({uid boni
" Cum enim nondum
egissenl,

'' ,
/iijdt

|
avTJj'
*^^
,," '
,,'.
i^tov

^Jaxini
^^&
'^' aut mali
positum Dei manéret
(ut secundum electiûnem pro-
"non exopéri-
bus, sed ex vocante diilnm est ei " Qui
major sérviet minûri, sicut srriplum est
,

»'

.
*
ât Jacob diléxi, Esau autem odio habui.

^ 3* ' /' 01'»» /»•; tioixia Tiji ''Quid ergo dicémus? numquid ini-

. ^ &
,
d^etji; '^ "Dô tyt^' quitas apud Deum? Absit.
dicit
Moysi eniii!
Miserébor cujus miséreor
:
'"'

: >

''^
'""-^ •»' ovâè misericordiampra?stabo cujus miserébcn
'/,
*'^
d'tov. '•*
Igitur non voléntis, neque currénli>^.

, <'""
"On sed miserénlis est Dei. '' Dicit enim
, scripli'ira Pharaoni Quia in hoc ipsum :

001 xui excitavi te, ut osténdam in te virtutem

;
naotj »; ;'/;. meam et utannuntiélurnonien meum in
:

• .'^iAfi, t).nt, ât Otkti, •/.. univérsa terra. '* Krgo cuju'i vnlt iniso-

quem
'"
, ,
rétur, et vult indiiral.
^''
&; -- " Dicis itaque milii Quid adimc qué- :

'
'^^
ritur? volunlàti enim ejus quis resistit'
'" homo, tu quis es, qui respondea-

/ ((>
^;
;, *'
yj
Deo'!*
linxil
Numquid
: Quid me
dicit
fecisli
ligménlum
sic? " An non
ei qui se

%& ;
ex eâdem

^,
odx habet potcstatem figfulus luti,

ât ^^Ei ât^ massa fâcere aliud quidem vas


rem, âliud vero in contum<'liam ? ^* Quod
in hono-

, Vo^. ^.
iy ^ /•
xai si Deus volens osténdere iram, et no

tam fâcere poténtiam suam, sustinuit in

16. X.ADKFI. T: «i^rro.-.


,:
0. I>KF: (1. set•.
yevior. ABDKKI.T: nfoâ.
M. Jl) Mich. : ialiriof. H (pr. m.) D
».
(pr. m.)
19. I.T: /. .\. • fr.. mABDëF Tt(p.T<.

20. LT: nér9f. ftrwryt.


kAFI.T: ipV^fl tPli. 26).
13. K: (I.
14. DF* Ty.
9) 9(. . hrttrhlrê. iirec : • Iwarl •.

*. Ihin$ In }H>*lèrH^. <ircc : • r«iinine postérité •.


15• T: T^ Aiuvotî fàf. It-I3. 1.C partage de• vencu diilcre o«iu le grec
Romains, IX, 6-22. 43

. Uocme (1, 1-). — ^ *'-• Étendue dett promeMiteM faites aux Juif» (MX}•

Ce verset montre donc l'union des deux natures


toutes choses, Dieu béni dans tous les divine et liumaine dans la personne de Jcsus-
Chiist.
siècles. Amen.
parole de Dieu soit 6. Ne so>U pas Israélites; CAr les patriarches ont
6 Non que la ^^^^i^.'j..
eu deux sortes de descendants, les uns par la
restée sans effet; mais tous ceux qui i^ss, n. chair, les autres par l'esprit; ce qui revient à
i.T • 1 • . .u. us, s».
dire que les (iromesses ne sont pas attachées a la
descendent d Israël ne sont pas Israe- n, s.
race, mais à la i'oi.

lites ^
',.,
ceux qui
:

,
^
mappartiennent
^ *
a la
„ , ,
joo.
Gen.
s. 39.
21, 12.
7.
xvii, 6
La
;
race d'Abraham. Voir les notes sur Genèse,
XXI, 14.
race d Abraham ne sont pas tous st'S cai. 3, u.

enfants; mais « c'est en Isaac que


sera ta postérité «; » c'est-à-dire, ce
g«i. *«•
;•

ne sont pas les enfants selon la chair M«t. 3.' 9.

qui sont enfants de Dieu, mais ce sont


, , , , . Geu. IS.IO, I*
les enfants de la promesse qui sont oai. 4, 4-5.

comptés dans la postérité.


' Car voici les termes de la pro .laoob

messe « En ce temps, je viendrai, et eî [ÎCtUS.


:

10. Qui eut deux fils, Jacob et Èsaïi.


Sara aura un fils ». ^" Et non seule- ««/^^',•„";"•
ment elle, mais aussi Rebecca, qui e^^' ,%%.
'^'"^ ' »•
eut deux fils à la fois d'Isaac notre -

*' Car avant qu'ils fussent nés


père.
ou qu'ils eussent fait ni aucun bien,
ni aucun mal afin que le décret de
Dieu demeurât ferme selon son élec-
tion^, ^- non à cause de leurs œuvres, '^- f;Ja-
mais par la volonté de celui qui ap- ff;,;*;/!• 13. Dans l'Écriture, le mot hair signifie souvent
pelle, il L'aîné servira «^",^?
lui fut dit :
'^'
« ;
aimer moins, .\insi l'Apôlre veut dire que Jacob
a été préforc à Ésaii. mais il veut montrer en
sous le plus jeune », selon qu'il est ^^^/,'^|*,"6* même temps contre les juifs. i|ue par cette pré-
J""• '---* férence donnée au plus jeune sur l'ainé. Dieu
écrit : « J'ai aimé Jacob, et j'ai haï n'est lié envers aucune nation particulière dans
Ésaû », la distribution de ses grâces. Car comme, en
" ' effet, il ne voit aucun mérite antérieur a sa
^' Que dirons-nous donc? Y a-t-il u"us" grâce, mais qu'il trouve tout enveloppé dans le
en Dieu de l'injustice ? Nullement. ''"ndùruT péché, dans la même masse de condamnation, il
n'v a personne qu'il ne puisse justement laisser
'^ Car il dit à Moïse : « J'aurai pitié ^.^,^.' da"ns cette masse; de sorte que (|uiconque en est
délivré, l'est par sa miséricorde, et quiconque y est
de qui j'ai pitié, et je ferai miséri- ^L^^'a^àïf' laissé, lestavec justice. Comme lorsque, de deux
hommes également criminels, un roi veut bien,
corde à qui je ferai miséricorde ». ^DeuuJ.^'"" parpure grâce, jiardonner à l'un, tandis qu'il laisse
^" Cela ne dépend donc ni de celui 'j*^^;!,"' la justice suivre son cours à l'égard de l'autre
(Glaire
qui veut, ni de celui qui court, mais p^nTp.% /Va. . J'aurai .

pitié de qui j'ai pitié. Dieu veut le


de Dieu, qui fait miséricorde. ^' Car salut de tous, mais dans le cas même ou le pé-
Kom%,'4! cheur se dispose le mieux à se réconcilier avec
l'Ecriture dit au Pharaon « Voici : "','^,^" lui, rien ne nous autorise à dire que Dieu soit
tenu en justice à lui accorder cette grâce.
pourquoi je t'ai suscité c'est pour :
Itj. Qui fait miséricorde. Tous reçoivent de
faire éclater en toi ma puissance, et Dieu les grâces sullisanles au salut, mais^ Dieu
laisse à chacun le pouvoir d'y résister. On n'a pas
pour que mon nom soit annoncé dans p,. 102, 13. le droit de lui demander la raison de ses pré-
férences ni le motif de SCS délaissements.
toute la terre ». ^^ Donc il a pitié de ^33?2;8,'., 48. Il endurcit gui il veut. Dieu n'a d'autre
qui il veut, et il endurcit qui il veut,
"*' ^' règle de conduite que sa gloire et son bon plaisir ;
'iV,
l'homme reste néanmoins responsable de ses
\l'.

^**
Certainement vous me direz : ^'""i'.J". résistances à la grâce. Dieu endurcit le cœur,
non point en lui inspirant le mal, mais en ne
« De quoi se plaint-il encore? car qui jp"î;i","'„,. lui accordant pas la grâce, qui est purement gra-
tuite de sa part.
résiste à sa volonté? » -^ homme, eccu. 1, 13.

qui es-tu, pour contester a\ec Dieu? MicL


1« 1

. '

Le vase dil-il au potier « Pourquoi :


^if^^j^;
21. Si la comparaison du potier etde l'argile n'est
m'as-tu fait ainsi? » -' N'a-t-il pas *^^',3. pas juste sous tous les rapports, puisque l'argile
le pouvoir, le potier, de faire de la J^'^/e. ne concourt pas à la tonne qu'on lui donne, tan-
dis que l'homme concourt à la sainteté que Dieu
même masse d'argile un vase d'hon- '• •''"'''•*•
lui communique, elle l'est au moins sous ceux
pour lesquels l'Apôtre en fait usage ici (Glaire .
neur et un autre d'ignominie? -'- Que Pror. le,^.
si Dieu, voulant manifester sa colère
°°^ ' sH. Que si Dieu... Le raisonnement qui com-
mence ici, et qui se poursuit à travers diverses
phrases incidentes. l'Apôtre le conclut au ver-
et signaler sa puissance, a supporté set 30 (Glaire).
Ad Romanos, IX, 23 — X, 3.
I. Pars dormitt. (I, 1-). — «° Cot f»-i. ifwro (X-XiJ.

àvitia OQ'^'ijç tiç mtilta patiéntia, vasa ir&D, apta in intér-

'
UTHÛXtiuv; ^^Hitl tyu

(»»;
'/vioQiOij

tnl oxti't' ^, - itum, ^'

sua) in vasa misericûrdia'.


gloriam.
lit osténderet divitias
([iiic
jÈfloria•

jira'par.i-

,
xoiituoBv vit in
-'opç xnî txiiXfafy »;.««$> •' ^* Quos et vocâvit nos non soluin e\

*, xui ^ èd^vûiy, "(Jç xui tv


, Juda'is, scd étiam ex géntibus, '•''
sicut

,
' . , &,
ktysi'
xui
'^^xui taxai, ivTiîi

^'''
xôv

ixtî
(^^
- in Osée dicit Vocabo non plebem
meam, plebem meam et non diléctam.
diléctam et non misericordiani consecii-
:

tam, misericordiam consecutam. '^ Fi


:

vtoi t^éov
^' ' âà eril, in loco ubi dictum est eis Non plebs :

&' ',
vnto jj
Tiùt' mea vos ibi vocabuntur filii Dei vivi,
:

vuZv ^' Isaias autem clamât pro Israël Si :

fiierit nùmcrus filiorum Israël tamqtiam

^^ - iv
an'-na maris, reliquia• salva? fient,
*^ Verbum enim consummans, et ab-

' &
êtxaioavvrj,
- brt'vians in œquiUUe : quia verbum bre-

^,;), ,- Dominus super terram


'^^
^-. viûtum fâciet :

- ^" et sicut praîdixil Isaias Nisi Dômi- :

nus sâbaoth reliquissetnobis semen. sic-


xui '^^ ut Sodoma facti essémus, et sicut Go-
^. - môrrha similos fuissémus.
^, «
,'
^*•
»» ^" Quid ergo dicémusï Quod gont«'S.

quflB non sectabântur justitiam, appre-

,,
tj]v *" hcndérunt justitiam justitiam autem :

^'^
tx ,''&, -, ۥ.
^
^"^^;
-/'
"
!
quai ex iide est.
legem
pervénit.
in legem justitiae non
justitiœ,
Quare? Quia non ex fido.
**'

sed quasi ex opéribus oiîendërunt enim


^' Israël vero seclândi•

& xui
' /-
in
est
lapidem ofîensionis, " sicut scriptum
Ecce pono in Sion làpidem oiTen-
:

&.
xui uvTi>i sionis, et petram scandali et omnis qui :

'',. . ^
crédit in eum, non confundétur.
. *^(,
xui 7] ^ X.
mei, et
'
Fratres, voluntas
obsccnitio ad Deum,
quidem cordis
lit j)ro illis

^ /; '
^'^
in salulem. Testimonium enim perhi-
beo illis quod œmulatiônem Dei habenl.
"

& , - -
sed non secundum sci«''ntiam. ^ Ignorân-
lee enim justitiam Dei, et suam qua•-


xod
^ réntes statuera, justitiœ Dei non sunt

22
ItKtr,
t\Oi\).
26.
S8. S;
...

2.
,•.-,tr.
... »•<;)
•, .) ) (). .) »:
...»•, {Frttzsch.
(UGKLTII >«• apo-

9.
:

11).
32.

1. .«• (tert.)
n>>. et ya?• 33.

15. r. roU. :
1.•
iitïf avrZr.
^ (c 10.

, K!l

27. (pr. m.) ABLT: Cntllet^ua.


28 ?. ,* èr-awrtr/u. : ^\ . {ma», nf.
. ArtT
t.'>. I.a lin itit vcraci n'est pas dans le
rt/iiilr. i:rrc n\ri• jnnUcr •.
'.)^

^
ti.

29. DEF: imar. AFT': 6fJo.ii9. loi •.

31. I.T[« MU>KK\ <: hiat^ Crtpt. U* nlf.)


X. I. /ci/i tiliii. r.r.-c ;l<• salul

dtnaioa. 3. La frur.brcc : • leur propre Justice •.


Romains, IX, 23 3. 45 —,
. U(>g;ine (, 16-.\). — 3^fh'-). AccompliMnement prenent et futur de» protnenuemCX-Xli•

avec une puissance extrême les vases


de colère propres à être détruits,
^2 afin de manifester les richesses de E|Ji.I, 6;
3. 16.

sa gloire sur les vases de miséricorde 1 Tim. 1, II.

qu'il a préparés pour la gloire.


En nous qu'il a de plus appelés,
'^''
Oiune!4 a<l
»I4lul<>IU
2i. Qu'il a... appelés et qui ont répondu à son
appel, qui se sont montrés fidèles à leur voca-
non seulement d'entre les Juifs, mais vocal. tion.
M»t.
aussi d'entre les gentils, -"• comme il
20. 16.
Eom. 3,*9-3U. iS, Tappellerai^. Saint Paul fait cette citation
Os. 2, Î4. pour montrer que l'Ancien Testament, sur lequel
dit dans Osée « J'appellerai celui
:
I Pet. ï, 10. ils s'appuyaient, annonce l'incorporation des
Gentils û l'Église, leur appel au salut.
qui n'est pas mon peuple, mon peuple ;

celle qui n'est pas bien-aimée, bien-


aimée; celle qui n'a pas obtenu misé-
ricorde, objet de miséricorde :
-^ et Ot. 1,
Jm. I, IS.
il arrivera que dans le lieu même où il 1
Soph.
J<M. 3, 1.
», 11.
leur fut dit Vous n'êtes point mon
:

peuple, ils seront appelés enfants du


Dieu vivant ». -" Et Isaïe s'écrie à 10, îî.
Is.
Gen.
Si, 17.
regard d'Israël : « Le nombre des Bom.
11, 3.
Act. Î3, 6.
enfants d'Israël fùt-il comme le sable 4 Reg. 18, 13.
2 Par. 3Î, 1.
de la mer, il n'y aura qu'un reste de Hebr. 1, 1.

sauvé ».
^^ Or
Seigneur accomplira cette
le et s• pauci 38. Celle parole; cette prophétie d'Isaîe. —
rolicii L'abrégera; c'est-à-dire il réglera le temps de son
parole et l'abrégera avec équité; oui, jusli. accomplissement; il l'accomplira promptemeut
li '.Glaire;.
le Seigneur abrégera cette parole sur Lac.
I, 9.
S, 11.

la terre; "-*
et comme Isaïe avait dit Ual.
le. 6.
3, 16.
13.
30. Sabaoth, mot hébreu, que l'on traduit or-
dinairement par armées; mais dont le sens pri-
auparavant « Si le Seigneur Sabaoth Lam. Ki 16, 4S.
:
3, îî.
mitif est ce que le ciel et la terre renferment. Cf.
:

Genèse, 1 (Glaire).
ne nous avait réservé un rejeton, ii,

nous serions devenus comme Sodome,


et semblables à Gomorrhe ».
^^ Que dirons-nous donc"? Que les Varia fata 30. Saint Paul reprend ici le raisonnement qu'il
geniluni et a commencé au verset 52 (Glaire).
gentils qui ne cherchaient point la JiKl^eo-
justice ont embrassé la justice; mais Cor. 6,11. 1

Eph. ï, 12.
la justice qui vient de la foi, ^' Et Rom. 3, îî.
Hebr. 10,
qu'Israël, au contraire, en recherchant 51, 7. IJ. 1,
1.

la loi de justice, n'est point parvenu


à la loi de justice, ^- Et pourquoi? Bom. 10, 31
Parce que ce n'est point par la foi, Mat. II. 6;
21, 4î.

mais comme par les œuvres qu'ils Luc. 31. î,

Vont recherchée; car ils se sont


heurtés contre la pierre de l'achoppe-
ment, ^^ comme il est écrit « Voici 18^.14:28,16. : 33. En lui; c'est-à-dire en celui qui est repré-
senté par la pierre d'achoppement et de scan-
que je mets en S ion une pierre d'a- Pet. î, 6-10. 1
dale (Glaire).
choppement et une pierre de scan-
dale; et quiconque croit en lui ne
sera point confondu ».
b') Error Accomplissement présent et futur
X. Assurément, mes frères, le Jiidseoruni
' bi)
des promesses, X-XI,
désir de mon cœur et mes supplica- deReg. Malule.
Iî, Î3. 1
Act. Î6, 8.
cations à Dieu ont pour objet leur 3Iat.î3. 8.
Cor. 7, 7.
salut. - Car je leur rends ce témoi- 1Jae. 5, 16.
Sph. T, 8.
gnage qu'ils ont du zèle pour Dieu, Joa. 16, I.

mais non selon la science, ^ parce Philip. GaL


3, 6.
14. I,

que, ignorant la justice de Dieu, et Bom. îî


1, 17
4, 13; .•», :
;

3Î 10, 16. X. 3. Ignorant la justice de Dieu. « De lege glo-


cherchant à établir la leur, ils ne sont 9,Philip. 9.
:

3, riabantur et libero su j arbitrio legem suificere


46
I. Par• doffM•!.

&éov

Tttattvoyri.
. -
€ '
(I,
Ad Romanos,
1-). — 9° *0.
'

ma-Tt
subjécti.
jusliliniii
X, 4-19.
€'ompl«tm mromtmea umneettH fmturo fX-Xij.

nmni
Finis enim
credi'-iiti.
It'gis, Christus, ad

( ". ^ Moyses enim scripsit, quôniam jus-

IX
''diu'afjç
^- Trjy

tiliamquœex lege est, Qui fécerit hom»».


, ' "7 tx
tïnrjç TÎj
vivct in ea. ^ Quœ autem ex fide est jus-
titia, sic dicit Ne dixeris in corde tuo

' ;
:

^';
-
(.
aoV Quis ascéndet incœlum? id est, Chris
'' tum dediicere ;
'
aut quis descéndet in

abyssum? hoc est, Christum a mortuis

; *'/« /
)
" ^
TotJr' .
, ^ ,
TJj
(> ,
'
revocare.
* Sed quid
verbum in ore luo,
est verbum fidei
dicit scriptura ?
et in
rjuod
corde tuo
Prope

pnedicilmus.
:
est
hoc

,&. Quia si confîtejiris in ore tuo Dominuin


" "

] Jesum, et in corde tuo credideris, quod

.
&' '"/ 6 )^
âixuio-

'
Deus ilium suscitavit a mortuis, salvus
eris. '" Corde enim crédilur ad justitiam
ore autem conféssio fit ad sah'ilem. " Di-
:

•, ""
*^^ (['

., 3•-
^^

* '
cit enim scriptura Omnis qui crédit iii
ilhim, non confundétur. '^ Non enim esl
dislinctio Jmhi'i et Gravi nam idem
Dominus omnium, dives in omnes qui
invocant illum. *' Omnis enim quicum-
:

;
.**

,
; &' ,
^;''
; - ^
-
que invocaverit nomen Domini, salvus
erit.
*^ Quomodo ergo invocâbunt, in quem

non credidérunt ï Aut quomodo credent


ci, quem non audiérunt? Quomodo au-

tem aûdient sine prœdicante? '* Quo-

; ^',
' ,
^ ]
.
-.
*
"!^'

axotj
modo vero pra'dicâbunt nisi mittântur'
sicut scriptum est
evangelizantium pacem, evangelizantiuin
bonaV "^ Sed non onmes obédiunt evan•
gélio. Isaias enim dicit
crédidit auditui nostro?
Domine quis
: ( hiam speciosi pede>

Ergo lides ex
:

'^

^»•; -
&.
"'^ '
,, ' ^ ff
auditu, audilus
'*

Etquidem
eorum,
Sed dico
in
:
autem per verbum Christi.

omnem
Numquid non audiérunt''

et iu fines orbis terraj


terram exivit sonus
verba eo-

'; ' '"',/ rum. " Sed dico


cognovil? Primus Moyses dicit
œmulationcm vos am in
:

.
Numquid Israël non
: Kgo
luu» «pet

-:
5.
M. hKFt
12• I)E:

oitvaaotv
^ '.^
...
ir av'/jj.
(p. ov) ^ij.
uat

àmeaototv ...
,J iiZr .
tlf. et
17.
I"

8.
rà).
1,:

Vue
XpiOTÎ.
XAHCEFT:

di/ reliure /Grec


Vof. ov* fjrr«.

: » que dit-elle r
•'
;

Romains, , 4-19.
. l>osiue(l, 1-\). — 3" Cb-J. Aecon*pH»me»Hent prénent et futur tieitprotneumeH CX'XtJ,

arbitrahantur, ignorantes Dei justitiam, Jd est ev


pas soumis à la justice de Dieu. * Car '^",. fide justitiam datam a Domino, et suam voientes
la fin de la loi est le Christ, pour jus- ^^^I^IÎ" statuere, quasi suis viribus impletam. non cla-
"'°'• '• "• mante tide impetratani. justitix Dei. sicut dicit
tifier tout croyant. Aposlolus, non sunl sul•>jecti •. Saint Augustin,
5 Aussi Moïse a écrit que l'homme »»! >" Serm. clw, 4.
. .- j »lo»«i de . . .
*. La fin de la loi est le Christ. Jésus-Christ est

qui accomplira la justice qui vient aeju»ii.ia .» à la fois l'objet capital et le terme de l'Ancien
Testament. venue du Sauveur couronne l'œu- ]
la loi y trouvera la vie. ^ Mais pour «de. vre et y met fin.
5-9. Le sens de ces versets est que l'observa-
la justice qui vient de la foi, il en ^%J^'jÎ:
:

tion de la loi garantit de la mort (y. 5, mais l'on :

« No dis point en ton


** n'a pas besoin démonter au ciel pour en rappor-
parle ainsi :
«•^'';
;}J•
ter la justice, ni de descendre en enfer pour ex-
cœur : Qui montera au ciel ? » c'est- JJX^^i*i pier ses péchés; le Fils de Dieu Ta fait pour nous
:v. 6-7 Il s'agit donc pour être justifié de s'en
à-dire pour en faire descendre le
.
^^^^ J• /3"; approprier lefruit eu le croyant de cœur y. 8)
Christ; 'ou « qui descendra dans : ^p",• ^; et en le professant de bouché (y. 9).

labîme? » c'est-à-dire pour rappeler


le Christ d'entre les morts.
8 Mais que dit l'Écriture? « Près de Corde ad
ju«titistni
toi est la parole, dans ta bouche et creditur.
dans ton cœur » c'est la parole de la
foi que nous annonçons. ^ rarce que p*. «,
s.'
; . «',

5.
9. Confesser que Jcsus-Christ est le Seigneor, et
invoquer son nom, ce n'est pas seulement pro-
situ confesses de bouche leSeiq-neur je^'s.îs' fesser la foi en la personne de Jésu<-Christ,
. . X • Cor. lî, î.
.
•'"
1 mais cela impliquede plus une croyance de toute
Jésus, et si en ton cœur tu crois que Bom. i/e. la doctrine, et la soumission à sa loi. sans quoi
l'invocation de son nom ne nous sauverait pas
Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, 'tîu 1, s.*'
Glaire).
tu seras sauvé. ^" Car on croit de ?..'«, 6; 10. Pour la justice: c'est-à-dire pour obtenir
la justice, pour être justifié, — Pour le salut;
cœur pour la justice, et on confesse nat. lO.'sî. c'est-à-dire pour obtenir le salut.

de bouche pour le salut. '* En effet, h^n,'\6.'


l'Ecriture dit « Quiconque croit en eccilî.'s.'
:

lui ne sera point confondu ». '- xVt- i^^ml'î,'».'


tendu qu'il n'y a point de distinction u. cSi^<!!L 3;

de Juif et de Grec, parce que c'est le Bom. \, \.

même Seigneur de tous, riche pour ^','.


tous ceux qui l'invoquent. *' Car Act.s,î'i, 3;
'

quiconque invoquera le nom du Sei- 'icor i.'î.


joa.u, lô. 21.
gneur sera sauve.
*' Mais comment invoqueront-ils nde«ex U. Si personne ne les prêche. Saint Paul insiste
sur la nécessité de la prédication évangeli<iue
celui en qui ils n'ont point cru Ou p^dican- '?
1" afin de faire sentir la gratuité du salut, puis-
comment croiront-ils à celui qu'ils que la mission divine est un acte évidemment
«cor'.", n. libre de la part de Dieu; 2• afin de défendre
n"ontpasentendu?Et comment enten- jJ^,o,«. l'apostulat qu'il exerce parmi les Gentils, toujours
odieux aux Juifs, et peu agréable aux chrétiens
dront-ils, si personne ne les prêche? j}^,'^•*: judaisants, mais rendu nécessaire par le dessein
*^ Et comment prèchera-t-on, si on du ciel de sauver tous les hommes.
*.^-'i,'"j|3^ 1

n'est pas envoyé? comme il est écrit ,-, : 1«.

« Qu'ils sont beaux les pieds de ceux x.h. ,,.


.Uom.
qui annoncent la paix, qui annoncent p*. us,
1
• •
, 5, 1.
.
le bonheur » ^^ Mais tous n'obéissent
! 'Vt î"!!!;
• ï Tnes, 3, ï.
pas à l'Evangile. C'est pourquoi Isaïe ,^^,,^,
a dit : u Seigneur, qui a cru à ce qu'il j^^'-j'j•
*" l". Par la parole du Christ: c'est-à-dire par
ouï de nous? » La foi donc vient „^^?:"•!"• la
prédication de la parole du Christ.
par l'audition, et l'audition par la'^^^ij";
parole du Christ.
Cependant, je le demande Est-
"*
:
pr^edic.»•
<;e pas entendu ? Certes,
qu'ils n'ont lorutn
ChriMi.
leur voix a retenti par toute la terre, Pi. I*. 5.
Marc. 16, U.
et leurs paroles jusqu'aux extrémités I». Î4, 16.
Mat. »4, 14.
du monde. "> Je demande encore :
Deal. 3Î. îl.
1 Cor. 3, IS.
19. \e point connu: n'a pas appris que toutes
les nations seraient appelées à la foi.
Est-ce qu'Israël ne l'a point Som. 11,11 14.

•connu? » Moïse le premier a dit :


48 Ad Romanos, X, 20 — XI, 12.
I. Varm «locmnt. (1, ••). — «" f»^>. Cotmptmlu irromtmmm utine ml in futtiro fX-Xlj.

, ^ ^
^
ùavrtTO} ^' . L•' oix fi^ifi, ini idyéi
^"'Hatuaç Sb
}
lem : in gentem insipiéntcm, in iram vos
mittani. ^" Isaias aulem auclel, et dicit
sum
:

.
uyu' Invénlus non qua-rénlibus me
a
(
:

palam appârui iis qui me non interrog;i-

" /
tntMOTiîiai. ^* ât 7«7| Itysi' bant. =' Atl Israël aulem dicit Tota die
expàndi manus meas ad pôpuluin non
:

XI.

..
«»- '
;,^'^,^- jityiu oiv

ix
ÙTtit&ovrra xai

xai
y
credéntem, et contradicëntem.
XI. Dico ergo Numquid L)eus re-
pulil pôpuluin
Israelita
'

sum ex sémine Abraham, de


suum?
:

Absit. Nam et ego

, ; * ',
î^éoç tribu Benjamin. Non répulil Deus ple- '*

, ' ^,&- ,,;&


iv *//'« bem suam. quam pnescivit. An nescitis
Xtyti ivTV/ydvti d^aô in Elia quid dicit scriptiira, quemtidmo-
dum interpellai Deum advérsum Israël y
îioofpjTuç xai ^ Domine prophétas tuos occidérunt, al-

, / . '^ tària tua sufTodérunt et ego relictus :

, xai sum /tnimam meam.


solus, et quiprunt
'

/ * Sed quid dicit illi divinum responsum?

.
) ' -
Reliqui mihi seplem miilia virùrum, qui

. non curvavérunt génua ante Baal. * Sic


^ xai
tv
,',
T(î»

'^ ovxtii
ergo et in hoc témpore, reliquia• se-
ciindum eleclionem grâtiœ salva» fact»

,. , tOTi
âè sunt.
ribus
" Si aulem grâtia,
aliôquin gralia jam non est grâti
jam non ex op*»-

, ,
:

;
' ^^-
^ Quid

^, ergo;* <|uod quaerébat Israël,

))- ,
^ ) hoc non est conseciïlus eléclio aulrm :

otnoi conseciUa est : céleri vero excaecati sunl :

, ^(& ^ sicut scriplum est : Dédit illis Deus

)
^ & .
^' &'-
&6

Ât'j'Ét'
xai
^
spiritum compunctïonis
vïdeant, et aures ut
in
Fiat
hodiérnum diem.
mensaeorum in
non
*

laqueum,
:

Et David
ôculos ut non
ai'idiant, usquc^
dicit

et in oa]

xai

' '3**^
. ,
;
xai xai
^*^

xai
tioncm, et in scândalum,
nem
videant
curva.
**
illis. '"

Dico ergo
: et
Obscuréntur oculi eoruni ne
dorsum eorum semper

: Numquid
et in retributi

sic olTendérunt
in-

. • *^Ei
edyeaiv,

xai
ut Cîiderent'i' Absit.
salus est géntibus ut illos a>muléntur.
*' Quod si

mundi. et diminûtio eorum


Sed illorum

delictum illorum divili» sunt


divilia•
delicto.

gën-

i9. kABDET: Irt' f»yti.


20.
M). [.
ILH- (ç. -Eve•) iy.
8.
10.
MBT*: maiantf (1. Ma9«iç).
(pr. m.) Ù (pr. m.)

XI. 4. LfO réttonêé dirine. Grec • la rovoltUon :


: ovyma/j\

2.
l. »:
BFT»: •Hii.a.
'HAtia. G rell.•
rell. Uytor S. Un relie a été $aucé. lirec
trouvé «.
• un resle : •
3. LT* (pr.) Mal. U. Le fKC porte en plut à la • et hî c'est par] :

6. (in r.) : è^lr ;^>.« (,SI.T*ÎH]\CDEFX «ruvrea, ce xi'vnl plu• par l.i antrcnienl :

*; ouvres ne tcraiont plu» dos <ru>res •.


al. et Utl. Si i{ %-!<" hyo")' 9. Presque tout le \L'rsot tigurc entre parcntht
7. N.XBCDEKLT: ovir dans le grec.
Romains, 20 ,
XI, 12. 49 —
. Oo|fine(l, -). 3° (h-). AccotHpItMuetnent préneÊttet futur de» promeeue» fX-XiJ.

« Je vous rendrai jaloux d'un peuple

qui n'en est pas un; je vous mettrai


en colère contre une nation in-
I». 65, 1.
sensée ». -'• Mais Isaïe ne craint pas Bom. lô, 9.
Mot. 13, 44.
de dire « Jai été trouvé par ceux Tlt. 11.
:
î,

qui ne me cherchaient pas, je me suis


Loc. lî, 9.
montré à ceux qui ne me demandaient Hebr. 1, 7.
Act. SS, a.
pas ». ^' Et à Israël il dit « Tous les Luc. Il, : 5.
Joa.8,4S:9,10;
jours j'ai tendu les mains à ce peuple 10, 33.
MaU 13, 27.
incrédule et contredisant ».
XI. ^ Je dis donc : « Est-ce que Reliquiœ
Israël ad
«^aluleni
Dieu a rejeté son peuple?» Non, sans Hertalae.
doute car moi-même je suis Israélite, ï Cor. II, M.
;
Philip. 3, 5.
de la race d'Abraham, de la tribu de Gen. 49, 27.
Benjamin; Dieu n'a point rejeté
^
Rom. S, 29.

son peuple a connu dans sa


qu'il
U.
Ps. 93, 14.
41, S. 9.

prescience. Ne savez-vous pas ce que Jer. ï, 21.

l'Écriture dit d'Elie, comment il

interpelle Dieu contre Israël, disant:


' « Seigneur, ils ont tué vos pro- 3 Beg. 1», 10. XI. 3. Ils recherchent mon âme; ma vie, pour me
Ler. 17, 3. rôler.
phètes, démoli vos autels et moi, je ;
Seat. 12, 13.

suis resté seul, et ils recherchent mon


àme » ? * Mais que 4. Je me suis réservé... « Quicumque loDgius at-
lui dit la réponse 3 Be;. 19, 18.
le. 43, 7. tendit aream, paleam solam putat. ut putet unus-
divine? « Je me suis réservé sept mille quisque, cum i)rofecerit, quod solus sit. Hiec co-
gitatio Eliam lentavit. tantum virum: > Saint
hommes qui n'ont pas fléchi le genou Augusiin, In Psalm. xxv. 5. • Absit ut de area
devant Baal ». ' De même donc, en Joa. 14, 16. pairislamilias dcsjierem. Iiivenit grana, qui novjt
Tit. 3, 5. inspicere. l'bi te otTcndit palea, ibi latel grano-
ce temps aussi, un reste a été sauvé, rum massa ». Serm. cccxi, 40. — Daal était le dieu
selon l'élection de la grâce. ^ Mais si Bom. &, 1.
suprême des Pliéniciens.

c'est par la grâce, ce n'est donc point


par les œuvres autrement la grâce;

ne serait plus grâce.


Qu'est-il donc arrivé? Ce que
'*
Judiei 7.Ceux qui ont été choisis, ei qm ayant répondu
exceecati à rappel de la grâce sont devenus des élus
cherchait Israël, il ne l'a pas trouvé; *unt. (elecii).
Rom. 9, 31.
mais ceux qui ont été choisis l'ont Joa. 7, 34.
Eph. 1, 4.
trouvé; les autres ont été aveuglés, S»p. 2, 11.

* selon qu'il est écrit 8. Torpeur: c'est le sens qu'a ici, comme en
« Dieu leur a :
I<. 6, 9 ; 29. 10.
Deut. 29, 4. plusieurs autres endroits, le mol componction de
donné jusqu'à ce jour un esprit de Mat. l.>, 14.
Joa. 12, 40.
la Vu gâte
I ^Glaire,.

torpeur; des yeux pour ne point voir, Act. 25, 26.

et des oreilles pour ne point en-


tendre ». ^ David dit encore : « Que Vi. es, 23. y. Et rétribution de leurs œuvres: c'est-à-dire
!& 24, IS ; un juste cbutiiuent. Ces paroles et les suivantes
8, 15.
leur table devienne pour eux lacet, P?. 115, 165.
n'expriment pas un désir de vengeance, mais une
Eph. 4, IS. prédiction du ciiàliment qui devait frapper les
piège, scandale et rétribution. '*^Que U. 51, 23. Juifs (jui, au lieu de reconnaître le Messie, l'ont
leurs yeux s'obscurcissent pour qu'ils mis a mort Glaire;.
40. Que leur dos soit toujours courbé contre
ne voient point, et faites que leur dos terre c'est-à-dire qu'ils restent attachés à l'amour
;

des ctioses terrestres, et à la recherche des biens


soit toujours courbé ». périssables .Glaire).
*'
Je dis donc Korum
« Ont-ils trébuché
:
casue fit
dételle sorte qu'ils soient tombés? » salu4
Pentium.
Point du tout. Mais par leur péché, Joa. 4, 22.
Act. 12, 46.
le salut est venu aux gentils qui de- P8. 5S, 10.
Eph. 2, 1-2.
vaient ainsi leur donner de l'émula- Deat. 32, 21.
tion. '2 Que 42. « D'après le plan divin, l'Évangile devait d'a-
si leur péché est la ri- b.33, 6.
Dan. 3, 37. bord être prêche aux Juifs s'ils l'avaient em-
:

chesse du monde, et leur diminution, 1 Cor. 1, 27. brassé, leur plénitude serait parvenue au salut
Eccli. 24, 16. avant que les gentils se fussent convertis; mais,
la richesse des gentils; combien plus par la faute des Juifs, c'est le contraire qui a eu
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIU.
50 Ad Ronianos, XI, 13-26.
Pars 4o|rm«t. 1-). — S" €é"J, Comptmtn promimma nume et tu f^turo CX'XiJ.

, ,--
I. (I,

; i&viZvf
'^'Yftty
// ,- h&vtaiV
uv~ tium
'•'
quanlo magis plcnitiido eurun
:

Vobis enim tlico j^éntihus Quâindiu :


è'f'
lUv eifii td^viôv quidcin ego suin génlium Aposlolus, mi-
" nistérium rneum honorincubo, '^ si qu

uÎTiùv.

] ,
"A7

*^
xui

^, ,
modo ad a-mulânduni provocem
iiieam, el salvos fâciam àliquos ex
** Si enim aniiseio eorum, reconciliâtio
carneru
illis.

. mundi assûmptio, nisi


vtxntàv; âè est : qua* vita
ex morluisy "' (^)uod si delibâlio sanct.»
xui (fvoauu, xai ti xat

/ ^, est, et mass;i l si radix san'


>
.

^^
rami.

^ ,/
*'
lu àt *^ Quod si iUiqiii ex ramis fracli sunt.
lu autcm eum oloasler esses, iiisérlus es

'' ,'
iv

^
ôt
xui xut in illis, el socius radicis et pinguédinis
^* *"
olivfe faclus es, noli glori;iri advér-

& '' .
, sus ramos. Quod si gloriari>. ii lu
. radicem portas, sed radix te.

&. *^ ' ^"


Dices ergo Fracli sunt rami ut
*'••

inserar. ^" Brne


: eg<>

, ttj

^'
^.
tïJ

fracli sunt. Tu
: prupter incrcdulitâtem
aulini iide stas : noli aî-

- vtpoffvt, tum sapere, sed ^' enim Du:

,
lime. Si

^
. ,' ((. ^
^^o,
**
• naturâlibus ramis non pepércit
nec tibi

severitalem Dei
cidrrunt, srveritalem
nilàlcni Dei.
parcat. -'-

: in cos

permansL-ris in bonilal
ne forU
Vide ergo bonitàlem ol

:
quidem qui c
in le aulem !
:

, &&' .
xai si

alioquin et tu excidéri^.

^
^** :', *^ Sed et illi. si non permanserint in
incredulitâte, inseréntur potens est

,^} /,
:

enim Deus iterum insérere illos. '* Nani


^^ ifvaiv si lu ex naturâli excisus es oleâstro. el
xai contra naluram insérlus es in bonam
' oHvam : quanto magis ii qui Neciindui
naturam inserénlur suœ oliva? V

), , ( '
;

^^ 6(^, Nolo enim vos ignorare fratres mj


^•"'

*
^,^,^ ' " ^
& *^xod
lérium hoc, (ut non silis vobis ipsis
piéntes quia Ciécilas ex parle contigitj
Israël,
'^^
donec pleniUulo génlium intrâi
omnis Israël salvus fierot,
et sic
eut scriplum est Véniel ex Sion, qui :

12* .
13• ..
(p. ^i»•) ovr.
Vi'f Oe {..vmy ; ;. NAl»<.i-|.j
23. GSI-TH: Aa«rfî»t)i.
. nat
'

2U•
21.
LT:
kAB(:T»L*
ovfKo.. 10. <;^KS

»*9. \.:

/. kADCDFT:
u\* oi.

ffôrn.
. 24. Fri(zsch.
25. LT: ir iavroÎç.
20. LT* call.) »ai.
: oi/rot, oï.
t

Romains, XI, 13-26


. Uuçine (, 16-XI)• — 3^ fb-). AecompUmuttment prément et futur de» promeumeM C^-XiJ.

encore leur plénitude ' Car je le dis i* i*. , i.


lieu
Juifs,
: les gentils sont entrés les premiers, et
comme nation, ne viendront que lorsque
les
la
a vous, ffentils « 1 ant que je serai : i xim. j. ;. plénitude des gentils aura été appelée à l'Église •.
,. ^M •
apôtre des orentils, j honorerai mon
• î Cor.
ii, »«.
. 4; Drach.
.. [i .. Cor. 10, 33.

ministère,

'• m eiiorçant d,• exciter
1 . , . 1
j». so, .
1 émulation de ceux de mon sang, et jut. »4, n.
15. Leur rappel... une résurrection. Soit que la
den sauver quelques-uns ». '* Car si geutilité soit régénérée par les Juifs convertis à
leur perte estla réconciliation du la foi: ou que leur retour devienne pour l'Éilise
une époque de grâces: ou qu'il soit l'indice de la
monde, que sera leur rappel, sinon lin des temps et de la résurrection prochaine.

une résurrection?'^ Que si les pré- 1 Pet.


I>. 11, I.
î, i.

mices sont saintes, la masse l'est Os. 14, 6.


Joa. S, 39.
aussi; et si la racine est sainte, les
rameaux aussi.
'"
donc quelques-uns des ra-
Si Genleo 17. Tu as été enté. Imaqe très claire et très juste
par laquelle saint Paul nous enseii?ne que la
meaux ont été rompus, et si toi, qui partie lidèle du peu|>le de Dieu est la'tige de l'E-
Job, 15, 30. glise chrétienne, et que les gentils, en se conver-
n'étais qu'un olivier sauvage, tu as .Sap. 4, 5. tlssant, ne font que s'incorporer à elle ; ils ne lui
Jer. 17, 6.
été enté en eux et fait participant de Mat. 10. 3,
donnent rien, ils lui empruntent tout, y. 18.

la racine et de la graisse de l'olivier,


'* ne te glorifie point aux dépens des Joe. 4. îî.
Gen. n, 1&.
rameaux. Que si tu te glorifies, sache
que tune portes point la racine, mais
que c'est la racine qui te porte.
'* Tu diras,- sans doute « Les Timeant
ergo et : 19. Les rameaux, les Juifs.
ipsae.
rameaux ont été brisés pour que je
6°'
fusse enté ». ^o Fort bien. C'est à ^49,
cause de leur incrédulité qu'ils ont été Pt'nô; i."'

rompus. Pour toi, tu demeures ferme eSoî. i.'s?.'

par ta foi, ne cherche pas à t'élever,


mais crains. -' Car si Dieu n'a pas Jer. i3,i4.

épargne les rameaux naturels, il


pourra bien ne pas t'épargner toi-
même. -- Vois donc la bonté et la se- a. Datiscelle bonté: c'est-à-dire dans l'état ou
^j^- "; «•
t'a mis cette bonté diviue (Glaire..
vérité dé Dieu sa sévérité envers :
^ah-i.'*•
Pa. 93, 1.
ceux qui sont tombes, et sa bonté ^•»- *. "•

envers toi, si toutefois tu demeures


ferme dans cette bonté; autrement
tu seras aussi retranché.
-^ Mais eux-mêmes, s'ils
ne de- Jndseis 23. Eux-mêmes... seront entés. La persuasion
Ueuit générale a été de tout temps que les Juifs re-
meurent point dans l'incrédulité, parce ^eudront un jour au Seigneur. Ce prodige ne se-
seront entés; car Dieu est puissant Jer. 3, I. rait en tout cas pas plus étonnant que celui de
Is. 69, I. leur dispersion dans le monde, leur conservation
pourles enter de nouveau. ^^ En effet, s»p. i depuis dix-neuf siècles et l'influence dont ils
jouissent de nos jours.
si tu as été coupé de l'olivier sauvage, mÏ.' *; .

.'
ta tige naturelle, et enté contre nature
^„„ jg ,.
sur l'olivier franc, à combien plus 'JF"'
m , ^ , 3-3.
forte raison, ceux qui sont les ra-,^»^*^^",]
meaux naturels seront-ils entés sur
leur propre olivier?
-^ Car je ne veux
pas, mes frères, ''"'
que vous ignoriez ce mystère (afin ^t^'^cV.
que vous ne soyez pas sages à vos
propres yeux qu'une partie d'Israël pÎnVa';
.

est tombée dans l'aveuglement, jus- Am*'3,*iî.


""*"'••'-"• 26. Tout Israël soit sauvé. Ces mots ne peuvent
qu'à ce que la plénitude des gentils exprimer qu'une universalité morale, et l'on au-
soit entrée -« et rait tortd'en rien conclure sur les destinées tem-
; qu'ainsi tout Israël porelles de ce peuple.
52 Ad Romanos, XI, 27 — XII, 5.
II. MoriilU (.1ÎII-.1L%'» 18). — i• «/>!«/« etv• Pmmm (^ i'M}.

,^(
^/,,
'^xat
Xîd
at^TOÎç
(hfîhuftnt
tïuq'
dno
tftov
eripiat, et avérlal
" et
absti'ilero
" Secûndum
hoc illis a
peccata eoruni.
impietâtem u Jacob
me testaménlum : cuiu
:

UVT(î)t

,.
/^ &) ,
Tot'ç
"*A«r«
.

fttr
ot
^^
6 ^""
'^
II (( yi/.tof

^.
i/itnot
oui
«
mici propter vos
aulem, charissimi propter patres. *' Sine
pœniténtia enim sunt dona et vocâtio Dei
^" Sicut enim aliquando et vos non
evangélium quidem
: secûndum electioncm
ini-

crt•-

^,

,^
»1*»' didislis Deo, nunc autem misericôrdiam
ôi ^ ^^, "*'
consecûti estis propter incredulitâtem
xui or rot vîv iliuruni :
^' ila et isli nunc non credidé-
iL•9.
^
^*
runt in vestram misericôrdiam. ut et
ipsi misericôrdiam conscquantur. ^' (lon-
'.

'
ndvTc •
ciûsit enim Dcus omnia in incn-duli-
tàte ut omnium miscreâtur.

, ',
^
:

xui xui ^^ altilùdo diviliarum sapiénlias et

.-
^''i2 fiiîOoç ooffiuç
•' sciénliœ Dei ijuam incomprehensi-

,
:

, ; ;
biiia sunt judicia ejus, et investigâbiles
'* T/ç viae ejus! '* Quis enim co^novit sensum
^^ Dômini? aut quis consiliârius ejus fuit?
VOrt '^ Aut quis prior dédit illi, et relribué-

'
. uuxu , ,
xui *
] â(J%u
xui
uivu,
tur ei ? 3* Quoniam ex ipso, et per ipsum.
et in ipso sunt omnia
sâ^cula. Amen.
ipsi ^--li'tria in :

&
XII. XII. Obsecro

, ,--
' ilaijuc vos fralres per
&, nuaOu misericôrdiam Dei, ut exhibealis côrpora
d^vaiuv vestra hôstiam vivôntem, sanctam, D•

' , ^,
ava/uiat^ uuun
placéntem,
trum. Et noble conformari buicsivculo,
^
rationabile obséquium ves-

,, ^^ sed reformâmini in novitàte sensus ves-

.
^<,.
9 ^

'
xui

(^,
,
^t- tri ut probétis qua• sit voliintas Dei
:

bona, et benéplacens et perfécta. ' Dico


enim per grâtiam quae data est mibi.
omnibus qui sunt inter vos non plus :

^ sàpere quam opôrtet sapere, sed sape re


ad sobriotatem et unicuique sicut
divtsit mensuram
:

fidei.
^^
^^
* Kut^ ^ Sicut enim in uno corpore mulla
/,',
iiyei

30. *.*
iv , '

«fol. ^|.
xu9^'

.) * luim• \er-s.
membra habémus, ômnia autem membre
non eiimdcm actum habent
unum corpus sumus

K: »i-. ;., ... .ul


in Chrislo,

Me. xu, 11); Jo. vin, 9,


:
'*
ita

singuli
multi

:. GKSII»: '»., ^>. lUti »' ri. ( sine \\\, 25: Ap. IV, 8; Act. Xli, 1; 1 Co. Xiv,
iiilerpimcl.V il.]t (a. Utr,».) rvr. 33. (pr. Eph. V. 33).
m.) kAT: àrtUfavr. 34- h (pr. m.) (I. «vf.)
:^
:

»tov. — |. (pr. m.) A »» nîa'f.


Si. renfermé tout <iatu ÎintrMuUti. Grec
a tous enfemKii dans rincrcdulUé •.
:

2. LT: (kBDEF'P: av»-o;f.).


XU. 1. Pour que votre cullc *oit raisonnable.
2- l.V: /tnaftoffia9at (• iutir).
(p. irti) T•. 4. nBDEK: tjoL . '.}.

îi.
Venetna f
LT: '. IKMil traduire
bl• •, oa :
: • d'oflfrlr
• (e'e*( la^
ADiciii voirc cuHe raitoi
wlre culte rai»«>nDa(>ie
Romains, XI, 27 — XII, 5. 53
II. Morale (Xll-X%', 13). i" Deroir» enver» Dieu (XÊÎ, 1•3).

soit sauvé, selon qu'il est écrit : « Il


viendra de Sien celui qui doit délivrer, je^M. si.'
*
et qui doit bannir rimpiété de Jacob.
- • •

'"
Et ce sera là mon alliance avec eux
quand j'aurai effacé 1-eurs péchés ».
-'' non..s 28. Ils sont ennetnis cause de l'Oits. « Delicto
Il est vrai que, selon Ihlvanorile.
Judivorum salus genlibus facta est, et rursum iii-

111•
ils sont ennemis à cause de vous; Ju<iieose»

mais, selon réleclion, ils sont très p«i-i«er
geiilee

crcduloM.
in-
credulitategentium scientia Israël •. Saint Jérôme,
Oi^ig. in Cant. Hom. > i.

aimés à cause de leurs pères. ^' Parce J»»• i*. »<•


* Coloa. 5. 1,
.

que
^ les dons et la vocation de Dieu oe"t• <• 4.37.
la. 64,

sont sans repentir. ^" Comme donc r-c'•


'
26, 42.
Dan. 3, 3.5.

autrefois vous-mêmes n'avez pas *


cru ««- is. »9• i
P». 109, S.
à Dieu, et crue maintenant vous avez Hebr. 12, 15.
obtenu miséricorde a cause de leur Kom. 1.% 9.
O». 2, 23.
incrédulité, ^' ainsi eux maintenant j->«. », 46.
n'ont pas cru, pour que miséricorde i»'U\.
vous fût faite, et qu'à leur tour ils ob- ^^-^^^^^
32. Dieu a permis que fous, Juifs et gentils, de-
tiennent miséricorde. ^- Car Dieu a „' Uom. 11, 00. vinssent incrédules, atin que devenant tous l'ob-
•^*'^•,^!,'.•

renfermé tout dans l'incrédulité, pour jet de sa miséricorde aucun ne pût s'attribuer à
lui-même le mérite de sa justification et de son
faire miséricorde à tous. ,
ArcnnaDel.
_ salut. Le texte [latin] porte [omnia] tous, parce ,

le genre neutre donneà l'idée une plus grande


33 profondeur des trésors de la ^""^^-^ ^j ^*: que extension. Ainsi il s'agit ici de tous les hommes
sao^esse et de la science de Dieu Que is33,6';4O 13. sans exception aucune (Glaire).
!

sesjugementssontincompréhensibles g°'^7/',3•
et ses voies impénétrables ^* Car qui ,^^^.^^ !

a connu la pensée du Seio;neur?C


'«^«"••'^.''-
ou »ap. 17, 13. 9,
. ,

qui a été son conseiller? ^^ Ou qui, le


7"'J•,^V35'7'
premier, lui adonné, et sera rétribué? |^^f'j'"• ^

3" Puisque c'est de lui, et par lui, et^ ^or. 13.


,1 1 Prov. S, 14; '
.

en lui, que sont toutes choses; à lui jJ-'/jg


ffloire dans les siècles. Amen,
la " ^ct. n', 28.

XII. Je vous conjure donc, mesn. _,)e.-


'
Colos. 17. 1,

II® Partir. —
Préceptes et conseils
frères, par la miséricorde de Dieu, ^"mcla!" relatifs à la Tie et aux vertus
d'offrir vos corps en hostie vivante, chrétiennes, Xll-xv, 13.
. ,
ui \• - • Phile. s.
sainte, agréable a Dieu, pour que vo- Gai. e, 1. •10 Devoirs envers Dieu, XII, 1-3.
tre culte soit raisonnable. - Et ne vous MaLis', .k
*> Devoirs envers le prochain, Xll, 4-XV, 13.
.. . , , Cor.
. , 25.
, . , 1 7,
conlormez point a ce siècle, mais re- Eph. .^2. 1° Devoirs envers Dieu, Xll, 1-3.
1• 1 Philip. 2, 7.
11 X
lormez-vous par le renouvellement coios.3, ». XII. 1. Culte signifie liomniaite religieux; rai-
sonnable ne veut pas dire conforme à la raison,
de votre esprit, afin que vous recon- ô^. S^io.' mais s|)irituel, non charnel. Le culte des cliré-
liens ne doit pas être purement extérieur et tout
naissiez combien la volonté de Dieu e^'. /. 4',
d'oliservances légales comme celui des Juifs,
est bonne, apfréable et parfaite. ^ Car Bar.'3, îi.' mais un culte intérieur, qui se recommande prin-
? Jîph. 23. cipalement parla disposition de celui qui l'olfre.
je dis. en vertu de la srrace oui ma ete p*. 33,
. ,. 1 1 .. • ' ' 4,
*. 2. La volonté de Dieu est bonne... C'est-à-dire
qu'il estbon. agréable et parfait d'accomplir la
donnée, a tous ceux qui sont parmi xhe.. 1 4, 3.
volonté de Dieu.
1. ,•! Gen. 17,
vous, de ne pas être sages plus qu il tu. 12^
1
3,
1.

ne faut, mais de l'être avec modéra- Epi'. 4,7.'"


'

tion, et selon la mesure de la foi que luc. 1-', s.

Dieu a départie à chacun.


'
Car, comme dans un seul corps «•)
2" Devoirs envers le prochain, XII, -, 13.

a) Devoirs envers les chrétiens en général.


nous avons beaucoup de membres, et vaHeia». XII, 4-21.
que tous les membres n'ont point 'Lucl'u.'ie" Tous les membres n'ont point la même fonc-
4.

la même fonction, ' ainsi, quoique Apoc"!^?, 9. tion; mais malgré leur variété ils conspirent
tous ensemble à donner au corps la santé, la force
beaucoup, nous sommes un seul V2. j^oal'i?', et le bien-être. Il y aurait désordre ou souffrance
si l'un d'eux s'attribuait un rôle qui ne lui appar-
corps en Jésus-Christ, étant tous en *\'.*4,*. tient pas.
particulier les membres les uns
54 Ad Romanos, XII, 6 — XIII, 1.
II. Moralia (.lill-XV, 13). — •* €m). 0/]«4 mrgm hmtr^m fXih 4-tiJ.

-
,
^,
, , 7]
*•
f/oi'Tfç âè
âo&sîaav '^ âiiUfoçu' aïrè - autom
autem
aller alterius
donationc!»
membra.
secundiim
^ iiabénU>s
grntiaiu

,
'

,
iv
,
,'
,. ^, - tv
xuut
tire oinxoylnVy h•

iv tÎJ
Ttjv dvuXoyiuv
>;
âtânaxaXin, *étrf

tv
être

,
âi-

tv «-
iL•v,
quic data est
proplietiam
' sive minislérium
qui docet in docln'na,
in exhortundo, qui Iribuit
qui pni'est in suUicitudine, qui iniseré-
nobis,
seci'indum
in
difforéntos
rationem
minislrândo.
" qui exhortàlur
in simplicitât*
: sivc
fidei.

siv•

,
,( ,
' ,
*
,
, &, "*^
tur in hilaritatc.
"

malum.
Diléclio sine
adh.'erêntos
simulatione.
hono :
'"
Odiéntes
Cliarilal•
11<

,
(ftXuâsXrfla fralrrnitâtis invicem diligentes :

/ ' '
^ anovâij invicem prœvenicntes :
" Sollicitudiii'

,
ur]

, .-
€ / - Tijt

'^
'

/'
^ /, ifXt-
non pigri
serviéntes
latione
^' Necessilalibus
:
:

patientes
Spirilu ferventes
*^ Spe gaudéntes
: Orationi instantes
sanctorum communi-
:
: D«'»mino
In Iribu-
:

'
cantes llospitalilâtem scctântes.

&' , :

' , Benedicite persequéntibus vos


** êuoxovraç tv- ' *
: bé-

, *^ nédicité et noli'te maledicere, gaudéi<


'^'
»;
cum gaudéntibus, flere cum iléntibus

-
;

' ^(
*• ** Idipsum invicem sentiénles : Non alla

, ,
' *''
sapiéntes, sed humilibus consent iéntes.
Nolite esse prudentes apud vosmelip-
sos : " nulli malum pro malo reddén-

,
tes providénles bona non tnntum corani
:

& Dco, sed éliam corani «tninibus bomi-


nrtffmlniDV.

, ,
nibus.
».*

, ,
*^
Li *" Si fieri potest, quud ex vobis est
*^ - cum omnibus boniinibuspacenibabéntes.

' ' '. ' '*Non vosmetipsos defendéntes cbaris-

^ ,
simi, sed date locum irœ scriptum est :

^" enim Mibi vindicta egoretn'buam, di-

&& . ', ((
: :

, itiv

noiôjv
cit Dominus. *" Sod si esurierit inimicu>

tuus, ciba illum si silit, potum da illi

. ,
: :

&. -•
boc enim fâciens, carbones ignis congères
^' super caput ejus, ^' Noli vinci a malo.
sed vince in bono malum.
.• ILIII. Omnis anima potcstàtibus
'

ioTiv sublimioribus subdita sit : non est enim

»{) ^.
II.
14. "
D (pr.
,^.
m.) FG: (1. 1. NABT-I.
IÇmî«•. (iKSLII*
(|•«>

T**.
àrià <. roll. [K

1
15.

.
D (pr. m.) nBFLT*
-». 17. Non êeutemenl devant Difu, maie n'est pM

.
dai»
LT (pro nerr.) : ([K)t a. irtin. :
lo grec.
IrtSniOr 9»i Mai).
\ni. I. Celle» qui »ont. Grec : • le• puinvincet
20. T*ir (L: ieV). Il: l-t\ sont >.

1
Romains, XII, 6 — XIII, 1. m
II. morale (XII-XV, 13). — 8" CaJ. Devoir» enrem le» chréUen» rJTl/, 4-SiJ.

des autres, ^ c'est pourquoi, comme i con 7, 7. (». Des dons différents. Voir plus loin la note sur

I Corinlhiens, xii, 1. —
Le don de prophétie. Voir
nous avons des dons différents, selon fuV's.'is. la note sur I Corinthieiu, xiv. 1. —
Selon l'analogie
de In foi; c'est-à-dire en ne disant rieu que de
la Êfràce qui nous a ete donnée, que 1 cor. u, 7.
conforme à la foi.
celui qui a recule don de prophétie en
use selon l'analogie de la foi que ;
"^
,^4^'•^\
celui qui a reçu le don d'enseigner, ,^'^,-^^•
8. Avec simplicité, avec une bonne et droite in-
enseigne; ^ que celui qui a le don
j.Tit. s. is^.^

tention et sans acception de personnes.


d'exhorter, exhorte que celui qui fait «^- l< ^l_
;

l'aumône, la fasse avec simplicité; j.^^,.9.J^'_ ^^


que celui qui préside soit attentif;
que celui qui exerce les œuvres de
miséricorde les exerce avec joie.
^ Charité sans déguisement, ayant »"*««•
Xi i Joa.3, IS. '

le mal en horreur, vous attachant au cor. 13, e. 1

bien;
dun
-
amour
-
vous aimant mutuellement H^br. îs,
'"

fraternel vous honorant;


s. 3.
EcclL 4, 36;
les uns les autres avec prévenance; 37, i; 14, s.
,
. i. 10. .4»io«)• fraternel. Le

est
mot fraternitas si-
gniOe une famille de frères: caritas fratemitatis
pour caritas fratema, in fratres.

* '
empressés au devoir, fervents d'es- Mich. 6, %.
prit, servant le Seigneur; '- vous ré- ,',™; \ \l\
*

jouissant par l'espérance; patients ^^%%'


dans la tribulation persévérants dans nom"!'
;
12,' s-'s.

13. Saillis. Voir la note sur Actes, ix, 13.


la prière; ^^ dans les besoins des Th«.'t'. V7. 1

saints, partageant avec eux; aimant Hebr.ufj.


à donner l'hospitalité.
^''
Bénissez ceux (lui^
vous persécu- cuiqae
.
consensio.
, . ' .

tent bénissez et ne maudissez point


; ^„«. e, 2s. ;

'^ réjouissez-vous avec ceux qui se \,;^;•'• ^•


7i.
réjouissent, pleurez avec ceux qui kcV^.ss!
^ vous unissant tous dans Phinp. 2, s.
16. Vous inclinant vers ce qu'il y a de plu.t
pleurent ;
^
humble. « Non ail colloquentes, sed consentien-
. Pet. 3, . 1 6.

les mêmes sentiments


,

aspirant :
tes. Quid tibi prodesl videri liominibus humile
ProT. 7. 3, esse (|uod dicis, si Deus videt altum esse quod
point à ce qui est élevé, mais vous sapis? » Saint Augustin, In Psal. cxuii. Serm. ii.
1.
inclinant vers ce qu'il y a de plus
humble. Ne soyez point sages à vos
propres yeux: ^' ne rendant à per- i'^V.?it,'32.
*'^<"•*•*'•
sonne le mal pour le mal; ayant soin
de faire le bien, non seulement devant
Dieu, mais devant tous les hommes.
'* S'il se peut, et autant qu'il est en 18. S'il se peut, si les intérêts de notre con-
';;J}°"° science ne nous l'interdisent pas. —Autant qu'il
vous, avant la paix avec tous les vincere. est en vous, laissant à Dieu le soin de vous jus-
in 1 -r Hebr. 12, 14.
au verset suivant.

ainsi qu'il est dit
hommes; ^^ ne vous défendant point
' ^
«. 10,34. 1 litier,

, . Ps. 1», 6.
. . 1

vous-mêmes, mes bien-aimes. mais is-^s, 7.

...
donnez lieu a la colère car il est écrit Deut.
« A moi est la vengeance; c est moi
;
p«• %
32, 35.
,
:
.
1 7.

qui ferai la rétribution, dit le Sei-


gneur ». -" Au contraire si ton en- Mat. 5, 14. 30. Tu amasseras des charbons sur sa tête. i)a-
Cant. 8, 6. rait être une locution proverbiale. I.es P»*ies
nemi a faim, donne-lui à manger; s'il Mat. îâ, 35 ;
grecs l'entendent des charbons de colère; de uia-
.%44. nière que si on fait du bien aux ennemis, on e.<t
a soif, donne-lui à boire; car, faisant irréprochable, et ils sont eux-mêmes la seule
cela, tu amasseras des charbons de feu cause de leur punition. Mais saint Jérôme, saint
.\ngustin, etc., l'entendent des charbons d'amour
sur sa tête. "-* Ne te laisse pas vaincre ?*p ''•?°: et de charité, qui font qu'un ennemi a honte de
par le mal, mais triomphe du mal par '" 1^ '»• sa propre malice, et qu'il cherche à se réconci-
lier Glaire..
le bien.
6) Devoirs envers les pouvoirs civils,
ILIII. Que
^- toute âme soit soumise »»)«*«*«»•
'

a l»eo. Xlll, 1-7.


aux puissances supérieures, car il n'y ^"• •" ^-• XIII. 1. Il n'y a point de puissance qui ne
Ad Romanos, XIII, 2-13.
»
;. ., &^,-
56
II. Moralla <.\II-X%, 13). — »• rW. 0/7*ota ergtt (Xlti, 1.7).

ala &tov, al âè ovaai ^lovaiui potéstas nisi a Deo quœ autem sunt, a
vTto roi i^tov tiaiv. ^" Deo ordinâtif sunt.
:

' Itaijuo qui resislil

Aaraj•^ &' oi âè
'
rfj t^tuv potestati, Deiordinationi resislit.
tem
quirunt:
résistant, ipsi sibî
' nam principes non sunt timori
Qui au-
damnationem ac-

(9*'
), (/^
^
ùyat^wy

;- boni opcris, scd mali.

num
\ is autem non timirc poteslâtem? Bo-

.&
fac hahéhis laudera ex Dei

,'
uvTtjç' : et illa :
*

* âtitxotvç enim minister esttibi bonum. Si autem in

; .,
*£«!' XUXOV
&
noirjç,

-
malum féceris, time non enim sine causa
glndium portât. Dei enim minister est
:

. ;'
vindex in iram ei qui malum agit. ' Ideo

&, âiù
^ jJio

, (2
necessitâte
propter
sciéntiam.
siibditi
iram, sed
estote,
étiam propter ron-
non solum

• ^lù ^ Ideo enim et tribiUa pi.i --!.-. . mi-


L•ooi nistri enim Dei sunt, in hoc ipsum ser-

, ,
noxuovv.
('
' '^4 oSv viéntes. ^ Réddite er<,O omnibus débita

,
cui tributum, tribiitum : cui vectigal,

, ,. tAoç vectigal timorem, timorem cui cui

'
: :

.
honorem, honorem.

,
Tr]v

,
Némini quidquam debentis, nisi ut
^

,^,, ,'
*

' /, "
invicem diligétis

terabis
qui enim diligit proxi-
mum, legem implévil. " Nam Non adul-
: Non occidos
:

: Non
:

furâberis: Non

*^4 T(à

.- falsum testimônium dices


ces : et si quod est âliud
: Non concupis-
mandatum. in

.,
hoc verbo instaurâtur : Diliges proximuiii

'
^•'

odv
tuum sicut teipsum.
mahim non operâtur.
'*'
Diléctio proximi
Plénitude ergo le-

,
.
gis est diléctio.

'
" JSCcu

,
3^&,
toV
^-'
»y
" Et hoc sciéntes tempus quia hora
est jam nos de somno surgere. Nunc enin»
propior est nostra salus. quam cum
:

cre-

.' "'/

- ;
didimus. '^ Nox
appropinquâvit. .Vbjiciamus ergo opéra
tenebràrum. et indu.iinur
pra'céssit,

arma
dies

luois.
autem

, *^ iv
&, non
^' Sicut in (lie

in comessationibus. et ebrietàtibus
hom-ste ambuli-mus
.

3.
eaiar').
LT: 9
5. \)E,V\:vTtoTaaata9i
^, .
(^*
(.:
àrâYtnj. AI•: rfy«fy«fl).
-
AUCV:
11. I.T*
^.
pr. conima ^( . irll m
7. I.T• ir.
«2 IT: irSvo. (», T. foya

8. KAHDEFT: e-U. a'yonJr.


9. [KJ* d iftvêo/uafT. I.T: ir l. riÎr.

fl,]•
(i

h .
rcll.
LT: otavror.
tO.
la
l.'iimuur du prochain n'opi-re /nis le mal.
charité dc fait point de mal au prorhain •.
Romains, XIII, 2-13. 57
II. .Morale (.\II-XV, 13). — S" fàj. Deeoir» enver» le pouvoir fJT///, Î-7J.

vienne de Dieu. .<aint Paul ne justiTie pas ici


a point de puissance qui ne vienne de F.ph. 6. 5.
l'usurpation ou la tyrannie, il se contente de re-
lPet.i.l3,lS.
Dieu; et celles qui sont ont été éta- Dao. 4, N. lever le caraciére divin de rautoritc dans son
V». 103, principe. Nulle docirine n'a donné du pouvoir
blies de Dieu. - Cest pourquoi qui ré- S«p. S, 1.
une plus haute idée, nulle n'a autant ennobli la
Job. K, 33.
soumission, ni maintenu avec plus d'énergie l'in-
sistf à lapuissance résiste à Tordre de Pror. 16, 4.
dépendance des âmes et l'inviolabilité de la con-
1 Reg. 8, 7.
Dieu. Or ceux qui résistent attirent science. Luc. lu, 16.
.Vct. 5, Î9.
sur eux-mêmesla condamnation ^ car Is. 3î, S. ;
1 Pet. 3, U;

les princes ne sont pas à craindre pour », 14.


ProT. 16, 13.
les œuvres bonnes, mais pour les Ssp. «, S.
Jer. Si, 9.
mauvaises.
I*rincipi
Veux-tu donc ne pas craindre la obeflien•
<lum.
puissance? fais le bien, et elle te
4. Colère dans le sens de justice qui impose le
Prov. 10, S9.
louera; car elle est le ministre de Sep. 17, 10. châtiment.
'•

Dieu pour le bien. Que si tu fais le Job,


Ez. 16, 37-3S.
19, Î9.

mal. crains car ce n'est pas sans mo-


;

tif quelle porte le glaive, puisqu'elle

fst le ministre de Dieu dans sa colère


contre celui qui fait le mal. ^ 11 est TU. 3, 1.
.'». Par conscience. Les premiers cliréticns se
pénétrèrent bien de ces enseignements que
si

donc nécessaire de vous y soumettre S Tim. i, 1. non seulement leur lidélité ne se démentit ja-
mais, mais que leur soumission alla jusqu'à l'hé-
non seulement par crainte de la colère, roïsme. Us demeurèrent soumis aux Césars dans
les excès mêmes de leur tyrannie.
mais encore par conscience.
* C "es t aussi pour cela que vous payez Tribata
KOlvencla.
le tribut car les princes sont les mi-
: Mat. IS, 14;
2S. îl.
nistres de Dieu, le servant en cela M«l. 1, 6.
Prov. Î4, îl.
même. " Rendez donc à tous ce qui 1 Pet. S, 17.

leur est dû à qui le tribut, le tribut;


:
Lev. 19, 13.
Pâ. 115, 3.
à qui l'impôt, l'impôt à qui la crainte, :
1 Joft.4, 31.

Eceli. 13. 19.


la crainte à qui l'honneur, l'honneur.
:
PhUip. 1, 9.
Joa. la, II.
* Ne de•ez rien à personne, sinon
c)
Plpnilado
de vous aimer mutuellement; car
dileciio.
qui aime le prochain a accompli la loi.
' En effet « Tu ne commettras:

point d'adultère, tu ne tueras point, Et. îo, n.


Deuth, IS.
tu ne déroberas point, tu ne porteras I.ev. 10, 18.
M«t. ïî, 39.
point de faux témoignage, tu ne con- M«rc. lï, 31.
Gai. 5. 14.
voiteras point et s'il est quelque)) : J»c. î, S.

autre commandement, tout se résume


dans cette parole « Tu aimeras ton :

prochain comme toi-même », *** L'a- 1 Cor. 13,


EcclL U,
4.
16.

mour du prochain n'opère pas le mal. Colos. 3, 14.

(/amour est donc la plénitude de la


loi.
"De plus nous savons par le temps Eccle.
,
lucie.

J*r.
S,
7.
qu'il est déjà l'heure de sortir de notre Eph.â,14;6.n.
S,
6.
c) Observances particulières, , 8-XV, 13.

sommeil; car notre salut est mainte- Pror. 9. 6.


H. Par temps de la grâce à laquelle Dieu
le
Pi. 1Î6, 3.
I& SI, ô; nous a appelés. —
Sommeil, non seulement le
nant plus près que lorsque nous avons •6, 9; 56, I. ralentissement dans la vie chrétienne, mais aussi
3Ï, 15. la souillure des fautes graves.
embrassé la foi. '-La nuit est déjà fort Eccli.
Mac. Î5, 10 ; M. La )/
marque souvent dans l'Écriture les
5, 16.
avancée, et le jour approche. Reje- temps disnorance, el le jour, le temps de l'Évan-
Job, 3S, 19.
gile.
P«. 1Î7. Î4.
tons donc les œuvres des ténèbres, Eccli. S, 14.
Job, 24, 15.
et revêtons-nous des armes de la lu- ProT. 4, 18.
Jo». 3, SI.
mière.
'^ Opéra te-
Comme durant le jour, marchons nebrurum.
Thés. 5. 7.
honnêtement, non dans les excès de 1
1

Cor. 14, 10.


lS-14. C'est la lectnre de ces deux derniers ver-
Joa. 7, 13. sets qui mit On aux tergiversations de saint Au-
table et les ivrogneries, non dans les Dc-auîI,ÎO-Jl. gustin, et ramena à une conversion déGniiive.
n

58 Ad Romanos, XIII, 14 — XIV, 13.


MoralU — •',
II.

xal fiat).)'ti(uc,
(.\II«.^V, 13).

eotoi xat ' »> (v)»

** '
OfUeitt ^rga divmrmm afmnima (Xiit^

non in cubilibus, et impudicitiis


tSi.

non in

&,.-
:

ivâi'ana&f Xçiarov, contenlione, et a>mu)ationc :


' '
eed indiii-
xat nçoroinr in] munaii^r il; mini D^minum Jesum Cliristum. clcju-
tnit)^vitluç. nis curam ne fecéritis in «lesiilériis.
', oè rij liiV. Infirmum auteni in iide assi
*

'^^, mite, non in disccplationibus cogitati..-

^. &
^; /it»'

9^,
^/'« )' &
iad^iti.
(fw/tiv
^X) iot)-Uoy
ot dad^t-

-
num. ^ Aliiis enim crédit se manducare
ômnia qui autem infirmus est, olus
:

manducet. ^ Is qui manducat. non man-

'^
;. ducânlem non spernat et qui non man- :

* fî «- dûcat manducântein non jûdicct Deus :

enim illum assiimpsit. * Tu quis es, qui

''
&.
-
&6


7//(£par,

iv
ât,
'"Oç/îét

vot

,(.
iauv

-
judicas aliénum servum? Domino stm
stat, aut oadit : stabit atitem
enim Deus statiiero illum. Nom âlius ju-
dicat diem inter diem
dicat omnem diem
sensu abiindot,
alius autem jii-
unusquisqae in suo:
:
'
: potons est

&
• Qui sapit diem, Domino sapit. Kt qui

'
9^,
ffooviùv

9sfp' xai
^,
' &. '

~-
mandûcat, Domino mandiioat gràtias
enim agit Deo. Kt qui non mandûcat.
Domino non mandûcat. et gn'itias a^'^it
Deo. ' Ncmo onim nostrum sibi vivit. et
:

^'9),, * iûv
^'»J,
xat

-
nemo sibi môritur. * Sive «>nim vivimus.
Domino vivimus sive morimur, Domine:

^. '
/,
- morimur. Sive ergo vivimus. sive mori-

&,
, ^.• 9. '^',
'
mur, Domini sumus.' In hoc enim C'.bris-
tus mortuus est. et resurréxit, ut et mor-

&
tuorum et vivorum dominétur.

*"— ; 6, ;
; '" Tujiutcm quid judicas fratremtuum''
«/
., '
,
&
ort
**
ijW,
;'>',
aut tu quare spernis fratroni tutiinV
nés enim stàbimus ante tribunal
^* Scriptum est enim Vivo ego, di
Dominus. quoniam mihi flectétur omf?
genu et omnis lingua confilébitur De.
:
(Miristi.
Om

,
d-siô. :

'^ *!//()« 01'»' '"^


Ilaque unusquisque nostrum pro se ra-

.& &èiù, ^^ tiônem reddct Deo. '^ Non ergo umplin-^


invieem judicémus, sed lioc judicàt
magis, ne ponâtis olTendiculum fralri, v.

,
scandaluni.

14.ABET:aLW. 9. I.TIIt*'.|.i•.;*. (.UM.I'^• > • iroll.i


. JiOW. : thà
3. AHCIT (pro ». ) : ai. 10. AUDEFI.T: 9ti.
LTW.MIKX: âvrtntî . (.|»: AfreroO. LT: dmâtien
^.
.
4.

m.) AÎ'Tt
XIV,
12. RI. (* •\)

,
r.rcr liuorelement
:

• celui oliscf
:
fr. 9t^].
«
pr. (p. «#») yo^. four•, le» olisrrve on vue du Sfii;inur, et ««lui qui
6.
1«:^.) «ai.
8. L: ^^
I.TAHChtFX* naUf^ttî.

(1er).
Vb rell. + (a. » e» oiiiervc iwu, ne les i.i.s.r\(• pas on >»c ilu !»4
gnour >.
». Kl qu'il e$l m$uêe
a repris la Tie ».
\n"ila re»suscitéJ
}
Romains, XIII, 14 XIV, 13. — 59
II. Morale (.\•.\%', 13). — Ce). Devoir» enrerit te» dimddentM
«"• (XUty S'XVy 13}.

rhllip. 3, I».
dissolutions et les impudicités; non Eceli. 31, 3.
I•. 5, JÎ.
dans l'esprit de contention et l'envie ; Mich. t, I.
'^ mais revètez-vous du Seigneur Jé- Prov. 7, 17.
Pi. 31, 9.
Os. \, 11.
sus-Christ, et ne cherchez pas à con- Pror. 20, 3.
Juc. 3, 16.
tenter la chair dans ses convoitises.
'. Accueillez celui qui est fai-
'
Gai. 3, 9, 27

1
S, 11.
Pet. 9, 11.
;

ble dans la foi sans disputer sur les llialun


toleranliii.
opinions. ^ Car l'un croit qu'il peut Uom. l.i, 7. XIV. 3. Quelques cliréliens fail)les d'entre les
Kccli. 29, 12. Juifs convertis n'osaient pas manger des viandes
manger de tout, et lautre, qui est fai- Mat. 15, II.
Rom. 2, l.i.
déclarées impures par la loi; les chrétiens,
moins faibles, eu man^;eaient s:ins scrupule, ce
ble dans la foi, ne mange que des lé- Tim.33, 1
hs.
4, 4.
occasionnait des conteslntions entre eux.
1.

gumes. Que celui qui mange ne mé- Lnc.


-^ 10, Saint Paul, pour les metlre d'accord, exhorte les
IG.
Mat. premiers à ne point condamner les derniers, (jui
7, i.

prise pas celui qui ne mange point, et usent de l(!uriil)erté chrétienne, et engage ces il

derniers à ne pas mépriser ou scandaliser leuis


que celui qui ne mange point ne con- frères faibles, soit en les portant à manger de ci-
damne pas celui qui mange; car Dieu que, en conscience, ils ne croient pas pouvoii
Kl.
manger, soit en les olfcMisant au point de les
la accueilli. Qui es-tu, toi qui juges Luc.
'
14.
12, 14.
2,
exposer au danger dune apostasie Glaire).
le serviteur dautrui? C'est pour son Jac
lieut. 16. 1,
13. 4,

maître quil demeure ferme ou qu'il P<. Ara.


121,
5, 1.
2.

tombe; mais il demeurera ferme, Eu. 24. 3,

parce que Dieu est puissant pour l'af-


fermir. ^ L'un fait différence entre un Kccle. j. Un jour et un jour, selon les prescriptions
3, 1.
F.ccli. 15, 14. de la loi mosaïque, comme les sabbats, les n«;o-
jour et un jour: un autre les juge tous Cor. 14, 12. inénies, et autres jours de jeûne en usage dans
1

le Synagogue. — Que chacun abonde en son


pareils que chacun abonde en son
:
sens,' tant que l'Église toutefois ne s'est pas pro-
sens. noncée.

Celui qui distingue les jours, les Oinnia in


^
Uuiiiino.
distingue en vue du Seigneur. Celui Eeeli. 33, 7.
Tiiu. 4, 2. 1
qui mange, mange en vue du Seigneur, P*. 31. 18.
Thés. 5, IS.
1
car il rend grâces à Dieu et celui qui
;

ne mange point, ne mange


point en
vue du Seigneur, et rend aussi grâ-
il
Hab.
ces à Dieu. " Car aucun de nous ne Cor. 10, 33
1
2, 4.

vit pour soi, et nul ne meurt pour soi. Uom.4,6, 10. 3.


7,

^ Mais, soit que nous vivions, nous Philip.


Act. 10, 42.
80. 1,

Cor. 19.
vivons pour le Seigneur; soit que nous 2 Cor. 15. 1 6,
.i,

mourions, nous mourons pour le Sei- Par. 12, IS. 1

gneur. Soit donc que nous vivions,


soit que nous mourions, nous sommes
au Seigneur. ^ Car c'est pour cela que 9. Le Christ est mort... afin dr dominer. C'est
par sa mort que J<>sus nous a rachetés, et a con-
le Christ est mort et qu'il est ressus- (|uis de la sorte ses droits à la domination uni-
cité, afin de dominer et sur les morts verselle du genre humain.
et sur les vivants.
'^ Toi donc, pourquoi
juges-tu ton Omnium Ueiis
frère? ou pourquoi méprises-tu ton judex.
Mat. 25, 31
frère? Car nous paraîtrons tous de- 2 Cor. 5 10.
.Mat. 19, 28,
vant le tribunal du Christ; ^' il est IS,
H. Je vis. moi: formule de serment qui veut
22, 23. 24. dire : J'en jure par la vie qui est en moi essen-
écrit, en effet « Je vis, moi, dit le Sei- Ilebr.6, 13, 16.
: tiellement et nécessairement, par ma vie éter-
Rom. l.i, 9. nelle (Glaire).
gneur; tout genou fléchira devant Philip. 10. 9,

moi, et toute langue confesseraDieu».


Mat. 12, 36;
'-
Ainsi chacun de nous rendra compte IS, 23.
Cor. 1 4, 5.
à Dieu pour soi. ^^ Ne nous jugeons 37, 14.
Is. 13. Pierre de scandale. Voir ix, 33.
Mat. 18, 7.
donc plus les uns les autres; mais
songez plutôt à ne pas mettre devant
votre frère une pierre d'achoppement
ou de scandale.
60 AdRomanos, XIV, 14 — XV,

^
5.
II. MoralU (Xll-X%', 18). — «« €•)* 9nt«*m wga dtrmrmm ag^ntem CXilly S-XV* 13},

*^ Iv *, Scio, et confido in Domino Jesu, quia

.
(ilôa xai xvçiiit * *

ovâty xomoV * tuvTOv, tl nihil commune per ipsum, nisi ei qui


flvui, ixsîvo) cxistimat quid commune esse, illi com-

• -"
*' Et 06 uâêXfpôç Xvnttraïf mune est. *' Si enim propter cil>um fral<
ovxtn xuui tuus contrislâtur. jam non secunduni
.«••,

^oV.
*^
]" '^
dnt^uvt.

, uL•iu
viiiôy
vnto

àyu-
d-éov
charitatem ambulas. Noii cibo tuo illum
pérdere, pro quo Christue mortuus est

trum.
'• Non ergo blasphemétur bonum nos-
'^ Non est enim regnum Dei, esca

('/
*
xai
XUI

âoiXsvœy ,' '"


xai et potus
dium
:

in Spirilu
hoc servit Chrislo, j)lacel Deo,
sed justitia, et pax, et gai
sancto '* qui enim iu
:

.
et pro-

*^\4
^iio xai
ovy
rf<7

9'. bâtns est hominibus.


'* Itaque quœ pacis sunt, soctémur :

quœ

&
xui sic et œdiiicatiunis sunt. in invieem cu^
^" Noli propter escam destruet

&,
'*•
èyexev todiâmus.
&' xuxov opus Dei. Omnia ipiidcm sunt munda :

Ttîi

,
"
âià
, taàlorri. sed malum est liomini qui
culum manducat. ^' Bonum est non mai
per olîcndi-

iji

-. ducàre carnem, et non bibere vinum.


neque in quo frater tuus oiTénditur, aut

. ,
scandaliziitur. aut infirmâtur.
"2 t /' / Tu iidem liabes? pênes temetipsum
'^

&' habe coram Deo. Beâtus qui non judicat

'
.^^ , -
;, , ^^ ât ôiuxot- semetipsum in eo quod probat. '' Qui
autcm discérnit, si manducâverit, dam-

&
ix

XV•

' . ^",
^
S

oi

xui
nàtus est quia non ex fide. Omne au
:

tem quod non est ex fide, peccatum est.


1L\. Debémus autem nos firmiores
'

imbecillitâtes infirmorum sustinére, et

, ^ ^' -
non nobis placére.' Unusquis(|ue vestrum
proximo 8UO plâc(>at in bonum, ad a'di-
'* iicationcm. ^ Etenim Christue non siln
pl.icuit, sed sicut scriplum est Impr<
'
:

. ''" o(f,
<>/,
- péria improperonlium tibi eecidérunt su-
per me. * Quœcumque enim scripta sunt,

',' ad nostram doctn'nam scripta sunt ut :

( "
xai

^ { ([ ^ xm
'/• per patiéntiam, et consolationem Scrip-
tun^rum, spem habeamus.
•"'
Deus autem
vobis idipsum sâpcre in altérutrum
paliéntiap et s»>l.ilii. il'

.s<
'

U. AHKFGSKT': .';.
.
16.
18.
: /..
N,\lJ<:i>EKI.T: yàf (.

(.: if \.•
)•
(pr•) .
,3.

4.

10.
LT: htintoc
LT(all. I.; *if"/T .

Obttrront n'est pa» dan*


<• lir a••

le (trec.
' '^•
«^^H
19. L: './ifa ... ôuÛMOfitr ... iî( àÎl.\
21. ACT** Ç ttuard. Ç ilt>9. XV. %.Sou» comptnirttn ni>H*mrme$,c'teX-k-a\T<^
• propre Mlinlariion •.
cliercltcr iiolro
22. x.XBCTM.f (a. 1/«.« f.r- ToHl e« qui ttt écrit. Grec • tout ca qui a cm
t. :

2. kABCDEFT* He «cril auuvroia •.

Il
Romains, XIV, 14 XV, 5. — G
II. Murale (.VII-.W, 13N — 9" CcJ. Devoir» enver» le» dinmident» CXMIM, S-XV, 13j.

S, ^* Je sais, et j'ai cette foi dans le otrpn.io


, ...
eigneur Jésus, que non est impur
de soi-même, et qu'il n'est impur Tim. a, a.
cuteada.

Celui quiVeslime impur. La conscience est


1*.
qu'à celui qui l'estime impur. '^ Mais ^tu.'iI'Û!'"
^. , ^j ^
'

si, a cause de ce que tu manges, ton


Thei tt.
cor. la, h.
.1 i
.1,
\ règleintérieure de nos actes, elle mesure
notre mérite ou notre démérite, lorsciuelle est
Pet. X 18 1 éclairée comme il convient.
frère est contristé, dès lors tu ne cor. s, s-ii i

marches pas selon la charité. Ne perds


pas, à cause de ce que tu manges,
celui pour qui le Christ est niort.
*^ Qu'on ne blasphème donc point
""l'^J^^, 10. Le bien dont nous jouissons, l'affranciiisse-
le bien dont nous jouissons.
'"
Car le p^j/js. ment des pratiques mosaïques.
Justice dans le sens de sainteté, de fidèle
17.
royaume de Dieu n'est ni le manger ^'';/'J: observation de la loi chrétienne, qui produit
comme conséquence la paix et la joi'e.
ni le boire; mais il est justice, paix ^. "'^'j•
a, 3(.
et joie dans l'Esprit-Saint. "* Or Pe. 119, 17.
1 Cor. 13, 6
celui qui en ces choses sert ainsi le 8. S,
;

Christ plaît à Dieu, et est approuvé 'J^'i:»*'


des hommes. "^^^l
'^ C'est pourquoi, recherchons cej^,P;J','% 19. LVfii/itcai/on.-c'estrunion intime des fidèles
dans la chanté, union qui fait la beauté et la so-
qui tient à la paix, et observons ànooveroin lidité de l'édilice dont ils sont les pierres et
1 égard les uns des autres ce qui con- «»»• Jésus la pierre angulaire, et qui aura son couron-
nement définitif dans le ciel.
tribue à l'édification. -" Ne va pas, fcor. u. Vi
pour le manger, détruire l'œuvre de pwilp"»,' u.
Dieu. A la vérité, tout est pur; mais î^'iJ^Vii
c'est mal à l'homme de manger avec
scandale. -' Il est bon de ne point rîS^/î,'1'
manger de chair, de ne point boire \u^\l] ÎJ;
%
de vin, et ne rien faire de ce qui cho-
que, scandalise, ou affaiblit ton frère.
-"^
As-tu la foi, aie-la en toi-même i*••? «•«•- a. Heureux celui qui n'agit pas contre sa con-
science, poussé par le mauvais exemple des
devant Dieu. Heureux celui qui ne se agcn»'•""• autres, ou par quelque autre motif que ce soit.
condamne pas lui-même en ce qu'il ^corî'f^is^
approuve. -* Mais celui qui fait une Job.
Tit. 13 1, 23. // n'est pas de bonne foi; il agit contre sa
distinction et qui mange est condam- ,",^^,'•,"'
j,
persuasion, contre sa conscience. 11 est évident,
par le contexte, que tel est le vrai sens de ce
né, parce qu'il n'est pas de bonne foi. passage, et qu'il ne s'agit nullement ici de la foi
qui nous fait chrétiens.
Or tout ce qui ne se fait pas de bonne
foi est péché.
XY. Nous '
devons donc, nous qui .'Von sibi
ipsi plB-
sommes cendani
plus forts, supporter les fai- Gai.
6, 1-Î.
blesses des infirmes et ne pas nous ^"^-^ \ -' '

complaire
'^
en nous-mêmes. - Oue clia- ^»^"'•',•"• "
.
^>•
.
Hom. U, 19.
cun de vous ait de la complaisance
pour son prochain en ce qui est bien,
pour l'édification. ^ Car le Christ ne
.... ,
s est point complu en lui-même mais,
1 .

;
.
i-nc.
».
J»*• >i.
m, «.
6S. 10.
".
., ., le. 53, 6.
comme u est1 écrit
-
,
Les outraçres
c?
de : (t i ?«.*,»<.
j Xini. 3, 16.
ceux qui vous outrageaient sont tom- J«- -s "•
bés sur moi ». ^ Car tout ce qui est «., û. XV. 4. Tout ce qui est écrit... • Ad comniemo-
écrit a ete écrit pour notre instruc- rationem tidei nostne, ad consoiationem cliari-
tatis nostrae, libros propheticos et aposlolicos le-
tion, afm que par la patience et la con- gimus >. Saint Augustin, Cont. Fav.nl., xiii. lf<.

solation des Ecritures nous ayons


l'espérance.
^ Que le Dieu de patience et de con- «'"^"
solation vous donne donc d'être unis ^'!"
(12 Ad Romanos, XV, 6-19.

i^tuuâùy ty
xui TiartQu

^
avuv. "'

xui
xutù AptaroV

/jiô
tri

&tov.
^, CobcIumIo (X%%

xtolov

" yityw
*,
»//<(«»

ât,
-.)• —
' l'ru

diùy
'hfiov \çi-
-
ijftùç

Xqi•
uno
JUomtlm ei m«lutaU9nmm.

cundum Jesum Christum 'utunaninu-


honoriiicélis Deum, ot patroiii
Domini nostri Jesu Christi.
suscipito invicem, sicut et Christus su^
cépit vos in
Cliristum
honurem Dci. * Dico enin.
Jcsum minislruni fuisse cii-
:

' Propler quod

]&
,,
'/- '
j'ij'fi'ijOv^ai cumcisionis jtropter verilatfm Dei a<l

fÂt'oiç 9 ^ àêov, tiç rù


'

i)tov,
oui
dt
inayyt•
iSnto
connrmândas i)roniissiones palrum
" gentes autem super misericurdia hono-

râre Deum, sicut scriptum est Prop-

' ^-'.
:

^id / térea coniitébor géntibus, Do-


xui (
t^i-jj
'" «
éi• ti^vtai,
mine, et nomini tuocantabo.
dicit : La'lâmini genios
tibi in

cnm
" Et itenim
plèbe eju-
«rroi^. *' yiivtUt " Et itenim Laudâle onines genl•

'^
:

. 9^, xui Dominum

.,
et magnificiite eum omn•

/
:

'^ Kui populiJ- Et rursus Isaïasait Erit radix

&
:

ri

^ '
çlÇa 'Itaoui xui ô
^ *^
Jessc. et qui exurgel régere gentes, in
eum
répleat vos
gentes sperâbunt.'•• Deus autem sjk
omni gaûdio et pace in cr< -
/^^ xui d«indo : ut abundétis in spe, et virtutr

vtvuo ., ^
, -
Spiritus sancti.

^,,
*' xui ** Certus sum autem, fratres m»i, .t

,,
'^
,^.
,
xui
,
ego ipse de vobis, quoniam et ipsipleni
estis dilectiône, repléti omni sci<'ntia, it.i
ut possitis altérulrum monére. '' Aud.i
cius autem scripsi vobis fratres ex part•
tanquam in memoriam vos rediicens
)^•
'--
,
^tot•, propter gratiam quîedala est mibi a De»•.
*^

&
).
&,
^,
uv vvu^''^ xuva^v
/ V..'/ii,~ 7ri-
'* ut sim minister Clirisli Jesu in génti-

bus sanctificans evangëlium Dei, ut iiai


:

oblâtio géntiuni
in Spiritusanclo.
in (".hrist»^ Jo^^m '
aceépla, ot sanctificàta
'•

'-.
Ilabeo igitur gloriam

^.
uo '* - uti'v '" Non i-nini aud<u àlicpiid locjui •'t')ru!

', 7]
* quœ pcr me non éllicil Cbristus in ol••
&, - xcd ^'), *^ iv diéntiam géntium, verbe et factis
virilité sign«')rum et prodigiorum,
:
''

in vir-
in

xui
\}, xui tiUc Spiritus sancti : ita ut ab Jérusalem

7. BDET: vftàç. ,.,.


.).
^" ;;> ittoi).

8. NABCI.T: yàf (.* L: ytrioSai. 13. ABL: /^^/^^. 1,T* motif.


».). GKSLTHf
il.l.'fl^Yti.
12.

13. BF:
Jh
:(. .
Mich.
LT: iiaiytaÛTiiaar.
: laiir.
17.
1''
BDEFI/rt
• '•. rtr. : . (a.

14. NBT*t (p. rtaa^çj \ \. Lu iurte qut rou« pouvei. tircc : « iiuuvaat
Romains, XV, 6-19. 63
Conclusion (.W, 14:-XVI). — Ejehortatioint et mnlutationti.

de senlimeuls les uns aux autres, se-


lon Josus-Christ; ^ afin que d'un s Cor. 3. 1,
JbcI, 17.
même cœur et d une même bouche
vous rendiez gloire à Dieu et au Père
de Notre -Seigneur Jésus -Christ.
' C'est pourquoi, soutenez-vous les i^cor. iî, u.

uns les autres, comme le Christ vous Mkl. cor. . i9.


1. 6.
i

a soutenus pour la gloire de Dieu.


8. Le mitiLsire de la circoncision. Saint Paul
**
Car je dis que le Christ Jésus a Lac. 54.
Jcui. 8, 49.
1,
rappelle ici que Notre-Seigneur s'est donné pour
été le ministre de la circoncision, pour nom.
Is. 4Î,
3, 30
1.
mission de réaliser les promesses faites aux pa-
;
triarches. Dieu voulait sans doute convertir les
justifier la véracité de Dieu et confir- G»l.9, iï.9. 4,
Gentils, mais il ne s'était pas engagé à leur égard
î,
par promesse formelle, comme il l'avait fait
mer les promesses faites à nos pères Coloe. 3, II. ;
pour les Juifs. .Vinsi Dieu témoigne aux Juifs
'
que les nations glorifiassent ^^^^i^
et afin l>lus d'amour, et aux Gentils plus de miséricorde.
î). Selon qu'il eut écrit. « Gentibus promissum
Dieu de sa miséricorde, selon qu ilfuVg^'îî.'io; niliil erat. sed tamen ia prophétie etiam de fide

« C'est pour cela, Seigneur, •'"^ "< ^ ipsorum dictum erat. Non dictura erat ipsis, sed
l'st écrit :
diclum erat de ipsis •. Saint .\uguslin, In Psalm.,
que je vous confesserai parmi les na- xtvi, 5.

tions, et que je chanterai votre nom ».


^" L'Écriture dit encore « Réjouis- Dent.3î,«.
^

sez-vous, nations, avec son peuple ».


:
;9,î. -,
*' Et ailleurs « Nations, louez toutes ^"i/iW'
:

le Seigneur peuples, exaltez-le tous ».


:
^'^ '' ""
Pfcî, S.
'-Et Isaïe dit aussi « Viendra la
:
PeC 3. 1 1.
11,10. Is.
racine de Jessé, et celui qui s'élèvera
pour gouverner les nations, et c'est
en lui que les nations mettront leur
espérance ». '-^ Que le Dieu de lespé- rS^Vio. .,

ranco vous remplisse donc de toute g'»iV*5,'iS'


joie et de toute paix dans votre foi, afin j*^; fj. 'il

que vous abondiez dans l'espérance **^*"•*•*•


et dans la vertu de lEsprit-Saint.
'^ Pour moi, mes frères, ie suis cer- tendusio
COXCLLSION, XV, 14 - XVI.
tain, en ce qui vous touche, que vous •«"•utuni 14. Pleins de charité, remplis de tout savoir.
memorat La scieuce ou prudence et la charité sont les
êtes pleins de chanté, remplis de tout Ps. 140, 5. conditions nécessaires de la correction frater-
6, 4.
savoir, en sorte que vous pouvez vous eIÎ 10, J.
.
nelle pour qu'elle soit efGcace.
1 Coi t:>. La grâce que Dieu m'a donnée d'être V.K-
instruire les uns les autres. *^ Cepen- ^»"3','
Jac. 3, »,
pôtre des Gentils.
4!cU. "
dant je vous écris ceci, mes frères, ^^^
TiU
17, 1».
13. 1,

avec quelque hardiesse, comme pour i^cor ui.


{"',

réveiller votre mémoire, en vertu de '^ * '•


16. La sainteté de VEvangile de Dieu, peut si-
la grâce que Dieu m'a donnée, ^*pour nom. n, is. gnitier aussi la sanctiGcation ou le salut par la
être le ministre du Christ Jésus parmi Phuip.' u. i',
fldélité à l'Évangile, ce qui constitue toute l'ins-
truction de cette Épilre.
les nations en prêchant la sainteté de
; cOr' è, li. i

l'Evangile de Dieu, afin que loblation


des gentils soit acceptée et sanctifiée
dans 1 Esprit-Saint. '"J'ai donc sujet icor.9. is.
de me glorifier auprès de Dieu, dans ^^^ "•'"•
le Christ Jésus.
** Car d'aucune des i»« »•
je n'ose parler 18. Je n'ose parlei:.. Saint Paul veut dire par là
choses que que s'il n'ose parler de ce qu'il a fait c'est que
Christ ne fait pas par
le
Notre-Seigneur en est lui-même l'auteur, ne sé-
moi pour amener les Gentils à l'obéis- f^•^. \l• que comme d'un simple instru-
tant servi de lui
ment.
sance, par la parole et par les œuvres ^^^ ^^' *" ; t'J.L'IUyrie est le pays situé entre l'Italie, la
*^ par la vertu des Germanie, la Macédoine' et la Thrace. entre le
miracles et des Act. lo. 44. Danube à l'est et la mer Adriatique à l'ouest.
prodiges, par la puissance de l'Esprit- Cor.'S-30.
lï. 4-11, 1
C'était une province romaine. Saint Paul la

Saint; de sorte que j'ai annoncé par-


nomme comme le point extrême oit il avait à
cette époque porté l'Évangile.
64

,,
^, &
fit/^çt
C'onrIuHlo

$^^,'
Ad Romanos, XV,
(W,

'"
14-XVI).

âè <-

20-33.
Monita et mmlutmtionem.

per circiiitum usquo ad lllyricum replé-


verira evangéliuin ('lirisli. ^" Sic aulem
pra'diciivi evanp^élium hoc, non ubi no-

,. ]
A'piaro'ç, ira in' dXXotçtoy minâtus est Christus, ne super aliénum

'
,
UHtbXtov

xui
"
toi -
, '/-
fundaméntum sediiicarein
scriptum est
sed sicut
" Quibus non est annun-
:

tiiUumde eo vidébunt et qui non audié•


runt, intelligent.
:
:

& . ^'/ xat

, - mum
''
Propler quod et impediébar pliiri-

/&. ,
'' Nvvi âè venire ad vos, et prohibitus sum
noff/wr tv inmodiav usque adhuc. '' Nunc vero ultérius locuni

,

, ^*
tXàtîv
iàr
'
dno
2:•
non habens in his regionibus, cupiditàtem
autem habens veniéndi ad vos ex multis

&&
oc
, xui
-'
jain ppiecedéntibus annis ^' cum in His-
pâniam prohcisci ccépero, spero quo<l
pra'tériens
di'icar illuc,
videam vos,
si vobis
:

et
primum ex
a vobis d
pan»•
fniitus fûero.

9. /'*3

xai
. \•/
^"

,
**
'
Nunc l'gitur
ministràre sanctis, ^^ Probavérunt enim
Maccdonia et Achàia, collatiônem âli-
quam fâcere in pauperes sanctoruin qui
-
proliciscar in Jérusalem

sunt in Jérusalem. " l*l;icuit enim eis : et

/ ,-
*^

d(fBÙtiui debitores sunt eoruin. Nam si spirituâ-


^^, lium eorum participes facli sunt gentiles.

. ,-
^*
xai debent et in carnàlibus ministràre illis.

^* Hoc l'gitur cum consummâvero,

' ^. assignàvero eis fructum hune, per vos

. ,, -' proliciscar in llisp;iniam. Scio autem '^'^

, iv quoniam véniens ad vos, in abundântia


benediitionis evangélii Chrisli vcniani.

/ (^, Obsecro ergo vos per Dû-


•''"
^^ fralres.
minum nostrum Jesum (ihristuni. et per

' 3^ charitâtem sancli Spiritus, ut adjuvéti^

&,
, ^* ^foi^iu
me in orationibus vestris pro me aW
Deum. '* Ut libérer ab iniidélibus qui

&
,
^^'
.^ .
. ^ , 7
^ ''

*^.
iv
xai

xui avvavunavau
sunt in Juda'a, et obséquii mei oblàt
accepta fiât in Jérusalem sanclis. '*
vcniam ad vos in gaiidio per voluntât(
Dei, cl réfrigérer vobiscum.
tempacis sitcum omnibus vobis. Am<
'^ Deus

.
24.
20.

SI.TII•
LBD
NAlUiEI.T:
2-

ia*vO.
:
(pr.

rrpdt
111.)

«.5«
F-\
Irtmortr^v.
«..
.
: ifoiSuai. 21- F:
HDEFL: nroiie'ifi,•.
(pr. m.) .ABCDEniK
ÎîKSTH• yàf. DELT':
L:lx.'
33.

oile.
\\» •.
AF.KLl•

Grec •

\ant dnn» le grec.
:
|{|.•:«^•'•*/7».
W/zi;».

tt). Uai» /ai ru bhîh de ne fioinl


^, /

prooccupi* dV\aiK<'ii»t.'r Miuki,


yai$ comme il r*l rcrtt flifun• «u verict

H. Et je ne Cai pat pu jutQu'à prêtent n'est


,
••«. ntwr

il). 2o. F: rvr. 20. nV: (Ueni 27). 29.


4;SLT*e• 7Î tvary. T. |> (pr. m.) EFX: i» rriç-
!. d«n« 1« urée..

SoqofiuyiO. UV*aôeltfoi. 31- LT («ait. trc) : ij V«>ir |i.is>;iiu •.

u^fOfOf(a [c. Bl) (pr. m.) FG] et : 'Itf. 32. h 30. DuiiaiKt EtpriUGnc : • de l'Ea
Romains, XV, 20-33. 6
Conclusion (.W, l-JL-XVl). — Ejehortatton» et Malutattone.

tout l'Kvangile, depuis Jérusalem et Hebr. I, 4.


Act. 9, 20.
les pays d'alentour jusqu'à rillyrie;
-^ la. Sî, 13
mais eu soin de ne pas prêcher
j'ai ;
20. déjà été annoncé par saint Pierre.
cet Evangile, là où le nom du Christ 1
1
Cor.
Pet.
3, 10.
1, 10.

avait déjà été annoncé, afin de ne pas


bâtir sur le fondement d'autrui; mais
comme il est écrit :
-' « Ceux à qui Luc. 10, »6.
Abd. 1, 4.

on ne Icwait point annoncé, verront; Ps. î, 10.


et ceux qui ne l'ont point entendu,
comprendront ».
-^ C'est pourquoi j'ai été souvent RomanoM
videndî.
empêché d'aller vers vous, et je ne 52, Is. 1.5.

-^ Act
l'ai pas pu jusqu'à présent. Cepen- Job, 37,16, 6.
lî.

dant, rien maintenant ne me retenant Kom. 12. 1,


49, I8. 6.
en ces contrées, et ayant, depuis bien Act. 19, 21.
des années déjà, un grand désir d'al-
Act. 20, 3S 24. Pour l'Espagne. D'après un grand nombre
ler vous voir, -^j'espère que lorsque ;

21,
de témoignages anciens, saint Paul alla en eiïet
5.
Cor. 16, 6. 1
je partirai pour l'Espagne, je vous Tit. 12, 13.
prêcher la loi en Espagne, après sa première
3,
3 Joa. captivité à Rome, ce que de nombreux critiques
6.
verrai en passant, et que vous m'y lCor.12, 20-21. modernes refusent d'admettre.
conduirez, après que j'aurai un peu
joui de vous.
23. Pour servir les saints; c'est-à-dire pour
2^ Maintenant je vais à Jérusalem Jerasalem
rediens porter aux chrétiens pauvres les aumônes que
pour servir les saints. -^ Car la Ma- Act 34 4,
j'airecueillies. Saint Paul donne le nom de saint.'i
;
11,29. aux fidèles de Jérusalem pour relever aux yeux
cédoine et l'Achaïe ont trouvé bon de Cor. 16, 1 3. des païens convertis la supériorité des Juifs,
2Cor.S,4;9, 13. comme formant la portion la plus illustre et la
faire quelques collectes en faveur des Ecole. 12, 5.
plus vénérable de l'Eglise. Voir la note sur Actes,
2 Cor. 9, 1.
pauvres, des saints qui sont à Jérusa- IX, 13.
20. La Macédoine et VAchaie. Voir les notes sur
lem. 2' Or il leur a plu ainsi, parce Boni. 9, 4
11, 17.
;
Actes, XVI, y et xvi», 12.
Eccle. 14, 15.
qu'ils leur sont redevables. Car si les
gentils sontentrés en partage de leurs
biens spirituels, ils doivent aussi leur
faire part de leurs biens temporels.
Lors donc que j'aurai terminé
^^

cette affaire et que je leur aurai re- Philip. 17.


4,

mis le fruit des collectes, je partirai Os. 10, 1.


2 Cor. 17. 1,

pour l'Espagne, en passant par chez


Pe. S3,
vous. -**
Or je sais qu'en venant vers 6en. 30, 27. S.

vous, c'est dans l'abondance de la


bénédiction de l'Évangile du Christ
que j'y viendrai.
^^ Je vous conjure donc,
mes frères, obsecrent.
Pro eo
par Notre-Seigneur Jésus-Christ et
par la charité du Saint-Esprit, de
Rom. 10. 1,
m'aider par les prières que vous fe- Jac. 4, 13.
rez à Dieu pour moi, 3< afin que je 31. Des infidèles qui sont dans la Judée, des
Phile. 9. judaïsants hostiles à son apostolat.
sois délivré des infidèles qui sont Rom.12,0; 5,5,
Tlm. 2, 1 1.
dans la Judée, et que l'offrande, que Mat. 18, 19.
2 Cor. 1, 1 1.

je me fais un devoir de porter, soit Act. il, 21.


EccU. 31, ÎS.
bien reçue à Jérusalem par les saints,
y
pour que je vienne vers vous avec 2 Cor. 13, 11,
joie par la volonté de Dieu, et que je Cor.13.14, 33. 1

goûte avec vous quelque consolation. Philip.


Th». Î3. 1
4, 9.
5,

22 Cependant,
que le Dieu de la paix Ps. 105, 48.
soit avec vous tous. Amen.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIII.
Ad Romanos, XVI, 1-18.

( ,^^
66
C'onrluMlo {W, 14- XVI). — Moméla et malMUtttonrm.

ILVI. ai
-
- XVI.* Commrndo autem vohis IMm•-

,'
ben sororem nostram. quîc est in minis-
'
"^ tv
iv KtY/QtuÎç,

tv
'

] - tério ecclcsia?,
eamsuscipiatîs in Domino
et assistâlis ei
quic est in (lenchris

in
di|c;ne
quocumque negotiu
sancti^
: 'n'

/-&
. vestri
âstitit multis, et
indif^uerit étenim ipsa quoqiie
:

mihi ipsi.

(/ ^, -
*
^*Aanauuad^t

vnèç
iv
V/xt'Xai•,
*,
^-
-
Salutâte l*riscam et Aquilam adjn
tores
^

meos in Christo Jesu ^ (qui pi


anima mea suas cervices suppoeuérunt :

. ',
quibus non sobis ego gràtias ago, sed et
cunctîe ecclésiœ g«'ntiumK ^el Domé<-
&), -
. \4^ / ''
ticam ecclésiam eôrum. Salutâte Kp;• -

, '^&
/
netum diléctum mihi, qui est primitivus

.-
Christo. ^Sahitâte Mariam, qua•
Asiciî in
'^/
,
,
" mulluni laboràvit in vobis. "Salulale An-

' '^& ^^ ^,
,-
dronicum et Juniani, cognâlos et coneap-
tivos meos, qui sunt nubiles in apostolis,

, qui et ante me fuérunt in Christo. * Sa-

,,
lutâteAmpliâtum dilectissimum mihi in

&
. '^,
'^^ "
^'^-
--
Domino. * Salutâte Urbânum adjut«'>rem
nostrum in Christo Jesu, et .Stachyn
diléctum meum. '"Salulàte Apéllon pro-

, \•. , ^^&
.iv

. *^\4^ ^^,
^^*^^
, bum "Salutâte eos qui suiit
in Christo.
ex Aristobuli domo. Salutâte llerodio-
nem cognâtum meum. Salutâte eos qui
sunt ex Xarcissi domo, qui sunt in Do-

'^& . ^-^ .
(,
mino. '-SaluUUe Trypluinam et Trypho-
sam, quie laborant in Domino. Saluta!
*^

,. •, - Tovffaivav xai Pérsidem charissimam, qu» multuin


laboràvit in
eléclum in
Domino. '^Salutâte Hufum
Domino, et matrom pjus, et

,^'^\4•

^ ,^^'^ ^,
. ' -
-

,, '
, , - '(. *''
*Fov(fov,

-
meam. '^Salutâte .Vsyncrilum. IMilegon-
tem, Hermam, Pâtrobam, Hermen,
qui cum eis sunt fratres. '^SaluUit
Philologum et Juliam, Néreum et sor<
rem ejus, et Olympiadem. et omii'
cum eis sunt sanclos. "^Salulâte in\

(fr^v
xai

..
.^^^ -
in ôsculo sancto. Sahilant vos omnes ei-
1•'•^.•• riirivitl.

* ^

,
ai
,
^, -
,, " Rogo autem vos fratres, ut obs
YtHis eos qui dissensiones et offendicu
{)ra'ter doclrinam qxiam vos didicis 1
un' »•. ** 01
aciunt : rt declinàte ab illis. "^ lin

2. (;*;: ,;. : ^. y
:\. >. N.VBC
'E^ftàv.
^Olvurttîôtt. IC-
lit. Al.: *Ier(er^
G
Nijifiar^ Xiivuniar

'
DEFT: li^iattay. m.) EFf (in f.) «ai IHllI. t (P• <««1•) .Tunai.

.
Il (^pr.
olttOf avtiur itrxi. m VCrsU 5)• ;>• T: ^Ertai• XVI. .
« ,U r.lxiV. r.r

•.|)( \\ Ica i\ lie rAcliaie >•

/:
• |>;
rtrôr. : T. 'Aaia(. 6- ABCLT :
». .1
Mafiïav cl : v^àf. '. 8. nAFX: II. I il ilu \t';»cl ligure, dans
\iunhaTor. 9.r.DEFI.: i» «vpi'y. 12. nAF: ^*- Krcr, .1 ni.

tay. AFX* aorrûoanti. Ilif^oiôa-itton


xABCKLT
. Ir ^. lit.

JH.
<,..,.
Ijt: l itritl
- . , .;. -

Sttlie-Stigft'
; • 0|\n)iii:i^ .

irc
14. nUEFT»: -iov.if«. f<: '-Ee/'-j»'» "-, Kticur Ji-susChrist ••
Romains, XVI, 1-18. 67
Conclusion (XV» 14-%)• — Eœhortationm et malutatton*.
XVI. \. Phœbé, dont le nom signifle la brillante,
XVI.' Je VOUS recommande Phœbé. Commcn-
la lune, était « diaconesse ». Les diaconesses
dal«
notre sœur, attachée au service de PhfPbei•. étaient des veuves chargées de divers oflices
Cor. 3, 1. dans l'église, comme de présider l'assemblée
Église qui est à Cenchrée, afin -^
Mat. S3, 8. des vierges et des veuves, d instruire les femmes
Lac. 8, 3.
que vous la receviez dans le Seigneur catéchumènes, d'assister l'évéque lorsqu'il leur
conférait le baptême, de prendre soin des pau-
Mat. wes et des malades, etc. Saint Paul cite un cer-
d'une manière digne des saints, et 10, 43.

tain nombre de femmes qui remplirent le même


que vous l'assistiez dans toutes les oflice ou du moins qui travaillèrent avec le même
choses où elle pourrait avoir besoin zélé pour la cause de la foi : Marie. Priscille,
Perside, Tryphéne. Trvphose,
de vous; car elle en a elle-même Évodie. — Cenchrée, un des
ports de Corinthe, du côté de
assisté un grand nombre, et moi en r.\sic, sur le golfe Saronique.

particulier. Plusieurs ont pensé qucPhoelié,


qui allait certainement à Kome
^ Saluez Prisque et Aquila. mes .\ plure•
salutali»- d'apri's ce passage, fut cliargee
nee. par saint Paul de porter son
coopérateursen le Christ Jésus 'qui, '
Épitre aux chréUens de cette
Act. 18, S, Î6.
pour mon àme, ont exposé leur tête; Mat. i, 7.
ville.
3. Prisque ou Priscille. qui
à qui je rends grâces, non pas moi I Tim. t, 7. n'est que le diminutif de Pris-
que, et Aquila. Voir la note sur
seulement, mais toutes les Eglises Actes, XVIII, 2. On voit par ce
Cor. 16. 19.
des gentils), ^ et aussi l'Eglise qui Colo*. 1 passage qu'Aquila et Priscille
4, j. 1 étaient retournés a Rome.
est dans leur maison. Saluez Epé- PhUe. 1. 5. Epénéte, le premier con-
verti de la province proconsu-
nète qui m'est cher, et qui a été les laire d".\sie. D'après la tradi-
prémices des chrétiens de l'Asie. tion, il devint le premier évé-
que de Carthage.
* Saluez Marie, qui a beaucoup tra- Hebr. lî, Ï3. 6. Marie, chrétienne proba-
blement d'origine juive.
vaillé pour vous. " Saluez Andronique Sap. 3,
Rom. 9, 3.
l-i.
7. Andronique et Junie, de la même tribu que
M. saint Paul, peut-être même ses cousins. Junie,
et Junie, mes parents et compagnons 1
Cor. 11,
Tlin. 5, 1. d'après un certain nombre de critiques, est une
de mes liens, qui sont illustres
par- abréviation de Junilius ou Juninianus et par
conséquent un nom d'homme. On ignore en
mi les apôtres, et qui ont été au Christ quelles circonstances Andronique et Junie
même avant moi. ^ Saluez Ampliat, Philip. 1, S. avaient été prisonniers avec saint Paul.
8,9. Ampliat... Urbain... Stachys sontinconaus.
qui m'est très cher dans le Seigneur. La tradition lait de Stachvs un des soixante-
® Saluez Urbain, mon coopérateur en ProT. IS, 19.
douze disciples.

Jésus-Christ, et Stachys, qui m'est


cher. '** Saluez Apelle, fidèle servi- Job, 33, 10. 10. Apelle, d'après la tradition, devini évéque
teur du Christ. Saluez ceux de la 2 JoJU 10.
' ' de Smyme ou d'Héraclëe.
U, 12. .\ristobule...Hérodion...Sarciss'>... Tri/-
maison d'Aristobule. Saluez Héro- phscne... Tryphose... Perside, inconnus.

dion, mon parent. Saluez ceux de la


maison de Narcisse, qui sont au Sei-
gneur. '- Saluez Tryphiene et Try- 3 Mat. S5. 40.
Cor. Il, 37

phose, lesquelles travaillent pour le


Seigneur. Saluez notre chère Perside,
qui a beaucoup travaillé pour le
Rufus, probablement un des fils de SimoD
13.
Seigneur, '^ Saluez Rufus, élu du 1 Eph. 1, 4.
Tim. 1, 3. leCyreneen. Voir la note sur Marc, xv, il. —
est aussi la
Qui
Seigneur, et sa mère, qui est aussi mienne: que je regarde comme la
mienne, a cause du respect que j'ai pour elle
la mienne. " Saluez Asyncrite, Phlé- Pi. 65, 7. et de 1 amour qu'elle a pour moi.
i*. .Asyncrite, Phlégon... Patrobe.
gon, Ilermas, Patrobe, Hermès, et Hennis, in-
connus. Hermas, d'après quelques-uns. serait
nos frères qui sont avec eux. '^ Sa- Cor. 6, 11. 1 auteur de l'écrit célèbre intitulé le Pasteur.
1
mais on croit généralement le Pasteur moins
luez Philologue et Julie, Nérée et sa ancien.
Vi. Philologue et Julir. D'après la
sœur, et Olympiade, et tous les saints tradition.
Julie était la femme de Philologue: d'après
cer-
qui sont avec eux. '^ Saluez-vous les 1 Cor. 16, ÎO. tains commenlateurs, c'est un nom
d'homme iJu-
Uasi. —
Neree... Olympiade, inconnus.
uns les autres par un saint baiser. 31 Cor. 13, 13.
Thés. 5, 36.
1 Peu 5, 14.
Toutes les r.glises du Christ vous
saluent.
' '
Mais je vous prie, mes frères, vitentur.
d'observer ceux qui sèment des dis- PrOT. 6, 19.
1 Cor. U, 33.

sensions et des scandales contre la 3 Cor. 13, 30.


Gai. 5, 30.
doctrine que vous avez apprise, et ProT. 14, 15.
Pi. 37, 4.
détournez-vous d'eux. '» Car de tels
I». 3, 13.
Mal. 3, 3.
68 Ad Romanos, XVI, 19-27.
Coarluwlo (W, 1-1-lLVI). — Momttn et malmtmttonma.

TOI
, dov- juscumodi enim Christo Domino nostro
XtvovaiVy

,&
. tl^
»'
tavty
xai

dqixiTo'
**
xai diù non sérviunt, sed suo ventri et per dulc•
sermones et bcnedictiunes seducum
corda innocéntium. *' Vestra enim ol»<•-
diénlia in omnem locum
:

divulgâta est
è<f)'

& . dyud^ovy
dt
ât
tlvai Gai'ideo igitur Sed volo vos
in vobis.
sapiéntes esse in bono, et simplices in
'"
»' .
di
iv
malo.
nam sub
'" Deus autem pacis conterai Sât
pédibus veslris velôcitcr. Grât
*
"' . . 9^, -
^^
Dômini nostri Jesu Christi vobiscum.

,)., . *] ,
^'

xai

^ xai
^*
^-
mei.
'' Salutat vos Timutheus adjùtor meus,
et Lucius, et Jason, et Sosipater, cognàti
'2 Salûto vos ego
Domino. ^^Saliitat
scripsi epistolam, in
Tértius, qui

" ", . ^--


iv ^^ vos Caius hospes meus, et nnivérsa ec-

,
. ^.
. -
xai ' '
clésia.
civitâtis,
Dômini
SaluUit
et
vos Erâstus
Quartus, frater.
nostri Jesu Christi
bus vobis. Amen.
''
arcarius
Grâtia
cum omni-

,, ^'*

'
*-
- ,(- **
** Ei autem qui potens est vos con-
firmâre juxta evangélium
dicationem Jesu Christi, secundum reve-
lationem myslérii temporibus œtérnis t
citi, ^" (quod nunc patefâctum
meum, et prie-

^ , .&,
est per

-
^
&,
, ' ^£(7,
9^ ^''
prophetarum secundum prae-
scriptiiras
céptum .œtérni Dei, ad obeditionem
fidei), in cunctis géntibus cogniti, ^'soli

. HfOi
;- èv
Koftv9ov âtà
sapiénti Deo, per
honor
Amen.
et
Jesum Christum,
gloria in seécula eœculùruit
cui

. ?• ).
. 18.
,.
G
Sy
21. NABCFLT:
rell.
.
*
(*
*.
(G«:
et /iiO•
\V (pr.) uov.
20. NABCDEFT*
.
19. LT: cnna in f. cp. 14. relicta] G•). 27. Lf r. altir•
S[K9] LT* (eli. in rcll. epp.) subscripl. si
(pr. m.) CD (pr. m.) subscr. ^^ *.
EF+ (in f.) »at aî ImmI. nSaat

23 (adv. nBCD
pou.
(pr.
(cf. t.
16). 24. nABCLT»• (DEFXf). 23-27. G (c. A
[hab. bisj et codd. niinusc. fere omnibus el
provocalione ad naL•^à XIV,
m.) E;
) 1» (soc m.) F
J).
[et l;i-
an. Il n'y a p«s de |>arenii>
•n. I/C Krec a en plus
aux Unmaiiis, porloe) par Pi•
Klisc de Ccnchréc •.
l:i '
Romains, XVI, 19-27. 69
Conclusion (.W, 14:-.WI). — ISjehortaUona et naintattoH».

hommes ne servent point le Christ


Notre-Seigneur, mais leur ventre ;

et par de douces paroles et des flat-


teries, ils séduisent les âmes simples.
" Votre obéissance est connue en M«t.io,i6.
, . 1• , . . Cor. U, M. 1
tout lieu. Je me réjouis donc pour Eph.5, u.
I ,

vous, mais je désire que vous soyez


sages dans le bien et simples dans le
mal. *** Que le Dieu do la paix broie Luc.
M«I.
10, 19.
3. 4,

Satan sous vos pieds au plus tôt. I Cor. lï, 9.


Que lagrâcedeNotre-Seigneur Jésus-
Christ soit avec vous.
^' Timothée, compagnon de mes^^jj'j'laribns 31. Timothée. Voir l'Introduction aux Épiu-es à

travaux, vous salue comme aussi


iMlio-
Timothée. —
Lucius est peut-être Lucius de Cy-
; rène, l'un des docteurs de l'Église d'Antiochè,
Lucius, Jason, et Sosipatre, mes pa-
1 Cor. 4, 17.
Act.
Actes, XIII, i. —
Jason. Voir la note sur Actes, xvii.
16, 1.
5. — Sosipatre. Voir les notes sur Actes, \v\i, lO
rents. 22 Moi, Tertius, qui ai écrit et XX, 4.
Tertius était probablement un chrétien de
22.
cette lettre, je vous salue dans le Sei- Corinthe qui servit de secrétaire à saint Paul, en
gneur. 23 Caïus, mon hôte, et toute î Tim. 4, ÎO.
écrivant snus sa dictée.
23. Cafi/s était un chrétien de Corinthe. le seul,
lÉgiise, vous saluent. Éraste, tréso- fc^ri*'," avec Crispus, que saint Paul eût baptisé dans
cette ville (I Corinthiens, 1, in.— Éraste. Ce nom
fier de la ville, et Quartus, notre se lit aussi dans Actes, xix, 22, et H Timothée, iv.
frère, vous saluent. ^^ Que la grâce cor. le, 23. 20. mais nous ignorons s'il désigne la même per-
— sonne. Quartus, autre chrétien de Corinthe,
de Xotre-Seigneur Jésus-Christ soit portant un nom romain comme Tertius.
avec ^ous tous. Amen.
2^ Et à celui qui est puissant
pour 23. Mon Evangile c'est-à-dire l'Évangile que
j'annonce, et la doctrine de Jésus-Christ.
vous affermir dans mon Évangile et Deux
conOrtnet
la prédication de Jésus-Christ, selon îa'î^iïï
la révélation d'un mystère qui, étant /^"^^- *
^j
resté caché dans tous les siècles pas-
ses 26iq^i maintenant a été décou- fj'',•/;
i*-*^
vert par les Kcrilures des prophètes, '"^
'^•"g'^f
suivant 1 ordre du Dieu éternel, pour ^""-'''îi"•
qu'on obéisse à la foi^, est connu de
27. A lui, littéralement A qui; mais le pro-
toutesles nations, 2- àDieu, seul sage, ^h"^;,^ l"" nom relatif a évidemment ici, comme en plu-
:

honneur et gloire, à lui par Jésus- »^ ii;


G»l.
V
sieurs autres endroits de l'Écriture, le sens du
pronom personnel (Glaire;.
Christ dans les siècles des siècles Kph. 3,
1,

Amen.
PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX CORINTHIENS

INTRODUCTION

Corinthe, relevée par Jules César cl déclarée colonie romaine, était la capital,
(le l'Achaïe, et la première ville de la Grèce. Elle pouvait avoir quatre cent mil
habitants de toute nationalité, grecs, latins, juifs, etc. Aussi riche que popu-
leuse, elle brillait surtout par son activité et par son luxe. Sa position dans
Tisthme qui unit le Péloponèse à la Grèce, entre la mer Egée à l'Orient et la mer
Ionienne à l'Occident, à égale distance de l'Italie et de l'Asie, en faisait le centre
d'un commerce considérable. Le commerce lui donnait l'opulence, et l'opuleni
procurait à ses habitants de quoi satisfaire leur goût pour les arts et pour le plaisir.

A peu de distance de ses murs, on célébrait tous les cinq ans des jeux fameux aux-
quels l'Apôtre fait allusion; et la ville elle-même était un théâtre d'amusements tl
de dissolution continuels. On n'y célébrait guère d'autre culte que celui de Vénus.
Aussi la vie qu'on y menait était-elle passée en proverbe, et disait-on indifférem-
ment, « vivre en Corinthien », ou s'abandonner à la volupté. Malgré les obstacl•
que dételles habitudes devaient mettre à la foi chrétienne, et en dépit de l'opposition
des Juifs, saint Paul, animé par une vision céleste, avait réussi a y fonder une t'glise ;

et après dix-huit mois de travaux, il l'avait laissée si ferme dans la foi et si ferven^^H
qu'elle faisait sa consolation et qu'elle servait de soutien et de modèle aux chri^^
tientés voisines. La plupart des convertis étaient païens d'origine et d'une condition
assez humble. Néanmoins, les détails où entre l'Apôtre sur la manière dont se faisaiflj
la cène et sur les secours à donner aux chrétiens de Jérusalem, supposent qu'il ^™'
avait aussi des chrétiens d'une classe plus élevée. Lui-même, dans son Epître aux
Romains, distingue entre les autres Eraste, l'intendant de la cité, et Caïus, qu'^Hj
appelle son hôte. ^™'
deux Épitres de saint Paul aux Corinthiens est attestée par 1.'
L'authenticité des
tradition. Qu'il sufTise de citer saint Clément, pape, qui, dans une Lettre adress-
par lui aux Corinthiens, une trentaine d'années plus tard, de 92 à 97, leur rappel^j,
la première do ces Îlpltres comme une œuvn» connue et respectée de tous. « Pren^Hj
en main, dit-il, lEpîlredu bienheureux Paul. Il n'y a pas de doute que lEspril-Saint
}, nnn^
ne lui ait inspiré ce (ju'il vous a écrit sur lui-même, sur Céphas et sur .\pollo, dai
un temps où vous étiez divisés comme aujourd'hui ». Cette lettre de saint Clémc

J
léme(fl|
INTRODUCTION 1. PREMIÈRE ÉPITRE AUX CORINTHIENS. 71

t'St le plus ancien monument que nous ayons de la tradition, et l'un de ceux dont
l'authenticité est lemieux établie. On la lisait publiquement dans l'Église de Co-
rintlie et dans beaucoup dautres.

La première Épître aux Corinthiens fut On en a eu la preuve dans


écrite d"F!phèse.
l'Épître même, où
saint Paul dit qu'il restera encore quelque temps chez Aquila et
Priscille, établis en cette ville depuis son passage à Corinthe.
On voit, au même endroit, que la Pentecôte approchait et que l'Apôtre songeait
à un départ prochain. C'était dans sa dernière mission, l'an 56 probablement.
Saint Paul était arrivé au milieu de sa carrière apostolique. y avait dix ans qu'il
Il

prêchait la foi, et quatre ou cinq ans qu'il avait fondé l'Eglise de Corinthe mais un :

grand nombre de disciples, de ceux mêmes qui avaient vu le Sauveur après sa résur-
rection, étaient encore en vie.
Ce qui lui donna lieu décrire cette première Épître. ce fut : — 1° Un rapport
épistolaire sur les divisions naissantes, rapport qui lui avait été adressé par la
maison chrétienne de Chloé. —
2° Un récit oral que venaient de lui faire Stéphanas
et ses coadjuteurs dans le gouvernement de cette Église, au sujet d'un scandale et
de quelques abus. —
3° Certaines questions de morale et de discipline, dont les
Corinthiens lui avaient demandé la solution. —
L'Apôtre fait allusion à ces rensei-
gnements, et même, ce semble, aux termes dont on s'était servi pour le consulter,
en divers endroits de son Épitre.
On distingue dans cette Épître deux parties, qui répondent au double dessein
qu'avait saint Paul de réformer et d'instruire. —
Dans la première, il s'efforce de •

réformer les abus qui se sont glissés parmi les fidèles de Corinthe. Ces abus sont
des divisions, causées par im engoùment irréfléchi pour certains prédicateurs, i-iv,
et divers scandales donnés à l'Église par des particuliers, v-vi. Dans la seconde, —
vii-xv, répond successivement à cinq questions qu'on lui avait posées sur le ma-
il :

riage et le célibat, vu sur les mets consacrés aux idoles, viii-x; sur l'ordre qui
:

doit régner dans les assemblées religieuses, xi sur l'usage des dons surnaturels, :

xii-xiv ; sur la résurrection, xv.


Comme on le voit, cette Epître diffère beaucoup par son objet et par sa forme
de rtipître aux Romains. Elle ne ressemble en rien à une dissertation ni à un
traité dogmatique. C'est une suite d'avis, de réflexions, de solutions, inspirées par
les circonstances et reparties en sept articles. Il n'est pas d'écrit qui fasse mieux
connaître, soit l'esprit de l'Apôtre, soit la discipline et les mœurs de ces premiers
temps. (L. Bacuez).

Acrocorinihc. Au has, site et minée de l'ancienne Corinthe.


^AjoA^A

EPISTOLA

II PALLI APOSTOLI
AD C0RINT1II0S

PRIMA

• ,-€& &,
*^&- . Paulus voculus aposlolus Jcsn
*

tv
datXrfog,
'&,
' rrj

(&\
^. -
xat
rij ovarj
Christiper voluntatem Dei, et Sosthene-
frater, ^ ecclésiœ Doi, quoî est Corintlii.
sanctificatis
sanctis, cum omnibus
in Christo Jesu,
qui invocant no-
vocatis

, & men Domini nostri Jesu Christi, in omni

*.
iv •*
loco, ipsôrum et nostro. ^ Grâtia vobis
et pax a Deo Pâtre nostro, et Domino

^^& ^& Jesu Christo.


*

/, r^ ^]
* GriUias ago
vobis in grâtia Dei,
Deo meo sempor pro
quœ data est vobis

, ^^,
^ in Christo Jesu :
' quod inomnibus dïvi-

, omni verho, ol
tv tes facti estis in illo, in

, ''

-
in omni sciéntia
Christi confirmâtum est in vobis
:
^ sicut testimonium
"

^
it.i

*',
:

ut nihil vobis desit in ulla grâtia. exp••».-

tantibus revelatiônem Domini nostri

^, '
?
&
*
. *

'
Jesu Christi,
usque in
véntus Domini nostri Jesu Christi.
délis Deus :
*

linem sine cn'mino,

per
qui

qucm
et confirmâbit vos

voc;ili
in die

estis

ad-

m
Fi
il

.'"//« , societàtem Filii cjus Jesu Christi Dômini

, ,
,* nostri. i^Êl

,
Obsecro aulem
'" fialits. per no-^'
men Dômini nostri Jesu Christi, utidip-
»; sum dicutis omnes, et non sint in vobi^

,^ ,
sohismata silis autem perfécti in e^
:

'&
rj «voj }. " *- dem sensu et in eadem sentontia. " Si
gnilicàtum est enim mihi de vobis fratri

. :.
i.
p.
ADEL• M^irét. 2.
(pr. m.)
BEKLT•
D (pr. m.)
. .•
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Xf.)Tov9toC.
TTOfOVOi'. !'*
8.: a>f. t/îovî-UEF:
\.
(I. c>/f

4. (•. m.) * /. 0. (pr. m.) F: (.


=L•

*p%.^

PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PAUL


AUX CORINTHIENS

I, * Paul appelé à l'apostolat de Prolo^ns.


î Cor. 1. I,
Prologue. — i. 1-9.
Jésus-Christ par la volonté de Dieu, Gai. 1. 1.
1. 1. Appelé à Uapostolat. Voir note sur Ro-
la
et Soslhène. son frère, -
Eph. 1.
à lÉglise de Aet. 18, 17.
1.
mains, 1, 4. — Sosthéne. Voir la note sur Actes.
Colos. 1, 1. xvm, 17.
Dieu, qui est à Corinthe, aux sanc- Bebr. 3.
1 Cor. 6. 11.
i. 2. Corinthe. Voir l'Introduction. — Saints. Voir
la note sur Actes, ix, 13.
tifiés en Jésus-Christ, appelés saints, Hebr. 13, 1 S.
Joël, 3. 31.
avec tous ceux qui invoquent le nom Act. , 55 ;

9, n.
de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en Kom. 10, 13.
cpielque lieu quils soient ou que nous Rom. 3. S4 paix. « Sic ihique orditur a gratia
;
3. Grâce... et
soyons nous-mêmes, ^ grâce à vous, Joa. 16, U. et Saint Jean Chrjsosiome, /u Rorn.,
pace ».
17; 1,
Hom. Gratia est priiiium inter Uei dona,
I, i. •

et paix par Dieu notre Père, et par ÎO, 17.


quia per eani justiOcatur impius pax est ulti- :
Cor. IJ, II.
1

le Seigneur Jésus-Christ. muni. quod in beatitudine perlicitur ». Saint Tlio-


mas, In Rom., t.
* Je rends grâces à mon Dieu pour Grallarum
aciio.
vous sans cesse, à cause de la grâce . 117, 2§.
3 Jo»L. 4.
de Dieu, qui vous a été donnée dans Jo•. I, 16.
5-7. Les éloges que saint Paul donne ici aux
le Christ Jésus, ^ de ce que vous Sap. 10. 10. Corintliiens, et les faveurs dont il parle, s'adres-
I Cor. S, 7 sent au corps de l'Eglise de Corinilie, et non
avez été faits en lui riches en toutes II, 6.
;

point à Chacun des membres en particulier. Les


1 Cor. lï, 5
choses, en toute parole et en toute î, 17.
j
éloges sont pour les parraiis. les leçons et les
reproches pour les imparfÎtils. Cette observation
science ® ainsi le témoignage du î Tim. S. 1.
suflit pour justifier l'Apoire de la contradiction que
Acu 4. 33.
plusieurs lui ont reprochée sur ce point vGIaire).
Christ a été confirmé parmi vous): Joa. 1-î. 1 1,
. Le lémoitjnage du Christ: c'esl-à-dire le té-
Act. S, ïî 1, :

"
de sorte que rien ne vous manque Î6, 16. moignage qui a été rendu au Christ par la prédi-
Tel. 5,
1 1.
cation de l'Évangile (Glaire).
en aucune grâce, à vous qui attendez î Rom.Cor. lî, 13.
S, 19.

la manifestation de Notre- Seigneur Jé- î The». S, S.


ITim. 6.14. 8.L'avènement de Notre-Seigneur Jésus-Christ,
sus-Christ,* qui vous afîermira même 1 Pel.1,7,13; le jugement dernier.
4, 13.

jusqu'à la fin, pour que vous soyez Pet, h, 10. 1


Mat. 10, SS.
sans reproche au jour de lavènement Eccle. 11, 3.
de Xotre-Seigneur Jésus-Christ. * Il Rom. 11, Î9.
Cor. lu, 13.
1

Rom. p, 17.
est fidèle, le Dieu par qui vous avez Joa, 1 7. I,
1 Thés. 5, Î4.
été appelés à la société de son Fils
Jésus-Christ Notre-Seigneur.
*^ Je vous conjure donc, mes frères. - la)I

Vilandu I'* Partie. — Béforme des abui,


par le nom
de Notre-Seigneur Jésus- ««cbisuiala. I, 10-vi.
Christ, de n'avoir tous qu'un même Cor. 1 1, 4. \" Divisions au sujet des prédicateurs, 1.40 -IV.
î The». 3. lî.
langage, et de ne pas souffrir de Philip. î, 10. i" Scandale donné par cfuelques fidèles, V-V|.
Rom. 15. 6, I» Divisions au sujet des prédicateurs, 10- IV.
schismes parmi vous: mais d'être Joa. 1», 24. 1,

Colos. 3, 11. a) Pourquoi 11 prêche simplement, I, lO-III, 17.


tous affermis dans le même esprit et
dans les mêmes sentiments. ** Car
II. Xai été averti. Une lettre touchant les divi-
ProT. 0, 3.
j'ai été averti, mes frères, par ceux sions des Corinthiens lui avait été portée a Éphèse
par des personnes de la maison de Chloé. Clilix• —
de la maison de Chloé, qu'il y a des ne nous est connue que par ce passage.
J^ Ad Gorinthios, I, 12-27.
I.

,,,
Contra abunu» (I, 10•%).
h
—r (a}. Cur mermo uimpte* /* iO'iiit i7J.

.
vno Sri SQiâtç tiai. mei, ab iis qui sunt Chloes, quia con-

,
^^ 5 tentioncs sunt inter vos. '' Hoc auteiu
ât vfuôv kéyer
'^, dico, qiiod unusquisquo vestrum dicit :

&)-;,;/
ât Kgo quidem sum ego autein
Pauli :

: ego vero Ccplia• ego auteni :

Christi.

'.,
*^ '' Divisas est (ihristus .' Numquid Pau-
lus crucifixus est pro vobis? aut in nomi-
*^ nc Pauli baptiz.Ui estis? ** Gralias ago
&, Deo quod néminem vestruin baptizàvi.

*^, '' -,

. -
nisi Crispuni et Caium *"'ne quisdicat :

'
ât ' quod
^*
in nomine
Baptizuvi autem, etStépliana? domum
célerum néscio si quom àliuin bapti/à-
meo baptizàti estis.
:

,
, &, .-
' 3^
*''

ooffla
verim.
'^ Non eniin misit me Christus baj)-

tizâre, sed evangelizare non in sa- !

,. -
piéntia vorbi, evacuétur crux ut non
'* Christi. "*Verbum enimcrucis, pereiinti-

' ) ' &.


^ , bus quidem stultitia est : iis autem qui

,^;
*^ salvi liunt, id est nobis, Dei virtus est.
''••
Scriptumest enini : Perdamsapiéntiam
sapiéntium, et prudéntiam prudûnliuni
rej)robâbo.
^^ €(, - '^"
Ubi sapiens? ubi scriba? ubi lon-
roi;'r«t'; / quisitor hujus su'culi? Nonne stuUani

'
hujus mundi

<
'
1) fecit Deus sapiéntiam
^' r^ ^' Nam quia in Doi sapiiintia non cog-
&,
& mundus per sapiéntiam Deum

, - "
novit
-
:

,
âiù ph'icuit Deo per stullitiam pra'dicationis
^* salvos fâcere credt'nles. *' Quoniam et
Judiéi signa petunt, cl draeci sapiéntiam

.'^ ,
ao(fîav

,
'^^
ât quœrunt *' nos

Christum crucifixum
autein priedicâmus
:

Judiéis quidcn

^
:

& ",
ât -^ ât scandalum, géntibus autem stultitiam :

^
& ,,--
^'
ipsis autem vocàlis Judiéis, atque

, ^ . ^ &
âvvafiiv aoffluv. '^''" Grœcis, Christum Dei virtutem, « Dei
sapiéntiam. ^^ Quia quod stultum est
Dei, sapiéntius est hoininibus et quod
infirmum est Doi, fôrtius est hominibus.
:

, ''
^" Vidéte eniiu vocationem vestram.
*"

, Sri
^''-
fratri's,
dum caniem, non
quia non multi sapiéntes secun-

'"
multi potéiites. non
multi nobiles sed quie stulla sunl
^, :

xaratff/tVj, &- mundi elégit Drus, ut coiifiiiuiit sa-

12. Bow. : (cil. t• 14- AlI. xviii, 8). 22. x.\H<;i> EU. ',

13. BLT•: TTiçi. 23. <; i-cll. : (»vtoi.


14. m.) BT** 9ngi. Lf /" 9).
la.
n.
..: Cpr.

BF[K]f
èflanria»^Te.
(a. X?.) o. 20.
(p.

xABiU) EKT:
24. F* T*.
25. I (in f.) koTÎ.

avrZtjr. (pr. 111.) ABU (pr. m.) LT*T*r•. 1. 15. Qu'il êU bnptii'K t.rrc : • que j'ai baptisé •.

21• F* yef• C: rjCdôm. F: 9. I». Cettà-dirt n'csl |>as dans le grec.


. Contre les abiiM (,

contestations parmi vous. ^'^


Or, je
-
Corinthiens, , 12-27.
VI). — 1° fa).

Joft.
Act. 19,
La
1, 4Î.
1.
mimpttctté de non tangage (I,

12. Apollo... Céphas.


sont
, 75
17}.

Plusieurs pensent (|uece


là des noms (ictils. mis en avant par l'Apôtre
parce que chacun de vous
])arle ainsi, Pe. 4S, lï. pour éviter aux véritables chefs de parti la con-
Joa. I, 33. tusion de se voir désigner publiquement. Mais
dit « Moi, je suis à Paul, et moi à
: Is. 4, 1.
ce sentiment s'accorde mal avec ce qu'on lit
lloni.l5,S2-î4.
Apollo, et moi à Céphas, et moi au dans la i)remière épitre de saint Clément. Saint
l'aul a bien pu omettre certains noms; mais
Christ ». ceux qu'il cite ne paraissent pas imaginaires. On
sait par saint Luc qu'ApoUo avait séjourné à Co-
^^ Le Christ est-il divisé? Est-ce cli%'!iitiH rintlie, qu'il avait succédé à saint Paul pour la
Paul qui a été crucifié pour vous? ou ClirUluN. prédication, et qu'on avait applaudi à son élo-
F.ph. 4, quence. Quant à saint Pierie, saint Denys, évoque
est-ce au nom de Paul que vous avez Mat. 83, lU. de Corinttie vers le milieu du second siècle,
H. 4, 22. nous apprend que son Église le tenait pour son
été baptisés? ^* Je rends grâces à Rom. 6, 3. fondateur aussi bien que saint Paul. Il est i)ro-
Joa. II, 50.
Dieu de ce que je n'ai baptisé aucun 2 Cor. ô, 14. bable que le chef des Apôtres avait passé par
Act. 12. 4,
cette ville en se rendant à Kome, ou qu'il s'y
de vous, si ce n'est Crispus et Caïus 26, S. ; la. éiait retiré après Pris(|uc et Aquila, au moment
Act. 18. S.
^^ afin que nul ne dise qu'il a été bap- Rom. 16, 23. ou un décret de Claude obligea tous les Juifs à
s'éloigner de la capitale de l'empire.— Quoi qu'il
tisé en mon nom. J'ai baptisé aussi lCor.16, 15,17. en soit, le reproche que saint Paul fait ici aux
'*"'

Act. 16,27-34. C.urinlhiens ne saurait fournir aucun appui à la


la famille de Stéphanas au reste, je : fable du pétrinisme et du paulinisme, imaginée
l)ar Baur et son école. Les partis dont parle saint
ne sais si jai baptisé quelque autre Paul sont de simples coteries qui n'accusent au-
personne. cun dissentiment en matière de croyance, et
qui n'ont pu avoir de durée ni s'étendre au delà
*'
Parce que le Christ ne m'a point A'erbiin»
crucÏ!».
de Corinttie. Les Apôtres y restent complètement
étrangers » (L. Bacuez).
envoyé pour baptiser, mais pour prê- 14. Crispu» était le chef de la synagogue de
Joa.
cher l'Evangile, non pas toutefois Luc. 4,4, 43.
2. —
Corinllie. Voir la note sur Actes, xvm". 8. Caîi'x
61, 1. Is.
donnait l'hospitalité à saint Paul à Corinthe (Ro-
selon la sagesse de la parole, afin 2 Pet 16. 1,
mains, xvi, 2;i). Origéne dit qu'il devint évéque
de Thessaloni<|ue.
de ne pas rendre vaine la croix du ICor. 2,1; 4,13. Iti. Stéphanas est mentionné de nouveau plus

Christ. ^* Car la parole de la croix Act. 26, 24. loin. XVI, 16, 1". comme l'un des premiers con-
Mat. 21. 1, vertis de l'Achaïe. Ilétait avec saint Paul Éphèse.
est folie pour ceux qui se perdent, Gai. .% 24. quand l'Apôtre écrivit cette première Kpiire aux
Rom. 16. I,
Corinthiens. D'après saint Jean Chrysosiome. Sté-
mais pour ceux qui se sauvent, c'est-à- phanas s'était rendu à Éphèse pour consulter
dire pour nous, elle est vertu de Dieu. saint Paul sur des questions de discipline. D'au-
tres croient que le motif du voyage avait été
'* Car il est écrit « Je perdrai la
le. 29, 14.
:
Abd. S.
un but charital)Ie. Peut-être les assemblées des
Jer. 10, 14 fidèles avaient-elles lieu dans sa maison à Co-
sagesse des sages, et, la prudence 51, 17.
i

rinthe.
des prudents, je la réprouverai ». 1". Parce que le Christ... Ces paroles ne signi-
fient pas que le baptême n'est pas la fonction et
-^'
Où est le sage? Où est le scribe? Slulta
sapienlin l'objet principal de la mission des.Vpôtres, mais
Où est l'investigateur de ce siècle? uiundi. que la prédication était l'œuvre principale de la
Is. 33, IS.
mission de saint Paul (Glaire).
Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la Mat. 11, 27. 19. Je perdrai la saijesse des sar/es. C'est une

sagesse de ce monde? -' En effet, grande sagesse de sa\oir atteindre ses lins par des
1 Cor. 1, 18. moyens inconnus aux plus habiles, et, bien plus,
Eccli. 1, 10.
puisque, dans la sagesse de Dieu, le Rom. par des voies qui, au jugement de la sagesse hu-
1, 20.
Joa. 1, 10.
maine, doivent conduire a un but tout opposé.
monde, par sa sagesse, n'a pas connu il. La folie de la prédication. Il est doublement
contraire à la raison de prêcher la cause de Jésus-
Dieu, il a plu à Dieu de sauver les Christ, et de la prêcher à la manière des Apôtres.
croyants par la folie de la prédica- 22. Les Juifs no demandaient pas de simples
miracles, car Jésus-Christ et les Apôtres en opé-
tion. 2^ Car les Juifs demandent des Mat. 12, 3S;
raient un grand nombre qu'ils reconnaissaient et
16, 1.
qu'ils proclamaient eux-mêmes, puisqu'ils les at-
miracles, et les Grecs cherchent la Luc. 11, 16.
tribuaient au démon, mais ils demandaient, sans
Joa. 4, 48.

sagesse -^ et nous, nous prêchons le


; 1 Cor. 11, 26.
aucun droit, des i)rodigés d'un certain genre,
2 Cor. 13, 4. des prodiges qui vinssent immédiatement du ciel
Christ crucifié; pour les Juifs, il est (Glaire).
vrai scandale, et pour les gentils,
folie ^ mais, pour ceux qui sont ap-
;
'
l'f. 56, 12.
Sa p. 9, 19.
Rom. 9, 16.
pelés, soit Juifs, soit Grecs, vertu de
Dieu sagesse de Dieu; -^ car ce qui Eccli. 3,
et 25. Ce qui, dans les voies de Dieu, parait folie
2;
8ap. 12, 17 au monde, est certainement très sa//e, et ce qui
est folie en Dieu est plus sage que El. 15, 11. parait faiblesse est au-dessus de toute force hu-
les hommes, et ce qui est faiblesse en maine (Glaire).

Dieu est plus fort que les hommes.


"^^
En effet, voyez, mes frères, votre Elpcti 2tî. Ce n'est pas un grand nombre de satjcs ..
infiriiii. Saint Paul ne nie pas qu'il n'y ait dans l'Église des
vocation, ce n'est pas un grand nom- Jac. 3, hommes savants et distingués, mais il fait obser-
1.-..

bre de sages selon la chair, ni un lîom. S, 3U.


Pet. 2, 9.
ver que le nombre n'en est pas grand.
1

Act. 7, 22.
grand nombre de puissants et de Joa. 7, 48.
grands, -" que Dieu a choisis, mais Bar. 3, 16, 19.
Act. 4, 13.
i". Pour confondre ce qui est fort. « Les grands
viendront dans leur temps, quand tout sera ac-
ce qui est insensé selon le monde, 2,Is.17 19,33,12: IS compli, (juand l'Église sera établie, quand il sera
; ;
76 Ad Corinthios, , 28 — II, 11.
1.

^ éao^
CoBtrik abuau• (I, 10-%'l).

,'^•
— r €«)• Cur mmrm• atmplmx (1^ iO-iil, 17).

TOt
<J/xvri
auov xat
xal
^'-
'.'

, / ' '^*xaî

ira
«
d^éaç, xavui'
xo-
î^îo'ç,

Iviûmov
piéntes
ut confundat
:

mundi, et contemptibilia
et infirnia
ignobiUa
Deus,
et ea quaî non sunt, ut ea qua? sunt de-
striieret :
fortia
mundi

"'ut non gloriétur omnis car••


:
'•"'
olégit Deus.
et
eh-git

,
in conspéctu ojus.

'
6
-
^" ^° Ex ipso nutem vos estis in Christo
*,
" aoqiu dnô v^for, Jesu, qui factus est nobis sapiéntia a

" &
&.
xai
- Deo, et
dcmptio
justitia, et
:
^'
sanctilicatio, vt
quemâdinodum scrip-
ut
re-

9 ,', -
xvçifo tum est : Qui gloriatur, in Domino glo-
riétur.
II• II.Et ego, cum venissem ad vo
*

^'
,.
S^ov ooffiuç fratres, veninon in sublimitiite sermonis,

.* , &
^

xai - aut sapiéntiaB, annuntians vobis testi-


monium Christi. * Non enim judicàvi
me scire aliquid inter vos, nisi Jesum

&
'
t/icTç*

,
, '
&, *
xai
''
^

'""
^noXhô
xai
xui

ooffiaç
xui
(f

-
-
- Christum, et hune crucifixum.

^ et :
Et ego
in infirmitâte, et timùre, et tremore mull'
fui apud vos scrmo meus, et pra
dicatio mea, non in persuasibilibus liumà-
na> sapiéntia» verbis, scd in ostensione
spiritus et virtiïtis ^ ul iides vestra non :
'

^
^éoÙ.

, sit in sapiéntia hôminum sed in virtûte

) ,
Dei.

'
Sapiénliam autem loquimur inter

-
• ''

,^
ijoffiav perféotos, sapiéntiam vero non hujus

^
^-
sa'culi, neque principum hujus sâ'culi,
' '
qui destruùntur sed loquimur D«i :

,-
., ^&
sapiéntiam in mystério, quae abscondii

,
«»' quam priedostinavit Deus ante stucula
^ -
est,

in glùriam nostram, " quam nemo


principum hujus sréculi cognovit si enim :

cognovissenl, nunquam Dominum glo-

& ., *' ^
riœ crucifixissent.
• 1(^', " Sed sicut scriptum est Quod oculu^ :

xai xai ini non vidit, nec auris audivit, nec in cor
à hominis ascéndit, quaî priBi>aràvit Deus
** lis qui diligunt illum *® nobis autem :

-, 9^«^
revelavitDous per Spiritum suum Spi- :

xai ritus enim ûmnia scrulâtur, étiani j)r(•-


&. " fûnda Dei. '* Quis enim hôminum scii

28. [K]SI.T• (ail.) «ai. 29.


Irtin.

ii 9ii. 30-
1. (pr. m.) AC
nAD
.\)/: >:
-^^. al. :
EFGKSI.T©:
ao<p.

!.
6. FX transiliunt
7.
a <
K.\lU;l)tFT ivll. 9ioC
' . .^ ^
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. .
:

2. kAUCERÎKSLTII* tî. BCî;KSI.T: t. tid. 8. F: iy»w««»-. 9. LT': Saa 10• BT':


4. (i irll. [KH* aV,V^• (M•: '»' ^»^9ol. .U-
NAr.l>KFT nll. : a.-r*»ei. o* *«>'«. l.T*
berti : iy Ttti^oS ». Jun, : if nn^it. Valck. c.
Chrysost. al. : h :ftt9aroiç. Grot. : if n»»<»Toît). II. 1. Du ChrUU Grec : • de Dieu
Corinthiens, , 28 — II, 11. 77
. Contre len atuiH (l^ - VI). — 1' }• L•a mimpUcité de uon iangage Ch iO'MMi^ i7J.

pour confondre les sages; coiislaiU(|ue l'ouvrage aura été fait saus eux, quand
il a choisiîs, sj^o, 31 j
ils auront appris a ne plus s'attribuer ce qui est
aussi ce qui est faible selon le monde, à Uieu... ils vieudrout en loule se joindre à l'Iium-
ble troupeau du sauveur. Et alors ce ne seront
pour confondre ce qui est fort; -^ en- '!'*!'' pas seulement les riches et les puissants, mai»
fin, Dieu a choisi ce qui est vil et ^uSt!'».' encore les doctes, les orateurs, les philosophes •.
Bossuet, Panégyrique de saint André.
méprisable selon le monde, et les jZlelu.' 28. Ce qui est vil et méprisable. • Cum gentiles
nobis dixerint rusticos fuisse Apostolos. adjicia-
choses qui ne sont pas, pour détruire ^^. mus item indoctos, illilteratos. pauperes. abjectes.
Non sunt h.-ec maledicta, sed gloria. quod taies
les choses qui sont; -*afîn que nulle R^.%,''io. 1
viri toto orbe clariores apparuerintet viros sapien-
chair ne se glorifie en sa présence, "jer! î3,'o!*' tia et potestate pr^ditos superarint ». Saint Jean

"•^
Et c'est par lui que vous êtes dans «'«"» ««
Chrysostome, In I Cor., Hom. ii, 4. —
Les chose»
qui ne sont pas, c'est-à-dire de peu de valeur, de
le Christ Jésus, que Dieu a fait notre jor.s, î4.
rien.
211. XuUe chair, aucun homme. Voir la note sur

sagesse, notre justice, notre sanctifi-ï cor. 15', \o. Mallhieu, xxiv, 22.
cation et notre rédemption; "^^ afin, eccu. m', js.

comme il est écrit, « que celui qui se


glorifie.se glorifie dans le Seigneur ».
II. 1. La sublimité du discours. « Nos ergo, quo-
II. '
Pour moi, mes frères, lorsque Pauli
tiescumque sol.-ecismos iiuttale quid aonotamus^
eernio
je suis venu vers vous, je ne suis einiplex. non Apostolum pulsainus sed magis Apostoli as-
sertores sumus, qui Hebra-os ex Hebrais, absque
point venu vous annoncer le témoi-]^ç*j°i'8Î'.J'3^; rhetorici nitore sermonis et eloquii venustate,
nunquam ad lidem Christi totum mundum tradu-
gnage du Christ dans la sublimité du ^i^R^eg'ï's*' cere valuisset, nisi evangelizasset eum, non ia
discours et de la sagesse. ^ Car je n'ai 'jfr"!'»^'»*' sapientia verbi, sed in virtute Dei •. Saint Jé-
rôme. /« Ephes.. II.
pas jugé que je susse parmi vous Ga'rV'u 2. Jésus-Christ crHci/îe. Pour concevoir l'oppo-
sition que devait soulever cette prédication, il
autre chose que Jésus-Christ, et Jésus- laul se rappeler combien était profonde et uni-
Christ crucifié. ^ Aussi, est-ce dans ^ct. is, 6, u. verselle l'horreur dont la croix était l'objet. Aussi
, ., ,
- Cor.
1
10; ,'
. 4, les chrétiens, qui la traçaient si souvent sur leur
un état de faiblesse, de crainte et o;13.9. '
?, front, ne l'arboraient nulle part. Dans les catacom-
Gai. 4, 13.
j, ,.,
un grand tremblement, que j ai ete cor. 27.
, , .

1 i,
bes même, ils ne la peignaient qu'en la dissimu-
lant, et il fallut la victoire de Constantin pour
parmi vous: '•

et mon discours et ma Eph. 4, S9. qu'on osât


4. La
la produire et la glorilier.
sagesse humaine, c'est la philosophie
prédication ont été, non dans les pa- «. iJ,
1 -Il
G»l. 3,
rôles persuasives de la sagesse hu- 2 cor. 4,
44.
6.
13.
grecque, la science prétendue des philusoi)lies
et des chrétiens qui n'ont conliance qu'en eux-
mêmes, en leurs lumières, leur habileté, leur
maine, mais dans la manifestation de éloquence, qui s'attribuent le don d'éclairer les
esprits et de gagner les cœurs.
l'esprit et de la vertu afin que votre ;
-* le. 47, 10.
Bom. 1, 16.

foi ne soit pas établie sur la sagesse


des hommes, mais sur la vertu de
Dieu.
^ Cependant nous prêchons la sa- '^^"î.'a.'"
6. Les princes de ce siècle sont les sages, les
savants, les philosophes, ou les démons dont
gesse parmi les parfaits, non la sa- p'«««««"«
l'empire se détruit de plus en plus par l'établis-
gesse de ce siècle, ni des princes de sement du régne de Jésus-Christ (Glaire).
ljfîî-.^i'4Î":fo:
7. L« sagesse de Dieu, c'est celle qui vient de
ce siècle, qui périssent; 'mais nous "oï''is%V: Dieu d'une manière surnaturelle, (jui lait connaî-
prêchons la sagesse de Dieu dans le "•'"i^'^' tre Dieu et qui conduit à Dieu. On la trouve en•
m.éditant les mystères de la foi et l'truvre de la
mystère, sagesse qui a ete cachée, coiu». 1, «e.
"'
Rédemption. —
Dans le mystère; mystérieuse-
que Dieu a prédestinée pendant les ""is. ment, dans le désert; ne prêchant cette sagesse
»•> 1 X 1 • , * Cor. 4, 17. divine qu'au petit nombre des saaes. Cf. V. 6.
Siècles pour notre gloire; ^ qu aucun coio... 1, s?; 8. Qu'aucun prince de ce siècle n'a connue. Tous-
les s.iges du monde se sont égarés dans des spé-
prince de ce siècle n'a connue; car i jhe^.
Hebr.
2. 12
culations ambitieuses et folles. —
Jamais ils
s'ils l'avaient connue, jamais ils n'au- P•, 2, î.
n'auraient crucifié le Seigneur. D'après un grand
Joa. 13, 2. nombre de commentateurs, le démon
n'a connu
raient crucifié le Seigneur de la avec certitiide la dignité du Sauveur qu'après sa
résurrection. S'il avait eu cette connaissance, il
gloire. se serait gardé de soulever les Juifs contre lui,
' Mais, comme il est écrit « Ce que :
«"•> de peur de ruiner sa propre puissance.
1' "1 ' .11• . -1. .
igrnolam
œil a point vu, ce que loreille a is.64,4;65,n;
point entendu, ce qui n'est point joiÎ'îs!/.
monté dans le cœur de l'homme, ce u^uji!
que Dieu a préparé à ceux qui l'ai- /c^ u/se.
ment » <" c'est aussi ce que Dieu ^•"n•. s''"'
;

nous a révélé par son Esprit; car 'si /,%.'•


l'Esprit pénètre toutes choses, même l^.%"i.
H. Que l'Esprit de Dieu, parce qu'il est Dieu
les profondeurs de Dieu. <• Qui des {"^.,'1^7. lui-même.
^

Ad —
'
78 Corinthios, II, 12 III, 8.
. Contra iibit»u• (I, 10•VI^ —r fmj, Cur mermo mêêmml** fi* iO-ttI, il}.

uvi^çdlnov, èi Ttrtvfta qua; sunt hominis, niei spiritus humini<!


; &eov ov' qui in ipso est? et qu.p Dei sunt, nen

, , & /-'
iy xod iUi

&€.
**
oeiç oVSevy cognovit, nisi Spiritus Dei.
Nos autem non spirilum hujus niundi
•'

^
' , ,'
/;_«••

'.
'^
«

:)'^:
ix

rt vu•
&,
âtâaxcoTç

tan
accépimus, sed Spirilum (jui ex Deo
est, ut sciâmus qua• a Deo donâta sunt
nobis

trina
comparantes.
: '^quœ
huniânii' sapit-nlia• verbis,
Spiritus,
et lôquimur non

spiritu.ilibns
in doctis
sed in doc-
spirifii.'ilia

, . **

'
..,,^;^, &-
^yaxl^'
" - xui
ot
', *^ Animalis autem honio non përcipit

ea quie sunt Spiritus Dei stultitia enim


est illi, et non potest intelligere : quia
spirituâliter examinatur. '^ Spirituâlis
auleni jiidicat omnia et ipso a némine
:
:

,
'
* judicàtur. *^ Quis enim cognovit sensum
Domini, (|ui instniat ciimJ' Nos autem
sensum (lliristi habémus.
-
.
III •

, .
, ' ^'•• ' - "^
(
III. ^ Et ego,
loqui quasi spirituâlibus, sed quasi car-
nâlibus. Tanquam
fratres, non potui

pârvulis in Christo.
vol•

ad^ê.

" ^ ''^/^, / -
'^4'
." ,
^ ;-
^

-
^ potum dedi, non escam
lac vobis
nondum enim poler.Atis sed nec nunc
quideni potéstis

conténtio
dum hominem
adhuc enim carnâlos
estis. ' Cum enim sit inter vos zelus,
:
:

nonne carnâlesestis, etsecun


ambulâtis?
:
:

, Uav' Cum
enim quis dicat Ego quidem
* ^

,
:

;
/'; ', - ? 6 ^
ât' sum Pauli alius autem Ego polio :

nonne hôniines «'slis'i* Quid igitur est


: :

^, '^ ,.'
' quid vero Paulus?

, Minislii
"'

xui ^
ojus oui credidistis, et unicmque sicut
Dôminus Kgo

, ' ^-
" plantâvi, Apôllo
*^ rigâvit :
dédit.
sed Deus increméntum dédit.
'
"'
Itaque neque qui plantât est aliquid.
&. * ) neque <jui rigat sed, qui increméntum :

tiatv,
dat, Deus. * Qui autem plantât, et qui
ri<rat. iinum sunt. Unusquisquc nutom

11.
(p. m6ou.)
{Hcnti.
JraMfiy.). 15.
:
.
.
NABCDEF.Te

I^T* /tir.
13.
JhTI.
: iÔ.
KAUCI)
.'
ÏYvtomty.
(pr.
.Trtvuajmùii
.)
L)Tt là• 16. I,: Mvfie
\1.
FT•
avymq.
HKKt
àyie
s.
\o»i artt les dortt$ pnroirt dit ta tane»»e
13. i.

^- maint, mais êelon la doctrinr de rEtjwii •<•


j

(.bis). — l.C (pr. m.) I) (pr. m.) nABI.T: • lion avcr


des dlscniirs in|>ir<^ |iar la sa:.
ro,ç (cf. inainc, mais avec {ceux) ii)H|iir<Îi |tar le
R. vu, 14; El•!•, vu. 16). 2- (ÎKSLTII• \>tU '.
*al. nABCKT: ldvraa9t fl ovJè. 3. I.T• «r.Ti/oor. : I». L'homme anim•: mme psvclii
i. LTABCDEFîî Vuifj. II. al.
que •.
t». âr9f,o!roi. :

H pr. m.) I.T: Ti (bis) rep. iartv. .:


: ^. On du \•^.
:i.
III. i. I.n ;i, iro :ui \rnei suirani
'Art. ... .
1) (pr. m.) nABCDEFT* (a. '«.)
dan»
».
le grec.
t^ii''•»! donc Aiiollo .' et 'luexi
i.e grec ]^L• l'.iiil •

àlX' fi. 8. (pr. m.) D (pr. m.) Paul f |trcmicr lieu cl porte celte pliri»e au t. 5.
Corinthiens, II, 12 — III, 8. 79
. Contre les nbus (I, lO-Vl). — i" (a}. La atmpUcité de non tangage fi, lO-ilI, Î7J.

hommes sait ce qui est dans Ihomme, job. ic, ,


sinon l'esprit de l'homme qui est ensap-ials;"?,»,
lui.'' Ainsi, ce qui est en Dieu, per-

sonne ne le connaît, que l'Esprit de


Dieu.
*' Pour nous, nous n'avons point "^*^ ii. Le» dons provenant de notre rédempUon par
Jésus-Christ.
reçu l'esprit de ce monde, mais l'Es- «'''""«'»""»
Xum. 14. il.
prit qui est de Dieu, afin que nous Is. 19, 3.
Eph. 4, 7.
connaissions les dons qui nous ont aÎ^ 17.
Mat. U. Ï7.
été faits par Dieu, que nous *^ et ls.33, 19.
Joa. 16. 13.
annonçons, non avec les doctes pa- î Tim. î, S.
Pa. 31, 6.
roles de la sagesse humaine, mais
selon la doctrine de l'Esprit, traitant
spirituellement les choses spirituel-
les.
*^ L'homme animal ne perçoit pas qaût Dei Mio. L homme animal esi celui «jui s'aiJonue
aux plaisirs des sens, à ses afTections charnelles
I

ce qui est de l'Esprit de Dieu; c'est et mondaines, ou celui qui ne juge des choses
Jud. 19.
pour lui, et il ne le peut compren- Prov. célestes que par la raison naturelle, les sens et
folie IS, 3. la sagesse humaine. L'homme spirituel est celui
Kccle. lU,
dre, parce que c'est par l'esprit qu'on Ps.Sl,5;I7,31. 3.
(|ui ne se laisse emporter ni par les plaisirs des
GaL 6, sens, ni par ses affections charnelles, etc.. et qui,
doit en juger. '' Mais l'homme spiri- Sap. 8. 3,
1.
;
dans ce qui regarde la religion, ne prend pas la
Cor. 4, 3.
tuel juge de toutes choses, et il n'est I*cILl,3;9,17; 1 raison humaine pour guide, mais la ^râce divine,
la foi de lÉ.^lise et l'Esprit de Dieu (Glaire".
jugé de personne. '^ Car qui a connu Job, 26, îï, 9. 3, 2.i ;

3. I
Vi.Juge de toutes choses... Il est faux de dire,
I& 40. 13. avec les ennemis de nos Livres saints, que ces
la pensée du Seigneur pour pouvoir E&le. 17, 6. paroles consacrent le fanatisme ou la révolte.
l'instruire"? mais nous, nous avons la Lnc. Î4, 3S. L'Apôtre dit seulement que ceux qui ont reçu le
Sap. 13. 9, don de discerner les esprits ont seuls le droit de
Bom. 11, .34.
pensée du Christ. décider si celui qui prétend être inspiré est fana-
tique ou prophète (Glaire;.
III. Aussi, mes frères, je n'ai pu Carnale<t
*

CorlQthii.
III. 1. Des hommes spirituels. Voir la note sur
moi-même vous parler comme à des Is. 2% It, 10. 9.
\

hommes spirituels, mais comme à Hebr.5,Il-14 6, 1-î.


;

des hommes charnels. Comme à de 1 Cor. 14, 20.


Jna. 16, 1».
petits enfants en Jésus-Christ, - je Pet. ï. 1 î.
Rom. à, 3 19. ;6,

vous ai abreuvés de lait, mais je ne


vous ai point donné à manger, parce
que vous ne le pouviez pas encore et ;

à présent même, vous ne le pouvez


point, parce que vous êtes encore
charnels. ^ Car, puisqu'il y a parmi Jac. 14-16. 3,
Tim. 4. 1 6,
vous jalousie et esprit de contention, Eccli. 34, 6.
Pa. 1, 3.
n'êtes- vous pas charnels, et ne mar-
chez-vous pas selon l'homme?
* En etîet, puisque l'un dit 4. Apollo. voir plus haut la note sur 12.
« Moi
1.
:
l>ei
je suis à Paul » et un autre « ^loi à adjuiores.
; :

Apollo » n'ètes-vous pas des hom- Os. 9, 10.


;

mes? Qu'est donc Apollo? et qu'est 1 Cor. I>. 1,

Paul? 5 Des ministres de celui en iLei, 6.


Rom. 5, 1,3,
']ui vous avez cru, et chacun l'est
selon le don que le Seigneur lui a
départi. ^ Moi, j'ai planté, Apollo a le 51, 6. 6. Apollo a arrosé. s'était formé à l'élo-
Act. IS. 24. quence à .Mexandrie et peut-être y avait-il été ini-
arrosé: mais Dieu a donné la crois- Eccli. 24, 42. tié au christianisme. Cette ville, qui comptait près
2 Cor. 9, lu.
sance. d'un million de Juifs, avait des écoles célèbres
C'est pourquoi, ni celui qui Is.
'

oii l'on enseignait à la fois la loi de Moise, l'art


40, 17.
plante n'est quelque chose, ni celui oratoire et la philosophie grecque. Cf. Actes,

qui arrose; mais celui qui donne la nom. 7, 3.


1, 21-28: xis, 1.

Pe. 132. 1.
croissance, Dieu.'^ Gen. 15, 1.
Or celui qui plante Joa. 14,2.
et celui qui îCor. 4, 17.
arrose sont une seule Sap. 10, 17.
80 Ad Corinthios, III, 9 — IV, 2.
. Contra abunuM (i, 10-%'l)• <'*>• Quotmodo mit audienaum {Mil, iH-MV).

ïdiov uiad^ov xuTÙ lâiov propriam mercédum accipiet st^ciindum


xonoy. " Osov awiçyoi' i^eoC suum labôrem. Dei enini sumus adju- **

/
iaftti•
ysiijoytor. O^tov oixoâou/j tort. tures : Dui agriculti'ira estis. Dei a-dificà-
tio estis.
'" Kutà âo&tî- *° Seciindum ^ratiam

,
T//»' /lioiv Toî iftuv Tf}y i>ei. qua• data

aoffoç âtfitXioy est mihi, ut sapiens architéolus funda-


méntuni posui autcm

*.
Ttd-éixa, ât inoixodoittî' èxuoioç ôt : âliiis superiudiii-
inoixoâofuî. Qtfithoy cat, Unusquisqiie autem vidcat quomodo

,
* '

^tivai xsi- superœdilicet. ** Fundaméntum enim


tariv aliud nemo potest ponere. prspter id

^ quod posilum est, quod est Clirislus

, ^ ,
,,
Jésus.

,', ,
** *^ Si quis autem superœdifîcat super
Ei âb éni
^', fundaméntum hoc, aurum, argéntum, la-
",
,, . -
*^ pides pretiosos, lig^na, fœnum, stipulam,
*•*
uniuscujiisque opus maniféslum erit :
iv dies enim Dômini declarâbit, quia in igné

^'
,
^^ revelabitur etuniuseujiisque opus quale
:

, &,. ^-
S sit, ignis probabit. *' Si cujus opus mnn-
*^ ««- serit quod superœdificâvit, mercédem
ai accipiet. ^^ Si cujus opus arserit, detri-
méntum patictur ipsc autcm salvus erit,

,&& &, ^
:

sic tamen quasi per ignem.


*^

; *''
*^ Nescitis quia templum Dei estis,

Spiritus Dei habitat in vobis? '' Si quis


< t

^€0'

*^

&,
ooffoç
. '. , &6 ,
'**//
-
autem templum Dei viohiverit, dispérdet
illum Deus. Templum enim Dei sanc-
tum est, quod estis vos.
*^ Nemo
inter vos sapiens
stultus iiat ut sit
se sedi'icat si quis vidétur
:

esse in hoc su-culo,


sapiens. *' Sapiéntia

& . (^ ' -- enim hujus mundi, stultitia est apud


Deum. Scriptum est enim Comprehén- :

.
"
'^ nuhv'

/& .
, ^^' dam sapiéntes in astûtia eorum. " Et
ilerum Dominus novit cogitationes s
:

piénlium, quôniam vanie sunl.

^^,
^,
^'

,
'^'^

,'
,
' lus, sive ,
*' Nemo itaque gloriétur in hominibus.

^^ Omnia enim vestra sunt, sive Pau-

dus, sive vita, sive mors, sive pra»séntia,


sive Cephas, sive mun-

IV•

^.
d-tov.

'*(>
^ -*•'

^,
, - CijTerriu ;
sive futûra : omnia enim vestra sunl :
33 vos autem Chrisli

Dei.
C.hristus autem

11. * Sic nos exislimet homo ut mi-


nistros Chrisli, et disj)ensatores mysle-
riurum Dei. ' llic jam quiÏTitur inter
:

10.
12.
.: ^.
LT• .
, •1.
Jm. 13.
1 1.

al. : Srt.
^i.l: Xf.
I.Tf (p. rr%>)
. .

11. Lt Chriti JiMut. Grec : • Jéius le Christ •.

ovTo. 14.
19.
(
.-,'• . F•
22. F: U;roll4J.
.ADEFLT':
rell. : /4trtî.

nABCI)
ô cl
17.

(ur. m.) FLT*


ovror.

ior.v.
13. Du Seigneur
tO. J'enlacerai.
«i. Car lout est
o'eat pts dam
Grec • c'est lut rjui urprcnd
<t
:

rout Ogure dans 1»• ^rec nu


le grec.

— i.JD Mich. : ùv9f. a'r»ft»nwt. sel précèdent.


Corinthiens, III, 9 — IV, 2. 81
. Contre les abus (1, lO-VI). — (b). Conctu$$ion» ttraUque» CHIi IS-iV).

chose. Mais chacun recevra son pro- /,'


pre salaire selon son travail. ^ Car ^^"^i*•*'/;^•

nous sommes les coopérateurs de jo^'ij*',';


Dieu vous êtes le champ que Dieu cul- pi",,*^";
;

tive, lédifice que Dieu bâtit.


**'
Selon la grâce que Dieu m'a rÎÎX^'"ea-
donnée, j'ai, comme un sage archi-
tecle, posé le fondement, et un autre 'Rph": i.%i'".
a bâti dessus. Que chacun donc re- \^l
, . j.
'j.'
iO. Comme un »<ige architecte. Saint Paul s'attri-
bue la sagesse comme lui avant été départie par
Dieu.
-."». I>e fondement de l'Église de Dieu est
Jésus-Christ et sa doctrine, ou la vraie foi en lui
agissant par la charité. L'édifice d'or, d'argent,
de pierres précieuses, bâti sur ce fondement,
garde comment il y bâtira encore. rroT.Vîi. c'eit la plus parfaite prédication et la pratique

'* Car personne ne peut poser d'autre '^"' de l'Évangile. L'édilice auquel on a mêlé le bois,
le foin, la paille, signilie la prédication des doc-
^*-'*^ teurs Corinthiens, qui, à la vérité, n'erraient pas
fondement que celui qui a été posé, dans la foi, mais ajoutaient à leurs discours une
lequel est le Christ Jésus. %aine pompe de paroles et des questions inutiles.
Le jugement de Dieu, soit particulier, soit géné-
*^ Oue si on élève sur ce fondement •?"'" »"»''
*- fuiKlanieii- ral, manifestera de quelle sorte aura été l'œuvre
chaque homme, œuvre dont il est difficile de
,

un édifice d'or, d'argent, de pierres tumj>roba- de porter un jugement en cette vie. Toute doctrine
précieuses, de bois, de foin, de chau- -^^-j'î^• qui pourra résister à l'épreuve du feu de ce juge-
ment attirera au prédicateur la récompense éter-
D de chacun sera ma- ProT. 10, ÏU. nelle de son travail. Toutedoclrine contraire sera
me,' *^ l'ouvraofe p» ns/isr.

car jour du Seiofneur le •^pi^ i»• consumée et anéantie. A la vérité, le prédicateur,


nifesté le : ~ "
>.
Luc. li, ï. s'il est d'ailleurs irréprochable, ne périra pas avec
mettra en lumière, et il sera révèle «. s, i. son ouvrage il sera sauvé parce qu'il aura bâti
. .,
:

sur le vrai fondement. Mais 11 ne sera que comme


par le feu; ainsi le feu éprouvera s Tim. iî, un homme qui se sauve à travers un incendie, en i,

l'œuvre de chacun. '^ Si l'ouvrage denebr.' lo.1-î.


îs. conservant sa vie, et en perdant tout le reste.
Joël, î, Ainsi il souffrira la perle de son travail, en ne re-
celui qui a bâti sur le fondement de- ico••- '^ cevant point la récompense du prédicateur évan-
gélique, il n'entrera morne dans le ciel qu'après
meure, ceiui-ci recevra son salaire. »»«• « "• avoir expié par le feu du purgatoire les fautes
Jer. 31, 16.
'^ Si l'œuvre de quelqu'un brûle, i».^", i«• qu'il a commises dans l'exercice du ministère
évangélique (Glaire).
il en souifrira la perte: cependant •.«.3. 13. Le jour du Seianeur, le jugement dernier.
y ^ .
Eocll. 14, ÎO. lu. Si Cœuvre brûle, parce qu'elle est de paille
,

il sera sauve, mais comme par le (y. 12), c'est-à-dire que la prédication est inspirée

feu. par la vanité et ne produit rien qui vaille. —


Comme par le feu. Il est permis de voir dans les
Ne savez-vous pas que vous êtes Tempium paroles de l'Apntre une allusion aux flammes du
'*

le temple de Dieu, et que l'Esprit de


p^^'io
" directe
purgatoire quoique ce ne soit pas là la pensée
de saint Paul.
1". St... quelqu'un profane le temple de Dieu.
Dieu habite en vous? '' Si donc quel- \ ^'^^•^}^• soit en y introduisant le schisme et la division :

qu'un profane le temple de Dieu, Dieu p^'^/j î^'î" • lempltim Dei violât, qui violât unitatem •, dit
saint Augustin. In Psalm., X. ii, ": soit par des
le perdra. Car le temple de Dieu est mœurs corrompues et une conduite déréglée.
saint, et vous êtes ce temple.
^* Que personne ne s'abuse si quel- '*) 'i?' ** b) Conclusions pratiques, III, 18 -IV.
:

quun d'entre vous paraît saffe selon vei-w» »»-


ce siècle, qu'il devienne fou pour être f™^^'"','•
sage; '^ attendu que la sagesse de ce •'^;|
siècle est folie devant Dieu, Car il est „**•'^„'
Rom. 1,19.
écrit : « J'enlacerai les sages dans p^à^^^,•
leurs propres ruses ». -"
Et encore :
^^\^^^l
« Le Seigneur sait que les pensées •'J^'Ki*•
des sages sont vaines ».
-' Que
personne donc ne se glorifie ommaDeo 21. Quepersonnene se glorifie dam les hommes,
ne s'attache par amour-propre à tel ou tel prédi-
<lans les hommes. -- Car tout est à ''^liumr*' cateur, pour les qualités extérieures de sa parole.
Céphas. suri. 12. Ps S 7.
22. Voir plus haut la note
vous, soit Paul, soit Apollo, soitst;or."4,ÎD,'5,4.
J^ V.•

v>epnas
... ^ for. 4, 1. .
Jésus-Christ a un corps mystique,
.1
23. Vous au Christ. Saint Paul enseigne que
aussi bien
soit vie soit mort
, soit Rom. u, -,
,
s.
,
1
, Philip. 1, îl. qu'un corps naturel, et que l'unité est essentielle
. ,
cnoses présentes, soit choses futu- nom. 8,î5. à l'un comme à l'autre.
'

res; oui. tout est à vous; -^ mais "l's^.îi.


vous au Christ, et le Christ à Dieu. ^^^ l.M'
IV. 1 Ministres du Christ, et dispensateurs des
IV. '
Que les hommes nous rearar- »•«««• «o;••"
mystères de Dieu. Par ces paroles saint Paul en-
1 . merlu ju-
dent comme ministres du Christ, et ^^ex.^ seigne que les ouvriers apostoliques ne sont pas
maîtres, mais serviteurs, et qu'il ne faut pas par
dispensateurs des mvstères de Dieu. icor.i4'_î. conséquent s'attacher à leurs personnes, mais
qu'ils coopèrent aussi à l'œuvre divine, et sont
- Ur ce qu on demande dans les dis- 9. "•
dignes à ce titre de tous les respects.
BIBLE POLYCLOTTE. — T. VUI. 6
82
« Ad Corinthios, IV, 3-14.

,
& ',
(& ' '
. Contra (, 10-% ).
evQsi^^.
—r
^*Kftoi
f»J. QmomotÊo mit umStmnamm

dispensatorcs, ut fidélis quis inveniatur.


(iii, gS-MV},

.'
dt sic vff' dia• ^ aulem pro minimo est ul a vohis
Milii

vnô aut ab humano die


jiidicer, sed ne<i :

nieipsum judico. * Nihil enim inihi c6n-


' ovâtv
'

• scius sum scd non in hoc justiiicalus

,
avvotâu, tv :

ât /< ^" ] sum qui autem jiidicat me. Dûminus


:

$ &^ -
,( - est. ' Itaque nolite ante tempus judi-

, ffioxian

(fuvtouioti

enuivoç
xuo-
c.ire,

illuminabit
quoadijsquc véniat Dominas, qui et

manifcstâbit consilia cordium


abscondita tenebràrum,
: et tune
et

&.
,
«710 laus erit unicuique a Deo.

<(,
,
" Ha;c autem. fratres, transfiguravi

&. \4
• ttç in
et,

xai ' , iv me et propter vos : ut in nobi.s

;; ^",- ;
(fvotoioO^t
discâtis, ne supra
unus advér.sus âlterum indétur pro âlio.
quam scriptum est,

',
.
' Quis enim te

,
'
at discérnit Quid autrm 't

S âè xai habes quod non accepisti? Si autem a<-<


pisti, quid gloriâris quasi non accéperisy

, xai (/
7] ^ Jam
estis,
salurâti
sine nobis
estis, jam
regnàtis
divites
: et
facti

litinam

^ - regnétis, ut et nos vobiscum regnému^.


& &-
, ',
xai

^ Puto enim quod Deus nos apostolos


'••
^ JoxiZ

, ^. ,-
y]

iCç novissimos osténdit, tanquam morti des-

, '
xai
- xai '"
tinâtes
mundo,
: quia spectâculum facti sumus
et ângelis, et hominibus. '" Nos

&
propter Christum, vos autem pru-
' &,, stulti

dentes in (!hristo : nos infirmi, vos aa-


',
- "'// /; tem fortes : vos nubiles, nos autem

'&, , -
xai xai ignobiles. " Usque in hanc lioram et

&,
xai esurimus, et sitimus, et nudi sumus,
^^

-^
-. ^^
et colaphis ca>dimur,
mus, "
nostris,

persecutionem palimur, et sustinémus


^^blasphemàmur, et obsccrâmus tan-
et

et laboramus opérantes manibos

maledicimur. et benedicimus
instâbiles

:
su-

quam purgaménta hujus mundi facli su-

' * ' mus, omnium peripséma usque adhuc.


'* Non ut confundam vos, hœc scribo.

2.
.
6.
nem- *
scriptum super «
Jun.
:

:
^Qât.

*.
EF* <.
L;
-(.
,:
*{iiip|jc };Iossema iioians «ij

Ȥ (. =
^ra). Erasm. : fvatoto^t.
«

(îhI. iv, 17).


* ^,»; , ^iior-
».
il.
\'.\.

14•

IV. 1.
T: ...
(pr.
kCDELT:

l)KK:
in.UBCÎ) (pr. m.)

(\. .").
: àlÀà

Te diterrne, c'cal-à-dire • le diffiTcnclej


I.T• (pr.)

.
M. Et n'eet i»a> dans le ffr-• iiphi. v. m.
Corinthiens, IV, 3-14. 83
1. C'outre les abu» (I, lO-VI). — i-> ibi. Conetunton» prattquem (Mil, 18-IV),

Deut.
pensateurs, c'est que chacun soit Gui. 4, 14.
h, 5.

trouvé fidèle. ^ Pour moi, je me mets 1 Cor. I, 10


6, 4.
; 3. Par un tribunal humain ; litléralement, par

Lnc. IS. 4Î;


aucun jour humain. Le mot jour, qui signilie
fort peu en peine d'être jugé par vous 16. II. évidemment ici le joui fixé pour un jugement,
ProT. SO, 6. se prend pour le jugement lui-même: comme
ou par un tribunal humain; bien 1 Cor. 3, 13. nous disons Journée sanglante, journée de Poi-
:

plus, je ne me
juge pas moi-même. Thés. SI,
tiers, pour bataille sanKlante, bataille de Poitiers,
1
I*.
ï, 6.
7.
à l'imitation des Latins qui se servaient de dies,
'
A la vérité, ma conscience ne me P». Sap.
IS, 13.
7, !•.

pour exprimer l'.nction qui rendait une journée


reproche rien, mais je ne suis pas PrOT. !0, mémorable. Cf. Jérémie, xvii. 46 (Glaire;.
!«.

Eccle.9, 1.

pour cela justifié; celui qui méjuge Jac. JoiL


î. 3.

5. ye jugez pas la valeur, le mérite, la sainteté


1 1, i>.

Job, 6
c'est le Seigneur. ^ C'est pourquoi, 9, ÎO,Î7.»1. des prédicateurs évangéliques.
;

ne jugez pas avant le temps, jusqu'à EcclL 3, 14.


G; S,

Mat.
ce que vienne le Seigneur, qui éclai- Deac 16.
7, 1.
1,

rera ce qui est caché dans les ténè- Pi. 4,5. SO. Is. ô,

bres, et manifestera les pensées se- Job, Soph.


lî.IÏ.
lî. 1,

crètes des cœurs; et alors chacun î Rom. 29.


Cor. 10, 18.
î,

recevra de Dieu sa louange.


C. Ce que je tous ai écrit. Cf. m, 3-9 iv, 1. :

^ Au reste, mes frères, j'ai person- .Xon erro


Muperbla-
IIIU^.
nifié ces choses en moi et en Apollo
Cor. I,îî; 1
à cause de vous, afin que vous appre- SS. 3,
î Cor. A, 10.
niez, par noire exemple, à ne pas, S«p. 19. 4,

contrairement à ce que je vous ai


P*. 4Î, 1.

écrit, vous enfler d'orgueil l'un contre Kom. IS, .


AcL li, 9.
l'autre pour autrui. " Car qui te dis- Ps. 103, ÎS.
Pur. S9, 14. 1

cerne? et qu'as-tu que tu n'aies reçu? .48,;11


Cor. 31. I l,

Que si tu l'as reçu, pourquoi t'en glo-


rifies-tu, comme si tu ne lavais pas 8. Vous êtes rassasiés.... Ces paroles, comme
Pe. 16, 15. tout ce qui suit, sont ironiques et s'appliquent à
reçu? *Déjà vous êtes rassasiés, déjà ProT. S7, ces docteurs qui fomentaient et exploitaient à
7,

vous êtes riches, vous régnez sans Apoc.33, leur profit le goût des Corinthiens pour le talent
le. 6.
3, 17.
de la parole, l'élégance du langage, les formes
nous; et plaise à Dieu que vous ré- Act. oratoires. — Vous régnez. Ces docteurs avaient
16, Ï9.
G»1.4,1S.
cherché à rabaisser lApôtre dans l'estime des
gniez en effet, afin que nous régnions disciples, ils avaient discrédité son ministère,
avec vous. mis en doute l'exactitude de sa doctrine, intro-
duit l'erreur à sa place.
^ Car il me semble que Dieu nous Paul! labo-
ribuH com-
a présentés, nous les derniers des ntendatur.
apôtres, comme destinés à la mort, Cor. 1», îS. I

M«t. SO, 16.


puisque nous sommes donnés en Pf. 43, îî, 14.

spectacle au monde, aux anges et aux 10. Nous sotnmes, tious, insensés. Pour convaincre
1 Cor. I, IS.
hommes. '" Nous sommes, nous, in- S«p. 3, 4.
les Corinthiens, saint Paul met en parallèle la vie
Act. Î6, Î4. de ces docteurs satisfaits et sa propre vie toute
sensés à cause du Christ; mais vous, ï Cor. li, i. d'abnégation et de sacrifice, preuve évidente de
1 Cor. 1, SS.
sa sincérité.
vous êtes sages dans le Christ nous ; 1 Beg. S, 30.

sommes faibles et vous forts; vous


êtes honorés, mais nous méprisés. 11. Déchirés. Voir la note sur Matthieu, xxi. 3S.
" Jusqu'à cette heure nous souffrons î Cor.
Job, Î4,
1 1,

7.
Î7.

Kat. *6, 67;


et la faim et la soif, nous sommes nus,
10, Î3.
3 Thesâ. 3, 9.
déchirés à coups de poing, et nous
n'avons pas de demeure stable - nous ;
^ Act. 18, 3 ;

M, 34.
nous fatiguons, travaillant de nos 1 Cor. 9, lô.
î Thee. 3, S.
mains; on nous maudit, et nous bénis- Cor. 11, 7.
1 Thea. S, 9.
sons; on nous persécute, et nous le Rom. IS, 14 ;

.i, 3, 4.
supportons; ^^ on nous blasphème, et Jok. 16, S.
Rom. 3, 8.
nous prions; nous sommes devenus Mat. 5, 44.
Sap. 5, 3.
jusqu'à présent comme les ordures du
monde, et les balayures rejetées de
tous.
*^ Ce Eum ergo
n'est point pour vous donner imitenlur.
84 Ad Corinthios, IV, 15 — V, 7.
. Contra aliuiiu• (I, 10>VI). 9" Cm), Dm tmemmluorno fVp.

meos cliarissirnos nioneo.


(tiç Ti-'xr« yovt)inû.
f/>jrf ^v ',
''*£/« sed ut
*' Nam
filios

.si decem millia pr.idagogorum

*
«'
. &•/ ^
, "" /7«««<
nocrtçaç' tv
tuùç t'/tv-
habeatis in Christo, sed non mullos pa-
tre.s.Nam in Cliristo Jesu per evangé-
lium ego vos génui. '* Hogo ergo vos,
&. " ^1« Torro tnf-uxpa un• i'//fo,'/ior, oç
imitatoreemei cstote, sicut et ego Christi.
'^ Ideo misi ad vos Timùtheum, qui

, '/,
^&
&
fart Ttxvov xaî cy meus charissimus, et fidélis in
est filius

. *^ ] (
.
tv
ât
Domino qui vos eommonefâciet vias
:

meas, quœ sunt in Christo Jesu, sicut


ubique in omni ecclésia doceo. ** Tan-

;
'
,
.
'"

& ;'
.
^
** ^,
tr

, ^' /
,
&,
quam non venlûrus sim ad vos, sic intluti
sunt quidam.
Véniam autem ad vos cito, si Do-
*'•*

minus voliierit : et cognoscam non ser-


moncm eorum qui inflati sunt, sed vir-
tiitem. ^" Non enim in sermone est reg-
num Dei, sed in virlûte. ^' Quid vultis?

, )(
d'/unrj, in virga véniam ad vos. an in rliarit-'tt••

, (/^,
. ^^,
;
^
"1•
et spiritu mansueti'idinis
V.
tio et talis
gentes, ita ut
*
Omnino
furnicutio, qualis
uxorem
'

audilur inler vos fornicâ-

patris sui aliquis


nec inter

,
^ liâbeat. Et vos inflâti cslis
^ et non :

, ,
magis luclum Iiabuislis ut tollatur de
médio vestrum qui hoc opus fecit.
'*£;'(« ' Ego quidem absens corpure, prœ-

sens autem spiritu, jam judicâvi ut prœ-


sens eum qui sic operàtus est.^ In nomine
*

/- Dômini nostri Jesu Christi. rongn-gatis

,& ^ ,- »}
^
vobis etmeo spiritu, cum virtiite Dùmini
nostri Jesu, "trâdere hujusmodi Sàtanae
in intéritum carnis. ut spiritus salvus sit
in die Dômini nostri Jesu Christi.

. /. ?
iv ^

, *9 Non bona glorintio


* est vesti
* ot-

- scilis quia modicum fcrméntum lotam


; '
- niassam corri'impity "
Ex['nrur;ile velus

«
14.
17.
NABCT: /iov
«ACT*: rov9tiùr.
(pr. m.)
*. n(:T*L:
.
) '.
AT*t
Xf.
(p.
'lr,oi.
grec.
7.
NAUDEFGST:
iO.
xABDEKtî

Comme je le
rcll.
irv'ihy.

iui»
* »-

du Chriet B'ni pas dan*


I

^
le

19. F+ (p. iiàyov)


En

,.
17. Jètuê-Chritt. Grec : • dans le Christ *.
21. ABT: Tf^vT.
V. 1. Telle qu'il n'en exixtf ftat rhez h» gentitt
1. ABCDEFLT*
(pr. m.) m^ne$. Gt^c : telle quo ini^mc parmi Ict geiiUl•

2. nABCDEFT: «Vn*. on '••>••., n.irlcr (de Mmlilablc) •.

3. LT* . «• »>«r. KT»


4. (bis) Xç.
4 • Jt^suvCItrist ».
:

fin, i-'est-à-dirc • (j'ai ué]à :

\^» \•
,

L: TÎ V

1
5. MVf. */.
Xf-\ I .'1 V . iiiiittipl, cf. y. ft intao
Corinthiens, IV, 15 — V, 7. 85
. C'outre le» abite (I, lO-VI). — a- Ca). Jneeute public (Vj.

delà confusion que j'écris ceci, mais Eccii.4,î5;

je vous avertis comme mes fils très


chers. *^ Car eussiez-vous dix mille
^',^.',/!
maîtres dans le Christ, vous n'avez ce- ^j™ î^'jg"•
'• '^•
pendant pas plusieurs pères; puis- '
•^*"^•

que c'est moi qui, par l'Evangile, vous


ai engendrés en Jésus-Christ. *^ Je
vous en conjure donc, soyez mes jo». 13,13.
"' *^
. , . j Job, Î3, 11.
imitateurs, comme je le suis auiveu.îijM•
''^''•"-
Christ.
_
^^ Cest pourquoi, envoyé Miesu» prî-
je vous ai 17. Timothée. Voir l'Introduction aux Épitree
pastorales.
Timothée, qui est mon fils bien-aimé, iheu»,
lTini.l.î, IS.
et fidèle dans le Seigneur il vous rap- S Tim. I.
; I,
Act. 16, 1-3.
pellera mes voies en
Jésus-Christ, se- Mat 21, 3Î.
Act. 16, 17
Ion ce que j'enseigne partout dans IS, Î5-I6.
;

18. S'enflent, se slnrifient de leur succès qu'ils


toutes les Églises. *^ Quelques-uns Job. 40, 7. croient assuré et déOnitif.
s'enflent en eux-mêmes, comme si je
ne devais plus venir vous voir.
*^ Mais je viendrai vers vous bien- Posiea 19. Quelle est leur vertu. • \
qui bene de Dec
senlire et eloqui acceperunt. si convertant ad
ipse
tôt, si le Seigneur le veut; et je con- t'eniet. inanem gloriam quod ad lucra Dei acceperant
Eom. 10.
erogandum-.si alta sapientes.humilibusnon con-
naîtrai non quel est le langage de Hebr.
1,
6, 3. seotiant: Paveant quod in propheta legitur Dedi
:

eis aurum meum et argentum meum: ipsi auteni


ceux qui sont pleins d'eux-mêmes, Jac. Thés.
15.
1
4,
1, .S.
de auro et argento meo operati sunt Baal •. Saint
mais quelle est leur vertu. -^Car ce Mat. 7,ïl. Bernard, Serm. in Cant.. \u, G.
Jac. l,îi. 30. Le royaume de Dieu; c'est-à-dire la vertu,
n'est pas dans les paroles que con- la perfection chrétienne. Cf. Matthieu, ,
U.
siste le royaume de Dieu, mais dans
la vertu. -' Que^- voulez-vous? que Jie*cor.io,6,s
13. 10. î,
Vienne a vous avec une vergre, ou avec P'ov.i3,î4.
... .

chante et esprit de mansuétude"?


Eccli. î ,
7, J.

V. 11 n'est bruit que d'une for- •' "^


' i? Scandales donnés par quelciues fidèles,
V-M.
nication commise parmi vous, d'une Lev.is. 7-5
fornication telle, qu'il n'en existe pas Ge^'s^'w; a) Inceste public, V.

chez les gentils mêmes: jusque-là Eph:5,'3. V. 1. Chez les gentils mêmes. Saint Paul veut
dire par là que ce crime scandalise les païens
que quelqu'un a la femme de son ^'•*• au milieu desquels ils vivent, mais chez lesquels
père. - Et vous êtes gonflés d'orsTueil! Lnc. is, n. des unions de ce genre n'étaient pas toutefi>is
* •«» ... 1
Sap. 4,19. 1 1
sans exemple. — La femme de son père. Le mari
et vous êtes pas plutôt dans les j». 9. 1. était, sans doute, mort ou séparé de sa femme.
1 <• . • 1. .,. Ecole. 11. 9,
pleurs, pour faire oter d au milieu ptot.îî, 10.
,

de vous celui qui a commis cette ac-


tion!
^ Pour moi, absent de corps, il !§talaa<e 3. J'ai déjà jugé. Le \erhe judicavi siguiGe ici
Iradilur. porter une sentence avec autorité.
est vrai, mais présent d'esprit, j'ai Act. 2.S 16.
déjà jugé, comme présent,
si j'étais
Coloe.
4 Keg.
I, 5.
S, Î4.

que celui qui a commis un tel atten- Coloa. 3, 17.

tat, ^ vous et mon esprit étant réunis »cor.î, 10. 5. Livré Satan: c'est-à-dire retranché de la
au nom de Notre-Seigneur Jésus- société des fidèles,excommunié pour un temps,
Mai. it'isîô. exclu par conséquent de la participation aux
Christ, soit, par la puissance de Notre- biens spirituels dont l'Église a la dispensation.
jj.^ ,„ , Une peine analogue était en u<age dans la Syna-
Seigneur Jésus, ^ livré à Satan pour
t.M!'i9^'
gogue. —Afin que son esprit soit sauvé. Le châti-
la mort de sa chair, afin que son es- .-'"''•ii^, ment est appliqué comme remède, et doit porter
le coupable à rentrer en lui-même et à revenir
prit soit sauvé au jour de Notre-Sei- ^"^ ^•*• dans la voie du salut.
6. Corrompt toute la pâte. Cette expression,
gneur Jésus-Christ. que l'on retrouve encore dans l'Épitre aux Ca-
* C est bien à tort lâtes, v, 9, doit, comme tout ce qui suit le prouve
que vous vous sim ai>mi clairement, être restreinte au temps de la pàque.
glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un '',': pendant lequel en effet les Juifs tenaient pour
souillée une masse entière de pâte, pour peu de
peu de levain corrompt toute la La'.'',"'2i; levain qu'il y entrât. Car. dans toutautre cas, non
pâte? 7 Purifiez-vous donc du vieux g.Î.\*'9. seulement if ne gâte pas la pâte, mais il la rend
meilleure (Glaire;.
86 Ad Corinthios, V, 8 VI, 8.

'
, ^ C'oatr» abuvii• (I, lO-YI). — 9* fhi. JmtiiHa mmemlmrim fi'i, i-ej.

&& . ^"
m* j^rc vtoy (fvoafiu, tare ferméntum, ut sitie nova conspérsio, sicut
xut vnèç estis azymi. Etcnim pascha noslruin

," ^
-. *
} nuXcuà,
tv
iv
eiL•xvia
fv
xui
immolatus
inur, non
est Chrislus.
* Itaqiie epulé-

fermente véteri, neque in


ferménto mnlitiee et nequitiœ
in

sed in

'^,,
:

,
*

'"xeà
-
nXtovt-
insi oy ti-
âzymis sincerittUis et veritâtis.
• Scripsi vobis in epistola
misceamini fornicariis
fornicariis hujus
rapacibus, aut idôlis serviéntibus
:
'"

mundi, aut avaris, eut


non
: Ne com-
litique

: alio-
^^. *^ quin debuératis de boc mundo cxiiss

- **

céri
Xunc autem
si is
scripsi vobis
qui fratcr nominâtur est forni-
non commis•

,
:

&-
&. câtor, aut avnrus, aut idôlis sérviens,

&.
*^
; ;
*^ '/
x(d
aut malédicus. aut ebriosus, aut rapax.
cum ejusmodi ncc cibum sûmere.
'^ Quid enim mibi de iis qui foris sunt.

judicârey Xonne de iis qui intus sunt.

. Kcd vos judicâtis? '^Nam eos qui foris sunt,


Deus judicâbit. Auférte malum ex vobis

^& , ipsis.

VI. VI. Audet vestrum habens

,
uliquis

;
<

,
^,
^ «'/
'^
xai
; nt'gotium advérsus
apud iniquos, et non aj)ud eanctos'i* ' An
nescitis quoniam sancti de hoc mundo ju-
âllerum. judicâri

. dicâbunt ? Et si in vobis judicâbitur mun-

' &.
^. '/
^ ^,,
-
; dus, indigni estis qui de minimis judi-
cétis?' Nescitis quoniam angelosjudi•
bimus? quanto magis sœculariay

tis
'

:
Saeculâria igitur judîcia

illos constiti'iite

reci'indiam
contcmptibilcs qui sunt in ecclésia,
ad judicândum.
vcstrani dico.
si

Sic
babuéri-

'

non
Ad ve-
est

; , ,-
, inter vos sapiens quisquam, qui possit
judicàre inter fratrem suum V
^^ ''^
* Sed frater euni fralro judicio contén-

^;
9^;
. "'
* *^
z/tari

^^
dit et lioc apud
:

omnïno deh'ctum
cia habétis inter vos.
inji'iriam
frandom
iniidéles?

accipitis?
patiiniiii ?
est in vobis,

"
'Jam quidem
quod judî-
Quare non magis
quare non magis
Sed vos injiiriam

H. nACI) (|). m.) EFT*: tUimfirùxç. 1. C.KSI.TII: •\.


10. M (|»r. ni.) ABCI) pr. m.) EFLT• (pr.) 4. (;KSTH«: ma9r^irt\
mai. \J9: naï afrt. ]J: ùftiÀert. :î. I.: laldi. nUCT: oti» Il
11.
12.
13.
: jÎ

LTll* «oi.
1.^:
-I
f ȥ<>ۥ

»fiytî\ x.\B('.I) (pr. m.) FT* (p. «fO


T. <;
s.
ivii. • ir.
xMtr.MKI.T: .
A'ol et : liaftltë {llammoud. . ^). ^t pas dans le grec
Corinthiens, V, 8 — VI, 8. 87
. Contre les nbu» (1, lO-VI). — 9' (bj. Proeen devant lem Juge» paSenm (Vi, 1-8}.

levain, afin que vous soyez une pâte Kecli. 11. 34. 7. Sotre agneau pascal. Voir la note sur Mat-
Uorn. 1, 37. thieu, XXVI, 4.
nouvelle, comme vous êtes des azy-^^^'•^®;^lJ;
mes. Car notre agneau pascal, le mÎ-îb,"?.
8. Azymes. Plosieurs interprètes voient dans
Christ, a été immolé.
^ C'est pour-
^/^l wf m. ces figures et ces allusions un indice <|ue cette
quoi, mangeonspàque, non avec j^^/,%\°
la lettre a été écrite vers la léte de Piques. On en
a d'ailleurs une preuve plus certaine quand
un vieux levain, ni avec un levain de f coi.'», u. r.\pôtre parle (xvi, 8) de la Pentecôte comme
malice et de méchanceté, mais avec •^™' ' '^• étant assez prochaine.

des azymes de sincérité et de vérité.


' Je vous ai écrit dans la lettre ^*•"» •»«"' : 9. Dans la lettre: c'est-à-dire dans celte lettre.
Cf. y. 5, 6.
« N'ayez point de commerce avec ^. n. i.

des fornicateurs »; '"ce qui ne s'en- f^or.ilt:


tend pas des fornicateurs de ce c^ l\ ?i. i

monde, non plus que des avares, TfolS^ii


des rapaces, des idolâtres autrement f^v.'s, Is.
;

vous devriez sortir de ce monde.


' '
Mais je vous ai écrit de ne point Mat. Î3, S.
Hpbr. 13, 1.
avoir de commerce avec celui qui, i Joa. 10.
portant le nom de frère, est fornica- îThS.aî'è.u
teur, ou avare, ou idolâtre, ou médi-
sant, ou ivrogne, ou rapace, et même
de ne pas manger avec un tel homme
'^ En effet, mappartient-il de ju- Aaferalur

ger ceux qui sont dehors? Et ceux ,p^_. j^ ^


qui sont dedans, n'est-ce pas vous
*J^%*"jg'•
qui les jugez? ^^ Car ceux qui sontHei»• »0, si.
dehors, Dieu les jugera. Otez le mé- Deutn, 5.
icor.iu.î?.
chant d'au milieu de \ous. Scène d'ivreiee (f. H). (Fond d'une conpe. Scène de banquet.
VI. Quelqu'un de vous ayant b) ipst
' Borne. Sluseo Gregoriano).

avec un autre un différend, ose l'ap- judicem. ii. Ceux qui sont dehors de l'Église, les païens,
par opposition à ceux qui sont dedans; c'est-à-
peler en jugement devant les infi- °*n,V.i.'^' dire aux chrétiens, parmi lesquels on doit compter
dèles et non devant les saints ^ Ne u. 3, \^. !
les hérétiques et les schismaiiques qui, conser-
vant le caractère indélébile du baplême, demeu-
savez-vous pas que les samts juge- Mauis.îS; rent par là même soumis à la juridiction de
l'Églis-i iGlaire).
ront ce monde? Or si le monde doit luc.Si.'so.

être jugé par vous, ètes-vous indignes L•Ïc'^l,' lo.


b) Procès devant les juges païens, VI, 1-8.

de juger des moindres choses?^ Ne VI. 1. Un différend. Les procès n'étaient pas
p,. 90,13.
rares dans une population livrée au commerce
savez-vous pas que nous jugerons les MarJôlsMi. et passionnée pour la fortune. —
Les saints. Voir
la note sur Actes, ix, 13.
anges? Combien plus les choses du Nous jugerons les anges. Il est certain que
3.

siècle? des chrétiens pieux et saints par état offrent,


comme arbitres, plus de garanties que des hom-
Si donc vous avez des différends .vondexunt
"*
mes étrangers à la foi.
4. Ceux qui tiennent le dernier rang. Ces vues
touchant les choses du siècle, établis- ««pientex. de r.Xpotre ne pouvaient paraître étranges- dans
sez. pour les juger, ceux qui tiennent g^^*^"^°•,^^ un pavs et dans un temps où il était permis aux
Juifs (lavoir leurs tribunaux et leurs procédures,
le dernier rang dans lEglise. '"
Je le f^w.I, Js. de vider entre eux leurs différends, et même
'^*"'•*• de punir les délinquants.
dis pour votre honte « N'y a-t-il : 0. S'y a-t-il donc... aucun sage, c'est ce que

donc parmi vous aucun sage qui pourront justement penser les "infidèles quand
ils vous verront avoir recours à leur juridiction.
puisse être juge entre ses frères t »
* Mais un frère plaide contre son
,
9"f,'i'*"
inficlelee
frère, et cela devant des infidèles ? "'"''•"'"'**•
' C'est déjà certainement pour vous
jer.9. 4. 7. C'est déjà... une faute, que vous ayez des
une faute, que vous ayez des procès ^^• ^- J|• procès, et un scandale pour les païens à qui vous
devriez donner l'exemple de la charité et de la
entre vous. Pourquoi ne supportez-
^"^h^iVe' tolérance.
— D'être lésés. On peut appliquer ici
vous pas plutôt dètre lésés ? Pour- . guer «»
l'observation de saint Thomas, qu'il faut distin-
ce ((ui est interdit aux parfaits et ce qui l'est
quoi ne supportez-vous pas plutôt la «•. s. 17. à tout• le monde. D'un autre côté, on voit rare-
ment des procès dans lesquels l'une des parties
fraude ? « Mais vous-mêmes, vous lé- ^™?6,"!' au moins se conserve exempte de faute (Glaire).

;
88 Ad Corinthios, VI, 9 VII, 1.

xaî (,
**H orx
. Contra abuiiuM

oïduxt,
xai
llxi, uâixoi
tuvtu
(I, lO-VI).

ddthfovç.
9èov
9* fv).

fàcitis, et
• An
De fomteaUome

fraudâtis
nescilis quia iniqui
fVi, 9-90J.

: et hoc frutribus.
rogimm Dei

' -,
ov nXuvùa&t' ovrt non possidébunt? Nolite errare neque :

ovrs ovtt fornicarii, neque idolis serviénles, nequo


*^
',
^
xXinxui adiilteri, '" neque molles, neque mascu-

,
lorum concubitores, neque fure.s, neqn"

" -,
-
aovat. ^' dnt-
avâri, neque ebriosi, neque malédici,
que rapâces, regnum Dei possidébunt.
i

& * «* *' £t hœc quidam fuistis


sed abliiti es- :

'•,,,-
& ]. et' T(p xai tis, sed sanctificati estis, sed justifîcàti

,
ty Tfp estis, in nomine Dômini nostri Jesu

'^ '' Christi, et in .spirilu Dei nostri.


'^ Omnia mihi licent, sed non omnia
av(ftt^'

,* . '^« - expédiunl. Omnia mihi licent, sed ego


sub nullius rédiger potestâte. *' Esca

' & ôt
xfj

xai
ventri, et venter escis
hune, et lias déstruet
Deus autem et
corpus autem
:

, '. .
^Éoç xut
xai
âè
** dt
non fornicationi, sed Domino et Dùmi-
nus corpori. '* Deus vero et Dùminum
suscilâvit et non suscilâbit pcr virtii-
:

,
:

tem suam.

, ; ; .-
** '^ Nescilis quùniam corpora vestra
membra sunt Christi? Tollens ergo mem-

';^ ,
*•"// ] oïâaTS, ttJ
bra Christi, fàciam membra meretricis?
Absit. '* An nescilis quùniam qui ad-

.
. • ''
',
--
hiL'ret meretrici, unum corpus elTicilur''

Erunt enim (inquil) duo in carne una.

,
. ]
.,
^'^ '"Qui autem adha'ret Domino, unus spi-

, ritus est. '**


Fiigite fornicationem.
peccâtum, quodcûmque fécerit homo,
extra corpus est qui autem fornicâtur.
Omne

,
:

in corpus suum peccat.


*^*

;- An nescitis quoniam membra vestra


*^

iv templum sunt Spirilus sancti qui in vobis

^^
3
*"
&,
' est,
vestri?
quem
'"
habélis a Deo,
Empti enim estis
et non
prétio
estis
mag-

11•
, .
,
iv

-
no. Glorificate et portâte
pore vestro.
VII. <
De quibus autem
Deum in cor-

scripsislis

9.
10.
,):
nABCDELP*
StoC .
(iilt.) •.
r. o.).
1. nBCT•
Si t. 9tôr, rnioTir Jçart • 9t6>

H. Corn. Slollberg. : riret *\ (coll. Hebr.


f^o,.

ni, 46). BLf (p. «VJ.) \>\ Xf. ri 10. Le commrnceincnt du venet est nltachd, daii
le grec, au verset précédent.
14. nABCDET: r.uii. I.T: Htytifti.
à^o M. Au Hum de Solrc-Srigneur Jétut^ChrUt. Cn
15. L Bos. : «V.
• au oum du SciRucur JésuA >.
16. I)ET'• . 19. Fm tiumbrf». Grec • votre corp• •.
:

19. GT': atifiara. *> Glorifiez et porta Oiru daru votre eorp$. Gr•
20. GSI>T[KHei• maUdti. Ap. C/in/s. ; • R|i)rïflcz donc Dieu dans votre corps et dan• '

ifa (elï. crfcrTf ut , ifaxi. lu Mt. II : capril qui appartiennent à Dieu ».

1
Corinthiens, VI, 9 — VII, 1. 89
. Contre les abiiit (I, lO-VI). — 9- (cj. Contre la fornication (VI. 9'SO).

sez, vous fraudez, et cela à l'égard


de vos frères.
^ Ne savez-vous pas que les in- c) Contre la fornication, I, 0-:20.
^«>^»'^•',^,
Les fornicateurs. Ce vice «!tait commun chez
0.
justes ne posséderont pas le royaume "j^j*"'"'•
les païens. A Home la débauclie était l'accompa-
de Dieu? Ne vous abusez point ni 1 Cor. 6, 11. gnemeiil oblige des spectacles publics, et une
" M.-»rc. 16, lu. partie des divertissemeuts populaires. En Grèce,
les fornicateurs ni les idolâtres, ni l^^s^i et particulièrement a Corinthe, l'impureté avait
ses tem|>les et ses théâtres, c'était d'ailleurs une
les adultères. **^
ni les efféminés, ni des principales amorces de l'idolâtrie. Voir l'In-
les abominables, ni les voleurs, nicen. troduction à celte Epitre.
13. 13.

les avares, ni les ivrognes, ni les mé- ''^%%^-


disants, ni les rapaces, ne possède- -*^g^^ '/<
,•"•

ront le royaume de Dieu. ^* C'est ce^^^•,»• 41. Vous avez été justifiés... Voir la note sur
\•^
Romains, iti, i4-26.
que quelques-uns de vous ont été, ^°^.,f•,,'•
mais vous avez été lavés, mais vous ^^^h^-
avez été sanctifiés, mais vous avez
été justifiés au nom de Notre-Sei-
jiaeur Jésus-Christ, et par TEsprit
de notre Dieu.
12. Tout m'est permis, disaient quelques-uns
Tout m'est permis, mais tout ne omni»
*'-
en abusant de la liberté de la loi chrétienne que
mest pas avantaoeux. Tout m'est >•">> leur avait enseignée l'Apôtre saint Paul répond ;

en donnant comme limite à cette liberté, la cha-


permis, mais je ne serai 1 esclave ecciî. is. rité et la prudence chrétiennes.
i.>.

d'aucune chose ^ les aliments sont


;
'
m
13-lo. Trois raisons de garder la pureté :1" notre
t M* corps appartient à Dieu qui l'a créé 2»
'

''
est : il

pour lestomac. et l'estomac pour ^Jàp. V/rf réservé pour la gloire à la résurrection; 3" il est
membre de Jésus-Christ.
les aliments mais Dieu détruira l'un^iiâL'b^io"'
:

^^^^' '* "'


et l'autre or le corps n'est point pour
;

la fornication, mais pour le Seigneur,


et le Seigneur pour le corps. Car, î Ps. 40. 11.
Cor. 13,
* '
4.

comme Dieu a ressuscité le Seigneur, GaL U.


Rom. S,
6, i.

il nous ressuscitera aussi par sa


puissance.
'^ Ne savez-vous pas que Corpus
vos corps luenkbruni
sont les membres du Christ? Enle- Chrisli
vant donc les membres du Christ, en cor. u, s: 1

ferai-je des membres de prostituée? mT'î^'Ik


Dieu ne plaise. *'' Ne savez-vous Gen. î, Ï4.
Mat. 19, .
M»rc. 19. .i.
pas que celui qui s'unit à une prosti- Marc. 10, 8.
tuée devient une même chair avec Eph. i, 31.
18. Contre son propre corps, parce qu'il en
elle? Car dit-il) ils seront deux en fait même du péché: c'est une sorte
l'instrument
de sacrilège, puisque c'estla profanation du tem-
une seule chair. *'Mais celui qui su- Bo^m*'s.%-V ple de Dieu.
^'^ "• "' 19. Le temple de l'Esprit-Saint. Celui qui se
nit au Seigneur est un seul esprit livre à l'impureté viole ce temple et outrage Dieu
avec lui. ^^ Fuyez la fornication. z«h.i,6. lui-même la ou il veut être adoré et glorilié.

Tout péché, quel qu'il soit, que fait si, u. 20. Glorifiez... .Saint Paul se montre moins
rigoureux pour les fautes de la société que pour
l'homme est hors de son corps; mais p*. e»,
2-.'
celles de l'individu. • Severitas exercenda est in
celui qui commet la fornication pè- peccata paucorum... Magisdocendoquam jubendo,
magis monendo quam minnndo agendum est cum
che contre son propre corps. multitudine ». Saint AugusUn, Epist., xxu, 5.
*^ Ne savez-vous pas que vos mem- «« j•^™-

bres sont le temple de l'Esprit-Saint. spiritu». IP Partie. Réponse• aux ques- —


„„; , lCor.3, 14, 17. tions proposées, vii-xv.
qui est en vous, que
*
vous avez reçu Bom..s5.
- - ' - '^— ' 16. 1" Sur le mariage et le célibat, VU.
de Dieu, et qu'ainsi vous n'êtes plus'GaL4.6 2' Sur les mets consacrés aux idoles. VIII-X.
Eph. 14. 1,
à vous-mêmes? -^ Car vous avez été Cor. 7. Ï3
3" Sur le bon ordre dans les assemblées
1

1 Pet. IS. religieuses, M. 1,


achetés à haut prix. Glorifiez et por- Pi. ÎS, 9. i" Sur l'usage des dons surnaturels. XIl-XIV.
5" Sur la résurrection des corps. XV.
tez Dieu dans votre corps.
VII. Quant aux choses dont II.
* — ( 1« Sur le mariage et le célibat, VII.
Ufficia
vous m'avez écrit, il est avantageux nupioma•. VII. 1. Il est avantageux. Saint Paul nim-
j
90 Ad Corinthios, VII, 2-15.

' II. BeupoBM (Vll-X%'). — f* •« tiuitHm»Mt• «1 emUbmtu (VU),

(
â^çiunio unxsad^ai' ' Atè 6i milii : Hoiitim est humini tnuliercm non
fxaaroç yvvvùxu iytroi, liingere ^ propter fornicalionem auteiu

,
:

xui roi' ïâioy nyâaa t'/ino. unusquisquc suam uxorein liahcat, et


unaquil-que sutim virum li.-ii)<*at.

,. ' ,,,
dvôçL
' Trj

'7-/
«*
^]
ai xai
iJlov
âè
«*
Tot
^ Uxori vir (Jéhitum n-ddat similit•
autem et uxor viro. Miilier sui corporis
polcstâtem non habct, sed vir. Simili-
ter aiilem
'

et vir sui corporis potcsl;i-


:

&,,
tem non sed millier. Nolile frau-
liabet, ''

7/

UV
^

- di'ire invicein, nisi forte ex consénsu ad

tempus, ut vacétis orationi et ilerum


revertimini in idipsum, ne lentet vos
:

-
^,,
xij xui xai
«t'rô ' Sâtanas propter incontinéntiam vestram.

. 6
' •

^- * Hoc autem dioo seci'indum indulfs^én-

' ,,
' tiam, non seciindum impérium. ' Voie»

, .
xai
&,
«* enim omnes vos esse sicut meipsum :

'.
*^/
^ lu
, • xai
sed unusquisque prùprium donum ha-
bet ex Deo âlius quidem sic. àlius
vero sic. * Dico autem non nuptis et
viduis : bonum est illis si sic perm;»-
:

&. neant, sicut et e^o. ' Quod si non -


continent, nubant. Mélius est enim mi-

^.' / *^
' ',
"» xai &, xai
bero, quam uri.
'" lisautem qui matrimôniojuncti sunt,

prœcipio non ego, sed Duminus, ux<'-


rem a viro non discédere *'
quod -
discésserit. manére iiimiptam, aut viro
suo reconciliâri. Kt vir uxorcm non di-
:

,' ''
,
', xai
miltat.
'•'
Xam
nus. Si quis frater
céleris ego dico,
uxorem habct
non Donii-
in

,
, xai
*^xai

.,^ '
délem, et Iupc consf'ntit
illo,

millier lidélis habet


non
virum infidélem,
hic consentit habitàre cum illa, non
dimittat illain.
habitàre cuu
*^ Et si qua
{ua

'
*

xai mittat virum : ** sanctiiicalus est en

, , vir inlidélis per niulierem iidélem,


I
, &'
sanctificâta est millier iniidélis per
mm fidt'lem : alioquin filii vestri im-
miindi essent, nunc autem saiicli sunt^
'^ Quoi! si iniidélis discédit, disci'dai
*^Ei

'. ']
non enim serviti'iti subjéclus est ira
aut soror in huji'ismodi : in pace au

é. 5.
3. > rell. .
KABCDEFG
: ^.
rcll.:
.]• . 4.
(*
kABCT:
.
àiià
».')
(p. X*of•)
V; 1*.
• i2s. I.Ti*: «vriy et :
pr 111.^ I) rpr. m.") ABCEFLTe:
... Tor I

el : ». 6. (pr. m.) ChT: av»jitS^if. i)(pr. m.)


T. !
*..

A: avyrti^tr.
ya» ai. HCT:
7. (pr. in.) I) (pr. m.) AC'.KT:
àJUui. xAUDEFT . vaqiK
VII. • '
« In jnure. Grrr : • ROn

^.
(I. : fxti !
|tri<»r<" •.

•. ra.) ABCDKFLT: (1- ot l>is) o'. 8. (; rcll.


7. f,> (. (irer : • que loua le* h«
me* iiiîc-i'nt ..
ÎE ]• hortv. 10. ADEFL: H. Bentl t « t. Ft-lrle iiunqae le• dens fois dans le grec.
Corinthiens, VII, 2-15. 91
II. Képonee» (Vll-^liV). — i" Sur le mariage et le célibat CVilJ.

a l'homme de ne toucher aucune Ewie. î7. r,


prouve nullement ici le mariage, et par conséquent
il n'est pas en contradiction avec celte
parole de
femme mais, a cause de la forni- M»t, \% n.
;
- Dieu dans la Genèse, u, 18: Il n'est pas bon //ve
Uen. Î7. I, Chomme soit seul, etc. L'.4pôlre. en effet, ne con-
cation, que chaque homme ait sa Eph. 5. 3Î. sidérant ici le mariage que par rapport à l'indi-
Pfov. ô, 19.
femme, et chaque femme son mari. vidu, ahstraction faite de l'espèce, veut dire
seulement «pie le mariage apporte des gênes et
^ Que le mari rende à la femme ce Miiluum des dangers aux individus qui le contractent
iii%'iceni ;
inconvénients qu'il évite, si Dieu lui accorde la
qu'il lui doit, et pareillement la reddAnl. grâce de conserver la chasteté dans la conti-
femme a son mari. La femme a Rom. n, r. • nence. De plus, saint Paul n'envisage ici que le
bien spirituel, tandis que dans le paradis ter-
1 Pet. 3, 7. , . 1
pas puissance sur son corps c est le cen. t, î* ; ;
restre, quand Dieu dit // n'est pas bon. etc., il
:

avait surtout en vue le bleu temporel de l'homme


mari. De même le mari n'a pas puis- (Glaire).
sance sur son corps, c'est la femme. 2. Que chaque homme ait sa femme.... c'est-à-
dire vive avec sa femme. Saint Paul n'exhorte pas
Ne vous refusez point Tun à l'autre pror. i», s:, ici les célibataires à se marier, puisque, aux ver
sets 7-8, il les engage à demeurer dans leur
ce devoir, si ce n'est de concert, pour Eecie.*3,' s.'

état (Glaire}.
un temps, afin de vaquer à la prière a, s! : i ^.
et revenez ensuite comme vous étiez, \ Vsî' .
de peur que Satan ne vous tente par
votre incontinence.
^ Or je dis ceci par condescen- iieuu*
dance, et non par commandement, quan^^.
"
Car je voudrais que vous fussiez g^/^^'V T. Comme moi; c'est-à-dire \ivant dans le céli-
bat, la virçinité étant l'état le plus parfait et le
tous comme moi mais chacun reçoit ^"-,'^
; seul qui convienne aux ministres de Dieu.
de Dieu son aondon pa
particulier. l'un > T'•"• -•î-3.*•
3I»L 1,

d'une manière et l'autre d'une autre, ««t-iï•. »-


* Mais je dis à ceux qui ne sont pas s«p. s. i.

mariés et aux veuves, qu'il leur est * ^"^ "'


"'

avantageux de rester ainsi comme


moi-même. ^ Que s'ils ne peuvent se joh, ^\,\t. 9. Qu'ils se marient. L'.\p<Mre parle ici des per-
"'' '"* sonnes (|ui sont libres: car celles qui, par vœu.
contenir, marient. Car il
qu'ils se '
se sont données à Dieu, ne doivent chercher le
vaut mieux se marier que de brûler. icmede ;i leurs passions que dans la prière et la
"^ Pour ceux qui sont mariés, ce
in(ii,4<.oiu.
pénitence (Glaire). — Brûler, le terme !»•.
signiOe être consumé, c'est-à-dire périr par une
llamme coupable.
n'est pas moi, mais le Seigneur, qui maVrimo- 10. Ce n'est pas moi, mais le Seirpxeur, qui
commande que la femme ne se se- iuùT"; commande. Cette phrase regarde les versets qui
suivent. Elle signifle : c'est Jésus-Christ lui-même
pare point de son mari que si elle mJ^*'
;
-' '
c. 10, 9, qui a établi celte loi : que ceux qui sont liés par
11, 12. le mariage ne se séparent pas : que la femme reste
en est séparée, qu'elle demeure sans Lnc. le, IS. avec son mari ou, si elle s'en sépare, qu'elle
Cor. 7, 39. 1
se marier, ou qu'elle se réconcilie demeure en cet état, et qu'à son tour le mari ne
renvoie pas sa femme.
avec son mari. Que le mari, de même,
ne quitte point sa femme.
^-Mais aux autres, je dis, moi, et nHdelis VIr M. Aux autres, je dis, moi. et non le Seigneur.
Ces paroles se rapportent aux versets i)récédents
non le Seigneur Si l'un de nos frères ftitoctas
:
per 8 et 9. Ce que saint Paul a dit de la continence,!! l'a
a une femme infidèle, et qu'elle con- niulierem ditde lui-même, assisté sansdoute du Saint-Esprit,
lidelem. mais comme simple conseil, non comme une loi
sente à demeurer avec lui, qu'il ne se E.<ir. lo.n. i divine.
sépare point d'elle. '^ Et si une femme L*c"'io?'i'l'
fidèle a un mari infidèle, et qu'il con- ^"'40%9 j

sente à demeurer avec elle, qu'elle ne ^.^^3.


se sépare point de son mari; '^ car"'"'''i,*»i'"' 14. Le mari infidèle est sanctifié par la femme
le mari infidèle est sanctifié par la fidèle. Cela ne veut pas dire que la foi du mari
ou de la femme soit suffisante pour faire passer
femme fidèle, et la femme infidèle est le conjoint infidèle à l'état de grâce ou de salut:
mais c'est souvent une occasion de leur sanc-
sanctifiée par le mari fidèle; autre- titication et de leur retour à la vraie foi (Glaire).
ment vos enfants seraient impurs, — Autrement. Ce mot peut s'expliquer de diverses
façons S* ce mariage n'était pas saint, ou Si le
: :

tandis que maintenant ils sont saints. mari ne se convertissait pas. ou bien encore :

Ouando Si la femme quittait son mari.


'•'
Que si l'infidèle se sépare, di.*cedere
fpi'ilse sépare; car notre frère ou licel.

notre sœur est plus


i
asservie en ce 1 '««-^'-
. Cor. 4, 33. 1

cas mais Dieu nous a appelés à la


;
92 Ad Gorinthios, VII, 16-30.
—r De matrtmomto

,,
11. He»poiii»a (%'II-XV). et ee^Uëmlu (Vli).

&foga
vtùy.n
v^éoç.

;
'
'• Ti jxVîw, el
avsç, tî
toV
-
vocavit
millier,
undc scis
nos
si
Deus. " Unde enim scie
virum salvum faciès? aut
vir, si imilirmn salvain fa-

-
ciès y

.&. ] &, *'


'^ £2 fx«- Nisi unicuiquo sicut divisil Dumi-

' xui
xtxXrjXéy '^,
-
nus, ununKjuémque Deus.
ûmbulet, et sicut in omnibus ecci
ita
sicut vocavit

&'
^;
*^

iy - -
sus doceo. ** Circumcisus aliquis vo-
càtus est?
prutio
non addûcat pra'pûtium. In
aliquis vocàlus est? non cir-
^;

9,
'
".
èkv tOTi, xai
*^*

i^tov.
ovâty ianv,
*"
iv
cumcidiUur,
praBputium nihil est
mandatôrum
'*
Circumcisio nihil est, et
sed observatio
Dei. ^"
:

Unusquisqae in qua

.
ii ^
&; ^*

,
'
xai âvvaoai

)^&&, ^-.
^'
]

iy
iy

iauy'
^^,
//
vocatione vocâtus

sed et
2*
^* Servus vocâtus es? non

Qui enim
vus, libértus est
si potes
in
fieri
est, in

Dumini
liber,
Domino vocâtus
ea permaneal.

:
sit tibi

magis

similiter qui
est ser-
curœ
litere.
:

&.&'
liber vocâtus est, servus est Christi.
iL•vi^to ioTi *^ Prétio empli estis, nolite fieri servi
''

^^" &, - hominum.^'^ Unusquisque in quo vocâtus


est, fratres, in hoc permâneat apud
ffol,

^^
iy &.
' Deum.
" De virginibus autem prœcéptum

/ .
,^ ;,&.' .
t /,
"
Domini non hâbeo consilium autem do,
tanquam misericordiam conscciitus a Do-
mino, ut sim fidélis. ^* Existimo ergo
hoc
cessitâtem,
bonum
:

esse propter instântem ne•


quoniam bonum est homini

,
^"^
sic esse. *^ Alligâtus es uxùri? nol.

' ^ ] '"'
qua'rere solutiônem. Soliitus es ab

^, .
^,
^,
xui

i)'iô
Ttj
] uxôre? noli quiérere uxôrcm. " Si au^
tem acccperis uxorem, non peccàsti. jj^H
si nupserit virgo, non peccâvit tribuHl^ :

tionem tamen carnis habébunt Iinjus-


^M
" , ((, modi. Ego autem vobis pai>
'" Hoc itaque dico, fratres . i < mpt^'

, ' '/vvctûcaç,
iav'

xcU
' ^
xui
'* xai
brève est : réliquum
boni uxures, tanquam non habéntes
'" et tanquam non llentes :
qui fient,

qui gaudent, tanquam non gaudéntes


est, tU et qui ha-
sii

.: D Cpr. m.) Kf
16. SS.
17. (• rfll. :
atiatit, »1

«Vf. ...
/tij i

9eàç.
.
26.
27. T* «1>
.,(.
(p. «oi.-
7vroi«i; fl a-tu yvraimôt

18. N.XHI.T (ail. I.) : 28. NlU.TH : (|, f


21. : tUt, JW. 29. liKSI.TII• Srt. SIT. i«nir, loinor
22. nABI.T* «ai. KABT: ovytar. tarir' là loimir (: iortr *.o

2i. nBDEFT• Ty (X: nofa 9ioC). noV•).

I
Corinthiens, VII, 16-30. 93
II. Képonsei» (VII -.YV). — i' i!$Mr fe mariage et le célibat (VU),

paix. '^Car, que savez-vous, femme, Eom. \t,x

si vous sauverez votre mari? ou


([ue sais-tu, homme, si tu sauveras
ta femme?
'" 0"i«q»e
Seulement, que chacun marche 17. QMec/i<ï<.'«rtmarc/ie. Les Hébreux employaient
souvent les verbes aller, marcher, dans lé sens
selon que le Seigneur lui a départi, et ^^'^';^'^^, moral de se conduire^ vivre (Glaire,.
selon que Dieu la appelé, et cest ce
que jenseio^ne dans toutes les Egli-
ses. '* Un circoncis a-t-il été appelé ?

Quil ne se donne point pour incir-


concis. Est-ce un incirconcis qui a
été appelé? Quil ne se fasse point
Gai. 6, 16.
circoncire. '* La circoncision n'est Sap. 6. 19.
19. La circoncision n'est rien. Voir la note sur
Romains, m, 1.
rien, mais l'observation des com-
3iat. 19, 17.

20. Dans la vocation; c'est-à-dire dans l'état, la


mandements de Dieu est tout. -*' Que Eph. 4, 1.
silualioD. cr. y. 24.
chacun persévère dans la vocation
où il était quand il a été appelé.
2' M»ervue ai. Esclave. Sur cinq à six cent mille habitants,
As-tu été appelé étant esclave, liberCu!» Corintlie comptait plus de trois cent mille es-
ne t'en inquiète pas: et même, si tu Uouiini. claves, saint Paul ne défend pas à l'esclave de-
yenu ciirétien de proGter des moyens légitimes
peux devenir libre, profites-en plu- ^ï^èfa-s!' pour recouvrer sa liberté, mais il enseigne qu'au
point de vue surnaturel, peu importe d'être libre
tut. -- Car celui qui a été appelé au jOi"; \\%.
ou esclave.
^'°™' ^' ""
Seigneur, lorsqu'il était esclave, de- a. Celui qui a été appelé étant libre, devient
esclave du Christ. Voir la note sur 11 Corinthiens,
vient affranchi du Seigneur de même ; III, 17.

celui qui a été appelé étant libre, de-


vient esclave du Christ. -^ Vous avezHom.i, i, u. 23. Ne vous faites point esclaves des hommes, en
,,,,,, ». Pet• •. IS. vous attachant servilement aux partis des uns
ete achetés chèrement ne vous fai- i cor. e, ïo. ou des autres.
;
1

tes point esclaves des hommes.


-• Que chacun, mes frères, persévère »«'• -i. i'•

devant Dieu dans l'état où il était,


lorsqu'il a été appelé.
-^ Quant aux viercjes, je n'ai pas
*
con«iiîum
de virjEÏui-
. Fidi-le. c'est-à-dire m'acquittant parfaitement
des devoirs de la charge qui m'a été conOée, res-
1 1 1 ,>. .

reçu de commandement du Seigneur, 'aie- tant attaché à ma vocation.


mais je donnerai un conseil, comme Mat. 19. ii-iî.
ayant obtenu de la miséricorde du ^°*'• ^ ''•
Seigneur d'être hdèle. -*' J 'estime Lac. ir. 3.v 26. D'être ainsi, de ne point se marier.
Luc. S,
donc que cela est avantageux, parce
qu'à cause de la nécessité pressante
il est avantageux à l'homme d'être
ainsi. -' Es-tu lié à une femme ne EcclL «1. '?
7,

cherche pas à te délier. N'es-tu point Mat. 19,


10.

lié à une femme? ne cherche pas de


28. Pour moi, je vous pardonne: je ne vous en
femme. -^ Cependant, si tu prends 1 Tim. <, 3.
fais pas un crime, je sais au contraire touche
une femme, tu ne pèches *pas et si ^.'. ;
de compassion des maux auxquels vous vous ex-
posez en entrant dans l'état du mariage (Glaire}.

'. ï Cor. 11. î.
une vierge se marie, elle ne pèche p»-*•. »*•
pas. loutelois ces personnes auront i^"• -%< jo-
ies tribulations de la chair. Pour moi, «a" ïs'iô:
je vous pardonne.
^*oici donc, mes frères, ce nue >»"•>««••»•»'»
j. y non ndhae- '

je vous dis Le temps est court il «-endum.


:
;

faut que ceux même qui ont des fem-


mes soient comm-e n'en ayant pas;
'^ et ceux qui pleurent,
comme ne^XÎrVj.
pleurant pas; ceux qui se réjouis-
li'r'V*
94

,/'
Thç,

]
/.
II. R«iipoa»a

,
yaigorTSÇ' xul oî
^*xui
Ad Corinthios, VII, 31
(VII-Xl).

'/
— 9> €mj. 9miS é« Ui^lotAfUm

qui emunt, tanquam non possidéntes
" cl qui uluntur hoc miindo, tanqiinm
non ul.inlur pr.rU'iit enim figura hujus
mundi.
:
VIII, 2.
Cl'tÊi).

^''
ai

,»' tlvui.'O - " Volo aulem vos sine sollicitudine

,
, '* ât

. •
esse.
D«'»mini
^'
Qui sine uxore est, sollicitusest quas
suiit,
Qui aulem cum uxure est, sollicilus
quomodo placeat Dec.

, &' r/J
^ '
est (]ua• sunl mundi, (]uumodo plâccat

,
, ((
.'
ij xai
uxori, et divisus est.
ta. cl virgo, cogitai qua•
^''
Kl miilicr innûp-
Domini sunt,

.
ul sit sancla corporo el spiritu. Qua• au-
âè

/ ,' /
^*'
lem nupla est, cogitai qua^ sunl mundi.
ât
quomodo placeat viro. ^'• Porro hoc ad
ulilitatem veslram dico non ut la- :

qucum vobis injiciam, sed ad id quod


honéslum quod

,^
est, el facultiilnm pra'—
beat sine impcdiménto D«')minum obsi-

,
crândi.

' ^'^
•^^
^, . ,,,
', /
ij

^''^
-
'^ Si quis aulem turpem se vidéri exîs-

timat super virgine sua, quod sit su-


peradûlla. et ila oporlet fieri quod vull
facial non peccal, si nubal. '' Nam qui
:

slaluil in corde suo iirmus, non habens


nécessita tcm, poleslâtem aulem habens
suai volunlalis, et hoc judicâvit
:

in corde

9 , ,. ^^' suo, servîire virgineni suam, bene facit.


^" Igitur et qui matrimônio jungil virgi-

. , nem suam, bene facit el <ini non jnngii


mélius facit.
:

3'
' ' ^^

&^ ,
&- ^,
*y* Ç»;
^^ Millier alligala est legi quanlo l»'m-
pore vir ojus vivit : quod si dormierit vir

'.], , ejus,lib('rala est lanlum : cui vull nubal,

^
^^
in Domino. '" Bealior autem erit si sïl'
permânserit,secundummeum consiliun

&.
1.
7/ . ,, }
^Ei
pulo aulem quod et ego S|tirilum i>-
liabeani.
VIII.
crilicânlur.
tiam habémus.
'
De iis

scinius
aulem quu•
quia
Sciénlia
onmes
inflat,
idttlis sa-
8ci«'*n-

chu
las vero a>dificat. ' Si cpiis aulem >»;
,
.
êlâivai

.\ :»lS. : (••'. .: •, 9. \..


xaif^utç
e.xistiiuat scire àliquid, nondum cognovit

{
à^iaji

(l'i"V
(p. ày.)
BDEKT:
(fti.

».
:i3s.)•

p.
tX.
34.
,:
yv»-»/•

l,Tt (l>is) Tç». 35. I.T:


tCrtaftd^y. Mi. K»t. al.
:
.:
Mift/f.
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Tta^.'Hyoç

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HK cummc
2.

a3-:ti.

.H».
K.\HT

Grec
(niarit^e^ et la
(.*

Ces vcrseu ne sont


ilatis la Vulfcalr.
: • il
)
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»•. que
: èyrtmirm el

celle «I^

:

coupés à»nn
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"
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'

;
(ii>•

<•
kAIU)EKLT:

.
37. hv lij na^d. iâf. Sru
»'orcu|M» de» cliosc* «lu i<:de
(: èr TJ maç<f.). Tîonjoti. 38•

.
nimf. «Ji'u \.: corp» el d'esprit •.
. GSLTH Si rite marie. Grec : • «luellcs se marïel
NABDEIJ:

. o* rruf^iror iavri. :
aii. .«»•

."». A7/e r.«< nff)ranrhie; qu'elle $e marie <i qui t

irot . .: Ttot^ott. 3'.». Vt roll. [H]* voudra. Grec : • elle est libre de se marier 4q«"

I.T* (ail.) voudra >.


Corinthiens, VII, 31 — VIII, 2. 95
II. KépouMee (%I1-XV). — 9 (a). De» meU coniiaeréM auat idolem (Viii).

sent,comme ne se réjouissant pas ;

ceux qui achètent, comme ne possé-


i.
31. Elle passe, la figure de ce monde. • Figura
s•!»,
dant pas; ^' ceux qui usent de ce 1 Tim.
fi.

6. S. pnrlerit. non substanlia. Non alios eœloset aliam


K. tcrram videhimus, sed veleres et anliquos in me-
monde, comme s'ils n'en usaient pas, 13.
I J<M.
î Cor.
i,
-1,
lius comniutatus •. Saint Jérôme. In Is., lxv, 17,
Ptt. 3, 10.
car elle passe, la figure de ce monde. J 18.
3iXi. Les théologiens catholiques se servent de
^- Je voudrais que vous fussiez vir^inua»
ces versets pour prouver la sagesse de l'Église en
imposant a ses ministres la loi salutaire du cé-
exempts de soucis. Celui qui est «be.•»!. libat.
sans femme met sa sollicitude dans Phuip. 4, .
, ., , . M»t. 6, Si.
les choses du Seigneur, comment il Pror. n, 7.

plaira au Seigneur. Au contraire, "*•* Geo. 30.3».

celui qui est avec une femme met sa


sollicitude dans les choses du monde,
comment il plaira à sa femme et il :

se trouve ainsi partagé. '^ De même Toh. 10, 13.


1Tim. ï, 9.
la femme non mariée et la vierge pen-
sent aux choses qui sont du Seigneur,
afin d'être saintes de corps et des-
prit; mais celle qui est mariée pense Vierge chrétienne (>. M).
(Peintiire des Catacombes, m* siècle).
aux choses du monde comment elle :

plaira à son mari. ^' Or je


'^. ' vous parle
*^
E^'e- »? ".
Xi. Pour VOUS tendre un tiége., ou plutôt : pour
. s Cor. 11, »,

ainsi pour votre avantage, non pour vous imposer un joug.


vous tendre un piège, mais parce que
cest une chose bienséante, et qui
vous donnera un moyen de prier le
Seigneur sans empêchement.
^* Si quelqu'un donc
pense que ce-^-p» arum
1• ' ^ t
-«les-
soliiciludi-
lui soit un deshonneur que sa fille, es.
déjà plus qu'adulte, reste vierge, et j,^ .

qu'il la doit marier; qu'il fasse ce
quil voudra, il ne péchera point si'^.:',":
^"
elle semarie. Mais celui qui, sans Maître de sa volonté, ce qui n'Implique ea
37.

nécessité, et étant pleinement maître aucune façon le droit absolu des parents û ma-
rier leurs enrants contre leur gré.
de sa volonté, juge en son cœur de
conserver sa fille vierge, fait bien.
^^ Ainsi celui qui marie
sa fille vierge
fait bien et celui qui ne la marie pas
;

fait mieux.
^^ La femme est liée à la loi aussi »• ^woi», 39. S'endort. Dans rÉcriture, le sommeil se met
souvent pour la mort. Cf. Jean, xi, 11.
longtemps que vit son mari que si ^Ti'Hh. ;

son mari s'endort, elle est affranchie; ^'"• '•'•


qu'elle se marie à qui elle voudra,
mais seulement selon le Seigneur. M.u3.s:â.3.
^^ Cependant elle sera plus heureuse ^^'^ 40. Comme elle est, c'est-à-dire dans son état de
si, selon mon conseil, elle demeure veuve.

comme or je pense que j'ai,


elle est :

moi aussi, l'Esprit


du Seigneur.
i• Sur les mets consacrés aux idoles, VUI-X.
^*H• Q^i^nt à ce qu'on offre en
'
a) Règles de conduite sur ce point, VllI.
sacrifice aux idoles, nous savons inHal.
Tit. 1. \:.. Vlll. 1. Sous savons... que ce qu'on immole
que nous avons tous une science Eccle IS.
aux idoles ne contracte, par cette immolation, au-
1,
Act. Î6, Î4.
cune souillure qui en interdise l'usage.— La science
suffisante. La .4,10;51;
science enfle, mais 41. 14; 4U. IS. enfle. Il s'agit ici de toute espèce de science :

la charité édifie. 2 Si d'abord la science profane, celle des gnostiques,


quelqu'un se^^V^l'li sans doute: mais aussi la science sacrée, même
persuade savoir quelque chose, il infuse ou révélée, si elle n'était unie à la reli-
tie sait pas
è^at'}?:
encore comment il A*L*VÎ9.
gion et à la charité. —
La charité édifie. « Amate-
scienliam, sed anteponite caritatem. Scientia, si
96 Ad Corinthios, VIII, 3 — IX, 2.
HrNponaa (VII- X%'). — Paulu» proprim- MtUUaUm nhtlUt» €IX).

;
II. •* f»>.

yviZvai' ^ti ai
' . roV &, quemadmodom
quis nutem diligit Oeuni,
est ab eo,
oporteat eum
hic
scire. * Si
côgnilu-

,
«
*

, otâauév
^ ovâiv
tiâwXot^v'
iv
.
*

mundo,
De escis
lantur, scimus quia nihil est idolum
et
autem qu» idoHs imnv

quod nullus est Deus, nisi

& ^ , ),(
''
yùo &, unus. 3 Nam etsi sunt qui dicàntur dii,

ini sive in cœlo sive in terra (siquidem


'«'

^
sunt dii multi, et domini multi] nobis '^

,
:

,
7;«'

. '
êi
^
ât'
tamen unus est Deus, Pater, ex quo
omnia, et nos in illum et unus D6mi-
nus Jésus Christus, per <\nom «imnii
:

^ - et nos per ipsum.


''^' ' Sed non in omnibus est sciéntia.

& ^,^'
,
Quidam autem cum consciéntia usquc

. &'
»J

(-
nunc idoli, quasi idolothytum mandii-
cant et consciéntia ipsorum cum sit in-
:

Esca autem nos non

^.
, firma, polliiitur. "*

({,
'
, - comméndat Deo. Neque enim si man-
ducavérimus, abundabimus neque si :

^.
,
aia :(>'>~« non manducavérimus, deficiémus. ' Vi-

déte autem ne forte haec licéntia vestra

' • ofTendiculum fiât infirmis.

&^ ;
&-
'"'JEav/ao '" Si enim quis viderit eum qui lia-

ovyi bet sciéntiam, in idolio recumbénlem :

/ nonne consciéntia cum sit infirma,


ejus,

, &. *^-
"x«t œdificâbitur
Et peribit infirmas
ad manducàndum idolùthy-
in tua sciéntia

.
ta ? * '

' frater, proptcr quem Christus mortuus

&, est? '-

percutiéntes consciéntiam
Sic autem peccântes
eorum inf
in fralres et

.
.;^; ^- aUova,
^'^^
, mam,
ter si
in Christum peccâtis. •^ Quaprop-
esca scandai izat fratrem
non manducabo carnem in œtérnum,
fratrem meum scandahzem.
mcum.

^; /
, Non sum liber? Non sum aj
iJL. '

stolus? Nonne Christum Jesum Don

; ^Ei ('
num nostrum vidi? Nonuc opus mcv
vos estis in Domino? ^ Et si aliis

4. LT• fTfço;. •}. . KSI.TII*T,-i.


Ir T. ojj yr. ; .).
. B[L]* '•. (pr. m.) • »*ô<•
12. F* Tovç cl *c'-
1• LT: T. 09. MBI)RFT: Smç ^»
^
iiJ.
13. F: t' fiftifia. V* bir*) /iov.
|. i;KSLTH: ii*v9. ... àndar.
m.) v«ô{. /;

%9
8• (pr. Ttafaoj^ott (*
;
p'f) :";
. :. IT: .:
et : iàr •.. hàr . ..'r

NAHDKFT:

».
àa»tyioir.
9.
\lll. "I' rritii tju\ ut
<0. (!.]• aï. JD Mirh. : (I Tm. toi «|ui
1'».

as

la science •.
.\, ;

4). Tan. Faber «»«oTu»f

.7 ^
1, : Triller :
ei^iarrat.
^^. : (LT: :9. IX. I. »
tiiiije pat libre? Se iuifje pat ap^t-
Ordre inverse d«ii• le erec.

I
Corinthiens, VIII, 3 — IX, 2. 97
II. RépouHee (VII-.W). — 9" (b). DéuintéreH^ement de »atnt Paul (IXJ.
Cor. 10, SO. sola est, inflat. Quia vero caritas .-edilicat. non
doit savoir. Mais si quelqu'un aime Pi. 95, i-i.
•'
1

permitiit scientjam inllari •. Saint Augustin,


Jer. 10, M.
Dieu, celui-là est connu de lui. Serm. r.o.:u\, 6.
'
Deut. 6.
.Xihil 4. « 4.
Vian'les qui sont immolées aux idoles. I.a
A l'égard des viandes qui sont idolum. question proposée ici diffère de celle que l'Apôtre
immolées aux idoles, nous savons résout dans soo Épitre aux Romains. A Rome, il
s'agissait de mets prohibés parla loi de Moïse,
qu'une idole n'est rien dans le monde, c'étaient des JuiTs convertis <iui réclamaient con-
tre la liberté que leurs frères se donnaient à cet
et qu'il y a nul Dieu que l'unique. égard. Ici il s'agit de viandes consacrées aux
idoles; et la difliculté est de savoir si les chré-
Car, quoiqu'il y ait ce qu'on ap-
"'

Pi. SI, 6: tiens peuvent en faire usage sans participer ou


pelle des dieux, soit dans le ciel, soit 9i, 5 49. paraître participer au culte des idoles.
; I ;

S.% S 46, 10. Ce qu'on appelle des dieux. Voir la note sur
; ti.
sur la terre (or il y a ainsi beaucoup Kom. U, 6. Jean, x, 3i.
Act. 17, Î8.
de dieux et beaucoup de seigneurs) Jo*. 10, 30 ; ;

3. 1,
" pour nous, cependant, il n'est qu'un Rom. 6. Il n'est qu'un seul Dieu, le Père. Saint Paul
5. 1,
Hebr. î, 7, 9 n'a pas en vue de prouver la divinité de chacune
seul Dieu, le Père, de qui toutes des personnes de la Sainte Trinité. Sa pensée est
d'opposer runitc de Dieu, professée par les chré-
choses viennent, et nous surtout, tiens, au polythéisme des Gentils.
qu'il a faits pour lui; et qu'un seul
Seigneur. Jésus-Christ, par qui tou-
tes choses sont, et nous aussi par
lui.
' Quidam 7. Mais pas en tous. .Vu
celte science n'est 1, .
Mais cette science n'est pas en tamen eie saint Paul parle des chrétiens qui savaient tous
tous. Car, même jusqu'à cette heure, credunl. que les viandes n'étaient souillées d'aucune im-
pureté, mais qui abusaient de cette connaissance;
quelques-uns, dans la persuasion de Roni.l4,SÏ-»3. mais ici il a en vue des chr»^tiens faibles qui ne
Deat. 27,15. croyaient pas qu'il fût permis de manger des
la réalité de l'idole, mangent des viandes immolées, mais qui. séduits par l'exemple
viandes comme ayant été offertes à des autres, en mangeaient cumine eux (Giaire).

l'idole ainsi leur conscience, qui est


:

8. Ce ne sont pas les aliments... l/oblation d'un


faible, s'en trouve souillée. ^ Ce ne Rom. 14, 17.
mets aux idoles n'en change pas la nature et ne
Hebr. 13, 9.
sont point les aliments qui nous re- rend pas illégitime l'usage qu'on peut en faire
ensuite les dieux auxquels il est offert n'étant
:

commandent devant Dieu. Car si que de pures chimères, il n'y a pas lieu de s'in-
quiéter ni de faire aucune enquête à ce sujet.
nous mangeons, nous n'aurons rien
de plus; et si nous ne mangeons
pas, rien do moins. * Mais prenez Rora.l4,13-î3.
Mat. H, 6-10.
garde que cette liberté que vous Ler. 19, 14.

avez ne soit aux faibles une occasion


de chute.
10. Assis à table dans un temple. Il arrivait
^" Carquelqu'un voit celui qui Pro
si illi<«
vilelur souvent que les paiens, ayant offert un sacrilice,
a la science assis à table dans un célébraient un festin relisieux. soit dans le tem-
ple, soit ailleurs. On invitait à ce repas les pa-
temple d'idoles, sa conscience, qui rents et les amis et l'on servait indifféremment â
Rom. 14. Î3. tous une partie des victimes.
est faible, ne le portera-t-elle pas ICoT.lO, 14,îl.
à manger des viandes sacrifiées ?
H. Votre science qui vous assure que l'usage
*^
Ainsi, par votre science, périra Bom. 14, 15.
Luc. 19, 10. de ces mets est indifférent.
votre frère encore faible, pour qui
Am. 9, 4.
le Christ est mort. '^ Or. péchant de KatJj.40,4S;
IS. 10, 6.
la sorte contre vos frères, et blessant Zach. î, S.
leur conscience faible, vous péchez
contre le Christ. '^ C'est pourquoi, .14,1,13.
si ce que je mange scandalise mon
frère, je ne mangerai jamais de chair,
afin de ne point scandaliser mon
frère.
IX. Ne *
b) Ipve
pas libre? Ne suis- eoratii
suis-je |»rO- 6) Désintéressement de saint Paul, IX.
prius
je pas apôtre? N'ai-je pas vu Jésus- apo**lolu^.
IX. 2. Vousëtes lesceaudemon apostolat. A|>rés
Christ Notre-Seigneur? N'êtes-vous Gai. 2.6:1,1. dix-huit mois de travaux l'Église de Corinthe «-tait
2 Cor. 12. 2-4. restée si ferme dans sa foi et si fervente, qu'elle
pas mon œuvre dans le Seigneur -tct. 17: "r•
9, 4, faisait la consolation de l'Apùtre et qu'elle servait
15, 9: 22, 17.
- Et si pour de soutien et de modèle aux chrétientés voi-
d'autres je ne suis pas Rom. 11, 13. sines.
apôtre, je le suis cependant pour 2 Cor. 12, 12.
BIBLE POLÏCLOTTE. — T. YlII.
98 Ad Corinthios, IX, 3-16.
11. BeiipOBMt (Vll-XW). — a* i^J. I^utum pr^mHm uUHiutU oM<fHa fiXJ,

^^ ' tarî / xioito,


atfQuyîç ^ sum
nam
apôstolus. sed tamen vobis sum :
signâciilum npostolatus mei vos es-

'Vf
'^ (•
', , •
*
(fuytïv
tis in
3 Mea
rogant, ha»c est,
Domino.
defénsio apud eus qui me inti
numquid non habé• '
:

xaî ntstr;
'/tvalxu
,
^*
xui

^^
;
àâtXtfoi
xui
xui
((>»' mus poteslfitem manducândi cl bibén-
diy -'Numquid non liabcmus potestâtcm
mulierem
et céleri
circumducéndi, sicut
8or('»rem
apostoli,
et fratres Domini,
et Cephas? " Aut ego solus, et Bàrna-

;
uvov
'
^
'
;
bas, non habémus potestâtem boc ope•
rândiy
Quis militât suis stipéndiis unquami'
"^

Quis plantât vineam, et de fruclu ejus


non edit'î* Quis pascit grogem, et de lacté

/ ^ '& ; ^
gregis non manducalV "Numquid secun-
-; «« dum bôminem biec dico? An et lex ba?c

. ;
XuXiô;
xui tuvtu non dicit y '
Scriptum est enim in loge
yu^a' M('>ysiNon alligabis os
: bovi triluranti.
Numquid de bubus cura

( , . -'
est Deoy *" An
^; ^^ ' propler nos utique boc dicit ? Nam proj)-
/4 <^, ' tcr nos scripta sunt quoniam débet in :

xui spe. qui arat, aràre et qui triturai, in


' spe fructus porcipiéndi.
:

,
; nvvuxd

^,, . ,
** Ei *' Si nos vobis spiritualia seminàvi-
&- mus, magnum est si nos carnalia vestr»

/,

'
'^ metamus? '^ Si alii poteslatis vcstrœ
1<' participes sunt, quare non potius nos?

&;^&
TÎj sed non usi sumus bac potesUite sed :

omnia suslinémus, ne quod oiTendicii-


lum demus evangélio Cbristi.

; ' '-
*^ *' Nescitis quoniam qui in sacrai
operantur, quiv de sacrârio sunt oduiii
et qui altâri desérviunt, cum altari parti
'
xcet cipant':"' Ita et Dominus ordinâvil iis qui

, .
'-!--
' cvaniit'lium anmintiant. de cvanLrt-lio vi-

,
*^ ^/<>^^imv '
Ki^u auleiii imllo Imituii (i>u>

' sum. Non autcm scripsi bœc ut ita


' .."
^'trj-^rat

aTioî^ai'af
fiant in me bonum est enim mihi
magis mori, quam ut gloriam meam quis
:

( ' aval
evàcuet.
est mihi gloria
incûmbit
'•

:
Nam
va;
:
si evangelizavero, non
nécessitas enim mihi
enim mihi est, si non

: 3.
III. uUîrqu»^) : rrtô•.
./
. .*
.. .:> «- 7.
4.
»•
(pr. i»)
CFT':
T: ov /
. Am:i)EKI.T: naftô^orrtç.
avyf4tf. K». X
(pr.
ovfI|»l. L:
m.)
».
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I) (pr.

(çr. m.)
/if (T; /«•-) J.T
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Ttov.

KUritsl).
LT*

:
8. 1.Tfi»:
(iSLTH:
Sn l:t' ii.tidi
*. 6 r.

ùl. -?* ilniSi


ravia

àforçiôir•
il l/yu. 9s. \.
urti^n*^
ai.,
i.rcc
Jn' èln. iS fitT.). II. CDEFT": »tçiawfitr. ii- Is. .1 ,,... .

v^iùr
• liai >•• tru«atUcr? •
Voss- al.: «eieç. n.\H'".DEKT: lijt ic.
10. tri, (;rcc : • dUM
1-J nT": />r»o-rri J M |> i-r. m.) nKKT^" m.
. t

Corinthiens, IX, 3-16. 99


II. Réponses (VII-XV). — 9" (bj. DéututéreintetHent de maint Paul ClXi.

VOUS ; car vous êtes le sceau de mon i tor. \, u.

apostolat dans le Seigneur.


^ Ma défense contre ceux qui m'in- Lib.-r e»c

terrogent, la voici N'avons-nous :


"^

pas le pouvoir de manger et de boire? Ln" /-.'


" avons-nous pas le pouvoir de
mener partout avec nous une femme i"jî^s.2y3^3r.
sœur, de même que les autres apô- f^f^^
très et les frères du Seigneur, et Cé-
phas ? * ou moi seul et Barnabe, n'a- ^J*'(fjJ%^.•
vons-nous pas le pouvoir de le faire? Femme elinitieiuie de l'Église prïmitlTe (f. r>).

' Qui jamais fait la guerre à ses p^,"j;*, D'après VUlerniont.


vic«um
frais? Qui plante une vigne et ne l'ne fi-mme sœur: une femme chrétienne: '>.

mange pas de son fruit? Qui paît un xim. i^. comme un fri-re signifie un cliriticn. Or, selon
i
l'usage de la nation juive, des, femmes pieuses
i,

troupeau et ne mange point du lait E^Ù.'h. suivaient les prédicateurs de l'Évangile, et four-
nissaient tous leurs besoins. — Et les frères du ;i

du troupeau? * N'est-ce que selon e^hV.' Seioneur. Voir la note sur.Vaii/(ieM,xii, 46 (Glaire).
l'homme que je dis ces choses? La loi — Céphas, saint Pierre.
6. Barnabe. Voir la note sur Actes, iv, 30.
même ne les dit-elle pas ? ^ Car il est Beat. 9. Tune lieras pas la bouche au bœuf. Voir la 2.., 4.

« Tu ne pî""h6%.
note sur Deutcronome. xxv, 4. Dans la Palestine, '

écrit dans la loi de ^loïse :


on foulait les blés sous les pieds des animaux, et
lieras pas la bouche au bœuf qui foule s^p. il 13- surtout des bœufs.
les grams f » Lst-ce que Dieu a souci Pet. 1 .% 7.

des bœufs? ^" N'est-ce pas plutôt nom.n.4.


pour nous qu'il dit cela? Car c'est Îxhi.^îi'c'.'
'"•
pour nous qu'il a été écrit, que celui ^*^'''•*•
qui laboure doit labourer dans l'es-
pérance de recueillir, et celui qui bat
le grain dans l'espérance d'y avoir
part.
* nous avons semé en vous des carualeni
'
Si
|•
biens spirituels, est-ce une grande i»|>it-itu»li
<lalo.
chose que nous moissonnions de vos
biens temporels? ^^ Si d'autres usent ^^è^'e"' 12. Nous n'avons pas use de ce pouvoir. Saint
Paul préférait pourvoir à sa subsistance par le
de ce pouvoir à votre égard, pourquoi ^^^^ jl .,
travail de ses mains, Actes, \\\\\, 3.
pas plutôt nous-mêmes? Cependant ./^ïes 's.'

nous n'avons pas usé de ce pouvoir; ^jo^V-sa.'


au contraire, nous souffrons tout pour ^"'• '" ''•
ne pas mettre d'obstacle à l'Évangile
du Christ.
Ne savez-vous pas que les minis- Poeseï de
' ^ 13. Les ministres du temple manfjent... Une
partie de la victime offerte en sacrilice revenait
ires du temple manorent de ce qui est vivere. de droit au prêtre, et elle était délerminée par la
loi mosaique.iJxo</e. xxix, i»i-:i8 : Lëvilique,\\i,^\-Z-i.
oflert dans le temple, et que ceux qui ^i»». 10, lu. Nous voyons aussi IV Rois, xu, 4-j que Joas pres-
, , Luc. 10, ^ 7.
servent a 1 autel ont part à l'autel ?
1
* ™. ï, 3. crivit aux prêtres d'employer à la reconstruction
Os.2,13;10,n. du Temple, ce qu'ils percevaient autrefois des
Ainsi le C
li A •
1 •
1
• •

Seigneur lui-même a près- ^ ,^"='• ^- - offrandes des Israélites.


crit àceux qui annoncent l'Évano^ile J'^^^V •'•

Ti', •
., " Nom. 1S,31.
I 1
14. Le Seigneur l'.'i-mêmc a prescrit. Cf. Mat-
ue Vivre de 1 l^vangrile.
È-rt
~
Deut. is,
Cor.3,10:4,I.
. . . 1
1.
thieu, X, 10, 11, 40, 41 ; Luc, ix. 3: x, 7. —
Vivre
l^our moi, je
'•'
ai usé d'aucun de de l'Évangile ou des fonctions sacrées, n'est pas
^f^J'^'l- trafiquer des choses saintes, c'est recevoir de
ces droits. Je n'écris donc pas ceci j.„\„™e.. ceux dans l'intérêt desquels on travaille la rétri-
pour qu'on en use ainsi envers moi; '"'/«"' bution que l'Église juge nécessaire pour l'honnête
entretien de ses ministres. Il en est de même de
car j'aimerais mieux mourir que de toutes les rétributions. Le magistrat ne fait pas
laisser quelqu'un payer la justice, non plus que le médecin, la
m'enlever cette Act. 20. 34. santé ou la vie, mais les uns et les autres ont
gloire. Car SI evangelise, la g-loire 2 cor. 11,9-12. 1
droit à une compensation pour les privations et
' ^ Job t 19 1*' les sacrilices que leur ont imposés leurs études
en est pas a moi; ce m'est une né- Act.' 22',' 21'.
et <|u'exigeni leurs fonctions, l-'usage de donner
^'"^''' celte rétribution le nom d'honoraires est fondé
cessité, et malheur à moi, si je n'é-
sur la sainte Écriture, •.•^, l Timolhèe, v, 17.
400 Ad Gorinthios, IX, 17 —, 2.

II. »• (%'II-XV).

^"
— »* ^. l^mltl tmfrmU Jm^mt fXj,

èartr, tùv
/, tvu)yt'ki'^utftM.
'^'^ evangelizavero. *'
Si eniin volens hoc

^;
tiaùv nia&oy el ôè ago, mercédem habeo si autem invitus,

,
:

uiuoy, ohtoyofuuv neniaxtvuui. oit- mihi crédita est. *" Quuj est
dispensi'ilio

iarii• ô "Jyu vu'/et6yo ergo merces niea? iil Kvangélium prsè-


uSûnaror evay/ikioy dicans, sine sumplu ponam tivangélium,
tîç xuru/otjaual^iu rij iy ut non abutar potestâtemea in evangélio.
tvayytkloK
"'/'^ 5' »' * *' Nam cum liber essera ex omnibus,
-
'
, ^
, ,
'lovouto;, lyu
'^xui
iàovXmau, ïya

"
iytvy

tyu
>
nXsloyuç

(•
omnium me servuin
crifâcereni.
quam
'"'
Et factus
Juda-us, ut Juda'os lucrarer
qui sub lege simt. quasi sub lege essem
(cum ipse non esscm sub lege), ut eos qui
feci,

sum
ut pluros lu-
Judiùis tan-
:
^' iis

} ,
ayoo

' .
' ), uy6ov.
^,
ivyoo
^^'Eyeyo

,
&-
-
sub lege erant, lucrifacerem
sine lege erant.
sem (cum sine
iis qui

tanquam sine lege es-


lege Dei non essem scd
:

:
î

,
viaiy in lege essem Christi), ut lucrifàcereri
eos qui sine lege erant. ^- Factus sum

.
'^

- infirmis infirmus, ut infirmos lucriface-


rem. Omnibus ûmnia factus sum. ut
omnes facerem salvos. " Omnia aulem

/
; ,(^.
" OJx ,/, 0()
fàeio j)ropter evan<?eliuni,
ejus elïiciar.

runt,
^*

accipit
Nescitis quoi!
omnes quidem currunt, sed unus
bravium
il qui iii

Sic ciirrite ut compi


ut pârliceps

stadio tur-

^/- y

, '&.
*^

'
, (( ô yv6
*•'
hendalis.
conténdit,
iili
"^^
Omnis autcm
ab omnibus se abstinet
quidem ut corruptibilem ooronam
accipiant, nos autem incorruptam. ** F''gM
qui in aguin
: ii

', ;
^'«' igitur sic curro, non quasi in incérluin :

ovayy, sic puj^'no, non quasi âërem vt-rberan-


^" meum, et in si
«tTOÇ ylvuniai. sed casligo corpus .

.
,
^ ^/, ,
^-
vitiUem rédigo
dicàverim, ipse réprobus
IL. Nolo enim vos ignorare
'
: ne forte cum i'iliis pra
elTiciar.
fratre•^•
jÉfll
-

^•, ^xai
«
- quuniam patres nostri omnes sub nul
fuérunt, et omnes mare transiérunt
2 et omnes in Môyse bapli/.ili sunl. in__
i] 1
;

.) ABCDEn": «V* ,:
*(pr. ai.
J0. l.r. ivll. :
/«e (1. Ji)•
2. ,\(:)',: i/JorTTict.^rrtrrr

.: 18.
20.

21.
G hîll. t
X^iajS.
(a. ail.

9ti ... Xfioii cl


Yw)

:
^ «Sr

«eJeV«u. I.Tf riç.


vnS
i\. te
le gn••
phin
a.
commcnrcmpiit
. :
itfsrhf*,

MiTer du
(Uns

•23.

27.
22. I. T•

nAUCDKKT
«5« i;r«• là.
N.MW.DKFLÎW: Ilàna
"ii"
(1, ).
«'•«//. al.: aiieç.
I-

muin!) ceiUiitK >.

X. I.Lo wifr. t;reclil«'rai'Mtiiiit ira\rrs la mer*

Jl
Corinthiens, IX, 17 —, 2. 101
II. Réponses (VII-ILV). — 9° Ce). Juifn tnarat» punin au désert (Xj.

18. Démon pouvoir dans VEvangile: c'est-à-dire


vansrelise Si ie le fais de bon p». sj. s.
! ' '

du pouvoir qui m'est accordé comme i)rédicateur


"^ .. ICor. 13, • ' . I.
1
cœur, en aurai la recompense mais M«t. lo. s.
j ;
de l'Évangile.
2i. Je m•• suis rendu faible avec les faibles. Ce
si je ne lo fais quà regret, je dis- qui ne signilie pas prendre leurs tmperrections
ou s'approprier leurs défauts, mais compatir à
pense seulement ce qui m'a été leur misère et s'efforcer de la guérir. C'est par ce
confié. '* Quelle est donc ma récom- i»• «*.. »;\ motir et dans l'intérêt de son ministère qu'il
^ -> iir•
ïCor. 11. 7,9 voyageait seul et qu'il vivait de son travail.
pense? C est que, prêchant 1 hvan- eccil su, 31 3». Dans la lice,
gilo, je le prêche gratuitement, pour ai)pelée en grec sta-
de, parce que le
ne pas abuser de mon pouvoir dans champ ou l'on cou-
rait avait primitive-
l'Evangile. ment un stade de
'' Aussi, lorsque j'étais libre à l'é- Omnia longueur (185 mè-
IbuK tres), l.e stade était
gard de tous, je me suis fait l'esclave f"•^*"" est. l'enceinte où l'on
disputait le prix de
de tous, pour en gagner un plus grand 'icoiiT/js! la course dans les
nombre. -" Je me suis fait comme Juif Actlie! 3- jeux publics. Le pre-
mier ((ui atteignait
avec les Juifs, pour gagner les Juifs; Bom-Vu- le but marqué rece-
., I
-' avec ceux
1 w G»l. î, 19.
qui sont sous la loi, 4Beg.i7,6.
<-
11• vait la récompense.
.. ... ITbn.
comme si j eusse ete sous la loi Rom. ». u.
9. 11• 1,
Couronne des jeux mhmiqnffl(t.S4). TOUteSleS villesgreC-
ques importantes
avaient un stade.
quoique je ne fusse plus assujetti à ^'. ».' i:i. S'abstiennent de toutes choses. • Les athlètes
la loi pour gagner ceux qui étaient
,

sous la loi avec ceux qui étaient sans


:

loi, comme si j'eusse été sans loi


quoique je ne fusse pas sans la loi de
Dieu, mais que je fusse sous la loi du
Christ, afin de gagner ceux qui
étaient sans loi. -- Je me suis rendu cor. 10, m.
faible avec les faibles, pour gagner nom.' 15,' V.'
les faibles. Je me suis fait tout à tous, 4114.4.34.

pour sauver tous. -^ Ainsi, je fais ^^^ j


les ,9

toutes choses pour TÉvangile, afin i"»><". i'•

d'y avoir part.


^^ Ne savez-vous pas que ceux qui corpu»
11• ,
courent dans la lice courent tous :
cuelijpH ne
reprobus
mais qu un seul remporte le prixi* MaLïo. 3* le.
ft lis
Courez donc de telle sorte que vous loc. 9, «.
.• •> Hebr. lî, • 1.
1
le remportiez. -' lous ceux qui com- job,7,i;.-,, 7.

battent dans l'arène s'abstiennent de p"îù/*;


toutes choses eux, pour recevoir une 'p^^us.'sV
:

couronne corruptible, nous, une in- u.\o%\.


corruptible. -^ Pour moi, je cours "4,'3*
aussi, mais non comme au hasard: je pt'i'î'ss^'
combats, mais non comme frappant i^iÎ/e^'Aî
'"'
l'air: '-^ mais je châtie mon corps, et "'V,' îs!
le réduis en servitude, de peur qu'a- ^"''' '^' '• '•

près avoir prêché aux autres je ne


sois moi-même réprouvé.
X. Car je ne veux pas que vous c) ••
'
om-
Ignoriez, mes frères, que nos pères se soumettent à un dur régime afin d'accroîlre
ont tous été sous la nuée, et qu'ils ont ' leur force. Ils gardent la continence, sont sobres
'"'^l ^V dans le manger et le boire: ils se soumettent à
tous passé la mer: qu'ils ont toussÎ,î;.iî'i.vî3 "-
toute espèce de privations et de fatigues •. (Ter-
tullien).
été baptisés sous Mo'ise, dans la nuée p,.'Vi*'39.
20. Je combats. Le verbe employé dans le texte
!-ap. lu, 17 :
original signiue lutter au pugilat, c'est-à dire com-
19, 7.
,

battre à coups de poings, les mains armées de


cestes. espèces de gantelets en cuir de bœuf,
r) Châtiment des Juifs ingrats dans le désert, X.

JLe 'iHeV^Ruu"e"
""^^ *'"'' "^*"^ '* péninsuledu Sinal, garantissait les Israélites contre l'ardeur du soleil. —
102 Ad Corinthios, , 3-17.
II. ReMpoMM (%'II-XV). —r fei, PumM tmgrmtl Ju^mt fX),

auvTo iv xut /r »; ituXaaari, 'x«i nube, et in mari • et omnes eàmdem


TJj vB(/tXrj :

- escam spiritalom manducavénint, '


mivTtq nvtvfiuriicov effuyoy,

^''', ^'' •
*xal at^rô nvtvfiuTtxôr omnos euinUom potum spiritûlem bilf
i-.'ttov, éntrov éx runt fbibébant nutem de spiritali, cons
ât jji' quéiite eos, petra pelra aulem erat :

^«'' iv (lliristus] ' sed non in plurihus


: eorura
xartOTowS-t^nuy yan fr rij foTjUi». benepli'icitum est Deo nam proslrâli sunt :

in desérto.

^.(& ,
,!

' ,
^TuvTu ()i >\• i ^ ^i t^.i ,,^^, il; IIa>c autem in figura fada sunt nostri
•^

non simus concupiscentes malorun

&&. , ,
iïvui ut

' ,,
xitxiîfoi 'iHîjdf tlôviXuXurnai sicut et illi concupiénint: ^ neque idolo-
yivto&t, lâtrai eniciamini, sicut quidam ex ipsis

-
:

xui quemâdmodam scriptum est : Sedit

., ^
xud^ojç
^Ultjâl• pulus manducâre
runtlûdere. "
et bibere, et

Neque fornicémur,
surrexé-
sicut

/.,
] quidam ex ipsis fornicâli sunt, et ceci-

,-
dérunt una die viginti tria millia.

,% tentémus Chrislum sicut qui-


^ '••Neque :

xui xcu dam eorum tentavérunt, et a serpcntib


^*^
- periérunt. '"Neque murmuravérilis, sicui
&(' quidam eorum murmuravérunt, et perié-
xui
{).
(.
&'
,
, ^ *^"
vov^^oiuv
^xivot,
" Tarr«

rà sunt
in
'^
•* Hœc autem on
runt ab exterminatore.
nia in figura contingébant
autem ad correplionem nostran.
quos fines saeculorum devenérunt.
Itaquc qui se exislimat stare,
illis : scripi

vidciif

nî-arf

& .,, ^^

^^ ^',
ne cadat.
dât nisi humana
*^ Tentatio vos non appréhen-
: fidélis autem Dcus est.

.
ittàç S qui non patiétur vos tentari supra
xui quod potéstis, sed fâciet étiam et
tentât ione provéntum ut possitis sus(
nére.

,
, ?
xivu
**^,

;
iî ^..

*^''
*^ ffomiuuiç
7
^
'"

/;
(, %
(psvysTS

xotvioviu
' Propter quod, charissimi mihi, fi
**

gitc ab idolùrum cultiira. " Ut prudt'i


tibus loquor, vos ipsi judicdte quod dic<
*"Calix benedictionis, cui benedicimi
nonne conimunicàtio sanguinis Cbrii^t'
est? et panis qucm frangimus, nonm•
Dominiest? '^Qu^HI|
participâtio corporis
niam unus panis, unum corpus muUi

.
4•
ALT':
«,:
rry. .
^. (eod. oïd.
nvivu. (m. jiofta. : y. 4).
nit^a
tl. I,T (*
13. (pr.
navra)
m.) I>
: rvntMÙç
(pr.
<*t

m.) ABCKT*
: »* (p.
i (* 9). dût'.) if*iç.
li. (pr. m.) ACT": vîSôm. 10. I): fjviof. |) |ti . III. I : I. .) Kvft't
T. LT: vçntf .
8. I.T: fntoar. 1A. Cor/ti du Scionrur. Grec corps du Cbrislj
: •

0. LT: T. Mvftov i*Mot a. Tnts, eli.


t1. Ore<* : • romme il n'y n qu'un seul pain, non'
f. 10). L: qui sommex |»lu<tirurs. nous (ormons un seul cor|
nuiiiwra c«r tuus nous participons a un seul pain •.
Corinthiens, , 3-17. 103
II. RépuiiMe»* (VII-XV). — 9° Ce). Juif» ingrat» puni» au dé»ert fXj.

et dans la mer;
qu'ils ont tous Hetr. lo. ^ 3. La même notirrilun• spirituelle, la manne, i.

Joa. 3, ô. spirituelle dans le sens de surnaturelle,


nourriture spin- s.p. le, so. appelée
., • •

même,
-,

mange la miraculeuse, produite par le Saint-Esprit et figu-


luelle, ^ et qu'ils ont tous bu le même cor. ju/ie. rant une autre nourriture toute spirituelle, l'Eu-
i
charistie.
breuvage spirituel (car ils buvaient Er^û.'W. . Le mcme breuvage spirituel, l'eau miraculeuse
que Moïse fit jaillir du rocher à Horeb. — Cette
Je Teau de la pierre spirituelle qui jt.i\),u. pierre était le Christ. Petra est pris ici dans le
les suivait; or cette pierre était leisTH",'»»; sens métaphorique. Saint Paul veut dire que le
Christ, le Verbe divin est le protecteur du peuple
Christ cependant la plupart d'entre îs"; se, ',! chrétien dans sa marche vers le ciel et la source
^
;

1_1 .Hebr. 3,17;


eux ne furent pas agréables a Dieu lo, »%, s». de
- X •
toutes les ^rJ'ces durant le i)clerinage d'ici-
;
bas.
'

car ils succombèrent dans le désert. '

C. Toutes ces choses. Saint Paul rappelle ces sou-


^ Or toutes ces choses ont été des «"?" *.••»"
fornice- venirs pour montrer qu'il ne sufOt pas d'avoir
iîgures de ce qui nous regarde, afin •»•"••• été délivré de l'esclavage du démon et d'avoir
reçu le baptême pour arriver sûrement au ciel:
<|ue nous ne convoitions pas les cho- mais qu'il faut suivre Jésus-Christ avec docilité,
et pratiquer sa loi. — Ont été les figures. Non
ses mauvaises, comme eux les con- p""Jo"u; pas que les récits de l'Ancien Testament soient
voilèrent; et que vous ne deveniez ^"1";
' ^^** tous allégoriques, mais parce qu'il y a entre les
deux Testaments des rapports providentiels, et
/
l)oint idolâtres, comme
'^•
quelques-uns "> '^'-
que Dieu préludait sous la loi juive à ce qu'il a
fait sous la loi chrétienne.
deux, selon qu'il est écrit « Le ei. 3î, -s, :
7. /rfoW<res. Allusion à l'adoration du veaud'.»r
, . 18-19.

,

peuple s est assis pour manger et ps. los, 19. et aux fêtes idolâtri(|ues par lesquelles on l'ho-
,

nora.
pour boire, et s'est levé pour se di-
8. La fornication. Allusion à l'initiatioii au culte
vertir ". * Ne commettons pas la for- ^,. ^j, impur de Béelphcgor. 1.

nication comme quelques-uns d'en-


"''"^' ^•
' '•

tre eux la commirent, et il en


tomba vingt-trois mille en un seul
jour.
0-10. Dieu punit ceux qui murmuraient contre
Ne tentons point le Christ comme
'•'

lenlenius Moïse en envoyant contre eux des serpents veni-


quelques-uns deux le tentèrent, et ils l>eum. meux, par le feu et par la peste.

périrent par les serpents. '" Et ne^^^'ursî''*'


murmurez point comme quelques-uns °\**'
d'eux murmurèrent, et ils périrent ^; 'l'e/Vi.
"
par l'exterminateur. ^* Or toutes ces ^^'!" /5,

choses leur arrivaient en figure, et V<.^.\',fl


^'""^•
elles ont été écrites pour nous être
un avertissement à nous pour qui est
venue la fin des temps.
'- Que celui donc qui se croit être In l>eo
lidencluui.
ferme prenne garde de tomber. ^^ Qu'il Eph. ô, l.i.

ne vous survienne que des tentations Is.


3Res.e,
14, 12.
46.

qui tiennent à l'humanité. Or Dieu "''3


est fidèle, et il ne souffrira pas que
vous soyez tentés par-dessus vos
forces mais il vous fera tirer profit
;

Pagiliste frrec (IX, Î6, p. 101). (D'après LUbker.)


de la tentation même, afin que vous
puissiez persévérer. 12. Que celui qui est ferme Voir la note y. 6.
^^ C'est pourquoi, mes bien-aimés, Coiiiniu- M. Fuyez le culte des idoles. Les versets sui-
lione vants vont en fournir les raisons.
fuyez le culte des idoles. ^^ C'est ChrUlo
uniiiiur.
comme à des hommes sages que je Cor. 10.
8,
parle jugez vous-mêmes de ce que je
;
1 Jo*• % -' 16. Le calice de bénédiction. Les Juifs appelaient
calice béni ou de bénédiction, celui que le père de
dis. **'
Le calice de bénédiction que Mat. se, 27 famille offrait à Dieu à la lin du repas pascal et
nous bénissons n'est-il pas la com- Y"^-,V',-7 que les convives se faisaient |)asser ensuite de
main en main. .Via dernière cène, Noire-Seigneur
munication du sang du Christ V et le'^^'•''.*^^ a prononcé sur le calice eucharistique des paroles
de bénédiction analogues a celles qui étaient usi-
pain que nous rompons nest-il pas tées en cette occasion, mais autrement ellicaces. —
la participation au corps du Seigneur? yMe/îOÎ(s6r'r)isso?is, saint Paul parle ici au nom de
tous les prêtres.
^^ Car. quoique en 17. Un seul pain, parce que. à la différence des
grand nombre, cor. u>, s ,
autres pains, il est i>artout identique à lui-même;
pain. il suffit de le recevoir, en quelque lieu qu'on soit
104 Ad Corinthios, , 18-33.
II. Keeponaii (Vll-liW). — r (e), l»untU imgratt JmieH (IJ,

éOitiv' ot rtuvTSç tx fHÎç sumus, omnes qui de uno pane participâ-

*] «« mus.

^
uçrov fUTt/ofUv.
^* **
x«r« Vidéte Israël secundum carnem

{^;; *^ ;
ot'/t :

iadlovteç &ioi(tç xoiywvoi nonne qui cdunt hostias, participes suiil


Sn alliiris? Quid orgo? dico quod idolie
''•'

;
'
f 3^ ^" 'y /' u
&tei, xai
u
r

tfnô'
ou
^•«
^ Ot
âuiito-
xi immolatum
sit iiliquidy '"
sit aliquid Vaut (juod idolum
Scd quao immolant g-entes.
dacmuniis immolant et non Deo. Nolo

. ylvea&ui. '" autem vos socios fieri diemoniorum :

•,
/,
'
71

; /
dvvuad^t

xai
âvyuaâê

'
';
xai

^^'V/
non potéstis calicem Domini bibere, cl
calicem daenioniorum *' non potéstis

mensœ Domini participes esso, et mens;•


dœmoniorum. •'* An œmulamur Domi-
numV Numquid fortiores illo sumus?
:

. .' ,
^^ %,
^',
Omnia mihi licent, sed non ômnia
expédiunt. " Omnia mihi licent, sed non

' omnia ^'Nemoquod suum


- '
EavTOtJ jidificant. est
'^ queerat, sedquod alterius. ^• Onine quod
^,
&, &
«- in macéllovenit manducate, nihil intern•-

. xai
'^^ gantes propter consciéntiam. ^<* Domini
est terra et plonitiido «jus. '' Si quis

. omn
^^Ei xai vocat vos infidélium, et vultis ire
^^ quod vobis apponitur, manducate,
:

^, nihii

^^, ' -
interrogânli^s proplor consciéntiam.

** ^* Si Hoc inimo-
&, '
quis aulc'in dixerit
latum est idulis noiite manducân-,
:

.
:

xai propter illum qui indicavit, et proptei

•^

^"
r] xai

' ;
;,
/,
ovyi -,
-
<{-
consciéntiam
dico non

consciéntia
tuam,
'^^
consciéntiam autcm
:

sed alterius. Ut quid


enim libértas mea judicâtur ab aliéna
^" Si ego cum grâtia parti-

cipo, quid blasphémorproeo quod gratia ta>

,
'^
^^
'3.
^

" (, , ,
^

xai tj
^ &,
&' ^•'
xai
ago?

Dei
"" Sive ergo manducatis, sive bibiti
sive aliud quid fâcitis
fàcite. ^^

dais, et géntibus, et ecclésia* Dei


: umnia
Sine offensione estole Ju
in gloria

^^
:
^Î^hi
eut et ego par omnia omnibus lilàcec^H

ira &. non quœrens <|uod mihi


multis, ut salvi iianL
utile est. sed quod

iS- kACD
foitot-rtç. 19.
(pr.
BIiELT:
>.)

:
.
oi.
...
|) (pp. m.)
eïotMv (G
:

.
;Ut. N.AIH.DEFT•
{>9. 33.
.
.:
.{.'.

ovftfOfo»•.
^^\. ::
11
-
LTII©: T. far. bis). 20. (biS; 9veoir (* rà
r»».). 23.
kBCDEFT:
fi rcll. [Kll]• (bis)
:

^o. et (24)
tov tn>f{ov yi^. 27. LT*•
«. »}. I.a
Hem y.
On du venet se Uroave au
M.
y. il dans le grc
26.
.: ^9. G nrll. (e ^.
Si. 28-
26).
». Krer répète ^ la (In
Î.c
(erre et tuutc sa plëoituile
:

•.
t ror au S«iKDear
Cl. tuftra f. If
eti

I
Corinthiens, , 18-33. 105
II. Réponses (Vll-.\% — 9 Ce). Juif» ). ingrat» punie au dêmert (X).

et dans <|uel<(ue mesure que ce puisse «Hre, pour


corps, nous tous qui participons à un recevoir Notre-Seigneur, et lui élre uni.
seul pain.
'^ Voyez Israël selon la chair; ceux 18. .Ve ytnrticipent-ili pas à Fautel? Ceux qui
î.'m^'tî offraientdeseacrilices.autres que l'holocauste, re-
qui mangent des victimes ne partici- „„"iïmur. cevaient, pour la manger, une partie de la vic-
time qui avait été offerte sur l'autel.
pcnt-ils pas à l'autel? '**
Quoi donc? K..m.s. îr.

\ eux-ie dire que ce qui est immole p•^ i^*, i?•


•11 •
1 1
1 Cor. 6, 4.

aux idoles quelque chose.'' ou que


soit
lidole soit quelque chose? '^^ Mais ce dcui.3», 17. 30. Ils Vimmolent aux démon»: donc on ne peut
sans scandale participer aux festins qui suivent
<mimmolent les o-entils, ils l'immo-' ""93, ces sacrifices.
-
lent aux démons et non a Dieu. (Jr je Bar. 4, 7.
Jo«. 13, 31.
désire que vous n'ayez aucune société
avec les démons vous ne pouvez
:

boire du Seigneur et le calice


le calice
il. La table; c'est-à-dire l'autel.
des démons. -' Vous ne pouvez avoir \Xl'll•
part à la table du Seigneur et à la 1^°^•^ 'j*j

table des démons. ^- Voulons-nous Jo»•. 9./ »»•


Rom. 10, 19 ;

provoquer le Seigneur? Sommes-nous ^^^ y-^, ^

plus forts que lui?


Tout m'est permis, mais tout ne voo nat
m'est pas avantageux. -^ Tout m'est «1«"•^•.
permis, mais tout n'édifie pas. '^^ Que coniOS^i; 1 24. Ne cherche son propre avantage, ne suive
ses propres idées.
personne ne cherche son propre avan- 1,>*, <.
25. Se faisant aucune question. Voir plus haut
tage, mais celui des autres. -^Mangez \^cot.7'-&.' la note sur viii, 8.
tout ce qui se vend à la boucherie, ne ^^ W, \
faisant aucune question par con-
science. -•' Lar au Seigneur est la ter- î3, 1.

27. Ce que dit ici saint Paul n'est pas en oppo-


'

re et toute sa plénitude. ^" Si un infi- luc. 10,' s.


sition avec ce qu'avaient décidé les .Vpôtres. qu'il
dèle vous invite, et que vous vouliez rallait s'alistenir de manger ce qui avait été offert
aux idoles {Actes, xv. 29) ; parce qu'ils n'en avaient
aller, mangez de tout ce qu'on ser- fait la défense qu'aux tidéles d'Anlioche et à leurs
voisins {Arles, xv. 23): et cela dans la vue de con-
vira, ne faisant aucune question par server la paix et la concorde entre les gentils et
conscience. les Juifs qui se trouvaient on grand nombre à
.4ntioclie, et qui avaient une invincible horreur
Mais si quelqu'un dit
-'*
« Ceci a : "î"!
pour les idoles et tout ce qui leur était consacré.
été immolé aux idoles », en mangiez "c«ndai•- Si plus tard, dans les pays même
les plus éloignés
d'.Vntioche, on se conforma à cette décision des
point, a cause de celui qui vous a Rom. u, u. .\pôtres, ce ne lut pas en vertu d'une obligation
quelconque, mais spontanément et par respect
avertis, et par conscience. '-* Or je dis UhV'i'' pour eux .Glaire.
'
• • • Mat. IS, 6.
1 1
la conscience, non la tienne, mais
.

jer. e. .
celle d'autrui. Car pourquoi ma li-
berté serait-elle condamnée par la
conscience d'un autre ? "^^ Si je mange
"^ **
jo». . n. 30. .Icec actions de grâces, en vue de plaire à
, , . Rom. 14,6,16. Dieu.
avec actions de grâces, pourquoi me
laisserai-je maudire pour une chose
dont je rends grâces ?
31. Pour la gloire de Dieu. Nous devons en
^' Soit donc que vous mangiez, soit Omne in
glorîani toutes nos actions nous proposer comme lin uni-
que vous buviez, ou que vous fassiez açendum. Uei que la gloire de Dieu, en ne taisant rien qui puisse
scandaliser les .nmes. mais en cherchant de pré-
quelque autre chose, faites tout pour côioc 3, 17,
férence h répandre autour de nous la bonne odeur
la gloire de Dieu. *- Ne soyez une '^"'n.'*' de Jésus-Christ.
*""•'-•"•'*•
occasion de scandale ni pour les Juifs,
ni pour les gentils, ni pour l'Eglise
de Dieu; ^^ comme moi-même je com- icor.9,i9-M•,

11.
plais à tous en toutes choses, ne ».,.
cnercnant pas ce qui m est avanta-
. Philip. 4, 17.
,
w.i. 1 .
geux. mais ce qui l'est au grand
nombre, afin qu'ils soient sauvés.
) Ad Corinthioe, XI, 1-17.
«•«« (•%'). ~
^
, ,,
muUermm In

'
II. 9• (m)» f'»i«nlur meeimmim (XI, i-i•}.

&,
,
X.I• xnyoj ILI. Imitatùres mci eslote, sicut
*
et
Xçiarov. * âà on ego Christi. ' Laudo autem vos fratn
ntivTu xai xu^iùç quod per omnia iiiei mémores estie,

^
ei

,/ (
•, xati/tib. sicut tradidi vobis, pra'cépla nn'a tcnétis.
^

- âé
, Volo autem vos scire, quod omn
^

tj

/
*

/
/ '?!
xutù
'.
xt(fuKi]

f/jov,
ôt
xttfuX^ ai

ij

'^
^.
viri

'
caput C.hristus est
mulieris, vir
capul autem
caput vero liliristi, Deus.
Omnis vir orans aut prophéUins velato
capite, detnrpat caput suum. "'Omnis
:
:

.
•' * autem millier crans aul propbclaiis non
XBffakij, velato càpite, deti'irpal caput suum :

' unum enim

&
est ae si decalvélur. '^Nain

, &' tÎj • si non vel.'itur millier tondeâtur. Si vero

âi

^,^.
/
&^' ,-'
'
ula

ttjv xffav,
'-
tl turpe est mulieri tondéri, aut decalvâri.
velet caput

suum
'
suum.

Vir quideni non débet velàre caput


: quoniam imago et glùria Dci est.

**

.
' ,({/( *
. millier

" Etenim non


autem glùria viri est. * Non enim
vir ex muliere est, sed millier ex viro.
est creâtus vir propter

*"//« - mulierem,
'*'
sed
Ideo débet mulier potestatem habér
mulier propter virum

. ?;

Torç «;- supra caput propter âncrelos.

,'' ^^
** *' Veriïmtamen nequevir sme muliei

^.
"
, '
xai
neque millier sine viro, in Domiii'
*^Nam sicut millier de viro, ita et vir pcr
mulierem ômnia autem ex Deo. :

/;
, ' '

,
- ([

*^ Vos ipsi judicâtc
non velâtam orare Deum? * Nec i]
natura docet vos quod vir quidem si ci^fl
: decet muliei

, mam niitriat, ignominia est illi : *' miili•

& ^,,,
iùv

;
avTJj.
*^

'" £2
xoaà, vero si coniam niUriat, gloria est illi
quoniam capilli pro velaminc ei dati
sunt. *^ Si quis autem vidélur conlen-
nos talom oonsuetudine^B|
ai
''
^.
liosus esse
non liabémus, noqne ecclésia Det.
Hoc autem pra-cipio non laudans
*''
:

:
^
quod non in ••1«- -" in detérius con-

.
2 kABCLT»•
uov. 3. *
et pr.)
L: cvT^i. 7. l/tf
. ) (pr. m.)
. NAllDETf
Vf (|).

(a. >.)
nafaô.
rot",
>

i/ri7f
DE:
(invpis»
vftttf avio't «f.
.1.1 IJ
I,T
x.vnCDEFi
ly) • ;

v• uv't^.
1.

a. .). 10, Pon. Gotujh. 1 ». (^• :

t• 13; how. p. V. l.i; Vcnema : i»


= exuviatn?;.
- p.
Go- i:i. ;K,ST•
énaifiûr rt
(ait.")«via.
mfitaoor ci
17_. U: ;.•/>
»i

•»

.
thofr. : ilafiiar (Vulg. ; vclanicn : :

Toup. : èitiaa. Vah'k. : ttavoiar. Gothofr, : àyt-


XI. (3. Jugez rou*-m<'me$. Grec j»

>

iaiat- TiUjlor : àyihit. Toup. : III Knhler :

Aitt/3oi»i (oMiTclalore*). 11. (i ri>II. : ... IG. De rt.gtiBe. Grec : • des ÈgliMS •.
Corinthiens, XI, 1-17. 107
II. RéponeeM (VII-XV). — 3» (ai. Le» femme» doivent être voiléem (Xi, I-ISJ.

XI.' Soyez mes imitateurs, comme S' n) Ipaiini


Sur bon ordre dans
iniilrniur.
'{" le lee assemblées
moi joie suis du Chrisl.- Je vousloue, Jo». 13. l.i.
religieuses, XI.
ret.
mes frères, de ce qu'on toutes choses » Tlie•. 3,
1 .'., 3.
u) Les femmes doivent être voilées, .\I, l-1ti.
!).

Gai. 20. S,
vous vous souvenez de moi, et gardez Philip. 17.
XI. \. Ce verset est la conclusion du chapitre
3.
procùdent.
mes préceptes tels que je vous les ai Thei. 1 1, 6.

donnés.
^ Or je veux que vous sachiez .Iliilior 3. Le diof de tout homme... La femme est su-
bordonnée à riiomme de la même manière que
(|ue le chef de tout homme est Mubjecta. l'Iiomme est subordonné a Dieu
4. Tout linmmc qui prie... ta tête couverte. Il est
le Christ; le chef de la femme, ÎThes.î, 14 noter que les Juils se cou-
i,
;

il
S, 6.

l'homme; et le chef du Christ, Dieu. Hebr.Jac. 10. \rent la tête dans leurs syna-
.5,

13. 7. gogues, et que les prêtres


'
Tout homme qui prie ou prophétise Joa. 15, 20.
le. 3, 13.
païens 8« voilaient la tète
la tète couverte déshonore sa toto; Cor. 12, S. pour exercer leurs fonctions.
1

Joa. 3, 34. Les chrétiens adoptèrent une


•'
et toute femme qui prie ou prophé- Eph. 21 conduite toute contraire.
I,

.
;

.% 22, 23. Nudo capite, quia non eru- «


tise la tète découverte déshonore sa Colos. 2, 19. bescimus, oramus •. Tertul-
2, 7.
tête; car c'est comme si elle était Luc. 4, 16-21. lien. Apol., 30. Les (irecs
Act. 15, 42-45; priaient la tète découverte.
rasée. ^ C'est pourquoi si une femme 21 17, lilii•,
l.i, groeco ritu, capile
; 2. •

Eccli. 39, 6. aperto res divina lit... Gnvci


ne se voilo pas, qu'elle soit tondue. Joël, 28. hoc 2,
esse moris aperto capit•;
Luc. 67. 1,

Or s'il est honteux à une femme d'être Cor. 11, 13. sacrilicare 1
». Macrobe, «. i.

Is. 3, 17. I,es Romains, comme les Juifs


tondue ou rasée, qu'olle voile sa Cor. 7, Î5. et les musulmans encore de
1

nos jours, priaient la tête cou-


tète. verte. Les femmes, même en
Aciiaïe, ne paraissaient en
' Pour l'homme, il ne doit pas Viriiiulioi-
public que la tète couverte.
«loniinii-
voiler sa tète, parce qu'il est l'image lui•. l'Iutarque. Quœst. rom., xiv.
Gcu. I, 26. Chez les Grecs, on ne rasait
ot la gloirede Dieu; mais la femme Colos. 1, l.i. la tête qu'aux femmes escla-
Ps. 3, 4, 7. ves. Les danseuses romaines
est la gloire de l'homme. ^ Car Ex. 40, 32.
se rasaient aussi la fête. Les ^'"ï"'* ^*P"i"® '°"^
Gen. 2, 23. *"'*' ^°"'
l'homme n'a pas été tiré de la femme, Pe. 113, 1).
.luives en Orient se coupent
l.fi?^-Jf
Gen. 22 les cheveux au moment de
mais la femme de l'homme. ^ Et 2,
IS, 24.
7,
leur mariage. — L'Église se
l'homme n'a pas été créé pour la conforma aux coutumes dont parle saint Paul,
Tôt. 12, 12. comme le prouvent les peintures des Catacombes,
fomme, mais la femme pour l'homme. Ps. 137, 1. ou l'on voit les hommes jiortant les cheveux
Mal. 2, 7. courts et où les femmes portent
la palla, voile
'"
C'est pourquoi la femme doit avoir AiHX•. S, .3-.i.
retombant de sur les épaules et pouvant
la tête
Eccli. 7, 33 ;
une puissance sur sa tète, à cause des 9, 3.
recouvrir le visage. Voir p. !i!t.
8. Adam a été créé direclement par Dieu; Eve a
anges. été formée d'une côte d'.Vdaui.
10. Une puissance: une marque, unsjmbolede
" Cependant, ni l'homme n'est V*lerc|ue la puissance que l'homme a sur elle: c'est-à-dire
tanien un voile, par respect pour les saints anges qui
point sans la femme, ni la femme sans coujiinrl!
sont présents. —
cause des anges, nos anges
Ihomme, dans le Seigneur. Car, '^ Gen.
Gftl.
I,

3, 27.
27.
gardiens; nous devons avoir égard à la religion
dont ils sont pénétrés, et au zcle qui les anime
lomme la femme a été tiré<i de Job, 14, 1.
contre l'immodestie et le scandale. Un certain
l'iiommo, ainsi l'homme est par la nombre d'interprètes entendent par ce mot les
ministres de Dieu d'autres les aines saintes.
:

femme mais tout vient de Dieu.


:

Jugez vous-mêmes Sied-il à la


'•'
:
Caput
niulierÎM
femme do prier Dieu sans être voilée? %'elanduiii.
Pet.
La nature même ne vous apprend-
1 3, 3.
' '
Is. 24, .i.

Eï. 44, 20.


elle pas que si un homme entretient 2 Cor. 3, 13.

sa chevelure, c'est uneignominie pour


lui? '•'
Que
au contraire, la femme
si, 1 Tim. 2, 9.

soigne sa chevelure, c'est une gloire


pour elle, parce que les cheveux lui
ont été donnés pour voile? "^ Si quel- Job, 6, 29.
Prov. 20, 3.
l'emmi-s grecques (f. 13.)
qu'un paraît aimer à contester, pour Ps. 67, 7.
Figurines de Tanagrii. (D'après Mahaffy, Greek i'iclures)
nous, ce n'est point notre coutume ni
13, ii. Saint Paul parle ici dans le sens de la
celle de l'Eglise de Dieu. discipline reçue de son temps; ainsi son raison-
'' nement n'a rien d'absolu, et le mot nature qu'il
Voici ce que je vous fais observer 1>) emploie doit s'entendre d'une coutume presque
maintenant, sans l'approuver, c'est !*Cλ»liri«» universelle, parmi les peuples les mieux connus,
iii coiiveii- et (|ui i)ar 1;» même lorme une espèce de droit na-
libu».
que vos assemblées se font, non point Prov. 4, 4.
turel. Remarquons, de i>lus. qu'il n'est honteux
Eccle. 4, 12.
I
iï un homme de laisser croître ses cheveux, que
à votre avantage, mais à votre préju- Pi. 110, 1. J quand il le fait par vanité, ou sans aucun motif
108 Ad Corinthios, XI, 18-32.

, -
ovvtQ/iaà^t.
II. «••
*^ riçiÙTOv ftty
(VII-.\¥). —• (éj. J»e Cm-mm

venitis.
Oomtmt

Primumquidem conveniéntibus
*"
€Xi, §7-34).

' /;' . vftiùv tt• o/i- vobis ecclésiam, aiidio scissiiras esse
in
ty vy xui - inter vos, et rx parte credo, •" N.im opor-

2• ' ,-
*' âeï iv êîyut, tet et hîÎTeses esse, ut et qui probiili
i'yu ty sunt, manifésli (iatit in vobis.
* ovy tni ^"
Conveniéntibus ergo vobis in ununi.

. jam non est Dominicam c<pnam mandu-


xvoKtxuy *'

ïâtoy
, ^- care. " Unusquisquo cnim suam cœnain
praesûmit ad inanducandunj. Kt àliu^

;
(fuh•, xui
'^ olxUtq quidcm ésurit, âlius auteni ébrius est.
%^ «- -^ Numquid domos non babétis ad man-

; .; ;*
,
ducândum, et
Dei contémnitis, et confunditis eos qui
non habent? Quid dicam vobis y Laud<•
bibendumy eut «•cclésiaiiÉ

, '
^'
, '^

, , ("

'-
vos y in boc non laudo.
^^ Ego enim acerpi a Domino quod

et tradidi vobis, quoniam Dominus Jésus


in qua nocle tradebàtur accépit panein.

, .,
2' et gratias agens fregit, et dixit A< -
(' cipite, et manducate hoc est corpn--
meum, quod pro vobis tradétur ho<
:
:

'
:

^"^2 xui facile in meam commemorationem. ^^Si-

, & .
, militer et câlicem, postquam cœnavii
iotiv dicens : llic calix novum testaméntum
-

,, (uu^ uv est in meo sanguine


boc facite quoties- :

'*«( ciimque bibétis, commemorati"•- in meam


xui nem. Quotiescûmque enim manduc;•-
'^''

bitis panem hune, et cdlicem bibétis

^. mortem Domini annuntiabitis donec v< -

, & niât.

, ^
'^'" '^'

' - û{>rov
panem bunc,
Itaque quicumque
calicem Do-
manducaverit

.
vel biberit

',' & - *"


xui

xui
mini indigne, reus erit corporis et san-
guinis Domini. *" Probet autcni seipsum
bomo et sic de pane illo edat, «t d
:

calice bibat. ^^ Qui enim maudiicat et bi

.
^" iad^iwv

,
xui

- xui indigne, judù'iuin sibi niandticat et bibi


I
, .^.
^^,
^'^
'"

18.
19.
xui

N.MICDEKT*
» m.) BT'll-lt
(pr.
vnC

.
' uv
&,
(p. ï»'a)irol.
^*
xui
non
'"

judicarémur.
dijiidicane

beciHes, et dormiunt niulti. •" Quod


nosmelipsos dijudicart-mus, non utiq

25. KHftT: là».


26. SLT«* liio.
'^
corpus nuuiini.
Ideo inter vos niulti infirmi et ini-

Duni judicamur

( i-cll.• J>
"20. m.) F* oCr.
I)(pr.
21. KnatchbuU. pon- ^. DEK:
GKSLTHt
29. I.T* afoji'w;
Ti (a. ai>.)._
• «vç

;
l'I .
p.

ovM
22. I.T: TV
IrtairtJ^.
tint» ; (^L: hnmvw . if
31. I.T:
32. F: àni.
TOVTf».
.
mK T*t (a. mvf.) ii. Ff (p. "ôof

uhLfi.
23. .: .laftôi'ditm.
2i. G[Mie] SI.T• .iafl, . M (pr. m.) AULT* lit.

it.
f)r« hrrrnirM.
Urré. Grec :
Ctcc
• rompu
: • dcB
•.
liéri^flic* parmi voutj
Corinthiens, XI, 18-32. 109
II. Ut^ponees (VII'.W). — 3• (bj. De» réunion» euchar1»Uque» (XI, 17-34).

** Premièrement, rajsuiiii.ible, mais qu'il en est tout autrement lors-


dice. j entends dire 13. i». i,
qu'il le fait par religion, lomine pat exemple les
que quand vous vous assemblez dans Eph. 4. 4. Nazaréens (Wairc .

rÉtflise, il y a des scissions parmi icor.VJ. b) Ordre dans les réunions eucharistiques,
vous, et je le crois en partie. '^ Car il Tim. » 6, 3. M, 17-.{i.

faut qu 11 y ait même des hérésies, ~' »7. i7. 18. Il même parti se
y a des scissions. Ceux du
réunissaient ensemble et tandis ijue les uns fai-
afin qu'on découvre ceux d'entre vous saient bonne cliére, les autres avaient :ï peine de
qui sont éprouvés. quoi manser.
19. C'est l'orgueil et la perversité du cœur de
Lors donc que vous vous réu- >•««««•-
•^-
l'homme qui rendent les hérésies nécessaires,
.
ne•» in, , ,
mais Dieu, qui sait toujours tirer le bien du mal.
mssez, ce est plus manger la cène cœna. montre en cette circonstance qui sont les bons
du Seigneur. -' Car chacun anticipe *^^'ll• chrétiens, en rendynt leur loi et leur fermeté plus
remarquables Glaire).
le temps de prendre son repas. Et }»• 20. La chie du Seigneur; le repas de charilé ou
J-^^^• ayajje, qui se faisait en commun avant de partici-
1'"
ainsi l'un souffre de la faim et lautre •^i'^'î-
Agg. I, 6. per au corps et au sang du Seigneur.
il. Son re/jas. L'Eucharistie se prenait le soir
regorge. -- N"avez-vous pas des mai- ^mV^
après un repas commun, appelé agape. Ce lepas
sons pour y manger et boire? ou mé- ^*^• ^}^ ^• devint bientôt un repas de i>ure forme; et l'E-
glise établit l'obligation d'être ;i jeun pour com-
prisez-vous TÉglise de Dieu, et vou- ^^-^^^- munier. On continua ce|>endant à célébrer des
lez-vous faire honte à ceux qui n'ont, i* '-, . Agapes, même dans les catacombes, jusqu'au qua-
trième siècle. Elles avaient lieu surtout les jours
rien y Que
>-
vous dirai-je?
"
\ ous en ^^'l*-
Gai.
,-^ "•
lî. I,
de fêles et les dimanches, à la dédicace des égli-
ses, en l'honneur des martyrs, à l'occasion des
louerai-je? Non, je ne vous en loue ^''^,,^*^' mariages ou des lunciailles.'
point.
43. Que le Seigneur Jésus... • En méditant les
"
Car j'ai reçu moi-même du Sei- ^lentora• paroles de saint Paul, j'y trouvai plus de lumière
la Co-na que dans tout ce qu'on a écrit depuissurrEucharis-
gneur ce que vous ai aussi transmis sancla. tie. Je me rappelai ce qu'Érasme écrivait en loi•» à
;

que le Seiorneur Jésus, la nuit où il Thés. is. un de ses amis (Ad PeUic] S'est-il pas digne de
' :-,, :

Dieu et de son amour pour les hommes, qu'après


était livre, prit du pain. -^ et rendant i-ncî»,!-, 19. les avoir rachetés par le sang de son Fils, il veuille
maintenant les nourrir de sa chair et desonsang•.
g-ràces. le rompit et dit « Prenez et j«-6,'oV
" ^
. Job, 31, 31.
:
P. Theiner, Lettre sur sa conversion.
.

mangez: ceci est mon corps qui seraïi•^».*;^^.'•


,. ,'^
, ^ .^ Eph.S, . . î.

livre pour vous faites ceci en me- i*m. 3, 17.


:

moire de moi ». -' De même iL prit 13s, .


le calice après qu il eut soupe, di- i.acîî, •0:
« Ce calice est le nouveau tes-
sant :

tament en mon sang; laites ceci,


se." 39.
.1». 43,
9, . T.
5.

toutes les fois que vous boirez, en


36. Votis annoncerez la mort du Seigneur. Le
mémoire de moi. -^ Car toutes les Mat. ss. so. sacrifice de la croix est le centre de la religion.
fois que vous mangerez ce pain et
^"^ *'' "' Comme le sacerdoce de l'ancienne Loi l'annonce
et le ligure, celui de la Loi nouvelle le rappelle et
boirez ce calice, vous annoncerez la le perpétue.

mort du Seigneur jusqu'à ce qu'il


vienne ».
27. Ce passage démontre la présence réelle du
-' C'est pourquoi quiconque man- ahcsu corps et du sang de Jésus-Christ, même pour ceux
qui communient indignement; autrement ils ne
:,'era ce pain ou boira le calice du eavendum. sauraient être coupables du corps et du sang de
. . • 1 • Hebr.
11 «9 1«, :

i^eigneur indii^nement sera coupable , . Jésus-Christ, ni condamnés justement pour n'a-


1 '
J A C .
M»t. 18,3î. voir pas discerné le corps du Seigneur (Glaire).
du corps du sang du Seigneur,
et j•»• e, ô».

-*'
Que l'homme donc s'éprouve lui- , ç„ ,3^ j

même, et qu'il mange ainsi de ce pain ^*"• *• *•

29. -Ve discertiant point lecorps du Sauveur. Ces


et boive de ce calice. -' Car quiconque jo». s, »9.
paroles et celles qui précèdent supposent qu'on
•n mange et en boit indignement,
LeT. îî.
doit à TEucharistie le même respect qu'à Jésus-
Christ même, par conséquent qu'il y est réelle-
mange et boit son jugement, ne dis- ment présent comme Dieu et comme'homme.
cernant point corps du Seigneur. le
^" C'est pour cela qu'il
30. S'endorment, c'est-à-dire meurent. Voir plus-
y a parmi vous telur haut lanote sur vu, 39.
Dei
beaucoup d infirmes et de languis- juJicium.
sants. et que beaucoup s'endorment, a^." si'i-io.
•*'
Que si nous nous jugions nous- 1 ?hi.V'i3.
mêmes, nous ne serions certainement jS^i^u,
point jugés. 32 j^t lorsque nous sommes joi,V"i7.
jugés, c'est par le Seigneur que nous ^~;;«."'
110 Ad Corinthios, XI, 33 — XII, 14.
II. RespoMM (¥II-JL%'». — 4r tu), JM *»hU mmtrtttàutthnm (Xlii,

iV« i/ry '»' »7 xutuxottfiuutr. a Domino corripimur, ut non cum lu»


nnindo dnmnémur.
"^'''Slçrt, aàthfoi fiov, atvtrfyùutrin tiç '^ Itaijiuî fratres inei, cum conv•
'

\
éxOt/taOf •" tî manducundum, invicem
ât ad expt••

,
i

nstvà, iv iaD^ttrw, i'va sic '••


Si quis ésurit, demi manducet : ut

'.
avvty/tadi .

, Ta âè « -&, non injudicium conveniâlis. Cèlera a«-

XII.

,
^ .
' âé
'^, on
^,
^
,
teni,

vos
Xll.
cum vénero, dispônam.

i«inorare
*
De
quoniam
cum génies 6ss«';lis, ad simulâclira muta
spirituâlibus
fratres. ' Scitis
autem, nol•

&*^,
71

!^,
tv
'

& prout ducebâmini eimtcs. ' Ideo notum


vobis fâcio, quod nemo in Spiritu D<i

iv . loquens, dicit an;ithenia Jesu. El nem•'


polest dicere, Dominus Jésus, nisi in Spi-

,' '
'

'
, ritu sancto.
* Divisiones
idem autem Spirilus. Kl divisiones mi-
vero
'
graliiirum sunt .

,
*

& nistrationum sunl, idem autem Dôminus.


" Et divisiones operationum sunt, idem

(^
- vero Deus (jui operatur onmia in omni-
nùaiv. '

] bus. " Unicuique autem datur nuiiiif•"--

,,, --
,,
tatio Spiritus
•*

sapiéntia^ : âlii
ad utilitâlem.
quideni per Spiriluiii datur serm
autem sermo sciéntiœ S'

, cundum eumdem
^ Spiritum : 'alteri fid< -

^'
,9^
* '

&"
, , *"«
in eodem Spiritu:
in uno Spiritu:
alii prophetia,
généra linguârum, âlii inlerpretâli..
alii

sermonum. Ihec autem ômnia operâlur'

unus atque idem Spiritus, dividens sin-


'
'" àlii

alii
âlii grâtîa sanitâtum
operatio virliilum.
discrétio spiriluuii;

. gulis prout vull.

' -, Sicut enîm corpus unum est, wÊ\


*' *^

' . " - membra habet multa. ômnia autem merrt^"


bra cûrporis cum sint multa, ununi

.
tamen corpus sunt itaetChristus. ''Ele- :

9^, ^, ", nim uno Spirilu omnes nos in unum


in
corpus bapti/iili sumus, sive Judîéi. siv.
gentiles, sive servi, sive liberi : et onin

' ' «/ , in uno Spiritu


'* Nam et
potâli sumus.
corpus non <'st unum mei

3i. ( •11. • 'U. .>•"; ..,. ., i> i>r. iu.;F*ta


2. S[l.]Tt (11. (Tr. Sjt {GHesb. : OlSart, Un 12. D (pr. m.) F: /«•? àt. kABCT:
(KHISI.T* ri
3. kABCI.T: 'Arâittua
.. 'Itjoiç
'. * ion.
ri : Kvftoç(. f/»..
13. I.T* (ail,)
i'tii.

*« (X: t<r«r.o^9/»*r).
6. BCT•: ».
7-.
<;

9. LT« èr XII. i• Ounnd n"c»l |»«e dans le «rec.


10.
ILfr• (|).)
LT (* ail. Icrl. vi .. )(iii f.^ :

: J.fe/"?»"• il. càacttM. Orcc : . i char un en particuUqy


Corinthiens, XI, 33 — XII, 14. 111
II. Réponses (VIl-XV). — *' €aj. Den donm MptrttueU CXIij)*

sommes repris, ai'in que nous ne


soyons pas condamnés avec ce monde.
Kecle
^"*
C'est pourquoi, mes fn^res, quand oiiinia
flanl.
vous vous assemblez pour manger, Kx. 12, 6.
;u. Voire condamnation, celle dont il a été parle
attendez-vous les uns les autres. ^^ Si V. HK
quelqu'un a faim, quil mange dans
sa maison, afin que vous ne vous as-
sembliez pas pour votre condamna-
tion. Quant aux autres choses, lors-
que je serai venu, je les réglerai.
XII, Quant aux dons spirituels,
'
X' il) 0|>e
^|iit*i(uH
liigemus.
4" Sur l'usage des dons surnaturels,
a Des dons surnaturels en général,
-.XII.
je ne veux pas, mes frères, que vous Cor.
;41, 1;2, 12.

Jer. ,
vez que quand vous étiez gentils, vous Pt 113, b. Saint
Httb.
13,

soyez dans l'ignorance. - Or vous sa- Eph.4, 17;2,». naturels,

lS-19.
1 1.1,1;
XII. \. Dons spirituels. Il s'agit des dons sur-
1

plus ou iimins éclatants et


G.
plus ou m'oins précieux, départis par TEsprit-
certains membres de l',.glise, pour la ser-
ï, ;i
&,
couriez aux idoles muettes selon Cor. 10, 20. vir et pour l'édi lier. Les théologiens les appellent
, 1
G«l. 5, 18 (fratiae t/ratis dalw. Ce ne sont pas des aptitudes
qu'on vous y conduisait, ^ Je vous dé-
;

15; 14. 2, 8,
naturelles développées par le Saint-Esprit, mais
Marc. 3S. 9,
clare donc que personne parlant dans Mat. 16, 16,17. bien des forces miraculeuses, qui sont au-dessus
Joa. dp notre nature.
1 4, 3.
lEsprit de Dieu, ne dit anathème à 3. .Ve dit analhéme, ne prolere de blasphctiies
Is. .i9, 2.
.Sap. (Glaire). — Ne /leul dire Seiijneur JésMS, d'une fa-
1, .i.

, ,
Jésus. Et personne ne peut dire Sei- Act. 2, 36. çon digne, sainte et salut.iire.
Ps. 93, 17.
gneur Jésus, que par l'Esprit-Saint. Joa. là, .i;
9 16, 13. Ki, Grâces... ministi-res... opérations. D'après
^ A la vérité, il
3, ;

y a des grâces di- .•Îpiritus saint Ttiomas, s'agit de trois sortes de griices dif- il
clÎNpenea-
même férentes, <|ui sont s|)écialemenl attribuabics, les
verses, mais Esprit.
,,
'•'

c'est le 11
lio.
Mat. 25, 15. premières, au Père, les secondes,
y a diversité de ministères, mais c'est Kph. au Fils, les troisièmes,
4, 4, 7. au
le même Seigneur;
Sap. 22.
et il y a des Cor. 4,1;
'^ Saint-Esprit.
1
7,
8, 6.

opérations diverses, mais c'est le 3Ps.Keg.103,lu,23. 5.

même Dieu qui opère tout en tous Eecli.26,33,12.11. ; Is.


7. Pour l'utilité. Par le moyen de ces dons Dieu
'
or à chacun est donnée la manifes- Joa. Ps. 97,
3, S.
suppléait à ce qu'il y avait d'imparfait ou qui pou-
2.
Hebr. vait nian(|uer encore dans le culte et la hiérarchie,
2, 4.
tation de l'Esprit pour l'utilité. Act. S.
et en même temps, il mettait sous les yeux de tous
6,

^ Car à l'un est donnée par l'Esprit Cor. 14, 12. 1


une preuve sensiblerie sa iirésence et de son ac-
et tion au sein de l'Église.
la parole de sagesse à un autre la %'arieta8.
;
8-10. X raison de l'usage «luOn en jieut faire,
Luc. 21, 1.5.

parole de science, selon le même Es- Cor. 6. — saint Thomas répartit ces dons en trois classes
1 2,
:

S.iD. 10, 10. i° Ceux qui fournissent au prédicateur les ar-


prit; à un autre la foi. par le même
'•'
33, guments dont il a besoin pour persuader /Ides,
Is. 6. :

11, sermo sapientiee, sermo scientiw. — 3" Ceux (|ui lui


Is. 2.
Esprit; à un autre la grâce de guérir, Hebr. 11, 6.
permettent de conlirmer sa doctrine par des preu-
Mat. 15, 28.
par le même
Esprit; ^" à un autre, la Jer. 17, 14.
Kx. 14, 22.
ves miraculeuses yratia curationitm, operatio
:

virtutum. prophetia, discussio spirituiim. 3" —


vertu d'opérer des miracles à un au- ; Jos. 10, 13. Ceux (|ui doivent lui faciliter la communication
i;.il. 3, 5. de ses pensées gênera linf/uarum, utinterpretatio
tre, la prophétie; à un autre, le dis-
:

U. 41, 23.
sermontim. Tous ont pour bui direct le service du
Joël, 2, 25.
cernement des esprits; à un autre, le Jrir. 17, 9.
prochain et l'intérêt de l'Église.
1 Joa. 4, 1.

don des langues diverses à un autre, ; Act 2, 4.


Dan. 5, 16.
l'interprétation des discours. " Or, Gen. 40, S.
H. Les distribuant chacun comme il veut.
tous ces dons, c'est le seul et même Ils étaient intermittents chez les fidèles, mais ils

Esprit qui les opère, les distribuant à pouvaient être permanents chez les Apôtres; ils
semblent du moins en avoir usé librement selon
chacun comme il veut. leur désir ou le besoin.
Qui.• a. Tous les membres du corps. \o\r la note sur
'-
Car, comme le corps est un, quoi- unilale Romains. \ir. 4.
conl'erl.
que ayant beaucoup de membres, et Kom. 12, 2.6.
Eph. 4, 4, 7.
que tous les membres du corps, quoi- Joa. 3, 5.
Hebr. 2, 4.
que nombreux, ne soient cependant EccU. 33, 11.
Kom. 12,4, 5.
qu'un seul corps ainsi est le Christ.
: Job, 10, 10.
1 Cor. S, 6. 13. Abreuvés d'un seul Esprit. N'otre-Seigneur
^^ Car nous avons tous été baptisés
Eph. 4, 4. s'étaitdéjà proposé comme la source où tous nous
Joa. 3, 5. devons nous désaltérer, Jean, vu, 37.
dans un seul Esprit, pour former un Eph. 1, 22.
Gai. 3, 27.
seul corps, soit Juifs, soit gentils, soit EccU. 15. 3.
Joa. 7, 3S.
esclaves, soit libres; et tous nous 1 Cor. 10, 4.
Gai. 3, 2S.
avons été abreuvés d'un seul Esprit. rabula
^'' nieiiihi'o-
Ainsi le corps n'est pas un seul
142 Ad CorinthioB, XII, 15-31.

d)^
tliit

''
'
')
) .
no)Jkd.
II.

Xtio, ovx tiul ix


•|»••
*^'Eùv
(VII-XV). — 4' (m},

or
nutni
Bm ti^mim mptHlmmUèmM fXiii.

brum, sed multa. "Si dixcrit pes Qun


iiiam non sum manus, non siim de cor-
num ideo non est de corpore'!*
:

.
ovx ix Kui pon? :

iày otx ôtfd^ukttoç, '" Kt si dixeril auris Quoniam non snm :

ovx
iar/K
ôtf

, ; ,
&,
&,^..; ;
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tlfti

%
èx

*^ Nvvi
dxorj;
ôi

*^
^''

Ei âè
«
nuçii

d^toç
iv ,
itteio
ovx ôculus, non sum de corpore num ideo
non est de côrporey ''Si totum corpus
ôculus, ubi auditus? Si totum auditus.
ubioduratusV "* Nunc auleni posuitIJeas
membra, unumquodque cirum in cor-
pore sicut vùluit. *' Quodsi essent omn
:

, '
»'
ey âè
'^^

*'
ot
unum membruni, ubi corpus'!* ^"Nuu
autem multa quidem membra, unum aii-

'
vy .
9"«/ eiiibîy ttJ Xçeluy
' ovx tem corpus. ^' Non potest autem
(licere manui Opéra tua noninn ,_
:

,,
^^ aut iterum caput pédibus Non eslis :

dadtvt- mibi necessurii. -^ Sed multo magis

'
ffTfoa

- /'-
.'
uvuyxwu ** xui quœ vidéntur membra
esse, necessariora sunl
corporis intirmiora
^' et (jujc pu-

tâmus ignobiliora membra esse corporis.


bis bonôreni abundantiorem circiimda-
:

, , ' ^-
/////»',
^'

'^''
?] jj
- ir
mus: et qutiiinhonésta suntnostra, abui
dantiorem honestâtem babent. ^• Ilonési
autem nostra nullius egent sed Deus teni-
peravit corpus, ei cui déeral, abundantio-
:

' , .
rem tribuendo bonorem, ^^ ut non sit

,
-*

' schisma in corpore, sed idipsum pr>•


invicem sollicita sint membra. '' Et -

. quid pâlitur unum niembrum, compa


membra
tiiintur oninia
unum membrum
sive gloriàtui
congai'ident onmia
:

,
,

membra.

.
, ,
,
Tjy

*/,
.
; ;
,
&
,
'^^

-
-^

({;^" -
^"
v^êoç
'^ Vos autem

mombra de menibro.^" Et quosdam qn


estis

dcm posuit Deus in ecclésia primum api


stolos, secundo propbétas, tertio doctori'>
deinde virtutes. exinde gralias curatiu-
num, opitulationes.
nera lingu;irum. interprelaliones serm^^"'
corpus Cbristi,

<>:ubi'rnationes,
<

gvJHJ
.

; num. Numquid onmes num-


^" apôstoliV
quid omnes propbéta•;' numquid «

; ; - ''
;

- doctores? ^° numquid ttmiies vin, -


numquid omnes gràtiam liabmt curatl•
num? numquid omnes
numquid omnes interpretântur? ^' .Kmi
lamini autem chan'smata meltora. Et
linguis loquiintut
~
>'

t.S. ) »,|>. m.) AWl/. rvr.


\0s. H\:* ré cl f4i,: :U. N.AIICLT: Te fttiloro.

. .
21. i; rell. rdl. fo.
\\.]* di. i;
Grec
23 DEFf /^
vol anle vel posl tirât.
r,. I

iiitruil'i
: -f. : • etj

24• L: vaiefefiù -. pat

«
i8. l.
, -- - :<r* n'est
le Krc•;•
I) (|). m.) HV7:
2.'».
.. op^rent-U$ dra miracle» ? figure, dtaêi
26. LT: 27. D al. : 'im f.ii»ç. grec, DM »"'•-." "r• '^n\.
Corinthiens, XII, 15-31. 113
II. Réponees (Vll-.W). — 4 CaJ. De» don* »piHtuei» fXIi).
Boni. lï,
membre, mais beaucoup. '^*
Si le pied Ex. 1,7.
4.

Prov. ÎS.
disait Puisque je ne suis pas main,
: <>
1 4,

je ne suis pas du corps » ne serait-il :

point pour cela du corps? '^ Et si Mat. 13, 43.


Joh, Î9, n.
l'oreille disait « Puisque je ne suis
:

pas œil, je ne suis pas du corps » ne ;

serait-elle point pour cela du corps?


*^ Si tout le corps était œil, où serait J«c 3, 1.

l'ouïe? S'il était tout ouïe, où serait


Pa.U3, 18. Comme il a voulu « Quemadmoduni de Spi-
l'odorat y '^ Mais Dieu a placé dans le 3.
Eph. 1, 11. ritu disit prout vult (t. 11), sic et hoc loco sicut
corps chacun des membres comme il %-uU ». Saint Jean Chr\soslome, Hom. xxx, 3, in
I Cor.
a voulu. ''• Que si tous n'étaient qu'un 1
Pe. 44, 9.
Cor. 15, 3.
seul membre, où serait le corps? -" 11
y a donc beaucoup de membres, mais
un seul corps. -' L'œil ne peut pas 1 Hcg. 15, 17.

dire à la main " Je n'ai pas besoin


:

de ton ofrice »; ni la tête dire aux


pieds « Vous ne m'êtes pas néces-
:

saires ». -"^ Mais, au contraire, les


membres du corps, qui paraissent les
plus faibles, sont le plus nécessaires,
-^ et les membres du corps que nous i3. Plus vils... honteux. • Ignobiliora remo-
venlur al• aspectu hominum ob sordes sensibus
regardons comme plus vils, nous les ingratas. quibus egerendis deserviunt inho- :

nesta vero propler pudendam turpitudinein. •


revêtons avec plus de soin, et ceux Estius.
qui sont honteux, nous les traitons
i4. N'en ont pas besoin, d'élre couvertes.
avec plus de respect. -' Nos parties
honnêtes n'en ont pas besoin; mais
Dieu a réglé le corps de manière à
accorder plus d'honneur à celle qui
n'en avait pas en elle-même; -'^ afin Eodi.
Ual.
17, lî.
I. 6,

qu'il n'y ait point de scission dans le


corps, mais que tous les membres
aient les mêmes soins les uns pour les
Job, 30, Î5. 4'î. Tous les autres se réjouissent « Coronatur
autres. Aussi, dès qu'un membre PUUp.
-'"'

î, 17. homo glorilicatur ».


caput, et totusi Saint Jean
souffre, tous les autres souffrent avec RoDi. II, 15. Cbrysostome, Hom. xxsi, 3, in I Cor.
lui. ou si un membre est glorifié, tous
les autres s'en réjouissent avec lui.
-" Corpu•, 27. Et les membres d'un membre; c'est-à-dire
Or vous êtes le corps du Christ, Chrisli et v.ius êtes membres les uns des autres (Glaire).
membra
et les membres d'un membre. -^ Ainsi de 29. Le don de gouverner l'Eglise ou les âmes.
Dieu a établi dans l'Eglise, premiè- membro.
Eph. 22. 1,

rement des apôtres, secondement des Cor. 4, 15. 1

nom. 12. 4.

prophètes: troisièmement des doc- M»rc. 16, ÎO.


Jer. 3, 15.
teurs, ensuite des miracles, puis la Jo«. 15, 16.
Apoc. Il, 14.
;^râce de guérir, l'assistance, le don Acull,î7,2&j
de gouverner, les langues diverses, 13, îl, î,9. 4;
1 ;

Tim. 5, 17. 1
et l'interprétation des discours. PhlUp. 3. 4,

-'* ProT. 11, 14.


tous sont-ils apôtres? tous sont-ils Cor. 14, 13. 1

prophètes? tous sont-ils docteurs?


^*^
tous opèrent-ils des miracles? tous BeelL 33. 11 ;

37, 31.
ont-ils la grâce de guérir? tous par-
31. Une voie plus excellente, la voie de la cha-
lent-ils diverses langues? tous inter-
rité, qui sanciilie l'âme et lui attache le cœur de
prètent-ils? 3) Aspirez aux dons les Tbes. 2). Dieu. C'est une grâce gratum faeiens, un don,
ICor. 13, 2
î
non seulement plus excellent et plus désirable,
meilleurs. Mais je vais vous montrer Ps. IS, 33
Is. 30, 21. mais d'un autre ordre.
1

BIBLE POLYGLOTTE. — T. |. 8
IKl Ad Gorinthioe, XIII, 1 — XIV, 1.
11. BeupoBM I Vll-.YV). — 4" ib). EmtmmmU» tmritmtU (Xiit},

hue excfOlfntiorom viam \*Aut (Jem«'in->-

/^,
âeixwfti. tro.

' /'
Xili. 'Lùy avdçtûjnor ILlil. '
Si liiiguis hoiiunuin loquar,
xui f/w> etangelorum, charitutem aiilcin non ha-

-
et
beam, factus sum velul a-s sonans, aut

,},
dXuhiÇoi:
*

; *«!' xui tiâw (ymhalum tinnicns. ^ El si iiabucro pro-

,/
xui pheliam, et novcrim mysléria omnia, et

,
iày f nùeuv nioTiv tSçre €&- omnem sciéntiam : et si habuero omnem

,' ' Kui iàv


xui iàv
dt '/, ovâtv tiui. fuleni ita ut montes transferain. chariLâ-
tem autt-m non habuero, nihil sum.•' Et
si distribûero in cibos pauperum omncs

,,,,
ôt i'/jo, oiâîr facullâtes mcas, et si Iradidero corpus
ti(fu.in^ui. meum ita ut ârdeam, charit<it«'m autem

'^, /'
non habuero, nihil mihi prodest.
^ * Charitas pâtiens est , benigna est :

charitas non amulatur, non agit pérpe-

,/
01* * ram, non inlUUur, non est ambitiusa,n*iii "•

, ,' ,
iuvTrlç, quÎerit quiP sua sunt. non irritiitur, non

, ,.
* ini »~ cogitât malum, non guudet sup«'r ini-
'•

ât ] ' ndvTu /- quitâte, congaudet autem veritati.' Om-

&''
inoutvti. nia sufîert, omnia crédit, omnia speraf.

* omnia si'istinet.

',,; , Charitas numquam


* éxcidit : sive pr•
l)h('tia; evacuabuntur, sive linguiP cess..

uuvaovTui' xuu^ou. bunt, sive sciéntia destruétur. " Kx j>arl.


**
xui tx enim cognoscimus, et ex parte propli•
*^ A^jy
ât '^, tamus. *" Cum autem vénerit quod pcrfc
ix xuu0^u. tum est, evacual)itur quod ex parte esi.
^' Cum essem p;irvulus. loquébar ut

/, ^
**
rtjnioç
' pârvulus, sapiébam ut parvulus, cogit4
ât xuxu « - bam ut pArvulus. Quando autem facM
Jtov. *'

«»»/ j7<«rt, To're ai

, âi'

-- sum vir, evacuâvi qua» crant


''Vidémus nunc i>er sjiéculum in ienij
pârvii

^^. mate tune autem fâcie ad fâciem. Ni

', ,
:

vou ** cognôseo ex parte lune auten» eognôi

.
xu&ioç xui Nvvi :

cam sieut et cùgnilus sum. Nunc auteï '•*

, .
ât iXjtiç,

•^
ât ToiÎTCe)»» manent, iides, spes, charitas, tria ha>(
major autem horum est charitas.
^' «//." i< »)t
mv. Scctâmini charilutcm, a>mula-
*

mini spiritalia magis autem ut prophe-


:

»9. .
:.

II.

4•
<
: ^»
1 ;

rcil. : xfHtfiïoiii.
hKHCT:
.:
., d
tn!»/r.

(»•
[
).eyl' "^ "^*'•
9. (iT•: (1.

10.

H.
L•

I.T•

D
r
r«e)
7Ôr,.

(pr. Ml.) F' yef•


6• • (pr.)• (pr. m.) D (pr. m.) FT:
12.

ovv^at'fti• \in. . )lrmmrut. orcc • l»


cliaril•
8 (pr. m.) AB . (pr. m.) LT: nimu. • »cra aboli •.

J
Corinthiens, XIII, 1 — XIV, 1. 115
II. KéponMee (VII-XV). — 4" CbJ. Enecellenee de ta charUé (XliiJ.

une voie plus excellente encore.


hj Excellence de la charité. XIII.
XIII. Quand je '
parlerais leslan- carua«i«
ofues des hommes et des ang-es, si je
*"•"•*"»'«. 1. 1. Les Innyues... anges, le langage in-
(Ii:i

".
ai
.
°
pas la chante, je suis comme un
11•... .
'
•"
iror. U. 1.
m«i. j,7.
compréhensible aux lionimes par lequel les

"

airain sonnant ou une cymbale reten- * '

tissante. - Kt quand jaurais le don de \^*•^ \


*.'

prophétie, que je connaîtrais tous les jf^f/: {;


mystères et toute la science: quand Eph'/.'io
El. Î8, 19
j'aurais toute la foi, au point de trans- 1 Cor. S, 1.
M»t.
|>orter des montagnes, si je n"ai point 7, tl.

la charité, je ne suis rien. ^ Et quand ,''»'• . s-

1• -1 • 1 • 1 ' ^''"• *'^


je distribuerais tout mon bien pour la •»•9.»-
nourriture des pauvres et que je li- 1«. âO. 6.
Sap. 3, lu.
vrerais mon corps pour être brûlé, si
je nai point la charité, cela ne me
sert de rien.
'
La charité est patiente ; elle est ''"•*'•
Cymbale TOtive trouvie à Pompéi (^. 1;.
douce : la charité n'est point envieuse ;
"=^1*, -, f, .
elle n'ao^it pas insolemment ; elle ne * cor.''u.' «o. purs esprits se communiquent leurs pensées. —
• 7 11 • • . Gai. .1, ÎO : 6». Un airain sonnant. Quand on frappe sur l'airain,
s enile point; ^ elle est point ambi- i>^\ n; il produit un srand hruit, mais ce bruit n'a au-

lieuse, elle ne cherche point son pro- (oW. s'.ïs.'


cune signification. —
Une cymbale. On appelle
cyml>ales un instrument de musique en métal,
•.,,, 1, ... ^,,1 Cor. 10, :«. .
consistant ordinairement en deux disques, con-
pre intérêt: elle ne s irrite point: ellepw'ip• <. •-
c 11 Colos. 3, 13.
'
, 1
'
. caves au milieu, et qu'on frappe l'un contre l'au-
ne pense pas le mal ^ elle ne se re- l «. : l»• tre.
',
1,• ., ,,
jouit pas de 1 iniquité, mais elle met 3 joa.
Prov. ï, \\.
I
. , , .

3.
3. Cela ne me sert de rien. - Ergo prophetia ni-
Rom. 15, hil est? Ergo scientia sacramentorum niliil est?
• •. • - 11 , «. 1 ' 1.
sa loie dans la vente; elle souffre Gen. e.

' i.i.
Kon illa nihil sunt : sed ego, si illa habeam et
. 11 • .. 11 EccU. 19, 4: . .
caritatem non liabeam nihil sum. Quanta bona
tout, elle croit tout, elle espère tout, io,u:7,4;s,9. nihil prosunt sine uno bono! • Saint .\ugustin,
Serm., xc. 6. « sine ea non possunt prodesse ca•-
elle endure tout. p«. î6. u.
tera bona. et non polest tiabeh sine ceteris bonis
La charité ne finira iamais, pas•»»™•!" "•
'^ quibus homo ellicitur bonus '. Jn Joan., i.xxxvn.
• lioemuinlo '• 1. Elle n'agit pas insolemment dans le sens
même 1
lorsque les prophéties s anean- j^^ , ^.,
1 1 , . ,

de se vanter, se targuer.
.

5. Elle n'est point ambitieuse, elle ne recherche


liront, que les langues cesseront, et pas la gloire du bien accompli. —
^J^.; \ Elle ne pense
que la science sera détruite. ^ Car ^^'"lo":, pas le mal; c'est-à-dire elle ne s'arrête pas au mal
,
(|uOn lui fait pour les services qu'elle a ren-
<-'est imparfaitement que nous con- dus.
//;. ^'/si.
6. De l'iniquité dont souffre le prochain.
naissons, et imparfaitement que nous "'"Vie'*' 7. Ellr croit tout; c'est-à-dire que simple
et
prophétisons. *^ Mais quand viendra '^''^'' '" ' droite, la charité n'a pas de défiance, et croit
facilement ce qu'on lui dit. sans soupçonner
ce qui est parfait, alors s'anéantira ce (|u'on veuille la tromper, toutes les fois qu'elle
peut, sans risque de pèche, livrer sa confiance;
(jui est imparfait.
ce qui n'a rien de commun avec cette crédulité
" Quandjétais petit enfant, je par- précipitée (|ue l'auteur de l'Ecclésiastique im-
r^^.'J"^ prouve, XIX, 4 (Glaire).
lais comme un petit enfant, j'avais les sai>. 10. 21. 8. La science sera détruite. La science discur-
sive de celte vie fera place à la vision intui-
;ioùts d'un petit enfant, je raisonnais proV."i". k tive.
•omme un
petit enfant mais quand je ; ^.î'eli.V^' îi-IO. La science et la propliétie sont des dons
indispensables à l'imperlecUon de notre état ac-
-uis devenu homme, je me suis dé- ?ut""is'. '\ô. tuel, ils disparaîtront quand nous serons arrivés,
' par la charité et dans la charité, à la perfection
pouillé de ce qui était de l'enfant. ' "'"''• ''
de notre état.
Nous voyons maintenant à travers
''-
i-2. A travers un miroir. Les anciens emplovaient

des miroirs métalliques, voir figure Exode, xxvni.


un miroir en énigme mais alors nous ; 8. 1. 1. p. Hii: Jacques, i. ^3, qui ne laissaient aper-

verrons face à face. Maintenant je cevoir les objets extérieurs que d'une manière
confuse et a^ec une certaine obscurité.
''onnais imparfaitement mais alors je ;

connaîtrai aussi bien que je suis connu 13. La plus grande des trois est la charité.
moi-même. ^^ Maintenant demeurent ".","'8*^. parce qu'elle seule dure éternellement; loin de
'*"'" '' cesser au ciel, elle se développera en chacun
toutes les trois, la foi, l'espérance, la '"'

selon sa capacité et ses mérites.


charité mais la plus grande des trois
:

st la charité.
XIV. *
Recherchez avec ardeur la c uokuî, c) Du don de prophétie et des langues. XIV.
•liarité; désirez les dons spirituels, et ''i^^sSâ;? XlV. 1. Le mot prophétiser, outre le sens de
416 Ad Corinthios, XIV, 2-15.
II. ReupOMMA (Vll-X%'). — 4' fej. Dm mr^phetta mt Hnguim fXiVi.

, :,
^,
'•
&. '

- ât
xtô
«£
dtur
'
uxovei,
/Îé audit.
Qui enim loquilur linguu, non li•--
tétis. '

minihus loqtiitur, sed Deo nemo enim


aulrm loquitur mystcria.
Spiritu
Nani qui propliélal, hominibus hujuitur
:

• .
•'

ad Îcdiiicationem, et cxhortationcm,

,
'

;
< t

Qui loquitur ling^ua, s( -

'
tuvTov ât consolatiûnem. *

- melipsum œdiTicat qui autem prophélat


'"'

ât ; ,

aL•v ât ecclésiam Dei aedificat. Volo autem om-


''

' L•aaa, } •], « nes vos loqui linguis magis autem pr<
phetâre. Nam major est qui prophétai
:

, &,
'^]. quam
(, qui loquitur linguis
*
] ât, : nisi forte in-
terpretétur, utccclésia a-dificationem ac-
iùv «- cipiat. " Nunc autem, fratres, si vënei
dnoxuKvxpti ad vos linguis loqucns quid vobis prôd-
7»/
:

âtâa/tj ; ero, nisi vobis loquar aut in revelatione,

/ ,-
&
aut in sciéntia, aut in prophétie, aut in
doctrina?
'') '
Tamen quœ sine anima sunt vocem
&,
&;, -
&'/ , mît
dàntia, sive tibia, sive cithara, nisi dis-
tinctionem sonituum d«''dorint : quomodo

&
^ xui tùv sciétur idquod cânitur, aut quod cilhari-
aaXni)'% zâtur? * Etenim "si incértam vocem det

;,
&, -
. , ,
^

'"
:<);
âiù
tuba quis panibit se ad bellum?
'••

tum sermonem
tur id
:

Ita et vos per linguam nisi manifés-

quod diciturV
**'
Tam
dedéritis
éritis
:

mulla, utputa. génci


quomodo
enim in
sci
â< i

,
loquentes.
ioTÎv
, xuî linguârum sunt hoc mundo et nihii

.
in :

** iav sine voce est. ** Si ergo nescirro virtii-

,,],' -/-
ioi
^'^

7 ^'iti
X(ù tem vocis, ero ei cui loquor, barbarus
et qui loquitur, mihi barbarus.
'* Sic et vos, quoniam iemulatores estî*
^Hj
:

,
spirituum.ad a'dilicationemccclésiirqu..
^^ rite ut abundétis. *^Kt ideo qui luquita|â|
Nam ^™'
. ^, lingua, ont ut interprotétur. •*

,. '
*** orem lingua, spiritus meus orat, mens au-
ât tem mea sine fructu est. Quid ergo est y •''

" ; Orébo spiritu, orabo et monlf» n< '') -m


»'(/t*^

2. * ^;.
. (pr. m.) ABLT: //»C . Il Ait ,\>i\ III. I.."v ti^*») Ww I>EF
xABD h m.) U .1:
9.
0. (pr. m.) FT*: >-€y. (pr. (pr. 12. ;f}Jiîtt ha.
m.) FT*:

»
«7 Siiaxjj. 13. I.T: ^.o. 14. (I.jT* ra>.
"• I.: ii
8 NAT^: y. \iv
li.
i. Lligliit de Dii-u. Grec
Lrt doiu tpiritti-'
• •.

!iU<*r*Icincnl
:

les
tO. JU Mich. : k9nSv. LT: tiaU (* aCrir). etpriU >.

II
Corinthiens, XIV, 2-15. 117
II. HéponseN (VII-XV). — 4° €c)» De la prophétie et de» tangue» tXIVj.

Pft. 4, 8. prédire l'avenir, a celui plus étendu d'être divi-


surtout de prophétiser. ^ Car celui 1
toloe. 3, 14. nement inspire et de parler de la part de Dieu.
The». •.,

qui parle en une langue ne parle pas 1


19-îu.
Dans ce chapitre, il signilie plus particulière-
ment découvrir des choses secrètes et inconnues,
aux hommes, mais à Dieu, puisque comme expliquer les mystères, et interpréter les
personne ne l'entend mais par l'Es- Écritures (Glaire).
i. Dans tout ce chapitre, le mot langue veut
;

prit il des choses mystérieuses.


dit dire langue étrangère, inconnue, <|ue l'on ne
comprend pas (Glaire).
' Mais celui qui prophétise parle aux Sep.
M«t. 10 M.
1, 10.
3. Pour l'édification. La prophétie sert plus
à l'édiiication des lidèles que le don des langues.
hommes pour léditîcation, l'exhorta- ICor 11.

tion et la consolation, ^ Celui qui 1 The». .

Tit. î, lô.
parle une langue, s'édifie lui-même, Kom. \h 4.

tandis que celui qui prophétise édifie


l'Église de Dieu. J e voudrais que vous
"'
Ps. 3 S, 4.
Eph. î. 10.
pussiez tous parler les langues, mais
encore plus prophétiser. Car celui Xnm. Î9.
Rom. 14 19;
qui prophétise est au-dessus de celui
qui parle les langues; à moins qu'il
interprète, afin que IKglise en re-
çoive de l'édification. ® Aussi, mes Act. 13, 1.
Rom. lî, 6, 7.
frères, si je viens à vous parlant les £ph.
4, 11.
ProT. 13. 15.
langues, à quoi vous serai-je utile, si Eccli. Î4, 46.
ProT. 13, li.
je ne joins à mes paroles ou la révéla-
tion, ou la science, ou la prophétie, ou
la doctrine?
'
Les choses qui sont inanimées Sicut in-
slrumcnti,
quoique rendant des sons, comme la
Is. 30, S9.
tlûte et la harpe, si elles ne forment
des tons différents, comment saura-
t-on ce qu'on joue sur la ilûte ou sur
la harpe '^
Et si la trompette rend Sam. 10, :

un son incertain, qui se préparera au


combat":'
7-8.La et la harpe
^ De même vous exprimez
vous, si étaient les instruments
sonus musique les plus
par la langue des mots qui ne sont (le
communs chez les an-
pas clairs, comment saura-t-on ce que 1
Is.
Cor.
5S, 1.
9, S6.
ciens, avec la trompette.
Voir la note 2, à la lin du
vous dites'/ Vous parlerez en l'air. t. IV, p. (-5<5.
'*'
Il y a, en effet, tant de sortes de 13. Dans ce verset et
les suivants, il s'agit évi-

langues dans ce monde et il n'en est : demment, non d'une


prière publique, telle
aucune qui n'ait des sons intelligibles. qu'elle se pratique dans
^' Si donc j'ignore Rom. 1, 14. l'Église, mais des prières
la valeur des mots, Colos.3, 11. composées par les parti-
je serai barbare pour celui à qui je culiers et récitées par
eux publiquement pour
parle, et celui qui parle, barbare pour l'édiiication de rassem-
blée. fallait donc né-
moi.
cessairement que ces
^^ Ainsi, vous-mêmes puisque vous prières fussent compri-
ses, pour que les
désirez si ardemment les dons spiri- fidèles qui les en-
tuels, faites que pour l'édification de tendaient pussent
PrOT. là, i. répondre en toute
l'Eglise vous en abondiez. ^^ C'est Mat. T, 7. siirelèi4»nen. Ainsi
saint Paul ne con-
pourquoi, que celui qui parle une lan- Colo». 4, 3. damne pas lusaiîe
gue demande le don de l'interpréter. Grecque jouant de 1» flûte
de l'Église latine,
(f 7J
qui prie dans une
.

Rom. S, se. (D'après Kraose.)


'^ Car si je prie
en une langue, mon Jlet. se, 41. langue quelepeu-
Act. 17, 16; ple n'entend pas, ni d'une prière i>ublique con-
esprit prie, mais mon intelligence est sacrée par la liturgie reçue et admise. D'ailleurs
sans fruit. <•' Que ferai-je donc? je Eccli. 47, 10
comment l'aurait-il pu? Il savait parfaitement
Jac. i. 13. que de son temps les psaumes et les cantiques se
prierai d'esprit, mais je prierai aussi P». 46, 7. chantaient en hébreu dans le temple, quoique
pourtant cette langue ne fût plus larailicre aux
avec 1 intelligence. Je chanterai d'es- Juifs d'alors, .sans cela, il aurait condamné ce que
prit des cantiques, Jésus-Christ avait lui-même respecté et consacré
mais je les chante- par son assiduité aux fêtes judaïques (Glaire).
il8 Ad Corinthios, XIV, 16-30.


*^*E7têt éùy
,
(/,
II. ReupuBMa <%'•%').

• xcd
— 4*
•7 '.
«•«-
ton
fei. #e mr^phmtta
spirilu,
bonedixeris spiritu, qui
idiotie,quomododicet,
ml

super tuam
Unemtm iXMVj.

psallnm et mente." Cétorum

^, supplet locuiu

inl ^"— / bencdictiônem ? quoniam quid dicas, ii>


Xt'/êtç

/' '& , oîâê; ' fit scit:'' nam tu quidem heno grâlias ajçi-

.
êî/açtoietç,

'
**^
otxoâoutî- sed alter non œdificnlur. "^dràtiae H'j.
Deo meo, quod ôtnnium vi-slruiu lingua
itaùy

, . /,
/(*
^^
yhoaaatç " «* loquor.
verba sensu
Sed in ecclésia volo quin<jue
•'•'

meo loqui, ut et ;ilio8 m-

, «&.
')
^'^'^/ôekifot,

,
xui

niuôia

" -
/ - '/
'-
struam quam deeem
lingua.
:

*" Fratres, nolile pueri

sed malîtia pàrvuli estôte


lem perfécli estôte.
millia vorti<>rtim ih

-' In
<• scusiliu^.
:

l<'j?e
sénsibus au-
scriptuni

,
Quôniam

, , .
xai est : in aliis linguis et lâbiis
loquar

'
XutZ xui ovâ' aliis huic ot nec sic :

cxaudient me, dicit Dominus. ^^ Itaquc

.' .^ '2
'^ ' linguaî in si^'num sunt non fidélibus.
- sed infidélibus prophetias autem non
-
:

«(

9 ' ,,-
d'fj.à infidélibus, sed tidélibus.

' &; ^ ^
,
^^^ ovrtkÎf^t] tj

in
-^ Si (Tgo convéniat univérsa ecclésia
unum. et onines linguis loquàntur, in-

,&
'{ ,, ^^ xai
*'

inù
trcnt autem idiotir, aut infidèles
dicent quod insanitis?
nonne
Si autem omne*^
prophétent, intret autem quis infidélis
vel idiuta, convincilur
dicâturab omnibus :'"•
'^*

ab omnibus, diju-
occulta cordis ejus
:

xai manifesta fiunt, et ita cadens in faciem


(
- ^"
, ." - ; / ^tf;7, adorûbit
Deus in vobts sit.
** Quid ergo est.
Deum, pronOnli.uis ver•

cuin coiiveiii-

.
fratre*^.''

&,
,- /, tis, unusquisque vestrum psalmum lia-

^^
'
//,

'. , , ',, -
/6,

xai
,, xai
bet, doctrinam habet, apocalypsim liabei
linguam habet, interpretatiônem habet^_.
omnia ad a^dincatiônem fiant. ^'Sive H^^hI
gua quis li'iquilur, sectindum duos, aii^^
,

.
'^*
tj ut multum 1res. et per parles et unu^ :

xui interpretétur. -" Si autem non fuerit in-


térpres, tâceat iii dcsia. sil)i autem lo-<•.

quatur, et De• Hl
^' llooffrjnti

«/ ^" ' ^"Prophéta• uiinii iiuo,aut Iresdic.int^"


et céteri dijiidicent. ^"Quod si àlii rev«

15. LT• (ait.•) ai.


16. nABDEI.T: tvloyjjç (• ). land. : yi'Joii-;. x.VBhKFT: yu/o^w.
iH.
|>roi».
, rell.
Rùck.).
«. /: yLScaj, (* loi., 28. lU.:
29
if,"•?•'.

m."; F" ôi•.


I
»
|.r.

i9. AKDET: dUà. \.:',.


21. KABLT: /^. iv i|uc Je |•<.- en
3"»•» de tout Unu.
plut que vous
23. F [I.J• Sy. H: 9. lirri
Ion*
:

25.0 rell. '(«b inii.) «• «f pi. m f>


4i. Lr» jtmphrtie*. «ircc . la prophétie • :

•Ui. Vn nultf In r^vélnlion, un autre Ut lang


(pr. m.) F* ô. ordre lii\er$c ilans in xrec

1
s '

Corinthiens, XIV, 16-30. 110

rai aussi
leurs
II. Kt'poiiseti

si
avec lintelligence.
tu ne bénis que
(Vll-W).

d'esprit,
^^ D'ail-
com-
4° Cci»

;^"^•,

f ^"^"ièi'le;
Be

',|;
Ma prophétie et den langue» (XtVj.

homme
Ki. Simple peufile.i,e mot K'ec ;veut dire
privé, simple particulier, par opposition
aux princes, aux magistrats, aux chefs et, ici, :i

ment celui qui fait partie du simple '


*^^j^' " ceux qui sont doués du don des langues.

peuple répondra-t-il Amen à ta béné- ^^• '''^ '"•'•

diction, puisqu'il ne sait pas ce que tu


dis? '" Pour toi, tu rends bien grâces, ^ph. 4. î9.
18. Je parle les langues de vous tous. Saint Paul
mais l'autre n'est pas édifié. '^ Je thcs. , is. veut dire ici qu'il a plus que tous le don des
»

langues. Voir la traduction du grec, p. 118.


rends grâces a mon Dieu de ce que je
parle les lan2:ues de vous tous. *^Mais Tit. s, . 19. En une lanijue inconnue des auditeurs.

dans l'Eglise, j'aime mieux dire cinq


^if\^^'^^-
mots que je comprends, pour en ins- |^j^^'-,\'°
truire les autres, que dix mille en une
langue.
'-"
Mes frères, ne devenez pas en- ,,i^"',',΄ rant M. Petits enfants en malice; c'est-à-dire igno-
la malice, principalement celle de l'orgueil.
'"•«"»'<""
fants par l'intelligence mais soyez ;

petits enfants en malice, et hommes i"•»!''"^•''•••


il. On comprenait sous le nom de loi tous les
li\res sacrés. — Kn d'autres lan{/ues; c'est-à-dire
'^'
faits en intelligence. Il est écrit «or/ is, ii. i

dans la loi « Je parlerai à ce peuple MaJii!; le!


:
"^
en des langues autres que la sienne (Glaire).
,. , 1' 1 ,
I'»'"• 16, 19.
1
en d autres langues et avec d autres sap. , le.
,, -1 • •
*t Luc. 24, 44.
lèvres; et ainsi ils ne me prêteront jo». u. jâ.
. i

Ia.6,10;2e,ll.
1, -n 1•, c •

même pas 1 oreille, dit le beigneur ». nom. s, i».1

-- C'est pourquoi les langues sont un 22. Sont unsiijne; littéralement en Si(/n<•, ce qui
^^;^-\''}l est un pur hébraisme (Glaire).
signe, non pour les fidèles, mais pour Ez. 17. 3,

les infidèles; au contraire, les pro- PrOT. 2», IS.

phéties sont, non pour les infidèles,


mais pour les fidèles.
-^ Si donc une Eglise étant réunie rropheiia

en un seul lieu, tous parlent diverses ""«".


'"*" "'"'
lanffues. et qu'il entre des iornorants
'

OU des infidèles, ne diront-ils pas que '

vous êtes fous? -' Mais si tous pro- Joa.


4,
1,
17-19.
48 ;

Cor.
phétisent, et que quelque ignorant, ou 1 2, l.i.

quelque infidèle entre, il est convaincu


Xi. Les secrets de son cœur sont dévoilés. Ces
par tous et juofé par tous: --' les se- ^«- •'';«.'"
paroles n'impliquent en aucune façon que les
crets de son cœur sont dévoiles, de >i«t. 2, n. prophètes ont dévoilé tous les secrets de la vie
de l'intidcle (|ui entre dans l'assemblée, elles
sorte que. tombant sur sa face, il ado- r*- "'.* »• veulent dire que cet homme rentre en lui-même,
rera Dieu, déclarant que Dieu est qu'il lit dans son àme ses fautes et l'inanité do
son culte.
vraiment en vous.
-^ Que faut-il donc, mes frères ?„„^^*^^'',.„

Que quand vous vous assemblez, l'un «"»'""•


ayant le chant, un autre l'enseigne- Hub. 19. 3,

ment, un autre la révélation, un autre «an.s.'îs^'


les langues, un autre l'interprétation, coi•'' i"2'.*io. 1

-" '^'""' '"' *'


tout se fasse pour l'édification. S'il

y en a qui parlent h^s langues, que Deut. u, e.

deux seulement parlent, ou au plus


trois, et tour à tour et qu'un seul in- ;

terprète. -^ S'il n'y a point d'inter- '


28.Que chacun se taise de ceux qui ont reçu
j°oV-,ÔV*'' le don des langues sans celui de l'interpréta-
prête, que chacun se taise, et qu'il tion.

parle a lui-même et à Dieu.


-* Quant aux prophètes, que deux 0"«•
2;». Les autres qui ont reçu le don du discer'
ou trois parlent, et que les autres iu- "•"••«««••-
nement dçs esprits.
gent. -^" Que s :1 se fait une révélation
120 Ad Corinthioe, XIV, 31 — XV, 8.
Il* Be*|M>a•• (¥II-.1L%'). — A" Um rmmMrreeNom• «orp^rum tXVj.

';.
unuxaXnfi^fi xuO^r^fityio, TtQtîiroç latum fnerit scdénti, prier U'iceat. ^' Po
ar/ûrw
TïQOijrfTBVHv ,
7«,•
*" ot'yuaàs

nuQaxuXiùyTui. ^^
^^
xutf^' Sva

Kui nvsvuuTU
xai
téstis
tsire
enim omiics per eingulus proplu'-

liorténtur
: ut omnes
prophefirum:
^'^
et
diecant, et
spiritus
omnes e.\-

7<( TtQWfTjTuiç
' -' ^^ prophétis subjécli sunt. ^^ Non enim

^ iariv &60, est dissensionis Doue, sed pacis


omnibus sanctôrum doceo.
: sicut ( t

.
in ecclésiis

^,^ -
^* iv '' Mulit-res in ecclésiis taceant. non
-
,.
«' xuâ^tnç xul
enim permittitur
esse, sicut etlexdicit. ^"'Si quid
eis loqui. sed siibditii

aulem v<

^/
&;
kukaiy.
rorç

'•'
ydo'
^'"'
lu ât

ion
"if «</ ' vuiôy
j'urwi^iV

;
&tkoroiv,

iy
iitov
lunt discere,
Turpe
'''

in
domi viros suos interrogent
enim mulieri loqui in ecclésia.
est
a vobis verbum Dei procéssiiy aut
vos solos pcrvénif

, ( -
. , ',
^'

^,
, ^* £
tïvui

'
jJ
^^ Si quis vidétur prophct.i
oognoscat quœ scribo vobis.
spiritui'ilis,

quiaDomini sunt mandata. ^* Si quis au-


cssi•, aul

'
7too(f

' ,, - - &(.
•*"
^^",
xui
xui
tem ignorât, ignorabitur.
Ires a'mulamini proplieU'ire
linguis nolite proliibere.
bonéste et seciindum ordinem
'"
•'"Itaque fra-
:

Omnia autem
et loqui

, , ,-
fiant.
XV• (^, ULV. Notum autem vobis fàcio, fraln -

.
'

xai evangélium quod prœdioâvi vobis, quod

,
,
3',
xcd -'

&,
.,
xui

xui
et accepistis, in quo et stalis, 'per quod
et salvaniini
vobis,
qua ratione pra?dicàverini
si tonétis, nisi

Trâdidi enim vobis in primis, quod


:

frustra credidislis.

, ,^
•• •'
»'t

accépi quoniam Cbristus murtuus e^i


:

uuuQTnùv '^ xuTa pro peccâtis nostris secundum scriptu-


«
'

, ^^ ^ & xui

(xu.
^ xai
t?J ri"rj7 ras :

réxit tértia die


quia visus est
* et quia scpullus est, et quia resur
secundum scripturas
Cepliii', et post bo»• lind»•
:
•'

^',
^. '!}, ux,
nvuxoaio cim :
^ deinde visus est plus quam quin-
géntis fratribus simul ex quibus muiti :

xai ^''Enu nianent usque adhuc, quidam autom doe[H|

^.
^ mierunt: 'deinde visus est Jacobo, deinj^ll
apostolis omnibus * novissime autem om-
nium tanquamabortivo, visus est et mil
:

3. )
ira. 32- Bentl.

p. t• 40.
(.
\*
Tttoaiii9u>attr ft
III.)

vutôr.
:
.* .'.
['^:
yvrami. 37•
/». 34s.

(
I»EF:

I"Cll.
DEF
•>;,

••.
al.

LT:
muJ'

~
|)on.

/, lotir
pr. lu.
#»7»».
(proh.
Tl»i).
. 1

V"'-i
«ui
LT: nltlovÊi {* «ol). 7. Fe
Ull

)^
(: ioT. * »•). 38. /; àyrotî, éyrotirai
{Mill. : myrotit>9o>). 3'J. j L]t ftov. 39. [LH" *»'• seigne o'e•! p«• dans I• ~ .

40. G rcll. t ^'• — *»• •/'> Ai«c/». • ...


XV. t. moint que fOU* n'ayez cru en
vain,
irttojtvoccTt', 2. I) (pr. m;, f (p. ««^ 4• a Induire : • autrctncnl vuui auriez cru en vain •

lUlDET: TJ i7>. TB T^irjj. ii. «AT*: Intixa (D .


D«$ orne. Grec : • de• donze •.
Corinthiens, XIV, 31 — XV, 8. 121
II. KéponseN (Vll-X%'). — S^ Be la résurrection «fe« enrpm CXV}.

[«. 1\
à un autre de ceux qui sont assis, que Cor. ï,
I'•..

1 1.•..

Boni. V>. lu.


le premier se taise. ^' Car vous pou- Ptot. I, h.
31. Afin ({ue tous apprennent. Personne, quel-
Job, 4, î.
que instruit qu'il soit, ne doit se (lis|>enser d'en-
vez tous prophétiser l'un après l'autre, tendre la parole de Dieu, il y a toujours profit
pour son intelligence et son coeur.
afin que tous apprennent et soient
exhortés ^^ et les esprits des pro-
;

phètes sont soumis aux prophètes.


Car Dieu n'est pas
'^"^
un Dieu de dis- J C«r. 13, 11. 33. Saints. Voir la note sur Actes, ix, 13.
1 Cor. 1, 10.

sension, mais de paix : comme je l'en-


seigne dans toutes les Eglises des
saints.
34. Que les femmes se taisent. Si les femmes
^^ Que se taisent dans Taopant
les femmes avaient contracté l'habitude de prendre la parole
luuiiere!»•
à l't'glise, c'était un abus que certains docteurs
les l-.glises, car il ne leur est pas per- cherchaient sans doute à introduire, en exagé-
mis de parler, mais elles doivent être 1 Tim. î, lï. rant ce principe, qu'au point de vue de la grâce
et des dons surnaturels tous les chrétiens sont
soumises, comme la loi elle-même le égaux devant Dieu.
dit. Si elles veulent s'instruire de Eecli.
•*^ Tim. î, 1 11.
26, Iî>.

quelque chose, qu'elles interrogent


leurs maris dans leur maison. Car il
est honteux à une femme de parler
dans l'Eglise. ^*^ Est-ce de vous qu'est î, li. T..

sortie la parole de Dieu ? Est-ce à vous


seuls qu'elle est parvenue?
^' Si quelqu'un croit être prophète, Ont mit 3". Spirituel; c'esl-à-dire inspiré, éclairé par
spciiiiiliiin l'Esprit-Saint (Glaire).
ou spirituel, qu'il reconnaisse que les ordineiii.
choses que je vous écris sont des Pi. IS, 5.

commandements du Seigneur. ^^ Si MacaS, l&->0.


Lnc. 10, 16.
38. Il sera ignoré, c'esl-à-dire réprouvé.
quelqu'un l'ignore, il sera ignoré. î Cor. 13.15. 3.
1 Cor. 7,
^' C est pourquoi, mes frères, em-
Hat. Î5, I!.
ployez tout votre zèle à prophétiser, 1 Cor.», 13.
et n'empêchez point de parler les lan- ProT. »9,
Is. 5, 13.
IH.
r.om.
gues. *" Mais que tout se fasse décem- Jud.
13, 13.
5, 2u.

ment et avec ordre.


XV. vous rappelle, mes k' Ueux ei
*
Mais je
reieluvil 5" Sur la résurrection des corps, \V.
frères, l'Evangileque je vous ai prê- de morte
•t résur-
ché, que vous avez reçu, dans lequel rection**
ClirUli. \V. 2. A moins que vous n'ayez cru en vain.
vous demeurez fermes, et par lequel G«l. 11.
^ I, Saint Paul veut dire que le chrétien ne peut être
Pliilip. 3, 1. sauvé, si sa foi n'emhrasse la totalité des vérités
vous êtes sauvés, si vous le gardez Hebr. 3. î,
que nous enseigne l'Église. Il rappelle particu-
P». IS, 5.
comme je vous l'ai annoncé à moins The». S, 13. 1
lièrement ici la croyance ;i la résurrection des
;
Rom. ô, 1. corps que quelques-uns se refusaient d'admettre.
que vous n'ayez cru en vain. Car je Jac. SI
^ I, ;

î, 17.
vous ai transmis en premier lieu, ce Joa. 20. 31.
G»l. lî. I, 1,
que j'ai reçu moi-même que le Christ Cor. II, 21, : 1
23.
est mort pour nos péchés, selon les îl, 10 la. ; ;;. De Céphas, c'est-à-dire de saint Pierre et
Elcritures;
53, 8.
des onze Apôtres, saint Paul considère ici le nom-
a été enseveli, et
^ qu'il 1 Pet. 3, IS.
bre ancien et ordinaire des Apôtres avant l'apos-
Jer. 11, 19.
qu'il est ressuscité le troisième jour, Uat. 2U, IS. tasie de Judas. Cette mention de saint Pierre ici.
Ii.ll, 1U:..3,9. suppose que saint Pierre était bien connu des
selon les Ecritures ^ qu'il a été vu de : 0«. S, 3. Corinthiens.
Act Î6, iî-23. «. Dont beaucoup vivent encore. Saint Paul
Céphas. puis des onze: ^ qu'ensuite Jna. 2, 1.
écrivant son Épitre probal)lemént en îMi, un grand
Luc. i\, 3t.
il a été vu par plus de cinq cents frères Marc. 16, 7. nombre de ceux qui avaient vu Jésus, étaient
Joe. 20, 19. encore en vie. —
Se sont endormis, sont morts.
ensemble, dont beaucoup vivent en- Celte apparition n'est pas racontée dans les Evan-
Rom. giles. Saint Paul omet le témoignage des saintes
core aujourdlmi, et quelques-uns se 6, 9.
Apoc. 14, 13. femmes, comme moins propre à faire impres-
sont endormis ' qu'après il a été vu
;
sion: mais dans le discours qu'il prononça (juatre
Marc. 16, ans plus tard devant Agrippa, il ajoute que ces
de Jacques, puis de tous les apôtres; H-IS. faits sont notoires et qu'il n'est personne en Ju-
* et qu'enfin, après tous les autres, il dée qui n'ait été à même de s'en instruire.
Act. 9, 2-7 :
7. Jacques le Mineur, cousin de Noire-Seigneur,
s'est fait voir aussi à moi, comme à 22, 6-15 ; 26.
12-16.
premier évéque de Jérusalem.
l'avorton.
22 Ad Corinthios, XV, 9-24.

»•,
, ' ^&
"

{^
'Eyio
II. Reuponita

ixayoç
(Vil-XV).

-
-
— «* B« re«wrre«M«w« eorjrarMM•

i|uî
* onim sum minimiis upostolurum
tvgo
non sum dignus vociri apostolus
€XVJ»

'"' & ,^, sum ecclésiam Dei.


i^éov. ({uoniam prrsei'ûtus
âè '" Gratin nutem Dei sum itl quod sum
me

.
//<t xevrj àXhi et griUia ejus vàcna non fuit, sed
in

' - ,&
txonlaaa,
. abundantius omnibus laborâvi non
illis :

, ,;
ât, ego autcro, sed grAtia Dei raecum. " Si\
' '

'^
x(d
£2
'
?'

fx
enim ego, sive illi sic pnrdicamus, et .sic
credidistis.
*^ Si autem
:

Cliristus pra>dicâtur quotl

.
'(«7• n-siirréxita m«'>rluis. (juomodo quidam
'
<li-

véxîmw»'

, '* «unl in vohis. (juoniani resurréotio m<'i -

,
oiiâè tuûrum non est? '^Si autem resurrécli•
mortuorum non est neque Chrislus - :

surréxit,

'
*'

,] xui
'*Si autem Chrislus non resurn-xi;
inànis est erj^o pra-diciitio nostra, inautr*

., -
*^ xui est et fides vestra: '* invenimur autem
et
&, falsi quoniam lestini«'>nium
testes Dei :

^^, toV /'»', diximus advérsus Deiim. quod suscitav•-


,
.' ,
ritChristum, qucmnoii suscitavit. si mur

.
lui non resiirgunt.
"^ "• Nam si mortui non resurgunt, ncqn•

.
*'
(^hristus resurréxit, '"Quod si (Ihrisl•

&
, ' '• ?;
]
'" «« «
*^
- non resurréxit, vana est fides vestra. ad-
huc enim estis in peccatis vestris."* Krji•'
et qui dormiiTunt in Christo. peritTunt
^'^
Si in iiac vita tantuin in Christo sp<•

^*^
.

'
\ . ,
9^'{ - ^ '

'
rantes sumus,
nibus hominibus.
-"
misiT.iliih'i'in's

Nunc autem Chrislus rosunixit


morluis primilia• dormiénlium
snnms

:
^'
('mi-

qu"

^^ ^,
'-
'*
xui niam quidem per hominem mors, et
hominem resurréotio mortuorum. •*'

,. '
sicut in Adam omnes moriiiulur,

.
Ttj
'^^"
\ et in Christo
" Unus(juisqu«'
omnes vivificabiintl
aulcin in suo ôrdine. pi
mitiio Chrislus: deind»• iiqui sunt Chrisf
qui in advéntu ejus credidéruni
^^

^ ,' .- ', fîaai-


Deo
'' Deinde unis
et Palri,
principàtum. et polestâtem, et
cum tradideni rv^nx
:

cum ovacuàverit omni


virtiitein.

lu
10.
vtti^.

tour. 14. (;•S[l•|Tt
. ) -
Su
(.) .
13.
i>.
(.
\)

«. ,*
|•.
111
m.•
*

St.
; ! 1 codait

15. (j»r. m.) t (• "^e


(|>.
17. [L; t (•
) /. (Jllt.')
moi. n'a
'»'. Grec
|>as<ïti• ^'K'rlle •.
I.

csl ilpvenu le•


<.rco :

. ». iJ. • Il

,.
< :

«5/5»•) «oTiV. 19. kAHI» (). m.) EFLt pon. mire• -.


hv >. a. 20. G • 21. LT• U. Qui >i l>as dans le greo.
Corinthiens, XV, 9-24. 123
II. Kt'ponses (VII-XV). — 5" De la réturrectton dem eorpm CXO•
Carjesuisle moindre des apôtres, Ontli»e
'

fuit
tt je ne suis pas digne d'être appelé Odelia.
apôtre, parce que j'ai persécuté ^%..
10. La yrdce de Dieu avec moi. Il ressort clai-
rÉglise de Dieu. '" Mais c'est par la *(;»"•,'•,^• rement de ce verset que la grâce nous prévient
grâce de Dieu que je suis ce que je ^^^l^^f' et nous :iide à agir, mais qu'elle n'agit pas seule.
suis, et sa grâce n'a pas été stérile en pjj^j; " f^
moi. mais plus queux tous, j'ai tra- ^"^^J% s'•

vaille, non pas moi toutefois, mais la * i°%^'îj'^


grâce de Dieu avec moi '* ainsi, soit^'^'^^l',-;,"• :

moi, soit eux, voilà ce que nous prè-^j'^^^^j'-jj^•


chons et voilà ce que vous avez cru. •'«'• '*> *•

'- Mais si on prêche que le Christ oui.iam 12. Quelques-uns 'lisent. En Judée, les Saddu-

est ressuscité d'entre les morts, 1.^


céens faisaient profession de ne pas croire à la
résurrection: parmi les inGdéles. les philosophes,
aussi bien que le peuple, traitaient de folie une
comment quelques-uns disent-ils Th«S""'i4. croyance i
dont les sens semblaient leur montrer
'l 1 J Rom. s, 11.
. •

y a pomt de M<»t. le, 4


parmi vous qu il
résurrection des morts? '^ Or s'il n'y soà*
a point de résurrection des morts, le ""u/iY
exposés â céder à la force des préjuges ou aux
railleries dont leur loi était l'objet. .
l'absurdité. Les nouveaux chrétiens étaient donc =

'

Christ n'est point ressuscité. ô.^îs-wÎ e.V.


" Et si le Christ n'est point res- )^^*;|]l;f^'J; 14. Vaine est aussi cotre foi. Notre résurrec-
tion future est un corollaire de la résurrection
suscité, notre prédication est donc •'", .,^'«" de Xotre-Seigneur sur la(|uelle repose notre foi;
car nous croyons en Jcsus-Clirist. j)arce que,
vaine, et vaine est aussi votre foi i".*•"•-»- :
suivant la prophétie souvent répétée par lui-
'
nous nous trouvons même être de
' même, il est ressuscité d'entre les morts.
faux témoins à l'égard de Dieu, puis- ^jo^ is. 7"
que nous rendons ce témoignage con-Act^î^is.
tre Dieu, qu'il a ressuscité le Christ,
qu'il n'a pourtant pas ressuscité, si
les morts ne ressuscitent point.
'^ Car si les morts ne ressuscitent ei n.iem.

point, le Christ non plus n'est pas


Att. 15, 9.
ressuscité. *' Que si le Christ n'est
Rom. 4, 2->.

pas ressuscité, votre foi est vaine ;

vous êtes encore dans vos péchés.


'^ Donc ceux aussi qui se sont en-
18, Ceux qui se sont endormis dans le Christ,
dormis dans le Christ ont péri. *^ Si sut. le, a. ceux qui sont morts dans son amour.
c'est pour cette vie seulement que^Tim.' 3."j.
"'
nous espérons dans le Christ, nous ^*"*' ' *'

sommes les plus malheureux de tous


les hommes.
-" Mais très certainement le Christ »'"'•* 20. Prémices de ceux qui dorment. C'est un

principe de la doctrine chrétienne que Jésus-
est ressuscité d'entre les morts. •»»»» "»»

1 Cor. .i, 11 :
Christ est le chef des enfants de Dieu et le type
des prédestinés. Si c'est comme notre chel et
, . . ,
comme prémices de ceux qui dorment » u, îo ,
; 7, ; :

notre représentant que Icsus-Christ est mort,


-' car par un
homme est venue laM»t.î7..iï-53: c'est aussi comme notre représentant et notre
chef qu'il est ressuscité.
mort, et par un homme la résurrec- ,. Ap<i:.
oi -
'
.• I
Rom.l3,l;3.1î.
lion des morts. -- ht comme tous «en. 3, 19.
a. En Adam, par suite de la punition infligée
S«p.
, î, Î4.
à .\dam, à cause de son |)éché.
. .

meurent en Adam, tous revivront j«>*. m. »«^:


aussi dans le Christ; -^ mais chacun 'Dunlzr'u.'"
/-., Rom..i, 17, îl;
. ,
en son rang: le Christ comme pre-ia,":*.!»•".
mices, puis ceux qui sont au Christ, l'^-ie-
Hebr. U.
qui ont cru en son avènement. Tini. 6, 1
24. La /in suivra, la fin du monde actuel arri-
-^ La fin suivra, lorsqu'il vera.— /-eroyai/me. c'est-à-dire l'Église, la patrie
remis le royaume à Dieu et au Père «•»»*««» dps enfants de Dieu. Après y avoir recueilli les
;
élus de toutes les parties du "monde. Jésus-Cliri«t
qu'il aura anéanti toute principauté, M^ef??: les présentera h son Père comme le peu|)le saint,
la cité rachetée, ou la majesté divine sera glo-
toute domination et toute puissance. ^"^ "'
*
riQée éternellement avec lui et par lui.
Ad

'-
124 Corinthios, XV, 25-41.
II. Beepoa•» (%1•%')• — JT rmmurreeUonm mm rpwu m fXVf,

/
.
*' âeï uvxov u ov uv '*Opùrtet antem illurn rep^nare, donec
&

, '-
punat umnes inimico.s suh pédibus cjus.

&' ^^^
nôâu;
^* Novissima autem iiiiinica destruétur

" ''

]5
vutTo^iv mors oinnia enim subjt'cit sub pédibus
ejus. Cum autem dicat
:

" ,. «rrot''. dt -''


Omiiiu sub- :

'/
'^^" • -
'
jécta sunt ei .sine diïbio prieler eum qui
:

subjécit ei ômnia.*" Cum auteni subjécta


fuerint illi ùmnia

, <,&
tune et ipse Filins :

uvTtîi xc subjéctus erit ei qui subjécil sibi umni


ij iv nàaiv. ut sil Deus omnia in ûmnibns.
-"

-- "Alioijuin quid fâcienlqui baptizantur


pro morluis, si omnino murlui non resiir-

; : Htait'uorKu rnlo gunt? ut quid et baptizântur pro illis?

;
&/ ;
,
^^
^'

/] &,
Kut^'
,^^ Y.iyàvvn ituiv nuuav
vr]

^^-
-
hora?
'•'
Ut quid
^*
et nos periclitiiniiir omm
Quotidie môrior per vestram
^loriam, fratres. quam hubeo in (Ihristo
.•*^
,'^ 7]. Jesu Domino Si seciindum bo-
^'^

^. »'£
minem) ad béstias pngnàvi hipbesi, quid
mihi prodest, si mortui non resurgunt?

'
xui Manducémus et hibâmus, cras enim

&' ^^ ,
. '^
^ 3^'
moriémur.
^' Nolite sediici : corrumpunt moi•

.^
'* bonos coUoquia niala. ^' Evi^ilâte justi,
ignorântiam enim Dei
et nolite peccâre
/'
:

, ,;
quidam habent, ad reveréntiam vobis
loquor.
' -
; ' ' '/'

-
'"I^f/oo»-• ifunt
•'^
Sed dicet
morluiy qualivc corporo vénient?
âliquis : Quomodo resûr-

, , .,
^''
Insipiens, tu (juod séminas non vivifi-
ifavïj,
•*'
xai ô câtur, nisi prius moriâtur. ''Et quod sé-
minas, non corpus quod futiiruni est, .s•

minas, sed nudum granum, ut pu;

.
7}&,
^*^ ^ xai
^

* '
tn'tici. aut alicujus oeterorum.
Deus autem dat illi corpus sicut vuli
•"'"

et unicuique séminum proprium corpu


.

' &,
',' ,.
,' ,
''•'
Xon omnis caro, éadem caro sed ait
•'''•'
:

', quideni hôminum, alia vero pécorum, a


&, '" xui
vuhurum, iUia autem piscium. *"
corpora cœléstia, et curpora terréslrii
^r^'pa sed alia quidem cœléstium gloria,
^, autem terréstriuni. " .\lia clriritas soH
^^* ?,
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9
Jh
2. LT*

Mu'h, :
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• (-. 6 .
I.j t (p. ix»,{.)

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33.
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(JKSÏsU

30. i:i:U<rfioy.
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«i. La

ik. Jutifi, rfillrz.


vivrez avec justice •.
.1!».
lin (tu verset flgiire au verset il dan• In

31. Il n'y a fias de parcntli<'»cs dan?* Ir Rtoc.


Orec : • rctcillox-voua '{KHir

ulrr rrllr de» oif


Ordre hMcrsc dans
celte dft poittont.
le -

II
Corinthiens, XV, 25-41. 125
11. RéponHee (VII-.VV). — S" De la rémurrection dem corpm CXV).

Car il faut qu'il réf^^ne jusquà ce


-•"'
cai. 4. i.

que le Père ait mis tous ses ennemis jcr. si. 34.

-^ an. Le dernier ennemi. Le Fils de Dieu étant


sous ses pieds. Or le dernier ennemi ^ht^x'Ji.' venu en ce monde pour détruire le péché, sa
détruit sera la mort; car il lui a mis ic"r.u,\ mission demandait qu'il réparât tous les maux
que le péclic a faits à riiumanilé et par consé-
tout sous les pieds. Quand donc ^r"n^'i'°' quent la mort à laquelle il l'a \ouée.
Y Ecriture dit ^^ « Tout lui a été u k a. il. Tout lui a été soumis. C'est la rcpélilion.
:
en d'autres termes, de la citation de Psaume
soumis excepte, sans doute, Hebr.Vs. cix, t, faite au V. 2?;.
». elle

celui qui lui a tout soumis. -^ Et lors- Y.'.^jôV'


Joa. 14,
que tout lui aura été soumis, alors le
Fils lui-même sera soumis à celui
qui lui a soumis toutes choses, afin
que Dieu soit tout en tous.
-^ Autrement, que feront ceux qui Quid 29. Du temps de saint Paul, il y avait des héré-
bnplÎHfna tiques et peut-êlre même des lidêlcs peu instruits
pro
sont baptisés pour les morts, si réel- niortui». qui se faisaient baptiser pour les morts qui n'a-
vaient pas reçu le baptême pendant leur vie.
lement les morts no ressuscitent Sans approuver cette pratique, l'Apôtre en lire
point? Pourquoi sont-ils baptisés 2 cor? u'. se. une preuve contre eux, en montrant quelle sup-
pose nécessairement l'immortalité de l'âme, et
pour morts
les .''
par conséquetit la résurrection des corps, parce
que ces deux dogmes sont inséparables iGlaire).
^" Et nous, pourquoi à toute heure. ".*»

nous exposons-nous au danger? »•••••'"«»

32. Ephèse. Vofr la


•""
Chaque jour, mes frères, je meurs, jcor. 4, 10. note ^UT Actes, xvni.
jp. le jure, par la gloire que je reçois i^iiiVîi. 1». SaintPaul écrivit
d'Ephésela présente
«Je vous en Jésus-Christ Xotre-Sei- ^", w. Épitre. —
Contre les
iineur. ^- Que me fjêtes,e\pression mé-
sert humainement taphorique pour dé-
,
.
j> .
, ,
Acu 19, 23.
parlant avoir combattu contre les
' '^p• ». i. *• signer des hommes
.. r- • -1 1 •
,
If.22,13; 56,12. aussi cruels que des
betes a Lphese, si les morts ne res- animaux féroces.
suscitent point y Mangeons et buvons, Comme il n'avait pas
encore été victime
car nous mourrons demain. ^ (les violences de
S Démétrius, tout porte
Ne vous laissez point séduire, et a vîho
32
^ à croire qu'il dési-
les mauvais entretiens corrompent 2 xim. u. ^ gne ici les premiers
2,
I ^ adversaires dont il
les bonnes mœurs. ^' Justes, veillez, luTiî.'w; I » eut à souffrir dans
: les débuts de son sé-
et ne péchez point, car quelques-uns "^^b.^S"' •f
ê ; jour à Éphése.
Rom. 10, 3.
sont dans l'ignorance de Dieu je c^ Cor. 6, : 1 5. * Je 3.*». Comment les
Mat. 22, 29. morts Notre-Sei-
A'ous le dis pour votre honte. a §• ...

^ ~ gneur répond lui-


S »; même à cette ques-
2^ Mais, dira quelqu'un : « Com- o»'•»•*»•••^
1 = tion dans Jean, xii,
ment les morts ressuscitent-ils ? ou modu••.»
g V 44-2:>. Le prodige que
avec quel corps reviendront-ils? »^s^®i"''2'' I J '^'eu o()(re tous les
% -' jours dans la repro-
^^ Insensé, ce que tu
sèmes est -^^,^^^30. g duction des êtres vi-
^ vants montre dune
point vivifié, si auparavant il ne £ manière sensible
Joa. 12,24,23.
meurt. ^7 £t qq q^g j^ sèmes n'est que celui de la ré-
surrection des corps
pas le corps même qui doit venir, Job, 19, 27. n'est pas au-dessus
de sa puissance.
mais une simple graine, comme de
37. Ce que tu si-
blé. ou de quelque autre chose. mes n'est pas le corps.
'* Mais Dieu lui donne Jamais les chrétiens
un corps. vari«. n'ont brûlé les corps
comme il veut, de même qu'il donne '^"uii'e".'" de leurs défunts ;

ils les déposent dans


à chaque semence son corps propre. G«n. 11-12. la terre à l'exemple
i,

3» Toute chair n'est '"""''' de celui du i^auveur


pas la même comme autant de
chair mais autre est celle des ';.f^'^'i semences destinées à ermer et à reprendre une
;

hommes, autre celle des brebis, autre p*- *"»•" nouvelle vie.
celle des oiseaux, autre celle des 38. Toute chair. Comme le règne végétal
fournit des images de la résurrection des corps,
poissons. ^" Il y a aussi des corps mip.1:2o. le régne animal nous offre des ébauches de leur
célestes et des corps terrestres mais ^°'• "' "' gioriiication. ;
ki. La gloire, c'est-à-dire l'éclat.
autre est la gloire des célestes, autre Jndie. îo. s,
Joa. 14, t.
celle des terrestres. -^^ Autre est la
426 Ad Corinthios, XV, 42-57.

xui

: ' '
II. ReuponiMi (VII«]lL%'k• — t^
daxt-
Bm rmmurrm^Uonr rorp^rum CXV)»

alia clâritas lunio,


rnm.StolIaenimnHtelladiffert
et alia clâritas steli
inclaritiit

: , " mortuorum. S
'^ drûoTuaiç xiZy Sic et resurrt'ctio
^,
^^
.^.", •
2^JI^éTu^ iv niiiiâtur in corruptione, surgct

,-
i'/slosTui év d'/ifnn- in iiico

'
ai(t'

^osrj'

/'
^*
tf
tv da&tvtift,

-
-
tv
tr
ruptione.
sur^:et
niilàte,
in
*'

gluria
surjet in virtûte
corpu.s animale, surjet corpus spiritâle.
Seminalur
: seininatur in infii-
in

:
ignobilitâl•

^* seminalur
,

'
, &,.. '^
\•
xui •*'

*^^u4u.'
-
ur-
Si est corpus animale, est et spirilâl
sicut scriptum est
homo Adam
vissimus
Scd non prius qiiod spiril;ile est. Sf'd
'*"•
Adam
in
in
:
'*

ânimam vivéntem,
Factus est

spiritum vivilicânleni.
prinii
w•

, ,.
quod animale dfinde ipiod spiritâle.

, , /,
:

^, *''

rffiTipoç
) "
ci'indus
l*rimus homo de terra, terrénus s•
homo de cœlo, cœléstis. *•(^8-
:

& '/ -
*" terrénus. taies et terréni : et qualis cœ-

.
''

, & ^
/,
*'^

(,
Ttjv
]
léstis. taies et cœléstes. " Igitur, siciil
portavinius imag-in»'m terréni, port•
mtis et imaginem CM-léslis.

.
, -,,
,
^9,
***

'
âb '{,,

] ifdood
'w<oi
et
" Hoc autcni dieu, fralres, «juia euro
san^uis regnum Dei possidére non
possunt neque corruj)tio incorruptélam
:

^
'
" possidébit. Kcee mystérium, vobis •''

dico Omnos quidem resurgémus, s».!


:

^^ (unij non omnes immutâbimur.^* In moment•'


([{, (~
) in ictu oculi, in novissima tuba can»

^^
Trj :

^•'
, ^ ivâvaaatfai
enim tuba, et môrtui résurgent incor-
nipti et nos immut.ibimur. "*' Oportot
:

enim corruptïbile hoc indi'iere incorrui»-


>/&, '- tioneni et mort.ilo hoc indiiire immoi-
:

',^';
dd^uvaaiav. taliUUem.
(^& •"''
(!um autemmortâlo hoc indùcril
)-, £ *'"0r«»'

d&avaaiav, •
mortalitâtem. tune
tus est Absorpta est mors in viclo :
ilet sermo. qui scri^
ii

. ; -,
,
'^

,
^^Ubi est mors victoria tua? ubi est m
stimulus tuusy .Stimulus autem mo '''^

i
aovy
'^ -- peccàtum est virlus vero pecc;iti 1
,. ^, *'Deo autem gràlias. qui dédit iiobis vi
:

.
7; ]
'^ toriam per Dominum nostrum Jesaiu
r'ninr (".hristiiin.

.
.
44. LTkAHCDFX: Ei
(*

1.
* âyt^f. 47.
otùjua).

*
Kvftoç- 49. LT: ^oftowjuty. ilO- . (in f.)
fttr.
'»5. '

.:
(on,
.

-
.,. ,
,,

[fitr]
;.

9.,
*
^- «»
un corps
au VI• r
l>. Ure»•


splriln••!
:

V
. Il


y un
l''>mmf
coriis itsyrliique
il t.ti
Pt
rail »0 troa
II

7. / . <»i ectntt. Gfec


• 77. Ji ttUay. (. C FX'. Sv motu.,
7f. juhr , iieur (venu) du ciel «^
.
;

.
. )
ât. (pr. m.) : Ji. <iraai^aofie9a^ i n. .M /.. <.r«•. • Il s pas tous morts,
nous serons tou^
A
fil.)
(pr. m.) : «> ». ftty

à9fnaa{ar.
: ol
53-
7t.

5.
fity
F*
LT:
à
(Sec.)
».,

rtitoi
.\.
moiu., oi n. Si [A (scc.
rf

...
7T. ô"t\).

nirxfoy cl
54.
52.
F*
1.:

Sittr ii-
'.
drao-

&àra7t
.'>4. Ctr In »••.'
thi'«•!» il:tn» le (jrcr.
grpc
.M. I.p en |»lu» en tôle • quand ce coi
currupUlile aura rexi^lu rincomi|»Ubilite •.
TA. Vicloirr... aiguillon sont inlerTertU dan•
:i
f-ra

:
ligure enirc

(his). 56. At (a• »î pi.) grec.


Corinthiens, XV, 42-57. 127
11. Kt'ponMeM (VII-.W). — 5• Hé la réMUrrectton deu eorpm CXVJ.

clarté du soleil, autre la clarté de la


I Cor. 3, S.
lune, autre la clarté des étoiles. Une 3 Cor. 9, 6.

étoile même diffère dune autre étoile


iMi clarté.
'-
Ainsi est la résurrection des Sliilatio ut 42. La ft^siirrection df« morls. La résurrection
que r.Vpùtre a eo vue. c'est la résurrection glo
morts. Le corps est semé dans la rieuse, celle des vrais clirélieus, celle que Jesus-
.Vpoc. 16. C.lirist a méritée pour ses membres vivants, et
corruption, il ressuscitera dans l'in- Rom.
7,
S, 10. dont il est à la fois le g.ige et le modelé. Pour
corruptibilité. *^ 11 est semé dans Job, 14, 1. celle des mfcliants. saint I»anl n'avance rien qui
Mut. 13, 43. y soit contraire, mais comme il n'en est pas
l'abjection, il ressuscitera dans la S.ip.9,lD;3,r. question ici. il n'en fournit pas la preuve.
li. 40, 3.
43. // ressusciter•! dans la yloire. • Deus ver-
gloire : il est semé dans la faiblesse. mibus parvulis lucidum dédit corpus ut ex ap-
il ressuscitera dans la force. 11
''' l>arentibus crederelur quod expectamus. Qui
Luc. »4, 39. enim potuit partem priestare, poterit et totum;
• st semé corps animal, il ressus- Eccli. 33. l.S.
vermis lumine splenderei. muito
et <|ui iecit ut
magis hominem justum splendidum efliciet ».
citera corps spirituel. Sil est corps Saint Cyrille de Jérusalem, Catech., viii.
animal, corps spirituel,
il est. aussi 4i. Corps spirituel. Saint Paul vient d'énumérer
les quatre qualités des corps ressuscites : l'im-
comme il ^^ « Le pre-
est écrit : passibilité, la clarté, l'agilité, la s])iritualité. Les
corps des saints ne seront donc pas seulement
mier bomme, Adam, a été fait àme restaurés et perfectionnés, mais transformés et
vivante, le dernier Adam, esprit spiritualisés.
45. Fait âme vivante; littéralement, en âme
vivifiant ». ^® Non dabord ce qui est l'iranichébraïsme. Cf. iv, 22. —
Le dernier Adam,
spirituel, mais ce qui est animal. Jésus-Christ. —
Esprit vivifiant, ayant en lui le
principe de sa vie, qui soutient de lui-même et
^'
Le premier homme tiré de la lioiiio remis ei
for- sans aliments le corps auquel il est uni.
coelesli•,.
terre est terrestre le second, venu du :
Gen. î, 7.
ciel, est céleste. ^^ Tel qu'est le ter- 1«. 03, 3.
Apec. 1, 17.
restre, tels sont les terrestres tel Jo».l,46:3,3: ;
lu, 10.
qu'est lecéleste, tels sont les célestes. Cor. 13, 10. 1

Philip. 3, îl.
Comme donc nous avons porté noin.6,.T;S»9.
'•'

Z«eh. 13, .i.

limage du terrestre, portons aussi Ueg. 7, 19.


Culoe. 3, 9.
l'image du céleste.
'" Or je dis cela, mes frères, parce Cflpie oO. La chair... le sang signiGent l'homme ani-
nÎMÎ incor- mal, l'homme de péché.
'[ue ni la cbair ni le sang ne peuvent ruptum•
Luc. Î4, 3i>.

posséder le royaume de Dieu, et la nom. S, ïl.


Mat. 16, 17.
corruption ne possédera point l'incor- GaL 1, 16.
Eph. 6, IS.
.M. Mais nous ne serons pas tous changés. En
ruptibilité. Voici que je vais vous
•"*'
Hebr. î, 14.
corps des réprouves, loin de recevoir la
elTet. les
1 The». 4,

dire un mystère. Nous ressusciterons 14-16. transformation qui fera la gloire de ceux des
Luc. S, 10. saints, resteront, comme ils étaient, un objet
l)ien tous, mais nous ne serons pas Job, 14, 14. d'horreur et de dégoût, en même temps qu'un su-
P*. lî, 3.
jet de toutes sortes de douleur pour les .imes aux-
tous changés. '•- En un moment, en Mat. 3, 34.
quelles ils seront attachés (Glaire
. l.a Vulgate]>a-
Joa. à, ii.
un clin d'oeil, au son de la dernière 1 Thés. 4, 15. rait s'éloigner du
texte original, le texte grei•.
ici
Ex. 19, 66. lui-même a plusieurs variantes. La vraie leçon de
trompette; car la trompette sonnera Joa. 11. 43. ce verset semble être que nous ne descendrons
Apec. S, U.
pas tous au tombeau, parce que les justes encore
et les morts ressusciteront incorrup-
vivants au jour du jugement passeront en un
tibles, et nous, nous serons changés. instant de la vie présente à la vie future. n'y
a pas en tout cas contradiction entre les deux
Puisqu'il faut que ce corps corrup-
' ' Rom. 6. 4.
textes. La Vulgate allirme que tous ressuscite-
J Cor. 5. 4.
ront, mais nie que tous ressusciteront dans la
tible revètel'incorruptibilité. etquece Job, 40.
I». iî. 1.
ô. gloire; le grec ne nie pas que tous doivent
«orps mortel revête l'immortalité. mourir et ressusciter, mais seulement que tous
doivent passer un certain temps dans l'état de
^" Et quand ce corps mortel
aura Slors in mort.
vicloriu
revêtu l'immortalité, alors sera ac- 'S't. Cette parolequi est t'crifc: cette parole qui fait
ab!»orplit.
partie de l'Écriture sainte, cette parole de l'Ecri-
complie cette parole qui est écrite U. Î6. 19. ture. Ce passage est a'isaie, xxv. «. Mais remar-
:
O». 13, 14.
La mort a été absorbée dans sa Pet. 3, ÎS. (|uons que la même expression hébraïque que
1
Hebr. 3. 14. saint Jérôme a traduite dans Isaîe par pour tou-
victoire ». ^^ mort, où est la vic- P». îi, S. jours, a été rendue dans la version grecque
U. 4. d'.Vquila par pour victoire, en victoire, et que
.i,

toire? où est, ô mort, ton aiguillon? s ÎLeg. 14, 14. c'est le sens qu'elle a en chaldéen. En mourant
''"'
Or l'aiguillon de la mort, c'est le Eom.6,î3,I0;
Job, IS. 14. pour nous. Jésus-Christ a vaincu la mort et la dé-
truite pour toujours (Glaire).
péché; et la force du péché, la loi. Rom. 7, S. jf». L'aiguillon de la mort, c'est le péché : c'est-

à-dire que la loi avait fait régner le péché, comme


•''
Ainsi, grâces à Dieu, qui nous a Apoc. 6, S.

Jac. 15. le péché a fait régner la mort. Cf. Romains, m


1,

donné la victoire par Xotre-Seig-neur Joa. 5, 4. 20 VII, T. 1 ;


Bom.7,î4;B,3.
Jésus-Christ!
XV, 58 — XVI,

,, .
128 Ad Corinthios, 15.
C'onrlualo (XVI). — Vmrtm m»ntlm.
'• "i2çTe, '"

&, rff

xvQÎov
01

TieQtaaivoi-TSc iv
,

Su
têçoùot

-
estote, et
Itaqae, fratres niei diU*cti, stàbiles
immobiles ahundantes in opère
Dôminisemper, sciénlesqiiod Iaborvf'«Jt'"••
:

non est inanis in Domino.

,(& .,
,
tari tv
XVI• ai !K.TI. De colléctis aulem <\uib iiunt
*

ottTaht ^
- in sanctos, sicut ordinavi ecclésiis Ga-

, ' - lâlia•, ita vos facile. ^ Per unam


et

^"
, .
'&,-
&, &,
sâbbati
sepunat, recûndens quod
ciierit:
unusquisque veslrum apud se

ut non,
^Cum uutem
cum
ei

vénero, tune col léctœ


bene pla-

.( --
âè pnrsens fuero quos
âi' -
*€'
fiant.

probavérilis per cpistolas,bos mittam


:

'
rj • perférre grâliam vostram In Jérusalem.
*
Quod si dignum fiierit ut et ego eam.

,.,
^oi mecum ibunt.
^

^^'
, •'*
Véniam autem ad
niam pertransiero :
vos, cum Macedo-
nam Maceduniam
). ^ pertransibo. ;\pu»l vos autem foreitan
*'

' ^ ].
manébo, vel étiam hiemabo ut vos me :

' deducâtis quocumqui• iero. ^ Nolo enim


aoTt vos modo in trânsitu vidére, spero enim

' - me aliquântulum témporis manérc apud

,' & ,. vos, si D«'>minus permiserit. ' Perma-


* \Efféat»
^ nébo autem Epbcsi usquead Pentt'Coslen.
^ Ostium enim mibiapértum est magnum,

et évidens : et adversârii multi.

(^
*"
&]
'. autem véneril Tinmtheus, vid•
*"'
Si
ut sine timoré sit apud vos opus enim :
.

,&,
* '
Domini operutur, sicut etego. "Ne quis

'^.
- ergo illum spernat dediuite autem illum

& ,^^
:

' in pace, ut véniat ad me expécto enim :

illum cum frâtribus.

,.
^'^ *" De autem fratre vobis notuni
" facio, quoniam multum rogavi eum ut
([' ^ veniret ad vos cum frâtribus et litiqoc

-
:

^,
^-,
&, ^' -
non
autem,
fuit volunlas ut nunc veniret
cum ei vacuum fiierit. "Vigilà^
: véniet

^. ' ' /'»•


etate in fuie, virililer ugite, et confoi

2, ,
mini. *^Omnia vestra in chariUite fii

*^ «()iÂ'/or '^Obsecro autem vos fratres, nostis


mun> Stépliana*, et Fortunâli.el Acbàii

2. ABCDEFLT©: <}.3.0 reW. fTo».,«/., ' \ (a. m^aiia9«). lo- (pr. m.)
^»- I) (pr.

,7. (. 5s. KS: {Mam. ( :

ôt^fxojuar).
*âi.
(Cpr. m.
M m.) DEf (p. JTTiy.) «el
(sec.
FI" »«« ^. mal ''•^.
: SUoxofittt, Tîfoç. 7. KBCDtrr: iirt. ya>.
C.LT: httTfitpji. a. i) (pr, m.) F• ovt. (pr. XVI. 5. Car je pa*»<-rai jtnr ta MneMoine
m.) * .
BI) (pr. m.) FI.: W* ^^. d«n» lo grec, entrt• paronthcsc».
Û%

ad. 12.
m.) EFf (a. noUa) 6
(pr. m.) • U-^o-Uo». X (pr. m.)
vfitr in. I3. ADE[L>5•
(pr.
le
12.
1•*•.

grec
Je vous préPieH* que n'eut pas «fans i<* Rr«c._
F'trtun'it ri Aehatque ne Ugurcut pas ici
Corinthiens, XV, 58 — XVI, 15. 129
Conclusion (.\V1). — Avtm dtrer».

jÇlabilea
''*
C'est pourquoi, mes frères bien-
aimés, soyez fermes et inébranlables, ^^.Z'a.'si.'
vous appliquant toujours de plus en {^iVi.'m.
plus à l'œuvre du Seigneur, sachant i^^^s'";.
que votre travail n'est pas vain danSp^fpY^-j
le Seigneur.
XTI. Quant aux aumônes que condusio.
' CoN'CLUSIOX, XVI.
1 on recueille pour les samts, faites, .•"•, XVI. 1. Galatie. Voir la note sur Acte», xviu,
VOUS aussi, comme je 1 ai règle pour Act. 30. 4.
â3.
2. Le premier jour desemaine, le dimanche.
la
les Eglises de Galatie, Qu'au pre- ^X: — Les collectes. Ces quêtes faites au proflt des
ûdèles pauvres de Jérus.ilem donnent à en-
mierjour de la semaine, chacun de coT. lei se. i tendre que l'Évangile ne trouva guère ses adeptes,
vous mette à part chez lui. et serre ^^,^^*" dans les premiers siècles, ailleurs que parmi les
Hat. 10, 9.
liommes peu favorisés de la fortune .

ce qui lui plaira; afin que ce ne


soit pas quand je viendrai que les
3. Jérusalem. Ces collectes qu'on faisait à
collectes se fassent. ^ Lorsque je S Cor. 8, I.
Corinthe remplaçaient celles que les Juifs
Bom. 15, ti. avaient coutume de faire hors de la Judée pour
serai présent, j'enverrai ceux que
l'entretien du Temple.
vous aurez désignés par vos lettres,
porter vos charités à Jérusalem.
^ Que si la chose mérite que j'y aille

moi-même, ils viendront avec moi.


eos o. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi, 9.
^ Or je
viendrai vers vous lorsque .\d
niox
véniel.
j'aurai traversé la Macédoine; car je
Act. 16, 9.
passerai par la Macédoine. * Peut-
être m"arrêterai-je chez vous, et y
passerai-je même l'hiver, afin que
vous me conduisiez partout où j'irai.
'
Car ce n'est pas seulement en pas- hXVs*.'
sant que je veux vous voir cette fois, '"• *•'*•

j'espère demeurer quelque temps avec


Ephèse. Voir la note sur Actes, xwu, 19. Cest
8.
vous, si le Seigneur
permet. *Je le
de cette ville que saint Paul écrivit cette lettre,
demeurerai à Ephèso jusqu'à la Pen- vers l'an 56.— La Pentecôte, non celle des Juifs,
mais celle des chrétiens, car les Juifs ne la célé-
tecôte; ^ parce qu'il a une ^
ij-rande Act. u. je. braient jamais hors de Jérusalem.
.' ' ., r s Cor. s, lî.
porte qui m est visiblement ouverte,
. .

coioi. 4, 3.

et un grand nombre d'adversaires. Act. 19, «-40.


10. Timothée. Voir l'Introduction aux Épitres à
Si Timothée va chez vous, veillez cotomen-
^^
Timothée.
à ce qu'il y soit sans crainte car il moîheus. ;

travaille comme moi à l'œuvre du îTto.4,5.


Seigneur. Que personne donc ne A". 19, n,*.
' '

le méprise mais conduisez-le en paix


;
^ l'h^'.'p• ».

pour qu'il vienne vers moi; car Jie , 4.'*•' '


f, ^, Luc. lu, 16.
.
1attends avec nos frères.
'- Pour ce qui est d' Apollo. notre 12. Apollo. Voir la note sur i, li.
Quid de
Apollo.
frère, je vous préviens que je l'ai ^^
^^^^ j^
beaucoup prié d'aller vers vous avec \ ^.'.
nos frères: mais il n'a pas voulu y eccu. 3», i.
aller maintenant il ira lorsqu'il en :

aura le loisir. ^^ Veillez, demeurez Luc. II, 37.


Mm. î6, 41.
fermes dans la foi, agissez courageu- Eph. 6, 14.
Ps. 30,
sement, et fortifiez-vous ^ * que toutes icor.ï'u-is;
;

vos œuvres se fassent en esprit de coio''.3,i4.


charité.
'^ Je vous conjure, mes frères, c>«eri
IS. Stéphanas, Fortunat et Achaîque, coadju-
leurs de l'Apôtre dans le gouvernement de l'É-
puisque vous savez que Stéphanas, ""dkn?"" glise de Corinthe, lui avaient fait un rapport oral
BIBLE POLYGLOTTE. — T. TIU.
Ad

&
430 Corinthios, XVI, 16-24.

, xai tlç otaxoviav


CoBrliuilo (UVI).


~ Vmrtm tmonitm»

quoniam sunt primiliœ Achàiœ, et in mi-


»
.
fotTovç* "<"»'« x«t nistérium sancturum onlinavi-runt se-

',*^.
xui ipsos :'" ut et vossubditi sitisejusmodi,
•'
âé inl et omni cooper.intietlabornnti."Ciaudeo
xul autcm in pr.Tséntia Stcphanw, et Forlu-
'yi/aïxoî, " nati, et Achuici quoniam id quod vobis
:

déerat, ipsi supplevérunt :


'" refecérunt
enim et meum spiritum,
vostrum. et
Cognôscite ergo qui hujusmodi sunt.

*^.
\4•

.
«rffÀyot
^**4
*^4
'
... *' ^'
^^
ai

ovr
f

'
^
*' Salutantvos ecclésiœ Asiaî. Sali'itant

vos in
cilla,

quos
Domino multum, Aquila et Pris-
cum doméstica sua ecclésia apud
et hospitor. ^• Saliltant
fratres. Salutâte
'^*
Salutâtio,
invicem inosculo sancto.
mea manu Pauli.
:

vos omnes

^• -*
, '^^Ei
^^'
* &.
'' .^' trum
-^ amat Duminum nos-
Si quis non
Jesum Christum, sit anâthema,
Maran Atha.-' GrâtiaDomini nostri Jesu
^ '

17.
cvTol.
9. ^
»\

, ..
\
'^4.

Tt/jo&éov.

XABCDEFL. []:
19. nBPL: /Zfioiro.
^ 22-
et
\.*
d.io

:
mai

v^irt^or Car.
tv

Dow. *
\•- ';*

24.
Cliristi

'.{Est.T-*
vobiscum.^' Chàritas mea cuni
omnibus vobis in Christo Jesu. Amen.

fie (•.

\9. Chez qui je demeure n'est

l>ortéC;
itiee •.
|>ar Stéplianas,
Didym. ap.
i/çoçad r.


dans le grec.
iï. Le Krcc porte en plus à la fin : • la preini«^re
«•pitre aux Corintliicns a éli• écrite de Pliilippos iCl
Korlunat, Arbaïquc et
Hier. : 9tS).

Timo
Corinthiens, XVI, 16-24. 131
Conclunion (XVI). — Attt» Mrer»,

Fortunat et Achaïque, dont vous con-


naissez la famille, sont les prémices
sur le scandale de l'inreste et les autres abus que
saint Paul reprend dans cette lettre
phanas\o\T la note
Sur Sie-
1. — Fortunat et Achaïque i,

faisaient probablement partie de la maison de
de l'Achaïe, et se sont consacrés au Stéphanas. II est question de Fortunat dans la
service des saints, '^ d'avoir de la icor. le. lettre de saint Clément, pape, aux Corinthiens, i,

59. — Achaie. Voir la note sur Actes, xvui, 12.


i,

déférence pour de telles personnes, u, îs. 16. Qui coopèrent et travaillent à l'œuvre du

comme pour tous ceux qui coopèrent 9, «, u. Seigneur. 1,

et travaillent. Je me
'" .. .... • „ ...
réjouis de la
„.
Hcbr. 13,
présence de Stéphanas, de Fortunat ^^\ \.^
et d'Achaïque: parce qu'ils ont sup-
pléé à ce que vous ne pouviez faire
par vous-mêmes; ^* car ils ont con- ™l|p•^•."•
sole mon esprit aussi bien que le "-"
vôtre. Sachez donc ce que sont de
tels hommes.
Les Églises d'Asie, de la province romaine
^^ Les Églises d'Asie vous saluent. '*"'^ès.""' de13. ce nom. Voir la note sur Actes, 9. — Aquila ii,

Aquila
^ et Priscille,
T- 1 •
chez qui je
1
de-
Boni• 16. 1, 3.
meure, et I hglise qui est dans leur «.8. »6.

.11
et Priscille. Voir la note sur Actes, xviii, 2.

maison vous font beaucoup de salu- ^^,^,^ ^ ,^


tations. -" Tous nos frères vous sa- Mat. J- "•
i;™^•,Zd, -19.

luent. Saluez-vous les uns les autres ^»" Ji•


Bom. 16, 16.
*•

par un saint baiser.*' La salutation coi«.. 4,i8.


^
. , - Thee. 3, 17.
.

est de la mam de moi, raul.


, , , r-«

-- Si quelqu'un n'aime point Notre- caHiaiu a. Maran Atha sont des mots syriaques qui si-
gnifleut Sotre-Seigneur vient.' Il paraît que
:

Seigneur Jésus-Christ, qu'il soit """îo!*"" c'était le plus grand des anathèmes par lequel on
dévouait un homme au dernier malheur en le
anathème, Maran Atha. *^ Que la ^*;• \^• menaçant de la venue et du jugement du Sei-
«•

gfràce deNotre-Seig:neur Jésus-Christ liozn.


„^''• • ?; gneur :Glaire!.
" 16, 34.

soit avec vous. Mon amour est î Cor. lî, 13.


*

avec vous tous dans le Christ Jésus.


Amen.
DEUXIÈME ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX CORINTHIENS

INTRODUCTION

i On convient que cette Épître a été écrite peu de temps après la première,
l'an 57, suivant le plus grand nombre.
I
* Saint Paul était en Macédoine, probablement à Philippes. L'émeute excitée
f par Démétrius l'ayant forcé de quitter Ephèse, il était passé à Troade, puis en
% Macédoine. C'est là que Tite, qu'il avait envoyé précédemment à Gorinthe,
vint le rejoindre. L'Apôtre apprit de lui dans quel état se trouvait l'Eglise de
cette ville, la sincère affection que lui gardaient la plupart de ceux qu'il avait

convertis, mais en même temps l'animosité croissante de ses antagonistes, les


imputations dont il était l'objet, le reproche que plusieurs lui faisaient d'être

inconstant dans ses desseins, ambitieux dans ses A'ues et mal intentionné à
l'égard de sa nation. Sur ces informations, il s'empresse d'écrire cette seconde
Epître, et il charge son disciple de la porter à Gorinthe, en attendant qu'il

puisse s'y rendre lui-même.


On trouve en cette Lettre une longue apologie de sa conduite et de son mi-
nistère : apologie voilée d'abord, modérée au début, mais bientôt ouverte, vive,
et à la fin acérée et véhémente. Elle n'est interrompue qu'un instant, vers le
milieu, par une digression sur l'aumône et une exhortation à venir au secours
des fidèles de Jérusalem. D'où trois parties ou trois sections :
1° Apologie calme
et contenue, i, 1-. — 2" Digression, viii-ix. — 3° Apologie animée et
\'éhémente, x-xii. Dans chacune de ces parties, l'habileté de l'Apôtre, son talent
oratoire, la souplesse de son esprit, la délicatesse de son langage se montrent
avec éclat. Il s'y propose trois choses : — 1° Dissiper toute prévention dans
l'esprit de ses disciples. — 2° Presser la réforme des abus et l'exécution des
mesures dont il est question dans la première Lettre. — 3" Confondre les faux
Docteurs par une justification éclatante. L. Bacuez).
^f- ~iU

19

^: KPISTOLA

PAULI APOSTOLI
AD CORINTIIIOS
SECUNDA

,

^
,
&
did
( *&
rij
&, xui
^eov rij ovar iy
.' Paulus apostf)lus Jesu Christi per
vuluntutem Dei, et TimoUieus frater, ec-
clésiie Dei quœ cstConnlhi.cum omnibus

. *^,
nùai sanctis qui sunt in univérsa Achnia.
h• oXrj r^ \4. ^ xui
' ^ Gratia vobis et pax a Deo Pâtre nos-

*
^

, & ,
,
dno dsov

- 7]

nûarj
nauxuov&a
xui
7]

&60

ovyuo&ai
«
xcd

uvoi
naorj _^
nuuxuv
-

^for,
tro, et Dumino Jesu Christo.

Benedictus Deus et l*ater Domini


nostri
'

Jesu Christi, pater misericor-


diarum, et Deus tùtius consolatiônis. * qui
consolâtur nos in omni tribulatione nos-
tra
in
utpossimus etipsi consolari eos qui
:

omni pressura sunt. perexhorlationein


qua exhortiimur et ipsi a Deo. ^Quôniam

, . -
'' xu^ « nu&|au sicut abiiiidaiit passiunes Christi in no-
bis :per Christun» abundat con•-
lalio nostra.
ita et
*Sive auteni tribuhtmur
^&, xui
auxXto
* ât
vestra exhortatione et sah'ite. sive cens
h'imur pro vestra consulatione, sive exhin

',
xui
u^^v,
uuxuXo^^u,
- tâmur pro vestra exhortatione et sah'il»
quir operâtur toleri'tntiaui eari'imdempas-
.

iXniç ' ^, xui


''
xui 7]
sionum, quas et nos p.itimur
nostra iirnia sit pro vobis
[t spes
^ ut

:iényfl
scién
:

,^&&
xui
, - uuxX.
quod
tis et
*
sicut socii passii'»nnni o«ti«
consolatiônis.
Non enim volumus igiiorare vo
»i^»
si

9
9^ ,, -
très de tribulaliotie nostra qua^ facta
:ta

iv xad•'
in Asie,quoniani supra modum grav.it i

sumus supra virli'ilrm. ita ut tailot•••! îio

: 3. V* CSCC.)
^..
. nABCDEKLT f (p. J.J) . (
*1

(•
. [h]• (in f.). M. ,^. Os. SLT'IieUDKF
Hn.-v^ûr p. TaO;fo//f ». H I.T: rr«ei çVrr). «ABCT»: v.-rif «k.,
pon. ». (ÎKkACT•:
^.
»•
» .

irifY•
(«.
ir vno/i. lùr .
tUe nafattalafi., vTtif

; jin.-v/iwr) tHét. ri.


ifi.
79., tZr . /. - I. t.. M
>ioM« «om mes eonMl^e, e'M/ pour Mirr
Ao/ution n'est pts daiu le grer. La kiiue est iotei
tic.

1
.

DEUXIÈME ÉPITRE DE SAINT PAUL


AUX CORINTHIENS

Prologue.
'
Paul, apôtre de Jésus-Christ, Salutsttio.
I. *

parla volonté de Dieu, et Timothée, Gai. 1,1 =2. s.


Prologue. — i, 1-14.

son frere, a 1 hsrlise de Dieu .^


qui estie, iu;6, m. I. A
Ions les saints; c'est-à-dire à tons les
1.
, ,^ .
"^ , 1
. Philip. 1, l. cbrétiens. Voir la note sur Actes, ix, 13. Dans—
a Lorinthe, et a tous les saints qui
1
coi<m. 1, 1.
toute VAchaie. Du temps de saint Paui, Achaïe
1 Thés. 1 1.
était le nom de la province romaine qui compre-
sont dans toute l'Achaïe. ^ Grâce à » "•», i,
1'.

nait toute la Grèce, à l'exception de la Thessalie.


vous, et paix par Dieu notre Père, iTim. 3,_u.

et par le Seisrneur Jésus-Christ. p»• i*^X


1«. 63. 16.
T-» ' • 1 T^• r>- 1 -v-
Beni le Dieu et Père de .Notre-
•^ j». 3, 19.

Seigneur Jésus-Christ, le Père des jo».iVi7.'

miséricordes et le Dieu de toute con- :i,„,^


solation, ^ qui nous console dans '"*°|'Ô'""

toutes nos afilictions. afin que nous Ps. 131, n.


, , Tob. li, 6.
puissions nous-mêmes, par 1 encou-
J
.

rao^ement que Dieu nous donne, con-


• ihm.
Rom.
3, 07.
13, 6. Monnaie de Corinthe (t. 1).— Tête de Minerre casquée.—

.
icor. 15, S4.
Vf. Pégase. Au-deaooB le qopp•. Initiale du nom de Corinthe.

soler aussi ceux qui sont sous le Hebr. 4, 15.


2. Grâce... et paix. Voir la note sur I Corin-
poids de toute sorte de maux! ^ Car, 1 thiens, 1, 3.
3. Père des miséricordes: c'est-à-dire Père très
comme
'

les souffrances du Christ i*. ei, Î'-î ;


miséricordieux.
5. Les souffrances du Christ abondent en nous,
abondent en nous, c'est aussi par le 1 cor.'iii ss.
par l'effet de l'union intime du chrétien avec
Christ que notre consolation abonde. ^t.%, u. 1
Jésus.
^ Or si nous sommes dans laffliction, ^ ^"'1" '

6. Ce verset indique l'union qui doit unir les


c'est pour votre encouragement etj-^^/iu'ij chrétiens entre eux en conséquence de leur
union avec Jésus-Christ.
votre salut; si nous sommes con- ^°^°^ ''"•
soles, c'est pour votre consolation; lJ^îVis.'
SI nous sommes encourages c est
Boni, ô, Î-5. ... ,

pour votre encouragement et votre


salut qui s'accomplit par votre pa-
tience à supporter les mêmes souf-
frances que nous supportons nous-
mêmes. ' Ce qui ^ nous donne une * Tim. s, n.
/ , Pet. 13-14. , 1 4,
lerme espérance pour vous, sachant r»>«iip• 3,

que, comme vous avez part aux souf-Koin.o,4;s,i7.


frances. vous l'aurez aussi à la conso-
lation.
Car nous ne voulons pas, mes „„.^„.,
* Deusà in 8. La Iribuiation, probablement l'émeute sus-
citée contre lui par Démétrius et ses partisans,
frères,que vous ignoriez,
" touchant la 1^11. 1».
"••J"*•••
et qui provoqua sou départ d'Éphése. Asie, —
t • .• . 3,
iriDulation qui nous est survenue en ^««-1»•*^»! l'Asie proconsulaire. Voir la note sur Actes, xvi,
6. —Nous étiotis las de vivre. Saint Paul veut
Asie, que le poids en a été excessifs >6. »; f"•"• dire qu'il avait perdu toute espérance d'échapper
au péril et d'achever son œuvre.
et au-dessus de nos forces, au point JoWio.i.
36 II Ad Gorinthios, I, 9-21.
* «> -•

—r
I'

I. IjeaU defoaeio (I. 15.VII). JVom /Wtfr tmcometmmm iS-IO•

]
(tf

'
,
^
drivou xul * uvxoi ir étiam vivere. " Sed ipsi in nobismetips
tavTOtç ru d^avurov ia/ijxu- responsum morlis habûiinus, ul non simus

'*
fitv, ivu fttj mnoi&orsç é(f'
fidéntes in nobis, sed in l)eo, qui suscitât

'"

^,
xai ,tni xtô &éip

tiç Sv
tysiçovri
i^^vaaxo
ffxpoi'ç,

xai
mortuos
eripuit,
quùniam
'"qui de lantis penculis nos
:

et éruit
et adbuc
: in qucm speramus
eripiet, **adjuvàn-

& . itç
Ttj

7,
"
âetjaet, ïru tx
x«t

-
,
tibus et vobis in oralione pro nobis : ut
ex mullorum j)ersonis. ejus quin in nobis
estdonationis, permultos gràtiœagàntui-
pro nobis.
*^
, •' Nam gloria nostra hœc

&-
est, testi-

, &, ' -
monium consciéntiœ nostrœ, quod in

^
'.
',
&/ , &, & ,
.-
,
,
xai
*'
xai

xai
xai ' âè
simplicitâte cordis et sinceritâte Dei, et
non in saiùénlia carnali, sed in prâti.i
Dei, conversâti sunius in boc mundo
abundantius autem ad vos. *^ Non enim
âlia scribimus vobis, quam quœ legistis
et cognovistis. Spero aulem quod usque
in finem cognoscétis, ** sicut et cogno-
:

"

.
, & ort

-, ^
*^ KcU
iv Trj

^
xai vistis nos ex parte, quod gloria veslra
sumus, sicut et vos nostra, in die D<
mini nostri Jesu Christi.
*•'
Et bac confidéntia volui prius venire
ad vos, ut secundam gràtiani baberétis :

& ,.' -
/, ** èi "' et per vos transi re in Maccdoniam, et

,, )
xai iterum a Macedonia venire ad vos, et
xai a vobis dedûci in Judîi'am. *' Cum ergo
" hoc voluissem, numquid leviUUe usus
(f^d^îjvai

; r^ /-
- sumy Aut quiP cogilo, secûndum car-

; jy ' , xai
nem cogito, ut sit apud me Kst et Non y

**
&, '8 Fidélis autem Deus, quia semm

^ '/ . *'
& /& '', —
r vui xai

/-
noster qui fuit apud vos, non est in iilo
Est et Nox. ''•'Dei enim Filiuâ Jes qg ,
Christus. qui in vobis per nos pr<'e<|^|
'^, , xai

, (
,
vai '"
xai cîilus est, per me, et Silvânum, et TimeHl
theum, non fuit Est et Non, sed Est in

^*
&,
^ '' ) iv
.-
xai illo fuit. ^"
Dei sunt,
Quolquot enim promissionrs
Est ideo et per ipsum
in illo
Amen Deo ad gloriam noslram. ^' ih\\
:

autem confirmât nos vobiscum in Christ

10. • ». (iv'fTot (L: [«. {>vOeTai] : [•]). 19. nABCT: 9t. yàf. H (pr. m.) A<
^i. BKFT•: ^,. Xp. 7ijo. DEF: ^ù^at-oC.
12. (pr. ni.) ABCLT: h ». tilri». 20. kABCKKT*: to rai• Sio «.A* «»• ri if
13. fL]* (pr.) Ç. Ije* (ail.) «ai. 7 9.

14.
15.
16.
MBFT«[L]t
MBCT*:
ADFGL:
:'
(p. «Vf.) lyVw»-.

vf4Ù/y antl9tty.
à.

telle
21.

10.
BC: vVÎi wir

Dtêi grande périlê.


mon ^d'un ri (
tifiîr

Cne
(B: Cfiîv).

liuéraleroeot
danger de mnrt)
Df

•.
(a.

: • <

17. SLT: ftMfitrot (JD. Mich. ; ,.) oC, 17. Oui et non. (>rec lïuenleinent : «oui, oui eti
m. rà ov rai;'). non •.
io. Une partie du vcnet Dgur« entre parcntl
18. SLTe: •'» foT.r. dans le grec.
. —

II Corinthiens, , 9-21. 137


. Apoloa^ie voil«^e (, 15• VI ). — 1» Du reproche d'ineonutmnee (i, 15• Mi}.

que nous étions las de vivre. Mais •'«"••^je-J^; ''

nous, nous avons reçu en nous-mêmes Rom. Ueg. 1 î, 6.


4, 7.

larrêt de la mort, afin que nous ne


mettions pas notre confiance en nous,
mais en Dieu qui ressuscite les morts,
'" qui nous a délivrés de si grands pé-
Cor. II, Î3.
Eccli. 9. î,
rils, qui nous en délivre, et qui, nous 43, i. Is.

l'espérons de lui, nous en délivrera


encore, surtout vous nous aidanten Prov. is, 19.
'
^ '

Rom.l5.30-3ï. ,
priant pour nous, aim que. comme le Phiup. j9. i,

don qui est en nous a été fait en consi- Jmc. ï, ie'.

dération d'un grand nombre, un grand Eph. 0, «0.


nombre en rende grâces pour nous.
In eiH 12. sincérité de Dieu, signine une sincérité
La
^2 Car notre gloire, la voici : Le l*auli réelle, venant de Dieu el comme garantie par la
témoignage de notre conscience, que
srloria.
sincérité même de Dieu. — La sagessede la chair,
la sagesse humaine. Voir la note smt iCorinlhiens,
c'est dans la simplicité du cœur et Joa. 1 3,
11, 4.
En partie, c'est-à-dire
\k. un certain nombre
dans la sincérité de Dieu, et non Rom. le S, ; d'entre vous.
17 Ï3.
point selon la sagesse de la chair, S»p. 1. ; 3,
1, 1.

mais avec la grâce de Dieu, que nous p^^^p. "' îù.


nous sommes conduits dans ce jJ^°!;'.'9.V,'s:
monde, mais plus particulièrement *^°'"^,"4*-'*•
envers vous. '^ En effet, nous ne i'™»-^. ^.

vous écrivons que les choses que vous


avez lues et reconnues. Or j espère
que vous reconnaîtrez jusqu ^ a la tin, ProT.
phiup. 1,6.
''
,. 17, 6.
^^ comme vous 1 avez reconnu en par- 1 The., s. 19.
Pï. 74, 3.
tie. que nous sommes votre srloire, «. m, iî.
1 .

\ 1 .X
de même que vous serez la notre au
,
Philip. î, 16.
cor. 1, s. 1

, -, ' ... , /^1 lThe«.î,19-»u. , • .

jour de >iOtre-Seigneur Jesus-Lnrist.


*^ C'est dans cette confiance que ^ ' •;
*,
,
ConNlIlum I'* P.^.RTIE. Apoloicie contenue et —
ie voulais venir d'abord vous voir, vieendi voilée, I, 15-vii.
pour que vous reçussiez une seconde ^^^ ^^
I" Saint Paul se justifie du reproche d'in- ^

grâce; '"^ passer par chez vous en d\- ^^^'^',^- constance. I. l'i-11.
i" Saint Paul se justifie du reproche d'orgueil,
lant en Macédoine, et revenir de Ma- Act. "., >
I1I-VI.9. .
19, 1.

cédoine près de vous, et par vous 1 cor. le, 6. " Exhortation à l'union fraternelle. VI. 10-
VII.
*"
être conduit en Judée. Ayant donc Eccli. '. 1«•
Jf.- Î7. lî. "^

eu ce dessein, ai-ie été inconstantVou «««»• le, 9.


"'
1° Saint Paul se justifie du reproche
P*• 34, is.
,
. .

jm.
d'inconstance, I. I5-II.
bien, ce que je projette, le projetai- 1. s.

je selon la chair, de sorte qu'en moi Macédoine. Voir la note sur Actes, xvt. 9.
16.
Judée. La Judée désii,'ne proprement la Palestine
il y ait OUI et non? du sud, dont Jérusalem était la ville principale,
'® Mais Dieu est fidèle témoin que u l'exclusion de la Samarie et de la Galilée.
sincerum
la parole que nous vous avons an- Deat. 3î, 4. 18. Dieu est fidèle témoin. L'Apotre prend la
noncée n'a point été dans ce oui et véracité de Dieu comme modèle et comme témoin
Jer. 3, li.

de sa véracité à l'égard des Corinthiens.


Nox. •^ Car le Fils de Dieu, Jésus- Act. is, .
Lhrist, que nous vous avons prêche, 19. Silvain, le Silas des Actes. Voir la note sur
Actes, XV, 2i.
moi, Silvain et Timothée, ne fut
point OUI et xox; mais oui fut seul iO. Puisqu'il n'y a en Jésus-Christ que vérité
pure, et qu'accomplissement parfait des promes-
en lui. -" En
toutes les pro- Rom. 15. s. ses de Dieu, nous devons dire hautement a Dieu
effet,
messes quelconques
^ ^ de Dieu sont en Apœ. 3, 14. -Vmen, c'est-à-dire cela est vrai vos i>romesses : ;

1 . , , , Is. 6Ô, 16. ont été parfaitement accomplies; ce qui est pour
.

lui le OUI c est pourquoi nous disons


; nous un sujet de gloire, parce que c'est en vertu
de cet accomplissement que nous avons été ra-
aussi par lui Amer à Dieu pour no-p,.74,4.«,s. chetés (Glaire).
tre gloire. ^' Or celui qui nous affer- {'Î^Lî.V"' il-22. D'après un grand nombre de théologiens,
on voit exprimés dans ces versets, et rapportés à
mit avec vous dans le Christ, et qui \°^oL• l^w. Sotre-Seigneur. tous les effets du Sacrement de
138 II Ad Corinthios, I, 22 — II, 12.

.^
I. l<eal• «••• le.iril). — ^«•«««• #»
,
<l, r• iV••• t^miii.

xaî '•" atpçayt


i^fo'ç, et qui unxitnos Deus *' qui et eignnvil :

adfitroç xui nos, etdcdit pignus Spiritus in cordibu


• nostris.

([
'
" 'E'^to al• &60 inixaXot' *' Ego autem leslem Dcum invoco in

/, 5
tuiùv
tni fnr]v
'^&
xf

, Kootvtf^oy' '^^
animani meam, (|uoJ parcens vobis, non
non quia domi-

".
veni ultra Corinthuni

/'
:

t'iii nâmur ftdei vestrœ, sed adjutores sumu


^ gaiïdii vestri, nam fide statis.

II•
& , ,. xui
'
- II.
ne iterum
^ Stâtui
venirem ad vos. ' Si
autem hoc ipsum apud m•
in tristitia
enim ego contristo vos et quis est qui

&
:

, si

, /, - ;
^ me
me?
lœtifîcet,
'
nisi
Et hoc ipsum scripsi vobis, ut non
qui contristâtur ex

&
, &,
& .
ù<f'
,^
*
-
-
cum vénero,
hâbeam, de quibus oportuerat me gau-
dére confidens in onmibus vobis, quia
:

meum gaudium, onmiuni veslrum est.


tristitiam super trislitiam

hôv

. , '
Nam
ex multa tribulatione et angiisti
cordisscripsi vobis per multas Iticry

,' ,
mas non ut contristémini, sed ut sciâtis
:

,' •
,
quam charitatem hàbeam abundiintius
in vobis.
^ Si quis autem non m

,
contristévit,

.
& -
&,. ,'^ ,] ,
"

TJj
**
^
contristâvit
rem omnes vos. * Sufficit illi qui ejus-

ribus
et
titia
:

absorbeâtur
ita

consolémini, ne forte abundantiùri


:

modi est, objurgutio hsec qua; lit a plii-


"
sed ex parte, ut non

ut e contrario magis donélis

qui ejusmodi
ont>-

tri>

est.

&
''tiç * Propter quod obsecro vos, ut conlirm•-
'
êi

,
^&,
,
uu,
,
'
xui

' '
' . , -- xui
'" ^ii
tis in
scripsi, ut
Ideo enim cL
illum charitatem.
cognoscam experiméntum vc
trum, an in omnibus obediéntcs sitU
'"Cui autem âliquid donaslis, et ego: naf
et ego quod donàvi, si quid donâvi, prop-
ter vos in persôna Christi, " ut non cir-
cumveniiimur a Sàtaiia non enim i>?uo - :
'

1
ràmus cogitationes ejus. ^^H
*^:^) "Cum venissem aatcm Tr<'>adem prop^^

22.
tifafiiàya.
(|).
2i. >:
m.) AC
.)
(pr.
vuiZr.
.
— :
nAFT*
1. (.
:

i3. La du \enet forme, daas le grer, le ver

.
{)
*
ô't

(•
(: ).
/,•0 :
2.
^.
fiSUo,. 9. AHI.: » (pro «). 10.
LT*
.
loi^y. U"*. m.)
3.
kABCT: iUà. 1. «CL
ff rell.
II. 3.
10.
pardi'i
Hur triiUtM n'est
.' • i-i'liii iliiiir .1
|>as dans le grpc.
util icviiu ii»ril<iiiiir>lt. (jo
"• «
I

"
:

i|UO cil ir *<»e


texaf., tt Ti tiixâf-, il' ri. 12- (.pr. ni.) : ;,!.
fil 1« !< 1^-•. »..,,.-. I
.• ,-....^ \

sec.) lov. rirroiiveuuB par i»aian •.


II Corinthiens, , 22 — II, 12. 139
. Apologie voilée (, 15- VII). — i° Du reproche d'tneon*tan«e f#, i&-MiJ.

c est Dieu. ^- qui nous CoaOrniation. 1* Confirmât nos... il nous affermit


nous a oints, ei.9. 4.
dans la grâce du baptême. 2 Ungit nos... il ré-
a aussi marques de son sceau, et a rodu s, 9. pand dans l'àine l'onction des dons célestes de
^^ ^ courage et d'exemple. 3° Signât nos... il imprime
donné le gage de lEsprit dans nos en nous le caractère ineffaçable de soldat de
cœurs. Jésus-Christ. 4'^ Dat piynus Spiritus... il nous
donne le Saint-Esprit.
" Pour moi, je prends Dieu à
dilaiioni».
moin sur mon àme, que c'est pour
Rom. 1, ».
vous épargner, que je ne suis point 1 Pet. 5, 3.
2 Cor. î.
encore venu à Corinthe ce n'est pas;

que nous dominions sur votre foi;


au contraire, nous coopérons à vo-
tre joie, car vous êtes fermes dans la
foi.
II. Je résolus donc en moi-même
' l't eum . 1. Dans la tristesse causée par les reproches
pace qu'il aurait été obligé de leur adresser.
venial.
de ne point venir vers vous de nou-
EccU. 37, »0
veau dans la tristesse. ^ Car si c'est Pror. 10, 1 j

19,3,
moi qui vous contriste, qui aurai-je
pour me réjouir, si ce n'est celui qui
3. Qui auraient du être ma joie. La fermeté
est contriste à cause de moi? ^ C'est sPeuî, s. dans la foi et la ferveur des Corinthiens avait
., Luc i-s î.
fait la joie de r.\pôtre. et il aimait à
. .
f, longtemps
,..,.,.
aussi ce que je vous ai écrit, aiin. iThe». î, i». les citer comme
quand je viendrai, de avoir pas tris-
Rom. lî. 15. .
Phiiip.2,îr,is. nes, I Corinthiens,
modèles aux chrétientés voisi-
ix, i.

tesse sur tristesse, de la part de ceux


Lqui auraient dû être ma joie, ayant
fcette confiance en vous tous, que ma
joie est la vôtre à tous. Car je vous Eccll.
' Jer. 9,
ÎS, 3.
1.

li écrit, dans laflliction et l'angoisse


Is. .îî, 1.
Pe. IIS, 143.
lu cœur, avec beaucoup de larmes, *^^^1^•"!
Inon pour que vous soyez contristés,
Imais afin que vous sachiez la charité
[Burabondante que j'ai pour vous
Keelilulio
Que si l'un de vous m'a COn- proscripll. 5. L'un de vous, l'incestueux (I Corinthiens, v,
l.i]. — Ae m'a contriste f/u'en partie, parce que
triste, il ne m'a centriste qu'en par- cor. i-•: j'étais consolé d'ailleurs par la
1 s, considéiation
que le plus grand nombre d'entre vous était
itie. pour ne pas vous charger tous. îCor.'iioVijl
demeure ferme dans la foi et dans la vertu. —
]• Quant à celui qui s'est mis dans '^"'ir'*'"*' bevant la phrase ])our «<• pas, etc.. il faut sous-
^""*'•*• entendre Ce que je dis, genre d'ellipse assez :

ice cas, il sufiit de cette correction commun dans la Bible. C'est donc comme si l'A-
pôtre disait Je me garderais bien de vous char-
EÎaite par un grand nombre ^ de sorte «J»•• ^\ »
:

;
ger tous du crime d'un seul (Glaire .

Icue vous devez, au contraire, user ,»"»•' ^ »• 7. User avec lui d'indulgence. Ou trouve dans
I
^ Mac î", 3-5. ce passage Co-ii) tout le fond de la doctrine chré-
tavec lui d'indulorence et le consoler, >- *, »». tienne sur les indulgences. Saint Paul ne se con-
F, ' Ke». Î6.
-l •. 1 1 - î,
tente pas de lever la censure en exigeant du pé-
tae peurqu il ne soit accable par une i»•*?,».
nitent une satisfaction telle que Dieu est en
Urop grande tristesse, se trouvant droit de le demander en stricte justice. Il lui
fait remise d'une partie de cette peine (aliquid,
îdans une pareille situation. ^ C'est ^'^™/• T. 10 Cette remise est réelle etetfective devant
,

Dieu, puisqu'elle est faite in jjersona Christi


[pourquoi je vous conjure de redou- lu^,"î/%» (V, 10) et accordée dans l'intérêt spirituel du pé-
bler de charité envers lui. * C'est puiip. 2, i•. nitent (ne forte...). ').

[pourquoi aussi je vous écris, afin de


^connaître à l'épreuve si vous êtes
obéissants en toutes choses. *^ Ce Joa. 10, •3. 10. L'Apôtre accorde ici son pardon au nom et
Eccle. 5. 17. par l'autorité de Jésus-Christ â l'incestueux de
pque vous lui avez pardonné, je le 1 Pet. 5, S.
Corinthe. qu'il avait soumis à la pénitence. Ce
Job, 41, 4.
pardon consistait dans la remise d'une partie de
lui ai aussi pardonné; car si j'ai moi- la punition temporelle due à son péché.
finême usé d'indulgence, j'en ai usé
à cause de vous dans la personne
|du Christ; " afin que nous ne soyons
;
point circonvenus par Satan; car
.nous n'ignorons pas ses desseins.
li. Troade ou Troas. Voir la noie sur Actes, wi.
'^ Lorsque je suis venu à Troade
,

440 II Ad Corinthios, II, 13 — III, 7.


11. l«eai• defcMio (I, Ift-VII). — f fm}. EwmmgetH M^mUmm et «ImreMo (iit^ i.itj.

',^
'
^ ,
, élç
èv xi-p/c•»,

''««
Muxsdorlav.
ovx
avgéïy
ytui if^vçuç

uvsair
Tixov lor
itoi ter evangélium Christi, et osliuni mihi
apértum esset in Domino, *' non hébui
requiem spiritui nieo, eo quod non in-
vénerim Titum fratrem meum sed val
fâciens eis, proFéctae sum in
:

maced•-

[
niam.
** & /«p<ç, &-
•'
'* Deo autem
gratias, qui eemp•

,
»/i<«ç xui triumphat nos Christo Jesu, et odo- in

'' iv '
^
" «
rem nolitiae suai maniréstat per nos in
omni loco : '^ quia Christi bonus odor
sumus Deo, in iis (|ui salvi fiunt, et in
xui

. &, **"

; *'
lis qui péreunt quidem odor
mortis in mortem aliis autem odor vitae
in vitam. Kt ad ha'c quis tam idoneus?
:
'•

:
âliis

' *'Xon enim sumus sicut plûrimi, adulté-

' .^ , -
III• '^/'
&,
&, &,
rantes verbum Dei, sed ex sincerilate,
sed sicut ex Deo, coram Deo. in Christo
loquimur.
m. Incipimus iterum nosmetipsos

,-
;¥ ]
'

' commcndare aut numquid egémus isi-

; , - -
cut quidam) commendatitiis epistolis ad

&
- '// vos, aut ex vobis '( ' Epistoia noslra vos
scripta in cordibus nostris, quœ
'
^, ^([' , -
estis,
scitar et légilur ab omnibus hominibus :

, ^
' manifestnti quod epistoia estis Christi,

,.
& '&*
&, ' iv ^
ministrata a nobis, et scripta non atra-
raénto, sed spiritu Dei vivi
bulis lapïdeis, sed in tâbulis cordis car-
nâlihus.
* Fiduciam autem talem habémus per
: non in t

&' '' Christum ad Dt'um non quod su


-
"'
Ixuvoi
'
:

^, , '
,' &,
ciéntes simus cogitàre âliquid a nobi
bl>-.

to ,
. &-
xat t^fiàç
quasi ex nobis
ex Deo est
sed suffîciéntia nos

ministros novi testaménti


sed spiritu
:

:
"

littera
:

qui ot idoneos nos

enim
: non
occidit, spii
l•

litte
i
- &'
tus autem vivificat.
"^ ^ Quod si ministrâtio mortis, litteris d•
&, formata in lapîdibus,
ut non possent »'•<1
fuit in gloria : ita

'], toi'ç filii Israël

16. NABCI/rt (bis) i«.


il.<:>:
nai^yam
a (^(.1 m.) ABCi.
tîiiKftyiat. .
T
i».
I,:

I.T:
i>

Ei
Yfâit/uaji. I.T: irrtr. U9o,ç.
. Tjî ». (• I.-).
T: »ti. (pr. m.) ABCT** (llll.) 70,;,
1.

tSoTJtf
2.
.
BDL: avyiOTiy. nBCDEKT: (l. «) Ç. ADL:
kABCLT* (lllt.) ovotct.
kABCDKT: hyyiy^. Jl. ^ 3).
13. l'ne partie
ect pn'rt'dont.
M. />a»i« le
du vcnet Ogure, daos
Chriêt Jéau». Grec : • dan•
le grec, ta
le Cbriat <

3. \/, KOfôiatç. III. 1. Ou m^me dr roia. Crée : • on (de lettres) de


5. CDEKL: {$9{. rertimniAiiiiBlioii de vuiis >.
6. Hon par la lettre, mai» parTEuprU. Grec
6. L: inomairet (T: dnotnivrti). <le la Icllrp, mais de •.

1
II Corinthiens, II, 13 — III, 7. 141
. .4polo«rie voilée (I, 15-VIl). — 9" (a). Grandeur du tmtntetère chrétien fMil, 1-iiJ.

pour l'Evangile du Christ, et qu'une


porte m'y fut ouverte par le Sei- i'cor'ie/»;
13. Tite, gentil converti, à qui est adressée
gneur, ^•* je n'ai point eu de repos a^. ^^4" l'Épitre qui porte son nom, avait peut-être porté
en mon esprit de ce que je n'y avais i'^"u", à Corintlie, avec un autre disciple, la première
Epître de saint Paul adressée à cette Eglise. Il est
pas trouvé Tite, mon frère mais, j(-„f 5.7. certain, dans tous les cas, que saint Paul envoya j_
6. Î3. Tite à Corinlhe à la fin de son séjour à Éplièse,
prenant congé d'eux, je suis parti Act.î9,l;16,9. pour y recueillir des aumônes en laveur des ûdè-
s,

pour la Macédoine. les de Jérusalem et juger de l'effet qu'avait pro-


duit s.i première Épitre. Nous apprenons ici que
Mais grâces à Dieu, qui toujours 1^5^. saint Paul n'ayant pas trouvé Tite à Troade, s'est
* '

"" rendu en Macédoine. Là il le rencontra, fut réjoui


nous fait triompher dans le Christ des nouvelles que Tite lui donna des Corinthiens
Jésus, et répand par nous en tous Th«.\s !°; et le renvoya dans cette ville avec sa seconde
Épitre pour {
recueillir encore des aumônes,
lieux l'odeur de sa connaissance, ^^^;^;'"'. comme nous le lisons plus loin, \7i, 6, 7, 13: mil
^^ parce que nous sommes pour Dieu 6, 10-18, 23. 2t.
j^i^'i-^Mj. \'i. Qui se sauvent... qui périssent. La parole de

une bonne odeur du Christ à l'égard Dieu produit des effets différents suivant les diffé-
reules dispositions des âmes qui la reçoivent.
de ceux qui se sauvent, et à l'égard ^'nXi^J®
de ceux qui périssent aux uns ^'• '^• :
'*' ' '•

odeur de mort pour la mort; mais


aux autres odeur de vie pour la vie.
Or qui est capable d'un tel ministère '?
'"
Car nous ne sommes pas comme î Cor. 4, I
l,lî.
;

beaucoup, qui corrompent la parole ip«-<. "•

de Dieu; mais c'est avec sincérité, icor. î,is;

comme de la part de Dieu, devant


Dieu, en le Christ que nous par-
lons.
10. ^ Commencerons-nous de nou- *'. »^ **•*
veau à nous recommander nous-mé- »"«">««aiio.
mes ? ou (comme quelques - uns
Caupona de Pompéi Cf. 17).
avons-nous besom de lettres de re- i^. ". ».
• • î Cor. 10, 18
. , ;

commandation auprès de vous, ou le. '- 1". Qui corrompent. En latin adultérantes, lit-
Pror. Ï7, ï.
téralement d'après le grec, cauponantes, mélan-
même de vous r -.i^iT
1
Vous êtes vous- ^ ç.„ ^^
A

,
geant le vin avec l'eau comme les caupones ou
mêmes notre lettre, écrite dans nos ,^ 3.'/i'. cabaretiers.
cœurs, laquelle est connue et lue de ^u.'il'lt' S" Saint Paul se justifie du reproche
tous les hommes, ' étant manifeste- , (.„, 3 ^,^
d'orgueil, 111-Vl, 9.

ment reconnus pour être la lettre du *'Hab^V' a) Dignité et durée du ministère chrétien,
Cor. 111, 1-11.
Christ écrite par notre ministère, 1
lî, 13.
4, 1 :

non avec de l'encre, mais avec l'Es- Ex. 31, IS. m. 3. .Von sur des tables de pierre. Le Décalogue
Hebr. 9, 4. avait été gravé sur des tables de pierre, au Sinar.
prit du Dieu vivant non sur des ta- ;
Jer. îl, 33.
El. 11, 19:
bles de pierre, mais sur les tables Eph.
36. 36.
1, 13.

charnelles du cœur.
*
Or, une telle confiance nous l'a- Dîo Muf-
flcienlïu.
vons en Dieu parle Christ: ^ non queii'•™-^'*;*.*-
^ Jer. 17, 7.
nous sovons suffisants pour
r^
former Philip.
J'e-n.'e.
6. 4,

aucune pensée par nous-mêmes, Philip.


j«.iô, s.
'^ „ 1**6,1».6. . 1,

comme de nous: mais notre sufli- Cor. 7.


, „ - . 4, .
1
6. Par la lettre mal entendue et prise sans l'es-
sance vient de Dieu, * qui nous a — Outre la peine de mort que la loi i-nflige,
prit.
même rendus propres à être les mi- ^^ 5. ei. elle tue encore, en ce qu'elle fait connaître le
péché, sans donner la force de l'éviter.
nistres de la nouvelle alliance, non Rom. sis':
,,-. . S,î:t.Î9;4,15: .

par la lettre, mais par 1 Lsprit car t-îô. 7,

11 ,. Cor. 15, 56.


la lettre tue. tandis que 1 Esprit vi- gelï, w.
1 .
:

. . 1

. „ ^ * M. Jo•. 6,
vifle.
' ". Ministère de mort. La loi ancienne est ainsi
Que si le ministère de mort, ^o^aiex
nommie parce qu'elle a souvent la mort pour
gravé en lettres sur des pierres, a p»•*'••»•- sanction: parce qu'à elle seule elle est incapable
de viviûer les cœurs: parce qu'en augmentant les
élé environné d'nne gloire telle, que obligations sans augmenter les forces, elle accroît
442 II Ad Corinthios, III, 8 — IV, 4.
1. Ijeai• defeulo (I, Ift-VIl). — »• €ëj, MtmUleHum vHtmtU fJMt, f.f r, •J,


'"/
âôluv
'- oui fnciem
ejus qusD evacuâtur
Mùysi, propler

gis ministrâtio spirilus erit in


:
fi^loriam
"quomodo non ma-
viillue

glùria
'^;

-] âiaxoiia Nam ministrâtio «lamnationis glùria


îaxou tv " lu " si

(«, est mullo inagis abundat ininislérium


:

'].

- justitiaB in gioria. '" Nam née glorificà-


OÉi'tt

*°1*

. , - iv
ovâè
ïvtxêv
tum est «luod cl.'iruit in hac parle, prop
ter excelléntem gloriam. •* Si enim quod

, ' '
Ei evacuâtur, per gloriam est multo : ma-

^"^//^, ,^]
noXhô iv gis quod manet, in gioria est.

*^ " Ilabéntes igitur talem spem, mult.i


'^ xui '^ et non sicut Moyses po-
iiducia iitimur :

^ &.
ncbat velâmen super fûciem suam, ut non

,
* '

. , , •-
' .
*'

-
- *^'^' ?
^
inténderent filii Israël in fàciem ejti-
quod evacuâtur, " sed obtiisi sunt sensus
eorum. Usque in hodiérnum enim dioni
idipsum velâmen in lectione véleris ti -
taménti manet non revelâtum quoniam
in Christo evacuâtur) '* sed usque in

hodiérnum diem, cum légitur Moys»


velâmen pusitum est super cor rorum.
:

,
'*/J»7xa ' '* Cum autem convérsus fuerit ad Domi-

, ^.' *^
*'
num, auferétur velâmen.
Dominus autem Spirilus est
*''

autem Spirilus D»'»mini, ibi


ubi
libérlas.
:

<&/ . •
,,^
-
'*No8 veroomnes, revelâta fâcie gloriam
Domini spéculantes, in eâmdem imâgi-

^, ,
nem transformâmur a clarilàle in clari-

,^
,
&''
,-
& &-
(favot
/Jiix

&, TÎj
tâtem, tamquam a Domini Spirilu.
V.Ideo habéntes administrationem,
«

juxla quod misericordiam conseci'iti su-


mus non deficimus, ^ sed abdicâmus
culla dedécoris,
tia,
non ambulantes in asl*.
neque adultérantes verbum I)ei, sed
in manifestatione veritâtis commendântes

, nosmctipsos ad omnem con^c•!• "'iMm

,*
&.
- hominum coram Deo.
Quod si étiam opértum est ovangelium

nostrum : in iis qui péreunt est opér-


tum : '
in quibus Deus bujus sa^culi

10-
13.
14.
15.
1.
17. Cler.
(i .
ABCFLT':
G'SLTf
NARCDELT:
(pr.
:
: . LT:
^. Sr
m.) AT*:
.elt-ttur.

7»^'«.

(IKLTII

».
«>4. LT»•
:
<Ji
<•.

ieV.

4««».
I

i.
nABDFLT: iy««.
I.T: evrtortlrrtç

1.». l'our que le» fnf-"'-


pat ii<r *a fan• ce
• pour que le» enltni-

d'un écutt qui devait di»i>arniirc


(ut 8emp<*r)
(elî. iv, 4).

".'

•.
'

'

...
c
fin
:
II Corinthiens, III, 8 — IV, 4. 143
1. Apoloicie voilée (I, 13- VII). — r> C*J' L'Erungitt) jmiHimtèrti de vérité €111, 19-IV, SJ.
les enfants d'Israël ne pouvaient d'autant les chances de mort éternelle, enfin
parce qu'elle est essentiellement transitoire et
regarder la face de Moïse, à cause de caduque.
la gloire de son visage, laquelle de-
vait s'évanouir; ^ comment le minis-
tère de l'esprit ne serait-il pas plus
9. Glorieux; littéralement gloire. En vertn d'un
glorieux? ' Car si le ministère de GaL 5, >. bébraisme que nous avons déjà fait remarquer, les
Boai.3;6:7;S.
condamnation est glorieux, le minis- PrOT. 3, 3J. écrivains sacrés mettent souvent l'abstrait pour
le concret ^Glaire).
tère de justice est beaucoup plus
Rom. 3, 31. 10. Dans le premier ministère dont il est ques-
abondant en gloire. '" Et même ce >Cor.â,ie,ïl. tion au verset précédent.
qu'il y a eu d'éclatant dans le pre-
mier, n'a pas été véritablement glo-
rieux à cause de la gloire éminente
du second. Car si ce qui disparaît
* ' 1 Cor. 13, 10, S.
Luc. îl, 33.

a de la gloire, ce qui demeure en a Jok


Hebr.
I, 17.
7, II.

bien davantage,
Ayant donc une telle espérance,
'2 b) Lex b Le ministère chrétien est un ministère
velu<« de vérité, III, 12-lV, 6.
obscur».
nous usons d'une grande liberté; Kom. H. 13. Moise... mettait un voile sur son visage. Voir
S,

'' et non comme Moïse, qui mettait ProT. Ï8, 1.


Exode, x\xiv,33. L'Apôtre prouve l'infériorité de la
Jer. 17, 7.
loi mosaïque en ce que la gloire de Moise devait
un voile sur son visage, pour' que les Ex. 34, 33-35. bientôt disparaître, elle lui était personnelle et
enfants d'Israël ne regardassent pas Luc. :4, 43. aveuglait le peuple au lieu de l'éclairer.

sur sa face ce qui devait disparaître ;


Eom. 11, îi. 14. Leurs esprits se sont hébétés. Aujourd'hui le
'^ aussi leurs esprits se sont hébétés. Joa. 9, 39.
voile est si épais qu'ils ne savent presque plus
U.
Car jusqu'à ce jour le même voile 6, 10.
nen voir dans leurs livres divins. On lit dans le
plus autorise de leurs journaux : • Le Judaïsme
demeure sans être levé, lorsqu'ils Mat.l3,14-U. n'a pas de dogmatique... 11 suffit, d'après le Tal-
Joa. 39 9,
mud, d'admetire l'unité de Dieu, pour demeurer
:

lisent l'Ancien Testament parce que 39-41. lî.


Act2S,î.>-î7; un Juif fidèle '. Gazette du Judaïsme, 18«1, n" 33,
c'est par le Christ qu'il s'enlève). 13, Î7. 31.
*^ Ainsi jusqu'à ce jour, lorsqu'ils U. 10,21.
Bom. 9, T7.
lisent Moïse, ils ont un voile posé Joël, S, 17.
16. Israël est expressément nommé au y. 13.
sur le cœur. '^ Mais lorsque Israël
se sera converti au Seigneur, le voile
sera enlevé.
i~. Oit est l'Esprit du Seigneur, la est la
*' L<ex nova
Or le Seigneur est l'Esprit, et spleodens. liberté. « L'amour de la liberté, dit Fénelon. est
une des plus dangereuses passions du cœur hu-
où est l'Esprit du Seigneur, là est la Joa. 34-36 S, ;
main et il arrive de cette passion comme de
:
3,8.
liberté. '^ Pour nous tous, contem- Gai. 5, IS. toutes les autres, elle trompe ceux qui la suivent,
Pet. 1 î, 16. et au lieu de la liberté véritable, elle leur fait
plant à face découverte la gloire du ï Cor. 4, 4. trouver le plus dur et le plus honteux esclavage.
Eom. &, J9, 14.
On croit être libre, quand on ne dépend plus que
Seigneur, nous sommes transformés Joa. 1, 14.
de soi-même. Folle erreur: Y a-t-il un état ou
P•. 142, 10.
en la même image de clarté en l'on ne dépende pas d'autant de maîtres qu'il y a
de personnes a qui l'on a relation? Y en a-t-il un
clarté, comme par l'Esprit du Sei- où l'on ne dépende pas encore davantage des
fanUisies d'autrui que des siennes propres? Tout
gneur. le commerce de la vie n'est que gêne, par la cap-
IV. * C'est pourquoi, chargés de tivité des bienséances et par la nécessité de
pru-dica- plaire aux autres. D'ailleurs nos passions sont
ce ministère en vertu de la miséri- lio. pires que les plus cruels tyrans. mon Dieu,
préservez-moi de ce funeste esclavage, que l'in-

-
corde que nous avons obtenue, nous 1 Cor. 13, lU:
de honte de nommer une
4, j ; 16, lu. solence humaine n'a pas
ne perdons pas courage - mais nous ;
Eph. 3, 7, S. liberté. C'est en vous seul qu'on est libre ».
Contemplant à face découverte. Ce verset

,
Colo•. 1, ÎJ. 18.
repoussons de nous les passions hon- Gai. 6, 9.
n'est pas traduit littéralement. Il faudrait : rece-

teuses qui se cachent, ne marchant


Jac.
Eph.
1,
â, II.
il.
vant en nous, comme dans un miroir,
Job. 36, 13. la gloire du Seigneur, nous paraissons
point dans l'artifice, et n'altérant Tit 1, U. être d'autres lui-mêine.— De clarté en clarté, notre
gloire vient de la gloire de Jésus; en se révélant
lPet.o,ï;i,IÎ.
point la parole de Dieu, mais nous Act. IS, 5.
nous rend conformes à lui.
I Cor. 11. IS :
à nous, il

recommandant, par manifestation la lî, 10 ; 3, 17.


Rom. lî, 17.
de la vérité, à toute conscience Mat.5, 16:6,1. IV. i. Saint Paul fait connaître et relève le mi-
d'homme devant Dieu. nistère qu'il a reçu de Dieu, afin de combattre
avec plus de succès les faux apôtres qui cher-
^ Que si notre Evangile aussi est Veriia» chaient à détruire son autorité et les fruits de sa
excaeeatie prédication.
voilé, c'est pour ceux qui périssent noeel.
XcU i, 14-36:
qu'il est voilé ;
* pour les infidèles. 3,Î4-Î6; 10,43;
144 II Ad Corinthios, IV, 5-17.

6' ,
Tovvov
I. liemi• defeBelo (I, 15•%' II). — 9^ f»>. MimUttnrimm m^Htmtim

CiL'câvit
illis
mentes inlidéliunt. ut
illuminâtio evangélii glùria' Christi,
ftitt i9'iV^ 9J,

non fulgeat

^ , -
tva-/-/tXiov

,
qui est imago Dei. = Non mim nosmct-
tixiùv

^6
^
, ,•-
*-
âè
&êov.

tx
)'
' ipsos pracdicAmus, sed Jesum Christum
Dôminum nostram nos autem servos
vestros per Jcsum • quuniam Deus qui
dixit de li'nebris lucem splendéscere,
:
:

.
,^ & '
*»• ipse illûxit in curdibus nostris, ad illu•

,
iv minationom sciéntiœ claritâtis Dei, in
facie Christi Jesu.

,,
*'/

^
' Tovroi' ti" ' Habémus autem thesaiirum istum in
vasis fictilibus : ut sublimitas sit virti'i-

, '
ij xai ^tv tisDei et non ex nobis. ^ In omnibus tri-
:

'
''' ---
bulationem patimur, sed non angustiit-

,
' mur aporiamur, sed non destituimiit
:

' persecutioncm pâtimur, sed non dere-

, * ^*^
linquimur: '"dejicimur, sed non periinus :

-
semper morlincationem Jesu in corpore

*^ & 7] (•^.
nostro circumferéntes, ut et vita Jesu

^. ,' ,.
' ' *^ manifestélur in corporibus nostris.

^ "]
y]

*'^"£
*'

ta
Semper enim
tem trâdimur propler Jesum
Jesu manifestt'tur
nos, qui vivimus, in

in
:

carne nostra
ut et vi-
mor-

^
,, ,,
*
-
mortâli.
vita
*^
autem
llabéntes autem
"Ergo mors
in vobis.
in nobis operàlm

eiimdum spiritum

,.
'

fidei, sicut scriptum est: Crédidi propt

^^ xai -'
quod lociUus sum et nos crédimus,
propter quod et luquimur sciéntes
quoniam qui susciUivit Jesum, et nos cum
:

:
' '

, '^ Josu suscitâbit, et constituet vobiscum.

' ,'
& ,.' •
]
*"'
Omnia enim propter vos ut gratia
litia :

abundans, per multos in gratiârum


&.
7]
^^ jJio si xai
tiône, abundet in gloriam Dei.
** Propter quod non dcficimus

lîcet is qui foris est, noster homo


:
1
cor-
& *' rumpatur
vàtur de die in dicm.
: tanien is qui intus est, re
*^ Idenim quod

. .)
. £.
.
*
4.
;. ' .
7.
.
Wasgenb.

LT:
•/,«.

CurceUaexm :
rùr

jî i«
.» 9.
L:
nBFT*

..
(p.

Alil.
!4.
16. LT:
m.* »v>.

IV. 8. Noirt'Seignewr. Grcr


10. La mmrt de Ji$u$. Grec
Lie:
et :
«v»
loo»

: •
^f<ir àram.

: •

U
Seiinieur
mort du
<

8el|
Jésus •.
10. mABCG rell. [Kf «ve^r. Bow. . ,^, ti. .iittil. Grec de sortv <|ue >.
: •

t. 11).
H.
12.
C:
hBCDEKG
^. rell. [KHf /uir.
t4. Celui qui a rrttutcilf• Jriui. Grec
a ressuscité le Seigneur Jésus
(.*>.

abonder
Im grue* qui aèonde. Grec
•.
>.

: • 1«
:

grAce ven
• celui i

13. kFT*• (p. iui) »a\. 17. Si cowries et «i Ugèru. Grec ; • si légère•
II Corinthiens, IV, 5-17. 145
. Apoloi^ie Toilée (l^ 15-VlI). — 8^ (ej. L'Érangil^ ministère dévouement (iV, 7.V),

33:
lî, 3i,
dont Dieu de ce siècle a aveuglé
le i;,2.3;24,U;

1 que ne brille pas pour î6,îî,ï3;IS,n.


esprit afin Luc. »4, 17, 45.
î Peu 3, 6.
eux la lumière de l'Evangile de la Eom. 18; >, 1,
& 10, 16
gloire du Christ, qui est limage de
; ;
11, I.
Jm. .% 44
Dieu. ^ Car nous ne nous prêchons 11.31 14.30; :
;

16, 11 1, S,
pas nous-mêmes, mais Jésus-Christ 9; 10, 11.
;

Eph.S,I;6,lI.
Notre-Seigneur; quant à nous, nous Gai. 1, 4.
Tlm. 4, 10. 1
déclarant vos serviteurs par Jésus; Act. 13. 3,

* parce que le même Dieu


Colo*. 15. 1, 6. De la gloire de Dieu, empreinte, resplendis-
qui com- Hebr. 1, 3.
sante, »ur la face du Christ Jésus.
Cor. 11, 7; 1 1,
manda que des ténèbres jaillît la lu- S3;3,ÎI;9,19.
1 Cor. i 1,
mière, a lui dans nos cœurs pour ré- IL 3,
Mat. M, 18.
pandre la lumière de la science et de Gen. 1, S.
M»t.5, 14.
la gloire de Dieu, sur la face du Luc 79. 1,
Eph. 3, 9.
Christ Jésus. 2 Cor. •, 10.
'
Mais nous avons ce trésor en des c) Morlifi- c) Le ministère chrétien est un ministère de
catio Jeau
in corpore dévouement, IV, 7-V.
vases d'argile, afin que la grandeur noeiro.
7. Afin que la grandeur et la gloire de notre
appartienne à la vertu de Dieu, et Sap. 7, 14.
ministère soient attribuées à Dieu et nullement à
Ii.33, 6.
ne vienne pas de nous. En toutes
**
Pi. lOi, 14. nous.
Jer. 18, 16.
choses nous souffrons la tribulation, Deut. 33, 7.
1 Cor. 1, Î9.
mais nous ne sommes pas accablés : Act. 14, II.
Luc Î4, Ï6.
nous nous trouvons dans des diffi- 1 Cor. 4, 11.
ï Cor. 6, 10.
cultés extrêmes, mais nous n'y suc- Mat. 10, 13.
Hebr. 13, i.
combons pas. ^ Nous souffrons la Joa. 6, }.
Pa. 30, 1.
persécution, mais nous ne sommes Job, U, 17.
1 Cor. 4, 13.
pas délaissés; nous sommes abattus, Ps. 43, ïî.
10. La mort de Jésus, qui nous fait aussi mourir
mais nous ne périssons pas; "^ por- GaL 6, 17. au péché, et nous fait vivre de la véritable vie.
Jud- 7, 21.
tant toujours et partout dans notre PhUip. 3, 3.
Coloa. 3, 3.
corps la mort de Jésus, afin que la î Tim. 2, U.
Cor. \:\ 43.
1

vie de Jésus se manifeste aussi dans


1 1. La vie de Jésus se manifeste aussi dan» notre
notre corps; " car nous qui vivons, chair. Saint Paul a déjà prouvé, 1 Corinthiens, \\,
nous sommes à toute heure livrés à que la résurrection du Sauveur est un gage de la
nôtre.
la mort pour l'amour de Jésus, afin
que la vie de Jésus se manifeste
aussi dans notre chair mortelle.
a. La mort opère en nous. L'Apôtre met en op-
^- Ainsi la mort opère en nous, et Fiducla position sa vie toute d'épreove et la vie facile des
la ejuo Corinthiens.
la vie en vous. *•^ Mais ayant le même resurrec• 13. Ayant le même esprit de foi... Saint Paul
lione
esprit de foi, comme il est écrit veut dire que, animé du môme esprit de foi que
1 Cor. 4. 10
David, comme lui il croit et, en conséquence,
:

ProT. 10, 16.


« J ai cru, c'est pourquoi j'ai parlé », Joa. 12, 2â. met en pratique cette parole de David : J'at
cru, etc.
et nous aussi nous croyons, et c'est
Cor. 12, 11.
1

aussi pourquoi nous parlons; *^ sa- Pi. lis, 10.


Hebr. 11, 39.
chant que celui quia ressuscité Jésus Act. 4, 20.
nous ressuscitera nous aussi avec Joa. 12, 26.
Jésus, et nous établira avec vous. Eom. 11.
Thei. 4, 16.
1
S,

^' Mat. 24, 28. cJioses. toutes nos épreuves, sont


Car toutes choses sont pour vous, iS. Toutes
pour vous, pour votre avantage spirituel, pour
afin que la grâce qui abonde, abonde Eph. 20. 5, votre salut.
1 Cor. 11. 1, 6,
pour la gloire de Dieu, par le grand
nombre de ceux qui lui rendront
grâces.
^^ C'est pourquoi
nous ne perdons et ape im-
iuortalÎ4 te. L'homme extérieur se détruise. Voir la note
point courage, mais, bien qu'en nous i;loriap. sur Romains, vi, 6.— L'hommt intérieur. Voir
Jer. 20,9. la note sur Romains, vji, a.
l'homme extérieur se détruise, ce- Bom. 6, 6 .

Hab. 3, 16.
pendant l'homme intérieur se renou- Hebr. S, 13.
Eph. 4, 23.
velle de jour en jour. <" Car les tri- Ps. 102, 5.

BIBiE POLYGLOTTE. — T. . 10
146 II Ad Corinthios, IV, 18 — V, 12.

''
' , -
I. lieale

yap nuçavrixa tXuffçoy


defemilo (» IS-Vll). — 9• f)

-
MinUtertum mhn*$tnUomim ill\ 7-f).

praesénti est momentuneum et levé tri-

' . ,-
xud-' uUûyioy bulntionis noslnD. supra modum in subli-
r]idr, ^'^
] iniUitc œtérnum glùriui pundus operàtur
in nobis. *• Non contcmplantibus nohis
;'« quœ vidéntur, sed qu.L' non vidéntur.
} L•nva

&,
,&
V•

. ^, ^--
oixia

&-.
, &,
^
, 7]
7]
Quae enim vidéntur, temporàlia .sunt
({uœ autem non vidéntur, e^térna sunl.

domus
V.

vutur,
mus,
in
' Scimus enini. quuniam
nostra liujus habitatiônis dissol-
quod a^dincationem ex Deo habé•
domum non manufâctam, jetérnam
cœlis. - Nam et in lioc ingemiscimus,
habitationera nostram quae de cœlo est,
si
:

terréslris

,&,. ^^^&,
' '
*

^^-
- superindui cupiéntes
titi,
' si tamen ves-

non nudi inveniâmur. * Nam et qui


sumus in boc tabcrnaculo, ingemiscimus
gravâti eo quod nolumus expoliâri, sed
:
:

,.'/
supervestiri ut absorbeatur (juod mor-
:

, ^
telle est, a vita.
^'

, Qui autem éflicit nos in boc ipsum,


^

,
^, Deus, qui dédit nobis pignus spiritus.
^ Audéntes igitur semper, sciéntes quo-

').(
*

niani dum sumus in corpore. peregrinâ-


'
mur a Domino "
(per fidem enim ambu-

^ * ^- lamus, et non per spéciem) : 'audémus

,&
autem et bonam voluntâtem habémus

. ^, .
*^
magis peregrinàri a corpore, et priesén-
tes esse ad Dominum.

&', & ,.,,


Et ideo conténdimus, sive absentes,
"

sive prœséntes, placére illi. '" Omnes


*^ enim nos manifesti'iri oportet ante tribu-
nal Christi, ut référât unusquisque pru-

^&.
&, -
« pria corporis, prout gessit, sine bonum.
sive malum.
^^ " ergo timôrem Dor
Sciéntes
bominibus suadémus. Deo autem
&' fésti sumus. Spero autem et in consciUP

tiis vestris maniféslos nos esse. "


*^0
, , vnèç
iterum commendâmus nos vobis, {|fll
occasionem damus vobis gloriândî pK

8. n: daç^rrti <)» »>• Il j)!. m.)^


DF: oMo^ovmt
48• . Kvf.) 9tor.
rà M,
3. .: ilntf Mat (U'FX It. al. probb. Mill. 10. V\^g. it. al. :

Setnl. Grieab. Bùck. al. : imovaafitioi). ïôta êtà ri a.). kCT: tfovior.
LVS* nBTL: ^
4. I>t Trfry.
r». I.T• irai. 6-9. KS©: Mvfia (
n.-ttâet)
12.

Une
ya'e

clairt rmf. Grec . la \ue •.


«ai ir mafâ

. V. 1. :

9a^^^ev. LU: »v»i» (^< 7.•«^>') âio. 9. Soit ab*mU. soit prfttmt*. on peul induil
6. F: (l. ànà) D (pr. m.) F: (1. «^^) irrec : • soit que nous demeurions (dan• ce
"'^

soit qae nous (en) sortions •.


II Corinthiens, IV, 18 — V, 12. 147
. .4polo|cie voilée (I, 15-%'II). — 9^ CeJ. L'Evangile tntntmtère «le dévouement CiV, 7-V),
P». S4, 6.
bulations courtes et si légères de
si Col Ou. 3, 9, 10.
Rom. 7, Sî.
la vie présente produisent en nous le U. 54, ;.
Job, 7, 1.
poids éternel d une sublime et in- J Cor. I, 8.
Mich. 9. 18. Celles qui ne »e voient pas sont étemelles.
comparable gloire *^ parce que nous Rom. 18. « NolL
;
7,
8,
esse piger in labore breviter, et gaudebis
18.58,14; 35,10.
ne considérons point les choses qui Cor. î,1
incessabiliter. .flternaai viiam tibi daturus est
9.
Is. 51, Deus cogita quanto labore emenda sit >. Saiat
6. :

se voient, mais celles qui ne se voient Augustin, In Ps. xaii, n" 23.
pas; car les choses qui se voient sont
passagères, mais celles qui ne se
voient pas sont éternelles.
V. En effet, nous savons que si Terresirie
*
tlofnue
V. 1. Cette maison de terre, le corps. S'il est
appelé une maison, c'est par rapporta l'ume qui
cette maison de terre que nous habi- Job. 19. l'habite. — Une autre maison, le corps glorieux
4.
S>p. 15. après la résurrection, qui sera admis à l'éternel
tons présentement se dissout, nous Ii.3S,I2;3340. 9,
bonheur dans les cieux.
avons une autre maison construite JHebr. Pet.
9, 11.
14. 1,

par Dieu, non par la main des hom- M«t. Joa. 14, *.
1«. 5,

Pi. 119,
mes, et éternelle dans les cieux. Et Kom. 14
-
7,
5.

pour cela nous gémissons, désirant Hebr. Î3. 13, 14.


S,

d'être revêtus de notre habitation qui Mat. Î5, II.


est du ciel ^ si toutefois nous sommes Apoe. 16, 15.
:
Colos. lï. 3.
4. Nous ne voulons pas être dépouillés. Parce
trouvés vêtus, et non pas nus. ^ Car, î 2 Thés.
Pet. 14,
1. 6.
que nous ne désirons pas précisément nous voir
1,

pendant que nous sommes dans cette Sep. 15. dépouillés de notre corps par la mort, mais parce
Is. 59, 11.
9, que nous souhaitons de revêtir par-dessus ce
tente, nous gémissons tous sous sa Mm. 26,41. corps une gloire telle, que ce qu'il a de mortel
Joe. 21, 21.
pesanteur, parce que nous ne voulons 1 Cor. li, 14. en nous soit absorbé par rimmortalité (Glaire).
pas être dépouillés, mais revêtus par-
dessus, en sorte que ce qu'il y a de
mortel soit absorbé par la vie.
^ Or celui qui nous a formés pour Coeleslis
doniue de-
cet état même, c'est Dieu, qui nous siderium.
a donné le gage de l'Esprit. Ainsi, Philip.
'^ 13. S,
Rom. 11,23. 8.

toujours pleins de confiance, sachant Eph.2 Cor.


13-14.
22.
1,
1,

que, pendant que nous sommes dans Pror. 2S. 1.


EccU. 48, 13.
ce corps, nous voyageons loin du P•. 119, 5.
Hebr. Il, 13;
Seigneur " (car c'est par la foi que 13, 14.

Cor.
nous marchons, et non par une claire P*. US,13,105.12.
1

Hebr. U, 8. Nous aimons mieux sortir de ce corps. Le vrai


1.
vue); * oui, pleins de confiance, nous Ex. 33, 20. chrétien, avec le secours de Dieu, sait triompher
PhUip. 23. des appréhensions et des terreurs que lui cause
1,
aimons mieux sortir de ce corps, et P<. 41, 3. la pensée de la mort à venir.
î Cor. 5, 1.
aller jouir de la présence du Sei-
gneur.
' C'est pourquoi, soit absents, soit Exp^clalio
judicii.
présents, nous faisons tous nos efforts Luc. 13. 24.
Rom. S, 3i.
10. Ce qui est dû à son corps; c'est-à-dire ce qui
pour lui plaire. ^" Car nous devons S»p. 4, 10.
lui est dû pour le bien ou le mal qu'il a fait pen-
Mat. 25, 32.
tous comparaître devant le tribunal Rom. 14, 10. dant qu'il était dans son corps (Glaire).
Apec. 20, 12.
du Christ, afin que chacun reçoive Act. 10, 42 :

17, 31.
ce qui est dû à son corps, selon qu'il Joa. 5, 22, 27.
1 Cor. 4, 5.
a fait ou de bien ou de mal. Job, 19, 29.
Rom. 1, 6.
Sachant donc combien le Sei-
''
Deo et
gneur est redoutable, nous tâchons
de persuader les hommes, mais nous
Job, 23, 15.
sommes connus de Dieu. Or j'espère Jer. 10, 7.
la. S, 13.
que nous sommes aussi connus dans Joa. 2, 25.
2 Cor. 4, 2.
vos consciences. *'^ Nous ne nous re- Soph. 1, 14.
a. Qui se glorifient.... c'est-à-dire au dehors,
15, 18.
commandons pas de nouveau auprès 1 Reg. 16, 7.
vis-à-vis des autres, mais non point dans leur
Hebr. *. 13. intérieur, en eux-mêmes. Ou bien, en supposant
de vous mais nous vous donnons occa-
,
2Cor.3,l;l,lî. un genre dellipse commun aux écrivains sacrés:
EccU. 41, 15. Ilsmettent leur gloire dansce qui paraità l'exté-
sion de vous glorifier à notre sujet, rieur, et non dans ce qui est dans le cœur ^Glaire).
148 II Ad Corinthios, V, 13 — VI, 4.

xtd
^£*,
, *^ ,
*^*
I.

sÏts
Leal• defenaio

. év
*^
(I,

rot
. »;
15 -Vil). — «° (d}, Mtntmlmrtmm f^rtituMnim €Vi, f*M!>.

nobis, ut habeàtie ad eos qui in fâcie glo•


riéntur, «it non in corde. " Sîve eoim
mente excédimus, Deo
mus, vobis.
*^
sive sobrii su-

Charitas enim Christi urget nos:


:

^, &, œstimantfs hoc, quuniam si unus pro

&' ,&.
dnid'avov omnibus morluusest, er},O omnesmortui
sunt *^ et pro omnibus mortuus est
:

Christus ut et qui vivunt. jam non eibi


:

vivant, sed ei qui pro ipsis morluus est

,
^'

.
*^"£2

" &,,
, '
.
ovôéva
-
et resurréxit.
"^

sccundum
Itaque nos ex hoc
carnem. Kt si cognovimus
seciindum carnem Christum sed nunc
jam non novimus. *'' Si qua ergo in
néminem novimus

,--
Christo nova creatiira, vétcra transiérunt :

%
,"
xai
'* ^^ ecce fada sunt omnia nova.
** Omnia autem ex Deo, qui nos re-

conciliâvit sibi per Christum


nobis ministériumreconciliationis.
et dédit :

"Quo-

,, ^£
&
,
niam quidem Deus erat in Christo mun-
dum reconcilians sibi, non réputans illis

^'. xai delicta ipsorum, et posuit in nobis ver-


bum reconciliationis.
^^'
&
,, ,'
-
' - '"
Pro Christo ergo legatione fun-
gimur, tanquam Deo exhortante per nos.

^ &&
&<. Obsecràmus pro Christo, reconciliàmini
^*
Deo. ^' Eum, qui non noverat peccâ-

. & tum, pro nobis peccatum fecit, ut nos


eilicerémur justitia Dei in ipso.

.,
"VI•

' ^ '
xai
^ VI. Adjuvantes autem exhortàmur,
*

ne in vâcuum gratiam Dei recipiatis.


enim Témpore accépto exaudivi
' ' Ait :

,.
xai te, et in nunc
die salutis adjûvi te. Ecce
tempus acceptâbile, ecce nunc dics S^^l
tis SI

,.
:

'
^

^} *' Némini dantes ullam ofTensionem,


3

] &
, h &, h
ut non vituperétur minislorium nostrum
^ sed in omnibus exliibeumus nosmet-

ipsos sicut Dei ministros, in multa pa-


tiéntia, in tribulationibus, in necessH
ecessittÉki
:

.
14. LT• tl
16. LT* .
17. nBCI) FLT* tcJ narra. 3. DEFf (in f.) ^.
18. il) Midi v>âç. LT* 'V•".
. : 4. LT: tnnuvtirrti (eli. IV, 2).

19. DEF+ (a. ràr hSyor)


20. F* Tf 14. l.a fln du verset est ratticliée, dams le grec, •]

21.
i.
LTe*re>. nBCDELT:
D (pr. m.) tî/Mfft.
(9. verset suivent,
te. Par k Christ. Grec • psr Jésus-Christ •.
:

2. D (pP• n»•) ^^'• ""fV y*? '^'y•*• VI. S. Sotre minitUrt. Grec : « le ministère

I
II Corinthiens, V, 13 — VI, 4. 449
. Apolof^ie Toilée (I, 15 -Vil). — " (d). L'Evangile mtniatère de forée (, 1-iOJ.

afinque vous ayez quoi répondre à


ceux qui se glorifient en apparence, ^^^^ ^ ,

mais non dans le cœur. '^ Car si nous ^»• "*• *•

sommes emportés comme hors de


nous-mêmes, c'est pour Dieu; si nous
sommes plus retenus, c'est pour
vous.
** Parce que la charité du Christ Chrisiu» U. La charité: non pas notre amour pour Jésus-
pro nol>Î!«
morien» Christ, mais l'amour de Jésus-Christ pour nous.
nous presse; considérant que si un Eom. 14. S, — Donc tous $ont morts. Voir la note sur Romains,
Csnt. 8, 6.
^eul est mort pour tous, donc tous Pet. ï, 31. 1
vr, 4.

sont morts; *^ et le Christ est mort j^°^*;^i, 15. Qui est mort pour eux, et est ressuscité.
Voir la note sur Romains, iv, 25.
pour tous, afin que ceux qui vivent f")^ 4;9.
ne vivent plus pour eux, mais pour ^*^ *^*"^
celui qui est mort pour eux, et est ^^f;^
ressuscité. ^Tïs'.s.'
16. Nous ne connaissons plus personne selon la
^^ Cest pourquoi, dès ce moment, «o»
chair. Nous n'établissons pas nos jugements sur
nous ne connaissons plus personne
, , r> V,
^ .
.

3.
Cor. 15, iO.
?. liino»a•
des considérations liuraaines. — Si nous avons
-,

connu le Christ... Le sens de ce passage parait


1
4.

„, , .

connu le Christ selon la chair, mam- AcL


111•
selon la chair, ht si nous avons j<»• *. i*• être que si nous avons considéré autrefois Jésus-
* for. 11, IS.
Gai. 3, »$.
Christ comme un libérateur temporel, nous de-

vons le regarder aujourd'hui comme le Sauveur


13, î, . , 3.

tenant nous ne le connaissons plus «om. et le Médiateur de tous les hommes. i, 3.


'^
- ^ , . , Tim. 3, le.
, . 1

ainsi. *' bi donc quelqu^ ^


un est en îTim.î,
GaL
s.

. /-1 M • 6. , 5,
Jesus-Chnst, il est une créature nou- i•»™ 3, 4.

velle les choses anciennes ont passé


;
^ Job/is.'io.' :

.,. LeT. Î6, 11.


1
voua que tout est devenu nouveau. ]e.ï6,3.«3,i9.
*^ Et le tout vient de Dieu, qui nous 18. Nous a réconciliés lui par le Christ. Voir
e» ueo
la note sur Romains, v, 10.
a réconciliés à lui par le Christ, et ^„°".''36.'
nous a confié le ministère delà récon- ^^KÎ^i'.
19. Dieu était (tans le Christ, se réconciliant le
ciliation; *^ car c'est Dieu qui était ^"t'SiI',*^!"
monde, soit parce que Jésus étant Dieu, ses souf-
dans le Christ, se réconciliant le fc^.Ve.' frances avaient une valeur expiatrice sufflsante,
soit parce que Dieu pardonna aux hommes en
monde, ne leur imputant point leurs j^'i^î^i. vertu des souffrances et de la mort de son Fils. —
.Ve leur imputant point leurs péchés, p^rce qu'ils
péchés, et qui a mis en nous la parole J';."'*: sont réellement pardonnes, effacés, abolis.
Mat.i8,19-S0.
de la réconciliation.
Ipse Ambassadeurs. Voir la note Corin-
Nous faisons donc les fonctions Chrisll
^" ao.
thiens, IV, 1.
stir I

d'ambassadeurs pour le Christ, DieUicofs.TTi


Lue. 10, 16.
exhortant par notre bouche. Nous Mat. 10, *0.
Rom. lï, 1
vous en conjurons par le Christ, ré- ;

21. Il rendu péché: c'est-à-dire il l'a traité


conciliez-vous à Dieu. -' Car celui qui ] •Jh'S^/ii; comme s'il eût été le péché même. — Justice de
ne connaissait point le péché, il l'a 1^^%"' Dieu; c'est-à-dire justes de Dieu, reconnus justes
'

par Dieu. Comparer pour l'expression grammati-


rendu péché pour l'amour de nous, ^^'ii\%. pour le sens de la pensée de l'Apô-
cale, VI, 9; et,
afin qu'en lui nous devinssions justice
de Dieu.
"5 "is
«"^ '•'"•
^ tre, Romains, m. 21 et suiv.: iv. 6 et suiv. (Glaire).

d) Le ministère chrétien est un ministère


YI. Or, commecoopérateurs, nous „«^'^
' de force. VI. 1-10.

vous exhortons à ne pas recevoir en ^"3,%9. VI. 3. Ce verset se lie évidemment au premier,
dont il continue le sens. Ainsi le deuxième doit
vain la grâce de Dieu - car il dit ^°Tî -Ï Vi. ; :
être considère comme une parenthèse (Glaire).
« En un temps favorable je t'ai exaucé, Phu^'ï.^e.

et en un jour de salut je t'ai secouru. ^^^^1%!"


Voici maintenant un temps favorable, j^; t l',

voici maintenant un jour de salut », ^.'*1'3.


*
' Ne donnant à personne aucun *^*'4'„»•^'

scandale, afin que notre ministère ne '"lifinu•^.*


soit pas décrié, montrons-nous. aui^é^iVii.
'•

contraire, en toutes choses, comme fpTLV.'ii.'


des ministres de Dieu, par une grande ^S^ V"
150 II Ad Corinthios, VI, 5 — VII, 1.

,,
,
I. l^enfN derramio (1, III-WII). — •* Mortatio eumfrmtermttmtmtm €VI* ii'VttJ.

iv (, , ,
iv attvo/wçiuiç,

iv ijjaréitMç, *iv

,, "'fV

iv
tv
iv
iv
qvXuxmç,

iv
bus, in ang'ustiÎB, ^in plagis, in carcéri-
bus,
vigiliis,
in scditionibus.
in jejûniis, •
in
in
labAribus, in
castitâte, in

ftaxço^vftîn, iv iv
- scicntia, in longanimitato, in suavilal• .

,
aj'ift), iv àydnjj ' iv in Sin'rilu sancto, in charil.ilc non fîcla,

d^tiaç, iv

, 3^ ^ &eov,
âthùiv xui
((-
', ^ (- xai
"
«
'

arma
*
in verbo verilâtis,
justitisB
per gloriam. et
in virtute Dei,
a dcxtris et a sinistris
ignobilitâtom :
per

per
:

, , ,.
,
xai infumiam, et bonam famam ut seduc-

,
:

&, xai

'" - di ai
)}
tores,
cogniti
mus: ut
*"
et veràces
:
' f juasi
castigàti,
quasi tristes, semperautemgaudénti•
: sicut qui
moriéntes, et ecre vivi-
et non
ignoii, et

morlilicati

.
xai sicut egénli's, multos autem locuple-

&,
*^0
&
*

^ .
^* &
'

&
& '
.-iv
iv ,
-
'^
,
tantes
<'>mnia possidéntes.
* '
:

Os nostrum
tanquam

cor nostrum dilatâtum est. '"' Non an-


gustiàmini in nobis: angustiâmini autem
in viscéribus vestris
habéntes remuneratiônem, taiiquam
nihil

palet ad vos,

:
•^
liabéntes.

llorinthii,

oamdem autem
filiis
et

i ;;
;
xai

xui
(' dico. dilatâmini et vos.
'^ Xoh'te
bus. Qua; enim participâtio justitia?
jugum ducere cum infuléli-
cum

;
& ^ ; ^- ,& -
*^/
*^ iniquitsitc?
bras y '•
Autquae sociétas luci ad téii•
Quae autem convéntio Christ
ad Bélial Autquae pars fidéli cum inlidéli
-

'

,&&,
y
^* Qui autem consensus templo Dei cum

i^fo'ç*
3^
T)rt ivox
i iv xai
idolis? Vos enim estis templum D»^•'
vivi, sicut dicit Deus : Quoniam inlial .

^,
avoi
xai
. *''
^
xui

-
tàbo in
ero illorum
illis,

Deus, et ipsi ernnt mfli^l


et inambulâbo inter eos, JÉlj

. ^,
ix xai populus. Propter quod exite de médio
^"^

,, &
fioç, xui

, '*
eorum, et separamini, dicit Dùminus,
et immiindum ne tetigéritis '" et ego :

, &,,
recipiam vos et ero vobis in patrem. :

xod et vos érilis mihi in filios et filias, di(

Dôminus omnipotens.
VII• WII. lias ergo habéntes promis-
'

siones, chan'ssimi, niundêmus nos

iv
xui
. iovv- omniinquinaméntocarnisetspiritus,
ficiéntes sanctificationem in timoré D4

.)
il•
9- )
: (pr. m.) F:
««(• V/UÙK.
(1. «^^«»-.
.
16. note. : itêttltimr, LT: '/!>»»*« ... to^ir

14• :
12. Pierce

15. LT: Xf.<ni. GKST


: (ntt^xtofif4iSa
{ MOtriorta.
(C)
.
Btlia^ (DE:
17.

H.
NhCKI.T: iUi9aTr. X*
1^ On du verset Ogure
m
vcmct dtna 1« l m
irtifiOf.

Btliar. KG: Btliafi). L: .. et


18. je cou* recevrai OKure, dan• le grer, au
précèdent.
:
II Corinthiens, VI, 5 — VII, 1. 151
. ApoU^ie Toilée (I, 15-%'1I). — 3" Ejekortation à la chartté fraternelle CVIy ii-mj.

patience dans les tribulations, dans les Eocli. 10, î.


1 Cor. 4, 1.
5. Dans le» travaux, dans les veilles, dans les
nécessités, dans les angoisses, sous ProT. 19, 11.
^
Lue. Î1, 19. jeunes. Saint Paul ne se contentait pas des épreu-
les coups, dans les prisons, dans les Rom. lî, li.
Ps.,J4, 17.
ves qui lui venaient de la part des autres, il y joi-
gnait ses austérités et ses inortiGcations volon-
séditions, dans les travaux, dans les Htbr. 11, 37.
AcC 19, 40 taires.
;

veilles, dans les jeûnes; ^ par la pu- 34; ie.i3: C. La science, non celle qui enfle et attire les
ît),

14, n.
éloges comme celle des faux docteurs, mais la
reté, par la science, par la longani- S Cor. 11, î; science ;
de Jésus cruciDé qui lui vaut de si
11, 23.
mité, par la mansuétude, par lEsprit- Cor. ï7. violentes oppositions et de si cruelles persécu-
9.
tions. — L'Espril-Saxnt et les dons spirituels (I Co-
1
Hebr. lï. 14.
Saint, par une charité sincère; ' par 13. rinthiens, xu; qu'il lui a communiqués.
1«. 5,
Jer. 3, 1&.
7. Les armes de la justice. Voir plus loin la note
la parole de la vérité, par la force de Gai. à, «S. sui Ephésiens, vi. — A droite, comme la lance,
Coloi. 11 1, :

Dieu, par les armes de la justice, à 3, 14. pour l'attaque, et gauche, comme le bouclier,
ProT. IJ, 11. pour la défense.
droite et à gauche; * dans la gloire et EccU. 6, 8-9. Saint Paul fait allusion aux attaques calom-
.i.

Joa. IS. 1 3,
nieuses de ses adversaires.
lignominie, dans la mauvaise et la Sap. 1,&:12.1.
î Cor. 4, Î,7,I0.
bonne réputation, comme séducteurs PhlUp. 1«. Ï3,
4, lï.
9.

et cependant sincères; comme incon- 1 Cor. ÎS 1, ;

4, lu.

nus, et toutefois très connus :


^ comme J Cor.
Hab.
11. Î3.
î, 4.

mourants, et voici que nous vivons; P*. 117, 17.


î Tini. 3, lî.
comme châtiés, mais non mis à mort ;

*'^
comme tristes, mais toujours dans Joa.
Jac. î.
16, ÎO.
1, •10. Enrichissant beaucoup d'autres, des biens
spirituels qu'il leur prodigue, et des aumônes
la joie; comme pauvres, mais enri- ProT. 13, 7.
qu'il fait pour leurs besoins matériels.
Mat. SI. 19,
chissant beaucoup d'autres; comme
nayant rien, et possédant tout.
'' Pour S-
vous, Corinthiens, notre anioreni 30 Exhortation à la charité fraternelle,
bouche est ouverte, notre cœur sest provocalîo. VI, Il-VIl.

dilaté. '- Nous ne nous resserrons Job, 3, a. Vous resserrez vos entrailles; vous ne m'ai
Mai.
mez pas assez, vous mettez d'étroites limites
5, t.
1.
i

point pour vous, mais vous, vous res- Cor. 10, 33. votre alTection pour moi.
1
ProT. 21, 4.
serrez vos entrailles. '^ Rendant donc 2 Cor. 12, li.
selon que vous recevez je vous parle
î Cor. 1, 7.

comme à mes enfants , dilatez-vous Kom. S, 17.

aussi.
*' Ne traînez point le même joug Infldeleit
tileni.
14. Xe traînez point le même joug que les infidè-
les. Saint Paul a en vue les mariages entre chré-
que les infidèles. Car quoi de com- Ex. 34, 16. tiens et intidèles dont il a déjà établi les règles,
mun entre la justice et l'iniquité? ou 1
Dent. 7.3.
Cor. 7, 12-13.
I Corinthiens, vu.

quelle alliance entre la lumière et les l^T. 19, 18.


Eph. ô. S, 11.

ténèbres'? '^ Quel accord entre le 1 Thea.


Jer. 23. 8.
5, 5-6. ^o. Bélial; c'est-à-dire le démon qui est de-
venu le prince de tous les méchants, que lÉcri-
Christ et Bélial? ou quel commerce Joa. 14, 30.
ture appelle pour cette raison fils de Bélial, parce
1 Joa. 3, 8.
qu'ils sont regardes comme ayant le diable pour
entre le fidèle ri l'infidèle? '^ Quel D<>at. 13, 13.
Jud. 19, 22. père, Jean, viii, 44. Selon l'étymologie, Bélial si-
rapport entre le temple de Dieu et Is.
ProT.
13.21.
ii, 5.
gnifie sans utilité, vaurien.
les idoles? Car vous êtes le temple du lCor.3, 16,17;
6, 19.

Dieuvivant, comme Dieu le dit « : J'ha- 1


LeT.
Cor. S; 10,7.
6, 29.

biterai en eux, et je marcherai au 1>T.Î6.11.12.


Jer. 31, 1.

milieu d'eux, et je serai leur Dieu, et Hebr. 8, 10.


17. Sortez d'au milieu deux, en ne vous accom-
ils seront mon peuple. '^ C'est pour- It. 52, 11.
Zach. 2, 6. modant pas à leur manière de vivre. — .Ye lou-
quoi sortez d'au milieu d'eux, et sépa- Xum. 16, 26. chez point ce qui est impur. > Immundum non
Rom. 32. 1,
langit (jui ad peccatum nullum consentit ». Saint
rez-vous, dit le Seigneur, et ne touchez Eph..i, U.
EccU. 13, 1.
.Augustin. Contr. Parmen., III, iv, âO.
point à ce qui est impur; *^ et je vous P« 26, 10.
I>. 42, 1.
recevrai, et je serai votre père, et vous Kom. 8, l.i.

2 Reg. 7. 14.
serez mes fils et mes filles, dit le Sei- Jer. 31, 9.

gneur tout-puissant ».
•Oanctin-
"VU. Ayant donc ces promesses,
'
c«olar. VII. 1. Ces promesses de vi. 16, 18. — Achevons
î Cor. 6, 16,18. notre sanctification, c'est-à-dire efforçons-nous de
purifions-nous, mes bien-aimés, de Lev. 11, 40; tendre à la perfection.
19, 2.
toute souillure de la chair et de l'es- P». 110, 9.

prit, et achevons notre sanctification EccU.1, 23.


27.
16 :

dans la crainte de Dieu. Bom. 8, 1.5.

» Cor. 5,11.
152

,
*&,' '-
I. lieaU def«B»io
II

(I,
Ad
15- VII).
Corinthios, VII, 2-12.
— «* Mortatto md eonfirmfmttmtem ffT, H'VttJ,

& .'
ovâtya Câpite nos. Néminem la'simus, né-
'

ovâtru ovâtra ininem corrupimue, néminom circumvé-


. ^Ov
iarè sic
nimus. ' Non ad condcmnationem vpr-
tram dico. Pra>diximu8 cnim quod in cô:
dibus nostris cstis, ad commoriéndumet

,& ,
TJj

.^
*

ini ndaij

,
9'6 7]
^^ ,•
rij

-
ad convivéndum.
* Multa mihi fidûciu

omni
est apud vos, multa
milii glorialio pro vobis, replétus sum
consolatione superabûndo gaiidio in
,

tribulatione nostra. ^ Nam et cum

&, 9^', &


' . venissémus in Macedôniam, nuUam
requiem habuit caro nostra, sed omnem
tribulatiunem passi sumus : foris pug-

*1' -- nsb, intus timorés.

&
Sed qui consolàtur humiles, conso-
*

'" , ât
d-
rfj
^ Dcus in advéntu Titi. ^ Non
lâtusest nos
solum autem in advéntu ejus, sed étiam

, ,,
*, rij ;
- in consolatione, ({ua consolâtus est in

'9-,
.
'9^,,'.-,
*Ort
vobis, referons nobis vestrumdesidérium.
vestrum fletum, vestram œmulationem
pro me, ita ut niagis gaudérem.
*

stola,
Quoniam
non me pd'-nitet
etsi contristâvi
: etsi
vos in epi
pœnitéret,

&
^, '

,. -
,
. &
'

&,
*^
videns quod epistola
ram) vos
non quia
trislati estis
contrisU'ivit

enim estis secundum Deum, ut in nullo


detriméntum patiamini ex nobis. *" Quœ
:

contristàti eslis, sed quia con-


illa (etsi
'

ad pœnitcntiam. Contristàti
ad ho-
nune gaudeo :

] enim secundum Deum tristitia est, pœ-


nitentiam in salûtem stâbilem openitur :

9' , -
autem tristitia mortem operâtur.
***Jâov , &sov
se^culi
" Ecce enini hoc ipsum, secundum
Deum contristâri vos, quantam in vobis

,
, , &,
1

!n^^.

.
, operâtur solliciludinciu : sed defens

' nem, sed indignationem, sed timor

, ^-
sed desidérium, sed ;emulationem, sed ,

vindictam : in omnibus exhibuistis v(^_

*^*j4ou , incontaminatos esse negotio.


*' Igitur, etsi scripsi vobis, non propter
^^^mi

TOI
d-irroç, ' eum
qui passue est
qui fecit injiiriam, nec propter
: sed ad manifestandam
eum

(ult.) *»<.
. MBCLT: Ilfàç Mcrrciitf. if IÎyw.
12. kCDET»: ov». I l.t•: : f.f»fr. BCEl
4. D (pr. m.) Ef (p. vfiSt) èartr. Vftwv vrtif tf/uw
5. LT: ânotr foxtr.
. C: (I. ir) in\. VII. 5. iVoi«« at>on« $(tu/fett t,tule torle dafflict
8. Lf Cp. ail. fi) ii. LT*
10. LT© (pr. loro)
11. LT©• CfiSç.
:

[Ljt Cp.
^. ^.
•'eT..ey.) h. [L]T*
Grec
R.
ainiRotcn tout •.
Et
: •

m'tn tuiê rep^tli. Grec


ti je • bien af

m'en sois repenti •. Le grec ne porte pas eutuil


l>arenitiescs.
:
II Corinthiens, VII, 2-12. 153
1. .%polos:ie Tollée (I, 13-VII).— 3« EathorUMon à la charité fraternelle fF/, it-VIi).
* Donnez-nous place. Nous n'avons Amori» 2. Donnez-nous place; c'est-à-dire, ou recevez-
proleeta-
nou^, accueillez-nous ; ou comprenez, saisissez-
lésé personne, corrompu personne, lio.
nous ou donnez place dans vos esprits à nos aver-
.

î Cor. , lî:
fraudé personne. ^ Ce nest pas pour 7-lî 9, : lï,
tissements. Cf. Matthieu, xix, 11. Le grec et la
Vulgate sont également susceptibles de ces di-
vous condamner que je vous parle Act.16-lS. W. Î3-34. verses interprétations (Glaire).
S Cor. ï 3,
ainsi car je vous ai déjà dit que vous
;
ll-l». 6.
;

PhiUp. I, 7.
êtes dans nos cœurs à la mort et à la Cor. 13, 31. I

î Tim. ï, 11.
vie.
J'use dune grande liberté envers Pro ci•
^

vous; je me glorifie beaucoup de


vous: je suis rempli de consolation, Philip. 6. 1,
Hebr. 6, 9
je surabonde de joie dans toutes nos
;

lu, 33.
5. Macédoine. Voir la note sur Actes, svi, 9.
tribulations. ^ Car, lorsque nous som- îCor.l,IÎ-13;
I, 8-10.

mes venus en Macédoine, notre chair Mat.H,16,îî.17;


n'a eu aucun repos, mais nous avons Act. i, 17.
Ilom.l,3:3,J0.
souffert toute sorte d'afflictions : au Gsl. 1, 16.
Hebr. », 1 ».
dehors, combats; au dedans, frayeurs. Deut. 3J, Î5.
* Mais celui qui console les hum- I>e eorum 6. Tite. Voir plus haut la note sur ii, 13.
flde
bles. Dieu, nous a consolés par 1 arri-
Act. 16. }}. 7. Votre zèle pour moi, votre sainte émulation
vée de Tite ^ non seulement par son î Cor. 7, 13-14;
;
à vous conformer tous âmes prescriptions pour me
4. 1.
arrivée, mais encore par la consola- Jae. 4, 6. consoler.
1 Pet. 0, 5.
tion qu'il a reçue de vous; nous Is. 61, 1.
Jer. 6, 26.
ayant raconté votre désir, vos pleurs, î Cor. 7, IJ.
votre zèle pour moi. de sorte que ma
joie en a été plus grande.
Ko!» con-
Car quoique je vous aie contristés
*
Irisluvit
»tl p4poi-
par ma lettre, je ne m'en repens leatiam.
point; et si je m'en suis repenti, en
î Cor. 6, 10.
voyant que cette lettre vous avait
(bien que pour peu de temps) causé
Selon Dieu, de la manière qui est agréable à
de la maintenant je me Hebr.
tristesse, ^
Bom. 8,
lî, II.
;
9.
Dieu.
réjouis, non de ce que vous avez été 15,5.

contristés, mais de ce que vous avez


été contristés de manière à faire péni-
tence car vous avez été contristés
;

selon Dieu, de sorte que vous n'avez


10. La tristesse selon Dieu, la peine de l'avoir
reçu de nous aucun dommage. ^" Car 1 b. Peu I, 19.
51, 6.
offensé. — La tristesse du siècle, les ennuis de
toutes sortes provenant des personnes ou des
la tristesse qui est selon Dieu produit Mat. 3, 1.
choses qui nous environnent.
V*. 35, 7.
Jac.
pour le salut une pénitence stable; EcclL 30,4.14. 4,

mais la tristesse du siècle produit la


mort.
H. Vengeance: c'est-à-dire ardeur à venyer le
*' A'^oyez, combien cette Quo?
en effet,
cauHM
fuil crime de l'incestueux.
tristesse selon Dieu que vous avez salutîs.
Mich. 6, 8.
ressentie a produit en vous non seu- Pet. 1 5, 9.
£ph.6,I3;l,4.
lement de vigilance, mais de soin de 63, Is. S.
Eccli. Î5, 14.
vous justifier, mais d'indignation, ProT. 11, »3.
Cor. 14, 1 I.
mais de crainte, mais de désir, mais Hebr. 10. 31.
Cor. 17. 1 9,
de zèle, mais de vengeance; de toute Is. 26, 18.
Pe. 100. 6.
manière, vous avez montré que vous Cor. 5, 1.
1
Colot. î, 1. 12. A cause de celui qui soufferte. Cette
étiez purs dans cette affaire. î Cor. 1, 1*.
phrase se rapporte au mari, le père de l'inces-
Si donc je vous ai écrit, ce n'était De bene
'- tueux, d'après la plupart des commentateurs;
ncceplo d'après d'autres, comme Théodoret, cet homme
ni à cause de celui qui a commis l'in- Ti«o gra- était déjà mort.
lulatur.
jure, ni à cause de celui qui l'a souf-
ferte, mais pour vous faire connaître la
454 II Ad Corinthios, VII, 13 — VIII, 8.
€oBimea4atlo de rollectl• <%'II|.iX>.

-
II.

& /
ivwTJiov

< ,-
Toû &.
vTttQ
'"•
^id
nêQiaaoTt-
sollicitiidinem nostrarn, quain
pro vobis '^foram I)eo
sumus. In consolationc autem nostra,
:
habomus
ideo consolali

,&] .^ -'
âè abund/intius magis gavisi sumus super

. "/&, ' * ' -


gaudio Titi, quia refi-clus est spiritus
ejus ab oninil>us vobis. ** Kt si (juid apud
illum de vobis gloriâtus siim, non sum
] coiifi'isus sed sicut omnia vobis in veritute
:

lociiti sumus, ita et gloriàtio nostra, quae

',. . ,
,
* ' fuit ad Titum, vëritas facta est, *' et
viscera ejus abundantius in vobis sunt :

([ reminisccntis ùmnium vestrum obedién-


'• 5 tiam, quomodo cum timoré et tremore

, ,•
&^^ excepistis iUum. *'' Gaiïdeo quod in om-

&' -
& nibus confido in vobis.
VIII. de Vili. '
Notam autem fâcimus vobis,
fratres, grûtiarn Dei, qua• data est in
-
&
'^
Macedoniie
eccliisiis ^ quod in multo :

--
' ^ , () ]
nXorro»'
experiménto tribulationis, abundantia
gaûdii ipsorum fuit
péilas
simplicitdtis
et altissima pau-
eôrum,
eorum
:

abundavit
:
^
in
quia secundum
divilias

xcd
] * virli'item testimonium illis reddo, et

, '&&. supra virtiitem volunlarii fuérunt, cum


*

xcd multa exbortatione obsecrântes nos gr


''
tiam, et rommunicationem ministéru.
quod in sanclos. ^ Kt non sicut spera-

&, ^
', . , & -
fit

], vimus, sed semetipsos dedérunt primuni


Domino, dcinde nobis per voluntaten»

,
/;//«ç

Dei ^ ita ut
: rogarémus Titum, ut
quemadmodum co'pil. ita et perficiat in

. vobis étiam grâtiam istam.

,
' '^4'
xai

., * Or '
: xai
et
dine,
^ Sed
sermone,

ut et in liac gratia
quasi imperans dico
sollicitiidinem,
sicut in »'>ninibus abundàlis

insuper et

ingénium bon uni co m pro bans.


et sciéntia,
charit^'ile

étiam vrstra'
etomni

abundétis.
: sed
vestra in
sollicii

per alioruiu
rharitati,
fiel

,
Non

16. nHCDKKKT• otV i.t Dwant Dhii Hirure, dan• le grec, au vcnet)
2. (pr. m.) B(;LT: to nliroç. 3- I,T«: *""« ccilciil.

4.
li. I,; ".
xR(l[)KFr• rell. •
6•
^9 /.
BL: ifijfitno.
vni.
l>areiilh««<>B
:>.
3. Je Uui
dan•
F.n»uite n'est
le

<

K'ff•
dans
irmoignage

le Rn*<'.
figure cl
II Corinthiens, VII, 13 — VIII, 8. 455
. l>i|;^ree««ion au sujet des rollectee (VIII-IX).

sollicitude que nous avons pour vous


Devant Dieu.
Cette expression marque la
13.
^
devant Dieu; c'est pourquoi nous
3
sincérité de l'intentinn ou de l'action à laquelle
avons été consolés. Ôr dans notre elle se rapporte. — Tite. Voir |)lus haut la note
sur I, 13.
consolation notre joie s'est accrue
,

de celle de Tite, parce que vous avez


Phtlem. ÎO.
tous contribué au repos de son esprit. i Cor. 4, i.
" Et si je me suis glorifié de vous Eccli. 37, M.
Coloe. 3, II.
auprès de lui, je n'ai pas eu à en rou-
gir mais comme nous vous avions dit
;

toutes choses selon la vérité, aussi


le témoignage glorieux que nous
avions rendu à Tite a été justifié.
^-^
C'est pourquoi dans le fond de ses 1 Reg. 13, Sî. 13. De vous tous, dans le sens large de majo-
Eccli. 3, 1. rité, parce qu'il y avait un certain nombre de dis-
entrailles, il redouble d'affection pour Gai. 4, Vj. sidents qui occâsionncrent l'envoi de ces deux
lettres.
vous lorsqu'il se ressouvient de l'o-
béissance de vous tous, et avec quelle
crainte et quel tremblement vous
16. En toutes choses je puis me fier
lavez reçu. '^ Je me réjouis donc de Hebr. 6, 9. vous: ha-
i The». 3, 4. bile transition pour amener la collecte qu'il va
ce qu'en toutes choses je puis me fier recommander à leur charité.
à vous.
VIII. Nous vous faisons connaî-
' II.
Macedo*
11•^ Partie. Dig^reaeion an enjet —
tre, mes frères, la grâce de Dieu, nuni libe- de• collecte•, vill-ix.
r»l!Uis.
qui a été accordée aux Eglises de Philip. î, 13.
%TII. 1.
£ph. 3. 8.
Eglises de Macédoine, de Thessalonique
Macédoine ^ c'est que dans
: les Cor. 16, et de Philippe*, fondées par saint Paul dans ses
1 1.
Rom. l-S Î6. deuxième et troisième missions. Voir l'Introduc-
épreuves nombreuses de la tribula- Act. 16, sa tion aui Épitres à ces Églises.
;

17, i-9.
tion, ils en ont eu une joie abondante, î Cor. 7. 5.
The*. 1, 6; 1
et que leur pauvreté extrême a ré- U. î,

pandu avec abondance les richesses Hebr. 10, 31.


Act. 5, 41.
Rom. 14, 17.
de leur charité sincère. ^ Car je leur î Cor. 6, 10.
rends ce témoignage qu'ils ont donné G«L Mat. 6,
n. 5,
3.
Tob. 9. 4,
de leur propre mouvement autant Ex. Ï6, î.
Hebr.
qu'ils pouvaient, et même
plus qu'ils
13, 16.

ne pouvaient, 4. I.e latin communicatio désigne en général


nous conjurant avec 1 Cor. 16, 3. tout
'

travail fait pour aider, office, charge quel-


î Cor. 8, 14.
beaucoup d'instances d'accepter leurs Rom. IS, 13. conque: mais ici il signifie évidemment dispensa-
Phîlip. 4, IJ. tion, distribution, puisqu'il s'a^t de l'envoi des
aumônes, et leur part à la dispensa- Tim. 6, IS. aumônes à Jérusalem (Glaire).
1

tion qui se fait pour les saints. ^ Et Hebr. 13, 17.


surpassant notre espérance, ils se sont
donnés eux-mêmes, premièrement à
Dieu, ensuite à nous par la volonté
de Dieu; ^ en sorte que nous avons Philip. 1, 6. 6. Tite. Voir plus haut la note sur i. 13.— Cette
bonne œuvre; littéralement cette grâce. II s'agit
prié Tite que, selon qu'il a déjà com- toujours d'aumônes. Cf. I Corinthiens, xvi, 1.
mencé, il achève parmi nous cette
bonne œuvre.
"
Mais comme vous abondez en tou- Eani »-. i

tes choses, en foi. en paroles, en œmuleu- lur.


science, en toute sollicitude, et de
Rom. 10, 10.
plus en affection pour nous, vous Cor. h. 1 1

î Cor. 11. 7,
abondiez aussi en cette sorte de grâce. Rom. IJ, Il
Colox. 14. 4,
* Ce que je ne dis pas comme fai- lPet.5 8. Preuve de la sincérité de votre charité. « Pro-
3.
Cor. 14 1 4,
batio dilectionis exbibitio est operis ». Saint Gré-
sant un commandement, mais pour goire, Hom. XXX in Ecang.
que, voyant l'empressement des au-
tres, vous fassiez preuve de la sincé-
rité de votre charité.
Ad

',
156 II Corinthios, VIII, 9-22.
II. Coatmeadatlo de eollectU (%'•).

.
'

,
'& ' ,
, '" Kui
on âi' vftùç

»; ixéivov
6
('
-
ai-
nus
* Scitis

factiis

illius inopi:!

consilium hoc do
enim gràtiam Dominî
Jesu Christi, quoni.Tm propter vos egé-
est,
vos
hoc cnim vobl»
in
non solum f/icere, sed et
cum
divites
:
esset
essétis.
dives,
nostri

"*
nt
I

-
Tioiijoui xui dîXtiv utile est, qui

&
**
velle cœpistis ab anno priore :

, &. )
" Nunc vero et facto perficite

^ , ^.
âè xai ut :

rot• quemudmodum promptus est ânimus


*^
xai tniTêXtoat éx Et voluntâtis, ita sit et perficiéndi ex eo

. , quod habétis. *' Si enim

', ,
voliintas

&, '
xu&o *^ prompta est secundum id quod habet,
:

accepta est. non secundum id quod non


^ '-
,
*
habet. *^ Non cnim ut âliis sit remissio.

' .,, )
*^^
xui

xai
vobis aulem tribulâtio, sed ex œquali-
tâte. " In pra»sénti témpore vestra abun-

dantia illurum
illorum abundcintia vestrœ
suppleniéntum, ut fiât ipquâlitas, sicut
scriptum est *'' Qui multum, non abun-
dàvit et qui
:
inûpiam suppléai

modicum, non minorâvit.


inopiee
: ut et
sit

& -
:

&, Gratias autem Deo, qui dédit eAm-


*^ "^

, "on
& .,, ' *^
TJj

iv
-
-
dem
Titi,
suscépit

étiam
pro vobis in corde
sollicitudinem
" quoniam
exhortationem quidem
sed cum sollicitior esset. sua

cum
:

voluntâle proféctus est ad vos. '"Misimus


illo fratrem, cujus laus est in

*^( evangélio per omnes ecclésias :


^' non
, yoov^^i

^
xai solum autem, sed et ordinàtus est ab

] tÎj vff'
TJj
ecclésiis cornes peregrinationis nostrœ,
in banc gratiam quae ministrâtur a nobi»

), ,'^ xai ad Dominigloriam. et destinatam volun-

'
^^ tatem nostram '" dcvitântes hoc.
~
i
:

' ,,
Ttj
^*
TJj quis nos
ministrâtur a nobis.
viti'iperet in hac plenitudine qn«
" Providémus enim

&.
(, ''
xai bona non solum coram Deo, sed étiam
coram hominibus. ''^ Misimus autem cup>
illis et fratem nostrum, (juem proba\
Srra, mus in mullis sa;pe sollicitum esi
nunc aulotn niullo «iollioitiorcm. col

10-
. ) Wasscnb. : 9/ltiy àiià ». - 21. SLTIl©: nforoiitti :jfoy«efttt

12. (pr. m.) FT«: Sr. [].• t.î.

13.

18.
N(nr. m.) BCTM* Si.
16. ST': Som.
(pr. m.) T*: rùr àô. /utr'
19. LT: ly
^y.
X'f- (* «^'•)• G
.
. (in f.) :

t3 ts. 1^ <livi)tion dr• venots <IÎir<>ro dans \t> grf<
1!i. Ce venx-l Afiurc entre parcnllicscs dans le gr4

La gloire
Kncur mime
xele
SI.
•.
Dieu. Grec
ilti

».
Snqnrtir. Grec

• la gloire du
.V"(re Ixinnr volonU. Grec

: • le Seigneur
:

•.
:
II Corinthiens, VIII, 9-22. 157
II. Oiicression au sujet des collectes (VIII-IX).
' Car vous connaissez la bonté de Etcmpin
Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui ^ucgV
s'est fait pauvre pour vous, bien qu'il j^^ 'ï'%
fût riche, afin que par sa pauvreté ^J^
-^ '>
vous fussiez riches. *" C'est donc un 1^"°''•.'?'
Dan, A, S4.

conseil que je vous donne ici, parce SllVsJu


que cela vous est d'autant plus utile,
que non seulement vous avez com-
mencé à faire cette charité, mais que
vous en avez conçu le dessein dès
Tannée précédente.
*' Maintenant donc, achevez votre Prompia 11. D'après ce que vous possédez. Les fidèles de
'
MIC e« uni- Corinthe étaient plus riches que ceux de Macé-
œuvre, afin que, comme votre cœur ver*aiis. doine, ils doivenl donc se montrer plus géné-
reux.
a été si prompt à la vouloir, il le soit ^""îrsr's."
»•^«»3•^''
aussi à l'accomplir d'après ce que
vous possédez. *- Car lorsque la vo- Phiup. i, .
lonté est prompte, elle est agréée, se-
lon que chacun possède, non selon ce
Pour vous surcharge. Saint Paul ne désap-
13.
qu'il ne possède pas. *^ Ainsi, qu'il Tob.,4^^.j
prouve pas la conduite de ceux qui. pour suivre
n'y ait pas pour les autres soulage- i•"•:• *'• *• le conseil évangélique, se dépouillent de tous leurs
biens et se réduisent à la pauvreté, mais par-
ment, et pour vous surcharge, mais lant à la masse des chrétiens, il ne saurait les sol-
'^ Que pour le moment Luc. 16, 9. liciter à une telle perfection resenée au petit
égalité. présent EccU. 14, 9. nombre des âmes d'élite.
votre abondance supplée à leur indi-
1 Cor. 9, U.
gence, afin que leur abondance sup-
plée aussi à votre indigence, de sorte
qu'il y ait égalité, comme il est écrit :

*^ « Celui qui recueillit beaucoup ei. le, is, u. que 15. Celui qui recueillil. Il s'agit de la manne
les Israélites recueillirent dans le désert.
. 1 i .,,., Mat.lO,40-4î;
1 • •

eut pas plus, et celui qui recueillit a, 34-40. Exode, XVI, 18.
peu n'eut pas moins ».
*''
Grâce à Dieu qui a mis la même «iociorum
Tili et

sollicitude pour vous dans le cœur de *»"» ad


• eclam
colie<
*"
Tite! Car non seulement il a bien niisaio.

reçu ma prière, mais, comme il était j,c i, .


fort empressé,
est parti de son pro- :^^iî\"i.
il

pre mouvement pour aller vers vous.


^* Nous avons aussi envové avec lui Acte, u: A cause de l'Evangile; c'est-à-dire à cause de
18.
^ 11. ïî, Î4, 30. laprédication de l'Évangile qu'il avait faite. Beau-
un de nos coup croient que celui dont parle ici saint Paul
a cause de
1
frères dont
i-iA
Lvangile, dans toutes les
1
Mlon fait l'éloge,

ïcor.
Act.
s, s.
13, î. est Silas. Cf. Actes, xv, *î.

19. Ce«e aumône, littéralement ceiie grâce. Voir


Eglises, ^^ et qui, de plus, a été dési- epks, s. plus haut la note sur y. 6.
". 1• 1 Cor. 4, 1.
gne par les hglises comme compa- s cor. 3, e.
1 i'^

gnon de notre voyage pour cette au-


mône dont nous sommes les dispen-
sateurs pour la gloire du Seigneur, et
pour seconder notre bonne volonté.
-**
Evitant ainsi que personne ne nous ï1 Pet.
Cor. 6, 3.
4, 10.

blâme au sujet de cette grande abon-


dance de dons que nous dispensons.
-' Car nous tâchons de 21. Devant Dieu, mais devant les hommes. • Prop-
faire le bien, ^°™• '•^•
ProT. il, ter nos conscientia nosira suflicil nobis, propter
' 1.

non seulement devant Dieu, mais de-^•:»"- "• '*• alios fama necessaria est ». Saint Jean Chrysos-
tome, Serm. ccclv.
vaut les hommes. ^^ Nous avons encore f^gi^j, \' m. Un de nos frères, on ignore qui c'était.
' •

envoyé avec eux un de nos frères, ^e^.4%!'


qu'en beaucoup d'occasions nous
avons reconnu être très zélé, et qui
458 II Ad Corinthios, VIII, 23 — IX, 10.
II. ComBien4«(lo de eollrrti• <%1.|).

'
tiç' ',. -
,
OJiovâaioTSçoVy "^^ntnoii^rjati nokXij rj tiç
vntg ',
tire dôtXifoi »',
^^
xui
déotia multa in vos, ^' sive pro Titu,
qui est sucius meus, et in vos adjiUur
sive fratres nostri. apostoli ecclesiarum

&,

& . syoeihr
vy,
xui
'-
gluria Chrisli. -• Ostensiûnem orgo, quaj
est charitatis veslriL•, et nostrae glorisB
pro vobis, in illos osténdite in fàcieni

,
ecclesiarum.
IX• IX. ^ Nam de ministério, quod fît in

. . sanctos, ex abundânti est mihi scribere

^ '.
' (JÏôu vobis. ^ Scio enini promptum animuni
vestrum pro que de vobis glorior
:

/^,. ,^)&^
xui apud Macédones. Quoniam et Achâia
parâta est ab anno praetérito, et vestra
œntulâtio provocavit plûrimos.
^
^ Misi autem fratres ut ne quod glo- :

, ) ,-
riéimur de vobis, evacuétur in bac part-
(xu^ nu- ut (quemâdmodum dixij pnrâti silis ^ : n•
*
cum vénerint Macédones mecura, et in-
xui dnuu- vénerint vos imparàtos, erubesc«imus nos
xuuovvi)^v

^'. ,
(ivu ut non dicâmus vos) in bac substântia.
uvj
xuvo. ''^
uuxuau
/; ^ Necessarium ergo existimàvi rog;ire
fratres, ut praivéniant ad vos, et prapa-
rent repromissam benedictionem banr ,

oxuuoa paratam esse, sic quasi benedictionem,


^
uvv xui
non tanquam avariliam.

,
,
• ,
xui
-' Hoc autem dico Qui parce séminal
^

parce et metet et qui séminat in bene-


:

' ' -'


:

xui d ^ L•u- dictiunibus, de benedictionibus et me-


xut^ xuiu, tet.
"
Unusquisque prout destinavit in
tuov corde suo, non ex tristitia, aut ex m-
36. cessitâte hilarem enim datorem diligit

-
:

,&
Deus.
^_j

, ,,,'^-
* 8 Potens est autem Deus omnem g>*^^^H

ivu nuvvi tiam abundare fâcen* in vobis ut in :

ùuv omnibus semper omnem


&, *(xu&wç
»)
babéntcs, abundétis in
num,
omne opus bo-
scriptum est
" sicut I)ist>érsitya^
sufliciéntiain

'" dédit paupéribus justitia ejus manefl^


au uUJùvu.
in sai'culum su'culi.
:

^" Qui autem ad-

-
xui

, xui ministrât
manducândum
bit semen
semen seminànti
pnestàbit, et multiplicà-
vestrum, et augébit incrc-
: et panem ad

.:
24. LT: lyâtiMrvjutrot.
/.. . G * «. ^ m. ovîijofi. nBCDEFLT: y«»i|/

2.
4.
5.
% ni.
Grcll. *
L:n^«v/(à(. : (cf. XI, 17).
n^entiyytlft. G rcU. :
il. (.rcc • donnez donc à ru&. et en face dot

tion à votre aujct


:

»68, la preu%e de voUe charité et de noire gluriOc


•.

7•
8.
.:
Lie:
10• L: OTTOfor.
Tt^o^^yj-ttu,
z/vroTt*.
H (pr. m.) BCDLT: ^ IX.

.'•
». même. Grec • de celte confiai
re sujet
^aver laqnotle noua nous sommes lout^s «le vou•)'
i^ue rnumiiiir. t;rcc • que auiin''ne •.
:

!»-iu. Ces versets figurent entre |>arenlb<-scs danaj


gri-c.
:

\•
II Corinthiens, VIII, 23 — IX, 10. 159
II. Ui|creNi«ion au sujet des collectes (VIII-IX).

Test encore bien plus maintenant par


sa grande confiance en vous, -^ soit à * ^"^- •*
23. Apôtres: c'est-à-dire envoyé», députés, selon
l'étymoiogie de ce mot grec.
regard de Tite, qui est mon compa-
gnon et mon coopérateur auprès de
vous; soit à l'égard de nos frères,
apôtres des Églises et gloire du
Christ. -^ Montrez donc bien à la face îcor.r.ujs.:
des Eglises quelle est votre charité
envers eux. et le sujet de notre gloire
par rapport à vous.
Illos
IX. Quant à la dispensation qui lautlavit
* IX. 1. La dispensation, les aumônes et leur dis-
tribution.
se prépare pour les saints, il serait su- cedones.
2. Les Macédoniens. \u premier siècle de notre
pertlu de vous en écrire, ^ car je con- S. 16-S4.
Pi. U7, J. ère, la province romaine de Macédoine compre-
nais votre bon vouloir, pour lequel î cor. îi nait l'ancienne Macédoine, la Thessalie, l'Épireet
i,"

une partie de lllJyrie. — L'Achaie comprenait le


;

je me glorifie de vous près des Macé- ProyJi. n. reste de l'ancienne Grèce.


doniens parce que l'Achaïe s'est pré- i c^r. w, «.
;

parée dès l'année passée, et que votre


zèle a provoqué celui du plus grand
nombre.
^ Aussi ai-je envoyé nos frères, afin -Ve ^r^o 3. l'otw soyez tout prêts. Cf. I Corinthiens, xvi.
spe
que ce ne soit pas en vain que je me fraudelur
»e prse-
sois glorifié de vous sur ce point, et parent.
que comme je l'ai dit) vous soyez tout icor3,i5;i6,i.
4. Nous n'ayons... à rougir sur ce sujet même.
prêts; '
de peur que si les Macédo- Cor. n, 17 Saint Paul espérait par le muyen de ces aumônes
ProT. 3, ÎS.
niens qui viennent avec moi, ne vous étoulîer les prévenUons dont les Juifs baptisés
avalent peine à se défendre contre les Gentils,
trouvaient pas prêts, nous n'ayons et faire régner l'union dans l'Église, malgré la
force des préjugés et la diversité des races.
(pour ne pas dire vous à rougir à ce
:;. L'aumône, littéralement la bénédiction: mot
sujet même. ^ Jai donc jugé nécessaire
qui en effet se prend, dans le Nouveau comme
de prier nos frères de me prévenir dans l'Ancien Testament, pour don. largesse, libé-
ralité. Par extension il signitie aussi don copieur,
près de vous, et de faire que laumone largesse abondante, et de là abondance, comme
promise soit préparée, mais préparée dans le verset suivant (Glaire).

comme une aumône, et non comme


un don arraché à l'avarice.
^ Or je vous le dis « Qui sème peu
Hilareni
:
dalor<.|ti
moissonnera peu et qui sème dans dilijfil
;
I>eu9.
les bénédictions moissonnera aussi
Gah 6, S.
dans les bénédictions ». ' Que cha-
cun donne comme il l'a résolu en son i*™' *». s.
Eccli. 35, H.
cœur, non avec tristesse ou par ne- ««»• «
El. 3â, i.
cessité; car Dieu aime celui qui ^
P«• ^3. *>•

Ps. 99, ï.
donne avec joie.
* Et Dieu est puissant pour faire p«e aban- 8. Toutes sortes de bonnes œuvres; toutes sor-
danler tes d'aumônes.
abonder toute grâce en vous afin reddet. ;

qu'en toutes choses, ayant toujours "jac.r^i


tout ce qui vous suffit, vous abondiez 1-!9;3.»3.
en toutes sortes de bonnes œuvres, ^*'' "' **'
' comme il est écrit « Il a ré- sccu.», î.
:
9. Justice. Ce mot signiGe ici, comme dans le
j .,
j Luc. 14, 13. Psaume csi, 9, d'où cette citation est tirée, et
pandu. a donne aux pauvres sa ^'^^'.^'^• dans plusieurs autres endroits de l'Écriture, bien-
il
;
'

faisance, libéralité, aumône Glaire).


justice demeure dans les siècles des ^''*' ,

siècles ». '<• Celui donc qui donne la, i^' «."•


^ . Par. 14.
1 *9,
semence au semeur lui donnera aussi ^«• '", î5.
1 ProT. 3, 9.
le pain pour manger, et il multipliera »^•
l^'-^^'•**
votre semence, et donnera l'accrois- "^
160 II Ad Corinthios, IX, 11 — X, 8.
'^
'
nùaav ,-
III. ¥ehemeaii defraslo (X-XII).

)'
tv/uoiaxiuv

^' '
' '
tv nuvxi

ifuîi.
—f Frnmlt euet»rUmm (IJ,

ménta frugum juslilite vcslraj " ut in


omnibus locuplelati «ibundétie in omnem
simplicitutem,qua3 operatur per nosgra•
:

/'/'
tiûrum actiônem Deo.
*^) *^ Quoniam ministcrium
hujus ollicii,
iaii non solum suppict ea quaj desunt sanc-
', tis, sed étiam abûndat per multas gra-

^'
avovau
*^ ( &
tiarum actiones in Domino, •' per pro-
batiûnem ministérii hujus, glurtficantes

,, &
), ' '«
Deum
Irae, in
in obediéntia
evangclium Christi, et simplici-
tate communicatiunis in illos, et in om-
nes "et in ipsorum obsecralione pro
,
confessionis ves-

&'. vobis, desideràntium vos propter emi-


néntem gratiam Dei in vobis. *^ Grâ-
'•'

. &sip tni tias Deo super inenarrabili dono ejus.

..
- vos,
X. Ipse autem ego Paulus obsecro
*

per mansuetûdinem et modéstiam

&
âiù

, &^ '&,-
CTOv, Christi, qui in fàcie quidem humilie
^ sum inter vos, absens autem confido in

- vobis. Rogo autem vos ne priesens


•*

. audeam, per eam confidéntiam qua exis-


timor audére, in quosdam (jui arbitrân-
lur nos tanquam seci'indum carnein am-

^.
& --
bulëmus.

, &
^ In came enim ambulantes, non s
^

( - ne

/,,
4saçxa * ciindum carnem miliU'imus. ^ Nam ami
militiœ nostra; non carnàlia sunt, sed
poténlia Deo ad destruclionem muni-
)' ^ tiùnum, consilia destruénles, et om- •'

nem altitudinem extolléntem se advér-


&, sus sciéntiam Dei, et in captivitâtem

- .;
ai
* redigéntes omnem intelléctum in ob
quium Christi. ^ et in promptu habén
<! omnem

&
ulcisci inobedicntiam, cum im-
pléta fiierit veslra obi'diéntia.

^, ',,-.
''

' -
-
' Qua) seci'mdum fâciem eunt, vidél

Si quis confidit sibi Christi se esse, hui

, -
cogitet iterum apud se quia sicut ipse :

(Christi est, lia et nos. • Nam, et si

4
*'£«»'

^
àmplius âliquid gloriatus fuero de potes*
tate nostra, quam dédit nobis Dominus

H.L*
12. L:
.
^ Xf.
fiai•
Ai
Or» (L:
Îrtt-intOToliSr. .^
'ira et
... faotr). KSII: ''Irm-imor. {Srt-èÎÊ^.X ri
13• LT: âtà 3. CL: àUâer.).
15. nCD Cpr. m. utcrque) BFLT* >.

. 8: 1. (pr. m.) BFT: ^. 4. .s'CDEFT: orfa. It. Envnv U Seigneur. Grec • cnveni Dieu
^
:

13. Ce verset figure entre jMirenlhtees dans le


(Ti-o'jfve), {Wakef. : «ol ré

L:
6s.

8.
.
LTHe:

L* T».
fiUnrtt.
G
LT• Mttl
rcll.
(I,:

[]•
"-^,
(in f.) Xfiori.
et i7^»y. 888. ; ^- 2.>
X. «. Ce verset figure dans le Rrcc cotre parenlÎ
SCS i rcurcpllon do • détruisant les projets • quh
reporté au verset suivant.
:

7. Il en est niimi de nous. \.c srcc porte en pli


• (nous sommes) du Christ •.
II Corinthiens, IX, 11 —, 8. 161
III. Apoloi^ie ouverte (.\-XII). — i<- Autorité apoetoUgue de maint Paul (X).

semant aux fruits de votre justice ;

" atin que, riches en toutes choses, j!^;"-,V^.


vous abondiez en toute sincère gêné- Thés. is
s',
>

rosité, laquelle opère par nous des


actions de grâces à Dieu.
'*
Mais la dispensation de cette Deus
Iflarialur
12. Mais la dispensation. plus haut la note
sur mi. 4. — De celle collecte; littéralement de cet
'
collecte, non seulement supplée à ce in elee- office, de ce devoir. Il s'agit incontestablement des
mu-tvnia. aumônes qui devaient recueillies à Corinthe
qui manque aux saints, mais produit _ Cor. S, U. et portées à Jérusalem. être
"^
— Saints. Voir la note sur
avec abondance un grand nombre '^"M'VcRom. 16.
Actes, i\, 13 (Glaire).
!.->,

d'actions de grâces envers le Sei- ^^l'p-23. "• ».

gneur; '^ car, ayant la preuve uc de Mat. s.ie.


votre charité par cette dispensation ^gIî.V,' "
même, ils glorifient Dieu de votre
obéissance à l'Évangile du Christ
que vous confessez, de votre sin- et
cère générosité à faire part de vos
biens et à eux et à tous les autres, 14. Vous désirent... Saint Paul veut dire que les
ils prient pour vous et vous dési-î^or. «,
•^ i.ie. fidèles de Jérusalem, secourus par les Corinthiens,
prieront pour eux et les aimeront.
rent, à cause de l'éminente grâce de ?°>•'..";

Dieu en vous. ^^ Grâce à Dieu de son g»i- i.*•


ineffabledon !

Et moi-même, Paul, je vousm. -isj-


IL. ^
IIP Partie. Apolog^ie ooTerte et —
Téhémente, X-Xll.
conjure par la mansuétude et la mo- coneian».
1 ' Autorité apostolique de saint Paxil. X.
destie du Christ, moi qui, étant pré- ^j^\,V'f• 2" Il est supérieur à ses adversaires, XI XII.
sent, parais humble parmi vous, tan- j'^jP;/\'/>g
1° Autorité apostolique de saint Paul, X.
dis qu'absent je suis plein de har- X. i. Présent... humble... absent... plein de har-
diesse, vous prie que, quand je
^ je som. s, «. diesse. C'est le grief de versatilité que lui faisaient
ses adversaires.
serai présent, je n'aie pas à user 2. Que nous marchons, c'est-à-dire que nous nous
conduisons, que nous vivons.
sans ménagement de cette hardiesse
qu'on m'impute, à l'égard de quel-
ques-uns qui se persuadent que nous
marchons selon la chair.
Car, quoique vivant dans la chair, «« eju»
^

nous ne combattons pas selon la chair. ^%.


"*
Les armes de notre milice ne sont i is. ^ i',
la
4. Les armes de la milice des Apôtres étaient
connaissance que Dieu leur donnait des vérités
de l'Évangile, l'autorité spirituelle dont il les avait
point charnelles, mais puissantes en jer.'i,'id. revêtus, et le don des miracles (Glaire).
Dieu pour la destruction des rem- Rom.' îs, ù -,

parts; détruisant les projets, ^ et iî.'5.îi;


toute hauteur qui s élève contre la Ap<i:.'s, 14.
science de Dieu; et réduisant en ser- pIVw, s.'
vitude toute intelligence, sousl'obéis- icor.i,iV-iy, 6. Quand votre obéissance sera complète, quand
sance du Christ; ^ ayant en main de Kom.*'». vous vous serez séparés des fauteurs de troubles
• parmi vous.
quoi punir toute désobéissance, quand * "•

votre obéissance sera complète.


7. Etre Jésus-Christ. Ces paroles visent les
"
Jugez au moins des choses, se- eos regu Judaïsants qui prétendaient seuls appartenir à
Jésus-Christ en leur qualité de Juifs de ta Palestine
Ion qu'elles paraissent. Si quelqu'un saïUiem. et fidèles aux traditions mosaïques.
se persuade à lui-même être au JoO, , ^ ^ ,„
6, 29.

Christ, qu'il pense aussi en lui-*j^'>''jj"j'3^•


même que. comme il est au Christ,
il en est ainsi de nous. En effet, quand iRom.
'^
cor. 7, 40.
8. Je n'en rougirais pas, comme si je disais un
8, 9.
mensonge ou pouvais redouter un défi, parce que
, .p .

je me gioriherais encore un peu plus Act. 9, u.


1
je dis la vérité.

de la puissance que le Seigneur nous Job, 2-e. '27,'

a donnée pour votre édification, et


BIBLE POLYGLOTTE. — T. . 11
462 II Ad Corinthios, X, 9 — XI, 3.
m. %'ehemeBN dvienelo (X-XII). — »• At

^ ^ &.
mrmmUtt (Xë-Xiti.

,
xadOiQsaiv

, ^, -
""/»'«

' elç

fxyo/îêiv
,
xai ovx tiç

âiù
in œdificationem, et
nem
'••
non in destructio-
non erubéscam.
veslrani,
Ut autem non exisliiner tanqnam

&
*® terrére vos per epistolas *" quoniam :

xai âè quidcm epistolic, inqiiiunt, graves sunt

^. - et fortes prieséntia autem cùrporis in-


:

, " firma, et sermo contemptibilis "hoc


,
,
:

' cogitct qui ejusmodi est, quia quales


xai naoovttç '/. sumus verbo per epistolas abs»''ntos. talcs
et rse sentes in facto.
*' Non enim audémus inst-rort•, aut
*^

comparâre nos quibusdam, qui scipeos


comméndant
- sed ipsi in nobis nos-
metipsos mctiéntes, et comparantes nos-
:

&,
,
& tv
*•^
ât

xai
ov/i

\•.
& {.
,
melipsos nobis. '' Nos autem non in im-
ménsum
sûram
gloriubimur, scdseciïndum men-
régula?,
Deus, mensuram pertingéndi usque ad
qua mensus est nobis

'-, **
t(f

"^ xai
vos.
" Non enim quasi non pertingéntes
ad vos, supcrexténdimus nos usque ad :

&
vos enim pervénimus in evangêlio
*~
, Christi *' non in imménsum gloriant<>;
:

,
inaliénis labùribus spem autem habt :

tescrescéntisfidei vestrje,invobismagni-

&, *^ - ficjiri

abundàntiam,
seci'indum
'^
régulam
étiam in illa
nostram
quae ult
in

)^. ''
vos sunt evangelizure, non in aliéna ré-

,"' & .
gula in iis qua> prieparâla sunt gloriari.
*^) '^ Qui autem gloriâtur, in Domino glo-
riétur. '" Non enim qui seipsum com-
* *

méndat, ille probatus est sed quem

(. & '& .
:

Deus comméndat.
XI• X.I. Utinam sustiniTftis
'

.&^ --
'^ xai quid insipicntiae meœ. sed et supportfite
^ me ^îémulor enim vos Dei œmulatione.
:

Despôndi enim vos uni viro virginem


^ , castam exhibére Chrislo. ' Timco au-
tem, ne sicut serpcns Hevam sedûxit

12. * • nvviia.

Billr. Olsh. Ilinck; LB: avriSaiy et


^ (probb. Fritzsch.
: »'«)• lirot. :
BDET: ftmfoy • àffoovnjç. GKS: Tj
3. nHFT: ^-. ECar.
. (• »).

14• T* «t• L (1383.) : v/<w>" (wt /eç ,^ ^^ bit. Grec ; • mais ils ne se reiidem <•'' nipte
qu'il• ec mrsuroni ou\n»omfs par et
iavrifc; ... X^tari), ix. K: (i ye'f -Xf•*)• SH: qu'ils »e comparent eu\ iihid'-s avec v.
13. Meturt est raluclio. dans le grec, n- •| i>tu'
(«f/fy-^e••)• Cf'dc.
18nBD (pr. m.) EFT: ovnorrfywy. 18. Dieu. Crée : • le ^eincur •.

l. DEF: Jiiftloy. nBDEFLT: drtixta9i. \\.3. Bi ne dégénèrent n'est pas dan• le free•

I
II Corinthiens, , 9 — XI, 3. 163
m. Apolog^ie ouverte (X-XII). — 9" it e»t »upéHeur me» aarermairem (XM-Xlti.

non pour voire destruction, je n'en


rougirais pas.
^ Et pour qu'on ne pense point que «Je••• e«t

je veux vous effrayer par mes lettres ;


*
rIc«o.
*" parce que, dit-on. ces lettres sont 10. Vulgaire de langage. Voir la note sur I Co-
rinthiens, 1,28.
graves et fortes: mais, quand il est
présent, il paraît chétif de corps et
vulgaire de langage ^* que celui :

qui est dans ce sentiment considère


que
»
tels nous sommes dans le lan-.vc*"•,!•'•
î Cor. lî, 1« ;

gage que nous tenons par lettres, i'•*•

étant absents, tels aussi nous sommes


de fait, étant présents.
12. .VoM« nous mesurons sur nous-mêmes. Saint
Car nous nosons pas nous mettre
' - ejus
Paul apprend au monde qu'un ministre de Jésus-
au rang de plusieurs qui se recom- daiio ex Cliristpeut joindre à une humilité sincère, à un
vrai mépris de soi-même, une liante estime de sa
mandent eux-mêmes, ou bien nous vocation et une sainte hardiesse à en iaire valoir
comparer à eux mais nous nous me-
; ^• *^J• les droits (Glaire).

surons sur nous-mêmes, et nous nous


13. Le mot grec rendu dans la Vulgale par règle,
comparons à nous-mêmes. ^^ Ainsi, ^pt.'*;}'' signifie aussi espace, lieu mesuré; de là, portion,
nous ne nous glorifierons point déme- partage. Saint Paul veut dire qu'il ne se vantera
Bom.'iï; 3.
pas d'avoir parcouru le monde entier pour y prê-
sûrement, mais selon la mesure du cher l'Évangile, d'avoir converti des millions
d'hommes, etc., mais qu'il se glorilie de sa mis-
partage que Dieu nous a mesuré, me- sion, qui s'est étendue seulement jusqu'à Co-
sure qui consiste à être parvenus rinthe ;Glaire).

jusqu'à vous.
Car nous ne dépassons pas nos
'^
et »pud 14. Arrivés jusqu'à vous, nous sommes parve-
pentes nus à gagner votre confiance et vos cœurs.
comme si nous n'étions pas
limites,
parvenus jusqu'à vous, puisque nous ^.
^ ^^^ '

sommes réellement arrivés jusqu'à " l-î


9,
GaL , S.
"

vous en prêchant l'Évangile du Christ.


IS. Les travaux d'aulrui; comme d'autres qui
'' Nous ne nous glorifions donc Apœ. s», i:. prétendaient instruire et gouverner les Églises
point démesurément dans les tra- "ô, /i. ' qu'ils n'avaient pas fondées.

vaux d'autrui; mais nous espérons,


votrefoi croissant, de grandir en vous
de plus en plus selon notre partage,
^^ et même d'évangéliser
au delà deEom. is, î4.
***
vous, sans nous faire gloire, dans le
partage des autres, de ce qu'ils ont
préparé.
*"
Que celui qui se glorifie, se oior-.emar 1". Se glorifie dans le Seigneur, puisque c'est
"" Dieu que nous devons tous nos moyens d'action,
glorifiedans le Seigneur. « Car ce i-c""";;' '
etle résultat que nousen obtenons. «Quidquid hic
est pas celui qui se recommande favoris cajUasquod non ad Deum retuleris ». Saint
j^il'u. Bernard, In Caitt.,Svrm. xiii, 2.
lui-même qui est approuvé, mais ^^'/-
celui que Dieu recommande.
XI. Plût à Dieu que vous sup-».A «edu- 2o
'

toribu*»
Saint Paul est supérieur à ses adversaires,
portiez quelque peu de mon impru- caveant XI-XII.
u.
dence mais supportez-moi - car je " ci
!
;XI. 2. D'une jalousie de Dieu; c'est-à-dire de
k''î."

suis jaloux de vous d'une jalousie p^^v.î? la jalousie la plus lorte, la plus véhémente. On
sait que les Hébreux employaient le nom de Dieu
de Dieu. En effet, je vous ai fiancés Gel.
Cor. lî,
IS.
3 Eeg. 19, 10.
V
gré. D'autres traduisent
4,
3.
pour exprimer le superlatif à son plus haut de-
Par zélé pour Dieu:
à un époux unique, au Christ, pour'lï
:

68. 10. c'est-à-dire que la jalousie que je vous porte est


vous présenter à lui comme une Joa. S9. uniquement pour Dieu ^Glaire).
3,
Os. 19. î,

vierge pure. ^ Mais je crains que la. Jer. 3. Le serpent. Le démon sous la forme du ser-
3, 1.
54, 5;
pent.
comme le serpent séduisit Eve par Eph%%7.
son astuce, ainsi vos esprits ne se i^ii,":
104 II Ad Corinthios, XI, 4-17.
m.
, Vehemen• defeaslo (X-XII). — r AammrmmrUm tn^atmt (X§-Xtt).

navovc-yla

. ^
^
,
ifi&uQ^

&,, 8
elç Xf)i-
«»
/
nstûtia sua, ita
tri,

in Christo.
et éxcidant
qui venil, âlium
Chrislum pra-dical, quem nos pra>dicà-
vimus aut âlium spirilum acctpitis,
:
*
corrumpàntur scnsus vee-

Nam
a simplicitate.
si is
quœ est

^. quem non accepistis aut aliud evan•

.
S :

gélium, quod non recepistis recte pa-

^
:

terémini.

, ' ,.'
^ ' Existimo enim nihil me minus i

^ cisse a magnis apostolis. • Nam etsi


ttj imperitus sermone, sed non sciéntia

,
:

in omnibus autem manifestâti sumus


vobis.

& ^; "' "// "


Aut numquid peccàtum feci, meip-

« .
sum humilians, ut vos exaltémini? quo-

,^ &
^•
niam gratis evangélium Dei evangeli-
* zavi vobis y • Alias ecclésias exi)oliâvi,
accipiens stipéndium ad mïnistérium ves-
trum. • Et cum essem apud vos, et egé•

3- rem. nulli onerusus fui nam quod mthi :

,
^^ .
&
/ ; '.^ .,^;
déerat, supplevérunt fratres qui vené-
runt a Macedonia et in omnibus siri'•
onere me vobis servavi, et servâbo.
^" Est véritas Christi in me. quoniam

hœc gloriâtio non infringétur in me in


:

,
,
regionibus Achàiœ. ** Quare? Quia non

/ & &,.
**

, ^^
^'^
diligo vos?
'^ Quod autem
putcm occasionem eorum qui volunt
Deus scit.
fâcio, et fâciam : ut àni-

casionem, ut in quo gloriânlur, inv.

.
,
-

^^ niântur sicut et nos. *^ Nam ejusmo<li


pseudoapôsloli sunt operàrii subdoli
&6' .

' transli<iurâiitos se in apostolos Christi.


^*

,
** Et non mirum ipse enim Sâtanas
6
" , -
transfigurât se in àngelum lucis. *' N*^"
:

. est orgo magnum, si ministri ejus tran


figuréiitur vehit ministri justiticC q :

.
rum finis orit seouinlum ôpera ip

' ,
, *•
/ ) ^& rum.
'* Iterum dico lu• quis nu• putct

sipiéntem esse, alioquin velul insipi


, *^' tem accipite me, ut et ego modicum quîi
glorier '" quod loquor. non lo<]uor se
.

:.. ;.
;{.

4.
5• L:
LT*
drtix.
6• LT: ^-
Lf (.

».,
(L:

-^;
énl.)
4»).
».

IC.
14. nBI)
NbUEtT:
r^)r. m.) .: .
<ra/w /iutfér
&aC/ia.
L)£: *.
.- .
^
7.

9.

iO.
11.
KSLTH©:

D
(pr.

F*
.
(pr.
m.) hV:

m.) *
. ^. L
o'.
(. eli.

edidil (i6 yàf


.%.

0.
ses
<J.

verset
le.
Lei grandt. Grec : • le> plus excellents •.
Bnlierrment. (irec : • en tout (el) en toutes cho-
•.
(.!

'
;
l'DIIII •m.Mit iiii MMsel e«t

Crée • sinon, rece-


)i.
rattachi' ao

12. F: ^. ves-nu>i
le grec.
.i,. ... 1.
:

d pas de parenthèses ilant

13. F: ov yàf. n. Selon Dieu. Grec : • seton le Seifseur

il
II Corinthiens, XI, 4-17. i65
m. ApoIo|;ie ouverte (IL-XII). — 9'^ il est euttéHeur à »eu adveraatrm» (XM-XIMJ.
Pet. 5, S.
corrompent et ne dégénèrent de la 1
1

Cor. li, 33 ;

14, 10.
simplicité qui est dans le Christ. S*p. 1, I.
Eccll. I, 14.
••
Car si celui qui vient vous prêchait
ProT. II, 3.
4. Vous le sou/fririez avec raison; c'est-à-dire
vous auriez raison de l'écouter, s'il venait vous
un autre Christ que celui que nous î Gen.
Cor.
4.
15.
3,
4,
annoncer un Messie que nous eussions dû vous
Gai. 5, 10. annoncer nous-mêmes, et que nous ne vous avons
avons prêché, ou si vous receviez un Boni. 9 8, réellement pas annoncé, ou s'il vous donnait un
;

autre Esprit que celui que vous avez Joa. 16.10.


I,
S.
autre Esprit-Saint supérieur à celui que vous avez
reçu par notre ministère, ou enOn s'il vous en-
reçu, ou un autre Evangile que celui Jer. Î3, SI.
Cor. S. 6 1 ;
seignait un meilleur Évangile que celui que nous
11. vous avons prêché ^Glaire).
que vous avez accepté, vous le souf- GaLlî. 6 1, ; 7, 9.

fririez avec raison.


^ Mais j'estime que je n'ai rien fait Pauli
scienlia,
Je suis inhabile pour la parole. Voir la note
de moins que les grands apôtres. " A 2 Cor. lî, II.
sur
t».

Corinthiens, ii, i.
I —
Non pour la science, la
1 Cor. 15, 7-11.
la vérité, je suis inhabile pour la Gal.l,lS;î,9. vraie science qui consiste à connaître Dieu, et le
î Pet. 3, 15. mystère de la justiGcation.
parole, mais non pour la science; 1 Cor. 1. 17;
9, î.
puisque en toutes choses nous nous i Cor. lî, 13.

sommes entièrement fait connaître à


vous.
^ Est-ce que une faute en abuegatîo
ai fait 7. En m'humiliant, ne demandant ma subsis-
j tance qu'au travail de mes mains.
mhumiliant pour vous élever? en ''^'^0/3^.''
vous annonçant gratuitement TEvan- j*ThiV'4,'ii
gilede Dieu? ^ J'ai dépouillé les au- *^°' * "•*• '

très Églises en en recevant ma sub-


sistance pour vous servir. * Et quand Phuip. 15. 4,
9. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi, 9.

j'étais près de vous, et que je me


trouvais dans le besoin, je n'ai été icor. iî. 9.

onéreux à personne car ce qui me ^**','"^;


;

manquait, nos frères venus de Ma- '^*s-"''•


cédoine Font fourni ainsi en toutes ;

choses, j'ai pris et je prendrai soin


de n'être pas à charge.
*^ La vérité du Christ est en moi, *« caritae. 10. Est en moi: c'est-à-dire m'est témoin. —
Dans les contrées de CAchaie, de l'ancienne Grèce,
que cette gloire ne me sera pas ravie "^""îv,'»!.''' sauf la Thessalie.
dans les contrées de lAchaïe. Pour- ^^;^\\ fTs. * '

quoi ? Parce que je ne vous aime pas corlM,' *{b


'?
j

Dieu le sait.
Mais je fais cela et je le ferai
'- p^sudo- a. Je fais cela, je vous prêche gratuitement. Cf.
V. 9.
"p""•"''•
encore pour ôter l'occasion à ceux
qui cherchent une occasion de pa- icor. 7, 7.

raître semblables à nous, ce dont ils ^^ , ,


se glorifient. ^^ Car cette sorte de ^" s'

faux apôtres sont des ouvriers trom- ^^'"5^^


peurs qui se transforment en apôtres ^""^^^^• i'.
du Christ. ^^ Et cela n'est pas éton-
Joa. 4, I 1.
nant, puisque Satan lui-même se jot i, 13.
ProT. 14, lî.
transforme en ange de lumière, Job, job, 41, 4
41; 4.

*^ Il n'est donc pas étrange 15. Ministres de justice, prétendus redresseurs


que ses we%Y.' de torts, simulant un faux zèle pour la vérité et
ministres se transforment en minis-Ph?Hp.\*i9. la justice, se donnant le prestige d'hommes in-
tègres.
très de justice; leur fin sera selon îcor.l', lo".

leurs œuvres.
1C
Je le répète que nul ne méjuge .xumquid
faible de sens, ou du moins souffrez- iasîpî'enfî
moi comme peu "
sensé: de sorte que
1
Job. «,.
. . . Eccli. 10, 9.
,
moi aussi je puisse me glorifier un
I". Je ne le dis pas selon Dieu. Si on prend ces
peu), <' ce que je dis sur ce sujet de ^^V. «, •!'
louanges en elles-mêmes, elles constituent un
166 II Ad Gorinthios, XI, 18-32.
III. %>hemeHii defeaiiio (X-XII). — 9» AdvermarUe i^mmtmt fXi-XII),

'
., &
XaUZy ov
ùffQoavvrj, iv ] rfj
xvçioy,

xav-
tv cundum Deum, sed
in hac substrtntia
quasi in insipientia.
gloria•. * Qiioni;ii

,
/ ,
*^'
, ,
^* 'En si

'"
xuv/rjaouui.

«
multi gloriantur
ego

cum
*^
glorii'ibor.
socundum carncin

Libcnter enim suiTértis insipiénti•^


:
>

,
urt/satre silis ipsi sapiéntes. ^" Siislinélis enim
tï xuTta&in, tï si quis vos in servitiitem rédigit, si quis

.
^,'), in
-'
dévorât,
lilur, si
si quis àccipit,
quis in fàciem vos cœdit.
si quis extôl
" St -

. /, ' (*»' ciïndum ignobilitâtem dico, quasi nus


infirmi fuérimus in bac parte. In quu quis

'
,
audet (in insipientia dico), aiideo et ego
; ;
:

,
' \4. ; ' «-
^- '^ llebrji'i sunt, et ego Israebtse sunt.

& ,,
:

»
, (^ ) ;
^^ et
'"
ego : semen Abrabiv
ministri Cbristi sunt (ut
dico), plus ego :
sunt, et
minus
in laboribus ph'irimis. in
ego
sûpici.

carcéribus abundantius, in plagis supra


-
/
A

,
** moduni, in môrtibus fréquenter. *' Ju-

^^ ^&, ' &&, - dâ'is quinquies. quadragénas, una minu-

, & Ter ^"'


accépi. virgis e;csus sum. semel

,
',
,
lapidutus sum. ter naufragium
maris "
fcci, noct•-

, , ,,,
'^*' et die in profi'mdo fui, in itinéri-

,
, &,
bus sicpe, periculis fliiminum, periculi-
latrnnum, periculis ex génère, pcricuî
ex géntibus, periculis in civiUile, pei

/ ' /,
^' solitudine, periculis
culis in in mari,

&, periculis in falsis frAtribus


aîrumna, vigiliis
:
*"

multis, in fam«,
in lab<

- et in

. ,
iv iv

,
-
-"^ et siti, in jejûniis multis, in frigore

ivai xad^' nuditâte :


^^ prêter illa quœ extrinsec

;
j]

^' sunt, instàntia mea quotidiana, solHi

&, ^; -
,
& , &
. ^^ , -
^^

xavyy'iao-
liido

firmâtur,
omnium
ego non infirmor? qi
et
scandalizatur, et ego non uror? '"Si g!
ecclesiarum. -' Quis il

" , *
TOÇ . ''

/& *
riari

tri
opurtet
gloriabor.
Jesu Cbristi,
Bascula, scit
mésci pra^positus
quœ infirmilâtis meœ sui;
:

" Deus et Pater Domini n<


qui est benedictus
quod non méntior.
gentis Aréta? rei
"

9*•
24• L:
23. L: vntftyti

24.
25. LT:
... .
(pr.
^».
(Soping.

m.) DET: Ttaatfan.


: ^). |.
28. I,T: irtioTaaiç
.31.1. •7«.•1>.
f40t.

SI. Sur et- point n'est (Mis dans le grec.


tr. Ikin» Ir» rriflr^ rtnrnhrruêfs. tircv litt^nilemeu
« dans Ifs \•

3*. />• yo 'labti par roi U A


.•
1

27. (pr.) Ir. t;rcr : . l'eu.. ArélM ».

1
II Corinthiens, XI, 18-32. 167
III. .4polo|^ie ouverte (•). — 9° It emt supérieur à «e« adrer»aire» (XM-XII).

acte d'orgueil, que Dieu condamne, mais si on


ma gloire, je ne le dis pas selon Dieu, M»t. n,».
''
envisage le motif de charité et de justice qui les
mais comme homme de peu de sens. ""^
fait produire, elles devieunent nécessaireset par
consoquent se/on Dieu.
*' Puisque beaucoup se glorifient ^^J^p•,^^• 18. Je me glorifierai. Voir la note s\xt Nombres,

selon la chair, moi aussi je me glori- XII, 3.

fierai.
'' Car vous supportez volontiers ei quidem
les msenses, étant sagesvous-mêmes. .ua-erum.
20. Vous souffrez qu'on vous asservisse. L'Apôtre
-^*
Vous souffrez même
qu'on vous^^j^^ 3, ^ , ne regarde pas précisément comme une honte
asservisse, qu'on vous dévore, qu'on ^f^^*• " pour lui de n'avoir pas maltraité les Corinthiens,
comme l'avaient fait les faux apôtres, mais, par
prenne votre bien, qu'on vous traite ^^^i.^«' ',*•
une piquante ironie, il montre qu'il n'est infé-
rieur à ces faux apôtres qu'en une seule chose,
avec hauteur, qu'on vous déchire le dans le mal qu'ils ont opéré (Glaire).
visage. '^' Je le dis avec honte, com- ^^.\1]^.
me si nous avions été faibles sur ,'^côrMi!^i.
ce point. Au reste, ce que quelqu'un
ose je parle peu sagement) je peux
l'oser moi-même.
sont Hébreux, et moi aussi
2- Ils
u^^,, ;

Israélites, et moi aussi; de la race


d'Abraham, et moi aussi; -^ ils sontGen-iifiMè;
ministres du Christ (je parle bien i",^, ,,'.' 23-33. Les récits de saint Luc dans les Actes des
Apôtres sont loin d'être complets. Ces versets sup-
peu en sage), je le suis plus qu'eux, ^^^''''if-^ posent que la vie de saint Paul a été bien plus
éprouvée, traversée que ne le racontent
ayant enduré plus de travaux, plus *;1'%3." agitée, les Actes.
de prisons, une infinité de coups, ^°'"• * '^•
et ayant été fréquemment exposé à
divers genres de mort. -^ Cinq fois passioneH, a. Quarante coups de fouet, moins wn. Comme la
loi défendait de passer le nombre de quarante
j'ai reçu des Juifs quarante coups coups.les Juifs, pour ne pas se méprendre, l'avaient
fixé à trenie-neuf. Voir la note surDetiiëronome,
de fouet, moins un -^ j'ai été trois
;
Dem. îô, î. XXV, 3.
fois déchiré de verges j ai été lapidé Act. U, \%:
;
16, ÎÎ;Î7, 11.

une fois; trois fois j'ai fait naufrage;


j'ai été un jour et une nuit au profond
de la mer; et souvent dans des Act.9.î9:
'-*^ 26. Dans les déserts de l'Arabie, et les gorges
profondes de l'Asie Mineure et du Pont, infestés
voyages, dans des périls sur desii-^iVe.is; jiar les voleurs, et peu habités; le voyageur y
fleuves, périls de voleurs, périls du J<^i5,i<):9.4. était sans abri et exposé à toutes sortes de priva-
tions. — Faux frères, les judaisants. ses adver-
cote de ceux de ma race, périls du saires les plus acharnés.
côté des gentils, périlsdans des villes,
périls dans des déserts, périls sur
mer, périls parmi de faux frères :

'-'
dans le travail et les soucis, dans » The», s. s.
27. Jeunes fréquents, les privations forcées, et
des veilles nombreuses, dans la faim «., r. sans doute les mortifications volontaires.

et la soif, dans des jeûnes fréquents, i f^*"•


„1•
"^
dans le froid et la nudité. -^ Et outre «oiiiciiu-

ces choses, qui sont du dehors, tout »•»• i-'*

ce qui m'assaillit chaque jpur. la


sollicitude de toutes les Églises.
2^ Qui est faible, sans que je ne sois """^ii^""
faible ? Qui est scandalisé, sans que ^^\^^^^''
jene brûle? 3« S'il faut se glorifier, ^"V.V"^' 30. Ma faiblesse: c'est-à-dire ce qui parait fai-
ble, bas, méprisable en moL Cf. xn, 9, 10.
c'est de ce qui regarde ma faiblesse rh^p.'^ îb.
que je me glorifierai. =^' Le Dieu et * ^»'•• '*'•»•
Père de Notre-Seigneur Jésus-Christ, /'; î/iV.
qui est béni dans tous les siècles, siôr.îii's.
sait que je ne mens pas. ^- A Damas, 32. Damas. Voir la note sur Actes, is, 2. —
le gouverneur du pays, établi
\"o«^;
Act. 9. Î4-Ï6.
P"i M»rc6,17-lb. 1
tas. Ce nom a été porté par plusieurs rois de
.fré-

rabie Pélrée. Celui dont il est question ici est


-
168
m.
^&
/^. '
,
II

Vehemeas

tifçovçêi
^, »
Ad

""^
Corinthios, XI, 33
defeBiilo (X-XII).

êtà tr
— 9*
— XII, 11.
AétwrmmHtm pre'mtal fXt-HMj,

custodiébat civitatern Damaecenoram, ut


me comprehénderel et per fenés- : "

'. ^( -
tram in sporta dimissus sum por mu-
ram, et sic eiTûgi manus ejus.
31^11• Kuv/ùad^ui
sîç
o'(ft(
dnoxu-
' XII. Si gloriuri oportct (non éxpc-
dit quidcm)
*

véniam autem ad visiones

,, ,^ ) ,
:

et revelationes Domini. ' Scio horainem


'^
iy
- in Christo ante annos quatuordecim sive

&
il'rf
.
,^, , ^ hoç
('
^
in côrpore néscio
néscio,
sive extra corpus
raptum hujusmodi us-
Deue scit),

que ad térlium cœlum. ^ Et scio hujus-


modi hominem (eive in côrpore. siv'
extra corpus, néscio,
,

Deus scit). * quo-


),
./,/ *
ort
^^ « «V-
niam raptus
vit
paradisum et audi-
est in
arcâna verba, qua» non licol homini
:

&
\^^< loqui.
'' "•
Pro hujusmodi gloriabor pro me

&
, :

&, . *' - '


autcni nihil gloriabor nisi in inlirmitati-
bus meis. • Nam, et si voluero gloriari.

' . , '
non ero insipiens veritntem enim di- :

,,
cam parco autem, ne quis me existimet
:

S supra id quod videt in me, aut àliquid

.,, .
audit ex me.
^
^ '
Ht ne magnitudo revelalionum exlol-
3- lat me, datus est mihi stimulus carni
meœ ângelus Sàlanae, qui me colaphizel.
* '^ " Propter quod ter Dominum rogàvi ut
'
, ' '^9^ - discéderet a me : "et dixit mihi : Siillicit

" ,. /
. mea nam
, virtus in inlirmita

^
• tibi grâtia :

^ perficitur.

,/
Libénter igilur gloriabor in inlirmi-
'
&, ,' .' '" Zfio

^-,
tâtibus meis, ut inhâbitot in
Christi. *" Propter quod placco mihi
contumtMiis,
me virtus
in
in

'
iv iniirmitâtibus meis, in
, necessitâtibus, in persecutionibus, in an-
dad'svw, gûstiis pro Christo : cum enim infir-

mor, tune potens sum. ^^^

^', '}€
** Factus sum insipiens, vos me cof^H
-^.
*'

fjto gistis. Ego enim a vobis débui com-


ti . mendari nihil enim minus fui ab ii
:

qui sunt supra modum apostoli :

sec.
^.
22.l^*9a^y.
m. EF: J*»)•
ft/y, iltva.
'-T:
ô't
i.
^ ^^. (
Ni) (pr.

«ai). 2. I^*(pr. ITl.)


m.) :ô'e

3.
(SLT*BI)
/iOi) (I,: J m.) ET*:
..
mtroxm^.
S'H faut te
[\\
fflorifirr {ecla n« convient
i"cll. []* »;
D (pr. m.) ELT: ->(\. L**»oWe. oss. LT*/»• tans doule), je virtnlrni. C.fvr cortci' il ne

^.

aa9rrt{ati(^kày èi i/ui) n.r^vrr. T.àrtOKoivU'nor• coiiviriit |»BS tir II .....


iL: o'**
iVa t2. et T<. 7. T:
) KM: oaiSr »• 7. Et de iieur .
l^• i-e) d€
m'élève. v.rcc: .ii; .. i. , : .

(LT: aararS). [1]* ï»a //i, vntf. 8. \[l.]i (ab grandeur de» n-vcUltoii• •. — l.c (jrec tvytt»m^
in.) Xa\. 9. LT (• ait. /<•) itieUat. 10- : (pr. (in • pour que je ne mVlùtc pa• •.
:
II Corinthiens, XI, 33 — XII, 11. 169
III. Apolog^ie ouverte (.\-.11). — :9^ H e«( mupérteur à me» adverMaire» CXt-JSJiJ,

le roi Arétas, faisait garder la ville vraisemblablement .frétas ^néas, qui monta sur
le trône l'an 7 avant notre ère. Il donna sa ûlle
des Damascéniens pour me prendre, en mariage à Hérode Antipas, le meurtrier de
33 et l'on me descendit par une fenê- saint Jean-Baptiste, .\ntipas ayant répudié cette
1 ». w, u. princesse pour complaire à Hérodiade (Voir Mat-
tre dans une corbeille, le long du suluîo,'s3.
thieu, XIV, 3), .frétas lui Gt la guerre et lui infligea
une défaite sanglante. Lorsque saint Paul se con-
mur; et c'est ainsi que j'échappai vertit à Damas. Arétas était maître de cette ville
et la faisait administrer par un gouverneur. On
de ses mains. ne sait si elle était tombée en son pouvoir lors-
XII. qu'il avait fait la guerre à Hérode ou si elle lui
' S'il faut se glorifier (cela ^j^i^e».
avait été donnée par les Romains.
ne convient pas sans doute), je vien- dmuî.ss.
drai aux visions et aux révélations pe. ne, is.

du Seigneur. - Je sais un homme en 8. s. i6 ;


XII. 2. Ouoique l'ame eserce ordinairement ses
opérations par le moyen du corps, il est hors de
Jésus-Christ, qui, il y a quatorze "k/iî.
'

doute cependant que Dieu puisse faire que l'âme


restant unie au corps ait néanmoins un exercice
ans. fut ravi (si ce fut dans son corps ^'^3^^'j^^ indépendant de lui. —Le troisième ciel est appa-
ou hors de son corps, je ne sais, 'J^,t• |> remment ce que l'Apôtre désigne au verset 4 par
le mot paradis, ou le séjour des bienheureux.
Dieu le sait jusqu'au troisième ciel, '^i^ ^%-- '
Quant à la dénomination de troisième ciel, ce
n'est point une rêverie des rabbins, comme on
3 et je sais que cet homme si ce fut
l'a prétendu : elle trouve sa Justilication dans
dans son corps ou hors de son corps, ces paroles du Sauveur Il y a beaucoup de de-
:

meures dans la maison de mon Père. Le bonheur


je ne sais, Dieu le sait) fut ravi dans r*. m, îo. '
dans le ciel est proportionné aux mérites des
saints. Dieu a donc pu faire connaître à l'Apôtre
le paradis, et entendit des paroles m»?. «, si. celui qu'il réserve au plus grand mérite (Glaire;.
mystérieuses ou il est pas permis cor. î, . i 4. Qu'il n'est pas permis, peut être entendu
dans le double sens d'impossibilité ou de dé-
a un homme de dire. fense.
^ Je me glorifierai au sujet d'un »* qaibu»
tel homme; mais pour moi, je ne me sio"»•"••.
glorifierai que dans mes faiblesses j^or.io, ; \i.

* que si je voulais me glorifier, je ><^"••<.';^


ne serais pas insensé, car ie dirais Apœ. n. 3,
6. Je ne serais pas insensé. Voir plus haut la
.. "^1'^ Vtot. 11, lî;
la vente; mais je m abstiens, de peur
1 . , .• . . . 1
». n. note sur xi, l~.
•*
P»• 130, 1.
que quelqu un ne m estime au-des- «.3,.
. .
, , 1

sus de ce qu'il voit en moi, ou de ce


qu'il entend dire de moi.
'
Et de peur que la grandeur des in carne. 1. Un aiguillon de tna chair, un ange de Sa-
tan. Plusieurs interprètes et auteurs spirituels
révélations ne m'élève, il m'a été E«n. 10,^1^. voient ici les tentations de la chair et les assauts
donné un aiguillon de ma chair, un ^^^°•^\'• de l'impureté. Mais il est plus naturel et plus
dans l'harmonie du texte, de l'entendre des per-
ange de Satan pour me donner des /^^^",•, sécutions que saint Paul avait à subir de la i>art
des Juifs et des docteurs judaisants. Quel que
soufïlets. ® C'est pourquoi j'ai prié l°^'^\*o. soit le sens qu'on adopte, les conclusions restent
trois fois le Seigneur qu'il se retirât J^^-^'J; |^ les mêmes. " Quel mal que rorgueil, puisqu'il
rend nécessaires de tels préservatifs, et combien
de moi ;'•* et il m'a dit Ma grâce »•^^^3. les meilleures âmes y demeurent exposées». Saint
.Vugustin, .'ierm. clxiv, 8.
te suffit, car ma puissance se fait
^•^"'BceU.
^*^-
10,
!'<•

31. 9. Ma puissance. Le mot 7na, qu'on lit dans le


mieux sentir dans la faiblesse » grec, est nécessaire u la liaison des idées (Glaire;.

C'est donc bien volontiers que je Tnà^tV»-


me glorifierai encore plus dans mes '**

faiblesses, afin que la puissance du j^ , ,

Christ habite en moi. '" C'est pour-


»
Pe-i^'*
. .
Act. 5. 41.
quoi je me complais dans mes faibles-
ses,
Il
dans les outrages, dans les ne-
j 1 '
R""'-
!*.J*•
M»t..SîO.

J'p'^'^'*:•
cessités, dans les persécutions, dans /^,^3• J*•
les angoisses pour le Christ, puis- *|^•/•/*•
que, quand je suis faible, c'est alors
que je suis fort.
" J'ai été peu sage, c'est vous ,^û,Zr
11. J«î n'ai été en rien inférieur ayec la grâce
de Dieu; quoique je ne sois rien, par moi-même,
qui m'y avez contraint; car vous „^^;,. par mes propres forces.
deviez me recommander, puisque je
j'j'^î'^j/.Yj.
n'ai été en rien inférieur aux plus
" ii-s'io.
Uom. U, 19.
eminents des apôtres, quoique je ^ai. s, s.
170 II Ad Corinthios, XII, 12 — XIII, 1.

&
*'
6 Tii

rlnslo (XIII).

vuîy iy nùar^ vnouoi'ij, Iv


-- — UoMatio md pmnttemUmm.

mélsi
lâtus
niliii sum. ^' Signa tamcn apost'

mei facta snnt super vos, in omnî

,
niïnis xtd Thoant x«/ oirnutai. patiéntia. in siprnis, ri prod/o-iis. et vir-
tûtibus.
'' il yuo iaiiv d 7]\^ vntç ^^ Quid quod minus habuislis
est enim,

.; '
ti un «troc iyiù ov quod rgo ipse
pra) céleris ccclésiis, nisi
Xantoao&t non gravâvi vos? Donnte mihi hanc in-

&
dâixiuv ***Iâov, ixoluwç juriain. ^* Ecce tertio hoc para tus sum

, . tX&tîv ti^/«ç, xui ov xutuvuqxtJow venire ad vos et non ero gravis vobis.

,' , . *
:

ov Non enim quiero qua) vestra sunt, sed


*/£/« « &- vos. Nec enim debent filii paréntibus the-
saurizare, sed parentes '^ Kgo au-

..
'"^ filiis.

âè xai
tem libentissime impéndam, et superim-
péndar ipse pro animabus veslris licot :
él xui

' ^^" ôt, ' phis vos diligens, minus diligar.

'" Sed esto :

cum essemastûtus, dolovoscepi. " Num-


ego vos non gravàvi : std

,'
^'

uvtoi
xui
;
;' *^
quid per aliquem eorum quos misi ad
vos, circumvcni vos? ^•
et misi cum illo fratrcm.
Rogâvi Tituni,
Xnmquid

; ,
,
&;
. , ^, -
^^
;

- Titus
spirilu
vestigiis y
vos circumvénit? nonne
ambuinvimus?

Olim putàtis quod excusémus n•


^'

apud vos? Coram Deo in (Ihristo loqui


mur omnia autem cbarissimi propter
:
nonne
oudem
iisdem

^ ,
& ,
',
ledificationem vestram. '" Timco enim.

^&, &, &-,


^"

ne forte cum vént'ro, non quales voie

,^, ^ -
, &L•' invéniam vos : et ego invéniar a vobi>.
qualem non vultis :ne forte contenliono-

, xai
xui
^ ^'

ini
ipmulationes, animositàtes, dissensiont-_
detractiones, susurrationes, inflationeHHI
scditiones, sint inter vos
cumvénero,
et liigeam
liumiliet
multos ex iis qui ante pccca-
" no iterunf^
:

me Deus apud vos :

'. uxu&uoaift xui xai r,


vérunt. et non egérunt pœniténliam su-

3LIII•
ini
/;' xai
per immunditia, et forniiatione, etimpu-
dicitia,
lK.lli.
In ore
quam
'

duurum
gesscrunt.
Kcce tertio hoc vtnu»
vel Irium téstium stabit
.iil
^Ê\
vos^"'

12. LT* (.) Ir. 13. ,:


.9. 20. N.M.T: *>,. '-*•-

AHFLT«:
»..il.V. 20).
il9orioi •. G

4
21. (pr. Ml.;
14. MABFTt(p. T^irof)
LT ( ait. *oi) î^ocoy.
15. :
LT* (pr.) vfiQy.
^ (p. icrr.) . LT*: .7•'"'. |,:

LTeNABFG: //a'-ia•
19. cÎ:îoloYiijut9a. LT:
... 43. CelUiuiurr. i.rer
«0. (iuUt n'i-ut |>a• dan*
Mariram 9t». fiS: 9., ir Xf., lai. -nùrta. grec

II
II Corinthiens, XII, 12 — XIII, 1. 171
Conclusion (XIII)• — Rre»»ante exhorUtUon.
ne sois rien. ^- En effet, les marques ^°!;^; 12. Vertus dans le sens -Je prodiges, actes de
puissance.
(le mou apostolat ont été empreintes p^*|-*j*'i,

sur vous par une patience à lépreuve ^"• '*• *"


de tout, par des miracles, des prodi-
ges et des vertus.
* ^ Car en quoi avez-vous été in- *^»" "»"

teneurs aux autres Eglises, sinon en Act.», 3i.


ce que je ne vous ai point été à 'u. m, l•^
charge? Pardonnez-moi cette injure. 2COT.'n,r"•.
^^ Voici 14. Une troisième fois je suis prêt à venir vers
qu'une
*
troisième fois je•»3/»''*/.'
Cor, llj ®o
7• vous. Le sentiment commun est que saint Paul a
,

sais prêt à venir vers vous, et je ne ^^^'p- *• '' fait trois voyages à Corinthe. I.e premier et le
troisième de ces voyages sont indiqués dans Actes,
vous serai pas à charge car je ne ; XVIII. 1 : xs, 2 ; le second n'y est pas marqué, il a

cherche point ce qui est à vous, mais sans doute été de courte durée, pendant les trois
ans que saint Paul passa à Épbèse.
vous puisque les enfants ne doivent
;

point thésauriser pour les pères, mais


les pères pour les enfants. ^'^ Pour joe.io.n;
moi, je sacrifierai tout volontiers, .'8.
et je me sacrifierai encore moi-
même pour vos âmes, quoique, tout
en vous aimant plus, je sois moins
aimé.
"' Eh bien, soit! Je ne vous ai «eccir:
'
cumveniC.
1G. Je vous ai pris par ruse. Saint Paul cite
, ,
l'accusation que portent contre lui ses adver-
pomt ete a charge; mais, comme je saires.
suis artificieux, je vous ai pris par '"S^i;' ?;'
ruse. ^^ Vous ai-je circonvenus parscS!''»!'*^;
quelqu'un de ceux que je vous ai job/îs^i.
envoyés? *» Jai prié Tite, et j'ai Iciru'l: 18. J'ai prié Tite, et j'ai envoyé arec lui... pour :
J'ai prié Tite d'aller vers vous, et f ai envoyé avec
envoyé avec lui un de nos frères. ^**• "' '*' /ui..., genre d'ellipse qui n'est pas seulement pro-
pre au style biblique, mais qu'on retrouve dans
Tite vous a-t-il circonvenus ?Navons- toutes les langues (Glaire).
nous point marché par un même
esprit? sur les mêmes traces?
''^
Pensez-vous encore que nous *•»"'"'? «''
nous excusions près de vous? Nous r"«"rum.
parlons devant Dieu, en Jésus-Christ; ,^\;1\.
mais tout, mes bien-aimés, est pour ic«r!i "'^6.
^o '«'• '^- 20. Tel que vous voudriez; je serais obligé non
votre édification, Car je crains
'<*•

qu a mon ...
arrivée, le ne vous trouve
••
GaL 4, 16.
* cor. 13, 10.
seulement de reprendre mais de réprimer, en
vertu du pouvoir suprême donné à l'Eglise dans
' ProT. ÏO.
. , . -, . 3.
la personne de ses pasteurs, les abus que vous
pas tels que je voudrais, et que Jac. 3, le. n'aurez pas su corriger.
vous ne me trouviez pas non plus Ec<Si. ,-
1
tel que vous voudriez
^
,.,,*. Kom. , .16, 17.
qu il ait c»'• ». : 1 »<>.

parmi vous des contestations, des Pror. n, n.


jalousies, des animosités, des dissen-
sions, des médisances, des délations,
de l'orgueil, des troubles -' que, 1 Keg. 16, 21. Dieu ne m'humilie. Si la foi des Corinthiens
;
1.
G«L s, 19. est toute sa gloire, le sceau de son apostolat (I Co-
venant de nouveau, Dieu ne m'hu-
rinthiens, \\, 2), leur inGdélilé lui serait une
milie parmi vous, et que je n'aie à profonde et douloureuse humiliation.
pleurer beaucoup de ceux qui, ayant
déjà péché, n'ont point fait pénitence
des impuretés, des fornications et des
impudicités qu'ils ont commises.
^III. Voilà que pour la troi-
'
Conclusion, xiii.
sième fois je viens vers vous; sur le condosie.
témoignage de deux ou trois témoins ^,^». XIII. 1. Sur le témoignage... C'est-à-dire je me
&,
172

nùv ^^/<«.
II Ad

*
Corinthios, XIII, 2-13.
Coaeluiiio (XIII). -- MorlmU•

xai omne verbum.


ptrnltmnUmm,

Praedixi, et prœdico, ut
'

prœscns, et nunc abscns, iis qui ante

',
tcai

(( ' xai
'',
peccavérunt, et cétcris omnibus, qunniam
S si vénero iterum, non parcam.

.
^ iv
&,- in
^ An experiméntum
meloquitur Cbristus, qui
qua'ritis ejus qui
in vobis non

& &, Nam

&,
* ti toxav- infirmâtur, sed potens est in vobis? *

''
,& . xai
.
9^- ] ix elsi crucifixus
vivit
est ex infirmitate sed
ex virtute Dei. Nam et nos infirmi
:

, ,'
sumus in iilo sed vivémus cum eo i-x
:

'' -^
virilité Dei in vobis.
' Vosmetipsos tentiite si estis in fide :

.
;9^,
,
iavrwç

. - * ^ ipsi vos probàte. An non eognoscilis vos-


metipsos, quia Christus Jésus in
est? nisi forte réprobi estis.Spero au-
tem quod cognoscétis, quia nos non

vobis

,
, ^',
'

-
^,

2.
sumus réprobi. " Orumus autem Deum ut
nihil mali faciàtis, non ut nos probÀti
appareâmus, sed ut vos quod bonum est
faciàtis nos autem ut réprobi simus.
:

^, '
*

^.
^, '/-
* Non enim possumus nliquid advérsus

. Gaudëmn
'

,' veritalem, sed pro veritate. '

^ &,
enim, quoniam nos infirmi sumus. V'

,,
xai autem poténtes estis. Hoc et oramu
*^
vestram consummationem. '" Ideo b;i
absens scribo, ut non praesens durin

,--
agam, secundum potestatem, quam D'

., , , xai 9•- minus dédit mihi in œdificatiônem, i

'^,.&
non in destructionem.

'3
^^
'* De célero, fratres, ijaudéte, perfécti
^, - estote, exhortamini, idem sâpite, pacem
xai
babéle, et Deus pacis et dilectionis eril

.-
'' vobiseum.
*^

^
'^ Salutâte invicem in ôsculo sanct<>
Salûtant vos omnes sancti. *'Grâtia D•
*^
& xai

^
mini nostri Jesu Cbrisli, et churitas Dei.

^ .. xai
'^.
t^^7t:ty
et communicâtio sani'li Spirilus sil eu
omnibus vobis. Amen.
1
Maxtôortaç ,. âevr^ça

2.
iaj.9ti
G rell. *. .^-
>]),
3-5. L:
*• tl
(«oly. [êï]
G rell.
* XIII. t. Grec • je cl. ii
«I
9.
\tîç 4. :

puur I• sfrondc foi», roim


(ult.) *a\. 5. M (pr. m.) * f BD Tpr. m.) T* maintenant, t^unt «bM^nt. j< ;::

koriv. 1. NABI) (pr. m.) FLT: 8. nF) p^ché et tout les autren <|uc. ^i je viea» «1•
ipr.
.
tiu>*i
m.)
10.
fiOi.
DEF:
(pr.

12. AF:
^.
m.) 1•: àUà vne^.

.. 1
kABDEKT: à
3. (]8• *.
«». LT* (ail.)
iniftoç
veau. Je nVpargncrai (personne) •.
1. Noua priori». Grec • je prie •.

1.1. I.e nnc porte en plus


:

• la .<teconde (lcUrc)l

Corinthiens a vXé érritc de Phillppca de Macédul


:

** nfoç ad f. (et portoe) par Tite et Luc •.


II Corinthiens, XIII, 2-13. 173
Conclusion (.\I1I). — Pre»»ante exhortation.
1
tout sera jugé. ^ Je l'ai déjà dit, et je Deut. 17, 6
19. propose de déférer à mon tribunal ceui qui se
Cor. 4,

seraient rendus coupables des faits que je re-


;

le dis encore, absent, comme si j'étais Mu. IS, 16.


19, 15.
prends, et je jugerai sur les témoignages que
Jo». 17. j'aurai recueillis.
présent, que si je reviens, je n'aurai Hebr. 8,10, 18.
ProT. 13, 14.
aucune indulgence pour ceux qui ont Eccle. S, U.
péché auparavant, ni pour tous les
autres.
Est-ce que vous voulez éprouver
' In Chrieto 3. Eprouver... le ChrUt; c'est-à-dire la puis-
eox sance du Christ.
celui qui parle en moi, le Christ, qui ar^uel.
Kx. 4. lî.
n'est pas affaibli, mais qui est puis- Luc. Il, 15.
P8. 33, 8.

sant parmi vous? ^ Car, quoiqu'il ait Sap. 1!. 13. 4. Selon la faiblesse de la chair dont était
revêtu. — Parla vertu de Dieu qui se manifestera
il
1 Cor. 5, 5
;

II, 33.
été crucifié selon la faiblesse, il vit ce-
Cor. 1, Î5.
I
parmi vous ou contre vous, ce que semble favori-
ser le texte grec, et le sens du t. lu (Glaire).
pendant par la puissance de Dieu. Philip. î, 7-S.
Act. ï. 32-33.
Nous aussi nous sommes faibles en Bom. GaL
9. 6, 4,
1, 1.

lui; mais nous vivrons avec lui, par


la vertu de Dieu parmi vous.
' Examinez-vous vous-mêmes, si Se erpo
probent.
vous êtes dans la foi éprouvez-vous
:

vous-mêmes. Ne connaissez-vous pas Thw. 1 ÎI.


Cor. U. 31.
1
.%

vous-mêmes que le Christ Jésus est en Jer. G«l.


»3.
4.
î.
6,
vous? à moins que vous ne soyez di-
gnes d'être rejetés. * Mais j'espère que EcclL 19, Î6.
JUt. 16. 7,
vous connaîtrez que pour nous, nous
ne sommes pas dignes d'être rejetés.
7. Dignes d'être rejetas, comme des hommes
'
Nous prions Dieu que vous ne fassiez Fs. Gikl. 6.9.
16, 14.
qui ne sont pas purs, sincères. C'est le sens de
la Vulgate, aussi bien que du texte grec
rien de mal, non pas pour que nous et le ;

mot approuvé exprime l'idée contraire (Glaire).


paraissions nous-mêmes approuvés,
mais que vous fassiez, vous, ce qui
est bon, et que nous, nous passions
pour dignes d'être rejetés.
* Car nous ne pouvons rien contre lp«e in
verilale
9. Nous nous réjouissons de ce que nous sommes
la vérité. ^ Aussi nous nous réjouis- potenA.
faibles et de ce que vous, vous êtes forts. D'après
sons de ce que nous sommes faibles Tim. ». 1 1,
saint Jean Chrysostome : nous nous réjouissons
de ceque, par votre fidélité, vous n'ayez pas donné
et de ce que vous, vous êtes forts. Et Som. 13, 3.
occasion à notre justice de s'exercer.
Cor. 10. 1 4,
ce que nous demandons, c'est votre Philip. 17 2, ».
Eph. 13. 6,
10. Pour l'édification et non pour la destruction.
perfection. '" C'est pourquoi je vous S..p. Il, 11.
S Cor. 10. 8. 1,
Saint Paul veut dire ici qu'il préfère donner de&
écris ceci, absent, afin que présent, Act.9, 15;1S,Î. éloges qu'infliger des châtiments.

je n'agisse pas plus sévèrement, se-


Votum
lon la puissance que le Seigneur m'a pacte.
Ps. 99, i.
donnée pour l'édification et non pour Philip. 4. 4
Hebr. 61, 1.
la destruction. lut. 5. 4 S.
" Du reste, mes frères, réjouissez- BeclL 17, lî.
Bom. lî, 5
11. N'ayez qu'un sentiment. Ces mots résu-
15, 6.
;
ment les conseils de l'Âpotre à l'Église de Coriathe
vous, soyez parfaits, exhortez-vous Apoc. îï, 17. travaillée par des dissensions intestines.
1 Cor. 1, 10.
les uns les autres, n'ayez qu'un senti- Philip. S, S.
Hebr. lî, IS.
ment, conservez la paix, et le Dieu de 3 Thés. 3, 1«.
Joa. 4. 16.
paix et de dilection sera avec vous. 1
Joa. 14, S3.
^- Saluez-vous les uns les autres Salulalio.
Ps. Î7, 3.
par un saint baiser. Tous les saints ProT. Î7, 6.
Sap. 14, !2.
vous saluent. '^ Que la grâce de Prov. 7, 13.
Phfltp. 4, 7. 13. La grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, la
Notre-Seigneur Jésus-Christ et la Ps. lis, 63. grâce qui nous vient de lui et qu'il nous a mé-
Bom. 3, Î4.
ritée.
charité de Dieu, et la communication Joa. 1. 17.
1 Joa. 4, 16.
du Saint-Esprit soient avec vous Bom. .i, 8.
1 Cor. lî. 11.
tous. Amen,
ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX CALATES

INTRODUCTION

La Galatie était la Gaule de lOrient. Des Gaulois, ayant quitté leur pa\ -
trois siècles avant Jésus-Christ, passèr(!nt d'abord dans le nord de la Grèce,
puis, bientôt après, allèrent s'établir en Asie, et se fixèrent aux environs
d'Ancyre, où on leur donna le nom de Galates. Assez restreint d'abord, lotit
territoire s'agrandit peu à peu. Au temps de saint Paul la Galatie était une
province romaine, qui occupait le centre de l'Asie Mineure. L'Apôtre y était
venu deux fois, d'abord au commencement de sa seconde mission apostoliqu
pour y prêcher l'Évangile et y établir la foi, ensuite au début de la troisièm
pour compléter et perfectionner son œuvre. C'est peu de temps après, vers '>

pendant son dernier séjour à Corinthe, qu'il écrivit cette Lettre. Elle
rattache ainsi par sa date à son troisième voyage aussi bien que l'Epitre jh
Romains et les Épîtres aux Corinthiens, avec lesquelles elle a des rappoi ;

visibles. Celles-ci la précédèrent; et celle-là paraît l'avoir suivie d'assez pr.'>.


Les Galates étaient intelligents, d'une grande francliise, mais d'une mobi-
lité d'esprit et d'une impétuosité de caractère qui les exposaient à des démar-

ches irréfléchies et à des déceptions. On venait de faire à l'Apôtre un rapp<


très inquiétant à leur sujet. On lui apprenait que depuis son passage, il
Docteurs judalsants étaient venus de Jérusalem, et avaient pris sa place <

Galatie; (|ue, sous prétexte de compléter son œuvre, ils altéraient son ensei-
gnement et imposaient à ses disciples de nouvelles pratiques, empruntées gy^ ,

rituel judaïque. Peut-être étaient-ce les mêmes qui avaient déjà soulevé ifl
esprits contre lui à Antioche. Au moins prêchaient-ils, aussi hautement <ju'o^'
avait jamais fait, la nécessité des œuvres légales et de la circoncision pour les
Gentils comme pour les Juifs. « C'est là, disaient-ils, ce qui s'enseigne et
qui se pratique à Jérusalem, dans l'Eglise-mère, sous les yeux et par les soil
des principaux Apôtres. Sans ces observantes, on ne fait pas partie du peuj
de Dieu et l'on ne peut avoir part aux biens promis à Abraham ».
Les Galates avaient d'abord opposé à cette prédication l'autorité de celui
leur avait apporté l'Evangile; mais ces nouveaux venus la récusaient, ou
moins ils disaient qu'elle était loin d'égaler celle des Apôtres de Judée al
INTRODUCTION A L'ÉPITRE AUX CALATES. 175

lesquels ils étaient en relations, celle de Pierre, de Jacques et de Jean, que le

Seigneur avait instruits en personne et à qui il avait ré'élé tous ses mystères.
Ils aftirmaient que saint Paul lui-même avait reconnu la supériorité de leurs
lumières et de leur pouvoir, et qu'en leur présence, à Jérusalem, il avait dû
renoncer à ses principes et se déclarer pour la circoncision. Ebranlés par ces
raisons ou séduits par ces artifices, un certain nombre de fidèles semblaient
disposés à joindre l'observation des lois de Moïse à la profession de la religion
chrétienne.
A cette nouvelle, l'Apôtre prend la plume pour revendiquer son autorité et
rétablir la vraie doctrine ; et il écrit, comme d'un seul trait, cette lettre où son
caractère se peint avec tant de vivacité, et où respire toute l'ardeur, toute la
sollicitude, toute la tendresse de son zèle. Il traite ces prédicants, non comme
des hommes de bonne foi involontairement égarés, mais comme des séducteurs,
des docteurs de mensonge, qui ne cherchent qu'à surprendre et à asservir les
âmes crédules. Pour les fidèles, il les rappelle à lui, les reprend et les encou-
rage tour à tour. Nulle part il n'est plus concis dans ses raisonnements, plus
sévère dans ses reproches, plus affectueux dans ses exhortations.
On distingue trois parties en cette Epître —
1" La première est apologé-
:

tique, I, 11-11, 15. L'Apôtre établit la réalité de son apostolat et la conformité


de sa doctrine avec celle de ses collègues. —
2° La seconde est dogmatique,
II, 16-', 12. Il montre que la justification est attachée à la foi en Jésus-Christ,

non à la loi de Moïse, dont l'observance est superflue et même nuisible ou


dangereuse. — 3** La troisième est morale, ", 13-vi elle a pour objet de
:

corriger quelques abus et d'affermir les esprits dans la foi. (L. Bacuez).

Tête de Galate (Musée dn Caire)


J^ 4-

EPISTOLA

APOSTOLI
AD GALATAS

•, ('^ -' dv^QiônoVy


I. * Paulus apostolus non ab homini-

, ') hus, neque per hominem, sedper Jesum

, ,.^ &
tx
)•6
^ xai /
- Christum,
vit
omnes
^
eum
et
a mortuis
Deum
:
Patrem, qui suscita•
^

fratres, ecclésiis Galàtiœ.


Gratia vobis et pax a
et qui

Dec
mecum

Patre, et
sunt

xai
, * 6• Domino nostro Jesu
semetipsum pro peccatis
Chrislo, * qui dédit
nostris, ut eri-

),, & peret nos de pra?sénti siéculo nequam.

,
, . * ' xai secundum voluntâtem Dei
tri, ^ cui est gloria in Siécala siecul
et Patrisnof5-

^ ,-
&
^ '- iv
rum. Amen.
• Miror quod sic tam cito transferi-

mini, ab eo qui vos vocâvit in gratiam

, - ' Christi, in aliud evangclium ' quod non

^ .
:

est aliud, nisi sunt âliqui qui vos contiir


- xai d bant, et volunt convértere evangélium

&
, ,&'
&. ,
*

&
xai

xai
' S
.-
' '
Christi.
**
Sed licet nos,
evangelizet vobis prœtërquam quod evan-
gelizâvimus vobis, anathema
praediximus, et
aut nngelus de cœlo

nunc iterum dico


quis vobis evan^i^elizâverit pra?ter id quod
sit. • Siout
: Si

-
; ,
&( &;
*^^^ accepistis, anathema sit. *•• Modo enim

^
r hominibus suadeo? an Dec? An quar
9-(
-

,, -
hominibus placére? Si adhuc hominibu^
. placérem, Christi servus non essem.
" Notum enim vobis fécio, fratr•

&&' .&,
* '

' ort evangélium quod evangcliz.-^tum est a me,


'
' quia non est secundum hominem '' ne- :

que enim ego ab homine accépi illud.


' aem J^mmi
neque didici, sed per rcvelationem

.
Jt

.
Christi.

-1
{.
3.
DEFT:
âUo• (Al.
8. NAT*:
10. Mill. al.
11. (sec.
.
(1.
:
^
inscr.

vnif) m^ï.
àlîo lî

m.)
17

BD
C•
Ttfoç
post

Ttréç\ Wossenb.
(.
4-
KS: tvayyilior.
fis.

âUo.
m.) FT* vuïr.
<i*'9f. a>. LT«* (ait.) /«>.
(pr. m.) FGL: yif (I. ).
(. 111.)

:
:
12.

Ic Krcc.
AD
1. 1. La fin (lu

lu. Careft-ce
maintenant ?
(pr. m.)

dei

maintenaut est-c« que J'obéis aux


Dieur .
FF.:

homwutou
dSk MM».
verset Ogurc entre parcnlhèscf

de Dieu auf Jt
On peut traduire
hommes
:
daa»
ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX CALATES

r
I. '
Paul, apôtre, non par des J';•^^',^^*•. Prologue. — r, 1-10.
hommes, ni par un homme, mais par I. 1. Ni par un homme. Saint Paul commence
1 Cor. 15. 9.
Jésus-Christ et Dieu Père, qui l'a i«. se. i.
le ainsi à poser les fondements de son apologie.
ressuscité d'entre les morts, -et tous joîÎ », lâ-ï» ;

les frères qui sont avec moi, aux Rom.'i5,'8;


6.9. •

Eglises de Galatie. •

"*
Grâce à vous et paix par Dieu sa•••»»"©.

notre Père, et par Notre-Seiffneurpe.i3î,i;îf7.


1 2Cor. l;S,e.
• 1,
Jésus-Christ, ^ qui s'est donné lui- Sap. U, 3.
Joa. 1, 17;
même pour nos péchés, afin de nous H. 87;
1 . • 1 1 C0I08. 1, 20.

arracher a ce siècle mauvais, selon Eph. .<2.


"' Monn&ie de Galatie (Y.
la volonté de notre Dieu et Père, ^ à ^*^i9. 2).

qui est la gloire dans les siècles desRI^^,s^, 2. Églises. Ces paroles donnent à supposer
Aux
qu'il y avait plusieurs églises chrétiennes dans
siècles. Amen, **','î5*V,'7.*'
la Galalie. —
De Galatie. pourrait bien ne s'a-
^ Je m'étonne que vous ayez passé oai^'is. gir que de la partie de la province romaine de
Galatie où saint Paul avait fondé des Églises lors
si vite de celui qui vous a appelés à d^*irLm
la grâce du Christ, à un autre Évan-2
gile " quoiqu'il n'y en ait point d'au- ict.' n/n.
;
^. de son premier vovage.
3. Grâce... et paix.
thiens, I, 3.
4. Ce siècle mauvais, le
Voir la note sur

monde où
I Cortn-

se produit
le mal et qui excite au mal.
tre; seulement, quelques personnes g^lmi.
sèment le trouble parmi vous, et veu- lIv.•!,' io:
6-7. Un autre Évangile. Saint Paul a ici en vue
l'Évangile que prêchaient les faux docteurs. C'é-
lent renverser l'Evangile du Christ. fÎ^/so-Jelil'. taitau fond celui de Jésus-Christ, auquel ils joi-
gnaient la pratique de la loi de Moïse, mais cette
* Mais si nous-mêmes ou un ange Ejae addition suffisait, comme le dit l'Apôtie, pour
veruni renverser l'Évangile du Christ (Glaire).
du vous évangélisait autrement Evange-
ciel
que nous vous avons évangélisés, j^^^\^
qu'il soit anathème. * Comme ^ous Comme nous Vauons déjà dit, quand nous
^^l\^' ^^ .
9.
l'avons déjà dit, ainsi je le répète : ^^*'^• ^^ sommes venus vous évangéliser.

« Si quelqu'un vous annonce un autre


,^i^*'g%.
Evangile que celui que vous avez reçu, 1
^'*'
qu'il soit anathème ». "^ Car est-ce ^"; Thés.V"; 1
'

J, 4.
J
des hommes ou de Dieu que je désire 28, 20. le.
Mat. 24. 6,

maintenant l'approbation? Cher- Ps.


P* Partie.
.'>2, 6.
Apolog^ie de l^apoeto- —
chai-je à plaire aux hommes? Si je lat et de la doctrine de eaint Paul,
plaisais encore aux hommes, je ne I, 11-11, 15.
serais point serviteur du Christ.
1° Son apostolat a Jésus-Christ pour auteur,
^' Car je
vous déclare, mes frères, •- - «••?«' I. il-ii.
que l'Evangile que je vous ai prêché reveunum. i" Sa doctrine est conforme à celle des autres
Apôtres, II, 1-15.
n'est point selon l'homme. *^ En ^^^,''^'
effet,ce n'est point d'un homme que ^i.Vi5. 1" Son apostolat a Jésus-Christ pour auteur,
1, U-ii.
6.
je lai reçu ni appris, mais c'est par Act. 42,
9, 15.
l Cor. 2, 10. Selon rAom»ie, c'est-à-dire puisé aux sources
il.
la révélation de Jésus-Christ. 3 Cor. 12, 4. d'une inspiration purement humaine.
BIBLE POLYGLOTTE. 12
178
»1.

*^*Hxovaarb
(,
Ad
11•,
iftrjv
Galatas,
15).

7]•
— 1*
I, 13
J^/Me apomtolmtum

'^Audistis enim conversationem
II, 5.
m ChHmIo €if ii'téj.

meam
noTt ty

,
Tut 'lovâuïofuy, on xu&'
- aliquÎUidu in judaismo : quôniam supra

, .
éâiwxov T/]»' v^fou, xai modum pcrsequébar ecclésiam Dei,etex-
dOvv **x«t tv *Jov- pugnabam illam, ** et proficicbam in ju-

' tv daismo supra multos coa>tâncos meos in


génère meo, abundantius aimulator exi's-
tens paternarum meârum Iraditiônuni.
"Ori

,,
&^
, ^,
^'
âf:

*'
*^

&
,'
^,

*
*' Cum aulem placuit ei qui me segi'

gâvit ex utero matris meaj, et vocâvil


per grûtiam suam, '* ut revehiret Filium
suum in me, ut evangelizàreni illum in
gontil)us continuo non acquiévi carni et
:

sunguini. *' nequc veni Jerosùlymam ad


anlecessores meos apustolos sed àbii

^
:

^. in Arâbiam et it«'rnm rcvérsus sum


:

,
^^''

,
'.
'
, /«

^^''^
*'^

-
'-
Damascum.
Deinde postannos très veni Jeroso-
'"

lymam vidére Petrum,


eum diébus ({uindccim
et mansi apud
'^ alium autem

apostolorum vidi néminem, nisi Jaco-


bum fratreni Dûmini. '" Quœ autem
:

. ^' ".
& - -
&, scribo vobis
non méntior,
ecce coram Deo, quia

" Deinde veni in partes Syriae, et Cili-


:

, ,&,--- ^'^"
'^^

'^'
ciaî. ^'Eram autem ignûtus fàcieecclésii^^
Judii-ae, quœ
tum autem auditum habebant Quôniam
qui persequebâtur nos aliquândo, nunc
erant in Christo
:
: " ti

"^' '^, -
evangeh'zat (idem, quam aliquândo ex
&. puguâbat :
'"
et in mo clarilic;'ib.iiii

Deum.

(', &^, '-


II• II. Deinde post annos (^iaiu<irut;i un.
'

ilerum ascéndi Jerosolymam cum Bar-


naba, assiimpto et Tito. ' Ascéndi autem

.,
seciindum revelaliônem et coutuli cum :

illis evangélium, quod pnédico in génti

bus. seorsum autem iis qui videbantui

& iiliquid esse ne forte in vi\ouum ciir-


:

&,,
^, (, , ,
rerem, aut cucurrissem.
3 '^' ", ^ Sed neque Titus, qui mecum erul.
, * cum esset gentilis, compùlsus est circu^gHI
sed propter subintroductos fa^'
&- cidi :
'

sos fratres, qui subinlroiérunt explor.i:


liberlâtem nostram. quam habénius m
' Cbrislo Jesu, ut nos in servitûtem rédi-
gèrent. ' Quibus neque ad horam céssi-

\i.V* . i:i. UF[i;iT* 9t6ç. {1.


*: BDEFLT:
19. nABDEKT: àllù. 18. rçta (.
.
.
(pr. .) A'^Jf
AIJSIJ: (eti. ii, 11. 14)• 19 Lall. proltb. Mill. Seml. (jriesh.) • oU »ài
(pr. m.) : 2t. (pr. m.) ^ «. 23• Hcll. (quod Ter t. Marcioni tribu il).
(exccplo L) : "70«»'• ". — 1. Grot. al. (c.
l;;. celui. Grec : • à Dieu •.
Chron. alcx.) rtaaàifuv (' pro «i*)• 4• //«>»•.
:
n. i*'. Grec • et je leur expoeoral
: el en i *fU» —
et Thcodoret. * Cjung. c. anleccdd.)• nAB culier aux plu» considères l'^Tangile que je pr —
(pr. lU.) CDSI.Tlie: li. D' (c. panui les gentils •.
;

Galates, , 13 — II, 5. 179


. Apolos^ie {t, 1 l-Il» 15)* — f Son apontotat vient de Jémue-Chri»t Ci, 11-S4),

*3 Car vous avez ouï dire que j'ai **^;"'„" ^jT.'" 13. J'ai persécuté, d'où il y a lieu de conclure
qu'un homme, si emporté contre les chrétiens,
vécu dans le judaïsme; qu'à acu n. 6; n'était pas alors imbu de leurs doctrines.
autreft)is
toute outrance jai persécuté TEglise phiup. à, i.
ir\• .1'• 'I'.
*^*'•
de Dieu et lai ravasree, '* et que je oe. 13,9.
*'•
14. Des traditions de mes pères. Voir la note

sur Matthieu, xv, i.
'•

.Cor 15 9. 1

me signalais dans le judaïsme au- Act.'9, h'.


dessus d'un g^rand nombre de mes L»m. 3, m.
contemporains
•^ au sein de ma nation, Phuip. 3, 5.

,, M«tJ3,î3-S4;
me montrant
...
zélateur outre mesure u, î.
Luc. Il, 4Î.
, , ,

des traditions de mes pères.


^"•
Mais lorsqu'il plut à celui qui ^i*;^!^";
m'a choisi dès le sein de ma mère, et ^^*""'^
m'a appelé par sa grâce, ** de me ^•;-.|,*« ijj 16. A la chair et au sang. Par ces mots, saint
Paul entend l'homme laissé à lui-même, non
révéler son Fils, pour que je l'an- Ji^Jv^'ij"• animé par l'Esprit de Dieu.
'

nonçasse parmi les nations; aussitôt, i^^\^\-,^ j

sans acquiescer à la chair et au sang, ^°^^^\•^ ',3•.

'"
et sans venir à Jérusalem près de '^\' u.' 17. Arabie. Peut-être le désert d'Arabie, dans
les environs de Damas. Le nom d'.^rabie désigne
/g",'

ceux qui étaient apôtres avant moi, /^"J'ii^^i'ij la contrée gui s'étend entre l'Egypte, la Pales-
tine, la Syrie, la Mésopotamie, la Babvlooie, le
je m'en allai en Arabie, et je retournai "(joVii^ls! golfe Persique et la mer Rouge. — Damas. Voir
encore à Damas. les notes sur Actes, ix, i et 11 Corinthiens, xi, 32.

^^ Ensuite, après trois ans, je vins


18. Trois ans après sa conversion. —
Pour voir
**^J,r;"" Pierre. ' Dignum erat ut Paulus cuperet videre
Petrum, quia primus erat inter apostolos cui de-
à Jérusalem pour voir Pierre, et je legaverat Salvator curam ecclesiarum. Tantae
demeurai avec lui quinze jours. Act. 9. 29; auctoritatis fuit Petrus! Saint Jérôme, Epist.
->

Î3 17-Sl. . cxii, 8. « Nisi ejusdem societatis esse appareret,


^^ Mais je ne vis aucun apôtre, si ce ». is, .Vs.
Ecclesia illi omnino non crederet ». Saint Au-
gustin, Contre Faust., xxviii, 4.— Quinze jours.
n'est Jacques, le frère du Seigneur. icOr. 9,.' On ne peut donc pas regarder sa doctrine, vu le
.j,,
^ ,
••Il
. .
» Eom.l,9:9,l.
"^"
Je vous écris ceci, voici! devant 2 cor. 23 1. peu de temps qu'il est demeuré auprès de ces
p.. . 11,31. Apôtres, comme provenant de leur enseignement ;
Dieu, je ne mens pas. du reste il avait déjà, avant ce temps, com-
-' Ensuite je vins dans les pavs de •»»•.©
mencé à prêcher.
19. Le frère; c'est-à-dire le cousin. Voir la note
'"'"*•••'*•
Syrie et de Cilicie. 22 Qr j'étais in- sur Matthieu, xii, 4.
20. Voici t devant Dieu...; c'est-à-dire prenaat
connu de visage aux Eo^lises de Judée. 15,23.41;
Act. 27, i :
Dieu à témoin que je ne mens pas.
55

qui étaient dans le Christ. ^^ Seule- ".sè-


9, 31):
21. Syrie. Voir la note sur Matthieu, iv, 24. —
Cilicie. Voir les notes sur Actes, v, !) et xv, 41.
ment elles avaient ouï dire « Celui s cor. e, s.:
22. De Judée, non compris Jérusalem, capitale
qui autrefois nous persécutait an- de Judée.
la —
Qui étaient dans le Christ; c'est-
Act. 9, 1-î. à-dire qui croyaient en Jésus-Christ, qui s'étaient
nonce maintenant la foi qu'il s'effor- convertis au christianisme.
çait alors de détruire ». -' Et elles ^'•"' jj
glorifiaient Dieu à mon sujet.
II. Quatorze ans après, ie montai »• cum
' 2° Sa doctrine est conforme à ceUe des autres
Apôtres, II, l-lo.
de nouveau a Jérusalem avec Bar- conrer».
II. 1. Quatorze ans après, je montai. SaintPsiUl
nabé, ayant pris Tite aussi avec moi. j^^ ^^ 3
ne parle pas du voyage qu'il fit à Jérusalem pour
- Or, j'y montai d'après une révéla-
^^^^'^^-jj^- y porter les aumônes, à l'occasion de la famine
prédite par Agabus [Actes, xi, 20; xn, 2.5), soit
tion; et j'exposai aux fidèles l'Evan- parce qu'alors il était déjà reconnu Apôlre, soit
j^'^g'-^^'i^J'j.

gile que je prêche parmi les gentils, parce qu'en cette occasion il n'eut que peu ou
^ c"or'V2',%. point de rapports avec saint Pierre. Barnabe. —
et en particulier à ceux qui paraissent |™'."'. Voir la note sur Actes, iv, 36. —
Ayant pris Tite.
Voir la note sur II Corinthiens, u, 13.
être quelque chose, de peur que je ne ;,*'^, 2. D'après une révélation; non point mandé ici
j j.

courusse ou n'eusse couru en vain. comme un prévenu qui a besoin de se justifler,


mais pour obéir à un ordre du ciel. — Qui pa-
^ Mais Tite, qui m'accompagnait, tu non raissent être quelque chose; c'est-à-dire des plus
clrcumci- considérables. Cf. Actes, \, 36.
étant gentil, ne fut pas forcé de se faire 3-3. Ce passage a quelque obscurité, et plu-

circoncire; sieurs docteurs pensent que saint Paul permit à


et la considération de
'

Tite de se faire circoncire pour ne pas s'aliéner


quelques faux frères, qui s'étaient fur- Act.ie,3. la conflance des judaisants. Il est préférable
d'entendre ces paroles en ce sens que Tite ne fut
tivement introduits pour observer la pas circoncis ; et s'il ne le fut pas, ce fut précisé-
liberté que nous avons dans le Christ *
^"s,"
".' '* '
ment à cause des faux frères (subintroducti)
auxquels saint Paul ne voulut pas céder, parce
Jésus, et nous réduire en servitude, G^i."i,\ 31. que celte concession eût confirmé des prétentions
qu'il jugeait contraires à la liberté des GentiU et

ne nous pas consentir, môme un
fit ^qZ'I'u.' à l'œuvre rédemptrice du Sauveur.
seul instant, à nous soumettre à eux,
180 Ad Galatas, II, 6-15.
I. Apolofrl•

Ttj &
]' . &
vnoTayij,
(1*11•1»1)•
Tm

— ** Apomtottea

*^
mus
mâneat apud vos
rjum éoetHum fti, i-iSJ.

subjecliône, ut véritas evangélii per-


:
• ab iis autcm qui vi-

ôè

^,
'
&.
,
' -
dcbântur esse aliquid (qualcs aliqudndo
fi'icrint, nihil mea intcrest, Deus perso-

, ,-
nam hominis non àccipit : mihi enim
xovvreç qui videbantur esse aliquid, nihil conlu-
lérunt.
'-<« Sed econtra cum vidissent quod

,
' ^ crédi-
xad - lum est mihi evangélium prxpiïtii, sicut
* ( et Petro circumcisionis * (qui enim ope-

&
',
xai -),
,
' xai
ràtus est Petro in apostolâtum circumci-
sionis, operatus est et
' et cum cognovissent gràtiam quae data
mihi inter gentes) :

,,
, '
'
xai
xai

&,
est mihi, Jacobus, et
qui videbantur coliimnsB esse, dextras
dedérunt mihi et
Cephas, et Jounnes,

Barnabae societâtis : ut

.
^'^
nos in gentes, ipsi autcm in circumci-

**"
,.-
&
^ 8-
sioncm
res essémus
hoc ipsum fâcere.
:
'° tantum ut paijperum mémo-
quod étiam sollicitus fui
:

*' Cum autem venisset Cephas Antio-

chiam, in faciem quia repi

^
ei réstiti,

.
&, &,
* *
hensibilis erat. *' Prius enim quam

--
nirent quidam a Jacobo, cum géntibu»
xai edébat : cum autem venissent, subtra-

& .&
hébat et segregabat timens eos qui
. ^, *^

xai
xai
- ex circumcisione erant.
ejus consensérunt céteri Judiéi, ita ut et
se,
" Et simulationi

&& ,','
Bàrnabas ducerétur ab eis in illam si-

mulationcm.
'^'
'*

^^ •* Sed cum vidissem quod non <-^4

ambularent ad veritàtem evangélii,

,
Cephae coram omnibus : Si tu, cum Ju

>& , xai
''; *•'*
&
da'us
daice
" Nos
:
sis, genliliter

quomodo gentes cogis


naliira JudaM, et
vivis. et

non ex géntibu
non
judaizà

.
8.

9.

10-
KL:
mCD
K[L]Ht
{.). HATf
(pr.m.) FLT«:

Wassenb. * .
(p. >;/««*<)
*.
/"*»'•
(a. *eoç) '.
peccatores.

.
13. Grot,

14. LT:
: 9
*:^». «• i« |I.: «/i
... tj vnomUa
Viir. Cb«• G ri

. IjËgrcc 114 (as de parcnlbéses.


12. nBDFL: nl9tr. ti. Cépha». Grec : • Pierre ». Item >. U.
Galates, II, 6-15. 181

. Apolofia (, 11•1» 15). — «" il mnmeigne comme lem Apotrem f#/, i-iSJ.

6. Rien de nouveau, rien qui fût en opposition


afin que la vérité de l'Evangile de- avec ce que je leur avais exposé.
7. Comme à la naissance de l .glise chrétienne
meurât parmi nous. ^ Mais quant à /'^t.w. les Juifs conservaient encore une sorte d'hor-
ceux qui paraissaient être quelque , ^«^ *^*ij reur pour les Gentils, saint Pierre et saint Paul
AcL 10, 34. se partagèrent le ministère évangélique, de ma-
chose (quels ils furent autrefois, peu Kph. U. 1, nière que le premier fût charge de prêcher les
Dieu ne point accep- Ual. lï. 1, Juifs, et le second les Gentils; mais cela n'empê-
m'importe, fait
chait pas chacun d'eux d'annoncer indistincte-
tion de la personne de Ihomme) ceux, ; ment l'Évangile aux Juifs et aux Gentils, toutes
les fois que l'occasion s'en présentait (Glaire).
dis-je, qui paraissaient être quelque
chose ne me communiquèrent rien.
' Au contraire, ayant vu que

vangile de Tincirconcision m'avait été


Ab
Apo«tlolii«
- lautlalur.
8. Qui a opéré:
sa puissance.
c'est-à-dire qui a fait paraître

L'apostolat de la circoncision,
c'est-à-dire parmi les Juifs.
9. Céphas est le même
que saint Pierre. Voir
Jer. 9, . Jean, i, 4i. —
« Quelques auteurs ont prétendu
confié, comme à Pierre celui de la Act. 9, 15:10 que Céphas, avec lequel saint Paul eut un diffé-
rend à Antioche, n'était pas saint Pierre d'autres, ;

circoncision ^ car celui qui a opéré Cor. lî.


1
Act. 10, 44. que ce dissentiment était purement fictif; mais
ces sentiments sont inadmissibles. Le premier
en Pierre pour l'apostolat de la cir- d'abord. — 4" a la tradition contre lui. A la
concision, a opéré en moi aussi parmi vérité, quelques docteurs ont émis un doute sur
l'identité de saint Pierre et de Céphas; mais,
les gentils) ;
^ et ayant connu la grâce ^^^'^ ^^' comme le remarque saint Jérôme, ce n'était de
leur part qu'une conjecture et ils ne la faisaient
qui m'a été donnée, Jacques, et Ce- *^ ^*^ ;• «^^
que pour montrer la faiblesse des objections
phas, et Jean, qui paraissaient ("'ti'e ,^^^;^'^,•'*: qu'on prétendait tirer du conflit d'Antioche. —
les colonnes, nous donnèrent la main, ^ph. j3,'m.
'

à moi et à Barnabe, en signe de com- ^""iVfV


Iz. . i" Céphas est bien le même nom que Pierre
en syriaque la même signification que Petros en
il a

grec. Saint Pierre le portail en Judée, et c'est le


premier que le Sauveur lui ait donné. Saint Paul
:

munion; afin que nous prêchassions, l'cor. 9,'»o. le lui donne indubitablement ailleurs. 3» U —
est évident que le personnage dont il s'agit est
sre utils, et eux aux cir-
nous, aux gentils, un personnage éminent. égal, sinon supérieur
à saint Paul, par conséquent apôtre comme lui.
concis. *^ Seulement, nous devions ^^ ;^3^•-
Son exemple fait fléchir Barnabe et menace d'en-
nous ressouvenir des pauvres ce que *• '" '»• '* traîner toute l'Église d'.\ntioche. Saint Paul fait
:

un acte de courage en lui adressant une repré-


j'ai eu aussi grand soin de faire. sentation. D'ailleurs, quel moyen de le distinguer
'*
Or Céphas étant venu à Antioche, pe»rumju et du Céphas nommé plus haut.'entre saint Jacques
saint Jean, comme étant, aussi bien qu'eux,
je lui résistai en face, parce qu'il était f.ccil îr. une colonne de lÉglise? Le second sentiment
4,
n'est ni plus suivi ni plus solide. Saint Jérôme,
répréhensible. '- Car avant que quel- ac^isÎV-U, qui l'avait d'abord proposé, d'après Origène et
Act. JO, 15 saint Chrysostome, fut obligé d'y renoncer. H est
ques-uns, envoyés par Jacques, fus- 11, 3, s
;

bien vraique les mots grecs, rendus dans la Vul-


sent arrivés, il mangeait avec les gen- gate par in facie, pris isolément, pourraient se
traduire en apparence. Il est vrai aussi qu'il
:

tils; mais quand ils furent venus, il se est parlé de dissimulation ou de défaut de fran-
retirait et se séparait, craignant ceux chise. Cela ne suffit pas néanmoins pour justifier
l'hypothèse d'une scène concertée entre les deux
qui étaient circoncis. Et, à sa dis-'^ EcclL 10, I Apôtres, ou d'une discussion feinte pour l'instruc-
simulation, acquiescèrent les autres
tion de leurs disciples. M
cette Interprétation ni
cette hypothèse ne sont naturelles. On n'y a re-
Juifs; de sorte que Barnabe lui-même couru que dans une intention apologétique, afin
de couper court aux objections et de mettre en
fut entraîné dans cette dissimulation. même temps à couvert la conduite de saint Pierre
et de saint Paul. Mais on a pris le change, et on a
*^ Mais quand je vis quils ne mar- audacter
reprehen- substitué un tort véritable, un défaut de droiture
chaient pas droit selon la vérité de dil. dans l'un et l'autre Apôtre, à une pure inadver-
tance ou à une erreur de procédé de la part de
l'Evangile, je dis à Céphas devant Mat. saint Pierre; carie mot de saint Paul, que Pierre
10, s;.
le. 16, 7. était répréhensible, n'entraîne pas d'autre consé-
tous « Si toi, étant Juif, tu vis à la
:
1 Tlm. 5, ÎO. quence et n'a pas plus de portée. U signifie seu-
Act 10, 15 lement que la conduite suivie par saint Pierre
manière des gentils et non en Juif, ;

,t,* 16, 3
donnait lieu à des interprétations fâcheuses, que
^'•**•
comment forces-tu les gentils à ju- ses égards pour les préjugés de ses compatriotes
étaient, contre son gre, de nature à confirmer les
daïser? '^ Nous, de naissance nous s cor. n, m.
Juifs dans leurs prétentions, ainsi qu'à inquiéter
sommes Juifs, et non pécheurs dentre e^'. i, u. et à rebuter les Gentils. Rien n'indique qu'il eût
en cela blessé sa conscience le moins du monde.
les gentils . Dieu voulut qu'en cette occasion il fut averti de
ce qu'il avait à faire, non par une vision comme
à Joppé, mais par un collègue et un subordonné
aGn que son humilité pûtserrir à l'édiQcation de tous ». (L. Bacuez].
u. saint Paul avait reproché à saint Pierre de s'être retiré de la table des gentils dans la crainte de ,

scandaliser les Juifs convertis ce qui pouvait faire croire aux gentils qu'ils élaient obligés de se confor-
;

mer à la manière de vivre des Juifs, et par là même gêner la liberté chrétienne. Mais ce reproche n'at-
taque nullement la suprématie du prince des Apôtres; car, dans de pareils cas, un inférieur peut et quel-
quefois doitaverlir avec respect son supérieur; et, comme le remarque saint Augustin, saint Pierre le souffrit
avec une douceur, une humilité, une patience dignes de celui à qui le Sauveur avait dit Tu es Pierre, et :

»tir toi je battrai mon église (Glaire).


44. Qu'ils ne marchaient pas droit. L'Esprit-Saint en assurant aux Apôtres rinfaillibilité dans la doctrine,
avait pas supprimé leur personnalité, et ne les mettait pas à l'abri de toute surprise. Si tu vis à la ma- —
concile de Jérusalem, parce qu'il ne ju
valait mieux insister auprès des Galates sur
l'égard ' -'
Ad —
^»•
183 Galatas, II, 16 III, 8.

,
II. Para dofrmatlra (II, -V, It). JumtUtm mm 0éÊ» ChHsH ritf i«-#l#, M>.
*• on
/
ov âixmovTui '* Sciéntes autem quod non justili-

&
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, ., xui
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ix

nùau '.
-
calur liomo ex oporibus
iidcm Jcsu (Ihristi
Jesu crédimus, ut justificémar ex
Christi, et
ter
non ex opcribus
quod ex opéribus legis non jusliiica-
bitur omnis caro. '" Quod .si quaîréntes
jusliiicâri in Cbrislo, invénli sumus et
: et nos
lep^is.

letfis
in
nisi
Christo

: prop-
per

ii<l•

.
'*
ipsi peccatôres, numquid (^bristus pec-
â cati minister est';* Absit. '* Si enim qua*
deslrwxi, iterum haec aedifico : pr.pva-

*^ ^, ricatorem me constitue.

^"
&.
,
, ,
'^ &
Çjj

^

*• Ego enim per legem, legi morluus

sum, ut Deo vivam Cbrislo confixus


sum cruci. "* Vivo autem, jam non ego
vivit vero in me Cbristus. Quod autem
:

d-,

^'
. -
*'
nuncvivo in carne in fide vivo Filii Dei,
qui diléxit me et tradidit semetipsum :
:

, (^.
pro me, ^' Non abjicio grâliani Dei. Si

, enim per legem justitia, «-rgo gratis

9 ^ ;
Cbristus mortuusest.
III•
&, -
' Trj
. III.
fascinâvit
'
insensâti (".alala•.

non obedire veritâli.ante quo-


quis vos

^,' ; -&
rum oculos Jésus Cbristus prœecriptus

;^,
'^
est, in vobis crucifixusy ^ Hoc solum a

'
&
;').
^' ; ,
' ;
*
^

-
vobis volo discere Kx opéribus legis
Spiritum accepistis, an ex auditu fidei?
^ Sic stulti estis, ut
nunc carne consumméminiV * Tanta
estis sine causa? si tamensine causa.
5 Qui ergo tribuit vobis Spiritum. et
:

cum spiritu cœpéritis,


passi

. & &
& - ^
(
*

-
operàtur virtûtes in vobis ex opéribus
legis, an ex auditu fidei? * Sicut scrip-
:

, *., - tum est Abrabam crédidil Deo, et repu-

&)
:

"
^ tâtum est illi ad justitiam. Cognoscite
" ergo, quia qui ex fide sunt, ii sunt filii

Abraba•. • Providens autem scripliira,

^^ &, *^' quia ex lidc justificat génies Deus, prœ-


iv &. nuntiavit Abrabœ : Quia benedicéntur

Sii

.
1. G
(.
17. Rell.
18. iiSLTHe•.
20. )
rell.
rcll.
:
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^
owiOTeVw.
Cpr• m.) FL:
(p.
%•
... ; ^<^' ^ ^'«•
. LT (pro «.'.)

li s. ». >.
Ii.

7.
8.

19.
;
|•

0. Fi* (p. "avilit) Y^Yfaytrat.


(pr. m.) BT: v»o» tioir.
kAB<:I)KT: iftvloYi».
o'^ov)

La Un du vereel figure au venet suivant dans


nrtv^a Hâfirre (fi }

ic

\. G rell. (»)• r^n,i9n9ai.


m.) •
LT* h . «rec.

. /{ e$t écrit n'e«t paa dan• le Krcc.


2. F (pr. To. lU.
.

Galates, II, 16 — III, 8. 183


II. Do|^e (II, 16- V, 19). — La Ju»Ufteation M'opère par la foi (lif -, 18J.

Sachant que l'homme n'est point ",i7;,*'p"J" IP Partie.


'^ Partie dog^matique, —
par les œuvres de la loi, mais "•••""•
justifié II. 16-v. 12.
1" La justification s'opère par la foi, II, 16-
par la foi en Jésus-Christ, nous Â'c'u», u.'
III, 18.
croyons nous-mêmes au Christ Jésus 5. \]\t. i" Nature et destination de la loi, III. 19-
V, 12.
pour être justifiés par la foi du Christ, p».T«,' s.

i" La justification s'opère par la foi,


et non par les œuvres de la loi, at-
II, Ki-lll, 18.
tendu que par les œuvres de la loi ne
Foi du
sera justifiée nulle chair. ^^ Que si, >. 5, 19. noies sur Romains, m,
10. Christ... (etiwes de la loi. Voir les
ÎO, 28. — Xulle chair, au-
cherchant à être justifiés dans cun homme. \&«,.
Christ, nous sommes nous-mêmes Rom. 7,1»;

trouves pécheurs, le Christ est-il


pas ministre du péché? Nullement. fSTil'n:
'* Car si ce que j'ai détruit je le ré-^*• "* '**•

tablis,je me constitue moi-même pré-


varicateur.
19. Je suis mort à la loi. Voir
^' En effet, moi-même par la loi je vii« in
mains, VIII, 2. —
J'ai été cloué
la note sur Ro-
la croix. Voir
suis mort a la loi. ahn de vivre pour Jer. 31, 31. les notes surRomains, vi, 4, 6.
Dieu : avec
1/-.1
le Christ i
i»'
ai ete cloue aRoin.7^;s,î;
Deat. IS, 15.

5 S.
20. Je vis, tion plus moi, mais le Christ vit en
la croix. ^^ Mais je vis, non plus moi, y-v^i moi. De même que nous sommes morts au
s-

•» Bar. 11. 3,
mais le /-U
• *
1 • • •

Christ vit en moi. Car si ieBom.6 6;4,î3. péché en Jésus-Christ, nous sommes ressus-
, , Gai. 6, 14. cites en lui, et nous participons par l'Esprit-
, . . "i

Vis maintenant dans la chair, j y vis ? çor. 5, u. Saint à sa vie. • Id est, non vivit ille qui quon-
en la foi du Fils de Dieu, qui m'a Hab.i,'4. dam vivebat in lege, quippe persequebatur Ec-
clesiam,vivit autemineoCbristus, id estsapientia,
aime, et s est lui-même livre pour eph. ro. fortitudo, sermo, pax, gaudium, ceterieque Tir- j.

Il• Rom. ^ 32. tutes Saint Jérôme, in hune loc.



1 * '.
moi. "*' Je ne regrette point la crrace jo». 10, u-is.
de Dieu; car si c'est par
^ la loi qu'est Hebr.' u, i-
, . . * , , Pei. 3, la , . 1

la justice, c est donc en vain que le u. 49, 4.


Joa. I, 17.
Christ est mort.
III. Galates insensés, qui vous
' *>lalli III. 1. Crucifié au milieu de vous. Saint Paul
leur avait tracé un tableau vivant de la passion
a fascines, pour ne pas obéir a la ve- Mat de Notre-Seigneur de sorte qu'il avait été en quel-
Sap. ô, 4. que sorte crucifié au milieu d'eux.
rite, vous aux yeux de qui a été dé- Gai. 1, 6.
Is. 4, tO.
peint Jésus-Christ crucifié au milieu Sap.
2. L'audition de la foi. Voir la note sur Ro-
de vous? Je veux seulement savoir f"^r.\ «fi
"-
mains, X, 14.
de vous ceci Est-ce par les œuvres Actî^o;44. :

de la loi que vous avez reçu l'Esprit, ^î^;*'?!''


ou par l'audition de la foi ? ^ Etes-vous i^^\î ^'
si insensés, qu'ayant commencé par ^^.liui.
l'esprit, vous finissez maintenant par 3^*îS|• ,*4.
Rom. i, 3.
la chair ? Est-ce en vain que vous Sap. 3, 11.
' 4. Si cependant..., c'est-à-dire je veux espérer
Gai. 4, 10. que ce ne sera pas en vain (Glaire).
avez tant souffert? Si cependant c'est
en vain.
^ Celui donc qui vous communique .*braham
ex flde
l'Esprit et qui opère parmi vous des justu«.

miracles, le fait-il par les œuvres de 1 cor. u, n.


la loi ou par l'audition de la foi "?
"^,^1*;'^'
* Ainsi qu'il est écrit : « Abraham 6. Abraham crut à Dieu. Voir la note sur Ro-
crut à Dieu, et ce lui fut imputé àBom.4.%, '9.
mains, V, 3. — Ce lui fut imputé justice. Voir
la note ibid., y. 9.
7. Ceux qui s'appuient sur la foi; littéralement
justice Reconnaissez donc queE«^'».'"'s.
». "
11•• qui sont de la foi ou j)ar la foi, en vertu de la foi.

\
• • Joa. 8, 39.
• .

ceux qui s appuient sur la foi, ceux- Kom. 9, s. L'Apôtre veut dire <|ue c'est la loi qui fait les vé-
ritables enfants d'.\braham (Glaire).
là sont les enfants d'Abraham. ^ L'É- iii^'llg'.' 8. Toutesles nations... note sur Romains,
criture prévovant que c'est par la foi ^ V, 11.
, ,
rx• '•. •
,<
Gen. lî, 3. • 1 .

que Dieu justifierait les nations, lan-


^^i^^^•
nonce d'avance à Abraham « Toutes '°*• ^ ^• :

les nations seront bénies en toi ».


184
II. Par• doirnallca

'"12çre oi ix
\4,
^^"
fia/"
(-
(II,

'
Ad Galatas,
1-%', IS).

avr

slaiv,

III,
«° IVatmrm et

in te omnes
sunt, benedicéntur

9-21.
me^pmm legtm

gentes.
fidéli Abraham.

Quicumque enim ex opéribus legis


sunt, sub maledicto sunt.
cum
'
€iïïi, f'V,
igitur qui ex fide

Scriptum est
fti.

.
8
"^, ', ir - enim Malcdictus omnis qui non per-
:

mânserit in omnibus qua^ scripta sunt

, ,
^' ^ .
* '

*'*
iv oi'rfiiç

-
in libro
autem
Deum, maniféstum
in
legis, ut faciat ea.
lege ncmo
est
*'

justiticatur
:
Quoniam
apud
quia justus ex

^
«' «- fidevivit.'•' Lex autem nonestexfide, eed,

-- Qui fécerit ea, vivet in illis.

" ,,
^^ *' Christus nos redémit de maledicto
pro nobis malediclum quia
' legis, factus :

. ^ ^'iVa
scriptum est
pendet in ligno
Maledictus omnis qui
:

" ut in géntibus bei»' :

^ .
dictio Ahrahœ fieret in Christo Jesu, ul

&,
*,
3•( &
*'^
'
pollicitationem Spirilus accipiAmus per
fidem.
'' Fratres fseciindum hominem dico)

.
^^& '
' ,
' ,
, . &
ai

''
*^

''
-
tamen hominisconiirniâtum leslam«*ntum
nemospernit, aut superordinat. '• Abrahœ
dictée sunt promissiones, et sémiui ejus.
Non dicit
sed quasi in uno
: Et seminibus, quasi
Et sémini tuo, qui est
Christus. '' Hoc autem dico, testaméntum
:
in multis :

d-sov

'
/',;
ÇOÎ,
*^ ,. -
'
coniirmatum a Deo quœ post quadrin-
géntosettriginta annosfacta est lex, non
irritum facit ad evacuândam promissio-
nem. Nam si ex lege heréditas, jam non
'"

expromissione. Abrahœ autem perrepr


missionem donavit Deus.
:

.,
&.

^ .
,
**

, '"
'
&^
<» Quid igitur lex? Propter transgres-
siones posita est donec veniret semen.
cui promiserat, ordinâta per àngelos in

. autem
manu '" iMediâtor
mediatôris.

, & .- '^*
^«;
unius non est Deus autem unus
:
esl.
*' Lex ergoadvérsus promissa Dei? Ab-

sit. Si
vificare,
enim data essel lex
vere ex lege esset justitia.
quœ posset vi

tU Xf iiSITIie: retf. m. rf. ).


10.
BT»• (pr.)
NABCDEFGSTf
èr.
(a. htim.) «t.. (pr. m.) 17. I.T•
19. (pr. m.) FGKST:
D ».
12.
13-
14.
:
Ci rell.

nB: ir
[K]* iy9f.
yéYfonrai.
X^. (pr. m.) F: (1. i»ey.)
21. [L]• T. 9li• LT: èm rofie Sr ^r.

ti.
!S.
Celui qui. Grec • l'homme m»• ••
:

Il n'y a lias de parenthèses dans le gftc.


n. Une alUanc4. Grec • une alliance envcr• le
:

16. U: 1^\9. Cbri•! •.


Galates, III, 9-21. 185
II. Oog^tne (II, 16- V, 12). — 8" Naturti et dentinaUon de la toi (iily 19- V, 19}.

» Ceux donc qui s'appuient sur la foi ». La foi, vivifiée par la charité, jointe aux
bonnes œuvres et à la pratique des vertus.
seront bénis avec le iidèle Abraham.
^" Et tous ceux qui s'appuient sur 10. Les œuvres de la loi, les prescriptions mo-
^"«îlarc- saïques.
""'
les œuvres de la loi sont sous la ma-
lédiction. Car il est écrit : « Maudit Act-u, lo;

quiconque ne persévérera point dans ««» \^- 13.


tout ce qui est écrit dans le livre de p•• ". -
loi pour l'accomplir! » '^ Cepen- oeut. , î6.
11. Le juste vit de la foi. Voir la note sur Ro-
mains, I, 17.
dant, que nul nest justifié devant Eoin.3,20.
Dieu par la loi, cela est manifeste, Z'^:l^*i,
puisque le juste vit de la foi. '- Orï^%"^.'*'
12. Avant les paroles celui qui observera... il
la loi ne s'appuie pas sur la foi, puis- jj^).'; f'g^^Ve
faut restituer l'ellipse de la formule l'Écriture dit
que au contraire « Celui qui obser-
: qui est évidemment sous-entendue (Glaire).

vera ces préceptes, vivra par eux ».


<3 Le Christ nous a rachetés de la^^l^û'^^ts
13. La malédiction de la loi. Voir les notes sur
Romains, iv, 15: vu, 5.
malédiction de la loi, devenu malé- ^'^',
43, Is. 1.
diction pour nous, selon qu'il estécrit Gai. 4, 3.

«
„„
Maudit quiconque est pendu °" Pet. t, 22.O». 13, 14.
1
14. La promesse de l'Esprit; c'est-à-dire l'Esprit
bois! » *^ Afin que la bénédiction /cor!*',»"'. qui avait été promis implicitement, Genèse, xxii,
1", 18; mais explicitement, haie, xliv, 3: Ezé-
donnée à Abraham fût communiquée /^ \^\^ chiel, XXXIX, 29; Joël, 11, 28 (Glaire).
aux gentils par le Christ Jésus, pour ^°'°-,|; ^- *>
que nous reçussions par la foi la pro- ^'.'
messe de l'Esprit.
*^ Mes frères (je parle à la manière Promisitio
Abrahie
des hommes), quand le testament racla.
d'un homme est ratifié, personne ne Deut. 4, 2.
16. Les promesses de Genèse, xii, 3; xxn, 18;
le rejette, ou n'y ajoute. ^^ Or les pro- ^|^''•,^• '3^-

\ombres, xxv, 12. Il ne dit pas, c'est-à-dire
messes ont été faites à Abraham et à 7,5-e " ;18,1S;
16.
Dieu. —
A ceux... à celui. La postérité charnelle
d'Abraham a été fractionnée en plusieurs races,
celui qui naîtrait de lui. Il ne dit pas : nations et familles. Sa postérité spirituelle, la
race des croyants, est une. formant en Jésus-Christ
« A ceux qui naîtront » comme parlant
qui en est le" chef un seul corps. « Si unum semen,
,

de plusieurs, mais comme d'un seul : unus Jacob, unus Israël, et omnes gentes unus
in Cbristo ». Saint Augustin, In Psahn. cxlvii, 28.
« Et à celui qui naîtra de toi », c'est-

à-dire au Christ. ^^ Voici donc ce que Heb/'ê is' 17. Quatre cent trente ans après. La loi venue si

je dis Dieu ayant ratifié une al-


:

liance, la loi quia été faite quatre cent *cor. ,'.


\.^\ ^ tard après la promesse n'a pu l'inûrmer ni la
moditier: la nature, les conditions, les effets de
la promesse restent les mêmes; le salut reste
donc, en dépit de la loi, uniquement attaché a la
trente ans après, ne la rend pas nulle foi.

au point de détruire la promesse.


'^Car si c'est parla loi qu'ily a héri-Eom.4.i3-i6;
tage.dèslorscenest
^ pas en vertu de la « con i 10.
^ ^ , Pet. 2, 9.
.
1 1

promesse. Cependant c est par la pro-


messe que Dieu l'a donné à Abraham
*^ Pourquoi donc la loi? Elle a été »• *,
Cu
contraria.
r Nature et destination de la loi, , 19 - V, 12.

établie à cause des transgressions, xim. 9. 1 1,


19. A
cause des transgressiotis. La loi n'a pas eu
î 1 \ , 1 Rom. ï, 14• . :
pour but direct la sanctilication des âmes, mais
jusqu a ce que vint le rejeton pour 5,20:7,7-10 la répression du pèche; et l'asservissement par
la crainte des mauvais instincts de l'humanité.
lequel Dieu avait fait la promesse; et oeat.' 33. 2.
C'était un moyen, non une lin.
Hebr.
remise par des anses dans la main LeV 26, 45. 19-*). Dayis la main d'un médiateur. Or le mé-
diateur... Ce passage, assez obscur, semble vou-
d'un médiateur. '^^ Or le médiateur acTVss*- loir dire que la loi dépendait des deux volontés
15; 12, 24. de Dieu et de l'homme, s'engageant par un con-
n'est pas pour un seul, et Dieu est un ^'Ali lal. s,
î, 7.
trat bilatéral, par le ministère de Moïse; la pro-
Deut. 6, 4.
seul. -' La loi est donc contraire auxEph.4,'6;2.V4 messe ou la loi nouvelle nous unit à Dieu et nous
donne même volonté, et pour ainsi dire même
promesses de Dieu? Nullement. Carî"cOT.\'Î9 être avec lui.
si une loi eût été donnée qui pût vi- Rom'i's,'»»;

vifier, la justice viendrait vraiment îcor.^s, e.


de la loi.
^86 Ad Galatas, III, 22 — IV, 10.

,
* && ,.
& -
^'
(
II.

'^
Para
'^'
dofTBiatie» (II, -V, 18).


— «* Mmtmrm mt rnmtmm tm^tm (Ui, t9'V, iH},

" Sed con( lûsit scriptura omnia sub


peccâto, ut promissio ex lide Jesu Chris-
li darétur credénlibus. ^' Prius autem

quam veniret fides, sub le^e cuslodieba-


mur oonclusi, in eam iideni qua- revel/in-
({)3^. ""iiçre da orat. ^* Ilaque lex pœda^;og-us nos-
'-
,*& &^.
* terfuil in Chrislo. ut o\ fidn ju^tififi'mnr,

.^' ^•'
ubi venit iides, jam m in sumus

&. ^^-
&
.
^*

*-
sub pœdagogo. ^*^ Omnes cnim fi'lii Dei

'
eslis pcr iidom, qua- est in Cbristo Jesu.
^'' 2" Quiciimque enim in
Christo baptizâti
&, ", estis, Cbristum induistis. '' Non est Ju-

&, . ,
da'us, neque Griecus

.
non est servus,
-'
:

neque liber non est masculus, neque :

' *^ ^' fémina. Omnes enim vos unum estis in


Christo Jesu. ^* Si autem vos Cbristi,

, -^-
ergo semen Abrahie estis, secundam

,
,^
promissionem herédes.
IV• ,' IV. Dico autem Quanto témpore
'
:

pnrvuhis nibil differt a servo,

.
lieres est,
,
. ^
cum dominus omnium ^ sed sub tu-
sit
usque ad proeii-
toribus, et actoribus est,
nilum lempus a pâtre ^ ita et nos cum :
:

,,
v7Jnioi, essémus pârvuli, sub eleméntis mundi

&& éramus serviénles.

^
,
& .^ ,, '
*)

^"
,-
, 7]
Atubi venit plenitûdo témporis, misit
^

Deus Filium suum, factum ex muliere,


factum sub loge, ut eos qui sub lege
erant redimeret, ut adoptionem liliôrum
reciperémus. ^ Quoninm autem estis filii,
''

'.
. ( &&-
, , ''"
^, misit Deus Spiritum Filii sui in corda
vestra, clamântem Abba, Pater. ' Ilaque
jam non est servus, sed filius. Quod si
et hères per
:

Deum.

&
filius,

* ^Sed tune quidem ignorantes Deum,


&' ' qui natiira non sunt dii, serviebàtis.

- &;,
iis

' &
d-, '•
Nunc autem cum cognovéritis Deum,
&, - immocogniti sitis a Deo : quomodo con-
vertimini iterum ad infirma etegénael••-
^^
ménta. quibus diMuio servire vultis?
'" Diesobservatis, etmenses, ettémpora,

22. AD (pr. FL:.) ' ^.


23• SLT:
24. D (nr. m.)
/ntyoi.
(pr. m.) FfCp. ^.. 8. Bez. : noji. G«LTHe: ^' /aj ÇSeti
28. NALT*: aTtarrtç.
29. l.T* «al.
2. add. (p. nfo9.) -
tfvati).
•.•.

10.
Kt
DEF:
(a. ^lôr) TO». nBT*:
»«"« /> «"'' iiaifov(.
,.
3. BD (pr. m.) FT»: vf4t9a.
6. DEF-f Cp. vioï) 9tov. GSI.Te: fy. ». Héritiers t iK-ritiera
7. [OJ* 9ti iià Xf. LT (ABC): «i. 9ti
(C habcl suhsjTipt. in fine pag.; C' 9. i.
IV. C Père. Grec • le |»èrc •.:

Xf. 7. Huilier por Dieu. <;rec - héritier de Dieu par :

KG: «• 9eoy). le ChHM •.


Galates, III, 22 — IV, 10. 187
II. Ooffme (II, 1- V, 12). — 9" Nature et aeetination de ta toi (ilM, 19• ¥', i9J.

'^^
Mais l'Ecriture a tout renfermé J^^^g^^. a. Le mot tout est pour tous les hommes. L'A-
pôtre ne fait que répéter ici ce qu'il a dit précé-
sous le péché, afin que la promesse demment, Romains, ni, 0, savoir que Us Juifs
,., 1• 1 r I• Rom. 3, 9.10; et les Grecs (c'est-à-dire les Gentils) étaient tous

fut accomplie par la foi en Jésus- ?, ?; n, si. sous le péché (Glaire).


Christ, en faveur des croyants; ^^ et ^^ 3 ,.
avant que la foi vint, nous étions sous
la garde de la loi, réservés pour cette ,.,;4,.
i^»'-"•"• 2*. La loi a élé notre pédagogue. Le judaïsme
foi qui devait être révélée. -^ Ainsi la
n'a élé dans la pensée de Dieu qu'une introduc-
loi a été notre pédaffOffue
^ dans le ot n, 1. tion au christianisme, seule religion parfaite,
,,, ^ .
"^
y Jer. 31, IS.
.
immuable, universelle. Paedagogus puerum non
. «
Christ pour que nous fussions jus- Hebr. 7, 19. ducit ad seipsum, sed ad magistrum: cum autem
tifiés parla foi. puer bene inslitutus jam creverii, sub pœdagogo
non erit •. Saint .\ugustin, Serm. clvi, 3.
^^ Mais la foi étant venue, nous ne >"«•«• «'»
U«i per
sommes plus sous le pédagogue. «<iem.
2* Car vous êtes tous enfants de Dieu l '?•
^J; }};

par la foi qui est dans le Christ Jésus. °*'• ^ *•

-^ Car vous tous qui avez été baptisés Eom. s. n. 27. Vous avez été revêtus du CAriei. Voir la note

dans le Christ, vous avez été revêtus 3, .


"'
^
sur Romains, vi, i.

28. Grec, c'est-à-dire gentil en général.


du Christ -^ il n y a plus ni Juif, ni
;
' '

Grec; plus d'esclave, ni de libre; ^fj^^^-^^^Jg^-j"•

plus d'homme, ni de femme. Car vous ^°^ j-j'^^


n'êtes tous qu'une seule chose dans ^""v V"•
le Christ Jésus. -^ Et si vous êtes tous io''i^-.'j*^,i 29. La postérité d'Abraham. Voir plus haut la
'3,19.
note sur y. 16.
au Christ, vous êtes donc la posté- Job, Eph. 4, 4.

rite d'Abraham, héritiers selon la Joa. 17, 11.


Rom. 9, S.
promesse.
IV. ^ Jadis de plus Tant que l'hé- tutorîbne.
:
Olim sub
ritier est enfant, il ne diffère point
IV. 2.Jusqu'au temps marqué par son père. Il
d'un serviteur, quoiqu'il soit maître Pi.146,
134, 4 I

est évidentque Dieu, souverain Maître, était libre


de tout. ^ Mais il est sous des tuteurs ^J^^;j\'_ de maintenir son peuple sous la tutelle de la loi
aussi longtemps qu'il lui plairait.
et des curateurs jusqu'au temps ^^'"4" ." '

3. Aux premiers éléments du monde, donnés


marqué par son père. ^ Ainsi, nous ^^^^^'• au monde c'est-à-dire aux cérémonies de la loi
;

quand nous étions enfants, en usage parmi les Juifs charnels, et qui étaient
aussi, GaS*3,*î<!" des instructions grossières et Ogurativesque Dieu
nous étions asservis aux premiers élé- ^°™ -'• '> donnait au monde (Glaire).
ments du monde.
4. La plénitude du temps; c'est-à-dire le temps
Mais lorsque estvenuela plénitude ^*"'" de la majorité. — Dieu a envoyé son Fils. Ces pa-
'

du temps, Dieu a envoyé son Fils, "*,'•,V'' roles prouvent l'existence du Sauveur avant sa
venue et l'identité de sa nature avec celle de Dieu,
formé dune femme, soumis à la loi, ^°• ^: -l• doncsadivinité. — FormetfMne/^ewiJHeet non pas
né d'une femme, ce qui implique la virginité de
pour racheter ceux qui étaient sous ».3,6,3; Marie et la formation miraculeuse du Verbe in-
•'•

la loi, pour que nous reçussions l'a- carné en son sein. — Soumis la loi. Malgré son
o^'jj•*"• origine divine le Fils de Dieu s'est mis. par sa
doption des enfants. ^ Et parce que ^""Pj*i','• naissance, dans une condition qui l'assujeltissait
à la loi. ^
vous êtes enfants. Dieu a envové dans J^'^^l^lh^
Boni. S, 9, 29. 6. L'Esprit de son Fils... Voir la note sur Ro-
16. — Abba. Voir la note sur Marc,
t^ ^

vos cœurs l'Esprit de son Fils criant l^^J^ij- mains, MU,


:
XIV, 36.
« Abba, Père Ainsi nul n'est plus jJJ'^^^^^^-
'^
» !

serviteur, mais fils. Oue s'il est fils, '''•"l^?^•


il est aussi héritier par Dieu. ï••*^ '*•
V'eieri» 8. Asservis. Voir la note sur Romains. \i, 16.
^ ignorant vitemuN.
Autrefois, à la vérité,
Dieu, vous étiez asservis à ceux qui
par leur nature ne sont pas dieux.
Mais maintenant que vous con- Eph. S, 8.
•*

naissez Dieu, ou plutôt que vous êtes 1 Cor. li,Si.9.


Rom. 1,
connus de Dieu, comment retournez- J"
'
Jo». V'
3.
1,

vous à ces faibles et pauvres éléments, * p»*• -• "•


auxquels vous voulez de nouveau vous coios. î, le.
10. Vous observez certains jours. L'.\pôtre parle
asservir? '** Vous observez certains STm^A ici, soit de l'observation des jours heureux ou
188 Ad Galatas, IV, 11-26.
II. Par• do^matie» (II, IB-W, IS). — »> Kmturm e« meopum U^tm €illi M- F, tÊ}.

xai xai «ai inavrovç' ** - et annos. *• Timeo vos, ne forte sine causa

^
fioVflCI vint.• iitjrrinÇ HXfJ yf-ynru'ttyit

'
k'ç labor.'ivorirn in vobis.

.
,
*' iitoJt fy'w, X(y/oj *'
Kstote sicut egfo, quia et ego sicul

'
'
' ^,' ^,
aâtXtfoi,

** Xtti

-
*^oïduT6 , ' dad-tvmav

* iv
ijâtxtj- vos fralres obsecro vos
: nihil me luesis-
tis. *^ Scitis autem quia pcr iiilirmitatem

Garnis evangelizàvi vobis jampridem et


tentatiônem vestram in carne
sprevislis, neque respuistis
:

mea '* non


:

, & "
^. -
sed sicul :

d , ângelum Doi excepistis me, sicut Chris-

; '•'

, - lum Jesum. Ubi est ergo béatitude *'*

-&, ,&
vestraV Testimônium enim perhibeo vo-

;^ *^ '
bis, quia, si fieri posset, oculos vestros
eruissétis, et dedissétis milii.

'*
& ., *^

ôb xaho
.
ix- rum
*® Ergo inimicus vobis factussum, ve-
dicens vobis? ''yKmuluntur vos non
bene sed exch'idere vos volunt, ul illos
:

œmulémini. ^^Bonumaulem aemulàmini

-, , .,.'
tv in bono semper et non tantum cum :

praesens sum apud vos.


*^ " Filioli mei, quos l'ierum partiïrio,
tv ^^"& donec formétur Cbristus in vobis. ^" Vel-
iem autem esse apud vos modo, et

, "
; &
^ -,-
, ^^
mutâre vocem meam quôniam confundor
in vobis.
^^

legem non
Dicite mihi qui sub lege vultis esse,
legistis '^^
:

Scriptum est enim

,
t :

.
Quôniam Abraham duos hàbuit

.
.
filios :

unum de ancina,et unum délibéra. '•'


Sed
/'
^'

- '

'^^"
qui de ancilla, secundum carnem natus
est qui autem de libéra, per rcpromis-
:

sionem ^ qua• sunt per allegoriam dicta.

,
'
:

^ &'
'
' Ilœc enim sunt duo testaménta. Unum
quidem monte Sina.
géne- in servitiilem
"' ^,
in

', ^^ rans :Sina enim mons


quœ
est in Aràbia, qui conjûnclus est ei quie
est Agar :
^'

,, '^^
nunc est Jérusalem, et servit cum filiis
suis. Illa autem, quœ sursum est Jé-
'-"^

.
L•v&tt rusalem, libéra est
nostra.
quse est mater :

13.
14.
DF•
.:
.
. vfdiZv (* sq. ).
2.;.

[KI.H: (t<5-U^/?.).
ï: lo ii. L[e)•
I.:
. (J.i.-irvr^ç).
G rcll. : «î*i.

BcfUl
yef

. LTH: m 5r. SLTHe* ^.. .» .. rell.) :

G
^ Si "-^^ ij rv»- *ft(]•

16. D (pr. m.) (pr. .) Ff (• «2^0 /. 26. I-ell. [KIM]* nrfrrwr.


17. CD (pr. m.) : àli'. nABCDEFT: Innl. «îi/iç.
13. I.a fln du verset se trouve au Tcreet suiva:
18. LT* râ.

Itf. L: /. xBT»: fixait.
dans
éti•
le grec.
mi*, r.rcc : •
(>««• épreuve a laquelle vous a•
mon «'preuve •.

F (sec. in.)
2• : ot r6r vofioy àyttfiVtiaitoyTtç. m. S'avez-vnu» pat lu la loi ' Ctivc : • n'entcniii-
Tous |>oint la loir •
DEF: (I. dKOvert) àvctyiyuamrft.
S5. Car Sina e$t une montagne d'Arabie. Crée
23. [L]• H^y. • car Agar, c'est la montagne de Sina en Arabie •.
24. G rell.*ei tt. Notre m^re.urec : • la môre de nous tous •.
Galates, IV, 11-26. 189
II. Doprme (11, 16- V, 12). — Nature et deeUnation de la lot (Mil, 10- V, Î2J.

jours, certains mois, certains temps, malheureux, des fêtes juives, à l'observance
soit
desquelles les docteurs juils cherchaient à ame-
et certaines années. ^' Je crains pour 'Q^l'jy ner les Galates (Glaire).

vous d'avoir en vain travaillé parmi


vous.
'^ Soyez comme moi, parce que EoB tani
Hibi
addictos
moi j'ai été comme vous, je vous en
conjure, mes frères vous ne m'avez : iTim.4, s.
13. Dans la faiblesse de la chair; c'est-à-dire
offensé en rien. '^ Au contraire,
vous '°''
'
au milieu des tribulations que j'éprouvais.
savez que je vous ai autrefois annoncé ff^"^' .
l'Évangile dans la faiblesse de la lî, 9.

chair; or, cette épreuve à laquelle


vous avez été mis à cause de ma chair,
*
vous ne l'avez ni méprisée ni re- Act.
'
IS, 23.
KcclL 11, ».
poussée, mais vous m'avez reçu Luc. 10, 16.
le. 33, 1.

comme un ange de Dieu, comme le Mah',?'?."' '

15. Où donc est votre bonheur? votre protesta-


Christ Jésus. ^ Où donc est votre bon- ^^.' tion de bonheur et de joie d'alors c'est-à-dire que
^
;

heur? Car je vous rends ce témoi- sont devenues vos protestations et vos témoigna-
Job, ges d'affection pour moi?4, 6.
gnage que, s'il eût été possible, vous
vous seriez arraché les yeux et vous
me les auriez donnés.
*^ Je suis donc devenu votre ennemi »•''«'•*»•"
averlere
en vous disant la vérité? *' Ils vous "««"••««•r.
montrent un attachement qui n'est
pas bon, car ils veulent vous éloigner
Prov. 3, 31 ;

de nous, afin que vous vous attachiez 23, 17.


Mat. 23, 1.1.

à eux. *^ Au reste, attachez-vous au 48. Non pas seulement lorsque je suis présent

Pet.
parmi vous. Les Corinthiens reprochaient aussi
à saint Paul de n'être pas le même absent que
13. 1
bien pour le bien, en tout temps, et 1 Cor. 14, 3,
1 ;
présent. 4, 4.
non pas seulement lorsque je suis Colos. 2». 3.
GaL
présent parmi vous. 6. 1,

^^ Mes petits enfants, pour qui je Proieeia-

sens de nouveau les douleurs de l'en- ainoris.


Cor. 1 3, 1.
fantement, jusqu'à ce que le Christ Job, 39, 3.
Apec. 12, 2.
20. Changer mon ianjyoi/e.SaintPaul disait aussi
soit formé en vous, -^ je voudrais être 42, 14. Is.
Eph. 17. aux Corinthiens (II Corinthiens xiii, 10) qu'il
3,
,

maintenant près de vous, et changer 2 Pet. 19. préférait avoir à féliciter qu'à reprendre.
1,
Eph. 19. 6.
mon langage, car je suis embarrassé 3 Joa. 14.
Eccll. 22, 3.
à votre égard.
^* Dites-moi, vous qui voulez être Duo fliii
Abraham
sous la loi, n'avez-vous pas lu la loi? Job, 6, 29.
22. Deux /îis, Ismaêl et Isaac, le premier de la
-- Car il est écrit : « Abraham eut ^'"j:
Act. lOf f»
lu, si,
";
servante égyptienne,
'
Agar, le second de femme
deux fils, l'un de la servante, et l'au- libre, Sara.

tre de la femme libre ». -^ Mais celui '^"'"si'r '* '

Mal. 2, lu.
de la servante naquit selon la chair, Rom. 3, 29.
Gen. 17, 17
et celui de la femme libre, en vertu IS, 10-14.
;

El. 20,
24. Ce qui a été dit par allégorie. Ce récit, ou-
1.
de la promesse. -^ Ce qui a été dit Eph. 2, 15.
Pet. 10. 1 1,
tre sa sigQiQcation littérale, a un sens typique
par allégorie. et allégorique. Voir la note sur I Corinthiens, x,
Car ce senties deux alliances Tune ••"»nienta
ie«ia-
6.— Le mont Sina où la loi fut donnée au peu-
:
ple d'Israël, dans la péninsule duSinal. —Agar.
1 ^ .

Voir la note sur Genèse, xxi, U.


sur le mont bma, engendrant pour la «guram.
servitude, estAgar: -^ car Sina est Joa. «.34.
une montagne d Arabie, qui a du rap- ^'"l'p•
V?•
" Cant.3. 6;8,
' 5.
\:
port avec la Jérusalem d'à présent,
^^-^^'iV
laquelle est esclave avec ses enfants : Joa. 16, 33.
Ap. 21, 2.
26 tandis que la
Jérusalem d'en haut 26. La Jérusalem d'en haut, le ciel ; elle appar-
Ps. S6, tient au ciel par son origine, par ses aspirations
est libre c'est elle qui est notre mère.
; et par son esprit
190

ov ,
11.

'^
Par« docmatir•

^' xeù
^[. ^
Ad
(11,
Galatas, IV, 27
1• V, IS)•

axèîçu
-
— «* Nmimrm
"'
— V, 12.
«r meopmm t^gim fili,

Scriptum est enim Lœtârc slérili^


quao non paris erumpe, et clama, qui
:
:
» F, ff!>.

.,
vovau, non pârturis quia nuilti filii tlesérla•.

7
:

** mugis quam ejus qua• liabetvirum. ^^Nos


ât, «* autem fratrcs, secundum Isîmc promis -

& *^
.
^^*'
,;'"

*"
xui
siônis
^' Setl
filii sumus.
quomodo tune
is qui secundum

carnem natus fuerat, persequebàtur eum


qui secundum spiritum itaetnunc.^" Sed :

.
-. '
, ,
-
xui

^^^^
quid dicit scriptûra? Kjice ancillam, et
filium ejus
ancillic
très,
cum
:

non sumus anciUai


non enim heres
filio liberœ. '*

filii,
erit filins
Itaque,
sed libéra;
fr

^,^., V. L•v^^ia
qua libertate Christus nos liberuvit.
V.• State, et noitte iterum jugo servit

,
odv rj

, (.^,
xui lis continéri. ^ Ecce ego Paulus dico vobis :

^ ", quûniam si circumcidâmini, Christus vo-

9^
& , .
navxi
iv
^
bis nihil proderit. ^ Teslifîcor autem rur-
sus omni homini circumcidénti se, quo-
niam débitorest univérsie legis faciéndie.
* Evacuâti estis a Cliristo, qui in lege
*

.) &' - juslificamini
enim spirituex
; a
fide,
excidislis. ^Nos
liprâlia

spem justitijB expee-

( ,/^. '

. * ^
'
tâmus. ^Nam in Chrislo Jesu, neque cir-
cumcisio aliquid valet neque pra^putium
sed fides, qu* per charilâtem upcràtur.
:

^'' >'(^^;.. - **iî


^ '

veritati
Currebâtis bene
non obedire? *Persuâsio
: quis vosimpedivit
Iiîec non

', ,;, «
^ est ex co qui vocal vos. * Modicum fer-

& ***
fyw ménlum tolam massamcornimpil. **Ego
confido in vobis in Domino, quod nihil
âliud sapiétis qui autem conturbat vo<

,
:

uv 7J.
portabit judicium, quiciimque est il!

"

"
'/ ,
''.
uu
Ego autem, fratres,
**

cisionem adhuc pnvdico : quid adhnc


perseculionem pàtior? Ergo evacu
tum est scandalum crucis.
si

''
circum-

Utinaiu

27. ): ( Ti'jrr.

*a9à
28. LT: "YfitU ... hari (ap. how. : 7e.).
6. F: ch,.

30. NliUEI.T: ^foyoJuat. 1. HAB«.t»Kl• i: i)f»ovf. I.* il,.

31• LT: /i«o, ad. 'Eyii) Ôi.


t
1. GK* •(8;
?>-
pon. p. oT-7*.). LTIie» l
10. [LJ (p.

G»KLTIie: >. V. l. I.C ^rec raUerhe à ce *<•» laOn du vci


prtVfiIctil t.'in•/. Miiis .Ion.
• fcn.to* .<! lih.

• irt.
3.
4.
5.
nBCD
(pr.

«(pr. m.)
m.)
(,pr.
: .
m.) FI. T»
le/

rit*
la.
I

;
Galates, IV, 27 — V, 12. 191
11. Dojcme (II, -V, 13). — «<> yature et OtiitUnatton Oti la loi (ili, 19• F, 19i.

-' 27. Il est écrit. Saint Paul Tait appel à rÉcriture,


Car il est écrit : « Réjouis-toi, p;i;,"^,ii||,
parce que ces coosidérations étaient propres à
•*'"•
stérile, qui n'enfantes point; pousse confondre les judaîsants par des faits tirés des
livres mêmes de Moïse, et qu'ils les oliligeaient
des cris de jubilation et dalléeresse,
° um. i.
à reconnaître qu'il en possédait la lettre mieux
^ . \ . . . Jo•. 16, »1.
qu'eux et qu'il en pénétrait tous les secrets.
toi qui ne deviens pas mère; parce iReg.i, lo;
i, i.
que les fils de la délaissée seront plus
nombreux que les fils de celle qui a
Gen. IS, 3.
un mari ». ^^ Nous donc, mes frères, Rom. 9, 8.
Mal
nous sommes, comme Isaac, les en- 3, 9.

fants de la promesse.
-* Mais comme alors celui qui était e( liberip 29. Persécutait. L'application de ces faits de
usorie. l'Ancien Testament était plus frappante en cette
né selon la chair persécutait celui qui année 55 où les Juifs commençaient à persécuter
les chrétiens.
Tétait selon l'esprit, de même encore Gen.
Mat.
îl, 9.
S. II.

aujourd'hui. ^" Mais que dit .-^<^ '*• *'

ture? « Chasse la servante et son joa.s,36.

fils car le fils de la servante ne sera


;

pas héritier avec le fils de la femme


31. Cette liberté qui résulte de l'affranchisse-
libre ». ^' Ainsi, mes frères, nous ne j<». s. se.
ment des pratiques cérémonielles de la loi an-
sommes pas les fils de la servante, cienne.

mais de la femme libre et c'est par :

cette liberté que le Christ nous a


rendus libres.
V. Demeurez donc fermes, et ne
* circumci-
vous courbez point de nouveau sous curieto.

le joug de la servitude. ^ Voici que ^^^• \°3'"' V. 2. Le Christ ne vous servira de rien. Saint
Paul veut insinuer par là que si les Galates font
moi, Paul, je vous dis que si vous ^^'^i, ÎJ aux judaîsants cette première concession de se
i^-»• faire circoncire, ils seront bientôt obligés d'en
vous faites circoncire, le Christ ne ^•
faire d'autres (// est tenu d'accomplir toute la loi,
vous servira de rien. V. 3), et finiront par renoncer à la foi et à l'amitié
Je déclare -*
» t^ir.'is. 3.
^"^ *"' ''
du Sauveur [vous êtes déchus de la grâce, y. 4).
de plus à tout homme qui se fait
circoncire, qu'il est tenu daccom- 0«I. 6, 13.
Jae. î, 10.
. plir toute la loi. ^ Vous n'avez plus Act. li, 10.

de part au Christ, vous qui êtes justi- jo,. -. 1,

fiés par la loi vous êtes déchus de la^A^.V's"'


:

5. Par tEsprit, en vertu de la foi: c'est-à-dire


ffràce. ' Pour nous, c'est par l'Es-
, 1 Pet 1 3.
'
. par la foi de Jésus-Christ qui est en nous un don
prit, en vertu de la foi, que nous es-pwHp-s! »0. de l'Esprit-Saint.
^ , 1 •
/- 1 Cor. 1, 30.
• •
t
perons recevoir la justice. ^ Car, dans Rom. 3, se. 6. La foi qui agit par la charité. La foi n'est
f.

t Tïm 4 S pas une simple idée, une croyance spéculative ;

le Christ Jésus, ni la circoncision, ni Rom. s, v<. c'est une conviciion, un sentiment actif qui com-
mande à la volonté, qui est de nature à exercer
lineirconcision ne servent de rien; Jac. 3, sur la conduite une influence décisive et souve- î(i.

mais la foi qui agit par la charité. Eph. 3, 17. raine par la charité qui l'anime et la vivifie.
"
Vous couriez si bien qui vous a veritaii :

arrêtés, pour que vous n'obéissiez ^^ ^"^^


pas à la vérité? ^ Ce qu'on vous a'^oIi%*V*
persuadé ne vient pas de celui qui i'^ij>p• î^ i^e

vous appelle. '•'Un peu de ferment ,^^|•};. 9. Corrompt toute la pâte. Voir la note suri Co-
rinthiens, v. 6. , . ^
corrompt toute la pâte. ^" J'ai en ^^^*i^t^ 10. Dans le Seigneur, par la grâce de Dieu et
son secours.
vous cette confiance dans le Sei- K^^^J-J-LeT. 11. 11. Le scandale de la croix. Voir la note sur
gneur, que vous n'aurez point d'au- ^^«j
»,
I Corinthiens, ii. 2.

Est donc anéanti. Les ju-
Hebr. 6, 9. daîsants reprochaient à saint Paul de se montrer
très sentiments; mais celui qui vous Gai. I, 5.
pour les autres plus conciliant au sujet de la
Philip.
circoncision, et ils donnaient comme exemple sa
trouble en portera la peine, quel qu'il /^'\?• *^
conduite à l'égard de Tiraothée. S'il en est ainsi,
soit. réplique l'Apôire, la mort de Jésus-Christ n'aurait
Xec «»ani pas pour etfet de détruire la loi, elle cesserait
" Pour moi, mes frères, si je prê- perïtequao- d'être pour vous un scandale, une pierre d'acliop-
che encore la circoncision, pourquoi Act.tur. pement, vous n'auriez donc plus le droit de me
îl, 21. reprocher de vous enseigner cette doctrine.
12. Fussent même mutilés. Puisqu'ils tiennent
Cor. IS
suis-jc encore persécuté? Le scandale 1\^ï 4, 21. ;

tant à se faire circoncire, qu'ils se fassent aussi


de la croix est donc anéanti? <- Plût coi 3,3. 1 entièrement amputer. C'est ainsi qu'ont traduit
192 Ad Galatas, V, 13 — VI, 1.
m. Hortaiio fl««m et boa• oper» (%', IS-VI» 1•).
xcu
*^$ in'
.
^, et
*'
abscinduntur
Vos enim in
qui vos conturbant.
Hberlâtem vocàti estis

Tji

.. ^^^
,
aiêhpoi' /itVoK
aaçxi, uXXù
**
iXevi^eçtav
-
difoç- fratres
sionem detis carnis, sed per charitâtem
: tantum ne libcrtatem in occa-

,,
XsviTt iv ivi Spiritus servite invicem. "Omnisenim
iv ' lex in uno sermone implétur : Diliges
*^ proximum tuum sicut teipsuin. " Quod
- si invicem mordétis, et coméditis vidéte
(&. :

ii^vav
*

'
., ,
''
ne ab invicem consumâmini.
'* Dico autem
desidéria carnis non perficiétis.
: Spiritu ambulàte, et
*^ Caro

, i^^^

.. d
&,
-,
-
enimconcupiscit advérsus spiritum
ritus
sibi
autem advérsus carnem
invicem adversàntur : ut
: enim
liiec

non qasB-
: spi-

,
*^Ei ciimque vultis, illa faciatis. *' Quod

,
si

, *'

,
ioTè

^, , , &, spiritu ducimini, non estis sub lege.


*• Manifesta sunt autem opéra carnis
qusB sunt fornicâtio, immunditia, impu-

, ,
, - ^^ dicitia, luxûria, ^" idolôrum sérvitus, ve-
&,
, &,', ^i/toi, i{^u,
^,
neficia, inimicitiie, contentiones, iemula-

, & ,& -
'' tiones, irœ, rixœ, dissensiones, sectœ,
*
-
.
^' invidiip, homicidia, ebrictales, comes-
sationes, et his similia : qua? praedico vo-
bis , sicut prtfdixi ,
quoniam qui tâb'a

agunt, regnum Dei non consequéntur.

, , , &,
^^'0

, &,, , .- ix-
tas,
^^ Fructus autem Spiritus est
gaudium, pax,
bonitas, longanimitas, "mansueliido,
patiéntia, benignitas,
: chari-

-
*•'
des, modéstia, continéntia, câstitas. Ad-

& - vérsus hujiismodi non est lex.

^ ^*

. ^ ,',&-
01

,&
*'£2
*''
inidv-

-
tiis.
-^

crucifixérunt

bulémus.
Qui autem sunt

=*'

riœ cùpidi, invicem provocantes, invi-


cum
Si spiritu vivimus, spiritu et
^' Non
Christi,
vitiis et

eflîciamur inanis
carnem suam
concupiscén-
am-
glô-

.
VI. ', xui &-
cem
\I.
invidéntes.
'
Fratres, et si prn^occupàtus fiierit

13.
14.
)

. Wcuscnb..:
(pr. m.)
ntTfltjçtûTat.

:

ji.
^.
^ xABCDET:
MaTto9itit.
otavrov.
25.
26•
Is.
F•
I..: ».

L: 7tti^o9jif,
<f>9or.

17. IJT:
19. GjJvHiSLT*
20. LT: fe'«» C^ioi
^.
yetp.

(2 Co. XII, 20\ I.T*


U. Dans une tcule parole.
celle-ci •.
43. e rommoncemenl
.
*in v^nw»!
grec a eu plus

i<* tmu»*. lUns


:

,
• dan•
le
.

;. .
I

.. • ;
- !
' --"«ir,
In '

21. (L)T• (ail.) »•.


22. nABC: 7Ifm1i. 2». : Aç. Iroe.
le Kl
. la lalieuce, la
> .
'
-
Uuuccur. . la « imiiiiciicc >
.iiis :
Galates, V, 13 — VI, 1. 193
III. Exhortations morales (V» 13-%'l, lO).

saint .Vugustin, saiat Jérôme, saint Clirysostome,


.1 Dieu que ceux qui vous troublent Thcopliylacte,Théodoret,ella plupart des anciens;
lussent même mutilés. d'autres Qu'ils soient retranchés de l'Église;
:

III. d'autres Qu'ils soient exterminés du monde, il


:
'3 Car vous, mes vous avez INliKHiil M«
frères, est cerlain que le texte grec est susceptible de
iuticem. ces diverses interprétations (Glaire).
été appelés à la liberté seulement ;

ne faites pas de cette liberté une Rom. S, li.


nsl. 4, i.
occasion pour la chair, mais soyez iror.S,9; 13, J.
111« Partie. — Exhortation* morale•,
Rom. IS, 10. V, 13-vi, 10.
par la charité les serviteurs les uns G»l. 6, J.
13. Une occasimi pour la chair; c'est-à-dire
des autres. ** Car toute la loi est Rom. lÎ, S pour vivre selon la chair, en cherchant â satis-
renfermée dans une seule parole :
Ler, 19, 18. laire vos passions aux dépens même de vos frè-
H«^ ïî, 39. res.
.
« Tu aimeras ton prochain comme
1 Tim. 1,

toi-même ». *-' Que si vous vous Kph. 4. 13.


EccU. 3i, 6.
mordez et vous dévorez les uns les
autres, prenez garde que vous ne
vous consumiez les uns les autres.
Viacal 16. L'esprit; la partie supérieure de l'âme en
'^ Or je dis : Marchez selon l'es- camem tant qu'animée de l'Esprit de Dieu et participant
spirilui*•
prit, et vous n'accomplirez pas les à ses dispositions. .Marcher selon l'esprit, c'est
suivre sa direction, s'abandonner à son influence.
désirs de la chair. *' Car la chair 1
Rom.
Pet.
7,
î, II.
Î4 S,
— La chair, la nature corrompue, dominée par
;
la concupiscence: toutes les passions procédant
convoite contre lesprit, et l'esprit Rom.
1-î.
7. l.i.
de la chair ou tendant à les satisfaire sont com-
contre la chair en effet, ils sont op-
: Eph. S, '!. prises sous ce terme.
17. Vous ne faites pas tout ce que vous voulez.
Pi. 14>, 9.
posés l'un à l'autre, de sorte que Gai. 4, 4.
Voir la note sur Romains, \n, 15-17.
Mat. 5.17.
vous ne faites pas tout ce que vous î Cor. 3, 17.

voulez. '* Que si vous êtes conduits 1 Tim. l, 9.

par l'esprit, vous n'êtes pas sous la


loi.
opora
^^ Or on connaît aisément les œu- ^use
carnii».
19. Les œuvres de la chair.
omnia nuncupavit Apostolos sive qu£ ad animum,
« Garnis opéra h;ec
Eph. .i,.i; 4,19.
sive quœ ad carnem proprie pertiuerent, ipsum
vres de la chair, qui sont : la forni- î Cor. lî, ïl.
1 Tim. 3, 1.
scillcet bomineni nomine carnisappellans. Opéra
cation, l'impureté, limpudicité, la I Cor. 10, 7 :
quippe hominis sunt quae non dicuntur Dei :

luxure. -" le culte des idoles, les em- 6, 9, 10: 40. ÎO. quoniam homo qui ha-c agit secumlum sçipsum
.Sap. 14, Î7. vivit. non secundum Deum in i|uantum haec agit •.
Apoc. îî, 15.
poisonnements , les inimitiés, les Saint .Augustin, De Contin., siii, m.
Mat. 10. 3«.
ProT. ÎO, 3.
contestations, les jalousies, les colè- Rom. 16, 17.
îPet.î, I, 10.
res, les rixes, les dissensions, les 1 Joa. 3, IS.

sectes, -' les envies, les homicides, Lac 31, 34. il. Comme je 'ai déjà dit de vive voix.

les ivrogneries, les débauches de


table, et autres choses semblables.
Quse opéra
Je vous le dis, comme je l'ai déjà dit, pi ri lus.
Rom. 0, 5.

ceux qui font de telles choses n'ob- Colos.3,lî,14.


l Joe. 4. 16.

tiendront point le royaume de Dieu. Philip. 4, 4, 5.


Pi. lis, 166.
--
Au contraire, les fruits de l'es- Lac.
Jac.
SI, 19.
I, 4.

prit sont : la charité, la joie, la paix, î Cor. 6, S.


Mat. 10. St.
la patience, la douceur, la bonté, la Eph. 3, 9.
î Cor. 9, 7.
longanimité, -^ la mansuétude , la Sap. 1, 6. i3. La foi, la bonne loi, la loyauté. —
Contre
Mat. 11, S9. de pareilles choses, il n'y a j/oint de loi, c'est-à-
loi, la modestie, la continence, la Prov. 3, 34. dire mosaïque ne peut rien contre tontes
la loi
Hebr. 11. 6.
ces choses qui sont les fruits de l'Esprit et non
chasteté. Contre de pareilles choses, Eccli. I, 34. de la loi. La loi ne peut donc rien m poor vous
GaL3, 19.
il n'y a point de loi. 1 Tim. 1,9, 10. ni contre vous.
-^ Or ceux qui sont au Christ ont Vivamus i%. Ont crucifié leur chair. Voir la note surAo-
Mpiritu. mains, vi, 6.
Rom. 7, .i-6
crucifié leur chair avec ses vices et S, lî, 13.
:

Colos. 3, 5
ses convoitises. ^^ Si nous vivons par 13, 13.
;

Gai. î, 19;
l'esprit, marchons aussi selon l'es- 3, 10, 13.
Joa. 6, 4.
prit. -** Ne devenons pas avides dune Act. 17, 18. 26. Nous provoquant les uns les autres, ne fai-
Î5, 4; 40, 6. sant valoir contre autrui aucun des avantages
vaine gloire, nous provoquant les la. 1 MacK 2, 62. que nous donne la liberté des enfants de Dieu,
ï Cor.
uns les autres, envieux les uns des ProT. 17, lî. 1, sur ceux qui veulent rester asservis à la loi.
îî;
14, 30.
autres.
•nera VI. 1. Qui êtes spirituels. Voir la note sur I Co-
l'I. ' Mes frères, si un homme est porlanda. rinthiens, II, 14. — Regardant à toi-même. Ce
BIBLE POLYGLOTTE. — T. TIII. 13
' ,
194

, -
^'^ '
Ad

rutiç
Vt
Galatas, VI, 2-17.

u,-
Blu•!• (VI, 11. 1).

homoinâliquo dfli(lo,vos, quispirituales


eslis,
nitâtis,
hujusniodt instruite in spirilu
considrrans teipsum, ne «-t tu len-
It•-

..
^^.
,-
téris. 2 Aller alleriue oncra portute.
sic adini|>I<'I)itis loy"<'ni i'.liristi.
t

,* Ei
'
, '

cum
Nam si quis
nihil sit, ipse se seducit.
« xistiinal sr âliquid esse,
* Opus au-

/
tem suum probet unusquisque, et sic in
',
.
^Vé- semetipso tantum gloriamliabébit, et non
-
/
] .
^ in altero. rnnsquisqiie enim onus simm
''
ÇOV'
portabit.
^

7&€' ^eoç
&.) •*

tur verbo,
Commiinicet autem
ei
is

qui se catecbïzat, in omnibus


qui catechiza-

'

'
&, &-
bonis.
lur.
^ Nolite errére
Qua; enim seminâvcrit homo, ha'C
"
: Deus non irridé-

^, - et metet. Quôniam qui séminal in carne


"

&
sua, de carne et metet corruptionem :

,
,
»
,& & -
aïojviov. '

*^^
-
qui autom séminal in spirilu. de spirilu
metet vitam a'térnam. " Bonum autem
faciéntes, non deliciâmus témporeenim
suo metémus non déficientes. '" Ergo
dum lem|)us habémus, operémur bonum
ad omnes, maxime autem ad domésticos
:

., & -
fidei.
^^'' " Vidéle qualibus litteris scripsi vobis

^,. , -
*'^) mea manu. '* Quiciimque enim volunl
placére in carne, hi cogunt vos circum-
cidi, tantum ut crucis Cbristi persecu-

^ /.^,
*'^

**
tionem non patiânlur. '^ Neque enim qui
circumciduntur, legem custodiunt sed
volunt vos circumcidi, ut in carne vestra
:

* ,. <} gloriéntur.
xav/ùo&ui ** Mihi autem absit gloriàri, nisi in

,
./
^^*

^
"
, '
&.
*

-
cruce Domini nostri Jesu Christi
quem mibi mundus crucifixus est, et
mundo. enim Jesu. n<
'"'
per

In Cbrislo
circumcisio àliquid valet, neque prœpù-
tium. sed nova ereatura. "Kl quicûmque
hanc régulam secùli fuerinl, pax super
:

>

>,

ini
" - illos, et
'^ De
misericordia, et super Israël Dei.
cêtero nemo mihi moléstus sit :

2• BFLT*: :(. 13- BFSI.T: ^/*•.


.
3.
4•
7.
9.
*
10- L:
)
(pr. ni.) * •.
Îwaoïof.
(\
NABIH.T:
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m.)

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FI.:
lytiaMiSfity.
Sr.

... nioreuç',
14.
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m.) ABCl)
IG.
su 8.
LT"

AT':
( .)
ȴ.
(ail.)

(pr. .)
:

•: (. )«.
Ovxt yàf

\ coinmencemcnl du verset figure au verset


font.

12- kABCDET pon. fi^ a. Siwk. précédent dan• le frec.

^1
Galates, VI, 2-17. 19
CoBcIuHioa (VI, 11-1 8).

tombé par surprise dans quelque passage brusque il'un nombre :i un autre se
P». 18, 13. rencontre assez fréquemment dans les écrivains
faute, vous qui êtes spirituels, ins- Gai. 5, I&. sacrés (Glaire).
Cor. 13. 1 »,
truisez-le en esprit de douceur, re- Rom. U, 1.
Cor. 4, SI. 1

«fardant à toi-même, de peur que toi SccU. 31, 18.


aussi lu ne sois tenté. - Portez les Koui. 13, I ;

fardeaux les uns des autres, et c'est TroT.li, IS.


13.
19.

ainsi que vous accomplirez la loi du Joa.Pet13, 31, 3.


ï, H. 1

Christ.
^ Car si quelqu'un s'estime être Vana 3. Si quelqu'un. Si quis non ex clementia in •

^loria proximum, sed ex suo labore et opère contentus


quelque chose, comme il n'est rien, fugieDda. se judicat, ipse ex bac ipsa arrogaulia nibil fit
Luc. IS, 11 et se ipsum decipit •. Saint Jérôme.
il s'abuse lui-même. ^ Or que cha-
;

17, 10.
Cor. 10. 1 l.i,
cun éprouve ses propres œuvres, et Cor. H, ÎS. 1

2 Cor. lî, 9
alors il trouvera sa gloire en lui- 10, 17; 4. 17. ;

5. Chacun portera son fardeau. Cette maxime


même et non dans un autre. ^ Car Ei 3,3, 10. 18.
1«.

n'est nullement en opj)Osition avec celle du ver-


r». 125, 6.
chacun portera son fardeau. set 1, qui a rapport au monde présent dans lequel
les hommes doivent, en bons frères, s'aider mu-
^ Que celui que 1 on catéchise par MeM«(ÎK pro
tuellement de leurs conseils, supporter leurs fai-
blesses et leurs imperfections mutuelles; elle se
la parolecommunique tous ses biens rapporte évidemment au jugement de Dieu, où
à celui qui le catéchise.
"
Ne vous 1 Cor. 11,
3fat. 13. S.
1.
chacun recevra le prix de ses propres œuvres,
Cor. 9, H. bonnes ou mauvaises, et rendra compte non de
y trompez pas on ne se rit point de
1
:
ce que son frère aurait fait, mais de ce qu'il aura
fait lui-même, sans que les fautes d'autrui puis-
Dieu. Car ce que l'homme aura
* Joa. 10, II.
sent justiGer les siennes ^Glaire).
Job, 13, 9.
semé, il le recueillera. Ainsi, celui ProT. 3, 31. 8. Chair... esprit. Voir plus haut la note sur
V, 16.
qui sème dans sa chair recueillera î Cor. 9, 6.
de la chair la corruption et celui qui
;
EcclL U. M.
Rom. S, 13.

sème dans l'esprit recueillera de l'es- Joa. 6, 64.


ProT. 11, 18.
prit la vie éternelle. ^ Or faisant le
Ecele. 9. 10. 10. Faisons du bien... L'Apôtre n'exempte per-
bien, ne nous lassons point car en Cor. 13, ; 58.
sonne de faire du bien au prochain, .\insi la dif-
1
Jac. 7. 5,
ne nous lassant pas, nous recueille- férence de religion ne saurait être un titre qui
nous exempte défaire du bien a ceux qui n'ap-
rons la moisson en son temps. '" C'est Eph. t, 19. partiennent pas à notre communion, quoique
Tim. 5, S. 1
dans la distribution de nos charités et de nos
pourquoi, tandis que nous avons le Colos. 5. 4,
Tli«*. 11. aumônes nous devions, comme le dit saint .\m-
1 4,
temps, faisons du bien à tous, et Tim. 15. broise. commencer par ceux <)ui nous sont unis
1 3,
Hebr. par les liens d'une même foi (Glaire;.
3, 6.
principalement à ceux qui sont de Pet. 4, 17. 1

la famille de la foi.
*' Voyez quelle lettre je vous ai
CoxcLusiox. VI, 11-18. —
càrcumci•
11. Voyez quelle lettre..., c'est-à-dire, selon le
écrite de ma propre main. '- Tous daolur. grec, quelle longue lettre. Saint Paul dictait et
Cor. 16, îl. 1

ceux qui veulent plaire selon la chair Coloe. IS. souscrivait ordinairement ses lettres. C'est pour-
4,
S Thee. 3, 17. quoi il fait remarquer aux Galates que celle qu'il
vous obligent à vous faire circoncire, Act.Gai.
15,
II.
leur adresse, est écrite de sa propre main; par
5,
1.

où ils pouvaient voir l'amour tout particulier


et cela uniquement afin de ne pas Cor. 18. 1 1,
qu'il leur porte (Glaire).
Philip. 3. IS.
souffrir persécution pour la croix du Joa. 19. li. Afin de ne pas souffrir ijerséculion. U y
7.
Uom. Î5. î, nombre d'âmes
avait à cette époque un certain
Christ. '^ Car eux, qui se font cir- Mat. «3, 15. faibles que la crainte et non la conviction con-
duisait à suivre les observances judaïques.
concire, ne gardent pas la loi ; mais 13. Eux. qui se font circoncire. U s'agit ici des
veulent que vous soyez circoncis, judaïsants opiniâtres. Saint Paul fait ressortir
leur orgueil, et leur oppose sa vie mortiûée.
pour se glorifier en votre chair. 14. Par qui le monde m'est crucifié. Voir les
'^ Pour moi, à Dieu ne plaise que Gloria in notes sur Romains, vi, 4, (>.
cruce
je me glorifie, si ce n'est dans la croix Roiu. 3, S.
Cor. î, î 1 ;

de Notre-Seigneur Jésus-Christ, par 5. 7; 1, IS.


Coloe. 1,10:3,
qui le monde m'est crucifié, et moi 5, 10, 13;», 13.
Ps. 30, 13. 13. La créature nouvelle, l'homme purifié et ré-
au monde. *~' Car en Jésus-Christ la Philip. 3,6.S. généré avec tout ce qu'il y a de surnaturel en lui :
Gai. 5,
les facultés, les inclinations, les lumicres que
circoncision n'est rien, ni l'incircon- Jac. 1, IS.
Pi. 103,30. Notre-Seigneur communique a ceux qui lui ont
cision, mais la créature nouvelle. » Cor. 3, 17. été incorporés et qui restent unis à son Esprit.
Eph. 4, Î4. 16. L'Israël de Dieu; le véritable Israël, c'est-à-
'^ Quant à tous ceux qui suivront î Tic 3, 5.
Cor. 10, 13.
dire tous ceux qui sont les vrais Israélites par
l'esprit de foi.
cette règle, paix sur eux et miséri- Sap. 4, 15; 14.
Rom. 9, 6.
corde sur l'Israël de Dieu !
G en. 3î, Î8.
on imprimait sur
17.Je porte... Anciennement
*'
Au reste, que personne ne me eujus îp»e
le corps des soldats et des serviteurs certains ça-
106 Ad Galatas, VI, 18.

' . Coarlnelo (¥1, 11•18).

itvçiov ego enim stigmata Jeeu in cor-


f »' TrJ

].
^,
-
^.
** pore meo
Jesu Chrisli,
Amen.
porto.
cum
'* Crâtia Domini nostri
spiritu veslro, fralres.


17. ,*
SUbscr.
»^«.
7( .
18. * ^/i4tSy. * Ttfàç ad . IH. i.e

aux
grec porte en plus à
(;alates •.
la lin écrite de Rome
Galates, VI, 18. 197
Conclusion (VI, 11-18).

fasse de la peine; car je porte sur .„•^*,,. raotéres pour les dislinmior. — Lesttifimates,lea
marques que porte saint l'aul, serviteur de Jésus-
mon corps les stigmates du Seigneur -
^"J; }^'
" •
Christ, ce sont les cicatrices des plaies, des bles-

Jésus.'S
Que la grâce de Notre- Sel- ' ^**• * " sures, des souffrances qu'il a eadun>es pour son
Maître. Voir II Corinthiens, xi, 23-27 (Glaire).
gneur Jésus-Christ soit avec votre >. s i^--

esprit, mes frères. Amen.


EPITRE DE SAINT PAUL
AUX ÉPHÉSIENS

INTRODUCTION

Éphèse, métropole de l'Asie proconsuluirc, était célèbre par son commerc .

son opulence, et surtout son temple de Diane, l'une des sept merveilles du
monde. Saint Paul, qui n'avait fait que la visiter à sa seconde mission, y sé-
journa près de trois ans à la dernière, de 55 au commencement de .")8; et il eut
la consolation d'y convertir un bon nonibre de Juifs et de Gentils et d'y fond» r
solidement le christianisme. C'est ce qu'il nous apprend lui-même, dans le d 1>-
cours (ju'il adresse au clergé de cette ville, accouru pour l'entendre à Mibl.
quelques jours avant son entrée à Jérusalem et son arrestation au Tenipl•
Cette lettre ne fut écrite que quatre ans plus tard. L'Apôtre était à Rom<
prisonnier de Jésus-Christ, mais toujours appliqué aux soins de l'apostoliit.
Saint Epaphras, évôqut; de Colosses, était venu apporter des notivcllrs »1•• '^-,
Église, de celle d'Ephèse et de toute sa province.
On commençait à voir se réaliser dans cette partie de l'Asie les prédiction-
que l'Apôtre avait faites, lors de son dernier passage à Milet. Là, eomme en
(jalatie,de faux docteurs cherchaient à surprendre la eonliancc des fidèles •
mettaient leur foi en péril; mais les questions qu'ils agitaient avaient un c;i
ractère particulier plus théorique que pratique. Quoique judaïsants, ils ne r•
clamaient pas en faveur des prati(jues mosaïqu»'s ils tiuhaient d'éblouir
:

fidèles par de hautes spéculations sur les attributs de Dieu et sur sa conduiteLe ,,

notre égard. Ils se demandaient quelles étaient la rai.son de ses œuvres et


.suite de desseins relativenu'nt au salut des hommes. Les Gentils eonve
.ses

avaient peine à comprendre comment la divine bonté avait abandonné


longtemps la presque totalité du genre humain aux erreurs du paganis
pour donner tous ses soins aux seuls enfants d'Israi'l; et les Juifs baptisés,
tout chrétiens <|u'ils étaient, xw pouvaient se fair»• à la pensée qu'ils étaiu
1
déchus de tous les privilèges dont leurs pères s'étaient glorifiés. Pour ceux
la difficulté était dans la conduite actuelle de Dieu pour ceux-là, elle était »
;
INTRODICTION L'ÉPITRE AUX ÉPHÉSIENS. 199

tout dans sa conduite passée ; les uns et les autres avaient peine à les mettre
d'accord et demandaient des éclaircissements.
Saint Paul entreprend de calmer cette inquiétude et de résoudre ces ques-
tions. Ce propose dans sa lettre, ce n'est pas de montrer la nécessité et
qu'il se
refficacité de la comme dans l'Épitre aux Romains, ni l'inutilité des obser-
foi,

vances légales, comme dans l'Epître aux Galates; c'est d'exposer aux fidèles
d'Ephèse, ce qu'ils désirent connaître, le plan conçu par Dieu dans l'éternité et
réalisé dans le temps, pour la rédemption du monde et pour la gloire des
élus.
« Dieu, dit-il, n'a pas varié dans ses vues, il a eu de toute éternité le des-
sein qu'il accomplit aujourd'hui. Il s'est proposé de racheter tous les hommes

par son Fils incarné, et de glorifier en sa personne, en les adoptant pour en-
fants, tous ceux que ce din Fils attirerait à lui, qu'il animerait de son Es-
prit et dont il ferait ses membres. 11 a résolu de réunir en une même Eglise
tous ses enfants adoptifs, de quelque nationalité qu'ils fussent, les Gentils
aussi bien que les Juifs, et de faire de tous les chrétiens un seul corps ou une
même personne morale, dont Jésus-Christ serait le chef: mystère adorable
que l'Esprit Saint a révélé à l'Apôtre, qu'il est chargé de faire connaître et

'
qu'il travaille à réaliser ».

les
la vérité que saint Paul énonce d'abord,
conséquences. Rien de plus magnifique que
et

le
dont il développe ensuite
tableau qu'il trace de l'E-
glise chrétienne. déroule avec une sorte d'enthousiasme le plan divin de la
Il

rédemption. montre s'étendant à tous les âges en môme temps qu'à tous
Il le

les peuples. Il fait voir l'Homme-Dieu, bien au-dessus des Anges, comme le
centre où tout aboutit, comme le lien qui unit toutes choses, l'homme à Dieu,
la terre au ciel, les Juifs aux Gentils, de sorte que tout se consomme en sa
personne pour la gloire de son Père et le salut du monde. 11 insiste sur la
divinité du Sauveur, sur la valeur et l'étendue de sa rédemption, sur l'unité
de la sainte Eglise, sur son universalité surtout. Il demande à Dieu de faire
comprendre à ses disciples l'éminence de leur vocation et la valeur infinie des
grâces dont ils sont comblés. Cependant il n'entend pas faire ici un exposé
du christianisme il se borne à rendre hommage à sa sublimité, à en faire
:

entrevoir les merveilles.


L'Epître a deux parties. Dans la première, l'Apôtre fait ressortir la grandeur
de l'œuvre accomplie en Jésus-Christ, i-ii, 10: tous les peuples et tous les
individus appelés à l'adoption divine et l'Église destinée à les réunir tous
en son sein, ii, ll-iii, 21. Dans la seconde, il trace aux chrétiens des règles
de conduite, et donne des conseils généraux, iv-v, 21, et particuliers, v, 22-vi,
pour de la vie chrétienne.
les divers états
Le embarrassé en quelques endroits de la pre-
style peut sembler obscur et
mière partie mais les idées sont profondes et les sentiments sublimes.
:

Bien qu'il y ait quelque différence entre cette Epitre et les précédentes,
au point de vue des idées aussi bien que du style, les esprits impartiaux et
compétents ne laissent pas d'y reconnaître le cachet de l'Apôtre, ses préoc- —
200 INTRODUCTION I/KPITRE AUX ÉPHKSIENS.

cupotions ordinaires touchant runiversalité «1«» la réd«»raplion et la calliolicit


de l'Eglise; — le sentiment qu'il a du Sauveur, de sa mission, de ropcrati(»ii
de sa grûce dans les Ames; —
l'ardeur de son zèle pour la propagation de
vangile et pour la sanctification de ses disciples; —
l'étendue et la sublimité d<
ses vues sur la vie chrétienne, sur la nécessite (it la vertu de la grâce, sur 1••

sacrement de mariage, sur l'Église. On sent partout, dit Érasme, l'esprit et 1•-
cœur de saint Paul. Le tableau qu'on remarque à la fin, du soldat chrétien <
'

de son armure spirituelle, a dn lui être suggéré, dit Michaélîs, par la vue du
prétorien sous la garde duquel il était placé.
Ceux qui ont tenté d'ébranler, dans ces derniers temps, l'autorité de cet!•
Ëpitre, lui ont reproché surtout, après l'absence de tout détail personnel, • -

coïncidences nombreuses avec l'Épitre aux Golossiens, ses allusions au gno•-


ticisme, au pléroma et aux éons, des expressions insolites, des pensées obs
cures et vagues, un style lAche, embarrassé, mystique, chargé de répétition^
et de mots superflus. Nous ne dirons pas que toutes ces particularités sont
imaginaires mais nous croyons que, si on ne les exagère pas, on pourra les
;

expliquer aisément, soit par la date de l'Épitre, soit par la nature du sujet,
soit par la rapidité de la composition.
1° Cette Epître fut écrite durant la première captivité de l'Apôtre peu de ;

temps avant sa mise en liberté. Tychique qui se rendit à Colosses en même


temps qu'Onésime l'emporta avec celle aux Colossiens. Il est naturel de ])ensei
qu'elles ont été écrites le même jour ou à peu d'intervalle l'une de l'autr•
dans le même dessein, sous la même impression et avec les mêmes idée-
Loin donc de rendre leur authenticité douteuse, la conformité qu'on remai
que entre elles est de nature à la confirmer. Si, comme on l'avance, l'Épiti
aux Ephésiens paraphrase celle aux Colossiens, qu'on dise que celle-ci a ete
écrite la première. Mais il répugne absolument d'admettre qu'un faussaire,
voulant attribuer à saint Paul une Épitre de sa composition et la faire rec-
voir à Ephèse comme de l'Apôtre, l'ait ainsi semée de passages empruntés
une Épitre bien connue que saint Paul avait écrite peu auparavant à une Egli.'••
voisine. Un faussaire s'efforce d'imiter, mais il n'a garde de copier; il évit
les coïncidences qui le feraient accuser de plagiat. Quel intérêt aurait-on d'ail-
leurs à supposer un écrit pour attribuer à un homme ce que cet homme a déj.i
dit, et dans les mêmes termes? La date de l'Épitre explique donc ses raji

ports avec l'Épitre aux Colossiens. —


Elle explique également 8on caractèi
doctrinal, ses allusions au langage gnostique ou les emprunts que ces hér•
tiques ont faits à son vocabulaire. Retenu depuis deux ans à Home, loin dt
Églises qu'il a évangélisées, l'Apôtre devait avoir un peu perdu de vue - 1<

combats qu'il avait eus d'abord à soutenir, les oppositions des faux frère-
leur engou(>ment pour la loi de Moïse, leurs rivalités, leurs artifices. .Vus m
n'en pas question dans cette lettre. Ce qui le préoccupe, ce sont l<s
est-il

périls dont l'hérésie menace l'Église; ce sont les doctrines erronées et per-
verses qui commencent actuellement à envahir l'Asie .Mineure ce sont les .\n- ;

téchrists qui se soulèvent de tous côtés et qui s'efforcent de détruire ce qu'il


INTRODUCTION L'KPITRE AUX ÉPHÉSIENS. 201

a fait pour la gloire de Homme-Dieu. De là, l'ardeur qu'il éprouve et les efforts
<ju*il tente pour faire comprendre et apprécier de plus en plus le mystère du
Christ. De là, cette révélation plus complète de ses grandeurs et de ses des-
seins. De là, cette insistance à proclamer que Jésus-Christ est le Créateur et
le chef suprême des hiérarchies du ciel, aussi bien que des membres de l'E-

glise; qu'il est l'unique médiateur de Dieu et des hommes; qu'en lui tout se
rapproche, tout s'unit, tout se purifie, tout se perfectionne et s'achève ; qu'il
possède tous les trésors de la science et tous les dons du ciel, que toute doc-
trine différente de la sienne est frivole ou erronée, que pour empêcher ses
disciples d'être emportés au souille des doctrines humaines, il a confié à un
corps enseignant le dépôt de la foi, a'ec la charge d'éclairer les fidèles et de
communiquer à tous grâces du salut. Quand une vérité est contredite,
les
altérée, amoindrie, n'est-ce pas pour l'Apôtre le moment de la proclamer, de
la défendre, d'en faire sentir l'importance, l'excellence, la certitude.'
2*^ Ce n'est pas dans la partie morale, c'est dans la partie dogmatique seu-
lement qu'on peut trouver le langage de l'Apôtre moins net et moins précis
que dans l'Epitre aux Corinthiens. Mais est-il étonnant qu'en matière de
dogme, sur les questions si élevées et si neuves que soulevaient les Gnostiques,
saint Paul ait eu moins de facilité à rendre ses idées, qu'il n'ait pas échappé
tout à fait à l'embarras et au vague des auteurs mystiques, qu'il ait senti,
comme tant de Saints, la difficulté d'exprimer dans le langage des hommes
les lumières dont l'Esprit de Dieu éclairait son âme? A la sublimité et à la
nouveauté des idées, joignez la rapidité de la composition. L'Apôtre n'aAait
pas pour écrire ses Lettres le loisir qu'ont les académiciens pour composer
leurs livres. En bien des cas, il était forcé de s'en tenir au premier jet, et
de songer moins au mérite de sa composition qu'aux besoins de ceux qu'il
voulait instruire. D'ailleurs, dans ces passages mêmes que les littérateurs
ordinaires jugent obscurs, les hommes habitués à méditer l'Ecriture et qui
participent aux grâces comme aux vertus de l'Apôtre, ne trouvent-ils pas
souvent des lumières aussi abondantes que sublimes ?Et si négligé qu'on le
trouve, qui oserait dire que l'auteur sacré n'est pas incomparablement plus
net, plus précis,que les rêveurs gnostiques qu'il réfute ?
Concluons que l'Epitre aux Ephésiens n'a rien qui ne soit digne de saint
Paul, conforme à son caractère, et qu'on ne voit pas de raison pour récuser
le témoignage que l'Eglise rend de son origine apostolique. (L. Bacuez).

Monnaie des Kphéeiens,


A
EPISTOLA

BEAU PAUU APOSTOLI


AI) FJMIESIOS

. ,
^ &,
*
dyloiç
.
I.
voluntâteni
' l*au]us apostolus Jesu Clirisli pcr
Dei, omnibus sanctis qui
iy
'^

^
.
xut

'/^^&,
iv

xui
^sov

-
sunt Epliesi. et fidélibus in C.hrislo Jesu.
* Gratia vobiset pax a Deo Pâtre nostro.

et
^
Domino Jesu (iliristo.

BeneilictusDeus et l'ater Dumini no>-


çiov

, &, *
tri

in
Jesu Christi, qui benedixit nos in
omni benedictionespirituâli
Christo,
mundi constitulioncm,
et immaculiUi
* sieut elé<;it nos in ipsoante

in
ut
in cœléstibus

cssémus sancti
conspéctu ejus in dui
ir -.
- ^ ri la te.

,
^-,,
^ vlod ^ Qui prœdestinâvit nos in adoptionem

.
,, -,<
' ^)
y
^

oui
filiorum per Jesuni Christum in ipsum.
secundum proposilum voluntâlissua•,* in
laudem gloria^ p^râtiaB sute, in qua grati-
iicavit
'
nos in diléctoFilio suo.
quo habémus redcmpiionem
In
sanguinem ejus, remissiônem peccali

^
,
, & ,•
^
rum, secundum divitias gralia> ejus. 'qu.•
supcrabundâvil in nobis. in omni sapién-
liaet prudt'ntia ' ul notum fâceret nobis

&&& ,^,
:

sacramëntum volunlâtis siur. secundum


^"hç oixovo- beneplâciium ejus. quod prop«'»suit in e••
'"in dispensalione plenitudinis témp•
rum, instaurare ômnia in Christo, qu
,
^,
in OiiUis, et qua) in terra sunt, in ipsc
** iv " quo étiam et nos sorte vo<"jUi sumu>
in
pra^destinati secundum propositum ejus

*^
7} qui operâtur ômnia secundum consilium
voluntâtis suop *' ut simus in laudem gl•
:

1. Af fj). ey.) nSatr.


Basil, et Hier.) * Ir '.
(v. (•<•(1<. et PI*, ap.
Marcioii (ajt. »
.•
.^
(pr.^
.>«••</>.
. I

8s.
; |i.

bLTH:
.) tfforijatt
.
9.
7.
yrutfia.
L'I
{
«ol nanijf. H (pr. n\.) f (p. ttvfiov) «ol
h ^^. ^.
)
Tert.) : Iv .JaoÔiutÎnl (coll. Col. iv, Ifi). 3- H*
HHEKIT•
ri. /. ln\
(At)•
rff. 1 1. ,:
12.J
^

.
4.S. GKSLT: àyanji
h
H (pr. m.) ABLT: (I.
li. i)Et (a.

{) (. I) (pr. m.) . ('.. Fil* n'Mt •> dans le grec.


ÉPITRE DE SAIM PAUL
AUX ÈPHËSIENS

I. * Paul, apôtre de Jésus-Christ ^r^Z: '® Partie. — Partie dog^matique, i-iii,


par la volonté de Dieu, à tous les "'"'"""•
1 '
Grandeur de l'œuvre accomplie en Jésus-
saints qui sont à Kphèse, et aux fidè- \ ^^[^ {; /; Christ, I-II. 10.
'
Kom.
en Jésus-Christ. - Grâce à vous et
1. 7.
les Philip. I. 1. 3" L'Église réunit les fils adoptifs de Dieu,
Gai. 3, S6. II. 11-111.
paix par Dieu notre Père et par le Rom. 1, 7.
Jac. 1, 17.
Seigneur Jésus-Christ.
Grandeur de l'œuvre accomplie en Jésus-
3 Béni le Dieu et Père de Notre- "%? 1"
Christ, I-II, lu.

Seigneur Jésus-Christ, qui nous a ^,^*;; Ji.,'3 .

la note sur Romain», i, 1. —


I. 1. Apôtre.

,

bénis de toute bénédiction spirituelle, 'ue^t''*.**?" Kphèse. Voir l'Introduction. Saints. Voir la note
sur Actes, ix, 13.
des dons célestes dans le Christ! /cois.^e. ï. Grâce... et paix. Voir la note sur I Corinthiens,
^ Comme il nous a élus en lui avant 1,3.
u^^^ul^t-, 3. Dans le Christ. Ces mots in Christo si souvent
la fondation du monde, afin que nous ,%!,. répétés en divers sens dans cette Épitre. attes-
tent l'habitude où était r.\|>otre de regarder l'É-
fussions saints et sans tache en sa *c°'^*','\'ii'- glise comme le corps mystique du Sauveur et les
présence dans la charité. chrétiens comme ses membres.
iî,m;is'.i6!i9.
4. // nous a rlus. Il paraît plus naturel d'entendre
Qui nous a prédestinés à Tadop- ,"r^• ^{\ CCS paroles de la prédestination à la foi ou à la
''

grâce, plutôt que de la prédestination à la gloire.


tion de ses enfants par Jésus-Christ, efpriue — -4^« que nous fussions saints. • Apostolus non
selon le dessein de sa volonté; ^^"^ tinaiii
pour ^--;;" dixit
'' Elegil nos, cum essemus sancti, sed ut es- :

semus sancti et immaculati ». Saint Jérôme, In


la louange de la gloire de sa grâce Roi^ifsVs. hune loc. Saint Augustin. De prœdestin. sanct.,
37.
dont il nous a gratifiés par son bien-^i^^g'îe"' 6. Pour la louanrje. Ces paroles montrent l'im-
aimé Fils. portance que saint Paul attache à ce principe, que
_ ]:ti:& tout a été lait pour la gloire de Dieu cl doit y
' En lui nous avons la rédemption p";^6,'i. tendre comme à son but.
par son sang, rémission des pé- \^coks!'i9!"
et la
chés, selon les richesses de sa grâce, "17':7
8. En toute sagesse..., c'est-à-dire en nous rem-
* qui a surabondé en nous en toute plissant de toute sagesse, etc.
J^^'^j^j^fjo;

sagesse et toute intelligence: ^ pour ^^^"jj; j^


nous faire connaître le mystère de sa ,^';3f2i*s%
volonté, selon sa bienveillance, par î'g'%' Jj; ',9•

laquelle il avait résolu en lui-même, ^^^.;


"^ dans la dispensation de la plénitude

des temps, de restaurer dans le Christ


petV, *s,V9.

Iv."'
, 5).,
10. Restaurer, plus exactement, d'après le grec
réunir et résumer dans le
Christ tout ce qui est dans les deux, les anges, ci
'-'"''^,

tout ce qui est sur la terre, les hommes.


tout ce qui est dans les cieux. et tout ^i cor! t'.V'
ce qui est sur la terre en lui-même, ^^^''. :

^' en qui nous aussi


nous avons été Colos.
sratuîio. H. Par le sort: c'est-à-dire iratuitement. sans
, , ,
. aucun mérite de notre part.
, , , 1,
appelés par le sort, ayant ete predes- Hab.3, î.

tinés selon le décret de celui qui fait Hebr. , i.


, .,
.
,
Act.3, îl. ,
toutes choses suivant le conseil de sa s Pet. 3, 13.
, „ , , lJoa.3,I9-îl.
volonté; '- atin que nous soyons la ^^o^-'>J^.• 12. Louange de sa gloire. Voir la note sur y. (i.

louange de sa gloire, nous qui les coioe. ,.


204 Ad Ephesios, I, 13 — II, 3.
• Para dofpnatir• (•1). — MhihUmitmm rnemttttim CkrtmU (-,

( ()^,
i* '•>•

^,
"éV »
Toi'ç tv Xçiatiji, riœ ejus nos, qui anttî sp(>râvimue in
x«t vftéïç, dnovouvTtç rt,; ('Iiristo *^ in quo et vos, cum audiseéli-^

,
&(, :

verbnm veritàlis (cvan^éliuin sahitis ves


iv trœ), quo et crcdénles signati estis
in

. ', "
Spiritu promissionie sancto, '* qui est
** ()^ pignus hercditâtis nostra?, in redemplio-
nem acquisilionis, in laudcni gloriai ip-
si'us.
"^<«

,,
«)'«', «5"' • ' Proptr-rea et ego aiidiens (idem ves-
xui tram, qua> est in Domino Jesu, et dilec-

, *• tionem in omnes sanctos, *• non cessn

,^
*''

, *^(( xui

'
(
, ,^
, âuifj
-
-
gràlias agens pro vobis, memôriam ves-
tri fâcicns in oratiônibus meis

Dômini
'^utDeus,
nostri Jesu Chrisli pater gbiria*,
det vobis spiritum sapiéntiie et revelatio-
nis, in agnitione ejus: '* illuminâtos ocu-
lo8 cordis vestri, ut scialis qua• sit spes
vocationis ejus, et(|UiP diviliic glorite lie-
reditâtis ejus in sanrtis. '" et qua• sit su-
:

,
^ /, - - "xat
peréminens inagnitiido virtiitis ejus in
nos, quicrcdimus seciindum operatiùneni
poténtiaî virtiitis ejus, ^" quani operatu>«

& , ,
, -^ / -
-^
est in Christo, suscitans illum a mùrtuis
et conslituens ad déxteram suam in ca-
supra omnem principâtum. et
li'slibus, -'
potestàtem, et virtiitem, et doniinatio-
nem, et omne nomen (|uod nominàtur

,
,, ^^' . xui
xui non solum in hoc siéculo, sed étiam in fu-
turo.

-- Et omnia subjécit sub pédibus ejus


'* ^'

,
:

xui et ipsuni dédit caput supra omnem eccl»•-


'^"^
siani quae est corpus ipsius, et pleni-
tûdo ejus, qui omnia in omnibus adim-
.
II. Kui
plétur.
II. '
Fit vos, cum essétis murtui dehcti^Hj
uiu, «
,
,
^ et peccatis vestris.
ambulastis seciindum Sict-nium mundibn
jus, seciindum principem poti>slalis aéris
' in quibus aliquànd^^l

& ^,
,
^

..
hujus, spiritus qui nunc operàturin filios
difrid<*ntia% in quibus et nos omn<*s ali-
••

quiindo convers;ili sumus in desidëriis


Garnis nostrœ, faciéntes voluntàtem caf'^H

23-11, 4. i; roll. >i: r,l^f^ir9, u.

)
: ; i

KTH: 2o«noi• 6 ô't *. \\^•. lamoi-o dk),


U. ABFLT:i.
15. * oyo'.T.
(ir aU ... ..
(: -ir aU — /-).
.* /. 1. LTf jn f.) vutif.

<!•
1«1.

17•
/.
Piscator
Stiji.
(ail.)
: nun,^ lù nvf. ... 9 2.
.1.
Jun.
J»n.
:

:
âat'juora
ir oU.
iS m. i.

n. Le «irr *
n'a pu» de parcnUi^scr
18. Fiscal, Jun. : rTf^torio^/foi;. nABDEK
Ct rell. : 9. T. Mafôiaf. I.T* «cl. pour
a. Sur
l'ÉKlite
toute rKgU»e. «irer
•.
iiur toutes rboii

19. liç^uàç.
I)F:
20. AIILT: èyf^tty vl : »9. L: (ifavwt.
II.
per
I. Purfil* iiffrimr» et /Hir
les oirenM's ri i>ar les inylics •.
>'•
Éphésiens, , 13 — II, 3. 205
. Dogrme (-). — 1' Grandeur dm l'œuvre aeeompHe en Jémua-Chriat (t-lt, 10).

La<•. i, SA, 3S.


premiersavonsespéréen Jésus-Christ, AiU ÎJ;13, 3,
;, 17-18. 13. L' Évangile de votre salut, c'est-à-dire la pa-
^'enqui, vous aussi, vous avez espéré, »6, 7 ;!&,«). 6,
role qui a étë pour vous la cause de votre rédemp-
après avoir entendu la parole de vérité 10. 17; 16. tion. — L'Esprit de la promesse, qui est saint;
1,
Kph. lî. c'esl-à-dire iKepril-Saint promis.
î,
(l'Évangile de votre salutj, en qui, Cor. U. 1 I.


îC<>r.l,6;6,î:
après avoir embrassé la foi, vous avez îl. 1.
El
été marqués du sceau de l'Esprit de .•«pirilii.
Cor. ».
14. Le rachat de son acquisition, veut dire la
1 î,
la promesse, qui est saint. '* qui est Eph. délivrance parfaite du peuple ifue Jésus-Christ
.,;.•>,5. s'est acquis. — Pour la louange de sa gloire.
.=>, 6.

le gage de notre héritage pour le Act. ÎO, ÎS. Voir la note sur y. 0.
1 Pet. ï, 9.
rachat de son acquisition, pour la
louange de sa gloire.
45, Sainte, Voir la note sur Actes, ix, 13,
^''
C'est pourquoi, moi aussi, ap- pro eiit
Gai. «6. 3.
prenant quelle est votre foi dans le Tini. î, 1-6. 1
Philem. .
Seigneur Jésus, et votre amour pour Eph. IS. 6,
16 Faisant mémoire de vous. Voir la noie sur
The*. ï, 13;
1
tous les saints. '^ je ne cesse de ren- IS. Romains, i, 9.
.1,

î Thés. î, lî.
dre grâces pour vous, faisant mé- Cor. 4. 1 I,
î Cor. », 14
moire de vous dans mes prières: 4,13.
;

^" Philip. ï-4. I,


afin que le Dieu de Notre-Seigneur Coloi. 3. I,
ul MciMnt
Jésus-Christ, le Père de la gloire. ;praliani
vocalionÎM,
\Ous donne l'esprit de sagesse et de Mat. S7. 46.
^^ Jo•. ÎO, 17. 18. Les yeux de voire cœur. Dans l'Ancien comme
révélation pour le connaître; qu'il ï Cor. 3;
dans le Nouveau Testament le mot cœur se prend
1, 4,
6, 13.
éclaire les yeux de votre cœur, pour Act. pour indiquer non seulement les affections, mais
7, î.
1 Cor. aussi les pensées, les opérations intellectuelles.
s.
que vous sachiez quelle est lespé- î Tim. 1,î, 7.
Bom. îl 1,
rance à laquelle il vous a appelés, 17. S,
;

11, h, 10.
quelles sont les richesses de gloire Philip. 4. 7.
Hebr. lî. 19. Les mots puissance... vertu sont des syno-
4,
de l'héritage destiné aux saints; ** et 1 Pet. 19. nymes réunis ici pour exprimer le degré supé-
1.
2 Tim.
quelle est la grandeur suréminente de Dan. lî, 3.
lî.
rieur de la puissance divine.
1,

Eph. 3, 7.
sa vertu en nous, qui croyons, selon PhUjp. îO. 3,

l'opération de la puissance de sa vertu,


-^ qu il a exercée dans le Christ, le et Jrau
principo-
luna.
ressuscitant d'entre les morts, et le Pi. 109, 1.

plaçant à sa droite dans les cieux. sut. îî. 44. 21. Au-dessus de toute principauté... Quoique
Marc. 16, 19. les anges ne soient pas les membres de Jésus-
Act. 7, 5.i.
'-'
au-dessus de toute principauté, de Rom. % 34, 3S. Clirist, commenous, bien qu'ils soient d'une autre
Hebr. 1.3; nature, on peut dire qu'il est leur chef, en ce
toute puissance, de toute vertu, de S.l:10, 1Î:IÎ.Î. sens qu'ils lui appartiennent et qu'il les fait con-
toute domination, et de tout nom qui Eph. Pet. 1 îî. 3, courir comme les hommes à l'exécution de ses
3, 10.
desseins. Ce qui porte saint Paul a insister sur la
est nommé non seulement dans ce Colos.16. 3, 1;
I.
domination de Xotre-Seigneur au-dessus des anges,
siècle, mais aussi dans le futur, Cor. 1 Î4. 1.'., c'est que les gnostiques s'efforçaient, comme les
PhUip.î,9, 10. judalsants. de rabaisser sa dignité et l'importance
Chrislus de sa mission.
-"-
Et il a mis toutes choses sous ses eecle<iiae
îî. Chef sur toute l'Eglise: d'où il résulte que
capul.
pieds, et il l'a établi chef sur toute lCor.lo,î6-ÎS; les chrétiens doivent lui rester unis comme les
membres à la tcte.
lEglise, -^ qui est son corps, et le 6, 14.30. lî, lî, l.i.

23. Le complément: en effet, sans le chef, les


complément de celui qui se complète Hebr. î, S, 16.
P». S, S. membres n'auraient ni mouvement ni vie: sans
les membres, le chef ne pourrait accomplir toutes
entièrement dans tous ses membres. Mat. ÎS, IS. ses fonctions,
Olim II. 1. // vous a vivifiés. Ces mots exprimés au
II. ^Et vous, il vous a vivifiés, ntorlui verset 5. sont évidemment sous-entendus dans ce-
lorsque vous étiez morts par vos of- peccaii»• lui-ci (Glaire),
2, l'oMs avez marché. Les Hébreux se servaient
Ot. 6, 3.
fenses et par vos péchés, - dans les- Colos. du verbe aller, marcher, pour exprimer l'idée de
quels autrefois vous a•ez marché, se-
3,
Jo•. 14, 6
1.

;
l'ipre, se conduire. —
Saint Paul appelle Satan le
15, 4-6. prince des puissances de l'air, parce qu'il est le
lon la coutume de ce monde, selon le Sap. Joe. î, 15.
1 chef des démons (cf, Jean, xii, 31 xiv, 30 Éphé-
: :

14, Î7.
siens, VI, 12: Colossiens, i. 13'. désignés sous le
prince des puissances de l'air, de Joa. lî, 31.
Jud., 6.
nom de puissances de l'air, à cause de leur pou-
Kph. 19. voir malfaisant, et parce que les Juifs et d'anciens
l'esprit qui agit efficacement à cette GaL
4,
D, 16. Pores disaient qu'une partie des démons était ré-
heure sur les fils de la défiance, Boni. 3. 9 : pandue dans les régions aériennes. —
Fils de la
^ parmi lesquels nous tous aussi nous
13, 14
. ; 5,
3, 3.
11.
défiance; c'est-à-dire de l'incrédulité: hébraïsme,
pour défiants, incrédules. Colossiens, m, 6.
Cf,
â. Par nature enfants de colère. Ce verset sup-
avons vécu, selon nos désirs charnels, pose évidemment en nous un péché d'origine,
faisant la volonté de la chair et de nos habituel, qui procède de celui d'Adam, mais qui
en est distinct, en vertu duquel nous méritons la
pensées ; ainsi nous étions par nature colère et les châtiments de Dieu,
206
I.

xat
Pant d«cm«tica

7;/^«»* Ttxva çvati ^'/,


(l-lll).
Ad Ephesios,
— 9°

xai oî koi-
M»mt»mtm ptmmUuéo
II, 4-18.

nis et co^:itatiunum
m wm or U CArfuM

. et
r##,

erumus
» natûr.i
noi. fi'lii irœ, sicut et ccteri :

*X) âè &, luv tv tXtti, * Deus autem, qui dives est in miseri-

, •'
xut ovraç
uvrov,
-
-
cordia, propler niiniam ch.iriUUem
qua diléxit nos, "'
et cum essémus
suam
iiiorlui

'/ <
XçiOTtS peccàtis, convivificAvit nos in (^hristo

&^
*, ' '«
'^xai

iv
xai cujus gr.itia estis saivâti
ciliivit, et

in Christo
consedére
Jesu :
^
,
"

ut osténderet in siéculi^
et
fecit in cœléstibu-^
conresus-

superveniéntiljus abundante.sdivitias . -

' ' sua» in bonilâte super nos in Christ


^. li.x'

,
^
*•
^ ., ' /•
Jesu.
Grâtia enim estis salvati per iidem, cl
•*

^&, , -
xai ^? hoc non ex vobis, Dei enim douum est :

.,
. ^^
'

yivTov
,- " non ex opéribus, ut ne quis gloriétur.

'" Ipsi'us enim sumus factura, ereâti in

Christo Jesu in opéribus bonis, quac pra


parâvit Deus ut in illis ambulémus.

,
,
& " ^to " Propter quod mémores estote, quod
aliquiindo vos gentes in carne, qui dici-
-
, &
,., ^ ^
- ^'^

*1] xai
ouxi

xai
mini praepiUium, ab ea qua? dicitur
cumeisio in carne,
erâtis illo in
nâti a
manu
témpore sine Cluisto,
conversatione Israël,
testamentorum, promissionis spem ntm
facta :

et hospites
cir-
**qui.i
alie-

habéntes. et sine Deo in hoc nmndo.


^^

.
, *^^
^,
iv
' '*•
Nunc autem in Christo Jesu vos, qui
aliquândo eràlis longe, facti estis pri»]
in sanguine Christi. " Ipse enim est pax

xai
*^

]
&^ ,
-, , -
'
iv
^ , nostra, qui fecit lilratiue unum, et mé-
dium parietem macéria? solvens, inimi(
tias in carne sua '^ legcm mandatorum

decrétis evâcuans, ut duos condat in sc-


metipsoin unum novumhominem,facien-
:

^& ., & ~
uvd ^''
xai pacem, "* et reconciliet ambos in uno cui
tvi pore Deo per crucem, inlerficiens ininii-
citias in semetipso. " VA véniens evan
*''
lizâvit pacem vobis. qui longe fuistis

ToTç , '*ôri '


xai et pacem iis, qui prope
"* quoniam

).
} :

. 3. AhEFL:
5. (I.jf (a.
yvofi /*' (/.
Xf.) ir.
.
|): oS
' tintfflàlioy y

.
.
'»• * T.
h
i7>r»•).
Ix^f. i¥ »j
((•:
I.T rep.
o.
ir lavry).
ii>»?Viy»'
I.T; if «vT^i. 16. Holl.
17. Jmii.
a. »oî<
•''"'"» AI.

.
6.

10.
^.
F* ir Af. Vijo.
IhW. Tjî
(pr. m.)
il.
: ' ^.
:
7. I,T:

(1.
(pr. m.) ABU (pr,
) ^. .
8. NBI)(pr. m.) FI.T*Ti7ç.
^*ov. F: (I. Xf•")
m.) ET: nori
Le Krec no itortc pas d«^ parenUièaek
.1.

a. l:iiti,i'irrs -m./- 'itli'Vi,'rs. n'aiintit pOl»:


f^„,. ,au\.illiaii

«:
vjut'H. 12. LT*
ir»»'. ,
(pr.) ir. LTO:
iô. 8: . fx»fay (LT:
1.\.
iW I..

sel suitant.
Éphésiens, II, 4-18. 207
. Ooi^ate (I-llI). — «<> L'È^tUe réunit lem fllm adoptlf* de Dieu fMM, ll-tMiJ.

enfants de colère comme tous les


autres.
Mais Dieu, qui est riche en misé- anc
^
vi«i.
Deo

ricorde, par le grand amour dont il


!^ap. Sô.
nous a aimés, ^ et lorsque nous étions Deac. 23, 31.
1 1,
'i. Mf/rts par les péchét à ia vie sumalurellc.
Jer. 31, 3.
morts par les péchés, nous a vivifiés Jo«. 16. 3,
63, 15. 1«. 7,
dans le Christ ^par la grâce duquel Os. 6,3.
Pf. 6i, 9.
Jéiug-Chriat, ou, selon d'autres, avec Jé-
vous êtes sauvés) * nous a ressuscites Rom. 8, t*.
.
<i.
,

lï, 16.
sus-Christ (Glaire).
avec lui, et nous a fait asseoir dans Rom. b, 11.
' Apoc. 3, II.
les cieux en Jésus-Christ; pour
manifester dans les siècles à venir les KcclL
Tim. 16. 1 1,
14, 14.
richesses abondantes de sa grâce, Jmu Vi. \U. 3.
10, 10.

par sa bonté pour nous dans le Christ SJo«L.


Cor. 4, 7.
1-î. 1 3,

Jésus.
8. La foi, comme l'entend toujours saint Paul,
Fidee
8 En effet, grâce qui vous
c'est la
unie à la charité et aux vertus qu'elle inspire.
Rom. 3, Î4; 5,
a sauvés par ne
la foi, vientet cela
1; II, 6.
9. Ni des œuvres. Ce <|u'on ne peut obtenir par
Luc 4S. les œuvres purement naturelles, c'est la grâce pre-
pas de vous, car c'est un don de Dieu, EccU.8,3. Î5. mière, la justification, principe du salut. Voir les
^ ni des œuvres, afin que nul ne se Sap. 9, 17. notes sur Romains, m, 28; iv, i, 5.
Philip. 29.
10. Créés dans le Christ, c'est cette renaissance
I,

glorifie. '" Car nous sommes son ou- 99.


Pe. 113, 1:
103, 33.
dont Jésus parlait à Nicodème, Jean, m.
1 ;
— Pour .">.

Gai. 15. tes bonnes ceuvres. Les bonnes œuvres augmen-


vrage, avant été créés dans le Christ I». 26, 12. tent la justice et sont
6,
obligatoires pour les justes,
Jésus pour les bonnes œuvres que lCorJ,9:lo,10; mais nous ne pouvons les produire, si nous ne
»9; 12, 9;
sommes aidés par la même puissance et la même
1,
11.
Dieu a préparées, afin que nous y Jo•. 12, 3J. 2,
action qui nous a sanctilics.
Eph. 5, S.
marchions.
*^ C'est pourquoi souvenez-vous S- Olim 3y L'Église réunit les iils adoptiis de Dieu,
Ion|;e ia II, Il ni.
qu'autrefois, vous gentils selon la leire.
Cor. 12, 2.
11. Souvenez-vous... Saint Paul rappelle aux Éphé-
1

chair, vous étiez appelés incirconci- Rom. 8. S,


siens les faveurs dont ils ont été l'objet de la part
Colos. I. II.
sion, par ce qu'on appelle circoncision, Xph. 5, 13. du Sauveur, pour qu'ils s'attachent a ce divin maî-
Jer. 13, 5. tre par affection aussi bien que par devoir.
à cause de la circoncision dans la chair Zach. 9, 9. li. Sans Christ, puisque les idoles c|ue vous
Deut, 2. 7,
adoriez n'étaient réellement pas Dieu.
faite de main d'homme '- parce que Jo^ 4, 9.
;
£ccli. 44, 25.
vous étiez en ce temps-là sans Christ, Bar. 35. 2,
Boni. 4. 9,
séparés de la société d'Israël, étran- G•!. 3, 16.
The*. 5. 1 4,
gers aux alliances, n'ayant point les-
pérance de la promesse, et sans Dieu
en ce monde.
*^ Mais maintenant que vous êtes nune
prope in
dans le Christ Jésus, vous qui étiez 1
ChriHto.
Gtl. 6, n.
16. . 4,

autrefois éloignés, vous avez été rap- P*. IIS, 153.


prochés par le sang de ce même Mkrc60, 3.
I8. 4.
S,
Joa. 12. 32. 14. Des deux choses; c'est-à-dire des deux peu-
Christ. '^ Car c'est lui qui est notre LMC 14. 2, ples, juif et gentil.
Jo>. 14, 27
paix, lui qui des deux choses en a 10. 16.
;

Kl. 37, 22.


fait une seule, détruisant dans sa chair Lac. 24. 36.
Eph.
le mur de
séparation, leurs inimitiés; Hebr.
4, 3.
10, 14.
*^ Joa. 13, 34. 13. La loi des préceptes, la loi ancienne, la loi
abolissant par sa doctrine la loi des Ace. 15, 10. de péché. Voir la note sur Romains, n, 1*.
1 Cor. 13, 10.
préceptes, pour des deux former en Hebr. 10, 1.
Jo*. 17, 11.
lui-même un seul homme nouveau, en Mat. 18, 20.

'^ GaL 6. 15.


faisant la paix, pour réconcilier
et Joa. 13, 34.
Joa. 4, 20.
à Dieu par deux réunis en
la croix les
1
Bom. 12, 5.
2 Cor. 5, 19.
un seul corps, détruisant en lui-même Gai. I, 4.
Hebr.
leurs inimitiés. *'
Ainsi, venant, il a Colos. 1,20,19.
9, 2S.
17. Vous qui étiez loin, les Gentils. —Ceux qui
Is. 52, 7; 61,1.
étaient près, les Juifs.
annoncé paix et à vous qui étiez Luc. 24, 36.
la
loin, et à ceux qui étaient près; Joa. 20, 21.
Mat. 2S, 19.
'^ parce que Rom. 15. S.
c'est par lui que nous IaJ3,13; 54,15.
Eph. 4, 3.
avons accès les uns et les autres au- 1 Cor. 12, 11.
.

208 Ad EphesiOB, II, 19 — III, 13.


I. Far• doffaiallca (•). — V Ee«%mHm pimnitu*• ^mrmtrU Chrimti (ii^ ii-MMtJ.

'•

«
.
*Aga
ot

ovxin iarè
tt•

çtVoi
ivi

xui -
ipsiiin

^
Spirilu ad l'alrein.

venœ
•'
liabémus accéssum

jam non
ambo

eslis huepitee, et âd-


in une

,
oîxaîoi sed estis cives sanctôrum, et do

&. ^
01X01, :

• {, '
&, -" t/To/xodo/o/i^tVrtç ini &- méstici Dei :
'" superaîdilicâli
super fun
daménlum apostolonim, ot prophctâruin
" iv ipso summo angul.iri lapide (ilirislo J«-

sic ( , ^ iv '^^
tv
Stt : quo omnis œdificâtio constructa
^" in
crescit in templum sanctum in Domino
'^ in quo et vos coiediiic.tmini in habita
:

. * 9•'
culum Dei in Spiritu.
III. lliijus rei gnilia
*
ego Paulu•^
vinctus Christi Jesu, pro vohis géntibus.
,

"

,& ' ,
,- & "• '
* Si tamen audistis dispensationem gra-

tiaî Dei, quae data est mihi in vobis ^ quô- :

&)/
niam seciindum rcvelationem notum mihi
(^ voijaat
*

- factum
scripsi in brevi
est sacraméntum,
:
'
prout
sicut
poti'Stis h'génl•
supra

prudéntiam meam in mystéri».

^7
intelh'gere

'
^quod âliis generationibus non
•"'

^'. Christi :

'/ ^ -nooffrj-
est agnitum filiis hominum. sicuti nunc
reveliitum est sanctis apostolis ejus, et

,
^.
''
^

& ]--
prophétis in Spiritu. ' génies esse coht-
rédes, et concorporàles, etcOmparlicip••^
promissiunis ejus in Christo Jesu pcr
evangélium : "ciijus factus sum minister,

& ',-
secûndum donum gratia; Dei, (juae data
est mihi secûndum operationem virtiitis

,*& , ,9^
ejus.
omnium sanctôrum minimo data

,
* Mihi
est gratia hiec, in géntibus rvangelizàre
»' investigâbiles divitias Christi. ' et illu-
sit dispensâtio sacra
^ -
minâre onines, qua?

& ,
menti absconditi a sa'culis in Deo, qui

, &, omnia creâvit *" ut innotéscat princip :

- 'Tra tibus et potestatibus in cœh'slibus pi


ecclésiam, mullifôrmis sapiontia D» ;

'- ,
" secûndum pra'finitionem saOulùrum.

-
^^
7/

• ,'^' -
^^, ' '
quam
tro :
^^ in
fecit in Christo Jesu
quo habémus
Domino nos-
fidiiciam, et a< -

.^
*'^
céssum in coniîdéntia por fidem ejus
iv '3 Propter quod peto ne deficiâtis in tri-
*^
bulationibus meis pro vobis qua? est

.
:

, 6%
gloria vestra.

LT*
\Q. XABCDEK:
— 1-14. L:
(p.
)'. àUà) *> (ACDF: dll'). 21
(ttytSoia
Xo
. il
12. LT•
" . ra.) .\B(: (pr.
(aU.)Tii»'. 13.
m.)
LT
LTf (a•
(ul sempor^
^f^

9.. ,.
«7- hth-iZv
.). 3. [,]* <.. xABCD (|). .)

^.
(«: iytiatt.

«^».
i9yûr-etYt
F: 5. kABCDEFC. rell. • (pr.) *»-. 6.
)•: . Un du 3 cl le t. figurent enlrc pam
Xf. . (pr.
7.
m.)
LT: »*.
( h)
GMJH:
LT: ir ni. 3. la
Ih.-Ms
(•,, ./
.• '
V.
rrc.
is dans 1•• grec.
8. G
narras.
rell.• rùr.
G rclI.
LT
: olmoro^ta.
: ...

GSLTlie* àia
9. [LJ*
. •
î). (^,

par Jcïus-ttiri»t ».
co•eJ. Le grec porte en plu>
Éphésiens, II, 19 — III, 13. 209
. Uojjnne (l-lll). — 9" L'UgUme réunit le» /11« adoptifm de Dieu CMif lî-iiij.

près du Père, dans un seul Esprit. Gkl. Itom. S, 9. 1«. Dans un seul Esprit. Voir la note sur Ro-
4, ^e. mains, VIII, lu.
'^
Vous n'êtes donc plus des hôtes CiveK
saaclorum.
et des étrangers, mais des concitoyens tuu. 3, u. i

des saints, et de la maison de Dieu; i«.*î4.'u".


'
20. Jésus étant... pierre principale de Vangle.
-*^
bâtis sur le fondement des apôtres * lo, «.' L'Eglise n'est autre chose que JésusChristétendant
et des prophètes, le Christ Jésus étant coÎ! ! i s",
et perpétuant sa vie sur la terre, Jésus-Christ ac-
complissant par ses ministres, comme par autant
Im-meme pierre principale de 1 angle, «. se, ». d'organes, toutes les fondions et tous les actes qui
-' sur lequel tout l'édifice construit îp«.i,'i9. ont sa gnice pour principe et la gloire de Dieu
^ Ps. 117, lî.
pour résultat.
.,. j ,

s eleve comme un temple sacre dans iiat. ji, ».


, , .

22. Par
VEsprit, c'est-à-dire par l'Esprit-Saint
le Seiofneur: -- sur lequel vous êtes ws.si qui vous a été donné pour vous rendre dignes de
1 ..• .. » J Kph.4. 16. cet honneur.
batis vous-mêmes pour être une de- icor. 3,16-17.
meure de Dieu par 1 Esprit.
m. C'est pour cela que moi, Paul, ^iJpj* ^^
^
III. 1. Je suis. Ces deux mots sont nécessaires
pour lier ce verset aux suivants, lesquels forment
une parenthèse qui ne se termine qu'au quator-
je suis le prisonnier du Christ Jésus, s*»•»»• zième, commençant comme le premier par f"est
pour vous gentils ; - car vous avez ap- Eph.4,i;6.îo. pour cela. —Prisonnier. Saint Paul écrit cette
:

Epltre de Rome, où il est prisonnier pour la cause


pris sans doute que Dieu confié la s^clTii'îl. ma de Jésus-Christ (Glaire).
dispensation de sa crpàce en votre fa-
veur ^ puisque, par révélation, il m a ,»•^<^ s ««•
:

fait connaître ce mystère, comme je ^• i' ^


vous l'ai écrit plus haut en peu de ^.1 ,, ,
4. Par mystère du Christ, il faut entendre le dé-
mots de sorte que lisant, vous pou- ^^^ '* *^•
;
''
cret éternel par lequel Dieu a résolu de racheter
le monde au pris du sang de son Fils, et d'appe-
vez comprendre l'intelligence que j'ai epii.i,9jî,ii.
ler tous les peuples à la possession du ciel.
du mystère du Christ, ^ mystère qui, Prov.». 10.
dans les autres générations, n'a pas aS' 13,"'
été découvert aux enfants des hom- *°" 9*'îsf
mes, comme il est maintenant révélé ep?'i"1'»V;
par l'Esprit aux saints apôtres et aux uom.^'îf's.
6. De sa promesse, de la promesse
prophètes, ^ que les gentils sont co-',^»'-,J%j"i de Dieu nommé au v. c*est-à-ilire
2. On peut remarquer d'ail-

héritiers, membres d'un même corps, ^^-^ ^;^• leurs que tout ce qui est dit ici dépend du même
V. i et explique la gruce divine dont il est iiues-
et participants avec eux de sa pro- ,"°^ tion (Glaire).
(j \';
messe en Jésus-Christ par l'Evangile, '^*\J'i ^|•
'
dont j'ai été fait le ministre, en vertu
du don de la grâce de Dieu, qui ma
été donnée par lopération de sa vertu.
8. Saints. Voir la note sur Actes, ix, 13.
^ A moi, le moindre des saints, a i«ieo

été donnée cette grâce d'annoncer p^Si^t.


9. Eclairer, dans un sens secondaire, et comme
parmi les gentils les richesses incom- j ^.^^ ,. ^ les instruments de Jésus-Christ.

préhensibles du Christ, ^ et d'éclairer j^^\p-,^'f:


tous les hommes touchant la dispen- ^• l' \*j
ation du mystère caché, dès l'origine ^/j **• 10. Les principautés et les puissances, tous les
.inges. — Connussent par l'Eglise. Non pas que
des siècles, en Dieu qui a créé toutes ^^^ }'ig les .\nges soient instruits par les hommes, mais

les puissances qui sont dans les cieux ^^^^


[ H
parce (ju'ils sont témoins des événements qui se
choses '" afin que les principautés et g»^• ",^ déroulent dans l'Église.

passage du Nouveau Testament


— Multicolore, en grec
mot qui ne se lit que dans ce seul
connussent par l'Eglise la sagesse j ^j'^^'/j^i, Dieu se manifeste de manières diverses
;,
la sagesse de
et par
:

des moyens variés.


multicolore de Dieu, selon le décret /^'',, 33.
' '

éternel qu'il a accompli dans le Christ


^^^J-^y 16.
12. La liberté et taccés, pour le libre accès figure
Jésus Notre-Seigneur. '- en qui nous ^! 3, 19.i. grammaticale en usage chez les écrivains ;

Boni. 5, grecs
avons Koiu. aussi bien que chez les auteurs sacrés (Glaire^
la liberté et l'accès auprès de 0. 1.

Dieu, avec confiance par la foi en lui.


'^ Aussi
je vous demande de ne vous ^^. u, 3.
,
,
. ''
,
Rom. S, 3.
pas laisser abattre a cause de mes * ^or. e. i,

tribulations pour vous, car c'est votre ,


oï!.'6,'s.'

'
" "''
gloire.
BIBLB POLYGLOTTE. — T. VIU. 14
210 Ad Ephesios, III, 14 — IV, 10.
II. Mormll» (lY-VI). — r Prmite^*• tmmmmmtm CiV'Vt »ii.

, , * * ToiTov * '
IIujus ret grâtia flecto génua mea ad

^&, ^
ToV I^alrem Domini noslri Jesu (Iliristi,
'"'
<•
"*| iv ovçamç quo omriis patrrnitus iii cœlis et in terra
*^'

^
xca èni âoirj nominatur, ** ut dot vobis eecûndum <1
T(V vitias glorûp suîp, virlute oorroboruri prr

]
*^iv

,, '
'
& *''

xuî

&
,-
Spiritum ejus
"

dâti,
omnibus
'"
iii

(Ilirisium habiture per fidcm in cordi-


hus vestris :

ut possitis comprehi-ndere
sanctis,
int«Tiurem homincm,

in eliaritâte radic.-ili, et

quœ sit laUtudo, et


fun-
cum

^ &•,,.,
^"
*^
longitudo, et sublimiias, et profûndiim
*'

nem
^'^
supcreminénteni sciéntiap
scirc étiam
cbariUUem Cbristi, ut impleumini in om-
[>lenitudin('m Dei.
Ei autem, qui potens est
cere supi'rabundanter(]uam pétimus, aut
omnia i
:

% inteni<^imus, secundum virtiUcm, quœ

,, ^'
'•"
operutur in nobis ipsi «^biria in ecclé-
*,
:

sia, et in (Ihrislo Jesu, in omnes gène•


^.
&,, ,
rationes sjrculi SH'Culurum. Amen.
\• V. Obsecro ilaqur vos «»go vinctus
'^
*

-
/, ^. ^

1J, "^-
^"
inDomino, ut digne ambulétis vocatione,
qua vocàti estis, ^ cum omni bumililate,
et mansueti'idine,
tantes invicem in cbaritâle,
vure unitutem spiritus in vinculo pacis.
cum patirntia,
'
suppor-
solhciti ser-

,, ,
iv * Unum corpus, et unus spiritus, sicut

^,
vocati estis in una spe vocationis vestrœ.
'^ ^ Unus Dominus, una iides, unum bap-

.
*cîç
- tisma. " Unus Deus et Pater omnium, qui

est super omnes, et per omnia, et in om-

^, - &. nibus nobis.


''^ "^
Unicuique autem nostrum data

" ^' grâtia


Cbristi.
in
secundum mensi'iram donalioi
" Propter quod dicit

altum captivam duxil captivilatem


Asoéndei : I :

; ,,
3^'. 7 '
] dédit dona bominibus. "Quod autem as-
ci'udit, quid est, nisi quia et descendit
*^ xui prinmm in inferiùres partes terr.i

<*

. asoéndn
*"(^ni descendit, ipse est et qui
super omnes cœlos. ut impléret omnia.

():
U. (pr. .) ABCLT* * «.-. ( î^^-c. . 2. Nlir.T: TTfovTiyToç
4. •* (ail.) fat.
JTfooT.).

DEFt).
16• Cf. , 17. .: «•1 : (. 6. '..• Cfiîr (r.KSH: §^»r).
7. L• .
9. 8. LT «ai.
18.
20.
BCDEKLT»:
)• vTii^.
». iw. . 9. G[K IIISI.T* nç^fo,. • uiç>;.

il-UilindiuonietflKun-aiiMTselsuivmldan.-ilci
21.
1.
LT-ef
h: (l. «v^.;
(p. ijrjri.;

XftoTf.
ma,.
.Ijn hauteur el
fondeur et la hauteur
U • • ' .v.-r. (.rcc : • et U |
Éphésiens, III, 14 — IV, 10. 211
II. Morale (IV-VI). —f Préeeptem gémérau^ (iV-V, 9ÎJ.

** C'est pour cela que je fléchis les In flde et 14. Cest pour cela se rapporte à ce qui suit et
cari laie non à ce (|ui précède. Saint l'aul remercie Dieu
pertna-
genoux devant le Père de Notre-Sei- neanl. de la grâce de la foi et du salut qu'il a donné aux
gneur Jésus-Christ, de qui toute *** Vi. 101, IS. Éphésiens. —
La longue parenthèse qui commence
Jac. 1, 17. au V. 3 étant terminée avec le treizième, saint Paul
paternité tire son nom au ciel et sur 1 Cor. 4, 1.1.
Pi. 3. m,
reprend ici son discours (Glaire).
15. De qui toute paternité..., c'est-à-dire que
Pror. 8, 18.
la terre; '^ vous accorde, I«.40,I9;9,
afin qu'il
7;
Dieu est le principe et le chef de toute la grande
4S. M; 5S, 16. famille qui est au ciel et sur la terre.
selon les richesses de sa gloire, que Act. 1, 8.
vous soyez puissamment fortifiés par Loc. tt, 49.
Pet. S, 9. 1

son Esprit dans l'homme intérieur; Bom.l, 13


4:5,5;
Îî. 1.S, ; 7,
*'
que le Christ habite par la foi dans ? Tboi. . 1 1, 17. Que le Christ habile... dans vos cœurs. « Hu-
Cor. 16. 4, jus enim templum simul omnes et singuli tem-
vos cœurs, et qu'enracinés et fondés Rom.
Joa. 14,33;
9. 11. 8,
pla sumus •. Saint .\ui,aisfin, De civit. Dei, x, 3.
dans la charité, '** vous puissiez com- li.3; IS 17, ; 18. Vous puissiez comprendre. Saint Paul a d'au-
10, 9.
tant plus à cœur de faire pénétrer ces leçons dans
prendre avec tous les saints, quelle Hebr. 11, 17.
Cor. », ». I
l'esprit de ses lecteurs, que les doctrines erronées
Job. 11, 7-9. et perverses commençaient alors à envahir l'Asie
est la largeur et la longueur, la hau- Eph. 5, t. Mineure. —
La largeur..., en un mot l'immensité
teur et la profondeur, '' et connaître Philip. 4, 7. du mystère de l'Incamallon.
1 Cor. 13, S.
lî». Çui surpasse toute science. • Haec enimpro-
aussi la charité du Christ, qui surpasse Eccli. 1, S ;
. prietas Dei est operari quod non potest créai ».
Saint Zenon, De resurrec, ~. — La plénitude de
35, SI ; H,
toute science, afin que vous soyez Dieu. Ce terme, plénitude, n'est emprunté aux gnos-
remplis de toute la plénitude de Dieu. tiques que pour réfuter leurs erreurs sur ce sujet.
"^"
Mais à celui qui est puissant pour Càloria
ChrÎHio.
tout faire bien au delà de ce que nous Ex. lô. 3.
Rom. 16, S5.
demandons ou concevons, selon la S Cor. 9, 8.
î Pet. 1, 4.
vertu qui opère en nous, ^' à lui la Eecli. 18, i.
1 Tim. 1, 17.
gloire dans l'Eglise et Christ dans le
Jésus, dans toutes les générations du
siècle des siècles! Amen.
IV. '
I. -
Je vous conjure donc, moi u>ervanda
I•
11^ Partie. — Morale, iv-vi.
unilaM.
chargé de liens pour le Seigneur, de Philem. 8.
î Cor.
marcher d'une manière digne de la Eï. 3, îâ.
Coloe. 1, 10.
vocation à laquelle vous avez été ap- Philip.
6.

Î7.
1.

1,
1"
•2*'
Préceptes généraux. IV-V,
Préceptes particuliers, V, . 21.

1 Pet. Ï.9: 5,10. 1° Préceptes généraux. IV-V. 51.


pelés, - avec toute humilité et toute Eccli. 3, ÎO.
Philip. ï, 3. IV. 1. Chargé de liens. Cette Épitre a été écrite
mansuétude, avec toute patience, Gai. 6. 1-i. à Rome durant la capUvité de saint Paul. Voir
Rom. lî, 5. 10;
vous supportant mutuellement en 15, 1 3, Î7. :
l'Introduction.
Pê. 13î, 1.
charité ^ appliqués à conserver l'u- Jo*. 17, 11.
;
.37.^;3,16.
nité d'esprit, par le lien de la paix. Eccli. 6. Î6.
Act. 3Î. 4.
'
Soyez un seul corps et un seul es- Apoc. 19, 9.
Hebr.
4. Un seul corps et un seul esprit.
I, 6.
prit comme vous avez été appelés à Zach. 14, 9.
3,
Quod est «

Mat. Î8, 19 spiritus noster, id est anima nostra. ad membra


nostra: hoc Spiritus Sanctus ad membra Christi. ad
;

une seule espérance dans votre voca- 11, il.


lCor.l5,î4;7, corpus Christi quod est Ecclesia... Vivit hoc cor-
tion. ^11 y a un seul Seigneur, une Î7:l, 86:6,17: pus? vlviU Inde? De uno Spiritu •. Saint Augus-
10 6. 8,
tin, Serm. cclxviu, 3.
1, ;

seule foi, un seul baptême, ^ un seul Deat. 4. 6,


Pt llî, 14.
Dieu et Père de tous, qui est au- Jer. I3.Ï4: 6. Qui est au-dessus de tous... Théodoret expli-
8, S: 14,
dessus de tous, et au milieu de toutes Jol• que ainsi ces paroles • super omnes dominium 9.
:

signiQcat, //er omnia autem providentiam, m


33. 1. 3,
S»p. Il, »1;
choses, et en nous tous. omnibus vero inhabitationem. >
8, 1 ; 1, 7.

"
Or à chacun de nous a été donnée Cuiquesua
dona data
la grâce, selon la mesure du don de Rom. lî, 3.
Cor. lî, 4-30. 8. Il a conduit une eaptimté captive; il a em-
1
Jésus-Christ. ^ C'est pourquoi l'Écri- î Cor. 10, 13. mené avec lui ceux qui étaient captifs. L'Église
Gai. 4, 30.
ture dit Montant au ciel, il a con- î Cor. 6, 16. interprète ce verset dans le sens que Jésus a
: i<

49, »4. introduit au ciel les justes de l'.Vncien Testament


lî.
duit uno captivité captive il a donné î Pet. ; qu'il a tirés des limbes. 1, 4.

des dons aux hommes ». ^ Mais 1 Mat. Pet.


Î5, 40.
19; 9. Les parties inférieures de la terre peut s'en-
3,
4, 6. tendre à la fois de la descente de Jésas-Christ
qu'est-ce : « Il est monté ». sinon qu'il Zach. 9, 11. sur la terre par l'Incarnation, de la descente de
descendu auparavant dans les par- Apoc 10, son corps au tombeau, et de la descente de son I.
est Joa. 3, 13.
Lac. 14, 11
âme aux limbes. :
ties inférieures de la terre? ^*^ Celui 10; 18, 14. 10. Afin qu'il remplit toutes choses de sorte qu'il
ô,
Pi. es, 34 n'est pas d'abaissement qu'il n'ait subi, ni de
qui est descendu est le même qui est 67, 19 64, lieu qu'il n'ait sanctiQé en le remplissant de sa
:
;

5.
Î4. Î6.
monté au-dessus de tous les cieux, Bccli.
Eph. ÎO.
gloire.
1,

afin qu'il remplît toutes choses.


2i2

** Kai
<,
II.

ât notittvaç x«t
kâwxs

,
,
, Ad
M*r«ll• (IV-VI).

ai
Ephesios, IV, 11-25.

erayj'cXtaraç,
—r

*'^
Prmeeptm emmmuntm €IV'V, 9iJ.

stolos,
'
Et ipse dédit quosdam ({uidem apo-
quosdam autem prophètes, âlios
vrro evangelistas, àlios autcm pasU')re8

' *^
tçyw
-âta- et doctorcs, ** ad consummatiunem sano
icovlaç,

' -
,
torum
nem corporis
mus omnes in
in opus ministérii, in a'difîcatio-
Christ! :
'^ donec occurru-
unitiitccn fidci, etagnitionis

,-
&, Filii Dei. in virum perféctum, in mensiï-

,(& ^,,
,
tv
,
**'
x<d
(3
\•

-
ram a'tatis phnitudinis
jam non simus pârvuli
circumfer^mur omni vento doclrinœ in
nequitia hominum, in astiUia ad circum-
ventionem erroris.
Christi :

fluctuantes,
'* ut
et

, /, '
<,
^^

'®*
xai
, iv

-
, tâle,
*'

cTCScâmus
caput Christus
Veri totem autem faciéntes

compâctum. et connéxum per omnem


:

juncturam subministrationis, seciindum


operationem in
in illo
•*
in chari-
perùmnia, qui est
ex quo totum corpus

mcnsuram uniuscujusque

. , membri, augméntum corporis facii in

^,
œditicationem sui in charitatc.

, *''

& '^ Hoc igitur dico, et testificor in Do-


mino, ut jam non ambulétis, sicut

$ , *^
génies âmbuhmt in vanitâte sensus sui,
*" ténebris obscuratum habéntes intel-

,,-
)^, léctum, alienàti a vita Dei, per ignoràn-
tiam quse est in illis, propter CÎi'citatem
*^

.
cordis ipsôrum, *'•*
qui desperanles, se-
metipsos tradidérunt impudicitiœ, m

&
, & ^
*" -
operationem
avaritiam.
-"
immunditiœ omnis,

Vos autem non ita didicistis On


m

^
'' tamen

&,^ &&)-
tum, ^' si illum audistis, et in ipso

' - ^^ ^^^ edocti cstis,


'^^
sicut est vôrilas in Jesu
deponere vos secimdum pristinam
:

,& ^^

^*xot
conversationem vétrrem hôminem, qui
corriimpitur seciindum desidéria erroris.
^^ Renovamini autem spiritu mentis ves-

tra•, ^* et induite novum hôminem, qui

&. -
'* ^to
seciindum
et sanctitate verilàtis.
''
Deum cnàtus

Propler quod déponentes mendàcinW


est in justilia,

^|l
loqutmini verit^'itom unusquisque cum
9€ 12.

{Battier.* 70
Cjpr. m.)
notoCrrti.
.).
Kf (a.
\,*
Ml)(pr.
».)
.
.):«.
10.
t^ç.
T'AC:
.
15. Fil:
(a. àl.)
) h.
. 22 DE: TisV ini9vfi{tt¥. 23. Bf
18. KABLT: Umo{rOi. DEKX:
17. \.l*loina.
ani^UniK^TCf. 21- . Curcell. :
19-
'. Ff
IV. 17.
des gentils
Comme
•.
ttt g«nliU. <irec comme le
Éphésiens, IV, 11-25. 213
II. morale (IV-VI). — r Rréeepte» générmux (iV-Vf 91J.

Prophètes, Voir la noie sur Corinthiens,


Kt c'est lui qui a fait les uns apô-
' '
"r**™ "3. II. I

XIV, \.
très, les autres prophètes, d'autres l"""''î*3.
t'vangélistes, d'autres pasteurs ^^ 1 Pee. 1, 10.
\i. L'édification du corps du Christ. Voir plus
docteurs, '^ pour la perfection deSj5,^,^,ô;
haut les notes sur 1, 3. i3.
saints, pour l'œuvre du ministère, ^X'^\\
pour du corps du Christ,
l'édification ^^. 13. la mesu7-c de Vâge de la plénitude du
'•*
jusqu'à ce que nous parvenions ' "^"/j'g^• ' =

Christ; c'est-à-dire à l'àRe viril du Christ. Jésus-


tous à l'unité de la foi et de la con- \ll\\;; Cbrist se forme ei» nous par degrés; il est en-
fant, il est faible, il grandit, il devient parfait, à
naissance du Fils de Dieu, à 1 état ^ J{|^3 Jj jj; proportion des progrès que nous faisons dans la
perfection (Glaire;.
d'un homme parfait, à la mesure àe ^i^^\^^{
l'âge de la plénitude du Christ; " afin ,-'','. Paul insiste sur l'étendue
14. Emportés... à tout vent de doctrine. Saint
des dons de Jésus-
que nous ne soyons plus comme dej^^,'/^\,. Christ aûn d'apprendre aux Éphésiens que, pos-
sédant toute science, son enseignement est im-
petits enfants qui flottent, ni empor- "• *"
muable, et toute doctrine opposée à cette science
est fausse.
tés çà et là à tout vent de doctrine,
par la méchanceté des hommes, par
l'astuce qui entraîne dans le piège de
l'erreur.
Mais que pratiquant la
''
caritHtem.
dans la charité, nous croissions enf Tim. 16. 4.

toutes choses dans celui qui est le ^^J^\


Cor. 16, 13.
1
chef, le Christ, *^ en vertu duquel tout i6. D'après une opération proportionnée à cha-
Pet. î. 1 î,
que weroire; chaque membre reçoit la vie dans
le corps uni et lié par toutes les join- n^TiWis' la mesure de la fonction à laquelle il est destiné,
et pour l'exercice de cette fonction.
tures qui se prêtent un mutuel secours. cfi«; %. *',

d'après une opération proportionnée i^cor.V,"6.


a chaque membre, reçoit son accrois- ic^^3,*9;'%';i.
sèment pour être édifié dans la cha- "^" ''• '•
rite.
^'
Je vous dis donc, et je vous con- e\p*Jiïl™»
G»l. 5, 3, Î.V
jure par le Seigneur de ne plus mar- Joa. 13, 10.
cher comme les gentils, qui marchent \i. S6, 1 Cor. lï, î.

dans la vanité de leurs pensées, ** qui ^,,',^, 18. La vie de Dieu, la vie de la grâce.

ont l'intelligence obscurcie de ténè- **j=er; ,*%*'"


bres. entièrement éloignés delà vies,^^,,Vî,îi.
de Dieu, par l'ignorance qui est en i^/o;.\*îi.
eux. à cause del'aveugiement deleur'fe'i'^'aO'-
cœur; '* qui, ayant perdu tout espoir, H^r'n!''. 19. .4 l'avarice. D'autres, se rapprochant du
grec, traduisent : avec ardeur (Glaire).
se sont livrés à l'impudicité, à toutes -\Pet. î, 10.
sortes de dissolutions, à l'avarice. Et U, 3.
Pet. î. U.î

^" Pour vous, ce n'est pas ainsi que el novum 30. Le Christ tout entier avec son esprit, sa doc-
hominem trine, ses œuvres, son Église en un mot, tout le
;

vous avez été instruits touchant le Eph.aduant.


3, î:î,10.
christianisme.
Christ; 2« si cependant vous l'avez f .^ ,- j^;
écouté, et si vous avez appris de lui, ^wo!.''iî'5.''
selon la vérité de sa doctrine, -- à dé- ^„\':"!!' a. Le vieil homme signifie la nature charnelle
pouiller, par rapport à votre première
vie, le vieil homme qui se corrompt
^^: déréglée, vicieuse qu'Adam nous a transmise et
qui est la racine de la concupiscence.

fïî^.Vs;
par les désirs de l'erreur. -'' Renou- ^^^/;. i3. L'esprit de votre âme: toutes les facultés, tou-
tes les puissances, tous les sentiments de votre
velez-vous dans l'esprit de votre âme, \ 'îi,™ ^' ^l ;ime (Glaire).
'-''
et revètez-vous de l'homme nou- ^"'-Vi^'^'
24. La justice etla sainteté de lavérité :iièbriiiame
veau, qui a été créé selon Dieu dans^^^^l^Vs?'"; el hellcoisme, pour la vraie justice et la vraie
sainteté. Cf. m, 11 (Glaire)•
la justice et la sainteté de la vérité.
i,„^t; 75.
'^"
C'est pourquoi, quittant le men- Ab»»• »«••-
1 1-1 ...
songe, que chacun dise la vente avec p* %
UHciufn,

son prochain, parce que nous som- " *'


214 Ad Epheeios, IV, 26 — V, 10.

,,' ,
II. Moralla (•¥). — J• AwMi»ta otmmmmtm fiV-Vf Mi,

i^fiav, /<«
. proximo suo
memhra.
: quoniam sumus invicem

. ,,
ioftsy
''* '* Irascimini, et nolite
pcccàre : sol non
ôccidat supiTÎracundiam veslram. " No•
-
^'

( ^ /',
/.
^*

ira
litelocum dare diabolo -* <|ui furabâtur,
jam non furétur magis aut<'m labôrel,
operândo mânibus suis quod bonum est,
ut bâbeat unde tribuat necessitatcm pa-
:
:

^,,' tiénti.

. & '• Omnis sermo malus ex ore vesU


^*•'

non procédât sed si quis bonus ad :

.rdificalionem fidei, ut det g-nitiam an-

,
dxovovoi' '^"xat diéntibus. ="' Kt nolite contrisUire Spi'ri-
tum sanctum I)ei in quo signati eetis

&
:

&
,, ,
^ '
xai
' * ,
in diem redemptionis.
^' Omnis amaritiido,
et ira, et indigna-

^&
.
xai
nâorj xaxia' '^'^
^ tio,
vobis,
et clamor,
hlaspliémia tollàtur a
cum omni
3•'
Rstùte au-
tcm invicem benigni. miséricordes, do-
et
malitia.

,
Xnianîi nantes invicem, sicnt et Deus in ('liri'^i"
donâvit vobis.
1• <ttov, V. < Estote ergo imilatôres Dci, sicut

' '^
], - filii cbarissimi - et ambulate in dilec-

.
:

& -
,/'
xui tione, sicut et (Ibristus diléxit nos, el
trâdidit semetipsum pro nobisoblationom
hostiam Deo odorem suavitatis.

,
xai et in

',
,
^Fornicâtio autem, et omnis immun-

,. --
^

-
xai
dilia, aut avaritia, nec nominétur in

,
xui ^.
*

,'
'
«*
vobis, sicut decet sanctos '
aut turpi-
tudo, aut slultilixpiium, aut scurrilitas,
ad rem non pértinet sed magis gra-
(jua^
tiarum aclio. ^ IIoc onim seitole intelli-
gentes, quod omnis fornicâtor, aut im-
miindus, aut avarus, quod est idolorum
sérvitus,
Christi et Dei.
non liabet luredil.itein in
:
:

•£•
*

^. & ^ Nemo vos sedi'ical inànibiis \.tiii> .

^
' *^
.
,
]
'

iv
propter ba'c enim venit ira Dei in filios
diflîdéntiœ. 'Nolite ergo éftici parlici;•
eorum.
* Kratis <'nim aliquando ténebrie: nunc

^), 3^
• • ( auteni lux in Domino, l't filii lucis ambu-
; xai '"
lâl<• ' fructus enim lucis
: est in omni
bonitate, et justitia, et veritiite •"
:

«opuu. kAHÏ: «*.

.
nAI> F:


;i• (|»r. lu. ;

26. (pr. .)
ABLT** ^. 4. LT: «7oïdjff. tj et ; in àr^Mtr.
27. SI.T: G S ianr.
28. LT: . 9. (.
: ràyâfiorj.
:».

H
(pr. m.
6.
l-clL : lore. kLT'R:
*. ',.
nAB (pr. m.]
: €»)
D
29. BD (pr. m.)
(pr. ni.)
31. DEK:
a'JLXà. Kf (p.

(pr. m.) KG: il.


». 9vu. (ord. inv.).
•»-.
*^() ^. m.) KT: ov%ufT.
0. (", rcll. : i» ,,•"'-

32. LT• Ji. L: 9/'*»'•


2. M (pr. m.) ABT: v/<û« el : . V. ».
10. .4
/v la
i>t>u.
lumure. drcr
S«plante : •
: •

au Seigneur
de l'cspril •.
•.
Ephésiens, IV, 26 — V, 10. 215
11. Morale (IV-Vl). — 1° Précepte» généraux lIV-V, 91),

mes membres les uns <ies autres. '["p'èJve.


-^ 2<i. Si vous éprouve/, un mouvement d'irritation
Irritez-vous et ne péchez point; ,i,™um. mauvaise, ou même de juste indignation, répri-
que le soleil ne se couche point sur ^
^^^'; %" mez-le, ou réglez-le, pour ne pas pécht-r. Le texte
héhreu dePsoMMieiv, 3, cité par l'Apôtre, signifie
votre colère. -' Ne donnez point lieu j^e."i,\'9,'ïo. à la lettre frémissez, ou tremblez, mais ne péchez
:

p««
au diable. -^ Que celui qui dérobait ^JîJî'j: 28.
(Glaire .

Travaillant de ses mains, à son exemple.


ne dérobe plus, mais plutôt qu'il s'oc- ^; \ {*;

cupe, en travaillant de ses mains, à ïeùiolài


ce qui est bon, pour avoir de quoi* ^,'O^i'•
'''

"'
donner à qui souffre du besoin. 'ecch.î»,
Qu'aucun discours mauvais ne *'^*p""'f"•
^*•'

sorte de votre bouche que s'il en sort ''coiVs;; s."'

quelqu'un, qu'il soit bon pour édifier f»^;^ >;> ,*^.


la foi, et donner la grâce à ceux qui ^':,^.
30. Ne contristez point VEsprit-Saint. Saint
Técoutent; ^^^ et ne contristez point ^i^_\]t Paul veut nous faire comprendre quel grand mal
nous faisons lorsque, par le péché, nous avons le
l'Esprit-Saint, dont vous avez reçu ^^ ^• malheur de chasser l'Esprit-Saint
•?•

le sceau pour le jour de la rédemp-


notre àme.
— Le sceau, le caractère ineffaçabledeque donne le
sacrement de conûrmation.
tion.
3' Que toute amertume, toute co- mamia
1ère, tout emportement, toute clameur Ecc™"it'i5.
^' '

et toute diffamation soit bannie de


^'^ , , . Lev. Î4, 16.
vous avec toute malice
, Mais Pet. i, 1. . 1

sovez bons les uns envers les au- uTc^'e.'se.


très, miséricordieux, vous pardonnant jiat. 18,33-33.
""'
mutuellement, comme Dieu lui-même
'

vous a pardonné en Jésus-Christ.


V. ' Soyez donc les imitateurs de »«' '"'• V. 1. Imitateurs de Dieu dans sa bonté et dans
sa miséricorde envers ceux qui l'offensent.
Dieu, comme enfants bien-aimés
'
et ^1»«-/• iV«^•
£cclu. 2, 13.
:
'
'-

marchez dans l'amour, comme leB"™"Aio. '. 1 Cor. lî, 31.


.

Christ nous a aimés et s est livré lui- ,<>>•"«• '. '<•


même pour nous en oblation a Dieu, joa. i»;
«^. 1-
4, SI. 1
*.
1

et en hostie de suave odeur. Gai. ^îo.

ue la iornication et toute impu- viusn» 3. La fornication. Voir la note sur I Corinthiens


.
' luxuriam. VI, 9.
,

reté, ou l'avance ne soit pas même coioe.3,5.


4, 1S;8, 4. .
nommée parmi vous, comme il con- ie.i4^î;5i,3.
4. Turpitudes, dans le sens de conversations
vient a des saints. ^ Point de turpi- scor.9, 4. immorales.
tudes, de folles ^
'
paroles, de bouffonne- rrov.e/sî.'
. .Kccli. 9, 11.
'
. .

ries, ce qui ne convient point: mais Mat. use.


, , 1 \•
^
^ Car
The». 5, 18. .. 1
S. Ce qui est une idolâtrie. « Hoc... colitur quod
plutôt
^
des actions de grâces.
°
Joa. % 1

diligilur •. Saint .Augustin, In Ps. i.xxvii, 20,


i.n.

J'roT. II, 2S.


, ,,
.

sachez comprendre ^ aucun forni- Cor. 6,10,1s


qu eph- i, ".
^ .. . . 1
;

cateur, ou impudique, ou avare ce qui i-s 24-îs^


est une idolâtrie, n'a d'héritage dans
le royaume du Christ et de Dieu.
6. De vains discours. Allusion à la phraséologie
* Que personne ne vous séduise
J["^lôrL•. nébuleuse des gnosliques. — Les fils de la dé-
par de vains discours, car c'est pour^^|'|:--\'^\=g fiance, ou de l'incrédulité.
ces choses que vient la colère de Dieu ^%?'
sur les fils de la défiance. " N'ayez donc ^^J,'^^ 3*• g'•
point de commerce avec eux. p*hmp.*s, Vi.
Car autrefois vous étiez ténèbres, j,^""^ ',^'.j\
^'
8. Par lumière il faut entendre la grâce en tant
qu'elle éclaire l'àme et qu'elle donne la beauté
mais maintenant vous êtes lumière Fa» lucu. véritable.
^"''•-^'"•
dans le Seigneur. Marchez comme
des enfants de la lumière ^ (or le fruit
de la lumière consiste en toute bonté,
justice et vérité], ^^ examinant ce qui
216 Ad Ephesios, V, 11-29.
— tr PrmMteptm pr^pHm CV*
II. Moralla (l%'.VI).

, «t- F#i.

,
. ' ,/ xçtxftj
ri toxiv t^iintOTOv
foyoïç
/aîÂÀo»' ât xui tXtyy/Tt.

«
'
*
**

*
xai

«
taxi
buntes qiiid sit hmeplàcitum l)eo
noltte
"et
coimnunicâre opéribus infructaosis
tencbrâruin, magis aiitcm redarg-iiite.
** Quae enim in occullo iiunt ab
:

ipsis,

- Omnia autem
xui *' ndvxu turpe est et dicerc. *^ quie

"
, .
.-'
xai
**^
arguiintur, ahtminc maniresUmtur om-
ne i'nim quod manifestntur. lumcn cet.
'* Propter quod dicit Surfçe qui dormis,
et exûrgo a mortuis, et illuminabil t-
Christus.
:
:

, ,' *''

- ** Vidéte itaque frati<'S, quomodo caule

. ; ^&
uaoffoi (^, *^ ambulétis non quasi insipiéntcs. '' sed

,
:

ut sapiéntes rediméntes tempos, quo-


:

*'

. &, ,'-
,^ &)
yJiù
ri
?] niam dies mali sunl. '' Proptérea nolite
fieri imprudentes, scd intelligentes qua•

xui

uaovv
^
^^

,
, *
, xuoSia
xui
xui
<> iarîr

'""'

-"
sit vohïntas Dei.
'*•
Et nolite inrbriâri vino. in quo est
luxiïria sed implémini Spiritu sancto,
:

" loqu<''ntes vobismetipsis in psalmis, et


liymnis, et cànliris spirituâlibus, cantan-
tes et psalléntes in cordibus vestris D<'>-
mino, ^" grâtias agéntes semp«'r pro om-
nibus, in nomine Dômini nostri Jesu

^ ,,, - xai

'
-.
^* Christi,
vicem in
Deo
timoré Christi.
et Patri. ^* subjécti in-

(',,
'^'^ '^'^
Mulieres viris suis subdita• sint.
-^ Domino '•'•'
quoniam vir caput est
(( xai
sicut :

mulieris, sicut Christus caput est ecclé-

' ^'
xai siœ ipse, salvâtor corporis ejus. " Sed
:

sicut ecck'sia subjécta est Christo, ita et

. , xai al

~
- mulieres viris suis in omnibus.

, *'

-
aj'aTiari *' Viri diligite uxores vestras, sicut et

<
,
xud

'''
xui

vuo
xai

uvTtjv } .
-
-
xa^^aou
Christus diléxit ecclésiam. et seipsum
tradidit pro ea. ^* ut illam sanctiiicj^ret,
mundans laviicr•• aqua' in verbo vil

,' ',
'*' ''
utexhibéret ipse sibi gloriosam eccl

^
^tjuuti,

"•'*
^ xui .
au.
siani, non habéntem maculam. aut rugai
aut âliquid hujusmodi, sed ut sit san<
et immaculâta.
"* Ita
et viri debent
ligere uxores suas ut corpora sua.
iavTUJV

' ^'
- suam uxorcm
'" Nemo enim unquam carnem suam
diligit, seipsum dilij

23. (iSI.TIie* (pr.) i. ,< i• -- i


TM• /ai
24. L: «"5; (* W<O«<).

- D (. m.) m.)
10. : ^)m.)». (1.
2.H.
2".
nABI.T*
rell.
Îovtcù».
evrot
(pr.
14. Scalig. ol
D
WoMenb.
(|).
*. GKST:
F: avrito,.
'Eyt.ft.
28.
(•

I.T: OvTws
:

»• oi >' ô-,

17. LT: avrirte. Mni» comme dft homtnet tage* est au verset
* le.

.
|

19. [LJTt (a. Yolf,.) h: [.]• nrtvfior. ir. r<^dentdans le grec.


/v Dirii. Grec • du Seigneur •.
L: iy Toî; mafâ.
). 17. :

iS. Dt rKniirii-Saiul. i.rer • de rttprit •. :

21. G rell. Xe«ffTov


22. [ ]*
: (l.

(I^: ^09).
9ioC) (DE: X(• ««. Du ChrtMl.Urec • de •.

«. D.• rie n'est |»as daim li• lirvf.


:
Éphésiens, V, 11-29. 217
11. Morale (IV-Vl). — 2" Rréeepte» partiewtler» (V, 9g-VMj.

11. Les léni-bres signilient le (>cclié (|ui aveugle


est agréable à Dieu. ^' Ne vous as- Pii.llS6e, lil.
Za'-li.l•, ly. 16.
et obscurcit la perfectiou de 1 ame.
Eph. 4, ta.
sociez pointaux œuvres infructueuses «al. 6, 4.
Rom. II, }.
des ténèbres, mais plutôt réprouvez- 1 The». S, îl.
'- Gai. *, 18.
les: car ce qu'ils font en secret est I Pct.i, îl.
Kom. Esl lumiiTe; c'esl-à-dire devient lumière;
honteux même à dire. '^ Or tout ce qui » Tini. 4, I.
6, îl. 13.
hébmlsme. pour devient tout brillant de lumière,
1 Cor. î, V:
est répréhensible se découvre par la tout lumineux (Glaire).
Prov. SS, 13.

lumière: car tout ce qui se découvre


est lumière. ** C'est pourquoi T/icri-
turc dit « Lève-toi, toi qui dors
:

lève-toi d'entre les morts, et le Christ


t'illuminera ».
;
Ig.60.
Hebr.
P,. 40,9:86,1.
1 ; 36. 19.
9, 14.
1t.
d'Isaïe ont
que fait ici :
L'Ecriture dit. Trois passages diiïércnts
beaucoup de rapport avec la citation
ce sont ix, 5; xxvi, 19; lx,
:

1, â. Mais il faut se rappeler que saint Paul cite


rarement les textes de l'Écriture dans leurs pro-
pres termes (Glaire.
'^ soin, mes frères, de Sapienler
Ayez donc
sfarcher avec circonspection, non
comme des insensés. ^'^ mais comme Rnle. 15. tournera 16. Rachetant le temps: c'est-à-dire le faisant
7,
notre prolit métaphore tirée de ce qui :
Cor. lu, Î3.
des hommes sages, rachetant le temps Colos. 5.
1
se pratique dans le commerce. On est attentif à
4,
toutes les occasions qui se présentent de faire un
parce que les jours sont mauvais. bon marché, et d'acheter quelque chose de pré-
Rom. II, I.
'" On ne néglige rien pour acheter ou vendre
Ne soyez donc pas imprudents, Tbee. 3. cieux. 1

à profit. — Les jours sont 7/iaMi'a»s,• c'est-à-dire


4,

mais comprenez quelle est la volonté pleins de tentations et de )>éril8. qui nous expo-
sent à toute heure au danger de nous perdre.
de Dieu.
*^ Et ne vous enivrez pas du vin qui et pie 18. Soyez remplis de l'Espril-Saint, puisqu'il
habite en vous et que vous êtes ses temples vi-
renferme la luxure mais soyez rem-
: vants.
Os. 4, 11.
plis de TEsprit-Saint: *'* vous entre- Rom. 12, 11 ;

14, i;.
tenant entre vous de psaumes, d'hym- Joh, 10, 1.
Pî. SU, 3.
nes et de cantiques spirituels, chan-
Cor. 14, 13. 1
tant et psalmodiant du fond de vos Colo». 3, 16.
4 Reg. 3, 1.5.
cœurs à du Seigneur
la gloire ren- Pe. 33,
;
-" !.
J«c. 1, 1.
dant grâces toujours et pour toutes Act. 6, 1.
Rom. 5, 1.
choses, au nom de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, à notre Dieu et Père; Pet. 1 S. 5. 21. Soumis les utis aux autres, non pas indiffé-
Philip. I, 3. remment, mais aux différents titres qui vont être
2' soumis les uns aux autres dans la
énumérés.
crainte du Christ.
-'-
Que les femmes soient soumises »' viroMulier Préceptes particuliers, V, a - VI

à leurs maris comme au Seigneur; itubdila.


^^ parce que l'homme est le chef de Eccli. 30. s:.,
i3. L'homme est le chef de la femme. Voir la
Pet. 3. 1 3,
note sur I Corinthiens, xi, 3.
la femme, comme le Christ est le chef Gen. 16. 3.
Col•». , l!>.
de 1 Eglise, et il est aussi le Sauveur Cor. 11, 1 3.
Eph. ïi.
de son corps. -^ Comme donc l'Eglise Act. 11.
1,
4, 24. L'Église, selon saint Paul, obéit toujours à
Gen. 16. 3. Jcsus-Cbrist : par conséquent elle ne se séparera
est soumise au Christ, ainsi le soient Act. 19. 5, jamais de lui, et ne deviendra jamais adultère
en toutes choses les femmes à leurs (Glaire).

maris.
Maris, aimez vos femmes, comme Hvelerium
'^~'

lualrimo•
le Christ a aimé l'Eglise, et s'est li-
vré lui-même pour elle. "-" afin de la Coloe. 19. 2G. Par la parole de vie, les Pères, en général,
3, entendent les paroles que l'on prononce en bap-
Gai. I, 10.
par le baptême Hebr.
sanctifier, la purifiant 13, lî.
tisant, etqui constituent la forme du baptême.
d'eau, par la parole de vie, ^' pour la Zach.
Kom. 6. 3.
13. 1.
*7. Non seulement l'Église triomphante, mais
l'Eglise militante elle-même réunit les qualités
faire paraître devant lui une Eglise Mat. IS 19. décrites ici par l'Apôtre, si on la considère par
Philip. 3, 11.
rapport à son chef. Jésus-Christ, à sa doctrine,
glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride,
à ses sacrements, à ses lois, à ses membres mêmes,
Apoc. 7, 16.
ni rien de semblable, mais pour qu'elle Eph. 1, 4.
telles que les âmes justes et fidèles qui. malgré
Cok«. 1, II. quelques imperfections légères, sont cependant
soit sainte et immaculée. -^ Ainsi les Tit. i, 14. ornées de la gnice sanctifiante (Glaire).
maris doivent aimer leurs femmes
Mat. 19.
comme leur propre corps. Celui qui EcclL Î5,

aime sa femme, s'aime lui-même. Rom. 13, 14.


Cor. 9, Î7.
-•'
Car personne n'a jamais haï sa chair, 1
1 Tim. 6, 8.
218 Ad Ephesios, V, 30 — VI, 13.

, ,^, «'
II. Mormlla (IV-Vi). — y Frmeeptm

itctçtffst xal ^'» uvrrjv,


,
*" on
habuit
prmmtm
sed nulrit et fovut eam, sicui
et Christus ecclésiam
:

^" quia mcmbra


CVf «•• ViJ.

& .,',. -
:

ta ut y tx siimus corporis ejus, di• carne ejiis ot de


tx dariiov ussibus ejus. ^' Propter lioc relinquet
^' '^ liomo patrem, et matrem suam, et ad-
hœrébit uxori sa«e et erunt doo in :

«lîrou, carne una. ^' Sacraméntum hoc magnum


toovrai ^^ est, ego autcm dico in Christo et in ec-
oè clésia. Ven'imtamen et vos singuli,
•'''

'
/, . ,
^'•^
unusqutsque uxùrem suam sicut seip-
xad'' tva, sum diligat uxor autem tiraeai virum :

suum.

, ',
,,
WI.
tv ''
tv
/;
ôixaiov.

^
in
VI. Filii, obcdite parénlibus veslris
'

Domino hoc enim justum est. - Ho-


nora patrem tuum, et matrem tuam.
quod est mandâtum primum in promis-
:

^,. , -
^ ut bene sit tibi. et sis longsévus

.
001
*
xai tni

tv naiâtïa
«
sione :

super terram. * Kt vos patres nob'te ad ira-


ciindiam provociire filios vestros sed :

xai educâte illos in disciph'na et correptiône

*'
•"'

, ^-,
, '- & ,,-' otfd
rot;
tv
Domini.
Servi obedite dominiscarnàlibue cum
•"•

timoré, et trcmôre, in simpliciUite cor-


dis vestri, sicut Cliristo ' non ad ôcu-
lum serviéntes, quasi hominibus placén-
:

d ''
tes, sed ut servi Christi faciéntes volun-
tâtemDeiexànimo, cum bona voluntàte
-,&, '

,, , &. ,
dvd non bonn-
* serviéntes, sicut D«'»mino, et
nibus quôniam unusquisipi.
: ^ sciéntes
'^
quodciimque fécerit bonum, hoc recipi••!

, ^
' . - tv

-
a Domino, sive servus, sive liber. ' Kt
vos domini éadem facite illis, rémittentes
minas sciéntes quia etillorum, et vester
:

, / Dominus est in ea-lis et personaruo^^ :

&^/, ,,
. *&
*" accéptin non est apud eum. sHi
9- tv *" De cétero fratres. confortamini î^™'

* *
Domino, et in poténtia virtiitis eju'
^, " Induite vos armaliiram Dei, ut possil
'^ stare advërsus insidias diaboli. '^

1
qu<

.
niam non est nobis colhictitio advérei

,^,
carnem et sânguinem sv.d advérso? :

principes, et pot«'8tâtes, advérsus uli mum


rectores tenebràrum harum, contra spi
tv rituàlia nequitin\ in cteléstibus.

..
*^ "Proptéreaaccipite armatiiram Dei,
1
.29. i;KSLT1I:
LT* km uinZ sec.
30. ^'.
.
. ( DEFXf).
(pr. .)
31. TÎ. 9. LT:
S hàr {L*
». »• ) et
».
:

10.
nABDEKT*
LT: Ti

^. :
(* et et Ti^r) : rfj fvftumï. 32. (• àS. fta). H. nAB (pr. m.) I) ,^pr.m.) Kl
[L]* (ail.)
ira.

rell.

nota
:
I.
tit'

LT*
a.
33.
ir
ttv^.

Mtr' tvyotaç Jei.


I)

6s.
(pr.

H *
4-

(•\•
m.) Et

p.
(a. Xf.)
(a. (naaioç)
àUà. 5. LT:
G
SaL•). 8. LT: Sfi
.
f4t9oôt'a(. 12. L: v/^»>
Phot.

M.',.
: vnefarioit).

Comme D'est
<! r<ll. '^Kj•

pa» daot le grec


ri attir. (^
Éphésiens, V, 30 — VI, 13. 219
II. Morale (IV-%'1). — 9° Bréeeptem parttcuUer» (Vf 99- VI}.

mais il la nourrit et la soigne, comme

le Christ l'Eglise; ^" parce que nous Eph. 4, 35. 30. De sa chair et de ses os, en tant que nous ap-
Lue. U, 39.
partenons ù l'Église, qui est son corps et dont il
sommes les membres de son corps, est le chef.
formés de sa chair et de ses os. ^' A Oen. 2, U.
Mat. 19, h.
Mare.
cause de cela l'homme laissera son 1 Cor.
10, 7.
1, 6, 16.

père et sa mère, et s'attachera à sa


femme; et ils seront deux dans une
seule chair. ^- Ce sacrement est grand, Sap. 6, 24. 3i. Ce sacrement est grand... L'union du Sau-
Joa. 16, 28. veur avec l'Église est la plus intime et la plus
je dis dans le Christ et dans l'Eglise. Jer. lî, 7. sainte de toutes les unions. Le mariage en est
iCat. 28, 20.
^^ Que chacun de vous donc aime sa l'image sensible. Comme Jésus-Clirist et l'Église,
l'homme et la femme ne forment pour ainsi dire
femme comme lui-même; mais que la qu'un même corps, une seule unité organique
indissoluble.
femme craigne son mari.
VI. Enfants, obéissez à vos pa-
*
Liiberi et
parenleM.
rents dans le Seigneur; car cela est Colos. 3, ÏU.
Act. ô, 29.
juste. - Honore ton père et ta mère Luc. 14, 2.1.

Kl. 20, 12.


(c'est le premier commandement fait Dent. 16. .1,

avec une promesse), ^ afin que bien Eccli. 3, 9. 7, VI. 3. Que tu vives longtemps. Voir la note sur
Mat. l.i, 4.
Exode, w, lî.
Marc. 10.
farrive, et que tu vives longtemps sur 7,

Sap. 4, II.
la terre. Et vous, pères, ne provo- Pi. 142, 10.
' 4. Dans la discipline..., c'est-à-dire en les ins-
Colo». 3, 21. truisant et en les corrigeant selon les règles que
quez point vos enfants à la colère, ProT.23,13.14. le Seigneur prescrit dans l'Évangile.
Eccli. 30, 1-13.
mais élevez-les dans la discipline et la
correction du Seigneur.
^Serviteurs. obéissez à vos maîtres Servi et
doniioi.
selon la chair, avec crainte et tremble- M.^t. Î4, 45,
Job, 8. I,
ment,danslasimplicité de votre cœur, Sup. 1, I.

comme au Christ mémo, ^ les servant, Colof. 3, 22.


Pet. 2, IS. 1

Tit. 9.
non à l'œil, comme pour plaire aux Gai. 10.
2,
1,

hommes, mais comme des serviteurs Colos. 24.


Joa. 6, 3%.
3,

du Christ, accomplissant de cœur la


volonté de Dieu " faisant votre ser- Colos. 12. 4,
7. Comme pour le Seigneur. . Cum enim Christo
;
jubente servis honiiui, non illi servis, sed illi qui
vice de bon gré, comme pour le Sei- jussit ». Saint Augustin, In Ps. cxxiv, 7.
gneur et non pour les hommes, « sa- Joa. , 13. 1
Act. 10, 34.
chant que chacun recevra du Seigneur Eccle. 9, 10.
la récompense de tout le bien qu'il
aura fait, qu'il soit esclave ou libre.
^ Et vous, maîtres, faites de même Dent. 10, 17.
2 Par. 19, 7.
envers eux, leur épargnant les me- Jol), 34, 19.
Sap. 6, 8.
naces, sachant que le même Seigneur, Kccli. 3, l.i.

Act. 10, 34.


le leur et le vôtre, est dans le ciel, et Boni. 11. 2,
Colo«. 25. 3,
qu'il n'y a pas chez lui acception des r«. 17. 1 1,

personnes.
'*•
Du reste, mes frères, fortifiez- Pugpnent 10. Dans la puissance de sa vertu; hébraïsmc
et hellénisme, pour dans la vertu puissante
vous dans le Seigneur et dans la puis- Jer. 17,
1 Pet.."., 7.
7.
Glaire).
Ps. 62, 2S.
sance de sa vertu. Revêtez-vous de * '
1«. .35, 4.
Luc.
l'armure de Dieu, afin de pouvoir te- Philip. 4, 13.
1, 49.

nir contre les Rom. 13, 12.


embûches du diable; Coloe. 3, 1 2.
''- Pet. à, S.
parce que nous n'avons point à Eccli. II, 31.
li. Les dominateurs de ce monde de ténèbres. Les
1

Ps. 9, 9.
gnostiques avaient la prétention d'être parfaits
lutter contre la chair et le sang, mais par la possession de la science, et de dominer ainsi
Cor. IS, />0.

sur tous les esprits. — Les esprits de malice ré-


1

contre les princes et les puissances, Gai. 16, 17. I,


Joa. 14, 30. pandus dans l'air: le démon. Voir plus haut la
contre les dominateurs de ce monde Luc. 22, note sur ii, 2. .i3
;

8,5.
de ténèbres, contre les esprits de ma- Eph. 2, 2.
lice répandus dans l'air.
'^ C'est cum nei
pourquoi, prenez l'armure armât ura• 13. Au jour mauvais ; au jour de la tentation
-
220 Ad Ephesios, VI, 14-24.

'&
. ^, ^fov,
II. Morall• (IV-%'1). — r JÊ'rmceptm pr^prtm fV,

iv r^ possitis resislere in die malo, et in


««-fH.
omni

'
i^fiéça Ttj
voi

,
roi

,
vfttôv iv
^oiçuxu
' '
x«i
-i'r^rf

,
unurru
ot»'

xai êvâvauftt-
*'*
bu.s perfécti slare. •*
lumbos vestros in veritate, et induti
loricanj justitiœ, ** et calceati pedes in
pripparatione ovangélii pacis
State crgo succincti

:
'* in om-

& . 9•, -
^ - Tot^; ty troiuaotn nibus suméntes sculuni fidei.in quo pos-
'" ini nàaiv omnia
sitis lela ncquissinii ignea extin-
guere '"
iv : et galeam salutis assûmite,

*"
, ,(•
fid/uiouv
âid
*^

xat
xat

iv
&,
et gliidium
Dei),

stântia,
sanctis
:
spiritus (quod est verbum
"
per omnem orationem et obs•
crationem orantes omni
ritu et

:
in ipso
et
in spi-

"et pro me. ut dctur mihi


sermo in apertiône oris mei cum fidu-
1<••
vigilantes in
obsecratione pro
omni in•
omnibus

, , ,9^^--
,
cia, nolum facere mystérium «'vangélii :


'^ xat *" pro quo Icgatione fungor in caténa,

^
, '^^
iv ,'.
iv ita ut in ipso audeam, prout oportet me

loqui.

iv

,
"^^" ,
/^
" Ut aulem et vos sciatis
me sunt. quid agam ômnia
quje circa
vobis nota

,,
:

faciet Tychicus. charissimus frater, et


^'-

. - iidélis minister in
ad vos in hoc ipsum.
qaœ
Domino

circa nos sunt, et consolétur cor<!


ut
:
'' quem
cognoscjitis
misi

veslra.
''

.^. iv
&* ^'

^. 7] ^
^- Deo
"
'"
Pax
Pâtre,
frutribus, et chàritas
et
Grâtia cum omnibus qui diligunt Di•
minum nostrum Jesum Christum in in-
corruptiône. Amen
Domino Jesu
cum fide,
Christi
a

*1\ - EFT:
nai . . So9ji
iij. cl yrwf. .
BF[L]• ti tiayy. 21
24. GÎKjSI.Tfi'•
. KAOEH
*-^f"i>
T* ^( ad f.

16. nBT*L: iv Ttàair (* ail. ). M. . ^- how.

- '»
t (cil. I Th. V, 8) hhtCia. 48.
(|ir. m.) FI.T* rho.
Ap. Bow.
19.
:

nABI)
17.
4t. I.«grco
nus ÈphCtiicn»
n'y a paa de parenthèses daiu le grec
porte en plus, la fin •érntedr
:

parTycbique •.
(et porli-e)
u<>m
Éphésiens, VI, 14-24. 221
II. Morale (IV-VI). — « Fréeeptem parUeuUerm (V, SS-VMJ.

2 Cor. 10, 4. et ilu péril. Cf. v, 16. — Demeurer jHir faits: c'est-
de Dieu, afin qu'étant munis de tout, Pet. S. 9 I
ii-dire complètement vainqueurs, sans avoir rien
;

IS. 1,
vous puissiez, au jour mauvais, résis- Jac. 4, 7;I,4.
perdu dans le combat.
Eph. i, 16.
ter, et en toutes choses demeurer Lac. IS, a.
Job, 3S, 3.
parfaits. *^ Soyez donc fermes, cei- Cor. 16, H. 1
Sap. 5, 19.
gnant vos reins de la vérité, et revêtant le. 59, 7.
Tbe$. â, 8.
1
la cuirasse de la justice, *^ et chaus- Mue. 6,9.
ÏUt. 10, 1>.
sant vos pieds pour vous préparer à Rom. 10, 15.
Hebr. 11.
l'Evangile de la paix; '^ prenant sur- Jo*L. 3, 4.
1
Ps. ». .i7,
tout le bouclier de la foi, dans lequel Rom. 14, 17.
Hebr. 4, IS.
vous puissiez éteindre tous les traits Mut. 10, !U
enflammés du malin. *" Prenez aussi 4, 11.16.
le casque du salut, et le glaive de
.
I».49, î;59, 17.
Thés. 5, 8.
1
I,
1,
;

Coirasee greeqae. D'après Laïubros (f. 14).


Colo*. 4, ï.
lEsprit 'qui est la parole de Dieu}, Cor. H, 1 4.
14. Revêtant la cuirasse. Ce tableau du soldat
chrétien et de .son armure spirituelle, a dû être
'* priant en esprit en tout temps, par Philip. 4. 7.
l-hee. J, 17.
1 suiigéré a l'.iputre par la vue du prétorien sous
toute sorte de prières et de supplica- Rom. li, lî. la ^rde du(|uel il était placo.
Pet 4, 7.
1

tions, et dans le même esprit veillant


Tim. 2,
1 1.

16. Du malin esprit, du démon.


en toute instance et supplication pour
Pro ipso 19. Le mystère de l'Evangile. rédemption du
tous les saints; *' et pour moi, afin orenl. monde et la sanctiûcation des âmes par la mort
que. lorsque j'ouvrirai ma bouche, des de Jésus-Clirist.
Mat. 10, 10.
paroles me soient données pour an- Colon. 4, 3.
Aet. 4, Î7.
noncer avec assurance le mystère de î Thea. 3.1». I.
Luc. îl,
l'Évangile, "-" dont j'exerce la léga- Colof 4, 4. SO. La légation. Voir la note sur I Corinthiens.
.

tion dans les chaînes, et qu'ainsi j ose IV, 1.

en parler comme je dois.


-' Et pour que vous sachiez les cir- 21. Tychique. Voir la note sur Actes, \x, 4. Tv-
Xychici. cliique, porteur de cette Lettre, était chargé de
constances où je me trouve, et ce que Act. ÎO, 4. suppléer de vive voix aux informations et aux
détails qu'on ne trouve pas dans l'EDitre.
je fais, Tychique, notre frère, et fidèle Colos. 4.
Tim. 4, lï.
i
7.

ministre du Seigneur, vous apprendra Tit.3, lî.


toutes choses. -^ Je l'ai envoyé vers
vous exprès pour que vous sachiez ce
qui nous concerne, et qu'il console
vos cœurs.
-^ Paix à nos frères et charité avec lascriplt•.
£ph. 1, U
.
A nos frères, non seulement d'Épbcse, mais
des Églises voisines.
la foi, par Dieu le Père, et par le S, 17.
;

Gai. 6, 16: 1,3.


Seigneur Jésus-Christ. ^'' Que la "sA. Dans l'incorruptibilité peut signiGer ctans la

grâce soit avec tous ceux qui aiment Jac. î, pureté du cœur, ou, selon le grec, d'un amour
1.
Cor. 9, Jâ.
1 inaltérable, sans interruption, pour l'cternilé.
Notre-Seigneur Jésus-Christ dans
lïncorruptibilité. Amen.
EPH RE DE SAINT PAUL
AUX PHILIPPIENS

INTRODUCTION

Philippesest la première ville d'Europe où saint Paul ait prêché la foi. C'était
une place de moyenne importance, mais à laquelle le père d'Alexandre avait
donné son nom et qu'Auguste éleva au rang de colonie romaine après la vic-

toire qu'il avait remportée sous ses murs. L'Apôtre s'y rendit en venant de
Troade, au début de sa seconde mission, l'an 57. Il s'y arrêta pour célébrer la

Pâque, dans son dernier voyage à Jérusalem, en 58. A l'exemple de Lydie, qui
se montra si généreuse à son égard dès lo moment de sa conversion, les iidèlo
de cette Eglise lui témoignèrent leur reconnaissance en lui envoyant des s••

cours, d'abord à Tliessalonique et à Gorinthe, puis à Home, dans sa premier


captivité. C'est de cette dernière ville, et par l'intermédiaire d'Epaphrodit»•.
leur évoque, qui lui avait apporté leur offrande, que saint Paul leur adress•
cette Lettre.
On n'y trouve ni exposition doctrinale proprement dite, ni discussion polé-
mique, ni enchaînement d'idées bien marqué. C'est une simple Lettre, ass«'/.

courte, une effusion de cœur, une communication spontanée et toute paternell»•.

pleine de détails intimes, d'encouragements, de bons conseils, d'exhortation•-


et d'actions de grâces. En la lisant, on sent quelle est la tendresse de saint Paul
pour ses enfants en Jésus-Christ, et combien leur foi, leurs vertus, leurs progrès
dans la sainteté lui sont chers. Quand il parle de leur affection pour lui, son
âme déborde de consolation et de tendresse. Il espère recouvrer bientôt sa li-

berté; mais en attendant, il n'a pas lieu de .se plaindre de son état : Dieu fait

servir au progrès de l'Evangile sa captivité même. Quoiipi'il n'ait pas pris en


commençant son titre d'Apôtre, il ne néglige pas de proliter de celte occasiou
pour affermir ses disciples dans la foi en Notre-Seigneur et les animer à !

ferveur, et l'on peut remarquer que ses exhortations ne sont mêlées d'aucun
reproche. L'Eglise de Philippes est sa joie et sa couronne. Il ne jiarait pas que
INTRODUCTION A L'EPITRE AUX PHILIPPIENS. 223

la zizanie s'y

judaïsants, mais rien ne


dans les
'
mêlât au bon grain. L'Épître a bien quelques mots à l'adresse des
leur présence à Philippes. Aussi voyons-nous
Actes que les Juifs y étaient peu nombreux. Ils n'y avaient pas même
de synagogue, et l'Evangile ne dut pas faire beaucoup de conquêtes dans leurs
rangs.
On n'a jamais contesté Tautlienticité de cette Epître. Elle est nommée dans
le canon de Muratori et citée par les Pères les plus anciens, Irénée, Clé-
ment d'Alexandrie, Tertullien, etc. Saint Poh'carpe en fait une mention expresse
dans sa Lettre à l'Eglise de Philippes. Elle offre au lecteur moins de difficultés

que de sujets d'édification. On la divise en deux sections : 1° Félicitations et

actions de grâces, i; 2" Avis et exhortations, ii-iv. (L. Bacuez .

Mounkie de la colonie de Philippei. Le droit représente la tête de l'empereur CUade. Aa rêver*, on lit COL[oni«] AVG[aate]
:

PHILIP[pensis]. Auguste, Têtu de la toge, et placi fur un eocle lequel on lit DITTS AVGtostui], paraît couronner Julee Céer, qui «et
:

ea habit militaire. De chaque côté du êocle, on rolt deux petite auteU.


.

J^

EPISTOLV

BEAT! PALL! APOSTOLI


AD IMMIJIM»»''

, &,, ^
I. xut
tv - .
Christi,
'
Paulus et
omnibus sanctis
in Christo Jesu,
qui sunt Philippis, cum episcopis et dia-
Timotheus, servi Jesu

.
avr éni-

^ xui âtuxôyoïç.
i^aov
'^

xui
ronibus, - Grnlia vobis et pax a D«
Pâtre nostro, et Domino Jesu Chrislo.

) , ^(^
' & ,
^

& '-
''
ndarj
^

ria vestri,
mec in omni mem<»-
Grâtias ago Deo
semper in cunctisonitionibus
^

meis pro omnibus vobis, cum gai'idio


deprecationeni faciens, super eommuni- ••

,
catione vestra in evangélio Christi a
ou

(( ^,
^ prima die usque nunc : confidens hoc ''

ipsum, quia qui cœpit in vobis opus bo-


' num, perficiet usque in diem Christi Je-
âixaiov /<

,, - ^'-
su ' sicut est mihi justum hoc sentire
:

pro omnibus vobis eo quod hâbeam vos


in corde, et in vinculis meis, et in de-
fensione, et conlirmatione evangélii, ^
:

,, - 9^ cios gaiïdii mei omnes vos esse. " Tcstis


&, enim mihi est Ueus, quomodo ciipiam

. '
omnes vos in viscéribus Jesu Christi.

' Et hoc 00, ut charitas vestra ma<r

ac magis abundet in sciëntia, et in oni:


)-, '" sensu *•*
ut probélis potiora. ut sii
:

sincéri et sine offensa in diem Chris!

,
if-.
**

,'- ' ,,
*' replétifruclu justilia'per Jesnrn Chri--

tum, in gloriam etiaudcm Dei.

" Sciro autem vos volo fratres. quta


*'^

' qua> circa me sunt, magis ad proféclum

3SS. KSTH©:
nouifttrof ènl
Wo}70• *. J•
.
/»-
{.
Pierce (cil.
-. ,
sine
I Tli.
inlorp,
i,2)
iisqiie
:
jurrà-

f4rt{ay.
ad I. ».
. Dm Ckri»t
Ce verset Bgure, dans lo
Jê»tu. Grec : •
itrcr,
île
entre parcnUii
Ji^sue-Chrisl
5. LT: Nirr*: HDET*: 7. />r ma joir. Une de I• grikcc

.
71 6.
.)
i/f..
ijfi. : •
f.
X^.o. iiKS[IJTHt (a. 7. » ir. 8- Ponr qne vottt ehoiiiuiei le» meilleure* chr
10.

(pr. m.) BFfLlT• ioiir. 9. IIDELT':


11 KABUËFGST: mofnov Jiir. . nt^iootvoji. Grec • pour que vuuaditccroiex les diircrcDlct(
•et •.
:
ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX PHILIPPIENS

1. * Paul et Timothée, serviteurs s„,„î;,io. l•*" Partie. — Félicitation• et actio••


de Jésus-Christ, à tous les saints Act. le, i-i•. de grâces, l.
'

dans le Christ Jésus, qui


'
sont à Phi- »»-»3.
1. i. Saints. Voir la noie sur Actes, ix, 13.
î Cor. t, o.
lippes, et aussi aux eveques et aux Bom.6,3.

diacres. 2 Grâce à vous et paix par Kph.»,5. 2. Grâce... et paix. Voir la note sur I Corin-
Kom. 1, thiens, I, 3.
Dieu notre Père et par Notre-Sei- Jac. 1, 17.

gneur Jésus-Christ,
^ Je rends grâces à mon Dieu en Oratise
Deo.
3. En plein souvenir: c'est-à-dire avec un sou-
venir incessant, ne vous oubliant pas un seul
plein souvenir de vous ^ (priant tou- 1 xb" instant.
jours avec joie pour vous tous en B™m.\%!'
toutes mes prières ^ de votre par-
, ',. . A rÉvangile du Christ; c'est-à-dire à la foi

ticipation
...
à lÉvangile du Christ, 4!*' ^'^ et à
peines et aux tribulations que j'ai éprouvées
la doctrine évangélique, aussi bien qu'aux

j 1
depuis le premier jour jusqu a pre-i cor. n. 9. dans la prédication de l'Evangile (Glaire}.
• ,, 10-19. ,

sent; ayant ceite confiance, que Jer• i". 5. 7. 6. Celui qui a commencé: Dieu, par le secours
.
*'
^,
, Joa- 15, 5• de sa grâce, par laquelle seule s'opère le début,
celui qui a commence en vous la
1 11•• cor. s.
Roin.ll,io,26.
.
bonne œuvre, la perfectionnera jus- sThes.», ». du
le progrès et la fin de notre sanctitication. Voir
1 1.

la note sur u, 13. — Au jour du Christ; au jour


jugement.
qu'au jour du Christ Jésus; " et il «. »5,30-31
Philip. 1,
'St juste que jaie ce sentiment pour 13-14.
Hat. 10, 41.
vous tous, parce que je sens dans AcLd. 41.
mon cœur que, soit dans mes liens, 0«1. 6, 17.
soit dans la défense et raffermisse-
ment de l'Evangile, vous êtes tous
participants de ma joie. ^ Car Dieu Act.io, »s. 8. Dans les entrailles de Jésus-Christ. Le mot
„•...•
m est témoin
/
combien
.

je soupire
. Job, 16. tO.
luci. 78.
viscera s'emploie, dans le Nouveau comme dans
l'Ancien Testament, pour indiquer le siège de
l'amour et par conséquent l'amour.
après vous tous dans les entrailles 1 j^'s, '17.
de Jésus-Christ.
' Et ce que je demande, c'est Vola
que saoclila- 9. En science et en toute intelligence ; il faut
votre charité de plus en plus abonde «18. exercer la charité avec discernement.

science et en toute intelligence \uus.'Â: ;

pour que vous choisissiez les meil- j^M.'n: 10. Pour que vous choisissiez. D'après le grec,
voir p. *. pour que vous examiniez et que vous
leures choses, pour que vous soyez n^r.'î»f 3 discerniez les choses différentes. le bien et le mal,
le licite et l'illicite. aQn de ne faire que ce qui est
purs et sans reproche jusqu'au jour "'lô.S».*^ bon. Voir Romains, n, 18; cf. Hébreux, v. U.
du Christ, ** remplis des fruits de i.^°»4^?3.
U. Par Jésus-Christ qui en habitant dans
seul,
justice par Jésus-Christ, pour la ?^.\1: votre àme, peut y opérer des fruits de salut.

gloire et la louange de Dieu. "^" '^' ^'

<2 Or je veux que


vous sachiez, Vinculo-
iî. Ce qui m'est arrivé; mes épreuves et ma
mes frères, que ce qui m'est arrivé a captivité.
lucram.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIII.
15
226 Ad Philippenses, I, 13-27.
I. L•ade et iprAtlanam aello••• <l).

^, '' iy
*^ venérunt evangélii
manifesta fièrent
:
'^ ita

in
ut vincula
('.hrislo in
mea
omni

& .
&
nûai, **

,-
xai
-
prîclorio,
plures e frâtribus in
et in

vmculis meis. abundantius audérent sine


timùre v*'rbum I)ei loqui.
céteris
Dumino
omnibus :

confîdéntes
'*
et
:

&,
*'

xai ii
'*
xai oui
tvâoxiav
& ,,
xai

"
- et
** Quidam quidem et propter invidiam

ter
contentionem, quidam autem et prop-

dicant,
quuniam
bonam volunUUem Christum pné-
*^ quidam ex
defensionem ovangélii posi-
charitate, sciéntes

.
oi in
''
tus sum quidam autem ex conten-

'
:

tione Christum anniintiant non sincère,


existimântes pressûram se suscitarf

,
xai
'•
^*
;&,
, ,
navTi

.
^,
xai

xui
-
-
vinculis meis.

per
" Quid enimy Dum omni modo,
occasionem,
Christus annuntiétur et in hoc gaùdeo,
sed et gaudébo. '' Scio enim quia hoc

mihi provéniet ad sah'item, per vestram


orationem, etsubministralionem Spiritue
sive
:
per vérité tem,
sive

/&, ,
' ^ Jesu Christi, •"' secûndum expectationem

&-
^" xara xai

^^ etspem meam. quia in nullo confimdar


sed in omni iiducia sicut semper, et
:

&. ,
xai
nunc magnificâbitur Christus in côrpore

& . ,
^' xai
meo, sive per vitani. siv<' por mor-
tem.
2' Mihi enim vivere Christus est, et

,, .&, --
, *- Ei mori lucrum. Quod si vivere in carne,
'^'^

xai hic mihi fructus operis est, et quid


^^ éligam ignoro. =*' Coarctor autem e duo-

' bus desidérium habens dissùlvi, et esse


:

cum Christo multo magis mélius

&.,,
xai :
\

^' rj manére autem in carne, neces-^nu m


propter vos.
Et hoc confidons scio quia manébo,

]
"JCai '^^

xai et permanébo omnibus vobis, ad proféc-


*"
tum vestrum, et gaudium fidei " ut :

gratulàtio vestra abiindet in Christo Jesu

.
iv

-
in nie, per meum advéntum iterum ad
vos.
*'

&, 9^
="

versamini
Tantum digne evangélio Christi con•
ut sive cum vénero, et videro

.
:

14. L+ 9ti. . W<U*mb. * riv Xf. ^. 23. (i rtll. : âl•.

les. G rcll. (ABl)EFG) Iransp. n. N.\CT* I».

17, 16 (eli.
18.
22.
Lf
Anon.
(p. )
: ra\.
et Si).
Sn.
].:

19- B:
»1. lytiftir.
(1. yàe) .
25. l.T':

14, ite Dieu n'est


(*-l7. Ces vcnwu
-lofc/if»'*».


pas dans le grec.
inlcrvcnis dans le gr
Philippiens, , 13-27. 227
. FélicitatioiiH et action» de i^ràcee (I).

c, >i.
servi à un plus grand progrès de ^^,1;
Coloe. 4, 7.

l'Évangile, '^ en sorte que mes liens


,^° ,•„-,''^
13. Le prétoire dont parle ici saint Paul est le
camp des Prétoriens au commandant duquel il

sont devenus célèbres par le Christ ^^'3/^•,'^'\|; avait été remis.

dans tout le prétoire et partout ail- '°•

leurs: *^ et que plusieurs de nos frè-


res dans le Seigneur, encouragés ^^"è,'».'^'
îs, . i.

par mes liens, ont beaucoup plus


osé annoncer sans crainte la parole
de Dieu.
15. Quelques-unSyles judaïsanls.
Quelques-uns toutefois prêchent improbi
' ^

le Christ par envie et par esprit de ^',."'


contention, d'autres par une bonne ^«.
'
is, 19
Bom. 16, 17.
'* IG. L'Evangile. Voir plus haut la note sur t• 5.
volonté: les uns par charité, sa- ,.*,«=;
*^
^,•6.
17, 1" vrttl. 4, î

chant que j'ai été établi pour la dé- 1-• «•

17. Dans mes liens. « Omnes epistolae Pauli


fense de rÉvanofile; '' les autres an- is. 3^,3. sunt sanctx habent tamen amplius quoddam
:
, ,^, ? Joa. 14, SS.. ,
qua' ab eo e\ vinculis sunt missx >. Saint Jean
noncent le Lhnst par esprit de con- Chrysostome, Jn Ep. ad Col., Uom. i, 1.
tention et non sincèrement, croyant
me susciter des tribulations dans
mes liens.
*^ Mais qu'importe? Pourvu que ii>«e vero
le Christ soit annoncé de quelque
manière que ce puisse être, ou par
occasion, ou par un vrai zèle, je m'en
réjouis et je continuerai à m'en ré-
^^ Car je 19. Ceci, mes tribulations et ma captivité, 1. 17.
jouir. que ceci tournera i^*\ i'•
sais
a mon salut par vos prières et par j«c. 5. le.
le secours dei heprUdeJesus-Christ, Joa.n,î6.
-"selon mon attente et mon espé- Rom. 5, .
,
• KccU. », 11.
rance que je ne serai confondu en iî.iî,î.

rien mais que parlant avec toute


; 1 cÔr. 6, m-,

liberté, le Christ, maintenant comme nonu'u, s.


*""••
toujours, sera glorifié en mon corps,
soit par ma vie, soit par ma mort.
21. Vitre c'est le Christ. Voir la note sur Calâ-
-' Car pour moi, vivre c'est le simui tes, II,
nous
— Mourir u)i qain, parce que la mort
'
.
unit à tout jamais ù Jésus, et assure défini-
Christ, et mourir un gain. -- Que si ™l''6,*'"u tivement notre saluU
je vis dans la chair, j'ai le fruit de Alm-te. a. Je ne sais que choisir. L'Apôtre veut dire
que bien que mourir pour Jésus-Christ soit un
mon travail: et ainsi je ne sais queB^m.'*^' îs; gain pour lui, il doute néanmoins de ce qu'il
choisir. -^ Car je me sens pressé des îcor.'fo.a. choisirait, |)arce qu'en demeurant plus longtemps
dans la chair, c'est-à-dire dans son corps, il pour-
deux cotés, désirant d'être dissous ?'«.%*"". rait encore par son travail être utile au salut de
ï"»•^'"• ses frères (Glaire).
et d'être avec le Christ, chose bien
24. Pour vous. Propter eos volebat vivere, «

meilleure pour moi; -^ et de demeu- scor.s. n. propler quos paratus erat mori •. Saint Augus-
^*"°*'^'*''' tin, In I Ep. Joan., Tract, v, n" 4.
rer dans la chair, chose nécessaire
pour vous.
-•'
Aussi, confiant en cela, je sais et cum ei»
que je resterai et que je demeurerai puup"Tï4.
encore avec vous tous, pour votre
g?iM'«.''
avancement et pour la satisfaction
26. Vos félicitations... Au lieu de félicitations
de votre foi, '^« afin que vos félicita- 2 cor. u-, le grec porte « le sujet de votre glorification ..
1,

lions à mon sujet abondent dans le Eph.3%o.


Christ Jésus par mon retour chez ^'"""='^-"•
vous.
^^ Seulement vivez
dune manière crau» pas-
digne de l'Evangile du Christ, afin "'"""'"
u

228 Ad Philippenses, I, 28 II, 12. —

&' , -
— r L»m pie vIv^nM ili».
tixs unu
II.

y
MoBita

,-
et hortatioae« (ll-l¥).

, VOS, sive absens audiam de vobis, quia

^
iv tvi
^, statis in uno spiritu unanimes, collabo-
"

' , '-
^* «/ rantes fidei evanp:«''lii : et in nullo ter-
iv reâmini ab advcrsariîs quae

&,, -
: illis est
ioriv causa perditionis, vobis autem salutis,
Xsiaç, ôi et hoc a Deo " quia vobis donatum est :

^, " on vuh'
, pro Christo, non solum ut in eum cre-

,. , ^"
datis, sed ut étiam pro illo patiâmini,
^" idem certâmen habéntes, quale <'t vi-

,& ,, ,
II•
ir distis in

si
me, et nunc audistis de me.

Si qua ergo consolutio in Christo.


II. *

quod solatium chariUttis, .si qua 80-

,
^

,
, ',
] ( 7]
&
,
,-
^,
^

Trj ((-
-
-
cietas spiritus, si qua viscera misera-
tionis. impiété gaiidium meum. ut idem
**

sapiâlis, eâmdem charitàtem habéntes,


unanimes, idipsum sentiénles, ' nihil per
contentionem neque per inànem gloriam
sed in humilitàle superiores sibi invicem
:

'

^.
3^
arbitrantes, ^ non qujv sua sunl sing^li
considérantes, sed ea qua? aliûrum.
^*

*, *
^^- S xai
in
' Hoc enim
Christo Jesu
sentite in
:
" qui
vobis,
cum in
quod
forma

, ' ^ &'
- - Dei esset, non rapinam arbitràtus est
9-, ' esse se aequalem Deo ' sed semetipsum :

,
9^, ^ .
xai
dvd
*
oxinanivit formam servi accipiens, in
similitudinem huminum factus, et habit

^ &
^"

tva
6 , ,
]
^ &,
invéntus ut homo. ^ Ilumiliàvit sem•
ipsum factus obédiens usque ad mortem.
mortem aulem crucis.
Propter quod et Deus exalUivit illum
'•

et donâvit illi nomen, quod est super


omnc nomen '" ut in nomine Jesu omno :
t

.
^'

, ' &
xai genu flectâtur cœléstium, terréstrium
infernôrum "et omnis lingua confitca-

, ,&
xai :

tur, quia Dominus Jésus Christfis in glô-


ria est Dei Patris.
""iîçrt, Itaque charissimi m»i -m» ni sen
**

,, -- obedistis non ut in pr.Tsénlia mei


,

tum, sed multo ma^^is nunc in absc!


i
/
mea, cum metu et tremùre vestram

. '. tt,'Jr9fwno( ira.t. iaviôv, yer. rL


^ 8.

•I

.
D
27.
LT: v^iir. 30.

(pr.

GLT: Uanoi. 5.
(pr. m.)
4-
/,

m.) FT:
LT:
.:
28.

f»o<rroi.
nABCDEI-T:
KSLTHe: itârre. —
{Bottiem.

(pr. m.) An(.LT**yaf. nABC


DEF: Yfovtnt. 7s.
:

3. LT (i"" Ç)
i.

nARCDEFT: attonovrrtç.

ytrôfterof,

SLnAUCDEF-
Ttai\ 2. A|{ (pr.
M^^ '
m.)
(rravfoC) loC. 9. LTf (p-

Grec

gref
II. 1.

7.

ti.
- «

La nn

U
s'il
S'il

n'> a
ré. i
(^~tja>ftat ).
ett dr$ rntntilUs de roini
• des comita.HKion• et cominisi
ilu vcrael Ogurc au vcreei euivai

|>M de |iarentlicse dans le


I .

grec.
Philippiens, , 28 — II, 12. 229
11. (II-IV). — r Rehortation à la rie ehréUenne fii).

Tliei. ï, lî.
que, soit que je vienne et vous voie,
1
Co\o*. 1, 10.
3 Joa. 4.
soit qu'absent, j'entende dire que vous I Cor. 6, 17.

demeurez animés dun même esprit, Eph. 4, 3.

travaillant de concert pour la foi de


j8. Cause... de salut pour vous, en raison du
Évangile, -* et sans que vous soyez Lac.1«. SI, lî.
îl, IS. mérite que vous aurez eu à repousser leurs atta-
effrayés en rien par nos adversaires, Joe. 16,
Mat. î.i. ques.
lî, 9.

ce qui est une cause de perdition Os. Eph.


13, 9.
î, S.

pour eux et de salut pour vous or ;

cela vient de Dieu. -^ puisqu'il vous Eph.


Act.
X, 13.
.î, 4.

a donné touchant le Christ, non seu-


lement de croire en lui, mais aussi Act. 16,16-10.
The», i, î. 1
de souffrir pour lui, ^" soutenant le 30. Et que maintenant vous entendez de moi:
c'est-à-dire dans lequel vous entendez dire que
même combat que vous avez vu en je suis encore maintenant engagé.
moi, et que maintenant vous entendez
de moi.
II. Si donc il est quelque conso- II.
'
«• Cari-
tuH eoiii-
lation dans le Christ, quelque dou- nieudatur. I».
Il' Partie. •Il-IV,
et exhortetiona,

61, i.

ceur dans la charité, quelque com- Gai. S Cor. 1, 4. 1° Exhortation à la vie chrétienne,
munion desprit ; s'il
ÎO, ÎI.
est des entrailles
ProT.
Eph.
S,
4, 3.
15, H.
if
3"
Contre les judaïsants. .
Derniers avis et conclusion, IV.
II.

de commisération, -comblez ma joie, ProT. Joa. 18.


1 3,
13, lu. 1» Exhortation à la vie chrétienne, H.
étant dans les mêmes sentiments, Bom. 13, 13 ;

II. I. Communion d'rsprit


15, b lî, 16. :
dans Jésus-Christ,
ayant la même charité, la même Cor.11, 1116; chef de tous les chrétiens, d'où résulte entre eux
1 1, :

3, 3;

àme. la même pensée; ^ rien par lu, Î4, 33. un lien réel, une connexion Intime, une inOuence
ïCor.lî, ÎO,U. active, une communication incessante comme
esprit de contention, ni par vaine Tan. 6, celle qui existe entre le corps et l'âme.
1 4.
Tit. 3, 9.
gloire, mais par Immilité, chacun Jac. 3. 14, 16.
Mat. 11, 29.
croyant les autres au-dessus de soi, Colo*. », Î3;
3, 11, 14.
* chacun ayant égard, non à ses pro- IPet. 3,8;, 5.

pres intérêts, mais à ceux dautrui.


CliriHli
' Ayez en vous les sentiments exinanilio
6. La forme de Dieu, c'est l'être, la nature de
Dieu (Glaire). — Une usurpation. « Quare non est
» (or. IS.
qu'avait en lui le Christ Jésus, qui, 3 Beg. ''
10,
3,
•>.

Ps. 17, 45:33, rapina? Quia est natura >. Saint .Augustin, In
étant dans la forme de Dieu, n'a pas 9; 99, 3 6S, ô. Ps. cxxvi. 11. Illud est rapina quod alienum est •.
;

Cant.
cru que ce fût une usurpation de se Mai.'.'.îlll, 3. Serm. cxvii, 13. 1,

Î9;Î6,39. 7. Il s'est anéanti, quoiqu'il fût l'égal de Dieu.


faire égal à Dieu ' mais il s'est Joa.
;
ÎO, IS. V. «, que cette égalité fut dans sa nature et qu'il
j,

anéanti lui-même, prenant la forme Hebr. î, U;


I•. 14, 14; 3, sût bien qu'elle était de toute justice, il n'a pas
I.

laissé de se faire homme. — La forme d'esclave


l,3;î,9;4,l.i.
d'esclave, ayant été fait semblable Rom.l,3;.%19. désigne la nature humaine considérée dans son
infériorité et sa petitesse.
aux hommes, et reconnu pour homme Marc. Gai.
14, 36.
4, 4.

8. Il s'est hutniliè. L'Incarnation est le tjpe le


par les dehors. * Il s'est humilié lui-
Luc îî, 42.
Joa. 6, 3S. plus parfait de l'abaissement volontaire, comme
la Passion et la croix sont le dernier terme de
même, s'étant fait obéissant jusqu'à Hebr. lu, 0-10.
l'abnégation et du sacrifice.
la mort, et la mort de la croix.
' 9. Dieu l'a exallr. Ces paroles, annonçant la
C'est pourquoi Dieu l'a exalté et exmilalio. gloire du Fils de Dieu et les adorations qu'il ré-
Marc. 16, 19.
lui a donné un nom qui est au-dessus Act. j5.
clame, sont d'autant plus remarquables que, si
7,
Rom. 34. l'on se reporte au temps de saint Paul, le nom de
S,
de tout nom; '^ afin qu'au nom de It 45, 24 40. Jésus était encore presque partout un scandale
;

et une folie.
Jésus, tout genou fléchisse dans le Bom. 14. 11.
Eph. 3. 14 I,
ciel, sur la terre et dans les enfers,
;

10.

*' et que toute langue confesse que Jac î,


19.
Apoc. 13. .i,

Mat. 41. î.i,


le Seigneur Jésus-Christ est dans la Pa.85, 9.9S.3;
Joa. .),Î3; 17,
gloire de Dieu le Père.
\i. Opérez votre salut...; c'est-à-dire défiez-vous
^^ Ainsi, mes bien-aimés (comme De salule de vous-mêmes, et attendez tout secours du ciel,
cura
vous avez été toujours obéissants), Thés. 3. de la protection
divine.
1 4,
Rom. 3. 29
non seulement en ma présence, mais
;

4, 16.
Eph. 6, 6.
bien plus encore en mon absence, Cor. IJ, 19. I
Cor. 10. lî;
1
omme en ce moment, opérez votre 9, Î7.
salut avec crainte et tremblement.
230 Ad Philippenses, II, 13-28.
II•

&' ••!!* et hortatloaea (ll-IV).

&
— r t^m ^m 9tmemtU CMO•

êOTiv

)
"& ,
,, ^,,
,
noitÎTt

d'éov
*rf pj'iô',
iVBQyiZv iv

tv
iv
xai
xai
svâoxiuç.
xai
'^o

'/tvéâç
d-tkèty xui
* *

oxohàç xai
Ilûvra

(-
Ttxtu
liiteni

nibus
ces
operâmini. *' Deus est enim, qui
operâtur in vobis (ii voile, et perficere
pro bona voluntâte. < Omnia autem fa-
cile sine

filii

nati«')nis
:
*•
murmuratiônibus
ut sitis sine qu«'réla, et simpli-
Dei, sine roprehensiùne, in médio
prava» et [)ervt''rsa» : inter quos
et hœsitatio-

• '* lucétis sicut luininaria in mundo :


" ver-

'. bum viUp continentes ad glorianj


in die CJiristi,
quia non in vécuum cucur-
meam

'/ ' ,' «' «


*''
xai

'"
rij

'
&vaia xai
xai
neque in vacuum laboràvi. *' Sedetsi
ri,

immoler supra sacrificinm, et obséquium


fidei vostra•, g^aiideo, et congrntulor om-
. xai nibus vobis. "« Idipsum autem et vos gau-

, '& déte, et congratulâraini mihi.


" Spcro autem

,. (
^" Domino

,
in Jesu, Ti-

'
, ^'
'"

,.
^ti
motheum me
ego bono ânimo sim.
vos sunf. ^"
cito mittere
cog;niti8
Néminem enim hâbeo tam
un.inimem. qui sincéra affectione pro vo-
bis soUicitus sit. *' Omnes enim quae sua
ad vos
quœ
: ut et
circa

.
*'

,
. &
oi
--
suntqua^runt, non qua• sunt Jesu Chrisli.
'•'
Kxperiméntum autem ejus co^noscite,

.,
^^ quia sicut patri filius, mecum servivil in
cvangélio. *^ Ilunc igitur spcro me mit-

, ^--
^' xai lere ad vos, mi)X ul videro quu• circa me
'-'
sunt. Confido autem in Domino, quu-

*' ^^ niam et ipse véniam ad vos cito.


'^ Necessârium autem existimavi,

phroditum fralrem, et cooperatorem,


Epa-

,
^
xai xai
-
. t

, &.
commilitonem meum, vestrum autem

'*
, fiov, apostolum
mea?, mittere ad vos
, et ministrum
:
'*
nece.ssitàtis
qiumiam q
dem omnes vos desiderâbat et mo^st t^^

&
:

erat, proptérea quod audierâtis illum iii-

, ,
]
-
, «'
,.
'^ Kai

^* 2
îdoVrcç
xai

.
,
iiuvd-
firmâtum.
^^ Nam et iniirmâtusest nsqtie ad

tem sed Deus miscrtus est ejus


:

solum autem ejus. verum <''tiam et m»


ne Irislitiam super tristîtiam habér
*" Fcstinantius ergo misi illum. ut
m<
o>

eo iterum gaudeatis, et ego sine tristii


sim.
:

\.* Cpr.) . . (.
H)
Xf.
m.) D
13.
:

(I. y/r.)
.. 21.
Pierce
htntltîr. 15. AI) (pr. m.)
MABCLT:
. rcIL
m.) FT*L:
:
*
^^
. . Xf. 23.
II
(pr.
Cor. vm.
m.)
19. L: Iv
VL•.

(pr.
,kH: ovor.).
NABCDEFf.ST:
20.
trri
[I.jt
h!n^r.

15. Simfile$, c'est-à-diro • puni •.


(p. >•) lêtw.

(pr. 24.h (pi•, m.) M. DirouM fruroyrr. »;rcc • de l'enToyer ».


:

ACt (p. i^o) ^fe« "Vâç. 2.H. ACDEFT: avnnf. ii. IVri rouj n'est pas dans le grec
Philippiens, II, 13-28. 231
II. AirÎM (II-IV). — f Ejthortation à la rie ehrétienne (H).
Dieu qui opère en vous 13. Ce»t Dieu qui opère en voui... « DeuB tria
'^ Car c'est i^î^ià'te. haec, cogitare, velle, et perficere operatur in
et le vouloir et le faire, selon sa bonne '''"is"^."' nobis : primum sioe nobis. secundum Dobiscum.
tertium pernos Taciens >. Saint Bernard, De jyraf.
volonté. ' '
Faites tout sans murmure ^*^ ^; et lih. arb., xiv, 46.
et sans hésitation; *^ afin que vous ' ^','-^^'"•

soyez sans reproche et simples, ,^'^%


comme des enfants de Dieu, sans ,^*.^"j• 'f^
répréhension au milieu d'une nation ^'^^ij.*•
dépravée et perverse, parmi laquelle
vous brillez comme des astres dans
16. La parole de vie, les vérités évangéllqnes
le monde, "^ gardant la parole dévie donnent à l'âme sa vraie vie.
^^'l'g"^
pour ma gloire au jour du Christ. {Thci.'i.io.

parce que ce n'est pas en vain que


j'ai couru, ni en vain que j'ai travaillé.
^' 17. Immolé tur le sacrifiée, allusion aux sacri-
Et si je suis immolé sur le sacrifice pr* »"o •« 6ces sanglants des Juifs où. la victime étant placée
et loblation de votre foi. je m
en ré- ,^^ ^ sur l'autel, on répandait sar elle du vin. Som-
bres. XV, 1, 10.
,.
sens du mot grec traduit par je
^«• ^ '•
jouis et m'en félicite avec vous tous ; suis immolé eit je suis versé en libation. Dans
:

l'immolation de saint Paul, ce n'est pas le vin,


'^ mais vous-mêmes, réjouissez-vous- ». ir u. mais le sang de TapOtre qui servira de libation.
en et vous en félicitez avec moi. — L'oblalion, le mot grec signiOe le
sacrifice offert par le ministère <lu prêtre. —
Votre
" J'espère dans le Seigneur Jésus Muieedi foi. votre vie tout entière, conforme aux principes
*"'
vous envoyer bientôt Timothée, afin "^' de la foi.
19. Timothée. Voir l'Introduction aux Epitres
que moi aussi, je sois consolé, ce qui îBom.
C«r. s,
I!. «.
5. pastorales.

vous regarde m'étant connu. -^ Car î Pi. 67,


Cor. î, 17.
7.

je n'ai personne qui me soit aussi in- Act. 16. 1.


Bom. 10. 1,

timement uni et qui s'inquiète autant


de vous par une affection sincère.
-' En effet, tous cherchent leurs in- icor. 13.5.

térêts et non les intérêts de Jésus-


Christ. ^- Or jugez-le par l'épreuve icor. .
qui en a été faite, puisque, comme un
<, a.
gile.
m'a aidé dans la prédication de
Il
Timothée avait suivi saint Paul dans une
grande partie de ses vovages et avait reçu de
-
lui diverses missions, en Macédoine, en Grèce,
fils aide son père, il m'a aidé dans
à Philippes, à Tliessitlonique, à Corinthe.
la prédication de l'Évangile. -^ J'ai Ad. »5,10-«.
donc dessein de vous l'envoyer dès
que j'aurai pourvu à ce qui me re-
garde. ^' Et j'ai cette confiance dans p^ n, ».
le Seigneur, que moi-même je vien-
drai bientôt vers vous.
^^ Cependant j'ai jugfe nécessaire «» e•»- 25. Épaphrodile était un Philippien que ses
compatriotes avaient envoyé à Rome pour y porter
de vous envoyer hpaphrodite, mon ,,^,, ^ des aumônes à saint Paul prisonnier. il avait

été très malade. Après sa guérison, il fut chargé


frère, compagnon de mes travaux et ^'^*^'^
par r.4potre de porter à Philippes la présente
de mes combats, votre apôtre et mon *»•»- *• **• Epitre. —
Votre apôtre, que vous m'avez envoyé.
D'après Théodoret, Fpaphrodite était évéque de
aide dans mes nécessités;-'' parce R<«n.i, u. Philippes. et c'est à caase de son enseignement et
qu'il désirait vous voir tous, et qu'il de sa prédication que saint Paul l'appelle leur
apôtre.
était affligé que vous l'ayez su ma-
lade.
-' Car il Qtiem
a été malade jusqu'à la nuper 27. Tristesse sur tristesse, celle que lui aurait
curalum causée la mort d'Épaphrodite, outre celle de n'a-
mort, mais Dieu a eu pitié de lui, et voir pu, étant prisonnier, exercer son ministère,
non seulement de lui, mais de moi Joa. II, 4. comme il le désirait.
Pa.6, 3.
aussi, afin que je n'eusse point tris-
4, U.
tesse sur tristesse. -^ Je vous lai donc Gai.
Tim. 5. 17. 1

envoyé en grande hâte, pour que le


revoyant, vous vous réjouissiez, et
que je ne sois plus moi-même dans
l'affliction.
232

'' ^, ,^
II.

"
Moalto

xot
Ad

olv
Philippenses,
et hortatlone» (ll-IV).

h xvçito
II,

— r-
'•
29

Excipite

Domino, et ejusmodi cam ho-


g-aiidio in
III,

Comirm JuMmtmmntmm CitiJ.

itaque
12.

illum cum onini

^.
,
)'
, ,
-
III.
'"

. nore habetute ^" quoniam propter opus


Christi usque ad niortem necéssit, tra
dens animnm suam. ul impléret id quod
ex vobis déerat erga mt'um ubséquium.
III. De cétero fratres mei gaudéte
'
:

(, (. ,
,
,&, & ) --, ^
'
in Domino. Kadem vobis scn'bere, mihi
quidem non pignim, vobis autem neces-
sârium. ' Vidéte canes, vidéte malos
operarios. vidéte concisionem. ' Nos
cnim sumus circumcisio, qui spiritu ser-

^ . ,
^
*
vimus Deo, et gloriamur in Christo Jesu.
et non in carne iidiiciam habéntes

,
:

* quamquam ego liâbeam confidéntiann

, ,
, ,, '-
JE/.'

-
^,
^
et in carne.
Si quis uliusvidéturconfidere in carne,
ego magis, ' circumcisus octâvo die.

.
ex génère de tribu Benjamin.Israël,
® Hebni'us ex Hebnius, secundum legem
pharisRius, ' secundum œmulationempér-
sequens ecclésiam Dei, secvindum justi-
tiam qua» in lege est, conversutus sine

., ^-
queréla.
' '/' (" Sed quic mihi fuérunt lucra, haec ar-
'

^'^ -

] & ,,&
bitrâtus sum propter Christum detri-
ménta. " Verumtamen existimo omnia
detriméntum esse propter eminéntem
, ' sciéntiam Jesu Christi Domini mei proj)-
ter quem omnia detriméntum feci, <*t
.

"

,, &-
ârbitror ut stércora, ut Christum lucri-
faciam, et invéniar in
'•'
illo non lia-

'^
&
^,.
***

,- **
bens mcam justitiam qujB ex lege est.
sed illam quiP ex
Quffi ex Deo est
cognoscéndum ilhim
surrectionis ejus, et societâtem passio-
num ilhus :
iide est Christi
justitia

conligurjitus morti ejtis


quo modo occurram ad resurrectionem.
, et
in fide,

virtiitem
Jesu
"

:
ad
re-

"
:

si

quœ est ex mortuis '^ non quod jam ac- :

céperim, aut jam perféctus sim sequor :

30. .«. :
Ttofafioltva. (//. .
^. [f, rell.
pambolnlus de anima sua)]•
nAHCDEF:
3. SITkAB(,I)îKF(;I
Aug. ;Spiritui Deo).
: »ei (Codtl. lat. ap.
(ail.) tîra..
10. I.* (ait.) TV»•• I^T: /^^. {Y\. m
o. MABT: Bevta^tir.
11. N.VBDESLT: l* vtm^r.
. (pr. m.) ABD (pr. m.) FI.T: Î^lee.
7. L: \uua] St.
Ul. t;. De lUen n'est \*»» dans le grec
8 G rell. : /th' Sr Ma\. BKf • (a. Xf.)• l'T*• 0. Jet us n'cat pa* dans le grec.
PhiUppiens, II, 29 III, 12. — 233
II. Avis (•). — go Contre lem JudatMaute (liij.

-' C'est pourquoi recsvez-le en h^^^


•"«'p'*"»•
toute joie dans le Seigneur, et hono-
so. Livrant son âme. Dans l'Écriture, tàme se
rez ceux qui sont tels. ^^ Car c'est à jo.u lo, u; prend souvent pour la vie, la personne.
cause de l'œuvre du Christ qu'il a été
tout près de la mort, livrant son
âme pour accomplir envers moi le
service que vous ne me pouviez ren-
dre vous-mêmes.
m. * Au reste, mes frères, réjouis- *",^.°'^*'
2" Contre les judaisants, III.
sez-vous Seigneur. Vous *^^''"»"•
dans le
écrire les mêmes choses n'est pas H.b. s, is.
..
, .
* Eccli. 38, Si.
. . , ,
,
pénible pour moi, mais c est neces- jea. 3. III.2. Des chiens. Jésus-Christ traitait les gen-
saire pour
.
*
.
vous. - Gardez- vous des Epii.4,s.
, , î Cor. 13, U.
chiens, srardez-vous des mauvais ou- g»l , u.
.
tils
mœurs (/
de chiens, à cause de la corruption de leurs
/eu, x. i6); saint Paul appelle ainsi
les faux apôtres. »oil à cause de l'impudence et
. Thés. 4 . . 1 1
de l'acharnement avec lesquels ils dichiraient par
vriers. gardez-vous de la mutilation. leurs médisances les vrais apôtres de Jcsus-Christ,
^ Car c'est nous qui sommes la cir- ^^*•^"3 soit parce qu'après avoir quitté le judaïsme pour
devenir chrétiens, ils y revenaient, en quelque
concision, nous qui servons Dieu en j^'*j^'^''*^ sorte, en voulant conserver la circoncision et les
autres pratiques de la loi, imitant en cela les
esprit, qui nous glorifions dans le ^*^ V*• chiens, qui reviennent à ce qu'ils ont vomi,
Christ Jésus, et ne mettons pas notre som.», is; comme il est dit dans Proverbes, xxvi, 11. De la —
mutilation, ou du retranchement; ferme de mé-
confiance dans la chair. Quoique Ga/.'s^e. '
pris par lequel l'Apôtre désigne les mêmes Juifs
qui soutenaient la nécessité de la circoncision
j'aie moi aussi de quoi me confier ^j^ s'm!''
(Glaire).
dans la chair. 3. Cest nous... Les vrais circoncis, semble dire
saint Paul, c'est nous; ce sont les chrétiens. Nous
Si quelqu'un croit pouvoir se confier jûdJC»? en avons l'esprit et la vertu ; eux n'en ont plus
dans la chair, je le puis davantage, que le signe, un signe stérile et mensonger. Us
méritent de porter les noms par lesquels ils nous
moi, ^ circoncis le huitième jour, moiîcor.ii,îi,j3. désignent.
5.Hébreu de pères hébreux; c'est-à-dire de
de la race d'Israël, de la tribu de Ben- ,,^^,^ ,, ,, pères non hellénistes, ou qui ne s'étant pas
mêlés avec les Grecs, avaient conservé la langue
jamin, Hébreu de pères hébreux -^^^^'. ;
même de leurs pères. Cf. Actes, vi, i.
quant à la loi, pharisien; ^ quant au icir.u, 9 6. La justice extérieure de la loi; les préceptes
et les observances cérémonielles.
zèle, persécutant l'Église de Dieu:
^ci'ikfl-
quant à la justice de la loi, ayant ^ll;l\'
vécu sans reproche. ^p•'• *• '*•

"Mais ce qui était un gain pour •"••«•^j»* «•


moi, je lai jugé perte à cause du ^„„.3,50
Christ. ^ Bien plus, j'estime que tout e,'%%e• 8. L'éminente connaissance; terme emprunté,
pour la réfuter, à l'erreur gnostique.
est perte, auprès de l'éminente con- (^'/f ,' ,

naissance de Jésus-Christ mon Sei- ^«'"• *'


gneur, pour qui je me suis dépouillé
de toutes choses, et je les regarde
comme du fumier, afin de gagner le
Christ, ^ et d'être trouvé en lui pos- r'^.^.'^'"; 9. Celle qui vient de la foi... Voir la note sur
sédant non ma propre justice qui 4, 5.
Romains, m, -.
vient de la loi, mais celle qui vient Act.5, 3
de la foi dans le Christ Jésus, la
justice qui vient de Dieu par la foi,
^" pour le connaître ainsi que la vertu «ocieiate 10. La participation de ses souffrances. Voir
la note sur Colossiens, i, 24.
de sa résurrection, et la participation joJui V.
de ses souffrances métant conformé je^i.'sj.'
;

à sa mort; " afin que je puisse par- ^ 1%!"'''


venir de quelque manière à la résur- Rom.e',4-s.
rection d'entre les morts '- non que'M»Î°*s,*Î7;'
:
li. Le but auquel j'ai été destiné, littéralement :
déjà j'aie atteint jusque-là, ou que Aj^i,\3. ce en quoi, pourquoi j'ai été pris, saisi. L'Apôtre
fait allusion à ce qui lui est arrivé sur le che-
déjà je sois parfait; mais je pour- fco? s*,'»*; min de Damas. Cf. Actes, ix, 2 et suiv. (Glaire).

suis, pour atteindre de quelque ma-


&', ,}•.^-
234 Ad Philippenses, III, 13 IV, 5.
MoBit• — «° VtUmm «mtmHim ().
- II. et horlatloBeM (II-IV). mt comeimmto

' - ,.
'',
' *
-*'
ât
tno
xui

%,
ipù

^
i(f' xtd autem, si qao modo comprehëndam in
que etcomprehénsus suin a (^hrislo Jesu.
<3 Fratres, ego me non urbitror com-

prehendisse.
retro sunt obliviscens,
sunt priora extt-ndens meipsum,
Unum autem, quae quideni
ad ea vero qu;«•
" atl

, &'
destinâtum pérsequor, ad braviuni su

, *^' oSv xai


pérna• vocationis Dei in Christo Jesu.
'* Quicumque ergo perfécti sumus.

(.
"

/ .
&,
&, ,.^ '®

,
xtd

xuvôvt,
hoc sentiumus et si quid aliter sàpitis.
et hoc vobis Deus n-velàbit. *' Verum-
tamen ad quod pervénimus, ut idem sa-
piâmus et in eâdem permaneumus ré-
:
:

gula. '^ Imitatores mei estote fratres. et


observâte eos qui ita ambulant, sicut ha-
bétis formam nostram.

&,, ,, *" jttoiTiuTOtoiv, ** Multi enim ambulant, qnos sa-pe di-

cébam vobis (nunc autem et liens dico

. " quorum
inimicos crucis Christi :
** fin is

intéritus quorum Deus venter est et

'
i^coç : :

,
& 3^ ,
^ -
TÎj uioyvvtj
'^^
«»',

'""
gloria in confusione ipsorum, qui terrén;i
sâpiunt.
in
autem conversâtio
'" Noslra
unde étiam Salvalorem
cœlis est
expectàmus Dôminum nostrum Jesuni
:

Christum.'^' qui reformâbit corpus humi-

&
. >
',
~
utho lit;itis configurâtum corpori cla-
nostra?,
suœ, secundum operationem, qua
ritatis
étiam possit subjioere sibi omnia.

^.
\,", IV. laque fratres mei charissimi
&, ,
et
*
1

, gaudium meum et co-


desideratissimi,
rona mea sic stale in Domino, charis-

^, . ,
^

^. -
:

simi * Evodiam rogo, et Syntychen dé-


:

^
, precor. idipsum sa père in DiSmino
^ Etiam rogo et te gi-rmâne compai
adjûva illas quœ mecum laboravérunt in
, evangélio cum Clémente, et céleris ad-

. *

^
'& i,
jutoribus meis,
libro vita•.
* Gaudéte
dico gaudéte.
<|Uoruni

in Doriiinci
Modéstia vcstra nota sit
omnibus hominibus Dominos prop
"'
nomina sunl

scnipcr : itoruiu
in

^.
.
:

.
12. NAB(pr. m.) ) (pr. m.) FT: G

.». .
rdl. 7» et V170. 13. nADT: (I. ov) i4. i'X \A On du venet ac trouve lu vcnct suivant daii«
MÂBLT:
(pr. m.)
tîç To

G rcll. ]*
Beza
Karoti-tpf. 21. Ni)
r«ç
: (. 16.
(pr. m) FT«:
yw.ovrd.^D SOC.m. '
le grec.
le. Ayon* le*
dan» la tn<4ne
mtme$ trntimmU, et pers
la
r«r(>c
li
^^.
« suivons
f
méoi'
"•• •.
: U
Ef). T: ovTw.
3. NABDKF
1 —
F: »fal ovti«î B add. (in f .) /iov.
T: (pro »ai)
.

F:
o*V;vye.• kB (pr. m.) D (pr. m.) FT:
^.ytf^art
. «).
i\.
qu'il
lit. Il
Soiif
Kn
n'v

U•
..

niufoi
devienne conforme
<(>ntb^ses
'rec
iii'iiti. (.rcc
•.
: • le
dans
Seigneur •.
le grec.

llUéralement : « pour
Philippiens, III, 13 — IV, 5. 235
II. (II-IV). — 30 Demierm mrU et eonduaion CÏÏV),

nière le but auquel jai été destiné "^°•.*


Cor. 9, t\. I
par Seigneur Jésus.
le J<M. 3. I t.

'2 Non, mes frères je ne pense „*••„«


pas lavoir atteint. Mais seulement,
oubliant ce qui est en arrière, etp».i6.4;S3,6.
m avançant vers ce qui est devant, icor.9,i4-i7.
'' je tends au terme, au prix de la Act.9, 3,«;
< i. Je lends au terme, au prix. Comparaison
tirée des coureurs. Voir la note sur I Corinthiens,
vocation céleste de Dieu dans le Christ
Jésus,
'^ tant que nous sommes iniilralnr.
Ainsi, e••.»»
.

parfaits, ayons ce sentiment, et si


vous en avez quelque autre. Dieu vous h^."'u.
éclairera sur celui-là aussi. ^^ Ce- 'g^[. ' V'' 16. La même règle de perfection tracée aux t.

pendant, par rapport à ce que nous ^^,'^"'


connaissons, ayons les mêmes sen-
timents, et persévérons dans la même
règle. '^ Mes frères, soyez mes imi-/^,/4,'fè; 17. Novts, saint Panl et son coIlal)orateur Épa-
phrodite.
tateurs, observez ceux qui marchent , -^^^ \ ,,.

' ^*• *•
'
selon le modèle que vous avez en
nous.
Conver- Ennemis de la croix du Christ, les judai-
^* Cary en a beaucoup dont je Halio in
il 18.
sants. pour qui elle est une ignominie.
vous ai souvent parlé (et je vous en ccelis.
parle encore avec larmes, qui mar- j». 9, 1.
chent en ennemis de la croix du icor. i,ik
Christ *^ dont la fin sera la perdi- R<^i6,ts.
;

tion. dont le Dieu est le ventre, qui jo«.\îo.'


mettent leur gloire dans leur igno- Rom.^s, li.
minie, et qui n'ont de goût que pour
les choses de la terre. -" Pour nous, ^:^%_
iO. Notre vie est dans les cieux: nous vivons
notre vie est dans les cieux c'est de S^"°'îV : déjà dans les cieux en esprit, par nos sentiments
et notre espérance.
là aussi que nous attendons le Sau- ^^, '|i.
veur, Notre-Seigneur Jésus-Christ,
"^'
qui réformera le corps de notre ,°*'''*-- 3° Derniers aTis et conelnsion, IV.
humilité en le conformant a son corps »«^ ^ "
Apoc 3. 11. IV. 1. Et
très désirés: c'est-à-dire après qui je
..„„ vertu
^glorieux, par cette ...„ efficace, J"*• '• »•
-~^, hu..3.«. soupire très ardemment. Cf. i, 8.

par laquelle il peut s assujettir toutes »^•»*.^*»• i. Écodie... Syntyche. C'é-


taient ou deux diaconesses ou
choses.
deux femmes de haut rang
IV. • C'est pourquoi, mes frères ^eid«TiO. que saint Paul exhorte à la
concorde. On ignore en quoi
très chers et très désirés,
et ma
couronne, demeurez ainsi fer- iutir"'8.
mes dans le Seigneur, mes bien- } ^^\\ 1";
aimés - je prie Evodie et je conjure î^^.'îà,"'!.
ma gloire phiup**!, s:
3.
pagnon est en grec ,
consistaient leurs divisions.
Mon fidèle comjjagjwn.
qu'il
faudrait prendre, d'après plu-
sieurs, pour un nom propre,
Com-

:
peut-être celui du geôlier que
Syntyche d'avoir les mêmes senti- ^*'"*-*•*• l'Apôtre avait baptisé dans la
prison. En tout cas, on ignore
ments dans le Seigneur. ^ Je te prie ^^ ^^^^• qui il est et il ne saurait avoir
la signification de conjux,
aussi, toi, mon fidèle compagnon, comme quelques-uns l'ont pré-
aide celles qui ont travaillé avec moi tendu. —
Avec Clément. Ori-
gène et saint Jérôme nous ap-
pour l'Evangile, avec Clément et prennent que ce Clément est
celui qui devint le pape saint
mes autres coopérateurs, dont les Dame grecque (. î) .

Clément. On croit qu'il naquit à


noms sont dans le livre de vie. oaudium Rome, vers de notre cre, et qu'il fut le
l'an 30
second successeur, d'autres disent le successeur
^ Réjouissez-vous toujours dans j yidi**s°'io. immédiat de saint Pierre sur le siège de Rome.
Pendant son il écrivit une
pontificat, lettre cé-
le Seigneur : je le dis encore, réjouis- ^^^J:l%^
lèbre aux Corinthiens. Il souffrit le martyre sous

sez-vous. ^ Que votre modestie soit^^'à'-'iV l'empereur Trajan {Glaire).


4. Réjouissez-vous était la formule ordinaire
connue de tous les hommes ; le Sei- jiubî*i"k de saint chez les Grecs (Glaire).
236 Ad Philippenses, IV, 6-19.

nùaïf
âèv
xai
,^& . -
11.

TJj
'^.'
MonlUi et

*0
hortatlonm (•%').

^
*.-

&'
— r VMmm etutUm mt eometmmtm €iVj,
est. ' Nihil solliciti
oratione et obsccratione,
actione,
apud Deum.
petiliones
Rt pax Dei, qua» exuperat
'
sitis, eed in omni
cum gratiarom
vestrfp innoU-scant

'xot ;
^
.&,
omnem sensum, custodiat corda vestra,

, , " , ,
, , ,
et intelligéntias vestras, in C.hristo Jesu.

* De c<tero fralres, qua.ciimquc eunt

,
& &., xai xai
" *!//
xai

-
xai
xai
vers,
justa,
amabilia,
qua
quœcumque
quœcumque

virtus, si qua laus


pudica, quiccumque
sancta,
qiia'cumque bonœ fama•,
quœcumque

disciplina»,
si

hœc

. ioi, 6 d cogitâte : 'quœetdidicistis, et accepistis,

^^& ,'
&' et audistis, et vidistis in me, hsec agite :

'
,
, &
'
. &, &'
xai . * '
et Deus pacis
*"

heménter,
Gavisus sum aulem

refloruistis
tiebàtis :
pro
eiit

me
vobiscum.

quoniam tandem aliquândo


in Domino

sentire, sicut et sen-


occupâli autem erâtis. ' '
ve-

Non

^^'. &, ,- ego enim


quasi propter peniïriam dico :

didici, in quibus sum. suiTiciens esse.


^^ •^

&' ,
xai Scio et humiliâri, scio et abundare
xai xai ubique et in omnibus institutus sum .

abundare, et pe-

,,
xai xai et satiâri, et esurire, et
xai ^^ nûriam pâli. '^ Omnia possum in eo qui
*^'

,
,, ]
me confortât. Verûmtamen bene fe-
' '

^ &.
&*~
,.
xai

xai
.'-
cistis,communicantes tribulatiuni mea•.
'^ Scitis autem et vos Philippenses
quod in principio evangélii, quando
proféetus sum a Macedonia, nulla mihi
ecclésia communicâvit in rationo dati et
*^ xai xai accépti, nisi vos soli :
'^ quia et Thessa-•

,'
,
xai lonicam semel et bis in usum mihi mi•
*''
si'stis. *^ Non
quaTo datum, sed
(juia

. requiro fructum abundântem in ratione

08,
',
*^'^4

&€«ô.
, xai

9-
vestra. '* Habeo autem omnia, et abiindo
replétus sum, accéptis ab Fpaphrodito
odûremsuavitatis. hosti.mi
«juic misistis,

accéptam, placéntem Deo


:

*' 9'
, ',
" Deus autem meus
desidérium vestrum, seeundum divitias
impleat omne

:
3. •}• (. Tiàaty) . i:j. (; KJSLTe• >.

) D
1 Ail {pr. m.)
i. (ur. m.) EF: ov»»oi.
. //•.
16. AI) (pr. m.) L * th-
7• : (. &tov) XfioTov.

^. 8. (pr. m.) (pr. m.") Ff (•


17.
18.
19.
ABT: eue.
A* Ttafà.
D (pr. m.) FG: ^. LT: lo ;4«(.
9. F:
11. II.
12.
ïSnt.
Steph.
nABDEFT:
: Srt
,a\
9<,1.
.-.
IV. 10. Mai» POU»
n'avic/. pas le lom|>« >.
1i. Il n'y a pa» de iiarcothcscs
ttm occupé». r,ne

dans
:

le
• mai• vous

rfcc.
Philippiens, IV, 6-19. 237
II. Avis (II-IV). — J« Dtimier» avi» et eonclueion (IVj.

gneur est proche. ^ Ne vous inquiétez Eph.


Act. 17. 17.
I. 13.
Jac. 4, 8.
de rien, mais que dans toutes vos Pe. 144, 18 ;

;i,SS;lI8,16.
prières et toutes vos supplications II.14, 1.
Cor. 16, »1.
ce soit avec des actions de grâces 1
1 Pet. 5, 7.
Eccli. 35, SI.
que vos demandes paraissent devant D*Q. 9, 18.
Hat. 6, 6,to; La paix
Dieu. ' Et que la paix de Dieu qui 7, 7.
T. de Dieu, qui résulte de la fidèle
Apoc. S, 4.
observation de la loi chrétienne. Cf. Romains,
surpasse toute pensée, garde vos Bom. 13, I.
XIV, 17.
Tim. 16.
cœurs et vos esprits dans le Christ 1

Job, 36, 26.


6,

Apoc. î. 17.
Jésus. Colo«. 3. 15.
* Enfin, mes frères, que tout ce PerTeela
«eninlen•
qui est vrai, tout ce qui est pur, tout lur.

ce qui est juste, tout ce qui est saint, Zach. S, 19.


tout ce qui est aimable, toute bonne Jac 3, 17.
Mat. 5, 6.
Luc.
réputation, tout ce qui est vertueux, ProT. 18, 75.Î4.
1,

41, 15
toutce qui estlouable dans les mœurs, Eccli.44,6. ;

Pe. US, 66.


soit l'objet de vos pensées. ' Ce que Mat. U, Î9.
Tim. 4, 15.
vous avez appris, et reçu, et entendu la. 16.
1

1,

de moi, et vu en moi, pratiquez-le, > Cor. 13, U.


et le Dieu de paix sera avec vous.
10. Vous étiez occupés: tenus occupés au point
'**
Au reste, je me suis grandement pro
Gratias
clonis. de ne pouvoir me donner des preuves de ces
réjoui dans
Seigneur de ce que vos
le Hab. 3, 18.
EcclL Ï4, Î3.
sentiments, c'est-à-dire vous en étiez empêchés.
.\utrement, selon le texte grec vous n'avez, pas
:

sentiments pour moi ont enfin refleuri :


PhiUp. 1. 7.
eu la commodité, l'occasion favorable {Glsare).
Rom. 1. 10.
vous les aviez toujours, mais vous KccU- 40, 1.
la. 48, 10.

étiez occupés. '* Ce n'est pas à cause Lac. 14, 11;


18, 14.
du besoin que j'en ai que je parle U. 50, 5.
Pa. 104, 18.
ainsi; car jai appris à être satisfait ProT. 30, 8.
Cor. 6, 4.

de l'état où je me trouve.
'-Je sais être humilié, et je sais Etei de
quibue
aussi vivre dans l'abondance (je me
suis habitué partout et à tout être ;

rassasié et avoir faim être dans ;


El. 3, U.
l'abondance et dans l'indigence. '^ Je la. 4U, 31. 13. Je puis tout... « Nihil omnipotentiam Verbi
Rum. 11, 13. clariorem reddit. quam quod omnipotentes facit
puis tout en celui qui me fortifie. Hebr. 10, 34.
omnes qui in se sperant ». Saint Bernard, In
Cant., Serm. lxxxv, 5.
'
Cependant vous avez bien fait en
' î Cor. U, S.
1 Cor. 9, U.
prenant part à mes tribulations.
Or vous savez, vous aussi. Phi-
'•' Ceterie IS. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi, 9. —
Îp<«i libera- A titre de compensation, littéralement en roi-
lippiens, qu'au commencement de ma liores. son du donné et du reçu; c'est-à-dire aucune
prédication de l'Evangile, quand je
Église, la vôtre exceptée', ne m'a donné de ses
I Cor. 11, 9. biens temporels pour les biens spirituels qu'elle
partis de la Macédoine, aucune Eglise avait reçus de moi (Glaire).

ne m'a fait part de ses biens à titre


de compensation, si ce n'est vous
seuls "' car vous m'avez envoyé une 16. Thessalonique. Voir la note sur Actes, xvii, 1.
:

fois, et même deux, à Thessalonique,


''
ce qui m'était nécessaire. Non que Rom. lï, 1.
Mat. 18, Î3.
je recherche vos dons, mais je désire
le fruit qui en abondera par rapporta
vous. '^ Car j'ai tout, j'abonde; je LeT.3, 5; 4, 31. 18. Épaphrodite. Voir plus haut la note sur u.
Hebr. 13, 16.
suis comblé, ayant reçu par Épaphro-
dite ce que vous avez envoyé, obla-
tion de suave odeur, hostie acceptée,
agréable à Dieu.
EiM reddat
'^ Mais que mon Dieu remplisse Deus.
P«. 16, 15;
tous vos désirs, selon ses richesses lOS, 5.

i
238 Ad Philippenses, IV, 20-23.
II.

.
Moaita et horlatioae• (ll-IV).

'"

,
— «• t/Utmm et eomelumio €iV).

'
oi &éip xai narçî suas, in glûria in Christo Jesu. ^" Deo
r tiç aulem et Fatri nostro gloria in ssécula
^. eœciilopum. Amen.

. ^^'^anûauai^s

^^\4
iv ^'

Jesu.
Salutute
"
omnem sanctum in Christo
Salutant vos, quimecum sunt,

,
aâtXif'OÏ.

t^ç .- fratres. Salutant vos omnes sancti, mà-


xinie auteiii qui de Ciisaris domo sunt.
'^^
.
^ '^4.
^1\ -
*^

cum
Grâtia Domini
spiritu vestro.
nostri Jesu Christi
Amen.

. . commencement du M
:
verset flgure «u t. <lan•
le grec.
23. (KHjSLTe* |uy. LTSADEFC: /ifrà
grec porte en plus i la lin • écrite de nome
TfvevfiOTOç vju. [KLJT* * rrçdt ad .
i3. Le :

aux i'hilippicns (et portée; par Kpaphrodilc •.


Philippiens, IV, 20-23. 239
II. (ll-IV). — 3° Demierm avim et conclUMÎon (IV).

en gloire, dans le Christ Jésus. ^" A /^" iV. i,*

Dieu notre Père, gloire dans tous les ^,^. V:;


*'
siècles. Amen. '• '•

2' 2«, a. Tous les saints. Voir la note sur Actes,


Saluez tous les saints en Jésus- s«ioie-
IX, 13.
Christ. 2^ Les frères qui sont avec Heb'.Ta! u.
23. De maison de César. Il s'agit de chrétiens
la
au service de l'empereur, mais on ignore qui ils
moi vous saluent. Tous les saints ^mÎÎÙ; s.^' étaient. — César; l'empereur Néron, dans la cour
vous saluent, mais principalement , côi u.'iî. duquel l'Apôtre avait fait des conversions. Saint
Paul les signale en particulier, afln d'encourager
ceux qui sont de la maison de César. les Philippiens et de conOrmer ce qu'il a dit, que
sa captivité, loin d'arrêter le progrès du christia-
^2 Que la grâce de Notre-Seigneur macripiio. nisme, avait contribué à le faire connaître dans
Jésus-Christ soit avec votre esprit. ^^^^t^S: les rangs les plus élevés de la société. Cf. i, 12-14.
Amen.

Monnaie grecque de Philippes


EPURE DE SAINT PAUL
AUX COLOSSIENS

INTRODUCTION

Colosses était une ville de Phrygie, peu éloignée de Laodicée, d'Hiérapolis


et d'Éphèse. La chrétienne paraît y avoir été prôchée, non par saint Paul
foi

lui-même, qui ne se donne nulle part pour l'Apôtre des Colossiens, mais par un
de ses disciples, Epaphras, qui en devint probablement évùque après la mort
d'Archippe. Aussi cette Lettre contient-elle peu de détails personnels.
Ce qu'on y remarque surtout, ce sont les rapports nombreux qu'elle présente
avec l'Épître aux Ephésiens. On n'y trouve pas seulement la même doctrine, ce
qui serait peu surprenant, mais une série d'idées parallèles, et un grand nombre
de pensées et d'expressions identiques.
Cette conformité s'explique par cette considération, qu'ayant été envoyé,
dans la même occasion, ces deux Epîtres auront été écrites à la même dat.
sous la même impression, dans le même dessein, pour remédier aux m«''m'
désordres ou prévenir le même péril. A Colosses comme à Ephèse, le dang•
qui menaçait l'Eglise avait pour cause les prédications et les manœuvres (l•
docteurs soi-disant chrétiens, mais avant tout judaïsants et déjà quelque ptu
gnostiques. Sans égaler peut-être la loi à la foi, comme ceux que
avait combattus en Galatie, ils recommandaient les pratiques légales, lesfêt••-

juives, l'abstinence de la chair et du vin. En même temps, ils tâchaient d.


rabaisser l'idée que saint Paul avait donnée du Sauveur. Ils usaient d'artilicts
pour réduire son rôle dans l'Église et dans \e monde; ils disaient que le Fil-
de Dieu est trop grand pour s'être fait lui-même notre médiateur, que c'est p.n
les anges que notre salut doit s'opérer et que nous devons offrir à Dieu no-
hommages. Sur la nature, le nombre, les fonctions des anges, ils avaient un*
théorie très étendue, très détaillée; ils se plaisaient .i m dire les noms,
variétés, les occupations. Ils parlaient souvent du culte iju'on leur devait
L'Apôtre répudie sans équivoque l'enseignement de ces faux docteurs, et oppo-
à leurs fantaisies superstitieuses la vraie doctrine chrétienne. Il insistt•
INTRODUCTION A LEPITRE AUX COLOSSIENS. 241

une rare élévation de pensées, et une grande ardeur de sentiments sur les prin-
cipaux dogmes : du Sauveur, l'universalité de la Rédemption, la
la divinité
nécessité du christianisme pour arriver au salut. Sa Lettre devait être com-
muniquée à l'Eglise de Laodicée, après avoir été lue à Colosses.
Cette Epître a été citée, aussi bien que celle aux Ephésiens, comme un docu-
ment apostolique, par les Pères les plus anciens, saint Justin, saint Théophile
d'Antioche, saint Irénée, TertuUien contre Marcion, et Marcion lui-même. Les
noms d'Onésime, d'Archippe et d'Aristarque la relient à l'Épître à Philémon,
qui devient garante de son authenticité. D'ailleurs l'Apôtre s'y révèle par l'élé-
vation de ses vues, la ferveur de sa de son
foi et l'inégalité style. Aussi les doutes
récemment émis à cet égard n'ont-ils pas trouvé d'écho.
Outre l'exorde, i, 1-8, et la conclusion, iv, 7-18, on y distingue deux parties :

Tune dogmatique, i, 9-ii; l'autre morale, iii-iv, 6. (L. Bacuez).

Monnaie de ColoeKs (f. 2).

EIBLB POLYGLOTTE. — T. VIII. 16


4AHAic>A>tA^

•,
1& -oui I. Paulus apostolus Jesu Christi per
*
KFISTOLA

PALLI APOSTOLI
AD C0LOSSENSKS

(
,^ .
.
&, voluntâtem Dei, et Timotheus frater
'^
cis qui sunt Colôssis, sanctis et
libus frâtribus in Christo Jesu. •'
iiti

Grutia
:

,
, *,
*
9-

^,
^
-
-
vobis et pax a
mino Jesu Christo.

nostri
Gratias

oràntes :
àjifiinus
Deo Paire

Deo.
Jesu Christi, semper pro vobis

Christo Jesu, et dilectionem


'
audiéntes lîdem vestrani
et
nostro,

Patri iJuinini

quam
et <'-

ha-
in

,
,
^, & ,,-
'
^
'' bétis in sanctos onines,
quœ
audistis
*•

verso
cit,
reposita est vobis
in verbo veritâtis evangélii
(juod pervénit ad vos. sicut et in uni
mundo est,
qua audst>^
sicut in vobis, ex ea die
* propter
in cœlis

et fructifîcat, et cr<
:
spem
quam
:

&,,
& &' '& et cognovistis gratiam Dei in veritâte,
^ sicut didicistis ab Kpaphra cliarissimo

conserve nostro, qui est fidélis pro

,^ & . , ' 7]
*)
vobis minister Christi Jesu, * «jui étiam
manifestâvit nobis dilectionem vestram

,,
^ ^id

9--
-
in spiritu.
Ideo et nos ex qua die audivinui^
••

non cessamus pro vobis oràntes. et p-


tulântes ut impleàmini agnitiône \^-

, & --
luntatis ejus, in omni sapiéntia et inlel-
*^• h'Ctu spiritîili :
'" ut ambulétis »ligne Deo
per omnia plaçantes : in omni opère bono
fructificàntes, et crescéntes in sciéntia

:. M.i- «4..• l.l. t :'v - '•


9. B* *a'* atTOVfttroi.
2.
(p. XeO .^
LT» CAB et subscript. C) Koiaaaaiç.
fiSTKMI * n. mvf. V. X^•
. BD (pr. m.) (pr. in.)
: !.•{•
10. G iT'll. [KII •»>««

FL:
3. LT:

4.
.
vn'kf.
LT (pro lllt. TiJ»-)
LT* (ait.) «ai. G
:

rcll.
. .)
f (i•.
«»
I.
Tersfi
3. >
i. Jfstm nVsl pas «tnns

1. JiiUi ucst ita> (Ittii." !>


I•"

iiTi-c
seigneur
ur*»•.

•.
qui f>t"

mviarofttyor. 10. De Dieu. Crée : • «lu


ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX COLOSSIENS

xordium.
Paul, apôtre de Jésus-Christ*^ I>ax el
I. '
EXORDE. I. 1-8.
^ralia.
par la volonté de Dieu, et Timothée 1 Cor. 1, 1.
Apôtre. Voir la note sur Romaitig, i, 1.
1. 1. —
i Cor. Timothée. Voir l'Introduction aux Épitres pasto-
son frère - aux saints et aux frères Eph. I, 1.1.
;
1,
rales.
Philip. 1. I.
Saints. Voir la note sur Actes, ix, 13.
fidèles en Jésus-Christ qui sont à Rom. 3, 3*. 2.

3. Grâce.^ et paix. Voir la note sur I Corinthient,


Colosses, ^ grâce à vous et paix par ^'"si"'»"' 1,3.
Dieu notre Père, et par le Seigneur îEom. 1,
Cor. 1, 4,
;

Jésus-Christ.
Nous rendons grâces à Dieu le Pè- ^ralulalar.
re de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ^'^''^i*• ''î
priant sans cesse pour vous ^ depuis ^ ^^\^% ; .

que nous avons appris votre foi dans f^^e^^i


le Christ Jésus, et la charité que vous
1 - Gai. 6: • , . .7.

avez pour tous les saints. ^ a cause S. L'espérance, ou l'objet de l'espérance, la pos-
, lo.
J ' Eph. là. •
. ' - 1,
session de Dieu et la béatitude éternelle du cieL
de 1 espérance qui vous est réservée Kom. u, n.
ans les cieux, et dont vous avez eu uo•. 3, 14.
connaissance par la parole de la vérité l'Oir. i, 9.
j i-r- •! sut, 3, î.
•• •

de 1 hvangile, qui vous est parvenu, jo.. i-.^'

comme il est aussi répandu dans le m.». î4, u.


monde entier, où il fructifie et croit, Eph.\9"'

J • 1 • . Mat. 13, Î3.
ainsi qu en vous, depuis
jour ou acu *, 47. le
vous l'avez entendu, et où vous avez
conmi la grâce de Dieu dans la vérité;
jt' selon que vous lavez appris du très ^p»^ **. »• 7. Epaphras pour Épaphrodite. comme Sila»
l,U lCor.4,l-i.
. 1 pour Sylvanus, Démas pour Démétrius. Il était de
îner hpapliras. notre compagnon Colosses et l'un des premiers qui avaient prêché
lans le service de Dieu, et ministre l'Évangile daus cette ville. 11 fut prisonnier avec
saint Paul Rome.
idèle du Christ Jésus à votre égard : 8. Toute spirituelle : c'est-à-dire produite uni-
quement par l'inspiration du Saint-Esprit.
lequel nous a fait connaître aussi ^iii%f•
rotre charité toute spirituelle. P* Partie. Doçmatiqne, l, 9-II.
du jour où nous «•-«•
C'est pourquoi, 1° Confirmation de la doctrine prêchée par
avons appris, nous ne cessons de «"if"* "«^" Epaphras I. 9-^,•.
^ '
Jer. 31, 2. i• Réfutation des erreurs, II.
)rier pour
'^ VOUS, et de demander à ««g i'• ^3. >
1" Confirmation de la doctrine préchée par
- • Thes. 1 4, 3.
heu que vous soyez remplis de la ^"- >«- -• Epaphras, I, 9-20.
Sap. J, 1.
1 , ,
9. La connaissance de sa volonté. Ceci est dit
connaissance de sa volonté, en toute icor.ï,i;;

"igesse et intelligence spirituelle:


alin
r>
que vous
1 •

lanière digne de Dieu, lui plaisant


J
marchiez

1

, . ,
,
dune
.
J»c•
1,3.
3.
Rom.
Eph.
ï"""?•
I*-17.
ie,î.
4, 1.
tienne,
gesse...
-•. .
contre les faux docteurs: saint Paul oppose à leurs
fantaisies superstitieuses la vraie doctrine chré-
— En
ou avec toute sagesse, en vous donnant
toute sagesse, etc.
toute sa-

^ »;•

m toutes choses, fructifiant en toutes ' J^^.'

Rom. 15,
«'
3.
, J , .
sortes de bonnes œuvres, et croissant ^«• '• "-^^
244 Ad Golossenses, I, 11-25.

- I. Para dofpnatica (I, O-ll). — r Firmmtm Epephrm ^ootHma ft, 9-99J.

*^'}>
aiv dsov, **iy ndarj êvvûuti Dei " inomni virtûlc confortâti seciin-
:

duni poténtiain claritâtisejus, inomni pa-


Tïùoav tiéntia et longanirniUUe eum gai'idio,
{>, Deo

-
** grâtias ag»''ntes i*alri, <jui dignoe

, ^^ (f
*•
* ^
nos
liimine
fccit in
:
"
partcm sortis
qui eripuit nos de potestâle
sancturum in

regnum

,
xai lenebrarum, et trànstulit in Fi-
"

, ,.<
C€v dilectiônis suœ, quo habémus

-
re-

& ,
in
** âiti
lii

deniptionem per sungiitnem ejus, remis-


sionem peccatorum '* qui est imago :

^^, , , '"'oç
*^"
xai
Dei invisibilis, primogénitusonmis crea-
turœ *^ quoniam in ipso condita sunt
:

univérsa in cœlis, et in terra, visibilia

,
.
j'^ç,

., / et invisibilia,
tiônes, sive principatus, sive potestiites
omnia per ipsum
sive throni,

et in ipso creata sunt


sive domina-
:

,
*^ '"'
et ipso est ante omnes, et ômnia in
xai *^ ipso constant. '* Et ipse est caput cor-

., " /,
*^"
^"
,-
poris ecclésiai, i\\i'\ est principium, pri-
inogénitus ex morluis
bus ipse primâtum tenens
ipso complacuit,
inhabitâre
omnia
ut sit in omni-

:
^^'
omnem
et per eum reconciliâro
:

:
" quia in
plenitûdinem

, ,
ipsum, pactficans per sûngui-

.
in

,
nem crucis ejus. sive quaj in terris, sive
' <juœ in cœlis sunt.

,& , &,
'^*
Et vos eum essétis aliquândo aliu-
2*

&
r^ nàti, et inimici sensu in opéribus malis :

vvvi ^'^ ^* nunc autem reconciliâvit in corpore

, -^ - carnis ejus per morteni exhibére vos ,

, .,, ^
xai

xai
xai sanctos, et immaculatos, et irreprehen-
sibiles coram ipso ^^ si tamen pcrmanétis
in fide fundâti, et stâbiles, et immobiles
:

] ] -,^ /^-
xai a spe )>vangélii, quod audistis. quod

()

&
, ^* &
, ,
iv

^
pra'dicatum est in univi'rsa créature
qucv sub cœlo est, cujus factus sum «»
Paulus minister.
^* Qui nunc gaiideo in passiunibus pr••

vobis, et adimpleo ea qua? dcsunt pas-

^^ ]
-
sionum (^hristi,
pore ejus quod est ecclésia
in carne mca, pro cor-
^^ cujus

factus sum ego minister seciindum dis-


:

M. .
11.
12.

13.
GSLTH©:
(pr.

(pr,
111.)

Beittl.

14. L: loxofttr.
m.) FT:
:
èmyrtian.
G: naUaitrTt
naivtoaayri).
if^ioaro.
rcll. fK]*
(I.lt:

-.
Kaliaavn
21.
22.
irei'f >'u!.T.

23.
r>
I.:

.•
(Dr.

\>.
m
a--TO*ori;*x<ijiyii.

(ait.) tj.
K* (pi'.) «rvrov. SI.TII:

16. LT* (ait.) [L;t* .


il

(Icrl.) . 24. (; roll. • (pr.) f:


17. F* *»'. 18. «i«. M
19. llemsterh. : »•«. a.
ver»€t
Il vous a maintenant rtconcUiiê
<'•'• •"' •'»••« le grec.
trouve au

20. GKST': ek ovroV. Et i> flan» l'e$péra»ee, Cr•


20. (pr. m.) FOL* (ait.) A' *. si
t3.
vous n'ai '
pas l'espérance •.
Colossiens, , 11 25. 245
. Partie doirm. (, 9-II). —f Confirmation «le ta doetrtne d'Épaphram /, 9-«9i.

11. Par la puissance de sa gloire, pour sa puis-


dans la science de Dieu corroborés ^^^'^/!*^
;
^ '
xance glorieuse. Les Hébreux, aussi bien que les
de toute force par la puissance de sa H^"i^sf3;6.'.•. lirecs et les Latius, emplovaient fréquemment le
*• substantif au lieu de radjèctif. pour donner plus
gloire, de toute patience et de toute •'•'• '•
de force à l'expression (Glaire).
longanimité accompagnée de joie;
'* rendant grâces à Dieu le Père qui
^^^^^
nous a faits dignes d'avoir part àpf^*^"^"^»-
l'héritage des saints dansla lumière; ^^^'|;
Le rouaume: c'est-à-dire l'Église de la terre,
" qui nous a arrachés de la puis- ,^,^^^^ et 13. l'Eglise du ciel.
sance des ténèbres, et transférés }^**,•'•^
dans le royaume du Fils de sa dilec- ^^^,";
tion, *^ en qui nous avons la rédemp- '\p^=j'^*•
tion par son sang, la rémission des ^^•^•
1 j. Image parfaite et substantielle du Dieu invi-
péchés; *"' qui est limage du Dieu icor. ,». sible. — Premier-né de toute créature: éternel et
invisible, le premier-né de toute incréé, créateur de toutes choses, des esprits
comme
créature. *^ Car c'est par lui que
''"
^^*" runi\ers des corps, soutien et conservateur de
entier. Primogenitus, ut anie omnia •

genitus •.Tertullien. Adi'. Prax., 7.


toutes choses ont été créées dans les ".\*6. i
16. Dans ce verset, l'.Vpôtre affirme aussi éner-
cieux et sur la terre, les visibles et r^'û'.h/t glquement qu'il est possible, à rencontre des
taux docteurs. la divinité, la toute-puissance, et
les invisibles, soit trônes, soit domi- E^h.'i,îV.' la souveraineté de IHomme-Dieu. U est la cause
efficiente de tout ce qui existe, il est la On aussi
nations, soit principautés, soit puis- H^br.^ufs. bien que le principe de. la création. — Principau-
sances : tout a été créé par lui et en^^i:."'»? tés. Aoir la note sur Ephésiens, i, 21.

*'
lui; lui-même est avant tous, Aci'ir.'îs.
et
et en lui. ^^ Et lui- Eccrêei».
tout subsiste .18. Chef du corps de l'Eglise. Voir la note sur
Ephésiens, i, H.
même est le chef du corps de lÉglise ^1«. iV*Vs"' ;

il est le principe. le premier-né d'en- ^^To/*?"'


'

tre les morts, afin


qu'en toutes choses Epi; 4',*'.
19. -4m Père. I.e contexte prouve que ces mots
il garde la primauté. '» Parce qu'il
^ts'ir' sont sous-entendus. Cf. S'. 12 (Glaire).— Toute plé-
nitude... Voir plus loin la note sur n, 9.
a plu au Père que toute plénitude "'g.i!'"^"
habitât en lui: '-" et par lui de se «'p*•• 20. Pacifiant... Pacincantur enim vobis cœles-
>

... * crucent tia, concordando vobiscum >. Saint Augustin,


réconcilier toutes choses, pacifiant °*^»*.'*j^'• Enchirid., xvi. Voir la note sur Romains, vni, 22.
par le sang de sa croix, soit ce qui "«»"•''*• ?*

est sur la terre, soit ce qui est dans /•°<=• *•


V
les cieux. Eph. î, w.

Et vous, qui autrefois étiez ad- •-?» «>••»•«


-'

versaires et ennemis en esprit par vos j^ 3^ ,9


22. Le corps de sa chair; ses souffrances per-
œuvres mauvaises. '-* il vous a main- ,^',,'. sonnelles. La |>ensi'e de saint Paul est que le
^tenant réconciliés dans le corps de sa 5o"i!'u. sauveur, dans son corps cliarnel. a bien expié
tous les péchés des hommes et mérité pour eux
;
chair par la mort, pour vous rendre Heb" dans sa Passion toutes les gnices du ciel, mais il
il' Îi;
faut qu'ils s'appliquent ses mérites, comme il
^saints, purset irrépréhensibles devant , ^;^\• ^^ ressort clairement du t. 21. Voir la note du y. 21.
Îlui '^ si toutefois vous demeurez 'if,^\,'^ij;•
;

^fondés et affermis dans la foi. et iné-Heb^^'^ii.


jbranlables dans l'espérance de -•,\\{^
pangile que vous avez entendu, qui a ^p•»-'. "-»•
été prêché à toute créature qui est
2t. La passion de Jésus-Christ, considérée en
[sous le ciel, et dont j'ai été fait elle-même, n'a rien d'imparfait, rien qui demande
moi Paul.
{^ministre, qu'on y supplée. Le Sauveur a parfaitement
accompli l'œuvre de la réconciliation, et il n'a
Moi qui maintenant me réjouis Pauli rendu l'esprit sur la croix qu'après avoir dit que
puMMioneH tout était consommé. Mais si on l'envisage par
idans mes souffrances pour vous, et rapport à rhonime. il en est autrement. Jésus-
î Cor. 4
Christ en souffrant pour nous n'a pas prétendu
[accomplis dans ma chair ce qui 1, .
7. :

Jac. î.
nous dispenser de souffrir, de porter notre croix,
lanque aux souffrances du Christ, pmup.
1,
d'expier nos fautes par la pénitence; puisque.au
contraire, il nous en a fait un commandement.
[pour son corps qui est l'Église, ^^'îi.l'î."' Aussi saint Pierre nous a-t-il avertis que le Sau-
dont j'ai été fait ministre, selon la veur a souffert pour nous donner l'exemple, afin
Y^ ^ que nous suivions ses traces Pierre, u. 21). On
dispensation de Dieu, qui *
m'a été Eph?3. 7, î.'s peut donc dire en ce sens, qu'il reste encore à
l , , Rom. l.î, ly.
Jésus-Christ quelque chose à souffrir, non dans
Icontiee pour que je vous annonce sa personne, mais dans ses membres (Glaire;.
246 Ad Golossenses, I, 26 — II, 11.
Par• dotnastle» V-ll). — 9* Comf^Ummtmr errfmm

,-
I. (l> fttj.

&•
(€
(, &
Aoit^tïaav
&€,
tlç
^^
-
pensationem Doi, qua• data est milii in
vos, ut impleam verbuni Dei -*' mysté- :

^,
rium quod abscondituin fuit a siiculis,
^-
& ytvtun',
^"
et

'
et g-eneralionibus, nunc autem manifes-
talum est sanctis ejus, ^*^ quihue voluil
Ueus notas farere divitias ^^lûria• sacra-

&^- '
*^ôv

^
, iv

ooifia,
-
'&,,

-
vovd
',
ménti hujus in géntibus. qii(»(I «'st Cbris-
tus, in vobis spes j^biria», ^" qiiem noe
annuntiamus, corripiéntes ornnern hômî-
ncm et docénles omnem hominem in
,

omni sapiéntia, utexhiboâmusomnem ho-


minem perféctum in Cbrislo Jesu "in
*, ^'^
. ,/
:

xui quo et labôro, certândo secundum ope-

&&&(,
rationem ejus, quam operàtur in me in
virtiUe.
II. II. Voie enim vos scire qualem solli-
'

y ciludinem habeam pro vobis. et pro iis

,^
, - qui sunt Laodicia', et quicumque non vi-
dénint faciem meam in carne -ut con- :

,
iv
- soléntur corda ipsorum. instnicti in cha-
rititte, et in omnes divttias pleniti'idinis

^ ^
intelléclus, agnitiônem myslérii Deiin
Patris et (]hristi Jesu ^in <juo sunt om-
nes thesaiiri sapiéntia? et sciéntia> abs-
:

,&.
xv(f,o.
~ -
conditi.

' ,.
*

, Hoc autem dico. ut nemo vos deci-


'

piatin sublimitate sermonum. ' Nam etsi


corporeabsenssum, sed spiritu vobiscum

,
sum gaudens. ^t videns ôrdinem ves-
:

trum. etfirmaméntum cjusqme in Christo

* , *-
est fidei vestra•.

Dominum,
'Sicutergoaccepistis Jesum (^hristum

,-
in ipso ambulâte. 'Radicali,

.
"^
av" et supera^difioiUi in ipso et coniirmàti

3•, ^, - in gratiarumactione."*
abundantes in illo
fide. sicut et didicistis.
Vidctene quis v<iȔ
decipiat per philosopliiam, et inànem f.i

,,,
lâciam, secundum traditionom hominuin

,. &- secundum elemt-nta niundi, et non «itcun-


dum Christum quia in ipso inhâbit.ii :
"^

&,
""Ort omnis plenitiido «livinitàtis corporàliter :

^
"* et estis in illo repléti, qui est caput
**' omnis principàtus et poiestàtis :*' in qu«»
ij *'*»•

8. .: vft. fa. imADEL: fo. vi. " I.

26. MBCFT: rvr. 27. LT: .


et : lor.r.
<7.
gloire.
Ltqutl ni le C'hritI, /ntur mus l'rgprrancr fie
Grec « c'est auv le Christ esl en vou», (lai
/
>.
:

28. (pr. m.) ABCI) rpr. m.) G rell. [Kf qui «'St)resp<>ranre dr la gloire •.
— 1. I^T: vntf et : ètùfamar. 2. G : \.
ov/ifli- tn. Qu'il /troduit. C.nc • qui apit •. :

fiaa9ivitt•LT: nàv tô .t2. (JS* »• TtoTf.-Xf.


LTB• ». . ». 7Î (T: »t£, Xf.). .*
(iitnim- 7.
II. i.
Un '••
./r«ii* n'i'^l I•»*
lu» rrtiiliinl
'

* > ucliontde
)<•«• ffràr•
quc) »oV (I) pr. m. : TÎ »., S ion ^'). Cmîtc. en y lattiinl ak> ,--r•.••
• la

. ^.
:
3.
. •clionn de .. '«>
LT* (ail.) T^i. 4. !.
m.) • kr
LT: 7.
LT* (ait.) èy. T* ir
(pr.
'. H. /
vt>hr corII» de chair. <;rec : • «lu rorj»• <i
pt^rltés lie larhair •. - Unit n'est pas dans le gre<
Colossiens, , 26 — II, 11. 247
. Partie do^srinatique (, O-Il). — 9" Réfutation de» erreurm €U).

complètement la parole de Dieu;


^* le mystère qui a été caché dès "«lôôeiT i6. Le tnysti-re, le décret étemel par lequel Dieu
a résolu de racheter le inonde au prix du sang
loriorine des siècles et des «rénéra- cbrinii. de son Fils, et d'appeler tous les tiomnies à la
possession du ciel.
tions, et qui est maintenant révélé à ïcor.'e,».'

ses saints, -' auxquels Dieu a voulu sut n, je. L'espérance de la gloire, signifie que Jésus-
ïi.
Christ, les mérites qu'il nous a acquis et les
faire connaître quelles sont les riches- j_^ ,. ^
promesses qu'il nous a faites sont le fondement
de notre espérance à partager un jour sa gloire.
ses de la gloire de ce mystère parmi ^","•^*'
les nations, lequel est le Christ, pour '^^'-/','•
28. Parfait dans le Christ, et non. par consé-
vous l'espérance de la gloire, -^ Christ ^l\2:\*z quent, par les observances judaïques ni par les
que nous vous annonçons, reprenant ^ij;„**i '^ cultes superstitieux rendus aux anges, ou à je ne
sais quelles créatures supérieures ainsi que l'en-
tout homme, et enseignant à tout f^r'/'g seignaient les gnostiques.
homme toute sagesse, afin de rendre ^*i; V*•
tout homme parfait dans le Christ- ^'^, s ;

Jésus : -^ ce à quoi je travaille ^,^-,/'"'


combattant selon l'énergie qu'il pro- "ï^ '?']*•
duit puissamment en moi.
2° Réfutation des erreurs, H.
II. Car je veux que \o\i?, sachiez •" ^. •"•"
'

quelle sollicitude j'ai pour vous, pour nom. is, s. II. I. Laodicée, ainsi nommée de I^^odice,
femme d'Antiochus II, roi de S>Tie. était une
ceux qui sont à Laodicéc. et pour tous • coÏn', js. ville d'Asie Mineure, en Phr>gie. sur le Lycus. à
l'ouest de Colosses et au sud d'Hiérapoli's. Elle
ceux qui n'ont pas vu ma face dans la était très commerçante. \ers l'époque où saint
chair; ^ afin que leurs cœurs soient Paul écrivit aux Colossiens. Laodicée avait eu
Ijf•/•,*• beaucoup à souffrir d'un tremblement de terre.
consolés, et qu'ils soient instruits >^• *'*'^^^'•• — Qui n'ont pas vu ma facedans la air ; c'est-
à-dire qui ne me connaissent pas de visage, qui
eux-mêmes dans la charité, '
pour EcclL
^ ^p•^ <;,
îî, 31.
.*•
ne m'ont jamais vu.
,

parvenir à toutes les riciiesses d'une J*• ^h. *- i. Mystère de Dieu. Voir la note sur i, i6.
f 11•
• .1• ^*"• "• *"• •

parfaite mtelhgence, et a la connais- J»••!?. s-


sance du mystère de Dieu le Père et Îî^^'v, w.
du Christ Jésus, ^ en qui tous les ^u.â\ u.'
trésors de la sagesse et de la science ^"ï^r^'Î:
' "'"^ '
*•
sont cachés,
Je dis ceci afin que nul ne vous
• »« \. La sublimité des discours. Allusion aux pré-
"^
trompe par la sublimité des discours. *«"^• tentions orgueilleuses et aux théories de fausse
~ ^ ^-
Coloiï, 11. >.
. science des gnostiques.
f^ , ,
.
' Lar. quoique absent de corps, ^ je i«• m, i».
r lTim.6,ÏO-îl.
SUIS cependant avec vous en esprit, « cor. s,
me réjouissant en vovant 1 ordre qui * COf•
r^- s ï«-
.l'i-i•.! . H **>
est parmi vous, et la solidité de votre J^dic- s. *«-
1

foi dans le Christ. kp^s, ;'


* Comme
doncvousavezreeu Jésus- 1„ chrieio 6. Comme... rous ace: i-eçu. Ces paroles indi-
quent bien le rôle important de la Tradition par
Christ, le Seigneur, marchez selon "*?„""' rapport à la foi et à la doctrine de l'Église.
lui, ' enracinés en lui, édifiés sur lui, il^^3,\'},n.
vous affermissant dans la foi, telle i^peV.'5''.
qu'elle vous a été enseignée, et lui ^^'^.'', i

rendant en abondance des actions de * ^'^^ "" '•

grâces.
^ ^ Prenez ffarde que personne i* *?. i»•
^ La philosophie dont il est question ici, c'est
S.
, j
ne vous séduise par la philosophie, Ept s, .
.
1 1 • 1 • Jer. 10. 14. la doctrine des judaisants, fondée sur des tradi-
tions erronées que les docteurs juifs faisaient
par des raisonnements vains et trom- sap. 13, 1.
remontera Moïse [Matthieu, xv, 9; Marc. vu. 7),
et qui n'avaient pour objet que des choses maté-
peurs selon la tradition des hommes, j^ ,^ ,
rielles ou des vérités élémentaires, c'est-à-dire ce
qu'il y a de plus intime dans la religion ou dans
selon les éléments du monde, et non ^'^l'is'; le monde, elementa mundi. — Les éléments du
selon le Christ; ^ car en lui toute p•»*"!^'»•^• monde. Voir la note sur Galates, iv, 3.
9. La plénitude de la dicinité habite corporelle-
la plénitude de la divinité habite ment. Saint Paul veut faire entendre qu'elle ne
«|uo réside pas seulement en ligure ou d'une manière
corporellement; ^^ et vous êtes rem- couitepullÎ morale, par son indueiÉce, par son action, mais
plis en lui. qui est le chef de toute J"» »•>«- 1* réellement, substantiellement, par son essence.
\0. ,Chef de toute principauté. Voir la note
principauté et de toute puissance; sur Ephésiens. i, 21.
11. Saint Paul ne dit pas que Jésus-Christ n'ait
'* et c'est en lui
que vous avez étéi^^^u.» pas reç^u la circoncision de la chair; il dit seule
248 Ad Colossenses, II, 12 — III, 2.

<
II.

/-
Precept* cire» vltam chriatimae la«UtaeBdaa (lll-IV, ).

, ^
,
,
,
*'^
tîftuQTtwv
iv Ttj (inexâvasi
nsçiTourj

TÎj nsQiTottij

iv -
et
manu
nis,
circumcisi

sed in circumcisione Christi


sepiilti ci in
estis
facla in expoliatiunc corporis cai

haptismo,
circumcisione

in quo
: *'con-
et resur-
non

tv oî xai

, &€
dui
iyti-
rexistis per fidem opcrationis Dei, qui
suscitavit illum a murtuis.

,
,
^*
' ,
,*^

6(
Kcd
6
xai Tfj

9-'
, //-
,
tv roîç -
tis,
*^

câvitcum
Et vos,
et pra'putio
illo,
cum murtui

^'delens quod advérsus nos eratchir•


graphum decr<'*ti,
donansvobisomnia delicta
essétis in deli•
carnis vestra;, convivili-

quod erat contràrium


:

^
S xai nobis, et ipsum tulit de médio, afîigens
illud cruci :
*^ et expolians principâtn
*' xai et polestales, traduxit confidënter, palani

. iv ^^, triûmphans illos iii semetipso.

,. ,
iv
*^ ^* Nemo ergo vos jiidicel in cibo, aul
iv iv in potu, autin parte diéi festi. aut neomé-
''« iau niœ, aut sabbatôrum " sunt umbra

& ,
:

*^3Ii futurorum corpus autem Christi. •' Ne-


)-
:

iv mo vos sedi'icat volens in humilitâte, et

,^'&,
xai religione angelorum, quic non vidit am-
iuvv,
xq'av,
, "xat
nàv
;
6
bulans. frustra inilâtus sensu carnis suse,
" et non tenens capul, ex quo totum
corpus, per nexus et conjunctiùnes sub-

*"£
xai
' &.
xai ministratuni et constructum, crescit in
augméntum
'"
Si ergo mortui estis
Dei.
cum Christo ab

&,
iv eleméntis hujus mundi : quid adhuc tan-

]
^
^' quam vivéntesin mundo decérnitis?'*Ne
^^; -^ ion teligéritis,nequc gustavéritis, nequecon-
TÎj

&' '^^ trectavéritis qua• sunt omnia in int« «-


'^'^

^
:

itum ipso usu, secundum pneccpta et di -


i
>

,, ^
iv i^^o• trinas hùminum '^qua' sunt ralionem :

&,
xai xai quidem habéntia sapiéntia• in supersti-
Tivi tione, et humilitâte, et non adparcéndum
corpori, non in honore ùUquo ad saturi-

•, oiv
tàtem carnis.
III. Igitur,' si consurrexisiis cnm

^ &' ^
ioTiv iv
({,
Christo. qua'
Christus est in
sursum sunt
doxtcra Ooi sedens
quR'rile, ubi
: 'quiP

.G [* »- >^. »

)
uti). iS. Jun. <>•<"• (Vt/ àtlrtor). I.Tn
rell. 12. Hatlicr.
-.
.
:

IrtfYtia.
vftSf.
ling
(pr.
*e\
GKST*

»{.
m.)
r*•. 13. G'KSLTf
/.
(p. ow«v•)

(;): '
AUr.DET: /«f- •;>•>• 14• Dey-
(* »). 15. ir
(pr.

Xe.oio.
m.)

.
ABD (pr. m.) *
19. D (pr. m.)
20. G rt'U. • •. et
Mor.
(pr. m.)
ktifa mirt^-

f (u. «tf•)
22. SLIie•. {i-
^-
:
jf.
(* commu p. arro/f.). 23. fL^
^.
{Jun.

M (,sec.
:

17.
èr ovT^). !». Jim. Ir .:
BKL: i imtr {Mangnetit : ^«•<»«»•).
m.) DEKI.îîKST'• ri /Al. Ta ai a. X(.
:

:
(ail.) «ol.
pi . m.) :
GKSIie pon.
(I. ) tr ç{
p. •»,
(I.
romma.
Xf.) itfoi-
t x
Colossiens, II, 12 — III, 2. 249
II. Conseils sur la vie chrétienne (III>IV, ).
circoncis dune circoncision non faite ment que la circoncision que ce divin Sauveur
exige de nous est une circoncision spiritaelle,
demain dhommeparle dépouillement Colo*. 3 9.
qui consiste dans le retranchement de nos affec-
Gen. U. tions déréglées, de nos inclinations criminelles
de votre corps de chair, mais de la Rom.
17,
î, Î9 ;
et de nos mauvaises habitudes, comme tout le
circoncision du Christ; *'- ayant été «, 6. conteste le prouve (Glaire).
G*l. S, 16. 12. Dans le baptême, dans lequel... Selon d'au-
Eph.J,3;4,iî.
ensevelis avec lui dans le baptême, tres et dans lequel [Jésus-Christ],
: etc. ; mais
semble moins naturelle (Glaire).
cette construction
dans lequel vous avez été aussi ressus- Bom. 6, 4-11 ;

8, 11.
cites par la foi en la puissance de Dieu Cor. IS, 15. 1
Gai. 1, 1.
qui l'a ressuscité d'entre les morts.
^^ Et vous, lorsque vous étiez el con\ivi- 13. Morts à la vie surnaturelle.

morts dans vos péchés et dans l'incir-


Eph. 1- S,
concision de votre chair, il vous a
fait revivre avec lui, vous remettant
tous vos péchés; *^ effaçant la cé- Kl. J4, 3, 8• 14. La cédule du décret, c'est la loi de Moïse,
7,
S Cor. 3 9. que les Juifs avaient souscrite, et qui vouait à la
, 7,
dule du décret porté contre nous, qui Eph. », 13. mort tous ceux qui venaient a l'enfreindre. Jésus-
Christ l'a annulée. En se faisant crucifier pour
nous était contraire, et qu'il a abo- nous, a soustrait aux puissatices de l'enfer la il

lie, en l'attachant à la croix; ^^ et Zach. 9, 11. proie qui leur était assurée, et il les a dépouillées
I». 49, Si. elles-mêmes de leur empire usurpé.
dépouillant les principautés et les Luc 11, îî.
Jo«. lî, 31.
puissances, il les amenées captives Epb. 6, 13.
PhiUp. 3. ïl
avec une noble triomphant Cor.
fierté . M.1 I
» Cor. â, 16.
d'elles hautement en lui-même.
'* Que personne donc ne vous jugfc Ab hseresî
16. 1.'.\piJtre veut dire que personne ne doit don-
caveani.
sur le manger ou sur le boire, ou à ner du scrupule aux Colossiens, sur certaines
observances de la loi mosaïque, en prétendant
Bom. 3, I.
cause des jours de fête, ou des néo- Xnm. 6,
qu'elles sont obligatoires pour les chrétiens
3.
Lev. 10, 9. (Glaire).
ménies, ou des sabbats; ^'choses qui î Cor. 9, 17. Le Christ avec tout ce qui lui appartient,
3.
(;al.
ne sont que l'ombre des futures, tan- M«t. lU. non seulement sa double nature mais son esprit,
4.
lî, I.
sa doctrine, ses œuvres, son Église.
dis que le Christ en est le corps. Uebr.9,10-11;
10, 1.

*^ Que personne ne
vous séduise, lCor.9, J4,io. 18. Le culte des anges. Depuis le retour de la
ï Tim. î. a captivité, les Juifs, curieux de bien connaître les
affectant l'humilité et le culte des 4, 8.
;

anges, de les distinguer par leurs noms et par


anges, s'ingérant dans ce qu'il n'a Jac. 1, lî. leurs fonctions, en vinrent jusqu'à leur rpndre
1 Pet. 5,

Mat. îl,
4.
4
un culte superstitieux. —
Des pensées de sa chair,
point vu: vainement enflé des pen- 16, 17.
;
c'est-à-dire des pensées charnelles (Glaire).

sées de sa chair, ^^ etne tenant point 19. De V accroissement de Dieu; c'est-à-dire de


1 "nui. 6, 3. l'accroissement que Dieu leur donne (Glaire;.
à la tête par laquelle tout le corps, Bom. Iî, i.
Eph. 4, .% lî,
servi et relié au moyen des jointures 13. 16.

et des ligaments, croît de l'accrois-


sement de Dieu.
^" Si donc vous êtes morts avec le A niun- 20. Aux éléments de ce monde. Voir la note sur
tluni«« abs- Gâtâtes, iv, 3.
Christ aux éléments de ce monde, lineanl.
Bom. 6, 6-S.
pourquoi décidez-vous encore comme GaL 4, 9.

si vous viviez dans le monde? -' Ne .5,;11 7. 21. Ne mangez pas... • Per irrisionem ponit
Mat. 15, 3. .\postolus verba eorum a quibus nolebat decipi
mangez pas, ne goûtez pas, ne tou- Miu-e.7.5,8
13.
9, Colossenses •. Saint .\ugustin, Epist. cxlix, 23.
chez pas. -^ toutes choses qui péris- Mat. 15, 6. 22. Qui périssent, ou bien qui donnent la mort;
Act.l.i.î5,ï9; ce qui parait moins conforme au contexte (Glaire).
sent par l'usage même, et n'existent lA, 4.

qu'en vertu des préceptes et des or-


donnances des hommes, ^^ lesquelles Aet 15, 10.
Apec. 3, L
ont cependant une apparence de rai- Rom. 13, 14.
1 Cor. 9, 17.
son dans un culte exagéré et une hu- Gai. 5, 19-îl.

milité affectée dans la mortification


du corps, et un certain mépris pour
le rassasiement de la chair.
III. Si donc vous êtes ressus-
^
II. — Quw

Munl
Il* Partie. — Partie morale,
cites avec le Christ, recherchez les quivranl. iii-iv, 6.
Cor 15, lî. 1
choses d'en haut, où le Christ est Rom. îû. 4,
î Cor. 4. 14. HT. 1. Si donc vouséles ressuscites avec leChritt,
assis à la droite de Dieu. - Goûtez Mat. 33, «1. 6. Voir la note sur Romains, vi, 4.
Ad Golossenses, III, 3-17.
II. Prwrept» eirei» vltam cliri*tl»Me iButitneatlaai <•, ).
inl . ' y/^fi^uVire ^ xut 8ursum sunt sûpite, non quti) super ter-

^' *
ram. 'Mortui enim estis, et vila veetra
r]

)
viuîjy
'^, est abscondita cum Christo in Deo.

^^-,
. (/.- * Cum Christus appuriM-rit. vila vestra :

'.,^,
lune et vos apparébilis cum ipso in

', &,
gloria.
«
&, - membra
otr ' Morlificâte ergo

&!, ,
^ vestra, qu.i•
sunt super terram fornicationem, im-
'', munditiam, lihidinem, concupiscéntiam
:

^
ioùv
' -,
,3
^' « malam, et avaritiam, qua• est simulachro-

,
rum scrvitus proptcr qua^ venit ira Dei
:
''

''

, (9^&
&,
super filios incredulitatis ^ in quibus et
vos ambuhislis aliquàiido. cum viverétis
in illis. *'Nunc autem deponite et vos om-
:

.
, &,-
^
-
nia
phémiam
vestro.

: iram, indig-natiunem, malitiam, blas-
,

Xolite nientiri
turpem sermonem de ore

iuvicem, expoliântes

, , , ' "*«
** ', vos véterem hominem cum aclibus suis,
'" »'t induéntes novum, rum qui renovâ-

tur in agnilionem, secùndum imâginem

,
, ,.&, - ejus qui creâvil illum ubi non est gen- :
' '

,
tilis et Judii'us, circumcisio et priPpn-

^&,

,
&, ,*^ ,
*^& , xai
&
tium, Bârbaruset Scytba, servus et liber
sed omnia, et in omnibus Christus.
'^ Induite vos ergo sicut elccti Dei,
sancti et diléeti,
benignitiitem, humilitâtem,
viscera misericordia•,
modéstiam,
:

' ', ]
patiéntiam : ^'supportantes invicem, et

.& ,' ,
donântes vobismctipsis, si quis advér-

, vy ** - sus âliquem habet querélam sicut et


Dominus donavit vobis, ita et vos. '^ Su-
:

*^ & per omnia autem h»c, clmritiitem habéto,


quod est vinculum perfectionis :'* etpax
Christi oxultet in cordibus vestris, in qaa

& ',. uno cùrpore


et vocâti estis in : et grati
9^.
**
' estote.
'*

danter,
Verbuni Christi hàbitetin vobis abun
in omni sapiéntia, docént«*s et
commonéntes vosmetipsos psalmis, hym-
grâlia
nis, et canlicis spirituàlibus, in
*'
cantantes in cordibus vestris Deo. Omn••
*''
Xt'yio

3. DE* . 14 .:: S lan. I) (pr. m i

4.
5.
.
* /4. )
m.) FT: »5^^.
(pr.
Cpr. m.) F: nofvlar.
IL;• . \\[\.]* hf\iixti». (hM.W.V'c^.
1").

16..:
{\. itl•).
G rell. • : ^.
^ hSy.rtlea.) (KSTII: 7»a#ofo»r> 8.
7. (in f.) : » .'. • (ail.) «ol. I.T* (terl.j mal f #. G reli. :

8. M (pr. m.) * «ai O^eî». Toîi mafâtatt vft. 9.


10. (pr. m.) '.ÎTittôvaà^troi.
11. L: dil. mai U. T* . III. 4. Voir••!»!*,
LV />" ^'• • '
"'"
r.rw

:


. notre »ie
àr Dieu •.
•.

12. I.* •. nAHCEFîîSLT: o.«T.f«oC. le. Dieu, en;» : • «u Seigneur


.
i

13• GKSLH: {àttxofs.-v^tït). |,T: «^*. ( .lane le Rfcc.


Colossiens, III, 3-17. 251
II. CouNeile sur la vie chrétienne (IlI-IV, ).
les choses d'en haut, et non les Mure. 16, 19.
Jac. 3, 1.
3. Vous êtes morls. Voir la note sur Romains,
choses de la terre; ^ car vous êtes Philip. 3, 19.
Rom. 6, 11. M. M. I,e baptême, qui nous incorpore à Jésus-
morts, et votre vie est cachée avec 1 Pet.}6,3, 14.
18.
I».
Christ, nous fait descendre avec lui au tomhean -,

nous mourons au péché, aux créatures, à nous-


le Christ en Dieu. Quand le Christ, ProT.
'
3, 16.
P«. 30, ÎO. mêmes. Mais à la place du vieil homme qui doit
qui est votre vie, apparaîtra, alors Apoc. î, 17. rester dans les fonts sacrés, il se forme en nous
J<w.l,4;14,6. une créature nouvelle, animée d'une vie meilleure,
U-lï.
vous aussi vous apparaîtrez avec lui Joa.
Hab. 3.
.i,
de la vie qui convient aux membres d'un chef
.i.

Joa. 3, î. ressuscité et glorieux.


dans la gloire. 1
5. La fornication. Voir la note sur I Corinthiens,
^ Faites donc mourir vos membres
Peccalum VI, 9.
Gai. J, Î4.
qui sont sur la terre la fornication, Pet. 3, 18.
:
1

Eph. -S 3, j.
l'impureté, la luxure, les mauvais dé-
qui est une idolâtrie; Eph. S, 6.
sirs, et l'avarice,
Jac î, 14.
" choses pour lesquelles la colère de Gen.6-7;1S-19. 0. Les fils de incrédulité; bébraïsme, pour les
incrédules.
Dieu vient sur les fils de lincrédulité, Pet. 4, 3.
^ et dans lesquelles vous aussi vous Bom. 6, îl.
Eph. î, î.
I

7. Parmi c'est-à-dire parmi les fils de l'in-


crédulité; ou, selon d'autres Dans ces choses,
; :

avez marché autrefois, lorsque vous ces désordres, ce qui forme une tautologie par trop
choquante (Glaire).
viviez parmi eux. ^ Mais maintenant,
1 Pet. î, 1.

éloignez de vous aussi toutes ces Jac. 1, îO, SI.


1«. 27, 4.

choses, la colère, l'indignation, la Eph. 4, 3.31 :

5, 4,

malice, la diffamation, et de votre bou-


Renoven- 9. Dépouillez le vieil homme. Voir la note sur
che les paroles honteuses. lur iu
bono. 3. .
' Ne mentez point les uns aux au-
Mat. 9, 16.
tres, dépouillez le vieil homme avec Hebr. S, 13.
Kom. 6, lï. 6.
ses œuvres, '" et revêtez le nouveau Eph. h, îî 10. Qui serenout'eile...; c'est-à-dire qui va se re-
:

4, Î4. nouvelant et se perfectionnant chaque jour dans


qui se renouvelle à la connaissance, Gai. 6, 15. la connaissance de Dieu et de sa volonté pour
selon l'image de celui qui la créé : SG«n. Cor. 3, IS. l'accomplir. — Selon t image... Parce renouvelle-
1, S6. ment continuel, le chrétien devient semblable
Eph. 1, 17-19.
' renouvellement où il n'y a ni gentil, Gai. 3, !7, ÎS. à son parfait et divin modèle, Jésus-Christ, à li-
'

Mach. 4, 4 ma^e duquel il a été nouvellement créé (Glaire).


ni Juif, ni circoncision, ni incirconci- } Boni. 1, 14.
1.
li. Pour les Juifs, le monde se divisait en Juifs
sion, ni barbare, ni Scythe, ni es- 1 Eph. Cor. lî, 13. et en Hellènes ou Gentils; pour les Hellènes ou
3, 14. Grecs, le monde se divisait en Grecs et barbares,
clave, ni libre, mais où le Christ est les barbares désignant ceux qui ne parlaient pas
grec. — Le Scythe est nommé comme occupant
tout en tous. le plus bas degré parmi les barbares.
'^ Revêtez- vous donc, comme élus Charitate
concordeM.
de Dieu, saints et bien-aimés, d'en- Rom.S.33;5,.i;
1, 7, s ; l.i, I.

trailles de miséricorde, de bonté, 1 Tlt. 1,


Pet, i, 9.
1.

d'humilité, de modestie, de patience; Apoc. 17. 14.


Lac. 7S 1, ;

'^ vous supportant mutuellement, Mat. 6, 16.


7. 13. Comme, non pas seulement parce /jiu«, mais
.S

vous pardonnant les torts que l'un Eph. 4. 3Î ;


de la même manière.
14 ». : 1, 4.

pourrait avoir envers l'autre; comme Philip. S, 3.


Pet. 3, 1 S.

le Seigneur vous a pardonné, par- î Pet. h. î,


2 Cor. IW. î,

donnez aussi de même. ^^ Mais au- 3Iat. Tim.


IS, 3î.
1 I, 5.

dessus de tout cela ayez la charité, Cor. IJ. 31 1


;
13, 13; 15. 7.

qui est le lien de la perfection. '^ Et Joa. 19, 23. 13. En un seul corps; comme ne formant tous
Os. 11, 4.
qu'un seul corps, ou, selon d'autres, mais d'une
qu'en vos cœurs triomphe la paix du GaL 14. i,
manière moins autorisée par les termes du grec
Joa. 14, Î7.
et <ie la Vulgale : pour former un seul corps
Christ, à laquelle vous avez même Philip. 4, 7.
Eph.l,16;.i,ÎO. (Glaire).
été appelés en un seul corps, et soyez
reconnaissants.
'^ Que la parole du Christ habite Orationi 16. Chantant en action de grâces. Cf. Éphésiens,
iiiMtent. V. 19-iO.
en vous avec la plénitude, en toute
1 Cor. 1, 30.
sagesse, vous instruisant et vous ProT. 3, 3.
S Cor. 9, 8.
exhortant les uns les autres par des
psaumes, des hymnes et des canti-
ques spirituels, chantant en action
de grâces, du fond de vos cœurs, à la
ProT. ï, 12
louange de Dieu. *' Quoi que vous Act. 20, 27
(
252

,
, ^
.^
.
.
^^
navra iv

jt»»'«rxiç,
Ad


tv
GoloBsenses,

*'
C'«

ât'
cltt•!•

*,
III,

(IV, 7-18).
18 —

umnia in nomine Domini Jesu Christi,


IV, 8.

quodcumquc fàcitis in verbo nul in opère,

grâtias ;ig(''ntes Deo et P.ilri per Ipsum.


*"

oportet, in
Mulieres, subdita; estôte viris, sicul
Domino. '• Viri, diligile uxoree

., vestras, et nolite amuri essit ad illas.

., ,^.&^
'"« " Filii, obedite paréntibus per umni.i
ndvTW hoc enim plâcitum est in Domino. " Pa-
^' Oi tres, noiite ad indignatiunem provocare
«
^^ , , &- filios vestros, ut non pusillo ànimo fiant.

3^ { Servi, obedite per omnia dôminis


*•'

, - «' iv
carnâlibus non ad oculum serviéntes,
,

quasi hominibus placéntes, scd in simpli-

, ^,&,-
&
,

&6. ^^ Kui Deum. ''Quod-

'
citate cordis, timéntos
ciimque fûcitis, ex unimo opcrâmini, si-
'^^
.
cut Domino, et non hominibus :'*sciénte8

<
.,
(. xuî
^"'
(
âè
- -
quod a Domino
hereditatis.
'^ qui enim injuriam
quod inique gessit et non est personâ-
accipiétis retributionem
Domino Christo
facit.
servile
recipiet id
:

,/-,
:

nim accéptio apud Deum.

^' .
IV• IV. Domini, quod justum est et
'

,
* -
] ^,,, ,&
Tîj
ctvTfj
tv

"^-
a'quum, servis praesUite, sciéntos quod
et vos Dominvmi habétis in cœlo.
2 Orationi inslâte. vigilantes in ea in
gratiarum actiune :
^ orantes simul et pro

*(
.
nobis, ut Deus apériat nobis ostium ser-

. dt'
munis ad loquéndum mystérium Christi
(propter quod étiam vinctus sum), * ut

,.
maniffstem ilhid ita ut oportet me loqui.
^* ), In sapiéntia ambulate ad cos qui foris
'

, ^
aoqîn
* sunt, tempus rediméntes. *Sermo vester
semper in grâtia sale sit conditus, ut
sciâlis quomodo oporteat vos unicuique

' - respondére.

, '

, *ov
- Quae circa me sunt, omnia vobis nota
'

fuciet Tychicus, charissimus frater, et


fîdélis minister et consérvus in Domino :

" quem mis! ad vos ad hoc ipsum, ut cog-

. >(
..
17. LT: oyo/4. sq. «oi).
18. G rcll. []• Ueoit.
19. I.Tf Cp. yv»•.)
24.
i'.'t.
nAKCI» JT. m.; Ki.lN•
\.:
yàf. I.T: mouiatTai.
.
20. G rell. : iy 1. I.Tk Cpr. m.) ABC: i»«V'j*-_
21. SLkACDF: 7ta(o^i;eo9t. 3. I,: '
ô*» 8. SI.: j-mîtî f>l
. ij,««Ji : .

Î2. SIJ^BDEF: ly 6<ftfalftoÔeltia- G rcll.


(pr. in.) ABCD (pr. m.) EF: ror Kvfioy.
2:î. SI.TeNCpr. m.^ (:)(..):•)*»•. K. Dm*ii( Di9u B'e«t p«• dan• le grec.
Colossiens, III, 18 — IV, 8. 253
Conclusion (!%', 7-18).

fassiez en parole ou en œuvre, faites Eccli. SI. i;.


î Tliii. 3, 16.

tout au nom du Seigneur Jésus- 1 JCor. Pet. II.


H, 15;
I,

Christ, rendant grâces par lui à Dieu 10, 31.


Ï9, 13. I».
Kom.
et Père. 1, b.

'* Femmes, soyez soumises à vos 18. Dans le Seigneur, parce que cela plaît au
Seigneur.
maris, comme convient dans le
il 1 Cor. l*, 34.
Eph. 3, îî.
Seigneur. *' Maris, aimez vos fem- Gen. 3, 16.
1 Pet. 3, 1.
mes et ne soyez point amers avec Mich. 1, lî.
Kph. i, 31.
elles.
2" Enfants, obéissez en tout à vos Ftlll el 20. Car cela plaît au Seigneur, par conséquent
parenleH. Tobéissance des enfants doit s'arrêter là où elle
parents, car cela plaît au Seigneur. Hebr. lî, 9. les mettrait dans l'obligation de déplaire à Dieu.
Ex. JO, lî.
'-* Eph.
Pères, n'irritez point vos enfants, 6, 4.

de peur qu'ils ne deviennent pusil-


lanimes.
^^ Serviteurs, obéissez en tout à Servi
1 Pet. î, le.
vos maîtres selon la chair, ne servant I Tira. 6, 1.
Eph. 6, 5.
point à l'œil, comme pour plaire aux Gai. I, 10.
Prov. 11, 3.
hommes, mais avec simplicité de
cœur, en craignant Dieu. -^ Tout ce Kom. 13, 1 23. Pour le Seigneur. « Cum Christo jubente ser-
Eph. 6, 6. vis homini, non illi servis, sed illi qui jussit >.
que vous faites, faites-le de bon cœur, Saint Augustin, la Psalm. cxxiv, 7.
comme pour le Seigneur, et non pour
les hommes ;
'-'
sachant que vous re- Pf. , 6. 4i. L'héritage pour récompense. « Réjouissons-
Eph. 6, S. nous, nous que la foi éclaire, dans la pensée des
cevrez du Seigneur l'héritage pour Bom.l«, 11. biens qui nous attendent; et au lieu de redouter
la mort, comme ceux qui n'ont pas d'espérance,
récompense c'est le Seigneur Jésus-
;
désirons avec l'Apôtre de nous voir bientôt trans-
Christ que vous devez servir. -"' Car 2 Cor. 5, 10 ;
formés..., et associés au règne glorieux de notre
6, 10. divin chef •. Saint Grégoire de Nysse, De mor-
celui qui fait une injustice recevra Act. 10, 34. tuis.
Kom. î, II.
selon ce qu'il a fait injustement, et il Gai. î, 6.

n'y a point acception des personnes


devant Dieu.
IV. ' Maîtres, rendez à vos servi-
Jo\>, 31, 13.
teurs ce qui est juste et équitable, Bph. 6, S-9.

sachant que vous aussi vous avez un


maître dans le ciel.
2 Persévérez dans la prière, et Prec«n-
dum.
veillez-y en action de grâces ^ The». 5, K. IV. 3. Le mystère du Christ. Le décret par lequel
priant ;
1
Luc. IS, 1. Dieu a résolu de toute éternilé de racheter le
aussi en même temps pour nous, afin 1 Pet. 6, 1». monde par le sang de son Fils, el d'appeler tous
Philip. 4, 6.
les hommes à la possession du ciel.
que Dieu ouvre une voie à notre pa- 1
S
Thei
Thés.
S, IS.
3, 1.

role, pour publier le mystère du Mat J. î.


1 Cor. 14, î.
Christ (pour lequel aussi je suis dans I Tim. î, 9.

I Cor. 3,1.
les liens), * que je
et le manifeste, Luc. lî, iS.

comme il convient que j'en parle.


^ Conduisez-vous avec sagesse en- 5. Ceux qui sont dehors. Voir la note sur I Co-
Mttaduiu•
rinthiens, V, ii.
vers ceux qui sont dehors, en rache- Sapi ;, îi.
I Pet. I, lî.
tant le temps. ^ Que vos paroles
soient toujours gracieuses, assaison- Eccli. 6, 5.
Marc. 9, 49.
nées de sagesse, en sorte que vous ProT. Î6, 4.
1 Pci. 3, 15.
sachiez comment il faut que vous ré-
pondiez à chacun.
"
Pour ce qui me concerne, Tychi- Conclu>(io.
.Aotiliae
CoxcLusiox. — IV, 7-18.
que, notre frère bien-aimé, fidèle I». 13, lî.
Tychique. Voir la note sur Actes, xx.
1 Cor. 4, 2.
ministre, et mon compagnon dans le Gen. 37, 14.
1 Reg. 17, 1 S.

service du Seigneur, vous apprendra


toutes choses. ^ Je lai envoyé vers Bom. I, II.
li 61, î.
254 Ad Golossenses, IV, 9-18.

, , /<«
(
tya j'wi>
Tluaio (!%', 7-1 H).

nuscat qua> circa vos siint, et consolétur

, \' TiuçaxaXdatj corda vestra. *c\xm On«'simo churissimo,

/'
•' et fidéli fralre, qui ex volus est. Om-
; nia, i\\xiv hic ag'iintur, nota facient vo-
yywQiovai

,
tuâe. bis.

^ ,^
,
*^

, '
,
«/
avr- '" Salutat vos Arislârchus concaptivus
meus, et Mardis consobriiuis BârnabeD,
de quo accepistis mandata si vénerit ad

. '&
:

** vos. excipite illum :


" et Jésus, qni dici-

^;' ^&,
oi ix tur Justus, qui sunt ex circumcisiône: hi
soli sunl adjulures mei in re^iio Dei, qui

, , -- *^
mihi fuérunt solâtio.
phras, qui ex vobis est, servus Christi
Jesu semper sollicitus pro vobis in ora-
'^ Salutat vos Epa-

,& ^. ^^
tionibus, ut stelis perfécti, et pleni in
/, xcd omni voluntâte Dei. *' Testimonium eaim

**'/. , -
illi perhibeo, quod habet multum labo-

,
rem pro vobis, et pro iis qui sunt Laodi-
XUÎ xat ciœ, et qui Hierâpoli. *^ Salùtat vos Lu-
€. cas médicus charïssimus, et Demas.

'& --
' , &,
qovç
.
*''

&^
'•''

Xympham,
Salutate fratres qui sunt Kaodicise, et
etqua» indomoejusest. ecclé-

.
"'Xat siam. Et cum lecta
'"^
apud vos epi- fiierit

stola hœc. fàcite ut et Laodicénsium ec- in


clésia leg^âtur et eam qu» Laodicénsium:

'', ^- est, vos legàtis.


*" Et dicite Archippo :

.
'
" Vide ministérium quod accepisti in Do-

,.
iv mino, ul illud impleas.

***
^ X^^Ç'^
'* Salutâtio, meamanu Pauli. Mémures

. '.
estote vinculoruni meôruni. Cir.itia vn-
&'
^ Koioaaatît
Mttï . '^ -
biscum. Amen.

15. BL: Nvifar ri : ervr^i («AilT*: ovTwr).

.
H* F* . ABCFirKjS
16.
Lie* ". * tv-r.OT. IIS.

ad
(|»|•. 111.)

^-
Ttfot f,

9- L: yytof ^oeoi»'. 12- LT: Xç• V>;oect :

S. monoy s.
13GSI-THÎ!*: rrolvmoyor (Al.
àyûira). aS.^'.\^ pr. m.) FT-: ..
: rto»oy
IV. la.
18. I.»•

aux ColossioriH
/>r< ChrisI Jrsun. (.ror

Rrec porto on pins à la


oi porho p.nr
;

fin
• «lu Chrisl
:

T> chique ol
• «'c-rile
•.

de Rome
Omysimc •.
Golossiens, IV, 9-18. 255
Conclusion (IV, 7-18).

VOUS exprès, pour qu'il sache ce qui


vous concerne, et console vos cœurs;
^ de même quOnésime, notre fidèle 9. Onésime est l'esclave de Pliilémon, dont il
est question dans l'Épitre de saint Paul adressée
et bien-aimé frère, qui est votre con- à ce dernier.
citoyen. Pour tout ce qui se passe
ici, ils vous le feront connaître.
'" Aristarque. mon compagnon de Ft •>«»- 10. Aristarque. Voir la note sur Actea, xis, 29.

captivité, vous salue, et Marc, cou-


(ioneH. — Marc. Voir la note sur Actes, xii, 12. Des—
ordres; c'est-à-dire des recommandations, des
Act. 13, 37
sin de Barnabe, au sujet duquel vous ; lettres de recommandation.
19, »9; lu, 4.
î Tim. 4, II.
avez reçu des ordres (s'il va chez
11. Jésus, qui est appelé Juste, différent de
vous, recevez-le', '* et Jésus, qui est Act.l,S3;lS,7. Juste de Corinthe [Actes, xviii, 7); il devint plus
Philip. 1, IS.
tard évéque d'ÉleuthéropoHs.
appelé Juste; lesquels sont de la cir-
concision ce sont les seuls qui tra-
:

vaillent avec moi pour le royaume de


Dieu, et ont été ma consolation.
ils
'''
Épaphras, qui est votre concitoyen, Jac. 1, 4. 12. Épaphras. Voir plus haut la note sur i. 7.
— Pleins de toutes les volontés de Dieu; c'est-
vous salue serviteur du Christ Jésus,
; à-dire pleins de la connaissance de toutes, etc.
Cf. 8.
et toujours plein de sollicitude pour
I,

vous dans ses prières, afin que vous


demeuriez parfaits, et pleins de tou-
13. Laodicée. \o'ir plus haut la note sur ii,l.—
tes les volontés de Dieu. *^ Car je Hiérapolis. ville importante de Phrygie, au nord-
lui rends ce témoignage, qu'il prend ouest de Colosses, célèbre par ses eaux minérales
et par une caverne méphitique appelée Pluto-
beaucoup de peine pour vous et pour nium.
ceux qui sont à Laodicée et à Iliéra- — Dénias, un des colla-
14. Luc rÉvangéliste.
polis. ^^ Luc. le médecin bien-aimé, 3 Tim. 4, 9. borateurs de saint Paul, fut avec lui à Rome pen-
dant sa captivité, mais l'abandonna plus tard, Il
vous salue, et Démas. Timothée, iv, 9.
'^ Saluez nos frères qui sont à Lao- 15. Nymphas était probablement de Laodicée
Laodicen- et une personne d'importance, puisque les fidèles
dicée, et Nymphas. et l'Église qui se rassemblaient dans sa maison.
Rom. 16, 5.
est dans sa maison. "^ Et quand cette 1 Cor. 16, 19.

lettre aura été lue parmi vous, faites


quelle soit lue aussi dans l'Eglise
de Laodicée: et celle des Laodicéens.
lisez-la vous-mêmes. *' Dites à Ar- Tim. t, 17. _
Arcfiippe éUit diacre à Colosses et faisait
sans doute partie de la maison de Philéraon. Il
chippe « Vois le ministère que tu
: souffrit plus tard le martvre à Chonas, près de Co-
losses, et l'Église grec(|ue célèbre sa fête le 23
no-
as reçu dans le Seigneur, afin de le vembre.— !>«»« icSeii/neur. Cette expression est
rendue par les uns par le Seitjneur,par le
:
moyen
remplir ».
Initcriptio. du Seigneur, du Seigneur; par d'autres devant:

'^ La salutation est de moi, Paul. le Seiqneur. dans l'Eglise du


Seigneur; et par
Coloe. 1, I.
I Cor. 16, II. d'autres pour le Seigneur. La première inter-
:

Souvenez-vous de mes liens. Que 1 Tim. 6, îl. prétation nous semble la plus probable (Glaire).
îTim. 4, »2.
la sràce soit avec vous. Amen. Tlt. 3, li.
EPITRES DE SAINT PAUL
AUX THESSALONICIENS

INTRODUCTION

I Thessalonique était devenue la capitale do la Macédoine et le port le plus

commerçant de la Méditerranée : elle avait dans l'Empire la qualité de ville

libre. Saint Paul s'y rendit, dans sa seconde mission, à sa sortie de Philippes.

Il \ trouA'a une synagogue, où il prêcha durant trois semaines et jeta les fonde-

ments d'une petite chrétienté. Mais bientôt, chassé par les intrigues des Juifs,
il se retira à Bérée, puis à Athènes, et de là à Corinthe. C'est de cette dernière
ville qu'il adressa à l'Eglise naissante de Thessalonique, vers l'an 52, à peu
d'intervalle l'une de l'autre, deux Epîtres, les premières que nous ayons de lui.

Elles sont d'une authenticité incontestable et toujours reconnue, très simples et


très claires, sauf deux difficultés d'exégèse qu'on ne peut attribuer à un autre
qu'à l'Apôtre. La première de ces Epitres ne contient guère que des encourage-
ments, I, un tableau de sa conduite et de ses dispositions, ii, m, avec quelques
instructions morales, iv -. L'autre, plus courte encore, a pour objet de sup-
pléer à la visite que saint Paul voulait d'abord faire aux Thessaloniciens et de
rectifier cette idée, dont plusieurs étaient préoccupés, que la fin du monde était

proche. (L. Bacuez^.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIII. 17


J^ JU ^

EPISTOLA

PALLI APOSTOIJ
AD TIIESSALOMCKNSES

.
Tij
- ^
. év ^ Tifiodsoç
ecclésia'
1. '
Paulus, et Silvanus, et Timôthcas.
Thessalonicénsium, in Deo Pâ-

^. &
xai vutv xui tre, et Domino Jesu Christo. ^ Oratia
dno i)sov xai vobis, et pax.

,' ^ Grattas àgimus Dtu semper -


-ini nibus vobis, memorinm vestri faoiéntes

- orationibus nostris sine intermissione.


' in

&
^ mémores ôperis fidei vestrae. vX laboris,
xai

,
& , ,
^
, -
, (^ ,
* uâoi
xai

"'
xai
et chai'itàtis, et sustinéntiac spei
nostri Jesu Christi, ante
trem nostrum sciénles fratres dilécli
a Deo, electionem vestram ' quia evan-
gélium nostrum non fuit ad vos in ser-
:
'
Deum

:
Dumini
et Pa-

,,
&' '& & Kai
xai
xai iv

âi' .xad-(i\

xai
mône tantum, sed
Spiritu sancto, et in pleniti'idine multa.
sicut scitis quales fuérimus in vobis prop-
ter vos.
'Et vos imitatores nostri facti estis.
et in virlute, et in

& ,
Tj
/,
xai ^^.
'

* '^q
'
et

sancti
bus
Achiiia.
Domini, excipit^nles verbum in tri-
bulationc multa,
:
^

crcdéntibus
^
cum
ita ut facti sitis
in
gai'idio
forma omni-
Mac«>donia
vobis enim diiïamatus est
Spiritus

et in

,
xai

.
^ ^.
Hier.
.
rj

:£.
jLJTBF•
'

2• r.LT* (ait.) Vfiùy. Rel.: f^r, àâuxÀ.


(xADEf).
4-
xai

-(.
,.
/,
nsçi

.
^*^»7^6
sermo Dumini, non sohmi in Macedunia

vestra, qua) est ad


ita

qui. '^
omni loco iides
et in Achâia, sed et in

ut non sit nobis nccéssc


Ipsi
lem inlroitum liabuérimus ad vos

1.1. Grdct à tout ri ;xii '


Deum.

enim de nobis anniintiant qua•


profécla est,
quidquam

i>•- <M
:

>.\ lur
lo-

et

.
ACT*t (a. **o«) ToC. 5. ADEKLT': vous de lo part de Dieu -cnt
(kBC pr. m. T«: iy. tW)•!. SLTHet J(^ius-ChriKl •. Colio plirss• •<•
h. LT: ùiX dent.— i>e»urM«i, cic. r<ini. ., ,..,;^.,.* .f•••
8. G'SI.f è.- ijï. ir. 9. nABC^DEFT: 4. Grec : • Mcbant, tttm chéris, roirc élection
Dieu •.
fMu.

PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PAUL


AUX THESSALONICIENS

I. Paul, Silvain et Timotliée, à ,ia,„Vaiio.


' Partie. *
Enconrag^emente et —
rÉglise des Thessaloniciens, en Dieu e^pIÏ/;/• félicitations, l.
le Père, et le Seigneur Jésus-Christ. àTim.îlà». 1. \. Silvain ou Silas. Voir la note sur Actes,
Joa. H, '22; XV, 22.
^ Grâce à vous et paix
15, 4, 5.
2. Grâce... et paix. Voir la note sur Corinthiens, I
Nous rendons continuellement Eorù™^^' I, 3. — Faisant '
sans cesse mémoire de vous. Voir
Odes iiie- note Romains,
grâces à Dieu pour vous tous, fai inoralui• la sur 9. i,

sant sans cesse mémoire de vous dans ^^{^; \•l;^


nos prières, nous souvenant devant ^^i^i'Jl•
-^

notre Dieu et Père des œuvres de /^; '^'^jl^'^•


^9'

votre foi, des travaux de votre cha- cor. 13, 13. 1

rite, et de la constance de votre es


pérance en Xotre-Seigneur Jésus-
Christ,
Joa.
Thés.

sachant mes ireres chéris 2 ihee. 12.


*
3.

Joa. 4, 19.
1

1
, 4,

s,
9.

de Dieu, quelle a été votre élection, 'wl'.V;


notre bvangile ne vous a pas Gai. 5. 5. Avec des miracles; littéralement, eu vertu,
'
et que
^
3,
, , , Marc. 16, 20.
1
avec vertu. Ce mot vertu, dans le Nouveau Tes-
1 ,

ete annonce en paroles seulement, Act.2, 22; tament, signifie souvent le pouvoir de faire des
1 l-r• .,
. 8, 13; 19, II.
, viiracles, Vopcratton des miracles (Glaire).
mais avec des miracles, avec 1 esprit- Heb. * u. 2. -,

Saint et une grande plénitude de ses cor.'s, 22; 1

dons car vous savez quels nous avons 2 côr.'4''i.'i.


;

été parmi vous pour votre bien,


''Et vous, vous êtes devenus les roima""fuii
«=«'••"'"•••"••
imitateurs de nous et du Seigneur,
recevant la parole au milieu de beau-
coup de tribulations avec la joie de cor. ig. 1 4,

lEsprit-Saint "en sorte que vous ^Ephi''.if'i-2!"


;
7. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi, 9. —
Achaie. Voir la note sur Actes, xvni, 12.
êtes devenus un modèle pour tous les xJt. ^l'iu'
croyants dans la Macédoine et dans Gai%,''22;
l'Achaïe. ^Car par vous la parole du s^'A'll' 8. La foi, non pas seulement l'adhésion de

Seigneur s'est répandue, non seule- Ma't.'.Î,' l'esprit aux vérités révélées, mais la conduite de
iè.'
la vie inspirée par elle.
ment dans la Macédoine et dans coioe'!'i,\*23.
l'Achaïe, mais la foi que vous avez ^ ^"' ^'
''

en Dieu a même pénétré en tout lieu,


de sorte que nous navons nullement 9. Quelle entrée, quel succès a eu parmi vous
besoin d'en rien dire ^puisque eux- cor. 12, ;
notre ministère. — Du culte des idoles. Thessalo-
, 2.
nique était en grande partie composée de païens
mêmes racontent quelle entrée nous ^.'32,*. convertis.
.

260 Ad Thessalonicenses, , 10 — II, 12.


. Hortatione• et BioaltloMe• (I).
, ^ ({uoinodo convérsi estis ad Deum a si-
«
,
xcd

tx
êiâioXioy,
*"« dvautvnv
x^eiîi

vtàv
,- mulachris, servire Deo vivo et vero. '" et
expectare Filiuni ejus de cœlis (quem
susciti'ivit ex mortuis) Jesum, qui eripuit

, ,^,
,^
^^^^.
, ,
nos ab ira ventura.

^
II.

- , & & ^^-


or/ or
xui '
II. * Nam ipsi scitis, fratres,
nostrum ad vos, quia non inânis
sed anle passi, et contuméliis aff«'cti
iniroitum
fuit,

&
xad (sicut scitis) in Philippis. lidûciam habui-
3'
. mus in Deo nosiro, loqui ad vos evan-
gélium Dei in multa sollicitudine.

- ,, ,
' 6&
^ 9'(
^

&
.
*
»,
ix
*

-
' P^xhortâtioenim nostra non de errore,

neque de immunditia, neque in dolo,


'
sed sicut probati sumus a Deo ut cre-
derétur nobis evangélium ita loquimur
non quasi hominihus placéntes, sed Deo,
:

,
& &,
, &
' ,
&, &
',
^

'
*
-
un'
qui probat corda nostra.
^ Neque eniin aliquândo ft'iimus in ser-

mone adulatiunis, sicut scitis


occasione avaritiœ, Deus testis est :
' nec quœréntes ab hominibus gloriam,

neque a vobis. neijue ab àliis. ' Cum


: neque in

,
. ,-- ^
' «'
((> ^]
possénius vobis oneri esse ut (Ihristi
apostoli sed facti sunuis pnrvuli in
:

médio vestrum. tanquam si nutrix fo-

, ^,&, &.
veat fi'lios suos. * Ita desidcrântes vos,

,
L•ov , cupide volebâmus tradere vobis non so-
lum evangélium Dei, sed étiam animas
'

uov, - xai

^.
xui
noslras, quoniam charissimi nobis facti
estis. '•'
Mémores enim
boris nostri, et fatigationis nocte ac
die opérantes, ne quem vestrum grava-
estis fratres la-
:

'&,, & ,-
*^ xui
xui ^,
rémus, prœdicâvimus in vobis evangé-
lium Dei.
*° Vos testes estis, et Deus, quamsancle,

& ^ ---
xai

, et juste, et sine queréla vobis. qui cre-


**

didistis, fûimus " sicut scitis, quali-


:

xui ter unumquémque vestrum sicut pater


'^xat uvovvo, filios suos), " dcprec.intcs vos et conso-
lantes, testiiicati sumus, ut ambularétis

10- G rell. t "rùr (a. rtKf.). 9.G rell. * (ail.) /«>.


1 F* y. H. H* vuS{.
2. G rell.* (pr.) ««i• 12. nABI) (pr. m.) FSi.l. nç-ia,/,,.
Bentl. : ii ày»Qo}7façeaMeiaç (cil. y. 4, al.).
LTH:
3.

4. Beral.
m iy
:
.
klaU/uey. [UT* (pr.) .
<0. Il n'y a pas Ac inrenth^scs dans

« pas de paren(li<>ses dans le grec.


II. i. Il n'>
le gror.


Avrc beaucoup d« toëicilude. Grec • avec irrande
NACD .) FT*: Molamiaf.
:
'6.

6• A:' (j)r.

^fàùty. DEFT*: àn6 âU.


lutle *.
7. Le commencement figure an verset dans le
7. NBT:
àil^ *r«'• S: (.-.). : «- grec.
U
n'y a pas de |>arcntliëses dan• le grec qui
11.
OToloi. LT: T/»>'o(KSHe:v//«r.ïit-r/«»'o). I,: y^o. tache à ce \ersct le cuoinicncenicnl du >crsc(
SnABCDEFT: o/ati^fi»voi. SLTII: ètr9r. vant.
Thessaloniciens, , 10 II, 12. — 261
. Encourai^einente et félicitations ().
avons faite chez vous, et comment
vous vous êtes convertis des idoles à Act. u, u.
Jo». 17, 3.

Dieu, pour servir le Dieu vivant et icor.8,4-e.

véritable, *''et attendre du ciel son Rom.


Apoc
,.
. 6, 16.

Fils Jésus (qu il a ressuscité d entre m•»- 3, 7.

les morts) qui nous a délivrés de la


,

colère à venir.
II. Car vous-mêmes,
* mes frères, "nr^J^^Si,* 11^ Partie. —
Condaite et diepositions
vous savez que notre entrée parmi de saint PanI, ii-lll.
'
.. , ProT. 19, 11.
.

VOUS a pas ete vaine, •'puisque .91, is. II. i. Philippes. Voir la note sur Actes, x\i, 12.

d'abord ayant souffert (comme vous ro^is.s.


le savez) et subi des outrages dansphu'^ si 1',

Philippes, nous avons eu en notre ^f hiUml 4.

Dieu la confiance de vous annoncer


lÉvangile de Dieu avec beaucoup de
sollicitude.
•''"'*'"**• 3. Impureté. Saint Paul veut dire ici qu'il n'a
^ En effet, notre prédication a été prêché, ni par vanité, ni par aucun autre motif
exempte d'erreur, d'impureté et de provenant du défaut de pureté d'intention.
, ^j^ 3 ^
"•
fraude ^ mais comme nous avons été ^J^/•
;

trouvés dignes parDienqueTÉvangile


nous fût confié, ainsi nous parlons,
non pour plaire aux hommes, mais
à Dieu qui sonde nos cœurs.
^ Car jamais nous n'avons usé de a'»'»*»»•'»• 5. Ni de prétextes d'avarice. Saint Paul se jus-
tifie ici de l'accusation portée contre lui par quel-
paroles de flatterie, comme vous le Gai. î, 7. ques-uns de ses ennemis d'exercer son ministère
dans un but intéressé.
savez, ni de prétextes d'avarice Dieu : p"'5s. .'

en témoin
est ni recherché la cor." 10, 33.
;
**
1

gloire auprès des hommes, soit au- 11; w!*'


" ,
j .. j
près de vous, soit auprès des au-
I•. 30, 10.
,

6,5. .
7. Xous pouvions être votre charge, puisque
très. "Nous pouvions être à votresc". iî, k le ministre de Dieu a le droit de vivre de VËvan-
PhiUp. 17. 4,
gile. Voir la note sur I Corinthiens, ix, 14.
charge, comme apôtres du Christ;
Cor. ïî; 9,
mais nous nous sommes faits petits 4, 15. 3, 1 ;

Philem. 10.
parmi vous comme une nourrice qui
8. Nos âmes mêmes, notre Saint Paul af-
soigne ses enfants. * Ainsi dans notre /^^/f^": firme qu'il est prêt, a l'exemplevie. du Maître, à don-
affection pour vous, nous aspirions à ner sa vie pour eux il l'avait d'ailleurs exposée ;

déjà bien souvent.


vous donner non seulement l'Évangile
de Dieu, mais nos âmes mêmes,
parce que vous nous êtes devenus
très chers. ^Car vous vous souvenez, cor. u. i 4,

mes frères, de notre peine et de notre ^cuIS,^ô,ul • 3.

fatigue, puisque c'est en travaillant


nuit et jour pour n'être à charge à
aucun de vous, que nous vous avons
prêché l'Evangile de Dieu.
***
Vous êtes témoins, vous et Dieu, p»•*••»»
combien a été samte. juste et sans „ M»t. 5, ..
•* 16.
.
; ,
reproche, notre conduite envers vous, .,7.8,.
11. Traitant. Ce mot, qui ne se trouve pas
qui avez embrassé la foi. "Ainsi que j^^^^^^^j'^'j^ exprimé dans le texte, représente le verbe nous
vous le savez, traitant chacun de avons conjuré, du verset suivant, verbe qui régit
chacun de vous (Glaire).
vous (comme un père ses enfants);
'* vous exhortant, vous consolant, ptuem. 12. Marcher. Voir la note sur I Corinthiens, vu.
s.

nous vous avons conjures de marcher <^oi"«• •"• i-

d une manière digne du Dieu qui


202 Ad Thessalonicenses, II, 13 — III, 4.

II. Hutf Paull aveadl ratio et iat«atlo (•).

(, &
. *^ jJtà
sic tuvrov

tîyaonitointv
xal digne Deo, qui vocùvit vos
num et gluriam.
*^ Ideo et nos gratins âgimus Deo
in suum reg-

' Sri sine intcrmissionc quûniani cum acce-

. ^,
i^ifiî :

diot, pissétis a nobis verbum auditus

^) '/ dvd-çiôniûv
&€,
, uXhl (^ iv
accepistis illud, non ut verbum
sed (sicut est vere) verbum Dei, qui opi-
hominum.
Dei.

râtur in vobis qui credidistis :

,
* '

& dotX- " Vos enim imitatores facti estis f ra-

^&
, -
Ttj 'Jovâala ^,
^,-
ines ectlesiârum Dei,
dii*a in Christo Jesu :
quaj sunl in Ju-
quia éadem passi

,
estis et vos a contribulibus vestris,

& ,,.
si-
cut et ipsi a Juduis :
•' qui et Domi-
'
num occidérunt Jesum, et prophét;i

',
'

et nos porseciiti sunt, et Deo non pla-


d- cent, et omnibus hominibus adversàn-

'& '
^"

^, tur :
** probibéntes nos géntibiis loqui
ut salva> fiant, ut impleant peceâta sua

'(&
*''
' ,
, & .
(&
, âty
in'aiTodç
7«'- semper
illos
pervénit enim ira Dei super
usque in finem.
:

"Nos autem fratres desohiti a ...

)&. ,
ad tempus horae, aspéctu, non conl
abundântius festinavimus fâciem vestram
vidére cum multo desidério : '* quoniam
** ^ (^
-
voh'nmus venire ad vos ego quidem :

,
,& ;
Paulus, et semel, et ilerum. sed impe-
*'
/ divit nos Sâtanas. " Qua' est enimnostra

, spes, aut gaudium, aut corona glurii•


Nonne vos unie Dominum noslrum Je-

&
*'

1• /
&,
'
,
^&^
&,
. tjJ

^xai
sum Christum estis in advéntu ejus?
^* Vos enim estis gloria nostra et gau-

dium.
II. Propter quod non sustinént•

solis
'

âmplius,plncuit nobis remanére Albéni


^ et misimus Timotbeum fratrem
:

nostrum, et ministrum Dei in evangélio


iv

iv
,
&' ,-& 9^.
'
Christi, ad confirmândos vos, et exbor-
tàndos pro
veatur in tribulationibus
scitis quod
fide vestra

in hoc positi sumus.


: '

istis
ut ncmo
: ipsi
nio-
enim

* * Nnm et cum apnd vos eseémus, pr»-

13. nABU: tiio . {Vmema *


*

..
9»9). 14. C.KSLTII: ovVa. 13. G lell. oaltCta»m (H Tll. . 2). Al. : aiairio^m. i. I

liiêç. 16. LT: fifùantr. 18. nAIU) (pi•, m.) FIT:


dion. 19. [K]LT• >. — 1. nBT*: 2. S
[]* «- oviify, . (il.TB* ». ri 9. cl 16. De Dieu n'est pas dans le grec.

fty (Gl.l) |). m. t ri &ee p. ovri^y.)• I.T* UI. i. MiniBtrr de Diw. grec a en plus :
-

(ait.) vtiù(. G*LT: Cii^. 3. I.T (ab in.) : tô. qui travaille avec nous •.
Thessaloniciens, II, 13 — III, 4. 263
II. Conduite et diftpoeitione de saint Paul (ll-Ill).

VOUS a appelés à son royaume et à


sa gloire.
'3 C'est pourquoi nous aussi nous

rendons grâces à Dieu sans cesse de


^„^',^'„„,
13. La parole de Dieu, qui opère en
lut, la justice, la vraie vie de l'àme.
sur Romains, i, 16.
' vous le sa-
la note

ce qu'avant
^ •
reçu la parole de Dieu Phmp.'4,e.
Rom. 10, 17.

.
1
que vous avez ouïe de nous,
^
vous jcor. 13,3.
, , ïPet. 1, îl.
l'avez reçue, non comme la parole î, 13.

des hommes, mais (amsi qu elle 1 est g»\. s, 6.

véritablement comme la parole de


Dieu, qui opère en vous qui avez em-
brassé la foi.
'
Car, mes frères, vous êtes devenus p,,.,sUne»
' 14. Ceux de voire nation, les judaîsants.
'"'•"•""••
les imitateurs des Églises de Dieu
«. 17,5-9.
qui sont en Judée, unies au Christ Hebr.l0,3î-36.
7 . «• » J
Jésus: puisque vous avez souiiert de sut. 10, se.
ceux de votre nation ce qu'elles ont
la. Ennemis de tous les hommes, en nons em-
souffert elles-mêmes des Juifs, ^^qui ^^l/'^l• pcctiant de leur adresser la parole qui les sau-
ont tué même le Seigneur" Jésus et /•>•; ?•
AcL oî, a9
verait.
7,
1.'».

les prophètes; qui nous ont perse- ^'^'^*•


entés qui ne plaisent point à Dieu,
;

et qui sont ennemis de tous les


16. Combler... la mesure de leurs péchés; la haine
hommes * nous empêchant de parler «at. »3, 3». des
;
*
Juifs poursuit le Maître dans son œuYre
aux nations pour qu'elles soient sau- ^i^n^l]' après l'avoir attaqué dans sa personne.

vées, afin de combler toujours la me- iuV «''î.*"


sure de leurs péchés car la colère de ;

Dieu est venue sur eux jusqu'à la


fin.
''Pour nous, mes frères, séparés ipst eju»
J J i J eioria ei
de vous pour un peu de temps, de paudium.
corps, non de cœur, nous avons mis ,^.^^ j
.

le plus grand empressement pour ^""^• '^• "•


voir votre face, poussés par un vif
18. Satan, dans la personne des hommes per-
désir; '* aussi avons-nous voulu au «. îo, 3. vers qui s'opposaient aux voyages de r.\pôtre.
moins moi Paul) une ou deux fois Actes, x\, 3.

venir vers v^ous mais Satan nous en


;

a empêchés. *^Car quelle est notre îCor. 1, u.


,
• Kccli. 3«, ï.
• .

espérance, ou notre joie, ou notre cou-


ronne de gloire V N'est-ce pas vous de-
vant Xotre-Seigneur Jésus-Christ en
son avènement? '^"Oui, c'est vous qui icor.9 u
êtes notre gloire et notre joie.
III. 1. Athènes. Voir la note sur Actes, xvii,
III. * C'est pourquoi ne supportant uîhsu» »d
pas un plus long délai, nous préfé- Tîmo"heue
rames demeurer seuls à Athènes, j^^,;,^.^ 2. Sous envoyâmes Timothée malgré toute la
-et nous envoyâmes Timothée. notre ^„?^*;• ',^ tristesse que l'Apôtre pouvait ressentir de son
frère, et ministre de Dieu dans l'Évan- absence.
lÎrov'it; V9.
gile du Christ, pour vous affermir et *
^^^ ]\"•
vous encourager dans votre foi; ^^^^'•
3. Ces tribulations, les intrigues violentes des
^afin que personne ne fût ébranlé ^1%]%^•
Juifs qui obligèrent saint Panl de quitter Tbessa-
dans ces tribulations car vous savez "''^,'^'"
;
' lonique et de se retirer à Bérée. Actes, xvii, I-IO.
vous-mêmes que c'est à cela que nous *l^%\1-•
sommes destinés.
•'Et lors même que nous étions •"'rTÎem.'
204 Ad Thessalonicenses, III, 5 — IV, 4.

^ . )^,^&
III. CIrra m*ralla laatruclioBe• (!%'•%').

dicebamus vobis passuroe nos tribula-


xcd xai *^ tiones,8icutetfacliiinest, etscitis.'Prop-

, \ U'rea et ego âmplius non sustinens, misi


ad cognosoindam lidem vosiram

&^
: ne

. ^"yÎQXi âè
xcd forte tentâverit vos is qui tentai, et
nis fiât labor nosler.
" Nunc autem veniénte Timotheo ad
in; -

'
niaxiv xai

'
,
rj/mç
,
tni ndarj ;)
&
, ^-
xai

, & ,,
7] dyadrv
& ]'
^ -
vaL•atvov

iv
*
xai
,

'
'
nos a vobis, et annuntiuntc nobis fidem
etcharitàtem vestram, et quia
nostri

vos '
babétis
ryntes nos vidére, sicut et nos quoque
ideo consolât! sumus fratres in
vobis, in
nostra,
:

omni
per fidem vestram, * quoniam
nunc vivimus, si vos slatis in Domino.
memoriam
bonam semper. desidc-

nécessitât»• et tribulatione

3- ) -
^£ ^ Quam enim gratiârum actiunem pos-

'
^"yt'xroç xat
7<« ;- ] sumus Deo relribûere pro vobis, in omni
gai'idio quo gaudémus propter vos ante
Deum nostrum, '"nocte ac die abundân-

& . «- tius orântes, ut videâmus fâciem vestram,


et complcâmus ca qua? desunt f idei veslr;•• '

' "

xai
,'
-
' *'^
" Ipse autem Deus et Pater nosl•
et Dominus noster Jésus Ohristus, diri-
gat viam nostram ad vos. '* Vos autem
Dominus multiplicet, et abundâre fàciat
cbaritâtem vestram
, *"*
xud^a-
omnes, quemâdmodum et nos in vobis
in invicem, et in
:

'& & -
'^ ad confirmânda corda vestra sine

réla in sanctilâto, ante Deum et Palrcni


\

IV.

& , xai
,
'
, ".
nostrum,
Christi
IV. '
in advéntu Domini nostri Jesu
cum omnibus sanctisejus. Amen.
De cétero ergo. fralres, rogâ-
mus vos et obsecrâmus in Domino Jesu,

.
. & &,
'^
d-,
ut quemâdmodum accepistis a nol
quomodo oporteat vos ambubire. et pla-
cére Deo, sic et ambulétis, ut abundétis

, ^&
magis. Scitis enim quse prœcépta li
'^

derim vobis per Dominum Jesum.

,
^

^ -
' Ilii'c est enim vohinlas Dci, sanctiti-

câiio vestra : ut abstineâtis vos a forni-


*

, catione,
vas
*

suum possidére
ut sciât unusquisque vestrum
in sanctilicatione et

li. 11• >. N.\!)ET-[I. t (il» f.^ «>«!».


' : vftiitr nia. 1.^ nAB (pr. m.) hEFbT• (in.) Ta. T* ir. LTf.
6. A: vfiïr. h: v/uiZv nia. (p. .) IVe <>l (p. 9€) mtt9tàç m. itn^-jnttÎrt,
7. SITU© :a>ot>n ». 91. . AFiLlf To•.
8 AWV: oi^mtTi. i. Ap. Bowtr. : >-( (II Cor. . i ,

9. Kl)F: (I. 9) MVûiot.


IV. I. Vaut marchie: en effet de UU« $<trU n'est pa»
41. LT* Xe• dans le grec.
Thessaloniciens, III, 5 — IV, 4. 265
III. Iniitructi*n8 morales (IV-V).

près de vous, nous vous prédisions


^'"• " "•

(jue nous aurions à souffrir des tribu-


lations ce qui est arrivé, en effet,
;

comme vous le savez. ''Pour moi iPets, s. 5. Celui qui lente, le tentateur par excellence,
, , ,
Gai. 4. II. le démon.
donc, ne supportant pas un plus long kj. n,s*.

délai, ienvoyai pour connaître votre M«i.io, ?».

foi, de peur que celui qui tente ne 3,11.

vous eût tentés, et que notre travail


ne devînt inutile.
^Mais maintenant Timothée étant caudium
revenu d'auprès de vous vers nous, et num•...
nous avant annoncé votre foi, votre cai. . 15.
,..,". Gen. 49. 1. , .

chante, et que vous avez toujours un Pror. lo, 7.


bon souvenir de nous, désirant nous
voir, comme nous le désirons nous-
7. Votre foi. votre confiance en Dieu et votre
mêmes, 'nous avons été ainsi conso- » Cor. p». u,ir.
,. , ,

les en vous, frères, par votre foi au mi-


lî, 10. ...
fermeté dans l'épreuve.
.

lieu de toutes nos peines et de toutes


nos tribulations,* car maintenant nous Eph.S*?•^^6, 14.
,**•

vivons, si vous demeurez fermes dans * ^"'• '«> "•


9. Toute la joie dont nous nous réjouissons:
le Seigneur. ''Et quelles actions deiThe..i, 19.
c'est-à-dire la joie complète dont nous sommes
grâces pourrions-nous rendre à Dieu p"m.Vi. comblés. Ce genre de répétition, qui se retrouve
généralement dans toutes les langues, a pour
pour toute la joie dont nous nous ré- *^*•'•"•^• de donner de l'énergie au discours (Glaire). but
jouissons devant notre Dieu à cause
de vous, '"demandant avec instance ,^'•*^''^ 10. Ce qui manque àvotre foi, sous le rapport
1 Cor. 3. 1. pratique.
nuit et jour de voir votre face, et de ^°»• '*> "-
compléter ce qui manque à votre foi?
" Que ce même Dieu donc, notre 0"O€i 0*0«
r»i -v • /"" confirmel.
• '

rère, et -\otre-beigneur Jesus-Lhrist


12. Que le Seigneur vousmvlfiplie. en augmen-
dirige notre voie vers vous. '-Etque ^*Î!Îo.' tant votre no mbre par la conversion des infidèles,
et aussi en donnant de l'accroissement à toutes
le Seigneur vous multiplie, et fasse co\^'. àf'ù: vos vertus (Glaire).
abonder la charité que vous avez les ^"^ "*• *'

uns envers les autres et envers tous, Mat. n, 19:


,. j 13,41; 16, Î7:
comme 1la notre abonde envers vous «,31.
,
;

11 r» . • Lnc. 9, Î6. 13. Pour fortifier vos cœurs sans reproche en


'••pour fortiher vos cœurs sans re-îxhes. 1,7. sainteté; c'est-à-dire pour fortifier en sainteté
proche en sainteté, devant notre Dieu vos cœurs qui sont déjà irréprochables (Glaire).
et Père, à l'avènement de Notre-Sei-
gneur Jésus-Christ avec tous ses
saints. Amen.
IV. '
Au nous
reste, mes frères,
III. III'^ Partie. — Instructions morale•,
Jesu et IV- V.
vous prions et vous conjurons dans le ""'pj»
mandata. IV. 1. Que vous marchiez. Voir
Seigneur Jésus, que, puisque vous
Pt lis, 3«.
rinthiens, , 17.
la note sur I Co-

avez appris de nous comment il faut &ip.""4?i"o


, Joa. lî, 3i.
que vous marchiez pour plaire a T^•
.
1 . .

Dieu, g»x. 1, s.
1 1,• %. .
s The*. 3, II.
vous marchiez en effet de telle sorte, ïcor.s, so.
Eph. 4, , , , ' I.
que vous avanciez de plus ^ en plus, cor. iî,s-9. 1
..
. ,
^ iC«r.9, , , s.
* Attendu que vous savez
quels pre- 1 co»•• ". "-
ceptes nous vous avons donnes de la >', î3.

part du Seigneur Jésus.


^ Car la volonté de Dieu, c'est
votre "*,„?*."" 3. La fomicat ion. \o'ir la note sur I Corinthiens,
VI, 9.
sanctification, c'est que vous vous
IXs.V"
absteniez de la fornication ^ que cha-
cun de vous sache posséder son corps i}eS"îi;s'
i ,
^ ^ 4. Son corp*; littéralement sojj vase. Cf. II Co-
rinthiens, iv, 7; ou, selon d'autres, sa femme,
parce que les écrivains juifs donnent cette signi-
^C)(j Ad Thessalonicenses, IV, 5-17.

'/Miy

'& TU
&-
iy nUdst ini9^}fiiuÇy

elâûra
III. Clrra m«rall« iHutriirtionefi (IV.l').

y &B()v, •
xai honore
ut et gentos
: ' non in passione desidérii, eic-

quœ ignorant Deum • et

,, 3
:

xai TiXsoyexTsTy ty ne quis supergrediatur, neque circumvé-

&.
. ^ &'" xai
xai
niat in negotio fratrcm
vindex est Dominus de lus omnibus,
cut prœdiximus vobis, et testilicàti su-
suum : qaoniam
si-

.
&
fJkX' iv

xai
&,
*
dxa&aooia,
6
d'sôv,
mus
immunditiam, sed
^ I laque

spernit, sed
rilum
:
' non enim vocavit nos Deue

suum sanctum
qui haec spernit. non
Deum :
in sanclificalionem.

qui étiam dédit Spi-


in nobis.
hominem
in

• âê

. ' &•
'"
• De charilâte
necésse habémus scribere vobis
autem fraternitutis
:
non
ipsi

&
âaxTol «j'aTiâ»' enim vos a Deo didicistis ut diligâtis

,,
invicem. '" Ktenim illud fâcilis in omnes

-, ^^,
^ fratres in univérsa Macedunia. Rogamus
' '
xai autem vos fratres ut abandétis magis,

&/
xai ôperam detis ut quiéli sitis, et ut
'*et
xai vestrum negutium agalis, et operémini

& , "&
*^ mânibus vestris, sicut prœcépimus

. ,,^' ; ^'
bis
foris sunt, et
: et ut

Nolumus autem vos ignorare fratres


*^
honéste ambulélis ad eos
nuHius uli({uid desiderétis.
({ui

.
& de dormiéntibus, ut non contristémini,
sicut et céleri qui spcm non babent.

,
&'
*^

' &'
xai

. -
" Si enim erédimus quod Jésus mor-
tuus est, et resurréxit ita et Deus eos :

*^
, qui dormiérunt per Jesum, addiicet
eo. ** Hoc enim vobis dicimus in
cum
verbo

,&
Domini, quia nos, qui vivimus, qui resi-
^--
h
^, ^• on
dui sumus in advénlum Dumini, non
prjpveniémus eos qui dormiérunt. '-^Quo•

^
iv niam ipse Dominus in jussu, et in voce
' archàngeli, et in tuba Dei, descend

, ot -
iv

-'
çavov, xai de cœlo : et mortui qui in Chrislo sunt,
*'' résurgent primi. '" Deinde nos, qui vi-

vimus, qui reb'nquimur. simul rapiémm

6.
7.
8.
LT•
*:
.
ABLT": ror
. ,,.
GKS: n^tinoptr.

nBDEFLT: ««« «Î-Jf.


lo•
16.
H;
Kt(p.
J. «vçi.M-
rtMfoi)
if,

«i.

9. DFI.T: fxo^fy. 10. Sou» rous


10. I,* (ail.) làç. Grec • nou» *<i
: I |>IUS •.

11. 'KIljlT* idimt. H H). Kl


('..

• et que vouiin':i le rien •.


13. nABDKFT: aOo/ét,. n.XBI.T: woiuu^/nér. iS (i.. t6). Le» I rec : * d'abord
Thessaloniciens, IV, 5-16. 267
m. Instructions morales (l%'-V).

saintement et honnêtement, "'et non Judic. 11, 1•}. rication au mot hébreu keli, qui correspond en
Coi. 6, 13, 9
1 ;
effetà vase. Cf. I Pierre, m, 7 (Glaire).
3, 11.
dans la passion de la convoitise, I Tlm. 1, 10.
J Cor.
( onime eux-mêmes, qui Tob.
les gentils 1- 6,
7. 4.

;
4-10. Eli cela. Le grec porte.en effet, dans l'affaire,
ignorent Dieu ^ et que personne n'op- Hebr. n,
;
8,
4.
G.

Eph. 5,
la chose dont il est question; c'est-à-dire l'adul-
prime et ne trompe en cela son frère, Coloe. 3, i.
3.
tère, ou un autre genre d'impudicité plus horri-
î Cor. 13. ble encore (Glaire).
parce que le Seigneur est le vengeur G«l. 1,9; 5,11.
».

de toutes ces choses, comme nous Thee. 1 3, 4.

Eph.
vous l'avons déjà dit et attesté, 'car Eom. 1, 4.
30. 8,

Dieu ne nous a point appelés à l'im- Thés. 1 î, 3.

pureté, mais à la sanctification.


'
Ainsi, celui qui méprise ces pré- Hebr. 10, ÎS. 8. Dieu qui nous a 'tonné même son Espril-Saint.
Mat. IS, 17. C'est la doctrine de saint Paul que les chrétiens
ceptes, méprise, non pas un homme, Luc. 10, le. sont incorporés à Jésus-Christ, de sorte qu'ils
Bom. 13. 1-« participent à sa vie et que l'Esprit-Saint dont son
mais Dieu qui nous a donné même
;

Ei.'isi
âme a la plénitude, leur est communiqué par lui.
5.

son Esprit-Saint. Cor. 40. En vertu de cette union


1 7, s'établit entre le Sau- il
veur et son Église ou ses ministres une sorte de
'•'

Quant ù la charité fraternelle, de mulua solidarité par suite de laquelle tout ce qui atteint
caritale.
ses ministres, l'atteint lui-même.
nous n'avons pas besoin de vous en Joa. 13. 34 ;

li, lî, 17.


écrire, puisque vous-mêmes avez ap- Joa. 10 1 S, ;

4, lî.
pris de Dieu à aous aimer les uns les Eom. 12. 10.
Hebr. 13. 1.
autres. *"Et c'est aussi ce que vous Joa. , 45. 10. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi, 9.
faites à l'égard de tous nos frères
dans toute la Macédoine. Mais, mes
frères, nous vous exhortons à le faire 11. Ceux qui sont dehors. Voir la note sur I Co-
de plus en plus, ^ et à vous appliquer ProT.
* 10. rinthiens, V, 12. 7,
î Thés. 7. 3,

à vivre en repos, à vous occuper de ce Eccli. 33,49.


Î9.
12. Ceux qui dorment; qui sont morts. Voir la
Ex. 16,
qui vous est propre, à travailler de î The*. 3. 10. note sur I Corinthiens, vu, 3"J.
Tim. 3. 13. Dieu amènera. Devant ces mots sont sous-
1 7.

vos mains, comme nous vous l'avons Eph. 4. 2«..


entendus ceux-ci Croyons aussi que, genre d'el- :
1 Cor. 26. 1,
lipse très fréquent dans les raisonnements de
recommandé enfin à vous conduire 1 The*. 9.
;
r.\pôtre.
6.

honnêtement envers ceux qui sont 14. L'.A.potre se propose ici comme exemple de
ce qui arrivera à ceux qui existeront lors du
dehors, et à ne désirer rien de per- jugement général. C'est donc comme s'il disait
aux Thessaloniciens Supposons que le jugement
:
sonne. arrive de notre temps, ni vous ni moi ne précé-
^-Mais nous ne voulons pas, mes Resur|cent derons ceux qui sont morts depuis longtemps :

mortui. tous les hommes ressusciteront ensemble, et


frères, que vous soyez dans l'igno- nous qui vivons ei que nous supposons être ré-
servés en vie jusqu'à ce jour, nous serons chan-
rance touchant ceux qui dorment, Rom. 1, 13.
gés dans un moment, et nous deviendrons comme
Eccli. 41, 1.

afin que vous ne vous attristiez pas, 1 Reg. 15, 3Î. ceux qui sont morts depuis plusieurs siècles
Tit. î, S. (I Corinthiens, xv, 32) (Glaire).
comme font tous les autres, qui n'ont Coloe. 4, 5.
1 Tim. 3, 7.
point d'espérance. *^Car si nous Rom. 6, 3.
PhlUp. 3. 10.
croyons que Jésus est mort et res- Joa. 11, 11.
Pe. 40, 9.
suscité. Dieu amènera de même avec Cor. 15, 42. 1

Jésus ceux qui seront endormis en


lui. '^ Aussi nous vous affirmons sur 2 Thés. 6. 1,
Joa.5,2S;e,39,
la parole du Seigneur, que nous qui 40,55; 11. 25.
Cor. 15, îl. 1

vivons, et qui sommes réservés pour


l'avènement du Seigneur, nous ne
préviendrons pas ceux qui se sont
déjà endormis. *'Car le Seigneur 2 Cor. lî. 1.
lCor.l5,î3,4î.
lui-même, au commandement, et à la Gai. lî. 1, Tromi)ette romaine (f. 15). (Arc de triomphe de CoQitantia
a Borne).
voix de l'archange, et au son de la
trompette de Dieu, descendra du lo. Voir des trompettes juives. Psaume i.xxx,
1, t. IV, p. 198: Psaume xcvii. 6, ibid., p. 234;
ciel et ceux qui seront morts dans Mat. Î4, 30.
; celles de l'arc de triomphe de Titus à Rome, t.
IV, p. 639, et celles des monnaies deBarcochébas,
le Christ ressusciteront les premiers. Lac 21, 27.
Act. 1,11. ibid.,0. 640.
"^Ensuite nous qui vivons, qui som- PhUip. 3, 20. 16. Qui viv07is. qui sommes restés. Cf. v. 14.
2 The*. 7. 1,
Saint Paul ne parle pas de la mort, mais cepen-
mes nous serons emportés Apoc.
restés, Cor. 15. 1
1, 7.
5Î.
dant, ceux mêmes qui seront vivauits au moment
où Jésus-Christ viendra faire le jugement général
avec eux dans les nuées au-devant PhUip.
Hat. 15,
1, Î3.
6. mourront pour ressusciter aussitôt après (Glaire).
268 Ad Thessalonicenses, IV, 18 — V, 15.
III. Cirra moralia instmctioMCa (IV-V).

-
&.,**"
aofud^a év tiç cum illis in nubibue obviain Cliristo in
çiov

, ,.
iy
V•
. ,
xui
nuçaxaXsÎTe >;''
âôra, et sic
'^

istis.
semper cum Domino érimue.
Itaque consolamini invicem in verbis

V. '
De tempûribas aulem
et momén•'

' ,, .
yivxoi
/oalur

iv
y]
tis. non indigctisut scribàmusvo•
fratres,
bis. ' Ipsi enim diligonter scitis. quia
dies Dùmini, sicut fur in nocte, ita vé•

"
.
^X)rav

^ , .
*
^,
,
aiff'vlâioç

,
TJj
niet. ^ Cum enim dixcrint, Pax et secii-
ritas

non
'
:

eiTiigient.
Vos autem
tune repentinus eis supervéniet
intéritus. sicut dolor in utero habénti, et

non estis in téne-


fratres

'
^

. bris, ut
prehéndat
vos dies
^
tanquam fur com-
illa

omnes enim vos filii lucis

^&
xai vîot

&,
:

, ^4
.
^,
- ( xai
'
estis, et
tencbrurum.
filii diéi
''
: non sumusnoctis,neque
Igitur
ut et céteri, sed vigilémus, et sobrii si-
non dormiamus sic-

, & ,.,
-' mus. Qui enim dormiunl. nocte dor-
'
xai

* • miunt : et qui ébrii sunt. noet»• ébrii sunt.


* Nos autem. qui diéi sumus, sôbrii si-

-
xai xai mus. indiiti loricam fidei et charitâtis. et
-
,' "Ort gâleam spem salutis ' quoniam non :

,
,
, .
^£o

'"
9^-
^
suit nos Deus in iram. .sed in acquisitio-
nem saliUis perDominum nostrum Jesum
Chrislum. *•* qui miirtuus est pro nobis
ut sive vigilc-muSjSive dormiamus. simul
cum illo vivàmus. '* Propter quod con-
:

^ .
' '

,,
^,
xai solamini invicem, etœdificâte alterutrum.
',
*^* xai sicut et fâcilis.
'* Rogâmus autem vos fratres, ut no-

.^
^'xot
xai
xui véritis eos qui laborant inter vos, et prte-
sunt vobis
*3
in Domino,
ut habeatis illos abundantius in cha-
et monent vos.

,,.
. ritâle propter opus illorum : pacem ha-

**
,
&->, - béte
' *
cum eis.
Rogâmus autem vos fratres. compile

&,
*'',
inquiétos. consolâmini pusillanimes, sus•
cipile infirmos, patientes cst<»l••
*^ Vidéte ne quis malum pro malo
ad omnes.
alicui

2. nBDEEFLT* .
G rell. yo> (),: -:
9. : 6 9ioî
(pr.
. xMKT: àkXa. \\* Xfio.

m.) FT»: ànoôoi. Sl.T* rpr.) «al.


3.

4< L*. ^. .^».)


[êi]^ /t.v.tctc..

HT«:
JO.
rttfï (K sec.
I.T: v."iif#«nfj4eo«5f.
m. AÎ)EKI.T: vTtkf).
5. (t rcll. -f Cp. yej. DF: (1. iajuir) 1,3.

!)

.
loTé. 1 \. v/iôc•

6. H (pr. m.) ABLT»* (pr.) «al. \.iS. Coiterrvei lapaix - \cien


8. (pr. m.) * «e^ paix, cnue vous •.
Thessaloniciens, IV, 17 — V, 15. 269
III. InstructioDH morales (IV-V).

du Christ dans les airs et ainsi nous


;

serons à jamais avec le Seigneur.


Thés. 5, II.
I
'"Consolez-vous donc les uns les au- Is. 10, 1.

tres par ces paroles.


•eobila-
\. *Mais pour ce qui est des neuM ad-
V. 1. Vous n'avez pas besoin... que nous vou^ en
ventus écrivimis: parce que saint Paul les avait sulli-
temps et des moments, vous n'avez dicia.ju- samment instruits de vive voix sur les consé-
pas besoin, mes frères, que nous Mitt. Act. 7. 1, quences pratiques qu'ils avaient à tirer de ces
Î4, 3, 36. événements.
Thee. 4, 9.
vous en écrivions; -parce que vous- * Pet. 3,
1
10.
2. Comme un voleur. Malgré les signes qui doi-
vent l'annoncer, mais auxquels les hommes n'au-
mêmes savez très bien que le jour du Apec. 3, 3
16, lô.
;

ront pas voulu croire.


Seigneur viendra comme un voleur M«t. Cor. 1, S.
Î4, 43.
1

Lac. îl, îi.


dans la nuit. 'Car lorsqu'ils diront :
Mat. S5, 6.
« Paix et sécurité » alors même vien- 1 Pe.
,
74, 3.
Cor. 4, 5.
dra sur eux une ruine soudaine, Sap. 14, îi.
comme la douleur sur une femme en- Luc. lî, 19.
Is. 30. 13.
Job, 18, 14.
ceinte qui enfante, et ils n'échappe- P». 47, 7.
ront pas.
^ Pour vous, mes frères, vous n"ê- Vigilenias,
o. Des enfants de lumière, parce que la grâce
tes pas dans des ténèbres, de sorte Joa. S, 13. qui fait les chrétiens et les anime, est la vraie
que ce jour vous surprenne comme lumière de l'intelligence. —Nuit... ténèbres de
l'idolâtrie et de lincrédulité.
Eph. 5, S.
un voleur. Car vous êtes tous des
'•'

Joa. \i, 36.


Bom. 13, It.
enfants de lumière et des enfants du
jour non, nous ne sommes pas de
:

Lnc II, 39.


la nuit ni des ténèbres. ^ Ne dormons Eph. 5, 14.
ProT. 6, 9.
donc pas comme tous les autres, mais Mat. î4, 4Î.
" Luc. Il, 34.
veillons et soyons sobres. Car ceux Pet. 5, 8. 1
103.11-13.
qui dorment, dorment de nuit; et Pi.Eph. 19. 4,

ceux qui senivrent, s'enivrent de nuit.


^ Mais nous, qui sommes du jour, arma II
Miemus.
soyons sobres, revêtant la cuirasse Bom. 13. 13.
I». 17. .î9,

de la foi et de la charité, et pour Eph. 6,14,17; Cairaae greoqne (f. 8).


17. 3,

casque l'espérance du salut. ' En effet, 1 Joa. 4, 16. (D'i^irèe Lambro•),


Joa. 15, 16.
Dieu ne nous a point réservés pour la Sap. 13. 8. La cuirasse de la foi. Voir la fiçure ci-jointe
1,
Mat. II, 11. et une autre cuirasse grecque, Éphésiens, vi, 14.
colère, mais pour acquérir le salut Act. II. p. m. c Apostolum videmus dixissequodam loco
4,
Pet. 9.
1 î,
par Xotre-Seigneur Jésus-Christ, Bom. 31. ioricam Gdei, et alio loco {Ephes., vi, \G^ dixisse
S.
î Cor. 5, 18-11. scutum fidei.Ergoipsa Odes et lorica potesl esse
*" qui est mort pour et scutum; scutum est, quia tela inimicorum
nous, afin que,
Pet. 3, IS.
1 excipit et repellit; lorica est, quia interiora tua
soit que nous veillions, soit que nous Cor. S, 11. transflgi non sinit •. Saint .\uguslin. In Ps. xxxiv.
1

dormions, nous vivions avec lui. Bom. 4, 16


14, 7-S.
n-î. ;

Thei. 3,
" C'est pourquoi, consolez-vous mu- 16-17.
1
9. Pour la colère: pour les effets de la colère di-
vine, c'est-à-dire la réprobation finale.
tuellement, et édifiez-vous les uns les Bom. 14, 19.
Hebr. 10, 14.
autres, comme vous faites. The•. 4, 17.
1

40. Soit que nous veillions, soit que nous dor-


*- Mais nous vous
recommandons, Honor loribus.
pas- mions: c'est-à-dire soit pendant notre vie, soit
après notre mort.
mes frères, de considérer ceux qui
Hebr. 13, 7.
travaillent parmi vous, qui vous sont î Cor. 3, 10. ii. Ceux qui voua sont préposés, l'évêqae et ses
I,
Cor. 16. IS.
1 prêtres.
préposés dans le Seigneur, et vous lTim.o, 17-18.
Cor. 9. 1
instruisent, '^ d'avoir pour eux une Am. ô, 10.
EccU. 19, i.
charité plus abondante, à cause de leur P». 119, 7.
œuvre; conservez la paix avec eux.
*^ Nous vous
en prions aussi, mes Juvamen
debilibus.
frères, reprenez les turbulents, con- 2 Thes. 3, 7.
19, 17. Eccli.
solez les pusillanimes, soutenez les Is. 35, 4. 44. Les turbulents, ceux qui ne gardent pas-
Job, 4, 4. l'ordre.
faibles, soyez patients envers tous. Bom. 15, 1.
lCor.S,9;9,II.
'"•
Prenez garde que quelqu'un ne îTim.î, 14-15.
Pa. 7, 5; 33, 15.
rende à un autre le mal pour le mal Bom. 11,17,11.
;
270 Ad Thessalonicenses, V, 16-28.

«» ,
Ill.Circa morall» laittructloneii (¥•%').

'^' ,, . reddat : scd semper quod bonnm est sec-


uyud^uv âuuxeTt xui tîç dXXtj- tamini in invicem, et in oinncs,"Semper
xai tiç ^^' lldvxoxt yuÎQtTt, gaudéte. *^ Sine intermissione orâte.
" nQoçsîytad^s, "• tv narxi '^ In omnibus gràtias agite : hiec est
^ enim voluntas Dei
Xçiax(p . Ît^fov

omnibus vobis.
in (Ihristo Jesu. in

'&,
"

^'
,^ ''
^* ndvxa
-"./ /^<«,

-
'' Spiritum nolite exlingiicre.
plictïas nolite spérnere.
probate :
" Omnia autem
quod bonum est tenéte.
omni spécie mala abstinéte vos.
-^ Ipse autem Deus pacis sanctifiect
Ab
-' 1'•.-

=•*

oL•, xai vos j)er omnia :ut integerspiritus vester.

,. ^
xai xui etanima, et corpus sine queréla in ad-
^

&
iv

.
, &. ^^
véntu Domini nostri Jesu Christi servé-
tur. ^^ Fidélis est, qui vocâvit vos qui

,-
:

'•
^'
xai

. étiam
-•
faciet.

Fralres orale pro nobis.


omnes in osculo sancto. -" .\djiiro
fratres
-* Salulàle

.
.
^
-''

-^ 7
-
&' .
vos por Dominum, ut legalur »'pi8tola
hœc omnibus sanctis fràtribus. '• Gràtia
Domini nostri Jesu Christi vobiscum.
Amen.

9. )
. Ky \.
(p. Ôe. 23- 1" : "ytucm. :i-». Tjiotoij

c. 2o. BD (pr. m.) L f (a. nefi) »ei. 27. LT:


15. (pr. m.) ^: SLT* (pr.) «. (* ). 28. G[K]SLT• K.eij»•.

18. Lf (. ya'ç) koTiv. 19. (pr. m.) D (pr.


m.) FT: afiirrvre. 21. Ap. Bow. : (I 18. .1 vous tous. Cirec • à vou.i •. :

i8. Le grec porle en plus la On: prenucp


Cor. XII, 10; I Joa. iv, l). (sec. m.) BDEFTf Thessalonicicns, écrite d'Alhénes t.
Thessaloniciens, V, 16-28. 271
111• InstructionH morales (1%'-V).

GaL 6. 10.
mais cherchez toujours le bien les ProT. 17. ISj
»0, Jî.
uns des autres, et celui de tous. Pet. 3, 9.
1

'^ Soyez toujours dans la joie. '^ Priez Oratio 16. Sot/ez toujours dans la joie. Voir la note sur
continuA• Philipptens, iv, 4.
sans cesse. '* Rendez grâces en toutes G»l. i. îî.
Luc. IS, 1.
Eph. 6, 18.
choses; car c'est la volonté de Dieu Colos.4,î;J.7.
dans le Christ Jésus, par rapport à EccU. IS, 23.
Rom. S, t».
Philip. 4, 6.
vous tous. Tim. 4.
1 i,

'* N'éteignez point l'Esprit. ^" Ne iîipirilui \Vi. Xéteignez point VEspritae Dieu, en mettant
cedendum. obstacle à son opération en vous, et en empêchant
méprisez pas les prophéties. '-* Eprou- Rom. Iî, 11.
.^ct. 7, 51.
ceux qu'il a enrichis de ses dons de s'en servir
.S»p. 1, i. pour l'utilité de l'Église (Glaire;.
vez tout; retenez ce qui est bon. iUt. 5, li. 20. Les prophéties. Voir la noie sur I Corinthiens,
-- BcelL »0, 3«.
Abstenez-vous de toute apparence 1 Then. i,
XIV, 1.

IÎ-13.
de mal. 1 Joa. 4, 1.
Job, lî, 11.
-^ Que le Dieu de paix vous sanc- I8. 7, 15.
23. Par tous les moyens, ou en toute manière, ou
Gai. en toutes choses, en tout ce qui vous arrivera, ou
tifie lui-même par tous les moyens, 4, 15.
enfin entièrement. Le grec porte absolument tous,
afin que tout votre esprit, votre âme 1
Vola
Cor. J, 14;
en rapportant cet adjectif au pronom vous. —
15, 44, 46. Vesprit ou l'entendement, et l'âme ou la volonté,
et votre corps se conservent sans Hebr. 4, lî. désignent les deux principales Tacultés de i'àme
Philip. ï, 15. (Glaire).
reproche à l'avènement de Notre-
Cor. 24. Est-ce lui qui fera cela. La foi est un don
Seignour Jésus-Christ. -^ Il est fidèle 1 1, S-9.
Rom. 6, 30. de Dieu, mais, même après l'avoir reçue, l'homme
P». 144, 13.
celui qui vous a appelés aussi est-ce
;
a besoin, pour faire le bien, de la grâce que
Dieu ne lui refuse jamais.
lui qui fera cela.
-'
Mes frères, priez pour nous. Kalulalio.
-* Saluez tous nos frères par un saint 2 Thés. 3. 3.
Coloc. 4. 3.
baiser. ^^ Je vous adjure par le Sei- 27. Tous nos saints frères; c'est-à-dire à tous
Rom. 16, 16. les chrétiens des Églises de .Macédoine.
gneur, que cette lettre soit lue à tous
nos saints frères. -* Que la grâce de 1 The». 5, lî.
Colo». 4, 16.
Notre-Seigneur Jésus- Christ soit Philip. 4, 23.

avec vous. Amen.


-

EPISTOLA

Bi:\Tf PALLI APOSTOLI


AD THESSALONICENSES SECLNDA


Ttj

.
xuî —
QtooaXovixùwv iv
«
^)^ I. M*aulus.et
ecclésiiB Thessalonicénsium, in
Sil\.iiiu.>>.

Deo Paire
il 1 imôthcus.

xat

. Otov
* noslro. et
vobis et
Domino Jesu Chrislo. Gralia
pax a Deo Pâtre nostro. et Do-
•'

,
XUÎ
.
,
^

, , 93- mino Jesu


^ (irâtias âgere
pro vobis. fratres,
(Chrislo.
debémus semper Deo
dignum est. quù-

/^',
ita ut

xut niam supercréscit fides vestra. et abi'in-


'/ dat châritas uniuseuji'isque vestnim in
^' inviccm :
^ ita ut et nosipsi in vobis glo-
tuÎç riémur in ecclésiis Dei. pro patiéntia ves-
^, tra. «'Ifidr. et in omnibus pers«'culionibus
^- tribulatiunibus.quassustinétis.

'^
vcstris. t't

' ^ in exémplum justi judieii Dei, ut digni

,^ / *
^,
âixuiov
&,
-
&,
&,
^'
"^
liaboâmini in regnu Dei. pro quo
mini :
" si

rétribuera tribulatiônem
lant :
"
tami-n justum est apud

requiem
et vobis. qui tribulâmini.
nobiscum in revelatiône Dùmini Jesu de
iis
<
qui vos tribu*
pati-
Deum,

'(/ , un' cœlo cum àngelis virtiitis ejus ' intlamma


ignis dantis vindictam iis qui non nové-
*

,& runt Deum. et qui nonobédiuntevangëlio

,
,
rotç

,^9^- Domini nostri Jesu Christi ' qui ptonas :

'
dabunt in intéritusetérnasafâcic Dômini.
' et a gloria virtiUis ejus :
***
cum venerit

, gloriticàri in sanctis suis, et admiràbilis

,(^
&&
9^7]

) .
iv niai - *^

'
fieri in omnibus qui credidérunt quia
créditum est testimonium nostrum super
vos in die illo.
:

..
^'.
|)0.
Ij
iv

DEF:
4.
a.
LT:
Mtiyfia-9Ù.
V* Mvfty 2. BDEiLjT•*
5. Uomhcrg.
8. BDEFGSLT: U
: -. yioyi
nvfiç. BDE[KI.JT•
9fiOr. 10. nABI)EFGSI.T:
i.TiOT.-v^a;) ff'all. :
Xf. CKAF(L]t> 9. AL: iU-

I. 3. De vouê. Grec : • de vous tous •.


mcxtiewur.

tO. Puitque votu avez cru à noire témoignaçe


tou$ figure enu« pareDthote• dan• le grec
:
DEUXIEME EPITRÉ DE SAINT PAUL
AUX THESSALONIGIENS

Paul et Silvain, et Timothée, •*"'•"*""•


I. ' 1- Encourag^emente, l.

à l'Église des Thessaloniciens, en Eeca4,iî. 1. 1. Silvain, le Silas des Actes. Voir la note sur
Dieu notre Père, et en Xotre-Sei- k^iii.5."î. Actes, XV, 52.
2. Grâce... et paix. Voir la note sur Corin-
gneur Jesus-Lnrist, - grâce a vous, Ptu?, u. thiens. I. 3.
I

et paix par Dieu notre Père et par îpèu'i.V.


-\otre-Seigneur Jésus-Christ.
^ Nous devons, mes frères, rendre 3. Votre foi augmente et, comme conséquence
^J'^JÎ^ „^* nécessaire, la charité, sans laquelle elle demeure
sans cesse à Dieu pour vous de dignes p„,ieL«îa. insudisante et ineflicace, devient abondante.
actions de grâces, de ce que votre foi , ^.-^î^,^•,,
augmente de plus en plus, et que la ^!^\"i
•charité de chacun de vous devient ^'^^.
abondante pour tous les autres, ^ dej^°7/Jj/J;
sorte que nous-mêmes nous nous glo- Ge^'s,*'"'
rifiions aussi en vous dans les Églises p«:4',';7. i

de Dieu, à cause de votre patience, Î^^. n'/fj.


et de votre foi, et de toutes les per-
^^„*t; u".
sécutions et tribulations que vous 1^*^*5 '":
supportez, * en exemple du juste ju- *»» En exemple du Juste jugement de Dieu. Par
ti.

persécutions qu'ils endurent, les justes sont


gement de Dieu, pour que vous soyez l'xh^î't'u. les la preuve qu'il y aura un jour où le souverain
trouvés dignes du royaume de Dieu, l^iI] ti. Juge punira les persécuteurs et récompensera
ceux qui auront souffert pour )ui.
pour lequel aussi vous souffrez; ^ car apo^•"• »;
il est juste devant Dieu, qu'il rende
jcô, »•.
1 affliction à ceux qui vous affligent, MVîi,\
" 7. Les anges de sa puissance; c'est-à-dire les
et à vous qui êtes affligés, le repos
anges qui sont les ministres de sa puissance.
avec nous, lorsque du ciel se révé-
lera le Seigneur Jésus avec les anges
de sa puissance, ^ et que, dans une *• «"i»» 8. Qui n'obéissent pas à rEcangile de Xotre-
flamme de feu. il se veng^era Seigjieur Jésus-Christ; les Judaïsauts, dont les
^ de ceux Job,
,^*• *«•'•
?I, W. Thessaloniciens avaient à souffrir la persécatioD.
qui ne connaissent *point Dieu, et oui ^„<^'"• '*. *«•
. ,.
, i Rom. 10, le.
obéissent pas à l'Evangile de Notre- J'-AS'•'•
beigneur Jesus-Christ ^ lesquels su- p,
;
^^ j.
biront les peines de la perdition éter- H- &' *^' *"•
neile. a la vue de la face du Seigneur ^*• »6. î-
et de la gloire de sa puissance <*> lors- p,. 67. 3.
; 10. Touchant ce jour, ou bien en vue, dans l'at-
qu'il viendra pour être glorifié dans ^'^''«''s"' tente de ce jour. Ce sont les seules interprétations
compatibles avec les Bibles latines autorisées.
ses saints et admiré dans tous ceux ^5: ik D'autres, conformément au texte grec, traduisent
,

avec une parenthèse Et admiré dans tous ceux


qui auront cru; puisque vous avez '^^': qui :

auront cru {puisque vous avez cru à notre té-


•cm à notre témoignage touchant ce moignage ace jour; ce qui enlève toute difucuito
grammaticale [Glaire).
jour.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VUI.
18
274 II Ad Thessalonicenses, I, 11 — II, 12.

, * /^
I. Ilortallo ad Niiattlncntiam (I).

] ,- " £tç S nui ntçi ** In quo étiam oràmus semper pro

&'- '
**
xai
nùoav
t^tvç vobis : ut (lig:nelur
Deus noster, et impleat omnem voluntà-
tcm bonitatis, et opus ft'dei in virtute,
*^ ut clariHcétur noincn
Dômini nostri
vos vocatione sua

xai
11.
, .
, ,* -
iv
& xai Jesu Christi in vobis, etvosinillo. sccun-
dum gratiam Dei nostri et Domini Jesu
Christi.
II. Kogamus autrm vos fratres, p.i

,
'

/« ^ advéntum Domini nostri Jesu Christi, et

,-
xai ipsum * ut non
nostra; congregationis in :

aL•v&va
^

, &3^, dià
cito moveâmini a vestro sensu, neque
terreâmini, neque per spiritum, neque

,.,
^ '
' pcr sermônem. neque per epistolam tan-
quam per nos missnm. (jiiasi instct dies
Domini.

, ,--
,
^

xai dnoxukwpd^rj
&]
uvd
niam
^

revelàtus
Ne quis vos seducal uilo niudo
nisi vénerit discéssio
homo
primura, et
peccâti, filius p* r-
: quo-

' ^,^ &,


fi'ierit

' .
^ ditionis. * qui advcrsiilur. et extùllitur
i

,
xai supra omne quod dieitur Deus, aut quod
colitur, ita ut in teniplo Dei sédcal est•

dens se tanquam sit Deus.

, .;
quod cum adhuc essem

&
^ '•
Non retinétis

^,& '^
*/»' apud vos, hœc dicébam vobis? ' Et nunc

* Kai
,. , ^ ^'«
quid detineat
témpore.
iniquitatis
téneat,
' Nam
scitis.

tanlum ut qui tenet nunc


:

donec de médio fiât.


Et tune revelâbiturille iniquus.
ut revelétur in suo
mystériuin jam operâtur

quem

,
"

aro'/ittTOç - xai
' Dôminus Jésus
et déstruet illustratiùne
interficiet spiritu oris sui,
advéntus sui eum :

, ' " ^ cujus est advéntus secunduni operatio-

,& *°
xai
} xai

&
neni Satana?, in onini virtùte, etsignis -t
prodigiis mendacibus,
ductiône iniquitatis iis
•" et in
qui péreunl
omni
: eo

. , i^éoç
^ '

, &
Kai

*^
avd^'
* quod chariU'item
ut salvi fièrent. Ideo mittet illis Deus
operationem erroris, ut eredant mendâ-
cio, " ul
veritàlis

judi<i'iilur iiiiiiies qui


non reccpërunt

non credi-

0. \\n'. 111. Al . .. -• -viov.


8. G rell. tIT: »-•^»•
'^"ï"»*•
12. [KL]T• Cpr.) Xf.
»)SLT*
10. (pp. m.^ .\HFI.T• Cpr.) n?*. (ail.)
kr. D (pr. m.) (pr. m.) f (p. Xfiorvi.
2 x.VBD (pr. m.) FLTH: ftioi 9t G rcll. :

T.
3.
4.
MVfÙI.
KBT•: irofiùtt {AbEVLV:
Jun. : vnif narra. BcZ.
).
: ht\ Tter .
11.

II.
10.
.
SLTe:

U
7tif4nti.

JétuM n'e»t p*8 dana le grrcc.


fia du ter»ol forme dans le grec le vcmci
GSLT[»]e* »ior. 5ulvaoU
, .

II Thessaloniciens, , 11 — II, 11. 275


. Encouragements ()<
" Fiai opuu 11. Tous les desseins de sa bonté, ou, en vertu
C'est pourquoi nous prions sans D«i in eiH. d'une Tigure de grammaire dont nous avons déjà
Koui.
cesse pour vous, que notre Dieu \ous Res. lî, Î3.
I, 9.
vu beaucoup d'exemples toute sa bonté, sa bien-
:

Mat. Si, 34.


rende dignes de sa vocation, et quil Philip.
1
veillante volonté. —
La foi signifie ici tout le
14. 3, christianisme, la loi nouvelle dont la foi est le ca-
accomplisse tous les desseins de sa ïApoc. Pet. 10. 1, ractère, comme la circoncision était le caractère
19, 9. de la loi ancienne.
bonté, et l'œuvre de la foi par sa puis- Thés.
The».
24. 1
1
5,
1, 3.

sance. '- Afin que le nom de Notre- Philip.


Colos.
13.
11.
4,
1,
Tim.
Seigneur Jésus-Christ soit glorifié STim.î,l;4,17. lî. 1 1,

en vous, et vous en lui, par la grâce Mat.Is. 5Î,


16. 5,
5.

de notre Dieu et du Seigneur Jésus- Kom. Î4. î,

Christ. 11^ Partie. — i»nr 1» fin da monde, 11.

II. *
Or nous vous
conjurons, mes "• * .«f- L'avènement de Notre-Seigneur, au jour du
II. 1.
jugement dernier.
frères, par 1 avènement de otre-Seï- caveam. 2. Par quelque esprit prétendu divin ou prophé-

gneur Jésus-Christ, et par notre réu- Phuem. s. tique, par révélation qu'on prétendrait fausse-
ment avoir reçue de l'Esprit-Saint. —
• Le jour du
nion avec lui, - de ne point vous lais- ^^^V Seigneur signiGe souvent dans l'Écriture la On du
monde, le jugement universel, où le Seigneur se
ser si vite ébranler dans vos senti- i^J.\",''; montrera avec sa grandeur, sa puissance et sa
ments, ni effrayer, soit par quelque justice souveraines; mais les auteurs sacres dési-
gnent aussi quelquefois par ce terme les grands
esprit, soit par des discours, soit par Job, 15,41. événements dans lesquels la majesté divine se
J
des 1 ».
Sap. 17, 10.
-

lettres supposées venir de nous, 1 Joa. 4, 1.


-1 manifeste d'une manière frappante, et qui sont
comme des images de la catastrophe Qnale. Saint
comme si le jour du Seigneur était s Tim. 4, i. Paul avertit les fidèles de Thessalonique de ne pas
se laisser troubler par ceux qui annoncent que ce
jiroche. jour est proche, en alléguant à cet égard certaines
révélations qu'ils prétendent tenir directement du
^ Que personne ne vous séduise „nue"-ia- ciel ou qu'ils attribuent à l'Apôtre, sinon au Sau-
. aucune manière; car il ne viendra^^* sia"**"" veur lui-même. Loin de confirmer ces prédictions,
saint Paul enseigne qu'on ne doit pas s'attendre à
point, quauparavant ne soit venue ^."^,* 3. voir sitôt l'accomplissement des divins oracles.
assure qu'il doit se produire auparavant de
l'apostasie, et que n'ait paru l'homme job, 15, »6. Il

du péché, le fils de la perdition, qui ,,.


suivant l'explication la plus commune, l'apoitasie
'

des peuples chrétiens qui se sépareront de


grands événements, la séparation », c'est-à-dire,

.-
se pose en ennemi et s'élève au-des- Dan. 7"îo,ii, glise, et l'apparition du fils de perdition .. de •

sus de tout ce qui est appelé Dieu, ou cor. ,'. l'homme de péché, de cet ennemi du vrai Dieu,
1
qui se fera rendre à lui-même les honneurs divins,
qui est adoré, jusqu'à s'asseoir dans MatV, is'k te qui portait l'Apôtre à donner cet avis à ses dis-
ciples, ce n'était pas seulement le désir de leur
le temple de Dieu, se faisant passer î 10, n. épargner une inquiétude sans fondement, c'était
surtout la i)révision du péril auquel leur foi serait
lui-même pour Dieu. exposée par les déceptions qui résulteraient de
^ Ne vous souvient-il pas que, lors- *»•«<!»»:!»- semblables illusions. C'est la même r.iison qui a
1 tus Teniet. porté l'Eglise à défendre sous
'

., ,
peine d'excommu-
que j étais encore avec vous, je vous ^«"^-^ A"• nicatii>n d'annoncer pour une époque déterminée
disais ces choses ? ^ Et vous savez ce Tim. 3, la venue de l'Antéchrist ou le jour du jugement ».
5.
(L. Bacuez).
qui le retient maintenant, afin qu'il aÎ^c's.'îi. 3. Cette apostasie est la révolte de toutes les
nations contre l'Église catholique, révolte tiui a
jiaraisse en son temps "
car déjà ; commencé, et qui deviendra plus générale dans
s'opère le mystère d'iniquité seule- les jours de l'Antéchrist.
4. Dans le temple de Jérusalem que quelques-
;

ment, que celui qui tient maintenant, uns croient qu'il rebâtira, ou dans les églises chré-
tiennes qu'il consacrera à son culte, comme Maho-
tienne jusqu'à ce qu'il disparaisse, met a fait des églises d'Orient.
Et alors apparaîtra cet impie que j^rfic'ëiJ"'
** . Vous savez ce qui le retient maintenant.
D'après Bossuet,<lesTliessaloniciensétaient mieux
le Seigneur Jésus tuera par le souille instruits que nous sur ce sujet; mais ils ne nous
^^çJ'^\' ont pas transmis le secret qui leur a été révélé ».
de sa bouche, et qu'il détruira par l'é-
clat de son avènement.
g'îf•*•.!:'?•
Il viendra } ^°^}• '•*
On ne saurait donc décider avec certitude ce que
l'Apôtre entend par ce terme S
Apoc. ÎO, 7; la Vulgate par qui tenet nunc.
i•
traduit dans /,
par 1 opération de Satan, au milieu 7. Seulement, que celui qui tient la foi, qui pos-
j^^^^l,.
de toute sorte de miracles, de sisrnes ?»"•]? f sède la foi, la tienne, c'est-à-dire la conserve, juî-
qu'a ce qu'il disparaisse, c'est-à-dire jusqu'à la
, Mat. Î4, Ï4. -

et de prodiges menteurs, '" et avec «««i"* mort de l'.iVntcchrist: ou bien seulement, que ce- :

lui qui retient l'Antéchrist (y. le retienne jus- ti),


toute séduction d'iniquité pour ceux j^•^. «j»^ qu'à ce qu'il meure; car le texte grec est, comme .

la Vulgate, susceptible de ces deux interpréta-


qui périssent, parce qu'ils n'ont pas
^^f^J'^i f tions (Glaire).
reçu lamour de la vérité afin d'être 2» , ." 8. Cet impie. D'après saint Jérôme, cette expres-
^-, Rom. , sion doit s'entendre, ainsi que les mots celui qui
1

sauves. C est jjourquoi Dieu leur en- ^ '»• "• tient maintenant du y. 7, de l'empereur de Rome
^ Bom. i, »8.
,
verra une opération d'erreur, de ma-
.
en général ou de la majesté impériale Glaire).
10. Une opération d'eneur. Dieu permettra qu'ils
nière qu'ils croiront au mensonge; "^i''{^'' soient séduits et trompés par des prodiges men-
songers, en punition de ce qu'ils n'ont pas reçu
^' en sorte que soient condamnés ^''"•'•"• l'amour de la vérité.
tous ceux qui n'ont pas cru à la vé-
276 II Ad Thessalonicenses, II, 13 — III, 10.

01
iv ^
<{
^
doixia.
' rrj
II. De future ChristI ultlmo «dveatu (II).

svoo- dérunt
tàti.
veritâti, sed consensérunt iniqui-

,, ,
*^* de '* Nos autem debcmus

^eo7 ^- grattas àgere


Deo semper pro vobis, fratres dilécti a

'( ^, • - ^toç Deo. quod elégerit vos Deas primitias in


saliitem, in sanctificatione sptritus, et in

, ** ' in qua et vocivit vosper

.
lide veritâlis

' ,, -
:

ôtd evangélium nostrum. in acquisilionem


gloriiF Dômini nostri Jesu Chrisli. '* Ita-

^^" que fratres state, et tenéte tradiliones,

&,^ .- âid '


quas didicistis, sive per sermunem, eive
per epistolam nostram.

& ,-
^^ '^ Ipse autem Duininus
nosler Jésus

&,
6
xai
'^
Christus, et IJeus et Pater noster, qui
nos, et dédit consolatioiiem œtér-
dil«'xil
nam. etspern bonain in grâtia. •' exhor-

,
111. /,
^ , , xai 3^.
tétur corda vestra. et confirmot in omni
opère et sermone bono.
111. De cétero fratres orale |)ro no-

& ^

bis, ut scrmo Dei currat, et clarificétur,


',, '''
/rj
sicut et apud vos
§^^
. et ut liberémur ab =*
:

, xai importunis, et malis hominibus non

,.
;

^- enim omnium est iides. ^ Fidéhs autem


Deus est. qui confirmâbit vos, el custo•

, . t(f'
*

^)
diet a malo. * Confidiinus aulem de vobis
in Domino, quoniam quae pra-cipimus.
^ Dominus autem dii
. t

. & ,',,
xai fàcitis, et faciëtis.
xarir^vVot gat corda vestra in charitâte Dei. et

,
xai tiéntiaChristi.

&

^

&. ,-
- '
xai
''
^ Denuntiamus autem vobis fratres in

nomine Dômini nostri Jesu (Ihristi. ul


subtrahâtis vos ab omni fratre ambulant
iiin '

inordiniite. et non seciindumtraditione


'

, 1
qiiam accepérunt a nobis. '
Ipsi e

,^
,
otrfari, scilis quemadinodum oporleat imi

«& ' nos


vos
: quoniam non inquiéti fiiimus in
^ neque gratis pane m roanducàvi-

,
:

xai mus abaliquo. sed in labore et m fatii

' -/
^ tiône,nocte et die opérantes, ne qu(
vestrum gravarémus. ^ Non quasi non]

. ic huiho&ui buerimus potestâtem, seJut nosmctipt


formamdarémus vobis ad imilàndum m

^
*'^
t/i«î, *^ Nam et cum essémus apud vos,

12.
tUtno. LT:
, 18, al.). 14.
^. .-
NAFT: £:tami. jLJT* h.

ABDL:
(coIl. XVI,
lil

L (f à a. Xf.)
16.
; ,
nAUDEI.Î:
; Jar.
C [\.]1* «». (sec. m.) D (sec. m.^ KK^
[ (. m.) AI) (pr. m.) VWW-"
Ttaftlaftoca^. BFI.: naftlâfirtt]. S- nBFL: «^-^

.—
:

nai [é] 9. é 17. [KjSLTII©• v^iç. KSLT«: M. ((;. l.i /v i>i>ii. (.rec • du Seigneur •.
.
..^ : —
qu'il rotu choitis comme de» prfinwt. drec : •\
(^ m. 2. Kf (p. nmnar) lai\r. 3. HU ce qu'il vous a choisis dés le coiumcnccmcnl •. '

(pr. m.) FL: 6 9t6ç. 4. BI) (pr. m.) T' v//•»- 1«. ^. 17). Œmvrt... doelrine. Grec : • doctrii
(AD sec. m. EF-t). m.) «• œavre ».

(a. .)
(pr. m.) Al) (pr.
mai. 5. KABDEFTt (a. .) . III. !. / .• Dieu. Crer : • le Seigneur ..
II Thessaloniciens, , 12 — III, 10. 277
II. Siur la fin du monde (II).

rite, mais ont acquiescé à l'iniquité. H»TfanlPauli


12. Des prémices. L'Église de Thessalonique
était une des premières que l'Apôtre eût fondées
Mais nous, mes frères chéris de •'»«'•^»'•••
'- en Europe. — Lm sanctification de l'Esprit, qui
Dieu, nous devons sans cesse rendre jo.. 43.
est opérée par la vertu de l'Esprit-Saint. —
La foi
5.
de la vérité, la foi nous met en possession de la
* * ?*i Rom. S. 1 1,
orrâces a Dieu pour vous, de ce ou il Eph. 1,4. vérité.
'^
u • • Dent- 33, 3. -
vous a choisis comme des prémices, Rom. s, n.
1 •

pour vous sauver par la sanctification


de l'Esprit et par la foi de la vérité, Ln^u'le
*f
à laquelle il vous a appelés par notre k-^^Vv•,
E'angile, pour acquérir la gloire de ^°£"•,*9•
Notre-Seigneur Jésus-Christ. '^ C'est Mat. 14. Les traditions que vous avez apprises par
S''A'*J•
15, . nos discours. L'Apôtre donne ici la même autorité
,

pourquoi, mes frères, demeurez fer- ^


A«.ie,4^^
à ce qu'il a enseigné, soit de vive voix, soit par
écrit. C'est pour cela que l'Église reçoit avec le
mes, et gardez les traditions que vous même respect les vérités renfermées dans les
avez apprises soit par nos discours, .crilures, et celles qui sont venues des Apôtres
jusqu'à nous par le canal de la tradition.
soit par notre lettre.
*^ Que Notre-Sei£>:neur Jésus-Christ «"»«• »*«»

lui-même, et que notre Dieu et Père,


qui nous a aimés et nous a donné une * c«••• '. *
consolation éternelle et une bonne ' ^e*- ». *-
,, . Kom. , Î3.
espérance par sa grâce, ^'' ranime vos ^^70,1:6-.».

cœurs, et vous affermisse en toute


bonne œuvre et toute bonne doctrine. IIP Partie. lastraetion• —
III. Au reste, mes frères, priez "*;^''*
'
morale•, lll.
pour nous, afin que la parole de Dieu 111. 1. Comme aussi parmi vous: c'esl-à-dlre

se répande et soit glorifiée, comme ^"br.'îi.r' qu'elle se répande etc., aiMSt parmi vous, ou bien
comme elle l'est parmi vous (Glaire).
aussi parmi vous - et afin que nous Eph°*"e,^'i9. ;

2. Car la n'est pas


soyons délivrés des hommes fâcheux f^. WX mune à tous;foibien que tous, n'est pas com-
Dieu accorde à tous les
et méchants: car la foi n'est pas à 'V^is,"' moyens de croire, tous n'en profitent pas.
^'-"•»«•
tous. 3 Mais il est fidèle le Dieu qui Du malin
3. esprit, c'est-à-dire du démon.
vous affermira et vous tardera du > ^hee. s, u.

malin. " ht nous avons dans le Sei- .8,-


H-br.6. 9.
..
gneur cette contiance, que ce que ^i. u, ?.
nous commandons, vous le faites et ^^. le, i.

5. La patience du Christ: la patience par laquelle


vous le ferez. Que le Seigneur di- **^:/,\ nous
'
supportons, comme Jésus-Christ, les épreuves
rige donc vos cœurs dans lamour de ^Mat."'n*' et les persécutions.
-'•
Dieu et la patience du Christ. ^**- ^ *'

''
Or nous vous ordonnons, mes«»ioeo» et ment 6. Tous nos frères qui se conduisent: littérale-
tout frère qui se conduit. Le mot tout est :

frères, au nom de Notre-Seigneur vluTni'. un véritable collectif: c'est pour cela qu'on lit au
pluriel, immédiatement après ils ont reçue.
Jésus-Christ, de vous séparer de tous i^ :

5^^ ,

nos frères qui se conduisent d'une


^VU*i.
manière déréglée, et non selon la tra- ^,'^:^'• '

dition qu'ils ont reçue de nous. ' Car '^^/j *'


vous savez vous-mêmes comment on * '^'"^ *• '**
doitnous imiter, puisque nous n'avons
pas été fâcheux parmi vous, ^ et que ' <^'• *• >«; 8. Nous avons travaillé. Saint Paul gagnait sa
">« vie en fabriquant des tentes. Cf. Actes, xvm, 3.
nous n'avons mangé gratuitement le » <• ».

pain de personne, mais que nous ^^<''• *?".•.


.,,
* , . >am. 16, la.
avons travaille jour et nuit avec peine ' "^*"^ *• »•
- . * t^ , Cor. lî, 13.
et fatigue, pour être à charfire à au-
/- ICor.9, 13-U.
,,,,.,
de vous. q Ce

cun est pas que nous M»t 10, 10.
^*
.

n'en eussions le pouvoir, mais c'était 'i^p«• 5.' s.*'

pour vous donner en nous un modèle bkS^V, "9.


à imiter.
Ipi
Aussi, lorsque nous étions parmi
1,
'

$, *'
278

€(&,
. •
, ,
II Ad Thessalonicensee,

on «
io&itxw.
III. PrKeept• clrra more•

***^4
ov &tL•
III,

(III).
11-18.

denuntiabàmus vobie quoniam si quis


non vult operàri, nec manduert. • Au-
divimus cnim inter vos quosdam ambu-
lâre inquiète, nihil opérantes, sedcuriose
:

^ , .-
'* ât agéntes. '^ lis autem
«lui ejûsmodi snnt

denantiumus, et ob.sccrâmus in Dumino

&,& ^. *^ Jesu Christo, ut cum siléniio opérantes,


suum panem '^ Vos autem
, ^,
mandiicenl.
fratres nolite deficere benefaciéntes.
* '

,&,]' *
xai
' * Quod si

per epistolam, hune nota te,


quis non obédit verbo nostro
et ne com-

^.
misccamini cum ut confundàtur
'
&, &- '-'
et nolite quasi
sed corn'pite ut fratrcm.
illo.

inimicum existim.i
:

./ ,.
*• '* Ipse autem Dôminus paeis detvobis

pacem sempitérnam in omni loco. Dômi-

*^
"
.
' ^

*^.
(/.
nus

signum
*'
sit cum omnibus vobis.
Salutatio,
omni epistola
in
mea manu Pauli quod

'* Grâtia Domini nostri Jesu

omnibus vobis. Amen.


: ita
:

('.hristi
scribe.
cum
est

^ BeaacdoriKeîç âtvréça ^ 9-
^.
* *
.• ' -V'î»'•
16. I^T:
ad f.
", 1*^• ^

per)
12.
:
LT: h
ly»e«. 14. :
..,*v^Jk.
13. nALT
«ol.
(ut som-
LT: ovio-
lu. tout temp», en tout lieu, iirec : • pour i"U
jours, de toute manière >.
IK. Le grec porte en plus ;i la lin : • seconde au\
Thessaloniciens, ocrite (l'Atiienes •.
II Thessaloniciens, III, 11-18. 279
III. Instructions morales (III).

Mat. 6, 31.
VOUS, nous vous avons déclaré ceci Eph. 4, ;

« Si quelqu'un ne veut pas travailler, *


p^T»7%"
qu'il
^ ne mange point ». " Nous avons M. Suivant leur curiosité. « Curiosum genus ad
.
rt. 1 . Kccli. 33, Î9. cognoscendam vitam alienam, desidiosum ad corri-
appris, en efiet, que quelques-uns par- prov. «i, «i gendam suam ». Saint .^^ugustin, Confess.,\, m.
mi vous s'en vont jetant le trouble j^
^^ j^
sous leurs pas, ne faisant rien, mais e<=«"• -» '''•

suivant leur curiosité. '^ Or nous or- oai. e, 9.


donnons à de telles personnes, et nous
les conjurons dans le heiorneur Jésus- icor.5,9, n
^1 • 11
* Joe. 10. •

Christ, de manger leur pain en tra- bccu. 4, s:-,.

13. Faire du bien; bien agir, faire toute espèce


vaillant paisiblement. ^^ Pour vous, de bien.
mes frères, ne vous lassez point de
faire du bien.
nobeclien- \k. Afin qu'il en ait de la confusion. Cette peine
'* Que
quelqu'un nobéit pas à
si de l'excommunicaiion est infligée pour l'amende-
fugiant. ment du coupable plua que pour son châtiment.
ce que nous ordonnons par cette let-
tre, notez-le et n'avez point de com- Met. .% 44.

merce avec lui. afin qu'il en ait de la


confusion. '^ Cependant ne le regar-
dez pas comme un ennemi, mais re-
prenez-le comme un frère.
16. En tout lieu; de toute façon, de quelque ma-
Pax in
*^ Que
Seigneur de la paix vous Oomino.
le nière que vous repreniez votre frèré^
Ps. lOÎ, 5.
donne lui-même la paix en tout temps, Joe. 16, 33.
Pe. 147, 14.
en tout lieu. Que le Seigneur soit
avec vous tous.
*' 17. C'est là mon seing, ce qui donne à suppo-
La salutation est de moi, Paul; saïuiatio. cer qu'on avait fait circuler une prétendue lettre
c'est là mon seing dans toutes mes q^_ ^, . de l'Apôtre.
'•^''
lettres; j'écris ainsi. *^ Que la grâce '"'"•
de Notre -Seigneur Jésus-Christ soit
avec vous tous. Amen.
LES ÉPITRES PASTORALES

On désigne sous ce titre trois Épltres de saint Paul à ses disciples <1
prédilection. Deux sont adressées à Timothée et une à Tite. On les nomni
de sujets rcîlatifs au saint ministère,
])astorales, parce qu'elles traitent «
du choix, des devoirs et des vertus des pasteurs.
particulier
Timothée avait suivi saint Paul dans une grande partie de ses voyages,
et reçu de lui diverses missions, en Macédoine, en Grèce, à Philippes, ^

Thessalonique, à Corinthe. Il lui était aussi attaché qu'un fils peut l'être

son père; néanmoins, l'Apôtre l'avait placé à la tête de l'Église d'Éphèsr


pour se conformer à une ré>'élation du ciel. Quant à Tite, il l'avait aussi
élevé à l'épiscopat, après plusieurs missions, et l'avait chargé spécialemeni
d'achever son œuvre dans l'île de Crète, en y organisant le ministère ceci• -
.siastique.
La date de la seconde Kpitre à Timothée ne parait pas douteuse. On ! >

rapporte aux derniers temps de la vie de l'Apôtre. L'Epître elle-même nou-


apprend qu'il est à Rome, prisonnier pour la foi, qu'il a passé récemment a
Troade, à Milet et à Corinthe, qu'il n'a plus à ses côtés qu'un seul disciple,
saint Luc, et qu'il s'attend àune mort prochaine.
Pour les deux autres Epîtres, il ne parait pas possible d'en fixer la dat-
d'une manière précise. Néanmoins on a lieu de croire qu'elles sont à peu
près de la même époque et qu'elles ont été écrites peu do temps avant la dei -
nière captivité de l'Apôtre. Ce qui le fait penser, c'est l'analogie frappant'
et tout exceptionnelle qu'elles ont avec la seconde à Timothée, pour le fond
comme pour la forme. Non seulement l'auteur y traite des mêmes sujets,
mais il est placé au même point de vue, il a les mêmes préoccupations, il
voit l'Église dans le même état. Mêmes périls pour la foi; même goût des
nouveautés dans les fidèles; mêmes défauts dans la prédication; les avis fflfÊl
les recommandations sont presque identiques. C'est aussi le même styl••
plus pur, plus coulant et moins chargé d'hébraïsmes qu'à l'ordinaire c• :

sont les mêmes locutions et souvent les mêmes termes, qu'on lit dans cha-
cime de ces KpUres, et qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Aucune d'elle
ne ressemble à un traité dogmatique ou polémique. Ce sont des Lettres pro-
prement dites, des communications affectueuses, des instructions toutes pri
tiques, telles que l'âge de l'Apôtre, sa dignité et ses relations avec ses aie
LES ÉPITRES PASTORALES. 281

ciples le mettaient en position de leur en adresser. Convaincu qu'ils ne


demandent qu'à connaître ses sentiments pour entrer dans ses vues, il leur
écrit au courant de la plume, sans se préoccuper d'ordre ni de méthode. Les
préceptes, les exhortations, les maximes, les pressentiments, les détails
intimes arrivent pêle-mêle et se pressent sur le papier comme dans son esprit.
Aussi serait-il difficile d'en faire un résumé ou une analyse proprement dite.
Ajoutons que diverses indications, fournies par ces Lettres mêmes, ne per-
mettent guère de leur fixer une place dans la partie de la \ie de saint Paul
que les Actes nous retracent. Ainsi, dans la première à Timothée, on voit
i|ue, lorsqu'il l'écrivit, l'Apôtre venait de quitter Ephèse pour se rendre en

Macédoine, qu'il avait laissé à son disciple le soin de cette Eglise et qu'il
espérait l'y rejoindre bientôt. Or, ceci n'apu avoir lieu au moment où les
Actes nous montrent saint Paul quittant Ephèse pour passer en Europe ;

car alors Timothée le dcA-ançait en Macédoine et l'Apôtre n'aA'ait pas l'inten-


tion de rcAenir à Ephèse. A ce moment d'ailleurs, saint Paul ne fait encore
que prédire l'apparition des faux Docteurs dont il expose et combat les prin-
cipes dans les deux Lettres à Timothée. De même, quand il écrit à Tite,
il -ient de passer dans l'Ile de Crète, où ilTa laissé. Il ne saurait être ici
question de son passage en Crète avec le vaisseau qui l'emmenait captif à
Rome : comment pu dire qu'il se proposait de passer l'hiver à Nico-
eùt-il
polis? On ne donc pas où placer cette Épitre, sinon dans inter'alle de
A'oit

ses deux capti^'ités, intervalle dont nous ignorons le détail, mais qui n'a pas
été imaginé pour soutenir l'authenticité de ces écrits et durant lequel nous
sommes fondés à croire qu'il parcourut de nouveau l'Orient, après avoir
•vangélisé l'Espagne.
Quelques auteurs objectent le jeune âge de Timothée, à l'époque où fut
écrite la première Épitre, saint Paul lui recommandant de faire respecter sa
jeunesse. Mais il faut tenir compte de l'âge avancé de l'Apôtre, qui se qua-
lifie de vieillard et qui avait au moins une soixantaine d'années, de Thabi-

tude où il était de parler à Timothée comme à son disciple, et de la pratique


commune au premier siècle de n'appliquer aux fonctions pastorales que les
hommes qui touchaient à la vieillesse. (L. Bacuez).
PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PAUL
A TIMOTHÉE

INTRODUCTION

Dans cette Épître, le dessein de saint Paul est d'avertir l'évêque d'Éphèse
des principaux devoirs attachés à sa charge, et de l'animer à les bien remplir,
III, 15. Dans ce but, il indique brièvement à Timothée les obligations les plus
graves de l'épiscopat. dit Il lui : —
i° Comment il doit instruire son peuple
et combattre les mauvaises doctrines, i, 1-20. 2° Avec quel soin il doit —
s'acquitter de la prière publique et des exercices du culte divin, ii, 1-15, —
3° Comment il doit choisir ses coopérateurs, m, 1-16. — 4" Quel zèle il

doit avoir pour se sanctifier lui-même, iv, et pour maintenir la discipline


dans son Église, et vi. A ces instructions, qui conviennent à tous les pas-
teurs, se mêlent des exhortations et des avis personnels, avec certains dé-
tails sur la vie de l'Apôtre. (L. Bacuez).

Jeune homme prUnt le• mains levées (II, S, p. Î89).


CBronze da Mmée de Xaples).
Ji-

Jf^

:: « EIMSTOLA

APOSTOIJ
AD TIMOTflEUM l>IUMA

.,& (^, -' I. *

cûndum impérium Dei


Paulus apostolus Jesu Christi se-

& & . ,,
Salvaloris nostri,
* et Christi Jesu spei nostrœ * Timotheo

,
:

,
tv dilécto filio in fide, grâtia, misericordi.i

. etpax a Deo Paire,


mino nostro.
et Christo Jesu Do-

, '
3^
^,
^ ^

cum irem
Sicut rogavi le ut remanéres Ephesi
in Macedoniam, ut denuntiâres

9• •
'
'
quibiisdam ne aliter docérent, * ncque

. & - inténderent fàbulis, et genealogiis inter-


minâtis quœ quœstiunes pra^stant ma-
quam
:

& ,-
gis fedificationem Dei, qua; est in

,^ ,
fide.

' Finis autem prœcépti est châritas de


•"'

ât ^*

corde puro, et consciéntia bona, et fidi

.,,,,- "
'

«
^ - non ficta. ^ A quibus quidam aberrantes,
convérsi sunt in vanilôquium, ' voléntes
esse legis doctores, non intelligentes
neque quac loquuntur, neque de quibus
affirmant.
Scimus autem quia bona

,, , ,,
dé, ^ es:

/, ' - quis ea légitime utalur


Ie\ justo non est posita, sed
:
• sciens hoc
injiistis.
«jui.»

el
Donsubditis, t'mpiis, et peccatoribus. sce-

* '
,• &80V,
^^,

^^ .
- lerâtis, et contaminâtis, parricidis. et
tricidis,
lorum concubitoribos,
cibus, et perjuris, et
doctrinaî adversatur,
dum evangélium
créditum est mihi.
homicidis, '" fornicàriis,
plagiâriis,
si
" quae
glôriic beati Dei,
quid àliud san.r
est secûn-
ma-
mascu-
mendà-

quod

Xf.
rtèhaloyiaiç. BentL ^
\. Posl epist. s«•»•. ad Tliessal. nABCLT* po-

.
nimt epislolain ad H«d)raeos. (1 rell. (* mv^I»)
(bis). 2. 1,T* (pr.) ^^tSy. 4.
Jun. :
(Eph. V, 6).
:

AFT: oimot^fiiav {Krasm. et Hci. sine codd.;


I) pr. m. : oittoêo^^r). 5-17. GKSLO: {-

: ttfiijr).^.
Tfol. 11.

.
Christ•.
4.
J.

/.'•
.:

Un Chrinl
/
^.
Vricaena. :
11.

*a\

J^»u». Crec

lie
I,T: narfoltfati ». fi%

pure
:
(.
• du Seigneur Jd»u|
•.
PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PAUL
A TIMOTHEE

I. '
Paul, apôtre de Jésus-Christ, ^^lulalio.
I.
P^ Partie. — Instruction da peuple, I.
Mat.
selon le commandement de Dieu Joa. 30, :i.
11, 80.

Apôtre. Voir
1. i. la note sur Romains, i, i.
Cor. 9, î, 1».
notre Sauveur, et du Christ Jésus,
1
PhUip. 1, Î3.
Pet. 1, 3.
notre espérance, - à Timothée, son Rom.
1

13, 4.
2. Grâce... et paix. Voir la noie sur I Corin-
thiens, 1, 3.
Act. 16, 1.
fils chéri dans la foi. Grâce, miséri- PhUip. 2, ÎO.
Cor. 4, 17.
corde et paix par Dieu le Père, et 1

S«p. 4, 16.
Pe. ;i, 3.
par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Jac. 1, 17.
' Comme je t'en ai prié en par- 2 Pet. 1, 4. .;i. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi. y. —
^'ovaloreii
fu^ial.
Ephèse. Voir la note sur Actes, xviii, 19. Une —
tant pour la Macédoine, demeure à 1 Coi. 3, 11.
autre doctrine, une doctrine différente de la
2 Cor. 11, 4. nôtre.
Éphèse, afin d'avertir certaines per- Gai. 1, ».
Hebr. 13, 9.
sonnes de ne point enseigner une Oeat. 4, 2.

autre doctrine, ^ et de ne point se 4. Fables... généalogies. Il y avait à la fois à


Eplièse des judaïsants et des' gnostiques. Saint
préoccuper de fables et de généa- Mat U, 6.
Paul semble vouloir frapper ici de la même répro-
2 Tim. 4, 4. bation les généalogies émanatistes de ceux-ci,
logies sans fin, qui élèvent des dis- 2 Tlm. 2. U. et les généalogies dont ceux-là se i)rèvalaient.
ProT. 20, 3. S-io. Aux fausses idées de ces docteurs, saint
putes plutôt que l'édifice de Dieu,
Paul oppose ses grands principes sur la justiSca-
qui est fondé sur la foi. tiou et le salut ce qui sauve, c'est la foi ani-
:

^ Car la fin des préceptes est la FiniN mée par la charilé, 5-15, et non pas la loi. 6-U.
praeceiili I.e propre de la loi, c'est la crainte elle réprime
:

charité qui vient d'un cœur pur, chtàrila*». le mal en le châtiant, chose indiflérente au juste,
Eph. 2, 1...
et qui n'a de conséquence que pour le pécheur,
d'une bonne conscience, et d'une foi Mat.2î,37,4U:
5, 8 ; 23, 6.
9. 1.6 caractère de la grâce, c'est l'amour, la mi-
séricorde de Dieu, 14, et l'immolation de son Fils
non feinte. Quelques-uns s'en étant
** 2 Cor. 1, 12.
Rom. 12, 9. pour le salut des pécheurs. IS.
détournés, se sont égarés en de vains 2Cor.6,6:2, 14.
2 Tim. 1, 3.).

discours, ' voulant être docteurs de 2 Thés. 2, U.


1«. 21,2.

la loi, et ne comprenant ni ce qu'ils Jac. 3,


Pe. SI,
I.
5.
Sap. 5,
disent ni ce qu'ils affirment. 6.

'*
Or nous savons que la loi est Legi<« 8. La loi est bonne parce qu'elle a été donnée
eancliia» par Dieu et nous excite au bien.
bonne on en use légitimement et utilila».
si :
Pi. IS, *.
' en reconnaissant que la loi n'est Rom.7,12;S,6. 9. La loi, en tant qu'elle menace, intimide et
Jer. 31, 31. punit, n'est )xts établie pour le juste; c'esl-à-d'iTe
pas établie pour le juste, mais pour Rom. 25. 3, qu'en un sens elle ne le regarde pas, mais qu'elle
1 Joa. 3. 4. regarde seulement le pécheur: parce que le juste,
les injustes, les insoumis, les impies, le. 24. 5.
lui obéissant sans violence, sans contrainte, et
Rom. 30.
l'accomplissant même avec plaisir et avec amour,
1,
les pécheurs, les scélérats, les pro- Ps. 1, 5.
Gai. 2. l.n n'est nullement sujet aux peines dont elle menace
fanes, les meurtriers de leur père, et ProT. 28, 13. ceux qui la violent.
Mal. 2, U.
lesmeurtriers de leur mère, les ho-
Ex. 20, 14. 10. Les voleurs d'hommes: ceux qui enlevaient
micides, '^ les fornificateurs, les abo- Hebr. 13, 4. les hommes et les vendaient comme esclaves,
minables, les voleurs d'hommes, les Rom. 1, 27. crime que la loi mosaïque punissait de mort. Cf.
1 Cor. 6. 9-10.
Exode, XXI, 16.
menteurs et les parjures, et pour Eph. 4, 25.

toute autre chose opposée à la saine Rom. 9, 23.


2 Cor. 4, 4, 6.
doctrine, ^' qui est selon l'Évangile Eph.1,6, 12,14.
PhUip. 1, 11,
de la gloire du Dieu bienheureux, 12-27.

lequel m'a été confié.


286 Ad Timotheum, , 12 — II, 5.

. De rite pdfK>endi• fldellbnii (I).

* /
,& me
*'*
"iC«i Grâtias ago ei qui confortavit
^, Chrieto Jesu Domino nostro, quia iidé-
tlç ôiuxoviav *'t(;V lem me exislimjivit, ponensin minislério :

,
'' ' ^•, '^ qui prius blasphémus fui, et persecu-
ùyyowv tor, et contumeliosus : sedmisericordiam
iv '* Dei conseciitus .sum, quia ignôrans feci

* in incredulitâte. ' '


Superabundikvit autem
^ ^. griitia Domini nostri cum fide, et dilec-
tione, quai est in Christo Jesu.

, **

^&
,
'* Fidôlis sermo, et omni acceptione

^*
dignus, quod Christus Jésus venit in
hune mundum peccatores salves fâcere.
' ** ^, quorum primus ego sum. ** Sed ide<»

&, . '
-
misericordiam conseciitus sum, ut
primo osténderet
patiéntiam, ad informatiônem
Cliristus Jésus
me
in

omnem
eorum qui

, ,
sunt vitam a^térnam.

&, crcditiiri illi. in

.&
'^ *' Régi autem sseculorum immortali.
ooifAo &, xat ^ invisibili. soli Dco, honoret gloria in siè-

,
aîoJvv, cula saeculôrum. Amen.

] Hoc praecëptum comméndo tibi iili


*^

&,'
'*

,
,
& ,' ^^
Timothee, secundum pru'cedéntes in te
prophetias. ut milites in illis bonam mi-
litiam, habens fidem, et bonam con-
''••

^
sciéntiam quam quidam repelléntcs
,
.

, -- ^, ^° circa fidem naufragavérunt


bus est Hymeniius. et Alexander
trûdidi Sutanœ, ut discant
:

non blnsphe-
'" ex qui-
: quo>

.
& ,, , màre.
II.

, -
&, ^ - ,
fieri
II. *
Obsccro igitur primum omnium
obsecrationos
tiones, gratiiirum actiones, pro
, orationes, poslula-
omnibus

.^
?] ^
hominibus

tran(]uillam vitam
:
^

qui in siiblimiUUe sunt, ut qui(''tam ct^^Hi


pro régibus,

agàmus, in omni pie-


et omnibus ^HJ

^
tute et castitâte :
^hoc enim bonum est,^^H|
ivuimov
^, *
^t-
et accéptum coram Salvatore nostro ^"
Dec, * qui omnes homines vult salvos
fieri, et ad agnitiunem veritatis venire.
^
iX»etv.

&, & Unus enim Deus, unus mediîilor^^


^^^Ê\

^. •
' et

12. 1.* . (•. .) •


18. F: M (pf. m.) D pr. IM.) T*:

,:. fi,.
oTfaTtvoji. l) (pr. m.) I•:
^

.
.

».
* Lf (. irra)
13.
15.
1. F* TtâfliOtr.

16.
17.
.:
G
Xf.
rcll. • .
'/170. T^ Snaaeer.
3.

(3.
M (pr.

De Dieu
m.) ALT»•
n'est pu du»
^.
le grec.
Timothée, , 12 II, 5. — 287
. Oe rinstruction du peuple (I).
** Je grâces à celui qui "'^^
rends
m'a au Christ Jésus Notre- ""p*"
fortifié,
Seigneur, de ce quil m"a estimé Rom. lo, u.
fidèle, en m'établissant dans sonsc^. n.'js•
13. Dans V incrédulité; c'est-à-dire privé des lu-
ministère, ^•* moi qui étais aupara- ic^r'ù,9. mières de la foi.
"'
vant blasphémateur, persécuteur et '

outrageux; mais j'ai obtenu miséri- ^,•"•


corde de Dieu, parce que j'ai agi luc. i*. 4-.
par ignorance, dans Tincrédulité.
** Et même la grâce de Notre-Sei- 14. La grâce... a surabondé. Voir la note suriîo-
matns, v, 20.
gneur a surabondé avec la foi et la di-
lection qui est dans le Christ Jésus.
*^ C'est une vérité certaine et L^ffaTur.
digne d'être entièrement reçue, que ^^^l'^^•
le Christ Jésus est venu en ce monde 'r^^/•/•
pour sauver les pécheurs, entre les- ^ΰ^%f;
quels je suis le premier. '^ Mais i^^v^Vg'
16. Sa patience, sa longanimité. — Pour ceux
aussi j'ai obtenu miséricorde, afin ^^^^'/• qui croiront en lui, et par la foi obtiendront la
vie éternelle.
qu'en moi. le premier, le Christ f'^;^^•
Jésus montrât toute sa patience, en ,*^t.*'3^'j
sorte que je servisse d'exemple
•'^•f:'/•^^;
pour ceux qui croiront en lui pour
la vie éternelle.
''
Au roi des siècles, immortel, «-«as oeo.
invisible,au seul Dieu, honneur et ^iT'w.'s''
gloire dans les siècles des siècles, i cSi:'!;^.
Amen.
*^ Voici la recommandation que je 18. Diaprés les prophéties faites de toi. Saint
"m'it^" Paul avait placé Tiiuottiée à la tète de l'Église
te fais, mon fils Timothée, c'est que*^^ V^]^ d'Éphèse, pour se conformer à une réTélation du
d'après les prophéties faites de toi *i^°;v^f 'J/•
ciel.

autrefois, combattes, en les ac-


tu
complissant, le bon combat; ^^ con- VoTis,*:
servant la foi et la bonne conscience 'hSî: ii. e.'
à laquelle quelques-uns ont renoncé, ^m.'^i*7.
et ils ont fait naufrao'e dans la foi:
•>a J * Tim. 4, U; 20. Hyménée et Alexandre avaient été excom-
-" de ce nombre sont X. 1 ,

Hymenée et > ^l muniés par saint Paul. Il est de nouveau question


.

Alexandre, que j'ai livrés à Satan ^^^^:. d'Hyménée dans H Timothée, w, i~. Quant à Aiexan-
drei il peut être flifférent de celui qui est men-
pour qu'ils apprennent à ne point tionné II Timothée, iv, 14, lequel est qualifié
d'ou\Tier en airain.
blasphémer.
II. * Je demande donc instamment "• ^*
onkoibus \l• Partie. — Prière et enlte divia.
avant tout, qu'on fasse des suppli-
"J^^"^•
cations, des prières, des demandes,
^pX^'^• y• II. i. Une vie paisible et tranquille. Cette prière
des actions de grâces pour tous les doit avoir pour but d'éloigner les fidèles de toute
^. f;îi- pensée de révolte et de leur inculquer profondé-
hommes. - pour les rois et tous ceux j^™• ^\'
/j ment les habitudes de respect et de soumission
qui sont en dignité, afin que nous à l'égard du pouvoir.
/£^'^'5 4.Dieu veut que tous les hommes soient sauvés.
menions une vie paisible et tran- ^\\{-• ce qu'il ne faut pas entendre, sans doute, d'une
volonté absolue, mais ce qui indique néanmoins
quille, en toute piété et chasteté. une volonté réelle et efficace qui a pour résultat
3 Car cela est bon et agréable à ^^L• de fournir à chacun les moyens d'arriver au sa-
lut.
notre Sauveur Dieu, * qui veut que "'";.. o. Bien que Jésus-Christ soit l'unique média-

tous les hommes soient sauvés, et î'petzX teur de la rédemption, on peut recourir aux
prières et à l'intercession des fidèles sur la terre ,

viennent à la connaissance de la vé- "'°*' *' ^'' et des anges et des saints dans le ciel, pour ob-
tenir miséricorde, grâce et salut par Jésus-Christ,
rite. comme saint Paul lui-même demande le secours
Car des prières des fidèles, sans faire aucune injure
il n'y a qu'un Dieu et qu'un medialor. à la médiation de Jésus-Christ.
288 Ad Timothemn, II, 6 ~ III, 7.

^, ^^ , , II. De oratloae et enltu divino (II).


I
,(^^
nai Dei et huminuiii hoino (Ihristus Jesii^
• vnèç ' qui dédit redempliônem semelipsun.

'
, &. ^>
^ sic pro omnibus, testimonium temporibns

*»'

iv
), xai
xui Xt'/(o

i&viÙy
suis ' inquopositus suniegopra-dicat»
et
:

apostolus (verilatem dico, non méiit loi


doclor géntium in lide, et veritàt<•
-
,^

/ ^'' tv
ovr

xai
" Volo ergo viros onirc
levantes puras
tatione.
manus «jn••
in
ir;i
omni
<•!
loc".
discep-

, ,
Simililer cl mulieres in habitu or-
'*
xai tr "

'•(
nàto, cum vereciindia et sobrietâle or-
nantes se, et non in tortis crinibus, aut

) ^.3
*^ auro. aut margarilis, vel veste pretiusit
^- '" sed quod decet muh'eres, promiltrnl.
'

, ^ , '-
pietiUem per opéra bona.

*^ *

v7loajj'
'

-
rtûarj "
subjectiône.
Millier in siléntio discat
Docére autem mulieri non
'^
onm onini

&,
'
/^,

xai
&
. '
, . ^
3- -
-
]•/.

* '
*^*^4(
**

xai
]-
perniitto, neque dominàri in virum

est sediictus, roûlier autem seducta in


seil

esse in siléntio. ''Adam enim primus for-


mâtus est. deinde lleva •* et Adam ntui

pra?varicatiune fuit. *-' Salvâbilur aulem


pcr liliûrum generationem, si permansc-
rit in lide, et dilectione, et sanctiiication
:
:

,, ,',, ,
111.
&. hX
^-
cum
111.
sobrietate.
'
Fidélis sermo, siquis episcopà-

, , lum bonum opus desiderat.


^ desiderat,

,
,, /, ,
,,/ , ^

'
Oportel ergo episcopum irreprehensi-
-'

bilem esse, unius uxoris virum. sobrium.


prudéntem, ornàtum, piidicum, hospi-
tâlem, doctorem, ' non vinolëntum, non

^
'

-- percussorem, sed modéslum non liti-


giosum, non oiipidum, sed * sua• domui
:

. ;) -
, ^^^i
/ '
xai
''
,
"^( bcne pra>positum, filios liabëntcm sub
ditos
tem dûmui
modo ecclésia' Dei
" Non neoi>bytum
cum omni
suai
castiUite.

:
pra'ésse
'

diligénliam habébii
ne in
Si quis au-
nescit.

supérbiam
<pi

el;i-

.
'
tus, in judicium incidat diaboli. Opôrt•

>
. ) .^9^.
1.
8•
9.

12.
14.
( >1.*>'
:
L* Mai.

kADFKLT:
LT: «7^.
, (*
(pV.
).) ^. :» : nui
FT: (. Ç
yvv.
«?•)
mtna•
Kf.
. )
7.

II.
(pr.
nAFI.T* ovtoV.
iO. i.rcr
luvrcH ooniiue
III.)

: •
F: Ik.t/oij.

mais (i|u'ellc8 se parent) de iM.im


ilconvient aux femme:• qui font |>r
1. D (^pr.
2• F: (1. ovr) it.
m.)

m.) AI) (). m.) GST: vyiifàUw


: (1.
kADFT: ,^. ioti. 11).
«(pr.
tession do (tenir Dieu)

m.
(porti^)
l'orl^
."».
•.

frapper. \.c grec a en plus


au Kai» «iéshonntMe •.
n : •

3. GSLTIie• ahxf. ft. Co venoi fifure entre parenlitéses dans le grec.


Timothée, 6 —
II.

médiateur entre Dieu et les hommes,


ne la prière et
II,

du culte

•>.
« III,

Comme un
7.

(II).

témoignage; c'est-à-dire rendant


289

Christ Jésus homme,


ainsi témoignage à la vérilé (y. 3). En son —
le qui sest ^'
w^\?; temps, par lui-même, par sa mort; ou bien, dans
le temps qui lui avait été maniué par son Pore.
livré lui-même pour la rédemption 8. En tout lieu et non pas seulement, comme le
de tous, comme un témoiernagre en a» i». *' pn-lendaient les judaTsanls, dans les seuls lieux
publics réservés à cet effet.
<on temps. L est pourquoi j ai été ^ct.
' i, s.

tabli moi-même
prédicateur et apô- j^ ,,, ,e.
Ire Je dis la vérité, je ne mens ^;.'t; ,5^•
point docteur des nations dans la ^«"^*•*-
,

foi et la vérité.
^ Je veux donc que les hommes <>"»'"«««»

prient en tout lieu, élevant des mains j^'^î„ ^^ -f,

pures, sans colère et sans conten-


tion.
^ ^ ^'•

' Pareillement, que les femmes, en Mode»!»


». il•. Rom. 9, ÎO.
vêtements décents, se parent avec Mat. 1% m. .

perles, ou des habits somptueux:


*^
ou des ,
pudeur et modestie, et non avec des i cor. u'. n'.
cheveux frisés, ou de
i•. 3, »4.
Femme torùs crinibiut (t. 9).
(Broiue du Musée de Xaple•).
Femme païenne de Pompéi
arec des perles (f, 9).
. . Pet. 3, 3, 1
'" mais comme il convient à des pro.«-V, 10! 10. Qui font profession de piété par de bonnes

femmes qui font profession de piété œuvres : c'est le seul sens conforme au texte au-
torisé de la Vulgate (Glaire). Voir I Corinthiens, su.
par de bonnes œuvres. ."M, p. 95. une vierge chrétienne, et is, 6, p. 99,
une femme clm-tienne.
" Que la femme écoute en silence "^^Viere" •It. Que la femme écoule en sHence. Ici, comme

et dans une entière soumission. - Je ^ en la première Épilre aux Corinthiens, et sans


ico"ufi4*k doute pour le mi"'me motif, à cause des fonctions
ne permets point à la femme d'ensei- ^1% '" j•'• : que certains docteurs, à l'exemple de Simon,
voulaient leur donner, saint Paul tait une loi aux
gner ni de dominer sur Ihomme; ^.!^ femmes de garder le silence à l'église.
mais qu'elle garde le silence. «^ Car^(Pj;j;,f';*j• 14. Adam ne fut point séduit. Saint Paul veut
dire que la femme étant plus facile à tromper,
.\dam fut formé le premier, ensuite icu"",s''4' doit être assujettie à celui qui a plus de clair-
voyance et de jugement, et ne doit pas prétendre
Eve, " et Adam ne fut point séduit.
mais la femme séduite tomba dansi^"',
phuTp.iï
" à l'instruire.
1.'». La génération et la bonne éducation des
la prévarication. *'» Toutefois elle
sera sauvée par la génération des
^ î? v'"

J /^^9 '^i.,-/
enfants.

enfants, si elle demeure dans la foi, ! ^^*\- ,' 111^ Partie. —


Du choix des
lâchante et la sainteté jointe à la ,,. coopératenr•, m.
tempérance.
III. I. L'épiscopat et la prêtrise aussi. Si saint
III. Voici une vérité certaine: Siou»-"doie» Paul ne fait pas mention expresse des prêtres
'

ces chapitres, c'est ou bien parce qu'il?


quelquun désire l'épiscopat, il dé- .^''! dans étaient alors en trop petit nombre; ou parce
sire une œuvre bonne. - Lévêque 'S.'Ti*:s.' qu'ils ont le même sacerdoce que les évêques ;

ou bien encore, d'après la plupart des commen-


doit donc être irréprochable, n'avoir ^"»,'; tateurs, parce que le titre d'evêque se donnait aux
prêtres comme aux prêtres de rang su-
épousé qu'une seule femme, être so- ÎÎÎ: .''.'^' simples '
périeur, ou même qu'il ne se donnait qu'aux pre-
bre. prudent, grave, chaste, hospi- ^^',. miers, les autres partageant encore le titre d'apo-
tresavec les douze. — Une œuvre. « Vult exponere
talier. capable d'enseigner; ^ non l'^'èJ^'s. quid sit episcopatus, quia nomen est operis, non
porté à boire et à frapper: mais mo- ^«.'4^.'" honoris •. Saint Augustin, De civit. Dei, xix, \».
— Bonne, aussi difficile que sublime et qui donne
déré, ennemi des contestations, dé- ^^/'
droit à des grâces supérieures de l'ordre surna-
turel.
sintéressé, mais surtout gouver- ^^i\'i. '
2. Ceux qui prétendent que l'Apùtre défend seu-
plusieurs femmes ne
nant bien sa maison, tenant ses en- Iph." "ii'' lement à un évoque d'avoir
pensent pas que cette défense serait sans objet,
fants soumis, en toute chasteté, ^ (car ip^.\\X puisque, de son temps, la polygamie était inter-
dite même aux simples fidèles." D'ailleurs, si cette
si quelqu'un ne sait pas gouverner
^pfsVu" prétention était fondée, il faudrait dire aussi que
sa propre maison, comment gou- c^oiT'u, le: saint Paul a permis aux veuves qui n'éiaient pas
appelées au service de l'Église d'avoir plusieurs
vernera-t-il l'Église de Dieu? ""^^,^:'' maris v, 9
•= assertion aussi fausse que révol- ;

tante (Glaire.
néophyte, de peur qu'enflé d'orgueil, À'^%. 6. Séophyte: c'est-à-dire nouvellement baptisé.
ne tombe dans la condamnation -^p-.V.V.' Les néophytes sont, d'après le diOit canon, irré-
guliers par rapport aux saints ordres. — Du. dia-
il

du diable. ^ Il faut aussi qu'il ait ^^^:/.'!^. ble qui s'est perdu par l'orgueil.
7. Ceux qui sont dehors, les infidèles, les non
un bon témoignage de ceux qui sont ^i.l]Î chrétiens.
BIBLE rOLYGLOTTE. — T. VIII. 19
290 Ad Timotheum, III, 8 — IV, 5.
III. lie prwpoaltoram electioar (lll>•

.^• ,
unù t%w&êVt autem illum et testimonium habére bonum

, ^

/-,«/«« ,
^., ^
noXXiji
xui jiayiêu

*^
âia-

--
--
ab
brium
*

lingues
lis

Diaionos
qui foris sunt, ut non in oppro-
incidat,

n(»n multo vino dédilos


,

turpolucium seclânlcs
térium
et

sinu'liter

non
habéntos mye-
in Inqucum
pùdicos

:
'••
.
diâboli.
non
,

"•
bi-

Et

,
tv in consciéntia para.

,
fidei

, .
^'
ot hi aulcm probénlur primum : et sic mi-
* '
nistrent, nullum crimen habénti'S. **
Ma- ]

non detrabéntes,

,. (
lieres .similiter pudicas.

iv nàai. ^^ sohrias, fidèles in omnibus. " Diùconi

&^ -
sint unius uxoris viri : qui filiis suis bene
" 01 pra-sint.et suisdoinibus. '^ Qui en i m bene
ministraverint. gratlum bonum sibi ac-

tv (]uirent, et multam liduciam tide qu»

,
iri

*.
^ iv
**

-,
^
' - ^,
/^
iv
^^
d
est in Christo Jesu.
"

quumodo
Haec libi scribo, sperans
venire cilo: "si autem lardâvero, ut scias
opôrteat te in domo Dei
me ad

(U)ii-
te

^'
Xtti&. iouv ixxolu tf

'"/ <-
versari, qute estecclésia Dei vivi, colinn•
na et fiimaméntum veritâtis. "' Et mani-

ixa^
)^ ,
^ ^, ^ ,
& ,
, iv
'.
ii
iav^ iv

iv
feste

Ciitum
pnedicâlum
magnum
quod manifestâtum
est pietatis sacraméntuin
est in carne, justiti-
est in spiritu, appâruit ingeIi^.
est génlibus. créditum v>l

,/ , in mundo, assiimptum est in gloria.


. IV. Spiritus autem manifeste dicil.

,
iv '

quia in novissimis temporibus discédeiit

- quidam

, ',^
a iide, atlendéntes spiritibus or•
dœmoniurum

,
roris, et doclrînis '

-
^ iv : in \\\

"^ pocrisi loquéntium


riàtîim hahcntiuin
mendacium,
suam tonsciéntiai!
et eau

'
u ^ probibéntium niibere, abstinére cil>

inv-
& ,^.
quos Deus creavit ad percipiéndiimcui
'
"Oit nùv gratiârumactionetidélibus, et iisquico g^, ,
novérunt veritâtem. * Quia omnis creiBI

'. * tura Dei bona est, et nibil rejiciéndum


quod cum graliarum actione percipitur
•'sanctilicâlur enini per verbum Dei, et
:

14.
15s.
(iLlK (pr. m.) C
Iliaiit;
(îKII:

9nî(
. -9
ACI) (•. m.) GLT':

[^] cl
(pi•, m.) F:
é•• tdxe,.

»'(» (BK
ininiiscc. f»'iv orniies;
tt. ojuol.

I)•
orationem.

2- LT: **^•>.
pr. m. Vula. //. cl VV. lai. praetcr Hier. : i). . hid. PelUS. . àrrixia^ai.

Act. I, 3). Ui. Qui «>a< répété. Grec : • Diea qui a'ett rérél
Timothée, III, 8 — IV, 5. 291
m. Ou choix deH coopérateiirs (III).

dehors, afin quil ne tombe pas dans


l'opprobre et dans les filets du dia-
ble. 8. Soient pudiques, aussi bien que les prêtres.
* Que les diacres, de même, soient dûkconi
dittco-
««t « Statiin ut Kiliu•; Dci ingressus est super terram,
novam sibi iatniliam inslituit, ut qui ab angelis
pudiques, qu'ils n'aient pas deux Act. 6, 6. adorabatur in cœlo. haberei angelos et in ter-
langues qu'ils ne soient pas adon- ProT.
:
%, 13. ris ». Saint Jén'tme, Epist. x\ii, 21.— Pas adonnés
Tit. 1, 7. au vin. la sobriété est une condition essentielle
1 Peu 5, i. de
nés au vin, qu'ils ne courent pas Iîoiu. 16, SJ.
la chasteté.
9. Le mystère de la foi. le décret éternel par
après un gain sordide * qu'ils con- 1£ph.
;
Cor. î, 7.
3, 4.
lequel Dieu a résolu de racheter le monde au
prix du sang de son Fils et d'appeler tous les
servent le mystère de la foi dans Coloe. 4, 3. peuples à la possession du ciel.
Act. 6, 3.
une conscience pure. *^ Et qu'eux Pet. 4, 11. 1

aussi soient d'abord éprouvés; et


qu'ensuite ils exercent le ministère
11. Les femmes dont il s'agit ici sont les épouses
s'ils sont sans reproche. ^' Que pa- Bom. 16, 3,1]
Philip. 4, S. des diacres, c'est-à-dire les femmes que les diacres
reillement les femmes soient pudi- avaient épousées lorsquils étaient libres. Saint
Chrysostome pense qu'il s'agit des veuves qu'on
ques, non médisantes, mais sobres, nommait diaconesses, à cause de certains minis-
tères, ou diaconies. qu'on
fidèles en toutes choses. *- Que les Tim. 3, 1 leur conSait dans
3, 1, i. l'Eglise.
diacres n'aient épousé qu'une seule
femme qu'ils gouvernent bien leurs
;

enfants et leurs propres maisons.


''Car ceux qui auront bien rempli Mat. Î3. îl.
Joa. 1?. 37.
13. Un rang honorable. Plusieurs expliquent
ces mois dans un sens analogue au bonum opus
leur ministère, acquerront un rang î I». Cor. 3. 4.
lî, î. de y. 1.
honorable et une grande confiance
dans la foi qui est dans le Christ
Jésus.
'• Je t écris ces choses, quoique VerilatiH a. J'espère aller bientôt te voir. Saint Paul ve-
coluinoa. najt de quitter Éphèse pour se rendre en Macé-
j espère aller bientôt te voir. *~' afin Cor. 4, 17. 1
doine, à une époque de sa vie qu'on ne saurait
Jo«. 1. lî.
que, si je tarde, tu saches comment The».», 1déterminer, mais postérieure aux événements
1.
P*. 67, 7. qui nous sont rapportés dans les Actes.
te conduire dans la maison de Dieu, 1 Cor. 3, 9-10. lîi. La colonne et le fondement de la vérité. Ces
î Cor. 16. fi,
paroles indiquent clairement l'inraillibilité de
qui est l'Eglise du Dieu Aivant, la co- £ph. >, K. l'Église.
Heb. 3, 6.
lonne et le fondement de la vérité.
Joa. 14. 16. Mystère de piété la même signification que
'"Et il est manifestement grand ce Mat. Sb, 19.
1.

mystère de la foi, du y. 9. — Saint Paul fait ce bel


P». 95, 3.
mystère de piété, qui s'est révélé Joa. 17, I.
éloge de llncarnation et de l'Église afin de justi-
Cor. I, i6. fier ce qu'il a dit sur les conditions à exiger des
1.
dans la chair, qui a été justifié par Marc. 16, 19. ministres sacrés et ce qu'il va dire de leurs obli-
PhiUp. î, 11. gations.
l'Esprit, dévoilé aux anges, annoncé
aux nations, cru dans le monde,
n^çu dans la gloire.
IV.— 1° IV" Partie. - Pratique du zèle,
IV. ' Or manifes- Praediclo?
l'Esprit dit
hieresee. IV-VI.
tement que, dans les derniers temps, Cor. 10, 11. 1
Gen. 4», 1" Zèle pour sa sanctification personnelle, IV.
1.
quelques-uns abandonneront la foi, î Cor. 11, î. 2" Zèle pour le maintien de la discipline, V-M.
s'attachant à des esprits d'erreur,
S, 44
6,71.
. ;

1° Zèle pour sa sanctification personneUe, IV.


S Tim. 3, 1.
1
1 à dos doctrines de démons, Pet. 3, 3. 1 IV. \. Dans les derniers temps. Saint Paul prédit
Jud. IS. les systèmes bizarres des gnostiques, de Basilide,
- parlant le mensonge avec hypo- S Jer. Î3. se. de Valentin, des Ophites, qui se produisirent
Cor. 3, IS.
i risie, et ayant la conscience cau- î Tlm. 3, . dans la première moitié du second siècle, et qui
1

Tit. 15.
avaient leurs germes dans les doctrines moins
1.
térisée * défendant le mariage, et réOéchies de Simon, de Mcnandre. de Saturnin,
; Mat. 19, 6.
lCor.7. 36; des Xicolaîtes, de la génération présente.
ordonnant de s'abstenir des aliments S, 13. 3. Ordonnant. Cette expression est évidemment
que Dieu a créés pour être reçus Gen. 1,39 9.3.
1 Cor. 10, 31.
sous-entendue. On remarque une ellipse sem-
;

blable. Corinthiens, xiv. 34. et on en trouve


I
avec actions de grâces par les fidèles des exemples dans les écrivains profanes. — Saint
Paul parle ici de certains hérétiques, qui, tels
et par ceux qui ont connu la vérité ; que les encratites, les ébionites, les manichéens,
Gen. 31. soutenaient que le mariage était inter-
1.
''
car toute créature de Dieu est Act. 10, 14, li
etc..
dit comme chose impure, tandis qu'ils se per-
bonne, et on ne doit rien rejeter de Kom. 14, ÎO. mettaient eux-mêmes la communauté des femmes
et toutes les horreurs qu'elle entraine à sa suite;
ce qui se prend avec actions de et qui de plus défendaient l'usage de la viande,,
grâces, ^ parce qu'il est sanctifié par Joa. 17, 19. prétendant qu'elle venait du principe du mal
J»c 16. (elaire)..=>.

la parole de Dieu et par la prière. 5. La parole de Dieu, c'est-à-dire la prière, qui,


&
292

,
, ^' •
IV. De B«lo
Ad Timotheum,
«Blmaram (l¥>VI).
-
—f
IV,

^
6
»0 proprim mametUmtm
— V,

Htpc proponens frAtribus. bonus erie


5.

(IV},

'.'
saij ivTçnfio- minisler Christi Jesu, enutritus verbis

'
> ^

ôt asaviov
^ '

*
ot
fidei, et bona• doclrina• <|uam assecutus

es.
vita
" Nam
'

:
Inéptas autem, et amies fabulas de-
exerce autem leipsum ad pietâtem.
corporulis excrcitàlio. ad modi-

,
. ({ cum utilis est pictas autem ad omnia
:

, promissionem habens vits quœ

/,^,
ôt tUilis est,

nune est, et futûiie. ® Fidëlis sermo. ot


"

''
- omniacceptîonedignus. '"In hoc enim la
"*ftç borâmus, et nialedicimur, quia speramus

. . (•
ini ^fii
9-(, ' '
-
in Deum vivum,
hominum maxime
hœc, et doce.
qui est Salvàtor
fidélium. **
omnium
Prœcipe

,
,,
.
, ,
*^

,,
. , --
,
,, *^"
nat
*'

in castitate. *'
Ncmo
sed
adolescéntiam tuam contém-
oxémpium
bo, in convei-satione. in charilâto, in
Dum
este lidélium, in ver-

vénio. attende
lid»•.

1-

& .
tiuni, exhortation!, et doctrina*.

** iv Noli negligere grâtiam quœ in te

/
' ' «

,,., ' - ^^'


*''

?]
qua? data est
impositione
meditâre, in
mânuum
tibi j)er

liis esto
prophctiam cum
pn-sbytérii
: ut profectus tu
: '^ha*c

. ', -
- maniféstus
et doctriniB
ciens,
qui te aiidiunt.
et
sit

:
omnibus.
insta in
teipsum salvum
"
illis.
Attende
Hoc enim
faciès, et
ti:

, , .,.
\, "V. * Seniorem ne increpaveris, sed
nartpa, ((, secra ut patrem juvenes ut fratr

-
:

^ -

in
anus, utmatres: juv(
omni castitate.
iiiMilas. uf son»

I
, Viduas honora, quie vere viduaesunf.
•'
^ '
lit

'
Si qua autem vidua filios. aul nepot• -

-' roi7ro
habet discal primum domum suam r
:

gerc. et mutuam vicem réddero parénli-


bus hoc enim accéptum est coram De>
:

^. '*ii ^ Quœ autem vere vidua est et desohit


speret in Deum, et instet obsecratiunibuâ

l;i. xACh ^pr.m.) FI.T• (ail.) *»•


\(t. H (pr. m.) • aov.
6. «ACD Cpr. m.) FT: Xf. . AL: Çt. CF:
1.
4.
(pl•• lU.) *
Wnkefield. : rC9tTfty.
/fo,
Tuup. t (p.

9. oùtetr. (t ivll. • Molèr tat.


>
( . '.
7. C:
'
"} X (pr. m.) CFT»•
8. M (pr. m.) *(pr.) rifoV F* (sec'
9. M (]>r. m.) IV. H. Dfini la haritc. I.c grec porcc en i»l

LT* «. ,:
• ilans l'esprit •.
V. 4. Car cela e»t ngnable Dieu. Grec c«rl
12. GSLTII• »• TKftf,". est bon et agtt'abic a Diru •.
Timothée, IV, 6 V, 5. — 293
. Pratique du zèle (IV-VI). — f Sanctification per»onneite flV),
Pie<ae ad chez les Juifs surtout, était composée en grande
*•
choses à nos
Enseignant ces omnia partie de ciiations empruntées aux Li^Tes Saints
UtiliH.
fières, tu seras un bon ministre du
Christ Jésus, nourri des paroles de 1 Tlm. 4, IS.
1 Cor. 4, 1.

la foi bonne doctrine que Mat, 11.


et d<' la li,
Prov. Sï, 6.
7. Les contes insensés, les rêveries émanatistes
tu as reçue. " Mais les contes in- M«t. 4, 4.
des gnostiques.
sensés des vieilles femmes, rejette- Tlm. 1 1, 4.
S Tlm.
les, et exerce-toi à la piété. ^ Car Tit,3, 9;1,1.
Ï3. >, 8, Les exercices corporels, les exercices athlé-
tiques.
les exercices corporels servent peu ;
Colos. 3, 5.
mais la piété est utile à tout, ayant KccU. 3, 33.
17, IS.
les promesses de la vie présente et Mat. .i, 7
;

ÎS, 3.S-4.Î.
de celle à venir, C'est une vérité ProT.3, 16.
'^

certaine et digne d'être entièrement


Tim. 15. 1 I,

reçue. ^'* Car, si nous prenons tant 10. Le Sauveur de tous les hommes. Voir plus
2 Tim. î, 6. haut note sur ii, 4.
la — Principalement des fidè-
de peine, si nous sommes maudits, J»c. 4. 1. les, ;iqui Dieu a donné des moyens plus assurés
Rom. 4. et plus faciles de salut.
("est que notis espérons dans le Dieu Cor.l5,19.3ï.
.1,

Tim. î, 4-6. 1
vivant, qui est le Sauveur de tous Is. 43, 11.
MaL ÎO.
les hommes, et principalement des lTim.3,l;4,10.
I,

TU.
fidèles. ** Commande et annonce ces Mat.
î. 15.
88, 19.

choses.
Sil in
*- Que personne ne méprise ta omnibus H. Ta jeunesse. Timothée pouvait avoir trente-
exemplum. cinq ans, il était donc jeune en comparaison de
jeunesse mais sois l'exemple des Act.
; 7, .iS. saint Paul qui en avait environ soixante.
lCor.4.Ifi;13,l.
fidèles, dans les discours, dans la Philip. 17. 3,
Col. 4, 6; 14. 3,
manière d'agir, dans la charité, dans Pet. 4, 11; 1
tî;5,3. 2.
la foi, dans la chasteté. *^ Jusqu'à Mat. 16. î; 13. Applique-toi à la lecture des Saintes Écri-
Hebr. 11, 6. tures.
ce que je vienne, applique-toi à la Luc. 2S, 3Ï-33.
2 Cor. 11. 2.
lecture, à l'exhortation et à l'ensei- 1 Macb. 12,9.
Joa.5,39.
gnement. Jer.3, 15.
14. D'une prophétie; c'est-à-dire d'une révélation
*^ Ne néglige pas grâce la qui Graliam
%'OcalÎonis prophétique (voir plus haut la note sur i, ISJ. —
esten toi, qui t'a été donnée en vertu servel. Des prêtres: littéralement du presbytère, assem-
Mat. 25, 25.
blée des prêtres, ou plutôt des évêques et des
d'une prophétie avec l'imposition des ProT.
2 Cor. 6, 1.
prêtres qui concoururent à l'ordination, dont saint
29, 18.
mains des prêtres. *'' Médite ces Xum. 27, 18. Paul fut lui-même le principal ministre (U Timo-
Mat. 19, 15. thée, I, 6).
choses, sois-y tout entier, afin que 2
Act.
Tim.
6, 6.
1, 6.

ton avancement soit connu de tous. 1 Tim. 1, 18.


Hebr. 13, 17.
"* Veille sur toi-même et sur la doc- Lac. 11, 33.
Philip. 4, 5.
trine; sans relâche. Car
veilles-y Act. 20, 28.
Kccli. 30, 24.
agissant ainsi, tu te sauveras toi- 2 Tim. 4, 2.
Jac. 5, 20.

même et ceux qui técoutent. Dan. 12, 3.

Yj Ne reprends pas durement les S'


cloi|uicuin•
Quomo- 2" Zèle pour le maintien de la discipline, V-VI.
vieillards, mais avertis-les comme <|ue Irac•
landi.
tes pères ; avertis lesjeunes hommes, Lev. 14, 32.
1 Pet. 5, 1. V. 2. En toute chasteté. « Omnes puellas et vir-
comme tes frères, - les femmes âgées, Mat. 23, 8.
gines Christi.aut xqualiter ignora, aut sequaliter
comme tes mères, les jeunes, comme
Ez. 34, 4.
dilige •. Saint Jérôme. Episl. m
ad Nepotianum,
n° 5.
tes sœurs, en toute chasteté.
^ Honore les veuves qui sont vrai- %'idu»^ 3. Honore. Plusieurs interprètes donnent à ce
curani mot le sens de fournir des secours alimentaires.
ment veuves. Si quelque veuve a •* domui*
habeanl.
— Qui sont vraiment veuves, qui n'ont plus de
parents qui puissent leur venir en aide.
des fils ou des petits-fils, qu'elle 4. Rendre leurs parents... • Vos parents ne
leur apprenne, avant toute chose, à sont plus, dit saint Chrysostome, Hom. xiu, 3,
Act.
îMach.
6, 1.
vous n'avez pu leur rendre ce que vous leur de-
gouverner leur maison, et à rendre 3,10.
viez, rendez-le-leur dans la personne de vos en-
fants >.
à leurs parents ce qu'ils ont reçu Tob. 10, 13.
£i. 10, 12.
deux; car cela est agréable à Dieu.

Que celle qui est vraiment veuve Lac. î, 37.
Judith, 8, 5.
et délaissée espère en Dieu, et per- Apoc. 3, 1 ;

18, 7.
siste jour et nuit dans les supplica-
294 Ad Timotheum, V, 6-20.

' •
IV.

âè
De

7•/€€,
selo aalmaram (1%'-V1).—
&.
r Hrmm
et orationibiis noctc ac die.
mUHmlinm €V-VtJ,

* Nam qii

,
' in deliciis est, vivens rnôrtua est. '

waiy. " El âé • iâiwy xui hoc pnt'cipe, ut irreprehensibiles ^ini.


l.t

Ttt y oixtttDv ov * Si quis autem suoruiii, et maxime d••-

'
éOTiv ytiçiov. mesticorum curam non habet, fidem ne-

-
guvit et est iniidéli delérior.

^"
,
, ^,
^ &.
^,
• Xrjon -/.(^
.i/intna , '"fV

' *'*
'•'

annorum. quœ
Vi'dua eligâtur non niinu.s sexatrinla

inopéribus bonis testimûnium haben


si filios

sanctorum pedes
educâvit,
fûerit

si

lavil,
unias

hospitio recépit,
si
viri

tribulaliùmin
ii\ 1

, &'
'
*^ , -
' '
(^
^•
patiénlibus subministrâvit.
bonum
'

Cum enim
nuberevobint
'
subseci'ita est.

Adolescentiores autem viduas devit.i


luxuriatœ fûerint in Chrisi
:
si

'"^habéntesdamnationein,
omne opu'^

*^
, , ,,
'/ quia primam iidom irritani fecérunt
t^civovot '^ simul autcni et otiosa• discunt circui;

,
xui domos : non solum otiosœ, sed et verb
sa?, et curiosœ, loquéntes qua• non opor-

, ^''
,- tet.
'
'•

Volo ergo juniores nûbere, filios pr

' creâre, matresfamilias esse, nullam


casiônem dare adversario maledicti gn-
<•

.
*^

, /
tia. '^ Jam enim qua^dam conversa» sunt

, /
', )^ "'£1'

^-
rétro Satanam. "^Si quis fidélïs habet vi-
duas, subministret
eccb'sia :
illis, et

ni iis (ju;pvorc vidu;i' suiil. sulli•


non gravélui

.
xiorj. ciat.

&, ^
'^ '^ Qui bene pra'sunt presbyteri. dûpli-

' '
:
,
& - ^.^
^^
- ci bonore digni liabeantur
laborant in verl)o et doclrina.
enim scriptura
irituranti. l'.l :
: Non
:

alligâbis 08
Dignus estoperarius mêr-
maxime
'" Di*
qui

b^jjj^l
îî

,
.,
" -
-
ct'de sua.
'" .Vdvérsus presbylerum aecusationoni
noli recipere, nisi
*"
sub duobus aut tribut
Peixântes coram omnibus

.
'^^
téstibus.

. argue : ut et céleri timurem liàbeanl.

-•
*9.
7.
8.

16.
ACD
LT• (ail.)
{\• AFLT:
(pr.

».
..)
^
FT:

(Vf*/*;, al. 17 ^. |,:

Ihidie
17.
18.
20.
1«. .Si
F* y-
LT:
ALf
ou une
quelgur
Ov
J<
..
(|). Tovi).
àL kbW;

fiiUle. r.rco UUi'ralcn


l)d{>lc •.
n^t dhm
Timothée, V, 6-20. 295
IV. Pratique du zèle (IV-VI). — 9° MatnUen delà dUctptine (V-Vly.

lions et les prières. « Car celle qui '\.


vit dans les délices est morte toute
' Ps. 91, 5. 7. Cela, tout ce qui vient d'être dit dans les
vivante. Et ordonne-leur cela afin versets précédents.
irréprochables. ^ Si 8. La foi au sens pratique du mot, la foi qui
qu'elles soient 1 Tlm. S, 4.
opère pour le salut conjointement à la charité.
quelqu un na pas soin des siens, et s p«.Vîi. Saint Jean parle à peu près comme saint Paul
quand il dit que celui qui connaît bien Notre-Sei-
surtout de ceux de sa maison, il a gneur ne pêche point. I Jean, », 3, 4,
renié la foi, et il est pire qu'un in-
fidèle.
' Que la veuve qu'on choisira n'ait ^""^^j™ 9. Qu'on choisira pour diaconesse. —
Qu'elle
n'ait eu qu'un mari. Voir plus haut la note sur
pas moins de soixante ans qu'elle
1•.
ait eu qu un mari
* Xam- 4, 30.
'" qu on puisse jnditb,i5,i
«jn*;
;
'
ni, i.
10. Si elle a lavé les pieds. Le lavement des
'^'"• *''''•
pieds qui. chaussés de sandales, se couvraient de
rendre témoignage de ses bonnes ProT.31,31. poussière en voyage, a toujours été considéré dans
Jm. 5, 36. l'antiquité comme faisant partie des devoirs de
œuvres si elle a élevé ses enfants, jm'.j.'is.
:
l'hospitalité. —
Des saints. Voir la note sur Actes.
IX. 13.
si elle a exercé l'hospitalité, si elle lo^ij,'i3.
a lavé les pieds des saints, si elle a jotulu.
secouru les affligés, si elle scstappli- "(^[e^it!'
quée à toute sorte de bonnes œuvres.
Mais écarte les jeunes veu- Juniore»
' '

vilaiidae
, . . , , ,

ves: car après s être abandonnées aEcciL «, u.


la mollesse dans le service du Lhrist, os.j, lo.
elles veulent se marier; '- s'attirant ^^y• '. !,*• 12. Elles ont violé leur première foi :\e vœu par
lequel elles s'étaient engagées à Jésus-Christ
ainsi la condamnation, puisqu elles '^"«'•'•f*• (Glaire).

ont violé leur première foi. '^ Mais de ^^»• ^• "•


plus, oisives, elles s'habituent à cou- E«eiL9, n.
rir les maisons, et elles sont non ^"^i»/"'
seulement oisives, mais causeuses
et curieuses, parlant de ce qu il ne
faut pas.
'^ Je veux donc que les jeunes se •• ""*"'' H. Notre adversaire: ou, plue littéralement,
1 " Iradendsp. l'a^lcersaire. C'est le démon, comme semble l'in-
marient, qu'elles aient des enfants, Cor. 7.
diquer le verset sui>'ant. cf. I Pierre, v, 8. D'au-
tres, prenant le mot adversaire pour un nom 1 9.

qu'elles soient mères de famille, Ptt. »,13


collectif, traduisent nos adversaires c'est-.n-
1
: ;

et qu'elles ne donnent à notre ad- dire les ennemis de notre foi, de notre religion,
les hérétiques et les païens Glaire).
versaire aucune occasion de blâme,
'"•
Déjà, en effet, quelques-unes sont
retournées à Satan. *^ Si quelque fi- 1 Thés. î, 9. n. Surtout ceux qui s'appliquent... « Perfecte
baptizare etiam minus docti possunt; perfecte
dèle a des veuves, qu'il les assiste, autem evangeiizare multo diflicilioris et rarioris
et que l'Église n'en soit pas chargée, est operis •. Saint .iusustin, Cunt. LUI. Pelilian.,
ni, 68. — La parole, la prédication.
afin qu'elle puisse suffire à celles qui
sont vraiment veuves.
*'
Que les prêtres qui gouvernent «''•«byterf
bien soient regardés comme dignes hoooraodi.
d un double honneur, surtout ceaxL"c.iï.«;io,7.
Ez. 34, 2.
. ,. ,
. ,, , , ,

qui s appliquent a la parole et a i en- » cor.4.î;9,».


seignement. '^ Car l'Ecriture dit Hebr.i3.i7. :
,P 1• Coloe-3, 16. •
1 1 1 1
« Vous ne lierez point la bouche du Jer.3,ii.
> •. •
I. 1
Eph.4, 11.
1 •
,
bœuf qui foule le grain et ^^^
L ou- Mat. 10,^=. 10.* >> .
^ : *

vrier est digne de son salaire ». i*»^• i». i3.

'^ Ne recois pas d'accusation


con- ^aii ver©
tre un prêtre, si ce est devant deux piend•.
Boeofi foaUnt le prain dans l'Egypte ancienne Cf. 18)
ou trois témoins. -^* Reprends ceux (D^prèa Rieh).

qui pèchent, devant tout le monde, eccil s,'n.


i> 1 ^
atin que les autres en conçoivent de
ProT. 19, S5. ... 18.
Voir
1!».
L'Écriture dit dans Deutëronome, x\v,
la note.
Devant.... sur la déposition, etc.
*.

la crainte.
.

296 Ad Timotheum, V, 21 — VI, 9.


IV. De aelo •laaram (IV-VI). — «• Hrmut élimeipHmm €»»

, '* tnoniov
xai Ttnv
)•.-
.'/«or

txXiXTwi'
xui '• Testor coram Deo et Clirislo Jesn
el eléctis ângelis, ut lufc cuslodias si

*•'

^^ ,
.
xotyioyei
«j'»oV
' (f>vhi%r^ç

'
énizi&ei,
pnpjudicio. nihil faciens in âllerani pai
lem declinando. =" Manus cito nt'init,
imposueris, neque communicuveris pe•
câtie aliénis.

^' Noli adhuc aquam bibere, sed modi-


Teipsum castum custodi

, -
oui xoU co vino ûtere, i)ropter stômachum tuurn
dad-evèlaç. et frequénies tuas iniirmitâtcs.
" TiViZv ùvi^oioniuv ai *'"
Quonimdam hominiini peccâta ma-
Xoi èlot âè xui nifesta sunt, pr;ecedénlia ad judicium

., , ^^'£2
:

tnuxoXovi^ovan: xai xaXtî quosdam autem et 8ubse(|uuntur. '• Si-


)' xui rù militor et facta bona manifesta sunt : et
qua» aliter se habent, abscondi non pos-
sunt.

&-
"VI• tîoîv \M. Quicnmque sunl sub jugo servi.
*

.
dominos suos omni honore dignos arbi-

/,
iâiovç
adoiauv,
({. xai ] tn-nlur, ne nomen Dômini et doctrina

, blasphemétur. ' Qui autem fidèles habent


''

(( , dominos, non conlémnant, quia fralr

., '--
ort - xai
ovvtuv,
oi
sunt sed magis sérviant, quia fidéli
sunt et
:

dilécti,
sunt. Ila'C doce, et exhorUire.
qui bencficii particip'

,
xui

, , ^

,^ -,&, -,
-
^ouxuL•l xai

xai >;
/
sanis
^ Si quis aliter docet, el

Christi. et ei,
non acquiéscit
scrmonibus Dômini nostri Jesu
qua» secundum pietâtem

(
(
* est,doctrinœ * supérbus est, nihil scien:

xui sed languens rirca «|ua'stiones, et pugn

', , /^,
uaa-
verborum ex quibus oriimtur invidi
:

. conlentiônes, blasphémia'. suspicion


^

.
mala% •"'

conllictationes hominum men


xai corrupt(>rum,et qui veritâte privàti sum

."
-xai
^^
.'
, ,&
,
^' - (!)^&.
)'-
\4- cxistiniantium<|ua>stum esse pictàtem.

cum
in
* Est autem quipstus magnus,
sufliciéntia.
hune mundum haud dubiuni quod n
auférre «[uidpossumus. * llabéntesaut•
alimenta, et quibus tegàmur, liisrontt-nli
:
^ Nihil enim
piet
intiilim

^ simus. Nam qui vtdunt divites fieri in-


'•'

xai cidunl in tentationem et in làqueum di


xai boli,et desidéria nnilta inutilia. <•! nociA

.« .
{.-. ^^.
21. KSLTlie xvfi9) : Xf. LAI): ??*- 4. Pl'icartlS : rerx'ifÀw^ai.
kAOI-T: MAI) (pr. m.) FI
'. r». 1

23. (pr. .) -: «AD (pr. m.)


LT*
25. LT:
(pr.) «•
là». el (* ion) â^irarrai.
7. I.T'• ».
tf'e :
H. |)F: €)iatf0^^r.
1

2.
iti. tiair.
F:
NAO
âoviov.
(pr. m.) F: ^. M (pr. m.) * ^"
9. I) (pr.

VI. .%. I,e


m.' I'•'"

grcr a en plus à
i••
'•)'

la Un :
roC Aia,i6Ào%

• »if pare-toi (Je t•

3. M (pr. IH.)T* Ilentl. : rtfotéxtrat s. nfOféxti. iliommrs) >.

I
Timothée, V, 21 — VI, 9. 297
IV. Pratique du zèle (IV-VI). — 9° Maintien de ta diecipline €V-VIJ.

^' Je te conjure devant Dieu, de- 21. Anges e/i/i, confirmés en grâce et objet des
^^ÛÎhÎ'' faveurs spéciales de Dieu.
vant le Christ Jésus, et les ang-esélus,
... '^
,
... 1 Pet. », 4.
U observer ces choses sans préjuge. M»t.is,4i,49;
ne faisant rien en inclinant d'un autre eccu.'3V 30.
côté. N'impose légèrement les,,j..^,j^
^^
Il
2i. >
parlici]}e en rien aux pioches des autres.
serait ea effet responsable des fautes com-
mains à personne, et ne participe en ko-u-^'n »6; mises par ceux qu'il aurait ordonnés à la légère.

rien aux péchés des autres. Sois tou-


jours chaste toi-même.
*^ Ne continue pas à ne boire que Modiro
viuo
de leau; mais use dun peu de vin. à alulur.
Coi. Î7. I 9.
EccU. 3. î.
cause de ton estomac et de tes fré- Rom. lî, 1.
Eccli. 31, 36.
quentes infirmités.
-' Les péchés de quelques hommes iîicrutnnda
* 4i. Les péchés de quelques hommes sont mani-
festes. L'Apôtre veut dire qu'il est certains hom-
lia.
sont manifestes, et les devancent au mes dont les péchés sont déjà connus, avant
l'examen qu'on pourrait en faire et le jugement
jugement; mais ceux de certains au- .-, i- qu'on pourrait en porter, tandis qu'il y en a
d'autres dont les fautes ne se découvrent que
tres les suivent. --' Et pareillement les lotl'.
Mat. 10, !6. par suite de cet examen.
œuvres bonnes sont manifestes, et
celles qui ne le sont pas ne peuvent
rester cachées.
Oflicia VI. 1. Estiment leurs maîtres dignes de fout
VI. *
Que tous les serviteurs qui eervorum.
honneur. Les fidèles d'origine juive répugnaient
sont souslejougestimentleurs maîtres à se soumettre aux lois des Gentils, et leur fidé-
lité était toujours suspecte aux autorités.
dignes de tout honneur, afin que le Eph.6. î".

nom du Seigneur et la doctrine ne \^. «i. ;',

soient pas blasphémés. - Que ceux ^^^ ^ j 2, //« (les maîtres) 8.../>»75 ^M même
bienfait; ils sont chrétiens comme les serviteurs,
qui ont des maîtres fidèles ne les mé- ijP'*- »p•' '*• et pour ce motif ces derniers doivent les servir
prisent point, parce qu'ils sont leurs avec plus d'empressement et d'amour.

frères mais plutôt quils les servent,


;

parce qu'ils sont fidèles et chéris,


participants du même bienfait. En-
seigne ces choses et exhortes-y.
^Si quelqu'un enseigne autrement, Conira fuNo•
et n'acquiesce point aux saines paro- «looore».
G»l. 1, 9.
les de Notre-Seigneur Jésus-Christ, Deut. 4, I.
Apoc. îi, IS.
et à la doctrine qui est selon la piété. Joa. IS, 37.
Mach. S. 63. I

'
cest un orgueilleux, qui ne Sait>Rf8 p Î3. 4. Qui ne sait rien. L'orgueil engendre l'hé-
Tit. 1, 1. résie et conduit à l'erreur en même temps qu'à la
rien; mais qui languit sur des ques- Sap. 9. i. révolte. • Adversus rcgulam nihil scire, omnia
î Tinu 3. 7.
scire est ». Tertullien, De Prœscript.. \i\.
tions et des disputes de mots, d'où Tim. 1,4. 1
JotL S. 36.
naissent les jalousies, les contesta- Mat. 17, S3.
Job. 5, 3.
tions, les diffamations, les mauvais ProT. ÎO,
Pet. S, 1
3.

soupçons. ^ les querelles d'hommes ^^'j'i*


corrompus d'esprit, et qui sont privés ^','•/•
de la estimant que la piété ,^^^
vérité, >' ij•.

est un moyen de gain.


* C'est, en effet, un grand gain que
namnum
avarillae. 6. La iiiéië avec ce qui suffit. « Sufllcientiam
' Sap. U. 7, quajrite. quod suflicit qua*rite. plus nolite. Cetera
la piété avec ce qui sulTit. Car nous Mat. 33. 6. gravant, non sublevant; onerant, non honorant...
n'avons rien apporté en ce monde et pmu^i'.u.is. In primis pletas. Pietas est Dei cultus >. Saint
;
.\ugustin, Serm., lxxxv, 0.
nul doute que nous ne pouvons rien e«Vî.*u.
en emporter. » Ayant donc la nourri- ;.'».%.
ture et le vêtement, contentons-nous- ?^": |?; ":
9. Ceux qui veulent devenir riches: ceux qui
en ^ parce que ceux qui veulent de- ^^"V,: ""
;
'

recherchent la richesse, y attachent leur coeur,


venir riches, tombent dans la tenta- '^'To^'' et non pas ceux qui la possèdent seulement.

tion et dans les filets du diable, et •^°;.1 1


dans beaucoup de désirs inutiles et S;t.'^îu
& ,
298

& -
xttt

^
finioXèiav.
IV. De

*'^'
Ad Timotheum,
melo aiilmaruBi (IV-WI).

uked^çov
—r
qua»
perdilionrm.
VI, 10-21.
FVrmm mtmHmUmm fV'Vij.

mergiint
*"
bomines in intéritum el
Hadix enim omnium ma-
xnxtuv

.
,,',,-
&(
r/i'tç lorum est ciipiditas
peténles, erravérunta fide, et insoniérunt
: <|uam quiduiii ap-

,,,
se doloi-ibus multis.

, *
' — t; âty

ât
&,
*^-
-
**

secliire
Tu autem, homo
vero juslitiam, pictalom,
charitâtem, patiéntiam, mansuctiidiiiem.
Doi, ha>c fuge
iideni
:

.
ini- " C.erta bonum cerUimcn fidei, appre-
xai bënde vitam a-térnam. in qua vocatuses,
' et conféssus bonam conf(»sv;iun<'ni <<i!;un

, &
multis téstibus.

,,^^ -
'•^ *^ Prvpcip'io tibi corani Dco. qui viviti-
cat omnia, et Christo Jesu, qui testimo-

, ini nium
confessionem
réddidit sub Pôntio Pilâto,
mandâluni
sine macula, irreprehensibile usque in
:
" ut serves
bonam

, ,
,
&,& -
'" , .-
,
- ^^
*^
advéntum Dumini
'''
<|uem suis temporibus
et solus j)otens,Rex rogum, et Uoininus
dominantium "* qui solus habet immor-

lem
:

talitiitem. etluoem inbâbitat inaccessibi


quem nullus hominum vidit. sed
:

nec vidére potest :


nostri Jesu Christi
osti'-ndet

cui honor. et
beatus

impé-
:

.
rium scmpitérnum. Amen.
'"
Divitibus hujiis sa^culi pnécipe non

,,
'
,&,*^3• -
, *^&)',
& sublime sapero neque sporare in incérto
diviti.'irum, sed in Deo vivo (|ui pra*-
slat liobis ûninia abiinde
"* benc âgere, divites
ad fruéndum
fieri in bonis opi'-
,

., -
ribus, facili' tribi'iero, communicàre,
*^ thesaurizarc sibi fundaméntum bo-
^^L•ov

,
.&
^^
<
-<•
-
, 2

*/ /«
3^

. ^.
num
vitam.
^"

vitans profanas
in futi'irum,

Timothee, depositum

sitiones falsi nominis sciéntias,


quidam promitténtes,
dérunt. drâtia tccum.
ut appréhendant veram

vocum
castikli. de-
novitâtes, vi oppo-

circa fidem exci-


Amen.
-' quam

, TiuôSeoy
' .-~ (
17. NT*:
Cw»'^*)• ALf
ifçornv.
(a.
LT
Ttâma).
(' '

). »\ ).
11). Juu. : mtiutjJuof ( \V"Av/le/</. : i^t/ta inn-).

NAI) y^\^. m.) (pr. m.) VU wW. : Syron .


20• MADKF'T: F al.:

10- (|•. III.) : (.


•21. \:ï:otrvfi<àr. (V{}\]SL1^ \iur,y.l* n^i
. (pr. m.) i;r*• ( soc. m. DFT'f). ad f.

SLTÎ*: rtfai/nââiittr. . n'v a ims ilc paronlhcsce dans \c i;r<•

12. Grell. * (pr.) wl.


»(. 1•». / 'OC : . la M•

l;( lin :> la


13. M (pr. m.) ¥** am. \J9:
il. l<
TimotliiÎ ,1 .; I. t^oilicée, q ..
16. A: Wer. F• Koi. pôle de la fiirvgic hkc«lienne ..
Timothée, VI, 10-21. 299
IV. Pratique du zèle (IV-%'I). — 9' Maintien <f« la atmctpHne (V-VtJ.

nuisibles, qui plon^fent les hommes SttI».


EcclL
5, S.
i, 1>.

dans la ruine et la perdition. "^ Car Act. S. M. 10. La racine de lous les maux est la cupidil•'-.
Rom. 9, n. • Faites disparaître l'amour des richesses, dit
la racine de tous les maux est la cu- Job, II. 30. saint Chr\sostome, Hom. \s\\, 3, et la guerre a
Sccli. 10, 9,
pris Gd, les querelles n'existent plus >.
pidité; aussi, quelques-uns y ayant
Jol». ÎO, tl.

cédé, ont dévié de la foi, et se sont


engagés dans beaucoup de cha-
grins.
" Pour toi, homme de Dieu, fuis bonua•
certamea.
ces choses, et recherche la justice, la P». 1, le.
1 Jofc i, 6
piété, la foi. la charité, la patience, 6, 15.
;

douceur. '- Combats le bon com- Heb. 12. Combats le bon combat: c'est-à-dire soutiens
lî, •.
la Pi. 54, ).
vaillamment le bon coml)at: genre de répétition
Sap.
bat de la foi remporte la vie éter- ProT. ÎO. ÎS. qui a pooT but de donner de la force et de l'é-
1, 1.
;

Hebr. 11. 6. nergie au discours (Glaire).


nelle, à laquelle tu as été appelé, Luc. îl, 19.
Pet. S, 9.
ayant si glorieusement confessé la Cor. 1

9, 16.
1
Tim.
foi devant un grand nombre de té-
1 IS 1, ;

4,14.
îTinL4,7;i.î.
moins.
13. Qui a rendu..., plus littéralement qui a :
'^ Je t'ordonne devant Dieu, qui Christ» se
prtiebeaC
fait de sa divine prédication un témoignage;
c'est-à-dire qui a conllrmé par son témoignage sa
vivifie toutes choses, et devant le di%Tne prédication (Glaire). — Ponce-Pilate. Voir
Christ Jésus, qui a rendu sous Ponce- Job. 6, 30. la note sur Matthieu, \x\n, i.
M»t. Î7, 11.
Pilate témoignage à sa divine prédi- Jo«. IS, 33, 37.
14. Irréprochable; sans reproche, sans sujet de
cation. '* de garder ces préceptes, sut. Î4, 13. condamnation devant les hommes.
en te conservant sans tache, irrépro-
chable, jusqu'à l'avènement deNotre- Apec
17, 14;
Seigneur Jésus-Christ, ''' que mani- î P«. 19.16.
3, 3.

festera en son temps le bienheureux EcclL 3,1; S, 6.


Pi, SS 9.
et seul puissant, le Roi des rois, et le Pt 99, 3.
le. Qui habite une lumière inaccessible, (jui
Seigneur des seigneurs. '* qui seul Jos. H. n'est autre que lui-même. — Qu'aucun homme ici-
1.
Jos. 12. ru, ni nepeut voir, mais qu'il verra quand
possède l'immortalité, et qui habite Tim. 1, 17. bas n'a entré
1 A,
1
Ps. 33.6:96.«.
il sera en possession de l'Église éternelle
une lumière inaccessible qu'aucun Kceli. ÎO,
; et admis à la vision béatifique.
1.

homme n'a vu. ni ne peut voir; à qui Mat.16,II,17. Î7:


Mal. 1,6.
honneur et empire éternel Amen. !

Ordonne aux riches de ce siècle Divituaa


'"'

orHeia.
de ne point s'élever d'orgueil, de Mat. 19. î,
Jt. 17,7.
ne point se confier en des riches- Jae. 1, i.
Luc. lî, li.
ses incertaines, mais dans le Dieu Act. 14, 1«.
I Cor. 9, 10.
vivant qui nous donne abondamment Philip. 14. 4,
Hebr. 13, 16.
toutes choses pour en jouir '^ de ;U. 17. 1, 18. De partager.Yoix la note sur II Corinthiens.
1 Cor. 9, 7.
VIII. 4.
faire le bien,de devenir riches en ProT. 3, ÎS.
Job, 31, 16.
bonnes œuvres, de donner de bon Rom. IS, 13.
îCor.8,4;9,13.
cœur, de partager. '^ de se faire un Gai. 6. 6.
Mat. 6, 9.
trésor qui soit un bon fondement 1 Cor. 9, 14.

pour l'avenir, afin d'acqu«''rir la véri-


table vie. 20. Conserve le dépôt. « Quid est depositum? id
Depasilam
Timothée. conserve le dépôt, euaittdial. est quod Ubi traditum est, non quod a te inven-
-•*

îTim.1,13,14: tum quod accepisti, non quod excogitasli. Catho-:

évitant les nouveautés profanes de î.î:3, 14;4,». licai ûdei talentum inviolatum. illibatunique con-
Cor. Il, î. serva, .iurum accepisti, aurum redde. >olo auri
1
paroles, et les oppositions de la » The». 14. speciem. sed naturam •. Saint Vincent de Lérins,

,
*,

dont Mat. Î5, SS. Commonit.. G. — La scicnce. parait que les

.
Cor. 15, 10.1
science, faussement nommée. -' i, Il

Joa. îl, 17. novateurs donnaient déjà à leur doctrine le nom


quelques-uns, faisant profession, Hebr. 13, 17. de science: et c'est sans doute pour cette
Coloii î, S.
raison que l'Apôtre appelle à plusieurs reprises
sont déchus de la foi. Que la grâce Joa. S, 44.
1«. 47. 10. celle de l'Évangile : science supérieure.
soit avec toi. Amen. Som. lî, 3. Cf. I Corinthiens, i, 40; II Corinthiens, x, 5.
^
DEUXIÈME ÉPITRE DE SAINT PAUL
A TIMOTHÉE

INTRODUCTION

La seconde Épître à Timothée est plus personnelle et plus intime encore que
la première. C'est comme le testament de TApôtre, sa dernière communication
avec son disciple. Aux avis et aux exhortations, il mêle des prophéties sur l'ave-
nir de l'Église, et quelques détails relatifs à sa personne. La disposition des
chapitres répond assez bien à celle des idées : — l*• Saint Paul exhorte Timo-
thée à mettre en pratique la grâce du sacerdoce. — 2° Il dit de quelle manière
il convient d'instruire les fidèles. — 3" Il signale à son disciple les hérésies
qu'on aura bientôt à combattre. — 4** Enfin il conclut ses exhortations et ses
avis. La tendresse et l'émotion que respire cet écrit rappellent le discours de
la dernière Cène, et font sentir la prévision que l'Apôtre a de sa mort pro-
chaine, IV, 6-8. (L. Bacuez).
ADOISTOAOY 02 EIMSTOLA

LI APUSTUL1
AD SFCl

• *
^, ^)
, &, ' inuYyekiuy
1. Paulue apûstolus Jesu Christi per
'

, ,'
Tkxvto.

.
' ér ^

d^sov
voluntâtem Dei, secûndum promissioneni
vila•. qua-esl in Christo Jesu
carissimo filio, gràlia, misericortlia, pa\
:

&,
«/ a Deo l'atnv ol Cliiisto Jesu Domint»
nostro.
^Xaoir t/(o T('t xttiii, dno Gràlias agO Deo, cui sérvio a pro-
"•

, , ,,
tv

, xut ^
( dâid- g-enitorihus in consciéntia para, quod
sine intermissione habcani lui memoriam
in oratiunibus meis, nocte ac die: * de-
siderans te vidére, memor lacrymarum

'5 tuarum, ut gaûdio implear, ^ recorda-


^'

tiôneni accipiens ejus fi'dei quic est in W


non ficta. quœ et habilavit primuni in

•-
Evvixrj, âvia tua Loide, et matre tua
. Funif»*.

. & ^
^
jdi rv uhiuv
&,
'
certus sum autem quod et in te.
^ Propter quani causam adnioneo
ut resuscites gràtiam Dei. qua' est in
t'

tt

&
impositioncni mânuum meàrum.

,
^ '
-
per
"
Non enim dédit nobis Deus spirituni
limoris sed virtûtis, et dilectiunis, et
:

,
sobrietâtis.
^

, toV Domini
**
Xoli l'taquc erubéscere testimoniuni
nostri, neque me vinctum ejus :

*,
^, &
&
sed collabora evangélio secûndum vir-

'
, '
&, tûtem Dei * qui nos liberavit, et vocâvU
:

vocatione sua sancta, non secûndum


opéra nostra. sed secûndum propositum
suum. et gratiam. qua• data est nobif

,,
^'*
in (Christo Jesu ante témpora sa>culària.
*" Manifestâta est autem nunc per illu-

minationem Salvatoris nostri Jesu Christi.


&- qui deslrûxit quidem mortem. illuminâvit

:^
Xj.
3.
9afâç
L•^^.
Inscr.

Heins.
^«).

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(pr. m.) T: Xf.
l'ar $n vocation. Grvr
0.
dtt-rH. (;rec
cernent des sitI'•.
temi» élernt'i-
. le décret •.
:

i.•.•,•,
tô.

• par
JO-
<:
la vocation

Ilt1<^nlemrnl
:



l'i

Avant le commeH')
avant le
. m/

:
AI) (pr.
DEUXIÈME ÉPITRE DE SAINT PAUL
A TIMOTHÉE

1. Paul, apôtre de Jésus-Christ


^
I. ^aluta-
lio. l" Partie. — Mettre en pratique la
par la volonté de Dieu, selon la pro-
Hebr.
Luc.
î, 9.
6, 13.
g^râce du sacerdoce, l.

messe de vie. qui est dans le Christ 1 Cor. 16, 9.


Gai. î, 9.
I. 1.Apôtre. Voir la note sur Romains, , i. —
Hebr. 4.
Selon la promesse de vie; c'est-à-dire pour annon-
Jésus - à Timothée. son fils bien- Cor. 9,5,
;
1 2."i.
cer aux hommes la promesse de la vie éternelle,
par Act. 16, 1. qui s'obtient par le Christ Jésus.
aimé. grâce, miséricorde, paix Fhilip. i, 20.

Dieu le Père et par le Christ Jésus Joa. 20, 19.


Jac. 1, 17.
S Pet. 4. 1,
Notre-Seig-neur. 1 Tim. 1, ï.

Dieu Matr!» et
'Je rends grâces à qu'à,avia? Ildem 3. Avec une conscience pure. Lorsque saint Paul
servel. persécutait l'Église avant sa conversion, il ne le
l'exemple de mes ancêtres, je sers Rom. 1,8. faisait que par ignorance et par un zèle mal en-
avec une conscience pure, de ce que. Tim. 1
Hab. !. 3.
15. tendu pour la vérité et la justice. Cf. I Timothée,
1,

1, 13.
2 Cor. 1. lî.
nuit et jour, je fais continuellement Philip. 3,4. 1,
âThes. 1, î,3.
mémoire de toi dans mes prières Rom. 11. ;
1,

^ désirant, au souvenir de tes larmes, Philip. î, S.


Hebr. 11, 6.
te voir, pour être rempli de joie; 1 Jac. Tim.
*, S.
â. 1,
S. Laide était peut-être la mère d'Eunice. Nous
^ rappelant en ma mémoire cette Sap. 5.
Act. 16, 1.
1,
savons par Actes, xvi, I, qu'Eunice était une
juive iidéle.
foi non feinte, qui est en toi. et qui a
été premièrement dans ton aïeule
Loïde, et dans ta mère Eunice, et
qui. j'en ai la certitude, est aussi en
toi. Renoian-
da {;i*»liu <». Par l'imposition de mes mains, jointes à
* Cest pourquoi je t'engage à rani- ordinis. celles de l'assemblée des évêques et des prêtres,
Thés.
mer la grâce de Dieu, qui est en toi
1

Rom.
6,
S, 15.
IS
comme il est dit I Timothée, iv, 14.
1 Cor. 2, 1 J
par Timposilion de mes mains. ' Car 12, 7.
;

Mat. 10, 2S.


Dieu ne nous a pas donné un esprit Luc. 24, 49.
I Joa. 3, 14.
de crainte, mais de force, d'amour et Tit. 2, 12.
1 Pet. a, 8.
de modération.
I>euni Don 8. Du témoignage de Notre-Seigneur : c'est-à-
* Ne rougis donc point du témoi- erubescal.
Act. 1. 8,22 -.3,
dire qui doit être rendu à Notre-Seigneur. en le
gnage deNotre-Seigneur. ni de moi lâ:4,33;26,16. confessant hautement, en prêchant hardiment
son captif; mais prends part aux tra-
Apoc. 2, 9 1, l'Evangile. —
Maison caplif.SAhn Paul écrit étant
12, 11.
Luc. 9, je.
;

prisonnier à Rome. —
Selori la puissance de Dieu :
vaux de 1 Évangile, selon la puissance Eph. 6, 2U. selon la force, la puissance que tu recevras de
Philip. 7. 1,
Dieu.
de Dieu. qui nous a délivrés, et 1 Cor. 3, 8.
''

U. 40, Ï9.
nous a appelés par sa vocation sainte, Joa. 8, 36 ;

27 17.
non selon nos œuvres, mais selon 15, Pet. 2, 9. 1
; I,

Tit. 3, .1.
son décret et la grâce qui nous a été Eph.l, Il ;1,4.

donnée dans le Christ Jésus avant Rom.3,24. S,2S, 30 ;

Job, 28. 11.


le commencement des siècles. '" Et Per Chri»-
lux et
qui a été manifestée maintenant par lunipuritas.
Tim. 3, 16.
1
l'apparition de notre Sauveur Jésus- Is. 60, 1.
Luc.
Christ qui a détruit la mort, et fait Hebr. 2, 79.15.
1,
304 II Ad Timothemn, I, 11 — II, 8.

'
I.

^
Citmll• ««eerdotli reaiucltaad» (I).

,
svay/sXiov, ' ' autem vilam et incorTuplionein per cvan
gélium :
•' in (|uo pusitus sum ego pni

''
t&viùy. " z/t' ^V ultiuv
tTnuayi' vouai' oiâa
^ > rténl-
dicator, et apostolus, ci magister géii-
tium. ** Ob quam tau.sam 1•• '
.' ,
axeixa, xui ion

,
pàtior, sed
crédidi, etcertus
pôsituin meum
non confiindor. Scio enim cm"
sum
servure
quia poU'ns est
in illum diein.
d<

^' Formam liabe sanuruin vrrboruni.


^^'^Ynoxvnfitoiv '^

^ tv ' '
xat
- quœ me audîsti in llde et in dilection•
a
ini^Iiristo Jesu. " Bonum depoeitum cus-
tôdi per .Spirituni sanctum, qui habitat in

^'^OUaç ,
' « ^,
nobis.
'^ hoc quod avérsi sunt a m••
Scis

'. omnes qui in Asia sunt, ex quibus est

,*^^ ^9, (( , Phigéllus et Hermogenes.


L•o "' I)et misericurdiam
Dominas Onesi-

'•
- *^
phori dumui, quia sa^pe me refrigcravil.
et caténam meam non enibuit '^ sed cum :

. / ]^. Romam

,
venisset, sollicite me qu.Tsivil. et
^^ invriiit. "* Det Dominus
illi invenire mi-
sericurdiam a Domino in illa die. i

^.^ , , ^Effiain quanta Ephesi ministravit mihi. tu méliu-

,,--
nosli.
II• ^ II. '
Tu ergo lili mi, confort.ire

-^ '-
i

^ '^
' 3^(
gratia qua' est in Christo Jrsu
audîsti a
ménda
me per multos testes, hicc coni-
:
=*
et qu.i

. -
hominibus, qui idoni
'. ,

erunt et âlios docére.


fidélibus

,
^^

&&^., ^
-. * '
•'

Nemo
Labora sicut bonus miles Christ» Jesu.

sœcularibus
militans

Nam
:
Doo implicat se negoli:
ut ei phiceat, cui se pru
et qui certat in agone, non

-
bâvit. '

'' coronatur nisi légitime oert:iveril. ''


La-
borantem agricolam oportet primum

.
,
<!'

.'
"

'
fnictibus percipen:. Intélligequa' die
"^ " dnbit enim tibi Dominus in omnibus
m
iQii

, /,
telK'ctum.
* Memor esto Dominum J ESI M Christv M
resurrexisse a mortuis ex sémine David .

41. (pr. m.) kl*L* 9. A*

,: ^9 Tu â'e.

12. lientl. : laji (pro ion). 7. (^pr. m.) ACLT: S Uyw. nAî, y\. m I'

14.
15. LT:
9. ^)..
tL•t.'\h'Ei,.
(cli. ITiin. vi, 20). EFT:
8.
Sotott•

N(J) (pr. m.) T: Javitd.


$
_

:
:9
16. LT*:
18. .NV m'a-l-il rendue, r.rcc : • n .i i m i>e>
17. (A:
dus •.
2.
3. LT:
(pr. m.) FT: Xf. . ^^.
Jun. et Knatchhull

4. MACD (pr. m.) FT:


. : ^afrvftSy
. AGI) (pr. 111.)
II.
t.

il ê'têt
:i.

<,<
/'

doMH. Grec
"

relui qui l'a cur>


II Timothée, , 11 — II, 8. 305
. MiMe en pratique de la i^râce du sacerdoce (I).

luire la vie et l'incorruptibilile par {J^ ^'^3;

1 Kvangile. " C'est pourquoi j'ai été Hab-Vi:


11. Apôtre. Voir la note sur Romains, i, 1.

établi moi-même prédicateur, apô- jo^îî""i'ii.


tre et maître des nations. '- Et c'est ','^^"; "•
li. Ce jour. Saint Paul désigne ainsi le juge-
pour cela aussi que j'endure ces ^'J^"•,^• f: ment, où chacun recevra selon ses œuvres.
souffrances; mais je n'en rougis j^•,'•*• ^,
j)oint. Car je sais à qui je me suis f^'i^^'ii
confié, et je suis sûr qu'il est puissant j"x|^.\^;
pour garder mi>H dépôt jusqu'à ce ^f'^^j^i';
Jofc4, 1.
jour
J""'•
13
Prends pour
,
*
modèle les saines
paroles que tu as entendues de moi
11• I*.

o<-po»iiun»
custlodial.
1,10.
13. La foi <(ui ne serait rien sans famour.

dans la foi et l'amour qui est en Jésus- xit. *. 1.

.' Î4. Conserve le précieux dépôt. Voir la note sur


Christ. ^ Conserve le précieux dépôt,
'
He'br. n'.
I Timothée, vi, ao.
"•*•**•
par Esprit-Saint qui habite en nous. *

13. Ceux qui sont en Asie. Dans l'Asie procon-


^ Tu sais que tous ceux qui sont en
* i^"^^•
^•
^f- sulaire. Voir la note sur Actes, xvi, 6. Phigelle —
Asie m'ont abandonné: de ce nombre î'"'~?^:^
et Hermogène. On ne sait sur eux que ce qui est
Joa. 16, 13. dit ici.
sont Phigelle et Hermogène.
IC. Onésiphore était un chrétien d'Épbèse. Le
'* Que
Seigneur répande sa mi- J^^j•.
le
langage de saint Paul semble supposer qu'Oné-
séricorde sur la maisond Onésiphore. phoru siphore était déjà mort.

parce qu'il m'a souvent soulagé. etMat.io.i3:5,r.


qu'il n'a point rougi de mes chaînes; /"^"/s;
''
mais que. lorsqu'il est venu à ^•"'

Rome, il ma cherché avec beaucoup cen. 19. «.


'

de soin, et m'a trouvé. '^ Que le Sei-


*'
' Trouver miséricorde. On a ici un exemple de
18.
la pratique de prier pour les morts, comme dans
gneur lui donne de trouver miséri- le second livre des Machabées. xii, 46. En ce —
jour, comme au y. li, le jour du jugement.
corde devant lui en ce jour. Car
combien de services ne m'a-t-il pas
rendus à Ephèse ? Tu le sais par-
faitement.
II. ToidonC; ô mon fils, fortitie-toin.Tradita
' Il* Partie. —
De l'instractioa
dans grâce qui est en Jésus-Christ
la tioceâi. ;
des fidèles. II.
'-
et ce que tu as entendu de moi. de- Epiuei'iû. II. i. Fidiles... capables. « Que servirait (à l'é-
véque), dit saint Chrysosiome. Homil. iv. 1 si.
vaut un grand nombre de témoins, Phiup.'4,'i_3. content de ne pas trahir la foi. il ne savait pas
faire d'autres fidèles? • Il faut donc deux condi-
eoiifie-le à des hommes fidèles, qui °\si.
tions pour former un docteur qu'il soit fidèle et
:

soient eux-mêmes capables


^ d en ins- s.p.7, 13. capable d'enseigner.
, •
, , Luc. il. U.
truire les autres. .«. i, 1.

Travaille comme un bon soldat


^
""Jî"*
du Christ Jésus. Quiconque est en- '
j^^'.'^!';•,•;^

rôle au service de Dieu, ne s'embar- ^-^


» Cor. 10, 4.

rasse point dans les affaires du siècle, 1 Cor. 9, s:..


Rom. 16. i.
afin de satisfaire celui à qui il s'est 1 Joa. ï, 15.
5. L'arène. Voir la note suri Corinthiens, ix,
tlonné. ^ Et celui qui combat dans
S• p. 4, ï.
4». —Couronné. Voir la figure de I Corinthiens,
IX, ai.
1 arène n'est point couronne, s'il n'a G»l. I, ï.
Luc. 1 1, Î3.
li'gilimement combattu. ^ Le labou-
reur qui travaille doit avoir la pre- Jna. 15. 1.
1 Cor. 3, 6.
mière part des fruits. " Comprends Gai. .i, Sî.
Act. 9, 36.
bien ce que je dis; car le Seigneur te P*. 31, h ;
lis, 34.
donnera l'intelligence en toutes cho- Hat. 13, 9.
1 Joa.î, 3T.
ses.
Pro 8. Esl ressuscité d'entre ht morts. Cette résur-
Souviens-toi que
aue le Seierneur ClirUlo rection avait déjà des conlrad.icteurs du temps
Jésus-Chbist. de la race de David. RÔm'iô^îV.s. même de saint Paul. —
Mon Kvangile: c'est-a-
""'"''^''*^' dire l'Évangile que je prêche.
est ressuscité d'entre les morts, selon
BIBLE POI.VCLOTTF. — T. TlII. 20
306 II Ad Timotheum, II, 9-23.

( ,, ' âtâsTut. ^ta


II.

'
Oe ritm mIoc«b4I•

-
fldelIlNi• (II).

secûndum cvangélium nnuim,


lahuro usque ad vincula. quasi maie ope-
rans sod vcrbutn Dci non «-si ulligàtum.
' in quo

/
***
ii^tov :

. ira xaî *" Ideo omnia sustinco propler eléctoe. ut

'' ,
' iy ^iraov et ipsi saliitcm consequàntiir, qaa' est in

' ^,
' '
ti avvansttayouevy
-
Clirislo Jesu, cun« «;loria cu'lûsli.
' '
Fidélis sermo Xam : si commurtut

&, *'^ xai


]•
snmus, et convivémus :
'=*
si susliné- ;

' ^'
, *^
. bimus,
rimus,
dinuis.
scipsum non potcst.
et conre«j:nâbiinus
et ille

ille
negâbit nos
iidélis p»''rinan*^t
:
: si
'^ gi
negavé-
non cré-
f.^^trf*

& ,-, ^ -
" T«rra ' '
IIîpc commone, teslificans curaui Do-
' - mino. Noli conténdere verbis ad nihil :

enim utile est, nisi ad subversioneni aii-


. *^ /««- diôntium. '' Sollicite cura teipsum pn•-
d-,
&. biïbilem
confusibilem.
veritatis.
exliibére
recte
Dec, opcrûrium in-
tractiintem vcrbam

"Taç

^&,/,
'" Profana autem, et vaniloquia devita
00'
*''
'
^^
int

, multum enim proficiunl ad impietâlem


''
et sermo eôrum ut cancer serpit ex
quibus est Hymena'us et IMiilétus, '"qui
a veritàte excidérunt, dicéntes resurrc
:
:

. tioncm esse jam factam, et subvertérunt

, , ''\4
'•^ ^^ & ")
quori'imdam iïdcm.
" Sed iirmum fundaméntum Dei slai,
habens signaculum iiot- cognovit 1'
minus qui sunt ejus et discédat ab ii :
:

" , ,&
'. "'"'/iV
quitâte, omnis qui nùminat nomen
mini. -"In magna autom domo non solum
I >

, 8untvasaauroa,clarg(''nlea, sed cllignen,

. ,
X(à etfictiliaotipuedam quidem in honorn
:

,,
^ ,^,
'^^
(puedam autem in conluméliam. ^'Si qui-
ergo emundiiverit se ab istis, cril vas in

^ ,
^'

. -
''

,
lionorem sandilioatum, et
ad onine opus bonum paratum.
^* Juvcnilia auleni desidéria fuge, s4lil||
tare vero jusiitiam,
U'item, et
minum de
pacem cum
c<»rde puro.
(idem, spem,
iisqui invocanl
*•^
utile

Stultas autein,
Dumiii

cli;n

\)
,JMl

. et
scicTis
sine disciplina
qnia
qua'stioncs devilaj
g^<''n«Tant liles.

.
0.

^^.
nACD rpr. m.) pr. m.) : àUà. 1 1. nAC
Tiji. 19. in x'i-.*. 1\ UKSTII»^
WEVT:

(-
12. J'ricfieu*. avwTto^iro^tv. <i ri'll. I

: |,T:
13. <»'SLT(!>f (p. ^.)(. 14. LT 1^ur (|,T* mat). 22. Llf ^p. fiera
nonili.si p. nvfùi) in' JSir (L: io-
;
19. Du Seigneur. Grec « du Christ •.
:

yoftaxt>y hV.Y1*: (1. wf.) 9»oC. 18. hW* (sec. ii. L'eep^mnre n'est pa« <l«iis le grec.
II Timothée, , 9-23. 307
11. Ue l'instruction des fidèles (II).

Eph. 6, ÎO.
mon Évangile, ' pour lequel je souf- Luc. 6, iî.
fre jusqu'aux chaînes, comme un mal- Phillp.l.lS-lï.
I*. i3, lî.

Koin. S, 36, 3S.


faileur; mais la parole de Dieu n'est lfor.l,Îl,ï4.
CoI<». 3, 1». 10. Je supporte tout pour les élus, afin... Saint
pas enchaînée. '"C'est pourquoi je sup- Act. 4, lî. Paul prouve parces paroles que Jésus-Christ a l)ien
1 Tira. 15. expie toii< les pécliés de tous les hommes, mais
1,
porte tout pour les élus, afin qu'eux- Tit. 4 3, . qu il no leur a pas Tait
1,
tous l'application de ses
;

S Pet. 3,
mêmes acquièrent le salut qui est en J•». 11; mérites; un grand nombre de pécheurs ne profi-
1 4,
l!>.

3, 6, îO.
teraient pas de sonsacrilice, et ne recueilleraient
Jésus-Christ avec la gloire céleste. pas le fruit de sa Passion, si ses ministres ne se
Cuiil i|>«o dévouaient pour ramener au salut. Le pro-
" Voici une vérité certaine Car comniuiiîo. testant ne parle
:
les «

pas ainsi. H ne dit pas Je souffre :


1 Tim. I. l.i.
si nous mourons avec lui. nous vi- Apoc. îî, 6. ce qui reste a souffrir de la passion du Sauveur;
GnL 21. il dit à Jésus-Christ crucifié Souffrez seul. Sei- :

vrons avec lui '^ si nous souffrons, Pfclô,5, U.


; gneur. C'est là le dogme, sinon la pratique. Le
Lac. 24, 36. protestantisme est par essence et eu toule ma-
nous régnerons avec lui; si nous le ïCor.I,7;4,17. tière l'abolition du sacrifice •. Gratry, Sources.
Mat. 10, 33; 5,
renions, lui aussi nous reniera; '•* si 10-lî îâ, 12. ;
lî. Si nous souffrons... Voir la "note sur Ro-
Jofc 15. lS-2i. mains, vi, l.
nous ne croyons pas, lui reste fidèle: Maie. 16, 16.
Kom. 3, 3.
il ne peut se nier lui-même. 1 Cor. 10, 13.
11. Les disputes de paroles, celles qui oui un
'^ Donne
ces avertissements, pre- Xon
liii|po«De
ait autre but que de défendre les seuls intérêts delà
vérité.
nant le Seigneur à témoin. i:.vite les 1 Cor. II, 16.
Tit, 1, S.
disputes de paroles car cela ne sert ;
ProT. 14, S3.
Jac 3, 16.
qu'à pervertir ceux qui écoutent. 2 Cor. 10, 18.
2, 17.
'^ Prends soin de te montrer à Dieu Pe. 16, 3.

digne de son approbation, ouvrier


qui n'a point à rougir, dispensant avec
droiture la parole de la vérit('.
*^ Évite les entretiens profanes et nec «'ani-
lo<|uu^.
vains ; car beaucoup à
ils profitent
17. Et leur discours: le discours de ceux dont
'"
l'impiété: discours gagne 2 Tim. 3, 3. les entretiens sont profanes et O'ti>is. — De ce
et leur
Eccli 11, 34. nombre sont. Cf. I Timothée, 20. — Philète nest
comme la gangrène de ce nombre Tim. 1.6,20. pas nommé dans la première ..pitre à Timothée.
; 1
i,

2 Tim. IJ. I,
sont Hyménée et Philète. '* qui sont Joa. 2, 19. C'était probablement uu Juif comme Hyménée.
1
2 Pet. 2, 21. 18. Disant que... Il s'agit Ici des erreurs des
déchus de la vérité, disant que la Mat. 27, 52. judaïsants.
Apoc. 20, 6.
résurrection est déjà faite, et ils ont Celof. 3, I.
Act. 13, 10.
subverti la foi de quelques-uns.
ii». Le fondement solide de Dieu... Le sens de
''^
fondement solidedeDieu %'ariit^ ne!
Mais le
ce verset est que. bien que l'hérésie d'Hymé-
%'ocalio-
reste debout, muni de ce sceau Le ne<i. : née et de Philète ait été funeste à la foi de
Mat. »5. 7,
plusieurs, néanmoins l'œuvre de Dieu, l'Église
Seigneur connaît ceux qui sont à Joa. 33 3, ;
sur laquelle tout repose, reste inébranlable; et
10, 14, 16. l'on peut se fier à ces paroles qui lui servent
lui; et qu'il s'éloigne de l'iniquité, Bom. 10, 10. de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à
quiconque invoque le nom du Sei- Mat.55, 21. I».
7,
5.
lui. etc.

gneur. -"'
Au reste, dans une
Eom.9. Î1,Î3.
grande maison il n'y a pas seu- Eccli. 42, 16.
Bar. 24. 3,
lement des vases d'or et d'argent, Act. 9, l.i.

32, I». 7.
mais aussi de bois et d'argile; à la Eccli. 21, 17.
Boni. 6. 2.
vérité, les uns sont des vases d'hon- Mat. 13,2.V30.
neur, mais les autres d'ignominie.
P». 13S, 17.
-' Si quelqu'un
donc se tient pur de ProT.
Cor.
25,
11. 1 6,
4.

ces choses, il sera un vase d'honneur P». 15, 1.


Act. 9, 15.
sanctifié et utile au Seigneur, prépa-
ré pour toutes les bonnes œuvres.
22. Recherche la foi. 11 n'est pas défendu de
Fuis les désirs de jeune homme, Conlenlio- scruter, d'éclaircir, de développer les vérités révé-
-'-

nciu vilel. lées. Au contraire Timothée, " Sacerdos, : «


et recherche la justice, la foi, l'espé- Doctor, si le divinum munus idoneum fecerit
EccILll, 10. ingenio, exercitatione. doctrina, esto spiritualis
rance, la charité et la paix, avec ceux Prov. 5. S. tabernaculi Beseleel pretiosas divini dogmatis :

qui invoquent le Seigneur d'un cœur Hebr. 11, 6. gemmas exsculpe, fideliter coapta. adorna sa-
Cor. 13, 2. 1
pienter, adjice splendorem, gratiam. venusta-
pur. -^ Quant aux questions impru- lTbu.l,4:4,7. tem. Per te posteritas intellectum gratulatur quod
dentes Tit. 3, 9. ante vetustas non intellectum venerabatur •.
et qui
n'appreiment rien, Jer. 10,14. Saint Vincent de Lérins, Commonii., i, 23.
évite-les, sachant qu'elles engendrent Job, 34, 3i. 23. Questions imprudentes agitées par les
Is. 5S 4.
gnostiques.
des querelles.
308 II Ad Timotheum, II, 24 — III, 14.
m. Ntrenue dlmleaad» hia>re*«• (III).
^*.JovXov âè
fjntoy tlvui ,^, '
ov âéî
âtduxTixôv,
**

litigare
Servum autem Domiiii non
sed mansuétum esse ad
: omni?s,
uvt^ixaxov, '"^fy nuiotvoviu docibilem, paliéntcm, *^ cuin modéslia
lîvTiôiuxid^iutvovç' fitjnoTe âff avTOtç corripi»'*nleni eos qui rcsistunt veritiili :
^^,
,
i/eoç tîç ncquâiido iJeus del illis pœniténliuni ad
'^^xuî
7((•, '/'
&. ' ;
cog-noscéiidam verilatem, ^' eiresipiscant
a diàholi laqucis, a quo captlvi tenéntur

^]-
,
ad ipsius voliintâtem.

9^ ,
txsirov

,
111.

,
&,,
, ,
, (,
^, ^, ,,
, ^,
tvax^aovxui
/
ât
yaktnoi.
ti•

'^^Eaoy-
111.
novissimis
pcriculûsa
' Hoc autem

amantes, ciipidi, elâti, supérbi, blas-


diébus insUibunt témpora
' erunt huinincs seipsos
scilo, quod iii

(', &,
phémi, paréntibus non obediéntes, in-

,
^ , -
-
^râti, scflésti,
ÎTiininatôres,
sine benignitate,
^ sine aiTectione, sinepa(
incontinentes,
* proditures, protérvi,
immil• -

. .- '^
xui uno-
tùmidi, et voluptâtum amatôres magi»
quam Dei ^ habéntes spëciem quidem
:

& ,
pietatis.virtûtem autem ejus abnegàntes.
xui Kt lios devita rx his enim sunt, qui :
**

&'
&-.
pénétrant domos, et captivas ducunt mu-
^ liérculasoncrutas peccâtis, qua• ducunhn
vâriis desidériis ^ semper discéntes.

^
:

,., ^
, &'.
^)
-- xui
nunquam ad
niéntes.
^

Mambres
Quemadmodum autem
Mùysi ita et hi re-
sciéntiam veritâtis

Jaunes
perve

el

^
restitérunt :

Tfj xu(f>&uvo sistunt veritàti, homiues corn'ipti ment


nhoi '•''^' réprobi circa fidem " sed ultra non pr•-

. ,,^,
:

or ficient insipiéntia enim eorum mani-


:

festa erit omnibus, sicut et illûrum fuit.

• *" Tu autem asseciitus es meamdoct!

,
'"^t) Ttj

, ^-,
uxuia,

, - ^,7uuv,
/- nam, institutionem, propôsitum, fidem.

' &. ^^,,


^.-
^^
, ^^

ix
longanimiUitem, dilectionem. patiéntiam,
" pers(*cutiones, passiones qu.ilia mihi
facla sunt Antiocbiie, Icônii, et I.ystris
quales persecutiones sustinui. et ex
nibus eripuit me Dominus. '^ Kt omn
:

.&
'^

qui pie volunt viverein ClIiristoJesu. p•


secutiônem patiéntur. '^ Mali auU'Ui h

,^
*^

xai mines, et seductôres, proficient in peju>


errantes, et in errorem mittf'utes.
'*
xai
xai - " Tu vero pérmanr in iis qua»
]^Éj
di^^'

. ).
24. nADEFT:
(pr.
. ^,
m.^ .:
ÏWM. : o>titifc»o», i .
I I .

12. mAI.T»:
A
Mvf.) 9t6(.
LT: iyiroKto.

«"•
AD (pi ifva.'

.
2.S. LT: 14. i.i

1•
.
AFLT: youîoifirf.
t^ACDEHi . : aix^tuUoti^onti -/ ti. V" "'•'^<• "• ' •'< i. •> >• (tant le
8•
\0.
C (pr. m.)
\: (!:>. :

* )). D: (. uy •.•)
.
bien •.
3. San» ffont^ ou plutôt• ennemis des geo•^

H. M(im' Jambrés •.
II Timothée, II, 24 — III, 14. 309
m. Liiitte contre les héréeiee (III).

^* Il ne faut pas qu'un serviteur du


j;^,'"ie„!l^!

Seigneur dispute, mais qu'il soit doux


. 1 1 1 * * 1 Tini. 3. 3,
envers tous, capable d enseigner, pa- p.. »4,9.

tient. -' reprenant modestement ceux jm.3.k.


'

qui résistent à la vérité, dans Tespé- gZ'.6,'\.

rance que Uieu leur donnera un jour i». ,.


l'esprit de pénitence, pour qu'ils con- 1 c^'s, ,'?.
-^ et qu'ils 26. Les fîleU du diable. Voir la noie sur Éphé-
naissent la vérité, se dé- joLs,'34.
siens, ii, i.
gagent des filets du diable qui les
tient captifs sous sa volonté.
III. Or, sache qu à la fin des ','?;,?.^«
' III• Partie. — Latte contre le•
jours, viendront des temps périlleux. «»«<='«•^•• héréeiee, III.

- 11
y aura des hommes saimant eux- i^h^Vs" 'r! m. i. La fin des jours; le dernier âge, celui qui
doit s'écouler entre le premier et le dernier avène-
mêmes, avides, arrogants, orgueil- -j"^/,'^'•
ment du Sauveur. Dans la pensée des Juifs comme
leux. blasphémateurs, nobéissantpas ^["^.',^^'^.' dans celle des chrétiens, la venue du sauveur mar-
quait la plénitude et le centre des temps, les siècles
à leurs parents, ingrats, couverts de p'^Ji;'^•
^,'
'/; antérieurs formaient l'âge primitif ou l'Ancien
Testament, et les siècles suivants le dernier âge
crimes, sans affection, implacables,
•*
*j^'.,*'J ou le Testament définitif.
calomniateurs, dissolus, dur 2-7. Saint Paul a ici en vue les faux docteurs et
ceux qui se laissent entraîner par eux.
bonté, ^ traîtres, insolents, enflés ^^^^V!'•
d'orgueil,aimant les voluptés plus ^7, \%*
que Dieu ayant toutefois une appa- ^J: '*g' V„
;
^*

rence de piété, mais en repoussant ^^",^-^^•


la réalité. Eviteencore ceux-là; ^ car ,^^;'^,";,^
ily en a parmi eux qui pénètrent ..^^',•^•*•„
dans les maisons et traînent captives /^^'""'33
de jeunes femmes chargées dépêchés, ji/'î^iV,,
et mues par toute sorte de désirs, ji^'t',V•,';.
^ lesquelles apprennent toujours et ne s, S4.
Ta. 37,
Jec.
parviennent jamais à la connaissance PrOT. 9, 1,

de la vérité.
^ Or, de même que Jannès et Mem- Ultra non 8. Jannès et Mambrès. Voir la note sur Excde,
lirolicient.
vu. 11. Ces noms ne se trouvent pas dans l'Écri-
bres résistèrent à Moïse, de même Job. ï Pet.
Î4, 13.
î, I.
ture; ils ont été conservés parla tradition.
ceux-ci résistent à la vérité ;
'
hommes ^"=*- 2•:^'
Jer. 6, 30.
corrompus d'esprit, qui n'ont pas été job, îs. h.

éprouvés dans la foi. ^ Mais ils n'i- î^g^.Î;''.

ront pas au delà car leur folie sera ;

connue de tout le monde, comme celle


de ces hommes le fut aussi.
"^ toi, tuas compris ma doc-
Pour ip«am
.* .
I»aulum
trme. ma manière de...vivre, mon but,
/
,

'
îmiieiup.
Philip. 4, II.
, . .

ma foi, ma lonofanimite, ma chante, , ,


s«p.s,9.
Hebr. 11,6.
^, . . .

ma patience, " mes persécutions,


mes soullrances. comme celles que
....
ïtor.

j«•
Mat. lu, Î3.
,.
>. *
, 11. Antioche de Pisidie. Voir la note sur Actes,
1». —
Icone. Voir la note sur Actes, xiv, 6. —
Lystre. Voir la note sur Actes, xiv, .
. . » • , .

j éprouvées
ai a Antioche, a Icone et Act.i6, m;
*f t 17 S 14 18b •

à Lystre quelles persécutions j'ai su- îcôr.\l4.


:

bies: mais le Seigneur m'a délivré î Tim." V, s.'

j 11»•• Tii-Î, IS.


de toutes. - Ainsi tous ceux qui veu- iut.î4, 9.

1 ^ .
. ^-1 îCor.ll,Î5J9.
. , .

lent vivre pieusement en Jésus- Christ s p«. î. ^.


souliriront persécution. '* Mais les Tiom.7, î4. 13. S'enfonceront toujours plus. Ce verset ne
V • 1 - 1 . Mat. SI, 41. contredit pas ce qui a été dit au y. it: leur erreur
nommes méchants et séducteurs s en- Kom. le, is.
pourra devenir irrémédiable pour eux-mêmes. ;i
fonceront toujours plus dans le mal, i^'s'u. cause de leur obstination, mais l'autorité infail-
lible de rÉglise empêchera qu'elle s'établisse
«égarant et égarant les autres. Iraclilia
chez ceux qui seront dociles à la voix de l'Église.
fldei |»*i^
'* Pour toi, demeure ferme dans ce mAneal•
340 II Ad Timotheum, III, 15 — IV, 14.
IV. Horiatloae• et moall• (IV).

'-, . ^
^,
«
on
sîâiHç
' hoù
^, ,
*'« cisli, et crédita surit tibi
didiccris, '^ et quia ab infânlia sacras
: eciens a quo

ot awflaat sic ètù litteras nosti, quîP te possunt inslniere


adsahUein, perfidem, qua? est in Christo

,^
(y

,
Jesu.
** **
d^tonrevaroç, Oinnis scriptiira divinitus inspinit
âtâaaxuXiuv, inu- ad docéndum, ad arg^uéiidun.
^', utilis est

*^•

^
IV.
& .
nuiètiuv
ij 6
tv dixaioavvr,
i^eov
ad corripiénduin, ad erudit-nduin in jus
titia :

omn<' opus bonum instnïctus.


V.
*'

Testificor coram Dru. «i Jeau


'
ut p<'rféctus sit hoir V '

,
''.( , & -
(Christo, qui judicatiiriis est vivos et

,
inorluos, p«'r advénlum ipsius, et rrgnum

,
&, - '^' xai ejus : ^ pradica vt-rbum, insta oppor-
tune, iinpurtune àrgu<•, ùbsecra, in

,
:

^" ,
crêpa in omni patiénlia et doctrina.

,
9' ^
-
, ^^, '-*
nûorj

?]
.
xai âiâa/r.
^ Krit enim tempus, rum sanam do( -

trinam non sustinébunt. sed ad sua d» -


sidéria coacervâbunt sibi magistros, pru
riéntes aiiribus * et a veritâte quidem

auditum avortent, ad fabulas autem con-


:

^^ ,.
verténtur. ^ Tu vero vi^^ila, in omnibus
''^ de 1*^7 £ nàoi, )• labora. opus fac evangelista;, ininisté-

<(.
,',^
. rium luum impie, Sobrius esto.

" Ego enim jam delibor, et tempus i

'
solutionis meai inslat. ' Bonum certamen
certâvi, cursum consummavi, fidem ser-
kL•xa, vavi. * In réliquo rep(')sita est mihi co-

, & , /. rôna justitia", quam reddet mihi Dumi-

,
*^/4
',
.'
,
&
*

,
.
- xai
Tjj 7], nus in illa die justus judex non solum
aulem mihi. sed et iis qui diligunt a•!
véntum
Festïna ad
enim me
et abiit Thessalonicam
ejus.
• Deni

hoc sscculim
relîquit. diligens
^" Crescens m
me venire cito.

:
:

.
,
ror"
•''
^.
,**^./€, ,
.'
- "^/•«

*^
Galâliam, Titus in Dalmâtiam. '• Lucas
est mecum soins. Marcum assume, et
adduc tecum est enim mihi utilis in
ministérium. '* Tychieum autem ni -
Kphesum. '^ Pénulam quam reliq!
Troade apud Carpum, véniens aiTer
:

'
naoïi l

cum. et libros, maxime aut(>m membi


L•ou nas.
" Alexander
<> osténdit
œrârius multa mala mihi
reddet illi Dominas secùnduni

. .
:

15. nD (|)•. .) '[1]* (pp.) r^.


1 I ALT:
16. LT:
17. ) ().
èleyfiôr.
III.) : riXtiot.
12- : 'EiftfMor.
13. ACFT•:
1. G rell. []* Sr cl wf. .: (pro 14. SI .*; anoâuott.
verra).
(pr. m.) FT•: nafOM. htni/u.
2. i\ 1 n-rnnt J^u»-Chri*l. Gne •. • devant le
Pncficus. : aV/{o»rai (I Tim.
3. i. 9). A «ni'lll i
: ist ..
virr )lrinai»geai»on auj- orrU
CDEFT: »,- îâ. hri9.

«
.1. f't*•

-.
/

<;•(• iiillant lf< oreilles, c'esla-dire


5.

7.
10.
M (pr.

KACFT*:
,*:
m.)
LT: f^ç àraXva.
*

tÔ»' nakàr
.
rakXiar. L: /lti,ucn.
. Mut

:..
«1«•»
Vfillf,
sois viKilanl
9.
erec.
{ iln
liusc.••
fi

du
en u
j
•'

..:.
KFi trarait. «;r
.ulurc les . .

%ersci lurtue le verscl suÎ\an( da


irlro •.
II Timothée, III, 15 — IV, 14. 311
1%'. KxIiortationH et (IV).

Eccli. m, 4.
que tu as appris, et qui t'a été confié, Cor. 13, iS.
Jo*. 6, ta.
sachant de qui tu l'as appris, '• et que GaT.Î, ";l,li.
î Cor. 13, 3.
dès l'enfance, tu as connu les saintes EcclL je, Î7.

lettres quipeuvent t'instruire pour le ProT. îî, 6.


Act. le, 1.

salutpar la foi quiesten Jésus-Christ. Joa.6,e9


Rom. lu,
j,39. :

4.
Ifi. Toute Ecriture divinement inspirée. Ces pa-
'* Toute Ecriture divinement ins- Hebr. 11, .
Îîierïplura roles prouvent rinspiration de l'.Vncien Testament;
pirée est utile pour enseigner, pour itiNpirala. il s'agit ici de celte même Écriture dont la lecture
t Pet. ÎO. 1,
est recommandée ;» Timothée. I Timothée. i\, 13.
reprendre, pour corriger, pour for- Job.3î,S; 10,S.
Joa. 14, 36.

mer à la justice, '' afin que l'homme Pa. IIS, 9.66. T.'t. I,

de Dieu soit parfait et préparé à Mat. 1$, 10.

toute bonne onivre.


IV. Je t'en conjure donc devant inslel.
'
le.

Dieu et devant Jésus-Christ qui doit » Cor.


11.

23, 2>.
Hebr.
Gai.
V. Verbo
S,

1,
6, 1,
6, 9.
IV'^ Partie. — Exkortation• et
IV.
,
Kooi. 5, S.
IV. 2. En toute patience et doctrine: c'est-à-
juger les vivants et les morts, par Thee.
Joa.
15.
14.
1 4,
dire sans jamais perdre patience et cesser d'ins-
1 3,

son avènement et par son règne, 24, Luc. lî, 36


27 43.
:
truire.
: 4,
"-
annonce la parole, insiste à temps Apoc.
Mat.
20. 20.
10 6, ;

et à contre-temps, reprends, supplie, ÏS, IS.


Joa. IS, 36.
menace en toute patience et doctrine. Marc. 16, 15.
1 Tim. 5, 1.
3. Une vive démangeaison aux oreiUe&: ceci ne
^ Car viendra un temps où les Tit.l,13:2,
Gai. 6,
15.
1.
se rapporte pas à magisiros qui précède immé-
hommes ne supporteront plus la saine Act.LAboret. diatement, mais aux auditeurs qui sont le sujet
20, 29 ; de la phrase.
doctrine; mais, selon leurs désirs, ils 17.21:1,1:
26,25:10,42.
amasseront des maîtres autour d'eux, Prov.S.S; l,îî.
Jac. 3, 1.
éprouvant une vive démangeaison aux Sap. 6, 26.
Os. 4, 1.

oreilles et détournant l'ouïe de la 1 Joa. S, 46.


:
'

Tim. 4, 1 7.

vérité, ils se tourneront vers les fa- 3Iat. 24, 42.


Joa. î, 8.
bles. ^ Mais toi, veille, et ne te re- Eom. 12, 8.
Sap. 3, 15.
fuse à aucun travail ; l'œuvre d'un
fais Marc. 16, 1.'•.

Colof. 4, 17.
évangéliste. remplis ton ministère. 1 Pet. 5. S.

Sois sobre.
Car, pour ce qui me regarde, on Propïor
** On a déjà fait des libations. Chez les païens, I».
corona. les libations sur la victime se faisaient avant
a déjà fait des libations sur moi, et Philip. ï, 17.
Rom. 11, 16.
l'immolation. Or saint Haul devant mourir de la
main des païens, a pu faire allusion à cet usage.
le temps de ma dissolution approche. EccU. 11, 7.
Prov. 11, 7. Mais comme chez les Hébreux les libations ne
'
J'ai combattu le bon combat, j'ai Eccli. 33. se pratiquaient que sur la victime déjà immolée,
4,
Cor. 9, 24. 26. les Pères grecs et la plupart des commentateurs
1

achevé ma course, j'ai gardé la foi. Sap. Hebr.


10, 12.
11.
expliquent ainsi ce passage J'ai été immolé, on
4.
:

Mat. 24, 45. a déjà fait les libations sur moi: il ne me reste
**
Reste la couronne de justice qui Bom. 14, 23. que d'être consumé par le feu (Glaire).
10:2S,.i. ". J'ai combattu le bon combat. Voir la note
m'est réservée, que le Seigneur, juste I«.3,
Sap. 4, 2. sur I Timothée, vi, 12.
juge, me rendra en ce jour et non seu- 2 Tim. IJ
Prov.
;
9.
8. En ce jour: c'est-à-dire au grand jour du
4,
1,

lement à moi, mais encore à ceux qui 2 Cot. 5, 1. clairement.comme le contexte le


jugement, ;
montre assez

aiment son avènement. Cor. 15, 43.


Apoc. Î2, 20.
1

Hàte-toi de venir près de moi; Ipstnm Joa. 14, 21. 9. Démas. Voir la note sur Colossiens, iv, 14. —
de- Thessalonique. Voir la note sur Actes, xvii. 1.
' car Démas m'a quitté, par amour 10. Crescent, personnage inconnu. — Galatie.
relicliiui
de adeai.
Voir la note sur Actes, xvm, 23. — Tite. Voir la
ce siècle, et il s'en est allé à Thessa- Coloe. note sur II (l'orinthiens, ii, 13. — Dalmalie. partie
4, 14.
Philem. 24.
lonique '" Crescent, en Galatie Tite, del'IIIvrie, sur la côte orientale de l'Adriatique.
11. Luc l'Évangèliste. — Marc. Voir la note sur
:
;
2 Cor. S, IS.
en Dalmatie. Luc seul est avec moi. Ci>Ioe.
^ '
Act. 15, 27.
Actes. XII, 12.
Tychique. Voir la note sur Actes, xx. 4. —
4, 10.
,12.
Prends Marc, et amène-le avec toi, Eph. Colof.
6. 21.
Ephése. Voir la note sur Actes, xvin, 19.
4, 7.

car il m'est utile pour le ministère. Hach. 12, 9. 13. Le


1 manteau, penula, était une sorte de man-
teau long, sans manches, avec une simple ou-
'- Pour Tychique,
je lai envoyé à verture pour la tête. — Troade ou Troas. Voir la
note sur Actes, xvi. 8. — Carpus n'est mentionné
Ephèse. *^ Apporte avec toi, en ve- que dans ce passage. — Les livres dont parle ici
nant, le manteau que j'ai laissé à saint Paul sont probablement les saintes Écri-
tures traduites en grec, et les parchemins, les
Troade chez Carpus, et les livres, et rouleaux qui contenaient le texte hébreu écrit
sur du parchemin, comme on en voit encore
sui'tout les parchemins.
aujourd'hui chez les Juifs.
* Alexandre, l'ouvrier en airain,
' 14. Aiexandre. Voir la note sur I Timothée, 20. i,

m'a fait beaucoup de mal le Sei- :


312 II Ad Timotheum, IV, 15-22.

. %'. HortatloBe• «t moaita (IV).

, '-- &- ;
. quom
fpvXtiaaov (jpera ejue '^ et lu devita vald-
fÇ)'a ^^"^Ov xuî : :

T^ '*"^ •
'* '/iV enim réslitit vcrbis nostris. '*
mca dcfcnsionc nemo milii âfTuit, std
omnos me dereliquérunt ntn illis im-
lu prim;i

("*0 &).
:

])Ut(''tur.
'"
x«t Duminus autem milii aslitit, ri tun-
,"
^
^^&
,' .
(fOOTi&yj xui dxovorj
ix
ât'

''

xuî
fortâvit

beriUus
mo Dominos
me, ut per
pleâtur, et aûdiaiit
sum de
mo

on* leonis.
prœdicàtio im-
omnes genU'S

ab omni opère malc»


'*
: *•1 li-

Librrâvil
: • i

, *
,-
"/.. ^ '
'
^"
uvrov salvimi faciet in

'•

siphori
re^num suum
cui glôria in su'cula sa*culorum. AnuMi.

SaliUa Priscam, et Aquilam,


domum. ^" Krâstus remansit Co-
cœlésti

« On<
.

&.'^ 3^,
&.
^*
rinthi.
mum
Trophimum autcm reliqui infir-
Miléti. -' Festina ante hiemem v•

. . ^- ^^'0
nirc. Salutant te Ei'ibulus,
et Linus, et Claudia,
^^ Dôminus Jesns Cbristus cum
ol
Puden-
ot
fratres omnes.
spirilu

.
^ ^, &' '^.
tuo. Grâtia vobiscum. Amen.

. ^
Sevr^ça,
7i((WT0y
'^,
hnioKonov
m.) * ratifi. 22. l/l*
Xf. <][K]SLTe* U;!/,'.•. T*
. ;^|. lu.
ad f.
Kl'*
«AT ins^-
J ',
'

TÎToy.

-^. .
». .:. .
15. LT-:

18.
17.
M*
16.

F* .
(pr.

20.
.)
A:
ACFT»L:
nACT*L.
16. Vi((7 ne l•'t^1• unit jtoint impute se trouve criii
parcnthoscs dans ic Krec.
a. I,« Krec porte en plus la fin • la second»' i•
:

Iro à Tiniolhoe. onlonni; premier eviVjue des Kpi


itieue, a eu• ccrile de Komc. lor.squc Paul parut la
-

{Ar. : probb. Bez. Grot.). 21. (pr. condc foi.s devant César ><n>n ..

aDe«ff
II Timothée, IV, 15-22. 313
1%'. Exhortations et » (IV).

jîfneur lui rendra selon ses œuvres.


Tim.l.îO. 1

Kvite-le, caril a fortement com- Jcr.l,19:I5,îl.


'"'

Jobjô, lî.
KJ. Dans ma première défense. Il s'asit ici de
battu nos paroles. '^ Dans ma pre- Tlt. 3, 10.
Act.7. 51. la première comparution de saint Paul devant le
mière défense, personne ne m'a EecIL il, 10. tribunal de César depuis sa deuxième captivité,
le. 63,3. et non {tas de ce qui aurait eu lieu pendant la
assisté au contraire, tous m'ont Ps. s7, 19.
:
première dont saint Paul n'avait aucun besoin
Job, 15. 6,
abandonné qu'il ne leur soit point
:
de rappeler les circonstances qui étaient connues
de Timothée.
imputé.
''
Mais le Seigneur a été près de Ueu8. affaU 17. Du lion. Non l'emperenr Néron, alors absent
de Rome, mais en général tous les adversaires de
moi, et m'a fortifié, afin que par moi r.\p<)lre.
Lue. ÎS. 6,
s'accomplisse la prédication, et que P». Î6. 10.
Jer. ÎO, 11.
toutes les nations l'entendent ainsi Ps. 15, S.
:

El. 3, U.
j'ai été délivré de la gueule du lion. Act.9,î5.
*^ Le Seigneur m'a délivré de toute Pe. 95, 3.
S»p. % SI.

œuvre mauvaise, et il me sauvera en Lac. 2i, Î9.


le. 45. 17.

mintroduisant dans son royaume cé- 1 lUt. Tim


5. 1*.
17 1,

leste, lui à qui gloire dans les siècles


des siècles. Amen.
" Salue Prisque et'Aquila, et la Salutatio- 19. Prisque ou Priscille et Aquila. Voir la note

nee. sur Actes, xviii, 2. La fam ille cTOnésiphore. Voir
famille dOnésiphore. -" Eraste est 2 Tim. 1, le. plus ha.ut la note sur i, 16.
Cor. 16, 19.
1 20. Éraste. Voir la note sur Actes, xix, iî. —
demeuré à Corinthe. Quant à Tro- Art. IS, ï. Corinthe. Voir la note sur Actes, .wiii, 1. — Tro-
Bom. 16, 33
phime, je lai laissé malade à Milet. 19, 2S ÎO, ; 4
;
phime. Voir la note sur Actes, xx, t. — Milet.Yoir
;
la note sur Actes, xx. Vi.
21, »9.
-' Hâte-toi de venir avant l'hiver.
Eu- Kom. 16, H. ai. Eubule, Pudens Claudie. On ne connaît
Cor. 13. 13.
1 sur eux rien de certain. On suppose que Claudie
bule, Pudens, Lin, Claudie, et tous nos GaL 6. IS. était la femme de Pudens. et Pudens, d'après plu-
Philem. !3.
sieurs savants, était un sénateur romain, le père
frères te saluent. -^ Que le Seigneur de sainte Praxéde et de sainte Pudentienne,
Jésus-Christ soit avec ton esprit. vierges et martyres. — Lin devint pape et fut le
successeur de saint Pierre sur le siège de Rome.
Que la grâce soit avec vous. Amen.
EPITRE DE SAINT PAUL
A

INTRODUCTION

Tite avait été placé par saint Paul à la tète de l'Église de Crète. L'Épître
qui lui est adressée rappelle la première à Timothée, non seulement par sa
forme et son style, simple, naturel, plein d'onction, mais encore par les idées
qu'elle exprime et par les termes dans lesquels elle est conçue. — Les avis
qu'elle contient se rapportent aussi à trois points : le choix des ministres, la dé-
fense de la foi, l'instruction des fidèles. — Les doctrines qu'elle réprouve sont
celles, des judaïsants. Mais le péril paraît moins grand en Crète qu'à Ephèse,
(L. Bacuez;.
-i^

EPISTOLA

PAILI APOSTOIJ
AD M


,& ' ,' &,
teni
.
Pauius servus Dei, apostolus uu-
'

(Ihristt sccundum fidem elec-


Jesu

^
'^tn'

iv
' , 9•&, '-
, '
torum Doi, et agnitiunrm verilulis. quar•
seci'indum picU'itcm est,
ietérnœ, quam
tur, DiMis, antc ténipora sa>culâria
nifostâvit
suum
autem tf'mpuribus
in praîdicalione,
'

promisit qui non menli-


in

qua* crédita est


spem

suis vorbuin
^
vit

ma-

, &€
.
mihi
nostri Dei
secûndum pra^céptuni Salvatoris
'
Tito dilécto filio secûnduiii

^
:

,
communom lidrm. gratia rt pax a Dn»

, - &, ],
Paire, et Christo Jesu Salvatorc nostro.

Ilujus rei grâtia reliqui te Cret.i

.,,
ut ea qua; dcsunt corrigas, et consti-

'.
orjç

'/ , ^
tuas pcr civitâtes prcsbytoros, sicut
ego dispôsui tibi. * Si quis
minc est. nnius uxôris vir,
sine
filios
cn-
ha-
<t

bens fîdéles, non in accusatiône luxiiria

,
.

/ , aut non sûbditos. a|||

^, ,
,,,^
'

^,
&
',
&,
(, -
"
Opôrtet enin» sine orf**
mine esse, sicut Dei dispensatôrem
non supérbum, non iracunduni, non \
noiéntum, non percussorem, non turp
<'|)8
:

, - lucri ci'ipidum :

num, sobrium. justuni, sanctum. c<•!


* sed hospitàlem, beniL-

.
^
7j aaxaL•v
*-
tinéntem. " amplecténlcm eum, qui su- j
cûndum doctrinam est, fidélem serm^^f
,

'
nem : ut potens sit «'xhortari in doctrine

,
sana, et eos qui contradicunt, argiierc,^
**^
^, xai -
oi
'"

vaniloqui, et
Suntenim multi êtiam inobediénte^fll
seduclôres maxime qni :

" orç de circumcisione sunt :


" quos opùrt•

1. AT': ^.€. aC •. l»KKkSÎ


Xdfiç Mai *.
"*• LT: orr/iLrT. :
».

('.>
m.";
(. .) /*
kTH()io^9uoiiç. 9. Pricfteus. {•
:

nvf.
(p. h) (.
(p. ,.) /.. ( Tim. , .'• 10. kACKT» (pr.) I. I. Grdee. grec a en plus : • inlt<>ricorde •.
'
ÉPITRE DE SAINT PAUL
A

I. ' Paul, serviteur de Dieu et


1.
lio.
In^icrîp-
I V^ Partie. — Choix des ministre•
apôtre de Jésus-Christ, selon la foi
1Cor. IS, 9.
Ps. li, 16.
acres, l.

des élus de Dieu, et la connaissance


Lnc.
Eph.
6, 13.
4, 11. I. \. Apôtre. Voir la note sur Romains, i. 1. —
Oal. 1, 1. Selon la foi des i-lns: c'est-à-dire pour annoncer
de la vérité, qui est selon la piété, î Cor. 4, S. la foides fidèles chrétiens.
î Cor. 5, ÏO.
4. En espérance de la vie élemetle. Voir
^ en espérance de la vie éternelle, Eph. 6, tu. la
Math. ÎS. Î9. note sur Colossiens, i, 27.
queDieu. quine ment point, apromise Joa. 31. S,
Kl.
avant tous les siècles, ' et qui a ma- Joa.
lî.
40.
4,
6.
Pet. 3.
nifesté en son temps sa parole dans Bom. ï.
1 1,
5.

la prédication qui ma été confiée, Xum.


Eph.
Î3, 19.
1. 5.
G«l. 4. 4.
d après le commandement de Dieu Marc 16, 15.
Cor. 17. 4. Grâce et paix. Voir la note sur I Corinthiens,
notre Sauveur, ^ à Tite. son lils Mat. 1,9. SI.
1

3.

chéri, dans une commune foi Grâce Act. :


9, là.
1 Tim. 3 S, ;

et paix par Dieu le Père, et par le 4,10.

Christ Jésus notre Sauveur.


DoICH 5. Je t'ai laissé en Crète. 11 ne saurait être ici
Si je t'ai laissé en Crète, c est pr«»l>ylerï. question
•'

du passage de saint Paul en Crète


pour que tu établisses les choses qui avec le vaisseau qui l'emmenait captif à Rome;
Thei. 10. il n'aurait pu dire qu'il se proposait de passer
1 3.

manquent, et que tu constitues des Pet. î, 9. l'hiver à Nicopolis. Tile. m. ii. Ce qui donne droit
. I

ProT. 3, 31.
prêtres dans chaque ville, ainsi que de supposer que cette Épitre a été écrite dans
l'intervalle de ses deux captivités, dont nous
je te lai prescrit. •*
Joa.
Si donc quelqu'un 1 Pï. 6.
isnorons le détail et durant lequel nous sommes
1,
14. 1.
fondés à croire qu'il parcourut de nouveau l'Orient,
est sans reproche, nayant épousé Tim. 3. î-5.
9 1
après
.1,
;
avoir évangéUsé l'Espagne.
ÎS.
qu'une seule femme, et si ses enfants Eccli.7,
Eeg. 3, IS. 1

sont fidèles, non accusés de débauche, EcelL 30, S.


ou indisciplinés, choisis-le.
'
Car Tévèque doit être irréprocha- episeopi
I>ole!• 7. L'évêque. Ce mot d'évéque rapproché du mot
prêtres du t. 5, semble prouver assez clairement
ble, comme dispensateur de Dieu: EccU. lu, ï. que ces noms se donnaient aux mêmes ministres.
Ps.100, 6.
Kph.
nullement altier, ni colère, ni porté Eccli. 3.
— Irréjjrochable. Voir la note sur Timothée, vi,
h,
I

32, 14. 1.

à boire et à frapper, ni avide d'un ProT. Î3. Î9.


Is. iO, 6.

gain honteux; mais hospitalier,


** 1
1
Cor.
Xim.
8. lî.
3, S.

bon, sobre, juste, saint, continent, Sap. 15, lï.


Hebr.
' fortement attaché aux vérités de la Lev.
13, ï.
lu, 9.
9. A la doctrine véritable qu'on lui a ensei-
Rom. lî, 13.
gnée.
foi, qui sont conformes à la doctrine, î The». î, li.
Philip. î. le.

afin de pouvoir exhorter selon la Tit. 2. 1.


îTim.l,13:4,S.
saine doctrine, et confondre ceux qui 1 Pet. 5, î.

1 Thés. J, 3.

la contredisent.
SIendaces Semeurs de vaines paroles... séducteurs;
'**
Car il y a beaucoup de rebelles, doclorea
10.
les jadaîsants.
increpel.
beaucoup de semeurs de vaines paro- Eccli. 1, 15.
Eom. 1, 30.
les, et de séducteurs surtout parmi
:
Ps.93. 11.
Sap. 13, 1.
les circoncis. Il faut leur fermer la
* *
Tim. 3, 13.
2
PhUip. 3, î.
bouche, parce qu'ils causent la sub- Prov. 9, 17.
î Tim. 3, 16.
version de toutes les familles, ensei- Sap. 15, lî.
.

3i8

',
, ^'
oi'xot'ç' -
uia/QOv
«''/,
Ad Titum,
I. De

/(îçiv- *^ Elnt
I, 12 —II, 11.
paatoriboM rante ellirendl•

« redargui :

tunt, doc«'nt«*s quae non oportet, turpi*


(|).

qui univérsas domos suhvér-

.
^t'
i^

"'i/

, ,
& &. /
> Ttj
«« ^,
*^]
3•(
«-
«Aîjî^//ç.
'
lucri grâlia. *' Dixit quidam vx illi-
proprius ipsôrum prophéta (Irelénses
semper meiidaces, rnala• hi-slia•, ventrrs
pigri, '^ Testiinônium lioc vorum est.
Qtiam oh oausam incn-pa illos dure, ut
sanisintin fide, ** non intendéntes ju-
di'iicisfâbulis, et mandâtis hominum.
:

^'&• aviTsântium se a veritâle.

.
,
, ^
*^

,
& ^'
^*
*' Oiunia niunda mundis
coiti({uinâlis
autem, «t infidélihus nihil ost mundum.
sed inquiniitre sunl «'orum et mens »t
consciéntia. Confiténtur s•• nossi' Deuiu
factis aui«'m negant cum sint abonii-
* '•
:

'^,',/ , (}^
:

(.
xui

,
nâti, ft incrcdihiles. et ad omnc opus
boiuini n'probi.

,
1• 6 rjj II. Tu autem loquere quœ décent
'

,
^ sanam doctrinam ^ srnes ut sobrii

,
:
^

sint. piidici, prudentes, sani in in

<
fid••,

-, ---
dilectionc. in patiénlia ^ anus simili-

,
:
^
TJj

(
ter in babitu sancto, non criniinalrices.
non multo vino serviént«îs. bene docéii-

&.
(,,
, (,
,
^

&,
'
~'<,
tes ut prudi'ntiam dôceanl adolescéii

diligant,
:
^

tulas, ut viros suos ament, filios su»••^

domus curam babéntes, benignas,


'•
prudéntrs, castas, subria'-.
suli-

, ,, --,
dilas viris suis, ut non blasphemétur
verbum Dei.
^*
nuaxL• " Ji'ivenes simiHter borUire ut sobrii
' sint. omnibus toipsum pnelnî exém-
"
In
pluni bonorum operum, in dootrina, in

^&, intt'gritate. in gravitàte, * vrrbum sa-

.-
"

^, num, irrrprebensibile ut is qui ex ad-

, ,
:

vérso est, vercatur, niliil babens mabim


dicere de nobis.

.
,,
'

^
"
-
ad^aif èv

' *"

d^sov
in

iidem
nam
" Servos dominis suis subditos es!
omnibus phicéntes, non c«)ntradic'«''n
tes, '" non fraudantes, sed in umnibu^
bunam ostendéntes ut doctri-
Salvatoris nostri Dei ornent in (>q|Hj
nibus.
" Apparaît enim gratia Dei Salvat
:

^^

m.
.
ACT*
12.
lo.

3.

4.
à.
7.
:

F:

.
LT:
(pr. m.) Vf (p. tînt) 3l•.
LT\l9*^ir. NACPL: ,it/4taju^iroit(J) pr.
/Jifiiayju.).

(in notis
(pr.

BOW.
m.)
otMtfYiif.
:
non
:
F) al.: itfOTtftntî.
in Icxtu)
AhTM.: oov^;otr.
Prie, (coll,
rttfk nttrrmy.
:

i,

|.T:
^»€
8) :
.
(.

^.
àf9ofiar
Itl.

.^K:
pr.

H.
rilé,
8. Prie,

9.
10.
m

7.
•: .
.

Datu
t

!*<•«.

Grec • (montrant), d«n»


:
:

la doclrine.
(p. i.Tf.) ot.

W.
m.) ACDET•': niaar
r «ACDEFTt (p. iJoe.) x^v.
.
xACDEtT:

dant rintègrilé, daitti


la manière d'coi
94

if9or{ar'). «le U pureté et de 1« gnrile •


Tite, , 12 — II, 11. 319
. Choix des miniMtree sacrée (I).

^rnant ce qu'il ne faut pas, pour un 12. Les païens donnaient le litre de jiroplùle
'

irain
•^
honteux; '- un d'entre eux, leur ''^,. leurs poètes. Saint Paul parle ici d'Épiménide
... ,.. t /^ Luc. IJ. 19. ' ;Glaire). Epimcnide était né en Crète, à Cnosse ou
propre prophète, a dit Les Lre-scor. u. js. :
Gortyne. Platon l'appelle un homme divin. On
dit <|u'il fut pn-tre. poète et devin, qu'il visita
tois sont toujours menteurs, mé- bêat.îî, li. .Vtlicnes vers 596 avant notre ère et qu'il mourut,
chantes bêtes, ventres paresseux ». icor. n, s'.
bientiil après, âgé déplus de 1•>0 ans. Callimaque
répéta le vers d'Épiménide dans son hymne à
'3 Ce témoignage est vrai, c'est pour Jupiter et les anciens assurent que les Cretois ne
Tim. méritaient que trop le reproche que leur avait
quoi reprends-k'S durement afin
^"" I

toi<».î,ie.
1, i.

fait leur compatriote Épiménide.


qu'ils se conservent purs dans la foi, ^«"i^»!' 14. Des fables judaïques, ces règlements ridi-

«•": ^ '•
cules au sujet du boire et du manger, et les
'^ sans s'arrêter à des fables juda'i-
récits mensongers sur lesquels la tradition juive
ques, et à des ordonnances d'hommes appuyait ces règlements.
lo. Saint Paul ne veut pas dire que toutes les
qui se détournent de la vérité. œuvres des chrétiens sont pures ou bonnes, et
toutes celles des infidèles, impures ou mauvaises;
Or tout est pur pour ceux qui
'•"'
,,^"™»^. mais 11 condamne la doctrine de plusieurs judaï-
EcclL 13. 1.
sont purs mais, pour les impurs et
; Is. îl, *.
.sants, qui prétendaient, les uns, que certains

les infidèles, rien n'est pur ;k'ur esprit Bar. 3, . aliments étaient impurs de leur nature: les autres,
qu'il y avait des viandes que les chrétiens ne
'^ devaient pas manger, non pas qu'elles fussent
«'t leur conscience sont souillés. Ils 1«. J9, 13.
impures en elles-mêmes, mais parce qu'elles
confessent qu'ils connaissent Dieu, et
Jer. lî, î.
s. '.,
l'étaient devenues depuis la loi mosaïque. «lUi les
défendait Glaire\
ils le nient par leurs œuvres, étant j»c. «,«

abominables, incréduleset incapables


de toute bonne œuvre.
Ci"• . i' ;

II. Pour toi. enseiofne ce qui est


' "• IP Partie. Défenae de la foi. II.
conforme a la same doctrme - aux semoribus c"•
• 1 •.
• •
Vieillards, d être sobres, pudioues, tu. 1,9.
1
:
11. 2. Purs... dans 2a cAar<(e, désintéressés dans
leurs affections.
3. De bien instruire, soit les enfants à la mai-

.,,,,*
graves, prudents, purs dans la foi, Jo^ 1?.
dans
"*
dans la iiatience: Hcbr.
la charité, Pror.'îô,

et de même aux femmes âsfées, -«.,7.


d avoir un maintien qui respire la
11,
î.'
son, soit les personnes confiées à leurs soins à '-•.

6.
titre de diaconesses.

sainteté, de n'être ni médisantes, ni


adonnées au vin, de bien instruire, p^ 33 ^

' d'enseigner la sagesse aux jeunes 'e!."h'»6''9''


filles, d'aimer leurs maris, de chérir î,*ï'^";'•
leurs enfants, "• 5. Afin que la parole de Dieu ne soit point blas-
d'être prudentes, '/p^^à'-f•
phémée. Les exemples d'une femme chrétienne
chastes, sobres, appliquées au soin^p^^j:*!';;• sont le moyen le plus efficace de ramener à
de leur maison, bonnes, soumises à |«^'-. *?•,•,«• Dieu les personnes qui les entourent.
' irrOT.if 10,11 :

leurs maris, alin que la parole de Dieu '^-.^^»•


ne soit point blasphémée.
^ Exhorte également les jeunes *«. . reHi;yëraw/«. veillant sur tous leurs penchants
.
et les réprimant au besoin.
hommes à être tempérants.
^
'
Montre- «*»•!•••"•
Pet. 5, '>.
• . • I
. . ,
toi toi-meme, en toutes choses, un Tim. 4.1•. •

modèle de bonnes œuvres, dans la Thei. îi '


â,'

doctrine, dans l'intégrité, dans la gra-


8. Notre adversaire. Voir la note sur Timo- I
vité. * Que ta parole soit saine, irré- *p'Î2^ thée, V, !.
,V, J*•

préhensible, afin que notre adver- fïit'SÎ


saire rougisse, n'ayant aucun mal à '^*'"• "• " ^

dire de nous.
^ Exhorte orocia 'J. Exhorte. Ce mot est évidemment sous-
les serviteurs à être sou- servorutu. entendu; il se Irouve exprimé au V. •>.
mis à leurs maîtres, à leur complaire
en tout, à ne les point contredire, côi^^'i.wîw.
'"
à ne rien dérober, mais à montrer «; '',
entoutune fidélité parfaite, afin qu'en Bciu-fao.
toutes choses ils fassent honneur à la
jj^,. ,.
doctrine de Dieu notre Sauveur. "*^.'l"'
" Car la grâce de Dieu notre Sau- 11. La grâce de Dieu: la bonlé, la munificence
sohHe.
veur est apparue à tous les hommes, de Dieu, source de notre sanctification et denotie
'"TJ^XH" salut.
320 Ad 12 —

^
Titiim, II, III, 10.
II. De MM• «oetriaa (II).

, {&
/
mZaiv dy^fnunoic, *^ nmdtîovou ris nostri omnibus hominibus. '* erii-
ivu diens nos, ut abnegsintcs impiclatom, el
ouHfoovioç
, sicculiina dcsidéria, sobrie, et juste, el

,€
èvatetùç • pie vivîimus in hoc ssi'culo, " expec-

.,'
'^ tântcs bcàtani spem, el advéntum pilo-
ikniâa xui
tntifuvsiuv &sov xai ris niagni Dei. et Salvatôris nostri Jesu

,
*^ iâ<oxer Christi : " qui dédit scmctipsum pro


savTov
^] xui
nobis ut nos redimeret ab
tàte, et mundâret
omni iniqui-
pupulum accep-

. '' -
sibi
Xuor
*^
-: tiibilcm, seciaton-m bonorum operunï.
xai xui *''I1îbc loquere, et exhortâr••, «.•1 argue cum
omni império. Nemo te contémnat.

(^,
&,
^ &,
111.

,, tîvut,
'^

nùauv
III. *
Admone
testatibus siibditos esse, dicte obodii
ad omne opus bonum parâtos esse
némincm blaspheman•. non litigiosos
illos principibus et pn-

,
''

-
&.
, , esse, sed modéstos,
mansuctudiiiem ad omnes hûmines.
omnem ostendént

,
^ xui ^ Erâmus eniin aliquândo et nos insi-

^.,
-
.) , <&
xai
&•
xui
-
piéntes,

litia

tes invicem.
cl

Cum
incréduli,
desidériis et voluptâlibus variis, in
errantes, serviéntes

invidia agéntes, odibiles, odién-

humanitn-
ma-

(^
}'
* xui
^, ^
* autem
apparuit Salvatôris nostri Dei ^ non
bt'iiignitas et
:

, opéribus juslitia•, qua? fécimus nos, sed

,, &
xura seciindum suam misericôrdiam salv•^"^

', ,
&'
®
xui uvu- nos fecit. per lavàcrum regenerationis
renovationis Spiritus sancli. ""'qucm effû-
dit nos abunde per Jesum Christnm
in
• t

.&, Salvatorem nostrum. ' Ut jastificati gi


''
ivu

^
lia ipsius, herédes simus seciindum sp» .

* , ïvu '^ /3'-


vitie
*

confirmâre
jEtérna?.
Fidélis sermo
:
est :

ut curent bonis
et de his volo
opéribu.>»

prώsse qui credunl Deo. Ilivc sunt bona

'^ 9•***
^.
&.*
li
'

xai
uv^ftL•ï
xai

xui . xui
et utilia hominibus. ' Stullas autem qu»
tiones, vt genealogias,
el pugnaslegis dcvila
et vana>.
'" nœréticiim homincm. post
:
et conlentiùnes,
sunt enim inutile»

unam li
11.
13.
1•
2•
LTe•

LT*
,:
(pr.
*.
(ait.)
m.) FT*: Xç.
Wassrmb. *
rtfaiiT.
17. F: .
.^
79^.
^^y.
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H. l.T•
l». F:
(pr.

(I.
m.) ACl)
»'l . (,pr.

r«'•) iny^ftaxltt^.
m.; FLT:

h (pr.
y-f^•*'"•

m.) !
F*
4.
. F* » •
(pr.).
LT: a .. ( >. : Uto•:
(I. /e»»0 if*»••

10. F: yovît. dtvrifa.


Tite, II, 12 — III, 10. 321
II. Défense de la foi (II).

'=*
nous eni>eignant à renoncer à l'im- 'J^'^'•;*'
piété et aux désirs du siècle, et à f;j"=6%'o*:
vivre sobrement, justement et pieuse- '"^^ \ *^\ ]
ment dans ce monde, '^ attendant la %"'«*''*• l.'i. La bienheureuse espérance, dans ."^a réali-
sation, c'est-à-dire réleriielle recompense. — Du
bienheureuse espérance et ravène-Tii'•• ilj'j;^ grand Dieu. Le dessein de l'Aittitre est d'opposer
la grandeur du Sauveur elsa divinité à son abais-
ment de la gloire du grand Dieu et •'°'^[;,|///l^• sement, et de faire ressortir l'une par l'autre.
de notre Sauveur Jésus-Christ, ** qui ^%'^' 14. De toute iniouité, du péché dont nous

s'est livré lui-même pour nous, afin


étions esclaves. —
Zt'i<? pour les bonnes œuoreit.
« Voyez-vous comme on exige de nous les bonnes
lÛc Î!'»;'
de nous racheter de toute iniquité, et ,'^;™^* a. œuvres? On ne nous les demande pas seulement,
on ve!iti|ue nous sovons zélés•. Saint Chrysostoine,
de se faire un peuple pur, agréable et ^^"• Homil. V, i.
zélé pour les bonnes œuvres. ^^ DiSp,^; \}%^
ces choses, exhorte et reprends avec ^«"\''/•
une pleine autorité. Que personne ne ,'^^'';•^*•,'•
scor. 13, 3.
te méprise.
III. Avertis-les d'être soumis "\?:"
*
IIP Partie. —
Instmction
des fidèles, lii.
aux princes et aux puissances, d'obéir ^^^'.
au commandement, d'être prêts à .3%7. III. \. Avertis-les, c'est-à-dire les Gdéles. — Sou-
mis aux princes. .. Contre de fausses théories
toute bonne œuvre - de ne diffamer ' ]^cT\^\o]*'
;
coneeinant des chrétiens, saint Paul se
la liberté
plaît à recommander bien souvent la soumission
personne, de fuir les contestations. 's'p"tJ;i'ô'• aux pouvoirs établis.
Tim. H.
d'être modérés, et de montrer la plus ïProv. îu, 3.
ï,

grande douceur envers tous les Philip, i, i.


ProT. iî, 4.
hommes. Mu. 11,30.
J*c. 1,21.
3. Insensés, c'est ainsi que sont qualifiés sou-
' Car nous étions nous-mêmes au- viliist
vent dans la Sainte Écriture ceux qui n'ont aucun
trefois msenses, mcredules, égares, Souci de leurs intérêts éternels.
^""^Jl^^-
esclaves de toute sorte de désirs et de i«-^i9'»•
Hebr.
voluptés, vivant dans la malignité et J»c.i.3;.i,i9.
l'envie, haïssables, nous haïssant les ïT^nà. 6.
1
uns les autres.
1,30,31.
jo». 3, i*.
. 1

Mais lorsque est apparue la bonté ^^,*^*„" du4.Dieu


'
L'humanité: c'est-à-dire l'amour, la charité
fait homme pour les hommes.
et l'humanité de notre Sauveur Dieu, "^","':"• 5. Il nousa sauvés: a opéré la justiGcation il

de nos âmes, qui est un effet de la rédemption


' ce est point par les œuvres de sa
'''j^V;^;;^•
et un gage du bonheur éternel.
justice que nous avons faites qu'il
^^fi-.jfy-V
nous a sauvés, mais selon sa miséri- ''^*:\{
6.

corde, c'est par le baptême de régé- Âct. 2S, 1.


Rom. 11, 6:
nération et de renouvellement de i,î;S. 13, 17.
Deiiu 9, i.

l'Esprit-Saint, qu'il a répandu sur L«ni. îî.


"^ 3,
Luc. 1 , iiJ.

nous abondamment par Jésus-Christ ^^^ïà^•/•


notre Sauveur. " afin que, justifiés 7. Héritiers, puisque, par Jésus-Christ, nous
/Jt^'ii' devenons les fils adoptifs de Dieu. — Selon noire
par sa grâce, nous soyons héritiers espérance, parce qu'en cette vie nous ne possé-
^^-/V?' dons la vie éternelle qu'en espérance.
selon notre espérance, de la vieéter- \°\^^'j''
nelle. l'pet'. 1', <'.

* C'est une vérité certaine, et ie comeniio 8. Ce qui; tout ce que saint Paul vient de
recommander dans ce chapitre.
veux que tu assures fortement ces
^J^;-•/'•
choses, afin que ceux qui croient en ',*;
f^^l.'•;'
Dieu aient soin de se mettre à la tête y* ;

^-^f^
des bonnes œuvres. \Oilà ce qui est ^"• ^^•\
non et utile aux hommes. ^ Quant
>-
aux i'™''•^•,'-
2 Tim. ï, 14.
9. Aux généalogies des gnostiques. — Disputes
. .
îur la loides judalsants.
questions imprudentes, aux généa- Prov. S.

logies, aux contentions, aux disputes


sur la loi, évite-les; car elles sont
inutiles et vaines.
*^ Evite un homme hérétique, après HserelÎci

une première et une seconde admoni- îTim. S, 17.

BIBLE l'OLTCLOTTE. — T. VIII. 21


Ad Titum,

.
11-15.

,
:i22 III,

III. I»e Idelibu• edorendin (III).

âsvTtgav vov&ealuv ** Su seciindam correpUonem dcvita :


*' scierie
xai quia subv(5rsus est, qui ejusmodi cet,

^.
*-t

delinquit, cum sil prôprio judicio coi.

demnâlus.
^^" }

&,.
'* (lum misero ad le Arleniam, aut

/-,
•'
-,
^^ -
'^ .
i).&e7v

xui
chicum, fcslina ad me venire Nicopoliin
ibi enim statui hiemâre. ''Zenam le^^;

pen'tum, et sollicite prienu'tte, ul


"
'& 7]/,
nihil illis desit. ' '
Diseant autem et nostri
^* ât xui xuhtiv bonis opéribus pra?ésse ad usus neces-

*'^
'
(/ ]( '. ' dvuyxuiaç surios, ut

''
Salutant
non sint infructuosi.

t<' qui mecum sunt omnes :

. ^. saliita eos qui nos amant in fide. Grâtia

}'
oKOTior 9*
»•
'. - .-
Dei cum omnibus vobi^. Aiiumi.

m. i:î. Le grec porte en plus a la On • écrite


. PAllix. : <i

():
12. F*
nv^Ca).
:

G[KLjSTe* ^. * 6
Ntànoliv. la. Kf dtà
«il f.
Mcopolis de Macédoine, Tite, ordoni»^ premier >-\'
que de l'église des Crélois •.
:i
Tite, III, 11-15. 323
m. Instruction des fidèle• (III).
I Jmu 10. H. Il est condamné par son propre jugement.
tion; " sachant qu'un tel homme est Xam. IG. Î6.
« Hxretici in semetipsos scnteotiam ferunt, suo
Cor. lî, 14.

perverti, et qu'il pèche, puisqu'il est Mat. 9, lî. arhitrio de Ecclesia recedeiiles qii;i• recossi»
:

M. [>ropri:i• conscienlix videtur esse daiiiaatio


condamné par son propre jugement. Luc. lî•, •.
Joau 3, 18. .Saint Jérôme.
'- Lorsque je t aurai envoyé Arté- Paulum li Arlrmas est inconnu. — Tychique. Voir
adeat. la note sur Actes, xx, 4. — Nicopotis. y avait
raas ou Tychique. hàte-toi de venir Tim. Kph.
> lî.
îl.
trois Nicopolls, une première en Ciliciè, une
4,
6.
seconde en Thrace, sur le Nestus, et une trol-
près de moi à Xicopolis car j'ai ré- Act.
;
Cor. lî.
1
IS, Î4.
1,
siënie en Kpire; il est diriicile de décider quelle
solu d'y passer l'hiver. *^ Aie soin Tim. 6, S. est celle dont il est question ici, mais les pro-
1

.
Cor. 9, 1 babilités sont en faveur de la dernière, qui était
7.

d'envoyer devant Zénas, le docteur de Mat. 1». la plus importante des trois. Elle avait été bâtie
7,
Gal.i,îî.
par Aui^uste. après la bataille d'.Vclium,
la loi. et xVpollo, et que rien ne leur <3. Zénas, Juif converti. — Voir la note
manque. " Et que les nôtres aussi sur I Corinthiens, 12-
i,

apprennent à se mettre à la tête des


bonnes œuvres, lorsque la nécessité
le demande, afin qu'ils ne soient pas
sans fruit.
15. Ceux qui nous aiment dans la foi. Saint
'• Tous ceux qui sont avec moi te iialula-
Paul salue ici ceux des Cretois qui ne le con-
saluent salue ceux qui nous aiment Kom. 3, H
:
Ec<li. 10. naissaient
6, que par ce qu'ils en avaient entendu
de Tite, ou simplement les anciens et les nou-
;

dans la foi. La grâce de Dieu soit, 16, Î4.


Thcs. f 18.
veaux
3,
convertis de Crète.
avec vous tous. Amen. Philem. ÎJ.
ÉPURE DE SAINT PAUL
A PHILÉMON

INTRODUCTION

Philénioii un
t'-tait '
do qualilé d»; la ville de Colosses, que ou
son disciple Kpaphras, avait i^agné au cliristianisiiK». Un do ses esclaves, Oiié-
|»', j

sime, ayant pris la fuite, la PiOvidence le conduisit à Rome; et l'Apôtre,


l'ayant aussi converti, ne voulut ni le Lrarder auprès de lui sans le eonsenl»•-
nient de son nuiitr»•, ni le icnvoyer à Colosses, sans re<'t»nimand<'r à Philémon
co frère repentant, et lui assurer un bon accueil. En la personne de cet es-
clave, saint Paul plai<le la cause de tous ceux qui se trouvaient dans la niènic
condition, c'ost-ii-diii' de rinnncnse majorité du jjfi'nre humain.
Suivant toute apparence, l'Apôtre écrivit cette Lettre en môme temps que•
les Épîtres aux Eplu'siens et aux Colossiens. II y fait mention, «'onnui• dans
l'Épîtrc aux Colossiens, d'Epapliras, de Tiniothée, d'Aristarqne, de Marc, de
Démas de Luc. Peut-être est-ce ])ar intérêt pour Onesinie
et
Colossiens de si vives reconnnandations en faveur des esclave.*».
< fait aux
||

|;

j
L'Épître à Philémon est la plus comte de toutes celles de TApùIre. .\près
une salutation où il remplace .son titre d'apôtre par celui de captif de Jé.sus-
Christ, vient comme exord(i et sous forint• d'actions d<• grâces, l'éloge de
Philémon, 4-7. Ensuite il énonce .son sujet, sans réticence, mais en s'a|»puyan(
sur des raisons qui doivent lui faire esp/Tor un heureux succès, 8-10. Il tinil
en se .substituant à Onésime, comme le Sauveur s'est .subslihié aux pécheurs,
et eu priant Philémon de l'agréer pour son débiteur. Tout cela est dit av«'c
i
l'onction, la dignité, la simpli<ité qui «araetérisenl le ehrélien et qu'inspire la
charité du Sauveur. Rien de plus alîcctueux, de plus touchant, de plus propre.
à faire impression sur unlidèic. Rien aussi de plus insinuant. « Peu de pages,

1
INTRODUCTION L'ÉPITRE A PHILKMON. 325

M. Renan, ont un accent de sincérité aussi prononcé. Paul seul, autant


tlit

semble, a pu écrire ce petit chef-d'œuvre ». Nous ajouterons avec saint


<|u'il

Jérôme « Un billet d'un Apôtre ])'3 seul avoir cette fortune d'être con-
:

servé, admiré, pris pour règle de conduite par toute la terre jusqu'à la fin des
temps ». (L. Bacuez}.
EPISTOLA

PAULI APOSTOIJ
IMIILBIONEM

, ,- '
3^
^,
, ^'
'

'
dâeXffôç,

xui '^/.
»;

.
]. '

&
^u47i(fin
«/

ifj
* Paulus vinclus Christi Jesu,
Iheus fraler
tori nostroj-'el
et
:

Archippo commilitoni nosiro,


clésiœ qiKP in domo
.•
GnUia vol»i
tua est. ^
et

diléclo, et adju-
sorori charissima•.
Tim<

et cv-

]'
" '
*
xui
xui

'
/
&,
,^ , viuv
et

rinm
^
pax a l)eo
Jesu Christo.
*Grâlias a^o

ai'idiens
tui fâciens
charitàtcm
Paire nostro, et Domin

Deo
in
nieo, seniper
orationibus
taam, et
memo-
meis
fiden
xai quam liabes in Domino Jesu, et in omn••-
.,
^. &
^ } sanctos :
^ ut communicatio fidei tni
évidens fiat, in agnitione omnis operi
boni quod est in vobis in Christo Jesu,
' "
Gaudiuni enim magnum liâbui, et eon-
, , xui

.^ , ^^ TJj solationcm in charitâte tua


ra sancturum requievérunt per
: quia viscc-
te, frat« r

,, , -
' * Propter quod multam tidiiciam liabeii^
^ in Christo Jesu inipenmdi tibi quod ail

rem "'propter iharitutcm ma«^i^

,
jiértinet :

. cum ut Paulus seno\

,.
xai obsecro, sis talis,

, ',
,
*^ uuxufÙ nunc autem et vinctus Jesu Christi :

'"obsecro le pro meo filio, quom gtnui


' '
xai in vinculis, Onésimo, "qui libi aliquàn<i(>
inûtilis fuit, nunc autem et mihi et til
ûlilis, ''queni remisi libi.

/,,
, Tu nutem mea
*^ illum, ut visccra, sul
*^ cipe : "qucni ego voh'ieram mecum de!

: .
nére ut pro te niihi ininistraret in vi|

(|)•.
.
lllsiT.

2. )
.) : (.
(|. m.)
^fàç
Siau.')
(pr. m.)
\.

et :
|>

"-
/: tj àôfhf^.
* ' /Mçiç

(|(. m.)
- DE* )
culis evangéiii

f I.:

00«. JTv
ooi. kAKLT*
:

àrÎTt. ooi, avTOr, rer. -niihi


Ji .-«1.,
'* sine consilio autem

Ttfoçla^e.

or .).
fa.
AL*
Sr >)
otl,
ri.
13. MA('.l)EFGâ|
ti

.
5.,|»|,: f/.
liéh. I.T•
9•
.tli. 6.

Benll.
7.
Ff
(:>•"*:
{•
(a. ay.)

.To'ioi a.
%».
Xàça».
.)
{\ nll. :

I.T: r,oU.
ir MOI tftaKOf§.

I, pas <laii<i le ttrrr.


S. Sertir n'est

^.
' •.

(Eph. VI, 20 . I.: , (.i* //.•,, {Q. ALf (a.


Mnnifetif. Grec • clllcacu •.
ti. :

j' I' rtnvoie figure au verse! pr<^ré4ienl


14. V<"'
iyirr.) <yu5. I.T» ^e. 11-13. Al'.DEI.Tf (P- «»'^- le grec.
ÉPITRE DE SAINT PAUL
A PHILEMON

Paul, prisonnier Ju Christ Jésus,


'
lns<*rip(io. Exhortation à bien recevoir son esclave
fugitif.
et Timothéc, son frère, à Philémon, ! TIm. î, 9. 1. Philémon était le maître d'un esclave nommé
Pet. 4. 15.
1

notre bien-aimé et notre coopéra- Act. . 41. Onésime, lequel, s'élant enfui de sa maison, se
Rom.ie.3,4,lî. réfugia lires de saint Paul. L'Apùtre le convertit,
teur, - et à Appia. notre sœur très Philip. î, «0 le réconcilia avec Philémon, et en Ot un apôtre.
:

chère, et à Archippe. le compagnon


4,ï, 3. — Coopérateur. Ce litre fait penser qae Pliiléiuoa
Coloi. 4, 1 7. n'était pas un simple laïque.
Tim. 1. 18.
de nos combats, et à lEglise qui 1

Tim. ï, 3. 2. Appia était très probablement, comme l'a


est dans ta maison ^ grâce à vous, supposé saint Jean Chrysostome, la femme de
:
Ilom.I, 7. Philémon. — Archippe devait être leur fils. A —
et paix par Dieu notre Père, et par TÉglise qniest dans ta maison. La maison de Pbi-
lémon servait d'église ou de lieu de réunion pour
Notre-Seigneur Jésus-Christ. les fidèles.
Faisant sans cesse mémoire de
' 4. Faisant sans cesse mi-moire de toi. Voir pour
L.aus Pbi- le vrai sens de celte expression, la noie sur
lenioni».
toi dans mes prières, je rends grâces Romains, i, 9.
Coloi. 1. 3.
Les saints. Voir la note sur Actes,
à mon Dieu, ^ en apprenant la foi Kom.I.'S.
5. ix, 13.

PhUip.I,3:4.5.
que tu as dans le Seigneur Jésus Is. 49. li.
1 Cor. 16, ÎS.
et ta charité pour tous les saints; Joa. ÎO. 1 4,
Joa.l,l$:14.I. 6. Ta participation à la foi. Cf. Philipjjiens. 1,5-
* en sorte que ta participation à la Hebr. î, 3. D'autres traduisent la libéralité qui naît de
:

Cor. 10.
1 1. ta foi. qui est un effet de ta foi; sens dont la
foi est manifeste par la connaissance Tim. C, 17.
1
Vulgate. en effet, est susceptible aussi bien que
J»e.î. IS.
de tout le bien qui se fait parmi vous Eccli. S, lu. le texte grec Glaire». ,

en Jésus-Christ. " Car jai ressenti Colofc


P». 93. 19.
lï. 3,

une grande joie et une grande con- 3Cor. JoA. 4-Ô.


16, 18.
1

solation, en voyant, ô mon frère, com- î Cor. 13. 7,


Gai. I1,I&.
bien tu as soulagé les cœurs des
saints.
Cest pourquoi, bien qu'ayant en
* ». Une entière liberté. Saint Paul fait valoir ici
son titre d'Apôtre dont il n'avait pas fait mention
le Christ Jésus une entière liberté rpci|>ia(.
au début.
ProT. IS. 33.
de tordonner ce qui convient. ^ ce- 1 Tim. ô, 1.
9. Le vieux Paul. L'Apôtre pouvait avoir, à celte

EcclL 3î,l. ép<^>que. soixante ans; ses voyages, ses épreuves,


pendant j'aime mieux te supplier par Bom. lî, 10. ses soutfrances l'avaient encoie vieilli.

charité, puisque tu es tel que moi


le vieux Paul, qui de plus suis main-
tenant prisonnier de Jésus-Christ;
"^ je te conjure donc pour mon fils î Tim. *„ 11.
ProT. Si, 4.
que j'ai engendré dans mes liens, 1 Col. 4. 15.
Colas. 4, 9.
Onésime, ^' qui ta été autrefois 1 Tim. 4, S. H. Qui t'a été... inutile, et même nuisible puis-
qu'il l'a abandonné et que d'ailleurs tu as pu,
inutile, mais qui maintenant est pendant ce temps, te passer de ses services. —
utile et à moi et à toi, *' et que je te Ctilea moi parce qu'il m'a aidé dans mon minis-
tère: /oi puisqu'il te fournit l'occasion de faire
renvoie. un acte de vertu en le recevant avec charité.
Reçois-le comme mes entrailles. De manu
Paulî
'^ eu dessein de le retenir
J'avais hune 13. Les liens de l'Erangile: c'est-à-dire les liens
acciplat dont je suis chargé pour l'Évangile.
auprès de moi. afin qu il massistàt Philip. 1,7:
î, 30.
en ta place dans les liens de l'Évan- 1 Cor. 16, 17
14. Mais volontaire « Nihil quippe bonum dici
gile. *'• Mais je n'ai voulu rien faire polest, nisiquod ultroneumest •. Saint Jérôme.
328 Ad Philemonem, 15-25.

^ ^^ ovâtf
Recipleadua «erTH• tugiUnum,

noirjaui,

»;,
nihil volui fâcere, uti
sitate bonom
ne velut ex neces-
tuuin esset, scd volunta-

*^ /^
,, ' ^,
txovaiot'. rium.

,
âiù '^Fursitan enim ideo discéssit ad ho-
<)•« uUunov «t'roV /}, ** ovxtri rani a Ifi, ut ictomum illum reciperes :

'
,. dâiXtfùv '^jarn non ut servum, sed pro servo cha-

- ,
ât rissimum frairem, maxime mihi quanto :

/
7] ,
aoi, xat ty
*''
Hi autem magis tihi, et in carne, et in Do
«troV mino? '"Si ergo habes me socium, sus
. t/eiç
cipe illum sicut me '"si autem àliquid

'.' ^
*^ Ei ât as ij :

''*
, tuoi tkXoyit.

,
rij t)io
nocuit tibi, aut débet, hoc mihi imputa.
"Kgo Paulus scripsi mea manu ego :

. 3 -
reddam, ut non dicam tibi, quod et teip-
-" Nul, dâtXffù, t'/w suni mihi debes :
'•*"
ila fraler.Kgo te fruar
iv uvdnavaôv in Domino : réiice viscera mea in Domino.

).
- """ ^' Confidens in obcdiéntia tua scripsi ti-

, TJj
bi, sciens quoniam et super id quod die»•

'
^
faciès.
-^" - -* Simul autem para mihi liospi-

/& . ,
et

, '

, ,.
^^

), -
, /,
(
^ '
tium
donâri

meus
^^

tàrchus,
: nam spero
me vobis.
Sah'itat te
in Chrislo Jesu.
Dcmas
per orati<tnf"< \("<\r:\

Kpaphras concaplivii>
*'
Marcus, Aris-
Lucas, adjutores mei.
. ^'

^.
^^

spiritu vestro. Amen.


et
Grâtia Domini nostri Jesu Christi cum

. .:
'1\/4

.
>-

17. NACDEFLT: //f (.


20. G rell. (in f.) : i»•
l/yco. 23- KACJ) (pr. m.
>.
/: ^.
l.ue). 18.
21- nACI.T: .V

25.
S3. Prixnniiii•!• nniune moi jioiir Ir (hrisl Jmus B-
Rure entre p.ircnUiosee ilans le grec.
i'i. Le (;rec porte en plus à la lin : • écrite «leRoni•
*
)

G[K]SLT* '^'. rrçoi ;ul f. :i Plillémon, (et envoyi^e) par Onosime, esclave •.
s

Philémon, 15-25. 329


Plaidoyer en faveur de l'eMclave fug^itîf.

sans ton avis, afin que ta bonne Kom.ii, 33.

œuvre ne fût pas comme forcée,


mais volontaire.
•' Car peut-être t'a-t-il quitté pour 01 «Icut Vi. Que lu le recouvraxses pour jamais, parce
qu'étant ctirétien il restera soumis ù l'obcissance
un temps, afin que tu le recouvrasses Imctet. qu'il te doit.
I Tim. , 8.

pour jamais. '^ non plus comme un M«t. Î3. 16. Non plus comme un esclave, obéissant par
Dent. 3Î, & crainte, mais arec dévouement et par amour. —
esclave, mais au lieu d'un esclave, »»«•».'>»
Selon la chair, créé comme lui par Dieu. Selon —
comme un frère très cher, à moi en le Seigneur, rdiCUeié comme lui par Jésus-Clirist.

parliculier. mais combien plus en-


• ore à
selon la chair, et selon
toi. et
le me con-
Seigneur? '"Si donc tu 1
Eph.
Cor. 7,
6, 3.
M
sidères comme étroitement uni à toi,
IJotk. I,
reçois-le comme moi-même; *^ que îiitTio.'iô. 18. Impute-le-moi. Saint Paul se porte caution

sil t'a fait tort, ou sil te doit quel-


*^ *• *• pour toutes les dettes de l'esclave fugitif.

que chose, impute-le-moi.


'" Cest moi Paul, qui
écris de ma„hedi"nn«
main; c'est moi qui te satisferai; ^J"" '••"»•
pour ne pas dire que tu te dois toi- Tob.9, î.
même à moi; -" oui, mon frère. Que Keeu. s.io. Oui, mon frère. D'après l'édition autorisée de
23.
^^' *' la Vulgate, ces mots se rattachent aux précédenis
j obtienne cette jouissance de toi dans
*'
et copiirment ce que l'.Vpôtre vient de dire.
lo Seigneur: ranime mes entrailles
dans le Seigneur. -' Confiant en ta îcor.r, le. 21. Plus que je ne fli . Peut-être espére-t-il que
Piiilémon rendra la liberté à son esclave.
soumission, je fécris. sachant que tu
feras même plus que je ne dis.
" Prépare-moi aussi un logement, Ho;.piiiun•
car jespère. par vos prières, vous '': '"'^'
être bientôt rendu.
-^ Epapliras. prisonnier comme 23. Epaphras. Voir la note sur Colossicm, i, 7.
liones.
moi pour le Christ Jésus, te salue,
-' amsi que
Col(ie.I,7;4.IÎ-
Marc. Aristarque. Dé- a";.iï. 1»; 2i, Marc. Voir la note sur Acte*, xii, 12. Aris- —
tarque. Voir la note sur Ac/e*. xix, *>. Dcmas. —
mas et Luc, mes auxiliaires. -' Que ^J,'^'
^''*'• Voir la note sur Colossiens, iv, I*.— Lucl'Évangé-
liste.
la grâce de Xotre-Seigneur Jésus- *pi°-j'' "•
. . . .
'^ G»l. 6, 18.
I
C.hrist soit avec votre esprit. Amen.
EPITRE DE SAINT PAUL
AUX HÉBREUX

INTRODUCTION

On trouve cette Ejvîtrc ('omplée parmi les écrils inspirés dans presque tona-
les Canons. On ne saurait donc eu nier l'inspiration et le earaclère divin san^
se mettre eu opjiositiou avec la ci-oyance de l'Eglise et avec ses définitions.
Mais on la met au nombre des livres deutéro-cauouiques, parce qu'il y a eu en
Occident, au second et au troisième siècle, un certain nombre d'Kglis.v d d,
docteurs qui ne se tenaient j>as assurés de son authenticité.
Saint Paul n'étant nulle ])art nommé dans cette Epitre, on pouvait direqu'ell
n'est j)asde lui, sans se mettre d'une nuuiière «-xpresse en contradiction avec dit
Les théologiens enseignent encore qu'il n'est pas <le foi qu'il en soit rauteur.
Néanmoins, on convient qu'il y aurait témérité à contester aujoui>(rhui e«'tt
Epître il l'Apôtre, contre sentiment unaninu' des pasteurs et des lidëles.
le

Le sentiment do l'Eglise, e.xprimé dans ses Canons des Livres Saints. .1

touj(mrs été que cette Epître fut composée ])Our des chrétiens «Torigine juivi
Mais à quelle j)artie du peuple hébreu l'Apôtre s'adresse-t-il ? Est-c•• ;iii\
Hébreux convertis de Jérusalem ou à ceux de la dispersion.'
Le sentiment commun des Pères et des Docteurs est qu'il cent a ciu.x li

Jérusalem et de la Palestine. Il est vrai que le titre nd Hebrœos n'e.\<dut p.»


absolument > .luils el.iMis parmi les Gentils, mais il désigne spécialement
l•

les Hébreux de Judée, ceux qui pailaient le langage de leurs pères; et quand
on étudie la Lettre avec attention, qu'on en examine les dt'tails, on reconnaît
que l'auteur les avait directement en vue. En eifet. il écrit à une Eglise p«
ticulière dont les pasteurs ont soulfert ]>our \i\ loi, à hupielle il a été enle
qu'il se proprose de n-voir bientôt; et il lui envoie les salutations d'une aut|
Eglise. Les détails dans lesquels il entre sur le Temjde et sur les cérémonii'
du culte, IX et x, semblent supposer que ses lecteurs les ont sous les yeux,
en est de môme de ses allusions à la ]»assion et au cruciliement du Sauvei
Les fidèles auxquels il s'adresse ont été instruits par les disciples du Sauve
ils possèdent déjà depuis longt«'inps les éléments du christianisme. Ils onti

j)ersécutés dès l'origine, et les persécutions qu'ils éprouvi'ut encor»• les exposi
à retomber dans le Judaïsme. 11 n'est (piestiou nulle part <les Cientils, soit
fidèles, soit chrétiens, au milieu d«îsquels les Hébreux auraient à vivre.
Ce qui a porté saint Paul à écrire aux Hébreux, c'a été Sa charité
:

tous les hommes et le zèle particulier qu'il avait pour lo salut de ses C(
INTRODUCTION A L'ÉPITRE AUX HÉBREUX. 331

patriotes, selon le témoignage qu'il en rend en divers endroits et l'étendue


de la mission qui lui avait été donnée. Les Gentils lui sont désignés comme
premier objet de son apostolat, mais les Juifs ne sont pas omis. Dans sa
prison de Rome, il pouvait se dire qu'il avait porté le nom du Sauveur devant
les nations et devant les magistrats de l'empire mais il deA^ait regretter de
;

n'avoir pas pu jusque-là le prêclier à ceux qui auraient dû le reconnaître avant


tous les autres. Saint Pierre ayant fixé son siège au centre même de la Gen-
tilité, la convention qu'il avait faite autrefois avec saint Paul no dcAait plus

empêcher celui-ci de s'occuper de la Judée. Arrêté à Jérusalem dans son dernier


voyage, au moment où il espérait \^aincre les préventions de ses compatriotes,
il était naturel qu'au sortir de sa prison l'Apôtre reportât ses vues de ce côté,

qu'il se proposât de faire aussitôt qu'il le pourrait ce qu'il avait tenté plus tôt,
et que pour disposer les esprits à sa venue, il se fit précéder à Jérusalem,
comme il avait fait à Rome, par une sorte de traité, composé à loisir et ren-
fermant Tabrégé de sa doctrine ou le programme de ses prédications.
Ce qui a déterminé saint Paul à traiter dans sa Lettre la question qu'il y
traite, c'est l'embarras où il savait que se trouvaient un grand nombre d'Hé-
breux convertis, reiatÎA^ement au culte extérieur. Les Juifs incrédules cher-
chaient à les détacher des réunions chrétiennes et à les ramener à eux. Ils
représentaient aux fidèles la pauATeté de leur religion, sans éclat et sans
prestige. Ils faisaient valoir la renommée du Temple, la multitude des ado-
rateurs aux grandes solennités, le nombre et l'autorité des prêtres, la pompe
des cérémonies autant d'objets pour lesquels les Israélites, même baptisés,
:

avaient conservé beaucoup d'estime et d'aiîection. Aux sollicitations, ils joi-


gnaient les menaces, les vexations et quelquefois la violence. Saint Jacques
venait de subir le martyre. On pouvait être en 62 ou 63. Saint Paul, justifié
au tribunal de l'Empereur, sortait de prison ou se voyait à la veille d'en
sortir et songeait à repasser bientôt en Orient. Informé de l'état des esprits,
il croit de son devoir d'instruire, d'exhorter, d'encourager les fidèles de Judée

qui ont confiance en lui. Sans condamner ceux qui jugeraient devoir pratiquer
encore quelques-unes des observances anciennes, il fait sentir à tous quelle
serait leur erreur de s'y croire obligés et quel tort ils se feraient en revenant
en arrière par respect humain, après les engagements qu'ils ont pris et les
faveurs dont ils se voient comblés. Il montre que rAiicien Testament n'était
(jue la figure et l'ébauche de la religion véritable et que le christianisme en
est la perfection. La gloire du peuple juif, c'était sa loi et son culte :sa loi
qui lui venait de Dieu par les anges et par Moïse, son culte dont Aaron avait
reçu la charge et exercé le Pontificat. Mais le peuple chrétien a, dans le Fils
de Dieu, un législateur bien supérieur aux anges et à ^loïse, et un Pontife
bien plus parfait qu'Aaron et toute sa race. Cette dernière considération est
celle sur laquelle l'Apôtre insiste le plus.
Après avoir montré l'excellence du
Pontificatdu Sau•eur et le mérite infini de son sacrifice, il arrive à cette con-
clusion que l'Ancien Testament n'avait que des ombres tandis que nous
;

avons la réalité.Tel est l'objet de la première partie, i-x, 18. La seconde,


moms étendue et toute morale, résulti• de la première elle a pour but de faire
;

sentir la nécessité de la foi, x, 19-xi, 40, et des bonnes œuvres, xii, i-xiii, 25.
Elle est aussi énergique que la première est sublime. (L. Bacuez.
H LIMSIOLA

«EATl PALLI APOSTOLI


Al) IIKBHEOS

&
,
I• xaî
rruToUaiv tr -
7]"
nûXat I.
Deus loquens
' Mullifariam, mullisquemodisoliiii
pj'itribiis in prophélis : no

',
vissimc
tn' to/axiov
, locûlus est nobis;
^ diébtis istis

-iv " (-^ in FilÎo,q»iem constiluit herédem univer

/* ,,'
âi'

dnuvyuoua
(/
y.ui sorum, per qiieni fecit et sa-cula 'qui
cum sit splendor glorijç, et fig-ura snli
:

'
slantia? ejus. portinsque omnia vorl

^, & ^
' 9^ > virlulis sua', purgatiônem peccatorun.

,, .([ '
faciens, sedet ad déxtrram majestâtis in
excélsis
quanto dilTeréntius pra>
:
'
tanto méli»)r angelis effértn^^
illi'i nom^n lu-

'/' ' 17
reditavit.

^",
' Cui enim dixit aliquiindo angelônim
•"*

', ; Filiusmeus es tu, ego hodie génni t.


Et rursum Kgo ero illi in patrem, ci
:
Tij'iw

-^
,'
';
- - ipse erit milii in filium
introdiicit orbem terrM
primogénitum
Et adorent cum omnes àngeli Dei.
y •'

in
Kt cum itçruin

,
dicit :

-.
"^
'^ ' > ^ Et ad angelos quidem dicit Qui facit

'
:

-
angelos suos spiritus, et ministres suc»

&,
'
ilammam ignis. "Ad Filium aulem Tbm-

,/
* :

'' 5"«, nus tuus Deus, insarulum siéculi virM^|

(
:

iequilàtis, virga regni tui. 'Dilexisli ju^^


. '' '
tj

titiam, et odisti iniquitàtem


unxit te Deus, Deiis tuus. «deo exulta-
: proptérca

&, &. tionis pra• participibus luis.

' ' /, ,
&', •"

êîaiv
'•'

fundi'isti
Et :

:
Tu
et
in principio
opéra niânuuni tu.irum sui
Domine terram

Inscr.
in'
IovtI.
.: 2•

lui* V^ir.
rrfoi'EjSfaiovç. i.
Gririb.
4.
:

B* .
StÔTi \.
H.
kABDECST:
3.

N.VBT*L:
I.T* '
»•
{•a/îâ.

I.
Tç{ fv^'r (.«>!. 9.

i. I,e coromonreinent
\crsct précédent dans le grco.
Hii
*: (1. rfr.)

vorsct <»t rattaché


àitmi

)
.

ËPITRE DE SAIM PAUL


AUX HEBREUX

I. Dieu, qui a parlé autrefois à •.-«•*)


'

nos pères par les prophètes, bien maje»t«>•.


souvent et en bien des manières,
^p•^*;^•-^•
1
I•^^

1-1 V, 13.
"
. — Do«rmatique,
Sui>érlorité de Jésus comme
I-X, 18.
législateur,

i' Supériorité de Jésus comme pontife, IV.


dernièrement, - en ces jours, nous a 14-X, 18.
parlé par son Fils, quil a établi 1° Snpériorité de Jésus comme législateur,
I-IV. 13.
héritier en toutes choses, par qui il a
a) Jésus est supérieur aux anges,
fait même les siècles; ^ et qui étant
I-II.

1. l.D/eu... a parlé... par


prophètes. Voir la
les
la splendeur de sa gloire et lem- noie sur Deutëronome. xvm, i:i. Saint Paul n'a pas
preinte de sa substance, et soutenant mis son nom en tôle de cette Épitre, contraire
ment ;i son habilude. parce qu'il en a conlié la
toutes choses par la puissance de sa rédaction à un secrétaire, peul-<"-tre à saint Bamal»•,
d'où la diirerence de slyle qu'on remarque dans
parole, après avoir opéré la purifi- toute l'Épitre.
2. En ces jours...; au temps de la nouvelle
cation des péchés, est assis à la
alliance, à l'époque actuelle. —
Héritier en toutes
droite de la Majesté, au plus haut choses. Ce titre s'applique seulement au Verhe
incarné, au Kils en tant qu'homme dont saint
des cieux, ^ ayant été fait d'autant Paul prétend dans celte Épitre laire valoir les
supérieur aux anges, que le nom prérogatives.
3. La splendeur de sa gloire et l'empreinte...
quil a reçu en partage est bien diffé- Lux de luee micaos. clarum de lumine lumen.
rent du leur. Splendor qui soiem illustrai splendurihus ipsum.
Vida, Dei Filio.
'
Car auquel
des ans^es^ Dieu major Anjreiu
4. Supérieur aux anges. Dans l'opinion des
...|. . -..
« V ous êtes mon "«"""e, Juifs, une des gloires de leurs ancêtres, c'était
a-t-il jamais dit :
d'avoir été sous la garde des anges et en rapports
Fils, je vous ai engendré aujour- directs avec eux; une des prérogatives de leur
nation, c'était d'avoir re<.u sa loi par leur inter-
d'hui » ? Et encore « Moi je serai
:
médiaire. Leurs docteurs leur attribuaient un
son Père, et lui sera mon Fils »? rôle dans la formation du monde, et semblaient
même en faire une sorte d'émanation de la divi-
'^
Et lorsqu'il introduit de nouveau nité, ayant droit presque aux mêmes honneurs.
5. Vous êtes mon Fils. Psaume u. 7; II Rois, vu,
son premier-né dans le monde, il i\. Quand Dieu dit au Sauveur qu'il estec/i Fils,
dit « Et que tous les anges de Dieu
:
on entend bien qu'il l'est à un titre particulier,
incommunicable à toutes les créatures qui sont
Tadoront ». parfois appelées de ce nom dans la Sainte Écriture.
"

A la vérité, V Ecriture dit lou- Jîgnitaie. dieAujourd'hui. Dies Dei non quotidic. sed ho-
«

;quia hodiernus ejusnon cedit crastino neque


chant les anges « Qui fait de ses
:
succedit hesterno •. Saint Augustin, Conf., xt, XX
«. Il dit. Voir Psaume xcvi,7.
anges des vents, et de ses ministres 7. LE'crilure. Vi>ir Psaume . Ce mot est <;iit.

souvent sous-entendu devantlescilations emprun-


une flamme de feu » mais au Fils
;
'^
tées des Livres Saints.
:

« Votre trùne, 8. Au Fils. Voir Psaume xliv, 7.


Dieu, est dans les
siècles des siècles; un sceptre d'é-
quité est le sceptre de votre empire.
' \ous avez aimé 0. Cest pourquoi Dieu : ou bien ô Dieu, an vo-
la justice et haï
catif. — Ceux qui ont été oints avec vous: les
l'iniquité c'est: pourquoi Dieu, saints et les prophètes.
votre Dieu, vous a oint d'huile de
joie, plus qu'il ne l'a fait à ceux qui
ont été oints avec vous » iO.Cestvous...qui au commencement ave: fondé
la terre. Voir Psaume ci, 26. t»u;i' profecto oon- «
1 uis « C'est vous. Seigneur, ««ermiatc. nisi de Deo intelligi possunt. creatore a;terno et
:

qui au commencement avez fondé immutabiti». Perrone. Saint Paul démontre donc
ici la divinité de Jésus-Christ.
334 Ad Hebrœos, I, 11 — II, 9.

fù '
ôiufdvnç' xui
aoyrut,
I. Par» doirmatlm (l-X» 18)•

"x«t wçti
** avtoi
nttt'Téç
unokovvTutf

^-
ov
naXaiwthj-
— t*
ot
f»J* Jernum am§ettm

cœli. *'Ipsi peribunt, tu


nébis, et
cenl :
''
prmemt (i-li)»

autem perma-
omnes utvcstimuntum veteras-
et velut amictum mutâbis eos, et

xai ;/; /, ' «itoç tJ, iiiutabnnliir : tu aulcin idem ipse es, et
anni tuinon déficient•
/. noif
,
quem autem
*^

Kiiifov tx
ai
,' ^
; quiindo
'•'Ad
: Sede a dextris
angelot uni Jixil ali-
nieis, quoadiis-

/ que ponam inimicos tuos scabéllum < -

; -
6/!^!
** L•ovxù duni tuorumV '* Nonne oinncs sunt
âtuxovlav adiiiinistratorii spiritus, in ministérium
missi propter eos qui liereditâtem câpient
sahUis?

.
11.

'^
&,
' &
&'
nùaa
^-
Proptérea abundàntius oportct
II. '

observare nos ea (juaj audivimus, ne forte


pereflluâmus. ^ Si enini qui per angelos
dictas est sermo, factus est iirmus, et

^;
%& omnis pra-varicâlio et inobediéntia m


^
cépit justam mercédis retributioneni

^^ -
^

7]
, -
^quomodo nos effugiémus, si tantam n•
glexérimussaliitem? qua•
cepisset enarrari per
cum inïtiuin
Dominum, ab
ac-
ois

& *
audiérunt, in nos coniirmiUa

,
qui -l.

* contestante I)eo signis et portV-nlis, <

vâriis virti'itibus, et Spiritus sancti dis-


&.
,
tributionibus secûndum suain volun-

, ^.^

' - ]'
latem.

bem
^Non enim ângelis
terrœ futurum, de quo loquimur.
subjécit Deus or-

]
"

,
&, ' ,-
;
6 ^

dicens
Testâtus est autem
: Quid est
in quodam loco qui-
homo quod memor -

xat -, '
on "^

'^ eum?
gelis gloria et
hominis quoniam visildH
ejus, aut filius
eum paulominus ab
"

honore
:

et constituisti eum super


Minuisli
corunasti eum
opéra mànuum
^^
:

.
' tuiiram. " Omnia subjecisti sub pédibus
enim «piod omnia

.
ejus. In eo ei subjéoil,

nihil dimisitnon subjértum ei. Nuncai

- tem necdum vidémus nmnia subjocta

• »'
, ' &- minoratus
• Eum autem, qui modico <|uam anj
est, vidëmus Jtsiim. propl

) • ||.
12.

1.
:
(•.
wç i/janor.
(pr.
.) ) Cpr. m.)
m.) D
: oiioÇtii.

(pr. ni.) T*L: ^-


Lf (•
r
6. (' m.) I.: Tif.
(pr.
m.) EliS [KI.HJT*
7. BI) (ser.
(nA(U) pr. m. t).
«• maiim^

fitr.
8. B[I.]* (pr.) «v-if
Hébreux, , 11 — II, 9. 33
. Partie dof^inatiqiie (-» 18). — " (). Jémum »upérteur au^ ange» Ci-MiJ.

la terre et les cieux sont l'ouvrage I«.48,13:S1,16.


;

Mu. SI, \i.


de vos mains. *' Ils périront, mais Bom.S, 19-ïl.
Cor. 31. 1 7,
vous, vous demeurerez, et tous vieil- î Pet. 3, 10-13.
liront comme un vêtement: '- Apoc. ÎO, 11.
et vous I». 50, 9. M. Vos anni'cs ne finiront point. Nouvelle affir-
mation de la divinité de Xotre-Seigneur.
Ecii. n, is.
les changerez comme un manteau, et Mat. 3, 6.
ils seront changés; mais vous, vous

êtes toujours le même, et vos années


ne finiront point ».
^' Aussi, auquel des anges a-t-il imperio• 13. L'escabeau de vos pieds. Voir la note sur
Matthieu, xxit, 44 et les figures de Josué, x, i,
jamais dit Asseyez-vous à ma
:
109.
t. n, p. & et Psaume ux, l, t iv. p. 26".
P.«.
MiiuSî, iî-JS.
droite, jusqu'à ce que je fasse de vos Act. î. 3J, Sô.

ennemis l'escabeau de vos pieds y>'f Hebr. 10, 13.


Cor. 15. ïô. 1

'^ Ne sont-ils pas tous des esprits Hat. \\ 10. 4. En faveur de ceux qui recueilleront ^héritage
1

Luc. 16, îï du salut; ce qui ne veut j>as dire que les élus
;

chargés d'un ministère, et envoyés Act.2Î.lî,19.15. seuls ont un ange gardien, mais que Dieu en dé-
lègue un auprès de chacun de nous en vue de nous
pour l'exercer en faveur de ceux qui aider à opérer notre salut,
recueilleront l'héritage du salut?
H. * C'est pourquoi nous devons Erso
obeclien-
ei II. 1. De peur de les laisser rcouler
de peur que nous ne soyons semblables à des
; c'esl-à-aire

garder avec d'autant plus de soin les clum. vases entr'ouverls, qui laissent échapper la li-
ï Eeg. M, H.
choses que nous avons entendues, de ProT. 3, il. queur qu'on y a mise.
Eccli. ÎI, 17.
peur de les laisser écouler. Car si 1«. '-
30, U.
Ps.e;, IS.
la parole annoncée par les anges est Dent. 33, î.
Gai. 3, 1».
demeurée ferme, et si toute prévari- Act.
38. 7.
T.eT. «6,1 6-1 î.
cation et toute désobéissance a reçu DeatJîS,li-eS.
Kom. 1. î".
sa juste rétribution, ' comment l'é- Hebr.l0,î6.31;
3. Ceux qui l'ont entendu. Les révélations que
1, 14. saint Paul avait reçues directement de Dieu lui
viterons-nous. nous négligeons un
si M.at. 3. 7. donnaient les mêmes droits qu'aux autres .Vpotres
Joa. 1. IS. d'enseigner .vangile. Mais il n'était pas oppor-
moyen si puissant de salut, que le 1 Joa. 1, 1. tun de rappeler à des Juifs ces faveurs excep-
Seigneur a commencé d'annoncer, tionnelles, aussi préfcre-t il en ap(>eler à l'auto-
rité de ceux dont le témoignage était irrécusable
etquia été confirmé parmi nous, par et le pouvoir incontesté.

ceux qui l'ont entendu, Dieu y ayant Act.3,»-10;14.


'

6-10; 9, 36-4».
rendu témoignage par des miracles, 18. I<. 8.
lCnr.lî,8.H.
par des prodiges, par différents effets Joa. 3^ 8.
Lac, 16, !0.
de sa puissance, et par les dons de
l'Esprit-Saint, qu'il a distribués selon
sa volonté.
^ Car ce n'est pas aux anges que Omnia ipsi Le monde futur: c'est-à-dire le monde sur-
.'».

subjecla. naturel, le monde régénéré, l'Église chrétienne


Dieu a soumis le monde futur dont avec ses Gdéles. ses ministres, les mystères qui
Pi. 102, îl. s'y opèrent et les trésors dont elle a le dépôt. Ce
nous parlons. Aussi quelqu'un la-t-il Hebr. 14. monde n'a p.ts été soumis aux anges, mais à Jésus
'^
I,
ï Pet.
seul. Saint Paul emploie à dessein celte expres-
3. 7.
affirmé dans un certain endroit, di- Pi. S. :,.

Mat. îl, 16.


sion pour faire mieux ressortir la puissance du
sant « Qu'est-ce qu'un homme pour Joa. 39.
: Sauveur par le contraste des humiliations qu'il va
.1,

K40.17:14,S. rapi>eler tout à l'heure, et détruire dans l'esprit


que vous vous souveniez de lui? ou Job, 10, 12. des Juifs le scandale de !a croix.
le fds d'un homme, pour que vous le Ou le fils d'un homme. Jésus-Christ se don-
<».

nait lui-même {Matthieu, viii, iO) le nom de le Fils


visitiez ? " Vous lavez abaissé un peu Sap. 15. de l'homme, c'est-à-dire le Fils par excellence
9,
Mat. 22, 30. de l'homme.
au-dessous des anges vous l'avez PUlip.U.
:
3, 21
7. Vous l'avez abaissé. Voir la note sur Psaume
;

2,
couronné de gloire et d'honneur, et Joa. 12, 28. vui, 6.
Pe. 20, 6.
vous l'avez établi sur les ouvrages de Eph. 4, 10.
Mat. 2S, IS.
vos mains. » Vous avez mis toutes Cor. 15. 25. 18. Cependant... Saint Paul se fait à lui-même
P5.131,7S0.11. une objection dans la personne de ses lecteurs;
choses sous ses pieds ». Or en lui as- £x. 10, il donne la réponse dans les versets suivants.
3.
Kom. 10, 10.
sujettissant toutes choses, il n'a rien
laissé qui ne lui fût assujetti. Cepen-
dant nous ne voyons pas encore que
tout lui soit assujetti.
9. Ayant par la grâce de Dieu goûté de la mort
^ Mais ce Jésus,
qui a été abaissé Ouod pour tous; c'est-a-dire que Jésus a souffert la
un peu au-dessous des anges, nous morte con- mort pour oliéir aux desseins miséricordieux de
sumuiavil. sou Père concernant le salut de tous les hommes.
1

336

^.
uniuç

•nûvTu xut
èiq
^am'roi',

do%uv
I.

'
(,
Par• doffMAilcA

'
i^eov
^^^Ençsne

(/ -
xut

0^ r« ndvvu,
Ad

xiiifj ,
Hebrseoa,

,
,'
(I-.\, 18).

nuyioç
âi' Sy
—r
II,

r*>.

nâtum
tiiret
10 —
Jm»um M»wmt

passionem mortis, gluriact honûre cor•


ut grâtia Dei pro ômnihus gu
:

rnurlem. '" Decébat enim eurn


propter quem umnia, et per quem oinnii
qui mullos filios in gloriam addux' rat
III, 5.
prmmi (Mii-iVi,

-
âtù TtAetùJout. auctorem salt'itis eorum por passi- ncni

"
' ': xuî
consummâre.
*' Qui enim sancliiicat. et (jui sam
*
'^'/
''
((
& .
'
»/<«
alxiur
/.nXtÎv,

( .
*'-

,
kîyojv'

^'^Kui
ficuntur, ex uno omnes. Propter quu:
causarn non conrunditur fratres eos v<
ctire, dicens

frâtribus ineis
te. '^
'* Nuntiabo nomen tuui

Et iterum
:

: in médioecclési.x• laudâl
: Ego ero fidens in eu 1

. 'Jâov tyuj xuî nuiâlu a tioi Et iterum : Ecceego, et pi'ieri mei, qu•

' '
ô

,, / ^-- dédit mihi Deas.


" Quia ergo pûeri communicavéru
sànguini, et ipse similiter paru-

,
xuî xuî carni et

, cipàvit eisdem ut per morlemdestruer•

,
t
:

xauyj eumqui habéhat mortis impërium,

-
ides'
,

^,
""0^£
.
rorrofi;

^ '*

-
. (( duvaxov
i^ouv

vu
*"'

toîç
xut
diabolum
mortis
vituti.
"'
{>rr
:
'' et liberàrct eos qui lini«'i

totam vitam obnûxii erant sti

Nusquam enim ângelos apprchéndir


sed semen AbrahiB apprehéndit.
débuit per omnia frâtribus similàri. ut
miséricors fieret. et fidêlis pontifex ad
'*
Un>i

&.
ad'ui
&,.
' &, '*'£<' (»
Deum,
"* In eo enim, in
ut repropitiâret delicta populi.
quo passus est ipse tt

,<( , )--~
tentatus, potens est et eis (jui tenlàntiu .

auxiliitri.
11»"0. 111. '
Unde fratres sancti, vocaliui;

,.,^3 '
xutuvotJouts toi• cœléstis participes, considerale apost
xut lum et pontificem confessionis nosti
Jesum - qui fidrlis est ei qui fecit illuui.
' noiijouvTi :

\
. xut sicut et ses in omni domo ejus. ^ .\m-

,
•"'
*

9. Seml. *
7]', ^'

Sti
,
xuuaxvau uvtOv.

(iii vell. Codd.


&.
-

fiiil :
plioris enim gloriae iste prœ Moyscdij.-
nus est hàbitus, <|uanlo ampliorem hou
rem babet domus, qui fabricàvit illan

âliquo
est.
'
Oranis namquc

•'
:qui autem omnia creavit. De
Et Mùyscs quidom lidilis eral
domus fabricutur ;<

Xwf'tç9te, <|ii*m1 Oer. al. tiibiitint Ncsloriaiii^;


tl". V, 7 s. Ml. xxvii, 4. I Cor. xv, 27?).

l.GreU.[K]»Xf.
3. Mor. WKtt'a P. mmîi».
: -'»• {ô-»tii{),*. .•
.
2. T* :

13. Wall. * (ait.) Kaï rtahr.


14-
15.
.: I)
aVi/. ».

(pr. m.)
aa^Hoç.
(pr. m.) T* : Jun.
4.
5.
KS: nii-^ràt^
nCHET:
<

m
itiliaç ([l Tim. I, 7). — 1. h(pr. m.) : *<- :

II. II. Dinnut est dans le grec au »cr»el suivant•


• je te ihaiilcrai •.
ottt. 41. Je louerai. Urec
i-vtts :
.

Hébreux, II, 10 — III, 5. 337


. Partie dogmatique (l-.\, IH). — f (b). Jénum supérieur à Moλe (iii-IV, 13}.

le voyons, à cause de la mort qu'il ^^l^;^'^.^•


couronné de gloire et j^'jjg'.,*•,^
soutrerte,
9,6.
<i honneur, ayant par la grâce de Dieu Tiiu. 10. , 4.
109, 10. Dieu, créateur de toutes choses, et à qui
goûté de la mort pour tous. "* Car il Mat. î6, 39. toutes choses dciivent se mpporier, a voulu,
I *. 7.

Jn*. 10, IS.


par
tait digne de celui pour qui et par Ps. 16. lu.
un effet do sa sagesse et de sa justice, que son
Kils unique, qu'il avait destiné pour être notre
sont toutes choses, qui voulait rroT.
[ui
16, 4.
Sap. 6. S. Sauveur, consommât son sacrifice par ses souf-
Marc, lî, 6. Irances, et mériiàt ainsi le salut des élus, en mé-
onduire une multitude d'enfants à la nom. S, Î9.
ritant pour lui-même la gloire infinie dont il est
M«t. îl.
gloire, de consommer par les souf- Luc. Si, Î6. 1,
revêtu (Glaire).
frances l'auteur de leur salut.
H. D'une seule nature; selon daulres, d'un seul
Car celui qui sanctifie et ceux qui ooinninrtti
' '
'

principe; c'est-à-dire Dieu: ou bien d'un seul


sont sanctifiés sont tous dune seule He'b'^• 's. is homme, Adam: mais la première interprétation
Kom. 17. i>,
parait i)lus conforme au but de l'Apôtre (Glaire).
nature. C'est pourquoi il ne rougit m«i.î, lo.
pas de les appelt.
appeler frères, disant Joa'.'!0."i;. , :

'- « J'annoncerai votre nom à mes ""',».


ireres: le vous louerai au milieu de •><»^ i^i?-
1 assemblée >>.
'•*
Et encore : « Je me i«.»>.is.
Les
13. Mes enfants que
hommes
le Seigneur m'a donnés.
n'ont pu être donnés au Fils de Dieu
confierai en lui ». Et de nouveau Jer.ii, fîiit homme que depuis son Incarnation: aupara- :
-.

Joa.îl,.i:17,6.
. .
vant les hommes, comme toutes les autres créa-
.

« Me VOICI, moi et mes enfants que '< so-


tuies, lui ont appartenu de toute éteroité.
i C''••
Mat. IS, 3.
le beigneur m a donnes ».
per
Comme donc les enfants ont par- elip^um
' ' 14. Celui qui avait l'empire de la mort: le dé-
libérait. mon qui. par sa malice, a introduit la mort dans
ticipé à la chair et au sang, il y a lui- Gen. S3. ce monde, et par les tentations et le péché qui 2,

même également participé afin de Joe. Rom.


U
en découle, pruduit la mort de l'ame
.
cause du péché et de la mort qui en est la con-
est la
1.
8, .5.

;
; il

détruire par la mort celui qui avait Os.lï,13.31.14. sé<iuence. Jésus a déjà détruit son empire sur les
Cor. 14, âmes; a la résurrection linale, il détruira son em-
lempire de la mort, le diable *'' et Colos. î, 15. pire sur les corps. :
1 -.4.

P». 68, >.


de mettre en liberté ceux qui, par la Mat. 10. ÎS.
Gai. S. J,
crainte de la mort, étaient pour toute Rom. S. 1.1

la vie soumis à la servitude. Phmp.''!,'»!


16. SuUe part dans VÉcriture n'est dit qu'il il
'" Car nulle part il ne prend
les comp»- ail pris. Ce genre d'ellipse est assez commun
anges, mais c est la race d Abraham pomire». |iarmi les écrivains sacrés. — Ilnej/rend la nature
des anges, ne s'unit à la nature angélique. il

qu il prend. D ou il a dû être en -^»"^ • C'est l'explication des Pères de l'Eslise, et celle


' '
*•

que semble clairement indiquer le verset suivant;


tout semblable à ses frères, afin de r.om.'sw! et quoique le verbe grec que la Vulgate a rendu
evenir auprès de Dieu un pontife Hebr. 9.s4. parapprehendil signilie primitivementp/e/idn• la
main, et de là secourir, il a aussi le sens de pren-
miséricordieux et ndele, pour expier p».i44, 9. dre, xaisir. embrasser, sans exclure l'idée de se-
courir (Claire .
les péchés du peuple, ^* Car c'est par ^«t ^,' 47. Kn tout semblable à ses frères. Voir plus .

iPtt.2,2i:.4,i.
les souffrances et les épreuves qu'il a loin la note sur iv, 15.
18. Par les souffrances... • Cl simili'.er passis
lui-même subies, qu'il est puissant ac tentaiis misereri ac compati ipso disceret expe-
riiiiento ». Saint Bernard, De Grad. humil., u, 8.
pour secourir ceux qui sont aussi
éprouvés.
bt Slojrse
III. A'ous donc, mes frères saints, major.
' //: Jésus est supérieur à Moïse, III- IV, 13.
Act. y. 13.
participants à la vocation céleste, I!oiu. 7. 1,
Ci>r. J. 1 I, III. 1. L'apôtre. Saint Paul ne se donne pas au
( onsidérez l'apôtre et le pontife de ^^.' i' îi. début de celte Épilre le titre d'apôtre parce que,
Kom.S. î»-30.
la remarque de saint Jérôme, in Gai., 1, 1,
. •
notre confession. Jésus. selon
qui est Eph.i. is. "^
• non fuit congruum. ut ubi Chrislus apostolus
iidele a celui qui la établi, comme•!»» ''îe-»*: dicendus erat, ibi etiam Paulus apostolus pone-
•Kt 1 ,• .1•
27,l$:ï0, 21.
Moïse lui-même 1 a ete dans toute sa g»'•^.^
. . retur
foi. de
•. —
De notre confession; c'est-à-dire de la
que nous professons.
la religion
, ^ , ,. Hebr. 4, 14.
maison. * Car lui a ete Jluçre diçrne scor. 9, 13. i. Comme Moise...Fa été dans toute sa maison.
, , . Act. 2, 36. .
Paint Paul veut établir que le ministère et la
U une gloire aussi élevée au-dessus ^"™- '*• '• dignité de Moïse sont entièrement différents :
quoique Moïse ne fût \>as étranger à la mai-
de celle de Moïse, que
^ l'est l'honneur vhuVp. î. s." son d'Israël, cette maison n'était pas à lui. elle

.
' Ps. »»,
j .i.
n'avait pas été f.iitc pour lui, et il ue devait pas
du constructeur par rapport à la l'^.e.1.
^ * y rfster toujours: il eiait membre et non chef de
maison qu il a bàtie.
,., , .
. 9,
34,29. ia famille, enlin il se tenait parmi les serviteurs.
c 1
Ln ellet. i . . , - Cor. 3, 7, 9. Sur tous ces points Jésus-Christ lui est bien su-
toute maison est bâtie ,,„5... ,„, périeur.
par quelqu'un .4. Toute maison est bâtie par quelqu'un: or...
or celui qui a créé ^^"^"It. :
c'est-à-dire que Dieu est l'auteur de l'ancienne et
toutes choses, c'est Dieu. ^ Moïse, à ^VeiMl: de la nouvelle alliance, mais il nous donne la
première par l'entremise de Moïse qui n'en était
la vérité, a été fidèle dans toute la
^"jj.ïfis!'' que l'instrument, la seconde nous vient de Dieu
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIII. 22
m

338 Ad Hebrœos, III, 6 — IV,

,
1.

I. Par• doiratiitir• (l-X» 18). — i- fë). Jeaum Mogmi prmeat (IIÊ-IV, i»J.

^, «-

,
ttvrov domo ejas taiiquam fâmulus, in

'
éîç tota t•

^^ , '

xat
,
xar/j^/iu
limonium eorum
^ Cliristus
8ua quse domus sumus nos, si fiduciam
:
vero laniiiiam
qiui' tlici-nda
filius in
orant
domo
:

•^ ,
(il gluriam spci usque ad fineni iirmani

rcliiicamus.
' /Jiô, ' Quapropter sicutdicit Spirilussan»-
ffott'ijç

, tus: Hodie si vocemejusaudiéritis, "nolii


*

& ' ' , .,


. ^ '-

xui
xui

\4
obdurare corda vestra, sicut inexacerl•
tiune
sérto,
tri
*"

fénsus
:

quadraginta annis

Semper errant
secundum diem
' ubi lentavérunt
probavérunt, et vidérunt opéra

fui generationi
corde.
:
tentatiunis in d
me patres

propterquod
huic
Ipsi
. et

ni•

dixi
autem non
iii-

' *' cognovérunt vias meas, *• sicut jar.i\i

., , --
'^
([,
r/Ji' in
meam.
ira mea :

'- Vidéle fratres, ne forte sil in âlii|i


Si introibnnt in réquieiu

,.,&
vestrum cor maluni incredulitatis, dise* -
^^
/ 9^'
*^«« déndi a I)eo vivo '^ sed adhorlunum

vosmetipsos persingulos dies, donoc II


:

'
die cognominatur, ut non cbdurt-tur (|ii;
<
**
•, ex vobis falhicia peccâti.
" enim Christi efTécti su

.
l*articipes

, , ( - mus tamen initium substântia• eju^


: si

'
,
*^ usque ad iinem lirmum retineamn
'• Dum <lieitur Hodie si vocem cji :

&^
audiéritis, nolite obdurâre corda veslra,

. ,
quemâdmodum in illa exacerbatione.

' ^® Tîvéç

"
'& •
'* Quidam enim audiéntes
vérunt, sed non univérsi qui profécti suni
ex .^gypto per Moysen.
'"
Quibus au-
exacerl)a-

; ; '"/*
tem infônsus est quadraginta anni-
Nonne illis qui peccavérunl, quoruuï

,
.

, ] iL•^^a
&; & dâvera proslrâta sunt in desérto? '" Qu

.& " Kcd bus autem juravit non introirein rt'qui•


ipsius, nisi illis qui incrëduli fuériint
'

& --
' '" Etvidémus, quia non poluërunt intron
proplrr incredulilâtem.
IV• 1%'. '
Timeâmus ergo ne forte reii<l.i

poUicitatiône introeiindi in requiem ejus.

6. ): i'ç
9• LTnAK('<I)E
S ; (.
: •
:

irrttf.
). |, :

'fOT.
Wr.
v/iwr if
16.

17. [I.jt (p.


G rell. ;

)
'

«al. kAB
na^tniufi

(pr. m.) CT;


êoMiuaoia . tlôor. ^». (ntaat:
I.T:

10. ,Tovt^. .: tl.ya.


19. CET•: J«« à^*o.

ii.
:

BDEGSI.T': Cuwy . ni. \. Pendant quarante an$ Ogure «U vcwct pr-


U. (iSLTIIi*. T* Xf.yryor. cèdent ilaiis le «rec.

Il
Hébreux, III, 6 — IV, 1. 339
. Partie dog-matique (I-X, 18). — 1° (bj. Jé»u» supérieur à (lil-IVy 13}.

maison de Dieu comme serviteur, Mat.


,
J<M. 3. par Jésus-Clirist son Fils, et comme tel, auteur et
1,
il. î.i,
maître de ce nouvel édifice.
pour rendre témoignage de tout ce PhUip. Jok.
ï,
46. j,
7.

Act. lu, 43.


qu'il devait dire; ^ mais le Christ est Bebr. . La (flaire de resyn-rance hébraïsme, pour
1, S.
:

l'espérance dans laquelle nous mettons noire


comme fils dans sa maison et cette Mftt. P».
;
17.
î, 7.
gloire, on bien lesperance d'être un jour glo-
3,
Tim. U. riliés ((ilaire).
maison c est nous, si nous conservons Kph. 3, 17.
1 3,

Cor.
fermement jusqu'à la fin la confiance ïJer. 9, Î4.
3, 4.

M»t. 10, îi.


et la gloire de Tespéranco. Hebr. 6, IS.
'
C'est pourquoi, selon ce que dit
obduranda
l'Esprit-Saint « Aujourd'hui, si vous corda.
:
S Pet. n. 8. Dans l'irritation: c'est-à-dire dans le lieu
1,

entendez sa voix, * n'endurcissez pas 1 Reg. Î3, î.


de l'irritation, où arriva l'irritation. Or ce lieu
P«. 94, *.

vos cœurs, comme dans l'irritation H«br. est Rapliidim. où les Israélites murmurèrent,
4, 7.
Is. 3», 6. parce qu'ils manquaient d'eau (Exode, xvii, et 1
au jour de la tentation dans le désert, Luc. 19. 4 suiv.)-. ou. selon d'autres, l'endroit du désert de
î.
KcclL Î7. 3,
Pharan. ou ils se révoltèrent, quand on leur
'•'
où vos pores me tentèrent, m'éprou- Kom. 3, . annonça ce qu'étaient les Chananéens et le pavs
Rom. 9, IS.
vèrent, et virent mes œuvres *^ pen- Zach. lî. de Clianaan iXombres, xiv. i et suiv.); ou bien
7,
Act. encore, Cadés, où le manque d'eau excita une
S, -il.

dant quarante ans aussi je me suis Kx. 17,


; nouvelle sédition parmi eux (Nombres, xxi,
7.
et i
Xam.iO, 1-13.
suiv.) ;Glaire\
courroucé contre cette génération, et Pe. 77. 40.
B»r. 41. 4, 7,
j'ai dit Leur cœur s'égare toujours. M»t.
: 4, 7.
Nom. 14, 31.
Ils n'ont point connu mes voies :

H. Us n'entreront point: littéralement


'
ainsi, j'ai juré dans ma colrre
'
P*. 109, 4:6.1.
Ils Luc. I». 19. :
s'ils :

entreront. Dans les formules de serment, les Hé-


n'entreront point dans mon repos ». Pi. EccH. 3J.
breux employaient5, la
4. 9.
particule si, quand ils
juraient qu'ils ne feraient pas une chose, et ils y
^- Prenez donc garde, mes frères, Illi cre- ajoutaient la négation lorsqu'ils juraient qu'ils lâ
dendiun. feraient. Celte manière de s'exprimer vient de ce
qu'il ne se trouve dans aucun de vous G«l. 6. 4.
Eccli. 17, li.
qu'ils omettaient, par euphémisme, l'imprécation
un cœur mauvais d'incrédulité, qui Job, IS. qui suit le mot jurer par exemple Je veux qu'il ,•

m'arrive tel mal, tel malheur, si. etc. Glaire;. —


:
4,
Pi. Gî, «S.
vous éloigne du Dieu vivant. '•' Mais Joa.6,;i;1.4. Dans mon repos. Voir la note sur Psaume xciv, 11.
ProT. 13, 13. ii. Un cœur mauvais (f incrédulité; ceux qui
exhortez-vous chaque jour les uns .Sap. 6. h,
n'ont pas une vraie foi à la parole de Jésus-Christ,
Joa. 9, 4.
les autres, pendant ce qui est appelé qui ne resteront pas unis au Dieu vivant, subi-
ront le même ch.ntimeot que ceux de leurs an-
Aujourd'hui, de peur que quelqu'un cêtres qui ont manqué de confiance au Seigneur
de vous ne s'endurcisse par la séduc- et qui se sont révoltés dans le désert.

tion du péché.
Car nous avons été faits partici- Cbristi
' * It. Ce commencement de son être: c'est-à-dire
participe le commencement de l'être nouveau qu'il a mis
<>.
[)ants du Christ, si cependant nous en nous. la foi. selon saint Chrysostome, Théo-
doret, Théophylacte, etc. (Glaire).
conservons inviolablement jusqu'à la Eph. 3, 17.
Gui. 3, »7.
tiii ce commencement de son être. 1 Cor. 10. 16.
Jac. i, 26.
' Ainsi, tant qu'on dit « Aujourd'hui, :
Hebr. 6, 4. tS. Comme en cette irritation-là: c'est-à-dire
Gai. 4, 19. comme au jour oii eut lieu l'irritation dont il est
>i vous entendez sa voix ». endur- parle aux v. 8, 9 ;Glaire .

Xnm. 14, 6.
cissez pas vos cœurs, comme en cette 3 Eeg. 19, IS.
Rom. 11, i.
irritation-là.
Car quelques-uns l'ayant enten- Ira Dei in
'*^

incredulos.
due, irritèrent le 5ei^/ie«/•,• mais ce
lie fut pas tous ceux que Moise avait Jo«. 5, 4.
P». lOi, 17.
sortir de l'Egypte. ^' Xam. 16. 31.
Ceux qui ptchirent, surtout par
tait Or qui sont 1 Cor. 10, .il.
1". incrédulité,
et manque de confiance en Dieu.
ceux contre lesquels il fut irrité pen- Joa. 3, 36.
lant quarante ans? N'est-ce pas
contre ceux qui péchèrent, et dont les
corps lurent abattus dans le désert ? Hebr. 4, S.
Rom. 11,Î0,31.
'* Et qui
sont ceux auxquels il jura î»nm. ÎO, lï. Son repos: le repos où Dieu même se tient
18.
Deut. 1. 3»,3.S. depuis la cnation et qui doit durer toute l'éter-
qu'ils n'entreraient pas dans son re- Hebr. 10, 39. que David pût avoir en vue et
nité; c'est le seul
pos, sinon ceux qui sont incrédules? proposer comme un terme aux aspirations du
peuple d'Israël, cinq cents ans après la conquête
" Aussi voyons-nous qu'ils ne pu- de Chanaan. Saint Paul l'entend ici du repos
dans l'éternelle béatitude du ciel.
rent y entrer, à cause de leur incn'•-
ilulité.

IV. '
Craignons donc que, négli- !Von sit
geant la promesse d'entrer dans son vanux Dei IV. 1. La jjromesse d'entrer: c'est-à-dire la pro-
sermo. messe qui nous est faite d'entrer.
340

& '' < -


navaiv avvov,
. ^Kal
I.

doxjj
ioitsv
6
,
Ad Hebrœos,
Par• doipDatlca (I-X, 18). — »* >.
IV, 2-15.
Frotmeommmm €iVf té-

extstimétur uUqute exvobis deésee. ' Klo-


nim et nobis nuntiatum est, quemâdmo-
VI}.

,,' &.' -'


yùxsh'or dum et illis : sed non pntfuit illis sermo
TJjç auditus, non admistus fidei ex iis qua»
uxovauatr. audiérunt.
TJj
' Eiçtn/oue&a ' IngTcdiémur cnim in nVjuiem. qui

tv credidimus quemâdmodinn dixit Sinit


: :

)• juravi in ira mea Si inlroibunl

' ]-
>; :

nuvalr qniom meam et quidcm opéribus an


:

* inslilutionc mundi perféclis. * Dixilenim

& ]
in ({uodam loco de die séptinia sic : I

&
requiévit Deus die scptima ab omnibus
«l'roi, ^ xui iv opéribus suis. ^ Kt in islo rursum Si in-

&
:

-' troibunt in requiem meam.


. ^

,& Quoniam ergo superesl introire qu•


"

dam in illam, et ii qiiibus prioribus an-

/€ ,, ,) (&
/(3^, '
nuntiâlum
incredulitâtem
non introiérunt propler
est,
iterum terminât diem
:
'

,
'
. -
. ^" .-
?]
^

-
qucmdam, Ilodie, in David dicéndo, post
tantum témporis, sicut supra dirtum est
Ilodie sivocemejus atidiéritis, nolite ob-
dur.'ire

requiem
corda vcslra.
prcPstitisset,
querétur, postbîic. die. 'Ilaque
" Nam
nunquam de
si eis Jésus
âb'a 1"-
reliniji:
:

^ &&., -
'" tur sabbatismus populo Dei. '" Qui eniui

, ingréssus est inrrquiem ejus, ctiam ipse

, /
'

,
'

^]
^^
&.

^^
requiévit ab opéribus suis, sicut a suis
Deus.
Festinémus ergo ingredi in illam
' '

quiem ut ne in idipsum quis incidat in-


:

credulitâtis exémplum. '* Vivus est cnim

,&' ,', -
sermo Dei, et éiTlcax, et pcnetrabilinr

/ *
"*
omni glâdio ancM'piti

ad divisionem animtp ao spiritus, comj


gum quoque ac mcduUarum, et discn
cogilationum et intentionum cordis.
: otpcrtingons us(]

'^ !

tmniov non est ulla rreatura invisibilis in C'

, .
9^" , *, -
otf&uX• spéclu ejus : omnia autcm nuda et aptt
quem nobis sermo.

.
sunt oiulis ejus, ad
** " Ilabéntcs ergo ponlilicem magniim
qui penelràvit ctrlos, Jesum FiHum D'
^, " teneamus confessioncm. ** Non enim li.i

2. LTII:
{^9. ,»•. «-(ap. Griesb. : IV. s.
pUrt tUpuiM
Or c'est rttininemenl U repoêdea truvrcêacr
ta création du monde. Grec rr•••

:

K(afiirott). 3• AC: (<: (. yep) l".nc"«ni|ilis»omrnl des
din•. apri•!»
:

œuvre• dcpui>
ovr. 6. (pr. m.) (. a'nti».)
: 7- ooninicnconicnt du inoiuic •.
CI) (pr. m.) (pr. m.) Ttfoti^rjai. 12.
7. Comme il a été dilptu* haut flgure cnU-c pnr
.^ (pr.) *. Uiesca d»n» le grec
Hébreux, IV, 2-15. 341
. Partie ilog^matique (I-X, 18). — S° (a). Prétude et dlgreauion (IV, 14- F/J.

repos, quelqu'un de vous


ne s'en Cor. ÎS, U.
lu. lî.
.
1

trouve exclu. ^ Car


nous a été an- Eecli.
elle 24, Î4.
Tob. 13, ÎO.
noncée comme à eux. Mais la parole Hebr. lî, li.
MkL ?5, 41.
qu'ils entendirent ne leur servit point, Eph. S. 5.
Apoc. 14, 13.
n'étant pas jointe à la foi dans ceux Boni. 13; I,
10,17.
i|ui l'entendirent. 1 Cor. 6, 17.
P«. 9î, J.
Mais nous entrerons dans le re-
^ 3. 11$ n'entreront ftoint. Voir plus liaut la note
Quse Dei
requieit. sur m, 11.
l>os. nous qui avons cru selon ce ,

qu'il dit « Comme je lai juré dans


:
Pe. 4. 9.
M»l. Î3, 23.
ma colère Ils n'entreront point dans
: Ps.94, 11.

mon repos » or c'est certainement


:

le repos des œuvres accomplies de-


puis la création du monde. ^ Car, I Pet. îl. 1,
Geo. î, ».
lans un endroit, Y Écriture dit du
-eptièmejour « Et Dieu se reposa le
:

^eptièmejour de toutes ses œuvres »,


'
et de nouveau, en cet endroit « Ils P». 94, U. 5. En cet eiidroii, c'est-à-dire Psaume xciv, li,
:

qui vient d'être cité ici au y. 3


entreront point dans mon repos ».
Puis donc que quelques-uns doi- Quid Dei
•'

Hoflie.
vent eiicore entrer, et que ceux qui Mat. *î. 2-U.
Apoc. 3, 11.
les premiers furent évangélisés n'y JoV, 34, Î4.
sont pas entrés, pour cause d'incré- Skp. 3, 7.
Julité. " Dieu détermine encore un Je». îî, 4. 7. Aujourd'hui. Saint Paul veut prouver que le
Deut. 31, repos pn)mis par Dieu à ceux qui entendent sa7.
certain jour. Aujourd'hui, disant, par voix n'est pas l'entrée dans la Terre Promise, car
si Josué (v. 8) leur avait donné le vrai repos.
David, mais bien longtemps après,
David, qui vécut si longtemps après lui, n'em-
comme il a été dit plus haut « Au- ploierait pas ce mot aujourd'hui. Ce repos est
:

donc à venir, et il nous est promis par Jésus-


jourd'hui, si vous entendez sa voix, Christ.
n'endurcissez pas vos cœurs ». * Car Hebr. Il, Î5. 8. Jésus; c'est-à-dire Josué. Voir la note sur
Gai. 4. 16. Actes, VII, 45.
si Jésus leur avait donné le repos, Ii..>S,13:6e,î3.
Gen. ï, i.
David n'aurait point parlé d'un autre Apoc. 14, 13.
jour après celui-là. I<. 40, 31.
Ainsi, il reste Apoc.
'•*
9. Un jour de repos. Saint Paul l'appelle saLba-
4, S.
tismus par allusion au sal>l)al des Juifs, sabbn-
encore un jour de repospour le peuple lum, qui n'était que la figure du repos des
de Dieu. '<* Car celui qui est entré justes dans la vie à venir.

dans son repos, lui aussi s'est re-


posé de ses œuvres, comme Dieu des
siennes.
*'
Hâtons-nous donc d'entrer dans Vis di vint
verbî.
ce repos, de peur que quelqu'un ne Kl. li, 17.
Mat.î.î,SI,IÎ.
suive cet exemple d'incrédulité. ^- Car Luc. 19, lî.
12. La parole de Dieu. La plupart des com-
Is. i», 19 ; I,

la parole de Dieu est vivante, efficace, 16;6j, 11: mentateurs entendent la parole de Dieu en gé-
Î6, lï. néral, ou bien les oracles divins que r.\pôtre
et plus pénétrante que tout glaive à îCor.i, 1,14. vient de rappeler. L'on peut dire en effet qu'elle

.
Ps. 1IS3Î:7,
participe aux attributs de la Divinité, qu'elle vit
deux tranchants; elle atteint jusqu'à 10;S3, 17:9. .J.
et agit comme elle. Plusieurs saints Docteurs
19. 3i.
la division de l'àme et de l'esprit, des Jo». lî,4S;l, entendent ici le Verbe incarné ou la seconde
3; 5.Î7. personne de la Sainte Trinité. Les qualités attri-
jointures et des moelles et elle dis- :
Kccli. 1, 5 ; 7, buées en effet à la parole de Dieu impliquent la
6: 13, »0:9,1».
vie, l'inlelligence, la personnalité, et l'on ne peut
cerne les pensées et les intentions du Apoc. 1, IS.
pas dire que les Hébreux, a qui saint Paul
Rom. 9. 6.
cœ'ur. '3
Et aucune créature n'est in- Kph. 6. 17. écrivait, ignorassent l'existence ou le nom de
Job, 26, 6 cette seconde i)ersonne. Ils avaient là-dessus
visible en sa présence mais tout est ;
AcL 10, 43. les révélations des Prophètes [Sagesse, vu, H;
ProT. 3, 12.
IX. 1; xviii, 15; Ecclésiaste, vin, *), et les en-
à nu et à découvert aux yeux de celui 1 Cor. 1, 14.
seignements des Apôtres.
Hebr. 4, U.
dont nous parlons. Apoc. 3, îl.

'• Ayant
donc un grand pontife, qui ,o«) i° Supériorité de Jésus-Christ comme
a traversé les cieux. Jésus, Fils de «•imiliM
pontife. IV, il-X, 18.
nobis
Dieu, retenons fermement ce que nous Ponlirex. a) Prélude et digression, IV, 14- VI.
Hebr.î, 17:3.1; 13. Ayant éprouvé... toutes sortes de tentations.
confessons. '^ Car nous n'avons point 10,21 ;13,SÛ ;1,
Notrc-Seigneur ayant pris < la forme de l'es-
342

6&,
&-
s/Ofisy
I.

(iatfevtluic
Ad Hebrœos,
Par» dovmafica {l'X» 18).

t]uutv, dt
IV,
— •* CmJ.
16

bémus pontificem
— V, 13.
rn»t9§omenm iiV, ié-VtJ.

qui non possit cum|>ati


inlirmilâtibuK nostris tfiilatum uutcm :

. ,
xutÙ tîÛvtu xu9'
**

{^
^ ^^- ptT umnia pro
cuto. '"
simililiidiiie alisqiie pec-
Adeàmus ergo cum liducin ad

^.
&
& ,^
^'
& -

thronum «riatia»
quamiir, et grâtiain inveniâmus
opportiino.
: ul miscricordiaiii conse-
in auxilio

,
\• V. Omnisnamquc pontifcx ex homî-
'

nihus assumptus, pro hominibus coneti-

. '
&^ ,
^^,

iL•,
'^

^
-
xui
tuilur in lis qua• sunt ad Deum, utnfferat
(lona et sacrificia pro pcctalis ^ qui con-
dolére ])ossit
quoniam
iis

ciroumdatus est inlirmi-


et ipse
tâte ^ et proptérea débet, quemâdmodum
:

pro populo, ita étiam et pro semetipso


qui ignorant, et errant
:

, oiTt'rre pro peccitis.

' ' &\,


* "•
Nec quisquam
suniit sibi bonurein,
&, &- se<l vocâtur a Deo tanquam Aaron.
<jui

*^. ^ ' Sic et Cbristus non semetipsum clari-

.
ficavit ut pùntifex fieret simI qui locû- :

tus est ad eum Filius meus es tu. ego

-
:

,
)' ' ** bodie génui te. ^ Quemâdmodum et in

] ,'
'/' —V âb'o loco dicit Tu es sacérdos in
num, seoûndum urdinem Melcbisedecb
'
:

Qui in dii'bns carnis sua•, prcccs,

,
supplicationésque ad eum, (jui possit îl-

- him salvum fàcere a morte, cum clamore

^- & ,
,&
^^
&.
vâbdo et h'icrvmis ôiTerens, rxauditus
" est pro sua leveréntia. * El quidom cum

^,
uff' esset Filius Dei, didicit ex iis qua» pas-
^ sus est. obediéntiam * et eonsummàtus. :

factus est omnibus obtemporânlibus


^•^ sibi, causa sali'itis a'iérna•, *" appi-llàtus
a Deo pontifcx juxta ordinem Melcbi-

, ]^ - sedecb.
" De quo nobis grandis sermo, tt in

. ,(}
' '

inlerpretâbilis ad dicéndum quoniam :

'
"*
imbetillcs facti eslis ailaiidii-ndum. " Kte-
nim cum dobcrétis magislri esse propter

--
,. ' (-
tempus, rursum indigétis ut vos «locc/i-
&, mini quœ sinl clemént'i exordii sern
quibus lacté opus
num Dei : et facti estis
*^ sit. non solido cibo. '^ Omnis enini qui
lactis est particeps, expers est sermo;

15. (|»•. m.) Cl) (|»•. m.) : »». ,


:
9,
Tit^tifafiitoY (Jun.
jf. Ttàrxa 9' ou.
: nti^laafâirot'y "^"f
\\
T.
''
I»t (p. oi
l.rilW |>(Ul.
.'m.

taOir . hytitro.

U\. \.: rifO(. M. I» (pr. m.) o.


13. I> Cpr. m.) (pr. m.) f (p. <«*.)
1 I.T^Tf.
'
'.\.

4.
.:
LT:

(. cvTiJ»' et i^in f.) ^«f^ ^f*•


(;KSLTII * (tiis) i. L: mu9fl^ (.T:
:

9<«^). V. ^
J.t.
lil
itaiis le
Itttil
grec.
enfant flgurc
Hébreux, IV, 16 V, 13. — 343
. Partie dojt^matique (I-X, 18). — «° fej. Prétude et tUgreenton fiV, 14-ViJ,

3, 13; 7, Î6. elave • {Philippiens, ii, 7), rctiuit à Ttitat de vic-


un pontife qui ne puisse compatir à Eph. 4, 10. time, a non seulement porté le poids de nos pé-
nos infirmités, ayant éprouvé comme
r». lOÎ, 13.
Gai. 17. ft,
chés et de nos inGrinités. mais ii en a ressenti
Pet. î, îï. une plus vive compassion, et nous a lourni un
nous toutes sortes do tentations, hors
1
Jm. i, 16. —
remède plus ellicace pour nous en délivrer. flon
Mat. 4, 3. 6. le jH'ché et tout ce qui conduit au péclié, comme
le péché. '^ Allons donc avec con- I.uc. 4, 13.
l'ignorance et la cncupiscence.
Mat. îî, 13 ;
fiance au trône de la grâce, afin d'ob- •7, 40.
m. Dans un secours opportun, pendant qu'il en
Ps.9, : lîO, î.
.-. est encore temps.
tenir miséricorde etde trouver grâce 1 Cor. l.i, 10.
Hebr. 10, i3.
dans un secours opportun.
Ouw V. i. Pris d'entre
les hotnmes; c'est-à-dire
Car tout pontife pris d'entre les
V. '
pontiflcie étant pris, ou parce qu'il est pris parmi les
hommes est établi pour les hommes niunia hommes. — Dessacrifices sanglants, par opposi-
tion à don.<i qui signilie ici les sacritices non san-
en ce qui regarde Dieu, afin qu'il Os. U. glants.
Keg. , i. I

offre des dons et des sacrifices pour Deut. 17, 15.


ïCor.4.5:10,4.
i. L'ignorance... l'erreur, causes ordinaires du
les péchés, - et qu'il puisse compatir Ex. 4, 16. péché.
î Tiin. ». 4.
à ceux qui sont dans l'ignorance et Ler. Î6. 4,

dans l'erreur, étant lui-même envi- DeuL S, 3.


Cor. ».
ronné de faiblesse. ^ Et c'est pouniuoi î Am. 6. 6.
1 1,

» Cor.
il doit offrir pour lui-même aussi Hebr. 4. 15 4, 7.

;
Î6.S7.
bien que pour le peuple, des sacri- 7,

fices en expiation des péchés.


4. Appelé lie Dieu. Cet appel se faisait, dans
'
Or nul ne s'attribue à lui-même et voeado. lancienne loi, en vertu du droit d'ainesse, dans
cet honneur, sinon celui qui est ap- Oh. la loi nouvelle, par le libre choix de Dieu.
S, 4.
Ex. 2S, 5. Ce n'est pas le Christ qui s'est glorifié lui-
pelé de Dieu, comme Aaron. ^ Ainsi Xam. 17.
1.
8.
2 P«r. S6, IS.
même. Saint Paul insiste sur la vocation du Sau-
ce n'est pas le Christ qui s'est glo- Jo.i. 30, 54. veur et sur la nécessité de cette vocation, moins
S.
Pi. pour flétrir les brigues et les violences des am-
», 7.
rifié lui-même pour devenir pontife, Hebr. 23. bitieux qui se disputaient alors le pontificat, que
1,

mais c'est celui qui lui a dit « Vous :


pour faire entendre que tous ces pontifes pré-
tendus manquaient de la première condition
êtes mon P'ils, c'est moi qui aujour- pour exercer légitimement le sacerdoce. Dieu
ayant dés lors conféré pour toujours cette di-
d'hui vous ai engendré ». Comme H nbr.
P«. 10«,
''

7,21-25 gnité à son Fils.


4.

aussi dans un autre endroit il dit Eph. :


2. 3,

« Vous êtes prêtre pour l'éternité,

selon l'ordre de Melchisédech ».


Pro 7. Les Kvangélistes ne disent pas que Jésus-
'
Dans les jours de sa chair, ayant revereniia
exaudilue. Christ ait pleuré au jardin des Oliviers, ou sur la
offert avec larmes et grands cris des Joa. 14. croix mais l'Apôtre a pu apprendre cette par-
1, :

ilat. 26, 39. ticularité de la tradition ou |)ar révélation. Re-


prières et des supplications à celui Ps. 15, lu : 40,
marquons qu'il n'y a pas de contradiction entre
11 ; 49.23.
qui pouvait le sauver de la mort, il a I.ac.22,43 ;24, ce qui est dit ici, que Jésus-Christ fut exaucé, et
3» :}3, 34, 46. ce cri qu'il poussa sur la croix.• Mon Dieu, mon
été exaucé pour son humble respect; Philip. 2, 9. Dieu, pourquoi m'atez-vous abandonné? Parce
^ et même, quoiqu'il fut le Fils de
le. 11, 3. que quoiijuil eût été exaucé dans sa demande à
son Pcre d'accomplir sa volonté, par rapport à sa
Dieu, il a ap})ris l'obéissance, par ce Philip. 2, 8. passion, c'est-à-dire de mériter par sa passion et
Kom. .1, 19. sa mort de ressusciter et d'obtenir pour nous-
<[u'ila souffert * et })ar sa consom- Hebr.
;
10, 4-6.
Mat. 11, 21.
numes notre salut éternel, il a été réellement
abandonné de son Père sur la croix, en ce sens
mation, il est devenu pour tous ceux Joa.4,34;8, :9. que son Père la livré lui, son Fils unique, aux
qui lui obéissent la cause du salut Prov. 21, 28. douleurs, aux tourments et à la mort même
(Glaire).
éternel, '" nommé par Dieu pontife Hebr.
Is. 45, 17.
6 .•.,
;

11. 7,
selon l'ordre de Melchisédech.
'
Sur quoi nous aurions beaucoup Eorum
' H. Difficiles à expliquer. \\. Paul avait à mé-
lar<lila«< nager l'esprit de ses lecteurs; même les mieux
de choses à dire, et difficiles à expli- inci-epalur. convertis, peu disposés à admettre la supériorité
Tim. 1 1. 1.•..
du sacerdoce 4le Jésus-Christ sur celui d'Aaron,
quer, parce que vous êtes devenus Prov. 6 >, 1,6.
Cor. 12. 10. 1
;
parce que croyant leur religion, leurs cérémonies,
peu capables de les entendre. '- Car Jo». 16, 12. leur sacerdoce établis par le Seigneur même, ils
Cor. 3, 1 1. ne concevaient pas que Dieu voulut détruire ce
lorsqu'en raison du temps, vous de- Joa.5,39 14,9. : qu'il avait établi, .\ussi l'.Vpôtre agit très sage-
2 Tim. 3, 7. ment en les avertissant que le sujet qu'il aborde
vriez être maîtres, vous avez encore Hebr.C,l;3,14.
Gai. 3.
est mystérieux et profond et qu'ils sont natu-
4,
besoin qu'on vous enseigne les pre- Eccli. 13, 3. rellenâent peu aptes à le comprendre.
p.. 1&, 9.
miers éléments de la parole de Dieu 1 Pet. 2, ».
:

Cor. 3, 1 1.
ainsi vous êtes devenus tels que vous
avez besoin de lait, et non de
13. Est privé: d'autres, selon le texte grec.
nourriture solide. '^ Or quiconque Mat. I». 28, 9.
U, 13.
n'est pas aple, susceptible. —Des paroles de la
Gai. 4. justice; c'est-à-dire de l'enseignement, des le-
se nourrit de lait, est privé des Cor. 14, ÎO.
1
1.
çons de la perfection chrétienne Glaire).
344 Ad Hebrœos, V, 14 — VI, 13.
I. Par» doffaiiktlca (t-X, l»t). — «« fmj, Frolmeamemm €iV, ié-ViJ,

iau) ***»' dé èativ pârvulus eniin


' ^7} justitiffî : est. '* Perfecl»»-
Tçoffij, âtù rum autem est solidus cibus, eurum qui
- pro (onsuetuclineexercil.ilos habent sei:

"1.
Të xui xuxoî'.
^
, d(fkvT6Ç / - sus ad «liscielionem boni ac mab".
VI.Quapnjpter intermittent•
'

,( ,^
&',
/,
aUovîoL'.
^

&.
^
tni
^éiiAîoi•
xul
tJ^^^
véxoio»' xai
-
ffSQiuittU^a, cboatiônis Cbristi sermoncni, ad p<
foctiùra feramur, non nirsum Jaciént•
fundaméntum pœnilénlite ab opéribu
môrtuis, et fidei ad Dcum, ' baptismatiuu
doctriniL•, impositionis quoque manuum,
ac resurrectiônis morluûrum, et judicii
œtcrni. ^ Kt hoc faciëmus siquidcm p'
i

:
~

, &
^' -'u4âvvuT0v , (9--
misent Deus.
* Impossibilo est onim, eos qui seni•

, (. -
•sunt illuminâti, guslavérunt éliam d•.-

',
, ,
^- num cœléste, participes sunt

,
et facli

(, ^xai Spiritus sancli, "'


«fiistavérunt nibilomi-
'x«t nus bonum Dei verbuni, virtutésque sj• -

culi ventiiri, ' et prohtpsi sunt : rursii


renovari ad pœnÎltMiliam, rursum <•-
^• xai

&/, ,
cifigéntes sibimelipsis Filium Dei, <

' r]

xai
- osténtui habéntes.
^ Terra (Miim
bibens imbrcm, et génerans berbam oy
siï'po veniéntom super ^

' portt'inamillis a quibus eôlitur, accipit

^'
- bencdictionem a Deo prôferens aut< :
»*

. ,, ^
* ixfftoovoa spinas ae Iribulos. ré])roba est, et mal.
diclo proxima cujus consummâtiu

,
xai : iii

.
&& &
/"
conibustionem.
••
Confidimus autem de vobis
simi meliora, et victniora sah'ili:
dilecti-
tamét-

^
^,

., &
'° ila loquimur. '" Non enim injiistus Deu-
- « dilecli•
- ut obliviscàtur operis veslri.
nis quam ostendistis in nomine ipsiu-

*^
^^.-^
, -,uvttjv
**
,
qui niinistrâstis
*' Cupinuis autem unumqut'juque vcs-
trum ej'imdem ostentore solliritudinc!
ad expleliùnem spei usque in linem
ut non se<;n«'S elliciamini, verum inii-
'=*

tatttres eorum <|ui tide et pattëntïa berc -


dilabunt pronussiones.
sanclis. et minislrati-.

)
*' '/V7 '3 Abraba• namque promittens Deris.

5.

3.
.: ,
.).
(^.>: rroit^aioutr.
(. : (Rcll. : - i.i (". i.II.

7. kBDET: ifxo^. «'«•{. 1) (pr. m.) (pr. Yl. I. PaMmn» ft qui nt plut parfait. Grer
* (a. 9tov)
• lendnns la |>err«t-(i••!! •.
m.) 70V. de
10. Bt la ckari! et le travail la ri• •

9. KABCLT: Mftiooora. rite •.


Hébreux, V, 14 — VI, 13. 345
1. Partie dog^mutique (1-X, 18). — 9° CaJ. I*rétude et dtgreintion (iV, i4-VMJ.

paroles de la justice, jjarce qu'il Pu. es, .


1 Cor. 2, 6, Ifi.
Philip. 3, 13.
est encore ])etit enfant. ' '
Mais c'est Rom. S, 8.
Tim. 4, 7.
pour les parfaits quesl
nourriture Eph.
la 4, 13.
1

solide; pour ceux qui ont habituelle-


ment exercé leui• esprit au discerne-
luent du bien et du mal.
l'erfec-
VI. C'est pourquoi, laissant ren- liora
'
icniu- VI. I. Ce qui est plus parfait, non pas dans la
lenlur. pratique de la verlu, mais dans la connaissance
seignement élémentaire sur le Christ, Eph.3, 17. des vérités clirclienncs et en particulier de la
passons à ce qui est plus parfait, sans 1 Cor.î, 1.^,11;
6.
doctrine dont il est ici question.

poser de nouveau le fondement de la Gen. 17, I.


Mal. 4. 17.
Hebr. 9, 13.
pénitence des œuvres mortes, et de Joa.14, :3,5. 1

Gai. Î3. 2. La doctrine des baptêmes; peut-être est-il


.i,
la foi en Dieu. - de la doctrine des Luc. 4, 40.
question Ici de la cro)'ance de certains Juifs sur
la nccessilé du haptëme <le Jean. — L'inijiosi-
Tim. h, 22.
baptêmes, comme aussi de l'imposi- Tit. 3, 5. 1

Cor. 15, 14. tion des mains, la confirinaliun qui suivait ordi-
1
tion des mains, de la résurrection des Mat. 2.% 16. nairement le baptême.
Aci. 17, 2ï.
morts et du jugement éternel. C'est Sap. 16. "*
7,
Joa. .*>.

ce que nous ferons, si toutefois Dieu Jac. 4, 15.


1.1,

le permet.
Car il est impossible à ceux qui
' GravilaH
apoMtasite.
i-(>. Il est impossible... Ce verset et les suivants
ne doivent pas être entendus dans la stricte ri-
ont été une fois illuminés, qui ont Bph. 5. S.
gueur des termes, en ce sens que la pénitence
Pi. 67, 19.
goûté le don du ciel, qui ont été faits J«c. 1, 17.
nous laisserait dans un ét.it 1res inférieur à celui
2 Pet. 1, 4. où nous a étahlis le haptr-me. mais dans le sens
participants de l'Esprit-Saint, ^ qui Joa. 3, 34. plus large de la conversion, du retour à une vie
Hebr. î, 4. nouvelle qui estrendu presque impossible par l'a-
ont goûté également la bonne parole Cor. 12. 4.
1
postasie. Saint Paul a en vue les chrétiens de
Joa. 6, 69.
de Dieu et les vertus du siècle à ve- Pe. lis. 1U3;
Jérusalem qui abandonnaient la foi après en
33, 9. avoir ijoùté les charmes, faisant ainsi à Dieu un
nir, et qui. après cela, sont tombés,
"^ Kom. S, Î4. tel outrase qu'ils ne pouvaient pueie espérer le

,
Hebr. 10, S6. pardon d'un tel crime, qui les établissait, sinon
d'être renouvelés par la pénitence, Tit. 3, h.
dans une réprobation consommée, au moins dans
crucifiant en eux-mêmes de nouveau
J Cor. 4, 16.
Eph. 4, 23.
un i)éril prochain de réprobation. — Illuminés:

le Fils de Dieu, et l'exposant kligno-


minie.
'
Car une terre qui boit la pluie
Colos.
Itom.
1
6,
3, 10.

Pet. 3, IS.
Apoc.

<îi*alÎn iiou
3, 9.

1, S.
:,
c'est-à-dire baptisés. Le baptême était souvent
appelé

:>.
illuminalio,
illuminnli.
et les

Du siècle venir, du temps de la nouvelle


baptisés

alliance, ou du Messie, qui embrasse le présent et


abiilen- l'avenir.
venant souvent sur elle, et qui pro- <luni*
Luc. 8, l.î.

duit une herbe utile à ceux qui la 5.1,10 6. Is. ;.i,

Jac. 3. 15.
cultivent reçoit la bénédiction de ProT. 24,
,
.'7.

Boni. 6, 2î.
Dieu. ^ Mais (juand elle produit des Gen. 3, S. 8. .S'a fin est la combustion; allusion évidente
I

6, 30. an feu de l'enfer.


.1er.
épines et des ronces, elle est aban- Mat. 3h, 4.
U. 9, 6.
donnée et bien près de la malédiction ;

sa fin est la combustion.


Nous nous promettons de vous, In sp« per
'•'
Quoique nous vous parlions ainsi, nous pré-il.

boiiïi férons vous inspirer une crainte salutaire que de


bien-aimés, des choses meilleures et vous voir souilrir un jour.
plus étroitement liées à votre salut,
quoique nous vous parlions ainsi. Kom. 13, 11.
Ml, l's. .1.
'" Car 10. Aux saints. Voir la note sur Actes, is, 13.
Dieu n'est pas injuste pour ou- Jon. 14, 23.
Cor. 13, 3. 1
blier vos œuvres et la charité que vous Joa. 3, IS. 1

Colos. 17. 3,
avez montrée en son nom, par l'as- Mat. 20, 16.
Kom. 12, 13.
sistance que vous avez donnée et que
vous donnez encui-e aux saints. Philip.
Mais Luc. ' '
10. 41.
H. Pour que votre espérance soit complète, c'est-
I, S.

à-dire que vous arriviez à la réalisation de votre


nous souhaitons que cliacun de vous 2 Rom. Tim. 2. 1...
espérance dans la possession de la récompense
5. 5.

montre la même sollicitude jusqu'à 24,13. du ciel. Mat. 1«, 21 ;

la fin,pour que votre espérance soit 3 Pecl, lu, 11.

complète. '- De sorte que vous ne ProT. 22, 13.


10.
soyez pas indolents, mais les imita- Jai•. Cor. 11, 1
5,
1.

teurs de ceux qui, par la foi et la pa- Hebr. 11, 1,33.


tience, hériteront des promesses.
Firinusipex
Jura par lui-même. Voir la note sur Deuté-
^2 Car dans les
promesses qu'il fit inraDei ti- l."!.
J
luenlo. ronome, xxxii, 40.
.346 Ad Hebrœos, VI, 14 — VII, 6.
1* *>• doirmallr» (!-.¥» IH). — «' fèj, ^iremttufmm Jmmu maeeriÊoUmm CVitxVtttJ.

i^eoç, énei

OUI,
' xa&'
9
,^^
' -
ovâeyoç tl/e
' *
^H
6• qaûniam némincm habuit,
juraret majôrem, jurnvit per semelipsuin
" dicens
per

bonedicam
quem

,
£t;Âoj*jjaw xai : Nisi bcnedifoiis U;,
^'
/
;'«
06' *''X(ù

^^/. ' * "^'^


tnt- et multiplicans muUiplic.ibo le.
longanimilcr fercns, adéptus est rcpi'
niissionem. "^ Ilûmines enini per maju-
* *
F,t sir:

' ôttiloyiaç rem sui jurant et omnis controvérsi.r


eorum finis, ad confirmatiunem, est jur
méntum.
:

, --
*''
iv d - *^ In quo abundântiiis volens Deus

(&
,
&, **•

&• osténdere poUicitaliûnis hcrcdibus im-


mobilitâtem consilii
jurândum :
'"
sui. interposuit jus-
utptr duas rcs immobiles,

,
-,

, / /,''-
iv quibus impossibilc est mentiri Doum,
fortissimum solàtium babcamus, qui
*^ confiig-imus ad tenéndani propositam
spem, quam ânchoram habéraus

,,
^'-'
sicut

.
& ',
(/
xai
-**'
anima• tutam ac firmam, et incedéntem
usque ad interiora velamtnis,
ci'irsor

dum ordinem
pro nobis inlroivit Jésus,
Melcbisedecb
-" ubi praî-

pontif»'\
seeiir»-
f;i<•-

,
VII.
, ^,-- &?
tus in iPtérnum.
VII. llic cnim Melcbisedecb, rex
'

Salem, sacérdos Dei summi, qui ob-


viavit AbraluE regrésso a ca?de regum,

,
<

benedixit ci ' cui el décimas omnium

,',, ^.
:

',
'^

- dno divisit Abrabam primum : ({uidcm qui in-

^, ,
] /',
/tjv
^
terpretiUur rex justitiœ
et rex Salem, quod est rex pacis,
pâtre, sine niatre, sine genealog-ia.nequ»'
initium diérum, neque linem vitœ babei
: deiiide aulem
^ sine

,&-
assimilâtus autem Pilio Dei, manet s

.
^
, /,
*

'^
&,
''
ift xai
cérdos in perpétuum.

cui et
bam
* Intuémini autem quantus sit li
décimas dédit de pru'cipuis Ab;
patriarcba.
sacerdutium accipiéntes, mandàtum
'
Kt quidemdefdiis l.•

'
bent décimas siinjere a populo seciindum
legem, id est, a fràtribus suis (piam- :

\4' •« quam et ipsi exierint de lumbis Abrali


• Cujus autem gener;ilio non annun
râtur in eis, décimas sumpsit ab Ain

14.
U\.
»
.* yt,.
: Tîeftoooi
(\). .) .: ^.
Is. NAHCDKTf (,a. t

^.). i>K:\ju-$if.j{kl,.
ACT**
i7•
18. ) (pr. m.)
(a. ».) TOI•.
^fti>ç.

: (. ) ^erà. (.pr. m.)


S: (o «vtixrt.-h^if.
s». : *^flfaâ/t•').
4. I.l*• «oV.

19. Ai:i) (pr. m.) T'L: àmpai^r.


Hébreux, VI, 14 — VII, 6. 347
. Partie dog^mat. (•, 18). — »° (bj. Rrceltence du naeerOoce de Jémum (Vli-VMil).

il Abraham, Dieu n'ayant personne a"î;.%|*•.


de plus grand par cjui il pût jurer, ^gTa. u?6.''
jura par lui-même, "disant « Je te ^,^^ ,^ ^. 14. Je te; littéralement, «i je ne te. Voir la note
sur iiî, 11. — Je le comblerai; littéralement
:

h• :

comblerai de bénédictions, et je te l'yj yV^». bénissant, je te bénirai: le multiiiUaul, je le


multiplierai. Dans la Bible, comme dans les
multiplierai à l'infini ». *^Et ayant ^^l'}^^ auteurs prolanes, ce scnre de répclltion a pour
ainsi attendu patiemment, il obtint ce ^^-^^^^ but de donner de la force et de l'énergie ù l'ex-
pression (Glaire).
qui était promis. "^En effet, les hom- ^^J^}% 13. Ce qui était promis, la promesse temporelle
d'une nombreuse postérité et la promesse spiri-
mes jurent par celui qui est plus grand tuelle se rapportant au Messie.
qu'eux; et la fin de toutes leurs con-
testations a pour confirmation le ser-
ment.
*'
C'est pourquoi Dieu voulant **"^„^^* n. Sa résolution de bénir toutes les nations
par le descendant d'.Vbraiiam, Notre-Seigneur
montrer avec plus de certitude aux and.ora.
Jésus-Cbrist.
héritiers de la promesse l'immutabi- If. 46, 10.
Kom. 9, 8.
lité de sa résolution, a interposé le If. 3S, 1.
Jon. 3, Sî. 18. Ces deux choses: la promesse et le ser-
serment, *^ afin que, dans ces deux Jer.lS, 7.
Reg. 15, S9. ment. — Il est impossible ijue Dieu meiHe. C'est
I

choses immuables, dans lesquelles il nU. 23, 19. la base sur laquelle reposent notre loi et notre
espérance.
est impossible que Dieu mente, nous ^irÎii.V' '

ayons une consolation puissante, ^^. ,'.


nous qui nous sommes réfugiés dans
l'acquisition de l'espérance qui nous
a été offerte, ^^que nous retenons ï r^•.»'"; -{• 19. Et qui pénètre... Notre espérance dans
'
Tim. 12. les promesses de Dieu pénètre au delà du voile
1,

pour notre âme comme une ancre jJ^fg-Jj tendu dans le temple devant le Saint des Saints,
jusqu'au ciel, représenté parle Saint
sûre et ferme, et qui pénètre jus- ^ev. Ws. 12, c'est-à-dire
des Saints ^Glaire).
qu'au dedans du voile, -" où Jésus, jo». u,i,x 20. Pour Véternilé. Voir plus loin la note sur
VII, 2t. — Melchisédech. Voir la note sur Geitèse,
comme précurseur, est entré pour Hebr.Î4,9,2S24; XIV, 18. 7,
Mich. 2, 1

nous, ayant été fait pontife pour l'éter-


nité, selon l'ordre de Melchisédech.
VII. Car ce Melchisédech. roi b^ Melchi 6) ExceUence du sacerdoce de Jésus-Christ,
'

Vll-Vlll.
de Salem et prêtre du Dieu très haut, et doteit.
Vil. \. Snlem signifie paix. D'après le plus
qui allaau-devantd'Abraham. comme oen. u, is. grand nombre des interprètes, c'est la ville de
il revenait de la delaite des rois, et ei.e. Jérusalem. Voir la note sur Genèse, xiv, 18.
i».

.,,...,
qui le benit -auquel aussi Abraham
:
,
Cor. 9, 11.

6,27.
4 1 1
'
>'<«.i..

donna la dîme de tout: dont le nom icoV. il'so.


Epli. 2, 14. . ,

s interprète
^ premièrement
^
par
^
roi de r•• n. ^
. j l8. 32, 17-lS.
. .

justice, et ensuite aussi par roi de


Mat 20. 3. Qui est sans père c'est-à-dire qui est pré- ,•

Salem, c'est-à-dire roi de paix; Hebr. 3.


1,

senté dans l'Écriture sans père, etc. Les anciens


I,

Ps. 1U9, 3.
'qui est sans père, sans mère, sans le. 8. disaient souvent de quelqu'un qu'il élait sans
..3,

Joa.
père et sans mère, quand ses parents étaient
généalogie; n'ayant ni commence- Rom. 6. 9.
1, 1.
inconnus. Sénèque, Tite-Live et Horace nous en
fournissent des exemples (Glaire).
ment de jours, ni fin de vie, res- Hebr. 13, S.
Oe. 12, 10.

semblant ainsi au Fils de Dieu, de- .. 27, 21.

meure prêtre à perpétuité.


^ Or considérez combien est grand >"•••<-
celui à qui Abraham, patriarche. «[""^«««0»•

donna même la dîme des plus riches ,,'^*^"^^

dépouilles. ^A ceux des ^,»»;•- ^'^ •;„


la vérité, 5. Selon la loi, les prescriptions mosaïques.

fils de Lévi qui ont reçu le sacerdoce ^^4' î"'

ont ordre, selon la loi, de prendre la ^'">•^.^«•-••


dîme du peuple, c'est-à-dire de leurs
frères, quoique ceux-ci soient sortis
d'Abraham aussi bien qu'eux. '•Mais oen.», 19.
1 •
j 1 . , . , . Hebr.r,l;6,18.
celui dont la génération est point
comptée parmi eux a pris la dîme
348 Ad Hebrœos, VII, 7-23.

^-
6. .,
I. Par• doffmatie• (I-X* IN).

x«t roV e / r«ç


— 9» f»J. Prmemtmeme Jeem mmew^oUmm

ham, et hune qui halx'hat ropromissioncs


f r##>Flf#J.

,
' ai benedixit. ' Sine ull.i aulcm contradic-
tiône, quod minus est, a meliore bene-

/•
dicitur.
(
)
" **
Kt bit• quidem, décimas moriéntes

'
//««,«

. -
îirt

jiji',
fJ.

orc
'"tri
"JK«t (
rfj 00(fiï
-
-
homines accipiunt, ibi autem contestàtiii
quia vivit.

decimiitus est
Ht (ut ita dictum sit) p<M
'-*

Abrabam, et Levi, qui décimas accépit


•" adbuc enim in hinibi-
:

patris erat, quando obvidvit ei Melcbi-

/ '^-
sedecb.

&),
%iv ^
,
& .,&;
"
(

^^ -
-
«
*• Si ergo consummntio par sacer-
dotium levilicum erat (pôpulus enim
sub ipso legem accépit), quid adbuc ne -
ccssârium fuit, secundum ôrdin^m M»l
cliisedecb àlium sùrgere sacerdùlem. <\
non secundum ôrdinem Aaron dici
*' Transhiloenim saccrdotio, necésso csi

' ,,.,-
/, '^ '£</'

'
**
, o'rt
if^v-
'^ In <
ut et legis transbilio
enim ba'C diciintur. de ;ib;i
tribu est, de qua nullus altari priesto
fuit. '• Manifcslum est enim quod ex Juda
ortus sit Dominus nosler in qua tribu
iiat.

3/ -
nibil de sacerdolibus Mûyses lociitus est
'^ Et iimplius adbuc manifésluin est.

,
*~'

., '
si secundum siniililudinem Mek'bisedecb

*'uç - exurgat àlius sacérdos, '''qui non secun-


dum legem mand.-ili carnàlis factus est
sed secundum virtutem vilœ insoh'ibili^
^'
'
' "On
. <^ Contestâtur enim Quuniam tu t :

-
, ,'
'
' ^u-iOt- sacérdos in a>lérnum, secundum ordinei
Melcbisedecb. "* Keprobalio quidem lit

&,
,
^"xttt xut^' . '
xai vff, - *^ prœcedt'nlis
tiitcm ejus, et inutiUtàtem
ad perféctum addiixit lex
mandâti,

introdiicti
vero meUoris spei, per quam proxim.i
propter
: '»

:
iniirmi-
nibil enim

-''.)" ,
*'
(01 mus ad Deum. -" Kt quantum est non sin
jurejurânik) îdii quidem sine jun'juraiid
sacerdotes facli sunt '' hic aulem cuiu

>
:

—t jurejurândo, pereum qui dixit ad illum :

Juràvit Dominus, et non pœnilébit eum

.
**•' :

• tu es sacérdos in .elérnum). '^ in tantuiii


melioris teslaménli sponsor faclus est
Jésus.

.
pbin^s
^^ L•ov 2^ l'".f .lui tiuiib^m fn-li sunt

. LT* (pr.) ror. DL: 9. 1.': -i«vîi ^«rai. 21• ^î (pp. m.) UCT* marà-Mti/
( si«c. ni. (' *. m. *: -/evfij. pr. m. SIT. ni. AUKLfV 52. LT: loaito. {[n. m
. BC pr. m.) Tf (a. «f««>•) «»*• 23. ACHEI

.
(',

111.)
sec.
LT: It'
: -ievti
>>^.
.

^^ .
10. LT* ô. 11. nABCI)
12- H*
(pr.
»oi l'if, ytyor.

.^
13- ACGT': Ei'asmi aL :

rtoi/^1tMtr). 14. LTW; 7i#çt itfioiy •>•. 10. VU. H. L'un d'eux n'est reprétent^. Gt< -t

rc|>ri»cnl« •.
.)<:
s.MJCCpr.
Mf. 14; iitnmnj.
iii.)l) (pr.
ii. I. 1*. LT:
(^cf.

^- Uoni. io. I.:i

set suivant.
itii <lu verset se trouve, dan• le grec, au \vi
Hébreux, VII, 7-23. 349
. Partie dominât. (I-1[, IH). — S^ CbJ, Rrcellence du aacerdoce de Jému» fVMi-VIitJ.

d'Abraham et a béni celui qui avait


1 Cor. 4, 1. supérieur, neutre, qui est
7. L'inférieur... le l.c
lespromesses. " Or, sans aucun doute, Qui. II, i.
dans le texte, a pour but de généraliser l'idée.
cest l'inférieur qui est béni par le Cf. Romains, xi. 34.

supérieur.
8. Ici; c'est-à-dire dans ce qui est plus rappro-
*Ici, en effet, ceux qui reçoivent la quia ex
i|MO et ctié de nous, sous la loi mosaïque, dans le sacer-
dîme sont des hommes mortels mais ;
decimftM doce léviiique. — Mais là; dans un tem|)s plus
accepil. éloisné, à l'époque d'Abraham et de .Melchisé-
là l'un deux n'est représenté que Rom. 6, 9.
dech (Glaire;.
comme Et Lévi, qui a reçu
vivant. ' Apoc. 1, IS.

la dîme, l'a payée lui-même (pour Rom. 6, 19.

ainsi dire) en la personne dWbraham;


10. .Son père; c'est-à-dire son aïeul. On ne doit
•"car il était encore dans son père, pas oublier que les Hébreux donnaient le nom
quand Melchisédech alla au-devant de père à tous les ancêtres, comme ils étendaient
celui de frère à tous les collatéraux (Glaire;.
de lui.
°%'•< 11. l'n autre prêtre Saint Paul ne fait dans
"Si donc le sacerdoce lévitique sacerdoK tout ce passage qu'une allusion très voilée au
(sous lequel le peuple reçut la loi non ex sacriûce eucharistique, mais il se découvre très
.evi, facilement dans la similitude des oflTrandes entre
devait donner la perfection, qu'était- M»I. S. 7. le sacrilice de Melchisédech, et celui de l'autel.
M«t. i, 10. Saint Augustin fait remarquer que, • pour nous,
il besoin qu'il s'élevât encore un autre Deut 34. 5.
I». 10, îi.
ce qui nous fait reconnaître en Notre-Seigneur le
prêtre selon l'ordre de Melchisédech, Rom. 9. ÎS. prélrc éternel selon l'ordre de Melchisédech, c'est
1 Cor. 13, 10. l'autel plutôt que le Calvaire •. < Quis magis sacer-
et non selon l'ordre d'Aaron? '-Car, Jer. S. S. dos Uéi summi quam Dominus noster Jesus-Chris-
Kom. 8, î. tus qui sacriGcium Deo Patri obtulit: et obtulit
le sacerdoce changé, il est néces-
hoc idem quod Melchisédech. id est .panem et
saire que la loi soit aussi changée. vinum, suum scilicet corpus et sanguinem? •
sed ex Saint Cyprien. Epist. lxii:, 4.
*'0r celui dont ces choses sont Juda. ii. Que la loi soit changée. « Mulato fine,
dites est dune autre tribu de laquelle Mat. 1, 13. necesse est rautari et média. Cum autem lex
îen. \% S-10. Moysi, utpote divina, ordinala sit <|uasi médium
iUt. 1, 3.
nul n'a servi l'autel; '^puisqu'il est Apoc. h, .
ad regimeu divinum tanquam ad linem suum,
Mich. 5, 1. hoc autem regimen divinum fiât et designeiur
manifeste que Notre-Seigneur est Joo. 7, 4î. per sacriticium, mutato saccrdoiio et regimine
sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a divino, necesse est et legem mutari •. Saint Tho-
mas, in hune loc.
rien dit touchant le sacerdoce. \ i. Sorti de Juda ; c'est le renversement de toutes
les lois relatives au culte et au pontilicat, c'esi-à-
' ' Et cela est plus manifeste encore, secuttclum dirc à ce qu'il y avait de principal et de plus
s'élève un autre prêtre qui iepetn essentiel dans là législation mosaïque, d'où il
s'il est CArnie ressort clairement que l'ordre ancien est totale-
semblable à Melchisédech, '^ et qui «ed vil;e. ment aboli.
H«br. 9, II.
n'est point établi selon la disposition M«t. îi, 46.
JoiL• 6, 64.

d une loi charnelle, mais selon la


vertu de sa vie impérissable.
i'. Pour l'éternité. Le sacerdoce lévitique était
*'Car VEcriture rend ce témoi- transitoire, le sacerdoce de Jésas-Cbrist demeure
gnage « Vous êtes prêtre pour l'éter-
: Hebr. 7, îi. éternellement.

nité, selon l'ordre de Melchisédech ».


18. L'ancienne disposition est abolie. Dieu n'a
'* Ainsi l'ancienne Pi. 39,
disposition est Rom.S,3;340.
7.
pas tardé à sanctionner de la manière la plus
GaL authentique celte doctrine de l'ApOlre; et la dé-
abolie, à cause de son impuissance Hebr. 11,13.
4, 9.
chéance de l'ancien sacerdoce, comme la répro-
et de son inutilité; '^(car la loi n'a 1 Pet. 1. 3. bation de l'ancien culte, est devenue un fait ma-
U. »9, i.
nifeste. Les sacrifices mosaïques ne pouvaient
rien amené à la perfection mais elle ;
Joa. 1, Î9.
être offerts que dans le temple de Jérusalem.
Rom. i, 1.

a été une introduction à une meil- Uebr. S, 6 ;


Lévitique. xviii, S-!); Deutéronome. xii. :>, 13, et
10,34. par des descendants d'Aaron, Kombres, m, 10.
leure espérance, par laquelle nous Or le temple a été détruit et la tribu de Lévi
IVovi s'est confondue avec les autres tribus. Les rab-
approchons de Dieu. -" Et de plus, firniilas, bins actuels n'ont aucun titre pour leur succéder;
ce n'a point été sans serment (car les Eph. 3. lî. les Juifs sont donc absolument comme les pro-
JoiL• I, 17. testants, sans prêtres, sans autel et hors d'état
autres prêtres ont été établis sans Hebr. 6, 17. d'en recouvrer. Cf. Osée, m. 4.
Ps. 109, 4.
20. Ce n'a point été sans serment. Pour avoir la
.serment; -' mais celui-ci l'a été avec Dan. 7, 14.
liaison des idées, il faut rapprocher ces mots du
Luc. 1, 33.
serment, par celui qui lui a dit y. 1" Glaire .
:
21. Pour l'éternité. Jésus-Christ est prêtre pour
« Le Seigneur a juré, et il ne s'en l'éternité : 1" en ce que celte dignité lui a été con-
férée dés l'Incarnation, 2" en ce qu'il s'offrira sur
repentira point : Vous êtes prêtre nos autels jusqu'à la fin des temps, 3" en ce qu'il
pour l'éternité; », 22 t^nt est plus Dent. 5, 3.
en exerce au ciel les fonctions, 4" surtout, en ce
Jer. 31, 3. que le mérite de son sarriflce étant infini, sa
parfaite Talliance dont Jésus a été Mat. 4, 17. vertu est illimitée et ses effets sans aucun terme.
Il n'y aura donc plus â l'avenir de nouvelle expia-
fait médiateur.
lionj parce qu'il n'en est |)lus besoin.
perpe-
Il y a eu aussi successivement luila».
350 Ad Hebrœos, VII, 24 — VIII, 8.
I. Par• don^matlrm (1•.^, 18).

'
.
— 9" fëj. M'rmemtmeiu Je»m mti^r^Bmttum fVie-Viiij.

iSQéÎç dià

V61V

"' "
alhvu,

/
"*

/
,,
:
To ^arÛTot
âé,

xut awi^tiv tîç


ê /
'
xt]v

nuyrtkèç
tlç

d^eoi,
sacerdotcs,
berôntur permancre
quod nianeat
liabet sacerdôlium.
in
idcirco

perpéluum potcet accedéntes per s


melipsum ad Deum semper vivons ad
in
quod morte proh:
'• hic autem eo
:

ietérnuni, sempitérnum
'^^
l'nde et salvaro

(
:

, /^ interpc'llândum pro nohis.

,,' , ,
'* '* Talis enini decébat ut nohis ess.
pontifex, sanctus, innocens, inipollùtu^,
xui '«- segregâtus a peceatoribus, et excélsior
'' &' cœlis factus : ^^qui non habet necessil

.
lem quotidie, queniâdmodum sacerdol•
3•
,
(^
;'
'"'
prius pro suis
deinde pro pôpuli
seipsum ofTeréndo.
dchclis
: hocenim
^" I>ex
hôslias offi-n
fecit
enim homines
semel,

^,
. -
,
constitait saccrdotes iniîrmitatcm habén-
tes sermo aulem jurisjurandi, qui post
:

legem est, Filium in îi-tt'-rmini p«^rf<''(lum.

,
,^ ,
VIII. KtffaKuior VIII. '
Capituluni
Talem habémus
auteni super ea

, '/,
qua) dicuntur : ponti-
(icem, qui consédit in déxtera sedis ni
gniti'idinis in cœlis, •'
sanctoruin minis-
ter, et tabernâculi veri, quod lixil Dû-
&^. minus, et non homo.

& 3'^.-
xui
^ ^ Omnis enim pôntifox ad oiTerrndum
xui munera et hostias constiliiitur unde

,-
:

»•
,'
* necésse est et hune habére aliquid, quod

«
,
'" ^
,
^
u,
ini

,
'
uv

noiTJOfiç
offerat
esset sacérdos,
: '
si ergo esset super terram. nec

seciindum legem munera, ' qui exei;


pliiri et umbraî desérviunt c<i'léstiuni

Sicut respônsuni est Muysi, cum con-


summâret tabernaculum Vide (tnqait)
cum essent qui offt'rrent

.
,
, • -
^
omnia facilo s«'cundum exémplar qtind
tibi osténsum est in monte.

Nunc autem mélius sorlitus est mi


•*

^,. ^
nisti'riuni.
mcdiiilor est,
missiùnibus sancitunj est.
quanto et melioris testaménli
quod in melioribus repro-

Nam si illud

.
*,
*

2. ABDEG'LT:
*:
,«ci ^.ft:Ity.
,'
- prius culpa vacasset, non
locus inquirerétur.
eos dicit

a. KS:
: Ecce dies

(.->.>

Llie:
l'ilique seciindi

Viti'iperans
v«''nient,

(O^-Jf*.)
dicit
enim
I)'

SI I

27.
2. LT*
3. Jli
4.
Mlch.
rtfOçiy^YMa;.
(ail.) «ai.

nABD (.pr. m.)


:9. rtfoçtréptji.
SLT: ftir ovr. L1*t. Ufr m.) •
6 -LT: rCr cl
8. M (pr.
*rfi.
m.)
:

AD
*»-.
(pr. m.) LT: . (i»r

cl rôr. iS. Pour nout. Grec : • |M>ur eux •.


Hébreux, VII, 24 — VIII, 8. 351
. Partie do|[rmat. (I-.\, 18). — «" (b}. R»e«;llence du maeerdoce de Jémum (Vlt-ViiMJ.

Koui. 6, 9.
beaucoup de prêtres, parce que la
mort les empêchait de l'être toujours ;

-*mais comme celui-ci demeure éter- I Cor. 4, 1.

nellement, il possède le sacerdoce


iS. Afin d intercéder pour nous. Jésus-Cbrist,
éternel. ^"' C'est pourquoi il peut 1«. 45. 17.
comme homme, intercède continuellement pour
.\poc. I. IS.
nous, eu représentant sa passion à son Père
même sauver perpétuellement ceux 1

Rom.
Joa. î, I.
i, I. (Glaire).
qui, par son entremise, s'approchent
do Dieu, étant toujours vivant, afin
d'intercéder pour nous.
2*^
Car il convenait que nous eus- anclilas.
Ler. il, .
sions un tel pontife, saint, innocent, Lut•.35. 1,
M«t. ÎO. 1,
sans tache, séparé des pécheurs, et Dun.
9, Î4.
Lev.
îi. 9.
devenu plus élevé que les cieux: Pi. »3. 3.
Ler. »1, 17. 27. l'ne fois. Saint Paul ne prétend pas exclure
-"
qui n'a pas besoin comme les prê- Ex. lï, 5. la rêalit«> dusacrilit-e de la SIesse. S'il n'en parle
Uebr.4.14:l^ pas. c'est que cela n'entrait pas dans son plan, et
tres, d'offrir des victimes, d'abord Eph. 4, 10.
Ler. 16, 11. liarce qu'il ne jugeait pas opportun de s'en
pour ses propres péchés, ensuite 1 Pet. ï, îî. expliquer ouvertement en public. Cette sage ré-
serve a continué à être en usage dans les premiers
pour ceux du peuple ce qu'il a fait ;
I». 53, 5.
siècles de l'Église.
une en s'ollrant lui-même. -* Car
fois 1 Pet. 3. 18.
H«br. 3, ï-9.

la loi établit pour prêtres des hom-


mes faibles; mais la parole jurée, qui
est postérieure à la loi. constitue le
Fils éternellement parfait.
Jésus VIII. 1. Cf que je dis au sujet de la supériorité
VIII. '
Mais voici l'abrégé de ce coelestis du sacerdoce chrétien sur le sacerdoce mosaïque.
ponlirex.
que je dis : Nous avons un pontife tel, Cor. 1 4. 1.

qu'il est assis à la droite du trône de JoiL 12, S7; 5,


1, 3.

la Majesté dans les cieux, - ministre Luc. lï, 37.


Aet. 13, ï.

du sanctuaire et du vrai tabernacle, r».S3.1.


1;7I,1I:
12;Î4,
S, ».

que le Seigneur a dressé, et non pas SCor. 10,


Cor. 5,
1 11.
1.
Rom.
un homme. Hebr. ÎO.
6, 3.
6,

^ Car tout pontife est établi pour 3. Des dons et des victimes. Voir plus haut la
note sur v, 1.
offrir des dons et des victimes; d'où
il est nécessaire que celui-ci ait aussi

quelque chose offrir. ^ Si donc il


;'i

Ler. îl, 6. i. Si donc il était sur la terre. Le but de l'Apô-


était sur la terre, il ne serait pas El. lî, 5.
tre est de montrer ici que, puisque le sacerdoce
Uom. S, 3.
même prêtre, y en ayant déjà pour Jo•. 10, 30 ;
de Jcsus-Christ ne doit point liiiir. il est de toute
nécessité que le Sauveur en continue les fonc-
17, Jl.
offrir les dons selon la loi, ^qui Hebr. Î7 7, ;
tions dans le ciel. Cf. vu, iS.
14 9, 5, 1. :>. La montagne du Siuaî.
sont ministres d'un culte, modèle et
;

ombre des choses célestes; comme Jo«.3,3;S,î3.


1 Cor. 10, 11.
il fut répondu à Moïse, lorsqu'il de- Hebr. 10. 1.
Ex. S5, 40.
vait dresser le tabernacle : « Vois,
(ditDieu-, et fais toutes choses selon
le modèle qui ta été montré sur la
montagne ».
* Mais celui-ci a été investi d'un Vetnst 6. Etablie sur de meilleures promesses. L'Ancien
irriluni Testament n'avait fait que des promesses de biens
ministère plus excellent,
d'autant f(pdU9. matériels et terrestres, le Nouveau nous promet
la rémission des péchés et le salut, toutes choses
qu'il est médiateur d'une alliance Rom. 5, S. que le premier ne pouvait nous procurer.
Act 7, 44.
plus parfaite, établie sur de meil- Eph. 1. lî.
ProT. 16, 33.
leures promesses. " Car si la pre- Rom. S, 2-4.
G&l. 3, 10-14.
mière eût été sans imperfection, il Hebr. 7, 11,
IS, 19.
n'y aurait certainement pas eu lieu Jer. 31, 34.
Apoc. îl, 5.
d'en rechercher une seconde. ^Or, se I». 10, Ï3.
Mat. 5, ÎO.
plaignant deux. Dieu dit : « Voici Rom. 9, 6 : 10,
10:ll,17;13,lî.
venir des jours, dit le Seigneur, où Mat. li, Î4.
X

352 Ad Hebraeos, VIII, 9 — IX, 7.


— «*

,.
I. I*nr» doffmiitlc• (!-.%» IM). fej. Effieaeta macrt/leU ChriaM (IX-X, ta}.

toV oixoy x«i inl minos et consummnbo saper dominn

^-; ^^' •,
i;ii :

To»' olxoy ^lovâu • xurà Israël, et super domum Juda, testamén-


TTjf ijy narQuaiv lum novum non eccùndum teetamcn- :
'>

t%• yei- lum quod feci p;itribus eorum, in die

'
,
uirùjy, i^uyuysîy uvroCç tx
ifi-fittruy ty Tiy âiaàtjxrj
uii'/v• qua appreln;ndi manum forum ut edi'i-
cercm illos de terra .l-igypli quôniam

^
:

non pcrmansérunt testamén

^"'
uvTtxii^, ipsi
meo, et :
negicxi eos, dicit Dôminu?.
in

',
**
Quia hoc est testainéntum. quod
> ',
» disponam domni Israël p<»st dies illos.

^,
,
didvoiuv

.
-
xai
xut '
dicit Domiiius

superscn'bam cas
Darido Icges meas in
nientem eorum. et in corde eorum
et ero eis in Deum.
:

, xai et ij)8i erunt mihi in populuin '• et non :

' ,& ' -


"
(^ doccbit unusquisque prwximum suum.
cl unusquisque fratrcni suum, dicens :

.
, , ] & .' **^<
Cognosce Dominum quôniam omnes
scient me a minore usque ad majorem
eorum '^ quia propitius ero iniquit.itibus
:
:

,
eorum, et peccatorum eorum jam non
*^ memorâhor. *'Dic«''ndo autfm novum,

^
veterâvit prius. Quod autem anliqu.itnr

'. prope ritum

,
et senrscit, int( *'<1.

-
IX..
(
^/' , ,&;
lilyj•- ML.
Habuit quidom et prius jusliii-
'

cationes cullura•, et sanctum saeculare.

, . ] Tabernâculum cnini factum est prinium


' ij ^

&
?] in quo crant candelâbra, et mensa, oi
propositio panum, qua? dicitur Sancta.
Post velaméntum autem secunduni.

3
^ ••

] (" •, '
tabernâculum, quod dicitur Sancta sanc-

- tt'trum * aureum habens lliuribulum. et


:

, ^-
,
arcam testaménti circumtéctam ex omni
ij parte auro, in qua urna aiirea habens

'
y]

''(
)^
-- ' manna, et virga Aaron, qu.o frondiieral.
et tabula' testaménti, ^ supénpu• eam
erant chérubim glôria• obumbrànlia pro-
/.

,
uni pitiatorium de (juibus >t mi.rlo di- .

<?.
*

]
» ,
céndum per singula.
^ Ilis vcro ila coiuj-'-^iii:^. m j.ii.Ti

,'
quidem labernatulo scmper introibant

/, ' "^
saccrdotes, sacriliciurtim officia consum-
mântes "
in secundo atitcm scmel in
:

: anno solus pontifex, non sine sanguii:


quem oflert pro sua et populi ignorantia .

) : DE: ).
.. .
9. *»• Vfifaiç. (1.
10. l/jt (. ^«^ »• Piscator (\noU.
'.) : S. A. (St'C. m.i ïi: rà i

11. ( rell. : . (pr.) .* ;(. I.H: Xtfe^t'tr.


de leurs pccli
12. (|». m.) HT** «cl «»• àroftwiv ainùr VUI. U. Dt leur$ )técHé$. Grec : •

( de leurs hiiqulléa •.

^ ). m. ADEIJ't).
80C. ni

1. nABDK* «tnj*^ (^Markland prob. Vakk. :


I . I . /- pirm irre {aU\ancc\ Grec IlU«'r«lemeol :

,
premier lubeniecle •.
Hébreux, VIII, 9 IX, 7. — 353
. Partie doicmatique (1-X, 18). — «* (ej. Efficacité du aacrifice de Jémum flT.Xy tS).

8. D'eux de ceux de première alliance.


j'accomplirai avec la maison d'Israël : la

et avec la maison de Juda une nou-


velle alliance; "non selon l'alliance ^l^'jI:

que j'aiavec leurs pères, au "'"?;f


faite
iour où je les pris par la main pour cii. lô, io. i

les tirer de la terre d hgypte parce US;


- -- -
7S, M; :

104. 8.
eux-mêmes persé-
qu'ils n'ont point
véré dans mon alliance, moi aussi je
les ai délaissés, dit le Seigneur.
Et voici l'alliance que je ferai Xovum
"> »
vero
10. Je tnetlrai mes lois dans leur esprit. La loi
ancienne étail comme une lettre morte qui com-
ioîtum.
avec la maison d'Israël après ces mandait sans donner la force de se faire obéir:
la loi nouvelle est active, lumineuse. sanctiBante
jours, dit le Seigneur Je mettrai mes j„. 31, 33.
: comme la grâce dont elle est lorgane.
JoA. S. :

lois dans leur esprit, et je les écrirai 14, ï


Colos. 3
dans leur cœur; et je serai leur Dieu, Rom. ;

11. Chacun n'enseignera plus son prochain. On


et eux seront mon peuple et chacun i^l\\i\li
;
' ^
ne saurait conclure de ce teste qu'il ne doit
n'enseignera plus son prochain, ni f^r^txX plus avoir dans le christianisme de ministère }'

Apoc. 21, 3. enseignant ni d'éducation religieuse. Fides ex


chacun son frère, disant Connais le îTim. 1,11. auditu (Romaitis, x, 17). La pratique même des
:

Eph. 11. protestants et leurs contestations interminables


Seigneur; parce que tous me connaî- Rom. 12,7. suffiraient pour montrer
4.

la nécessité d'un ensei-


1Joa. 3, î.
tront depuis le plus petit jusqu'au Joa. 17. 3.
gnement officiel et d'un magistère infaillible.
Jer. 9, Ï4.
plus grand; '-car je pardonnerai U. 54, 13.
Joa. 6, 43.
leurs iniquités, et je ne me souvien- /^,^^7
Hebr. 10, 4.
drai plus do leurs péchés ». El. IS. îî.
P». 7S, 9.
'^Mais en disant une nouvelle Rom. 11, ».
Hebp. 7, 11.
alliance, il a déclaré la première Ler. Î6, 10.
Heb-. S, 5
vieillie. Or ce qui devient ancien et
;

vieillit est près de sa fin.


omaia» c) Efficacité du sacrifice de Jésus-Christ,
IX.. La première alliance aeuaus- !»ancli
'

• 1 • IX-X, 18.
si des ordonnances relatives au culte,
IX. i. Le premier tabernacle: c'est-à-dire le ta-
et le sanctuaire terrestre. ^Car on fit °'''*èfs/''*' bernacle antérieur, la première
partie du taber-
le premier tabernacle, dans lequel scE^fj ,'1^9. nacle. — Les chandeliers le pluriel est mis pour ;

le singulier, parce que l'auteur fait allusion aux


trouvaient des chandeliers, la table -%;|\7'si'' sept branches du chandelier. — L'exposition des
SReg. pains; c'est-à-dire les pains exposés, les rangées
et l'exposition des pains; ce qui s'ap- Par. 4, de pains hypallage dont on trouve assez d'exem- ;

pelle le Saint. ples dans les auteurs grecs aussi bien que dans
les écrivains hébreux. Partout ailleurs le texte
et ^ancli
3 Après le second voile, était le ta- sanctomm. sacré porte pains de proposition. —
Ce qui s'ap-
pelle; littéralement laquelle s'appelle. Ce pronom
bernacle appelé le Saint des Saints, relatif féminin ne peut se rapporter grammati-
Kl '6 31-33
"Où il y avait un encensoir d'or, et LiT.'ie. iî.' calement qu'au mot exposjiion, qui précède immé-
diatement : mais, pour le sens logique, il se
l'arche de l'alliance couverte d'or de siug.s, 9.' rapporte à tout l'antécédent. Or ce genre de cons-
truction n'est pas rare dans l'Écriture (Glaire).
tous côtés, dans laquelle se trouvaient Ëi. iC}%-ii. 3. Le second voile. Voir la note sur Matthieu,
une urne d'or contenant la manne, la î^.'i, 4! xxvn, 51.
*. Un encensoir d'or. L'autel des parfums. Voir
verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les «.79,;,. la note sur Exode, xxx, 6.
^' 5. Des chérubins... qui couvraient. Voir la note
tables de l'alliance; ^ et au-dessus '

sur Exode, xxv, iO et les figures, t. I, p. 3W, 393.


étaient des chérubins de gloire qui
couvraient le propitiatoire; mais ce
n'est pas le moment d'en parler en
détail.
^ Or ces choses ainsi disposées, les*",'
""'*""
dotain
prêtres entraient en tout temps dans rilus.

le premier tabernacle, lorsqu'ils .8,4.


'*'"
exerçaient les fonctions de la sacri-n^er 10, II.
7. Son ignorance. L'Écriture comprend assez
ficature. "
Dans le second, au con- Ex. 30, 10.
^^ ordinairement sous ce nom toutes sortes de pé-
^^
Ler. 16, :

traire, le pontife seul entrait une ^H^b;.'7>'f. chés, parce que le péché est toujours un égare-
fois
1,
, ><iim. 1j, Sj. ment, une erreur, mais volontaire, et par consé-
année, non sans
y porter du sano•. quent coupable (Glaire.
qu'il offrait pour son ignorance, et
BIBLE POLYGLOTTE. — T. vm. 23
&
354

•tovto

,
,
ayiov,

,^
I. Par• 4o|pnatie• (l-X» IH).

&
Ad Hebrœos,

-
"
IX, 8-19.
—r •» Effimmviu mmeri^eH
hoc
VhrtutUtX'Xt

sig^nilicânte Spiritu sancto,


propalatam esse eanctorum viam, adhuc
priore tabernaculoliahénle slatum " qua•
tHi.

nondum

,
TJotova,

&.
L•aa
xad^'

, -
'"/'
ror

in
parabola est témporis inslantis
quam mûnera,
juxta
et hosliœ ofTeri'intur,
non possunt juxta conscitinliani perféclum
fâcere serviénlem,
et in potibus, *^ et vâriis baptismâlibus,
soliiinmodo
:

in
quœ

ciljis

,
et justtliis Garnis usque ad tempus cor-
rc'clionis impusitis.

&,
** *' Christus autem assistens
pôntifex fu-

,
, ., ,
*
^
turorum bonôrum, per amplius et perféc-
tius
est,
tabernâculum non manufâctum id
non hujus creationis *'^
neque per
sânguinem hircorum aut vitulorum, sed
:
,

^
perproprium snnguinem, introivit semel

'
*^

-
--
in Sancta, œtérna redeniptione invônla.
*^ Si enim sanguis hircorum et tau-

roruni, et cinis vilula? aspérsus, inqui-


nâtos sanctificat ad emundalionem car-

, & 8
**

^£,
nis

lit
:
^* quanto magis sanguis Christi, qui
per Spiritum sanctum semelipsum obtu-
immacuhUum Deo, emundâbit con-

,
*^

'^- -
-
.
&' sciéntiam nostram ab opéribus mortu
ad serviéndum Deo vivénti?
'^ Et ideo novi tostaménti mediiUui

,^, . &-
tji.t.

- TJj
ut morte intercedénte, in redemptiônem
eàrum prœvaricationuni, quœ erant sub
priori testaménlo, reproniissionem acci-
*^"

,&' & -
piant, qui vocali sunt, ietérnœ ère-
hère-
Ubi enim testaménlum

1
ditâlis. ^*
*''
mors necésse est intercédât lestaloi

.
.
'^ Testaméntum enim in mortuis couI
ç^
màtum est : alioquin nondum valet, dum
vivit qui teslâtus est.
*^)& ' '^ Unde nec primum quidem sine san-
** ^9^ guine dedicntum
Moyse univérso
est. '* Lecto enim omiii

, mandato legis a
accipiens sânguinem vitulorum
corum, cum aqua, et lana coccfnea,
popul•
et Im

9. SLT: »' . Nonnulli : âvra^tva.


».;^.
.:'^
10.. rell. * (ult.) »\. KSLTIie: 17. L: ô êut9dfttroç;
H• BD (pr. m.) I.T': ytvoftivtor (pro fttU.). 19. LTf fôr cl ». Cohmei. (prob. Vole
13. ua\ >. • «al (p. /Îi/Îl.).

14.

9•
15.
Rci»k.
AD
:

(pr. m.) G I.: .


ayrtv/uaroç (): nrtvfi.
ALf
).
(in f.) "
le
9.
grec
fin du verset se trouve au verset suivant <
Hébreux, IX, 8-19. 355
. Partie de^matique (1-X» IH). — S^ (ej. Efficacité du sacrifice de Jêmum (IM-X, Î8J.
8. Le premier tabernacle subsistant toujours.
pour celle du peuple; =*rEsprit-Saint j^,•,^:,"^. L'arche d'alliance manquait dans le Temple d'Hé-
"*"'• '"•
montrant par là que la voie du sanc- rode. '•
Dieu avait j>ermis qu'elle fut perdue à l'épo-
que de la capti\ité. II Machabées, 4, 6. afin ii,
tuaire n'était pas encore ouverte, le peut-être de rendre plus facile aux Juifs, à l'épo-
<|ue du Sauveur, l'adoption du culte chrétien.
premier tabernacle subsistant tou- C'est pour la même raison et par la même pro-
jours. 'Ce qui est une imagre du temps ».\•>;,- vidence, disent les Pères, que le culte mosaïque
fut rendu impossible par la destruction du tem-
présent, d'après laquelle on offre des •»»• '*. ^«^• ple.
dons et des hosties, qui ne peuvent
rendre parfait selon la conscience ce-
lui dont le culte consiste seulement
en des viandes et en des breuvages ;

10. Diverses ablutions. Sous l'ancienne loi, le


'"'en diverses ablutions et en des cé- El. Ï9, Î5,
4.
iev. 11, Pontife renouvelait tous les ans la puriGcation
rémonies charnelles, imposées jus- Act.l3,10,îS.
îb, 3Ï, 40. du tabernacle, les ablutions et les sacrifices poul-
ies péchés du |)euple les prêtres offraient encore
;
qu'au temps d'une réformation. tous les jours des sacrifices expiatoires. Des —
<' Mais le Christ venant comme ^'î?/^'?;* féiV'moHiei,- littéralement des j«siices,• c'est-à-dire
des moyens de justification.
pontife des biens futurs, c'est par un î^^^ij'"; u; H. (Jn tabernacle plus grand. Les commenta-
teurs entendent par là ou la chair du Sauveur, ou
tabernacle plus grand et plus parfait, Ip'e^Uti.is: les cieux, ou encore l'Église militante, dont le
i[ui n'a point été formé de main il*", u. ii*,
Saint était le symbole. —
Qui n'est pas de cette
création: de la création de ce monde, qui ne fait
d'homme, c'est-à-dire qui n'est pas \^'5%! point partie des œuvres de ce monde.
ii. Par le seul sacrifice de son sang offert une
de cette création, *'^ et non avec le ^":7%5.^• fois sur la croix, Jésus-Christ nous a acquis une
sang des boucs et des veaux, mais Cor {3' io. rédemption dont l'effet est permanent et éternel;
1
au lieu que l'effet des sacrifices de
avec son propre sang, qu'il est entré ^^v! "
la loi n'était
s'
que passager, ce <(ui obligeait de les réitérer.
Lev. 16,'l5. .4ussi,lorsque l'Église offre à Dieu Jésus-Christ
une fois dans le sanctuaire, nous Mat. »6, ÎS. présent sur l'autel, elle ne croit pas pour cela
ayant acquis une éternelle rédemp- '^Hib'.'a:*'."' qu'il manque quelque chose au sacrifice de la
croix; elle le croit au contraire si parfait et si
"""• . 110, 9. suffisant, qu'elle n'offre celui
pour en célébrer la
de Messe que
la
mémoire, et pour nous en
^^ Car si le sansr des boucs et des emcacia. appliquer la vertu (Glaire).
taureaux, et laspersion de la cendre
d'une génisse sanctifie ceux qui ont Lev. i«, 3-î9.
été souillés, en purifiant leur chair,
*
'^ '"'
'^combien plus le sang du Christ, \jo^V7'' 14. Combien plus
le sang du Christ. ' Gadmira-

qui par l'Esprit-Saint s'est offert lui-


même à Dieu, comme une victime J'^*i\
/•,^ ^ bilis
ad
potentia crucis! Traxisti. Domine, omnia
ut figura in veritatera, prophetia in mani-
te,
festationem, et lex in Evangelium verteretur.
El. 12, ô.
Nunc etenim, et ordo clarior levitarum, etdigni-
sans tache, purifiera-t-il notre cons- E<!clL 34, 4.
tas amplior seniorum, et sacratior est unctio sa-
cerdotum. Nunc eiiam, carnalium sacriuciorum
cience des œuvres mortes, pour ser- varietate cessante, omnes differentias hostiarum
vir le Dieu vivant? una corporiset sanguinis tui implet oblatio, quia
Teata- tues verus .\giius Dei qui tollis peccata mundi.
^"*
C'est pourquoi média- nientum
il est le etita in te universa perflcis sacramenta, ut sicut
teur du nouveau testament, afin que novum in unum eslpro omni victima sacriûcium, ita unum
morte de omni gente sit regnum ». Saint Léon, Serm.
ChrÎMti
la mort intervenant pour la rédemp- LIX, 7.
Jer. 31, 31.
tion des prévarications
^ oui existaient Âpi^'Vi"!
. ^. Tim. î. 5. 1

sous le premier testament, ceux qui Kom. s, 30.


* 1 . ,. . . 1 The». 2. 13.
, , , .
sont appelés reçoivent 1 éternel heri- 1 ^«1^9; lis.

tage promis. '•' Car la ou il y a un IG. Un testament. Kien de plus naturel que
joa.11, so.
d'appeler testament un engagement en vertu du-
testament, il est nécessaire que la quel Dieu n'a cessé d'appeler les Israélites ses
héritiers et la terre de Chanaan leur héritage,
mort du testateur intervienne ^ puis- ;
' Mat. »6, îs.
et veut bien faire des chrétiens les héritiers de
que le testament n'a de force que par son royaume. La différence est que dans l'An-
cien la mort du testateur n'a été que figurée,
les morts il n'est pas encore valide
; tandis qu'elle s'est réalisée dans le Nouveau.
tant que vit le testateur.
^* De là vient
que le premier même '" veterî

ne reçut pas sa consécration sans ef- 1 cor. 10, n.


fusion de sang. ^» Moïse, en effet, Ex.34,'4-^. 19. Hysope. Voir la note sur III Rots, iv, 33. —
Le livre. Voir la note sur Exode, xxiv, i.
ayant lu au peuple tous les préceptes Matse.'îs.'
de la loi, prit du sang des veaux et des
boucs avec de l'eau, de la laine écar-
late et de l'hysope, et il aspergea le
35) Ad Hebrœos, IX, 20 — X, 4.
1. Par• «lofpniklie» (•.1, 18). — •* fei. EfilemeUi mmeHfivil Chrtmtt fiX-X, iBJ.

^€
vaauinovt
i^^vTias,
re

^
*^ ''
xal hyssôpo ipsum quoquelibrum,
populum
:

aspérsit,
testaménli quod mandavit ad vos Deas.
" dicens :
et omnem
Hic sanguis

&^^,, ,&&,
&.

.;
i^^vTiae.
*'

'^
ât xai

tv
«-
^* Fltiam labernâculum et
nislérii sanguine
omnia pêne in sanguine seciindum legem
mundantur et sine sângninis effusiône
non fit remissio.
:
siiniliter aspérsit.
omnia vasa irii-

" Et

& Necésse est crgo exeinju.ii i.i ijuniem


'-'"'

.
iv

& ,,&&,
âè

' --
inovQavia
'*

'
cœléstium his mundâri ipsa autem cœ-
léstiamelioribushostii.squamistis.
enim manufacta sancta Jésus introivit,
exemplâria verorum
in

sed in ipsum cœ-


:

^* Non

-
:

" ,. lum, ut appâreat nunc vultui Dei pro

' ('
nobis neque ut sœpo ôlTerat semoi-
:
-'"'

-^ '- ipsum, quemàdmodum puntifex intrat

^
sancta per singulos annos in sanguine

.&,, &-,
'"'
aliéno :
-^ aliuquin oportébat eum fré-
-
) ' ' ^) -
quenter pati ab origine mundi
temsemcl in consumniatiône sifculùrum.
ad destitutionem pecciUi. hustiam
: nunc au-

suam appàruit.
^^ Et quemndmoduni stalulum est ho-
2'

,
xud''

'
^^
&
minibus semel mori, posthoc autem judi-
cîum: ^' sic et Christus semel oblatus o-t

. -
-
ad multorum exhauriénda peccâta
cundo sine peccâto apparébit expectén-
se- :

,
.
,
'
,
^tnei
'
iviavrov

,- ,- d^v-
-
tibus se, in salûtem.
IL.

bôstiis
quam
2
:
'
Umbram enim
rum bonorum non ipsam imâginem
rum per singulos annos. eisdem
quas olTerunt ind«'sinéntcr.
potest accédantes perféctos face
alioquin cessassent oiTérri
habens lex futuro-

: ideo qu
\

i
i
re-

. &- nullam habérent ultra consciëntiam p»


câti, cultures semel mundAti ' sed

^.
rotiç

I
:

' ^^4' ipsis commemoralio peccalorum per si


' gulos annos lit. * Impossibile enim
sanguine taurôrum et hircorum aufei .

peccàta.

24. / 19 .
21. LT: ifamatr.

(pr. m.) LT* é.


26. Lf (a. tt/uttfT.) (.
hKC |' . > (,.-,.
Slejih.: i.iov'oario t»
Ma^ft.OjU.'':•
. ;
't*a9affiint\'^
KigaitafiOftéret {}.'.

,
9(.

(.
27. Grot. : 3. I) (|»i. m. l'i. m.) f (p. èvi

28. kACDEG rf'll. «ai. Ittntl. : : r^r yirttai.


nolUr. ALi* (in f.) 3tà rr/oTCw;. 4• K! '?"}• ""• Ttfv'ç.

L:
1- Mangacus

(pifmJir^ l*t
"
.
: ^trôt-ri»)•.
iviaviàr
idin.
T: ait
.
ftl

il.
:

9va. rtfoç-
4«. JéMU». Grec • le Clirisl•. :

«>. I* commcnrcment du verset flgare entre par»


Ihtsc» dans le grec.

Il
Hébreux, IX, 20 —, 4. 357
. Partie dofcmatique (1-X, 18). — «« fe). Efficacité au macrifice de Jé»um flX-X, iSJ,

livre môme
et tout le
•^<'*•^^'^
peuple, Jo•. 19, 30.
-•^ Ceci est le testament que M«t. i, 17.
disant : «

Dieu vous a confié ». -'Il aspergea


encore avec le sang, le tabernacle et
Presque tout; la plupart des souillures pu-
••2.
tous les vases servant au culte. ^'^ Car >'uni• ^i, ss. rement légales s'expiaient avec de l'eau, les plus
presque tout, selon la loi, se purifie graves demandaient des sacriGces sanglants.
avec le sang; en sorte que, sans ef-
fusion de sang, il n'y a point de par-
don.
-3 II est donc nécessaire que les Unicuni •23. Ce verset signifie que si tout dans l'an-
Clirîsti cienne alliance devait être puriflé par le sang
modèles des choses célestes soient MncriO- des animaux, pour ce qui est de la nouvelle, dont
ciuni le ciel est le véritable sanctuaire, le but final et
purifiés par ces hosties; mais les la demeure du Pontife, il était nécessaire qu'elle
Hebr. 10, 14. fût inaugurée et sanctionnée par le sang d'une
choses célestes elles-mêmes par de victime bien supérieure.
plus excellentes que celles-là.
-^ Aussi, n'est-ce point dans le sanc- 2t. Paraître, en qualité de prêtre et de victime,
pf ^^'^j.'^offg et en remplir l'offlce.
tuaire fait de la main des hommes, j}^*^• /g• 'J^
modèle du véritable, que Jésus est j^iVà;
entré; mais c'est dans le ciel même, Mi't^24', 2'.'

afin de paraître maintenant pour nous


devant la face de Dieu -^ non pas ;

pour lui-même plusieurs fois,


s'offrir 1 Ro^i^'s'g.
comme le grand prêtre entre chaque
année dans le sanctuaire, avec un
sang étranger: -^autrement il au-
6. .1 la consommation des siècles; c'est-à dire
rait fallu qu'il souffrît souvent depuis i Joa. », 2.
lorsque la plénitude du temps marqué pour la
le commencement du monde, tandis a^. li s." venue du Sauveur a été accomplie. Cf. I Corin-
qu'il a paru une seule fois à la ., 1.
thiens, X, 11 ; Galates, iv, 4 (Glaire).

consommation des siècles, pour dé- 1 Pet.l, is.

truire le péché, en se faisant lui-même


victime.
2^ Et comme il est arrêté que lesetperenne.
hommes meurent une fois, et qu'en-
'^^ 28. Le Christ s'est offert une fois... Dixit Bap- •
suite ils sont luges, ainsi le Christ -'cor. 5, 10.
Eccequi toUit peccata mundi;non qui tulit
" ••
. Oen. î, 17. tisla :

sest offert une fois pour effacer les ^°^ •"- i^- aut qui tollet, sed qui tollit quotidie. Non semper
* Is. 03, 7. cruciOgitur, sed semper per sacridcium suum nos
péchés d'un grand nombre; et la se- ii'et. 3, is. purgat •. Saint Chrysoslome, /h Jo?^.,i/o7n. xvni,
conde fois il apparaîtra sans le péché icor. », si. 2. —
D'un grand nombre. Voir la note sur Mat-
thieu, XX, î8. —
.Sans le péché; c'est-à-dire sans
à ceux qui l'attendent, pour les ^^. so. "s, avoir encore à expier le péché.

sauver.
X.. '
Car la loi n'avant que l'ombre van» lesi» X. 1. Biens futurs; les biens qui dans la vie
présente et dans la vie future nous viennent par
des biens futurs, et non limage Jésus-Christ: d'une manière générale ceux qui
même des choses, ne peut jamais, par He^r.«, ïl»".
nous ont été apportés par Jésus-Christ; ils sont
appelés futurs par rapport aux biens de l'ancienne
les mêmes
hosties qui s'offrent con- Suts^s^ alliance.

tinuellement chaque année, rendre


parfaits ceux qui s'approchent de
l'autel, - autrement on aurait cessé lut. 9, 1*.
de les offrir, puisque, une fois pu- ^'^^,
riliés, ceux qui rendent ce culte n'au-
raient plus la conscience du péché;
'
cependant chaque année on y fait lct. le, 21. 3. Chaque année on y fait mention des péchés.
mention des péchés. * Parce qu'en Jac. Le grand-prêtre offrait une dans l'année un
fois
Jer. 11. 1.^.
sacrilice solennel pour tout le peuple, et les prê-
effet, il est impossible que les péchés tres d'un rang intérieur offraient tous les jours
d'autres sacrilices pour les particuliers.
soient effacés par du sang de taureaux
et de boucs.
3ri8 Ad Hebraeos, X, 5-22.

' ^ 11. Moralla (X, 10•). — r In »$mn*mm fjr, f-XII^ i»J.

,) .
^ ^10 ilçsçyo Xdysr ' Ideo ingrédiens mundum dicit
H«• :

nui nQoqffOQÙv ovx tiam et ohlutiônem nolaieti corpus au-

'
:

et (' ^ tem aptasU milii " holocauloniala pr.. :

,' ' ^ ( (iy


^,
' peccàtonon libiplacuérunl, ' Tune dixi
Ecce vénio in câpite libri scriptum est
:
:

,
de me
. Ut faciam, Deus, volunlatofn

(- &)^
:

^'yyo^> ^vaiav xut tuam, * Supérius dicens Quia hosti :

xai et oblationes, et holocautomata pro p<

, »
'
-,•
ovât

&,
câto nolutsti, nec placita sunt tibi, qu
secundum legem oiTeruntur, • tune dixi
Kcee vénio ut faciam. Deus, vohtntâtom
tuam aufcrl primum,ut sequenssUUual.
:

^'
-
:

'* *^

(7
. /
•" Inqua voluntâte sanctiiîcati sumus

oblationcm corporis Jesu Cbristi semel.


p< r

&'

'
* * *' Kt omnis quidem sacérdos praesto
xai /- est quotidie ministrans, et easdem sa'pe
^'»' &, ofîerens hostias, qua' nunquam possunt

^ '

%& /
^ «Jroç
-
^, ^, '^, auférre peccata :

peccâlisofîerenshostiam, in sempiU-rnum
'''
hic autem unam j.

.
scdet in déxtera Dei, '•''
de célero expéc-

. tans donec ponântur inimici ejus scab'

'
avTot * '
jVlià lum pedum ejus. Una enim oblatioiK-. '
'•

consummavit in scmpiténuim sanctifi-

. &
catos.
^^ xai *•'
Contcsiatur auteni no.-, tl .Si>it il.i.-,

*^^
, ,, Postquam enim dixit '* Hoc

' 9• sanctus.
autem testaméntum quodtestabor ad illos
:

/ xai
post dies illos, dicit Dôminus. Dan'î"
leges mcas in cordibus eorum,et in m.

.,
*^

& . "
-
xai xai
tibus eorum superscribam eas "et peo-
catorum, et iniquitàtum eorum jani n<»n
recordâbor âmplius. '" Ubi autem bom
:

, ^^,
,^
remissio jam non est oblâti"
: j
"

**^ ,
CÎÎtO,
*^ Ilabéntes itaque fratres fiduciain
sanguine Cbristi,
in

, ,
introitu sanctoruni in
^^ xai ^" quam initiavit nobis viam novam, et

vivéutem per velamen, id est, carnem

& ({ , 5. Sf/r. posi.


&^
in ni.
"
^^

: tiria (pro aù/ua).


suam, -" et sacerdotem magnum super
domum Dei accedâmus cum vero
:
''''

corde in plenitudine fidei, aspérsi coi


'

6.
".
8. LT:
).
9 ^^
AGI) (pr. m. T:
D (pr. m.) t (p.
.
tjvSôm.

(* »•\
12.
II).
KSLTII: Sroç. M.: /«
NAC.DELT: ti^r,mï,a,.
-^^
-

G i-ell. (]•* ^. NACLT: ôiàroia,.


9.
10. .
G rell. * (ait.)
Ifi.

17. I) (pr. m. ;*(pr.) ». ..


H. ACI.T': àfx,tfex>ç (HUET•. itft^çX (pr. 18. (pr. m. * TovTwr.
'

m.) (Ull.) «al. 22• I.T: çtfatTuifi/roi.


Hébreux, 5-22. , 359
II. llorale (.\, 10-.\lll). — i" Persévérance dan» la foi (X^ iB-ZIM, 13).

Vous m'avez formé tm corpê afln que vous


5 C'est pourquoi, en entrant dans le *chH',1i
5. je
l'oilre en sacriOce.
monde, il dit Vous n'avez pas :

voulu ni d oblation, mais Rom. lo.


d" hostie i,
Pet. 18. 1 3,

vous m avez ,
forme un corps. ° Les
,
.8,3. , -

holocaustes pour le pèche ne vous u,n.


7. En télé du livre, dans le des Psaumes,
ont pas plu alors i'ai dit Me :
"^
: xxxix, 7; parce que le sacriQce du Sauveur et la
rédemption du monde par sa mort constituent
voici je viens c'est écrit de moi en cor. lo, n.
: i
l'objet principal des livres de l'Ancien Testament
Jet. 3S. 7,
et le terme des oracles des prophètes.
tête du livre) pour faire, ô Dieu, 8. Ce qu'on offre selon la loi, les victimes offertes
votre volonté ». Ayant dit d'abord J<i_°^6.%l' **
: selon les prescriptions mosaïques, — '
vous a
point plu, n'était pas capable de satisfaire à votre
Vous n'avez voulu ni d'hosties. j^»:3|^*g justice ni d'obtenir votre miséricorde.
ni d'oblations, ni d'holocaustes pour^.**;*.'»;'^.*•

le péché; et ce qu'on offre selon la


loi ne vous a point plu; ^ j'ai dit ^^j>}^
ensuite : Me voici, je viens pour
faire, ô Dieu ! votre volonté » ; il abo-
lit ainsi le premier sacri/ice, pour 10. Faite une seule fois, yoir plus haut les notes
établir le second. ^" C'est en vertu •'•j;^^'^'^^•',•^'• sur is, 12, 28.
'•
de cette volonté que nous avons été ^^^^ ^
1 Pet. 3, 1^.
sanctifiés par l'oblation du corps de
Jésus-Christ faite une seule fois. H. Tout prêtre se jrrésente chaque jour. Voir
*' Ala vérité, tout prêtre se pré-
Hujos plus haut la note sur y. 3.
oblaliont!*
eriicacia.
sente chaque jour pour accomplir
son ministère et offrir souvent les ™. îs, s.
mêmes hosties, qui ne peuvent ja-
.
• .1^ 1
Ps. 109, . . ., • 1 • 1.
mais oter les pèches; '- mais celui- 3*««. le, le. I

ci ayant offert une seule hostie pour Bomle's!


les péchés, est assis pour toujours à
13. En escabeau sous ses pieds. Voir la note sur
la droite de Dieu, *^ attendant, pour Matthieu, xxii, +4, et les figures de Josué, x, 4,
^^'"o'^
t. II, p. 63, et du Psaume cix, 1, U IV, p. 2t>7.
le reste, que ses ennemis soient po-
ses en escabeau sous ses pieds.
\.\. j ^
14. lia rendu parfaits; littéralement, t7 a con-
*^ Car, par une seule oblation, il a Hebr. 5, 1 sommé, c'est-à-dire que le sacrifice de Noire-Sei- ;

9, 8 13, lî. ;

Rom. S, ï. gneur a une vertu sulfisante pour a-ssurer la


rendu parfaits à jamais ceux qui ont sanctiQcation de tous les hommes.
été sanctifiés.
Spirilu
C'est ce que nous atteste l'Es-
*^ ipso
leslalur.
prit-Saint lui-même; puisque après
3X 16. Je mettrai mes lois dans leur cœur. Voir la
avoir dit Voici lalliance que je
:
'^ « Jer. 31.
Hebr. S, S. note sur Jérémie, xxxi, 33. —
Je les écrirai dans
ferai avec eux après ces jours-là, dit leur esprit. Voir plus haut la note sur viii, 10.

le Seigneur Je mettrai mes lois :

dans leur cœur, et je les écrirai dans


leur esprit », '" // ajoute : « Et 18. Il n'y a plus d'oblation pour le péché. Là où
il y a rémission entière des péchés, comme dans
je ne me souviendrai plus de leurs le'bapièrae. il n'y a aucun besoin d'oifrir un sa-
péchés, ni de leurs iniquités ». ** Or crifice pour de pareils péchés déjà remis; et
quant aux péchés commis après, ils ne peuvent
là où il y a rémission des péchés, être remis que par la vertu de l'oblation et de la
il n'y a plus d'oblation pour le pé-
mort de Jesus-Christ (Glaire .

ché.
'^ Ainsi, mes
frères, ayant l'assu- IP Partie. — Exhortations morales»
rance d'entrer dans le sanctuaire X. 19-xiii.

par le sang du Christ, -^ voie nou- 1» Nécessité de persévérer dans la foi. X, 19-
Xll. 13.
velle et vivante, qu'il nous a ou- i" Nécessité de persévérer dans les bonnes
œuvres. Xll, 14- XIII.
avers le voile, c'est-à-dire Tim.
1
I" Nécessité de persévérer dans la foi,
sa chair, " et un grand prêtre pré- Xom.
Mat. 2
1

X, 19- XII, 13.

posé sur la maison de Dieu, -- ap- *nelÎ.u%^' iO. Le voile. Allusion à ce qui a été dit plus
haut. IX, 3.
prochons-nous avec un cœur sincère '' ^.vl;' 22. Dans la plénitude de la foi, car, ainsi que le
360
MoralU
Ad Hebrœos,
— r in
X, 23-36
miam^mm f'Xii, i»).
I
, (
11. (X, lO-XIII). fX,

i^uvxiafUvoi T«ç

^»,
^^xaî

- acoDsciéntia mala, et ablûti corpus aqua


munda, '^ teneâmus spei noslra? confes-
sinnem indeclinubilem enim est

,
(fidélis

'
^7ïlo
), ^*

^9,
dxXtvTJ

,, -
^^
qui repromisit),
vicem
norum operum
in
'*

provocalionem charitatis,

nostram, sîcut consuetudinis


lectioneiti
:
^*
et considerémus

non descrénlcs
et bo-
col-
in-

^^
. ]
&,
fyyiTnv-
est quibûsdam, sed consolantes, et tanlo
magis quanto vidéritis appropinquânU'in
diem.
^*'
Voluntârie enim peccânlibus nobis

/ , --
jam non

(
posl accéptam notitiam veritâtis,
&,
&
relinquitur pro peccâtis hosiia, *^ lerri-
'^''
bilis aulem quœdam expectatio judicii, et

'
. ^^&
&, ; -*


âvoiv
() &
&,
ignis iemulatio,quiO consumptiira est ad-
versârios. ^' Irritam quis fâciens legem
Moysi, sine ulla miserationo duobus vtl
tribus téslibus morilur -' quanto magis
putàtis détériora meréri supplicia,
Filium Dei conculcàverit, et sanguineni
:

qui

'
, '.- .
',' - xai
^'
'**
testaménli polliitum diixerit, in quosanc-

liam fécerit?
gràtiœ conlumt-
tifîcàtus est, et spintui
Scimus enim qui dixit '"

Mihi vindicla, et ego retribuam. Et ilc-


rum Quia judicébit Dôminus populum
:
:

suum. ^' Horréndum est incidere in ma-

'^^
^,^^ &--
, ^,
^^
nus Dei vivénlis.
'^Rememoramini autrm pristinosdirs.

^ ^-, in quibns illuminati, magnum cerlâmm

, sustinuislis passionum :
^' et in nllero

quidem, opprobriis et tribulationibus

-' spoctâculum facti in âltero aulem, socii :

&,-
^* xod tâliter conversantium effécti. " Nam «t
vinclis compûssi estis, et rapinam bon•

.^
'&
' rum vestrorum cum gaudio susccpisti^
cognoscéntes vos habére meliorem rt

,.
iv manéntem substântiam.

,^*
^'^
^-
Noble itaque amittere confidéntiam
3'

vestram, quaî
tionem. ''*
magnam hahet remunera-
Patiénlia enim vobis neces-

23. nD (pr. m.) *: Itlova^iroi. 24. Jun. : T: lavrii Mfetaoota (* «'» w'çO• 35• itADET: /"
MOiarvoaw^er (ap. BOW. : maraMoyôiftty). 25. D
(pr. m.) Mtnalin. 26. I) (pr. m.)
: oCttift ne• :

fdiinrraiâvaùtvTttçï ^tnevtiiv ($tc)(I) euh


\. «. nn du venet Uwuve au ver»el
sec. m. ovKÎTiànoltÎTTuai 9vaianeç\éfjafTui»y).
:
dans 1«• f:rcr.
.).
28. hT:^ Muvoiutt (ADE:
•f• (p.
0«»T.) mai SaMfvifr. 29. l* ir
fpr. m.) I) (pr. m.)
I) (jtr. m.)

[]^*
30.
Ùyet mvf. LT:
9. voln-

plu•
jii.

;jO.
:
1,1

• Uil le ur •,
.«iiinii•
;

/
comliien plu• grand

»•»•. . . ,
I.C jtrec a

KftrtÎ KVf. 34. (j rcll. Stofiioit I* ftu et iv). L


: 34. I>e grec a en plu» à la lin : • dan» cicuï •.
Hébreux, 23-36. , 361
11. Morale {\, 10-.\lll). — ' Permévérance dans la foi fX, 19-Xii, 13J.

plénitude de la foi, le cœur Act. 13, 9. Bom. remarquer saint Clirysostume, ici l'on ne voit
dans la 13, 10. fait

ni le prêtre, ni la victime, ni le sanctuaire. Le
K». 36,15.
purifié, par l'aspersion, des souil- Z«ch. 13, 1.
corps lavé d'une eau pure, par le sacrement de
baptême.
lures d'une mauvaise conscience, Tit. Pet.
3, S.
3. 1 I,

et le corps lavé d'une eau pure Rom.Tit.


10, 10.
16. ; 1.
23 conservant Apoc. 3,11.
inébranlable la con- Ps. lil 109, ;

fession de notre espérance (car il est Deat.


4 \U, ; 5.
31, A.

fidèle celui qui a promis), ^^ et con- et mulua 2». Considp^rons-nous les uns lesauti-cs. Du con-
cartiale. tact avec nos frères doit jaillir une généreuse
sidérons-nous les uns les autres, Jo•. «U. 4. émulation dans la pratique de la charité, comme
Kcdl. 17, lî.
il en naît de fréquentes occasions.
pour nous exciter à la charité et Rom. II, 13.
1 Joa. 3, IS. 25. Le jour approche. Ce terme signiOe souvent
aux bonnes œuvres; ^^ n'abandon- Colos. 1, 10. dans l'Écriture la fin du monde, le jugement der-
Joa. 17, Î3 ;
nant point nos assemblées, comme nier, mais ici il représente les grands événe-
6, 57.
M»t. 13, îl. ments dans lesquels la majesté divine se mani-
quelques-uns en ont pris la coutume, Luc. 8, 13. feste d'une manière frappante, et qui sont comme
Jo». 10. 13. des images de la catastrophe finale.
mais nous consolant dautant plus Jnd. 19.
1 Cor. 11, 16.
que vous voyez que le jour appro- Rom. 13, 1*.
TroT. 4, IS.
che.
Dei
-^
Car si nous péchons volontai- vindicta in 26. L'Apôtre veut dire que. puisque les hosties
ocredoloii. de la loi ne peuvent, comme il l'a parfaitement
rement après avoir reçu la connais- Jer.
ProT.
S. 6.
î. 14.
prouvé, effacer les péchés, et qu'il n'y a que le
sang de Jésus-Christ qui ait cette vertu, il suit
sance de la vérité, il ne nous reste ï Pei. S, 21.
nécessairement que ceux qui y renoncent n'ont
Kat. Î6, :&.
plus d'hostie pour expier les péchés, Jer. 5, Î9. point de salut à espérer (Glaire).
JoT), 19, S9.
^' mais
l'attente terrible d'un juge- Jac. 3, î.
le. 64, 6.

ment et l'ardeur d'un feu qui doit Hab.


El. ÎO, 5.
3, 16.

dévorer les ennemis.


Celui qui -^ ProT. 6,31.
Pi. 96. 3.
viole la loi de Mo'ise,
meurt sans Mat. 1.S 6.
Gen. 17, 14.
aucune miséricorde, sur la déposi- Kl. ï!, 18.
I)eut.l9,lî,15.
tion de deux ou trois témoins. lCor.ll,î7-30;
6, 11. 29. Déplus a/freux supplices...; c'est-à-dire
-' Combien donc pensez-vous que ï Pet. 1, 4.
Joël, î, ÎS.
sous l'ancienne loi il y avait des sacrifices pour
:

mérite expier les fautes de fragilité, mais il n'y en avait


de plus affreux supplices Rom. 5. .'>.

pas pour les fautes de malice, pleinement volon-


1«. 9, 6.
celui qui aura foulé aux pieds le Hebr. 9. 14. taires. La révolte et l'infidélité étaient punies de
Rai. 3, 1. mort. Que n'ont donc pas à craindre ceux qui li-
Fils de Dieu, tenu pour profane le Mat. Î6, îS ; brement et au mépris de leur foi, se rendent
11, îî.
sang de l'alliance, par lequel il a Apoc. 6. 1.
coupables du plus énorme des crimes, foulant
Mal. 11. 1, aux ieds le Fils de Dieu, rejettent comme impur
été sanctifié, et fait outrage à l'es- Thés. 5, 19. 1 le sang de Falliance, principe de toute sainteté,
I>ent.SÎ,S5,43. outragent le Saint-Esprit et sa divine grâce.
prit de la grâce"? ^** Car nous savons Rom. II. 19; 30. A moi est la vengeance. On conçoit quelle
13, 4.
qui a dit « A moi est la vengeance,
:
impression devaient faire sur les cnréiiens de Jé-
rusalem ces menaces d'un châtiment terrible et
et c'est moi qui ferai la rétribution ». prochain, dans un temps où l'on montrait encore
des témoins et des .luleurs du supplice du Sau-
Et encore : « Le Seigneur jugera Mat. 10, ib.
veur et où il semblait qu'on vit toujours, selon
l'expression de saint Jérôme, son sang divin fumer
son peuple ». ^» \\ est terrible de Luc lî, 4, S.
sur le Calvaire.
tomber aux mains du Dieu vivant.
32. Le grand combat des souffrances. On mettait
^2 Or souvenez-vous des anciens Susli-
neada tout en jeu pour entraîner dans l'apostasie les
jours, où après avoir été éclairés, persecnlio. nouveaux chrétiens de la Palestine, la crainte aussi
Apoc. î, 5. bien que la séduction. Saint Paul, dans la pre-
vous avez soutenu le grand combat Ps. lî. 7,
mière partie de son Épiire, a voulu les mettre en
EccIL 2Î. î,
des souffrances; ^s garde contre la séduction maintenant il les arme
d'une part, don- Act.
S. 3 5. 41. contre la crainte.
I.i, i«: :

nés en spectacle d'opprobres et de Jer. ï. 2.


Eph. 3, 1.
tribulations et de l'autre devenus î Tim. 4, 7.
;
Thés. 14. 1 î,
les compagnons de ceux qui ont été Pe. 6S, 10.
Pf. 33, 20.
ainsi traités. ^^ Car vous avez com- Cor. 9. 3t. Ceux qui étaient dans les liens, en particulier
1 4,
Mat. 25. 36. l'Apôtre lui-même. La chaîne de saint Paul, dé-
pati à ceux qui étaient dans les Jac. posée 1, 2.
d'abord, avec les fers de saint Pierre, à la
Thés. 14. 1 i.
liens, et vous avez supporté avec Mat. 5. 10-12: basilique vaticane. est aujourd'hui Saint-Paul ;i

6. 20. hors les murs. Anneaux oblongs. d'une fabrique


joie l'enlèvement de vos biens, sa- Luc. 6, JÎ-23 ancienne et grossière, moins pesants pourtant :

lî. 33 79. que ceux de la chaîne de saint Pierre.


; 1,
chant que vous avez une meilleure
et durable richesse.
^^ Ne perdez donc Quse
pas votre con- munora
fiance, laquelle a une grande récom- suHtiiien-
tibus.
pense. '^^
Car la patience vous est 2 Tim.
Gen. 5, 1.
4, 8.

^^'-
362 Ad Hebrœos, X, 37 XI, 10.

.
, ,/ -
êixaioç
II.

&sov
'^''^
Moralla {%, IS-Xill).

* yçoviti' ^^

idv
—r

Saur

-
ôè
Im •
soria est :
mtmnémm

ut voIunUtem Dpî facténtes,


reporlétis promissionem. ^^ Adliuc cnim
môdicum aliquantulum,
véniet, et non tardabil. ^" Juslus aulcm
mous <• fidf vivit quod si suhtraxerit
CX, i9• Xttf i»i.

qui vi'ntnrusest,

. "'/ :

.(,
se, non placébit unima> me.'». ^' Nos au-

. ^
tcm non sumus subtraclionis fïlii in per-

- dilion<'m. scd fidei in acquisitionem .•'mi-

-
ma•.
TLW•
,
.^ -- ILI.
substântia
'
Ksi auleni
nTum. arguméntum non ap-
iides sperandârum

.-
^ paréntium. ' In hac enim testimonium
^ consecuti sunt senes. ' Fide inlellij^imus
ahôvaç d-, aptata esse sa'-cula verbo Dei ut ex in- :

visibilibiis visibilia fièrent.


"^
' ,
^ ihvaiav ^ Kide pli'iriman hostiam .\bel, (juam
^, Gain, obtulit Deo, par quam testimo-

. , -
d'ttviov

&, */
^^•' «/ ' «- tt:tn-
nium conseciilus est esse justus, testi-
monium perbil)énte munéribus ejusDeo:
et per illam defunctus
Fide Henocb transiâtus est ne vidôret
adhuc loquittu.

&
' in, iotîv ^

&' ^- mortera, et non inveniebâtur, quia trains-


tulit illum Dcus ante translalionom enim

-
-&. ,
:

'(
', *

&, , /-
^y'Sfrnrnir
testimonium hâbuit placuisse Deo. Sine
fide autem impossibile est placére Deo.
Créderc enim oportet accedéntem ad
Deum quia est, et Îniiiiircnlibus se loinn-
nerâtor sit.
•*

'

^^ - ^ Fide Noë, rosponso accL-plo de lis

^, ,*
.
'
'
quaî adhuc non videbàntur, méluensaptâ-
vit arcam in sah'ilem domus sua», per
quam damnâvit mundum
qua' per fidem est, hères est institiilus.
Fide qui vocatnr .\braham obe«livit
*
: et juslitiœ,

. '

' *- ,0-
in

sionis,
tando,
locum
exire, queni accepliirus erat in
hereditâtem et éxiit, nésciens que in i.

tanquam
cum
:

* Fide demorâlus est in terra rcpromis-

Jacob coherédibus
Isaac
in aliéna, incasulis
et
habi-

repromissionis ejusdem. *" Kxpecti'ibnt


' ^'^

', •/ oniin fundaménla habontem civitàleni


cujus nrtifex et conditor Deus.
;

&.
37. (pr. III. D (pr. .) *: xfonaei. 8. LTt "" * '«»• nAD (^s.

. }[*.».
)

38. KALTf (p. J.V.)


': vnooTttotf . [].• ,•.

-.
|. TJ^ayftarMr^ 9.

I.T:
3. Syr.

al : tn . (pr. m.) (pr. ra.)
XI. 3. Dt manière que rr (/ui finit inrieiUr
venu vitiblr. t.rec dcsdiii• «un» lesrhosesiiuei
: .

(pr. m.) AD (pr. m.) avri 9$. n vuyons ne snni


« ii'ises apparentti

) ^».
4. \:. ;

A(;ST: laltT. . À Oiru


H. Ceêl itnr In /... ... .,..* <»i nupelè. Abra
. >
*>. I.T: rpS^t'aMno cX (*
6. (pr. m.) I) (sor. .
m.) 'P*
;
(tbèil. V,nc
appelé •.
Ahraliam obcil par la loi, lorsqn'l
: •
Hébreux, 37 ,XI, 10. — 363
II. Morale (.\, 19•.\). — V Permévéranee dan* ta foi (X, 19- Zit, 13).

ProT. 13, 12
nécessaire, afin que, faisant la vo- 16, 3J.
;

Luc. îl,9;
lonté de vous obteniez l'ef-
Dieu, îl. 19;I,6.
37. Il ne lardera point. .Saint Paul veut dire seu-
fet de la promesse. ^' Encore un Jac. 1, 4 ; i, 9.
MaU 10, 3. lement ici que le Seigneur ne différera pas son
Hat. 24. 13.
peu de temps, et celui qui doit ve- Arar• ». 7.
second avènement, lorsque le moment qu'il aura
Hab. î, 3. fixé sera arrivé. Ces paroles doivent être entendues
nir viendra, et il ne tardera point. P*. 89, 4 ; 7. 9. dans le même sens que celles de II Pierre, ni, 9.
3" Or
juste qui mappartient vit
le Apoc. Sî, lî.
Jon. 14,3.
de la que s'il se retire, il ne
foi; 2 Cor. 4, 17.
Rom. 1, 1 ;
39. Nous ne sommes pas les fils de la défection,
plaira plus à mon àme. ^^ Pour nous, 10, 3
Oal. 3,11.
; 3, 2».
hebraîsme, pour nous, nous n'aimons pas la dé-
:

nous ne sommes pas les fils de la dé- Gai. 2,20; 5,6. fection, nous ne sommes nullement disposés à
1 Jmt. 3. 14.
nous retirer, à abandonner par une lâche apos-
fection, pour la perdition, mais de la Pi. 72,27 ; 1, 6;
102,21 :3,39.
tasie le parti de la vérité. Cf. Luc, xn, 8 (Glaire).
Mat. 19, 17.
foi pour lacquisition de lame.
Thés. 5. 1 J,
XI. 1. La foi est... Ces paroles, dit saint Thomas,
XI. Or la foi est le fondement des Quse notio
'

contiennent tous les éléments d'une définÎtion.


ndei.
choses qu'on doit espérer, et la dé- Boni. 25. S, Mais l'intention de r.\potre n'est pas de donner
Joa.l7,3;20,29. une déGnition catégorique de la vertu de foi;
monstration de celles qu'on ne voit 1 Pet 3. 1, c'est d'inculquer fortement à ceux à qui il s'a-
Gen. 15, 6.
dresse ce principe que sur les biens à venir et
point. - Car c'est par elle que les Pe. 115, 1.
sur la voie a suivre pour y parvenir, ils doivent
Gen. 1, 3.
anciens ont reçu témoignage. ^ C est Ps. 32, 9. consulter uniquement la 'parole de Dieu, sans
Tit. 2. 1. tenir compte des impressions des sens, ni du ju-
par la foi que nous savons que les Helir. 1, 2. gement des hommes. Sur ces matières la foi ajoute
Lac. 17. .%
aux lumières de l'esprit, une clarté plus vive, une
siècles ont et*'• formés par la parole Kom. 20 1.
12.
;
pénétration plus haute, une pureté plus parfaite :
6,
de Dieu; de manière que ce qui 1 Cor. S 10 :
elle est pour les yeux de l'àme, ce que sont pour
11,22. les yeux du corps les instruments d'optique.
était invisible est devenu visible. 3. Les siècles: c'est-à-dire ce qui est du temps,
* C'est par FidesAbel,
la foi qu'Abel offrit Mac. 23, 35. le monde iGlaire .

4. Abel... Saint Paul, pour faire valoir les avan-


une meilleure hostie que Caïn: par Gen. 10 4, 4. ; tages et la nécessité de la foi, emploie ici un
moyen qui lui est familier, et très propre à frap-
elle il reçut le témoignage qu'il était per les Juifs; il leur rappelle les exemples de
juste, Dieu rendant témoignage à leurs ancêtres et montre que la foi en a été le
principe, en sorte que s'ils ne la pratiquent pas,
ses dons; et par elle, mort, il parle ils ont cessé d'être leurs enfants comme ils ai-
ment à s'en gloriOer.
encore.
' C'est par la foi qu'Hénoch fut Henocb,
Gen.5,24;2,17.
enlevé, pour qu'il ne vit point la mort, Pa. SiS, 39.
Mat 4, 17.
eton ne le trouva plus, parce que Sap. 10. 4,
Eccli. 44, 16.
Dieu l'avait transporté car avant son Mal. î,
: 6.
Ps. 100. 6.
enlèvement il reçut le témoignage EcclL 34. 1,
Rom. 3, 2S. 6. Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu.
d'avoir plu à Dieu. ^ Or, sans la foi, il Jac. 4, S.
Ps. 33, 6.
Elle est en effet la première condition de la vie
est impossible de plaire à Dieu. Car Ex. 3, 14. chrétienne, elle en est encore le principe, le ga-
Is. 40, 10. rant, la mesure. De là, la maxime de Saint Augus-
ilfaut que celui qui s'approche de Mat. 20. . tia Difficile est ut maie vivat qui bene crédit. Si
:

Gen. l.i, I, 5.
la foi explicite en Jésus-Christ n'est pas de né-
Dieu croie qu'il est. et qu'il récom- Lam. 3. 24. cessité de salut,
Ps. 104, 4.
il faut au moins une impli-
pense ceux qui le cherchent. cite.
"
Ayant reçu une réponse du
7. ciel, avant été
C'est par la foi que Noé, ayant averti de Dieu (Glaire).
reçu une réponse touchant ce qu'il ne
Gen. , 14.
voyait pas encore, et saisi de crainte, EcolL 44, 17.
1 Pet 3, 20.
prépara, pour le salut de sa famille, 3IatI2,4l.42.
Luc.11,31,32.
une arche par laquelle il condamne
le monde; et il fut institué héritier
de la justice qui vient de la foi.
^ C'est par la foi que celui
qui est Abraham. 8. Qui est appelé Abraham : c'est-à-dire qui est
appelé Abraham obéit et partit sans Gen.l2,l:17.5;
13, 1. appelé maintenant Abraham. Saint Paul fait cette
savoir où il allait. ^ C'est par la foi Eccli. 40, 20. réflexion, parce que le patriarche s'appelait d'a-
Rom. 1, 5. bord Abram, qui signilie père élevé, et qu'il ne
Ps.44, 11. reçut que plus tard, à cause de sa grande foi, le
qu'il demeura dans la terre de la pro- la. 44, 4.
Gen. 34;
nom d'Abraham, ou père d'une grande multitude.
messe, comme dans une terre étran-
11,
12-21: 17,7-lS, Genèse, xvii, 5 (Glaire).
14.
gère, habitant sous des tentes, avec 1 Cor. 7, 3L
Hebr. 13. 14.
Isaac et Jacob, cohéritiers de la P». 121, .
même promesse. '« Car il attendait Is. 23, 20.
Is.32.15:33,20.
Joa. 17, 22.
la cité qui a des fondements dont Ex. 4S, 3.1.
2 Cor. 5, 1.
l'architecte et le fondateur est Dieu.
364 Ad Hebraeos, XI, 11-24.

'
II. Moralia (X, lO-XllI). — f Mm flum mtmmémm fX, 19•^ i»).

,
**
xut ^«^(îa dç *'Kide et ipsa Sara slérilis virlutem
€, xul in conccptionem scminis accépit, étian
èxexsy, inei prœter tempus œlâtis quoniam lid•
** ' :

. &
xai lem crédidit esse eum qui repromiserat.
&%•, xai «- *=•
Propter quod cl ab uno orti sunt i••!
hoc emortuo) tanquam sidcra cœli in

^
d'aç rot xai

,--
, ^,
&
,
*^

xai xai
^^-
multitudinem, et sicut aréna quœ est ad
orani maris, innumerâbilis.

non
*^ Juxtaiidem defuncti sunt omnes
accéptis repromissiônibus, sed
lonpe cas aspiciéntes, et salutânles, <t
isli

.
, &, -
'.& &-
, '
xai

" Kai
. **01
xai coniitcntes quia peregrini et hospites sunt
super terram. ^* Qui enim hœc dicunt, si-
gnificantsepâtriam inquirere. '' Ktsiqui-
dem ipsius meminissent de qua exiérunl.
habébant iltique tempus rcverténdi :

/ ',
'" nunc aulem
'^rfri meliorem appetunl, id est.

,
/Jio cœléstem. Ideo non confimditur Deus vi>-
-
^,
. câri
civitâlem.
Deus eorum : parAvit enim il

''

xai - '"
Fide obtulit Abraham Isaac.
tentarétur, et unigénitum ofFeréba
' nm

^,
*^

^.
^' " *^
7««
&'
-
^ xai
suscéperat repromissiônes
diclum est
bi semen :
: Quia
"
in Isaac
:

ârbitrans quia et a mor-


potens est Deus
" ad
vocâbilur
qurm
ti-

(
tuis suscitâre : und»•
xai eum et in parâbohini accépit.

.^° Fide et de futuris benedixit Isa^i


'-»*>

, . ''
*1 xai -'

'-
Jacob et F!sau. "' Fide Jacob, morien^

, ^,
singulos lilioruni Joseph benedixit «t :

xai adoràvit fastigium virga^ ejus. ^' Fi<i

.
'^'^
Joseph, moricns, de profectione filiôrui..

Israël memoràlus est, et de ossibn-


xai suis mandavit.

,.& -- Fide Moyses, natus, occullalus t-


^^ ="

ménsibus tribus a paréntibus suis, eo


xai quod vidissent elegânlem infanlrm. et
'•
** non timuérunt régis edictum.
' Moyses grandis factus negàvil s.

. JD Mich. }^.
12. LT':
13.
>9.
.: / (
: avtjj

-r^oiStlàuerot
Ç, rt>|l.
(•

:
i"ell,

|>.
.
frtMtr.

111. *: fi^
20. LT': nai .Tffl.
21. AUEL: ^'1<*. GKSIie: evr».
23• L: oôffta.
MO/iioâjutrot). G rell. * »r. 7itto9.
la.
LT: lUfivar.
(pr. m.) I) (pr. m.) : fiyr,f,ortvovaiy. 11.
li.
^
I .ms \v «roc.
13. I ,-..... L: ^..M. . L 1 .us
i : • le» riDyaoi
16. NADEGSLT: »^. a«. qu'il fût, c'e»l-«-<lif« « renonça à la <iUA-
19• ALT': lyeî^oi. AL: Svr«nat. lité de «.
;

Hébreux, XI, 11-24. 365


II. Morale {X, lO-.VIIl). — Permérérance dan» la
1° foi fX, lO-Iti, 13).

" C'est par la foi aussi que Sara, *^™• 11. Sara. Voir la note sur Genèse, xxi, lO. Cf. I
Pierre, m, 6.
stérile, reçut la vertu de concevoir Gen.ii, 30

un entant, même après avoir passe Rom. 4. «o.

làge, parce quelle crut tidele ce-


iî.Aux astres du ciel et au sable innombrable.
lui qui en avait fait la promesse, '^sf•"• CeUe idée qui donne les étoiles comme aussi nom-
^3 C'est pourquoi d'un seul homme breuses que les grains de sable de la mer, n'était
^^;^,^*• pas commune au temps de saint Paul.
(et déjà éteint) sont sortis des des- j^/'s;^^•
cendants semblables en multitude »«».«. iV.
aux astres du ciel et au sable innom-
brable qui est sur le bord de la
mer.
^^ Tous ceux-ci sont morts dans »«••- 13. Les biens promis. Il s'agit ici senlenent des
cbaruni» biens terrestres, et non des biens célestes dont
la foi, n'ayant pas reçu les biens uat. lo, 22; saint Paul ne parle pas encore.

promis, mais les voyant et les sa- i*V,'s7.


luant de loin, et confessant qu'ils jo^V.^e*"
étaient étrangers et voyageurs sur J^3,4%J°3.
47.9.
la terre Car ceux qui arlent Ps. 3S, 13 ;

ainsi montrent qu'ils cherchent une 1 pèt; ifn.


15. S'ils s'étaient souvenus...; c'est-à-ilire s'ils
patrie. ^^
Et certes, s'ils sétaient .^'iVifl' s'étaient regardés comme citoyens d'Cr ou de
Haran, Us y seraient aisément retournés (Glaire).
souvenus de celle d'où ils sortirent, ^*^^4iJ Vi*^'^'
ils auraient eu certainement le temps pwu'p.%!*i3.
d'y retourner. '^ Mais maintenant Eom.9,u;
ils en désirent une meilleure, c'est-à- oau^so.
dire la céleste. Aussi Dieu ne rougit ^^Îaïu.®'
point dètre appelé leur Dieu, parce k^j,V;
qu'il leur a préparé une cité. "ss^j'îlfo.'
''
C'est par la foi qu'Abraham of- *b"»hain n. Abraham. Sur la foi d'.Abrabam comparer
. , ...
, . , niium .
ce que saint Paul en a dit au chapitre iv de l'Épi-
frit Isaac, lorsqu il était éprouve, et orreremis. tre aux Romains.
qu'il otîrait ce fils unique, lui qui Gen. m.i.
avait reçu les promesses, ^^ lui à ^^ ,;*,*'•
qui il avait été dit « C'est en Isaac 'JJ^uf'i"
:

19. Comme une figure de la mort et de la résur-


que sera ta postérité ». ^^ Parce .^"^?;!;. rection du Sauveur (Glaire).
qu'il pensait que Dieu est puissant, ^*""• *•"'"

même pour ressusciter d'entre les


morts; aussi le recouvra-t-il comme
une figure.
'^^
C'est par la foi qu Isaac bé- l'aac et
Ulioram,
nit pour 1 avenir Jacob et Esaû.
21. Et s'i>ic/»no..., envisageant parla foi, dans le
^' C'est par la foi que Jacob mou- Gen.
Mat.
Î7,Î7,39.
11. S,
sceptre de son flls, la puissance souveraine du
Messie, dont Joseph était la Ogxire (Glaire).
rant bénit chacun des fils de Joseph Gen.
Ps. 107, 10.
4S. 14 ;

en particulier, et sïnclina profondé- Ps. 47, 31.


9. 2,

ment devant le sommet de son scep-


tre. " C'est par la foi que Joseph 2i. Du
départ; c'est-à-dire de la sortie d'Égypie.
— Joseph demanda que ses restes fussent trans-
mourant parla du départ des enfants portés en Palestine quand Israël quitterait l'Egypte,
ce qui fut fidèlement exécuté (Glaire).
d'Israël, et fit des dispositions tou-
chant ses os.
^' C'est par la Moysi.
foi que Moïse
étant né, fut caché pendant trois «.4, 33.
mois par ses parents, parce qu'ils ^o,l':\vÎ'
avaient vu que lenfant était beau etJ^.V,i6.
qu'ils ne craignirent point l'édit du "^ li^f
-'^i
roi. 2*
C'est p^j. 1^ ^.2.n. Devenu grand. Voir
f^• ^^g jyj^..gg^ 4*. Actes, vu, 23.
ProT.
devenu grand, nia qu'il fût fils de Pi
16, 19.
83, U.
i 1

366 Ad Hebrseos, XI, 25-38.


MoraU• (X, lO-Xlll). —r Mm **) mtanéum (X, i9-XU, i»).

/^ -
11.

ysaOai v'toç &)' <, '^'^


filiuin Pharaonis, ^' magis éligen

^ cum populo

^
aiTligi Dei, quani temporal
l/tiv peccuti habére jucunditatem, " major•
,
'
'
.
&
^^

'/ &-
(livitias

impropérium Chrisli
u^stimans thesauro .Egyptiorum
: aspiciébat enim in

. ., -'"
remuneratiônem. Fide reliquit Jugyp-

& '' tum, non véritus animositûtem régis :

--
invisibilem enim tanquam videos
- susti-

, nuit. ^* Fide celebravit pascha, et san-


'*''

guinis effusionem ne qui vasUJtbal

&.
: pri-

^ &. & &'


•^

",
mitive, tàngeret eoe.

" Fide transiérunt mare Rubrum tan-


quam per âridam terram quod expert

./ , -'^
: i

yEgyptii, devorati sunt.

& ^" '" Fide mûri Jéricho corruérunt, cir-

' ;, '&,
.
il •" cuitidiérum septem. ^' Fide Rahab ni<
retrix non périit cum incrédulis, exci-
piens exploratores cum pace.

, &,
,-
^^

^
/ " Etquid adhuc dicamy Deficiet enim
me tempusenarrântcmde Gédeon.Bara

,
^, •,
, ,
-, -,, ^^
^^

-
Samson, Jephte, David, Samuel,
phétis

missiones,
^*
:
^^ qui per lidem vicérunt régna,
operàti sunt justitiam, adépti sunt repro-
obturavérunt
extinxérunt impetum ignis, effugérunt
ora
et pr«•-

Icônum,

. ,
^ &- âciem glâdii, convaluérunt de infirmi-

'
tate, fortes facti sunt in bello, castra

,vcàx --
vertérunt extcrorum :
•*•''
accepérunt mu-
^^

.--
lieres de resurrectione mortuos suos.

&,
,
Alii autem disténti sunt, non susci-
piéntes redemptiunem, ut meliorem in-

,
venirent resurrectionem. ^• Ali:

^,
•"*

-
ludibria et vérbera expérli, insuper 1

, ^,),
(('
^^^,&, ^^

,
vincula et cârceres lapidâti suni

, {--
:

^^ occision
secti sant, tentéti sunt, in
9^' glàdii mortui sunt : circuiërunt in m< -

iv lotis, in péllibus caprinis, egéntes, an-


^"
( gustiàti, aiHicti
erat mundus :
:
^^ quibus dignus non
in .solitudinibus errant* -

26.

.
HDET: lùyAiyvnTOV. AL:
28. , »: ^lt9fty}y. 29. LTt (p.
èrAlyvTrrov.
.) Wf 37. Wakcf. t7f<ii.i.^ij')ti»
: , palis Iralistixi). Ju;/.

^
30. NT*: nAÎ) (pr. m.) LT: Imuor. htvfa'o9. liez. inv^it. : ftiii. Faber. :

(. ^^.
-
32. nAD (|). m.) T*L: //e \J* (pr.) re Gatah. : ,\lii al.
mal et (sq.)
17^0. 34. L:
«al. 33- (pr. iii.) I) (pr. m.)
(eti. ^ 37) et : hivra-
:
Kux,
9. 35. (pr. m.) AD (pr. m.) L: dans
3M.
le
(h• 9111 le tnonde n'était pat digne Qgure
grec entre parenUiétM.
Hébreux, XI, 25-38. 367
II. Morale {X, 10-.\lll). — i* Persévérance dane la foi €X, 9•, 13}.

la iille du Pharaon, -'^


aimant mieux Hebr. 4,9. i-j. Aimant mieux... Il préféra la vie pénible
des Hébreux aux délices de la cour, qu'il ne pou-
être afiligé avec le peuple de Dieu, vait goûter sans péché il aurait cru pécher s'il
;

s'était livré aux plaisirs, sans se mettre en peine


que de goûter pour un temps le plai- de ses frères (Glaire).
Kl. î, 14.
26. Estimant l'opprobre du Christ... Cette ex-
sir du péché, -^ estimant l'opprobre l's. 6S, »1.
U. 33, 6.
pression implique que le peuple d'Israël était le
du Christ une richesse plus grande lCor.9,î3-îi. peuple du Messie et qu'il le représentait.
que le trésor des Egyptiens; parce
qu'il envisageait la récompense.
PrOT. »S, 1.

C'est par la foi qu'il quitta l'E- Pe. »6, 14.
I Tiœ. 1, 17.
gypte, sans craindre la fureur du
roi; car il demeura ferme comme
s'il avait vu celui qui est invisible.
28. Il fit et institua la pâque. Voir la note sur
2*C'est par la foi qu'il fit la pâque et Ex. lî, 3-îl.
Eccli. Î4, Î6. Matthieu, xx\i, 2.

l'aspersion du sang, afin que l'exter- Hebr. 10, 19.


Pe. 77, .il.

minateur des premiers-nés ne tou-


chât point aux Israélites.
^' C'est par la foi qu'ils traversè- In mari
Rubro,
rent la mer Rouge, comme sur une Mat. 17, 19.
£z. 14, î} ;
terre ferme: ce qu'ayant tenté, les 15, SI, li.
Marc. 9, îî.
Égy tiens furent engloutis.
C'est par la foi que
'^^
murs les in lerrae

de Jéricho tombèrent, après qu'on


Joe. 6, S-3I.
en eut fait le tour pendant sept jours. S Cor. 10, 4.
Jos. 5. 1-Sl 31. Pacifiquement, ou en silence, sans les décou-
^' C'est par la foi que Rahab, femme 6, Î5.
;

vrir, sans les dénoncer, ou avec bienveillance,


sans leur faire aucun mal, les conseivaut sains et
de mauvaise vie, ne périt point avec Jac. Î5.
Joa.'2, 3.
S.
saufs; car telle est la vraie signiGcation du mot
les incrédules, ayant reçu pacifique- Mat. 10, 41. hébreu que l'on rend ordinairement par vaix
(Glaire).
ment les espions.
^^ Et que dirai-je encore? Car le Fidee
Judicum
temps me manquera pour parler de Jos. 11, 6, 6.

Gédéon, de Barac, de Samson, de Jadic.4,6-I4


13, 24 11, ; 1.
;

Jephté, de David, de Samuel et des


et prophe- 33. Ont vaincu des royaumes, comme Gédéon,
prophètes, ^^ qui par la foi ont vaincu taruni. Barac, David. - Fermé la gueule des lions, comme
Judic. 7, i ; Daniel qui, jeté dans la fosse aux lions, n'en reçut
des royaumes, pratiqué la justice, 14; 11.
!Reg.4,17-îô;
aucun mal.
obtenu l'efTet des promesses, fermé 8, 1-Sl.
Jadic. 14, 6. 34. Arrêté la violence du feu. Les trois compa-
la gueule à des lions; ^^ arrêté la 1 Reg. 17. 34. gnons de Daniel, jetés. dans la fournaise, ne fu-
violence du feu, échappé au tran-
Dan. 6,Î2.
Dan. 3.
rent point brûlés. —
Echappé au tranchant du
glaive, comme Élie et Elisée, échappant à leurs
chant du glaive qui ont été guéris
1
1
Mach. î, 59.
Reg. IS, 11 ennemis. —
Ont été guéris de leurs maladies,
;

de leurs maladies, sont devenus forts


19,10,1I;21,10.
;

comme le saint roi Ézechias. —


Sont devenus forts
3 Réf. 19, 1. dans la guerre, comme les Machai>ées.
4 R«g. R, 14.
dans la guerre, ont mis en fuite des 3 Reg. 17, 17.
4 Reg. 4, 17.
armées étrangères '^^ par qui des 35. Des femmes ont recouvré leurs morts, leurs
2 Mach. 6, IS.
;

îl-31 ; 7, 9-30. enfants, ressuscites par Élie et Elisée. Les uns —


femmes ont recouvré leurs morts ont été torturés, le saint vieillard Éléazar et les
sept frères Machabées.
ressuscites.
Dont uns ont été torturés, refu- Quae
les pro
ea pasiei
sant leur rachat afin de trouver une Sun t.

meilleure résurrection. ^^ Et les autres


ayant souffert les moqueries, les ver- I Uach.7,34;
13. lî;
ges, et de plus les prisons, ^^ ont été »7, M; . î,
37. Ont été lapidés. Zacharie, Gis du grand prê-
9,
î Mach. tre Jolada, fut lapidé. Jérémie le fut aussi, selon
une ancienne tradition. — Sciés. D'après la tra-
7, 7,
lapidés, sciés, mis à la question, sont Î4 9 30. ; 5, ; 6.
3 Re«. ÎS, 27. dition juive, Isaîe fut scié en deux.
morts frappés par le glaive, ont couru Jer.37,14;3S.6.
oà et là sous des peaux de brebis et Mat. 37. 23, 35,

Lac. 13, 34.


des peaux de chèvres, dans le besoin, 2Par.î4.20-22.
dans l'angoisse, dans l'affliction Luc. 11, 51.
Jer. 28. 23.
;

3* eux, de qui le
monde n'était pas 4 Reg. 13, 14
2, S,

digne; errant dans les déserts, dans


.

368 Ad Hebraeos, XI, 39 — XII, 10.

,&
,& .,-
^'

, &
, Kui

*"
xai

.
01'
II.

rot
Morall» <X, 19-.1^111).

ur;
x«î xtù


— r Mm

âtù
inay^'s-
in

bàli
^"

^'
mtamUum

montibus, et spelûncis, et
ierrd).
Et hi
non
Deo pro nobis mélius
dénie, ut non
accepérunt
(X,

sine
f'Xiit

omnes teslimônio
t»}.

repromissionein.

nobis
aliquid prov
in cavérnis

fidei pi

consumm

.• "^
réntur.
/- XII.

, ,/
x(u r^utig, *
Ideôque et nos lanlain hab. n
tes inipositam nubcm téstium, deponm
xai tes omne pondus, et circumstans

,
, ,7/
&. ^^ -
' -
&
âi'

9^
-/(
xat
poccàtum, por patiéntiam curràmus au
propositum nobis certiimen ' aspiciéntes
in auclorcm fidei, et consummatornn
Jesum, qui proposito sibi gaudio sust
nuitcrucem, confusione contempla, at<i
:

,
. ,
,
in déxtera sedis Dei sedet. ^ Recogitàte
enim eum qui taleni sustinuit a pecca-
toribus advérsum semelipsum contra-

^',,,' L•
diclionom ut ne faligémini, unimis ves-

/
:

tris deiiciéntes. ^

* * Nondum enim usque ad sànguinem


^xai rcslitistis, advcrsus pecciitum répugnan-
tes :
' et obb'li ostis consolationis, qn••
vobis tanquam filiis lôquitur, dicen>

,
iL•vo^ •*
,-- ' Filimi,noIi negligére disciplinam Domi-
ni : neque fatigéris dum ab eo argueri«.

.
,
^ Quem enim diligit Dominus, castigal
flagellât autem omnem filium, quem :

cipit.
'
Tanquam

;
viotç ^ In disciplina perseverate.
&'
, , ' ^
filiis

filius,
vobis oiïert se
quem non
Dous
corripit pater?
: quis enim
' Quml

& ^
. si extra disciplinam estis, cujus parti

' , &'
xat pes facli sunt omnes : ergo adùlleri.
non filii estis.
-
,;
38.
'/^
nAT*L: inï %^i«ç.
xai
xai

*<•
' Deinde patres quidem carnis noslra
erudilôres liabiiimus, et reverebâmur t•
non multo magis oblemperâbimus Pai
spirituum, et vivémus? •* Et iUi quidrm
in lémporepaucôriim diérum, secundum
volunlalem sua m crudiébant nos hic :

39. AL: t.Tcyy. 8. LT pon. ail. kari p. vloi.


1 Jun. : UMvof. 9. nAD pr. m.) LT: nolv aSll.
.
(

2. ADEGST: Mtnu»inev. 10• I): rrfo»• u2. irtai^nf


3. ALT: iavTÔy (: avrâv). Tti tfoKOvrTa avtoî;.
4. D (pr. m.) t (p. OvTToi) yo'j.
5. Le: SioUytitu; kAD (pr. m.) T*: ^»». joie
Ml.
».
1. 1• < i le la joie. Crc<' : • au lieu
7. LTÔNAI): Ek naiâ. LT* iarir. .%. Diêant n'eat pas dan• ie grec
Hébreux, XI, 39 — XII, 10. 369
II. Morale (X, 1-11). — i" Pttruévérance dan* ta foi rX, 19-XMMf 13).

les montagnes, les antres, et les ea- '![; «"'


vernes de la terre.
^' Or tous ceux-là ayant obtenu un oaipro eu 39. Or tous ceux-là... Tous ces exemples étaient
de nature à fortitier particulièrement les courages
l)on témoiornafire pour leur foi, n'ont tr^cL•». à la veille des persécutions auxquelles les chré-
tiens, les ministres sacrés surtout, allaient être
("ependaut pas reçu 1 eiiet de la pro- s.p.3, e. voués.
40. Dieu nous ménageant: c'est-à-dire Dieu ayant
messe, ^^ Dieu nous ménageant quel- Herî. u, u.
voulu, par une faveur singulière qu'il nous a laite,
que
^ chose de meilleur, afin qu'ils
^ ne Mich.î!'3.' que leur félicité complète fût différée jusqu'à ce
, P». 13Î, 1. que nous jouissions nous-mêmes de la nôtre. Mais
reçussent pas sans nous leur com-
,
luc. ïs, «s. ce retard de leur béatitude ne l'a pas diminuée:
plète félicité. au contraire, en les animant à une plus grande
patience et à une espérance plus vive, il a aug-
XII. Étant donc environnés ,^J."J„,
^ menté le mérite de leur loi ;Glaire'.
-\n. I. De témoins: non de simples spectateurs
lune si grande nuée de témoins, «^•;^^«^"";^• de nos luttes, mais de chefs nous exhortant et
dcchargeons-nous de tout poids et ^^"^^^^ î-j^ nous soutenant par leurs exemples.

du péché qui nous enveloppe, et cou G«L Î5 S?. s,


i.

rons par la patience au combat qui Colos. lî.


Cor.9, Î4-26. ^
3,

i. Jésas-Christ est fauteur. de la foi parce ..


nous est proposé; ^ contemplant Ecdi. ,10.
^. 4, 33. qu'il en est le principe et la source; il en est le
consommateur parce qu'il en est le terme et l'objet
l'auteur et le consommateur de la foi, ^p>-'t=,V
Ham. SI, 9. '
par le bonheur du ciel qu'il nous procure et où il
Jésus qui, dans la vue de la joie qui ^^if•",-''» veut être lui-même notre récompense.
lui était proposée, a souffert la croix, \^^l\^^'
méprisant la honte, et qui est niain- ^»»-'j<^' 9•^ ^

tenant assis à la droite du trône de ™"p• Sap.


*• *•
ÎO. i,

Dieu. ^ Pensez donc à celui qui a,^''•"?-;'^


supporte une telle contradiction de ^^ -^^ '- ;

part des pécheurs


r soulevés contre „Kom.^-^^"-,
. 10, 21.
lui. afin que vous ne vous lassiez i^'-'-^.'»^^*•

pomt, et que vous ne soyez defail- »!, s, la. -

lants en vos âmes.


* Car vous n'avez point encore ré-
aîu^t
sisté jusqu'au sang en combattant ««"^.
contre le péché et vous avez oublié ^l\• 'v,%,
"'
a. La Consolation qui vous parle; c'est-à-dire
;

ces paroles consolantes qui vous sont adressées


la consolation qui vous parle comme Cor.
13,
3. I, dans TÉcritare.
à des fils, disant « Mon fils, ne mé- ^^"V*:^
:

prise point le châtiment du Seigneur, Apoc. 3, 1».


Sap. 3,11.
et lorsqu'il te reprend, ne te laisse pas Hebr.
Gen.
3.
21. S,
2,

abattre. Car le Seigneur châtie ce- Pe.


** lis, 18.
Jer. 31, 18.
0. Tout fils qu'il reçoit au nombre de ses fils.

Pe. 62, 5.
lui qu'il aime, et il frappe de verges El.
16, 42.

tout fils qu'il reçoit ». Luc Î4, 2<i.

'
Ne vous découragez pas dans
châtiment. Dieu vous traite
le
comme
"™.
JeVi, îg.
ses fils; car quel est le fils que ne
^lJ^o,*s;
corrige pas son père ? ^ Que si vous *i^"i':
êtes hors du châtiment auquel tous •'^ ^; l\ "•
ont été soumis, vous êtes donc des *î!;4'3"-
enfants illégitimes, et non des
fils.
^ De plus, nous avons reçu la cor- Les pères de notre chair, de notre corps.
^^Vo'J^" !).

Pèère des esprits; Dieu, le père de nos âmes.


rection des pères de notre chair, et
nous les revenons; ne nous soumet- eccil?,
El. 20, 12.
trons-nous pas beaucoup plus au Is. S. 13.
Bom. S, 16.
Père des esprits, afin que nous vi- Joa. 8, 52.
Hebr. â. 9.
vions? ^* Car quant à eux, c'était Is. 46, 17. 10. Selon leur volonté, parfois injuste ou capri-
cieuse Dieu au contraire n'agit que dans l'intc-
dans l'espace de tant de jours, et se- rét
;

de notre sanctification.
lon leur volonté qu'ils nous corri-
geaient; mais celui-ci, c'est en vue
BIBLE POLrOLOTTE. — T. VIII. 24
Ad Hebrœos, XII, 11-24.

,
370
II. Mor»ll» (\, 1-11). ~ W in éomtm opmrittmm mtmmémm fXiit i4-IitO.

«VToTç tnodôtvovy 6 et tni tlç autcm ad id quod utile est in recipiéndo


«. sanctificationcm ejus.

^,
et
. ' '
dt nuiôtiu
eîvui,

âi'
,- *^ ^ mum
**
" Omnis autem disciplina, in pra>sénti
quidem vidclur non esse gaiidii, sed mœ-
rôris pôslea autem fructum pacatissi-
:

exereitâtis per
Propter quod, remi'ssas manus, et s
eam reddet justiti;»•

,, « *^ onif-àç liita génua erigite ^^ et gressus


rectob

,
:

•. ] /)

,
**
îat^fj

*^
.

, facile pédibus vestris, ut non claudican><


quis erret, magis autem sanétur.
'* Pacem
sanctimoniaiu,
cum omnibus, et
qua nemo vidébit
Deum •' contemplantes ne quis deeit
seqiiîmini
sin<•

&, ]
:

&, çC« gratiœ Dei ne qua radix amaritudii•


:

^^
-- sursum gérminans imp«'-diat, et per ill.i
inquinéntur multi. '* Ne quis fornicâtc
^,
. ''"/ ,
aut profânus ut Esau : qui propter unam

,
&'
., .&
)•
- -
escain véndidit primitiva sua
enim quoniam
târe benedictioneni, reprobâius est
enim invénit pœniléntiie locum, quam-
quam cum lacrymis inquisisset eam.
non
et pôslea ciipiens heredi-
: " scitutc

'"

, ** Non enim accessistis ad

,(&,^,
tractâbilem
xai (( montem, et accensibilom ignem. «*f tnr-
&],
.-
* " binem, et caliginem, et procéllaii!
tub.T sonum, et vocem verboruni. «|uam

'^" ,
qui audicrunl, excusavérunt se, ne eis

, -'
'^^^
fieret verbum. ^" Non enim portâbant

&,
, ,, -
, 2,
).
'^ & ^^

/
*'
-^?!-
^*

-
quod dicebalur Et si béslia tetigerit
montem, lapidâbitur. ^* Kt ita ternbU#
erat quod videbatur, Moyses dixil :
térritus sum, et tremebundus.
'^ Sed accessistis ad Sion montem
ibiJe

civitatem Dei vivéntis. Jérusalem cœli


lem, et
:

multurum millium angelorn


1
,

], ^ ^ &tip
^^
".
frequéntiam, ^^

rum. qui coiiscripli sunt in co'lis, et ju-


dicem omnium Deum, et spiritusjuslonini
perfectorum, '* et testament! novi mcdi
torem Jesum. et sànj^uinis aspersiÔDi
et ecclésiam primiti\

dt
H.

.
13.
.
(•. m.) *: (.
(|). .)
*: noitîrt.
Est. Crût. al. hr

16. ACI.: àniôero.


.)
:

nACT:
. ).
iavroH.
xxix, 18). LT:

M* ofti. I.T;
nu'îlins l(»(|uriil«'ni «lu.nn

::.t.

2'».

Uoxi•. :
1.1 IIH;
sAClMiSI.T: m^hior.
TÔ xi
:....,,•. ^..

.).
„...
Abel.

..<-
f ifi
(|

.
18- Jun. t (.a. s. fiiq. 11. Dieu. Grec : • le Seigneor •.
ao-il. Ces versets figurent entre iLinnthi -v» d^it

19.
20.
21.
G
AL: TtfOtànyat.
rcll.*
(pr.
. .
m.) AT*: kCT: ^.
grec.
W.
d'un
a. (ne
/(
<1aril
»era lapidé. Le grec porte en plus
».
trvujM! n'est pu dkns le grec.
; • ûu |x
Hébreux, XII, 11-24. 371
II. Morale (\, 19 -XIII). — »> Pereéwéranee dan» les honnem œuvrem (Xii, 14•)
(lece qui est utile pour que nous re-
cevions sa sanctification.
Tout châtiment paraît être dans ^"„~iam
< ' H. Vn fruit de justice, la grtce de la justifica-
tion ou du salut.
le présent un sujet de tristesse et j^*,''*^*.'5^8
non de joie; mais ensuite, il pro- J^'i^'î?;
duit pour ceux qu'il a exercés ^^ u.n!\h^iiX
fruit de justice plein de paix. '- C'est ^ÎS^":
pourquoi, relevez vos mains languis- ^"uo*,"'
santés et vos genoux défaillants, f" ^';
'3 et faites des voies droites pour *^*'i"*i"• 13. Des voies droites, par la sûreté de la doctrine
et la sainteté des actes.
vos pieds, afin que le boiteux ne s'é-^**^ f\'*•
gare point, mais plutôt qu'il se re- Jer.>p.-•"•
1
Uebr. 6, 4-10;
dresse, 10, 26-27; ,14.
9' Pax et i" Nécessité de persévérer dans les bonnes
'^ paix avec tous, •ianctilas.
Recherchez la œuvres, XII, 14-\ni.
la. 3Ï. 17. 14. .Ve verra Dieu de vision béatiGque.
et la sainteté sans laquelle nul ne Rom. 1?, IS. la

Pe. 3î, 15. 15. Racine ami-re. Cette expression doit s'enten-
verra Dieu; '^veillant à ce que per- Bom. U, 19. dre d'un apostat, qui renonce à sa foi et à la reli-
Cor. 7,
sonne ne manque à la grâce de Dieu, 2Joa. 17, 3.
I. gion cbrétienne.

à ce qu'aucune racine amère, pous- ^»^j^'^^

,
,

sant eu haut ses rejetons, n'empêche ^^î;";


la bonne semence, et ne souille l'âme f^Ç^%'"; De profane comme Esaû.
\6. « Profanus,
d'un grand nombre; '^ et à ce qu'il j)|^f• l^'^fs sacrisnon initialus, communis. Tradunt Hebriei
quod usque ad sacerdotium Aaron oaines primo-
n'y ait point de fornicateur, ou de i^^jVc geniti fucrunt sacerdotes, et haec esse priinogenita
profane comme Esaii, qui. pour un G»L ô, 9. quo Esau fratri suo vendiderit •. Saint Jérôme,
Qusest. in Gen. L'inûdelité d'Ésaû montre au\
seul mets, vendit son droit Juifs incrédules ce qu'ils ont perdu, et l'impuis-
sance de leurs larmes et de leur désespoir à le
nesse. '' Car sachez que même après Tob, Eph. 5, 3.
4, 13.
leur faire recouvrer, —
Pour un seul mels, un plat
de lentilles.
cela, désirant hériter de la bénédic- ^i[*^j'*^
17. Il ne trouva pas lieu au repentir de son père ;
tion; il fut rejeté; et il ne trouva pas ^*"• "> *^" ou plus littéralement Il ne trouva pas lieu à pé-
:

nitence SLuprès de Dieu: sa pénitence, quoique ac-


lieu au repentir, quoiqu'il leùt solli- compagnée de larmes, ne fut pas reçue de Dieu,
ité avec larmes.
parce qu'elle manquait d'autres conditions néces-
saires. C'est le sens donné à ce passage par saint
^ Vous ne vous êtes pas approchés
'
unor". Chrysostome, par plusieurs auteurs anciens, et
par des interprètes modernes (Glaire
d'une montagne sensible, d'un feu ^ A^'îf";"
.

18. Eu faisant celte comparaison entre la mon-


tagne du Sinai et la montagne de Sion. saint Paul
brûlant, d'un tourbillon, d'un nuage "l^. "'13!* se propose une double Dn d'un côté il désire
:

ténébreux, d'une tempête, ^^ du son JoTV^?!^' '


inspirer aux fidèles une estime souveraine de l'É-
glise chrétienne, et de l'autre il veut ôter aux doc-
d'une trompette, d'une voix proférant «.%'"' teurs judaisants le sujet qu'ils croient avoir de se-
glorilier des circonstances merveilleuses qui ont
des paroles, et telle que ceux qui ^aJ's.îe.
signalé la promulgation de la loi.
l'entendirent, demandèrent qu'on ne pt 4V3;7î,'9
leur parlât plus -^ car ils ne pouvaient ^v.' »5, "7. 0. Ce verset etie suivant forment une parenthèse.
;

supporter ce qui leur était dit « Et jîS;*;/;;'


:

ProT. 31, Î6.


si un animal touche la montagne il Joa. 1, 17.
Act U, 10.
sera lapidé », -' Et en effet, ce qu'on Bom. 5. 3.
EiJO,ÎO;4.10.
voyait était si terrible, que Moïse s"é- Deat. 9, 19.

cria « Je suis effrayé et tremblant ».


: S«d
luiftericor. La
--
Mais vous vous êtes approchés diie et 23. montayne de Sion... la cité du Dieu vi-
«alutiN. vant... la Jérusalem céleste, l'Église: car l'Église de
de la montagne de Sion, de la cité du 33, 20: If. la terre n'est qu'une même
Église avec celle du
ciel, avec la multitude des anges au milieu des-
Dieu vivant, de la Jérusalem céleste, pl'isiU:i'4:,"i. quels elle fait son séjour.
d une troupe de beaucoup de milliers c^t. Viô-
23. Justes parfaits; à qui rien ne manque plus
d'anges: -»
de l'Église des premiers- 't:^]%n. puisqu'ils sont arrivés au ciel ouest la perfection
nés, qui sont inscrits dans le ciel, deLm^^'jâx de la sainteté et de la gloire.
Dieu le juge de tous, des esprits des SÎ'io,?o'.
24. D'une aspersion de sang...: ou, selon d'au-
justes parfaits: 2i du médiateur de la l'^^Au. tres, d'après la leçon du grec, qui parait la plus
nouvelle alliance, Jésus, et d'une as-Hebralijsf?, autorisée d'un sang dasjjersion. lequel parle
:

mieua: que celui d'Abel (Glaire).


persion de sang plus éloquente que 'ï^:ii sf"
celle du sang d Abel. ^fiT%.
372

, , -*

XovvTtf
II. Mor•!!• (X,

ii ixeÏvot
&,
Ad Hebrœos,
1-). — r in

an
XII,

-
25

enirn
'^
— XIII, 10.
êomtm op^rièms etmnémm (Xii, ié-XÊiO»

Vidéle ne rccusétis loquénlem. Si


illi non elTu{^érunt, récusantes eum

qui super terram loquebatur multo ma-


gis nos, qui de cœlis loquéntem nol
:

, '" "• » tau- avrrtimus, ^* Cujus vox niovit lerram

. ,
,] .
, mai
lune nune aulein repromitlit, dicens
:

Adhuc semel et ego movëbo non solum


:

-
:

^, " di,
-
lerram, sed et cœlum. '^ Quod aulein,
Adhuc semel, dicit déclarât mobilium
translationem tanquam factotum, ut ni
:

,
^" ^io
'
néant ea quae sunt immobilia. ^* Itaque

.
regnum immobile suscipiéntes, habémus

' 0-,
& £«-
- gratiam per quam serviâmus placéni
:

Deo, cum metu et reveréntia. " Etenini

' &&'.
^^

&
, ., -
Deus noslrr ignis consumens est.

- ,. - ]

11• *iî - XIII. '


Cliûritas fraternitalis mâneat -

in vobis. Et hospitalitâtem nolite obli-


-

visci, per banc enim latuérunt quidam,


* angelis hospitio recéptis. ^ Mementôte
-/. vinctorum, tanquam simul vincti et la- :

'^^ ,,
borantium, tanquam et ipsi in corpore
morântes.
*
] ^ Honorâbile connubium in omnibn^
et thorus immaculâtus. Fornicator
&.

as
d
' ,'
^

' -
^-
-^^
*"
enim
^

prseséntibus
et adûlleros judicabit
Sint mores sine avaritia,

seram, neque derelinquam,.* ila ul con-


lidénlerdicâmus Dominusmihiadjnlor:
: ipse enim dixit
Deus.

:
contéuli
Non te dé-

&
:

&.
^,
'
,
non timébo quid

' Mementôte prsepositorum vestrorum^


facial mibi homo.

& . -
*
.&'/
&, qui vobis locuti sunt verbum Dei
ruminluénleséxitum conversationis, inu
:
|^|

,.
/ * tâmini iidem. * Jésus Christus heri,

&&,
" ,^^^''
xai
'

iv
hodie
riis et

est enim
: ipse et in ssccula.
peregrinis nolite abduci. Optimi
gràliu slabilire cor, non es(
qua) non profuerunt ambulantibus in

'*'
ilabémusaltare,dequoéderenoD]
' Doctrinis

25• LT: in h^étpvyoy \ ^/. rèr :i.

.
nACD (sec. m.) T: hYmmaltinm.
^.^ juaU. nACDGSLT• t^s- (pr. m.) i\ (pr. ra.) [{.]!*• mai.
9^^
*. 26. SLT: otiau.
27.

28.
*
LT:
4. L: yèf.
(\/.

'
oal.

tvlafi. ». Ôi»ç.
9.). JioS. al. :

.
8.
9.
10.
LT: ix9it. KLlLô ovroç, (AL :
G relL
D
8. r.rec
aujourirtiui, et
(pp.
:

m.)
:
^^.
LT: rrtçtrtaiirJK.
«•

dans (tous)
îlot

Jétus-Cbrist
les
est le
tiède• •.
mt^me hi4
Hébreux, XII, 25 XIII, 10. — 373
II. Morale (X, 19 -XIII). — 8° Permévéranee dan» tem bonuem œuvreM €, lé-Xmj.
^^ Gardez-vous de rejeter celui qui £i. Celui qui leur parlait sur la terre, l'ange qui
^''adhi^*' parlait au peuple d'Israël au nom et de la part
•*»«*•"»•
vous parle. Car s'ils n'ont pas échap- de Dieu.
pé, ceux qui rejetèrent celui qui leur i pet. î.ji.

parlait sur la terre, nous échapperons Maur^e'ji.iî.


bien moins, nous qui écartons celui o.'i. s.'fs.
qui nous parle du ciel -^ celui dont ^^'7','^'
:

la voix alors ébranla la terre, et qui^^i^'a^'


maintenant s'annonce, disant « En- ^'%"' :

core une fois, et j'ébranlerai non seu- ApoJflii/i.


lement la terre, mais le ciel même ». u^M^ie*''
-"
Or en disant « Encore une fois », Heta"i, n.'
:
27. Il indique le changement, les Ggures vont
céder pour toujours la place à la réalité.
il indique le chano:ement des choses „ „ ..
/* Cor. 9, li.
muables, comme étant accomplies, ^^*- •"• "
aim que les immuables subsistent. Rom.o,».
/-• • '^*•"• '-•
28. Xous avons la grâce... Le propre de la loi
•>s
L est* pourquoi, prenant possession ^^*i ^J^ était
. •
-'*
de tenir éloigné de Dieu, et le propre du
du royaume immuable, nous avons i*™• le christianisme c'est d'en rapprocher, d'unir à lui,
> «•
Mal.3,S-3
, 1 „
la grâce par laquelle nous puissions, Hebr.
. par conséquent
.
de sanctifier. Le christianisme est
1,
; 1,6.
s-,
la loi parlaite et définitive. Mais plus Dieu nous

étant agréables à Dieu, le servir avec 1« ». i" témoigne de bonté, plus nous devons craindre de
manquer de soumission et de fidélité à son égard .

crainte et respect. -" Car notre Dieu


est un feu consumant.
:i:ill. * Que la charité fraternelle
r^Îî^a!
demeure en vous ^ et ne négligez XIII. 2. Ne négligez pas Vhospitalité. Celte re-
:
^p^iW. commandation était particulièrement importante
pas Thospitalité, car c'est par elle que Vpet'^^r'' à cette époque de persécution ou les fidèles de
Jérusalem étaient exposés à se voir dépouillés de
quelques-uns ont donné, sans le sa- ^^\lJ^'' leurs biens.
voir, l'hospitalité à des anges. ^ Sou- ^^"''3^'"•
venez-vous de ceux qui sont dans les
clÎivtn ,

liens, comme si vous étiez avec eux J'é- i• *• :

et des affligés, comme demeurant


'J'^^^J'
vous-mêmes dans un corps. ^sî^"'?''!»^
coonàbu 1. Qtie le mariage soit honoré... « Bonum sunt
* Que le mariage soit honoré en

QJ
nupUae in omnibus qua- sunt propria nuptiarum.
Ha'c autem sunt tria : generandi ordiualio, fides
toutes choses, et le lit nuptial sans ^^," pudicitia•, connubii sacramentum... Propter ha;c
souillure: car les fornicateurs et les ,"•*/*,' omnia, honorabiles nuptire in omnibus et thorus
1 Cor. 6, 13.
Kom. », u. immaculatus ». Saint Augustin, De pecc. orig.. n.
adultères. Dieu les iusTera. 39. —
En toutes choses; ou bien parmi vous tous,
Sap. 14, ?4.
ue votre vie soit sans avarice, ^p^.•/•^^*• c'est-à-dire parmi tous les époux: car le texte sa-
cré est susceptible de ces deux sens (Glaire^
vous contentant de ce que vous avez ; j
"^'^
car lui-même a dit « Je net'abandon- kccil 10 s.'
:
Jos, 1, o.
nerai m
ne te délaisserai ». ^ Ainsi, ^'^-,'•
disons avec confiance « Le Seigneur ^^**^•*!
:

m'est aide; je ne craindrai point ce


^Vi^f•
qu'un homme peut me faire »
Souvenez-vous de vos préposés 7. Vos préposés: c'est-à-dire les évéques et les
hsereanl. prêtres, comme l'indiquent assez clairement les
qui vous ont prêché la parole de Dieu ;
I». 51,î. mots qui suivent. Le grec porte vos conducteurs;
ce qui confirme cette interprétation (Glaire).
et considérant la fin de leur vie, imi- 1 y^i^^s.'ii

tez leur foi. « Jésus-Christ était hier, ^^'',^:


il est aujourd'hui, et il sera le mème^haV 3,' m.
dans tous les siècles. ^ Ne vous lais- 'j^'^'s'*' 9. A ceux qui s'y conformaient: littéralement
à ceux qui y marchaient. On a pu remarquer plus
sez point emporter a des doctrines Apoc.i,s. d'une fois que les Hébreux emplovaient aller,
diverses et étrangères. Car il est bon ^?*" marcher, dans le sens moral de se conduire, vivre
(Glaire).
d'affermir le cœur par la grâce, et non * Thes.^î, s.

par des distinctions de viandes les- ».', iV.

quelles n'ont point servi à ceux qui J^- "'. 1^-

s'v conformaient.
Nous avons un autel dont n'ont prjpl:».
10. Saint Paul veut dire ici que les Juifs conver-
tis au christianisme, qui rendent encore un culte
374 Ad Hebrœos, XIII, 11-25.
MoraU• r Mm èonU oper^um aUuUImm fXii, td-XUMi*
II.

^
{X, 19.X1II). --

.3^ ,, :,
ovx ol rij XuxQévov- bent potestâlem, qui tiihernjiculo deséi-
TBÇ' •• viunt. ** Quorum enim animâlium infér-
/-
,
negi r«
-,
"
tur sanguis pro poccato in
honim corpora cremanlur ex
Saiicta pcr

,
^'-
/Jiô nui Ira castra. '^
Propler «juod et Jésus, ut
oui îâiov sanctificaret persuum sânguinoni
&.
/.
lum, extra portam passus est.

' " *^ Kxe.imus igitur


adeum extra castra.
impropériuni ejus portantes. '* Non enim

, ([
*^

&&,'.
'*
^'

' ^ .-
**

^,
d^voiav -
-
habémus hic manéntom civiUitem, scd
futiiram inquirimus. *^ l*cr ipsum erg"
offeramus hostiam laudis semper Deo
id est, fructuni labiorum confiléntium
nomini ejus. "^ Beneiicéntia» autem et
comniunionis nolite oblivisci tîilibu :

/ ,.''
enim hostiis promerétur Deus.

' &^ *^

-
'"

jacéte eis. Ipsi


rationcm
Obedite prœpositis vestris, et sub-
enim pervigilant, quasi
1)
animâbus vestris redditûri.
ut cum gaiidio hoc fàciant, et non gfni<ii-

, /^ '/,^-
&
tes hoc enim non éxpcdit vobis.

^ ^'
:

** '*
Orate pro nobis confidimus tiinn

-
:

, .
*"
, or/

-
d
*^
quia bonam conscicntiam habémus in
omnibus benevoléntes conversâri. *''Am
plius aulem déprecor vos hoc fàcerc. qu'
celérius restituar vobis.
^" Deus autem pacis, qui eduxiL

, ,
.i.

ix
^- aUovIov,
mortuis pastorem magnum ovium, in
sanguine tesfaménti splérni, I)<'>minuni
nostrum Jcsum (ihristum, aptel vos in '*'

, ,
'^^

&, - omni bono, ut faciâtis ejus volunlatem

'. ^
sic

' ,
, .
iv faciens in vobis (|uod placeat coram s*•
per Jesum Chrislum cui est srloria in

,
:

, sivcula SîT'Culorum. Amen

'
'^'^
"-''
Hogo autem vosfralr' .li.ri-

verbum solàtii. Ktenim pcrpatn


tis
- :

( )
& ^.. ^.
-^

&' ,
^^ ^-
scripsi vobis.
trum Timotheum dimissum
(si celérius vénerit) vidébo vos. '* Saln-
tate omnes prieposilos veslros, et omn»'s
sanctos. Sahilant vos de Itidia fratres.
*•'
Cognoscite fratrem
: cum qn

.. ^^ "* GnUia cum umnil)us vobis. Vummi.

JJ^i
^. èfà^]

ll.LTpon. niçl .. (/.


25.
•J2•

17. i\r^<•
!)l.:

23. I.Tf (\i. àâtlf.)


(pr. m.)

'. •
<irixea9ttt

V*
Ile vi>lll<»i»i
.
(Pricucux.
r.
*
pniir vos Ame• M>mnie
n./ //••''

î»r>i a»l I.


12. (pr. m.) * ^na9t. %anl<ii ' :• i! n'y |vas de parcnUiJ's*'-
18. IJ: nti96fit9a. ao. .' '^us •.

20. I) (pr. m.) f (p. X^iojôr. .) il,


â». Lo
1

/'
tonio Imniic (riivrc
: • roux d'Italie •.
•.

<
(

21. ALf (p. ieyÇ») *• ^yf et (a. notùr) avràf. as. i.p la (In • écrite d'ilel•
'.
I :

«DT*: ir DT'• T. aiiirtar (kAC pr. lU. T»t"). ainHi-breux ;


iimothcc •.
Hébreux, XIII, 11-25. 375
II. Morale (X, 10-Xill). — 9° Per»ét>érance danm le» bonnem œurrtte (XIM, 14'XIU).

pas le droit de manger ceux qui ser- Apoc. 3. au tabernacle, c'est-à-dire qui continuent à ob-
S,
G«l. 5,2.
server les pratiques du judaïsme, perdent par là
vent dans le tabernacle. Caries corps Rom.
' * 13, 14.
Cor. II, 19.
I
même le droit de participer à la divine Eucha-
W. ristie 'Glaire}.
des animaux dont le sang est porté Hebr3,9; lO.t.
î Pet. 1,

LeT. 16.17.
par le pontife dans le sanctuaire sont Hebr. 10, 10;
\i. Hors (te la porte de Jérusalem. Du
brûlés hors du camp. '- C'est pour- M»t. î, II, 17.
sr, 3Î.
temps de
Notre-Seisneur, le Calvaire était en dehors de la
quoi Jésus lui-même, pour sanctifier ville de Jérusalem.

le peuple par son sang, a souffert


hors de la porte.
^ Allons donc à lui hors du camp ChristUH
'

seqaeadus 14. Aous n'avons point ici de cité permanente.


portant son opprobre. " Car nous In • Sunt cives terreni, qui sunt populo Dei pere-
opprobriis,
n'avons point ici de cité permanente, GaL 6, 11. snni qui vero cives sunt in populo Dei, ipsi sunt
m terra peregrini ». Saint
:

Mat. 5, 11. .\ugustin, In Ps. cxviii.


mais nous cherchons la cité future. Act.ô, 41.
1 Pet. 4, 14-16.
'^ Par lui donc offrons à Dieu une Rom. 10, 4.
lande,
hostie de louange, c'est-à-dire le fruit Pe.39,7 49,Î3. ;

Rom. 10, 10.


de lèvres qui confessent son nom. Xam- ÎS, 6.
et cartiale.
16. Cest par de telles hosties qu'on se concilie
'*N'oubliez point non plus la charité Eccli. lî, 6. Dieu.
Act. S, 44. Le vrai sacrifice, dit saint Augustin, est
et la communication de vos biens; Rom. lî, 13. toute bonne action, qui se rapporte à Dieu, le bien
Ps. 30, îl. suprême; en sorte que la miséricorde elle-même,
car c'est par de telles hosties qu'on Is. 19, ÎO. SI elle n'a Dieu pour fln. n'est pas un
sacrifice.
se concilie Dieu.
'' Obedianl.
Obéissez à vos préposés, et I Pet. 3. 13. 17. Vos préposés. Voir la note sur le j. 7.

soyez-leur soumis (car ce sont eux Rom.l3,I,lî,S.


Luc î, 8.
qui veillent, comme devant rendre Jer.13,20
Mat. 13, Si.
9,1. ;

compte de vos âmes), afin qu'ils le ProT. E». 17. 3,


6, 1.

fassent avec joie, et non en gémissant PhUip.


Oal.:
19. 4,
4, I.

Ps. lli, 16.


cela ne vous serait pas avantageux.
'^ Priez pour nous; car
nous croyons Pro orenl.
eo
Eom.
avoir une bonne conscience, voulant Mat. 18, 19. 15, 30.

en toutes choses nous bien conduire. Colos. Thei. 1 îâ.


4, 4.
5,
Thés. 3, 19. Qmc je vous sois plus tôt rendu. Ces paroles
*^ Et je vous conjure,
avec une nou- îEph. 19. 6,
1.

donnent à entendre que saint Paul avait déjà été


Cor. 10, 33.
velle instance, de le faire, afin que je Rom. 1

I, 1 1.
en rapport avec les fidèles auxquels il adresse sa
Job, 37, 11. lettre.
vous sois plus tôt rendu. I«.60, S.
-" Que le Dieu de paix, Vola pacis
qui, par le et Kalutîs.
sang du testament éternel, a retiré ï Cor. 1
Cor. 13, 11.
14, .^^.

d'entre les morts le grand pasteur Rom. 15, 33;


;1,;., î;
9,
ÎO; 8, U.
des brebis, Noti'e-Seigneur Jésus- 17, lPet.î,î5;.5,4.
-' Jo«.10, 11, 16.
Christ, vous rende propres à tout Philip. î, S. a. Vous rende propres à tout bien. * Homo,
Zach.9, II. quando habet voluntatem beuefaciendi, dicitur
bien, afin que vous fassiez sa volonté Act. ÎO, ÎO.
; aplus esse ad illud. Deusetiam, quando immittit
î Tlm. 4.
lui-même faisant en vous ce qui lui îPet. bomini bonam voluntatem, aptat eum, id est facit
1•^.

3,18: 1,4. ipsum aptum •. Saint Thomas.


1 Tlm. 1. 17.
est agréable, par Jésus-Christ à qui
est la gloire dans les siècles des siè-
cles. Amen.
--
Je vous prie, mes frères, d'agréer Saluta- M. Cette parole de consolation; ce que je vous
tïone<i. dis ici pour vous consoler dans vos peines.
cette parole de consolation, car je ne Rom. 15, 4.
Eccle. 5, 1.
vous ai écrit qu'en peu de mots. -•* Sa- Act. 13, 15. 23. Timothée. Voir l'Introduction aux Épitres
1 Pet. 5, lî.
pastorales.
chez que notre frère Timothée est en Act. 16, 3.
AcUlS.Ï.
liberté c'est avec lui (s'il vient bien-
;

34. Tous vos préposés. Voir plus haut


— L<s saints. Voir la note sur Actes,note
tôt) que je vous verrai. -* Saluez tous la
sur y. 7. ix,
vos préposés et tous les saints. Les 13. — Les frères d'Italie, sans doute les ctiréliens
du judaïsme ou delagentilité demeurant en Italie
frères d'Italie vous saluent. -^ Que la et se mettant, au moyen de l'auteur de l'Épitre
grâce soit avec vous tous. Amen. en communication avec les chrétiens de Jérusa-
lem.
LES

ÉPITRES CATHOLIQUES

On donno

Testament.
h• nom d'Ëpitrcs catholiques a un groupe (
ques, que rÉglise a placées à la suite de celles de saint Paul dans le

On en compte sept, une de saint Jacques, deux de saint Pierre,


apostoli-
Nouveau

troisde saint Jean et une de saint Judc. Pour le rang qu'on a donné à cha-
cune, on a eu moins égard à leur date qu'à leur étendue; car la Lettre de
saint Judc est bien antérieure aux Epîtres de saint Jean. Il est vrai que cer-
tains exemplaires du Nouveau Testament placent celles-ci en dernier lieu,
sans doute pour les joindre à l'Apocalypse, comme venant du m«''me
Le titre de catholiques donné dès le second siècle à certaines Kpitres.
y
*.
paraît signifier qu'elles sont adressées à l'Eglise entière, ou du moins qu'elK-
n'ont pas, comme celles de saint Paul, de destinataires bien déterminés. Du
temps d'Eusèbe (325) nos sept Epîtres avaient déjà cett•• (jualilication et for-
maient un recueil distinct; mais il n'est pas aisé de dire à ([uelle époqu.
s'était faite cette collection. Une fois insérées au Canon, ces Ëpltres furent
nommées Canoniques, surtout par les Pères latins, qui les distinguent ainsi
des Epîtres apocryphes attribuées aux Apôtres.
Ces Epîtres tendent au même but; elles sont inspirées par un môme étal
des esprits et des choses, et l'on peut dire qu'elles ont toutes un objet sem-
blable ou presque identique. L'avantage qu'elles procurent à l'Eglise, <••'
n'est pas d'accroître les dogmes par de nouvelles révélations c'est dVolair-
;

cir, d'inculquer et de défendre les vérités préalablement révélée-^, n l'.iii


il •

voir le sens et la portée, d'eu signaler les conséquences pratiques.


L'hérésie commençait à lever la tôte. Dans l'Orient surtout, où ces Let-
tres ont été écrites, la doctrine des Apôtres était menacée par une foule d•
prédicateurs qui l'altéraient, sous prétexte de la compléter, et qui semaient
partout la division et l'inquiétude. Simples judaïsants d'abord, c'est-à-dir-
Israélitesmal convertis, qui voulaient être chrétiens sans cesser d'être juil
et asserAÎr aux pratiques légales les Gentils baptisés, bientôt dogmatiseurs.
chefs de sectrs, n-vélateurs ou adeptes de toutes sortes de systèmes aussi
disparates que bizarres, sous les noms de Simonites, de Nicolaïtes, de i^-
rinthiens, d'Ébionites, etc., ils ne craignaient pas de nier ou de combattre

f
LES ÉPITRES CATHOLIQUES. 377

les points les plus essentiels de la foi et de la morale chrétiennes. Plusieurs


Épîtres de saint Paul nous ont déjà fait voir, en ces hérétiques, la préten-
tion orgueilleuse de substituer « la science » à la foi pure et simple,
avec
une tendance plus ou moins manifeste à rabaisser la dignité du Sauveur et
l'importance de son œuvre. Les Epîtres catholiques nous prouvent, ce que
confirme la tradition, qu'ils en vinrent jusqu'à nier la divinité de Jésus-
Christ, son Incarnation, la réalité de sa nature humaine, la rédemption; et
qu'après avoir substitué à sa doctrine les rêveries les plus absurdes, ils

osèrent soutenir que la foi, une foi éclairée comme la leur, était la seule
condition du salut, les œuvres étant une chose absolument indifférente devant
Dieu.
Ces sept Epîtres s'accordent à flétrir ces docteurs, à défendre la di^^nité
du Sauveur et la réalité de la rédemption; mais surtout elles insistent sur
la nécessité d'a•oir une foi pratique et d'unir à des convictions fermes et
vraies la fuite du péché et la pratique des vertus. Elles sont donc, à la diffé-
rence de celles de saint Paul, moins dogmatiques que morales. Aussi
est-ce le ton de l'exhortation qui y domine, plutôt que celui de la démons-
tration.
Au point de vue de l'histoire, ces écrits fournissent des renseignements
importants sur les temps apostoliques et sur le caractère des premières héré-
sies. Ils montrent en outre comment se sont éclaircis et complétés les ensei-
gnements des Apôtres; et l'on peut constater dès ce moment cette loi pro-
videntielle que les contradictions dont la doctrine de l'Église a été l'objet
ont toujours pour résultat de mettre en relief les vérités contestées, et de
leur faire acquérir toute la netteté et la certitude désirables. (L. Bacuez).
ÉPITRE DE SAINT JACQUES

INTRODUCTION

L'auteur de cette Épître ne peut être saint Jacques, fils de Zébédée, mis
à mort une dizaine d'années après la Pentecôte. C'est donc saint Jacques,
fils d'Alphée, apôtre comme le premier, et parent de Notre-Seigneur, selon

que l'affirme le concile de Trente.


Quelques auteurs ont voulu distinguer du fils d'Alphée, Jacques, évêque
de Jérusalem, parent de Notre-Seigneur et auteur de cette Lettre; mais ce
sentiment, contraire à la persuasion commune, ne peut être justifié par de
bonnes raisons. Saint Luc et saint Paul parlent bien de Jacques, évêque de
Jérusalem or, l'Épitre aux Galates dit nettement qu'il était parent de Notre-
:

Seigneur, qu'il fut du nombre des Apôtres et qu'on le regardait comme


l'une des colonnes de l'Église. D'ailleurs, nous saA'ons que l'Apôtre Jacques
était fils d'Alphée ou de Cléophas, qu'Alphée ou Cléophas était marié à une
parente de la sainte Vierge et qu'il en avait eu un fils qu'on nommait Jac-
ques le Mineur. Il n'y a donc pas moyen de justifier cette distinction.
Étant fils de Cléophas et de Marie, l'auteur de cette Lettre était frère de
Jude, de Simon et de Joseph. Le Sauveur lui apparut en particulier, après
sa résurrection; et plusieurs ont cru, dit saint Jérôme, qu'il l'avait lui-même
établi évêque de Jérusalem. L'importance de cette Église, l'afïluence des
Juifs et des chrétiens qui y venaient de toutes parts, l'opposition que la foi
chrétienne ne pouvait manquer d'y rencontrer demandaient bien les soins et
la présence assidue d'un Apôtre. Il est certain que saint Jacques exerça cette
charge de bonne heure. La première fois que saint Paul se rend à Jéru-
salem, après s'être présenté à saint Pierre, le chef du collège apostolique,
ilrend visite à Jacques, le frère du Seigneur. Au Concile, il le retrouve, et
dans son Épitre aux Galates, il le nomme comme l'une des principales co-
lonnes de l'Église. Il parait que saint Jacques occupa son siège pendant plus
de trente ans. Sa sagesse et sa 'ertu lui acquirent l'estime des Juifs incré-
dules eux-mêmes; ce qui n'empêcha pas qu'il ne fût victime de sa foi et qu'il
ne rendit au Sauveur, comme ses collègues, le témoignage du sang. Il fut
mis à mort en l'an 62 ou 63, sous le pontificat d'Ananie, dans un soulève-
380 INTRODUCTION A L'ÉPITIŒ DE SAINT JACQUES.

ment pupulaire dont 1rs Scribes et les lMiarisi<;ns étaient les instigateurs
Eusèbc nous a transmis la tradition qu'Hégésippe avait recueillie sur C'
sujet. Il nous apprend d(> plus que les fidèles de Jérusalem avaient conserv»•
par vénération et qu'ils montraient encore, de son temps, la chaire de leni
premier éviVjue. C'est un des plus anci(;ns monuments du culte des reliqu»•-
dans l'Église.
Ce qui j)araît avoir donné lieu à rÉpitre de saint Jacques, ce sont les en-
seignements antichrétiens de certains docteurs simonites ou nicolaïtes
D'après ces hérétiques, hommes présomptueux qui abondaient en parole>
pour avoir part à l'héritage de Jésus-Christ, il n'était besoin pour personn»
ni de changement de vie, ni de bonnes œuvres; il suffisait d'adhérer au
oracles divins et d'en avoir l'intelligence. En cela seul consistait le mérit
aussi bien que la sagesse. Ils citaient, ii l'appui de leur système, quelques
paroles de saint Paul qu'ils interprétaient à leur manière. Averti du scan-
dale et peut-être consulté sur ce sujet par les chrétiens Israélites ou gentils
dont un grand nombre venaient chaque année à Jérusalem, saint Jacques s

crut d'autant plus obligé de défendre la vérité que le crédit particulier dont il

jouissait parmi ses compatriotes le mettait à même de s'en faire écoufri rt

leur donner d'utiles avis.


L'objet de la Lettre répond naturellement à la fin que l'auteur se propos»
Bien qu'il touche plusieurs points de morale, entre autres la vanité des ri-

chesses et la nécessité de la patience, les vérités sur lesquelles il insiste )•

plus sont celles-ci : qu'on ne doit pas se flatter de se sauver, si l'on négli^
les œuvres de salut, qu'il faut veiller sur ses paroles,ne pas faire ostentatiou
de science ni s'arroger la charge de Docteur, mais observer avec soin les d.
voirs de la justice et de la charité.
Onpeut distinguer trois parties dans cet écrit : — 1" Saint Jacques ex-
horte les fidèles à la constance, i. —
2" Il reprend les faux Docteui<. n-w
7. — 3° Il indique les devoirs des divers états, iv, 8-v, 20.
Cette Épitre a plutôt la forme d'une instruction morale ou d'une exhortif-
tion que celle d'une lettre. Elle commence par une salutation aux tribus d'I>
raél, comme il convenait à une instruction de l'évoque de Jérusalem; mai-
on n'y voit rien qui ressemble à une conclusion épistolaire. Peut-être saint
Jacques voulait-il en faire son testament spirituel. Bien que Jésus-Christ n'y
soit nommé que deux fois, cet écrit respire toute la ferveur du christianism•
Il porte cependant l'empreinte de la sagesse et de la modération de soi:

auteur. Nulle part la nécessité d'une vertu effective et le caractère obliga-


toire de la loi deDieu ne sont plus fortement inculqués. Pour la méthode, il
rappelle moins les l-^pîtres de saint Paul que les discours du Sauveur et
surtout le sermon sur la montagne. Saint Jaeipies ne procède pas par rai-
sonnements, mais par aflirmations, par sentences; il énonce simplement s<
idées, sans chercher à les déduire d'un principe ni à les lier ensemble, »t
pour l'ordinaire il en a un certain nombre sur chaque sujet et il les donii•
d'un ton qui annonce l'autorité. Ses maximes dénotent un esprit vif, cultiv»
INTRODUCTION A L'ÉPITRE DE SAINT JACQUES. 381

poétique même, accoutumé à la lecture des prophètes. Le style, quoique


simple, est non seulement correct, mais noble, élégant, énergique. Les fortes
pensées, les images, les interrogations, les tours \'ifs et frappants, les anti-
thèses abondent et donnent à cet écrit une physionomie à part. Quoique les
pensées soient toutes bibliques, le grec est très pur.
Cette Epître doit avoir été composée vers 62, peu de temps a'ant la mort
de saint Jacques. Elle suppose non seulement que saint Pierre avait quitté
la Judée et peut-être écrit déjà aux fidèles de l'Asie Mineure, mais que les
Epîtres même de saint Paul aux Romains et aux Galates étaient connues et
commentées. Du moins les remarques de saint Jacques sur la nécessité des
bonnes œuvres semblent motivées par la fausse interprétation qu'on donnait
à certains passages de ces Lettres. Il est également probable que saint Paul
n'était plus dans l'Asie Mineure et qu'il se trou'ait éloigné des lieux où l'on
dénaturait ainsi le sens de ses paroles. D'un autre côté, il n'est pas possible
de renvoyer la composition de cette lettre après la ruine de Jérusalem, ni
même à l'époque du siège, lorsque les chrétiens étaient retirés à Pella ou sur
le point de quitter la Adlle. Rien n'y ressent l'agitation de cette époque. On

sait d'ailleurs que saint Jacques ne dépassa pas l'an 62.


Quant au lieu où cette Epître fut écrite, il n'y a aucune raison de douter
que ce ne soit Jérusalem, cette A'ille à laquelle l'auteur était attaché par tant
de liens, et d'où il semble qu'il ne s'est jamais éloigné. On trouve dans son
langage la manière, les souvenirs et toutes les images d'un habitant de la
Palestine, versé dans la connaissance de la loi et des prophètes. (L. Bacuez).
EPISTOLA CATI10LICA
TOr
JACOIH APOSTOIJ

. ', &
, '-
. -, (fvXaïç tv Tjy

sunt
. '

Chi'isti scrvus,
Jacôbus Dei

in

Omne gaudium
et Domini nostri Jesu
duodecim trilmbus qu»
dispersione, salutem.

.
• nùoay (iâekffot , ^ existimate, fratr-

, ^ - mei, cum in tentationes varias incidériti^


-
, ,.,, • ' sciéntes quod probatio fidei vestrœ pa-

] '

tL•o
tiéntiam operatur.
perféctum habel
* Patiéntia autcm opus

,, ^'.^^
: ut sitis perfi'cli et in-
tegri, in nullo déficientes.
' ôt ^ Siquisautemvestrum iiiili^el sapicii-

d - omnibus af-
poslulet a Deo, qui dat
* - tia,

fluénter, et non improperat et dàbitur


ei. * Poslulet autem in lide nihil ha'sitans
:

^.
',
qui enim liiésilat, similis est fhictui maris,
.
3'
& 3• * «»^' ,
.-
^ qui a vento movétur et circumfértur
' non ergo ii'stimet homo ille quod acc•-

piat âliquid a Domino. " Vir duplex âni-


mo, inconstans est in omnibus vus sui-

,
"

,
* Gloriétur autem frater iuimilis n.

.
,
9
' '
"*

,',&-
iav

& -- TJj

TOtJ
exaltatione sua

ibit
'**
dives autem in hunii-
:

lilâte sua, quoniam sicut flos foîni Iran-


" exôrtus est enim sol cum ardor•
:

et arefécit fœnum, et ilos ejus décidit.


décor vultus ejusdeperiit : ita et dives in

,-
itineribus suis marcéscel.

. *^ *''
Bealus vir qui suiTert tentationeni

'
yov ^.
.
*^

& ' (. .
quoniam cum probatus fuerit, accipi-
coronam vitasquam repromisil Deus dil
géntibus se. '^Nemo. cum tenta lur,di<,.
quoniam a Deo tentâtur Deus enim in- :

.
: 3. '*
«vf^•,
Bow.:*vno fiait {Jun.
5•

«We 2.
:
9. Il*
:ijLi7tof{aiç).
&eov
».
12.
11.
: (. «Wf)
7s.
âr9f*anoç.

I.
priws
It.
•.
Dan*
LT*
$ts
«v^f- 13• N.VIi«l^•
voie», c'est-u-dirr dans *ca enl
ÉPITRE DE SAINT JACQUES

I. Jacques, serviteur de Dieu et


*
scriptio. P* Partie. —
Exhortation à la
Philip. 1, 1.
de Notre-Seigneur Jésus-Christ, aux 2 Pet. 1, 1.
constance, i .

Act. lî, 17;


douze tribus qui sont dans la disper- li, îî. I. 1. Qui sont dans la dispersion; c'est-à-dire
sion, salut. qui sont dispersés. Le mot dispersion se trouve
quelquefois dans l'Écriture pour désigner les
- Considérez comme sujet dune D«s Tentatio- Juifs dispersés par suite de la captivité ^Glaire;.
utiles. Voir la note sur Jean,
vu, 35.
joie complète, mes frères, lorsque Mat. 5, 10-lï.
Acu 5, 41.
vous tombez en diverses tentations, îCor. 7, 4;
15; IS, 9-10.
i,
3. L'épreuve
^ sachant que l'épreuve de votre foi Hebr. 10, 34, produit la patience; saint Paul
dit au contraire que c'est la patience qui produit
36 3, U. ;

produit la patience ^ or la patience Pet. 4, 13-15.


: 1 répreuve {Romains, v, 3 Mais outre que deux .

Lac. îî, ÏS; choses peuvent être mutuellement cause l'une de


rend les œuvres parfaites, de manière 15 SI, 19. l'autre, le mot épreuve n'est pas pris dans le
S. :

que vous soyez parfaits, accomplis,


Hat. 10, ÎI. même sens dans les deux passages. La patience,
c'est-à-dire la souffrance des afQictions, produit
et ne manquant de rien. répreuve, et nous rend éprouvés et agréables à
Dieu. Et l'épreuve, c'est-à-dire les maux et les tri-
^ Que celui à qui manque la sa- •pex Dei bulations par lesquels Dieu nous éprouve, pro-
petenda.
duit la patience, et nous rend plus humbles, plus
gesse, la demande à Dieu qui donne Prov. î, 6. soumis, plus patients. C'est par l'exercice des souf-
Sap. 9, 17. 4,
à tous en abondance, et ne reproche Eccli. ÎO, frances que nous acquérons la patience (Glairei.
1, 1 ;

14, 15 41, Î8; 3. La sagesse consiste ici à envisager au point


;

rien, et elle lui sera donnée. ^ Mais U, 13; 5. de vue chrétien les adversités de toute sorte.
1,
36-37 S, H. b. Qu'il demande avec foi.
qu'il demande avec foi, sans aucun Joa. le. 23.
:
Fides crédit, spes t

Jac. 4, 3, S.
ctcaritas orant. Sed sine fide esse non possunt ;

doute car celui qui doute est sembla- Mat. 17, :0;
;
Si per hoc et fides orat >• Saint Augustin, Enchir.
Î4-Î7 7, de fide, i.
s,
ble au flot de la mer. qui est agité et 21, îl-SÎ. ;

poussé çà et là par le vent. ' Que cet Act. 14, 15.


Cor. 4, 17.
1

homme donc ne s'imagine pas rece- ProT. 14, 17.


voir quelque chose de Dieu. ^ L'hom- 8. L'homme double d'esprit : c'està-diie qui en
a un pour la foi, et l'autre pour l'incrédulité :

me double d'esprit est inconstant dans l'homme qui est partagé entre la foi et l'incré-
dulité, entre Dieu et le monde (Glaire).
toutes ses voies.
''
Que nos frères qui est In huniili-
celui de
lale
dans rabaissement se réjouisse de glorialio.
iO. Le riche, celui qui fait un mauvais usage de
son élévation, *^ et le riche de son Jac. Cor.
3.
16.
1 ses richesses.
I,
I,
Job, îî, Î9;
abaissement, parce qu'il passera 27, 19, ÎO; îî,
comme la fleur de Iherbe. " car le 30, 16 4, 8-9
1">,

i-e.
; ;

Pet 6.
soleil s'est levé avec ses ardeurs, et il Mat- 1 5,
19. Î4.

a desséché l'herbe, et sa fleur est Pf.75.e:36,Sj


102, 15.

tombée, et le charme de sa beauté


sest évanoui ainsi le riche, lui aussi,
:

se flétrira dans ses voies.


*^ Bienheureux 12. La tentation, dans toutes ses différentes
Ihomme qui souffre lenlalionis
l'Iililas
acceptions. — La couronne de vie. l'éternelle
patiemment la tentation, parce qu'a- Mat. 10. récompense du ciel. 5,
Job, 33, 10.
près avoir été éprouvé, il recevra la Tob. lî, U.
couronne de vie, que Dieu a promise
à ceux qui l'aiment. *^ Que nul, lors- 13. Quoique Dieu ait tenté autrefois Abraham,

qu'il est tenté, quoique Moïse ait dit aux anciens Hébreux Le Sei-
ne dise que c'est Dieu :

gneur votre Dieu vous tente [Deutéronome, xm, 3).



384 Jacobus, , 14
•• II, 1

^
. Hortatlo «d ().

& ^^" tan xiouùy, tentâtor


nem
malurum est ipse autem néini
:

, --
éè otâiva. ât tentât. ' '
Unusquisque vero tciitàtar

. îâiuç xai a concupisccntia sua abstrâctus, et ill••' -

.
** tus. *'DeindecoDcupiscéntia cum con•
]
?} périt, parilpeccatum pecciitum vero cuiii
3^.
:

&, consummàlum fiierit, général mortem.

..
*" ^*Nolite itaqae errâre fratree mei di-
&, -
, ,&
',' lectissimi. '^ Omne datum optimum,
^"^
xai
omne donum perféctum, desiirsum cîst
u or descéndens a Pâtre luminum, apud quem
?] *^ non est transmutâtio, née vicissitudinis

,
obumbrâlio. *" Voluntârie enim génuit

&, ,
nos verbo veritâtis, ut simus tnitium uli-

.
quod creaturœ ejus.
^'", ^'
Scitis fratres mei dilectissinii. Sil
autem omnis homo veloxad audiéndum :

. ^*' tardus autem ad loquéndum et tardas :

/
**

/.
,
, &^ ^tot
^/»' xai •
ad iram. ^" Ira enim virijustitiani Dei non
operutur, ^* Propter quod abjiciéntee
omnem immunditiam et abundântiam
malitia?, in mansuetiïdinc suscipile insi-

&
, , .-
'' xcd
tum verbum, quod
vestras.
-" Estote autem factures verbi
potest salvare animas

: et non

, , &,
-^"
' xai
auditores tantum. falléntes vosmetipsos.
-' Quia si quis auditor est verbi, et non

&
factor, hiccomparabitur viro consideranli

&
vullum nativilâlissuaî in spécule -* con-

,,
:

'-*
xai siderâvit enim se, et âbiit. et statim obli-
. -'
--
tus est qualis fiierit. '* Qui autem per-
spéxerit in legem perfi-clam liberlâtis. et
^, xai permânserit inea, non audilor obliviosus

,
.
factus, sed factor operis : hic beàtus in

^•

,
&, ',
&.
facto suo erit.

(juis autem putat se rcligiosum


>>i

'
'^

ui
& , '9•
,
xai
esse,

gio.
non rcfrénans linguam suam, sed
sedi'icens cor suum, hujus vana est reli-
^'
Heb'gio munda et immacul.n

1•
xai

*
xai

, .*
iv ^
apud Deum et
pupilles otviduas in tribulatione
immaculâtumsecustodireab hoc sœc
11. '
Patrem ha>c

raiin
Fratrosmei.nolite in personàn
acceptionc habére iidem Domini nostri
est : Visitàrc
eonim,^

':
17. Hong. (\\\ , : . Ttrev/taruy. 18. AC
iaviov. 19. 1.: 'Jait eliforw di. 20- nABLT:
27. (pr. m.) T*• (a. .'/J iiô

19. Vout
Matei n'e»t p.-i<> dan» le grec
le
ifyâî. 25. .nABCT* (a. rf«) Sroç^ 26. Lf «^* «l W. Etre reUateux. Le grer;a en plus
|>lus • parmi vot
|
:

(p. llr.) ir v/iîv. L: ... iavti (T bis «.). tl. Par et nècte. Crée par le ti^cie
Jacques, , 14 — II, 1 385
1. exhortation à la constance (I).

l'apolre saint Jacques a pu dire avec Térilé que


qui le tente; car Dieu ne lente point l.^'p."'*: Dieu ne tente personne, parce (jue le mot tenter
pour le mal, et il ne tente lui-même l'xf^'V'*^. a deux sens bien difTérents dans l'un, il signifle
:

séduire pour porter au mal ; et dans l'autre, éprou-


personne * mais chacun est tenté ^"r_%^^f.
;
'
ver, pour porter au bien, pour affermir dans la
vertu, et pour procurer des occasions de mériter.
par sa concupiscence, qui l'entraîne Ro^'g'f,"". Or c'est dans le premier sens que Dieu ne tente
et le séduit. '^ Puis la concupiscence, j^i"^^^^: personne, et c'est dans le second qu'il a pu
tenter Abraham et les anciens Hébreux, et qu'il
lorsqu'elle a conçu, enfante le péché, ®i{^'i"'s®' peut tenter tous les hommes (Glaire).
quand consommé, •15. Lorsqu'elle a conçu, avec le concours de
et le péché, a été
^""• '*• '°•
il
^^^''i^^'"' notre libre consentement. —
Lm mort de l'âme
engendre la mort. par sa séparation de Dieu ici-bas. et son éternel
*^ Ne vous
êloignement daus les supplices de l'enfer.
y trompez donc point, b^n'L'Z
17. Pèredes lumières, c'est-à-dire le dispensateur
mes frères bien-aimés. *' Toute grâce Pro"*°'i9. de tous les biens de la nature et de la grâce. —
excellente et tout don parfait vient j^i%3; iVi changement. Dieu est immuable, et comme
il est l'auteur de tout bien, il ne peut être l'au-
den haut et descend du père des lu- jo^'W'*». teur de la tentation.
mières, en qui il n'y a ni changement, r^sViîslios!
ni ombre de vicissitudes. *^ Car c'est •'"^•j;^''• nous a engendrés
18. Il C'est par sa parole
et dans son amour qu'il nous a engendrés. La
volontairement qu'il nous a engen-Rj^s.î-Js: foi qui lui soumet nos âmes, en faisant régner
son esprit sur nos cœurs, lui montre en nous ses
drés par la parole de vérité, afin que /^\%. créatures privilégiées, l'élite de ses œuvres ou
nous fussions comme les prémices de /5; 1^. ?; ^"• '
les prémices de ceux qui sont appelés à faire
partie de l'Église triomphante du Sauveur.
ses créatures. ' -'

*^ Vous le savez, mes frères bien- manLu'e«i.


aimés. Ainsi, que tout homme soit j'!^"'/?*;

prompt à écouter, lent à parler, etpf^^l'i^Vs.


lent à la colère -" car la colère de 20. La justice de Dieu, ce qui est réellement
;
^mL'Î"" -sV*' juste devant Dieu.
l'homme n'opère point la justice de^ô^j^^*•,"•
21. Toute impureté, les dérèglements de la
Dieu. -* C'est pourquoi, rejetant jf;°J;4fui. chair. — Malice, les dérèglements de l'esprit, les
toute impureté et tout excès de ma- fS^j'i. grands obstacles à recevoir avec docilité la parole
de Dieu.
lice,recevez avec docilité la parole 1 i;^^•
3•
"9
entée en vous, qui peut sauver vos ^"'ii^^j'f-^
âmes.
-- Mais pratiquez cette parole, '*'»» 23. Dans un miroir. Les miroirs étaient com-
et ne ,
muns chez les anciens. Ils étaient en métal poli.
écoutez pas seulement, vous trom- ""•>
»
'
. audiiores
pant vous-mêmes. -- Car si quelauun „
**•»•'•
Kom.
, 2, 13.
, , 1
écoute la parole et ne la pratique pas, ^^^""',"•-

celui-là sera comparé à un homme \^°i '•'*•


qui regarde dans un miroir le visage •^ >". " *^•'«•

'

qu'il a reçu en naissant. -^ Il s'est re- ^, «, h.


, ,
Hebr. 10, Ï8;
garde, et s en est aile, et aussitôt il a ^• i*•
11•- 1 M T- ». î Tim. 1, 7.
' • • . .

oubhequel il était. ^^ Mais celui qui a•^»- i'-*»•


examine a fond la loi parfaite, la loi - ^0^.3, 17.
j 1 Ti . . .
,
Mat.îJ,13;19,
de la liberté, et qui s y attache, n'é-»';'•»»;^ »9-
^ Jo». 13, 17. , , . .

coûtant pas pour oublier, mais pour


agir, celui-là sera bienheureux dans Femme grecque se regardant «u miroir (t. 23).
(D'après une amphore du Ka«ée de Xaples).
ce qu'il fera.
-* Si quelqu'un croit Quae
être religieux, muoda 25. C'est la loi évangélique que l'Apôtre appelle
qu'elle nous affranchit la loi de la liberté, parce
etne met pas un frein à sa langue, relira. de la servitude des cérémonies, en opposition
mais séduit son propre cœur, sa reli-oe.7,ii;8,7. avec la loi de l'Ancien Testament, dont saint
gion est vaine. ^' La religion pure et
Paul dit qu'elle n'était propre qu'à former des es-
claves (Galales, iv, 24i (Glaire).
27. Visiter les orphelins.
^.:
sans tache devant Dieu le Père, la^jôb,\^Î' donc pas si on n'y adjoint la La foi seule ne suffit
pratique des bonnes
voici Visiter les orphelins et les œuvres.
: e»•»•*!''
1
"""
Cor. 7, 31.
veuves dans leurs afflictions, et se '
1 Joa. ï, 16.

conserver sans être souillé par ce


siècle. 11^ Partie, —
Réfutation des faux
II. * Mes frères, nejoiffnez pas lac-"•»* p^•^ docteare, ii-iv^, 6.
, 1• J eooarum
ception des personnes a la foi que accepiioœ. II. 1 .
L'acception des personnes .-recommandation
BIBLE POLYGLOTTE. — T. TlII. 25

386

, /
^ 8 ,,
tv h&îjri
tv
'.
^, '
11.

' 'Eày

élçtki^T]

xui
Contra faUi
Jacobus,

âè xui
elçtXd^rj sic

tni
II,

in
2-15.
doctorea <ll-|%',

Jeeu Christi glôriai.


' Etenim si introierit

convénlum vestrum vir aûreum


lum liahens in veste cândida. introierit
autem rt pauper in sordido hâbilu, ^ et
).

-
& '2^&'& &
' intendàtis in eum qui indutus est veste
wâs xuî pra'clâra, et dixéritis ei : Tu sedo hic
ixtt wât bene pai'iperi autein dicâtis Tu sta

; '
ij : :

^ illic : aut sede sub scabéllo pedum m•


êv iytvBa&s rum : * nonne judicatis apud vosmti-
ipsos, et faeti estis jiidices cogitiitioniim

,' •
iniquârum ?

'^,
, -
•' ^ Auditofratres mei dilectissimi,
-
-
9'60 Deus elégit pai'iperes in
haTédes rcgni, quod
hoc mundo, divi-

.,;
tv xui tes in fide, et re|>i

misitDeus dibgéntibus se? • Vos aulc-m


**
exhonorastis paiipcrem. Nonne divites

^
per poténtiam opprimunt vos, et ipsi
trahunt vos ad judicia? ^ Nonne ipsi blas-
xu; -
; ^ uvo^
'
phémant bouuni nomen. quod invocâtum

» '*
, ^,,..---
, *^4 ^
est super vos?
* Si lamen legem
seci'indum scripti'iras
tuum sicut teipsum bene fâcitis " si
autem pcrsonas accipitis. peccâtum ope-
:
:
perficitis
Diliges proximum
regâlem

'' ,
râmini, redarguti alege quasi transgres-
^^"

, sores. Quicumque autom totam legem


'*•

, '
* *
servâveril, oiréndal autem in uno, factus
. est omnium reus. ** Qui enim dixit Non

.
:

, inœchul)eris, dixit et : Non occides. Quod

& ,.-.
si non mœchâberis, occides autt in. factus
es transgréssor legis.
'^ '^ Sic loquimini, et sic fâcite, sicut par
legem libertatis incipiéntes judicâri.
'^^ '^ Judicium enim sine roisericordia illi,
illi

,,; ',
€L•o' xai qui non fecit misericordiam supere :

tat autem nusericordia judicium


** ** Quid proderit fratres mei, si fi

quis dicat se habcrc, opéra autem n^P


t]

^ *^
i/,f];

xoU
habeat? Numiiuid polerit
eum? *' Si autem frater et soror
lides salvâre

•2. LT• ^. ndyjtDç.


: htifiUy^. .
&Sf•
3.

4.

5.
L•}• ^.
(a. /<•) T.
1.(\€)*{.).%:7^',
G rell. * '» (1,:
(; i-ell.

^).
[!1]* «fxJ. LT• (ail.)

(.: 79 H•
.
N.MU-IT: ^ot](tvnç, iportvn
NAl.T: ùrtltof-
(Al. :
i\ «. •

6. AC (pr. m.) •: \. h (pr. m.) AT: II. ... Ut ixiiK ')/i(jr. \,Tvc : • li'ît p;i(
majaSvv. vfiSf.
10. nBCLT: ^% cl : nraion. Beauclar. :
de rc nioiidc
a prumis •.
•. Il a /irom i». Grec • •
Jacques, II, 2-15. 387
11. Réfutation des faux docteurs (Il-IW, ).
dans un temps où il y avait tantd'inë-
VOUS avez en Notro-Seigneur Jésus- p^;• ^^^ essentiellegalilé dans la vie civile, et où l'Église avait besoin
Christ, le Seigneur delà gloire. - Car ^*?";.";»; de prendre ses ministres, non seulement chez
tous les peuples, mais dans toutes les conditions,
s'il entre dans votre assemblée un ^ph. •,7. même parmi les esclaves.
2. Un anneau d'or. Les bagues en or ou en
homme ayant un anneau d'or et un autre métal précieux étaient communes chez les
vêtement splendide, et qu'il y entre anciens. L'annulus aitreus était réservé, à Rome.
à certaines classes de citoyens.
aussi un pauvre mal vêtu, ^ et que jj• «jg
^^
vous arrêtiez la vue sur celui qui a le
vêtement splendide, et lui disiez :

« Assieds-toi bien ici », tandis qu'au

pauvre vous disiez « Tiens-toi là de- :

bout, ou assieds-toi sur l'escabeau de


mes pieds » ne jugez-vous pas P^^^Act. u, 9.^
:
'

vous-mêmes, et ne vous faites-vous «.,3-6.


pas juges avec des pensées d'iniquité?
Écoutez, mes frères bien-aimés:
~" "°•!^^ o. ceux qui l'aiment. Dieu veut bien nous
promettre ses récompenses, mais a la condition
Dieu n'a-t-il pas choisi les pauvres en COT.'*i','"6!k que nous les méritions, par notre courage dans
i
la lutte.
ce monde pour être riches dans la f,%\!^'i"'.
foi, et héritiers du royaume que Dieu°^°',-,ç,'%/®:

a promis à ceux qui l'aiment?'' Mais "•'j^• 3^**'


vous avez, vous, déshonoré le pauvre, i^e^n^is.
Ne sont-ce pas les riches qui vous pX/14,'4:
oppriment par leur puissance, et eux- ^'",^ \1• '
'•

mêmes qui vous traînent devant les ^'^^^ "'Jf•


tribunaux? " Ne sont-ce pas eux qui i^m^^'Â'. 7. Le saint nom; le nom de chrétien, ou bien le
nom de Jésa»-ChrisL
blasphèment le saint nom qui a été ^1^;^'^^
is.6î, 2.
invoqué sur vous?
* Si cependant vous accomplissez 8. La loi royale; c'est-à-dire qui domine toutes
j„î^/^^
les autres, la loi supérieure.
la loi royale selon les Écritures « Tu ««""n•»»• :

aimeras ton prochain comme toi-


même », vous faites bien. ^ Mais si
vous faites acception des personnes, u.'3o%t
nous commettez un péché, et vous «!9, îs.'
10. Lorsque celte Épiire fut écrite, avait
êtes condamnés par la loi comme ^il;";
il
des Juifs qui croyaient que violer la loi sur un
transgresseurs. "^ Car quiconque a ^I;.^!;/.* point ou sur un petit nombre de points, et la
pratiquer sur tous les autres, n'était pas un péché
gardé toute la loi. et l'a violée en un d^^-,|V-Î'7. grave qui pût attirer la colère de Dieu, qu'il y avait

seul point, devient coupable de tous, /0^32' '«i


même un certain mérite en cela. Saint Augustin
dit que c'était aussi l'erreur de quelques chrétiens
" En effet, celui qui a dit « Tu ne ^i^f ijji'; :
de son temps. C'est donc contre cette erreur que
saint Jacques s'élève; et quand il dit toute, c'est
commettras point d'adultère », a dit j-^^o^j^^^j qu'il considère la loi comme un tout pris dans
son ensemble.Ainsi.cju'on viole tel ou tel précepte
aussi « Tu ne tueras point ». Si donc
:
en particulier, c'est toujours la loi elle-même
tu ne commets pas d'adultère, mais qui est violée (Glaire).
12. La loi de la non pas qu'elle nous
liberlt-,
que tu tues, tu es violateur de la loi. Mteericor- permette de faire tout ce que nous voulons, mais
parce qu'elle nous a délivrés de la servitude des
'- Parlez et agissez
comme devant ^endT•"^. prescriptions anciennes.
être jugés par la loi de la liberté. •'^.'': 14 et suiv. L'Apôtre n'est nullement en contra-
diction ici avec ce que dit saint Paul aux Romains
''
Car le jugement est sans miséri- j^^fj^Vi (I, 17; III, 20 et suiv.); car saint Paul s'attache à

Lorde pour celui qui n'a pas fait mi- ^^e'iî'.VI: montrer que les œuvres prescrites par les lois
cérémonielles de Moïse ne servaient par elles-
séricorde; mais la miséricorde s'é- ^*^^^*',,'";''• mêmes de rien pour le salut depuis la prédica-
tion de l'Évangile, à moins qu'elles ne fussent
lève au-dessus du jugement. animées de la loi et de la charité, tandis que la
^^Ùlî''
foi animée elle-même de la charité, pouvait, sans
*^ Que servira-t-il, mes frères, que »« ««««
les œuvres cérémonielles de la loi, nous rendre
quelqu'un dise qu'il a la foi, s'il n'a TTs,""'^ justes et nous mériter le salut. Saint Jaccjues, au
contraire, parle delà pratique des œuvres morales,
point les œuvres? Est-ce que la foiM^^ri»!' telles que la justice, la miséricorde, et toutes les
pourra le sauver? ^^ si un de vos Luc^sfir. autres vertus. Or comment saint Paul aurait-il
1• > 1 Job, 30. !J. voulu exclure ces sortes d'œuvres, lui qui rem-
treresou une de vos sœurs sont nus. plit toutes ses lettres d'exhortations à bien vivre
et à mettre en action les vérités que Jésus-Christ
et s'ils manquent de la nourriture nous a enseignées ;Glaire)?
388 Jacobus, II, 16 — III, 5.

^
ûat ,
^,'], --
II. Vomtru tmUÎ nomlaiii doctoren (li-IV, ).

èv
** âé /
^-
sint, et
cat
indigeant victu quotidiano, "di-
autem
«'iliquis ex vobis illis

pace, calefaeimini et saturamini


Ite in
non
:

,
:

;
*/7»
"

'
.
&'
,
]

!
iàv
dodéritis autem eis qua» nccessâria sunl
corpori, quid proderity *'' Sic et lides, si
non hâbeat opéra, mortua est ifi ^"w,>>*-
ipsa.
'
',
*^*^4' *^ Sed dicet quis lidcui IiîiIjls. el
ego opéra hàbeo ostfnde mihi iidem
:

,&.
:

& ' .'


xoèya tuam sine opéribns et ego osténdam tibi :

'" ^; ex opéribus fidem meam. '• Tu credis

,*^^^
,
; or/
^^

-ât
quoiiiam unus est Deus

^'"
Vis autem scire,
bene facis : et
diémones credunt, et contremiscunt.
homo inunis, quo-
niam lidrs sine opéribus mortua est?
:

^,"

^;&;, 2' Abrabam patcr noster, nonne ex opé-

ribusjustilicâtus est, oiïerens Isaac filium

,
^^ suum super Vides (juoniam
aitare? '^

'&&.
& &
^^
'-*
\4
^'^
fidescooperabâtur opéribus ilb'us et ex
opéribus lides consumm«'Ua est? ^^ etsup-
pléta est
Abraham Deo,
scriptûra,
reputatum est illi ad
et
dicens : Crédidit
:

^,
'&,; '
juslitiam, et amicus Dei appellâtus est.
-' Vidélis quoniam ex opéribus justiiicâ-

.
^^

;
*
,
- -''"
tur homo, et non ex fide tanlumï'
-^ Similiter et Rahab méretrix. nonne

ex opéribus justilicata est suscipiens


nuntios.
«nim corpus sine
ita et fides
et alia via

sine opéribus
spiritu
ejiciens?
,

mortuum
mortua
^^

est.
Sicul
est,

^^, -
'.
,
III•

,
- . Nolite plures magistri fieri fr.i-
III. *

tres mei. sciéntes quoniam majus judi-


cium siimitis.^In multisenim oiTéndimus
omnes.

,
. ^",
Si quis in verbo
féctus est vir poteslétiam freno circu
:
non offéndit, hic p^^l

,
diicere totum corpus. ^ Si autem eqms
&-
,
, ', frena in ora miltimus ad consent iéndum

,
^'
nobis, et omne corpus illorum circumfé-
ad^at

, *
rimus.
et a
* Kcceet naves, cum magnœ

venus vâlidis minéntur, circui


rûnturamôdico gubernàculo, ubi imj
^ tusdirigéntis voliieril. ^ lia et linguamô•

15. * et «..
16. BL• ".
17. nABCT: hv >.
G .
. *\
18. : èftl (, . Eli. : - . »•,
. :2(i• nul'*
Jun. : '-). kABCT: li;/<y<o>.

.
X:

-
1 .

(pro pr. 1«) : ;fw?ie (noniiulli


*
:
: (. Jvrcfo;) ôvràfttfot.
Capell.
19. L:
: «).
tU inXr
.* (ait.)
9.; (J* tarir ô).
(ait.) //«.
2•
%
i.
CGS: .LT: Eî ti't ol (nro itfot) <•'-
HBCT:aV/4i. nBT-• ir ct:
:

20. LT: rfeW


22. (pr. m.) AT*: ovyi^yù.
18. Montrr-moi ta foi miu le* œuvrcM. Grec )

24. G rell. • toîWi•. tre moi ta fol d'»prét te• œurm •.

1
Jacques, II, 16 — III, 5. 389
11. Réfutation des faux docteurs (11• IV, ).

de chaque jour, *^ et qu'un de vous ^'"il*;''•"


Allez en paix, réchaulTez- ' ^™•
*• '^•
leur dise : «

vous et rassasiez-vous », sans leur


donner ce qui est nécessaire au corps, jl^s^^t]
à quoi cela leur servira-t-il ? ^^ Ainsi jj^'• ,*^^,^
la foi, si elle n'a pas les œuvres, est
morte en elle-même.
quae est
** Mais, dira quelqu'un « Toi, tu sine : 18. Sans les œuvres. Les remarques de saint
operibuH. Jargues sur la nécessité dts bonnes oeu\res sem-
as la foi, et moi j'ai les œuvres; blent motivées par la lausse interprétation qu'on
montre-moi ta foi sans les œuvres, i M«t.
et moi je te montrerai ma 101 par mes
...
cor. 13. i-s.
SO. 7,
donnait à certains pass:iges des Epitres de saint
Paul sur la nécessité de Ja foi.

Lac.
œuvres ». Tu crois qu'il n'y a qu'un Marc. Î4
*'•* 41: 4,
1, ;

Dieu, tu fais bien mais les démons ;


11-lï. 3,

SO. La foi sans les œuvres est morte. Saint


croient aussi, et ils tremblent. -'' Or j»c. 3, i7. Jacques complète et explique la doclrine de saint
Paul, et ne la contredit pas. « Puiaverunt eum
veux-tu savoir, ô homme vain, que la s peu'i. s!
(Paulum) dicere suKicere homini fidem. etiamsi
foi sans les œuvres est morte? maie \ivat et bona opéra non habeat; quod absit
Opéra ut seutial •. Saint Augustin. DeGrat. cl lib.arb..
'^*
Abraham, notre père, ne fut-il Abraham Ml, 18. • Multi eiiim dicunt Deum, modo eum
cognoicant, non imputaturum iilis petcala, eum
pas justifié par les œuvres, lorsqu'il ex
licle.
sint tilii Abralix >. Saint Justin, DiaL. t4i.
offrit son fils Isaac sur l'autel? -- Tu Gen. 2Î, 6. 22. La foi coopérait ases œuvres. Saint Paul dit
(ial. 7. 3, bien qu'Abraham ne lut pas jnstilie pour ses
vois que la foi coopérait à ses œuvres, Jua. S, 39. œuvres, mais il entend alors les oeuvres qui ont
précédé sa justilication saint Jacques parle ici
et que c'est par ses œuvres que la loi Hebr. 11,
:

1.
des œuvres auxquelles sa loi coopéra ou qu'elle
fut consommée. -^ Et ainsi fut ac- inspira.

complie l'Ecriture, qui dit « Abra- spÎ^.m, 7. :

1 •
f X •
» ' • • Judith, 8, îî.
ham
1 1
crut, et ce lui tut
.

impute a jus- u.41, s.

tice, et il fut appelé ami de Dieu ». ro^4,3?


-* Vous voyez donc que c'est par les 24. C'est par les œuvres que l'homme est justifié,
à la condition que ces œuvres soient viviliées par
œuvres que Ihomme est justifié, et la foi de même la fol à laquelle saint Paul attache ;

la justilicalion est une foi pleine et parfaite qui


non parla foi seulement. domine sur le cœur comme sur l't-sprit et dispose
-^ De même Rahab, celte femme Exempium à accepter tous les sacrilices pour l'amour de
Dieu.
de mauvaise vie, est-ce pas par les 25. Rahab... recevant à Jéricho les espions de
i.ie• Josué.
œuvres qu'elle fut Jjustifiée, recevant•'";
Mat. '
*.
I, .1.

2ti. Ainsi la foi En résumé, les paroles de


les espions et les renvoyant par un^etr. u, 31.
saint Jacques, écrites après les premières cie saint
autre chemin? -** Car comme leicor. «0. Paul, ont pour ellel de les éclairer et de les com- 4,
pléter. Ce qui résulte des unes et des autres, c'est
corps sans l'esprit est mort, ainsila^j^.'îvViy.^' que la foi et les œuvres de justice sont néces-
foi elle-même sans les œuvres est saires aux adultes pour ai river au salut; mais
la loi doit venir en pr>-mier lieu ; après la foi
morte. vient la justice, ensuite les mérites, et enlin le
m. Ne vous faites point maîtres » domu.""
'
salut.
111. \. Ne vous faites point maîtres; penchant

en grand nombre, mes frères, sachant r^^*; ',-^''^•. bien naturel à l'homme de s'ériger de lui-même
en maître des autres.
que vous vous chargez d'un jugement A^t^ii,\',' i. 2. C'est un homme parfait. Non pas que la
perfection consiNte tout entière à modérer sa
plus sévère. - Car nous faisons tous ^,c\ nî"' langue, mais celui qui sait la retenir évite par là
beaucoup de fautes. bien des occasions de péché, et s'assure plus
lil^'s,%l' fortement de la perfection.
Si quelqu'un ne pèche pas en paro- a^oqaeu.
les, c'est unhomme parfait, et il peut p'^'3*î,\
conduire même tout son corps avec le "'pÎit'ieTif'
frein.^ Si nous mettons un mors dans^*',^. "; ''

la bouche des chevaux pour qu ils .?"^^*!".


nous obéissent, nous faisons tourner ^pIm%''"
tout leur corps de côté et d'autre. ^ Et
commeles vaisseaux, quoique grands,
et quoique chassés par des vents im-
pétueux, sont portés, au moyen d'un
^^^^^ 5.
petit gouvernail, partout où le veut
j^'li;,'.
celui qui les dirige ^ ainsi la langue ;
390
• Jacobus, III, 6 — IV, 1.

., ^, , .
II. CoBtr• faUl doctore• (ll-IV, ).
xai £- dicum quidcm membrum m&gn»

, ^, -
est, et
exaltât.
Eccc quantus igni» quam inagnam sil-
• Kaâ dâixiuç' vam incéndit! 'Rt lingua ignis est, m
tL•at^' vérsitas iniquiUUis. I^ingua conslituilur

,&, .
, ' ^/-
in
corpus,
membris
inilammat rotam nativit.ii
el
noslris, (juic inuculal lotnrn

^,/
' Ilàaa noslra•, inllanim.'Ua a gebénna. ' Onin
9' tj '•
enim natiira besliàrum, et volucrum, et
scrpénlium, et cetôrum domantiir, el
<

^ doniita sunta natûra humâna " linguam

']
* ai :

&/^--'
aulrm nullus honninum domâre potest : ;

3^•(/. inquiétuni maluin. plena venéno morti-


fero.

, ] ^ 'Et' .'/' - ' benedicimus Deum et Palreuà


In ipsa :

^ et inipKamaledicimushuntines.qui adsi-

.&. ,
*"
xai
xai^'

,
militûdinem Dei facli sunt. '" Kx ipsoore
procédit benedictio et
opôrlet, fratres mei. hiPcitafieri.
maledictio.
'•
Non
Num-

,, ;
'
'
quid fons de eoden» forâmine emânat dul-
cem et amiiram aquamV *'^ Numquid po-
;
*^
ftov,
test, fratres mei. ficus uvas facere, aut

.; vitis ficus? Sic neijuo salsa dulcem potest


aquam.

&
facere

' .
*^

-
*^
Quis sapiens et disciplinàtus inter
vos? Osléndat ex bona conversalione

., , ,,
** operalionem suam in mansuetudinc sa-

, 8' piénliœ. *' Quod si zelum ainaruni habé-

&&. *^

*^"
' -
tis,

tris
et contentiones sint in
:

advérsus veritatem : '^


noiite gloriéri. el
cordibus ves-
mendâces esse
non est enim ista

.&
9',
sapiéntia desiirsum descéndens: sed
réna. animàlis. diabôiica.
lusetconténtio, ibi
*^

inconstant ia.
l bi enim
etomne
ter-
ze-

, ,,
.
opus pravum.
*^

&, -
&,
'^ Quœ autem desiirsum est sapiénti

primum quidem pudica


fica,
est, deinde pai i-
modésta, suadïbilis, bonis consen-

.9' ] -; *^ tions, plena misericordia et fructibus


bonis, non judicans, sine simulaliune.
'^Fructus autem juslitia» in pace semi-
nâtur, faciéntibus pacem.
V. Unde bella et liles in vobi

&,
'

IV•
Nonne hinc : ex concupiscéntiis vesti i

.)^*
5• /. ».
(•.) AOi• Grot.
mundiis iniq. sicul rainus [ZL ^. '6
LT:
:(Syr. :
nCf
rainos]
rtvf. 6.

:
(j)t'.

»9. •:
m.
.
ma\. 18. M (pr. t) Cl».
15. 17.
^*^ ô.
<:.•(
(. i.'Il. • Trc.

est. Erp. : igni.s et oiiialiis iniq. Corb. : ignis 1. SLTet (p. «ei) no'9er.
«•«.{
scculis iniq.).
»».
. ..
(L*,cl. *** nonnisi.).

9^,
8. KABTL: H. I,T: mifior (pro Ml. H. L'eau doue* tt l'eau amrrt. Crée : • te
9tor). 12. LTe* in il. et l'amer •.
le. Cnr nnurrr unlèe ne peut donner de Peau
vâuf. 14. Kf (O, di) àfa. H', Grec : • aucune source ne |>ciii faire de l'eao r-

(pr. m.) *: /*«> «erra», mal douce •.


Jacques, III, 6 — IV, 1. 391
II. Réfutation des faux docteurs (Il -IV, ).
est à la vérité un petit membre, mais
de grandes choses.
elle fait
Voyez combien peu de feu embrase Lingna
igni» est.
une grande forêt ^ La langue aussi !
6. La géhenne. Voir la note sur Matthieu, v, 2i.
1 Cor. 15, 33.
est un un monde d'iniquité. La ProT. 25, Î8.
feu.
Kccli. SO, Ji.
langue est placée parmi nos membres ProT 13, I.
Cor. , 18 1
et souille tout le corps, et enflamme Job, 37, ÏO.
II. ïSap. 1,
tout le cours de notre vie, enflammée Apoc. îl, S.
Luc. 10, 19.
elle-même par la géhenne. '
Car Pi'.90,13;63,4: 7. Les anciennes éditions de la Vulgate portent
73, 9 13, 3. ceterorum, d'autres animaux. I.e grec porte et d'a- :

toute nature de bêtes sauvages, d'oi- ;

nimauar marins. Beaucoup d'interprètes pensent


qu'on Lisait autrefois dans la Vulgate cetorum au
seaux, de reptiles, et d'animaux ma- lieu de ceterorum, et l'édition otflcielle de Turin.
rins, se dompte et elle a été domp- 1»56, porte cetorum avec juste raison.
iUt.lî, 34.
tée par la nature de l'homme. ^ Mais Jer. 13, Î3.

la langue, nul homme ne peut la


î
,,.
Eccli. 19, 16

Tim. 17.
î,
;

dompter : c'est un mal inquiet; elle Jer. 9, 8.


Fa. 5, 11.
est pleine d'un venin mortel.
^Parnous bénissons Dieu le bonum
elle Varia îm
et
Père; et par elle nous maudissons les iiialum.
AlOC. 8; 4.

hommes qui ont été faits à limage de Eph. 8 J.


18.
5. ; 7, 1
5,
Dieu. *•^ De la même bouche sortent Jac >7. 1.
Mat. 8». 44. 5,
la bénédiction et la malédiction. 11 ne Gen. 36. 1,
P».49,16.19,Î0.
faut pas. mes frères, qu il en soit Kl. lî, »3.
Mat. 16. 7.
ainsi. ** une fontaine fait-elle jaillir
1
Aet.
Cor.
8, ÎO.
5, 6.
par la même ouverture l'eau douce et EccIL
Colos.
15, 9.
4, 6.
12. Figuier... vigne. Ces deux arbres étaient
l'eau amèrey '- Un figuier peut-il, P«. 140, 3.
ProT. 18, il. souvent associés chez les Hébreux. Voir la note
mes produire des raisins, ou
frères, Eccll. 2Î, 33. sur Michée. iv. 4.
une vigne, des figues? Ainsi une
source salée ne peut donner de l'eau
douce.
^^Qui parmi vous est saffe vitanda 43. Dans une sagesse pleine de douceur, littéra-
y f~. " et ins- conientio. lement et par hébraïsme dans une douceur de
truitr Uue^ par
^ une bonne conduite il -. ,
3, i9.
M«. Il, Î9.
,

sagesse (Glaire).
:

montre ses œuvres dans une sagesse p-n». <•


pleine de douceur. *^ uue si vous avez ^p
<i
un zeleamer.
••«..
*•
Tim. 4, lî.
etsi des duTerendsexis- tu. 3. 7.

.' •.

PrOT. ÎO, 3.
,
tent dans vos cœurs, ne vous erlori- icor. 13, 4.
C> p.. 51, 3.
liez pomt. et ne sovez pas menteurs ». 8,6-7.
r,

1 .....
contre la vérité. '^ Ce n'est point *^

la sagesse qui vient d en haut, mais »•^?. w.


là lqcI6, s.
Bar. 3, Î3. .

une sagesse terrestre, animale, dia-^«>''• •<• »».


, ,. tc: r> 1. 1. .
ï Cor. lî, ÎO. •

Dolique. ^• Car ou est 1 envie et les- »Tim.î.i4.


•. 1 ,, ... . Cor. S, 3. •

prit de contention, la est 1 incons- b«''• **. lo-


. Job,6,!9.
,
tance de toute œuvre perverse. P"»»• ", 10.
1". Modeste. • Modeslia, utique dicta est a modo.
'' Mais la sagesse d'en haut est *»?'«»» *•
' bona . . pax. Lbi autem modus est nec plus est quiquam
>. Saint Augustin, De beata vita, 3î.
premièrement chaste, ensuite paci-E*";!' *.»^i• nec minus
iî j - ., ^ , , S«p.S. 16;
nque, modeste, facile a persuader, coio». 4, 5.

cédant au bien, pleine de miséricorde *«- »^-7-


, 1 , • . .
Mat. 10. 16.
et de t)ons fruits, ne lusreant point, ldc. lî, i.

et étant pas dissimulée. '^ Or le ao•»^*.!.»»»»:


fruitde la justice se sème dans la paix coV 5,'îo. 'î

par ceux qui cultivent la paix. icoV'ii.V


IV.
D'où viennent les guerres et ÎÎ^iTiâ!
* IV. 1. D'où viennent les guerres. « .\urum et opes
prwcipu.T bellorum causa; Tacite, Hislor.,
». 74. iv,
les procès entre vous? N'est-ce pas Bom*"'i9: — Les procès. Cupiditates suntinsitiabiles,qu:e
«

non niodosinguloshomines, seduniversasfamilias


de là? de vos convoitises qui combat- "'p^'t!'" evertunt, totam etiam labefactant sœpe reinpu-
.

392 Jacobus, IV, 2-16.

, ; III. Pro dlver•!• •lallbiM oftcia (IV, 9-¥).

,,
&.',
' ^
çatsvo

, , xtti
xut fn'x
iv
xaî
' ^-
-
quœ
cupiscilis,
zelàlis, et
mililant in
et
non poléstis adipisci li(igati>i
membris vestris?
non habétis : occidilis et
:
* Cou

/
- ^
êi,

iv
oui et belligerâtis, et non habctis propt•
quod non postulatis. et non a( -
cipilis eo quod rnalepelulis ut in concu-
•8,

^
: :

piscéntiis vestris insumâtis.

^
* xui *Adulleri,
,
^. , & r]

;'}
qi'kîa toi ncscitis quia amicilia hujus
mica est Dei? Quicumquc ergo voliierit
amtcus esse siéculi hujus, ininiicus Dei
mundi ini-

^, ' constiluitur.
^*
'
yçaffr]
- ' An pulâtis quia inâniler scripti'ira di-

' ;&
(f&ôvov cat Ad invidiam
: concupiscit spiritus
" qui habitat in vobis? *Majorenï autem

. dat grâtiam. Propter quod dicit Deus :

^
supérbis resistit, humilibus autem dat

, , '

''. -
grâtiam.
' Sûbditi ergo estote Deo resistite au- :

.' &&
, , , . * tem diabolo, et fiigiet a vobis. * Appro-
pinqiuUe Deo, et appropinquâbit vobis.
limundale manus, peccatores et puriii- :

' câte corda, dùplices ânimo. ' Miseri es-

/.-
,.
tote, et lugéte, et plorâte risus vester :

'.
'"

,
]

-
in luctum convertàtur, et gai'idium in
mœrorem. '" Ilumiliâmini in r'.».-;..Mtu
Domini,
*'
et exallàbit vos.
Nolile detràhere allérutruni Iralres

, ,
' '

Qui détrahit fratri, aut qui judicat [va

, .; '
(fôv xui trem suum, délrabit legi, etjûdicat legem.

*'-
- Si aulem jiidicas legem, non es factor
legis, sed judex. '^Unus est legislator

&
et judex, qui potest pérdere et liberâre.

', ,-,
*^''^4 -
'^Tu autem quis
mum?
Ecce nunc qui
es,

dicitis
qui judicas proxi-

: Hodie, aut cras-

,
&
Ç10V tino ibimus in illam civitatem, et faciémus

.
ibi quidem annum, et mercabimur, et
** lucrum faciémus **qui ignorâlis <juid

;
:

,
, &( ^.
'
oX/yo»' (foi-
*^'^
erit in cràstino. '*Qua> estenim vita vee-
tra? vapor est ad modicum parens, et
deinceps exterminabitur, Pro eo ul di-
ciilis : Si
rimus, faciémus hoc, aut illud.
Dominus voliierit : et : Si vix>
**
** Ntv iv G
12. rell. f (P• *'>»9.) koï mftr^i et (p. ov)
. L: itf ''»•««»' T. nl>iaior.

».)
(p.
2.
(firoi. :

Kttï.
êi. 4.
.
Erasm.* (probb. Itcz. Vnlck.)

fpr.
L: ix^fù. 5. S: Ûft»;
<f9o•
Venemn. * .-(.). «*
m.) ABLT|C
(H
hial]
(Jivorsae in-
:

Afo.- (pro
i;<.

(«). LT•• ha.


14. L: la

15.
)
(îKST: «ai (pro

hABLT: C7V'
: «al.
>(
(?) et quater Conjund.

ait. r^f). I I

terpunctt., ul : Uyn ^».; 96• ». al.)• IV. 4. AduUcret. Grer ; • llmm<•^ cl Irmmcs a»li
LT: «oTçîifiew. UTee
7.
10.
NABLTfCp. àni<n.)
LT• T.".
H>. 0. NvVT*• (« «rei. <i.
ch«*
•.
Kl qu'un
à rc >•
jut/f nVsl (tas dans In
'iiiiiftirpinonl ifii mitvant.
grcn qui rati

Vt. \.f. (• lit du vcr»«'t tigurc au »ers• t

11. LT©: Ç (propr. «al .


prcc«'ucut ^.. -c ^. .
.

Jacques, IV, 2-16. 393


m. DeToirs des divers états {tV, 7-V).

tent dans vos blicnm. Ex cupidilalibus odia, dissidia, discor-


membres ? - Vous con- j^™V, il'.li. di», seditiones, bella nascuntur >. Cicéron, De
voilez et vous n'avez pas vous tuez, '5,^"^ ".' Fin., I, Mil. ;

vous êtes envieux, et ne pouvez ob- i^'^\"i. 4. Adultères. L'Écriture appelle souvent ainsi

tenir; vous plaidez et faites la ffuerre,


non seulement les idulàlres et les impies décla-
rés, mais encore tous les hommes qui sontalta-
et vous avez pomt, parce que vous jo». le, 34. clu's aux biens terrestres et aux plaisirs illicites,
parce qu'ils brisent ainsi runioii qui d<>it tou-
ne demandez point. ^ Vous demandez fx^^-V^' jours exister entre eu\ et Dieu leur créateur et
. Luc. SI, îi. • ,
bicnTaiteur (Glaire).
et ne recevez pomt, parce que vous
demandez mal, pour satisfaire voSqJJ|»:*'^ 5. L'Écriture Ce passage ne se trouve pas
en ternies exprès dans la Bible; mais l'Apôtre
convoitises. ^ Adultères, ne savez- ^"«-^V- fait allusion aux divers endioits ou elle parle
_S»p. 8, t.
vous pomt que l'amitié de ce monde Jer. du péché ori^'iiiel, ou de la conçut iscence et du
5, 8,
Sap.l4, 9.
;

penchant qui nous porte const;immentau mal. —


estennemie de Dieu ? Quiconque donc Bom.
1 Joa. i, 10.
lî, î.
C'est après l'envie.... le chagrin qu'on ressent
du bonheur, des suicès d'autrui: c'est en effet
veut être ami de ce monde se fait en- Gai. 10.
M«t. 5, 44.
1.
le sens du texte grec. —
L'esprit qui habite en
nemi de Dieu. Bom. 15, S. vous: c'est-à-dire l'esprit malin, le démon. Cf. 7,
oii il est dit Résistez au diable, et il s'enfuira
:

^ Pensez-vous que ce soit en vain et «uper- de vous ; et cet autre passage de l'Écriture C'est :

par l'envie du diable que la mort est entrée dans


que 1 Lcnture dise « C est après : le monde Sagesse, ii, 24). D'autres traduisent :

L'esprit {de Dieu) qui habite en vous, vous aime


l'envie que soupire ardemment l'es- pg'Vî'.îb.
d'un amour de jalousie. Mais, outre que cette
prit qui habite en vous » ? ^ Mais il ^p^tz^' traduction est peu conforme à la vraie signiGca-
tion des mots employés par l'Apôtr••. elle ne s'ac-
donne une grâce plus grande. C'est '^v^'J/g';'' corde pas avec le verset suivant (Glaire).
6. Mais... il donne: cest-à-dire Dieu, ou, comme
pourquoi elle dit : « Dieu résiste aux ^o^^^] «. porte la version svriaque, Notre-Seigneur.
»«. »^"•
superbes, mais aux humbles il donne
i-"•:•

la grâce ».
Sovez
^
"
donc soumis à Dieu et ré- subjeclio.
1 •
"•:»*?
1 1
IW Partie. 1
Deroirs des diTcra —
sistez au diable, et il senfuira de l ^**_^ étata, IV, 7-V. ^^ l-

vous. ^ Approchez- vous de Dieu, et il ^i•"- 1\"•


8. Double d'esprit. Voir plus haut la note sur
S approchera de vous. Purifiez vos , ^*<=*'• '• 8. '• I,
. . Joe.6,41 15,5. ;

mams, pécheurs, et purifiez vos ^^\*{.J-


cœurs, vous doubles d'esprit ^ sentez ^*• *'• ^• ;
Jac, , S.
votre misère, et gémissez et pleurez »'•', s. :

que
^ votre rire se chanofe
" en deuil, et i<«'• *• "•
Luc S3. '

votre joie en tristesse. ^" Humiliez- 4,4. non


6,
. . .
10. Humiliez-vous. Humilitas justiGcat nos, •

humiliatio. Quanti huiuillantur qui humiles


vous devant le Seigneur, et il vous ^^^.•
^ y,, non suni? Aiii cum i-aïuoie humiliantur alii n,
patienter, alii etlibeiiter. Primi rei sunt. sequen-
:

exaltera. i"."'
tes inuoxii, ultimi justi >. Saint Bernard, In Gant.,
*' Mes frères, ne Serm. xxxiv. 3.
parlez point mal contr» il. Juge la loi qui nous commande le respect
lesuns des autres. Celui qui parle mal n"^•' de la réputation d'autrui.
de son frère, ou qui juge son frère, proT.4, S4.
parle mal de la loi et juge la loi. Or si ^*; j*°i,"
lu juges la loi, tu n'en es pas l'ob- ^^^'^.
servateur, mais le juge. '-Il » Y a
"J **
Is. 33, lî.
Job, 36, Jî.
qu'un législateur et quun juge qui
Dent. 3Î, 39.
peut perdre et sauver. *^ Mais qui es El. 33, 19.
Bom. 9, IS.
tu, toi qui juges le prochain?
Voyez maintenant, vous qui dites :
c»•••"»

« Aujourd hui ou demain nous irons •'""*"•,


j
"'
Bom. 14, 4,
dans nous ^y demeurerons io'l'^•
cette ville:
Beg. 17, 26. ,
1

un an; nous trafiquerons et nous ga- {•.


^'.J^•
gnerons beaucoup » *^ vous qui ne sa- 14. Ce qui sera demain. » Quam slultum est
;
l^^^^jj 'f• œtatem disponere ne erastini quidem dominum...
vez pas même ce qui sera demain. £ap.S,î;9,13. Omnia, mihi crede, etiam felicibus dubia sunt;
Is. 40, 6.
*^ Car quest-ce nihil sibi quisquam de luluro débet promittere >.
que votre vie? C'est Beg.
Ps. 89. 10.
14, 14. Séneque, Èp., lib. xvii, i.
une vapeur qui paraît pour un peu de Mat. 35, 13.
Job, 16. 7, 6,
temps, et qui ensuite sera dissipée. '
li'ifg^'*•
Au lieu de dire « Si le Seigrneur
: ~ le a"• >*•'*^•
„ Bom. 1. 10.
veut », et « : Si nous vivons nous fe- <." > <^<"•• =

rons ceci ou cela ». ^^Mais mainte-


,

394 Jacobus, IV, 17 — V, 12.

'. ',
^"^
III.

noitiv xcd
Pro dl^er•!• •t«tlb«• oniela

iariv. autem
(!%', 9•%').

exullâlis in supérbiis vestris.


nis oxultatio talis, maligna est. '^ Sciénti
Om-

'.
,
(titftnri(t (ti'n•)

-
.
"¥•*!///*
igiliir

peccatum est illi.


V. Agite nunc
<
bonum fâcere.

diviles, plorâte ulu-


et non faciénti.

'
,
éni
'
lantes in misériis vestris qua> advéntent
vobis. ''
Divitiœ veslrœ pulrefâctaj sunt :

&
« et vestiménta vestra a tineis
comcsla sunt.
^ ^ Aurum etargéntum vestrum aeruginâvil :

9 /. ,
et serugo eorum in teslimonium vobie
(/' ' erit, et manducabit carnes veslras sicut

^
, ^ &-
^. «'
' ignis. ïhesaurizàstis vobis
simis diébus.
iram in novis-
Ecce merces operariorum
*

qui messiuTunt regiones vestras, quœ

,
' fraudâta est a vobis, clamât clamor

,&
; et

&&
eorum aures Domini sâbaoth introivii.
in

.' , .- Kpulâli estis super terram, et in luxii-


•"

riisenutristis corda vestra, in die occi-


^ sionis. *AddixistÎ8, et occidistis justum.
et non réstitit vobis.

. , ,- (^,
&
' ' Patientes igilur estote fratres, usqu•
ad advéntum Domini. Ecce agricole «

,^
' péctat pretiosum fructum terra•, patienter

, ' . ,-
' ferons donec accipiat temporâneum et

,
&' , & ^
'
^
&
-
^

^/,
^

tva
.
serotinum. ^Patientes igitur estote et v.
etconfirmâte corda vestra quoniamad-
véntus Domini appropinquàvit. 'Nolite
ingemiscere fratres in altérutrum, ut non
judicémini. Ecce judex antcjânuam a^-
:

, ',' '
si'stit.

^" Exémplum

. , accipite, fratres, exilus


***

mali, laboris, prophètes

,
et patiéntia",

, qui loci'itisunt in nômine Domini. " E(

.
*
' bealificâmus «os qui sustinuérunt. Sull
réntiam Job audistis, et fincm Dunm
vidistis : quoniam miséricors Douiim

, *^
, ,
est, et miseralor.

lite
Ante omnia autom, fratres moi.
'*

cœlum, nequc p'


jurâre, neque per
•-

terram, nequc àliud quodciimque jur.i-


monluni. Sil autrin sormo vester: Est

3. : ^<3»" ( :ivf
(pr. m.)T*:
9
^^. .

.:«*(«<7•

.:.
4.

». 10.
11.
ABI.T» NlU.Tt
v-ro,uf.V<n
;:i.

.
«)
\\, h.
5. Syr. : corpora (iionnuili : aà^ttat . LT* »«•
6. hentl. (prob. Vnhf: cil. iv, 6) : 6 mi^toi
V. \. Leur clameur, (ircc : • les cri• do» moii
(^OYK pro O/fi). neur» •.
7. T* Sr. LT* viTo»•. 7. Celui de la prrmièrt de Carrière-saiton. Gr
• la pluie do
9. G rell. : »^9 (f ). 10.
i;< prcmicru

De BOuffYancrs n'est
et «le la dernière Miiiol
|>as dans le Rroc.
Jacques, IV, 16 — V, 12. 395
m. neToir» uen divere Hatu (IV, 7-V).

nant vous vous complaisez dans vos ^"• '*• "•


vaines présomptions. Toute com- I". Est coupable de péché. « Numquid idennon
peccatum est illi etiara qui nescit bonum facere
plaisance semblable est mauvaise. et ideo non lacit ? Uliqne peccatum est; sed hoc
''Celui donc qui sait le bien à faire !•"<= "-.^Ij* gravius, si etiam sciât et non facial; nec ideo
illud uullum quia minus >. Saint Augustin, De
et qui ne le fait pas, est coupable de * ^^*~ ' -'• conj. adult.. 9. i,

péché.
V. Et maintenant, riches, pieu- vantipau
' \'.i. Des misères qui vous surviendront: les
chiitiments réservés dans la vie future à ceux (jui
rez, poussant des hurlements à cause !-«<• 13. auront fait un mauvais usage de leurs richesses. s-.

des misères qui vous surviendront, cai. . 10.


., 1 • Apoc. 2Î, 11.
, ,
* V OS richesses sont tombées en pour- Mich. i, s.
,'^ Lac 11, 41.
. ,

riture, et vos vêtements ont ete man- 1»- 9; si, s. 1,

, Q 7•
,
Mich. , is.
sres
^ parles vers. * Votre or et votre Rom. *, 3. 3. Les derniers jours, le jour du jngement der-
'
• -11 Jo»• 6. 39•
.

argent se sont rouilles, et leur rouille Judith, nier.1


,-
21
rendra témoio^naffe
^ contre vous, et dé- Rom. 5. 2,
," »
. T- Eccli 10,9-10.
vorera vos chairs comme un feu. V ous Mat. 19. 6.
. - lTim.6, 17-lS.
1 . . 1
vous êtes amasse des trésors de co-
lère pour les derniers jours. ^ Voilà ^"u.*!'"^; i. Sabaoth. Voir la note sur Romains, ix, 29.

que le salaire des ouvriers qui ont ^ÉiJ'l"


moissonné vos champs, et dont vous ^Ji;.l%"•
les avez frustrés, élève la voix, et leur •'°^' '"* *"•
clameur a pénétré jusqu'au Seigneur eccIp. 2, 10.
Sabaoth. ^ V'ous avez vécu sur la terre ^A^^l*8,'^ 5. Comme. Ce mot est évidemment sous-enlen-

dans les délices et les voluptés, et ^Tm^'e'^î*'' du, il se trouve d'ailleurs dans le grec (Glaire).
Rom. 13. 13.
vous avez nourri vos cœurs comme Aot. 52. -,

. r.. .Î3,
en un jour de sacrifice. ^ Vous avez Joa S, 2S.
Act. 6, 7.
condamné et tué le juste, et il ne vous la. 57, I.

a point résisté.
De
"
Soyez donc patients, mes frères, pali enlla. ". Celui {le fruit) de la première C'est le seul
Is. 10. ô. sens dont soit susceptible la Vulgate, et c'est
jusqu'à l'avènement du Seigneur. Apoc. 6,10,11. aussi le plus favorable au contexte. D'autres, con-
Rom S, 18. formément aux exemplaires grecs qui portent,
Voyez, le laboureur espère recueillir Dtut.
d" 11, 14.
comme la version syriaque, le mot pluie, tradui-
le fruit précieux
X
de la terre, atten- , ,, sent Jusqu'à ce qu'il reçoive la pluie de la pre-
'
. i :
Jer. o, 24.
dant patiemment jusqu'à ce qu'il re- ^^'^'•g*',^fj mière, etc. (Glaire).
çoive celui de la première et de l'ar- ^^'^i '^
rière-saison. ^ Soyez donc patients, Mai. Hab 2, 3.
24, 42.

vous aussi, et affermissez vos cœurs Philip.


The».
4, S.
15. ; 1 4,

car l'avènement du Seigneur est


proche. ' Ne vous plaignez point les hSîÎ's, *i3; 9. V'oi7« que le juge est à la porte; soit parce

uns des autres, mes frères, afin que Joa. j, 24. que le jugement n'est pas éloigné pour chacun
10, 24; 12. 1-3.

de nous, soit parce que Dieu est constamment


Cor. 11, 31. 1
vous ne soyez pas condamnés. Voilà prés de nous, voyant et entendant tout ce que
Mat. 24, 33. nous faisons et disons. Sic vive quasi hodie •
que le juge est à la porte. Apoc. \ 20. venttirus sil, et non timebis cura venerit •. Saint
'" Prenez, mes frères, pour Pal
exem- exempla.ru m .4ugu8tin, Serm. cclxv, 4.

ple de mort cruelle, de souffrances et 16, i.

de patience, les prophètes qui ont Hebr'^ii',' n.


parlé au nom du Seigneur. ^ Voyez, Ma^^2.' '
"^

11. La fin du Seigneur: c'est-à-dire, selon saint


nous appelons heureux ceux qui ont2Peui%o-2i Augustin et beaucoup d'interprètes après lui. la
passion et la mort du Sauveur sur la croix. Dau-
souffert. Vous avez appris la patience E^uî'^fi^u ties l'entendent de la Qn heureuse que le Seigneur
de Job, et
Sap.
vu la fin du Seigneur; com- Job, 3, accorda à Job (Glaire).
.1, 1

bien Seigneur est miséricordieux joI°4'2


le
Cor. 13, 12.
et clément 1

'- Mais avant .'


tout, mes frères, ne j urandum.
jurez ni par le ciel, ni par la terre, et l^'^^'e'.lf
ne faites aucun autre serment que ce p^,?*; lie.
soit. Que tout discours soit *^"•*''
« Oui, 3Reg. :
1.
396 Jacobus, V, 13-20.
III. Pro di«er«i• atalIbuN offlcU (l¥, 7-¥).

^ .
&
V(U, xui

,
* •*

&,,
**'^3•

tv
;.
Kuxonu^tl, /' ,

in'
oçxov,

tv
tv

;
'.
âè

^^
-
est
datis.
*^
:

/Equo ânimo
Non, non

Tristàtup

*^lnfirmatur quis in vohis?


presbyteros ecclésiœ,
ungéntes
''et orâtio
eum
: ut non sub judicio deri-

aliquis
est? psallat.

oleo in
et
vpitrnm^''

orent super eum.


nomine Domim
salvabit infirmum, et al-

indiicat

, (3-'.
fi'dei

,-
xui leviabit eum Dominus : et si in peccA-
rj - tis sit, remitténtar ei.

&' /& - '* Confitémini ergo allérutrum peccâta


*''

&
otx
^
,' , ,
*''*
,.
'
/fj

^^
inî
]
xui
xoU
vestra, ot oràte pro iuvicem ut
mini
justi assidua.

bilis
*'

super terram
Elias
:
: multum enim

homo

menses sex. '*Et rursum oravit


non plûent
et oratione orâvit ut
non pluit annos très, et
ot
etcœ-
valet

erat similis nobis pas-

:
&alv>

deprecàlin

^]
r lum dédit pliiviam et terra dedil fructum

*^1/(/(,
. iv 7&^
suum.
*' Fratres mei, si quis ex vobis en
-
, -
, &
verit a veritâte, et convérterit quis eum

. 9.
^" -" scire débet quôniam qui converti f<•-

- cerit
vabit
peccalorem ab errore
ânimam ejus a morte, et opori^'t
via? sua•, sal-

multitiidinem peccatorum.

12. G al. : tU vnônqtaiy.


13. Pricaeus. :
14. B'P*(S('C.)
16.
17.
L (+•»'):
(pr.
AL*

m.)
.//
:
à
'Hleia;.
» (*
et : .
«().
lit.

20.
I.Tt «.
NAT*Lt
m. Assidue. Grec
(p. V^/0
:
<"'".

Taitc
une âme
avec >éie
iO. Son âme. Grec • •.

^Mt<a»
Jacques, V, 13-20. 397
III. DeToirs des divers états (IV, 7-V).

oui ; non, non » ; afin que vous ne 2.


Rom.
-t 3,
1,9.
U.

PhiUp. 1, 8.
tombiez pas sous le jugement. Eccll. Sî, 9,13.
*^ Quelqu'un de vous est-il triste? Orallo.
ProT. »5, ÎO.
Pi. 87, •
qu'il prie. Est-il content? qu'il chante Kom. 9, ï.
» Cor. 7, 10.
des cantiques. ProT. 17, i».
Hat 26, 38-39. 14. Sur lui. L'Apôtre emploie cette expression,
^* Quelqu'un parmi vous est-il ma- Liiima parce que pendant la prière, le prêtre tenait la
unclio. main étemlue sur le malade (cf. Matthieu, xix,
lade? qu'il appelle les prêtres de Marc. 6, 13.
13; Actes, vi, 6); ou bien, parce qu'en priant, il
Mat. 9, Î9;
l'Église, et qu'ils prient sur lui, l'oi- 17, 19.
Faisait les onctions sur lui. Ce passage exprime
Rom. 13, 3 une promulgation claire du sacrement de l'Kxtré-
gnant d'huile au nom du Seigneur; Act. 27, 8. me-Onction institué par Jésus-Christ (Glaire).
'^ et la prière de la foi sauvera le ma-

lade, et le Seigneur le soulagera, et


s'il a des péchés,ils lui seront remis.
Conressio 16. L'un à l'autre; c'est-à-dire le malade au prê-
*^ Confessez donc vos péchés l'un peccalo- tre de l'Église, qu'il doit appeler auprès de lui,
rum. d'après le verset 14,et quia le pouvoir d'absoudre
à l'autre, et priez les uns pour les au- Pet. 4, 10. 1
Hat. 6. 9-13. (Glaire).
tres, afin que vous soyez sauvés; car Eccli. 3i, 21.
Ps. 149, 19.
la prière assidue du juste peut beau- Ldc 18, 1.

coup.
17. Pria avec instance: littéralement pria par
*''
Élie était un homme
semblable JUSÎI. la prière; sorte d'héhraïsme, dont le but est, comme
cependant il pria K«g.
3 19, 3. on l'a remarqué plusieurs fois, de donner de la
à nous, passible ; 24,3,20,19. Is.
force au discours (Glaire).
3 Beg. 17, 1.
avec instance qu'il ne plut point sur Lac. 4. 20.
3.18,42-45.
la terre, et il ne plut pas pendant trois
ans et six mois. *^ Et il pria de nou-
veau, et le ciel donna de la pluie, et
la terre donna son fruit.
^' Mes frères, si quelqu'un de vous Errantiam
convereio.
s'égare de la vérité, et que quelqu'un ProT. 31, 16.
Gai. 6. 20. Son âme; celle du pécheur. — Couvrira...
1.

l'y ramène, il doit savoir que celui Mat. 18, 15.


^'^
H effacera les péchés de celui qu'il convertit en
l'amenant à faire pénitence et à se confesser; et
qui ramènera un pécheur de l'égare- Pe. 50, 15. les siens propres, parce qu'en exerçant ainsi la
ment de sa voie, sauvera son âme de Luc. Tob. 4. U. charité, il se rend digne de recevoir la grâce de
15, 34.
la rémission de ses fautes (Glaire).
la mort, et couvrira une multitude de
péchés.
PREMIÈRE ÉPURE DE SAINT PIERIU

INTRODUCTION

On n'a jamais contesté l'aiithenticitti de cette Épitre. Eusèbe la met immé-


diatement après les Epîtres de saint Panl, dans la liste des homologoumènes
avec la première de saint Jean. Elle a été citée dès le premier siècle par saint
Clément. Saint Pierre lui-même en fait mention dans sa seconde Lettre; «t
tous les caractères de cet écrit, sa forme, sa destination, son objet, confir-
ment le témoignage de la tradition. S'il convenait à l'Apôtre des nations d'in-
struire et de diriger par ses Epîtres les Eglises qu'il avait fondées parmi l•

Gentils, n'appartenait-il pas à saint Pierre, l'Apôtre des circoncis, de veilK-r


sur ses compatriotes, de pourvoir à leurs besoins spirituels, et d'envoyer à
ceux qu'il avait évangélisés les instructions et les avis <|ue rendaient néce^
saires leurs dispositions, leurs habitudes et les épreuves par lesquelles ils (i. -
vaient bientôt passer? C'est ce qu'il fait dans cette Lettre, avec une digniti ,

une élévation de sentiments, une étendue de vues, une solidité et une plénitude
de doctrine qui répondent à la hauteur da sa position, et qui font de son écrit
un monument de sagesse et une source d'édilication pour les fidèles de tous les
temps et de tous les lieux.
Elle est datée de Rome; car le nom de liabylone désigne Ronu. (..iiiiiie

dans l'Apocalypse.
Plusieurs croient qu'elle fut écrite peu d'années après l'arrivée de saint
Pierre dans cette ville, vers 45, parce qu'il y parle de saint Marc comme étant
encore auprès de lui. Mais cette raison n'est pas décisive; car si ce disciple
quitta Rome de bonne heure pour aller fonder l'Eglise d'Alexandrie, nous
voyons par TEpître aux Golossiens qu'il y est revenu au temps de la captivité
de saint Paul; et c'est à ce moment que le plus grand nombre des comment;• -
teurs renvoient la composition de cette première Epitn•.
Saint Pierre, aussi bien que saint Jac(|ues, écrit aux tribus dispersées; mai>
il adresse son Epître aux Israélites convertis du Pont, de la Galatie, de l;i

Gappadoce, de l'Asie, et de la Hithynie, en leur associant dans sa pensée con


des Gentils qui professent la môme foi dans les mêmes contrées. Les uns •

les autres se mêlaient, dit Origène, dans ces pays, où saint Paul avait précli••
aussi bien que saint Pierre. Cette Lettre fut confiée aux mains de Sylvanus.
Le but de cette Epître est d'alfermir les chrétiens dans la foi et dans la vertu.
de les soutenir contre les épreuves, de les préparer à la persécution et de lr>

I
INTRODUCTION A LA PREMIERE ÉPITRE DE SAINT PIERRE. 399

animer à se rendre dignes du par une vie parfaite. Le Sauveur avait re-
ciel
commandé particulièrement ce soin à son Vicaire.
Dans ce dessein, saint Pierre leur atteste la vérité de la doctrine qui leur a
té prêchée. Il exalte la grandeur du chrétien et la sublimité de sa vocation en

ce monde et en l'autre; puis il anime à la perfection les fidèles et les pasteurs.


En même temps qu'il signale les obligations des divers états, il exhorte au cou-
rage et à la constance il rappelle la passion du Sauveur, et il assure que s'as-
;

^ocier généreusement à ses souffrances, c'est mériter d'avoir part à sa gloire.


La doctrine de cette Épitre est simple et pratique, mais non moins énergique
et surnaturelle. Comme saint Paul, saint Pierre fait reposer toute sa morale sur la
dignité du chrétien, sur l'union que cette qualité lui donne avec Jésus-Christ,
sur les souffrances que le Sauveur a endurées pour le racheter. C'est pour nous
tirer de l'esclavage et de la mort qu'il a répandu son sang. Ceux dont il a brisé
les fers doivent être, au milieu du monde, comme un peuple à part, comme une
nation sainte, comme la famille des enfants de Dieu.
Quant à la forme, on peut remarquer dans cette Epitre, comme dans tous les
discours de saint Pierre, un style ferme et digne, de la concision, de l'élévation,
un ton d'autorité doux et paternel qui répond à la position de l'auteur, une
humilité profonde, un zèle sincère et une émotion qui se font sentir chaque fois
que sa pensée se reporte vers son Maître, qu'il rappelle sa passion ou la
gloire du ciel, prix de ses souffrances. Cet écrit se distingue encore par un
grand nombre d'allusions à l'Ancien Testament, et par de fréquents hébraïsmes.
(L. Bacuez).

Sùnt Pierre et saint Jean l'ÉTaogéliate. (Miniature da Codex Vaiieaiuit à Borne).


J^ Ju

^: KPISTOLA

PETRI APOSTOLI
PRIMA

,
,
.

,
8
,
,
,
^,, &
éx-

xui Bit^v- tiaî,


I. '
Petrus
eléctis udvenis dispcrsionts Ponti,
Cappadocifp,
apostolus

Asiaî,
Jesu

et
Christi,
Gala-
Bithyniœ,

.
^ -,^
'^xarà

&3^.
^~

-
iv ^seciindum prcTsciénliam Dei Palris, in
sanctifîcationem

Christi
^
Spiritus, in obedién-
liam, et aspersionem sang^uinis Jesu

Benedictus
: gratia vobis et pax miilliplioétur.
Deus et Pater Domini
-
-
^
nostri Jesu Christi, qui secundum mise-

, '

^^ .
*

,
,^ &
ricordiam suam
in spem vivam, per resurrectionem Jesu
Christi ex mortuis,
corruptibilem, et incotitaminàtam, et im-
marcescibilem, conservâlam in cœlis in
vobis, ^qui in virtiite Deicustodimini per
magnam

*
regenerâvit nos

in hereditiktem in-

),
''
&, ,
*'
,
^ -
&, iv
iv

(
fidem in salutem, paràtam rcvelâri
témpore novissimo.
^In quo exultâbitis, modicum ounc
oportet contristâri in variis tcntationibu
^ut probétio veslrœfidoi multo pretiosior
auro (quod per ignem probâtur invc-
in

^i

^
,
, ,'
-
xui
^ '-
,
niàtur in laudem, et gloriam, et honore m
in revelatione

non vidérilis, diligitis in quem nuiu

quoque non vidéntes crédilis credént'


Jesu Christi
:
: "quemcum

^'
:

,^ .^
, autem exulUibilis hetitia inenarr.ibili, >

glorificata :
" rcporUintes linem fidei v»

tras, salùtem animarum.


'- '**
De qua saliite exquisiërunt, .tUj

<(>, scrutâti sunt prophrto?, qui de futûra 11


.) *".
nVBCI.T:
rell.:
inscr.
>.
nhfov
6.
'.
|). .)
noivT^Jrtfor. 8. nBCLT:
1.


(pr.

*/.
. BC
7.
(pr.
. un
par
I. «.

1.

il
<;

Uue I or.

(.m
••

: «
a

que
Mtu% M»us rcJoui8«cf, éunt
(t'il convicol ainsi)
rinstant

péri ibic >. Il n'v a


m.) : èraiLârt. 9. T* iî/#«5i'. 10. «AB (pr. m.) pM die parenlhèaes dan» le grec.

II
'

PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PIERRE

I. '
Pierre, apôtre de Jésus-Christ,
aux étrangers delà dispersion dans le
Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie
^
Hom/us-.io,

^'%.
I.
Prologue. — i, 1-9.

Apôtre. Par modestie saint Pierre ne fait


I.
pas valoir son titre de chef des Apôtres. —Étran-
gers de la dispersion. Voir la note sur Jacques,
et la Bithynie, élus, - selon la pre- \^» I, 1. Ce nom faisait entendre à ceux a qui s'adres-

seiencedeDieule Père, pour être sanc-


tifîés par l'Esprit, pour obéir et être
'^ «:
sait l'Apôtre qu'ils devaient vivre parmi les infi-
dèles comme les pieux Israélites avaient vécu au-
trefois dans l'empire de Babvlone. — Le Pont.
^'^^V.^i!'

Voir, la note sur Actes, 11. 9. La Galatie, pro-
arrosés du sang de Jésus-Christ : VTôr.^. si' vince de l'Asie Mineure bornée au nord par la
Paphlagonie et la BithjTiie, à louest par la Phrv-
qu'en vous la grâce et la paix s'ac-"''°".'8,'u/' gie, au sud par la Lycaonie et la Cappadoce,";»
croissent. ^ Béni soit Dieu, le Père de —
l'est par le Pont. La Cappadoce. Voir la note
Mittsfti.

sur Actes, 11, 9. L'Asie, la province proconsu-
Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, se- w,iJ"", u. —
laire de ce nom. Voir la note sur Actes, 11, 9.
** La Bithynie. Voir la note sur.lcics, xvi, 7.
Ion sa grande miséricorde, nous a ré- ^""V'/J: i Dieu le Pi-re choisit ses élus selon sa prescien-
générés pour une vive espérance, par '^^'^*;^,f'"= ce. FEsprit Saint les anime de la vie divine qui
leur est communiquée par le fruit du sacrifice du
la résurrection de Jésus-Christ d'entre ^îVc^ùV.' sany de Jésus-Christ.
les morts, ^ pour un héritage incor- îhi^V,3:
ruptible, qui n'est pas souillé, qui ne i^r.'iV'u'i
peut se flétrir, réservé dans les cieux ^' 'Vi.'Î! "'
pour vous, ^ qui par la vertu de Dieu "^,*"'. (Jui doit être )vré/é à la /in des temps. « Ve-
.j.

nietaetas, veniet Christus, et timc esaltabit cornu


êtes gardés au moyen de la foi pour u."' w
populi sui •. Saint Augustin, m Ps. cxlvhi, 4, 16.
le salut qui doit être révélé à la fin ?^';";*;!"
•'°»• '• *'*•
des temps. '

^ Où vous serez transportés de joie,


^"^{.^'idat
bien quil faille maintenant que pour ^'^V4
peu de jours vous soyez centristes, ^^%^\7*•,
par diverses tentations, ' afin que ^J^:f•"• au7.jour A la révél/ition, c'est-à-dire à l'avènement,
du jugement.
l'épreuve de votre foi, beaucoup plus ^^^'3; "• 8. Une joie... glorifiée; c'est-à-dire causée par
la pensée ici-bas, et par la possession un jour de
précieuse que l'or qu'on éprouve par ^^^^. la gloire éternelle du ciel.
>

le feu soit trouvée digne de louange, "^^*?•


I.
f•
de gloire et d'honneur à la révélation ^\l^\}}
de Jésus-Christ, ^ que vous aimez, Cor. 13, 1».
Joa. 17, 3.
quoique vous ne l'ayez point vu; en Tit. 3,I, 5.S.
£ph.

qui vous croyez sans le voir encore Luc SI, 19.


J«c. I,îl.
maintenant; or. croyant ainsi, vous
tressaillirez d'unejoie ineffable et glo-
rifiée; * obtenant comme fin de votre P" Partie. —
Instructions et
foi le salut de vos âmes. ipénéranx snr la Tie chrétienne,
*« C'est ce salut
qu'ont recherché et ' ^,.,' I, 10-11. 10.
scruté les prophètes qui ont prédit la ^'"'- tO. Les prophètes qui ont prédit. La preuve

BiBLK POLYGLOTTE. — T. TIU. 26


402 Pétri, , 11-24.
. De vite chrUtUa• rlle iaetltueBda (I, lO-ll» lO).

'^^
,
' &,
((6(,
Tioîoy tv
vobis grûtia prophetavérunt
in quod vel qualc tompus
:
** scrutunt'
sig^niticâret in

, ,
eis Spiritus Christi prsenuntians ea»

^,
:

quœ in Christo sunt passioncs, etpost


*^ riores glôrias :
'* quibus revelâtum

& ., -
àt »' quia non sibimétipsis, vobis autem min:
âui iv trâbant ea quaj nunc nuntiata sunlvol)!^
' ptT oos qui evangelizaviTunt vobis, Sp
ritu sancto misso de cœlo, inquemdi -

,, -
sidérant ângcli prospicere.
*^^ '^Propterquodsuccinctilumbosmenli-

.&, , **
*''
èv ^
vestrœ, sobrii perfécte sperâte in
quiP offcrtur vobis, {^ratiam, in
nem
tiœ,
Jesu Christi
non coniiguràti prioribas ignorant
vestraî desidériis " sed secûndum euiu
:
'* quasi filii
r«'velati<>-

obediin-
eam

-
:

'" &,' qui vocàvit vos, Sanctum et ipsi in :

.
,,
&' '
^,
**

-
omni conversatione sancti sitis " qn
niam scriptum est Sancti éritis, qu^
niam ego sanctus sum.
^^ Et si patrem invocâtis eum qui si

aeceptione personarum jûdicat secûndum


:
:

,
^, , !&
-
*^ uniuscujiisque opus. in timon• incol.itus
tempo re conversâmini. ** Sciéni
vestri
quod non corruptibilibus auro vel at-

&
,, -, '
'"«
^^-
'
gônto redémpti estis do vana vestra con-

tioso sanguine quasi


Christi, et incontaminàti
" sed pre-
versatione patérnaî traditionis.
agni immaculati
:
'" praîcôgniti

" Tovç ' - quidem ante mundi constitutionem, ma-


nifestâti autem novisstmis tempôribas

, -. «vtoV propter vos, '" qui per ipsum fidèles estis


in Deo qui suscitàvit eum a mùrluis, et

^ ,,
.•<«-•> <!"•«

(,
dédit ei glori.im. ut |!<1<'< ••»

esset in Deo.
^'^ ] *^ Animas vestras custilicanlo.s in obc-
diéntia charitàtis, in fraternitâtis amoro.
}^ - '^^~
simplici ex corde invicem diligile allt

^,
'''
tins: non ex sémine corruptibili,
renàti

&, . ^
'^^
sed incorruptibili, por verbum Dei vin
et permanéntis in a-lérnum '* q' :

H. : >.
21. LT: n^nii. 22. LT*
* "\ T. oJUra.
AJ n^ »1 Ka9afiç.

.
Ifavy^yriç. 12- fiSLT: Vfilr rell.
12. LT*
*»-. 13. Valck. : rH <î.«m>/?. 15. C (pr.
nous
ni.)
(a. Sytot)
t
.
(p. aranr.)
nAIU.T:
'*
16. H(l: Sri y/yf.
(I. y/r.) (ato»t. nT:
BT*t
<«<
l«iiir
rhnritr. Grec
•.
: •(
*y«J. nA (pr. ni. lîut. 20. .: haxàr:
saiit
M. Sa
la >i>rii• ;

gloire. Grct :
; it •.

la gloire de riiomme
Pierre, , 11-24. 403
. Instructions et avie sur la vie chrétienne (I, lO-II, lO).

gnîce que VOUS deviez recevoir; ^' et, Aeg.Mat. 3,


ï, ;-f•.
des prophéties, qui était propre aux Jails, ne
1.
pouvait que leur être agréable. En l'invoquant,
comme ils cherchaient quel temps et 1«.Heb.4;», 53. 3.
saint Pierre faisait plus que s'apimyer sur un
î,
Mich. 4, 3.
quelles circonstances l'Esprit du Jer. Î3, terrain solide il témoignait son respect pour des :

hommes vénérés par ses compatriotes, et il fai-


6.

Christ qui était en eux indiquait, en '^,."',."'• sait entendre qu'il ne cherchait pas à détraire
l'œuvre de la Loi, mais à l'achever.
prédisant les soufiFrances du Christ ^^["p• |^^g^:
et les gloires qui devaient les suivre, ^"'g*•,!';^;
H. L'Esprit-Saint envoyé du ciel. L'.ipôtre rap-
il leur fut révélé que ce n'était pas
'•^
^^ ^ pelle ici le mystère de la Pentecôte pour montrer
;•

pour eux-mêmes, mais pour vous, ^jjj't que la prédication évangélique est annoncée sous
l'action du même Esprit qui l'avait prédite par
qu'ils étaient dispensateurs des cho- ^7fi*^": les prophètes.
ses qui vous sont annoncées mainte- y^^'3%0
nant par ceux qui vous ont évangélisés "^^^ ^• ^^• *

par l'Esprit-Saint envoyé du ciel, et


que les anges désirent contempler.
'^ C'est pourquoi, ayant ceint les *"'"î^*^^"„''' 13. Çuivous est offerte...... qui vous sera donnée
à l'avènement de Jésus-Christ.
reins de votre àme. et étant sobres, «'•J"?«='!
espérez entièrement en cette grâce R-j^^Yy-J-
qui vous est offerte pour la révélation Ç»'^ |• *•
de Jésus-Christ; " comme des en-^^i.^•, passions 14. Atix anciens désirs de votre ignorance; aux
auxquelles vous vous abandonniez au-
fants d'obéissance, ne vous confor- *;>8;^i4.' trefois quand vous viviez dans l'ignorance (Glaire).
Lae. 16, S.
mant pas aux anciens désirs de votre \^^-' JJ•
iarnorance ** mais, comme celui qui
;
Thés. '4, 5. >
Cl '
Pet. 1,1,9: 1
, .

VOUS a appelés est samt. vous aussi *-9; <. i^; 1.

sovez samts dans toute votre condui-


*
.
^ . * Cor.
s, 13.

.
. 1, 1.

te :
**'

parce que moi


....•'
car
samt
il est écrit
je suis
: «»»* 5, 4^
Soyez saints
».
1 The•- <. 7•

' "
vous invoquez comme
Et, puisque ,^^ 17. Satis acception des personnes. Voir la note
sur Jacques, u, 1.
Père celui qui, sans acception des per- ]îfat*",'*u.
sonnes, juge selon les œuvres de cha- ^^COT.'jf'i*'
cun, vivez dans la crainte durant le fc*^XîO;'7,n:
temps de votre pèlerinage; '* sachant ^^TiJ^^^rj•
que ce n'est point avec des choses /cï:,Vie.
corruptibles, de l'or ou de l'argent, '^^"*"'!'!'
que vous avez été rachetés des vaines ^^"'3,';
pratiques que vous teniez de vos pè- -^f-côn^i.' *'
res; '* mais par le sang précieux du '^^^/j }iJ^ !,'

'.hrist, comme d'un agneau sans ta-


jf^ïï'. V";
(

20. Déjà connu avant la fondation du monde.


he et sans souillure, "-" déjà connu i'j",| C'est le décret éternel en vertu duquel devaient
avant la fondation du monde, mais ,*^^'^ *fg '^ se réaliser dans le temps les mystères de l'Incar-
nation et de la Rédemption. —
Les diTine/s temps,
manifesté dans les derniers temps à ',"^]^ i"• }; le temps du règne du .Messie, commencé dans la
vie présente, mais qui sera complet dans la vie
cause de vous; -' qui par lui croyez ^'^ \o^*j, j à venir.
en Dieu, qui la ressuscité d'entre les ^^^^l'u.
morts, et lui a donné la gloire, afin ^\^•'•9.,.
que votre foi et votre espérance fus- ^"^ **• ' ^•

sent en Dieu.
-- Rendez
vos âmes chastes _„« et Verbo P^*! Del Portez la plus grande attention ; faites les
formati. plus grands efforts.
l'obéissance de la charité, par une 1 Cor. 13, 1-3.
Ji». 13, 30.
dilection fraternelle; portez la plus Kom. 13, 8.

grande attention à vous aimer les uns ^jZ:\\\l.


les autres d'uncœur simple -^ étant ^'• **' **•
23. La parole du Dieu vivant, exprimée dans
;
l'Évangile que son Fils nous a enseigné.
nés de nouveau, non d'une semence
corruptible, mais incorruptible, par
la paroledu Dieu vivant et qui de-
meure éternellement. ^* Car toute
404 Petri, , 25 - II, 12.
II. De ••etitate (II, 11-V). — J" Offietm er#« omnem fil, U-tVf 7).

' '
' ^^^''4^
nûaa tiv&çuinov oinnis caro ut omnis g^lafiafœnum : et

urd^oç xui ejus tanquam fœnum,


flos fœni : cxaruit

)^ uvd^oç éEtntat,

tvayysha&tr
uiiîiva.

.
ôt
tari
et flos ejus décidit. " Verbum autem
Dumini manet in a>térnum
tem verbutii qnod
hoc est au-
'ilum <"^1 m ,"/
:

''^^
1•
', ^
xui & xui
VOS.
II.
tiam, et
'
Dcponéntes i^;ilur uinuem ma
omnem dolum, et simulationc

&,,
, '^, "^ -
uâoXov &- et invidias, et omnesdetractiones,
modo géniti infantes, ralionnbile sine
' eicut

^ . tv dolo lac concupiscite


in saluiem tamen gustâstis quoniarn
' si
: ut in eo crescàtis

&,
:

dulcis estDominus.

& , %
* Ad quem accedéntes làpidem vivum
'

'
, &-
-, --de ''xui uvToi
ab hominibus quidem reprobâtum, a D'
autem eléctum et honorificâtum ' et ipsi
tanquam lapides vivi supera^dificâmini,
:

&
,
Ttxo'ç,

& ' ,-
domus spirituâlis,
offérre spiriluales hoslias,
Deo perJesum Christum.
sacerdotium sanctuin.
aeceptâbiles

, '^ & -
',,
,-. ^',
^jdio
iv
xui tn'
* Propter quod continet scriptiira
Ecce pono in Sion lâpidem summum au-
gularem eléctum prcliosum
,
et qui . :
:

•^,* ^&.&
crediderit in eum, non confundétur. ^ Vo-
ôt bis igitur honor credéntibus non credén- :

tibus autem, lapis quem reprobavérunt


xui œdiiicàntes hic faclus est in caput anguli.
et lapis oiTensiùnis, et petra scandali, his
•*

,*^ , - ,

,&
,
txL•xv,
qui ofîéndunt verbo, nec credunt in qao
et positi sunt.
^ Vos autem genus eléctum, regâle
cerdotium, gens sancta, populus acqui-
s

,
sitionis ut virtiUes annunliétis ejus qui
:

, *^

^. &,
de ténebris vos vocavit in adminibile lu-
men suum.
lus, nunc
*" Qui aliquando non popu-

autem populus I)ei qui : '

uâov
9,
^,
*^*^4,

'-T/V
& rrapotxot'ç


conseciili misericordiam. nunc autem nii-
sericordiam conseciili.
" Charissimi, obsucro vos tanqu;ii
àdvenas et peregrinos abstinrrc vos
carnâlibus desidériis,
vérsus ânimam, eonversalionem '^
quœ militant
v<
a«l-
-

idvtoiv xuv, iv tram inlor gentes halx'nlosbonam : ut

• ^ —(
9.
24. * (pr.) . (; rcll. : àr9f.).
Yfarji)• 7. AHL:
ii»o»'m. 7téTf<i). 11. ': h. .\|». ihu
â7tixn>9t. \.^ Ci.
. . oȔ

[KILT* airi.
reU.
5.
t (in f.) tk
IJef (a. »#eer.) iif.
25).

^. ^.
6.
3.
'.
LT:
nABCT: âién
tî.
2.
4.
NABCG
C: àno.
II. t. pour le salut n'est pas dans le grec.
commencement du verset Ugurc au >erset
Juu. : ntfUxrrai. * Tjj. CL: 17 YfofV (AB: Ir
8. Le
pr(K:édent dsne le grec.
Pierre, , 25 é. 12. 405
II. Vie sainte (11, 11-V). —r Devoirs enrer« ioum fir, il-iVf 7J.

chair est comme l'herbe, et toute sa j^^,%""??;


gloire comme la fleur de l'herbe; KJÎaîifu.
l'herbe a séché, et sa fleur est tombée. ^,,^'^^.
i5. Demeure éterneUement. Antithèse entre la
- •
parole du Seigneur demeu- ^^^^ ^^
Mais la brièveté de la vie et l'éternité de la récompense.
re éternellement or c'est cette parole » «^«^- *^ *• ;

qui a été annoncée parmi vous.


II. \. De toute malice « Malitia malodelecta-
II. Ainsi, vous dépouillant de'»chri»to
'

tur alieno, invidentia et bono cruciatur alieno ;

toute malice et de toute fraude, des„Rom. •""•"•, dolas duplicat cor, adulatio duplicat linguam,
'
6,4; 13,1- detractio vulnerat faraam >. Saint Augustin, Serm.
dissimulations, des envies et des mé- Hebr.
5°1°%• f•
lî, 1
t:ccuii, i.
. ;

disances, comme des enfants qui e. *-*;,*. ":


'^

viennent de naître, désirez ardemment J»»»• ^ ,"•


, . „ ...
•. l'-

un lait spirituel et pur, afin que par j^'^-'f'fj


J••»»•

Le Seigneur, Noire-Seigneur Jésus-CbrisL


lui vous croissiez pour le salut: ^ siEph.4,i4,îs.
.
Cor. î, 6
toutefois vous avez goûté comme le „,^.j;. ?' .„
,
'1 ;
S.

.
Philip. 1,9,10.
Seigneur
~ est doux. ^'• '«. *
4 33, 9 5,
^^ •

7.
, ; ;

^ Et vous approchant de lui. pierre


*^P|.f*'
vivante, rejetée
J
des hommes, mais J°«-ÎO"- ^-^; '
' 10, 3, 34.
3. Sacerdoce saint, ce qui ne s'applique aux Gdëles
. . ;

choisie et honorée de Dieu. ^ soyez m»'• 9. i»- qued'une manière Oguree. Episcopi et presbyteri «
Luc. S3, î 3, •^
;

vous-mêmes posés *^ sur lui, comme -'î;9,3o; 11,15. proprie jam vocanturin Ecclesia sacerdotes sed :

,,
I5.4Î, sicut omnes christianosdicimusproptermysticum
. . . 1.

pierres vivantes, maison spirituelle, ^^•"-- 3. »o."• chrisma. sic omnes sacerdotes. quoniam membra
sunt unius sacerdotis. De quibus apostolos Pe-
sacerdoce saint, pour oiirir des hos- «p•»- *• *• triis, plebs sanda, regale sacerdotium. Omnes
; *.

11 T-v• 1»; 3. 17. . 1 1


ties spirituelles, agréables
° par ^ebr. u, is. Glii Ecclesia; sacerdotes sunt; ungimur enim in
a Dieu *^
.. ^,.. • 16;7,Î5;3,5,6. sacerdotium sanctum. olFerentes nosmetipsos
Jesus-Lhrist.
, _,
^
phuip.
Ilom.5,Î:12,l.
4, 19. Deo hostias spirituales -. Saint Ambroise, m
.
Luc. lib. V, 33.
pourquoi
•*
*
L est '»« '«'»
on trouve dans angularis
T^ ..
1 hcriture
-.
« V oici que je pose en »'"» c•^- :
. . .

Sion la pierre du sommet d'un anffle, i»• -s i*


,..',.
choisie, précieuse et quiconque aura
Eom. 9, 33
'». 'i•
.
'
;

foi en elle ne sera point confondu ». Act.4,'ii.'


"
Ainsi, c'est un honneur pour vous
'"r^f^*^""*
qui croyez; mais pour les incrédules,
^°i^'s"•,/*•
elle est la pierre qu'ont rejetée ceux
^^'l^'u*'
qui bâtissaient, et qui est devenue un
•'g^l s*'»?'
8. Et qui ne croient pas... ce à quoi ils ont été
sommet d'angle, ^ une pierre d'achop- ^;/- /sa- destinés. Il y a quelques divergences dans la ma-
pement et de scandale pour ceux qui ^j^'r"' nière d'expliquer cette On du verset; mais la
pensée dominante de l'Apôtre se retrouve dans
se heurtent contre la parole, et qui ne chaque interprétation (Glaire.
^f-^'-^l'
croient pas même ce à quoi ils ont été
destinés.
vous êtes, vous, une race «* De•.
!..Mais
'
j î Thee. 3, ».
ciioisie, un sacerdoce royal, une na- Rom. 1,7;
9 25 1} 31 •

tion sainte, un peuple conquis; afin l'cor! u'. 33';


que vous annonciez grandeurs de luc. 19,10. les
1• ^ ,, Hebr. lu, 39.
• ' '

celui qui des ténèbres vous a appelés Tim. . le. 1

à son admirable lumière *^ vous, °^4. î'i-*' :

qui autrefois n'étiez point son peuple, Act n, k.


mais qui êtes maintenant le peuple i-nc.^elsl
,1 Pk.•/
ae Uieu;
^ ,t^ MaL
vous qui aviez point obte- *• «*. lo-
45. ... . 5,

* , Eph.l,l,î,8,9.
. , . .

nu miséricorde, mais qui maintenant *. 24. î,


n»-». *»•
avez obtenu miséricorde.
* ' Mes bien-aimés, je II. —
vous conjure Camalia
1- 11^ Partie. — Exhortation à mener
vous abstenir comme étrangrers
le
une Tîe sainte. II. 11-'.
^"hBê"!". 1" Devoirs à l'égard de tous, 11. 11-lV, 7.
t voyageurs, des désirs charnels P«. Î4, 7.
'

qui Boni. 12, 1 ;


i" Devoirs à l'égard des chrétiens. IV, 8-V.
combattent contre l'àme; ^- avez une 13,14; S, 12-13.
1" Devoirs à l'égard de tous, II, 11 -IV, 7.
bonne conduite parmi les gentils, afin
13. Parmi les gentils. Voir I?. note sur Romains,
,
406

Xovatv

iv

, ,,
&'
'"

&
'
,
,
*^*€
oui

*^

,, ^^
II.

&,
01

xtd
' '

.
,,
De

inonrtvaavTtç
tmaxonfjç.

f iVf

&,

^.
xotxonouùr,

xtijiov,

^'''
&
ovr nUorj

&<
,
*'
htî
«'
Pétri,
»aneUt«t« vit» (II, 11-V).

«^/»»;

^, '
& &,
-
-
xai
--
II,

ifeày

-
-
-
-
13
—r

0

9ffictm

visitationis.
' '

creaturœ propter
praîcellénti
III,

eo quod detrectant de vobis tanquam d;


maleractoribue, ex bonis opéribus voe
considérantes.

Subjécti igitur estôtc

missis ad vindictam malefactorum


laudem vero bonorum

rantiam
lâmen liabéntes
sicut
ternitatem
Iionoriiicàte.
'*
'^ quia sic

voluntas Dei. ut benelaciéntes ubmut«


cere facicitis imprudéntiam hominum igno-

servi Dei.
:

Servi si'ibdili estote in omni timoré


dominis, non tantum bonis et modéstis,
sedétiam dyscolis. " Haec est enim grâ-
nrgm ommmm

'"^
:
'^

dili^^ite
1.

jçlonTicent

propter Dei consciéntiam siistinet


Deum
sive diicibus,

'^

:
fit,

quasi liberi, et non quasi ve-


:

malitiae lihcrtâtem, sed


Omnes honorate
Deum timéte regtiii
U-tV,

Deum

omni humàn•
sive repi,
tanquam
7},

:
in

qu

:
ili-•

li

^& ,^,,-
tia, si

. ^^
^^
, ' -
quis tristitias, pâtiens injuste.
enim est gloria, si peccântes, et colaphi-
"* Qn.p

& -
; zâli suiTértis? Sed si bene faciéntcs pa-

,
tienter sustinélis, ha'C est gratia apud
^^. Deum.
^* " In hoc enim vocâti estis quia et :

, ^ ,
Christus passus est pro nobis, vobis re-

, ^ linquens
ejus :
^*
exémplum
qui peccatuni non
ut sequâmini vestigia
feeit. nec in-

, ',
véntus est dolus in ore ejus :
-^ quicum
^^oç maledicerétur, non maledieébat : cum pa•
terétur, non comminabâtur tradëbat au- :

^*

,
-
teiu judicânti se injuste :
'* qui peccala

], , '-
^'yjre
&'
nostra ipse pértulit in corporo suo super
litcnum
mus :
: utpeccatis morlui, justitia• vivâ-
cujus livore sanâti estis.
enim sicut oves errantes, sed eonvérsi
^' Kratis

' .
, tis nunc ad pastorem elepiscopum anin

^ ,
rum veslrarum.
111.
-
, ^, sint
verho.
III.
viris suis,
'

per
Similiter et mulieres siïbditjp
ut et
muliVrum
si qui non oredunt
conviTsationem

_ I
. ^ i . 1 i/ç tjuior « / W.: . ii(Ar).

42.
•• .
L: inoTiTtvoyjtç.
24. B: Vfiùir. I.T' tzvrS.
13.
14.
16.
19.
kAB(;ST*
nBCT: 9toC
.+ (.
20. I.Tf (p.
.
Jun.

)
:

xafii) nafà
n^iati.

9.
2;i.

13.
gncur
1. |,T

A
I.T: Tthtytifttrot.

*.
(.•

cau«i d«
») K^f^;^^orrm.
:

yàf.
Pierre, , 13 — III, 1. 407
II. Vie SAlnte (II, 11 -V). — i' Devoir» enter» tou» ill, ii-IV, 7).

qu'au lieu de vous calomnier comme Eccli. 19, î. La conformité de ce passage avec
Gai. i. 17. XIII, 1-8. le cha-
pitre de l'Epitre aux RomaïDs ne saurait être for-
Oi.
des malfaiteurs, vous considérant par ProT. H, î;
11. 4,
tuite. Cette coïncidence nous prouve que saint
n, 10. Pierre avait connaissance des écrits de saint
vos bonnes œuvres, ils glorifient Dieu Mat. 5, 16. Paul.
Lac. 44.
au jour de sa visite.
1!•,

'^ Soyez donc soumis à toute créa- Polestati 13. Toute créature humaine. Le mot fjrecxTÎtnc
tiabjeclio. peut signifier institution, dignité, tout pouvoir
ture humaine à cause de Dieu soit ^^j 5^,i"* ;
légitime.— Soit au roi. Saint Pierre recommande
si vivement la soumission aux magistrats civils,
au roi, comme étant au-dessus des ^^<5^ "^",; pour qu'on ne put accuser les chrétiens de fomen-
ter des séditions, d'autant que les Juifs, même
autres, '^ soit aux
gouverneurs, ^,f*i,**• convertis, avaient peine à
se soumettre à d'autres
comme envoyés pour la puni- ^,",; i^; lois que celles de Moise, et qu'un certain nombre
par lui
d'hérétiques prétendaient que Notre-Seigneur
tion de ceux qui font mal, et la louan- JpetSfti. avait affranchi ses disciples de toute dépendance.
ge des bons; '^ parce que telle est la ^'^>i6''''
volonté de Dieu, que pratiquant le *g2.Vî3''
bien, vous fassiez taire Tignorance ^^^\^li
16. Faire de votre liberté un voile à votre ma-
des hommes insensés '^ étant libres, ''jP^J'J:*• lice;
;
c'est une fausse liberté que celle qui est
nojj pour faire de votre liberté un ^,^ jj'jj elle-même l'esclave de la corruption et des mau-
vais penchants de la nature.
voile à votre malice; mais comme j^i^,^>,'^j.
des serviteurs de Dieu. ^'^ Rendez |^^V(),sî".
honneur à tous aimez la fraternité
; ;

craignez Dieu honorez le roi.


;

^8 Serviteurs, soyez soumis en toute


^,^^^*
crainte à vos maîtres, non seulement "f,"^'•*"
bons et modérés, mais même fâcheux. Kph. ],V^6, *••
19. En vue de Dieu. N'ayant que Dieu pour té-
>-!>.

^^ Car cest un mérite, si en vue de ^^^-.^*^• moin de sa patience à supporter les peines et les
ret.4,i4-i6. souffrances injustes.
Dieu, quelqu'un supporte des peines, '

souffrant injustement. -**


En effet,
quelle gloire y a-t-il, si c'est pour
vos fautes que vous supportez les
soufflets ? Mais si, faisant le bien, vous
souffrez patiemment, c'est un mérite
devant Dieu.
^' Car c'est à quoi vous avez été 21. Le Christ même a souffert pour nous, mais
2"°^îlr ses souffrances ne serviraient pas à notre salut, si
appelés, parce que le Christ même a j^'75*',"%. nous ne nous y associions pas en souffrant comme
lui et avec lui.*
souffert pour nous, vous laissant un j^o^'ù';
exemple, afin que vous suiviez ses YJ^^g^l;,*.^•
traces; lui qui n'a pas commis de'^-j^'J;*^•
^-

péché, et en la bouche de qui n'a pas îo"3*^J^^3;


été trouvée la tromperie; -^ lui qui, ^°j-4,'îi."'
étant maudit, ne maudissait point; ^^^':'j>g.y:
qui, maltraité, ne menaçait point, /^f:/,.
mais se livrait à celui qui le jugeait H*ebr.Viî!";

bois, afin que, morts aux péchés, ^°°•,*^*'


H. A porté comme une victime d'expiation ; c'est
injustement; -^ lui qui a porté nos^»•^^»^ Y^_ le sens propre du verbe grec — \ous
péchés dans son propre corps sur le ^^^^ ^• vivions à la justice. Jésus-Christ n'est pas mort
seulement pour que nous devenions justes, mais
pour que nous participions à la justice, et que
.
nous vivions à la justice; qui, par ^^-j^*^•, *J; par conséquent nous en accomplissions les actes.
ses plaies, vous a guéris. -* Car voush«^'^^'|• f•
étiez comme des brebis égarées mais ^,^'• ;

vous êtes retournés maintenant au


pasteur et à lévêque de vos âmes.
III. ^ Pareillement, que les femmes "^^•*'«" III. 1. \e croient pas à ta ^arote; c'est-à-dire ne
^<"• ",•
se rendent pas à la prédication de l'Évangile
aussi soient soumises à leurs maris Gen. ; '
(Glaire).
3, Ib ;

afin que si quelques-uns ne croient j.^5%,


pas à la parole, ils soient gagnés sans
la parole, par la conduite de leurs
40 Pétri, III, 2-15.
II. De Maetltate vIUp (II, 11-V)• —r 0/)«#« erya ••«• (Mt, it-iV, 7),

.
&,9• •
uva- sine verbo lucriiiant,
'^
inonrevattVTtç îk considérantes =•
i

timoré custam conversatiônem vcstram.


^ èffrw êSto&sv ' Quarum non sit extrinsecus capilla-
tura, aut circumdatio auri, aul induniénli
', *'

&.
vcslimentôrum cultus * sed qui .il :

uvd-Qwnoç, tv dilus estcordis homo, in incorruptibi -L


tOTiv inoniov quiéti et modésti spiritus, qui est in coi:

,
spéetu Dei locuples.

^
&
',,
, &, , &-*
^

ini
ai yvvcûxsç ai
lieres,
^ Sic enim aliffiiando et sancta* inu-
sperantcs in Deo, ornabant
subjéctaj prôpriis viris. • Sicut Sara ob-
s<

&
, , ^^ . diébat Abraba*,
cujuseslis filia?

timéntes nllam perturbationem.


duminum eum vocan>
benefticiéntes, etnonper-

--
OUI
' ' Viri similiter cobabiti'inles sccunduin
Oi
sciéntiam, quasi infirmiori vasculomub•

, bonorem, tanquam etc«

,
bri imparticntes

.
,
, * -
(-
herédibus
tur orationes veslra^.
* In fine autem,
grâtiiiî vita• uf non impedian

omnt-
:

.iiiamines. coni-

.
ât

,,
Duoifnovt^,
-, patiéntcs, fraternitâtis amatores. miséri-
, ^ cordes, modésti, humiles :
' non reddén
-
' &, tes malum pro malo, nec malediclum
maledicto, sed econtrario benedic«'nles
quia in boc vocati estis, utbenedictioneii;
pr•

**

&,& bereditâte possideâtis.


'" Qui enim
vidére bonos, coërceat linguam
vult vitam dib'gere, et die-
suam .i

,^, malo, et lâbia ejus ne loquântur dolum.

,, ^ * '

*^ oi

-
Declinet a malo, et faciat bonum in-
* '

quirat pacem. et sequatur


oculi
in
Domini super
preces eorum ;
justos,
vultus
eam :

etauresejus
autem Domini
:

*^quia

. super faciéntes mala.

,;
&
,
'
uyad^ov

,
*''
9 &,
^^

^'^'
iàv

«-
*' Et quis est qui vobis noceat.
a?mulatores fuéritis?
timini propler justitiam, beâti. Timoreni
autem eorum ne
turbémini,
sancliiicate
**

in
•*

timuéritis, et
Dominum autem Christum
Sed

cordibus veslris. parati


el si
si

quidpa-

non con-
boni

semper ad satisfactionem omni poscénti

^
..
3. L (* i^f/wr) : (pro ). 4- Mniklaïul. : (sor. m.) SJ.r* OI. \- .: (. ftm.
Mang. «oo/ioç (quod siihaiidiri pos-
tîr9ftU7toiç. :
15. ,: X^iojôy (|)• 9.). \• (ail.) .
sil, * Ur9ç.). Wakef.
9tor.(}• BLT':
et
T. H* oî.
:
3. ABCLT: tl(
ivll.
èynOTTr.
:

(: .* {',

owmI. et
: ^-
èr*.). 8. (
Grec • que leur parure ne «oit point celll
III. '. :

du debnr• la friKurc de» (•1•\. i••* ornement


:

d'or ou les riclic!« v^tomcnls .

rell. (in .) : Tanttvôf^. 9. tîdônç. 10. L 8. ModtMtrt. humbUt.lirvc


Pierre, III, 2-15. 409
II. Vie sainte (II, 11 -V). — M" Devoirs enver» tou» (iif H-IV, 7>.

''^"' "•'*•
femmes, *^
en considérant votre con- Act. 16, I ;

Î4. H.
duite chaste, jointe à une crainte res
pectueuse.
2 Quelles n'aient pas au dehors e.omaiu». 3. Une chevelure habilement arrangée. Voir plus
haut la flgure de I Timothée, 11, 9, p. 289.
une chevelure habilement arrang-ée,
ou des ornements d or, ou de riches icor. n, u.
4. Dans l'impossibilité où nous nous trouvions
vêtements pour parure, ^ mais au de- ,cor.4, le. de rendre en notre langue la lettre du texte sacré,
dans, l'homme caché dans l'incorrup- i^^r^ifj. nous avons dû cherchera reproduire fidèlement
la pensée de l'Apôtre. Ainsi l'expression au dedans
tibilité de l'esprit calme et modeste, r^7%*;. répond au mot cœur du grec et de la Vnlgate
(Glaire). — L'homme caché; c'est-à-dire l'homme
qui est d'un grand prix aux yeux de '^^It, intérieur. Voir la noie sur Romains, vn, 22.
Dieu.
•'
Car c'est ainsi qu'autrefois les ^et^piLn.
saintes femmes, espérant en Dieu, se
paraient, étant soumises à leurs ma- s pm.
ris. Telle était Sara, qui obéissait
^

à Abraham, l'appelant son seigneur,


,
p».
n,

33/îoV
3-1.

i.
(î.

10. Cf.
Telle était Sara. Voir la note sur Genèee, xxi,
Hébreux, xi, M.

et dont vous êtes les filles, en fai- ÎBeg. n, li!

sant le bien, et ne craignant aucun


trouble.
' 7. Sa^ferneHi; littéralement, selon la science. Les
Vous aussi, maris, vivez sagement orHcium.
Viri
écrivains sacrés emploient souvent le mot science
avec vos femmes, les honorant comme pour sagesse, prudence (Glaire'. Un vase plus —
faible. Voir la note sur I Thessaloniciens, iv, 4.
un vase plus faible, et comme cohé- ^'"j/vf *• ^

ritières de la grâce de vie afin que ^l'^^v/y' ^•


;

vos prières n'aient point d'empêché- ^^'°• '•


g»i. 3, k'
ment.
^ Enfin soyez tous unis d'un même caHias
cœur, compatissants, vous aimant en ""!2,'*6;
frères, miséricordieux, modestes, s'c^. n!'}?:
9. Cest à cela que vous avez été appelés, c'est-
humbles, ^ ne rendant point mal pour PMHpisl ; à-dire à rendre le bien pour le mal, et à bénir

mal, ni malédiction pour malédiction Hebi! ù, \. ceux qui vous maudissent. De posséder la bé-
;
nédiction; les chrétiens ne sauraient être béni<
mais, au contraire, bénissant parce Luc.6,'36. de Dieu, s'ils ne bénissent tous leurs frères, même
1
. < ... Eph.-(,3ï-4,3. ceux qui les maudissent.
que c est a cela que vous avez ete ap- Pror. n, 13.
pelés, afin de posséder la bénédiction uot^n'u,'
10. Des jours bons en cette vie et en l'autre.
en héritage. ^^ Que celui donc qui ''qLV^'
veut aimer la vie, et voir des jours n.andà"C!^.
bons, défende sa langue du mal. et \vZ'.i',ii.
que ses lèvres ne profèrent point les îî-'k'';* «!'
paroles de tromperies; " qu'il se dé- /co'Vs'
tourne du mal et fasse le bien; qu'il '*'?.'
cherche la paix et la poursuive Pr^'/i.ss; ;

^^ parce que les


yeux du Seigneur uX\s. 12. La face du Seigneur veut dire ici, comme
en plusieurs antres endroits, sa colère, son cour-
sont sur les justes, et ses oreilles à Bonlis.u. roux (Glaire;.
leurs prières; mais la face du Sei- ^',*.
gneur est sur ceux qui font le mal ». NW6.«*k
^^ Et qui est-ce
qui vous nuira, si Iôce~"l'
vous avez le zèle du bien? li.X'ayez... aucu)ie crainled'eux: littéralement.
Et si ^,'X%.
< '

ne craignez pas leur crainte: hébralsme d'une


même vous souffrez pour la justice, ^('So, grande énergie. Le mot eux se rapporte aux mé-
chants mentionnés au v. 12 Glaire
vous serez bien heureux. N'ayez donc -°' '
.

^^^ii
aucune crainte deux, et ne vous en-^V^iJ'•
troublez point. '^ Mais glorifiez dans lo. Mais glorifiez dans vos cœurs Cette tra-
''t'^t
vos cœurs la sainteté du Seigneur duction de fiossuet rend parfaitement l'expres-
^^^:l sion qui, dans la Vnlgate comme dans le grec, ré-
Jésus-Christ, toujours prêts à satis- pond à l'hébreu déclarer. proclamer safni {Glaire).
^coÏ'"'
faire quiconque vous demandera la tIcVT
410 Pétri, III, 16 — IV, 4.
II. I>e Mnrtltate vit» (II, 11 -V). — f" •4 mr^m omnea (Ht it-tVf

,
7J,

, **
iv fXnidoç, VOS rationem de ea, qua* in vobis est.

.
xtti

xttxaXaXiZatv •- (&, iv spe ** sed cum modéstia, et timoii


:

consciéntiam habéntcs bonam : ut in eu

-
ayvv^iZaiv ' quod détrahunt vobis, confuridântur qui
&TV

^ &,
'

, &
^

-
iv

^,
calumiiiànlur vestram
conversationem.
*^ Méliu.s est
bonam

enim benefaciéntcs
in CbriNt•

&
. &, ,
,&& ,
'""
vohmtas Dei
ciéntes :
velit) pati
*" (]uia et

peccutis nostris morluus est, juslus pro


(^bristus
,
quam
semel pu»
mab-l

&, &,,
^ao, injûslis, nt nos oiTérrct Dco, mortiticàtus
quidem carne, vivificâlus aulem spirittt.

'
*^iv
ix'vy ^^&
^
iv (fvkaxfj "In quo et bis qui in carcere eranl,

& '( )
spiritibus vëniens pra;dicâvit :
'° qui iii-

-
iv créduli fiierant aliquando,
tâbant Dei patiéntiam in
cum fabricarétur arca : in
quando expec-
diébus
qua pauci,
, id
' est, octo ânimre salvfr factai sunt por

, && ^*

, -
aquam.
2' Quod et vosnunc similis forma• sal-

' ,
( non carnis deposilio

&
vos facit baptisma

'
ina '[
&)
^^
sordium, sed consciéntia' bonœ interro-
g/ilio in Deum per resurrcctiônem Jesu
:

ovçavéïv,


xai .& ^eot, Christi.
tiens
cerémur
mortem
^'^

:
Qui est in déxtera Dei, deglu-
ut vitœ aBtérnœ berédes eiB-
proféctus in cœlum, subjéclis
sibi ângelis, et potestiUibus, et virtiitibus.

, & - IV. Cbristo igitur passo in carne,


'

,
t

at ?;'»' vos eâdem cogitatione armamini quia :

^£,
& ^ -' &&'
&
qui passus est in carne, désiit a peccâ-

-
. '^^ toV
ini- tis : ^ ut
sed voluntati Dei, quod réliquum est
jam non desidériis hominum.
in

& ,3^,',
.
carne vivat témporis. Suilicit enini pra?-

, ,-
•'

téritum tempus ad volunli'item gontium

* ^hv
&
&,
",
xai
consummândam, bis qui ambulavérunt
in luxuriis, desidériis, vinolénliis.
sationibus, potationibus, etillicitis idol
rum
'
In
cultibus.
quo adminintur non concurrent i-
eamdem luxtirise confusi
comee-

awTjyy bus vobis in

15. LTt (. Un.)


tiaTttlttieta9tv^. *
..). 16. L: JferoloiÎoiK (:
17. nABCGST:

. .. \
4«». Arec modestie et rr\ >et
.
'
9Hot. 18. NACT*!.:
( rcll. * mit.)

U
s. Ntôt
19.
(.: iv
.s.; II PI. Il, !).
^)
20.
.
nABCGST:
àniSartr.
(pro Ir ^):
cil.
âirt^tdixno.
Jutl.
procodenl dan.» logrrc. -
de vous, ("trcf • |M>ur le n
comme des malfaitrurs •.
,.. i.
:

M. Cealiidire huit so irouvo CDUT |iarcnlh(


dans le grrr- ••-• ;•' •>• du *er»ct suUi
'Ht

LT: Sliyoi. 21. nAUî.C.ST:



(I. ) S {Erasm. al.: 44.
vituaioii»
Apr• I. /Miur que no*
n'ctl \*
nABT«L: LT* inif ,. ol kr. itille
oi). v/iii.
.
I
i.
le grec.
3. [K]LT• hfiîr. IJ• îi «ABT: (l. »é.) florS-
IV. 3, Ce$t c'est assez pour ne
;

Pierre, III, 16 — IV, 4. 411


II. Vie sainte (il, 11- V). — f Devoirs enrer* tous (MM, it-TV, 7J.

raison de l'espérance qui est en vous /^hi: î.^'ii; ;

'« toutefois, avec modestie et respect, l(i. Afin qu'Us soient confondus. Saint Justin,
proV.'i"'n•
Apol., I. 16, nous apprend que beaucoup de gen-
conservant une bonne conscience, *î^^•^'"" tils se convertissaient à la vue de la patience et
de la douceur des chrétiens au milieu des persé-
afin qu'ils soient confondus pour le TTtlV.'s." cutions, et de leur bonnétcté dans l'exêcation des
mal qu'ils disent de vous, ceux qui contrats.

calomnient votre bonne conduite dans . ia,' s-ii.

le Lhrist.
*' Car vaut mieux souffrir (si ,^^^"^5^
il

Dieu le ainsi) en faisant le bien J';^•^•


veut
qu'en faisant le mal: '^ puisque le ^^^^^-^^-,^-^
Christ lui-même est mort une fois J^JJj »«3'•
pour nos péchés, le juste pour les ^luc.^"• '^j
injustes, afin de nous offrir à Dieu, j^ 'j*.*!•^
ayant été mis à mort selon la chair, ,^^ VJi
mais étant ressuscité selon l'esprit. ,^°^^'; *lj 19. // vint prêcher. Le sens du çrec est : il vint
'* En lequel il vint aussi prêcher ••4> annoncer. — En prison : c'est-à-dire dans les lim-
-"
bes (Glaire). Ce verset et le suivant ont rapport à
les esprits retenus en prison,
qui iut.î4, 37. la descente de l'âme du Sauveur aux enfers, la-

;
quelle alla porter aux àraes des justes l'heureuse
avaient été incrédules autrefois, lors- b^ij.el nouvelle de leur entrée prochaine au ciel. Plu-
que aux jours de Noé ils se reposaient som! j/j-s. sieurs de ceux qui avaient fermé lOreille aux
avertissements de Noé, dans la pensée que Dieu
sur la patience de Dieu, pendant différerait toujours de les punir, quando expecta-
qu'on bâtissait l'arche dans laquelle bant Oeipa/jeniiam, ou bien, selon
le texte grec, lorsque la miséricorde divine atten-
peu de personnes, c'est-à-dire huit dait leur repentir, quando expectabat Dei patien-
tia, s'étant convertis avant de périr dans les eaux
seulement, furent sauvées par l'eau. du déluge, eurent la joie, après avoir échappé à
-* Ce qui vous sauve maintenant **|^^' la damnation, de contempler la gloire du Kils de
Dieu et de recueillir le fruit de ses mérites.
vous-mêmes, c'est un baptême sem- 20. Par Venu. Les eaux du déluge sauvèrent en
blable non pas une purification des
: luVi*, 3». effet la famille de Noé en soulevant l'arche, et en
l'empêchant ainsi détre submergée Glaire).
souillures de la chair, mais l'engage- rSî , *'.
il. Un baptême. Le baptême est semblable au
déluge sous le rapport de l'eau employée pour
ment dune bonne conscience envers coioe.?, is.
Ogurer la grâce qui purilie l'âme, et qui, en la
Dieu par résurrection de Jésus-
la puriGant, lui procure le salut. — L'engagement:
littéralement interrogation, mot qui se prend
Christ, --
qui est à la droite de Dieu, ^J| ^^*"• aussi quelquefois pour la promesse que l'on fait,
l'engagement que l'on prend â la suite d'une
après avoir absorbé la mort, pour ^**c^'iî• question. .Ainsi saint Pierre fait allusion, soit aux
que nous devinssions héritiers de la ^'^%• J questions que l'on adresse à ceux qui se présen-
tent pour recevoir le baptême, s'ils sont bien
vie éternelle et qui est monté au j^'^g'^
; résolus de renoncer au démon et à embrasser la
M»t.»i,s4. foi chrétienne, soit aux promesses solennelles
ciel, les anges, les puissances et les que ceux-ci font en réponse à ces questions
vertus lui étant assujettis. (Glaire).
IV. 1. Celui qui a souffert en sa chair cesse de
IV. * Le Christ donc ayant souffert '^"bC""' pécher: celui qui s'est réellement imposé des sa-
pour nous en sa chair, armez-vous """dl^,"" crifices par son renoncement et sarompu résistance au
péché montre qu'il a réellement avec le
aussi de la même pensée: car celui I)éché; il y a analogie entre lui et Jésus-ChrIst
'
souffrant, juste lui-même, pour les injustes
qui a souiiert en sa chair cesse de icor. 9,s7. (Glaire .

pécher; -en sorte que ce n'est plus ,ijj^^,',*j


selon les convoitises des hommes, ^p"»-*.".
mais selon la volonté de Dieu qu'il
vit, durant ce qui lui reste de temps
dans la chair. ^ Car c'est assez de sa^ij;,"-;».
temps consacré à satisfaire la volonté
des gentils, pour ceux qui ont vécu
dans les impudicités, les convoitises,
la crapule, les excès du manger et du
boire, et le culte sacrilège des ido-
les.
i. Et ils blasphèment. La vie pure des justes
^ Sur quoi s'étonnent que vous "*dum"'
ils
leur attire les injures et les outrages de ceux qui
ne couriez plus avec eux à cette même sL"''^^»""/ n'ont pas le courage de les imiter.

confusion de désordres, et ils blas- ico^i.u.


,& ,&,.,
442

60'
^
II. Oe
^
«aaeUtate

XQiyai
«/
(II,

xai
Pétri, IV, 5-19.
11. V). —r Onictm mrem fk^trmm €IV, êt^Vj.

nem, blasphémantes.

et morluos.
* Qui reddent ra

tionem ci qui par.ilus est judicâre vivn


l'ropter hoc eniin et moi
"^

.^ '-
iva (^v^^a}nov tuis ovangeliziitum est : ut judicéntui
ai vyfrmtTi '
quidem seciindum homincs in carne, vi-

^
.

tAoç vant autem seciinduni Deum in spiritu.


' Omnium autem unis appropinquàvii

Estole ilaque prudentes, et vip^ilàle in


orationibus.

/.
,, Ante ômnia autem, muluain in vo-
^

&,
•*

bismetipsis charitatem oontinnani habén-


]
'; tes quia châritas operit niultitudinem

,,-
:

peccatorum. " Hospit.'ilcs invic.-m sine

'"^' & murmuratione.


'" Unusquisque. sicut
a(c« piL f;i..Ua.i».

^^,
&,
,
, ''
&' ' '
in altérutrum illam administrantes, sicut
boni dispensalures multiformis j(rati;r
Dei. " Si quis loquitur, quasi sermone-

&
. ,rj
Dei si (|uis minislral, lanquam ex vir-
:

tiite, quam administrât Deus ut in om-


nibus honorificéturDeusperJesum Chris-
:

,
^
'
, *

,
,&
&,
.-
-', "^
*^
ttj
tum cuiestglôria
sœculôrum
:

'^ Cbarissimi, nolite


: amen.
pere<;:rinariin fer-
vore qui ad tentatiônem vobis lit, quasi
novi âliquid vobis contingat. *' Sed com-
municantes Chrisli passionibus gaudétt•.
et impérium in Siécula

'
ut et in revelatione gloria; ejus gaudealis

.,
^* exultantes. ' Si exprobr.-^mini in nômin•

, & '
Christi, beâti éritis quûniam quod est
honoris, gloriœ, etvirtiitis Dei, et qui est
:

-
ejus spiritus. super vos requiéscit.
'-

', , ({ '^Nemo autem vestrum patiatur ut ho-


^

^'^-
^

micida, aut fur, aut malédicus, aut alie-


*^ norum appetitor. '*>
Si autem ut chris-
&,
& ;,,& ; non erubéscat autem
tianus, glon'ficet
'. ''
'
:

Deum in isto nômine :


*'
quoniam tem-
^. pus est ut incipiat judicium a domo Dei.
' Si autem primum a nobis, quis Unis
eorum. qui non credunt Dei evangélio?
*^xai
'" Kt si justus vix salvàbilur,
ti impius et
^^" peccàtor ubi parébunt? *' Itaqne et hi qui

16. LTXAB: (I. uifti).

.
17. nAT»• o.
.* '. '.
.
7. Du feu ardent, r.rec du hrasipr qui
• . LT» . \m\J: 14. : . est CD

:
-.
8.
9.
i3.
14. G'
NABLT:
Ma9à.
SLf (. âJl) m. ,/4. .*
vous
!.
•.
r.rec : •

(|ui osl rKsprit ili• Dieu.


lilaspluMii•^ l>ar
15. du
si
Christ, bicnhpiireiiK ii'^le!t-\<>iis
vous

eux, m«i^
bien <iau.,,.., «,,,,
Hct
:
outragr^s |K>ur le
i-nr l'l• Huni

lUHoranl
..<
nom
.1.' i,-ioire
.
l
<tu

cstj

clans les airairc$ des autres > d'apros la traduction la


15. nBTL: dUoTfttitiaK. plus commune du mot obscur
Pierre, IV, 5-19. 413
II. vie sainte (II, 11-V). — S" Devoir» enrer• le» ehrétien» CiV» 8-V).
Act. 10, 4Î.
phèment. -^
Mais ils rendront compte Jo». S, ïî.
EccL It, 14.
à celui qui est prêt à juger les vivants I Tim. 4, 1.
6. Aux morts; c'est-à-dire à ceux qui étaient
et les morts. * Car
pour cela
c'est
retenus dans les limbes, et qui avaient été incré-
Mat. S, ».
que riivangile a été prêché aux morts I Tim. î, 6. dules au temps de Noé supra m, lit, 2«, :ou
Eplu 5, 14. bien aux gentils, qui étaient regardés comme
eux-mêmes, afin que jugés devant les Gsl. i, 16. des morts ensevelis dans les ténèbres de l'erreur
Hebr. 10, 31. et de l'ignorance (Glaire).
hommes selon la chair, ils vivent Deat. 4, 9.
Eccli. IS, SI.
devant Dieu selon l'esprit. ' Or la fin Luc. 6. lî.
SUrc. 13. 33,
de toutes choses est proche. Soyez 3J, 3&
1 Thés, ô, 6, S.
donc prudents et veillez dans la
prière.
* Fratep- i" Devoirs à l'égard des chrétiens, IV, 8-V.
Mais avant tout, ayez les uns
* nu caritas
Joa l.>. lî.
pour les autres une charité constante ;
Mat. ÎÎ,37-3S; 8. Lacharité couvre la multitude des péchés.
7, lï ; Si, 43. Voir la note sur Jacques, v, 20.
car la charité couvre la multitude des Lac 7, 47.
ProT. 10, lî.
péchés. ' Exercez l'hospitalité entre Bom. lî, 13.
Hebr. 13, ».
vous sans murmure. î Cor. 9, 7.
Philip. î, 1-4. 10. La grâce qu'il a reçue. Chacun doit utiliser
'*'
Chacun de vous mettant au ser- Mutua au profit de ses frères lés talents et les dons de
eediflcaiio.
vice des autres la grâce qu'il a reçue, Cor. lî, 7-10. toute sorte qu'il a reçus de la libéralité divine.
1

Luc. 13. IS»,

comme de bons dispensateurs de la Colot. 3, 17. 16.


Apocîî, 11. Un ministère doit s'entendre du gouver-
grâce multiforme de Dieu. " Si quel- PrOT. 5, 16. nement des fidèles, et des charges qui se rappor-
Mat. S, 16.
qu'un parle, que ce soit comme des 1 Cor. 4, 2. taient aux veuves et aux pauvres.
Bom. lî, 6-S.
paroles de Dieu; si quelqu'un exerce Eph. 4, 19.
1 Tim. 6, ÎO.
un ministère, qu'il le fasse comme 2 Cor. 3, Â
Sap. 7, 16.
par la vertu que Dieu donne; afin Joa. li. S.
1 Cor. 4, 7.
qu'en toutes choses Dieu soit glorifié 1 Tim. î, a.
Mat. 5, 16.
par Jésus-Christ, à qui est la gloire 1 Cor. 10, 31.
Colol• 3, 17.
et l'empire dans les siècles des siè- 1 Tim. 1, 17.

cles. Amen.
*- Mes bien-aimés, ne soyez pas In passio-
nibus sao-
surpris du feu ardent qui sert à vous dendum.
Rom. 8, ÎS.

éprouver, comme si quelque chose Jac. 1, î, lî.


Judith, S, 13.
13. Participant ainsi aux souffrances du. Christ.
d'extraordinaire vous arrivait '^ mais ;
Sap. 3, 6.
Voir la note sur Romains, vi, 4. Ab initio saecu-
Ps. 33, ÎO. •

participant ainsi aux souffrances du Mat.


Prov. 17, 3. lomm Christus iu omnibus suis patitur... Ipse et
3. lî. in te patitur opprobria, et ipsum in te odit raun-
Christ, réjouissez-vous, afin qu'à la 1 Cor. 4, S, dus ». Saint Paulin, Ep. ad Aprum.

Iouissiez aussi, transportés d'allé-


10, 11; I, 7.
révélation de sa gloire vous vous ré- PhiUp. Î9.

m Gai. 6, 14, 17
î, 19.
Act. 6, 14; 14,
1,

gresse. '^ Si on vous outrage pour le î Timî,ll,lî.


îl 9, 4. :

nom du Christ, vous serez bien heu- Joa.Hebr. lî, 3.


13, 16.

reux, parce que Ihonneur, la gloire, Luc. 6, ÎS, Î3.


Joa. 16, 14.
la vertu de Dieu et son Esprit repo- Bom. 8, 9, 14. 15. Qu'aucun de vous ne souffre comme homi-
Sap. 10, 10.
cide Le chrétien ne peut se réjouir de ses
sent sur vous. souffrances que s'il les endure comme chrétien,
^ Mais qu'aucun de vous ne souf- il ne doit donc les mériter à aucun autre titre,
^ Christo
non eru- et s'il avait à souffrir pour la juste punition d'un
fre comme homicide, ou voleur, ou be»cen- crime, il n'aurait pas le mérite de celui qui souf-
dum. fre pour sa religion.
médisant, ou avide du bien d'autrui. î Pet. î, ÎO.
PhiUp. Î9.
16. Chrétien. Ce nom était déjà partout usité
1,
*^ Et si c'est comme chrétien, qu'il Joa. 16, Î.
Apoc. 3, 19. pour désigner les fidèles.
ne rougisse point, mais qu'il glorifie Eï. 9, 6.
Job, îl, 9.
Dieu en ce monde. *' Car voici le ProT. î, 14. 1". Quelle sera la fin... Les souffrances d'ici-bas
Jo^ 3, IS.
sont à peine l'ombre des tourments qu'endurent
temps où doit commencer le jugement î The*. 1,4-10. les damnés.
Tim. 15. 1 3,
par la maison de Dieu.
Or s'il commence par nous, Deus enim
quelle judicabil.
sera la de ceux qui ne croient pas
fin Mat. 7, 14.
Act. 14, îl-ÎS,
à l'Évangile de Dieu ? '« Et si le juste P*.
41.
1, 5-6. 19. Remettent au Créateur fidèle leurs âmes.
est à peine sauvé, l'impie et le pé- 1 Pet. 3, 17. Les chrétiens doivent s'abandonner entièrement
1 Cor. 10, 13.
à la volonté de Dieu. —Avec leurs bonnes oeuvres,
cheur, où se présenteront-ils ? ' Ainsi, *
î Tim. 1, lî.
c'est-à-dire en lui montrant leurs bonnes œuvres.
414 Pétri, V, 1-13.
De —

^^
II. Maeiltat• tIub (II, 1 1- V). «<> •/)!««<• mrem flmtrmm fJF, •• f).

/£ & <

,
paliuntur sccûndum voluntétem Dei, ii-

^ ^'.
xTiairj déli Creatori comméndent animas snas
iy in benefaclis,
"¥. iv V. * Seniores ergo, qui in vobissunl.

^^, '
' ,- roi; &,
'^-
obsecro, consénior et leslis Chrisli pn^
sionum : qui et ejus quje in futuro rev
lànda est, gloria; Communicator * pâsci-
te qui in vobis est grepem Dei. provid»
:

&, -
;

tes non coàcte, sed spontanée seciindui;


âè

^ '
^.9-- «<
^'
-
Deum nequc turpis lucri gràtia, sed v•
lunti'irie
:

^ ncqueutdomin^intesin cleri-
:

-
'
sed forma facti gregis exanimo. ^ Etcui,
appariierit princeps pastorum, perci-

^., ,
piétis immarcescibilem gloriic coronarn

'~')
^ &,
^ Similiter adolescentes subditi estoi
senioribus. Omnes autem invic<im humi-
/ litàtem insinuâte, quia Deus supt-rbis ro-
d- sistit, bumilibus autem dat gràtiani.^ \\u
**
miliamini igitur sub polénti manu Dv\.
&,

^, ' -
ut vos exâltet in témpore visitationis

^^
. , '

'
' omnem
ciéntes in
vobis,
soUicitiidinem vestram proj
eum, quontam ipsi cura est <!

* Sobrii estote, et vigilâte quia advtT

&
:

sarius vester diabolus tani|uam leo m


,
, ^, ^ giens circuit, quœrens
® cui resistite fortes
quem
in fide
dévoret
eciént<

^. ,
Trj :

Trj edmdem passionem ei quai in mundo est

,'
& *^)

-- &
vestrœ fraternitiiti fieri.

Deus autem omnis gratiae, qui vo-


'"

"/, ' &, ^^. ,


,
cavit nos in setérnamsuam gloriam in
Christo Jesu, modicum passos ipse prr-
"

^) ,-
. ''
ficiet, confirmabit, solidabitque. Ipsi
gloria et impérium in sa'cula scpculorum.
Amen.
^^ '' Per Silvanum fidélem fratrem vobi>
jdul

^^ 9:. . : '
( ' ut arbitror, bréviter scripsi obsecrans :

^ &,
iv -
et contéstans
Dei in

iO. .:
banc esse verani gnitiam
qua statis. '^ Sah'ttat vos ecclési

vfiàç (* utlivioti). nBT


)
19•
{.
2.

5.
'* ;«7. )
LT
*!.
(*

NAPLf
:

(•, m.) t
:

(pro

(p.
et
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:

(•
oL LT* -
*«•«'•; ««'«
Jt UtllUJOft.
U.
12.
I.T•
nABLT:
17 Soia Mc).
flri»f
HT'*
n/ijçtçf», o9ertian.

TcJr . xi;

o6ft. V. 3. D< rmur n'est p«< dans le grec.

6. *: xfîfoy- Al^f (in f.) imomon^t. tun)


U. Au temps
..
de ta viâiie, i'.rcc : • en temps (oppor-
7. kAB (pr. ni.) T: in.^»>. lu. Le Rrec • en plus la im - ft vous fonda
8. G rell. [H]• •. L: nrà xnuTtmr. (•ver solidité) •.

9. NBT*t (p. iy) . U. Ce me Bemble


grec.
est eiilrc pariiillicsos dans !

I
I Pierre, V, 1-13. 415
II. Wie sainte (II, 11 -V). — 9° Devoir» «nvers tes ehréUenm (IVt S-F>.

que ceox-là mêmes qui souffrent selon ^^^%*\il^•


~
Bccle.
la volontéde Dieu, remettent au Créa- Beat. 10.
9.
9.
7,

teur fidèle leurs Ames avec leurs


bonnes œuvres.
V. * Je conjure donc les prêtres qui Oracia V.Les prêtres. Voir la note sur Philippiens,
1.
paaionun. I, 1. —
Prêtre comme eux. Langage plein d'ha-
sont parmi vous, prêtre comme eux niilité pour le Chef de l'Église. —
Témoin des
souffrances du Christ, parce qu'il en a été le
et témoin des souffrances du Christ; ^?^,•».,"• spectateur, et parce qu'il les a reproduites en sa
moi qui suis participant à la gloire îj, m. . propre vie.

qui doit être révélée un jour ^ pais- ^|^^ '^*•


i. Paissez letrou/jeaii de Dieu. C'est le mot que
;
Notre-Sei^eur a dit lai-niéme à son Apôtre (Jean.
sez le troupeau de Dieu qui vous est XXI, 17) ; il est resté gravé dans son cœur.
^j^î^^j
non par
confié,' veillant sur lui, ^ né- Jef-^-if-
Act. ÎO, J8.
,
cessité, mais spontanément selon jo^ *i,^i*^i6.
Dieu non point en vue d'un gain Tit^ n.
;
/.

3. Non comme dominant sur l'héritage du Sei-


honteux, mais de plein gré, ^ et non ^j"jj^•**• gneur. Autre enseignement recueilli de la bouche
comme dominant sur Ihéritage rfw Ttm. 4 u.
Seigneur, mais vous faisant de cœur î Thee. n.
'

le modèle du troupeau. Et lorsque 13,30.


9.
*
.
i

. s,
3,
du divin maître (Marc, x, 4i Cf. Matthieu,
XX, ^}.

paraîtra le prince des pasteurs, vous Thés. î, 9. 1


î Tim. 4, 8.
obtiendrez la couronne de gloire qui Jac 1, It.
Apoc ï, 10.
ne se flétrit jamais.
^ Vous aussi, jeunes gens, soyez
Hamililas

soumis aux prêtres. Inspirez-vous ^^i^u!^.


1 Thés.
tous l'humilité les uns aux autres, lî, 13.
Luc. 10, IS.
parce que Dieu résiste aux superbes, Ler. 19, 3Î.
Mac. IS, 3.
et que aux humbles quil donne Eom.
c'est lî, 10.

la grâce. Humiliez-vous donc sous ^jic.^4,%f


" 6. Au temps de sa visite, à l'heure du jugement.

la puissante main de Dieu, pour qu'il l™^ uf'if.


vous exalte au temps de sa visite, rr^r.29,'23.
'
rejetant en lui toute votre soUicitu- job,^s"w.
de, parce qu'il a lui-même soin de pj^j,, «.
Mat. 6. '31-33.
vous. PhUip. 4, .
•^
Soyez sobres et veillez, car votre sobrieias 8. Comme un lion. « Léo et Christns est appel-
latus et diabolus... Ei^o et ille leo, et ille leo.
adversaire, le diable, comme un lion vi«;iiantia. 111e (Christus) leo propter fortitudinem ; ille
(diabolus) leo propter feritatem : ille leo ad
rugissant, rôde autour de vous, cher- "e, «'.
vincendum, ille leo adnocendum >. Saint Augus-
chant qui il pourra dévorer. ^ Résis- Pr*oV. 19, 15. tin, Serm.Lxxiii, 2.

tez-lui, forts dans la foi, sachant Eph.'6,'ie."

que la même aifliction est commune u^Ta.k.'


à vos frères qui sont dans le monde, s, 34;io,'6».
*" Mais le Dieu de toute grâce, ^*"•• 10. Un peu de temps. • Angnstia nostra» tribula-
tionis finitur latiludo autem qua transimus, :

qui nous a appelés par le Christ Je- j,e. 1, 17. non habet terminum >. Saint .Augustin, <»t Ps.
cxMi. n. 3.
sus à son éternelle gloire, après que Wii.i',îÎ
vous aurez souffert un peu de temps, Ic^i'l'u.
vous perfectionnera lui-même, vous j'ibi. t'.M;
vous affermira. " A lui la
fortifiera et
gloire et l'empire dans les siècles
des siècles. Amen.
*'^
Je vous ai écrit brièvement ce *•'^;"*" lî. Par Silvain. C'est prolwblement le Silvain
ou Silas, compagnon de saint Paul. Voir la note
me semble, par Silvain. notre frère sur Actes, xv, — La vraie grâce de Dieu. La
vraie voie du salut, celle que
.
fidèle, vous suppliant et vous pro-^^^xhÎ.";"' vraie religion, la
nous vous avons annoncée, et dans laquelle vous
testant que la vraie grâce de Dieu ^ ^,'!' persévérez, malgré les persécutions qui vous ont
été suscitées (Glaire).
est celle dans laquelle vous demeu- ^""^ ''
*'

rez fermes. '^ LÉglise qui est dans p^ip.»,M. 13. Par Babylone, tous les anciens, suivis de la
» 1 ,-,
° ' Colos. 4, 10. plupart des interprètes catholiques, et même de
Babylone, élue comme vous, et quelques protestants très célèbres, tels que Gro-
416 Pétri, V, 14.

(..
11. De saiicUtate Tit» (II, 11•¥). «<> Of/IHm ergm frmtrem CtV, &• >.
txXexTTj xai ^^*jianâ- quae est in Babylûne coelécta, et Marcu

\ meus.
El- '^ Salutâtc inviccm in ôsculo
dkXt'kovç tv filius

rnJv ulai iy *, sancto. Gralia vobis ômnibi!'* (|'m <eii< in

*^ y. Christo Jesu. Amen.

14. ABLT* . ABG(K]SLTe* ^. rite


14. Un
>.
taint baiser. Grec : • un baiier de cti

ÉpoaxgrMi (III, 7, p. 40»). (B«»««U«f faaétsin).


Pierre, V, 14. 417
II vie saiDte (II, 11-V). — «° Devotrm entrer» le» ehrétien» (IVf 7-F>.

Marc, mon vous saluent. *^ Sa-


fils, tius, Cave, Lardner, etc., ont entendu la ville de
I

Rome, d'où l'Apôtre a écrit cette lettre. —


Marc
luez-vous uns les autres par
les est saint Uarc, l'Évangéliste, que saint Pierre
. . , ^ ..

un saint baiser. Grâce a vous


*
,
i

.
cor. le, jo.
J Cor. lî, li.
&, . appelle son fils, parce qu'il l'avait engendré à
Jésus-Christ, en le convertissant, qu'il l'avait
instruit et qu'il le regardait comme an de ses prin-
tous qui êtes dans le Christ Jésus. j<».*i7%i.'
cipaux disciples (Glaire).
Amen.

Lion dérorant nne antilope (V, 8, p. 413).

DlBl.E PULY(,LOTTF.. — T. VIU.


DEUXIÈME ËPITRE DE SAINT PIERRE

INTRODUCTION

Il n'est pas permis de mettre eu doute l'authenticité de cette Ëpltre, ni


d'en placer la date après la mort de saint Pierre, puisqu'elle-méme désigne
cet Apôtre comme son auteur, et qu'elle est reconnue j)ar toute l'Eglise
comme inspirée. Cependant elle ne s'est pas propagée aussi vite que la
première; et l'on voit qu'au deuxième et au troisième siècle, elle était l'objet
de certaines hésitations. Dans plusieurs Eglises, on doutait qu'elle fût du
Prince des Apôtres, non qu'on ne la jugeAt pas digne de lui, mais parce
qu'elle semblait avoir un style différent de celui de la précédente et qu'on

y trouvait renfermée une partie de celle de saint Jude. Aussi est-elle du


nombre des livres deutérocanoniques, comme l'Epître de saint Jacques. Ces
doutes n'ont pourtant pas empêché qu'elle n'ait été reçue généralement en Occi-
dent comme en Orient, dès le milieu du quatrième siècle. Si elle diffère de
la précédente à quelques points de vue, si elle a un style plus énergique et
plus vif, elle s'en rapproche aussi sous certains rapports, par ses citations
de l'Ancien Testament, par ses allusions fréquentes aux mystères de .\otre-
Seigneur, par des expressions singulières et pittoresques, par plusieurs de
ses pensées, par la construction de ses périodes et par la manière dont sont
énoncées ses maximes. D'ailleurs, quelque différence qu'il y ait sous ce rap-
port entre l'une et l'autre, on s'en étonnera peu, si l'on tient compte de c<

que rapporte la tradition, que saint Pierre s'est servi de divers secrétaii'
pour rendre ses pensées. Des auteurs du second siècle ont nommé saim
Marc et Glaucias comme lui ayant servi d'interprètes. Peut-être Silvanut)
a-t-il été son secrétaire comme son messager pour sa première Epitre. ^H
Comme les hérétiques qu'il combattait dans sa première Epître conti-
nuaient à nier la nécessité des bonnes œuvres, saint Pierre, averti par Notri
Seigneur de la proximité de sa mort, crut qu'une seconde Lettre, laisi
comme son testament aux fidèles dont il avait la confiance, serait le mo^
le plus efficace pour les détourner de l'erreur et les maintenir dans la boi

voie. Telle est l'idée qui a inspiré ce dernier écrit. Le Prince des Aj)ôtres
se contente pas de condamner l'erreur et de la flétrir il
: démasque U
INTRODUCTION A LA DEUXIEME EPITRE DE SAINT PIERRE. 419

séducteurs; dénonce à ravance ceux qui se préparent à désoler l'Église;


il

il réfute leurs erreurs et en signale les funestes eJEFets.

On remarque une certaine gradation dans l'exposé de ses idées. Au —


premier chapitre, il inculque les grands principes qui obligent les chrétiens
à la pratique des vertus, et il fait sentir la certitude de la doctrine des Apô-
tres. Elle ne repose pas sur des imaginations ou des théories sa'antes, comme
celles des gnostiques, mais sur des faits, c'est-à-dire sur des miracles dont ils
ont été témoins et sur des prophéties dont l'accomplissement est manifeste. —
Dans le second, il dévoile et flétrit lesmaximes et les mœurs des héréti-
ques et surtout des hérésiarques. — Dans le troisième, il réfute les raisons
par lesquelles ils cherchaient à ébranler la et parce qu'ils
foi des chrétiens ;

abusaient de certains passages de saint Paul pour autoriser leurs erreurs,


il invoque lui-même le témoignage de l'Apôtre, caractérise ses Épîtres et en

fait sentir la divine autorité. (L. Bacuez).

Skint Pierre. Stataette aoUqae en bronze


(Uiut.^ de Berlin)
EPISTOLA

PETRI AF0ST0L1
SECUNDA

^ ,,
. I. '
Simon Petrus, servus et apostolus

* . 73-9•-
Jesu Chrisli, cosequàlem nobiscum
iis <|ui

tv âixaioaivjj 0• xut sortili sunt lid(;m in juslilia Dei nostri et


Salvatoris Jesu Christi.
* x«t iv ^ Gratia vobis et pax adimplt-alur in

. '^
{^
& -- cognitione Dei et Christi Jesu Domini
nostri ^ quomodo omnia nobis divin
:

' , '--
suœ, quœ ad vitam et pielalcni
virtiïtis
oui donâta sunt, per cognitiônem ejus qui

,9^, &&
xut
*

xot-
vocâvit nos propria gloria et virtûte.
Per quem muxima et pretiosa nobis pro-
••

missa donâvit ut per ha^c efliciàminidi-


:

,/
vinœ consortes natura* fugiéntes eju- :

<(>&' quae in mundo est, concupiscéntiaB coi-

- ruptionem.

, * Vos aulem curam omnem subinferén-


'

,'
^
-
,
tes, ministrâte in fidc veslra virtutem, in

,
virtûte autem sciéntiam, '^
in sciéntia au-

,^ TJj

- tem abstinéntiam. autem in abstinéntia

*
^

.- patiéntiam, in patiéntia autem pietatem.


' in pietiUe autem amorem fraternitati^

inamore autem fraternitatis charilâlen


* Haec enim si vobiscum adsinl, et si

^
,&,
. , , -- ^^
, ^
&-
xa&i- perent non vacuos. nec sine fructu v<
:

constituent in Domini nostri Jesu Chris


cognilione. " Cui enim non prasto suni
hœc, cœcus est, et manu tentans, obli-
vionem accipiens purgationis véterut:
suorum delictorum. "^Quaproptorfratr.
magis satiigite, ut per bona opéra cei
;

$&' otS lam vestram vocationem etelectioncm


ciàlis ha'C enim faciéntes, non pecca-
f.i

^^.
:

j<:
i.
«*(
BLT:
6»*.
^»>»
2s. * . .).
{Grot. * nerf.
te 9. .
».
LT: V**»"»
9.
S^à
NAGST:
T. malûr ffyiar
10-
fitfi
NAL: :.
-">flot*f
»
i\
w(
). :
ri. cl : îiitf io'lfl »• e^"B» ^«* ">y t2. 3. NAT*t

(p. wi) To. 4. LTt Ty (.a. 5. ik riro


,: H. ttvjoi Si 071. Bez. : ncn' ainà ai t. Beng.:
<9).
I.
4.
S.DuChrùtJèttu.Crcc
Par qui. Urcc • par :
: • de j.sus
lesquelles
•.
(gloire et
». ttvTol Si Trfry). 8• AL: Ttafofja (prO ^.). vertu) ..
DEUXIÈME ÉPITRE DE SAINT PIERRE

Simon Pierre, serviteur et apô- ';;«^


I.* P^ Partie. — Base• d« l'eneei^nc-
tre de Jésus-Christ, à ceux qui ont reçu f^^\\' l,:
en partage la même foi que nous, ''^^"i/ï'/.*•
par la justice de notre Dieu et Sau-g^^°^Jj'*g ,,I. i.
ment chrétien^
Simon
I.

Pierre. L'Apôtre s'appelle Simon,


comme saint Jacques l'a appelé au Con-
veur Jésus-Christ.
^ Que la grâce et la paix abondent
allTût
en vous par la connaissance de Dieu chrisio.
cile, Actes. XV, 14. Mais il n'oublie pas le nom que

en grec, et non en syro-chaldéen,


comme faisaient les judaTsanls, l Corinthiens.
I. 12; m, 2*; ix, 5: Galutes, ri. !>. —
Serviteur.
,
Notre-Seiifiieur lui a donne, Jean, i, 42. Il l'écrit

C'est un titre que le Fils de Dieu a voulu porter


et du Christ Jésus Notre-Seigneur. lui-même et qui fait prendre aux successeurs de
saint Pierre celui de servus servorum Dei.
2 Comme tout ce qui est de sa divine Phmp.'4"'7.'

puissance par rapport à la vie et à la T?m. l, 7-s. i

piété nous a été donné par la con- 6,'*7,''u*u,


naissance de celui qui nous a appelés '*' 'à*^
'

par sa propre gloire et sa propre r c^r. i,


9.' 4. Participants de la nature divine. Le chrétien,
appelé à {)arlager dans le ciel la gloire de
vertu, ^ et par qui il a accompli les Âct.j, n4. Jésus-Christ, est associé, en attendant, à la vie
de Dieu par la grâce et participant à son Esprit
grandes et précieuses promesses, afin Ro^efliV-; comme un membre de son divin Fils.
que par elles nous devinssions parti- G»f.'4.s.
cipants de la nature divine, enfuyant i^/». '3,%.
la corruption de la concupiscence qui
est dans le monde.
Vi,'».' «
^ Apportez aussi tous vos soins ad*ch*ari! 3. Apportez aussi est i'apodose de comme
tout ce qui est du y. 3 Glaire).
pour joindre à votre foi la vertu; à ,,^,',.
la vertu, la science; *^
à la science, "'Îi/,"'."'
la tempérance; à la tempérance, la ^°^io;''
patience; à la patience, la piété; ' à 1 nei'iîî-s.
la piété, Tamour de vos frères; à l'a-^^^'f;"^
Cor. 13.
mour de vos frères, la charité.
1
CoIm. 3, 14.

* Car
ces choses sont en vous et
si
vocal io
Certa 8. Vous ne serez pas dépourvus... Saint Pierre
insiste sur la nécessité de pratiquer les vertus,
y dominent, elles feront que vous ne per bona alin de réfuter les hérétiques qui prétendaient
opéra.
serez pas dépourvus et sans fruit que la foi sufQl pour le salut.

dans la connaissance de Notre-Sei-


Joa. 17, 3:
gneur Jésus-Christ. ^ Mais celui en 14, 21.
11 Cor.
i-or. 14, 3S.I
1 j
qui elles ne se trouvent pas, est aveu- Bar.
».3, 14.u 3,
Deut.îS.ÎS-î9.
gle marche à tâtons, oubliamt
et
qu'il a été purifié de ses anciens
péchés. *" C'est pourquoi, mes frères, 10. Ainsi notre vocation et notre rlection sont
^^^ ^ ^^ liées l'une à l'autre et dépendent de nos bonnes
appliquez-vous davantage à rendre ^^^;*»»»; œuvres. Dieu, en nous prédestinant a la béatitude
étemelle, ne nous y a prédestines qu'autant qu'il
certaines par vos bonnes œuvres J•"' ^/î. a prévu que nous coopérerions à sa grâce par nos
*. Kph. 10. »,
, ,
votre vocation et votre élection; car^i^i'p-Mî.i' bonnes œuvres (Giaire).

agissant ainsi, vous ne pécherez ja-


^
422

( . -
, ** ^
. * '

l'utr
.
II

] sïçoêoç
xvçiov
Pétri,

dei
~
, 11
ChristUaB doetrlaae ruBdameai•

bitis aliquândo.
II, 1.

(1).

" Sic enim abundànter


ministrabitur vobis intrûitus in wtérnuni
rep^num Dômini nostriet Salvatons Jesu
Christi.
*^ Propter quod iocipiani vos semper

,,,
XCUOV âè
tj
'
&. *^ jài-

-
^-
commonére de his
et confirmûtos vos in pra;scuti veritâtc.
^^

in
Justum autem
hoc
:

ârbitror,
tabernàculo, suscit;ire
et quidem sciéntes

quâmdiu sun
vos in

,^ . certus quod velox est


** commonitione :
**

xid depositio tabernàculi mei, secundun


quod Dominus noster Jésus Christu^
et

-.
^^ xuî signilicâvit mihi. *^ Dabo aut<*m operam

&. & et fréquenter habére vos post obituni


meum, ut horum memoriam faciatis.

,* &
** i^uxo- *^ Non enim doctas fabulas secuti, no-

-
* xai
tam fécimus vobis Dômini
Christi virtiitem et prœséntiam
nostri Jesu
: scd

&
, .
/&
^ - ''
xai
^
'

',
*^
-
-
speculatorcs
''
facti
Accipiens enim a Deo Pâtre honoreii
et glôriam, voce delapsa ad eum huju--
cémodi a magnifica glôria : Hic est Filin
meus dilét'tus. in quo mihi complàcui

ipsum audite. *•* Et hanc vocem nos au-


ilh'us magnitudinis.

&, divimus de cœlo allàtam, cum essémn

,/ **xui
,
,, - '
cum ipso in monte sancto.

''
Et habémus firmiorem prophéticum
sermônem cui benefacilis attendent»
:

quasi hiiérna; lucénti in caliginoso loc<


v-^

', ,
xai donec dies elucéscat, et lùcifer oriiUm

&-^.&. ,&7'
^"
in cordibus vestris :
*" lioc primum in-
quod omnis prophetia scrip-

--
telligentes,
^'
tune propria interpretatione ii lit.

^• Non enim voluntâte humàna alhila rs'

, ^
II•
-
, % -
d
aliquândo prophetia
inspirâti, locûli sunt sancti Dei honiines.

in
II. Fuérunt vero et pseudoprophéta•
'

populo, siculct in vobis erunl inagistri


: sed Spirilu san« l

, mendàces, qui introdiicent scctas pei


ditionis. et eum, «( émit eos, Dominnn.

11. ponil posl ^. . . 18. A: '* 'ov ovfarov. CT*:

. 12. NABGLT: /lia ^tU^aw. «BCT: atï


20. II. Steph. al. : èntjlvatwt {Hemminu
13. NAf (. ir s»'r.) ^.
* . hreltvotutÎ.
21. hC.V:
Juu.: iuTirevoetac).
^.
non' BT: iUl. '
14.
15•
17.
:
kC[
%>. .
>to9tiç Kvçtoç

(a. 9eov) A: . rell. • o*. Al.f TÎ (a. àtoC).

17. Éeoutez-lt n'est |ias dan* le grec.


,

II Pierre, , 11 — II, 1. 423


1. Basett de l'enseifl^nenieiit chrétien (1).

mais. " Et par ce moyen, vous sera èil^•;; ";


largement donnée l'entrée au royaume ^«"g," n.'
J»•-'. '• *•
éternel de Notre-Seigneur et Sau-
veur Jésus-Christ.
*- C'est pourquoi j'aurai soin de »5«*«
.• * moritur••. ""

vous avertir toujours de ces choses,


bien que vous les sachiez, et soyez ^^."^
confirmés dans la vérité dont je vous ijU.j%i.
parle présentement; *^ car je crois La^l'tif'îs. 13. Pendant que je suis dans celte lente. Celte
qu'il est juste que pendant que je '«^"",^'; expression marque le peu d'attachement que
l'homme doit avoir pour cette vie périssable et
suis dans cette tente, je vous ranime e^°u. ',"», éphémère.
par cet avertissement; *^ certain m«l7, 1*• adopté

à
14. L'enlèvement. Le mot depositio,

cette
dès les premiers temps pour exprimer la
que bientôt se fera l'enlèvement de^^^s'/is^ mort ou la séparation destidéies, parait emprunté
Épître. — Comme Notre-Seigneur Jésus-
,
ma tente, comme Notre-Seigneur ''*'"'"•'• Christ me Ca signifié Jesus-Christ av;iit prédit à :

saint Pierre qu il mourrait d'une mort violente


Jésus-Christ me l'a signifié. *^ Mais mais outre cette révélation générale, saint Pierre
j'aurai soin que vous puissiez sou- en eut d'autres particulières, selon plusieurs
Pères (Glaire).
vent, même après ma mort, vous
rappeler le souvenir de ces choses.
^^ En effet, ce n'est point en vous
irlnsî^u-
~*'"""•
attachant à d'ingénieuses fictions,
que nous vous avons fait connaî-J<»• »;», 1.

. 1 1,
• Î6, îî. > ,
tre la puissance et 1 avènement deA^t. s:?. 1,

Notre-Seiffneur Jésus-Christ mais 1


.
V, k
. , . ,
;
.
Tit. 1, 14.
c est après avoir ete les spectateurs 1 cor. 1, u.
j
de sa majesté.

Car il reçut de
. - j-
^ '
/- -1 1 Mat
Hebr.
17, 1-9.
i, s.
. Delà gloire magnifique; c'est-à-dire de la
nuée où la gloire de Dieu parut avec un grand
Dieu le Père, honneur et gloire, Mat^u.ir-is. éclat (Glaire).

lorsque descendant de la gloire ma-


gnifique, vint à lui cette voix : « Ce-
lui-ci est mon Fils bien-aimé en qui
j'aimis mes complaisances écou- :

tez-le ». '* Et cette voix apportée


'^
Mat. n' i-e!
j ,. , , ' Luc. 9, 2S-36.
du ciel, nous 1 avons entendue nous- ei. 3, 5.

mêmes, lorsque nous étions avec lui


sur la montagne sainte.
*^ Et nous avons la parole Verbom 19. La certitude des anciennes prophéties était
plus propheti- plus affermie dans l'esprit des Juifs, qui avaient
ferme des prophètes, à laquelle vous cuKn. toujours cru au témoignage des prophètes, mais
qui avaient peine croire au témoignage des
;'i

faites bien d'être attentifs, comme à^^v^.'s!"*' Apôtres, et à qui les .\pôtres étaient obligés de
dire pour les convaincre Ce ne sont pas des
une lampe qui luit dans un lieu obs- 1^^ i"' ij. :

fables que nous vous prêchons, mais ce que nous


cur, jusqu'à ce que le jour brille, Hebr.''!**'. vous disons, nous l'avons vu de nos jeux et c'est
^'' ''" ce que les prophètes mêmes vous ont' annoncé.
et que l'étoile du matin se lève dans ^

vos cœurs -^ sachant avant tout que


; » Tim. 3, le.
20. Sulle prophétie. On a pu déjà remarquer
11 i ..• 1 TT^ • . * Pet. 3, 3.
que. dans le langage des Hébreux, le mol tout,
nulle prophétie de 1 Ecriture ne s ex-
suivi d'une négation, signiGait pas un seul, nul,
plique par une interprétation parti- —
aucun (Glaire). Par «<ne interprétation particu-
-' lière. Dieu ayant déjà jugé à propos de donner sa
culière. Car ce n'est pas par la vo- ic^r.Vï'.Mo. parole aux hommes pour règle de foi, on doit pré-
lonté des hommes que la prophétie •'''''• '-'^• sumer qu'il n'en a pas abandonné l'interprétation
aux incertitudes du jugement individuel. « Non
a jamais été apportée; mais c'est pulemus in verbis esse Evangelium, sed in sensu.
Inierpretatione perversa, de Evangelio Christi fit
inspirés par l'Esprit-Saint, qu'ont hominis evangelium, aut, quod pejiïsest, diaboli •.
parlé les saints hommes de Dieu. Saint Jérôme, in Gai., 1, ii-12.

II. * Mais il y a eu aussi de faux Ma"'s»ri


prophètes dans le peuple, comme il '^"tî"*" IP Partie. — Condamnation des
y aura également parmi vous des Actt'stsr. héréBiarqnee, II.
maîtres menteurs, qui introduiront '/rlrie^si*•
des sectes de perdition, et renieront ^^ II. Faux prophètes. Ce sont les hérésiarques
\.
qui, parlant au nom du ciel ou prétendant expliquer
les oracles, niaient la réalité de la Rédemption (y. 1)
/i24

dnL•tav.
, ,
^ &.&- '
II Pétri, II,

II. Hwreelmrchae coBdemaaatur


2-13.
(II)•

neganl, supcrducéntes eibi célercm per-


ditionem. ^ Kt mulli sequéntur eorum

, . ,-
luxurias, per quos via verilâtis blaspho-
' ty mabitur ' et in avaritia fictis vorbi^
:

nXtovs^ia de vobis negotiabûntur quibus judiciuni :

,
jam olim non cessât, et perditio eoruni

, &
' ,
',
*

-Ei
non dormilat.
^ Si enim Deusângelis peccunlibus non

pepércit, scdrudéntibus inférni detroctos

^xai

2, ,
^^ <
* in tàrtarum tràdidit cruciandos, injudi-
cium reservari et originali nuindo non :
•"'

] &, '
(* ,^^-
',
-
( ''
^
*xai
pepércit, sed octâvum Noë justitiœ pra>-
conem
piorum inducens.
custodivit, diluvium
Et civitàtes Sodo-
monim et Gomorrhœoruni in cinerem
rédigens, eversione damnâvit exémplum
eorum qui impie acturi sunt, ponens
'et justum Lotoppréssum a nefandoriin
*
mundo

:
im-

-
, uxorj 6

)'^',
iv
-- injuria acluxuriosaconversatiôneeripuit
* aspéctu enim, et audilu juslas erat
:

.,
^ hûbitans apud cos qui de die in diem

, animam justam iniquis opéribus cruciâ-

'
-
^^

-
^,
*»'

**
tnt-
bant.
tione eripere
dicii
"

reservâre
autem eos qui post carnem
Novit Dominus pios de tenta-

céntia immundiliae ambulant,


: iniquos vero in diem ju-
cniciândos :

in
*" mapi
concupi^
domina-
tionémque contémnunt, audaces, sibi

' ' placéntes, sectas nonmétuuntintrodiicerc


blasphémantes " ubi angeli

,
: fortitiidii

, cum
et virtiite sint majores, non portan;

&,^-
advérsum se execràbile judicium.
*^
, Hi vero velut irrationabilia pécor.i
''*

&&,
naturâliler in captionem et in perniciem
-
'
, -
*^ -
in bis

mercédem
muntes
quœ ignorant blasphémantes
corruptiône sua peribunt, *'percipiént(
injustitiae.

diéi delicias :
voluptiHem existi-
coinquinatiunes,
in

il

(/.
2.
3•
4.

8.
KABCG
Valck.
*: (.
^oL•oivB

^*.
BL* . 9.
^.
:
rell.
»
').
:

fiât•
ABCI^:
daelytimç.

Cpr. ni.)
aetfOiç.

-:
^
LT:

^.
il. \*•. Grec

8. (ircc
• mais les prêripitant dans l'abin

< car ce juste,


:
:

avec de» chaînes de t<^nM>rcs, il les a livrés (>•'


iMrr Kardi^s jusqu'au jugement •.
demeurant |>armi eux. *
lligeail cliaque jour son Ame juste, à cause de
qu'il vojail et entendait (dire) de leurs mauvaise»
actions <•.

Dintroduirr n'est pas dans


.

. .)
le grec.

.:
H. ALT** 10.

.
ii. Ix grec a en plus a la (in : • devant le Ni
12.
^.
13. LT:
(pro ip9af.).
(S:

]/: avrwy.
cl : gneur •.
li. Dc*l»nè» naluretletnent
a périr. Grec
riels'
: •
ù devenir une protr
qui ne suivent que la nature (msi
et qui sont faits pour (ire pria cl détruits •.
II Pierre, II, 2-13. 425
II. Condamnation des hérésiarques (II)•

Seigneur qui nous a rachetés, et de la vie future (v. 3), et propageaient le vice par
le
leurs paroles comme par leurs exemples. Quoi•! u'il
attirant sur eux une prompte perdi- ait surtout en vue les taux Docteurs de son temps,
J Tim. 3, 6. ses paroles portent plus loin; et comme il parle
tion. - Et beaucoup verront leurs dé- AcU9, 2;19.9. au Tutur. il est u croire qu'il embrasse dans sa
Kom. S, U. pensée la multitude qu'il prévoit des hérésies du
règlements, et par eux la voie de la Tim. 6, 1 I.
second et du troisième siècle. Ce qu'il ditcoiivieDt
vérité sera blasphémée. ^ Et, dans Multos même en grande partie aux hérésiarques de
««ducenl. tous les temps.
leur avarice, ils trafiqueront de vous Tit. 11. 1.
Bom. 16, IS.
au moyen de paroles artificieuses Luc. 10, 47. :
Cor. 11, 13.
leur jugement déjà ancien n'est pas Bom. 16, IS.
G«l. 6, II.
interrompu, ni leur perte endormie. î Tim. 3, 1-9.
4. Dans {'a6im«,- littéralement dans le tartare,
* Car si Dieu n'a pas épargné les Ira Dei in
maloa. mot que saint Pierre a pu employer pour e« pri-
anges qui ont péché mais si, char- Job,
;
4,1 S. mer l'enfer, puisqu'il rend parfaitement l'idée
Jud. 6. que la religion donne de l'enfer. Il l'a pris sans
gés des chaînes de l'enfer et pré- î Eph. î,
Pet î, 17.
î.
doute des Juifs hellénistes devenus chrétiens
Mat. S. 1« (Glaire).
cipités dans l'abîme, il les a livrés ÏS, 13.
;

afin d'être tourmentés et réservés Lnc.Colos.


î», 53.
13. 1,

pour le jugement; ^ s'il n'a pas Eph. 6. It.


Gen. 7, 1.

épargné l'ancien monde, mais n'a Gen. Jad. 14.


6, 5-7.

sauvé que sept personnes avec Noé,


prédicateur de la justice, amenant
le déluge sur le monde des impies ;
6. Sodome et. Gomorrhe. Voir la note sur Ge-
^ si, réduisant en cendres les villes Gen. 19,24,S5.
nése, XIX, 24.
Deot. Î9, Î3.
de Sodome et de Gomorrhe, il les .'^p. 10, 6-7.
Hat. 11, U.
a condamnées à la ruine exemple :

pour ceux qui vivraient dans l'ini-


quité "
si enfin il a délivré le juste Justîe
;
pareil.
Lot opprimé de l'outrage des infâ- Gen.18,19,15.Î3;
3.

mes et de leur vie dissolue, * (car Hebr. 13, 2. 8. Ce verset forme évidemment une parenthèse;
P«. 17, S7. c'est pour cela que nous l'avons enfermé entre
il était pur de ses yeux et de ses Judith, S. S,
des crochets (Glaire).
Lac. 6. I,

oreilles, habitant cependant au mi- Joh, »9, U.


Pe. lis, 139.
lieu de ceux qui tourmentaient cha-
que jour son âme juste par leurs
œuvres détestables), ^ c'est que le Judith, 8, »3,
Ï5, U, 13.
Seigneur sait délivrer les justes de Ps. 90, 15.
la tentation, etréserver les méchants
au jour du jugement pour être tour-
Aadaces 10. Les puistances, Notre-Seigneur lui-même,
mentés; "* et surtout ceux qui sui- relnndlt. dont la grandeur et la majesté étaient amoiudries
vent la chair dans sa convoitise d'im- parles rêveries du gnosticisme naissant.
Eph. 5, 13.
pureté, qui méprisent les puissances, 1 Pet. ». 1.
Jud. 4.
sont audacieux, épris d'eux-mêmes, Bom. 15, 1-3.
21. Is. 5,
et ne craignent point d'introduire ProT. 3, 7,5.
Jud. 9.
des sectes, en blasphémant: " tan-
dis que les anges, quoiqu'ils soient
supérieurs en force et en puissance,
ne portent point les uns contre les
autres des jugements de malédic-
tion.
'- Mais ceux-ci, comme Eomm ii. Ceux-ci, les hérésiarques et les maîtres trom-
des ani- pessima peurs. —
Périront dans leur corruption. Ces im-
maux sans raison, destinés naturelle- corruptio. pies périront dans les infamies dans lesquelles ils
se plongent, et y trouveront la mort éternelle.
ment à devenir une proie et à périr, Jud. 10.

blasphémant ce ne connais-
qu'ils
Rom. 1, 27.
sent pas, périront dans leur corrup- Jud. 12.
Eph. .i, IS.
tion, *3 recevant ainsi le salaire de Ecole. U, 10. 13. Souillures et saletés, pour pleins de souil-
Eccli. 18, 30. lures et de saletés; ce qui est bien moins éner-
l'iniquité, regardant comme jouis- I8. 3, 9. gique (Glaire).
1 Thés. 5, S.
sance les plaisirs d'un jour souil- :
426

/ (
, -, ,
II Pétri, II,
II. CoBfutantur h»reM>•
14 — III, 2.

(Mil)•

&
êv tinarouç maculée deliciis affluantes, in convivtie
<>9-

,'
rot riiîy, ' '
suis luxuriantes vobiscum, ** oculos

^&,
,
& yt-
habéntes plenos adullérii,
dclicti :

cor exorcilatum, avaritia habéntes mal


pelliciénles animas
et inccssâhilis
instâbiles.

, ^
'* derelinquéntes rectam

,
*^'
dictionis filii :

'& ' viam erravérunt, seciUi viam Balaam ex

-
.,., -
ilôtxiu; Bosor, qui mercédem iniquilâtis amavi

f/iovfj
^'^

uffwvov tv -( '* correplionem vero liAbuit sua) vesîinia

subjugale mutum unimal, hominis voce


loquens, prohibuit prophétœ insipirn-
.

&
tiam.
Hi sunt fontes sine aqua et nébulie
-
'^ *''

-
,
,
,^ •,-
*^•/
turbinibus exagilatœ, quibus cab'go tene-
brâruin reservàtur.
tatis loquéntes, pelh'ciunt in
carnis luxiiriaB eos qui
giunt, qui in errore conversantur
'* Supérba enim vani-

pâululum
desidériis

:
eiTu-
*' li-

, cum

,
*^ berU'item illis promitléntes, ipsi

/'"' '^'Ç '. r^i^ooteç' servi sint corruptionis


superâtus est, hujus et sorvus
: a quo enim quis
est.

- ""enim refugiéntes coinquinationes

,. -
-•"/il Si
xui mundi in cognitione Domini nostri et
Salvatoris Jesu Cliristi, bis rursus im-
superéntur facta sunt eis po<-

--
plicâti :

^' rjv teriora détériora prioribus. " Mélius

,
&.'
enim erat illis non cognoscere viam

- justttiœ, quam post agnitionem. relror-

. , ^* sum
est,
converti ab eo.
sancto mandate.
quod
*-

C'ants revérsus ad
illis

Contigit enim eis


tràditum

,,
illud veri provérbii
' :

, , ^-
suum vomitum : et : Sus Iota in volutâbro
luti.
III. III. * Hanc ecce vobis, charissinii.
secitndam scribo epistolam, in quibus
'^
veslraméxcito in commonitionesincéram

' mentem
pra'dixi
:
* ut momores
verborum a sanctis prophélis.
sitis eoruni qu
ci

.
aposlolorum vestroruni, pr.-eceptorum

4• : '.
-.
ytYtutofidr^'.
m.) *:
Bftoo. 17.
. .
N.VnCO
V, roll,
ARL:
:

NABCii
(pro
icll.
re<p.)
1;>.
* ;»•.
«ai
Heiltl.
H\\i
|(
(.
:

al.:
2- I.In.M»*•.
Hol>r. ni, 1. Al.

n. l^ur
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:
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àta a. TiJr tin. 9. «al p.

: • leur
. ...

^1
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.i, -
ri!

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rf'll. :

nH i;r* «f «Wa; nAKCG * ir (a. de • ctiair cl \>.\

uo«i.).(î: àailyeiaç.
tfriyorrai.^ Ml.
Ar.f). 18.
{', ivll.
(pr. lU.) W'P*
'. rell.
Kl.'l'lW: àno~
«cl. 20. I-Tf (p.
i^Uiriil vrainjcnl I• in
lVK«reiiioiil ..
^ ix^ .
1rs, qui' jr
«Vf.) .'2.[. 1; (: tti inlott
ni. : /' j,/i• t . .

vnooTf. ). 22. LT* .


BCT*: «viio^oV. — dites I
H qui ont cttf |H

i
II Pierre, , 14 — III, 2. 427
III. Réfutation des hérésies (III)•

lures et saletés, regorgeant de déli-


ces, dissolus dans leurs festins avec
14. Fils de malédiction bébraïsme, pour voucn
vous; '^ ayant les yeux pleins d'a-
;
Eccli. 9, 5, 7,
S, 9.
à la malédiction (0\9€).
dultère et dun péché qui ne cesse Job, 31, 1.
Eph. *, 10.
jamais; attirant les âmes inconstan- Prov. I, 10.
Eccli. 5, lî;
tes; ayant le cœur exercé à Tava- 10, 9, 10.

IS. Balaam, fils de Bosor ou Béor. Voir la note


rice: fds de malédiction '"'laissant ; ProT. î, 13.
Xhdi. Î4, 14. sur Nombi-es, xxii, 28.
la voie droite, ils se sont égarés en 2 Tira. 3, 13.

suivant la voie de Balaam de Bo-


sor, qui aima le prix de l'iniquité,
le. Une bête de somme muette, l'àaesse de Ba-
'
mais qui reçut le châtiment de sa
'' Nom. 31, S;
laam.
folie une bête de somme muette,
:

parlant d'une voix humaine, réprima


la démence du prophète.
'' Decepto- 17. Des fontaines sans eau; ils trompent et éga-
Ceux-là sont des fontaines sans res inanee. rent les âmes avidesde vérité et de vertu, par une
eau, des nuées agitées par des tour- fausse apparence de doctrine et de piété. Xuées —
Mat. 12
agitées par des tourbillons; ils flottent à tous les
billons; l'obscurité profonde des S.
iî, 13.
;
vents, et au lieu de répandre la fécondité, ils at-
tirent la foudre et déchaînent les orages. Saint
ténèbres leur est réservée. *^ Car Jud. 12, 19.
Augustin les appelle Magni sed mali montes, quos
:

parlant le langage orgueilleux de non illuminai Dominus,


la vanité, ils attirent par les désirs

de la chair de luxure ceux qui peu


de temps auparavant se sont retirés
des hommes vivant dans l'erreur.
Job, S, 34. 19. On est esclave de celui par qui on a été
"• Ils leur promettent la liberté, Bom. 6, 16.
vaincu. « Pétri certe apostoll est ista senlentia
Tim. »6
eux-mêmes ï,
quae cum vera sit, qualis quœso potest servi ad-
î
quoiqu'ils soient esclaves
dicti esse libertas, nisi quando eum peccare dé-
de la corruption car on est esclave
; lectât? Liberaliter (librement) enim servit qui sui
domini voluntatem libenter facit. Ac per hoc ad
de celui par qui on a été vaincu. peccandumliberest, quipeccati servusest >. Saint
^" Si donc après avoir cherché un Pejores Augustin, Enchir., xxx.
f|uia
refuge contre les souillures du monde, relaps!•

dans la connaissance de Notre-Sei- Joa. 5, U.


Uebr.
gneur Sauveur Jésus-Christ, et
et Mac
6,
lî, 45.
4.

s'y être engagés de nouveau, ils sont


vaincus, leur dernier état devient pire
que le premier. -' Il eût mieux valu Hebr. 6, 4-S St.LesatJii commandement; c'est-à-dire la loi
;

10, 26-31. évangélique. Le sens du verset est Ils auraient :

pour eux de ne pas connaître la voie Mat. 21, 32. été moins criminels s'ils n'avaient jamais connu
Jad. 3. la vérité; car ils n'auraient pas eu au moins à
de la justice, que de l'avoir connue Joh, 4, 17.
se reprocher linfidélité. l'ingratitude et l'apos-
Joa. 9, 41.
tasie.
et de revenir ensuite en arrière, s'é-
loignant du saint commandement qui
leur avait été donné. -"^ Car il leur Prov. 20, II.
22. Le pourceau Proverbe attribué par les
Eccli. 1, l.î;
est arrivé ce que dit un proverbe 34, 30. anciens au philosophe éphésien Heraclite.

vrai « Le chien est retourné à son


:

vomissement » ; et : « Le pourceau

lavé sest vautré de nouveau dans la


boue ».

III. Voici, mes bien-aîmés, la


'
II. —
eiones de
lllu-
111" Partie. — Réfutation des
Chrixli re-
seconde lettre que je vous écris dans ;
dilu.
hérésies, III.

lune vos âmes


et l'autre je réveille
III. I. Vos âmes sincères, bien disposées à re-
sincères par mes avertissements; cevoir la vérité et à la pratiquer.
^ afin que vous vous souveniez des Ps. 102, 15. 3. Des saints i/rophétes. Voir la note sur I Pierre,
Jud. 17. i, 10.
paroles des saints prophètes, que je S Pet. 2, 21.

vous ai rappelées, et des commande-


ments que vos apôtres vous ont faits
au nom du Seigneur et Sauveur.
428 II Pétri, III, 3-15.

, III. CoafntaMtur harrewe• (III).

in'

*
&
^TOVTO

'; ,
yiwJaxoyreç, ôrt iXêvaoyrai Dumini
sciéntes
in
et Salvatoris ' hoc primum

deceplione illusores, juxta proprias


concupiscénlias ambulantes,
:

quod vénientin noviseimisdiébus

* die» nies

^, '^
:

.- ,
& un' -
Ubi est promissio, eut advéntus ojus?
ex quo enim patres dormiérunt, omnia
sic persévérant ab inilio rreaturic.

&
^ ' Latet enim cos hoc voléntcs, quod

,
^
' &
.
^âi'
'
-, cœli erant prius, et terra, de aqua et
per aquani consistens Dei verbe
qua? ille tune mundus aqua inundâtas
^ per

périit. ' Cœli autcm qui nunc sunt, et


:

, ^ -., -
terra,
reservâti in
eodem verbo

impiùrum bominuni.
diem
ropositi sunt.
judicii, et perditionis
igni

),
^''^ Unum vero hoc non lateat vos. ch;i-
•^

,
, ^
.&,
] .( ; '^

-
n'ssimi, quia unus dies apud Dominum
sicut
dies unus.
mille anni.
Non tardât Dôminus promis-
'••

sionem suam, sicut quidam existimant


sed patienter agit propU'r vos. nolens
aliquos perire, sed
et mille anni

omnes ad pœnitén-
sicut

,,
èv
«Cjc^jj (ît

avTJj
^.-
&,
tiam revérti.

in
'" Advéniet autem dies Domini ut fur
quo cœli magno impetu
eleménta vero calùre solvéntur,
autem, et qua? in ipsa sunt opéra,
trânsient.
terra
cxu-
:

*^
, ;&--
réntur.
'• Cum l'gitur lupc omnia dissolvénda
sint, quales opôrtet vos esse in sanctis
*^ conversationibus et pietàtibus, ** expec-
3-

,
tantes et properântes in advontum diéi

,
xai '^JKoi-
Domini, per quem cœli ardentes solvén-
tur, et oleménta ignis ardore tabéscent.

.
, -
'' Novos vero ca^los, et novam lerram

secûndum promisse ipsius expecl.imus,

&-,
in quibus justitia habitat.
**
^, '^ I^ropler quod chan'ssinii lia'c l'xpec-
tântes, satàgile immaculâti et inviolàti
*^
&, Et Domini nostri
ei inveniri in pace. '^

..
-

longanimitatem. sah'item arbitrémini

3. nAHLT: G rell. f (JX. èft;t.) èf H. T: Sru>ç (pro •»-). B*

5• Ap. Unw. 12. GL: ramijmrat.

tîoi
7. nCGST':
7ivf{, ^.
:

ovTotJ (ABT«: ). G rell.: {3• 1.•(\.<) Koi.KM.V.re enayyiljuaTam


. Comme quelqiieêtmM le l'imaginent «0 Ir••
9. LIS* o*. ALT: " v>eç (BC: /*)• entre pannthfscs (1.in8 le grec.
JO. Lommr un t^eur, Grec comme un voleur
10. BCLT* . G loll. [K]• h fvmU. LT: durant la niiit •.
« :

li. />i« Sriijneur. iirtc : • de fticu •.


II Pierre, III, 3-15. 429
m. Réfutation des hérésies (III)•
1 TIm. i, I. 3. A la /in des jours, soit au terme des temps
^ Sachant avant tout qu'il viendra à Jud. 11, 1.
apostoliques, soit àia lin du monde.
j<w. ;, is.
la fin des jours des imposteurs arti-
ficieux, marchant selon leurs propres
convoitises, ^ disant : « Où est la î Thee. ï, î. 4.0m son avènement? Un certain nombre de
» Tim. 3, 1. S. fidèles, déçus dans leur espérance de voir bientôt
Rom.
promesse ou son avènement? Car Es. It, î/.
1, ÎO.
le retour glorieux du sauveur et la ruine de tous
ses ennemis, prêtaient volontiers l'oreille aux en-
depuis que nos pères se sont endor- seignements des hérétiques, prétendant que le
mis, tout demeure comme au com- monde ne finira jamais et qu'il ne faut pas comp-
ter sur une autre vie.
mencement delà création ».
^ Mais ils ignorent, le voulant bien, Eomm
Ignoraa-
(ia.
que par la parole de Dieu, existèrent
Gen. 1, 2, 6.
d'abord les cieux et la terre qui sortit Ps. 3Î, 6 ;
14S, 4.
de l'eau, et qui subsiste par l'eau ;

^ par où le monde d'alors périt ï Pet. I, 5. 6. Par où, littéralement par lesquelles choses;
Gen. 7, 11, SI. c'est-à-dire par les cieux et la terre qui fournirent
inondé par l'eau. ' Quant aux cieux I
Sap. 10, 4.
Thea. 1, &.
les eaux du déluge (Glaire).

qui existent maintenant, et à la terre, Rom. î, 5.


Cor. 3, 13. I

c'est par la même parole qu'ils sont î Prov.


Thee. 7-8. 1.
16. 4.

conservés, étant réservés au feu pour Jad. 15.


le jour du jugement et de la ruine
des hommes impies.
* Mais il est une chose que vous ne Fideliam 8. Ce verset se lit presque en entier dans l'Épitre
ncieDtia. de saint Barnabe.
devez pas ignorer, mes bien-aimés,
P». 89, 4.
c'est qu'un seul jour devant le Sei-
gneur est comme mille ans, et mille
ans comme un seul jour. ^ Ainsi le Hebr. 10, 3.
H«b. î, 3.
9. Ne voulant pas... que quelques-uns périssent .

« Grandis clementia Dei, ut expectet nostram pœ-


Seigneur ne retarde pas sa promesse, 1Mm. 18, U.
Tim. t, . nitentiam, et donec nos a vitiis convertamur, ille
comme quelques-uns se l'imaginent; £ak. 46, 18. 23. potentem contrabit manum, ne ferire cogalur •.
10. Saiut Jérôme, in Is., ixx. 18.
E«th. 13, 9.
mais il agit patiemment à cause de Hebr. U, 13,
vous, ne voulant pas même que quel- Apoc.6,10,ll.4u.

ques-uns périssent, mais que tous re-


courent à la pénitence.
"^ Car le jour du Seigneur viendra .Wuodue
urendue
comme un voleur; et alors, avec un
Mat. 13, S; 24,
grand fracas, les cieux passeront, 37-39, 43-11.
Thea. ô. 3. 1

les éléments embrasés seront dissous, Mat. 18 34, S, ;

3â, 29.
et la terre, et tout ce qui est en elle le. 34, 4.
Apoc. 21, 1.
sera consumé par le feu.
' 'Pais donc que toutes ces choses vanduM.
et -
H. Quels ne devez-vous pas être. Les chrétiens
doivent se tenir constamment le cœur dégagé
doivent être détruites, quels ne devez- Mit. 25, 34. d'un monde fragile qui doit être réduit en cen-
I». 41, 3.
dres, et prêts à paraître devant Dieu pour lui
vous pas être en sainteté de conduite Cor. 11. 1
rendre compte de leur conduite.
29-31.
et en piété, *'-
attendant et hâtant le Job,
14, 13.
jour du Seigneur: jour où les cieux P*. 96, 2-3.
U. 30, 27-28.
embrasés seront dissous, et les élé-
ments fondus par l'ardeur du feu?
'^ Car nous 13. Dans lesquels la justice habite; les élus
attendons, selon sa pro- Cor. 2, 9. 1seuls seront appelés à habiter cette nouvelle
messe, de nouveaux cieux et une nou- Rom. 8, 19 24. terre.
Cor. 31.1 7,
velle terre, dans lesquels la justice Apoe.21,3,27.
la. 6â, 17.
habite.
*^ C'est pourquoi,
mes bien-aimés, Dei 15. Comme notre très cher frère Paul lui-même
patientia.
attendant ces choses, mettez tous vos vous écrit. l\ ne s'agit pas ici, comme l'ont
Eph. 1, 4.
Cotoe. 1, 22.
prétendu à tort quelques-uns, de l'Épitre aux
soins à ce qu'il vous trouve en paix, Tit. 2, 12. Hébreux, qui était à peine écrite et connue en
purs et sans aucune tache. '^ Et î Cor. 7, 1. Judée quand saint Pierre publia sa seconde lettre,
Philip. 4, 7. laquelle d'ailleurs ne s'adresse pas aux Hébreux,
croyez que la longanimité de Notre- Eph. 1, 4.
1 Thés. 3, 13.
proprement dits, mais aux tribus dispersées de la
Gai. 2. U. maison d'Israël. Saint Pierre, en faisant cet éloge
Seigneur est un moyen de salut, Hebr. 3 ; 6. des Lettres de saint Paul, tient à établir qu'il n'y
i

430 II Pétri, III, 16-18.

& xod
III. Coafntaatar hvreae* (III)•

/--- sicut et chnriesitnus fraier noster Paulae

,, *^ , , seciindum dntam sibisapicntiam, ecripsit

(,,
tati

. ,
tv
iv

t oi &- iv

-
xui
vobis, " sicut et in omnibus
loquens in cis de his in quibus sont
qua>dain diflicilia intelléctu, quo; indocti
et instubilcs dépravant, sicut et cfter.is
cpistolis,

&
^'
&,
'
., '
& ]-
*- ^^
ovVy

(,
^
iâlov

vtv
scripturas, ad
nem.
" Vos
custodite :
suam ipsorum

igitur, fratres,
neinsipiéntiumerrore
excidâtis a propria firmitate.
vero in grâtia, et
nostri et Salvatoris
in
**
perdit

prœsciéntes
tradii•

Créscite
cognitione Domini
Jesu Christi.
gloria et nunc, et in diem sternitàtis.
Amen.
Ipsi

16.
18. * ..
ABCLT'» nABLT*: (pro oïç)-
II Pierre, III, 16-18. 434
m. Réfutation des liéréHÎeN (III).
î Cor. IJ, î, 4. a entre eux aucune opposition de doctrine ni de
comme notre très cher frère Paul lui- Marc 13, »7. tendance, maisémulatiuo seulement dans la pra-
même vous la écrit selon la sagesse P«.Pet.11,»; 1 1, 1.
tique de la vertu et le service du divin Maître.
« Paulus in .\postolis niiraïur innoceutiani Petrus
qui lui a été donnée, *^ comme il le
;
1, 4.
in l'aulo miratur sapientiam quanto inagis nos
:
ProT. 10, îô.
mclioreni vitam aspicere decet qui jacemus in
fait aussi en toutes ses lettres, où il Gel. î, 11-U.
infiniis». Saint Grégoire le Grand, in Ezech., Hom.
parle du même sujet, et dans lesquel- X, 2, 3.
It). Toutes ses lettres. Saint Pierre n'a pas pu
les il a quelques endroits ditliciles à avoir en vue dans ce passade toutes les É()iires
entendre, que des hommes ignorants de saint Paul; du moins rien n'autorise à l'adir-
mer mais il suppose que l'Apôtre était Ijien connu
;

et légers détournent à de mauvais de ceux à qui il écrivait et que les Épilres qu'il
avait publiées jouissaient déjà de la plus grande
sens, aussi bien que les autres Ecri- autorhè. —
Quelqueseiidroits difficiles à entendre.
Saint Pierre met les lidelesen garde contre l'abus
tures, pour leur propre perte. que plusieurs Taisaient de divers passages des
*'
Vous donc, mes frères, qui en Iii ^ralia pitres de saint Paul; et leur apprend cette vé-
et iide rité que, pour être inspirées de Dieu, les Écritures
êtes instruits d'avance, prenez garde crescant. ne laissent pas d'avoir leurs obscurités qu'elles ;

à vous, de peur quentrainés par peuvent devenir aisément une occasion d erreur
Ps. 118, 11. pour les particuliers, et que l'Église seule en pos-
Terreur des insensés, vous ne per- 2 Thee. S, 3. sède avec certitude le véritable sens.
1". Qui en êtes instruits d'avance. Comme saint
1 Cor. 15, 4S.
diez de votre propre fermeté. ** Crois- Mat. Î4, 4, 14. Paul dit aux chrétiens de Rome qu'il ne veut que
C0I03. 9-10. 1,

sez au contraire dans la grâce et Philip. S. lesconOrmer


3,
dans leur foi etprendre part au mé-
Oe. 6. 6. rite de leur premier Apôtre, saint Pierre recon-
dans la connaissance de Nôtre-Sei- Joa. 17, 3. naît ici que les fidèles d'Asie sont en possession
de la vraie doctrine et qu'il leur suffit d'entendre
gneur et Sauveur Jésus-Christ. A lui et de mettre en pratique les enseignements que
la gloire, et maintenant, et jus- saint Paul leur a donnés.

qu'au jour de l'éternité. Amen.


PREMIÈRE ËPITRE DE SAINT JEAN

INTRODUCTION

L'authenticité de cette Épître n'a jamais été contestée, et elle ne poun ail
l'être sérieusement. D'ailleurs, il suflit de la lire pour être convaincu que
saint Jean en est l'auteur. S'il ne se désigne pas par son nom ou par ses
prérogatives, il ne s'en révèle pas moins de la manière la plus manifeste. Il
affirme qu'il a été témoin de tout ce que le Verbe de vie a fait lorsqu'il était
sur la terre. Il parle comme étant bien connu de ceux à qui il s'adresse. Il
s'exprime en docteur, en maître, en père. Aux erreurs qu'il combat, on peut
voir l'époque où il a écrit ce ne peut être que la fin du premier siècle.
:

Les vérités qu'il enseigne et la manière dont il les énonce font reconnaîtra
l'auteur du quatrième Evangile. Le fond des idées est le même dans les deii\
écrits et ne diffère pas de celui de l'Apocalypse. De part et d'autre, ce sont 1-
mêmes dogmes la divinité du Sauveur, l'universalité de la rédemption, la
:

réalité de la vie future. C'est le môme accent, la même conviction, la mémo


candeur, la même tendresse, le même zèle à confesser la foi et à la communi-
quer. C'est aussi le même style : même simplicité dans les constructions,
mêmes expressions favorites, mêmes parallélismes, mêmes répétitions, mêmes
maximes et mêmes images. Enfin, c'est un langage que saint Jean seul
parlé, langage de la spiritualité la plus sublime et de la bonté la plus patt'i -
nelle, tout de lumière, de pureté et d'amour.
On admet assez communément que cette Epître a été écrite à l'occasion du
quatrième Évangile, pour en annoncer la publiciition et en indiquer le but. Ce
fait n'est garanti par aucun témoignage bien exprès; mais l'Epitre repond
bien à ce dessein elle est comme le sommaire de cet Evangile et elle pourrait
:

en être la préface.
D'anciens Pères ont supposé que saint Jean s'adressait à des Juifs convertis,
résidant chez les Parthes. Mais la Lettre ne fournit aucune base à ce senti-
ment. On n'y trouve rien qui en restreigne la destination elle ne contient
:

aucune salutation, ni au commencement ni à la fin, de sorte qu'elle semble


plutôt avoir été destinée, comme l'Evangile même, à l'Eglise entière. On
peut présumer seulement que l'une et l'autre auront été publiés, d'abord
Éphèse où devait être l'Apôtre, puis dans l'Asie .Mineure où dogmatisaient l•
hérétiques qu'il combat.
LNTRODUCTION A LA PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT JEAN. 433

On connaît les circonstances qui l'ont déterminé à prendre la plume, si long-


temps après les Synoptiques et les autres écrivains sacrés. Dès Torigine de
l'Eglise, un grand nombre de judaïsants, à demi convertis, s'éprirent du désir
de se faire fondateurs de religions, ou plutôt réformateurs et chefs de sectes.
Chacun se composa à son gré un système où il mélangea à divers degrés les
dogmes du christianisme, les traditions juives et les idées philosophiques de
l'Orient. De là un commencement de gnose, assez indécis d'abord, qui se
diversifia suivant les lieux et les personnes, mais dont la tendance générale
était de rabaisser la dignité du Sauveur et de reporter sur les spéculations
philosophiques l'importance que la religion chrétienne attachait à la pratique
de la 'etu. Cérinthe (80-100) ne voulut voir en Jésus-Christ (ju'une union
morale et passagère du Christ ou du Dieu suprême avec une personne humaine.
D'autres ne reconnurent même pas la réalité de cette courte union. Selon eux,
la chair ayant pour auteur le principe du mal et étant mauvaise de sa nature,
le Verbe n'avait pu s'unir à elle il n'avait pris qu'une forme humaine pour
:

nous donner des instructions et des exemples. 11 n'existait donc pas d'Homme-
Dieu. Quant à la rédemption, elle n'avait pas eu lieu non plus. Il est vrai
qu'elle perdait sa raison d'être, l'homme n'ayant pas besoin d'être racheté,
mais seulement d'être instruit car c'était une maxime admise par tous ces no-
;

vateurs, que pour plaire à Dieu, il suffisait de le connaître et d'avoir l'intel-


ligence de ses mystères. A leurs yeux, la science et la sainteté étaient une
même chose. La Aertu ne contribuait en rien à la perfection, et le péché n'y
mettait aucun obstacle.
Saint Paul, passant près d'Ephèse en l'an 58, avait annoncé l'apparition
prochaine de ces hérésies, et, un peu plus tard, écrivant à Timothée, évêque
de cette \ï[\e, il lui inculquait l'obligation où il était de les combattre. Mais
ce fut surtout l'œuvre de saint Jean qui vint lui-même s'établir à Ephèse après
la mort de la sainte Vierge. Il s'en acquitta, en affirmant, avec toute l'énergie
et la netteté possibles, dans cette Epître comme dans son ÉA'angile, les
dogmes les plus essentiels du christianisme, la nature humaine du SauA-eur.
sa divinité et surtout l'union personnelle de son humanité et de sa divinité.
Aussi se trouA'e-t-il avoir réfuté par avance les hérésies plus dangereuses et
plus puissantes qui allaient bientôt déchirer l'Eglise, et altérer, chacune à sa
manière, le mystère de l'Incarnation l'arianisme, le nestorianisme, l'eu-
:

tychianisme, etc.
Nul écrit ne se prête moins à une analyse proprement dite. On voit bien
néanmoins le but de l'auteur il est à la fois dogmatique et moral. En même
:

temps qu'il affermit les fidèles dans la croyance à la divinité du Sauveur, à la


réalité de son sacrifice et à l'universalité delà Rédemption, saint Jean s'efforce
de les convaincre de la nécessité de pratiquer la vertu et surtout de l'importance
de la charité. Ainsi les exhortations se mêlent à la polémique et aux enseigne-
ments doctrinaux. Jésus-Christ est montré tour à tour comme A^rai Dieu, comme
vrai homme, comme médiateur, comme victime, comme source de toute grâce
et de tout pardon. Le péché est présenté comme incompatible avec la grâce
sanctifiante, et les bonnes œuvres comme indispensables pour le salut. De
1ensemble de l'Epître résulte cette conclusion Que la A^ocation du chrétien est
:

Je participer à la vie de Dieu, en s'attachant à Notre-Seigneur par la foi et en


îi'appropriant ses mérites par une vie pure et sainte. '^L. Bacuez).
BIBLE POLYGLOTTE. — T. TIU. 'ÎS
:: EPISTOLA

JOMNIS APOSTOLÎ
PRÎMA

€&
. ), ,'
^ , . '
Quod fuitab initio, quodaudivimus,

---
quod vidimus oculis
&, . ( xstçsç
S ii^eu-
spéximus, et manus nostrae contrecta-
nostris, quod per-

', -

xai
vérunt de verbo vitœ ' et vita manifes-
tâta est, et vidimus, et testâmur, et
:

& ')
xai annuntiâmus vobis vitam eetérnam, quœ

,
aidinov,
^

, xai
erat
^
apud l'atrem, et apparuit nobis
quod vidimus et audivimus, annuntiâ-
mus vobis, ut et vos société tem habeàtis
:

. ,
&'
*
, . xai
* Kai
rj
nobiscum,
l*atre,
*

et
et cum
l't

Et hœc scribimus vobis ut gaudeàti>


gaudium vestrum sit plénum.
sociclas nostra sit
Filio «'jus Jesu Christo.
cum

''
Kai -
, ''
Ht liœc est annuntiâtio quam audivi-

,. ,
^ , 'un xai
xai
mus ab
niam Deus lux
eo. et annuntiâmus vobis
est, et ténebra' in
: Quo-
eo non

,
'^
sunt ullan Si dixérimus quoniam socie-
*'

&, &' ''


xai
xai
tâtem habémus cum eo, et in léncbris
ambulâmus, mentimur, et verilâtem non

«/-

&
((,
., ' xai
fàcimus. ^ Si autem in lucc ambulann:
sicut et ipse est in luce
bémus ad invicem,et sanguis JesuChristi.
: societiitem ha-

,
Filii ejus, emûndat nos ab omni pecc^it

^
« & " Si dixérimus quoniam peccâtum non

. ',
, xai habémus, ipsi nos seducimus, et vérit

,
, ,
. & "

xai
xai
'"'uaV
uffjj
in nobis non »!St. " Siconiiteâmur pecc r
nostra, fidélis est et justus, ut remiti
nobis peccâta nostra, el emiindet nos
omni iniquitâte. "* Si dixérimus quôni
.li•

itai € . iv
non peccâvimus, mendâcem fâcimus e
et verbum ejus non «st in nobis.

3.
5.
LTet
: . inecr.
(p.
luaryav a.
/ioyy.) naï. 4•
(scc.
{.
I.:

m.) AIUIST:
*:
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iofanafitr.
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T. I.T*
^ (•
.
grec.
4.
?.7.
«>•) ^.
8. ACSLT•: ir /*'

t)ue voua vaut réjoniuiei n'est pat dan»


PREMIÈRE EPITRE DE SAINT JEAN

I. '
Ce qui était dès le commence-
est vîla.
Proœmiuni.
Cbrietas Prologue. — i, 1-4.
ment, ce que nous avons entendu, ce Joa.i, 7,Î4. 1 I. 1. Dès le commencement, de toute éternité.
Mich. ï. 5,
que nous avons vu de nos yeux, ce M«t. 17, 5. Voir la note sur Jean, i, l .

Hebr.
que nous avons contemplé et touché 2 Pet. 17.1. 1.
1.
Kom. 10,15,17.
par nos mains, du Verbe de la vie, Lac. 14, 39,40.
- {car la vie s'est manifestée, nous Cor. 15, 5-8. 1 2. Ce verset forme évidemment une parenthè-
J(». 1. 4 1. ;
se, c'est pour cela que nous l'avons
enfermé en-
20, 7-. tre des crocliets (Glaire).
l'avons vue, nous l'attestons, et nous Joa. 4, }. I
Tim. 3, 16. I
vous l'annonçons, cette vie éternelle Bar. 3, 3S.
3. Que notre société... Ces paroles sont comme
qui nous est apparue ^ ce que nous Is. ôî, 6.
;
Zach. î, 10 ;
le résumé de l'enseignement de toute cette Épî-
tre, à savoir : que la vocation du chrétien est de
avons vu et entendu, nous vous l'an- Luc.14,Î4,6. 39. participer à la vie de Dieu, en s'atlachant à No-
Joe. 14
nonçons, afin que vous entriez vous- îi:îl,ÎO.13, 1, ;
tre-Seigneur par la foi et en s'appropriant ses
mérites par une vie pure et sainte.
mêmes en société avec nous, et que Joa.17, II,!0,
îl;14,S3.

notre société soit avec le Père et avec


Philip. 4, 4.
son Fils Jésus-Christ. Et nous vous Cor. 31.

1 I,
S Cor. 10, 17.
écrivons ceci, afin que vous vous ré- Joa. 15, II
17, 13.
;
P*"Partie. —
Dieu est lamière ; nom
jouissiez, et que votre joie soit com- deTone Tivre en enfante de lumière,
I, 5-11.
plète.
•'
Or ce que nous vous annonçons
I. — Deue 5. Dieu est lumière de sa nature, c'est-à-dire la
lux, ita et vérité par essence, sans tache, sans ombre, sans
nos.
après l'avoir entendu, c'est que Dieu Jac. 17. I,
défaut. Il est lumière aussi dans ses opérations,
Luc. 16. S. c'est-à-dire parfaitement pur. exempt de toute
est lumière, et qu'il n'y a point en Joa. 1I,36;1S, malice et de toute iniquité. Ces mots de lumière
lui de ténèbres.
1»; 1,9.
Si nous disons que Eph,
•* et de ténèbres reviennent souvent, avec ceux
5, S.
1 The*, ô, 5.
de vérité et de vie, dans cette Épitre, sans doute
nous sommes en société avec lui, et Is. 61, 5. parce que les hérétiques abusaient de ces ter-
Tim. 6,17-19. 1 mes, et que saint Jean se propose d'en rectifier
que nous marchions dans les ténèbres, le sens et d'apprendre aux fidèles à en faire une
nous mentons et nous ne suivons pas Pi. loi, ÎS. juste application.
1 Tim. 6, 16. 7. Dans la même société... Pour ressembler à
la vérité.
'
Mais si nous marchons Hebr. 6, 9.
Dieu et lui être uni, il faut que notre intelligence
Eph. 5, S.
dans la lumière, comme lui-même 1 Joa. ;, 1.
et notre volonté soient elles-mêmes pures, ré-
Apoe. 1, 5. glées par les vrais principes, ayant la perfection
est dans la lumière, nous sommes Aet. 13.38. qu'elles doivent avoir.
Hebr. 9, 13,14.
ensemble dans la même société, et 2 Pet. 1, 4.

le sang de Jésus-Christ, son Fils,


nous purifie de tout péché.
* Si nous disons que nous n'avons
Peceata
eoaetea-
mnr.
pas de péché, nous nous trompons ProT.24, 16.
Eccle. il.
nous-mêmes, et la vérité n'est pas en Jac
7,
3, S.
Pi. 144, 13. 9. Juste. C'est-à-dire que Dieu ayant promis le
nous. ^ Si nous confessons nos pé- Mat. 4, 17. pardon à certaines conditions, ne peut le refuser
chés, il est fidèle et juste pour nous P». 31, 5. a celui qui les remplit.
ProT. ÎS. 13.
Job, 13, 15,16.
remettre nos péchés, et pour nous Joa.îO, JS-Î3. 10. Nous le faisons menteur, puisque nous
Ps. 31, 5-6.
purifier de toute iniquité. ^" Si nous Job, 9, 3.
soutenons le contraire de ce que l'Écriture nous
li. 64, 6:53,6. enseigne, savoir, que nul n'est sans péché. Cf.
disons que nous n'avons point pé- PrOT. 20, 9. Psaume cxv, i; Job, xiv, 4; Proverbes, xxiv, 16:
ché, nous le faisons menteur, et sa
Kccle.
3 Eeg.
7, îl
S, 46.
Ecclésiaste, vu, U (Glaire).

parole n'est point en nous.


436 Joannis, II, 1-14.

./, ,,,-
II• Jêxvia

âixutoy, '^xai
. Dena lux emtt nos erffo Clll lucl• (I,

II. * Filioli
non peccétis. Sed et si quis pcccâverit,
advocàtum habémus apudPatrem, Jesum
Christum justum ^ et ipse est propitiâ-
-||).

mei, hœc scribo vobis, ut

., ,', --
:

], tio pro peccalis nostris non pro nostrîs :

autem tantum.sodétiampro totius nuindi.

.
^

^ ,
, ' ', *
^

mus eum,
Et
hoc scimus quoniam cognovi-
in
si mandata ejus observémus.
* Qui dicit se nosse eum, et mandata ejus

, .
^ &, & *
, .,, ^ . -
]

'
(
non custodit, mendax est, et in hoc véri-
tas non est. ' Qui autem scrvat verbum
ejus, vere in hoc charitas Dei perféctaesl
et in hoc scimus quûniam in ipso sumus.
•^
Qui dicit se in ipso manére, débet, sicut
ille ambulàvit, et ipse ambuh'ire.
:

''' /., '


*^,
, '

*7/
~

scribo vobis, sed


habuistis
Chan'ssimi, non mandàtum novum
mandàtum vêtus, quod
ab initio mandàtum vêtus est :

,^, *

iv
/- verbum quod audistis. * Iterum mandà-
tum novum scribo vobis, quod verum est

. -
iv et in ipso, et in vobis: quiaténebra» trans
iérunt, et verum lumen jam lucet.

. ,
" " Qui dicit se in luce esse, et fratrem

, '"
} suum
'° Qui
odit, in ténebris est usque adhuc.

,
diligit fratrem suum, in h'imine

' , manet, et scândalum in conon est. " Qui

, & autem odit fratrem suum,


** in ténebris est,

^ et in ténebris âmbulal, etnescit quo eat

, , ..
:

quia ténebrœ obcaecavérunt oculos ejus.

,,
^' ** Scribo vobis, fih'oli, quoniam remit-

'. , ,
( ,^
/'
, , --
'^ ti'mtur vobis peccâta propter
'^

vistis
Scribo vobis patres, quoniam cognu
eum qui ab initio est. Scribo vobis
nomen eju

,^' /,,
adolescentes, quoniam vicistismulignum.
* '* Scribo vobis infantes, quoniam cog-
' /'
*

,
, novistis patrem. Scribo vobis juvcnes,

.. '- quoniam
in vobis, et vicislis
fortes estis, et verbum Dei man•
malignum.

6.
2.
ABLT*
AL: iauv
ÎTcui. 7. G rell.:
:
'.
4.

.
. [KH]LTe*
tvr.
a'fx.

avez
le
11.

<•<

LTH
- "
(tertio

rcc
Ml -.
I.)

aim<». i;rcc
: •
: frf«V«• 1*• B* '*^ ^•

• frères •. — Que
:

que vouB avci cnieudue

^,
"'»' A: amià. AG: iv

' .») . . .
"Vr• 8. H. Stqph. : H. 1.C cuiiuiiciirenic
(pli. f. 17; cf. 1 Cor. vu, 31). 10. nACT: Ycreel <*4»«1(•. - ./
ov« (o. iv 13. écrU •. —
Vous ave^cu
(.: an'
liow. (ou. j. 14)
: ' :
' je vous ai écrit, p^rc».

celui qui (est} dès le commencement


|>arcc guc vuus avei eu
I Jean, II, 1-14. 437
I. Oieii eHt lumière; en enfante de lumière (I, 5-II).

ChriMtuM Le Juste. Le titre de Juste par excellence


II. * Mes
petits enfants, je vous advocata». II. i.
est donné à Jésus-Christ dans plusieurs passages
pour que vous ne péchiez Mat. , 9.
écris ceci U. 63,9. de l'Écriture (Glaire).
Rom. 6, , >
point. Cependant, si quelqu'un pèche, , 34.
;

nous avons pour avocat auprès du Hebr.7,X5,Se,


7 S*. : 9,
la. 33, S.
Père, Jésus-Christ le Juste. - Et il est 1 Tlm. î, 5.
Cor. 30.
lui-même propitiation pour nos pé- 1
I Cor &, 19.
1,

Hebr.7,>4,».
chés non seulement pour les nôtres, Bom. 34.
;
8,

mais aussi pour ceux de tout le


monde.
^ Or ce qui nous assure que nous Scire 3. Ce qui nous assure que nous le connaissons...
Jesum eut C'étaitune maxime admise par tous les novateurs
le connaissons, c'est si nous gardons obedieD- de cette époque, que pour plaire à Dieu, il suf-
ses commandements. * Celui qui dit Rom.

mandements est un menteur, et la Ps.


Sa
le connaître et ne garde pas ses com- Mich.
tia.
SI.

Marc. 10, SO.


Uac 19,
102, 18
p. 1,
1,

3,
4.
1, î.

17.

;
.
fisait de le connaître et d'avoir l'intelligence de
ses mystères. A leurs yeux, la science et la sain-
teté étaient une même chose, La vertu
ne contribuait en rien à la perfection, et le péché
n'y mettait aucun obstacle.
vérité n'est pas en lui."* Mais celui 90, 14. 5. L'amour parfait de Dieu. Saint Jean ne veut
lJoa.3, 17;4, pas dire que celui qui acquiert la connaissance
qui garde sa parole a vraiment en lui Joa.
12, 16; 5, 3.
14, S3
ouvrai Dieu devient impeccable, mais il entend
que ceux qui ne se mettent pas en peine d'ob-
;

l'amour parfait de Dieu et c'est par r.om.


;
IS, 40.
13, 10. server les commaoïdements divins, n'auront jamais
là que nous connaissons que nous Joa. 13,16,35; de Dieu cette connaissance supérieure et par-
1«, 26. faite que les justes possèdent et que préten-
sommes en lui. ^ Celui qui dit qu'il Mat. II. 29.
Cor. 9, Î7.
1
daient donner les faux docteurs qu'il réfute.
GaL
demeure en lui doit marcher lui-mê- Luc. 14, 27;
5, 34.

me comme il a marché. 46. 6,

' Mes bien-aimés, ce n'est pas un Mandatiim 7,8. Le commandement d'aimer le prochain est
Bovuni. aussi ancien que le monde, c'est une loi de la
commandement nouveau que je vous nature même ; mais il est devenu un commande-
écris, mais le commandement ancien 1 Joa. 4,31. ment nouveau par la perfection que Jésus-Christ
Joa. 15, 12.
y a attachée (Glaire).
1 Joa. 3. 11.
que vous avez reçu dès le commence- S Joa. 3.
ment; et ce commandement ancien, Mat. 22, 37,
39, 40.

c'estla parole que vous avez entendue.


Eph. 4, 23,
s Cependant je vous
écris un com- 24 5, S. ; 2,
Mat. 5. 43. 44.
mandement nouveau, qui est vrai en Rom. 8, 9. i,
Joa. 9 13, 1, ;

lui et en vous, parce que les ténèbres 34; 15,13:14,


31 17. ; 1,
sont passées, et que déjà luit la vraie Act. 17, 20.
2Cor.I3,14,15.
lumière.
' Celui qui dit être dans la lumière, L*ax in
amore
et qui hait son frère, est encore dans frai ru m•
1 Joa. 6; 3, 1,

les ténèbres. *^ Celui qui aime son 14, 15; 4. 20.


1 Cor. 13. 2.

frère demeure dans la lumière, et le Joa. 11. 9;


12,26.
scandale n'est point en lui. * Mais P».
' lis, 165 ;
II. Dans les ténèbres. • Omnis stultus. omnis
34, 6 10, 6. ; iniquus, omnis impius, caecus est corde •. Saint
celui qui hait son frère est dans les Rom. 14, 15. Augustin, in Jean. Tract, i, 19.
2 Cor. 6, 14.
ténèbres, marche dans les ténèbres, Joa. 1,5.
Eph. 6, 12.
et ne sait où il va, parce que les ProT. 4. 19 ;
21, 2.
ténèbres ont aveuglé ses yeux. Rom. 21. 1.
U. 59,10; 21,4.
*^ Je vous écris, petits
enfants, Ad omnes sermo.
parce que vos péchés vous sont re-
mis en son nom. *^ Je vous écris, 13. Le malin esprit, le démon.
pères, parce que vous avez connu ce-
"'
lui qui est dès le commencement. Je '
^'n.
vous écris, jeunes gens, parce que Mat. îs,"'».

vous avez vaincu le malin. ^^ Je vous gÎi'. 4'


«•'

écris, enfants, parce que vous avez j^3i;3'4.


connu le Père. Je vous écris, jeunes m«'. a, m.
"'*''*'
hommes, parce que vous êtes forts.
que la parole de Dieu demeure en
vous, et que vous avez vaincu le malin.
438 Joannis, II, 15-28.
• De•• eati erffo !!! luela (1» •||).

.
*'JMJ7 ^, tr '^ Nolite dilijçere mundum, neque ea

'•
,
iv &
& ((&,
, .
qua) in mundo
dum, non est chnritas
" quoniam omne quod
sunt. Si quis diligit
Patris
est in
in
mundu,
mun-
eo

)
,
' .
'
«' ^
& ^ & ix
^^

-
xui concupiscéntia carnis
céntia oculorum, et supérbia vitœ
non
'^
est ex
Et mundus
Pâtre,
est,

sed ex
transit, et concupiscéntia
et

mundo
concupis-
: quœ
est,

, ^^

',• , &
rjus.
manct
Qui autem facit voluntàtem Dei.
in œtérnum.
*^ Filioli. novissima hora est : et sicut

. &'
audistis (juia anticlin'stus venit et nune
:

antictiristi niulti facti sunt : undc scimus


"
&,,«' ]'
^'
quia novissima hora est.
iérunt, sed non erant ex nobis
•' Ex nobis prod-
: nam,

'. (^, si fuissent ex nobis, pcrmansissent


que nobiscum sed ut manifésti sint qu :
l'iti-

. « ,
,
niam non sunt omnes ex nobis.
''"
Sed vos unclionem habétis a Sancto,
"
&, «' et nostis omnia. '* Non scripsi vobis quasi

&, .
, ; ^^

^-
nùv

-
ignorântibus veritâtem, sed quasi scién-
tibus eam et quùniam omne mendûcium
:

ex vérité te non est. *^ Quis est mendax,


nisi is qui nepfat quoniam Jésus est Chris-

,
. ,
tus?Hicestanticbristus, qui negat Patrem
et filium. '^^ Omnis qui negat filium, lu
patrem babct qui confitétur Filium,

,
^^

. : <

'
,. ,' - iav
Patrem habet.
^* Vos quod audistis ab initio, in vobis

permâneat. Si in vobis permànserit


quod audistis ab initio, et vos in Filio et

.. ' -^ Pâtre manébilis. *' Et ba?c est repromis-


sio quam ipse pollicitus est nobis, vitam
^^ ietérnam. -''>
Wîvc scripsi vobis do his qui
seducunt vos.

, ],, '
^^ ^'
Et vos uiiclittiieiu »|uaui a».v<|M-,

,, ^-
ab eo, mâneat in vobis. Et non necés-
habétis ut aliquis doceat vos sed sicui :

'^,
,, , .
^^

^^ //<
m' no,
unctio ejusdocot
est, et

cum
^"
vosde
non(!Stmendàcium.
vos, manéte in eo.
Et nune,
omnibus,
Et
etveruni
sicut docuit

iib'oli,

apparûerit, liabenmus iidi'iciam,


manéte in eo : ut

«t

15•
18.
ACT:
LT* •
«Vf» (^i^W

UCT:
;
».^. «»:
roC ^ .

24. .* «V EL* (uli


20 (et 27). y. ). Mich.
23.
TOr
0(8•|
71 en éfa .
:

(in f.) ô ôuoloywr


7«, .,<.
vUr,
25. HL:
27. B:
•JS N'A
,.C^h.

I»» : I
1": Vm
nABOT*:
i!,r
fittrt.
" '•' ""
Jean, II, 15-28. 439
. Dieu est lumière; viTome eu enfants de lumière (1, 5 -II).
*^ N'aimez point le monde ni ce 15. N'aimez point
le monde... • Dédit tibi Deus
^2ëdV* omnia ista,ama
illura qui fecit... Si autem anio-
qui est dans le monde. Si quelqu'un "'"î; Vi'• veris neglexeris ireatorem
haec... et nonne
tuus amor adulterinus depulabilur?... Sit modas
aime le monde, la charité du Père j'ïim^'s"; propter creatorem, ut non vos illigent isia dilec-
n'est pas en lui. '* Parce que tout ce ^l^^'/i tione; ne ad fruendum Imc ametis. quod ad uten-
dum habere debelis>. Saint Angustin,*» hune lor.
qui est dans le monde est convoitise ]^e.V**s. id. Convoitise... <AdcoDCupi$ceniiamcarnis per-
tinent illecebra* voluptatum, ad (Oncupiscentiam
de la chair, convoitise des yeux, or- ^lS";'; ocalorum nugacitas spectaculorum, ad ambitio-
gueil de la vie or cela ne vient pas iii^V^^*». nem saeculi insania superbix •. Saint Augustin
:
.

De Symb., lib. m, J.
du Père, mais du monde. '"
Or le \'^^^ 7%',°•

monde passe, et sa concupiscence ^î^^*"»^"•


aussi mais celui qui fait la volonté f^ If V,
; II'.

de Dieu demeure éternellement. s^s, s, 9.


*^ Mes petits enfants, cette heure- pior*» an- 18. Il y a maintenant beaucoup cT Antéchrist»,
c'est-à-dire de pécheurs et d'hérétiques.
ci est la dernière heure: et comme
vous avez entendu que l'Antéchrist ^I^y-J*-
vient, il y a maintenant beaucoup *
J^**,*•^^^
d'Antechrists d où nous savons que ^ ^^"^ *• ^•
:

c'est la dernière heure. '^ Ils sont M.t. 13,4-. 19. Ils n'étaient pas de nous: ils n'étaient pas
des nôtres parce qu'ils n'étaient pas sincèrement
sortis d'avec nous, mais ils n'étaient /c^r. '.^9. chrétiens (Glaire).
pas de nous car s'ils avaient été de
:

nous, ils seraient certainement de-


meurés avec nous.
Pour vous, vous avez reçu du ou|iiepant
'-**
-20. Du Saint. Les prophètes ont appelé Jésus-

Christ le Saint par excellence plusieurs écrivains ;


Saint l'onction et vous connaissez acl 3. ù.
, sacrés lui ont donné le nom de Juste, notamment
toutes choses. '-* Aussi ie ne vous ai k .«aint Jean dans cette même Epitre (m. 1 Saint
-'
,^
î Cor. SI. Pierre réunit ces deux dans un de ses dis-
titres
.

pas écrit comme si vous iffnoriez laJoa.i4,i6;ie,


. . . , 1,
cours (Actes, m, 14;. — Les \ta\s enfants de l'É-
glise, participant à l'onction de l'Esprit-Saint. y
vérité, mais comme la connaissant, s '™.'?, 7. trouvent toutes les connaissances, toute l'instruc-
et sachant qu'aucun mensonge ne ",;9,9. tion nécessaires, sansavoir besoin de les chercher
^'"^-'' ailleurs Glaire).
vient de la vérité. -- Qui est le men-
Joa. 44; S.
teur, sinon celui qui nie que Jésus 14, .
ï Pet. î, 1.
soit le Christ? Celui-là est l'Anté- Joa. 16. 3.

christ, qui nie le Père et le Fils.


-2 Quiconque nie le Fils ne recon- '^ ^ = 23. .Ve reconnaît pas le Père. Refuser de croire
^'f*^
à l'une des trois personnes de la sainie Trinité,
naît pas le Père: qui confesse le Fils-'«'*'"=*>i9. c'est attaquer Dieu dans sa nature, telle qu'elle
54,1' 55; 14,9-11.
. •
T. est nécessairement, et qu'il nous l'a révélée lui-
reconnaît aussi le Père.
même.
^^ Pour vous, que ce Mduie
que vous avez «•• 24. Vous demeurerez... dans le Fils. Voir la note
sur Jean, x. 38.
entendu dès le commencement de- t-ac- ".V
,
GaL 1, 6, S.
meure en vous vous demeurerez, j•»^ , s?; n,,

T-M

1 ,' 4:10^;14,10,
1 . 1
vous aussi, dans le i^ ils et dans le ", ".
Père. -^ Et la promesse qu'il nous a-r»-*. ^.", 25. Cest la vie étemelle. Voir la note sur Jean,
\i, 10, 47.
faite lui-même, c'est la vie éternelle. j^^î.'ji. »

-® Voilà ce que je vous


écris à l'é- sTini.3, 13.
Mat. IS, 7.
gard de ceux qui vous séduisent.
*' Pour 27. Comme il... selon d'autres. conmeeWe,• c'est-
vous que l'onction que docli.l'nctione
,
à-dire l'onction, la vérité, le grec et la Vulgate
vous avez reçue de lui demeure en sont amphibologiques: mais la version syriaque
vous. Vous n'avez pas besoin que r^ilk porte t7, c'est-à-dire le Fils de Dieu, nommé
aux versets précédents (Glaire).
quelqu'un vous instruise mais ce que
son onction enseigne de toutes choses ïj^'il"'
; ,
est vrai, et n'est pas un mensonge. ^"^ '• ^*•
Ainsi, comme il vous Ta enseigné,
demeurez en lui.
-'*
Oui, mes petits enfants, demeu-De-.^î.-i»- 28. Omi. Nous avons déjà fait remarquer (Jean.
XMu) que dans beaucoup de passages la particule
rez en lui, afin que lorsqu'il apparai- '"ZÇ'*' du texte que l'on traduit généralement par main-
tra, nous ayons confiance, tenant était purement enclitique (Glaire
et que sap""!'"!'
|
440 Joannis, II, 29 — III, 13.
II. Deti• Ju•!•• eati Juiita «iat nontra opéra (ll|.|%% >.
(^^
. "'iStcv
an
èlâiJTe
iv ^
, non confundûmur ab eo in advéntu ejus.
'•
Si scitis quoniam justue est, sciloi
^
^. ^ on 7«^• nota! âixmoai'- quoniam et omnis qui facit justitiam,
ipsc» natus est.

, &6 ,
1• ^, //"' m. Vidélo qualem charitjitem dédit
*

,. ', &£
.^,
Tiû
ât,
^

iùv
'
&
x9^^y.

ffuyaQwtf-jj,
()3•'

&
^id

at-
nobis Pater, ut filii Dei nominémur et

simus. Propter hoc mundus non novitnos:


quia non novit eum. Chan'ssimi. nunc
Dei sumus ctnondum app.iruit quid
filii

érimus. Seimus quoniam cum appa-


:

ruerit, similes ei érimus, quoniam vidé-


"-'

, Kui
^ •- bimus eum sicuti est. ' Kt omnis qui

,
^ t/wi• iXnîâu
in iuviôv, txtïvoç habet hanc spem in eo sanctilicat se, sicut

( '•
.
'
.

, ^^-
xai
et ille sanctus est.
'
(Jmnis qui facil
tâtem facit et peccatum est iniquitas.
:
pcccitUmi, et uiiqui-

'
^ ^ Et scitis quia ille appâruit ut peccâta

«ojy' xat nostra tolleret : Et peccatum in eo non


* est. * Omnis qui in eo manet, non peccat

, ,'^.-
. :

6 etomnis qui peccat, non vidit eum, nei


cognoviteum. " Filioli, nemo vos scducat.
' Qui facit justitiam, justus est : sicut et

, & .
ille justus est.

' * Qui facit peccatum, ex diabolo est

'
.
:

quoniam ab initio diâbolus peccat. In hix


&, appâruit P^lius Dei, ut dissolvat opéra

, , ,
^ '•'
diaboli. ' Omnis qui natus est ex Deo

.& .-^
peccatum non facit : quoniam semon
ipsius in eo manet, et non potestpeccàrc.
quoniam ex Deo natus est. ^* In hoc raa-
*" nifésti sunt filii Dei. ol filii diâboli.
xai

. '", ,-
Omnis qui non est justus. non <

d-, xat Deo, et qui non diligit fratrem suum :

" quoniam hœc est annutitiàtio, quant

, & ' *^ ;
]
audistis ab initio, ut dili^àtis altérutruni.
'''Non sicut Gain, qui ex malipno erat
,
; - xai et occidit fratrem suum. Et propter quid
occidit eum? Quoniam opéra ejus malig-

.&, ,
,
" udeÀçot
na erant

'^ Nolite
: fratris autem

mirâri fralres,
ejus, justa.

si odit vc

29. Tt(a. >•»5).— l.LTNABCtCp. "^l»-) »«''


(pr. m.) nt (iii.) . LT• '

hfidy.i. nABCLT* /. 4. .* (ur.) . 5. :


ABLT*
10. L:
iViÎK. 7.
tSv
ACT': ,.
8- Af (p.
oïdajutr.
Si.
âÎKtttoç. 11. nC: htayytlia. 13. NC
)
ni.
le RTcc.
i.Et que nou» §oyoru rètUement

10. N'est ixu Juête. Grec liuénilement


n'tti

: •
p•• dai

ne fait
la JusUco •.
Jean, II, 29 — III, 13. 441
11. Dieu est Justice; que no» œuvres soient justes (III-IV» )•

nous ne soyons pas confondus à son ^'^ V.'wî'


avènement. -' Si vous savez qu'il est '•'^j';?;"'
juste, sachez aussi que quiconque
pratique lajustice, est né de lui,
III. Vovez quelle charité le Père "• - y?" IP Partie.
' Dieu est Justice, no• —
a eue pour nous, de vouloir que nous "^ '•," œuvres doivent être Justen, lll-iv, 6.
=

soyons appelés, et que nous soyons Rom^8a4-i7; .1. Enfants de Dieu par l'adoplion divine, en
vertu des mérites de Jésus-Christ. — Il ne le con-
réellement enfants de Dieu! Si donc s«p.'5
Mat.
v•
43.
naît pas; son ignorance est volontaire, donc cou-
5,
pable.
le monde ne nous connaît pas, c'est f^'-.e-s*•
2. Tel qu'il est, dans la vision béatiGque du ciel,
parce qu il ne le connaît pas. - Mes Ept. ,&. où les saints verront Dieu Tace à face, sans pou-
bien-aimés, nous sommes maintenant, cor.6,i7,i8. voir toutefois arriver à comprendre ses perfec-
tion infinies.
enfants de Dieu; mais on ne voit pas ^Sv.'î.'i"
encore ce que nous serons. Nous sa- "^"i;!"';''
vous que lorsqu'il apparaîtra nous'^p'^^t', 7.*
serons semblables à lui, parce que
nous le verrons tel qu il est. ^ Cl Hebr. 1

quiconque a cette espérance en lui


se sanctifie comme lui-même est
,

saint,
i. Le péché est l'iniquité. Saint Jean enseigne
en
^Quiconque commet le péché com- Deinon contre les novateurs qui prétendaient que nul acte
mauvais ne pouvait souiller les justes, que toute
met l'iniquité car le péché est l'ini- pf*ifs'"n9.
;
action mauvaise, étant une violation de la loi de
quité. Et vous savez qu'il est ap- i^'J^X^^,
•'
Dieu, est opposée à la justice, et que, par consé-
quent, celui qui se laisse aller au péclié ne sau-
paru pour ôter nos péchés et il n'y a 'j^j/ig^'
; rait élre Juste.
6. -Ve pèche point, c'est-à-dire qu'il ne tombe
pas de péché en lui. ^ Quiconque ^t^a'n!"
point dans des péchés graves, qu'il ne se laisse
donc demeure en lui ne pèche point, ^«.3,»». ' pas aller au crime s'il commet quelque faute par
:

fragilité, il a soin de l'expier par la pénitence.


et quiconque pèche ne l'a point vu et Donc il ne résulte pas de ces paroles qu'un
ne l'a pas connu. ' Mes petits enfants, ^^"^ %\ homme justifié a perdu la liberté de péiher,
ni qu'un bon catholique ne peut pas devenir hé-
que personne ne vous séduise. Quij^'^j^^g rétique il s'ensuitseulementque, si cela arrivait,
:

ils cesseraient d'être, le premier, du nombre des


pratique la justice est juste, comme m»'• 3.. lô;
5, 48.
justes, le second, de celui des vrais fidèles.
lui-même est juste.
Oui venu dans
Celui qui commet le péché est peecant
* 8.Est apparu dans le monde, est
Bliidia- le monde.
du diable, parce que le diable pèche boli,
1 Joa. S.
dès le commencement. Si le Fils de 3 Keg. S, 4«.
1,

^™^" '*• '*


Dieu est apparu, c'est pour détruire S«p. S, Ï4.
les œuvres du diable. Quiconque prov.Vt.
'••

est né de Dieu ne commet point le "'"^ à;"'"'


péché, parce que la semence divine fj^";'".'
demeure en lui, et il ne peut pécher. ^iV, u ;

parce qu'il est né de Dieu. '" C'est ^,^'^ lo. 10. Les enfants de Dieu et les enfants du diable.
« Celui qui aime, dit saint Basile, possède Dieu
cela qu'on connaîtles enfants de Dieu
;

celui qui hait, nourrit eu lui le diable ». De Insti-


et les enfantsdu diable. tut, monach.
Quiconque n'est pas juste n'est pas r^î!^„
de Dieu, non plus que celui qui n'aime •„^,'"*",4
pas son frère. ^* Car ce qui vous a
été annoncé et que vous avez entendu jol°Î5,M;
dès le commencement est que vous ^lOcms.M^'
_„_, M»t2î, 40.
vous aimiez les uns les autres non Gen. 4, 4. S, 3, li. Du malin... esprit, du démon. Cain... tua
pas comme Gain, qui était du malin, son frère Abel, par jalousie.

et qui tua son frère. Or pourquoi


le tua-t-il? Parce que ses œuvres
étaient mauvaises et celles de son
frère justes.
43
Ne vous étonnez point, mes Vib*rat"Jr^
442 Joannis, III, 14 — IV, 3.

,'
,-& 1• De*• Jn»tu• ««tt Juat» ai•! aostra oper» (III •|, ).

&.
" mundus. " Nos ecimus quoniam translàti

d
' ,)^• < &. ix

uivti tv
Uaektfov
ra
eiç

'"'
II•'
sumus de morte ad vitam, quoniam di-
li^imus fratres. Qui non dilig^il, manet
in morte. '^Omnisqui odit fralrem suum,
Iiomicida est. Kt scitis quoniam omnis
ioTÎ'

* '•

,,-
oduiviov
homicidanonhabetvitani .itcrnain in se-
metïpso manéntcm.
'" In hoc cognoviniUN lianiaimi i>ei, (

&' .
&. & -
, '^' '
posuit
animas *'
,
quoniam ille ànimam suam pro nobis
et nos debémus pro frâlribus
:

Qui habiïerit subslàn-


tiam hujus mundi et videritfratrem suum

& , ';,
xod
necessitatem habére. et clauserït viscera
sua ab eo, quomodo charitas Dei manet
in eo?

?;

,
,' ^.
^^

& ^ xui
ix
^^
^" mei, non dilîgamus verbo,
neque lingua, sed opère et veritâte. " In
hoc cognoscimus quoniam ex veritâte
ta

,, . '^°
-'-
sumus: et in conspéctu ejus suadébimus
corda nostra. ^" Quoniam si reprehénde-

^, .'} d rit nos cor nostrum major est Deus

,
:

^* corde nostro, et novit omnia. *' Chari.s-

, ' ^,
-
simi, si cor nostrum non reprehénderit
nos iidiiciam habémus ad Deum
,

quidquid petiérimus. accipiémus ab eo


" et :

,
'^^
:

(piuniam mandata tgus custodimus, et ea

, quœ sunt plâcita coram eo, fâcimus.

. ,
-"' -^ Et hoc est mandâtum ejus Ut cre- :

dâmus in nomine Filii ejus Jesu Christi

& ' v'tot :

et diiig.'imus altérutrum sicut dédit

-,
,

^' mandâtum nobis. -* Kt qui servat man-


data ejus, in illo manet, et ipse in eo et :

. , in hoc scimus quoniam manet in nobis

7 ',
,
de spiritu quem dédit nobis.

,
1^•

& &&, .-
&,
^'
-
- IV. ' Charissimi. noh'te omni spiritii!
crédere, sed probâte spirilus si ex D-
sint : quoniam multi pseudoprophét
exiérunt in mundum. * In hoc cogno-
citur
confitétur
omnis spiritus qui
spiritus Dei
Jcsum Cbristum in carne ve-
m'sse, ex Deo est ^ et omnis spiriti :
:

^xai
&, *- qui solvit Jesum ex Deo non est .

U. LT* ToV '. 15. :


> tavrol. Hi.
MABCLTO: 9ttraL. 18. NABCLT* ^e:7Jjyl.Saaj, el
ir
69.
fm>'
L:
19- (;/'•
ty
(in.)
Malien: 20. Mfltthoei :
Kah NABCI-T: ^-
Sfroth.
. H.
:

>/^.
». Tiày
:
Ttrtv^a
al.: ôV .
U. Celui qui n'aime pat, (irec • celui qui n'»il
pas Boo rr<>re •.
lii. De Dieu n'est pu dan• le gr<
S ,
:

hày <

(s. oVe s. Sr' kar). L*(all.) Sn (/f. Steph. : , IV. :;


im
/'«C). 21. T* (ijr.) ^^^y. 22. xABCLT: an'. 2H.
MA()T*L: niartvutfity. — i.ret- :

amofity.
inà »ti i»
.'}. Vell. exx. ap. Socr.
loTi. s* >.
2.

(;[]• Xf.
(pr.
: S
in.)
Ivti
:

.
.
ytriù-

. /
3. i,>
ri>t <>i Miai dans la liair •. —Et',
^ntechriÊt. Otvr : • ri cela eH le (fait)!
<
«se
Jean, III, 14 — IV, 3. 443
II. Dieu est Justice; que nos œuvres soient Justes (111• IV, ).

frères, si le monde vous hait. ** Nous S»p. J, li. 44. De la mort du péché la vie de la grâce.
Joa. 15, IS.
Hat S, M.
savons que nous avons passé de la Rom. S, S8.
mort à la vie, parce que nous aimons J(W. 13, 35.
Apoc 3, 1.
nos frères. Celui qui n'aime pas de-
meure dans la mort. *^ Quiconque M»t. 5, IS.
io. Quiconque hait son frère est homicide.
Joa. 3, 36 « Cum homicidium ex odio nascatur. (|uicum<iue
;

hait son frère est homicide. Or vous 6, 55. odit, etjamsi necdum gladio percusseril, animo
tamen homicida est ». Saint Jérôme, En. ad
savez qu'aucun homicide n'a la vie Caat.
éternelle demeurant en lui.
*^ Nous avons connu la charité de Dca* nos 16. En cela qu'il a donné sa vie pour nous,

Ïirior
lui-même ayant dit qu'il n'y avait pas de meil-
Dieu en cela qu'il a donné sa vie pour lexil. leure preuve de l'amour qu'on porte à quelqu'un
que de donner sa vie pour lui.
nous ainsi nous dcAons de même Joa.
;
U. 53, lï.
10, 14,
15 15, 13.
donner notre vie pour nos frères. Lac 3, II.
:

'"
Si celui qui a des biens de ce Philem. 20.
Luc. 1, 78;
monde voit son frère dans le besoin, 6, 36; 11, 41.
lPet.4,I0-Jl.
et luiferme ses entrailles, comment
l'amour de Dieu demeurerait-il en
lui?
** Mes petits enfants, n'aimons Dïlectio
in opère.
point de parole ni de langue, mais en Jac. t, 15, 16.
EccU. 6, 6.
19. C'est devant Dieu que nous en persuaderons
œuvres et en vérité. *' C'est par là ProT. 17, ÎO,
17: 11, 17; nos cœurs: c'est-à-dire nous pourrons à ce sujet
que nous connaissons que nous 15, Î7. nous rendre un témoignage favorable.
Mat,5,7;6,l,3.
sommes de devant Eccli.
la vérité, et c'est3î, U.
Tim. â, îl. 1

Dieu que nous en persuaderons nos P».IIS.IS,16S.15 ;

20. S» notre cœur nous condamne....; c'est-à-dire


cœurs. -*' Que si notre cœur nous Jadith.l*,
Job, 31, 4.
10.
si notre conscience nous reproche d'avoir man-

condamne, Dieu est plus grand que Job. 3Î, îl ;


qué au devoir de la charité. Dieu, qui voit toutes
33, li ; 35. 5. choses, nous adressera de plus grands reproches
notre cœur, et connaît toutes choses. Jer. Î9, î. encore.
Cor. 4,
1 4.
-' Mes
bien-aimés, si notre cœur ne S Cor. 1,
I<. 40, 21.
lî.

nous condamne point nous avons .

Lac. IS, 1. 2i, Tout ce que nous demanderons, nous le re-


contiance en Dieu. -- Et tout ce que Joa. 16, Î3 : cevrons. Dieu, en effet nous paiera d'un juste
9,31. retour pour avoir accompli ce qu'il nous deman-
nous demanderons, nous le recevrons ProT. Î8, 9.
Pi. 33, 16.
dait.
de lui, parce que nous gardons ses Joa. 15, 7.
Pi. 144, 19.
commandements, et que ce qui lui Joa. Î9. S,

est agréable, nous le faisons.


-^ Or voici son commandement Uan^io
iî'pirïlu'• !
:

c'est que nous croyions au nom de diligente.


son Fils Jésus-Christ et que nous Joa. 6, Î9; 14.
1:3I,16;15, lî.
nous aimions les uns les autres Mat. îî, 39. ,

comme il en a donné le commande-


ment. -^ Et qui garde ses comman- Jac Cor.
10. 21. Par rEspril qu'il nous
1
î, donne, nous o.

pouvons savoir que Jésus demeure en nous, au


3, 1 7.

dements demeure en Dieu, et Dieu Prov..«ap. Î7.


IS, 10.
7,
moyen de la participation qu'il nous donne de son
en lui et nous savons qu'il demeure Pe. 30, Esprit, et la marque de la présence en nous
3.
;
Aci. î. 1-4. de cet Esprit, c'est l'accomplissement du pré-
en nous par l'Esprit qu'il nous a Rom. cepte de la charité. 5, 5,
Tit. 4-6. 3,
donné. 1 Joa. 4, 13.

IV. Oiscrelio IV. l. Éprouver les esprits, c'est, par exemple,


* Mes bien-aimés, ne croyez tipirituum. examiner si leur doctrine est conforme à la foi
Eccli. 19. 4
point à tout esprit, mais éprouvez les 36, SO.
;
catholique, a l'enseignement de l'Église.
esprits Prov. 14, lî.
s'ils sont de Dieu
, parce ; Gai. 1,6,18,9.
que beaucoup de faux prophètes se îJoa. Cor. 11,
14. 1,
3.

Bar. 3, 38.
sont élevés dans le monde. - Voici en Rom. 2. Tout esprit... Ce n'est pas dire que la confes-
10, 10. sion de ce point de foi seul soit dans tous les
quoi se connaît l'esprit de Dieu lut. 10, 3î.
Luc lî, :
S.
temps et dans tous les cas suflisanie: mais cela
se rapporte à ce temps-là et à celte partie de la
Tout esprit qui confesse que Jésus- doctrine chrétienne qu'on devait particulièrement
Christ est venu dans la chair est de alors lonfesser, enseigner et maintenir contre
les hérétiques qui avaient paru; c'était la meil-
Dieu ^ et tout esprit qui détruit Pet. IS.
; I î, leure marque à laquelle on put distinguer les
î Thés. î, 7. vrais des fauv docteurs (Glaire).
Jésus n'est point de Dieu, et celui-là 3. ^i<» détruit ou qui divise Jésus-Christ, soit
444 Joannis, IV, 4-17.

,* • . ,,,
d'sov ovx '
III.

xcd
D••• charlla*
ton
eall dlliframua eriro iavieem (IV,

dv- hic
quoniam
est.
est antichristus,
venit, et

Vos ex Deo
9-V).

de quo audistis
nunc jnm in mnndo

. . ^^
^tov xui * estis
', 6 eum quoniam major est qui in vobie est,
quam qui in mundo. ' Ipsi de mundo
filiuli, et v.. .-i..-,

' iv ' ix
«- sunt ideo de mundo loquuntur, et mun-
:

&
' 6 ^ dus eos audit.
novit Deum,
* Nos ex Deo sumus. Qui
audit nos qui non est ex

.&
:

dxovti ^, Deo, non audit nos : in hoc cog^nosri•

.'^, & , , -
mus spiritum veritàtis, et spiritum err
ris.

)
&(},
.'

&^. &' *
d- xut
xai
^ Charissimi, diligamus nos inviccm
quia chnritas ex
ex Deo natus est, et cognoscil
diligit,

Deum. " Qui non diligit, non novit Deum


quoniam Deus châritas
Deo est.

est.
Et omnis qui
:

& , & ,-
• '£»' ^ In hoc appàruit châritas Dei in nobi-
quoniam Filium suum unigénitum misit

,' . ) ' *^^ ]


Deus in mundum. ut vivâmus per eum.
^" In hoc est châritas non quasi nos di-
lexérimus Deum, sed quoniam ipse prior
:

', Filium suum propi-


diléxit nos, et misit

. ,^^4, -- tiationem pro peccalis nostris. " Cha-

& .
, & &'
' ' rissimi, si sic Deus diléxit nos,
debémus altérutrum diligere.
et nos

.
'-

*^ ,
&& -
,
.
-
mus
•^ Deum nemo
invicem, Deus
vidit

cliaritas ejus in nobis perfécta est. '' In


hoc cognoscimus quoniam in eo mané-
mus, et ipse in nobis qtioninm f!<• spi-
ritu suo dedil nobis.
unquam.
in nobis

:
Si diliga-
manet, et

.
** ** Ht nos vidimus, et teslilicànuu
, -
.

,^ ^,
& '"'
^,
quoniam Pater misit Filium suum Salv;i-
torem mundi. '* Quisquis conféssusfn•
rit quoniam Jésus est Filius Dei, Deus
**
,, -- .. &
iv

d
&. in eo manet, et ipse
novimus, et credidimus charitâti, qua:
habot Dt'us in nobis. Dous châritas est
in Deo. '• Ht nos cop-

,,^9^ ,
et qui mancl in charilâlc. in Deo manet.
)• 6 d iv et Deus in eo.
*''
^' ^'
hoc perfécta est châritas Dei n^
In
biscum, uliidûciam habeâmus in dicjud
quia sicut ille est, et nos sumus in

.
tyrt»
6. Ah: 'Er
9. 9•
8.
(pi*. .)
f pr.
:
m.)
Ztôjuer
*
...
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. ov»
anioTolmtr.
cii

12.
:

nMT*: Ir ij>r»
i3taaaut»a. 10. NBT*[I,]t
loiir. 13- .\:
(.in f.)
fâomrr.
fiéni.
I , \
;

Jean, IV, 4-17. 445


III. Dieu est charité; nous devons être charitables (IV, 7«V).

est l'Antéchrist, dont vous avez ouï en niant sa nature humaine, ou sa divinité, soit
en niant qu'il soit le Messie promis et envové
dire qu'il vient ; or il dans le
est déjà de Dieu (Glaire).
monde.
^ Vous, vous êtes de Dieu, mesQuiex»eo.

petits enfants, et vous l'avez vaincu mundô. ;

parce que celui qui est en vous est j^^ ,^ 33


plus grand que celui qui est dans le ^^^f- *• ^^
monde. ^ Eux sont du monde, c'est ^'^5^19.^'
pourquoi ils parlent du monde, et le l"c. el'/s!"
6. Qui connaît Dieu tious écoute. Saint Jean
monde les écoute. ^ Nous nous 1Lac. ^*VA«'•
10, 16
,
'
parle ici de celui qui a de Dieu une connaissance ;

sommes de Dieu. Qui connaît Dieu Tiui^Ve int.me, affectueuse, qui le connaît par le s'inti-
ment plus encore que par In raison, par l'affection
nous écoute qui n'est pas de Dieu /^/^•*• plus que par la spéculation.
; C'est un fait d'expé-
ne nous écoute point et c'est à cela m»'•^^• rience que tous ceu\ qui connaissent Dieu rie cette
;
sorte prêtent volontiers loreille à ses ministres
que nous connaissons l'esprit de vé- et entendent aisément sa doctrine.

rité et l'esprit d'erreur.


les '"•- "'"-
^

uns
Mes bien-aimés, aimons-nous
les autres, parce que la charité BÔm'Ts"
IIP Partie. Dieu est charité, nous —
devons être charitables, IV, 7-v.
est de Dieu. Ainsi quiconque aime ^^''^^'l^'P-
8. Qui n'aime point ne connaît pas Dieu. Non •
est né de Dieu et connaît Dieu. * Qui Joa. *, le. intratur in veriiatem nisi per caritateni •. Saint 1

naime point ne connaît pas Dieu, Augu.stin, Contra Faust., xxxu, 18. Quanto nia?ils «

magisque cor dirigitur, tanto magis videt quod


parce que Dieu est charité. non videbat et valet quod non valebat •. In Ps.
^ La charité de Dieu a paru en cela q»'» .»««•» Lxxvn, 10.

qu'il a envové son Fils unique dans «*"«»!• •»»»•


î* A ,
B.r.3,3S.
le monde, ahn que nous vivions par Jo«.io. 10
lui. "* Et cette charité consiste en ce^»™• ". ";
s. 9• . . &>
,
que ce est pas nous qui avons aime 1 J»- ^. i»;
Dieu, mais que c'est lui qui nous a
aimés le premier, et qui a envoyé
son Fils, propitiation pour nos pé-
chés. Mes bien-aimés, si Dieu nous ''°^ *^"•
' '

a ainsi aimés nous devons nous , ,

aussi, nous aimer les uns les autres.


*^ Personne n'a jamais vu Dieu. Si Oeus dédit i-î. Personne n'a jamais vu Dieu; c'est-à-dire,
nobis
^pirilum bien que nous ne puissions voir Dieu, la charité
nous nous aimons les uns les autres. Job, 36, Sa que nous aurons pour nos frères nous rendra
Dieu présent puisqu'il habitera en nous par sa
Dieu demeure en nous, et sa charité ^"W!^• grâce.
en nous est parfaite. '^ Nous connais- w'<^3;h: 13. En cela qu'il nous a dontié de son Etprit.
Voir plus haut la note sur m, 24.
sons que nous demeurons en lui, et^'^tl,"i7.
lui en nous, en cela qull nous a donné
de son Esprit.
'* Et nous,
nous avons vu et nous** riiîam.
attestons que le Père a envoyé son lqc. î3.' 10,'

r?! C• 1- /- Joa. 19. 35:


1 1 •

r ils, bauveur du monde.'-' Quiconque•*' ";'• "• 15. Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Voir
plus haut la note sur
confesse que Jésus est le Fils de Dieu, ^ ". * i, 3.

Dieu demeure en lui. et lui en Dieu. •'•«•*. >6•


.fi ^
Quant
. . Mat. Il, Î5.
a nous, nous avons connu <"°• ".s.»»•
k> ., ^. , Eph.1, 5.
cnante que Dieu a pour nous, et Hebr. î, 10.
nous y avons cru. Dieu est chanté 21.•• ;

et qui demeure dans la charité de-


meure en Dieu, et Dieu en lui.
^' Or la charité de 1". Tels qu'il est. Jésus-Christ
Dieu n'est par- »««..» ex étant saint et
sans tache, nous devons, nous aussi, nous main-
laite en nous, de manière que nous i-"=- -'• **• tenir dans ce monde purs de toute tache du
/-. Joa. 19, - ' 1 3,
ayons conhanceaujour du juofement, *!-6.
.
péché (Glaire).
, . ,
J Luc. Î7, 35. '
6,
qu autant que nous sommes en ce
446 Joannis, IV, 18 — V, 10.
III.

.'
Deu» eharlta•

/,
««ti <1|«• eriro iMvIeeai (IV, f •¥).

-
iv ** hocmundu. " Timor non est incharitÀte:
iy rij rj, sed perfécta cliâri tas foras inillit limorem :

,. quuniam linior pwnani habct qui autom


timet, non est perféctus in cliariUit
:

, '"7'
on
'
^^^
. &,
** Nos erffo dili^âmus Doum, quoniain

Dcus prior
'"
diléxit nos.
Si quis dixcritquoniam dilifii^oIJoum,

. , /^ etfratrem suuni uderil, mendax est. Qui

;
,

& enim non dïligit fratrem suum quem vi•

]&/ ' ,*.


«vrof
^"
det,
polest diligere?
Deum, quem non
^'
videt,
Kt hoc mandâtuin ha-
quomodo

,- ,
bémus a Dco : tit qui diligit Deum, dili-
xui gat et fratrem suum.
V. 1. * Omnis quoniam Jésus
qui crédit

. d est ('hristus, ex
qui diligitoum qui génuil, diligil et
Deo natus est. Fit omnis
eum

.
qui natus est ex eo.
*
^

^^oVi & ^4
mus
^ In
natos Dei
hoc cognoscimus quoniam
cum Deum diligâmus, et
diligi-

',
'

- mandata ejus faciâmus. '


châritasDei, ut mandata ejus custo-
Hsec est enim

, diàmus, et mandata ejus gravia non

,,, .
* ^
''
sunt.
*

Deo, vincit
qua? vincit
Quoniam omne quod natum
mundum
mundum, fides nostra.
mundum, nisi qui
: et hase est Victoria
est ex

^ Quis

'
&
est qui vincit crédit

, '; quoniam Jésus est Filius Dei?

&.,
' Hic est qui venit per aquam et Siiii-

,
* 6

' ' iv
iv
xai
guinem. Jésus Christus non in aquu
solum, sed in aqua et sanguine. Ft spi-
:

,,' , ," iv
ioTi

iv
'
ritus est qui testiiicâtur quoniam Chris-
tus est véritas. ' Quoniam très sunt qui
testimonium dant in cœlo Pater, Ver-
bum, et Spiritus sanctus et lu très unum :
:

,
xai ^ * sunt, * Et très sunt qui testimonium dant

IV . '
,
iv TJj ,
«^-
in terra
et hi très
Spiritus, et aqua, et sanguis
:

unum sunt. " Si testimonium


hominum accipimus, testimonium Dei
:

)- majus est quoniam hoc est testimonium

',
'"
iiv^

iv
iv
.
' &-
Dei, quod majus
est de Filio suo.
*° Qui crédit in Filium Dei, habet tes-

timonium Dei in se. Qui non crédit Filio,


:

est, quoniam testificâtus

iavT.).
»•. a.

)
1 'il» i»"
19. L+ 3»•. LT* L: ô 9toç (pro tnirôt).
'. 21- A (pr. m.) H (pr.
20. nBT*:
m.)
2•
* 9tô*'
/•0/. ;
(I.

. ^»'
- —
«e^ ''^*
S-tttY
1•
-tinya
[L.]*
(ap.
(ait.)
liOM'.
».
49,
il.
Aimons [Heu, drec - noue l'aimon»
De Dieu. Grec UUt'ralcment Ae lai
:

: -

Y. Oiie /«- Chriêt «I la vérité, «.roi <|iio

.. . [
1
ti.
Siav ... Sti). BLT: (|. t^j.). 4. Bentl. :
prll la vérilô -.
hi nSv. 6. ABT'K: n. ly 7s. (i 9, Qui e»i
,,.:,,.,-.,.
©j* hr (1^.-1 ferc om- tO, Le 1.
YJi (8(•. CamU\. —
on^uc •. (_' ^ - /

nibus ri plurihiis versionihiis). Al. (c. pluri- teur. Grec : • celui «|ui ue crotl ^» ^t Dieu, le laii

bus lait.) : è vf<î<. 9- nABLT: Sn (pro r). menteur •,


Jean, IV, 18 — V, 10. 447
III. Dieu est charité} nous devons être rliaritablee (IV, ff-V).

18. La charité parfaite, ou l'amour, chasse la


monde tels qu'il est, *^ car il "y 3^00«: îs;//;
crainte des hommes, comme aussi toute inquié-
point de crainue dans la charité mais J^f sjfiWj; tude qui nous porte à douter de la miséricorde
;

^*' -'•
de Dieu, et cette crainte servile <|ui nous fait
^''^'*'•
la charité parfaite chasse la crainte, appréhender la punition du péché plutôt que
l'otionse de Dieu. Mais elle n'exclut pas la crainte
parce que la crainte est accompagnée
salutaire des jugements de Dieu, si souvent re-
de peine; ainsi, celui qui craint n'est commandée dans les Livres Saints, pas plus que
cette crainte et ce tremblement avec lesquels
point parfait dans la charité. Nousuoe-^OiM. ^**'
saint Paul {Philippiens, ii, 12j nous recommande
donc, aimons Dieu, parce que Dieu d'opérer notre salut (Glaire).

nous a aimés le premier.


^" Si quelouun dit « J'aime •«'«">»«'. 20. C'est un menteur. « Quomodo diligis eum
1 ^ et proximi
:
cujus odisti ])rseceptumî... Dicis ergo te diligere
Dieu », et qu'il haïsse son frère, c'est «"•»«•• Christum? Serva mandatum ejus et fratrem dilige.
Si autem fratrem non diligis, quomodo eum di-
un menteur. Car celui qui n'aime pas joa.3,4,n; i
ligis, cujus mandatum contemnis? » Saint Augus-
^'
son frère qu'il voit, comment peut-il "' "' *' '" tin, De grat. christ., xxvi, 11.

aimer Dieu qu'il


^ ne voit pas? ^^ De ii»'• 22, 37, 39.
Joa. 3, 11. 1

plus, nous avons ce commandement Eph.


de Dieu « Que celui qui aime Dieu
:

aime aussi son frère ».


V. ^ Quiconque croit que Jésus est Omnes
•iesu fra-
in V. 1. Quiconque aime celui qui a engendré
Ipes. Saint Jean, après avoir rappelé le précepte de la
le Christ est né de Dieu. Et quicon- Joa. 12. 1,
charité, apporte ici un nouveau motif tiré de ce
que aime celui qui a engendré aime 1 Joa. ô, 5; que nos pères dans la foi ont comme nous Dieu
4, 2. pour père, non seulement dans l'ordre naturel,
Jac. 1,1 S.
aussi celui qui est né de lui. mais de plus dans l'ordre surnaturel.
- Nous connaissons _» que nous ai- mandata.
^*>^''^ ««î
.

mons les enfants de Dieu lorsque


nous aimons Dieu et que nous gar- '^".1"»!\
3. L'amour de Dieu, c'est que nous gardions ses
dons ses commandements. ^ Car l'a- 's^Toa.V' commandements. Voir plus haut la note sur ii, 3.
mour de Dieu, c'est que nous gar-prùs'.Hll;
dions sescommandements et ses 2 cor! n. : j',

commandements ne sont pas péni-^"'' "'"'""


blés.
^ Parce que tous ceux qui sont nés p"'"*** 4. Tous ceux qui; littéralement tout ce qui.
j \• •
1
vincens Voir la note sur Romains, xi, 3-2 (Glaire).
de Dieu triomphent du monde et la ">»»««••«•. :
, . , ,
Joa. 16, 33. '

victoire qui triomphe du monde, c'est ^^\*;


notre foi. ^ Quel est celui qui triom- ^'j^è
y-sf"
phe du monde, sinon celui qui croit Eph^*]• Î^%
que Jésus est le Fils de Dieu? icor.'is, .'

" C'est celui qui est venu ^ree 6. Avec l'eau et le sang. L'intention de saint
avec l'eau tentée. Jean paraît être d'aiflrmer, contre les Docètes, la
il 1 / /-
et le sang. Jesus-Lhrist; non pas réalité du corps du Sauveur. Mais au lieu de dire
que le Fils de Dieu est venu dans la chair, il dit
avec l'eau seulement, mais avec l'eau
et le sang. Et c'est l'Esprit qui rend ^i'pi.i'f
^^. •
qu'il est venu par l'eau et le sang, pour bien
montrer que le corps du Sauveur était bien com-
posé des mêmes éléments que le noire, et pour
témoignage que le Christ est la vé- ^'3,%,. nous enseigner par ce mystère que Jésus est de-
venu par sa mort une source de pureté et de vie
rite. ' Car ils sont trois qui rendent
a£V;1*' pour les âmes, qu'il a tiré de son cœur le bain
témoignage dans le ciel le Père, le pTss'if salutaire du baptême, et la boisson vivifiante de
:
l'Eucharistie.
Verbe et l'Esprit-Saint et ces trois -^'«•
;
-^'• ••»

sont une seule chose. » Et ils sont S. Ils sont trois qui rendent témoignage sur la
iac Wsl terre. De même qu'il a au ciel trois témoins de
trois qui rendent témoignage sur la •'«"•ï/ss.' la divinitéde Jésus-Christ, le Père qui l'a reconnu

terre l'esprit, l'eau et le sang et ces au jour de son baptême, le Verbe qui s'est révélé
:
; en lui, le Saint-Esprit (|ui l'a glorifié, et que ces
trois sont une seule chose. ^ Si nous trois ne font qu'un par leur témoignage et leur
^'?\}^,'J-i.
Mat, 18,16; 3, nature, de même il y a trois témoins qui attes-
recevons le témoignage des hommes, 17; 17, 3. tent son humanité, l'esprit qu'il remet à son Père
Luc. 3, 22 en mourant, l'eau et le sang qui sortirent de son
letémoignagede Dieu estplus grand; 9, 35.
;

cœur entrOuvert; et ces trois témoins attestent


Pet. 17. S 1,
or ce témoignage de Dieu, qui est un même dogme, un même fait, et sont unis
dans la même nature humaine du Sauveur.
plus grand, est celui qu'il a rendu de
son Fils.
^« Qui croit au Fils de Dieu a le Jesuiu
Qui ne^al
l>e-
témoignage de Dieu en soi. Qui ne """"*"''*
cem racil.
ViS Joannis, V, 11-21.
m.
' DeuB rharit««eat| dlIlK«mua

, eripo Invleem (%', ?-¥).

,.
d'êtp ntnoirinsv nicndâcem facit euin, quia non crédit in
ou

"
ov
^: êîç

]
. - testimonium quod tcstificitus est Deiis
de Filio suo. '• Ht hoc est testimonium,
quoniam vitam œtcrnam dédit nobie
uUiiviov &, ] Deus. Fl liœe vita in Filio ejus est. '^ Qui

& '.
*^) habet Filium.habet vitam qui ru>n h;»bet :

Filium, vitam non habet.

"

. , &,
*^ Ilaecscribo vobis, ut sciâiis
vitam habétis œtérnam, qui créditis in
quoniam

'
&
nomine Filii Dei. ** Ft haîc est fiducia,
({uam habémus ad cum quia quodciim-
^^ '^

que pctiérimus secundum voluntatem


:

',
, , &,- 7]. *^
ejus audit nos. *'• Et scimus quia aud•'
nos quidquid petiérimus scimus qu
niam habémus petitiones quas postul
:

'
^ . ^-
-
mus ab eo.

, - - Qui scitfratrem suum peccare peceâ-


'"

&,
'
'^
ïârj
tum non ad mortem, petat, et dâbitur
,
&. * ei vita peccànti non ad mortem. Est

. . , d -'
peccâtum ad mortem non pro illo dico
ut roget quis. '' Omnis
:

iniquitas, pec-

&^ ,
*' câtum est : et est peccâtum ad mor-

' ^
tem.
'* Scimus quia omnis qui natus est

,
^^

ex Deo, non peccat sed generàtio Dei :

. '^
conservât eum, et mah'gnus non tangit
eum. *^ Scimus quoniam ex Doo sumus :

& ' &, ,


^fot - et mundus totus in maligno positus
-**
, est. ^" Et scimus quoniam Filius Dei

&
' . ,& ' '-
venit et dédit nobis sensum ut cognos-
câmus verum Deum, et simus in vero
Filio ejus. Hic est verus Deus. et vita

. custodite vos a simulâ-


SBtcrna. *' Filïoli,
^£oç xai
^' chris. Amen.
'^.

,
^ .
10. L:
»•
^. 11. :
. aîwv.
»eàç 13.GKSLTII:
[LTH: . iy.
écrit
13. Je vou» écrit. Grcr litt^ralrmenl
».
croyeiau nom

Cet chotfii. « vrrc a en plus
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: oW. (pr, m.)
iàv. nBLT:
^. .
A* Kaï
'. •

môme
18. Mai» In gcnrinfinn iiipine le ronserve. Gn
mais celui qui cm né de Uieu ao cooaerve >

».
.

iir
16.
20. (ÎKSLH: Kaï
itJjî.

L: èavra. G rell. [Kj*


18.
. U*(pr.

'..
ni.)
21.
BT*:
(pr. m.) BT*
nous
le vrai
i

<

:i ,. ' \•
re

aon Fili» JeiMia-clii i»i •.


Jean, V, 11-21. 449
III. Dieu est charité; nous devons être charitables (IV, 7-V).
3, 38
croit pas au Fils fait Dieu menteur, Jo».
36; 10, 37-38.
; 5.

Rom. 4. 3,
parce qu'il ne croit pas au témoi- Jm. 18, 3;
6.40.
gnage que Dieu a rendu de son Fils. î Cor. i, S.
U. Nous a donné la vie étemelle. Par la grâce
" Et ce témoignage est que Dieu Kom. Î4. 13; S,
6,
sanctiGante nous possédons dès ici-bas le prin-
nous a donné la vie éternelle. Or Joa.14, 6; 17,
1: 11. 16.
cipe et le germe de la vie éternelle qui aura
dans le ciel son plein épanouissement.
P». 90, 16.
cette vie est dans son Fils. *- Celui Joa. 26. b,
Jo». 36.
qui a le Fils a la vie; celui qui n'a Sph. 3,3,16, 17;
17, 1; U, »5.
point leFus n'a point la vie.
13. Vous qui croyez d'une foi efGcace et fé-
Je vous écris ces choses afin que Fidacia
*^
oralione.
in
conde qui s'épanouit par la pratique des bonnes
vous sachiez que vous avez la vie œuvres.
Joa. SO, 31.
éternelle, vous qui croyez au nom du
Fils de Dieu. ** Et nous avons cette Joa. U, 13 ;

16, 26.
confiance en lui, que quelque chose
que nous demandions selon sa volonté,
Harc. 11, U. 15. Nous obtenons. « Si primo non exaudiris,
il nous écoute. *^ Et nous savons qu'il
Hat. 7, 7, aboralione non deGcias, imo precibus et clamore
nous écoute dans tout ce que nous Luc.8,11. insistas. Vult Deus rogari, vult cogi, vult quadam
11, 13.
importunitate vinci ». Saint Grégoire le Grand,
Hat. 6, 9.
demandons nous le savons, parce Kom.
:
S6. S,
in Ps. VI.

que nous obtenons les demandes que


nous lui faisons.
Quid pec- 16. Qui ne va pas la mort, qui ne conduit
'^ Si quelqu'un sait que son frère CÎAluin ad
mortem. pas à l'impénitence finale, laquelle cause à l'âme
a commis un péché qui ne va pas à la mort éternelle. —
Ce n'est pas Saint Jean
ne défend pas de prier pour ceux qui commettent
la mort, qu'il prie, et la vie sera ac- Hebr. 6. 4 ;
un tel péché; car il n'y a pas de péché absolu-
10, 24.
cordée à celui dont le péché ne va pas 1 Joa. 3, 14. ment irrémissible, mais il n'ose donner aux
fidèles la confiance d'être exaucés pour celui-ci,
à la mort. 11 y a un péché qui va à la confiance qu'il leur a inspirée à l'égard de tous
les autres (Glaire).
mort; ce n'est pas pour celui-là que
je dis que quelqu'un doive prier.
''
Toute iniquité est péché, et il y a
un péché qui va à la mort.
'^ Nous savons que quiconque est Qui natus 18. Quiconque est né de Dieu ne pèche point.
ex Deo non Celui qui a reçu la vie de Dieu au baptême et
né de Dieu ne pèche point; mais la peccat Joa. 3, 6;
1
.
qui reste son enfant, ne pèche point. Voir plus
haut la note sur ni, 6.
génération divine le conserve, et le 1 J,Pet.13-14.
5, S.

malin ne le touche pas. '^ Nous Eph. 6,11.


P». 13, 3 ;

savons que nous sommes de Dieu; Os.5Î,4, 4.1-J.


et le monde est tout entier sous l'em-
pire du malin, ^o Nous savons encore Joa.1 Joa. 3, 24. 20. Cest lui qui est le vrai Dieu. Il s'agit ici.
16.28; selon toute vraisemblance, de Notre-Seigneur
que le Fils de Dieu est venu, et nous 1 Cor. 14, 6.
24. 1,
Jésus-Christ, dont l'Âpôtre affirme et prouve la
divinité.
a donné pour que nous
l'intelligence,
connaissions le vrai Dieu, et que
nous soyons en son vrai Fils. C'est
21. Gardez-vous des idoles; recommandation
lui qui est le vrai Dieu et la vie éter-
motivée, aussi bien que la répétition du terme
nelle. 2' Mes petits enfants, gardez- Coloe. 3, 5 Deus verus, au verset précédent, par le fanatisme
Bph. i, 3.
des idolalres d'Éphèse, au milieu desquels vi-
vous des idoles. Amen. vait saint Jean.

BIBLE POLYGLOTTE. — T. Vni. 29


1 ET ÉPITRES DE SAINT JEAN

INTRODUCTION

On a hésité, en certaines Eglises, à insérer ces Épîtres dans le Nouveau Tes-


tament, sans doute à cause de leur peu d'importance et de notoriété. Cependant,
elles ont été citées de bonne heure comme de saint Jean par le canon de
Muratori, saint Irénée, Clément d'Alexandrie, Tertullien, Origène; et dès le
quatrième siècle, on les voit généralement inscrites, comme la précédente, dans
la liste des Livres Saints. On convient, du reste, qu'elles ont tous les signes
d'authenticité et de fraternité désirables, et que jamais personne n'a eu intérêt à
les supposer. C'est le môme style et la môme doctrine.
Ni l'une ni l'autre Epître ne contient le nom de saint
Jean; cependant il est
impossible d'en méconnaître l'auteur. C'est bien là le vieillard d'Eplièse, bon
et doux, mais tout brûlant de zèle pour la foi et ne séparant jamais, dans son
esprit et dans son langage, la vérité de la charité. Le titre de senior qu'il s'at-

tribue indique l'époque à laquelle ces Lettres furent écrites car ce titre semble
;

moins désigner le sacerdoce et l'autorité de saint Jean révérés par toute l'Asie,
que son âge avancé, qui reportait sur lui, comme sur le dernier survivant du
collège apostolique, tout le respect et toute l'affection dont les Apôtres étaient
l'objet. 11 vécut jusqu'à la fin du premier siècle.

Dans la première Epître, saint Jean félicite Electe des vertus de ses enfant
puis il lui donne pour elle et pour sa famille divers avis relatifs aux hérétiques
et à leurs doctrines anlichrétiennes il les exhorte à persévérer dans la pureté
;

de la foi, la ferveur de la charité et le zèle des bonnes œuvres. Dans la seconde,


il témoigne à Gaïus la joie qu'il éprouve du bien qu'il entend dire de lui. Il lui

recommande les ouvriers apostoliques et le met en garde contre lo mauvais


esprit de Diotréphès, évoque ambitieux et indocile. La sévérité avec laquelle il
censure les défauts de cet évoque est remarquable dans l'Apôtre de la charit. .

aussi bien que son énergie à condamner les hérétiques et le soin qu'il prend
d'interdire leur société aux fidèles; mais elle répond à l'idée que l'Evangile et
rApocal}'p8e nous donnent de saint Jean, et elle rappelle qu'il accompagnait
saint Pierre quand celui<ci anatliématisa Simon de Samaric. Galus devait ôti •
INTRODUCTION AUX DEUXIÈME ET TROISIÈME ÉPITRES DE SAINT JEAN. 451

un chrétien riche et zélé, et Electe une mère de famille veuve et d'un rang dis-
tingué.
Gomme Electe que saint Jean parle encore d'une autre Electe,
signifie élue et
sœur de on s'est demandé si ce n'était pas un nom mystique donné
la première,
à une Eglise, à celle d'Ephèse, par exemple, ou à celle de Rome, appelée col-
lecta par saint Pierre. Les versets 4-7 de la IP Epitre se prêteraient à cette
interprétation aussi de graves commentateurs ont pris electa pour un qualifi-
;

catif, et Dominay équivalent du mot syriaque Martha, pour le nom de la per-


sonne à qui écrit saint Jean. (L. Bacuez).
4Aï.4J^A<A,4Af.4J*4<4Aî<4Af<4Aî.

:: JOMMS
EPISTOLA

SECUNDA
APOSTdLI

*
)

&,, &' -
xat
, ,^ «« xui
iv &, *

quos ego diligo


solus, sed
Senior Eléctas dominae, et natis ejus,

et
in verilale, et non ego
omnes qui cognovérnnt
^ veritàtem, quœ

. ^^&&'
^ propter veritàtem péi -

^^
,,,
xui manet in nobis, et nobiscum erit in aetér-
num. ^ Sit vobiscum gratia, miseri-

^ , ,&&,.^ cordia, pax a Deo Pâtre, et a Christo

* ^ . -
Jesu Filio l*atris in verilâte et chari-
tî'ite.

de
Gavisus sum valde. quôniam invcm
*

tuis ambulantes in verit-ilc, sicut


filiis

^,, , ' --
.
''
mandâlum accépimus a Paire. * i't nunc
rogo te domina, non tanquam mandâtum

, novum
ab
scribens tibi, sed quod habuimus
ut diligâmus altérutrum. • Ft

.
.
* initio,

'^ , )-
, ^-* ,- ''"
hœc
dum mandata

modum
Hoc
est charitas, ut

est
ejus.
ambulémus

enim mandâtum, ut quemad-


seciin-

..
audi'stis ab initio, in eo ambu-
'
létis quôniam muiti seductores exiérunt

' ,
:

in mundum, qui non conliténlur Jesum

', &
Christura venisse in carnem, hic est se-
* ductor, et antichristus. * Vidéte vosmet-
ipsos, ne perdâlis quœ operâti estis sid :

ut mercédem plenam accipiàtis.


"

,
,
. ;^^
& ' -
' Omnis
qui recédit, et non pérman»
in doctrina Christi, Deum non habet
qui pérmanet in doctrina. hic et Patren
et Filium habet. '" Si quis vonit ad ve-

, ' ,
'"JE?
et hanc doclrinam non affert, noh'te r c -^

.,{
,

cipere eum in domum, nec Ave ei dixfljfl


** - **
ritis. Qui enim dicit illi Ave, cono^^
- municat opëribus ejus mahgnis.
nfoaywy.
. ToV . KATL»
li.
(ait.) T.
nABI.T:
Xf. ALT:
yàf.
«ei

,^.
\.

). Xf
GKLTe:

hoTiv. 7.
LT* MVfi». .
(p. àlXà)
nABT: «*.
ànoUorjTt S t!^aaaa9t ct
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Kvfia (Jun.
,:
9-
3. *: èy
:

hrtoltj
\\.:
nAHLT:
Kl par Jétiu-Chrisi. Grec
JOsus-Cbrisl
8.
•.
Pour que vou» ne perdieiuas. Grec • pour
nous ne pcrilione pas •. — Que voui en rteev
Grec
9.
que nous en recevions •.
Clirisl •.
:

Ikins ia doclrine. Grec : •


: «

dans
cl par le Sci{

la
:

doctrine du
]
II
DEUXIÈME EPITRE DE SAINT JEAN

*
Le vieillard à la dame Électe et à Laos
Eleclse. A Électe.
ses enfants que j"aime dans la vérité, Contre les fansse• doctrine•.
1 Pet. 5, 1.
et non pas moi seul, mais aussi tous PhUip. 1, 1. î. Le vieillard. Le titre de senior convient à
Colo*. S, U. l'âge avancé de saint Jean, quand il écrivit cette
ceux qui connaissent la vérité, - à J(ML• 14, 6.
lettre. Il vécut jusqu'à la On du premier siècle,
cause de la vérité qui demeure en I
Act. il, 9.
Joa. 3, IS.
mque ad Trajani tempora, dit saint Jérôme. —
Électe. Voir l'Introduction. Elle devait être une
nous, et qui sera avec nous éternelle- mère de famille veuve et d'un rang distingué.
3. Grâce paix. Voir la note sur I Corin-
ment. ^ Qu'avec vous soit grâce, mi- 1

S
Tim. 1, î
Tlm. I,î. thiens, 1, 3.

séricorde, paix par Dieu le Père, Tit. 1, 4.


Jo•. 5. 19.

et par Jésus-Christ, Fils du Père, £ph. 4, 15.

dans la vérité et la charité.



J'ai eu beaucoup de joie de trou- Ambuletin
verilate.
ver de vos enfants marchant dans la
vérité, comme nous en avons reçu le 3 Joa. 3..
1 Joa. 1,

commandement du Père. ^ Et main- 1 Jos.J, 7.4, 31; . Un commandement nouveau. Voir la note
sur I Jean, n, 7, 8.
tenant je vous prie, madame, non
comme vous écrivant un commande-
ment nouveau, mais celui que nous
avons reçu dès le commencement,
que nous nous aimions les uns les au-
tres. ^ Or la charité c'est de marcher 1 Joa. 5, 3.
6. La charité c'est de marcher selon les com-
mandements de Dieu. Voir la note sur I Jean,
selon les commandements de Dieu. II, 3.
seduclo-
C'est là le commandement que vous ribu!4
caveal
avez reçu dès le commencement, afin
que vous y marchiez. " Car beaucoup 1 Joa. J, IS ;
7. .Ve confessent pas que Jésus-Christ suit venu
4. 1-3. dans la chair. Quelques hérétiques, comme
d'imposteurs se sont introduits dans Cériiithe, ne voulaient voir en Jesus-Christ qu'une
le monde, lesquels ne confessent pas union passagère du Dieu suproiue avec une per-
sonne tiumaine; d'autres ne reconnurent môme
que Jésus-Christ soit venu dans la pas la réalité de celte courte union. Selon eux, la
chair ayant pour auteur le principe du mal et
chair ceux-là sont les imposteurs et
; étant mauvaise de sa nature, le Verbe n'avait pu
les antechrists. ^ Veillez sur vous- STim. 4, S.
s'unir à elle; il n'avait pris qu'une forme hu-
Luc. 6, 3S. maine pour nous donner des instructions et des
mêmes afin que vous ne perdiez pas Pi l-i, II. exemples.
Mat. 10, iî
votre travail, mais que vous en rece- Ï4, 13.
;

viez pleine récompense.


^ Quiconque se et ne de-
retire et ab eia
fu^iat.
meure point dans doctrine du
la
Joa. 7. IS.
Christ ne possède point Dieu; qui- 1 Joa. •, 23;
5, lî; I, 3.
conque demeure dans sa doctrine, Eph. 3. lî.
Joa. 14, *3.
celui-là possède le Père et le Fils.
*" Si quelqu'un vient à vous et n'ap- Tit. 3, 10. 10. Ne le recevez pas dans votre maison. La
2 Thee. 3, 6 sévérité avec laquelle il condamne les héréti-
porte point cette doctrine, ne le rece- ques et le soin qu'il prend d'interdire leur
société aux fidèles est remarquable dans l'Apôtre
vez pas dans votre maison, ne lui de la charité mais elle repond à l'idée que ;

dites pas même salut. ^« Car celui Xnm. 16, 26. l'Évangile et l'.xpocalypse nous donnent de saint
1 Tlm. 5, Sî. Jean {Luc, ix, &4; ocalypse. ii, 14, SS), et elle
qui lui dit salut communique à ses 2 The». 3, 14. rappelle qu'il accompagnait saint Pierre quand
celui-ci anathématisa Simon de Sumasie [Actes, \u,
ceuvres mauvaises. 14, 18-35).
454 II Joannis, 12-13.

& *^
,' - CoBir•

ovtc
faisait doclrlaaa.

-
*^ Plura habens vobis scribere, nolui

.,^^*^
per chartam et atraméntam spero enim

-
:

tXdsty me futiirum apud vos, et os ad os loqui :

.^.. rj

réicva
ut gaudium vestrutn plénum
lûtant te filii sororis tusD Elécta>.
sit. '^ Sa-

.
mABG
.
12. LT: 9.0 .
ytvéo^at. LT:
rell.[]*
rell.
13.
'Afiijr.
:

Grot. :
KLTH©:

13. Kleetc OD < étue •.


II Jean, 12-13. 455
Contre les fauMsee doctrines.

î^»'"•"'•»•
'- Ayant plusieurs autres choses à
vous écrire, je n'ai pas voulu le faire jo.. is. î4. 12. Je n'ai pas voulu le faire avec du papier et
1 • X J 11 Nom. 1», 8. de l'encre, par mesure de prudence, et parce qu'il
avec du papier et de 1 encre car cor. \3, i». compte bientôt s'expliquer plus longuement de
; i

j'espère être bientôt près de vous, et vive voix.

vous parler de bouche à bouche, afin


que votre joie soit pleine. ^^ Les en- jm». i-
Pet, 5 14•
1
fants de votre sœur Electe vous sa-
luent.
d

:: ^ EPISTOLA

JOANNIS AP0ST0L1
TERTIA

,& ,
*

^
^& .,. &
iv
'
(&. ',
- ^
'
Senior Gaio charissimo,
ligo in veritdte.
orationem facio prospère le ingredi,
'

valore, sicut prospère agit anima tua.


quem ego di-
Chanssime, de omnibus
et

&.
Gavisus sum valde venicntibus ii
'

} tribus, et tcstimonium perhibéntibus

, * veritâti tuae, sicut tu in verilùte ambulas.


* Majûrem horum non hobeo gratiam
quam ut audiam meos

,
iv filios inverit.>!

,^
ambulàre.
"'^, Charissime,
''
fidéliter facis quiquid

^,
, ] - ^ operuris in fratres,et hoc in peregrinos,
*'
qui tcstimonium reddidérunt charitàti

&.& -
tuœ in conspéctu ecclésiœ : quos, bene-
^^. ^ «- faciens, dediices digne Deo. ' Pro nomine

, -.
*

&
' -
enim ejus
a géntibus.
profécti sunt, nihil accipiéntes
* Nos ergo debémus su

,^
cipere hujusmodi, ut cooperatores s.-

^ mus
'
^ ' '
veritâtis.
Scripsfssem forsitan ecclésia; : sed is

. *" jJta

, &,
qui amat primâtum gérere in eis. Diô-
trephes, non récipit nos. ** Propler li

, ' -
si vénero, commonébo
vérbis malignis giirricns in no>
ejus opéra q'i

, . ,
facit,

et quasi non ei ista sufTiciant nequ•-

&
:

xai ix ipse sûscipil fratres : et eos qui susoi-

^, , &
piunt, probibet, et de ecclésia éjicit.
Charissime, noli imitnri malum,

^
**

,&'
** S(

*'
ix
, quod bonum
est
*'
:
est.
qui maléfacit, non
Demélrio testimonium
Qui benéfacit, ex Dt "
vidit
rédditui
Deuiii.

* ^.
^^.
:
rell.
8.
2. Piscator.
I.Tt

[]• .«
(pro

LT: inolafjfl.
: ^ nàvrwr.
(a. ih,9.). ).
rie). 6. Grot.
LT:
9.
i^'iiti;»'

NABCLTf
3.
AL:
:

{Bentl.
.).
Ifya'Cj,.

(a. ,}) t.. 10. C:


4.
«ABCL
7- (
:
^
1.

5.
9.
/îovl.) hrtêtxOféÎrtt. il. nABCLT•

Particulièrement n'est p«• dan• le grec.


J'auraiM peutHre ttrit à FÉglUe- Grec
écrit à l'Église •.
(a.
TROISIÈME ÉPITRE DE SAINT JEAN

<
Le vieillard, au très cher Gaïus "-«"p"•• A Gaïus.
Mon Attachement à
que j'aime
». •
aime, je
dans
. .
la vérité. -
IX.
pour que toutes tes i cor. u.
prie
bien- j joa. i.
Koœ. 16, Î3.
i, 1 .
la Terité.
Le vieillardSoir plus haut la note sur II Jean,
I. 1. — Gaius devait être un cbrétien riche et
affaires et ta santé soient en aussi bon zélé.

état que ton âme.


3 Je me suis fort réjoui, nos frères i^a» ejo» 3. Ta sincérité, la droiture de les sentiments
. fidei , et de ta conduite.
étant venus, et ayant rendu témoi-
gnage de ta sincérité et delà manière |".";1:
20; 3, 8.

nai pas de plus grande joie que d'ap- ».1 Cor.


4. 19.
15. 4.

prendre que mes enfants marchent


dans la vérité.
S. Fidèlement, c'est-à-dire selon les liuniëres et
^Monbien-aimé, tu agis fidèlement ettatis.
chari-
les préceptes de la foi.
dans tout ce que tu fais pour nos
Tit. 6.
frères, et particulièrement pour les Gai. 10.
1,
6.
6. Si tu leur fais une conduite. Cf. Actes, xv,
étrangers, ^ quiontrendu témoignage ^*^'",*V 3; Romains, xv, 24. —
Digne de Dieu; comme si
à ta charité en présence de l'Eglise; tu la faisais pour Dieu lui-même, ce qui semble
être une allusion a ce qu'enseigne Jesus-Christ
tu agiras très bien si tu leur fais une dans l'Évangile {Matthieu, xsv, 35), qu'il faut le
recevoir et le servir dans la personne des étran-
conduite digne de Dieu. " Car c'est p„^ „ „ gers. Selon d'autres : Comuie si Dieu, proportion
pour son nom qu'ils sont partis, ^.3%3°' gardée, la faisait lui-même ; c'est-à-dire le mieux
possible (Glaire).
n'ayant rien reçu des gentils. * Nous ^"^ .',^ Vo!
donc, nous devons accueillir ces sor- ^c^/^• ,|"•
tes de personnes, afin de coopérer à ^jJ^^iÔ; ^\*•
l'avancement de la vérité.
9. Diotrèphe, d'après ce qui est dit dans ce pas-
^ J'aurais peut-être écrit à l'Eglise, j^'d^ôîjÎ^
sage, était un homme inOuent, mais d'ailleurs
mais celui qui aime à y tenir le pre- p•••»• inconnu, dans la partie de l'Asie Mineure ou se
trouvait Gaius«.
mier rang, Diotrèphe, ne veut pas
nous recevoir, "* C'est pourquoi, si tO. Si je viens, je lui rappellerai. Voir plus
haut lanote sur II Jean, iO.
je viens, je lui rappellerai les œuvres
qu'il faiten tenant contre nous des
discours malins; et comme si c'était
encore trop peu pour lui, non seule-
ment il ne reçoit pas lui-même nos
frères, mais il empêche ceux qui
voudraient les recevoir, et il les
chasse de l'Eglise.
•< Mon bien-aimé, 11. Qui fait bien est de Dieu. Voir les note
nimite point le ^^1^ ."^l". le
sur I Jean, m, 6; , 18.
mal, mais le bien. Qui fait le bien ^'uS-^''
est de Dieu; qui fait le mal n'a pas n^n.se• 12. Démétrius, dont on ne sait que ce qui est
dit ici de lui, lut probablement chargé de porter
vu Dieu. *- Pour Démétrius, témoi- '•''* 3•«• cette lettre de saiut Jean à Gaïus.
,& ,
458 III Joannis, , 13-15.
Doctrla» veritatl• adhirreaiiaai.

xal &' âè Omnibus, et ab ipsa veritate, sed et nos

.
xui testimonium p(>rhibému8 et nosti quo-:

*^

.'
&
' '&. niam testimonium nostrum verum est.
'^ Mulla hiibui tibi seribere sed nûlui

^».
:

nui peratraméntum etcàiamum seribere tibi.


** '* Spero autem prôlinus te vidére, et os
ât iâeïv ae, xai
'
' ad os loquémur. i^ax tibi. Salutant te
amici. Salùta amicos nomindtim.
'
12. NCT-:
et (in f.) : .
LT: oWcç. 13.
A: » 9.
sABCLT:
1». \ On du verset fomie, dans le grec, le 1. 15.
III Jean, 13-14. 459
Attachement à la vérité.

gnage rendu par tout le monde


lui est "'"'s,'*,•!."'

et par elle-même; mais nous


la vérité
aussi nous lui rendons témoignage,
et tu sais que notre témoignage est
véritable.
^^ J'ai beaucoup de choses à t'écrire
; saïuiatio. 13. Avec de Fencre et une plume. Voir plus haut
la note sur II Jean, 12.
mais je ne veux pas t'écrire avec de , j^ „
l'encre et une plume; *^ parce que f
p*^"• "'. \A. Par leur nom ; c'est-à-dire chacun en par-
-"^ ticulier.
j'espère te voir bientôt, et alors nous '*• *'•

parlerons de bouche à bouche. Paix


à toi. Nos amis te saluent. Salue nos
amis par leur nom.
ÉPITRE DE SAINT JUDE

IINTRODUCTION

L'aiileur de celte Épître est l'Apôtre saint Jude, qu'on appelait aussi
Thaddée ou Lebbé. 11 se dit lui-même frère de Jacijues, ce qu'il faut entendre
de saint Jacques le Mineur, l'autre apôtre du môme nom, frère de saint Jean,
ayant subi le martyre depuis longtemps et étant alors beaucoup moins connu.
Saint Jude prend ce titre, plutôt que celui d'apôtre, soit parce qu'un autre
apôtre ayant porté son nom, la qualité d'apôtre ne le désignerait pas d'une
manière aussi précise, soit parce que sa parenté avec l'évêque de Jérusalem
est de nature à le rendre plus cher aux Juifs convertis auxquels il paraît
s'adresser. Cette Lettre a toujours fait j)artie de la version italique. Elle est
mentionnée dans le canon de Muratori, comme dans ceux des Conciles de Lao-
dicée (363) et d'Hippone (393). On la trouve citée dès les premiers temps par
Terlullien (200), Clément d'Alexandrie (165-200), Origène (186-255), saint Pam-
phile, etc., et l'on ne la voit rejetée positivement nulle part. Néanmoins, ce
qu'elle dit de la lutte de saint Michel contre Satan, 9, et de la prophétie d'Enoch,
14, excitait quelque défiance, de sorte qu'elle a été placée par Eusèbe parmi
les antilégomènes, et qu'on la compte aujourd'hui au nombre des <••.-
noniques.
Le but de saint Jude, comme celui de saint Pierre, dans sa seconde Epîtr••.

est de prémunir les fidèles contre les séductions des docteurs gnostiques. Il

part de ce principe, que la foi a été livrée aux saints une fois pour toutes, 3, rt
que pour s'en être écartés, 4-7, et pour avoir abandonné la société qui on
c'est
fait profession, que les sectaires sont tombés dans des abîmes d'erreur, d'im

piété et d'immoralité. En conséquence, il exhorte les fidèles à se souvenir d(-^


vérités qui leur ont été annoncées au commencement par les Apôtres, à s'édi-
fier eux-mômes sur fondement de leur très sainte foi, à persévérer dans Vc>-
le

pérance et la charité, et à sauver tous ceux qu'ils pourront soustraire au feu <!

la vengeance divine, 19-23.


Les coïncidences de TÉpitre de saint Jude avec la seconde de saint Pierre :

peuvent s'expliquer que par une imitation volontaire de la part de l'un ou d•


l'autre Apôtre. Un certain nombre de comnifulateurs attribuent cette iinitatimi
INTRODUCTION A L'ÉPITRE DE SAINT JUDE. 461

à saint Pierre, en alléguant pour raison que, dans sa première Lettre, il a re-
produit pareillement plusieurs pensées de saint Paul. Néanmoins, la suppo-
sition contraire parait plus vraisemblable. En effet : — 1" Il n'y a pas de pa-
rité entre les allusions que saint Pierre a pu faire dans sa première Epître à
certains passages de saint Paul et un emprunt si littéral et si étendu, qui com-
prendrait la plus grande partie de l'Épître de saint Jude. 2° Saint Pierre —
n'avait pas d'intérêt à s'approprier la Lettre de saint Jude. Saint Jude, au con-
traire, trouvait un avantage à citer saint Pierre il ajoutait à sa considération
:

et à son autorité personnelles celles du Prince des Apôtres et du chef de


l'Église. — 3° L'Épître de saint Pierre paraît avoir été écrite la première.
Elle parle au futur; elle prédit les hérésies qui vont bientôt paraître, ii, 1-3 :

celle de saint Jude parle au passé, elle donne les faits qu'elle décrit pour l'ac-

complissement des prophéties faites par les Apôtres. Par suite, saint Jude
combat les sectaires avec plus de force et les caractérise d'unemanière plus
précise. — 4° Le Jude est meilleur, plus soigné, plus soutenu.
style de saint
On y voit moins de répétitions. —
5" Saint Jude paraît commenter et expliquer

saint Pierre. Au -erset 10, il développe et éclaircit ce que saint Pierre avait
laissé dans l'ombre, et au verset 9, sa citation du Ivrre de l'Assomption de Moïse
semble avoir pour but de confirmer un fait qu'a avancé saint Pierre. L'Épître
de saint Jude nous semblerait donc postérieure et d'une date assez rapprochée
de la ruine de Jérusalem.
Quoi qu'il en soit, du reste, la ressemblance si visible qui existe entre ces
deux Epîtres est une preuve de leur authenticité. On ne se fait pas faussaire
pour le plaisir de transcrire, et l'on n'a pas d'intérêt à s'approprier ce qui est
sans autorité. (L. Bacuez).
4Aî.A.4J^MNAHAi.4Aî.A-4^.>iJ^

: EHIiTOAH

,-
EP1ST0LA CATIIOLia

iWM APOSTOLI

,
. ^^
*
^Jovâttç,
et
*1<

dâéX-

-
*

autcm Jacubi,
Judas Jesu
Dco Patre
Chrisli
lus qui sunt in
Christo Jesu couservâtis et
diléctis, et
servus, fratn-

&&. xat vocàtis. ' Misericordia vobis, et pax, »i

&
châritas adimpleâtur.
' ^^, ^ Charissimi, omnem sollicitudinem fà-

ciens scribéndi vobis de commuai vestra

.
^, , ,
^] rij
"*
in- sah'ite, necésse hûbui scribere vobis : dé-
precans supercertâri semel trâditœ sanc-
tis fidei. * Subintroiérunt enim quidam

& hômines (qui olim prœscnpti sunl in hoc

.&
,, ,
judicium) impii, Dei nostri gràtiam Irans
ferénles in luxuriam, et solum domina-
torem et Dominum nostrum Jesum Chris-
tum negântes.

,,^
^ ' Commonére autem vos voie, scient•

semel ômnia, quoniam Jésus populum de


terra /Egypti salvans, secundo eos qui
non credidérunt, pérdidit : • ângelos
/, -
' ,
, ^^
7]
xat
vero qui non servavérunt suum princi-
pàtum, sed dereliquérunt suum domici-
lium, in judicium magni diéi, vinculi-
aetérnis
' Sicut
sub cah'ginti rcservavit.
Sodoma et Gomorrha, et fmi-

,. '^'
,- modo
timœ civitâtes simili exfornicâtii

.,
et abeiintes post carnem olleram, fact *

sunt exémplum,
ignis œtérni pœnaiu
suslinéntes, " Similiter et hi carnem qui-

, &, ' dem maculant, dominationem aul<*m spci


nunt, majestiUem autem blaspliémanl.

' rw ° Cum Michaelarchangeluscumdinbolo

. *()
inscr.:


^;.
J'ricfieus
{.
:

. . ..
Grot. *
h
.
3•
». LT:
NAHLT+
T^ . nIU^LT:
\.
.
disputans altercarétur de Moysi corpore,

(ord. inv.). 0. HL:Ori


CCUT qui tonl aiiné$ de Dieu le Père, et cou-
tervfi et appelé» en JéetuChritt. Grec • aux élue
.
:
^. '
(.
5. LT: tl^ôtat
4• LT:
narra . ( * ^tir.
(Griesb.
MOcUliés en Dieu
Clirml •.
le P<>rc

pas de parenthèses dans le «rec


et ronservc• par Jésus

e vestiçiis Codd.
tîS. Vfiaç
Bottier. :
:

oafMOç, h/^oiç
. Snal
iîè.
•).
^.
in
6.
«5^. /Vtc.
AL:
{Triller.
.
:
7•
:

a.


4.
5.
Il
A
n'y
vous qui »avez déjà toute» cm cnote». <;ret'
une (fliosc) que vous saTCz déjà •,
le Seigneur •.
Jétu». Crcr —
— La
:

oftTÎfaç. Wassemb. * héf.]. nABCLT: ^. 8, Ceuj:<i. Grec • ceux-ci étanl ondurmis•.


:

majfti. Grcciméralcmcnt « les dignités •. :

i
ÉPITRE DE SAIINT JUDE

^ Jude, serviteur de Jésus-Christ et iDserIptio. Contre lee g^noefiques.


frère de Jacques, à ceux qui sont Tlt. 1, 1. Conservés et appelés en Jésus-Christ. Ces pa-
1.
Jo».l7,U, lî. roles iiiODtreDt que l'appel à foi, et la persévé-
aimés de Dieu le Père, et conservés Rom. 7. rance dans le >>ien sont desladons
1,
de Dieu à la
1 Cor. î, îl.
l.
et appelés en Jésus-Christ. ^ Que la ! Ji«. 3. fois indispensables et gratuits.
1 Pet. 1, 5.
miséricorde, la paix et la charité ï Pet. 1, î. i. La miséricorde de Dieu à votre égard.

abondent en vous.
Pro 3. Aux saints. Voir la note sxxt Actes, \\, 13.
^ Mes bien-aimés, me sentant traduis
pressé de vous écrire touchant votre Odei cer-
landum.

'
salut commun, j'ai dû écrire afin de ÎCoT. II, »8.
Rom IJ, 8.
exhorter à combattre pour la Hebr. 13, 17.
G»l. 8.
foi qui a été déjà transmise aux saints. EcrlL 4, 33.
l,

1 Tim. 6, It.
* Car il s'est introduit parmi vous î Tim. 4,7.
Joa. 5, Î4, Ï9.
quelques hommes impies (qui depuis S Pet. î, 4-6.
2 Tim. 3,1, 4,5.
longtemps ont été prédestinés à ce Bph. 5, lï.
Til. 16.
1,
jugement), changeant la grâce de
notre Dieu en luxure, reniant notre
seul Maître et Seigneur, Jésus-
Christ.
^ Or je veux vous rappeler, à vous Poeaae an- 5. Jésus ayant délivré le peuple de la terre
e«lomiii dEgypte. Saint Jude donne par avance au Verbe
qui savez déjà toutes ces choses, que Rom. IS, 15.
El. 13; 14.
le nom qu'il a pris après son Incarnation, et lui
attril>ue la délivrance des Hébreuv de l'Egypte
Jésus ayant délivré le peuple de la Joa. 13. S, 5$:
et les prodiges qui l'ont précédée et qui l'ont
3,

terre d'Egypte, perdit ensuite ceux Ex. 3Î, ÎS. suivie.


Xum. 11. 33;
6. Les démons ne peuvent sortir de l'enfer que
qui ne crurent point; ^que, quant aux Xah. 14. 37.
1. 9. par la permission de Dieu, et pour tenter les
anges qui ne conservèrent pas leur Aet. 17, 31. hommes que Dieu veut bien qu'ils tentent. Leur
2 Pet. ï, 9.
supplice dure depms le moment de leur révolte;
première dignité, mais qui abandon- Uat ProT. 5, 12.
», 13. ils sont déjà juges, mais leur sentence sera alors

nèrent leur propre demeure, il les mit I6. 21. 21-Î2. prononcée et conGrmée pour toute l'éternité
î Pe:. 2, 4. (Glaire).
en réserve pour le jugement du grand Zph. ï, 2.

jour, dans des chaînes éternelles et


de profondes ténèbres.
8. Ceux-ci; c'est-à-dire les faux docteurs contre
'C'est ainsi que Sodome et Go- et corrap- lesquels l'Apôtre cherche à prémunir les Gdèles
tarum
morrhe. et les villes voisines livrées urbium. auxquels il écrit (Glaire).
9. Le corps de Moise. Le fait rappelé par saint
aux mêmes excès d'impureté, et cou- Gen. 19. 24,23. Jude est celui auquel saint Pierre a déjà fait
allusion. II Pierre, ii, 11. Personne ne sait où
rant après d'infâmes débauches, sont Deat. 29, 23.
2 Pet 2, 6. repose le corps de .Moïse Dieu a voulu tenir caché
;

devenues un exemple, en souffrant la le lieu de sa sépulture. f>our empêcher les Israé-


lites de lui rendre un > ulle. Or, d'après Origéne,
peine d'un feu éternel. *Et cependant on lisait au livre de l'Assomption de Moise. que
le démon avait cherche a s'en emparer pour
c'est de la même manière que ceux- 2 Pet. 10. 2,
l'offrir aux adorations des Juits, mais qu'il en
ci souillent encore leur chair, qu'ils avait é'é empoché par saint Michel. D'autres
commentateurs pensent, avec moins de ^aispm-
méprisent la domination, et qu'ils blance, que le corps d•- Moïse ne ser.iil que la
blasphèment la majesté. Ogure du peuple d'Israël dont Moïse était le chef.—
Que le Seigneur te commande fortement, qu'il te
^ Lorsque l'archange
Michel, dis- Altercalio réprimande avec menaces. C'est le vrai sens du
de MoyHi
putant avec le diable, lui contestait corpore.
texte. Cf. Matthieu, mu, 2Marc, iv, 39;Lm<•,
;

VII, 24 (Glaire).
464 Judas, 10-21.

.,
,
,
A4veniu• aoTalore••

ovx
^- non est ausus judicium inférre blasphé-

, ,,
tntvtyntîv
'"

tnioTawai, tv
liXX'

ât,

âè
eïnev

(
tpdsiQOv•
miae, sed dixit
'•^
Ili
Imporet tibi Dominus.

rant, blasphémant
naturâliter,
:

aulem, quipcumquc quidcm igno-


qusDCiimquc autem :

tanquam muta animulia, nci

, ,,
^.
/. Ovai "
*' runt. in his corrumpnntur. Va» illi-

(7),
^', quia in viaCainabierunt,eterroreBalaai:

,
mercéde effiisi sunt, et in contradiction
Core periérunt.
*'•
ëloiv tr ** lii sunt in épulis suis muculœ, con-
vivântes sine timoré, semctipsos pascén-

^-, -
&
nubes sine aqua, quœ a ventis cii

^,
tes,

&, cumferuntur, arbores autumnales, infru< -


,
, . rot
^^- tuossp, bis môrlua*, eradicatœ, *' fluctus
feri

sidcra
maris, despumantessuasconfusiones

brârum servata
erràntia, quibus
est in
procolla teno-
œtérnum. ** Pro-
**

^,'
,^,*^&
xai phetavit autem
Adam Enoch, dicens
et de his séptimus
: Ecce venit Domi-
ai)

,
nus in sanctis millibus suis *^ facer

- judicium contra omnes, et argùereomn•^

.&, ',
impios de omnibus opéribus impietàtis

- eorum, quibus impie egérunt, et de

^'^

,'
" ,.^&,- ,
&-
-
omnibus duris quœ locuti sunt contr
Deum
*^
peccalores impii.
sunt murmuratôres queralosi.
Ili

secundum desidéria sua ambulantes, et


os eorum loquitur supérba, mirantes
personas quœstus causa.
Vos autem charissimi, mémores es-
*'

,«, . ,
tote verborum qujr pra?dicta sunt ab apo-
stolis Domini nostri Jcsu Christi, '* qui
**ort dicébant vobis quoniam in novissimo
3•- témpore vénient illusores, secundum do-

, . sidéria sua ambulantes in impietalibu

, '
** *^ Ili sunt qui ségregant semelipsc^
/,
,
20« animales, Spiritum non habéntes.
autem charissimi, supera'dificàntes vos-
'" Vo-

iv metipsos sanctissimœ veslrœ fidei, in

^' iv Spiritu sancto crantes, -' vosmetipsos in

*' , . (*

. .
12• LT•}• (. tîa.) ot. L: dyàn. (ACt €?:- LT: ,*,vu.7, /«. •). BetlU .

4) .). G àoelyti^y (. Piri-cr •). 19- HABI.T* iax


^^.
^.
(Al. : ovvtvo>x.y
»3.
GKSLTM:
nABCGKSLT*
. ^.
14. »: '-
nABCLT: kUyUi-
: T.

20. Rell. : *r nr. ày. ^».


LTU* (|..) avidy. *
15.
àaefieiaç. i<CT«t (• ""^-)
li. Leur» feitint. «rec • :»
festin• *. — Se gor
géant tans retenue, ne paiuant eux-mémet. Git<
Xiyw. Prie, f (p. ^.)
17. AL: tJk n^otif. . 18.
naï, 16• C:

hBT»*
iavriSr.
(sec.) Sx».
• lorsqu'ils manKcnt avec vous,

aucune retenue •.
so repaissent san

I
Jude, 10-21. 465
Contre lee Knoetiqiiee.

Zaeh. 3. 1.
lecorps de Moïse, il n'osa pas le con ï Pet. S, U.
Act. 10, 3i.
damner avec des paroles de malé- Xum. Il, 9.

mais il dit « Que le Seigneur


diction, :
* ^**• '*• *•

tecommande! » "* Mais ceux-ci blas- Pfc iî, î.


O*. 10, ï.

phèment tout ce qu'ils ignorent, et Slip. 14, II.

dans tout ce qu'ils connaissent natu-


rellement comme les animaux muets,
ils se corrompent. Malheur à eux Gcn. 4,
' '
U. La voie de Caiti. Ils cherchent à perdre
S.
Xom. 23, Î3 l'âme de leurs frères parleurs fausses doctrines.
parce quils sont entrés dans la voie 16, 32. — S'égarant comme Balaam. C'est par des motifs
;

Apoc. 2, 19. d'intérêt qu'ils répandent autour d'eux de mau-


de Gain, et que s'égarant comme Ba- vaises doctrines. — Rébellion de Coré. L'orgueil
et l'amour de la révolte les a jetés hors de la
laam, ils ont, pour le gain, rompu
bonne voie.
toute digue, et se sont perdus dans
la rébellion de Coré.
12. Deux fois morts; c'est-à-dire irrémédiable-
^-Ils font le déshonneur de leurs comra de-
cepiore» ment perdus.
festins, se gorgeant sans retenue, se ^1"^'"°*•
paissant eux-mêmes nuées sans eau ^|^i\\f•
;

que les vents emportent çà et là Tob._ 12. ;


9.'

arbres qui ne fleurissent qu'en au- e"^•^'^*-


tomne, stériles, deux fois morts, dé- ^;^"î

racines ''vagues furieuses de la mer, „*'^'™:,°•£.


;
^
'
Bom. U, M. '

jetant l'écume de leurs infamies: \f\^'^g•


astres errants auxquels une tempête ^-j^''j^;*jY*-
de ténèbres est réservée pour l'éter- ^^^^^ '•^^^-
nité. i"»• 1». 7.

14. Enoch... a prophétisé. On ne peut affîrmer


C'est d'eux qu'Enoch, le septième
* ^ '*',°pî'*-
ayi;c certitude qu'il y a ici une allusion au Livre
après Adam, a prophétisé, disant :
««•»«:»>. d'Enoch. Saint Jude a pu connaître par la tradi-
tion ou par une révélation particulière de Dieu
« Voici venir le Seigneur avec ses cette prophétie qui ne se trouve pas dans
Apoc. 1, 7.
l'Écriture. Les uns croient qu'il prête la parole
milliers de saints, *^pour exercer Is. 3, U.
Mat. 12, 36. à Enoch pour exprimer d'une manière plus vive
son jugement contre tous les hommes, les sentiments de ce patriarche; d'autres pen-
sent qu'il n'a voulu faire en cet endroit, comme
et convaincre tous les impies tou- en parlant du corps de Moïse, qu'un argument
chant toutes les œuvres d'impiété ad hominem à l'adresse des hérétiques qui admet-
taient l'inspiration de ces livres. —
Le septième
quils ont faites, et toutes les paroles après Adam; cest-à-dire le septième patriarche.
dures qu'ont proférées contre Dieu
ces pécheurs impies ».
^^ Ce sont des murmurateurs, se Coniru
superbos.
PhUip.
plaignant sans cesse, marchant IS, 19.
3,

la. 5, 21.
selon leurs désirs leur bouche pro- El.
;
13, 18.
21.
fère des paroles d'orgueil, et ilsf^^
Tim.6, 5,6.
admirent les personnes en vue d'un * ^*^ *^
"
profit.
Mais vous, mesbien-aimés, sou- Locnti
^'
iunt
venez-vous des paroles qui ont été apoHtoli.
Tlm. 1 4, 1.

dites déjà par les apôtres de Notre- 2 Pet. 3. 3,


2 Tim. 1. 3,

Seigneur Jésus-Christ, '^qui vous 18. Dans l'impiété; littéralement dans les im-
piétés. D'autres, se conformant au grec, qui porte
disaient qu'à la fin des temps vien- des impiétés, au génitif, comme régime de désirs,
traduisent : selon leurs désirs impies (Glaire).
dront des imposteurs, marchant se-
lon leurs désirs dans l'impiété.
*^ Ce sont des 19. L'Esprit; c'est-à-dire l'Esprit de Dieu.
gens qui se séparent Ipsi Deo in
nde et
eux-mêmes, hommes de vie animale, amore
faïereanl.
n'ayant pas l'Esprit. -<*
Mais vous, Hebr. 10, 20-2». Foi amour de Dieu attendant la
24, 26. miséricorde. La pratique des trois vertus théolo-
mes bien-aimés, vous édifiant vous- Philip. 1,2. 1, gales, condition indispensable du salut. « Domus
1 Cor. 2, 14. Dei... credendo fundatur, sperando erigitur, dili-
mêmes sur votre très sainte foi, priant 2 Cor. 10, 15.
gendo perllcitur ». Saint .4ugustin, Serm. xxvii, l.
1 Cor. 14, 15.
dans l'Esprit-Saint, "^'conservez-vous Job, 4, 23, 24.

BIBLE POLYGLOTTE, — T. VIII. 30


466 Judas, 22-25.

,
, .
Adveran• BOTatore•.

- dilectione Dei servàto, expectântcs mise-

çiov ricorcliam Domini nostri Josu Cliristi in

, -
*^
**

âê iv ([
iL•

/«^.
vitam aetérnam.
'* Et hos quidem arguite judicâtos

'' illos vero salvâU•, de igné rapiénlcs.

Aliis autem miserémini


odiéntes et eam,
in timoré
quœ carnalis est,
:

macu-

^
**

,
,.
, , ('
^"'
'-
lâtam tunicam.
'"

conspéctum
Ei autem qui potens est vos con-
servàre sine peccâto, et constituere ante

exultalione
Jesu Christi,
per Jesum Christum
gloria;
in
"
advéntu
soli
suœ immaculatos in
Domini nostri
Deo Salvatori nostro,
Duminum nostrum,
gloria et magnificénlia. impérium et
potéstas ante omne sa>culum, et nunc, et
in omnia siécula sœculorum. Amen.

22. Reprenez ceux-ci aprèt lee avoir eon»ai»euê.

. . ^.,
22 S. LT:
ix

Se ileÙTe èr

)-
, ..
ildfxtre SuxMftyo^iveç,
On peut traduire
discernement ».
• ayez pitié des uns, en OMnt de
:

S3. Pour les autre», ayez-tn pitié par crainién'ett


pas dans le srec.

.)
24• ': {y.^)à, : M. A r avènement de Notre-Seigneur Jittu-Chritt
25.
xvçM»
G rell.

.) 7^ narroç
*.
(* f
(pr.)
(p. ?>.) Sià
«rai. CSLIUOf
Xq.
(p.
n'est pas dans le grec.
i&. Au seul Dieu notre Sauveur. Grec • à Diea,
:

seul sage et notre Sauveur». — Par Ji$u*-Chri$t So-


tre-Sfigneur n'est pas dans le grec.
siècles n'est pas dans le grec.

Avant tous U$
Jude, 22-25. 467
Contre les g^noetiquee.

dans l'amour de Dieu, attendant la Cor. II, 3. 1

miséricorde de Notre-Seigneur Jésus- Bom. 8^e->7.


Colos.3, 14.

Christ pour la vie éternelle.


Ouid erga
-^ Reprenez ceux-ci après les avoir baeretieoa.
Jo».3, IS.
convaincus -' sauvez ceux-là en les Tit.
;
3, 10-11. m. Prenant même en haine...; c'est-à-dire ayant
Jac. ÎO. mêuie horreur. L'Apôtre semble faire allusion à
5,

arrachant au feu. Pour les autres, Rom. Gkl. 6,


lî. 9
1.
ce qui est dit dans la loi mosaïque des vêtements
souillés par la lèpre ou d'autres impuretés léga-
;

ayez-en pitié par crainte, prenant Cor.13,9,14.»7 les, dont on ne pouvait se puriOer qu'en lavant
1
6,
;

même en haine cette tunique de chair Colos.


10, ». non seulement le corps, mais encore le vêtement.
3, 5. Cf. Lévitique, xiii, 47 et suiv. U veut donc dire
qui est souillée. Jo^ 11, îb. par cette comparaison Fuyez avec le plus grand
:
Eph. S, 29.
^* Mais à celui qui peut vous con- Sol! soin même les apparencesde tout ce qui pour-
ChrUlo rait souiller vos âmes vicaire;.
Salvalori
server sans péché, et vous établir en gioria»
présence de sa gloire, purs et pleins Bom. 16, Î5.
Pet. 5, U.
1

de joie à l'avènement de Notre-Sei- 2 The•.


Pet. 3, IS.
1 3, 13.

gneur Jésus-Christ -^ au seul Dieu Tim.


;
4, 10.
S, 3
1 ;

notre Sauveur par Jésus- Christ Notre- Tit. 1, 3; 3, 4.


Hebr. 13, 21.
Pet. 4,11.
Seigneur, gloire et magnificence, Bom. I

13, 21.

empire et puissance, avant tous les Apoc. Pet. 4, 11.


1

1,6.
siècles, et maintenant, et dans tous
les siècles des siècles. Amen.
APOCALYPSE DE SAINT JEAN

INTRODUCTION

L'auteur de ce livre est l'Apôtre saint Jean. Le fait est incontestable et


même reconnu pour tel par les rationalistes les plus outrés; il a en sa faveur
toutes sortes de preuves d'autorité et de critique.
Saint Jean a écrit l'Apocalypse durant son exil à Patmos ou immédiate-
ment après. Or, il dans cette île sur la fin du règne de Domilion.
fut relégué

la quatorzième année, Jérôme, en 95.


dit saint

Tel est en effet le témoignage exprès des Pères les plus anciens et les
plus graves, notamment celui de saint Irénée, si bien instruit par saint Pol
carpe de ce qui concernait saint Jean.
Le règne de Domitien est bien l'époque que semble indiquer l'Apocalypse
elle-même. On ne peut pas placer plus tard la composition de ce livre : l'état

des Eglises, encore organisées de la manière la plus simple, et ce qui est dit
des Juifs et des judaïsants indiquent sûrement le siècle des Apôtres. Cepen-
dant on n'était plus aux temps des prédications de saint Paul. Les Eglises
d'Asie, fondées par saint Pierre et par lui, s'étaient relâchées de leur pr
mière ferveur. Elles devaient donc être établies depuis un certain temps, de-
puis quinze ans au moins. Le martyre d'Antipas, le martyr fidèle », indique
*<

une époque de persécution, non seulement à Rome, mais dans les provinc•
dans l'Asie Mineure en particulier; or, il ne paraît pas qu'il y ait eu des
persécutions semblables avant le règne de Domitien. Cet empereur, appelé
par Tertullien comme par Juvénal un second Néron, qui fit mourir en haine
de la foi Flavius Clémens, son parent, dont il avait adopté les enfants, fit
aussi rechercher en Palestine, pour les mettre à mort, tous ceux qui appar-
tenaient à la famille de David; et comme les petits-fils do saint Jude, marié
avant son apostolat, furent dénoncés à ce titre, selon Hégési|)pe, on les con-
duisit à Rome pour y subir leur jugement; « mais h; tyran les épargii
parce que ses interrogatoires et leurs mains calhmses lui prouvèrent quo
n'étaient que de pauvres cultivateurs dont la fortune n'excédait pas neuf niiK
deniers ». Il est à croire que saint Jean y aura été transporté à la mèni•
INTRODUCTION A L'APOCALYPSE DE SAINT JEAN. 469

époque. C'est d'ailleurs sous Domitien qu'on commença d'infliger aux prêtres
et aux fidèles la peine de la déportation. Nerva, qui lui succéda l'an 96, ré-
voqua ses édits et rappela les exilés.
On exagère beaucoup les obscurités de l'Apocalypse. Les difficultés qui lui
sont propres ne se trouvent que dans les prédictions or, ce livre contient
:

bien autre chose que des prédictions. Le prologue, les avis aux Eglises el à
leurs pasteurs, les descriptions du ciel, des anges, des martyrs, etc., n'ont
pas l'avenir pour objet, et sont aussi clairs que frappants. « Les avertisse-
ments moraux et les sentiments de piété, d'adoration, d'actions de grâces
envers Dieu et envers Jésus-Christ sont admirables dans ce livre », dit Bos-
suet. —Et même dans la partie prophétique, il s'en faut bien que tout soit
obscur, ou que l'obscurité soit si grande. Il est 'rai qu'à l'origine il n'était
pas facile d'en préciser le sens mais les événements ont fait le jour, et les
;

interprètes ont expliqué le texte. Nous avons à cet égard sur les chrétiens des
premiers siècles le même avantage que ceux-ci avaient sur les Juifs pour les
prophéties messianiques. Celles qui nous semblent les plus claires ont passé
d'abord pour des énigmes. Aujourd'hui nous admirons la vérité du tableau
et la précision des traits. Pour ce qui reste à accomplir, « je le laisse, dit
Bossuet, à ceux qui en savent plus que moi car je tremble en mettant les
:

mains sur l'avenir »; néanmoins on a une certaine vue des événements pré-
dits et de leurs principaux caractères. Par exemple, on ne saurait dire au juste
quels faits précéderont la fin du monde, ce que sera l'Antéchrist, quand il
viendra, ce que c'est que Gog et Magog, comment aura lieu la résurrection, etc.
Mais on comprend très bien que la résurrection et le jugement mettront fin
à la durée du monde, qu'il y aura auparavant des épreuves terribles, un
grand séducteur et un grand persécuteur n'est-ce pas assez pour craindre
:

et louer Dieu, pour s'attacher à son service, se confier en sa providence, se


détacher de tout et aspirer au ciel?
11 est certain néanmoins que ce livre a ses difficultés. Ce n'est pas une his-

toire, comme les Evangiles, ni un traité ou une exhortation, comme les Epî-
tres :c'est un livre prophétique, rempli de prédictions et de symboles, double
source d'obscurité, double écueil pour les esprits peu accoutumés aux figures
de la Bible, peu versés dans l'histoire ecclésiastique ou qui portent dans
cette étude des préoccupations de système ou de parti.
Les prédictions n'ont jamais la clarté des récits. Souvent elles n'offrent
qu'une esquisse, un aperçu, un sommaire des événements à venir. Quand
elles seront réalisées, les faits en feront ressortir la signification et écarte-
ront les imaginations erronées. Mais jusque-là, il est naturel qu'elles don-
nent lieu à des conjectures et qu'elles se prêtent à diverses combinaisons.
C est ce qui est arrivé, avons-nous dit, aux prophéties de l'Ancien Testament.
La nature du langage symbolique ajoute à la difficulté pour ceux qui ne sont
pas familiarisés avec le style prophétique. Comme saint Jean découvre l'ave-
niren \4sion, il le décrit sous forme de tableaux, d'images emblématiques.
Sous sa plume, les choses les plus spirituelles prennent un corps; les êtres
470 INTRODUCi iuN L APOCALYPSE DE SAINT JEAN.

inanimés eux-niomee agissent et parlent. Les minislrts dr Dieu deviennent


des anges, des astres, des ôtres l'antusliques. L'empire est une cité, l'Église
un temple, les arrêts du Sauveur un glaive. Un nom s'exprime en chiiïre. Un
chiffre reçoit une valeur indéterminée, purement relative. Mille ans signiiient
une période très longue. Dix jours indiquent un court espace de temps. Ce
langage a son mérite il est vif, rapide, frappant; mais il a aussi ses défauts.
:

S'il met les objets en relief, c'est en un point seulement, en laissant dans l'on

bre les contours. Les esprits aventureux s'y donnent libre carrière; les es-
prits minutieux, qui veulent qu'on leur précise chaque chose, se plaignent de
ne rien saisir. Ceux qui ont peu étudié les prophètes s'étonnent qu'on ne
prenne pas à la lettre toutes les figures : la terre qui tremble, les montagnes
qui chancellent, les astres qui tombent, les m;u'lyrs «pii revivent, les sl;itue8
qui parlent, le démon qu'on enchaîne, etc.
Le défaut de connaissance sur l'histoire de l'Église, sur les persécutions des
premiers siècles, sur l'invasion et les ravages des barbares, sur la décadence
de l'empire romain, enfin sur tout ce qui fait l'objet de la plupart des prédic-
tions, est encore une nouvelle cause d'obscurité pour un certain nombre.
Ceux-là renvoient communément à la fin du monde les tableaux même les
moins voilés de la chute de l'empire et de Rome.
Enfin, les préoccupations, l'attache au système ou au parti, l'amour de la
nouveauté, ont beaucoup contribué à multiplier les interprétations singulières
et extravagantes. L'esprit est aisément la dupe du cœur. Si cette maxime
trouve son application dans les sujetsmême les plus clairs, combien plus doit-
elle se vérifierdans l'étude des symboles, dans l'interprétation des termes va-
gues, insolites, énigmaliques? C'est ce qui explique comment un certain nom-
bre de protestants en sont encore à faire à l'Église romaine l'application de
ce que saint Jean a écrit sur Rome infidèle et persécutrice.
Les nombres ronds, si fréquemment répétés, dans la partie symbolique de
ce livre, participent évidemment de la nature du symbole. De là résultent
deux conséquences remarquables : —
l** On ne doit pas leur attribuer une
signification trop précise. Comme les symboles sont de simples similitu»!
qui ne se réalisi'ut jamais qu'approximativemcnt, les nombres qu'ils renfer-
ment ne sauraient avoir une valeur bien déterminée et la signification en est
toujours plus ou moins vague. Ce serait donc se hasarder «le dire qu'il doit
y avoir entre les choses dénombrées un rapport identicpui à celui qui existe
entre les nombres. Il n'est pas certain, par exemple, que telle durée évaluée
à sept ans doive être exactement le double de telle autre durée évaluée à
trois ans et demi. —
2* Le rôle que ces nombres, deux, trois, sept, douze, eti

remplissent dans l'énoncé de certains dogmes, de certaines lois, de certains faits


très connus, les suggère naturellement à l'esprit lorsqu'il s'agit de dénombrer des
choses, des lois, des faits semblables; et par la -môme raison est cause qu'ils
éveillent d'eux-mêmes la pensée de choses du môme genre. De là pour chacun
d'eux une signification accessoire, qui les rend propres à entrer dans la com-
position de tels ou tels symboles. iVinsi au nombre deux, qui est celui des
INTRODUCTION A L'APOCALYPSE DE SAINT JEAN 471

témoignages requis pour légitimer une sentence judiciaire, s'est attachée l'idée
d'accord, de confirmation, de certitude en matière de déposition; c'est pour-
quoi les Apôtres doivent toujours être deux à prêcher, et il y a deux témoins
ou deux martyrs [qui rendent témoignage à Jésus-Christ dans la persécution
{Apoc, XI, 3). Le nombre trois, qui est celui des personnes divines, fait penser à
la divinité. 11 prend place naturellement dans tout ce qui est consacré à la Tri-
nité ou qui a rapport à elle. Quatre, dont le carré est la figure, donne l'idée
de l'étendue limitée ou du monde physique; d'où la dÎA-ision de la terre en
quatre parties, les quatre points cardinaux, les quatre vents du ciel, etc. Joint
à trois, ce nombre donne sept; or la religion est ce qui unit les trois per-
sonnes divines avec les quatre parties du globe; c'est donc aux objets reli-
gieux, considérés comme
que ce nombre sept convient particulièrement.
tels,
De là l'emploi si fréquent de ce nombre dans les énumérations relatives au
culte ou aux œuvres de Dieu. Comme sept indique la totalité, sept moins un,
ou six, donne Tidée d'un nombre imparfait, comme d'une semaine sans sab-
bat. Répété trois fois, c'est le nombre de la bête, 666. Trois et demi, moitié
de sept, suggère la pensée d'une chose incomplète, tronquée, malheureuse;
douze au contraire donne l'idée d'universalité dans le temps ou dans l'espace.
Ces significations fondées sur l'association des idées semblent impliquer le
principe que toutes les œuvres de Dieu se font avec nombre, poids et mesure,
suivant des règles uniformes; mais il ne faut pas trop presser ce principe.

En fait de termes et de signification, la grande loi c'est l'usage; et bien


qu'ils aient parlé par inspiration, les auteurs sacrés, pour se faire entendre,
ont dû prendre le langage de leur temps, avec ses imperfections comme avec
ses qualités, et s'en se de la même manière que d'autres aui'aient fait
dans les mêmes circonstances.
L'Apocalypse a trois parties : —
La première, i-iii, contient le prologue,
avec des avis pour sept Églises de la province d'Asie. Ces avis ont pour but
de fortifier la foi des chrétiens et de ranimer leur ferveur. Notre-Seigneur
signale aux évêques un double péril l'hérésie dans le présent et la persé-
:

cution dans un avenir prochain. —


La troisième partie, xx-xxii, offre le ta-
bleau des événements qui précéderont immédiatement la résurrection générale,
puis l'annonce du triomphe final de Jésus-Christ et des saints, avec une
conclusion assez courte qui fait comme le pendant du prologue. La seconde, —
celle du milieu, iv-xix, est, sans comparaison, la plus étendue. C'est là que

sont rapportées les visions prophétiques dont saint Jean fut favorisé. Elles
ont pour objet les terribles épreuves par lesquelles l'Église doit bientôt passer,
mais surtout le triomphe du Sau'eur sur l'empire idolâtre et les châtiments
réservés aux persécuteurs. Ces visions sont mentales et symboliques, du
genre de celles que saint Thomas appelle Imaginatives, c'est-à-dire qui, sans
affecter les sens extérieurs, ne sont pas néanmoins purement intellectuelles.
(L. Bacuez).
1

01 TOr
« APOCALYPSIS

JOAN.MS VPOSTOLI

*4( ^ ,
&, ' -
(
xsy

,

«
&,
',
âiu
xai
-
âov-
dit
.
illi
'
Apocalypsis Jesu Christi,
Deus palam
opûrtet fiericilo et significâvit, miltei
per angclum suum servo suo Joânni
^ qui testimonium perhibuit verbo Dei.
:
quam de-
facere servis suis qua•

,'
*

-
d
. et testimonium Jesu Christi, qua*cv'imque

' vidit. ^ Beâtus qui legit et audit verha


^ dvu-
prophetia' hujus et serval ea quaî in ea

.
:

xai « - scripta sunt tcmpus enim propc est.


:

,
,, ,
'yioia.

''
^-
<'t

tem
* Joànnes septem ecclésiis qu£P ^unt
Asia, Gratia vobis et pax ab eo qui est,
qui erat. et qui ventiirus est et a sep-
spiritibus qui in conspéctu thron•
ejus sunt ^ et a Jesu Christo, qui est tt -
:

primogénitus mortuurum,
:
in

' tis fidélis, •

princeps regum terr» qui diléxit n••- :

et lavit nos a peccâtisnostrisin sanguin

' ,
suo, ^ et fec'it nos regnuni et sacerdol•
Deo etPatrisuo ipsigloriael impériui

' .'
^ :

,, ,
in s<écula saeculorum. Amen.

, (^9•, xai
'
xai
"

oum omnis
Ecco venit cum niibibus,
oculus, et qui eum pupug•
et vidébif
-

.' , , .,^
, runt. Et plangent se super eum omni

} ' tribus tornc. Etiam. Amen. *Ego suni

,
\
ai val,
, et Q, principium et finis, dicit I)ominu.s
Deus, qui est, et qui erat, i*t qui vonliirus
xai 6 xai

• ^ est, omnipotens.
'"'
Ego Joannes
ceps in tribulatiùne, et regno, et patiéntia
frater vester. et p.irli-

in Christo Jesu fui in insula qua» appel-


:

(pr.
>-•«.
iuscr. ^ytn.
inscr.
.)
2. G
:

rell.
(.
&. 5
9tol.
<7. 'luiâvvov. 1.
&
). ).
• Jt. nABT: îStr.
».
: (|.

('• *•)
3. nBT*: to»-
.


— nC
'^*^-
la-
làtur Patmos, propter verbum Dei,

». TÔ J.
(p. nvf.)
Tjj. LT: ir
[}8.• «e/v
9io(. 9. (; rell.• (pr.) meï et (ail.)
{* bis
Apocalypse dt ioint Jean.
Tlu'olog'eii •.
et ait. àui).

• et roux qui écoutent


>.
». .G rcll.

grec a en plus
(.* o)

: •
1

'


le

:- I. ht rt-oute. Grec
3. •.:

yor. 4. G rell. * (pr.) ri. ,: -. tiàv Irvin. Et garde. Grec • et rem qui Kordeiit •.
:

^• .
. Le royaume et le» prttre*. Grec « rôle cl pri
5.
aarrt
NABCG
fiaadeiar^
.
rell.
». LT*
l»f. LT*
(.*

»'
*«)
ùy. 6• .:
mûr.
• àyanùrri.

8• : G

:
très
8.
0.
•.
Seiffneur Dieu. Grcr • le SeÎRneur
/-*•

De Jétu*. Grec • de JeiuvChritt >.


:
:
:

>.
APOCALYPSE DE SAINT JEAN

I. '
Révélation de Jésus-Christ que ,^^'^?^,•;:: Prologue. — i. 1-8.

Dieu lui a donnée pour découvrir à "^ }f,f.• 1. i. Révélation est la traduction da mot grec
ses serviteurs ce qui doit arriver bien- Apoc'i's ;îï, *A-oia"Aji•.;. — Jean, son serviteur. Saint Jean
qui ne s^élait nommé ni dans son Évangile ni dans
tôt,etiirafaitconnaître. en l'envoyant '^1'^%^^• ses Épitres, se nomme dans l'Apocalypse, parce
que ce livre est une prophétie et que le prophète
par son ange à Jean, son serviteur, 1^^,%%. doitaitester la rcalilé el rauthenlicité de ses ré-
- qui a rendu témoignage à la parole ^3.'•;; vélations en les signant, pour ainsi dire, de son
nom.
de Dieu, et le témoignage de Jésus- i^,\y,-9. 2. Le témoignage de Jésits-Christ, c'est-à-dire
qui a rendu témoignage de tout ce qu'il a vu de
Christ en tout ce qu'il a vu. ^ Bien- ^'^,1]^ Jésus-Christ.
heureux celui qui lit et écoute les i/^à'^iîe;
paroles de cette prophétie, et garde -j^^SI'.t.
les choses qui y sont écrites; car le ^""ï/iV."'
temps est proche

,
Jean, aux sept Eglises qui sont
^

en Asie Grâce à vous et paix par


. -, . .
:

j •
celui qui est, qui était, et qui doit
• • •
luc.
ch
'
aloris

Joa-SO. Î1,Î6.
coio*. 3, 1».
A. Aux sept
au verset ii.
Eglises. Ces Églises sont nommées

venir, et par les sept esprits qui sont


. * - \ I ' /^U •
.
i Act. 10,
li.'L•.
3. 4.

devant son trône: ^etparJesus-Lnrist Lac. 21, 33.


oui est le témoin hdele, le premier- si. i?. 1.
^ , , j ,
Colos. 3, 3.
.
1 •

ne des morts, et le prince des rois de cor.i5,so,j3. 1

la terre, qui nous a aimes et nous a Hebr. », s.


lavés de nos péchés dans son sang^, phuip. s, .
* et nous a faits le rovaume et les jo». 15, 12. 6. Royaume, les chrétiens sont appelés à par-

T-w• I-«* 1
M»t.l3.J4.3I. tager le royaume de Dieu, ce qui les établit dans
• 1 • 1
prêtres de Dieu son rere a lui une condition bien supérieure à celle des infi-
^,
eloire et
,.
. •> J .1
laM«re.4,»6,3u.
Bph i. 19.
1 empire dans les siècles des Rom. n,
dèles. —
1
:

lui, à Jésus-Christ.
1
1.
O.
, ,
^ . Joa. ÎO, 17.
siècles. Amen.
''
Le voici qui vient sur les nuées, ^U^f^^l*:
et tout œil le verra; et même ceux "•,^, 8. L'Alpha et l'Oméga sont la première et la
dernière lettre de l'alpbnbet grec. Notre-Seigneur
qui l'ont percé. Et toutes les tribus ^'^-u,"'. est souvent désigné de la sorte dans les monu-
ments primitifs.
de la terre se frapperont la poitrine ^°^ J^• \l
à cause de lui. Oui Amen. » Je suis ^^.,,^. I""^ Partie. — aux sept Éçlieei,
l'Alpha et l'Oméga, le commence- le. 44, 6.
Art. 10, 36.
I, 9-III
ment et la fin, dit le Seigneur Dieu, Kr. 3, 14. 1" Vision. I. 0-20.
Ps. 9, 17. i° Avis à l'Église d'Éphèse. Il, 1-7.
qui est, qui était et qui doit venir, le 3" Avis à l'Église de Smyrne, II, 8-11.
4» Avis à l'Église de Pergame, II. li-I".
Tout-Puissant. o" Avis à l'Église de Thyatire. II. 18-29.
^ Moi, Jean, votre frère, qui ai part '
— ! De 6° Avisa l'Église de Sardes. 111. 1-6.
visione "»
monetur. Avis à l'Église de Philadelphie. III. 7-13.
à la tribulation, au règne et à la pa- M»t. 2, 10. 8° Avis à lÉglise de Laodicée, III. 1 4-22.
tience en Jésus-Christ, j'ai été dans
de Patmos, pour
Job, 33. 10.
^, i.
1° Vision, I. 9-30.
l'île parole de *'1:1' la
9. Patmos. Petite île de la mer Egée, l'une des
Dieu et pour le témoignage de Jésus. ^^"'^' '
Sporades, à l'est de la Carie, au sud de Samos. Ce
474 , 10 —
^
Apocalypsis, II, 2.

év
.
Ttj

£ ,
• '
xvQiuxij jjfitoa, xai
. Ad
*"
KcclMiaa (, 9-III).

tv

'*
—f Vimi»€it 9-90J.

lestimunium Jesu. '" Fui in spiritu in do-


rainica die, et audivi post me vocem ™eg-
nam tanquam tubœ , < dicéntis Quod :

(. 2 -
xui vides, scribe in libro
/' i2, et mitte septem

([ .^
:

xaiX) ecclésiis quœ siint in Asia. Epheso, et


'Àain, Smyrnaî, et Pérgamo, et Thyalirœ, et
*([' Sardis, et Philadelphiœ, et Laodiciae.
xut

', /,
^ ^,
*^

^^
'^
Kt convérsus sum, ut vidérem vocem
quw loquebâlur mecum et convérsus
vidi septem candelabra ai'irea *' et in
:

'
:

médio septem candelabrorum aureorum

, ,, --- ,,
similem Filio huminis, vestitum podér•

/ *^r] et prœcinctum ad mamillas zona ai'ireii


** caput autcm ejus «'t capilli
erant eàii-
didi tanquam lana alba, et tanquam nix,
et oculi ejus tanquam llamma igpnis

,
' •' et

,
ffXd^ '

(
:

pedes ejus similes aurichâlco, sicut in


(/ camino ardénli, et vox illius tanquam

^,
]
'* «/ ^ vox aquârum multarum * et habél»at in :

déxtera sua stellas septem et deore ejus

-
:

. ' ,
g-ladius utrâque parte acutus exibat et
faciès ejus sicut sol îucet in virlute sua.
:

', &
iv

'"
Et cum vidissem eu m, cécidi ad pe-

,
* '

'
^' ,
'
'&..
des ejus tanquam mortuus. Etpôsuitdéx-
teram suam super me, dicens Noli timé-
re ego sum primus et novissimus "et
:

vivus, et fui mortuus et ecce sum vivens :


:

& '',
in sa'cula sa^culorum, et hnbeo elaves
mortis, et inférni. '• Scribe erpro quae vi-
*' xai il disti, et quœ sunt, et qua; oporlet fieri
^" post hœc. Sacraméntuni septem stellâ-
'-'*

ojv rum quas vidisti in déxtera mea, et sep-

. ' , ,^ , tem candeh'ibra aûrca septem Stella?,


angeli sunl septem ecclesiarum et can-
delabra septem, septem ecclésiie sunt.
:

II•

, '
Angelo Ephesi ecclésiîp scribe
II. '

septem slellas in déx-


Ilaee dieitqui tenet
tera sua, qui ambulat in médio se{)tem

'^

,, on or

,
- candelabrorum aureorum
tua, et
Scio opéra
laburem. et patiéntiam tuam, et
quia non potes sustinére malos et ten-
tasli eos qui se dicunt apostolos esse,
non sunt el invenisti eos mendâces
:
:
''


'

*
iO. AL: . Oma9éy |{(,(;
. ^)
.
fity. fia. [\. r<'ll.
(*
NT»:
èl'tltt, il\.
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16. I.T (*
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9.
.
ii,

Jariçtç.

.
18).
T*


l'Alpha cl romi^ga, le premier ttl Ir dernÎt-r: ei
|ue tu vol• •.

le. J>« xièclei



det tièelen.
<

AuT »cpt f^ijUtet, r.rrc : • aux ipli


I.t• i;ro. a en plue
:

amen
G NACLT: 8ç ilôet h rij
•I .
àâ. 19. t •>'•
rell.
M. /.<< tept fhandetier$. ( -opt chantli
o. AL: ir T§ Stltù. G rt>ll. al L ai htà hnà
: licr« ()iio lu vois •.
Apocalypse, , 10 — II, 2. 475
. Aux Enlisée (, -111). — 1° VUion /> 9-90J.

'0 Je fus ravi en esprit le jour du Sei- n'est qu'un rocher, presque partout aride, de
"^"Vs'V»•"" trente railles romains de circonférenrc. On montre
gneur, et jentendis derrière moi une ^^"• dans l'Ile une grotte où l'on croit que saint Jean
a écrit l'Apocalypse. — Pour le témoignage dejé-
voix éclatante comme d'une trompet- sui-CArisi; c'est-à-dire pour avoir rendu témoi-
Mat. sa, 34.
gnage à Jésus, pour avoir prêché le nom de Jésus.
te, ^' disant « Ce que tu vois, écris-
:
10. Le jour du Seigneur; le jour du dimanche,
le dans un livre et envoie-le aux sept premier de la semaine.
H. Asie, la province romaine qui portait ce nom
Églises qui sont en Asie à Ephèse, et comprenait une partie de l'Asie .Mineure. —
:

àSmyrne, à Pergame, à Tliyatire, à Ephése. Voir la note sur .Icies, xviii, 19. — Smyrne.

Sardes, à Philadelphie et à Laodi-


Voir plus loin la note sur n, 8. — Pergame. Voir
plus loin la noie sur ii, lî. — Thyatire. la
note sur Actes, xvi, 14. — Sardes. Voir plus loin
'
cée ». la note sur ni, 1. — Philadelphie. Voir plus loin
'- Et je me tournai pour voir la
FiliuB
homiols la note sur iii. 7. — Lao<licèe. Voir la note sur
inler can- Colossiens, u. 1.
voix qui me parlait; et m'étant tourné, delabra.
El. ÎO, IS. 13. Une longue robe. En grec roS/.fr.î, robe des-
je vis sept chandeliers d'or; *^ et au Zach. 4, i. cendant jusqu'aux pieds, vestis talaris.
Mat. IS, ÎO;
milieu des sept chandeliers d'or, SS. ÎO.
Dan. 7, 13;
quelqu'un qui ressemblait au Fils de 10, &.
PhiUp. 2, 8.
rhomme, vêtu d'une longue robe, et Eph. ' '

ceint au-dessous des mamelles d'une iiL??.'''^!^;

ses cheveux
14. Ses yeux comme une flamme de feu, image
ceinture d'or. '
'•

Sa tête et "^^.'Va!*'
de la puissance de Jésus-Christ et de son cour-
étaient blancs comme de la laine ^L^iole.' roux contre les méchants.
blanche et comme de la neige, et ses A^'iVîs.
yeux comme une flamme de feu. ^tiS^Aii.
*^ Ses pieds étaient semblables à de "'Su^'is't*"
l'airain fin.quand il est dans une four- sa^is'is'it
naise ardente, et sa voix comme la 2 Th€S. S, S.
lu. Sept étoiles, images des sept Églises, comme
voix de grandes eaux. '^ 11 avait sept M»t.25, 4i;
il est dit y. 20. —
Dans sa force quand ses
étoiles dans sa mam droite de sa : ps. «, 4. rayons traversent une atmosphère limpide et sans
, , , 1 ' I». 49, î. nuages.
bouche sortait
.',.•..
une epee a deux tran- jo»-
Mac.
s. u».
1 7, S ;

^ était lumineux
chants, et son visag^e ", 13.
Sap. 5, 6.

comme le soleil dans sa force.


'' Et lorsque je l'eus vu, je tombai ^^*^!""**' 17. Je suis le premier et le dernier. Voir plus
haut la note sur y. 8.
'^'»'«»"»•
à ses pieds comme mort. >îais il mit
sa main droite sur moi, disant « NeDan.io.ie,K. :
. ^ . . , . .1 le. SI, 3.
crains pomt. je suis le premier et le ex.2, i._

18. Celui qui vit, par lui-même, et possède en


dernier, '* et celui qui vit: j'ai été Hat.»;, é!
lui seul le principe de sa vie.
mort, mais voici que je suis vivant Apoc. 21, 6.
dans les siècles des siècles, et j'ai les itom. , s»,

clefs de la mort et de l'enfer. ^* Ecris sap. le! 13.


donc les choses que tu as vues, celles '^;
qui sont, et celles qui doivent arriver Apnc! 1,1; n.
20. Les sept anges...: c'est-à-dire les sept évê-
ensuite. -^ Voici le mystère des sept Ph.iip. i,'i.
ques, qui sont en effet les anges visibles de Dieu,
étoiles que tu as vues dans ma mainApoc.î,/, ou ses envoyés. Cf. .,.,,, n. i7 (Glaire^ j'9.

droite, et des sept chandeliers Les :

sept étoiles sont les sept anges des


sept Eglises, et les sept chandeliers
sont les sept Églises.
9* 2" Avis à l'Église d'Éphèse, II, 1-7. ^^
11. » Écris à lange de l'église
^

d'Éphèse Voici ce que dit celui qui Tob,


:
Epheei.
12. 12.
Dan. 10, 12.
II. 1. Éphèse. la note sur Actes, xviii, 19. '
tient les sept étoiles dans sa main l^j^;^.!",•,^!'

droite, qui marche au milieu des sept Dent.


2 Cor.
23, 14.
16. 6,

chandeliers d'or. - Je sais tes œuvres, Ex. 33. 16. 2. Ta patience, c'est-à-dire ton courage à sup-
Sap. 10, 10.
Eï. 3, 20
porter les épreuves et les adversités. Qui se di- —
et ton travail et ta patience, et que 15, 24.
;
sent apôtres: les novateurs s'jiriogeaient ce titre
El. pour accréditer plus facilement leurs faasses
tu ne peux supporter les méchants ;
33,
2 Tim. 2, 3.
13.
doctrines.
Joa. 4, 3S.
tu as éprouvé ceux qui se disent 1 Cor. 3, 8 ;

15,58.
apôtres et ne le sont point, et tu les
/i76 Apocalypsis, II, 3-15.
I.

' ,
,
, ^.,
Ad Kceleaia• (I» •-III). —«*,«', 4* AngeUm Ephmmt^ Mlmtpmm,

. ' xai xal -


- ^ et patiéntiam habes, etsustinuisti prop*
rwgmmt (II, i-i7J.

& '
/,
* *./'

,
xod

è'pj'a
xai
. -
xul êià

xai
de
'

,
' '^
tx
xai
ter nomcn meum, et non defecisti.

* Sed habco advérsum


totem tuam primam reliquisti. ' Menni
esto itaquc undeexcidcris étage pœni
ténliam, et prima opéra fac em autciu,
vénio tibi et mov<''bocandelâbrum luum
te,

:
quod chari

',,),.
:

',
^"
de loco suo nisi pœniléntiam égoris, • Sed
hoc habes, quia odisli facta Nicolaitarum,
qujr et ego odi.
' ^ Qui liabet aurem, ai'idiat quid Spiri-

"' , tus dicat ecclésiis Vinccnti dabo édere :

,' ( ^
" Kui
)-.
- xai
de ligno vitae, quod est in paradiso Dei
mei.

Hœc
' Et angelo
dicit primus
Smyrnœ ecclésiaî scribe
et novissimus, qui fuit
:

,

. ^OîôU

. xai.
xai
),
xai

xai
'
xai
môrtuus, et vivit ' Scio tribulationem

tuam, et paupcrtatem tuam, sed divcs es


et blasphemaris ab his qui se dicunt Ju-
diéosesse, et non sunt, sed sunt synagoga
Sétanœ.
:

,' ^, ^&,
*,
*^

xai 0- es.
'° Nihil
Ecce
horum timeas
diabolusnliquosc
missi'irus est
vobis in cârcerem. ut tentémini et ha-
quaî passiini-

'
bébitis Iribulalionem diébus deccm. Esto
xai ). fidélis usque ad mortem, et dabo tibi co-

' . ?^
ronam
, * ' **
vitœ.
Qui habet aurem. aûdiat quid Spiri
tus dicat ecclésiis Qui vicerit, non la :

^
& ' ',,
%
''*
Kai (7
'•*
-
t7;V
délur a morte secimda.
*^ Et angelo Pérgami ecclésia? scribe

Hœc
parte acutam
habet rhomphfpam utraqu
dicit qui
*^ Scio uni habitas, ul.i

sedes est Sâtanœ et tenos nomen meum


:
:

, .&,' ,
xai : .

, xai
xai
xai
et non negasti fidem meam. Et in diébus
illis Antipas testis mous fidélis, qui occi-
sus est apud vos, ubi Sâtanas hàoitat.

,- &
'^' Sed hâbeo advérsus te pauca quia

. ,
'
* * ' :

habes illic lenéntes doclrinam H;ilaam, :

qui docébat Balac miltere scàndalum

xai
', '^ xai
coram
<^ ita
filiis Israël,
habes et tu tenéntes doctrinam
édere et fornicâri :

»•
3.
i (GST:
nlamtç) * m.
(pr. m.). 7.
G rell.

h
. .
:

i
«. . (xm,
ttiuft. 5.

AL (f htrà)
: ..G
»•

rcll.
: rmim
: LT*
{.:

Celi. y• 17).
»', ^
titno-
.
14.

.
es paiioiit
LT* Su. G
G
.1.
rcll.:

Tu
7. De mon Dieu. Crée
(*»
es patient. (;rrr
•.
• de I>ieu •.
rell.
(pro S

:
: ,
; •
»).
Baiam.

et tu • soaffirt, et tu
15. SLTO•

AljCT:
. L: ir ./4Vfy (rnH.
nyaô. GKSTf (in r.) /'•
^, : 8. LT: «>. Je unis Inn fiffltcliou. (.ro<- : • je rnnnais te»
«riivres el l<>n .'«fntciimi «. Mai* tu es riche figure —

,
ir

.
: - ••-
entre parcn"• '- •••

.
'

If Zfiv^yji). 9. ACLT* f^a tt. (i rell. : «iio ni. 13. Je »fi' • je connaii i•

et : k* Twr Uy. 10. A»<:LT': (nT*: /-"*»'). cruvres et


: ^»'.
13. LT* T. %•
SLT:
«. LT•
\.•.

(ait.; iv.
^. ACT«L•
:
«1«.
i%. A mnntirr. t.rrr

iS. Le (trec « en plus


: • ;\

la fia : • que
des cbote* MCri-

je bais •.
>

Apocalypse, II, 3-15. 477


1. Aux Egrlleee (1, Q-llI). — «°, a', 4' Ephêse, Sm^me, Pttrgame CH, 1-17J.

as trouvés menteurs. ^ Tu es patient, 'Rlm*!^.''!^*

et tu as souffert pour mon nom, et ^^ \^\


Ecoli. S, 4.
tu ne t'es point découragé. » Thefc 3, 13.

* » Mais j'ai contre toi, que tu es Quld 4. Ta charité première, ton premier aUachement
cootr» à ton Église.
déchu de ta charité première. Sou- Jac. eum.
3, ».
"'

viens-toi donc d'où tu es tombé fais STim. 1,6. 8.


Apoc. . ;
I,

pénitence, et reprends tes premières U. îî, 19.


œuvres, sinon je viendrai bientôt à
toi; et si tu ne fais pénitence, j'oterai
». 6. Nicolailes; hérétiques qui avaient pris leur
ton chandelier de sa place. ^ Mais tuAct«,5;4
^ Apoc.3, 14, la. nom de Nicolas, l'un des sept diacres de Jérusa-
^

as cela, que tu hais les actions des lem, qui Tut l'auteur, ou plutôt l'occasion de celte
secte (Glaire).
Nicolaïtes, que moi aussi je hais.
7. Cet arbre de vie au milieu du paradis, c'est
'
» Que celui qui a des oreilles en- coocia»io.
Jésus-Christ présent dans le ciel; le fruit de cet
tende ce que l'Esprit-Saint dit aux ^'î arbre, c'est la possession de Dieu (Glaire^.

Eglises Au vainqueur, je donnerai Joa. 4''ï4.


:

à manorer du fruit de l'arbre de vie, 'iut.i3, s!'


, 1-1 ^ J<M. 14, 21. .
'

qui est dans le paradis de mon Dieu. Bom. 8,9.


1

* » Et à l'ange de l'église de Smyr- Avis à l'Église de Symrne. , 8-H. .'>"

X^^f^l".
^*
ne, écris Voici ce que dit
: celui qui ^Pfj'ij;

est le premier et le dernier, qui a été '"^'",,:"•


mort et qui est vivant. ^ Je sais ton°i^^^-,\°',^•
affliction et ta pauvreté; mais tu es l'^co'i.ufs.
riche, et tu es calomnié par ceux qui ^>'3,\%,"io;
se disent Juifs et ne le sont pas, mais ^ ^^,^!*"
qui sont de la synagogue de Satan. ^^\^\
***
» Ne crains rien de ce que tu au- ^'^^'Jl^a*'
Monnaie de .Smjme (f. S).
ras à souffrir. Voici que le diable va ^*^"^.
mettre quelques-uns de vous en pri- 8. Smyrne. ville ionienne, port de la mer Egée,
dans l'Asie .Mineure, à 3â0 stades romains au
son, afin que vous soyez éprouvés; nord d'Éphèse, célèbre par son commerce.
9. (Qui se disent Ils se disaient Juifs, et ne
et vous aurez des tribulations pendant Âcû»o,22.'84. Tétaient pas, parce que le \Tai Juif n'est pas celui
dix jours. Sois fidèle jusqu'à la mort, joi; l^lti.' qui le parait au dehors, mais celui qui l'est inté-
""•*'• rieurement. Romains, 28, 29 (Glaire). ir,

et je te donnerai la couronne de vie. '


* '» Que celui qui a des oreilles en- conciaeio. \\. La seconde mort est la damnation éternelle,
comme la première est la mort du corps (Glaire).
tende ce que l'Esprit-Saint dit auxApoc. i,7;îo.
Eglises Celui qui sera victorieux iÎ^i.Vd,3s.
:

ne souffrira rien de la seconde mort.


4' Angelo
^- » Et à l'ange de l'église de Per- Avis à l'Église de Pergame, II, l-2-i'i
Per^ttiiii.
Apoc. 1, 16;
game, écris Voici ce que dit celui
:
1, 16.
Eph. 6, 17.
qui porte l'épée à deux tranchants Hebr. 4. lï; :

10, il.
*^ Je sais où tu habites, où est le Act. 19,24;
16, 19.
trône de Satan. Tu as conservé mon Jo». 1. 20.
Luc.
nom, et tu n'as pas renoncé à ma foi, 11. Î6.
Monnaie de Fergame (f, 12).

même en ces jours où Antipas, mon 12. Pergame, ville de la grande Mysie. en Asie
Mineure, au confluent du Caïque et du Cétius. re-
témoin fidèle, a souffert la mort parmi nommée pour son temple d'Esculape et pour sa
vous, où Satan habite. riche bibliothèque, ainsi que pour ses fabriques
de parchemin. Le mot parchemin n'est quune
** » Mais j'ai quelque chose contre Ouïd altération du nom de Perf;ame.
conlrA 13. Antipas, d'après certaines hypothèses, aurait
toi : c'est que tu as près de toi des eujn.
été évéquede Pergame avaotcelui àqui s'adressa
hommes qui tiennent la doctrine de saint Jean. Les martyrologes nous apprennent
ma. 25, 1-2 qu'il consomma son martyre dans les flancs d'un
Balaam, qui apprenait à Balac à jeter Ps.31,115,16.ÏS. taureau d'airain brûlant.'
des pierres de scandale devant les ^^^. , :,.

Apoc. 9, 2.
enfants d'Israël, à manger et à com- Jud. 11-13.
mettre la fornication. *^ Toi aussi,
tu as des hommes qui tiennent la
'
478

./
', '
^(( , .
001

,-
,
*'')
**
. Eeele•!••

tl
Apocalypsis,

ât
(» •!!!).

/
îV
— S*
II,

Amg^lo Th^tMrm
16-27.

Nicolaitàrum. <• Simililer pœniténtiam


âge si quo minus, véniam tibi cilo, et
:

pugnâbo cum illjg in gindio oris mei.


'' Qui hahet
aurem, ai'idiat quid Spiri-
tu8 dicat eoclésiis Vincùnli dabo inanna
€ii,

:
»•9.

,
^.
,' & 6
tni
absconditum, et dabo illi câlculum càndi-
dum
tum, quod nemo
: et in câlculu
scit, nisi
nomcn novum scrip-
qui âccipit.

' .,
*" ix- *• Et ângelo Thyatiraî ecclésise ecribo :

Haec dicit Filius Dei, qui habet oculos


&, tanquam flammam ignis, et pedes ejus
similes aurichalco *" novi opéra tua, et :

'" « fidem, et charitatem tuam, ot ministérium,

, âiaxoviav et patiéntiam tuam, et ûpera tua novis-


sima plura prioribus.

,
,
^" ''
*, &
&
, .
,
xai
.
iâç
-
-
'" Sed habeo advérsus te pauca : quia

permittis mulierem Jézabel, quae se dicit


propbéten docére et seducere serves
,

meos, fornicari, et manducare de idolo-


,

,&
^' avTtj thytis.^*Etdediillitempusutpœniténtiam
ix ageret et non vult pœnitére a fornica-

,
:

^^*Jâov,
' tione sua. ^^ Hlcce mittam eam in Icctuin :

,,.
et qui mœchuntur cum ea, in tribulatlûnc
raàxima erunt, nisi pœniténtiam ab opé-
, ribus suis égerint, *^ et
-' '^^
filios ejus inter-
d ficiamin morte, et scient omnes
§ } quia ego sum scrutans renés et corda et
dabo unicuïque vestrum secûndum opé-
ecclésio;,
:

,
,
'*

,- -
ra sua.
Vobis autem dico, -^ et céleris qui
Thyatira; estis : Quicumque non habent
doctrinam banc, et qui non cognovérunt

'. , ^' S
' altiludines Sâtana? Quemàdmodum di-
cunt,non mittam super vos àliud pondus:
'^ tamen id quod babétis tenétc. dontc
,

véniam.

, -^.
'• t '* Et qui vicerit, et custodierit usquf

,
,
37
*' «,
in finem opéra mea, dabo illi polestAtem
super gentes, *' et reget eas in virga
férrea, et tanquam vas figuli confrin-
géntur, '* sicut et ego accépi a Pâtre

16. ABCG rcll. t


nABCG rell. (• .)'. . Sr. 17. ACT: 9ia
àroilio. 26.
et : . H
23. hGT•:
(pr. m.) • hn\. 27.
^ (A:
BGT*: owt^-
f«i). B:

()
: olêev. 18- ALT':
(I. rijç. C•). A[K1L* orrai.
nT*: 19. (;

..
rell. • (Ult.) Mai. 20. G rcll.
. : a>eK 17. Je dontierai. Grer : • Jo donnerai à manger •.

-
7. («: 7#.) I*.i. Ta loi, ta charité, tes aumône». Grec : • ta cba-
et : âtââamti . nlayn (|^: '/.). 21. G tHé, tes soin• (pour Ira pauvres^ ta fol •.

., tl^ Grec • pour faire pt^niicnce lie sa prostitution,


. . . nofr. :

rell. : ïro M. 4 9iUi im cl ellene s'est pa» repentie •.


22. G rcll. • iyw. A: vL•M^r. LT: n.MaiMJe dit tôt est au >ersct suivant dan» le
oêOiv. G rell. : 23- LT* (pr.) «. L: h^v- grec
te. Le commencement du verset Ogurc au verset
vmv. 24. G reU. (• bis «ai) : linn. et : fia- précédent dans le grec.
Apocalypse, II, 16-28. 479
. Aux Earlieee (I, 9-111). — 5° A l'Egltme de Thwatire ftl, 18.99),

doctrine des Nicolaltes. *^ Fais pa- Apoe.>,5;3,3; 16.Je viendrai ftienidi, c'est-à-dire plus tôt que
le. 13.
M«t.>4,43-t4.
tu ne le penses et au moment ou tu t y attendras
reillement pénitence, sinon je vien- Apoc.>,>l->3. le moins.
drai bientôt à toi, et je combattrai
contre eux avec l'épée de ma bouche.
*' » Que celui qui a des oreilles Conclasio• 17. La manne cachée; pour avoir refusé de man-
ger les viandes défendues, les fidèles rece\Tont
entende ce que l'Esprit dit aux Egli- en récompense une nourriture d'une douceur inat-
PS.3Î, 9. tendue. — Une pierre blanche, symbole de la
ses Au vainqueur, je donnerai la Rom. 14. 17. sentence
: que Jésus prononcera en faveur de ses
Apoc. 4,4; S,
manne cachée; élus que sa grâce aura purifiés.
je lui donnerai une 11; 7, 3-lS.
MU. 17, 1.
pierre blanche, et un nom nouveau 1 Cor. 1, 9.

écrit sur la pierre, lequel nul ne con-


naît,
'^ »

tire,
que celui qui le reçoit.
Et à l'ange de l'église de Thya- %'
Voici ce que dit le Fils
écris :
Thyalïrse.
^ o' Avis à l'Église de Thyatire, II, 18-».

Act 16. 14.


de Dieu, qui a les yeux comme une Apoc. 1,11,14,

flamme de feu, et les pieds sembla- 15; 19, I>.


bles à de l'airain fin. *^ Je connais îHebr. 6, 10.
Cor. 9, 13.
tes œuvres, ta foi, ta charité, tes au- PbiUpL 3, 13.
Apoc. n, 11.
mônes, ta patience, et tes dernières
œuvres plus abondantes que les pre- Mùonaie de Thjatire if. IS).

mières. 18. Thyatire. Voir la note sur Actes, , 14.

2" » Mais j'ai quelque chose contre Qnid Tes aMmones; littéralement. Ion ministère:
19.
coolra
mot qui. comme on la déjà vu. signiQe quelquefois
toi; tu permets que Jézabel, cette la dispensation, la distribution des aumônes. Cf.
femme qui se dit prophétesse, ensei- î Tim. 3, 6.
11 Corinthiens, viii, 4; ix, 1, 12, 13 (Glaire).
Art. li, S9.
gne et séduise mes serviteurs pour 1 Th». 4, 3.
20. Jézabel était sans doute une femme chré-
1 Cor. 10, 19. tienne influente qu'on avait entraînée dans le
qu'ils commettent la fornication, et parti de l'erreur. Ce nom de Jézabel pourrait du
qu'ilsmangent des viandes immolées reste n'être pas véritable, mais bien une appella-
tion déguisée, empruntée à la femme impie d'A-
aux idoles. -' Je lui ai donné un temps Rom.
ProT.
S, 4-0.
Î4.
chab, roi d'Israël.
1,

pour faire pénitence, et elle ne veut I2. 6J, 1>.

pas se repentir de sa prostitution.


22 'Voici que je vais la jeter sur un litde Apoc. IS, 9 ;
.
Qui commettent radullère. L'inOdélité, l'é-
loignement de Dieu, sont souvent, dans la Sainte
17, î.
Is. IS, M. Êcrituret comparés à l'adultère.
douleur; et ceux qui commettent l'a- Lac 13, 3-0 ;
16. Jî.
dultère avec elle seront dans une très
grande affliction, s'ils ne font péni-
tence de leurs œuvres. ^3 Je frapperai 1 P«. RCK- 16, 7.
10. 7,

ses enfants de mort, et toutes les Égli- Jer. 11, '»&. ÎO.
Job, 10,
ses connaîtront que je suis celui qui
sonde les reins et les cœurs, et je ren-
drai à chacun de vous selon ses œu-
vres.
» Mais je dis à toi ^^ et à vous tons Qaae 24. Les profondeurs de Satan; les secrets de la
secte gnostique que les Nicolaites mettaient en
qui êtes à Thyatire poenae
Tous ceux qui
: pratique-, car c'est à eux que saint Irénée attri-
Act. 15, 10. bue ces expressions Vere cœcutientes. qui pro-
:
n'ont point cette doctrine, et qui ne Apoc. 3, 3. lunda bvthi adinvenisse se dicunt... profunda Dei
MjU. 24, 44. adinvenisse se dicentes •. Adv. hxres.. II, ixn, 1.
connaissent pas les profondeurs de Loc. lî, 39-40.
C'est des mêmes hérétiques que parle Tertullien
Satan, comme ils disent, je ne mettrai quand il dit « Eleusiana fecerunt lenocinia.sancta
:

silentio magno, sola taciturnitatecœlestia. Si bona


point d'autre poids sur vous. -~^ Tou- fide quœras. concerto vultu, suspenso supercilio :
tefois, ce que vous avez gardez-le Altum est, aiunt •. Adv. Valent., 1.
jusqu'à ce que je vienne.
2 » Et celui qui aura vaincu, et etmepce».
edeliam 26. On voit ici que les saints après leur mort
vivent avec Dieu, et ont ptnssamre sur les contrées
aura gardé mes œuvres jusqu'à la fin, M>1.
Cor. 6, S.
1», SS.
1
et les nations (Glaire).

je lui donnerai puissance sur les na- Sap. 3, S.


Ps. î, 9.
tions 2 il les gouvernera avec une Jud. 14-15.
;
'

Apoe. ïO, 4;
verge de fer, et elles seront brisées Sap.
tî, 16.
3, 7.
38. C'est Jésus-Christ lui-même qui est l'étoile
comme un vase de potier. -^ Comme Dan. I>, 3. \
du tnatin (xxu, 19), qui se lèvera dans nos cœurs
/•80 Apocalypsis, II, 28 III, 10.
. Ad Eccleala• (I, •-II1). — <>» r Amgmiim emrMm et nuimémIpMm iiil, },
'• 6{ avup roV »• meo

^•
nçQiÎyov. et dabo ilH stellam matulinam.
'"*0 t'/m• ,
6. dxovaÛTW r/ "
:

Qui habet aurem, audiat quid Spiri-


tus dicat ecclésiis.
III. tv ^- III. '
FitÎingeloecclésiœSardis scribe :

*•' Tuât
^ habel soptem spiritus Dei.
Ila^c dicit qui

,.
v^ot rot'ç et seplem stellas Scio opéra tua, qui

' &.
:

« nomen babes quod vivas, ri morluus c^


, '

L•
^ Ksto vigilans, et confirma célrTa

moritura erant.
qu

^,, , -
. &. ^
Non enim invénio opéra tua plena co-
ram Deo meo. ' In mente ergo babe qua-
liter accéperis, et audieris, et serva,
pœniténtiam âge. Si ergo non vigilaveris.
véniam ad te tanquam fur, et néscies qu
et

^".
^, ' - 3
hora véniam ad te.

. '^
,
, , ',
*
* Sed habes pauca numina
in Sardis, qui
non inquinavérunt vestiménta sua
ambulabunt mecum in albis, quia digiii
et

sunt. ^ Qui vicerit, sic vestiétur veslimén-


lis albis, et non delébo nomen ejus deli-
:

bro vitœ, et confilébor nomen ejus coram


Pâtre meo, et coram ângelis ejtis.

. .
^' ,
ivuiniov

* Qui babet aurem, audiat quid Spi-

^, '
ritus dicat ecclésiis.
' Kui
, ' Et àngelo Philadelphi» ecclésinp

,
scribe Haec dicit Sanctus et Verus, qui

, ', ^,
:

' xat
"

&, «
xui
babet clavem Uavid
claudit : claudit, et
opéra tua. Ecce dedi coram te ôstium
:

nemo
qui âperit. et ncmo
aperit * Scio :

, .
apértum, quod nemo potest claiidere
quia modicam habes virtutem, etservàsti
verbum meum, et non negésti nomen
:

,
' *,
xat

. ^",
'\-,
xui
-

-
meum.
" Ecce dabo de synagoga Sâtana?, qui

dicunt se Judœos esse et non sunt, sed


mentii'intur, ecce faciam illos ut véniant
et adorent ante pedes tuos et scient qui.i
ego diléxi te, '" quoniam servasli ver-
:

, bum patiéntiiL' meic et ego servabo le .il

& .,
hora tentationis, qua;» ventûra est in or-
bem univérsum tenlàre babitânles in
terra.

*liir (Bez. : oUe ./. I-. wu. 52: ',•


G rcll. * . Twtpi» s. Ta<fï:<

* M
i.
2• G rell. et fftiUor. Wakef. àno- ultïwr.
.G
:

.
: :
hoSârur. rcll. f (in f.) >i•. 8. nT*: ijtnoyu. H\\W.{, \x:\\. ij, :

3. [K]LT• (pr.) ai. 9• ,*: , :


rsinm• ». rTooc»\
4.
5.
7. L:
LT:
h
.
G »•. (f

•9{
'AU•) * (pr.)
nABCGST: o^oioy^ow.
(nABCP: -^). G
Ma\. T: oî i».

rell. :
10. * Ti7f<7o,..

III. S.
9.
Daiant »«<<,. i..,••. <.n
Je produirai. Grec : • J'amène
< : « «uv«iit ui.,u
•.
Apocalypse, II, 29 III, 10. — 481
. Aux Eirlieee (I, - III). — ", 7* Aux EgUaern de Sardes et PhUadetpMe Clii^ Î-Î3J,

Mat.
obtenu moi-môme de mon Père, lCor.15,40-41.
je l'ai 13, 41. (U Pierre, i, i'J), en se manifestant à nous, et qui
se donnera à nous, en nous communiquant l'éclat
et je lui donnerai l'étoile du matin. de sa gloire.
2' » Que celui qui a des oreilles en-

tende ce que l'Esprit dit aux Églises. •'


III. » Et à l'ange de Téglise de Sardium.
'

:
Is. 11, I.i.
^
G» Avis à l'Église de Sardes, 1-6.

m. 1. Sardes, métropole de la Lydie, en Asie


Sardes écris Voici ce que dit celui Apoc. h. 4, SU. Mineure, tout adonnée aux plaisirs', sur la pente
I,
,
Am. 11.
qui a les sept Esprits de Dieu et les H&b. 13. du Tmolus, baignée par le Pactole, ancienne capi-
I,
tale de Crésus. Il y avait beaucoup de Juifs. Voir
Umt. &,îl.
sept étoiles : Je sais tes œuvres : tu as Jme. S, 17. la monnaie de Sardes, p. 487.
Art. 20, SS.
la réputation d'être vivant, mais tu es S Tim. 4, S.
Luc. îî, 3Î.
mort. Sois vigilant, et confirme tous Aet. 14, ÎI.
-
The». 3. î. 2. Tuus les restes. Il y a dans le teste le genre
1

les restes qui étaient près de mourir. Tit. 3, 8. neutre, ce qui est un pur hébrnîsme ayant pour
Apoc. î, 7.
but de marquer une universalité complète, qui
» Car je ne trouve pas tes œuvres «u!d
contra
n'admet aucune exception (Glatrei.
pleines devant mon Dieu. ^ Souviens- eum.
Tim. 4, 14. 1
toi donc de ce que tu as reçu et de S Tim. S. 1-î.
Apoc. S, S
ce que tu as entendu, et garde-le, et le, 15.
;

Thcs. 5, î. 1
fais pénitence car si tu ne veilles, je Mare. 13, 33,
;

33, 37.
viendrai à toi comme un voleur, et
tu ne sauras à quelle heure je vien-
drai.
4. Noms. Dans les énumérations, le mot nom se
Tu as toutefois un petit nombre
^ » Promissa
kictoribua. prend pour tête, individu, personne. Cf. Actes, i.
de noms à Sardes qui n'ont point 13, où la Vulgate elle-même a rendu par hommes
Act 15. 1. le terme grec qui signilie noms (Glaire).
souillé leurs vêtements or ils mar- Bom. 13, Ï3.;

î Cor. 6, 3.
cheront avec moi revêtus de blanc, Apoc. 14, 4;
J, 17.
parce qu'ils en sont dignes. Celui S Tim. 8. -'
4,
Philip. 4, 3.
qui aura vaincu sera ainsi vêtu de El. 3Î, 31, 33.

blanc, et je n'effacerai point son nom Dan. IS,


Pa. 69, Î9.
I.

Lac. 1*. 8.
du livre de vie et je confesserai son Mat. 10, 32.
;

nom devant mon Père et devant ses


anges.
^ » Que celui qui a des oreilles en- Conclasio.
Apoc î, 7.
tende ce que l'Esprit dit aux Eglises.
' » Et à l'ange de l'église de Phila- 9* \nj?eio 1" Avis à l'Eglise de Philadelphie, III, 7-13.
Philadel-
delphie, écris Voici ce que dit le : phise. Philadelphie était en Lydie, comme Sardes,
7.

Joa.14,6.
au pied du mont Tmolus, sur le Caïstre. Elle avait
Saint et le Véritable, qui a la clef de Dan. 9, 24.
été bâtie par .\ttale II Philadelphe qui lui avait
David, qui ouvre et personne ne fer- Marc. 1, 24. donne son nom. Depuis l'an 132 avant Jesus-Christ,
Joa. 14, 6. elle était soumise à la province romaine.
me; qui ferme et personne n'ouvre. Luc. 24, 45.
Rom. 1, 3.
* Je sais tes œuvres. J'ai posé devant Joh, 12, 14. 8. J'aipose; littéralement /o» donné. Le verbe
MaU 16, 19 ; hébreu correspondant reunit ces deux signiBca-
toi une porte ouverte, que personne IS, 18.
tions (Glaire).
1«. 22, 31.

ne peut fermer, parce que tu as peu Act. Joa. 9, 39.


14. 26.

de force, et que cependant tu as gardé 1 Colœ. 4. 3.


Cor. 3. 6, 7.
ma parole, et tu n'as pas renoncé 2 Cor. 12, 9.
Apoc. I, 13.
mon nom. Joa. 10, 9.

' «Voici que je produirai quelques- Fort!» con• 9. Je produirai, je poserai, j'établirai. Qui —
uns de la synagogue de Satan, qui
Ira bostes. se disent... Voir plus haut la note sur ii, 9. —
Qu'ils
Apoc. 2. 9.
adorent. On a déjà vu que dans le stvie des Hé-
se disent Juifs, et ne le sont pas, mais I8.49.23; 60,14. breux, le mot adoration signifiait souvent un
Bom. 2, 28-29. simple hommage de respect (blaire).
qui mentent. Je ferai qu ils viennent, GaL 3, 7.

qu'ils adorent à tes pieds, et qu'ils Coloa. 1, 13.


sachent que je t'aime. Hebr. I, 3. 10. La parole de ma patience. Le mot parole
'**
Parce que Sap. 3, 8, 5. est mis pour précepte. Saint Jean, en effet, em-
Mut.
tu as gardé la parole de ma patience, 3 Thea. 2, 9.
24, 21.
ploie souvent la phrase garder la parole, pour
garder la loi. De plus, l'expression la parole de
moi aussi je te garderai de l'heure ma patience, est une hyperliate hébraïque; la
de la tentation, qui doit venir dans construction régulière es't : ma parole, ou mon
précepte de la patience, touchant la patience
tout l'univers éprouver ceux qui ha- ^Glaire).

bitent sur la terre.


bibij: polyglotte. — t. vm. 31
482 Apocalypsis, III, 11 — IV, 1.
. Errle•!•• (« -). — « Am§el• EmoMeim fut, Î4-99Î,

' '
'lôov, êçyoftat

^] tùy ait<furov
/'
. *^
£, " Kcce vénio cilo tene quod liahes,
ut iifimo accipiat coronam tuam. *^ Qui
:

, atroy iv vwÔ d^sot fâciam illum columnam in tcmplo

,
vicerit,
^^]
&^,,
i-n, x<d Dei mei, et foras non eprediélur âmplius:
in' xitt etscribam super eum nonicn Dei nifi. et
nomen civitétie Dei mei novœ Jerûsalt'in.

.
*

^, ix quœ descendit de cœlo a Dec meo, et i

'^
' ^
. , •
,
yiao-
men meum novum.

'^ Qui
ritus dicatecclésiis.
**
liabet aurem,

Kt Angelo Laodiciœ ecclésia»


aiidial tjuui

scril
Spi-

&, /«- Hœc dicit Amen, testis iidclis, et verui..

. .,," -
, xai qui est principium creaturœ Dei '* Scio
&'
:

" opéra tua : quia nequo frigidus es. neque


câlidiis : ûtiiiam frigidus esses, aut càli-
^* L•ao dus ** Sed quia tépidus es, et nec frigi-
!

' ). ,
dus nec cûlidus, incipiam te evômen
ore meo.
*'* " Quia dicis Quod dives sum. et lo- :

,-
xai xui cuplelatus, et nullius égeo et nescis :

**

&. ^
'
xai
, xai

,
, ] -
' - xai xai
xai

xai
,,
quia tu es miser, et miserâbilis, et pauper,
et C8BCUS, et
a
ples
et
me
fias,
nudus. ** Suadeo tibi émere
aurum ignilum probalum, ut locu-
et vestiméntis albis induaris,
non apparcat confusio nuditâtis toae,

' &,.
] xai et collyrio inunge oculos tuos, ut videas.
*' Ego quos anio, arguo, et castigo, -Emu-
' ' làreergo, et pœniténtiam âge.
^'^' xai

iav
-, , '
^"7(îot, xai xpoi'w*
xai
^"

quis audierit
Ecce sto ad ostium,
vocem meam,
et pulso
et aperuerit
:

,&'oJ, ^ '' .
d ltL•voa xai milii jânuam, intrâbo ad illum, et cœnébo
xai cum illo, et ipse mecum. ^' ()ui vicerit,

&
^'

. , &
)

^*
. xai
dabo
sicul et
ei

in llirono ejus.
-^
sedére
ego

Qui habet aurem,


mecum
vici. et sedi
in throno
cum

aiidiat
Pâtre

quid Spiri-
meo
m
:

,
IV.
^, , & xai
xai
tus dicat ecclésiis.
1¥.
apérlum
'
et ecce ostium
Post baîc vidi
vox [)rima, quam
in cœlo : et
:

.
audivi. tanqu.ini tubaî loqiuMilis me<

.;
12.
14.
15.
16.
G
('.(;
hBCÎÎ
nBCT:
. \..
rcll.

.*
:

i-ell.
;

:
: 7. ir ^aoSiKtia
(pro »ri;ç).
;•/.
l»iri.
18.
19.
20.
1.
:.
G

»:
rell.

NBTG'Sf
: iyxfioai.

ïSor.
^a. r!çtl.) «oi.
GSL: Jrt^rf-
|M. De d'habiU blancs. Crée
te rétir : d'acl
17. ACKT: iâi,. G rcll. t (a. H.) o. de• habits bUncs, poar te vêtir •.
Apocalypse, III, 11 — IV, 1. 483
I. Aux KsrliseH (1, O-lll). — 8" VÉglimm de EModieée liiij 14-29).

'* » Voici que je viens bientôt .*^?' :

_arde ce que tu as. de peur que


1 . Apoc. Sî.7;l, •
,

quelque autre ne reçoive ta couronne, j;», 4, «, 10.


lâ. Une colonne; symbole de la Télicité immua-
ble des bienheurpux'daiis le ciel. — Mon nouveau
'- Celui qui aura vaincu, j'en ferai ^^.%*^\"•

une colonne dans le temple de mon ^^ *•,®•. nom; celui du Sauveur ou Rédempteur qu'il a
daigné prendre en se faisant tiomme.
Dieu, et il n'en sortira plus; etj'é- ^^^,;/;
rirai sur de mon Dieu et
lui le nom
ie nom delà de mon Dieu, de la cité
nouvelle Jérusalem, qui descend du
riel d'auprès de mon Dieu, et mon
nouveau nom.
^ » Que celui qui a des oreilles en- condusio.
^
8" Avis àVÉglise de Laodicée, 111, 14-22.

tende ce que l'Esprit dit aux Eglises, ^^j». 1*• ^


14. Laodicée. Voir la note sur Coloasiens, n, 1.
'^ » Et à l'ange de l'église de Lao-
«.aosho — Des i-rcalures. l.e texte porte au singulier de
la créature, mais c'est évidemment un nom col-
dicée, écris Voici ce que dit Amen, j^'ill^eTi, lectif: ou bien ce mot doit se prendre ici, comme
:

le témoin fidèle et véritable, qui estcoioÎM6,i7. en plusieurs autres passages, dans le sens de
création 'Glaire).
le principe des créatures de Dieu, '^Je ^t^'e^'ù^" IG. Je suis prés de te vomir, en te diminuant
mes grâces et en le laissant tomber dans des
-ais tes œuvres; tu nés ni froid ni Intil',^*:'. fautes graves et même scandaleuses, ce qui est
plût à Dieu que tu fusses ^"*- ^•
*°'
haud :
la conséquence ordinaire de la tiédeur.
18, Cet or éprouvé au feu est le symbole de la
froid ou chaud! "^ Mais parce que tu eocu. 19, charité; ces habits blancs, celui de l'innocence 1.
... ^ . ^. Loc. 16, 10.
. . , .
des vertus chreiiennes, des œuvres saintes (xix,
es tiede, et que tu es ni froid ni 8), et ce collyre, celui de l'humilité qui nous ou-
chaud, je suis près de te vomir de ma vre les yeux, en nous faisant connaître nos dé-
fauts GÎaire).
bouche. 20. Dieu frappe porte de notre cœur par
la
*' nous donne il entre en
les avertissements qu'il
» Car tu dis : Je suis riche eto»*.verse nous par répand dans nos cœurs:
la cliariti• qu'il
:

*' *'
opulent, et je n'ai besoin de rien; et il soupe avec nous par les grâces dont il nous
comble en cette vie, considérée comme le soir
tu ne sais pas que tu es malheureux, ^^^'f*• qui précède le grand jour de l'éternité (Glaire .

misérable, pauvre, aveugle et nu, p«>»".3<- IP Partie, —


ITisions eymbulîque•
'^ Je te conseille d'acheter de moi de
i*ci)rS.V.' de• combats et du triomphe dn
l'or éprouvé au feu, afin de t'enrichir, 1?;
"'
^^ !§aaTeur. iv-xix,
et de te vêtir d'habits blancs, de peur oSiVil!' i" 'Vision du ciel. IV.
**" 2" Les sept sceaux, V-VIll, 1.
que la honte de ta nudité ne paraisse "*'
; .3" Les sept trompettes. Vlll, 2 -XIV.
4° Les sept coupes, .\V-\IX.
applique aussi un collyre sur tes yeux,
afin que tu voies. ''* Pour moi, je re- °gVlV,' is.'' i" 'Vision du ciel, IV.

prends ^'• "• "• l'Agneau, le livre aux sept sceaux,


et je châtie ceux que j'aime. ' IV. 1. Le ciel,
IV, v. • Le chapitre quatrième contient la des-
Rallume donc ton zèle, et fais péni- cription du ciel, siège de la grandeur, de la puis-
tence. sance et de la justice divines. C'esi la que sont
portes tous les ariêts qui s'exécutent sur la terre.
Me voici à la porte et je frappe; Dominus
-" » On y voit Dieu assis sur son troue, comme sur
oslium un tribunal au-dessuus est une mer de cristal,
quelqu'un entend ma voix et m'ou- pul^ut.
;
si ' calme, immense, transparente, comme le tirma-
Cant.5,
vre la porte, j'entrerai chez lui, et je l^. lîi m. ment. l'enlour sont vingt-quatre vieillards ou
Apoc.î.
, . 16: , , .
"',
5, prêtres, toujours en adoration devant la majesté
souperai avec lui, et lui avec moi. 3, 3, u. infinie. Ils ont le titre de prêtres, parce qu'ils
-' Celui qui aura remplissent la fonction la plus essentielle du sa-
vaincu, ie le ferai iw. s'sî! cerdoce, qui est d'adorer, de bénir, de célébrer
asseoir avec moi sur mon trône:
.A Mat. 19, ÎS

u-. î9.
;
ses infinies perfections. Ils sont assis sur des
Hebr. 3. . 1,
trônes, parce qu'ils se reposent dans la gloire,
comme moi j ai vaincu aussi, et me sap. 9. lo.
.

fixés pourtoujours dans l'essence même de Dieu.


Hebr. 4, 16. Ils portent des couronnes, parce qu'ils sont as-
suis assis avec mon Père sur son jo».
.

s»; s,
sociés à sa puissance et à sa souveraineté. En
*_«„„
trône.
16,33;U,Î,3,
avant est le Sauveur. l'Agneau divin, debout et
5, »7.
vivant, mais comme égorgé, portant les marques
--
» Que celui qui a des oreilles f^i'"^^"• d'une double immolation, celle qu'il a subie en
sa personne et celle qu'il souflfre dans son corps
entende ce que lesprit dit aux Égli- mystique. C'est sa mission et sa gloire de révéler
ses ». tous les secrets et de lever tous les voiles. C'est
donc lui qui reçoit des mains du Père éternel le
IV. Après cela je regardai, et
'
II. — i livre des décrets divins; qui révèle à saint Jean
l>eus» in les événements que celui-ci prédit. Il est, comme
voilà une porte ouverte dans le ciel, Ihrono.
le Père, l'objet des adorations de toute créature.
et la première voix que j'avais enten- Cette vision est par rapport aux suivantes, ce qu'est
^: lô'u celle du chapitre premier par rapport aux révé-
due comme une voix de trompette ""^' lations faites au s évéques des sept Églises. C'est
le prélude des sentences qui vont être portées
qui me parlait, dit : « Monte ici, et 'i'o^.'V'sf- au ciel, et exécutées sur la terre •. L. Bacuez .
Wi Apocalypsis, IV, 2 — V, 1.

', ''. ' II. Victoria C'hrUll

'^4 wâsy
(-). —
- dicens
i* VUt• tmU €tV),

Ascéndo hue, et osténdam li..i

&
:

Û ' quEBoportelfieri postha'C. ^ Ktslalim fui


if'îtoç xai Îdoi', >- in spiritu et ecce sedcs posila erat in
:

• ovçany, xai 0-- cœlo, et supra sedem sedcns. ^ Kt qui


-.^ xud ^ Km jjf sedébat similis erat aspéclui lâpidis jàs>

'.& & &


xai auçôivio, pidis et sardinis et iris erat in rircuitu :

'
îçiç xvxXôÛ'cr

x«t
*

& xai
&(H)vot>

eixoat
scdis, similis visioni smarâgdiii<i>.

* Et in circuitu sedis sedilia

quatuor et super thrunos vigirili quatuor


^
&,
:

,. xai tni
seniores sedéntes, circumamicti vesti-
méntis albis, et in capitibus eorum coro-
nœ aureae. ' Et de throno procedébanl

, &,
^ fulgura, et voces, et tonitrua et seplem :

xai xai lampades ardentes ante thronum qui

~
,

sunt septem spiritus Dei.

&
xai

&
''
, ^
^

Kai
Kai

xai
&.

& ,&. xai

xai
xai
'Et in conspéctu sedis tanquam mare
vitreumsimilecrystâllo et inmédiosedis,
et incircûitu sedis, quatuor animâlia plena
oculis nnte et rétro. ^ Et animal primum
similo leoni, et secûndum animal
:

simile
/, &-
.
,
& &,,^,
xai
^Kai

'
xai

xai^'
vitulo, et tértium animal habens faciem
quasi hominis, et quartum animal simile
âquilœ volânli. * Kt quatuor animâlia,
singula eorum habébant alas senas: et in
circuitu et intus plena sunt oculis et :

, ' &'
"^, ,
^
& -
Kai

-,
xai
xai

. xai
rt'quiem non habébant die ac nocte, di-
cénlia Sanclus, Sanctus, Sanclus, Do-
:

minus Deus omnipotens. qui oral, et qui


est, et qui venturus est.
' Et cum darent illa aitiiii.in.i ^luiiam,

^^ -.: xai ini et honorem,et benedictionem seuénti su-


per thronum, vivénli in siécula sîbcuIo-

, ,
uuôviovy

xai
xad
xai

'
rum, *^ procidébant viginli quatuor
seniores ante sedéntem in ihrono, et a!
rabant vivéntem in siécula ScTcuiorum

' , ""/ ,
, ' ,-
xai
)•, -
-
millébant coronas suas ante ihronu
dicéntes *' Dignus es, Domine !><
:

nosler, accipere gloriam, et honôrem.


quia tu creàsti omnia,
a, H_
-

&,
xai xai virtiitem vi
:

xai propler voluntàtem tuam erant, et ci


xai sunt.
. ^-
. »
Kai ini V. Et vidi in déxlera sedéntis sal
'

18. G •. :

. 9). ,: ... ôtï (.; \i\. 1 cl : ta»


.

,
(:
.\» \
ev&. /*. avTiiy ijjfo» ... iï, kvmà. xtl io. yi'^aatr
LT: i"i ToV 9. 2^
9fôvo¥. 3. (iSh* *,
4. KAT*L: 9^ (i lell.
iîjfofl»
:
(in.) et
^^ et
Téaeaftt (T*:
:

:
irt\
H^otoç.
toV 9. nAI.T: iii »f.
9toç 17/iiw»'. <; roll. : .1.:

H.
1.
fi, ô mif
.VBT': JSor.

\/.

5. est
TÎaaifaç).
(a• «)
f,
.rell. •
G.
tlâ.

nAB(;
cl
rell.
(. l* h:
9aL•
IV.
leurs t^tra
*. Kl $ur leurM
•.
télés, ftrcc

voix et de» lonnrrreê. Grec : • des tonn<


: • et ils avalent

.•
: ."i, />«•»

AT': i^a. N.\T: Tiaatfa. ttUT*; fritfoo9tr. cl des voli •. — l>evant le trône tept lampes arde
7 ABT: (a. n^'tw.) ". r,ST**iç GSl.THe: Grec : • aepl lampe• de feu qui brulaieul devai
trune •.
àr9fiina. (', roll. : (cti. vm, 13: \iv. M. Qu'elles étaient, c.rcc - .luVlle» aoiit
^

Apocalypse, IV, 2 — V, 1. 483


II. Latte et triomphe (1V-XI.\). — !<> Vimion du etel fiVj.

4. Les vingt-quatre cieillards. • l^s meilleurs


je te montrerai ce qui doit arriver ^^,-,'.•,•,^'
interprètes pensent que ces vinpt-quatre vieillards
^«• »•»-*•
après ces choses ». - Et aussitôt je qui renilent liummas«>. au Seigneur, au nom de
toutes les créatures, représentent la tolaiitc des
fus ravi en esprit, et je vis un trône élus, en tant qu'appliqués au.\ louanges de Dieu.
Comme ils remplissent l'oilice principal des pré-
placé dans le ciel, et quelqu'un assis fj^/;/.jî'j: Ires, ils en portent le nom. Ils sont au nomhre
sur le trône. ^ Celui qui était assis de Ningt-quatre. comme les chefs des familles
sacerdotales de l'ancien peuple. Sui\ant Bossuet,
paraissait semblable à une pierre de douze leprésentent les saints de l'Ancien Testa-
ment, issus des patriarches, et douxe less:iintsdu
jaspe et de sardoine et il y avait au- Aet io,'«.
:
Nouveau, dont les Apôtres sont comme les Pérès.
tour du trône un arc-en-ciel sem- jo». 3, le. Ils n'ont qu'une voix pour louer Celui qui est sur
le trône et l'Agueau ». (1.. Bacuez). — Descouron-
blable à une émeraude. nes d'or. Voir la figure. \>. 489.
6. Les quatre animaux symboliques. • La plu-
^ Autour du trône étaient encore **,^^'.'' partvoieiiien eux une personnification desquatre
vingt-quatre trônes, et sur les trônes Kvangiles. en tant qu'animant et ins|>irani les
prédicateurs de la loi chrétienne. On les distingue
vingt-quatre vieillards assis, revêtus à peine les uns des autres.Toute leur intelligence,
dhabits blancs, et sur leurs têtes des ^-^' toute leur activité, tout leur zele sont employés
à faire connaiire les perfections et les desseins
couronnes d'or. ^ Et du trône sor- de Dieu; ils sont les dépositaires de tous ses se-
crets; ils reflètent toutes ses pensées sur l'avenir
taient des éclairs, des voix et des f ,'^'-'^/^: comme sur le passé. Leur aspect annonce la gran-
deur aussi bien que racti\ité. Leurs ailes indi-
tonnerres; et il y avait devant le 4^',"% quent la rapidité de leur course et leur élévation.
trône sept lampes ardentes, qui sont «.4.
».
Us remplissent le monde des louanges de la ma-
jesté divine. — Pour se formerune idée de la cour
les sept esprits de Dieu, céleste, telle qu'elle fut montrée à saint Jean, il
^ Et devant le trône, comme une »»»-"•• faut joindre à ce tal)ieau celui de la multitude
aounalia. ,
des élus, tracé au ch.ipilre vu. Rien de plus so-
mer de verre semblable à du cristal ;
lennel, de plus animé, de plus ravissant que
cette description qui semble avoir in>^piré à
et au milieu du trône, et autour du l'auteur du Te Devin ses plus magnifiques ver-
trône quatre animaux pleins d'veux sets. —Il est impossible de n'être pas Irappé
du rapport qui existe entre les honneurs rendus
devant et derrière.Le premier ani-
'
, i. à Dieu dans le ciel, iv et v, et le culte que nous
' lui olfrons dans nos églises. Chaque dimanche,
mal ressemblait à un lion, le second ap^'"' depuis l'originedu christianisme,nousavons dans
E». IS. 1, 5,
nos églises des réunions semblables à cette as-
à un veau, le troisième avait un vi- Ex. IS. 1,
semblée céleste dont saint Jean fait ici lelabieau.
Apoc. 6, 7.
sage comme celui dun homme, et le Lu vieillard préside, entoure de ministres sacrés.
de prêtres, vêtus de robes blanches et portant
quatrième était semblable à un aigle des couronnes. On voit au milieu, un autel; sous
cet autel, des reliques; sur l'autel, l'Agneau im-
quivole. ^ Ces quatre animaux avaient molé <|UJ lait oflice de Médiateur et qui reçoit
chacun six ailes, et autour et au de- des adorations: devant l'autel, des parfums, des
prostrations, des cantiques a deux chœurs, un
dans ils étaient pleins dyeux et ils Ex. ;
6.
Ii.6, 3.
I,
livre qu'il n'est pas donné à tous de lire et de
ne se donnaient du repos ni jour ni J^J»>[^JJ; comprendre. — Soit que l'Esprii-Sainl nous donne
à entendre par cette vision que nous sommes ap-
Saint, saint, saint, est ^p°^• '• *• pelés à contempler au ciel ce qui existe en figure
nuit, disant : «
ou sous des voiles dans nos sanctuaires, soit que
le Seigneur, Dieu tout-puissant, qui l'Église de la terre ait piis dans celte vue du ciel,
était, qui est, et qui doit venir ».
comme Moïse autrefois, l'idée de ses rites litur-
giques, on peut toujours en conclure que nos
^ Et lorsque ces animaux rendaient principales cérémonies remontent à l'origioe du
^J/,'°^i.
christianisme, et qu'elles ont leur sanction dans
ainsi gloire, honneur et bénédiction «eniore*. l'autorité de uieu ». (L. BacuezJ.
^. Saint, taint, saint. Les Hébreux exprimaient
à celui qui est assis sur le trône, le superlatif en répétant le mot.
qui vit dans les siècles des siècles, Hf Les sept sceaux, V-Vili. 1.
*^ les vingt-quatre vieillards se pros-
«.,6;3, a) Louanges de l'Agneau, V.
**'
ternaient devant celui qui est assis sur ''
V. 1. « On voit apparaître successivement trois
^''

groupes de symb«des sept sceaux, sept trom- :

le trône, et ils adoraient celui qui vit z»<:h.i3,î.


pettes et sept coupes. S'il est manifeste que tous
Apoc. . 1-ï.
;
ces symboles ont rapport au même objet. la des-
"ïi.
dans les siècles des siècles et ils je- J^f• ».
truction (lu monde idolâtre, il ne l'est pas moins
taient leurs couronnes devant le trône, que leur suc<:ession indique la durée et le pro-
grés de l'œuvre, .\insi chaque nouveau groupe
disant: ' « Vous êtes digne. Seigneur -^^^^/j '' ajoute à la signification du groupe précédent,
'

des sceaux montre que l'arrêt vengeur est


notre Dieu, de recevoir la gloire, ^"jif•,"•^^''^ levée porté sans être encore promulgué: le son des
Ihonneur et la puissance, parce que 'Jp^V/iV' trompettes est la promulgation de l'arrêt; l'effu-
sion des coupes sera comme l'application de la
vous avez créé toutes choses, et que ^p• '• "• " peine au coupable. A la dernière on entendra
éclater dans le ciel cette parole • C'est fait •, :
c'est par votre volonté qu'elles étaient Apocalypse, xvi. 17, auquel fait écho le cri de
et qu'elles ont été créées ». l'Apostat expirant : " Tu as vaincu. Galileen ». —
^'emo Il est clair qu'il s'agit de fléauxou de châtiments
)
T. ^ Je vis ensuite dans la main dignus divins Ces Déaux tombent sur l'empire idolâtre
comme les plaies d'Égv pie sur leroNaumedu Pha-
raon. Reste la difficulté d'assigner à chaque signe un sens particulier, ou d'indiquer avec précision à quelle
date il s'accomplit, à quel événement il se rapporte. Il nous semble qu'il y a une mesure à garder dans cette
détermination, qu'il ne faut pas vouloir tout oistinguer ni trop descendre dans le détail, quedivers signes peu-
-
486 Apocaiypsis, V, 2-13.

inl

.
&
'
,
rov eatod^iv xul oniaiftv, -
II. VIrtori• C'hrUtI (It'-XIX).

£<^•
Kni tl^ov û'/yéXov ioyv-
'^
— «• (m}. Emum Agmt

thronum, librum scriptum tnlus


El vidi ange-
sigillis
lum furlem, prœdicanlem voce inaj^na
«n thrttm meélemMm fVÎ.

seplem. '
et for

oov

;
(puivîj
(ivoTçat
^Kcd
&ariv
fiipklov Xvaui
iv
Quis csl dignus aperire librum. el sol-
vere sig^nacula ejus? ^ Kt nemo pôlerat,
neque in cœlo, neque in terra, neque sub-
tu8 terrain, aperire librum, neque r

»' ^
spicere illum. * Kt ego flebam mulhi
quoniam nemodignusinvénluseslapn

.' ''' librum, nec vidére eum. ^ Ht unus de


nioril)us dixit mei Ne fléveris ecce vi- : :

ix
' eil leo de tribu Juda, radix David, ape-

, , -. -
rire librum, cl solvere seplem signacula
ISot^
'Jovâu, jy /,
^{
ix
ejus.

,
,
*

&.
- * Et vidi et ecce in médio throm
:

uâtuor animâlium.et in médioseniôrum,


tgnum slantem lanquam occisum, ha-

& ,,
béntem côrnua septeni, el oculos seplem :

(pii sunl se[)tem spirilus Dei, missi in


^ omnem lerram. ^ ht venil, et accépit de
7;^
^Kai
&. déxtera sedénlis in throno librum.

El cum aperuisset librum, quatuor

,-, ,, ' ^-'


*•

animâlia el viginti quatuor seniores ceci-


di'-runt corani Agno, liabéntes sïnguli ci-
xid j'f«oi;'ff«ç ^- iharas, el phialas aûreas plenas odora-
ai menlurumiqujvsunloraliunessanctorum:
^xai "el canlabant canticum novum. difénles :

Dignus es Domine accipere librum, et

' -
&,
aperire signacula ejus quoniam occisus
es, el redemisli nos Deo in sanguine lue
:

*^
, )• - ex omni tribu, el lingua, et populo. «^»

,
natiune *"el fecisli nos Deo noslro r<
* :

- 9 ** ,
num, et sacerdotes et regnâbimus ^M
per lerram.
" Et vidi, el audivi vocem angelorun»
:

^ , ' ^'
^poVof mullorum in circùitu throni, et animà-
lium, el seniorum el eral mïmerus
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rum millia millium '^ dicénlium . v<

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magna Dignus est Agnus. qui
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est. accipere virtiilem, cl diviniljit- in

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' sapiénliam, et fortitudinem, et liunorem.


el gloriam. el benedictiônrm.
'* Et omnem creatiiram quœ in Cd

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LelioH de la tribu de Jud'i
cet de la irihu rie Juda •.
Seigneur iiVet pa* dan• \r •;•.
10. L'n royaume et ileâ /trt'tret. Grec roiselpt

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(in nolis non in Icxlu T*). (pr. m.) «t.

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Apocalypse, V, 2-13. 487


II. Lutte et triomphe (IV-XI.\). — 9" faj. Louange» de l'Agneau (V).

droite de celui qui est assis sur le aperire vcntavoir pour objel des faiis d'une mémeépoque
libruni. et parfois les mêmes faits considér«»s sous divers
Apoc.IO, 1:3,
trône, un livre écrit dedans et dehors, 5; 13. 8; 17. S.
aspects. Évidemment, c'est moins pour s'accorder
Kx. !, 9. avec les laiis de l'histoire que puur se ciMirnrmer
scellé de sept sceaux, ^ Je vis encore Is. S», 11. aux habitudes du langage syml)oli(|ue. que les
un ange fort qui criait d'une voix D»D. S, i6,\3, signes se succèdent d'une manière régulière, en
Apoc.
4-9.
nombre septénaire. • Le nombre sept, dit saint
forte : « Qui est digne d'ouvrir le 10, 1, 3;
IS, II.
• Augustin, est celui de la lotalitc >. Plusieurs
in>erprétes n'ont pas asse^ tenu compte de cette
d'en délier les sceaux?
livre, et Et » ^ 1 Pet. 1, lï.
considération. Non seulement ils ont assigné à
Apoc. -1, 1.
nul ne pouvait ni dans le ciel, ni sur chaque série de symboles une siifniGcation parti-
Dan. 9, *3; 10,
U, 19. culière, mais ils ont donné pour objet à thaque
la terre, ni sous la terre, ouvrir le signe un fait déterminé. .\iDsi Us se sont je

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