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Iittp://www.archive.org/details/lasaintebiblepol08vigo
LA SAINTE
BIBLE POLYGLOTTE
DU mî:mk auteur
Manuel blbllqne on Cotire d'Eorltnre Sainte & l'usage des Béminairee. AMiL.NTt.sT.iUKM.
par F. VifloiKoLx. NotvKit Tkstamktit, par A. 1{|(ak8\c. l»oii/,Îi»ine <>dition. vol. In-lîf. i'am,
H. ItoKor «'t F. Choinoviz.* 14 Îr. •
Les Livres Saints et la Critique rationaliste. Ui$lolre rt réfutation des objection* det
iiim'duifs contre le* Sainte* l^criture», par F. V»iuiHOu\; aver dtM» illuutralioiiH d'après les mo•
iiuiiuMils. par M. l'ahlM.^ ,.,
archiloctr. Ciuqiil^m»' éilitioii. vol. in-K*. Parin, Rogi'r et
Cliernoviz
' 35 fr. -
Édition in 1 -iô ii
Oarte de la Palestine, pour iVlud•' li•• et du Nouveau 'l'<:.stau>*'Ul. 1 fcuill•• «i^C".!! d«>
haut sur <r,:w tic lart^e, iinpriiii<V <»» i|Matn• «•>»«. Si\l»'nj•' •'•dition, I89K. Paris, Hoger et
CluM'uoviz . 1 fr. •
La Sainte Bible selon la Vulgate, (.•<- n ii.uu;.ii> jmi .w. ano•• <•.vl<^.a\<'( •
rdilion.
•us,
—
—
- ;
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distribué en alinéas avi^c divisions générales et secondaires des livivs sacrés; 2• introductions;
;i" notes nombreuses; l" appendices; 5* illustrations archéologiques. 5 vol. in-I8.
Il sera tiré quelques exemplaires *ur papier indien, permettant de réunir les 5 tomts en 1 »eul volume.
Nouveau Testament ln-18 (nouvelle édition, caractères neufs), par MM. Gt^tiHC et Vir.nt x.
.Seule approuvée par le Saint-Siège. Avec notes nouvelles,
traduction int! — .
—
apjHMidices, —
concorde «les Fvangiles, —
tableau s.vnopli<iue de l'Histoire de .\ ueuri
.lésus Christ, —
index archéologicjue, —
table des Épltivs cl des Évangiles de toute l'anate, pré-
cédés de la Messe et des Vêpres. 1 vol. in-lx. Paris, Roger et Chernoviz 2 fr. •
Le môme, papier teinté, niets rouv 3 ;
Les Saints Évangiles, suivis des Actes ùes Apotre.s, pnr«(i«s de la .Mt's.M• fi tie-s \ epH'S. vol. I
Ks COURS DK pi;Bi.iCArto!« :
de plans, de vues des lieux, de reproductions de médailles antiques, de fac•simn•^ ui^ iii.iiiumi Us.
de reprwiuctions de peintures et de bas-reliefs assyriens, égyptien», phéniciens, etc., publié paj'
F. ViuoiHotx, avec le concours d'un grand Il"•:^• .i. r.n .-•:!'••••••- <••- ..t.... ^,.,. t
BIBLE POLYGLOTTE
CONTENANT LE TEXTE HÉBREU ORIGINAL, LE TEXTE GREC DES SEPTANTE,
LE TEXTE LATIN DE LA VULGATE,
ET LA TRADUCTION FRANÇAISE DE M. L'ABBÉ GLAIRE
Par F. VIGOUROUX
IRÊTRE DK SAINT-SULPICE
NOUVEAU TESTAMENT
Tome VIII
PARIS
R. ROGER ET F. CHERNOA'IZ, LIBRAIRES-ÉDITEURS
99, BOULEVARD RASPAIL, 99
1909
Droits résenés.
NIHIL OBSTAT
H. Garriguet,
Sup ^^
IMPRIMATUR :
f I.LO Adolphus,
Arch. Parisiens.
EXPLICATION
I. — Textes grecs.
Elzévirs.
Quant aux variantes, on remarquera qu elles sont en général peu importantes,
ou proviennent parfois des fautes des mss. ou des omissions par suite dhomoioté-
leutie. Le textus receptus est basé plutôt sur les mss. écrits en minuscules, et le
texte de Tischendorf sur les anciens mss. (surtout le codex Sinaïticus] écrits en on-
ciales et découverts ou mis en relief par lui. Ces anciens mss. sont d'ailleurs peu
nombreux et de valeur inégale, il ne semble donc pas possible qu'on puisse faire
beaucoup mieux aujourdhui que saint Jérôme au iv<^ siècle.
Lorsqu'il constituait la Yulgate, les deux seuls manuscrits qui nous restent de son
époque (s B) auraient peut-être été les plus mauvais de ceux dont il disposait. Les
par des modifications de ce genre. Comme l'écrivait saint Jérôme : Si latinis exeni-
plarihus fides est adhibenda, respondeant quibus; tôt enini sunt exemplaria psene
quot codices. Sin autem veritas est quserenda de pluribns, car non ad grgecam
originem revertentes, ea quse vel a vitiosis interpretibus maie reddita vel a prae-
sumptoribus imperitis emendata perçersius, vel a librariis dormitantibus aut ad-
dita sunt, aut mutata corriginius ?
Les variantes que nous donnons ont donc surtout pour but de montrer les modi-
fications qui s'introduisent dans la tradition manuscrite et ne prétendent pas être
les matériaux d'une reconstruction, car — nous l'avons dit — on ne peut mieux
faire aujourd'hui que n'a fait saint Jérôme, du moins dans la mesure indiquée par
lui : « le sens de la Yulgate est celui des manuscrits grecs du i\•* siècle, les détails
seuls n'ont pas été modifiés par saint Jérôme et peuvent donc n'être pas conformes
aux anciens manuscrits ». Cf. In Evangelistas ad Damasum prsefatio. Cette phrase
devra servir de règle à qui voudra, avec l'aide des variantes et de la Vulgate, re-
toucher le texte grec pour le rapprocher davantage du texte primitif. Cette recons-
titution est d'ailleurs iovL\o\xvs personnelle et discutable, c'est pourquoi nous avons
préféré reproduire le texte qui a pu se dire pendant longtemps ab omnibus recep-
tus. (Ed. Elzévir de 1641, préface, p. 3.)
M EXPLICATION DES SIGNES.
conservé actuellement it Cambridge et, pour les Kpîtres de saint Paul, leiWe.i Cla-
romontanus, du vi*Ou du vu** siècle, conservé à Paris. (Fonds grec, n' 107.) Ces deux
manuscrits D portent le latin en face du grec.
le Codex liasileen.si.s, l\. 1\
Celte lettre di'signe, pour les Kvangiles, .i.» mi- ,
lieu du vin* siècle; pour Codex Laudianus, de la fin du vi* siècle, con-
les Actes, le
servé à Oxford et, pour les Kpîtres de saint Paul, le San-Germanensis du ix' siècle,
conservé aujourd'hui à Saint-Pétersbourg, qui est une copie du Claromontanus I).
V Cette lettre désigne pour les Kvangiles le ('odex Boreeli, du ix' siècle, conservé
àUtrechtet, pour les Kpîtres de saint Paul, le Codex Augiensi», du ix' siècle, con-
servé à Cambridge.
Cette lettre désigne le Codfx Sinaïliius du iv siècle. Cl. Inliuilm tinn •^ ,<\
t. , p. XX. Ce manuscrit renferme tout le Nouveau Testament.
Cette lettre désigne le Codex Sangallensis 'i8, du ix' siècle, qui contient les Kvan-
giles avec une version latine interlinéaire.
Nous n'indiquerons pas d'autres manuscrits. Tous sont décrits longuement d'ail-
leurs dans les Prolegomena que M. C. H. Gregory a écrits pour ÏEdilio octava cri•
tien major do C. Tischendorf [l. III, Leipzig, 1884, p. 337 sqq.^.
X Sous celle lettre soni réunis des matuiserits moins inijtorl.uils (jn• . . u\ 1• - _•
plus haut.
G Cette lettre désigne les éditions de J. Griesbach. G' désigne plus particulière-
ment l'édition de Halle (17•.)) et G^ celle de Leipzig (1805).
G rell. désigne driesbach et les autres, c'est-à-dire : Knapp. Seholz. Lachmann,
Tischendorf, Hahn, Theile.
H Cette lettre désigne 1 édition do A. Hahn (Leipzig, 1840;.
Cette lettre désigne 1 édition de G. C. Knapp (Halle, 17u7).
L Cette lettre désigne les éditions de C. Lachmann. L' désigne plus particulière-
ment lédition grecque Berlin, 1831) et L' l'édition grec-latin Berlin, 1842).
EXPLICATION DES SIGNES.
ment ïEditio octava major (t. I, Leipzig, 1869; t. II, Leipzig, 1872) et T' les édi-
tions antérieures Leipzig, 1841, 1859; Paris, 1842 .
Quelques autres éditions sont indiquées dans les variantes par le nom de leur
auteur sans abréviation. Tous les détails désirables sur les éditions sont donnés
dans les Prolégomènes de C. R. Grégory dt^'à cités, p. 202 sqq.
F. Nau.
II. - SIGNES.
-j- indique une addition, et doit se traduire par habei ou addit, habent ou
addiint.
* indique une omission, et doit se traduire par omittit ou omittunt.
: marque que ce qui suit est une leçon divergente ou une traduction différente.
[ ] indique que l'éditeur dont le nom est enfermé dans les crochets, place la
III. - ABRÉVIATIONS.
in f. — in fine.
interp. — interpungit (variantes consistant dans une
ponctuation différente),
inv. ord. — inverso ordine.
1. — loco.
p. — post.
pr.. sec, tert. — primum, secundum, tertium.
pen. — penultimum.
praem. — praemittit.
pr. m. ou man. — prima manu.
Mil EXPLICATION DES SIGNES.
15.
Les variâmes de
11. G
kBCG
rell.*
rell.
. :
la
12.
i« (pro
page 482 qui sont
G
).
rell. :
16.
«..
»BCT
:
:
1'». kABCG
. 17. ACLT : .
relI.:T. iv A«o5ixiia
G
».
rell.
tia.iX.)6.
tent
Se
f. 11.
Ephraemi
.
liront donc
Griesbach
:
et les autres
f. 14. Les
rescriptus, Griesbach et les autres portent
omettent
manuscrits
«5
Sinalticus, Alexandrinus,
h
et
por-
V^aticanus,
j-.
les autres
15.
Dans ce tome huitième, le texte grec receptus a été revu par M. Tabbé ÎWu^^ï
professeur ii l'Institut catholique de Paris, qui a également relevé les variantes
et noté les principales divergences qui existent entre le texte grec et la Vuigate.
— Les références placées à droite de la version française «mt été colligées par^H
M. l'abbé Martel, chanoine de Kréjus, aumônier de rhûpitd d'Hyères. Tout ce quî^" —
regarde l'agencement du latin et du français, les divisions et annotations, est dû
à M. l'abbé Igonel, premier vicaire de Saint-Antoine des Quinze-Vingts, à Paris.
LES
SAINT PAUL
Paul, appelé d'abord Saul, était né à Tarse en Cilicie (voir la note Actes,
IX, 30), d'une famille juive, de la tribu de Benjamin, vers le commencement de
l'ère chrétienne. Son père était pharisien. Envoyé encore jeune à Jérusalem,
Saul y reçut les leçons de Gamaliel (voir la note Actes, v, 34). Quand le
christianisme commença à se propager, il se fit remarquer entre tous par sa
haine et son animosité contre les disciples de Jésus-Christ, Pendant le martyre
de saint Etienne, il gardait les vêtements de ceux qui le lapidaient. Quelque
temps après cet événement, il se fit charger par les princes des prêtres d'aller
ousui'^re les Juifs convertis dans les \411es étrangères. Mais le Sauveur l'atten-
dait sur le chemin de Damas, et de persécuteur, il le fit apôtre (an 35). Saul
avait alors environ 35 ans.
Lorsque la Providence l'eut suffisamment préparé à l'œuvre de^la conversion
des Gentils, à laquelle elle l'avait particulièrement appelé, saint Paul commença
ses courses et ses missions à travers l'empire romain. C'était vers l'an 45.
« On peut distinguer, dit M. Bacuez, trois voyages apostoliques de saint
Paul, ayant pour point de départ, non Jérusalem, capitale de la Judée, mais
Antioche, la métropole de l'Orient, dont la population mélangée et trafiquante
était en rapport avec toutes les nations du monde et où les disciples du Sau-
veur portaient déjà le nom de chrétiens.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VUI. 1
LES ÉIMTHES DE SAINT PAIL.
qui dépendait son sort. On croit qu'il recouvra sa liberté en 62, mais di>puis son
LES EPITRES DE SAINT PAUL.
Pierre, en l'an 67. Quant aux autres faits qui remplirent les dernières années
de sa vie, ils ne sont pas connus avec certitude. Néanmoins on s'accorde gé-
néralement à penser qu'après avoir comparu devant Néron et avoir été absous
à son tribunal, saint Paul reprit ses courses apostoliques, qu'il se rendit en
Espagne, suivant son ancien projet, en passant par les Gaules; qu'il revint
en Orient, s'arrêta à Colosses, à Troas, à Milet, dans l'île de Crète, en Macé-
doine, à Corinthe, à Nicopolis ;
puis qu'étant rentré à Rome, vers 66, il fut
arrêté de nouveau avec saint Pierre soumis à une dure captivité, enfin
et
condamné à mort et décapité sur la route d'Ostie. D'autres pensent qu'il se
rendit d'abord en Orient, en passant par l'île de Crète, qu'il 'isita Jérusalem,
Colosses, puis qu'après plusieurs voyages dans la Macédoine, dans la Grèce
et à Ephèse, il arriva en Espagne en passant par Rome où il revint pour
terminer sa vie » i^L. Bacuez•.
En mourant, saint Paul laissait en héritage à l'Eglise ses quatorze Epîtres.
Neuf d'entre elles sont adressées à des Églises (en supposant que celle aux
Hébreux a été écrite pour l'Eglise de Jérusalem^ une à une province la Ga-
latie quatre à des particuliers. Elles ont toutes été écrites en grec, à l'excep-
,
tion peut-être de l'Epitre aux Hébreux dans sa première rédaction. Leur date
précise n'est pas toujours facile à déterminer avec certitude. En aoîcI le tableau
chronologique, d'après ^L Bacuez :
Six Epitres écrites dans l'espace de six ans, pendant son et son ni" voyage
apostolique :
Les lettres dt• i'Apôtn• des gentils n'ont rien d'analogue dans aucune langue»
ni j)Our le fond ni pour la forme. La doctrine en est merveilleuse et dinne;
la dialectique, irrésistible.
« Saint Paul a des moyens pour persuader qu»• ia Grèce n'enseigne pas et
que Rome n'a pas appris. Une puissance surnaturelle, qui se plaît de relever
ce que les superbes méprisent, s'est répandue et mêlée dans l'auguste simpli-
cité de ses paroles. De là vient que nous admirons dans ses admirables Hpî-
tres une certaine vertu plus qu'humaine, qui persuade contre les règles, ou
plutôt qui ne persuade pas tant qu'elle captive les entendements, qui ne flatte
pas les oreilles, mais qui porte ses cou|>s droit au cœur ». (Bossuet).
Pour exposer les grauiles vérités chrétiennes, saint Paul se façonne à lui-
mi^me son langage. Il a créé la langue chrétienne, il a fait exprimer à des
mots païens les vérités nouvelles que Jésus-Christ avait apportées au monde.
M La sagesse du grand Paul, dit saint Grégoire de Nysse, se sert des mots a
son gré, il les assujettit à sa volonté et adapte leur signification aux besoins
de sa pensée, quoique l'usage leur ait attribué un autre sens et en ait fait
l'expression de conceptions différentes ».
La nouveauté de son langage produit une eertaine obscurit»', mais plus
encore son exposition. Les idées se pressent en foule sous sa plume elles ;
Quelle vie, quel mouvennnf (jm-ls i-lans et surtout quelles pensées divines
,
« N'attendez donc pas dt; l'.Vpotre, dit Bossuet, ni qu'il vienne flatter le»
oreilles par des cadences harmonieuses, ni qu'il veuille charmer les esprits
par de vaines curiosités. Saint Paul rejette tous les artifices de la rhétorique.
Son discours, bien loin de couler avec cette douceur agréable, avec cette éga-
m\
LES EPITRES DE SAINT PAUL.
lité tempérée que nous admirons dans les orateurs, paraît inégal et sans suite
à ceux qui ne l'ont pas assez pénétré et les délicats de la terre, qui ont, disent-
;
ils, les oreilles fines, sont offensés de la dureté de son style irrégulier. Mais
n'en rougissons pas. Le discours de l'Apôtre est simple, mais ses pensées sont
toutes divines. S'il ignore la rhétorique, s'il méprise la philosophie, Jésus-
Christ lui tient lieu de tout, et son nom qu'il a toujours à la bouche, ses mys-
tères qu'il traite si divinement, rendront sa simplicité toute-puissante. Il ira,
cet ignorant dans l'art de bien dire, avec cette locution rude, avec cette phrase
qui sent l'étranger, il ira en cette Grèce polie, la mère des philosophes et des
orateurs ; et malgré la résistance du monde, il y établira plus d'Églises que
Platon n'y a gagné de disciples, par cette éloquence qu'on a crue divine. Il
prêchera Jésus dans Athènes, et le plus savant de ses sénateurs passera de
l'Aréopage en l'école de ce barbare. Il poussera encore plus loin ses conquêtes;
il abattra aux pieds du Sauveur la majesté des faisceaux romains en la per-
sonne d'un proconsul, et il fera trembler dans leurs tribunaux les juges devant
lesquels on le cite. Rome même entendra sa voix ; et un jour cette ville maî-
tresse se tiendra bien plus honorée d'une lettre du style de Paul, adressée à
ses citoyens, que de tant de fameuses harangues qu'elle a entendues de son
Cicéron m.
la clef de son langage, et qu'une fois, à force de le relire, on s'est élevé peu à
peu à l'entendre, on tombe dans l'enivrement de l'admiration. Tous les coups
de sa foudre ébranlent et saisissent; il n'y a plus rien au-dessus de lui, pas
même David, le poète de Jéhovah, pas même saint Jean, l'aigle de Dieu; s'il
n'a pas la lyre du premier ni le coup d'aile du second, il a sous lui l'Océan tout
entier de la vérité et ce calme des flots qui se taisent.
David a vu Jésus-Christ
du haut de la montagne de Sion, saint Jean a reposé sur sa poitrine dans un
banquet; pour saint Paul, c'est à cheval, le corps en sueur, l'œil enflammé, le
<:œur tout rempli des haines de la persécution, qu'il a vu le Sauveur du monde,
et que renversé à terre sous l'éperon de sa grâce, il lui a dit cette parole de
paix Seigneur, que voulez-vous que je fasse ? » (Lacordaire).
:
ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX ROMAINS
INTRODUCTION
Quanti saint Paul écrivit celte Épitre, il était pour la troisième fois à Go-
chez un chrétien nommé Gaius, qu'il avait haptisé de sa main.
rintlie et logeait
Après trois mois passés dans celte ville ou aux environs, il allait partir pour
Jérusalem, afin d'y porter la collecte «ju'il avait faite parmi ses disciples de
Corinthe et dans les autres Églises d'Europe. C'était l'an 58, probablement.
La fête de la Pentecôte approchait. Tandis (jue Néron, empereur depuis quatr»?
ans, mais à peine arrivé à sa vingtième année, commençait à se signaler par
sa fureur pour les jeux du Cirque et par ses courses nocturnes, jointes à Teu-
lèvement de Poppée et à l'exil d'Othon, l'Apôtre, après avoir évangélisé une
bonne partie de l'Asie Mineure et de la Grèce, se disposait a passer en Occi-
dent et à porter la foi dans les contrées les plus reculées de l'empire. Avant
de quitter Cenchrée, il achève sa Lettre, et l'envoie aux chrétiens de Home,
par une veuve, nommée Phébée, qu'il désigne comme diaconesse de l'Eglise
de Corinthe. Ainsi cette ICpître le devance de trois ans dans la capitale du
monde.
L'authenticité de Epitre aux Homains est incontestable, et, si Ton exeepi
les deux diTniers chapitres, universellement reconnue, môme par les rationa-
listes les plus outrés.
j
l'avait traitée avec bienveillance. Non content de lui assurer le libre exercice
de .son culte, il lui avait attribué une portion considérable de la région trans-
tibérine. Elle était déjà considérable, à cette époque, puisqui• huit mille Juifs
j
de Rome se joignirent aux députés de la Palestine pour réclamer auprès de qÉÉ
prince contre 1»• testament d'Hérode. Or, nous apprenons d«• saint Luc qu'un
certain nombre de Juifs et de prosélytes, étant venus d»• Home à Jérusalem >m
l'année de la mort du Sauveur, avaient assisté au miracle de la Pentecôte
entendu le premier iliseoursde saint Pierre. Il y a lieu de eroin• que plusieu
ee convertirent et emportèrent avec eux, dans la capitale de l'empire, 1 es I
premières semences de la foi. Des Juifs de In synagogue des Affranchis^ qui
INTRODUCTION A L'ÉPITRE AUX ROMAINS.
étaient nés en cette ville ou aux environs, et des Gentils de la cohorte ita-
lique, rappelés en Italie après l'élévation d'Hérode Agrippa sur le trône de
Judée, se joignirent probablement à ces premiers fidèles. Enfin, nous savons
([ue saint Pierre, obligé par sa charge de se porter à la tête de l'Église, vint
lui-même à Rome organiser cette chrétienté naissante, comme il avait orga-
nisé celle d'Antioche, et qu'assez longtemps avant la ruine de Jérusalem,
dès le commencement du règne de Claude, il établit son siège dans la capitale
du monde. Si la date n'est pas absolument sûre, le fait de cet établissement
est incontestable :les preuves remontent jusqu'aux Apôtres.
Bannis un moment de Rome, comme les Juifs avec lesquels on les confondait,
les chrétiens ne tardèrent pas à y rentrer. En l'an 58, au moment où saint Paul
leur écrivait, ils formaient déjà une Eglise considérable et bien organisée,
dont la foi était connue du monde entier. Ils étaient gentils d'origine pour
la plupart :c'est par là qu'ils se recommandaient particulièrement au zèle
de saint Paul. En Tan 64, une trentaine d'années après la mort du Sauveur,
ils s'étaient multipliés au point de fournir à Néron une multitude énorme de
victimes. Des enseignements que l'Apôtre leur adresse, on est fondé à con-
clure qu'ils étaient fixés sur les principaux points de la doctrine chrétienne,
et qu'on les avait instruits aA-ec soin, non seulement de l'économie générale
de la religion, mais encore des vérités les plus relevées du christianisme, des
rapports de la loi nouvelle avec la loi mosaïque, des prophéties, des sens
spirituels, des figures de l'Ancien Testament, etc.
Saint Paul n'avait pas fondé cette Église, non plus que celle de Colosses;
mais il y avait des amis et des disciples qui sollicitaient son zèle et dési-
raient ses avis. Ce fut là pourtant son moindre motif pour lui écrire; le prin-
cipal fut l'importance de la con'ersion de Rome pour le progrès de la foi parmi
les Gentils, dont il était l'Apôtre. Il n'ignorait pas que Rome était, au juge-
ment du monde entier, la ville par excellence, que tous les peuples avaient
les yeux sur elle, qu'elle exerçait sur tout l'empire une fascination et une au-
en relation continuelle avec les pro-
torité irrésistibles. 11 savait qu'elle était
A'inces, et que toutes des représentants dans son sein, de
les nations avaient
même qu'elle comptait des citoyens dans toutes les contrées connues. Prêcher
l'Évangile dans cette ville, c'était remplir de la manière la plus étendue et
la plus fructueuse le ministère particulier dont il était chargé, celui de faire
connaître aux Gentils le Fils de Dieu et le mystère du salut.
A ce motif, très suffisant par lui-même, on peut en joindre d'autres, au
moins fort vraisemblables. —1° L'absence prolongée de saint Pierre. On sait
que le prince des Apôtres s'absenta plusieurs fois de son Église, sans qu'il en
abandonnât jamais le gouvernement. Le décret de Claude qui bannit de Rome
la population juive, le concile de Jérusalem, tenu de 50 à 52, les besoins des
Églises d'Orient dont il fut l'Apôtre, durent l'en tenir assez longtemps éloi-
gné. — 2° Le désir que saint Paul devait avoir de disposer les chrétiens de
Rome à profiter de son passage et à recevoir ses instructions lorsqu'il vien-
drait parmi eux, pour préparer sa mission en Espagne. — 3° L'avantage qu'il
pouvait espérer de sa Lettre, pour la paix de l'Église et pour le succès de son
ministère dans toutes les provinces. Quoi de plus propre, en effet, à dissiper
les préventions des judaïsants et à rendre manifeste l'union qui régnait dans
le collège apostolique, que de faire publiquement à Rome ce qu'il avait déjà
INTRODUCTION A LÉPITHE ROMAINS.
brasser sa loi? —
4* Les lumières que Dieu lui donnait sur l'avenir de
l'Église de Rome, destinée à être le ci'ntre et le foyer du christianisme, mais
menacée des plus terribles persécutions, et appelée à acheter, par trois siècles
de martyre, sa domination si glorieuse et si féconde sur toutes les autres
Eglises.
Quoi qu'il en soit, saint Paul avait depuis longtemps le désir, non de s'éta-
blir à Rome, mais de prêcher l'Evangile aux Romains, et il ne parait pas
«|u"il ait jamais poursuivi avec autant d'ardeur aucun autre dessein. On sait
jet, en quelques heures, comme l'Épitre aux Galates. Bien qu'elle ne soit pas
limée sous le rapport littéraire, la doctrine qu'elle contient paraît avoir été
méditée à loisir. L'importance du sujet, l'abondance et l'enchaînement des
idées, la concision du style, le grand nombre et le choix des citations, la sub-
tilité des raisonnements, l'absence des répétitions ne permettent pas de penser
qu'elle ait été écrite précipitamment. Il est probable que saint Paul y a résumé
les instructions qu'il avait coutume de donner dans les Églises dont il était le
fondateur. Sauf le prologue et la conclusion, l'Épitre ressemble à un traitt•
plutôt qu'à une lettre. Ce qu'on lit à la fin, qu'elle a été écrite de la main de
Tertius, n'est pas une preuve qu'elle ait été dictée. Saint Paul l'avait sans
doute rédigée avant de donner à transcrire.
L'Épitre aux Romains se divise en deux sections. La première, qui est la
principale, est dogmatique ou théorique, i, 17-xi. Dans cette partie, l'Apôtre,
voulant exposer la doctrine de l'Église sur la justification, établit la nécessité
de la foi chrétienne ou du christianisme, pour arriver au salut et il fait sentir ;
EPISTOLA
PAULI APOSTOLI
) ROMANOS
•
d^tov, '
(
,,, ,-^
(
ér ), '
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'
Paulus, sorvus Jesa (Ihristi, vo-
catus apustolas, segregatus in evangé-
lium Dei, ' quod anle proniiserat per
prophétas suos in scriptûris sanctis.
^
^-
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ix
•'
de Kilio suo. qui faclus est ei ex sé-
mino David seciindum carneni. *qui
prœdestinatus est Filius Dei in virtiite
, ),
ty ovyiitiH
secûndum spiritum sanctificationis ex
i^
(- •
^(âi'
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od lL•'oty /âçtv xai
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resurreolione niorluorum Jesu Christi
Dumini nostri ^ per quem accépimus
grâtiam, et apostolàtum ad obediéndum
:
),
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iv *],
fidei in omnibus gonlibus pro nûmine
ejus, •
quibus estis et vos vocâti Jesu
Christi ' omnibus qui sunt Roma?, di-
:
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xai léctis Dei, vocalis sanctis. Gratia vobis
et pax a Deo Pâtre nostro, et Domino
Jesu Christo.
^ ,,
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• &, univérso mundo. 'Teslis onim mihi est
Deus, cui sérvio in spiritu meo in <
10 rip
^
quod sine inti'rmi>
gélio Filii cjus. .
*"
mcmoriam vestri fàcio *"semper in ora^H
narrort ini
tionibus meis : obsecrans, si quomod^^
untuç nori
tandem aliquândo prosperum iter ha-
. .» .
\^^.— *:
^
insrr. 1. Xf.
4(\ * 9
ma.: inv.) 2. • 3. .1avt{3 (S:
7. rfy. (: Ir iyàn^ »tov). 8.
DE SAINT PAUL
AUX ROMAINS
13, 3S S3.
Fils, qui lui est né de la race de Da- î Tim. S, 8.
:
Act. 10, 3î
vid selon la chair. * qui a été prédes- 4 :Î6. 16 S»,
:
13, 33.
tiné Fils de Dieu en puissance, selon Hebr. 9, 14.
Jo•. 5, 6. I
lesprit de sanctification, par la ré- Pet. 3. IS. 1
Eph. S.
surrection d'entre les morts, de Jésus- Gai. 3, î. 7.
Cor. 110; i:.,
Christ Notre-Seigneur ^ par qui nous li,
; 3 î. : 1,
CoL 3, lï
avons reçu la grâce et l'apostolat, l,î-3.
;
vous tous, de ce que votre foi est an- ^ks".'!*"" les miracles qu'il a opérés, la communication
noncée dans tout l'univers. * Car le f ;
}V^' qu'il a faite du
Saint-Esprit pour la sanctiGcation
des hommes, enûn sa résurrection.
Dieu que je sers en mon esprit, dans jol!" «%i 1. Saints. Voir la note sur Actes, is, 13.
9. Je fais mémoire de vous. Cette locution, qui
l'Évangile de son Fils, m'est témoin ^î°i^r?1; m. est celle du texte sacré lui-même, n'exprime pas
que sans cesse je fais mémoire de vous Îrh'J^i!Î'. tend un simple souvenir ordinaire, coinrae on l'en-
communément, mais bien Tidée de commé-
* dans toutes mes prières demandant *jo."^, »4*' moration. xsWg que l'Église l'a consacrée dans la
"^
;
litai^e.
que, par la volonté de Dieu, quelque i^?l »,11.
12 Ad Romanos, 11-24.
^
I,
^^
^
I. Par• «loffMiaCIra (I, 1•-). - r •»*• mmp—tUm €i, •17>.
^^.
iv 9eov beam in voluntute Dei veniéndi ad vos.
/',
iX^fîy
*'
,^- */"»•
iâétf ,/ tlç rd
ftëTuâtù
(|uid
" Desidero enim vidére
inipcrtiar vobis gratis spiritualis
vos, ut lUi-
, ( ^•&^ ,&
rut '* Tovro tau ad condrmandos vos *' id est, simul :
iv
.
xt mai
âtù
"
ir
9^( âè
ikt^tty
consolari in vobis, per eam qua* invicem
est, fidem vestram atque meam. *^ Nolo
autem vos ^', fratres, quia saepe
xai ,'
ty
*''
xui îV
i^rtaiy.
'
awftoîç ri xui
û/oi
i/<t
'
"
^,
otvço),
ùtfti'
rt
proposui venire ad
sum usquc
génlibus. *'
vos (et prohibitus
adhucj. ut âliquem fructum
hiibeam et in vobis, sicut et in céteris
Grœcis ac bàrbaris,
tibuset insipiéntibus débiter sum
eapi<-n-
:
*^ ita
xai *' ^Pwutj n'uyytXiaaa^ut. quod in m<• promptuin est et vobis, qui
'•
'".,^* tituia/îvouai
&eov
ivayytMov
»'
Romw eslis.
" Non
Virlusenim Dei
enini
ovangelizare.
est in
erubésco cvang«}lium.
salutem omni cre-
^
,^
xui *''
titia enim Dei in eo revelâtur ex fide in
.
\/4 **&
iy uvTfîi ix tîç
'
tx
iidem sicut scriplum est Juslus autem
ex
'•
:
fide vivit.
Revelâtur enim
Dei de cœlo, su- ira
:
&, inl nàaav xui doixiay per omnem impietàtem hô- et injustitiam
.
xavt
'
"-
/' Twy
*^
"
dkrj9nay
9^
diixin
&,
-
minum eorum qui veritâtem Dei in in-
justïtia détinent '^quiaquod notum est
Dei, maniféstum est in illis
illis manifestavit.
:
Deus enim
^" Invisibilia
«
:
enim ip-
& ,
9, sius, a creatiira inundi, ca quii* facta
. &,/' sempi-
ij sunt, intellécta, conspiciiintar :
xai
^ - "
térna quoque ejus virtus, et divînitas
inexcusàbiles. " Quia cum
:
,
ita ut sint
^oV Deum
'
:
^
"
9^\} iv
. xai
itxoVoç
xai
dff^^dov
q^anTov dv-
xai
céntes enim
facti sunt. " Et
se esse sapiéntes,
mutavérunt gloriam
corrupltbilis Dei, in similitudiitcm im4
slulti
in-
9 '*
12.
ifOf.-»or.
^to
Tittç
xai
kACDET: ovrnafOKL
16. NACDtGK] nll.
Xf. [l]*
i;i. kAHCUEI: t.»*
ginis corruptibilis bominis,
et qaadriipedum, et serpéntium.
'* Propter quod tràdidit illos D< us
desidériacordisei'irum. in imniunditiai
i]
,,
.i^ro»-. 17. Xt (p. âÏMatOi) ^ov.
dioii. k.\B(:ET: d 9.
LTIl: «ar• ^. m. Autant
part* nlh)'«rii
f/m'it r»l ni moi nc figure
dan• Ip grec,
• entre
yàf. 20s. LU: iii. L'hvntujtlr. iÎrcc : . l'évangilo du Chrial •.
avartol»jnr»ç^ StÔTt. 2I. «ACDET: fie. |) II•. La rrrtir de bieu. Grec : • la \éntè •.
Romains, , 11-24. 13
. Do|pne (1, 1•). — f Expomé de ta thème (Ij 1•7.
Act. 10, Ï5
heureuse voie me soit ouverte pour Kph. 1, 16.
;
1 The». 1. ï.
aller vers vous. J«c. 4, 1...
grâce spirituelle, aiin de vous forti- mandos vos quasi dicerct non aliam vobis of-
;
:
lï. 1.
j'en ai été empêché jusqu'à présent), 1 TheM. 4, lî.
Kom. l.i, îî.
pour obtenir quelque fruit parmi vous, Act. 16, 6.
comme parmi les autres nations. 14. Aux barbares. Par barbares on entendait
Gai. J, 3. ceux qui parmi les païens ne parlaient pas le
*^ aux Grecs et aux
Je suis redevable 1 Cor. 9, 16: grec.
1, îî.
barbares, aux sages et aux simples; U
Col. 3.
;
P* Partie . — Théorie de la
suis prêt à vous évangéliser, vous
10, 15.
Act. ÎS, 31.
Jnetiflcationet du ealat, I, 16 -XI.
aussi qui êtes à Rome. i" Exposé de la thèse. I. 16-17.
4' Preuves de la thèse. 1, 18 - V.
^* Car je ne rougis point de l'Evan- 3' Solution des objections, VI-XI.
Salu» ex
gile,parce qu'il est la 'ertu de Dieu, Ude.
1° Exposbde la thèse, I, 16-17.
î Tim.l.lî.S.
pour sauver tout croyant, le Juif d'a- 1 Cor. 1, IS ;
16. // est la vertu de Dieu... La thèse que saint
3, 7.
bord, et puis le Grec. ^" La justice de Hebr. 4, lî. Paul va développer est que : l'Évangile, c'est le
Act. 14, 1 ; salut, la justice, la vraie vie de l'âme: c'est la
Dieu, en effet, y est révélée par la foi 1, S; 13. 46.
vertu toute-puissante de Dieu, pour la sanctifica-
Joa. 4, îî.
tion de tous les wais croyants. Ou. pour traduire
et
«
pour
Le Juste
*^ Puisqu'on
la foi, ainsi qu'il est écrit
de la foi »
vit
y découvre la justice
de Dieu éclatant du ciel contre toute
: Hab.
Gai.
ï, 4.
3.
î Cor. î, 16.
Hebr.
Pi
«oa') <i|ul-
ti tnundi
10, 3b.
83, ».
U.
;,
d'une manière plus précise La foi à l'Évangile
parvenir au salut.
:
î, 5.
6.
le droit à la possession du ciel. —
Par la foi et
pour la foi. C'est-à-dire que la foi doit devenir
l'injustice; *^ car ce qui est connu de Col. 3, 6. conviction, principe de vie, pour nous conduire
The*.
1 1, 10.
à la charité, et nous faire vivre ainsi de la vie
Dieu est manifeste en eux; Dieu le î The». 1,6-10.
Hebr. 10. »7.
de Jésus-Christ. —
Le juste vit de la foi. « Justus.
leur a manifesté. -** En effet, ses per- Kom. î, S. qua talis.ex fide vivit. scilicet vita justitiœ. gra-
î Cor. 4, î. tiae et glori;e, quie est absoluta, perfecu et beata
fections invisibles, rendues compré- P». 4, 7;93, 10: vita. « Ce qui donne au juste sa vie, sa vie sur-
IS 1-
naturelle et divine qui lui est propre, c'est la foi ».
hensibles depuis la création du monde Hebr. 11, 4.
S»p. 13, i. La lumière de la foi produit donc en l'âme les
par les choses qui ont été faites, sont Mat. 13, 30. mêmes effets que la lumière du soleil dans la
Eph. 4. nature. Comme cette lumière est la source de la
I,
devenues visibles aussi bien que sa Job, Pet. 30. vie phvsique ou végétative, la foi est la source de
1 1,
î.i.
la vie spirituelle et du salut • (L. Bacuez).
36,
puissance éternelle et sa divinité de Act.
Uom.
14, 16.
3Î
;
1. ;
2« Preuves de la thèse. I, 18 -V.
sorte qu'ils sont inexcusables -' parce î. 14.
;
Tim. 4. 4.
a) La 1
foi moyen nécessaire de salut. I. I8-III, 2T.
que, ayant connu Dieu, ils ne l'ont 1î Cor.
Cor. 9, 11.
3, ÎO. a»; Preuve de fait pour les Gentils, 1, 18-32.
point glorifié comme Dieu, ou ne lui Eph. 17-16.
Sap. 13, 1.
18. La justice de Dieu, qui s'everce pour cbàr
4,
oiseaux, des quadrupèdes et des rep- Pa. U3. à Rome; il en eut bientôt dans tout l'empire.
tiles. Néron ne fut pas plutôt empereur qu'il fut pro-
Pa^ano- clamé dieu; il se fit ériger dans sa Maison Dorée
- '•
Aussi Dieu les a livrés aux dé- une statue de bronze de cent dix pieds de haut.
Kph. 4, 11.
Domitien prescrivit à ses fonctionnaires cette
sirs de leurs cœurs, à l'impureté en ; Pi. 80, 13. formule : Par tordre de notre seigneur et dieu.
Ad Romanos, I, 25 — II, 4.
I. Par• doffmatlea (I, 1-). — f fm^J. etm Um mS gmtUtm €M, •9.
^^,,3. ^
^',
fitrtjXXit^ay
^,
uvnZv
ittd
èv tuvTotç'
xai
" oîuvf-ç
&êOv iy
ru
-
ut contuméliis aiTiciant corpora sua in
sem«-lipsis '* qui commulnvi-runt veri-
:
'
79^
' /^
•• jJui
,
tlç
naçtoioxêv
tu Tt
tîç
**
sioncs
Propterea tràdidit
iifnominia•.
immutavérunt naturâlein usuni, in cum
Nam
illos Deus
ft-mitia?
in
eorum
pas-
,-•
hiç nanti
.
'^ usum qui est contra naturam. '' Simi-
^, ré xai oi
^^&- liter auteni et inâsculi,
usu fémino;. exarsérunt in desidériis suis
relictn naturali
,
xai
^
opôrluit, erroris sui in semetipsis reci-
piéntes.
" 9^6 '• Kt sicut non probavérunt Deuni ha-
^
&, , airoi'ç bére in notitia, trâdidit illos Deus in ré-
^, ,
ro probum sensuni. ut faciant ea quse non
,^,, ,,
',,,^,
,
(fi^ovov,
'"
,
{<,
&, ,
^^',
*'
^-
àâixia,
convéniunt, " replétos omni iniquitâtc,
malitia, fornicatiône, avaritia, nequitia,
plenos invidia, homicidio, contenlione,
dolo, malignitute, susurrones, •*" detrac-
tores, Deo odibiles, conlumeliosos, eu-
'
pérbos, elatos, inventùres malorum.
^
'&, xaxùv, *'
paréntibus non obediéntes, ^' insipi«'n-
danôriovç, nvt- tes, incompôsitos, sine affectiône, abs-
^^
,
'* que foL'dere, sine inisericordia. " Qui
' - (
),
oi cum justitiam Dei cognoviesent, non in-
tellexérunt quoniamquitalia agunt, digni
,'
atv,
/^ ^^
II• ^*
xai
éZ,
sunt morte et non solum qui ea fàciunt,
sed éliam
II. *
(|ui
:
conséntiunt faciéntibus.
Propter quod inexcusâbilis es,
'. ^
ji'idicas âlterum, teipsum condémnas :
^,
^
^ni
enim quôniam judicium Dei est seiiin-
dum veriUUem in eos qui liilia agunt..
- '
homo, qui jiij
&,
' Existimas autem hoc,
, . /&
avtf
xai ôr» •• dicas eos qui tâlia agunt, et facis
quia tu etrrigies judicium Dei?
;
* * diviUas boniUUis ejus, et patiéi
xai a»o;|f^ç tiaset longanimit^Uis contëmnis? ignorj
quôniam brnignitas ad pœnitcntiai
24.
oih,oar. 27.
locoV 2».
MABCT:
kBDEI.T:
ir
hKCV:
H (pr. m.) A• ô Stô(.
.
2;». Jutl.
(,^
29.
: -
, (pr.
«t. Mnlirr, fi.rmc.iii
litc •.
l-i i.r
—
. •
(Unii lo Rrer, au \rr»ri Kui\aiit.
• rornit'alÎon,
Utlalrur». Urcf • iiiimIimiii» •. Co mot Ug
.
"'
sorte qu'ils ont déshonoré leurs pro- 'fe^v/i
près corps en eux-mêmes; " eux qui ^"^/,4^•
ont transformé la vérité de Dieu en jerV-'io";
mensonge, adoré et servi la créa- 8,'^•,3%.
ture au lieu du Créateur, qui est j,^3".f^V;.
jcor. u, 31.
béni dans les siècles. Amen.
-''
C'est pourquoi Dieu les a livrés cerrupiio. 26. Dieu les a liurés...; c'est-à-dire que. les
ayant abandonnés à leur propre malice, il les
à des passions d'ignominie. Car leurs sap.Ti, «ef' a laissés tomber dans ces péchés honteux en pu-
femmes ont changé l'usage naturel nition de leur orgueil.
II. *
C'est pourquoi, homme, qui ai] Preuve de fait pour les Juifs, 11-111,27.
Judicium
que tu sois, tu es inexcusable de ju- immineDe. II. 1 . Tu
inexcusable de juger. Saint Paul
es
ger. Car, en jugeant autrui, tu te s'adresse ici aux chrétiens issus du judaïsme, qui
Mat. 7, 1. professaient un certain mépris pour leurs frères
condamnes toi-même, puisque tu fais Luc.
Bom.
6, 37.
3, 9
Issus de la geotilité, à cause des désordres de
;
leur vie passée.
ce que tu condamnes. ^ Nous savons, 14, lU.
Mat. 87, 40.
en effet, que Dieu juge selon la vérité Jo•.
Eph.
S,
j, 6.
7.
(
46 II,
- '
«pj*»}»' *»' fiftton
dicii Del, reddet unicuiquc secun•
xoù
^ dnm^iôan fQ'/a
& &eoVf
durn opéra ejus ' iis quidcm, qui se- :
&
^*
ciindurn palicntiam boni operis, gloriam,
'
êô^uv xai
ftir
tiitonoy
r
xu^'
*
xut ùtfi^açaluv
âè
tç^'ov
içtâ^ttuç xui
et honorem,
runt, vitani autem qui
sunt ex eontentione, et qui non acquies-
et
œtérnam
incorruptiônem
:
* iis
quse-
^^,
ànfiàovat
£'
Tj uoixiit,
tni nàoav
. ' 0)).
et
xai
cunt veritati, credunt autem iniquiU'Ui,
ira et indignutio.
in omnem animam
' Tribulatio et angi'istia
hominis operântis
£
nçtuToy xut "" xoatoy,
^^
]
-
do'zu Ai xui
malum,
ria
rânti
Juda'i primum,
autem, et honor, et pax omni ope-
bonum, Judato primum. et Grœco
et Grœci :
** glo-
, tçaotyo> :
xai êiçtjyrj
*Joviatiu
navrt
xai ".
nuna ^tiZ.
"
*' non enim est accéptio personàrum
apud Deum.
«< |aoy,
xai
Toy,
** )< ;•«
dnokovyTOi, xai
dut &'. iv
^'
-( in
'^ Quiciimque enim sine lege peccavé-
runt, sine lege peribunt
lege peccavérunt, per legem judica-
biintur. *^ Non enim auditores legis justi
: et quicumque
ùxoouTui yov
^, «' - sunt apud Deum, sed factures legis jus-
lilicabuntur. " Cum enim gentes qatc
**'
xuuo9ijaoyTui.
yoy
,
f/orro, (ftlatt
( ê&yr^,
noiij,
eiai
legem non habent, naturâliter oa quai
legis sunt fâciunt, ejûsmodi legem non
-
habéntes, ipsi sibi sunt lex : '^qui ostéa-
" ofrivcç
iv •, - duntopus legis scriptum in cordibus suis,
testimonium reddénte illis consciéntia
£/
^), .
&,
xui '*iV
xui
ort
ipsorum, et inter se invicem cogitationi-
bus accusuntibus, aut étiam defendén-
culta
*^ in die, cum judicubil Deus oc-
tibus,
bominum, seciindum evangélium
"
tnavanavtj
],
, ,
"ISe,
oui
xai xav/àaai
xai
tv
meum, per Jesum Christum.
*' Si autem
Deo.
et requiôscis in lege, et gloriaris in
tu Juda*us cognomin.iris,
,&
^tfft, '•* xai
*" voluntàtem ejus, et probas
et nosti
utiliora. instniclus per legom, *• confi-
,
ix
,-
** atuviov
dvai Tftfihùy, ( iv ''"
eorum qui in ténebris sunt, *" eruditorem
insipiéntium. magistrum infânlium. ha-
({
^ .;6> formam sciéntia»
;^
béntein et veritatis in
xui (- lege. Qui ergo alium dores, teipsum
^•
'/;
^^ /'
-
furaris
moechéris
^'qui dicis non mœchàndum,
:
<
t.r<-i- ; roneclence •.
« la
t> qui <«i —
Tt.
al. p. 5. L:
"""'""
U• MABI.T:
5 *")• H
iO JTO.ioir.
(1-
Transp. al. n.
',»:
12..
Xe
11« •
'Il
«la voloiiU^ •.
au»Mi traduire • ce •| en csl :
Cl" diiic^rciii •.
Romains, II, 5-22. 47
. Dofcme (, 1-1). — V Ca-J. Preuve pour te* Juifm (U-IiE, 27J.
i Cor. 4, î
angoisse à l'àme de tout homme qui i, 10 13, .
;
Jo•. 3, îl.
fait le mal, du Juif d'abord, et puis du IJoa.4.
Eph. i. 9 ;
Grec; '" mais gloire, honneur et paix 4, 7 6, S. ;
Rom. 3, 9.
à quiconque au Juif d'a-
fait le bien, Lnc. lî, 47.
Rom. 1, le.
bord, et ensuite au Grec car Dieu ;
* '
Dent. 10, 17. 11. Dieu ne fait point acception des personnes.
î Par. 19, 7. Saint Paul a en vue ici le jugement 6nal qui fixe
ne fait point acception des person- Job, 31, 19. notre sort, et non la tllstributiondes grâces dans
^^•p. 6, S.
le temps. Dieu ne doit rien à personne et il peut,
nes.
s'il lui plaît, rendre le salut plus facile aux ans
'- Ainsi, quiconque a péché sans la î^ecunduui qu'aux autres.
Jacliciuni. 12. Sans la loi de Moïse.
loi, périra sans la loi, et quiconque a
Eccli. 35, 13.
péché sous la loi sera jugé par la loi: Act. lu, 34.
Col. 3, îi.
*^ [car ce ne sont pas ceux qui écou- Mat. 11, ÎS:
7, îl ; Î2, 16.
tent la loi qui sont justes devant Dieu ;
Marc, lî, 14.
Jac î, 9, *i.
mais ce sont les observateurs de la loi 1 Joa. 3, 7.
Lac. 10, 3i.
14. Font naturellement; c'est-à-dire sans la
qui seront justifiés. *^ En effet, lors- Joa.5,ÎS-Î9.
connaissance de la loi mosaïque, et par la seule
que les gentils, qui n'ont pas la loi,
> Cor. 3, 14,
15. direction de la loi naturelle. —
Les auteurs
Act. 15. îl. païens ont parlé expressément de la loi naturelle.
font naturellement ce qui est selon la J»c. 1. Î3 ; Dans i'Antigone de Sophocle, cette héroïne qui a
S3, ï5.
loi; n'ayant pas la rendu à son frère les devoirs de la sépulture,
sont à eux-
loi, ils Eph. î, 3.
malgré les ordres du roi, répond à celui-ci qui
1 Cor. U, 14.
mêmes la loi :
'"^
montrant ainsi l'œu- Rom. 1, 3î, 19. lui demande s'il connaissait sa défense « Je la
:
Bar. 4, 4.
la science et de la vérité dans la loi. Philipp.
10. I,
^* Toi donc qui instruis Mat. 15, 14
les autres, tu Î3,4.
;
;**
rat.
1.
^'
I>mra doirmatira (I, 1•). — r
'
iv s&t-eai,
»'
t^iov âi'
;
ihr^émU• mtl Juémom (-, »7>.
xav/ùoM, diù
& --
&tuv
(m'^J,
35
fi: , ^.. iu(fi)ui, iàv " Circumcisio quidam prodesl, si le-
&;
; facta est. ^* Si igitur pra>putium jusli-
(fvhiaari, ovyl tias legis custodiat, nonne pra^piitiuiii
tiç ^' illius in circumcisioncm repulâhilur '
;
r ix t/votioç
TtXovaa, aè did to- prœpittium, legem consi'immans, te, qui
, ,
,, , ^»'
'
''
uvât
^''
] tv
év
iv
-
év
per lilleram
riciUor legis
maniféslo, Juda;us est
manifésto, in
et circumcisionem prana-
es?
carne,
"* Non enim
:
est
ncque quu;
circumcisio
qui in
in
:
&, '
nvèVfiuTi,
ix &6}.
^' sed qui in abscondito, Juda*us est
et circumcisio cordis in spiritu, non lit-
:
^,;
!• /
. negtaaov
d'sov.
'
, ;
*Iovduiov;
^
ini-
tera
ex Deo
per
III.
:
' ^ -;
,
& ,^'
él enim si quidam illôrum non credidérunt' ,,
d^eov *
Numquid incredi'ilitas illôrum iidem De
Ksi autem De
i
-
ôt ^toç evacuabit? Absit.
) 9'^
'
;]
êè
, iv
.
vcrax omnis autem Homo mondax, sic
:
^
iv ' ai jj bus luis, et vincas cum judicaris. ^ Si
aâixta
roV
&èov iv tu
,
'
méndat, quid dicémus? Numquid int
quus est Deus. qui infert iram? *-Secu
dum homincm dico Absit: aliuquin qu
modo judicàbit Deus hune mundum? ^ Si
enim v«''ritas Dei in meo mendacio abun
.
1
dàvit in glùriam ipsius, quid adhuc el
(& (/>& vouai; ^
yiif.
le
H. Ce vcKcl ne
grec :
figure pM entre p«renlhi>se• <1<"^HJ
ÊÊ
Romains, II, 23 III, — 8. 19
. Dofirme (, -). — fe-J. Preuve pour te» 9-' Juif* (U-Itt, S7J.
*' mais le Juif est celui qui Test inté- oeat. 9,' le. 29. La circoncision est celle du cœur. « Circum-
cisionem cordis, dicft Aposlolus, puram scilicet
rieurement, et la circoncision est celle coi'. j, \i.
ab omni illicita concupiscentia voluntatem, quod
du cœur, faite en esprit et non selon non fit littera doceoti et minante, sed Spiritu ad-
juvante et sanante ». Saint .Augustin, De Sp. et
la lettre; et ce Juif tire sa louange Litt., viii.
jugera-t-il ce monde? ' Car si, ipar î"•"•,!•"- 7. La vérité de Dieu. Sa fidélité à tenir ses pro-
* " Gen. IS, Î3.
.
messes de salut, t. 4. '
"''
nQOfinaaufttt^a
v<f'
*{ Te xal
èlvui'
" Quiil erjçoV prœcéllimus eosV Ne-
qunquam. Causali cnim somus, Juda'os
et Gnecos onines sub peccato esse,
^
"*Koii^iuç
,^'
otdi
- , *'
"'
ovx iariy ô avfuôr, ovx tartv
&tov
tort
i^xhyav,
•" sicut scriptum est
^' '
ovx tan navérunt, simul inutiles facti sunt non
' :
)' »'
XtiçvY%
koç tyoç.
ilaniôun•
" est qui fâciat
unum. " Sepiilchrum patène
eorum, linguis
honum, non
suis dolose
est usque ad
est guttur
agébanl.
,. ,
?(<»', *^ »• ro xai Venénum uspidum sub làbiis eorum.
''|« noêeç '^ Quorum 08 malcdictione,
et amaritu-
ixytai *' dine plénum est. " Velùces pedes eorum
9^ «.' &€
*'
ir xai ad elTundéndum sanguincm. **^ Conlritio
» eyviuaav. *• Ovx et infelicitas in vus eorum
pacis non cognovérunt
' viam
'"
: .
,
^
Dei anle oculus eorum.
*• ât, Scimus autem quôniam quœcum-
*•
'/ XmL•!, ira xat que lex loquitur, iis qui in lege sunt lo-
.
:
,, ,,
Sut opéribus legis non juslificàbilur omnis
caro coram illo. Per Icgem enim cognitio
peceàti.
'* ât ôixaiooi n, JtuL '* Nunc autem sine lege juslitia Dei
manifestata est : testiOcéta a lege et pro-
'^ phétis." Justilia autem Dei per fidem
'
ât d'tov
âtù Jesu Christi, in omnes et super omnes
xai tni " qui credunt in eum : non enim est dis-
tinclio. 'Omnes enim peccavérunt, et
xai ^, egcnt gloria Dei.
"
^*
^ ,^ ,iv
^
tv
âtù
, âiù
'^
sius, per
Justificâti
gratis per grâtiam ip-
redemplionem qua^estin Christo
Jesu, -^ quem proposuit Deus propitia-
tiùnem per fidem in sanguine ipsius,
ad oslensionem justilia• suœ, propter
'^*
riy reniissionem pra'cedéntium delictùrum.
;
^eov, êréeil^v
iv tu; tïvai justilia» rjus in lioc témpore : ut sit ipse
09'
*'
âid noiov ;
. ;, oiv i^xXti-
-
Jesu Christi.
tua? Exclusa est. l*er
'"
Ubi est ergo gioriâtiaj
quam Icgem? Fac-
»
âiù torum? Non : sed per legem fidei.
9. Venema. : ; Valek. : Ti Sr ^••• ' J.•. 22. BL* ). ol m. hn\ nirt. 25. D (pi
ftt»m\ 11. ABL• (pr.) i.
(H: evr«ir). B[L]• (ail.) i. 12.
LT: ovrittv [rormacH
: m.) NFLT*(pr.) T^ç. 20. KABCLTf ni" (p. ^^
n'x^9. kDETH (â. »•^0 •. U.
(pr. m.)
BÎL]t (p• •'•)
. En lui n'eut
«6. Jttvt-Chriit.
pM dtns
Grec
le grec.
: • i^tu» >.
Romains, III, 9-27. 21
. Doirme (, 1-.\). — 9" Ca-J. Rreuve pour tem Juif» CiM-Itly 167),
139, \.
cre ouvert, leur langue un instru-
ment de fraude un venin d'aspic est
;
3, 2S.
Christ est pour tous ceux et sur tous Joa. 16 I,
;
1, 16, 36. 3,
ceux qui croient en lui car il n'y a Tim. 4. ;
1 I,
2 Cor. 14 7,
point de distinction ^^ parce que ;
24; 11, 7. S,
j
Hebr. lî,5j 9,
tous ont péché et ont besoin de la 16. 4,
Hat. 2U, 2S.
gloire de Dieu.
^' 24-36. Dans ces trois versets saint Paul exprime
Etant justifiés gratuitement par Ifraliam en peu de mots la notion complète de la vraie
sa grâce, par la rédemption qui est Kedeinp- justice il dit sa cause première, qui est la di-
:
loris.
vine miséricorde, t. 24; sa cause méritoire,
dans le Christ Jésus, ^"^ que Dieu a Cor. 6. 20. 1
qui est le sacrifice du Sauveur, f. 24-23; sa cause
Sph. 2, S.
établi propitiation instrumentale, qui est la foi en Jésus-Christ et
en son par la foi Col. I, 13.
l'union à son Esprit, v. 25; sa cause finale, qui
TU. 3, 5.
sang, pour montrer sa justice par la Eom. 3, 5 ;
est la gloire de uieu et la manifestation de sa
8, 3. sainteté, V. 25, 26.
rémission des péchés précédents, Act. 17, 30.
1 Joa. 3, 2
'* que Dieu a ;
;
y^o^^^f^e^a ovr ântatova9iu Arbitràmureniinjastirican
uv&Çfonoy vtntov. ***H per fidem sine opéribus leg^is,".\n Ju-
âaituy i^toç oîyi ât xui id^nùv; daiorum Deustanlum? nonne etgéntiumy
Nai Mai i^ôv. '" *EnthtQ tîç 9(, Immo et géntium : '" quoniam quidem
âtxat(uaH nfçi tx Tilareotç xut «- unus est Deus, qui justificatcircumcisio-
xffOjivariuv âiù TtjÇ itlortoiç. " ovv nem ex fide, et prapulium pcr iidenn.
' (
dXXù
'
;
IV• 7Y
^, ,
dtd
ioTiofisy.
ot»' tQoiftsv
xaut
niaxtutç;
'
yivuTo'
El jttp
^'Legem ergo dcstrûimus per fidem?
Absit
I¥.
sed Icgcm statiiimus.
:
^«»7, «/
carnemy ' Si enim Abraham ex opéri-
bus justiiicatus est, habct gloriam, sed
non apud Deum. ^Quid enim dicit scrip-
lurai' (Irédidit Abraham Deo : et re[)U-
âè
*
,
, ât
. &&,'^
^(^otv à utaifoçov
^, ^
'' ât tnt
xai
'
-
-
tâtum est illi
^
''
.
Mai ' ((^
,
,
(t>»' àiftitr^aav
al
ai
cut et David dicit beatitiïdinem hominis,
cui Deus accépto fcrt justiliam sine opé-
ribus ' Beati quorum remissae sunt
:
;
* iniquitiites, et quorum tecta suntpeccâta,
-
•*
Bcutus vir cui non imputâvit Dnminris
,
,
•
^
.,&;&; - xai ini
pcccâtum.
• Bcatitûdo ergo hii'c in cirtuiinisituie
^, ' iv .
*'*
'^4 ]
Otx
-
Dicimus enim quia reputâtaest Abrahte
lides ad justiliam. *"Qunmodo ergo re-
put^ita est? in circumcisiône, an in prae-
pùtio ? Ni)n in circumcisiône, sed in'
,
prœputio.
I
'/&
^*
*'
xai
' , rj «-
(fixwootVi;»',
otx -
" Et signum accépit circumcisionis,
signâcuhim
pra'piUio :
30.
31.
L
ABCLT:
M m.) <:.:
(pr.
tlntf.
ttnayo^tr.
T*: eiîf. '^/if• T. nfo:%aiOfa m. .; (.: (
H. LT•
12. lUno. :
(ait.) «. l)
». (JBix.
(pr. m.)
•
«1
toîj).
*
9 :
1. (ii.Tiif*• Tjî.
grâce, mais comme une dette. Au El. 14, 31. était le gage le plus certain de l'avènement du se-
••
contraire, à celui qui ne fait pas les Pt. 105, 31. A celui qui ne fait pas les œuvres... Dans .">.
Dent. 23, 21
l'esprit de saint Paul, l'acte intérieur de foi qui;
justice, selon le décret de la grâce 4,6. 13, 24. c'est recevoir plutôt que donner et produire.
Act. 9, 42 :
31-3».
"
« Bienheureux ceux dont les ini- Lnc. 5, 20 ;
7. Couverts: c'est-à-dire qui ne paraissent plus
7, 47, 4S. parce qu'ils n'existent plus, ayant été détruits
quités ont été remises, et dont les Jac. 5, 15. parla justice et l'innocence obtenues par la foi
1 Joa. 1, 9 ;
(Glaire).
péchés ont été couverts. * Bienheu- S, 12.
8. -1 qui le Seigneur n'a pas imputé de péché;
reux l'homme à qui le Seigneur n'a c'est-à-dire à qui il a pardonné les péchés (Glaire).
;
17, 10-11.
"'Quand donc lui a-t-elle été imputée? CoU î, 13.
Gai. 3, 7.
Est-ce après la circoncision, ou avant 1 Cor. 9, î.
Joa. 3, 33 ;
la circoncision? Ce n'est point après S, 39.
Mat.
la circoncision, mais avant la circon- Lnc.
3, 9.
3, S.
cision.
" Il ne reçut la marque de la Ipsa f«içna- il. Jl ne reçut la marque de la circoncision que
culum comme sceau de la justice. La circoncision n'a pas
circoncision que comme sceau de la été la cause de la justice, mais la marque de la foi.
justice qu'il avait déjà acquise par \braham n'a pas mérité le salut pour avoir été
circoncis, mais il a été circoncis comme gage du
la foi, étant encore incirconcis, et salut qu'il avait obtenu déjà. —
Pour être le père
de tous les croyants incirconcis; c'est-à-dire de
pour être le père de tous les croyants ceux qui en s'associant à sa foi, doivent participer
incirconcis, afin que la foi leur fût
comme lui à la vie divine, être réellement jus-
tifiés et devenir les enfants de Dieu.
aussi imputée à justice, *'-
et pour
être père de la circoncision, non seu-
24 Ad Romanos, IV, 13 — V, 1.
I.
év
akht xcù toTç
TJj
/
Paru doina«tlem <l, 1•). — 9* fh'J. Aèrmlmm «w 0dÊe Jumtu» iiVy»
niartioç
cumcisiônc, sed et
ligia fidei,
iis qui sectàntur ves•
quaj est in praDpûlio patris
* . ,,
"
*^4.
tïvai
Inu^ytXia
^-
Ttîi
dVui
nostri
*'
Abrahœ.
Non cnim per legom promissio
Abrahae, aut sémini ejus, ut hères esset
mundi sed per juslitiam fidei. '* Si
, »,
:
âià * *
Ei enim qui ex lege, Iierédes sunt : exina-
.
nitaest iides, abolila est promissio.
Lex *'
, ^'
xextvwTUi xui
] inuyytUw " enim iram operatar. Ubi enim non est
« -- lex, nec pra'varic.itio. '" Ideo ex
, , ,
ot'X iide, ut
ovât ** ^ut ix .seciindum grutiam firma sit promissio
tvu sic omni sémini, non ei qui ex lege est solum,
',, 7] Ttô
xui '
sed et
pater
ei
est
qui ex
omnium
fide
nostrum '' (sicut
est Abralise, qui
,& )"
,' 9 ,'
scriptum est : Quia patrem mulU'trum gén-
^''
(})^ tium posui te , ante Deum, cui crédidit,
qui vivificat murtuos, et vocat ea quœ
non sunt, tanquam ea qua? sunt :
"* qui
xui ' contra spem in spem crédidit, ut fieret
*"
&
-
' pater mulUirum géntium, secundum
,
^ &, - ^^,
tj
"^^
xui
*' Et non infirmalus est
siderâvit corpus
jam fere centum
emortuam vulvam
suum emortuum, cum
esset annurum.
fide,
et
Sara•. '" In repromis-
nec con-
&
,
, !3-
^ &,
.
,
' ^«
. •" xui
rjj
xui
sione étiam Dei non lupsitàvit diiTidén-
tia,
riam Dec
cumque
"
sed confortâtus est
:
^' plenissime sciens quia
promisit, potens est et fàcere. ^_,
fide, dans glo-
quœ-
}&
"^/0 xai Ideo et reputâtuni est illi ad justiliam. fl
,
'^
, ="
'
'
^' Non autem scriptum tantum
est
, ^^
propteripsum, quia reputatum est illi ad
juslitiam '* sed et propter nos, quibas
:
nostra,
'^ qui trâditus est;
resurréxit'
/&^3
et
propter justiticationein nostram.
\• ix ¥. Justificâli ergo ex fide, pacem.j
'
V.
.
W'''*
22. B[L]*«e»
1.
17.
étaient
Commf
•.
(pr. m.)
celte»
(pr. m.) ACDESI.: '/«^«r,
qui tont. Grec : • comme •
i
elles
20. •. \%.
O.
Ce qui lui fut
juatice est ixs
dit. Grer
dans
: • ce qui fui dit
le grec.
II
Romains, IV, 13 V, 1. — 25
. Oofnne (, 1-). — f f»U. Abraham Ju»tiflé par ta foi (iV).
3, Î9.
Kom. 4, 3
37. I,
22. Ce lui fut même imputé à justice. Voir la
est puissant pour le faire. ^* Voilà 14, 5 ; 1.1
;
note sur j. 9.
^
, I.
ta/TjXuntv
Paru docmatlra (I, 1-). — r fé^J. Jmmti CMHmtm tneiMrpwrmH fV},
''
rjj niarft sic //içtv
'• truraJesum (^hristum
habémus nccéssum pcr
:
^
lidcin in
per quem
^ratiam
el
,
tv tartjxttfiiv, xtù t& a /' istum, in qua sUimus, et f^lori:iiriur in
éXnioi
f]
^,
&sov,
. ,/,
^ dt, md ^ Non solum autem, sed et {;Ioriamui•
&(, ttêÛTf viïouovtjv in tribulationilms : sciénles (juod tri-
*
{ bulâtio patient iam oponUur patiéntia
^
âè ât :
r;
. & Sid
iXniâa, ""^
ritas
ché-
Dei diffusa est in cordibus nos-
:
9
tris par Spirilum sanctum, qui datas est
nobis.
*
Ut quid enim Christus, cum adhue
^
''
2
t*.if dni&ave. infirmi essémus, secundum tempus pro
âixniov ùno9avt7rui' impiis morluus est? ' Vix enim pro jus-
&
" &è eavrov quis
* ^^ ;&.> (7•
niam cum adhac peccatores essémus,
secundum tempus, ' Christus pro nobis
'"
'
&-,Ei
&4» âid
ab ira per ipeum.
'" Si enim cum inimici essémus, re-
,&'
:
dXXd xui iv Tut ^«/»7 ôid sed et glorii'tmur in Deo per Dominum
' nostrum Jesum (ihristum, per quem
. & ^,
&, peccatum in hune mundum intrâvit, el
^& '' -
if/'
' ^.
dno
, \/(, ; tan
esset. '* Sed regnâvit mors ab Adam
usque ad Moysen étiam in eos qui non
peccavérunt in similitudinem pntvari-
'
calionis (!.'. qui est forma futriri.
ncd
!*'
;- num
'•'
Sed non siout deliclum, ita
si enim untus delicto multi
:
et
m«irt
do
I
BDELT•• TJ
2.
FX
0. £?< Il yop l\V.
(;L(î<BC^'Xl
:
.;.>.v hi\Fntisch.
..
. 7.
: "H
Ei
ri
).
y.
.) 14. Noiuluiti •
— ;.
/'»;
/'>e*-
or l'espé- p^^\*Î9-3^o;
^ 4. L'épreuve dans son sens étymologique l'assu-
l'épreuve, l'espérance: :
ChriHlus
que nous étions encore infirmes, est- dilexit
il mort au temps marqué, pour des
M*t. lî. 9,
mourrait-il pour un juste peut-être Marc. 17.
:
î,
7.
tre les pécheurs.
nous. Maintenant donc, justifiés par
son sang, nous serons, à plus forte
raison, délivrés par lui de la colère.
10. \oiis avons été réconciliés avec lui. Cette
^^*
Car si, lorsque nous étions enne- quanio doctrine de Jésus représentant tous les cliré-
niajps lieus dans l'accompllssemeut de ses mystères
mis de Dieu, nous avons été réconci- jualOK. n'était pas nouvelle pour ceux qui admettaient,
Cor.5, 1S,19;
liés avec lui par la mort de son Fils 13, :
comme les Juifs, quAdam nous a représentés
4.
dans sa chute,
Col. 1, îO, îî. et que, dans les sacrifices laits aa
à plus forte raison, réconciliés, se- »»'. i"'* temple, les victimes tenaient la place de celui
qui les oiTrait.
rons-nous sauves par sa vie. " Mais ^i cor. i, si,
çanxoiuuxi oi ùnti^uvoy,
9èov xtà âmçêà iV /û(HTt
- 8unt multo magis grulia I)ei et donum
in grâlia
:
,
yaiHOfta ix
xaiutut.
' " »
^ualevat oui
-
-
tlç A- justificationem.
per
*^
grâtia?,
Si
unum
onim unius
:
et donationis, et justitiœ
delicto
multo magis abundântiam
mors regnavit
acci-
& ,
'"''/
& . &(
''
iv
(. piëntes, in
&
&-' &,., ]-
xai
*"
,
et
âtd
' ''^"
âixatoi -
nationem sic et per unius justitiam in
:
stituéntur multi.
^
] delictum. Ubi autem nbundàvitdelictum.
,
'^}• &,
^' ira supcrabunduvit gràtia :
•'*
ut sicut reg-
* / ] navit peccâtum in
regnet per justitiam
mortem,
in
ita et
vitam aîtérnam.
grâtia
. ;
;
per Jesum Christum Dominum nos-
&
VI•
,
,,
,^ -
'
*
/
iv array;
tÎj
^
tj
^
trum.
VI,
bimus
Quid ergo dicémus? permané-
*
' «-
.
zâti sumus in C^hristo Jesu, in morte ip*
'
^ sumus? * Consepiilti enim
sius baptizâti
ota
^ ,
avTiîi
, ,
roV sumus cum illo per baptismum in mor-
tem ut quùmodo Christus surréxit a
:
,;
iv
, £t
on *
tvu
^^, • j'im-
xai
novitâte vitœ
homo
' Si enimcomplantâli facti
noster
destniâlur corpus peccâti,
umbulémus.
quia
ol ultra
vêtu:
est,
I
ut
non
L)•
16.
17.
18.
DËFX
AFT':
T. êetftef.
M
al.: afim^rJ-fiaroç.
kr M nofanrr. d.:
('FX:
H
1ry. B: Xf.
B*
iii.
.
AliCDKFf.M.T: km/iérw^tr.
ai.
',\.
.
.
Romains, V, 16 VI, — 6. 29
. Ooirme (, 1-.\). — 3' Ca^J» Vertu manetiflante de la grâce fVIf 1-14J.
d'un grand nombre de péchés. tion nous permet de devenir les enfants de Dieu
'^ Et si, par le péché d'un seul, la par l'adoption divine.
nous le serons aussi en celle de sa ^"^ "l '^ C. Notre vieil homme a été crucifié avec lui.
résurrection. « Sachant bien que
tre vieil homme a été crucifié avec lui. ^coh
-/!. t Quiabaptismus confert Gdeligratiamdenegandi
'.^^^ , M- FM,
<l, «* (m'j, Aéottlio Imftm €%'h «i.
^ , * /u rf*
xai
avy m-
*elâo- to,
" Si aulem morltii suiiius cum (^hris
cnidimus quia siniul étiam vivérnu
.^'
reç
'' ^
'"' dni&uvs
ix
r;J
vsxntùy cum sciéntes quod Christu
Christo
resurgens ex mortuisjam non môritur.
mors illi ultra non dominâbitur. '** QuoJ
: *
&
*
,.
dmd^ttffv
*
^
xai
thaï tÎj
ât ^, ^.
ôt
fi•
enim mortuus est peccato, mûrtuus esl
semel quod autem vivit, vivit Dec.
:
9^
^
, ,
iv , -
*^
iy
«
dXhl
]
*^
iv
dem esse peccato, vivëntes autem Dco.
in
*'
Christo Jesu
Non ergo
mortàli curpore, ut obedi/itis concupis-
céntiis
membra vestra arma
ejus.
Domino
regnt't peccàtuniin vestro
exhibeàti?
peccâto
d-etZ
/ '
, ',.
ix xai
i^aJ. ***^-
sed exhibéte vos Deo, tanquam ex môr-
tuis vivantes
justitiœ
non
Deo.
: et
**
membra ve.stra arma
Peccalum enim vobi^
non enim sub lege
,, ; .-
doinin.ibitur :
/ '
'"*
»-;
' estis,
*' Quid ergo?
sed sub gràtia.
peccâbimus, quoniam
,
'•
.
;,, ''
-
^itZ,
non sumus sub lege, sed sub grâtia y
Absit.
bétis
estis
**'
Xescitis
vos serves ad obediéndum, servi
ejus cui obeditis, sive peccâti aJ
quoniam oui exhi-
.
mortem, sive obediliônis ad juslitiamy
de
'^ Grâtias autem Deo, quod fuistis servi
*^'8^^ peccâti,
eam formam
obcdistis autem ex corde
quam
in
" ^
doctrinal, in trâditi
rfj
estis. *' Liberâti autem a peccâto, servi
.,
^^^ facti estis justilia^
" lluinânum dico, propter infirmitâ-
, - TJj xui
tem carnis vestriP
membra
:
, ^ ,.
otrw iniquitâti ad iniquitâtcm : ita uunc ex•^
hibéle membra vestra servire justitii
. ^"" ^ in sanctificationem.
essétis peccâti, liberi
'" Cum
fuistis
enim
justitia>.
servi
)
8.
EFGSLT*).
(.
D (. mO
IH.) HCT*
(; ..
EF: (.
[]• ,;
»iro.
^.^.
ante rt*povi (AI»
«v^. .j>. 12. KLT
11.
oll.
VI.
1
.
IH. 2,2:i)
le
.;'»'«<'*«
Chritl. (ircc
nous vlvnms «uK^iavoc lui
ne•
BCni.:
GDELT:
ov'rji ir
«i««i.
(S• èr^ai, G'
i4. (pr.
â/«efrVew^rr• M t^pr. m.)
m.) BCT:
cti.
'.
avVj). 13.
.: diia.
•
10.
|tnurl>icu
(;«•
pour
: .
io {K'('h(^,
•.
car, «'ilcKt mort,
mats maintenant
•.
il est mort une êeuU
«lu'ii vil, il vi^
Im cooyoIUm*
< en sorte que vous olK^issicz au |K-cb« di
lia corpa •.
Romains, VI, 7-21. 31
. Doi^me (1, 1-1). — 4° (m-). AhotiUon de la toi CVI, iS-Vii, «>.
et que désormais nous ne soyons plus comparationem ad corpus Cliristi scnsibile quod
' » eral figura ejus •. Voir Bacuez, Manuel biblique,
esclaves du péché. Attendu que ce- i ^'<>r- «.
il' édit., t. IV, n» 618, p. 2G9. —
Le corps du pé-
ché, c'est la concupiscence qui nous vient d'Adam.
lui qui est mort est justifié du péché.
Or c'est principalement par les sens et par les
^ sommes morts avec -i-»»...»
Si donc nous passions dont le corps est le ministre et l'organe,
In Chriitlo. que cette concupiscence exerce son empire.
le nous croyons que nous ^p^,,
Christ, 8. Nous vivrons aussi avec le Christ: le bap-
pour Dieu. ** .Vinsi pour vous, esti- Rom. 13, 3. lui11. Dans le Christ, c'est-à-dire incorporés avec
3 Cor. 17. 5,
mez que vous êtes morts au péché, Eph. Gai. 3, ÎS.
S, 1, 5.
nera plus, parce que vous êtes pas per fidem impetratio gratia;, per graliam sanatio
animne a vitio peccati ». Saint .Augustin, De Spir.
sous la loi, mais sous la grâce. etLilt..hi.
43 a ')
Quoi donc ? Pécherons-nous, ^raliam a
parce que nous ne sommes pas sous ,. "f **
la loi. mais sous la grâce? Dieu nous Kom. 3. s, 31.
en garde. "* Ne savez-vous pas que, i**^V\'îi. ai) Abolition de la loi. VI, 15-VII, 6.
lorsque vous vous rendez esclaves deie^s^'a'ji. 16. Vous êtesesclaves de celui à qui vous obéissez.
Paul ne nie pas la liberté humaine, il veut
quelqu'un pour lui obéir, vous êtes es- /^ui^tl Saint seulement faire entendre qu'on relève toujours
claves de celui à qui vous obéissez, de quelqu'un, qu'on subit toujours une influence,
soit de Dieu, soit de Satan. II ne nie pas qu'on
soit du péché pour la mort, soit de Fuisse changer de maître et passer à son gré de
empire de l'un à celui de l'autre. Agis et ageris,
l'obéissance pour la justice? '" Mais Bom. 1, S ; dit saint .Augustin, Serm. clvi, 11. —
Pour la
10, 10.
grâces soient rendues à Dieu de ce Eph. mort... pour la justice, c'est-à-dire pour y trou-
4, M.
ver la mort... la justice.
qu'ayant été esclaves du péché, vous ' ^"^ ''
"'
17. Ce modèle de doctrine, la loi évangélique.
avez obéi du fond du cœur à ce modèle
de doctrine sur lequel vous avez été
formés. '^ Ainsi, affranchis du péché, Jo». s. sî. 18. Esclaves de la justice, dociles aux bonnes
j .^ 1 Cor. Î3.
. . , , , . ' 7.
in^irations de la grâce.
vous êtes devenus esclaves de lajustice. Bom. s, 3.
-
intua/vvio&s; ro yop in quibus nunc erubéscitie Nani
, 9$} '
xi'koç Întivuiv illis, >'
,
finis illûruiu
Nvvi âè *^ Nunc vero libcniti a peccàto, servi
âovXwtUvxeç ât &sip, e/irt autem facti Deo, habétis fructum vestrum
,
TuV MUQJtôv
\ ^>
aitôyioy. " 7Vt
âè in
œtérnam.
snnctificationcm,
"' Stipendia
finem
enim
vero vitam
peccâli,
1. ,
.
^, )' , '
*7y
tv
àâtkffui, ( '~
'*//
tf^tov
y•*.//..
mors. Gràtia autem Dei,
C.h rislo
VII. An *
Jesu Domino
tùv
. , tînoàuvTj
qua• sub viro est millier,
alligâta est legi : si autem
vivénte
mortuus
viro,
^/, , ^.
«»(
{' tùv ai• dnotfUvrj
' Igitur vivénte viro, ,vocubitiir adultéra
si fuerit cum alio viro : si autem mortuus
^&&
iaùv duo
^&
fuerit vir ejus, liberata est a lege viri
,
:
cum
*"S2, ddtX(foi , ut non
*
sit adultéra si fuerit
^"
d
^ , &. fructificémus Deo.
^ Cum enim cssémus in carne, passiones
9'
, &,
bàntur in membris nostris, ut fruclili-
:
* carent morti :
* nunc autem soluti su-
dno^avvo mus a lege mortis, in qua detinebâmur,
;
' ' &,
^ Ti
dXXt*
nttuutiu;
ita
non
ut serviànius in novitâte spiritus, et
in vetusUile littera•.
Quid ergo dicémus!* lex peccatum
'
, *
.
nisi per legeni nam concupiscéntiam:
^', )•
:
inid^v-
pisces. ^ Occasione autem accepta, peo4H|
*
càtum per mandAtum operâtum est in
•*£jtu
c
'
&, 9^
•"'JSyoî
^-
. enim peccatum môrtuum
tem vivébam
cum venisset
vixit. *° fcigo
véntum est
sine lege aliquando. S<
mandutum, peccétum re
autem mortuus sum et in-
mihi mandâtum quod erat ad
erat. " Ego
:
ai
i^.e.
Î4. Î3.
'
,,
iS. La solde du péché est la mort, m.nis la vie
. ,
,
tion. et pour
^ nn. la vie éternelle, ou. s, «.
Mat. 6. Î3. éterneUe ne saurait être le paiement de nos bon-
*^ Car la solde du péché est la mort Rom• '. i»• nes œuvres, sans la grâce qui nous récompense
:
Ps. 10, 7; infiniment au-dessus de nos mérites.
• •
f-\• 1
mais la gfràce de Dieu est la vie eter- «3, u.
YII. '
Ignorez-vous, mes frères (je per
ii°J"*p
tnorleni
parle à ceux qui connaissent la loi], CltrÎAli.
temps quil vit? - Car la VIT. 2. Par la loi qui l'assujettit à son mari.
pendant le u.'h.'î.
39.
lemme, qui est soumise à un mari,
mari vivant, est liée par la loi; mais «°9?'6!
'*''''
si son mari meurt, elle est affranchie
de la loi du mari. ^ Donc, son mari Jer. 3, 1.
1 Cor. 7,39.
3. Elle sera appelée adultère; c'est-à-dire elle
sera adultère : les Hébreux disaient être appelé
vivant, elle sera appelée adultère, si pour être.
elle s'unit à un autre homme mais si ;
qu'elles leur faisaient produire des K*iiL'i,îu. dubio est littera occidens, cum vero ariest vivi-
Cor. 3, 6. ficans Spiriius. hoc ipsura intus conscriplum, facit
fruits pour la mort; mais mainte- Hebr. S, 10. diligl, quod loris scriptum lex taciebat limeri ».
^'
nant nous sommes affranchis de Som. !, 14. Saint Augustin, Despir. et litl., 6.
6. Dans la nouveauté de l'esprit; dans un esprit
la loi de mort dans laquelle nous nouveau, dans des sentiments et des inclinations
inspirés par l'Esprit-Saiot (Glaire).
étions retenus, afin que nous ser-
vions dans la nouveauté de l'esprit et
non dans la vétusté de la lettre.
' Que dirons-nous donc V La loi a ) Les
a3; Union à Jésus-Christ ressuscité, VII, 7-25.
peccati T. Je ne connaîtrais pas concupiscence, peut
la
est-elle péché? Point du tout. Mais je occasio. signitier également j'ignorerais la malice de la
.1
:
Deut. i, 21.
penchant d'une nature corrompue aveuglait les
voiteras point )>. ^ Or, prenant occa- ProT. 9. 17.
esprits, et que. de l'autre, on manquait de cette
sion du commandement, le péché a'i^j,Joa. 6,3, 10. S. régie extérieure, de cette censure visible, qui re-
opéré en moi toute concupiscence, f^}^• ,"; }•: proche au pécheur le plus étourdi par la passion,
ses dérèglements (Glaire).
Car sans la loi, le péché était mort, r^^ V, Is. 8. Sans la loi, le péché était mort. La loi. quoi-
que bonne en elle-même, a multiplié les trans-
^ Et moi je vivais autrefois sans loi.
j^iiji^. gressions, car nous sommes si laibles que ses
Mais quand est venu le commande- ^*"- '^' *®• '
menaces n'ont pu empêcher nos chutes et que
ses défenses y ont donné lieu. « Mortuum. non
ment, le péché a revécu. ^" Et moi je ^'^ ,,^*-,{'• quia non erat, sed quia non apparebat •. Saint
Augustin, De div. Qwest., I, 4.
suis mort; et il s'est trouvé que ce ^\>,, u. 9. Le péché, dans tout ce passage, désigne, non
(, ^
ycfp
. . Par» doirmatlra
tîç CiuTJv,
d(foçin]v
(I,
sic
1•.\).
âta
'
— «* f«0.
' 7/ vitani,
CiUuni
tirmUm ehHmtUiHtm umtm» tVIii).
: ;,
/<f X(à dnt-
^^" xui •' Itaque lex quidem saDcta, et man-
(^ ,
Kietvév. fùv
&.
iiToXij «j'i'a x«t ^ixttia xai
^
'"^
j't-
datum sanctum, ot jiistum, et bonuni.
•'Quod er^'O bonum est, mihi faetuni ost
«(
^ ,.('/
»•0110• tj
&'
ffavfj mors? Absit. Sed peccâtum. ut appàreat
peccâtum. per boniiin openitum est mihi
inortem ut liât supra iiiodum peccans
' . ,-
:
,.'
:
' ,, . S
poccato. '"'(^uodenim uperor, non intél-
non enim, quod volo bonum, hoc
-
&tk(o, ligo :
.
:
,
ot'
- (
&
'^ séntio legi, quoniam bona est. *^ Num•
ù).X' »• fiinî autem jam non ego operor illud. sed
quod habitat in me peccâtum.
*" Scio enim quia non habitat in me.
.
. .,
', '
iv Ttj
,),"?
(V ot'
dyad^ôv'
as
t^tXio
& ,, '
^« &tXêiv
^,
hoc est incarne mea. bonum. Nam velle.
âdjacet mihi perficere autem bonum, non
invénio. " Non enim quod volo l)oniim,
hoc facio. sed quod nolo malum, hoc ago.
:
.^ ( :
/
Î^Aorrt volénti mihi f;i«;ero bonum, (|uuniam mihi
&, .
ui va lom me in lege peccâti, quîe est in
^ ^'
;
^'
. ".&
*;•
membris meis.
-' Infélix ego homo, quis me liberâbit
'
vot , r»J
:
vp,•
m, 1; Hcbr. vu, 16). -:. (BOW. : «
15. T• (pr.) rito. IrtHMoCoa.
15. Le bien ywe je ocitr. Grec ; • ce <|ac je veux
18. I.T: • (* i^fioKu, .
— l.r m'it qitr jr t,ni%. (Jrcc : • ce «|Ue je haU •.
20. LT* (pr.) ir^. I" >na chair flgure pulro p;
21. :
nouîr, To MaUr (LT sine intorpuncl.; II,
'
^Tu'^'tî."
""1|;
^*"'
V
*^ **
moi, mais accomplir le bien, je ne l'y ^^^,!? fous dominera plus... vous êtes sous la orâce.
Celte même gnice du Sauveur nous laisse au con-
trouve pas. '•' Ainsi le bien que je ''~^• '«• ' '•
mal que je ne veux pas, je le fais péché qui habite en moi (y. 17) (Glaire).
•'^
Et si donc je fais ce que ne veux^*"^"•'^•"-
pas, ce n'est pas moi qui le fais, mais
le péché qui habite en moi. -* Je >«>. se, it 21. Le sens de ce verset parait ëiije lorsque :
Di
Rom. &, 6.
Pror. U, 3t
Christ Xotre-Seigneur. Ainsi j'obéis P». 141, 8.
Jo•. S, 36
moi-même par l'esprit à la loi de 1,17.
;
4-5.
,
leu, et par la chair à la loi du
1 .
»
T-Tfh. 3,
<^«•- »*. "
pèche.
VIII. Il n'y a donc pas mainte-
< a i; Grâces accordées au chrétien VIII
chriJlfa
nant de condamnation pour ceux qui 1;.'^'^«'»
iberat.
sont en Jésus-Christ, qui ne marchent
:;) Ad Romanos, VIII, 2-16.
. Par• doffniillr• (I, •.%1). — «• fm*J, CrmUm ehrimUamtM datm €VUi).
. ,
x^towat
-,
fin
10 t]a9tvit êtù
'
éy tjXtv-
xui
spiritus vitaî in Christo Jesu Hberâvit
a lege peccati et mortis.
possibile crat legi, in
per carnem :
quo îniirmabàtiii-
Deus Filium suum mittens in
' Xam quod
ni'
ini
»<&,^.
TOrtuvrov
xai
;
*»' *', ?
simililudincm carnis peccati, et de pec-
càto damnâvit peccâtum in carne,
justificâtio legis implerétur in nobis, qui
non secundum carnem ambulumus,
secundum spiritum.
'
siul
uL
,. ^(
- -
* oitéç Qui enim secundum carnem
'•
sunt.
.
q
* , âè qua? carnis sunt sâpiunt :qui vero secun-
,
dum spiritum sunt, qua> sunt spiritus sén-
tiunt. "Nam prudéntia carnis, mors est:
^
.
iv
/^
"^
i^coV"
Deo
enim
: non est subjécta ne•
legi enini Dei
Qui autem in carne sunt.
potesl. "
:
& ,'.
Deo placére non possunt.
^*;
>, dt iv " Vos autem in carne non estis, sed
,
si tamen spiritus Dei habitat
. .
in spiritu :
Ei ât
*^*Ei âè
'
, in vobis. Si quis autem spiritum Christ»
nonhabet, hic non est ejus. "* Si autem
Christus in vobis est, corpus quidem mor-
** tuum est propter peccâtum, spiritus veru
, ., ^'
iv tâlia cùrporavestra, propter inhabitànteni
Spiritum ejus in vobis.
, sumus noi
.
***Affa ^^ Ergo, fratres, debitores
i
-. \/ "
Ttj *'£ Garni, ut secundum carnem vivaraus. "
enim secundum carnem vixéritis, moriê-
,,
%^
'^'*
9.
davu- mini si autem spiritu facta carnis mor-
spiritu
:
;. **
adoptionis filiorum, in quo chimanius:
Abba (Pater•. '" Ipso enim spiritus testi-
2. Bon•. : h Xf. (JD Mic/t.: m. .).
S• Coiimiala itonuiitiir modo modo p.
p. ^fo'c,
altoriltriim s. lltruil)t|. àuafriaç, modo p. maiinf. TO ItOUtoCl ..1 -
6• X add. (in .) ^'à X^imov Kv~ i'.h DEFG: (I. otiu.). eafMO«. i4. BF1
fiov fur. v*ot tioiv 9tfii>.
mais ceux qui sont selon 1 esprit ont stat. le. ïi.
;
.
ments déréglés de la chair.
Rom. 6, SI.
mortifiez les œuvres de la chair, vous Gai. 6, >s.
Col. 3, 9.
vivrez. *' Attendu que tous ceux qui Gai. 4, 6. 14. Fils de Dieu: c'est par la vertu de l'Esprit-
Rom. 7, S4. Saint et les mérites du Sauveur que s'opère le
sont conduits par l'Esprit de Dieu, mystère de notre flliation divine.
Kat. 6. 9
ceux-là sont fils de Dieu. '^ Aussi ss, 10.
;
GkI. 4, 4, 5.
l'esprit de servitude qui inspire la ?cor. IS, 3.
crainte; mais vous avez reçu l'esprit lurelw/je.
d'adoption des fils, dans lequel nous ^°"' *'
*''
'&
I. (I,
,
on
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taiùv Ttxva ittov.
xuî
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oi^'xXij-
rtatttj-
inus
(^hrisli
filii
horédes quideni
glorifîcémur.
*"
:
Dci.
si
' Si autem
Dei,
filii,
•
âo%av unoxaXvff^îjvui
xatçov
'
likXà
xuî
'
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i^eov dntxdkytTui.
*•^^^»/«
"' iXmât,
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tXivI^t(jluv
^"^
]
*"
nem
enim
\am
propter
^'
filiorum
e.xpectatio creatiira),
crcali'ira
eum
Dei expéctat.
subjéctaestnon volens. sed
qui subjécit
quia ol ipsa creatiira libcrâbilur a
vitiite corraplionis, in liberUttem gh>ri
eam
revelatiô-
'" Vanituti
in spe
sei -
:
, oit Tiùau 7]
.
^bov.
xui -
,«
filiorum Dei.
creatiira
*'
ingemiscit.
Scimus
et
eniin quod omni
pârturil usque
(, ]'-
divti " adhuc. " Non soliim autem illa, sed et
nvvuo
-
xui nos ipsi primitias spiritus habéntes : «i
^.
' , ^
poris nostri.
;
-* "*
Spe enim salvi facli samus. Sp*
, ^.
,
autem quie vidétur, non est spes nam :
'(.^ ,,
&
xui ''£* quod videt quis, quid speraty '^ Si au-
'•'
'
|9avera<
'- '
xtd
tem quod non vidémus, speramus per
patiéntiamexpcctâmus. "Similiter autem
et spiritus adjuvat infirmitâtem nostrani
:
,
:
'/ .
u^TO : sed ipse spiritus postulat pro nobis
^' gemilibus inenarrabilibus. '^ Qui aulen
xu^iu, (f>ôvu scrutatur eorda. scit quid desideret Spi-
xuiù ritus: quia socûndiim Deiim postulat pru
sanctis. jjj
,
9
**
nùvTu
Otuv
.&, ^^' ,
un Otùv
xutù '•
qui
"*
Deum ûmnia
sancti. ^"
Scimus aulem
secundum
cooperâutur
propositum vocàti sut
quos
in
pra»scivit, et pr
fieri
bunum,
im;'i'_'inis Fi'lj
iis^
Act. 5, 3ï.
gnage de la laveur divine, par laquelle ils sont
dans l'espérance deleur justiûcaliou et
rall'eriuis
de Dieu. '' Mais si nous sommes en- M»t. îl, 38. deleursalut. maisqui neleurdonne cependant pas
Mich. 1, l.i. une assurance absolue: car cette assurance ne
fants, nous sommes aussi héritiers: Luc. Î4. Î6.
s'obtient pas ordinairement en cette vie. où il
Act. 14. îl.
héritiers de Dieu et cohéritiers du iTIm. S-lî. 2,
nous est ordonné de travailler à notre salut avec
Pet. 4, 13. 1 crainte et tremblement, et à nous tenir sans cesse
Christ, pourvu cependant que nous S Thés. 4-5. 1, sur nos gardes, parce que celui qui se croit ferme
est plus près de tomber Glaire).
souffrions avec lui, afin d'être glo-
rifiés avec lui.
'^ Or j'estime que les souffrances
tempori!•
du temps présent ne sont pas dignes jK^loriam
partariunt.
de la gloire future qui sera révélée en î Cor. 4. 17.
nous. '^ Aussi la créature attend iPi. 149, 5.
Cor. lî. 1,
\9. La créature alltnd; littéralement Vattente :
Sap. ô, ï.
attend. Ce genre de répétition a pour but de don-
d'une vivo attente la manifestation des Jos. 14, 14. ner de la force au discours Glaire).
enfants de Dieu. ^*^ Car elle est assu- Cor. 13, lî.
1
Pet. 5. l.
1
Jo». 3, ï.
jettie à la vanité, non point volontai- Sap.i, 6;â,lS.
1
Joa. 3, î.
assujettie dans l'espérance, -' qu'elle- S«pL 1
5, 5.
i\. La créature... sera aussi affranchie. • On com-
prend que toutes les créatures soient appelées à
même, créature, sera aussi affranchie Pâ. 39, 1.
Tite,î, 13. prendre une certaine partau bonheur de l'homme
et à sa restauration, puis(|ue c'est par suite de la
de la servitude de la corruption, pour Job,
P». 4, 4.
14, 14.
chute de l'homme quelles sont soumises à la cor-
Pi. SS, 6.
passer à la liberté de la gloire des 1 Cor. 15, 54.
ruption, à la vieillesse, à une inGnité de vicissi-
tudes, suites, pour la |>lupart. de la malédiction
enfants de Dieu. "-- Car nous savons I». 65, 17.
L»in. 1. îî. de Dieu à la terre, à cause du péché du premier
que toutes les créatures gémissent et ProT. 13. lî. homme •. Drach.
Joa. 16, îl.
sont dans le travail de lenfantement Pi. 47, 7.
jusqu'à cette heure. -^ Et non seule- Jer. î, 3. 23. Les prémices d(? /'J^s^in/, les premiers effets
Hebr.lî,îî-23. de la grâce qui auront leur plein épanouissement
ment elles, mais aussi nous-mêmes qui Prov. 13, lî. dans la gloire du ciel.
Kom.S,15:5,î.
avons les prémices de TEsprit; oui. O». 13, 14.
Philip. 3, îl.
nous-mêmes nous gémissons au de-
dans de nous, attendant l'adoption
des enfants de Dieu, la rédemption
de notre corps.
^^ Car c'est en espérance que nous
2*. Cest en espérance que nous avons été sauvés:
nous avons le salut en espérance, et nous tra-
avons été sauvés. Or l'espérance qui $>pirilu vaillons par la patienfr v. 25; à sa réalisation.
Pet. 1 1, 3.
se voit n'est pas de l'espérance; car Pe. 61, 9.
Soph. 3, S.
ce que quelqu un voit, comment l'es- Hebr. U, 1.
pérerait-il y -^ Et si nous espérons ce
Rom. 11, I>.
que nous ne voyons pas encore, nous Jac. 7 .i, : 1, 4.
Lac. îl, 19.
l'attendons par la patience. -'• De Ez. 14. 3,
iti. L'Esprit-Saint ne prie point et ne gémit point
Mat. Î6, 41.
même l'Esprit aussi aide notre fai- Jac.
Rom.
1. 6. en sa personne, mais il produit en nous la prière
et les gémissements, il nous fait parler dans la
5, 5.
blesse, car nous ne savons ce que Ps. 7, 10. prière. Or les gémissements, qu'il nous fait pm•
Soph.
nous devons demander dans la prière Pe. 37,9.
1, lî.
duire sont nommés inénarrables, ou à cause de
;
ProT. U, Î3. leur vivacité et de leur ardeur, ou à cause de
mais 1 Esprit lui-même demandi• pour Mat, , 39. leur objet qni est surnaturel, ou, enfin, parce
qu'ils nous sont intérieurs iGlaire^.
nous avec des gémissements inénar-
rables. -" Et celui qui scrute les cœurs 37. Les saints. Voir la note sur Actes, ix, 13.
'
viw
iv
aiiror, tîç
uôu.(fo}i'
ih-ai avrCr
'*orç ii
uni txtiXtat' xtù orç ttutXtaê, xor-
nçoaiçiat,
sui, ut
Ii<)8
sit ipsc primogénitus in rniiltis
frâtribus. ^" Quos autem pricdestinàvit.
et vocâvit et quos vocavit, hos cl
:
vTtèç
" T/ o^y
tjftùiy,
tj/ioTf
&ëoç
lâior
justifirâvit
et glorific'uvit.
:
Deus
fxXéXTiùr 9êov;
xuxttXQiviuv;
/' yuçiatrui
& ;
'^ T/^•
oixatùiy.
ô dnod'uviuv,
^*
xuut ^' Quis accusabit advérsus eléclos Dei
.
^// /;
ât xai f'/ëçd^eiç, xai ioTiv tv est, immo qui et resurréxit. qui est ad
9(0v, xai vntQ déxteram Dei, qui l'fi.un |•)»•1] pro
nobis.
"
)., ^
^^ Quis ergo nos soj>arai»it a cliaritàt»•
^'"
Xoiatov;
^*( tvéxu
^'\^'
t^u-
Christi';'
més? an
tribulâtio? an angustia? an fa-
ntiditas? an periculum ? an per-
seciitio?an glàdius? ^' 'Sicut scriplum
est : Quia propter te mortificamur tota
die a'stimâti sumus sicut oves occi-
:
., ,,
'"^
siùnis Sed in liis omnibus supera-
,, ,&, ,
Ttàatv âiù .
( -
"ovre futura, neque fortitûdo, '" neque alti-
.^ tv Xotoiiîi
tudo, neque profùndum, neque croatura
,
âlia poterit nos separare a charitâtr
, *.&
W%.• - Dei,
nostro.
IX..
quœ
'
est in Christo Jesu
.
, *,
^ xai
), •
', ^jtJ
méntior.
conscientia
teslimunium mihi perhibéntc
mea
niam tristitia mihi magna est, et conti-
nuus dolor cordi meo. ^ Optabam enim
ego ipse anuthema esse a Christo pro
in Spiritu sancto :
^ qu«i-
,,
frâtribus meis, qui suntcognâti mei se-
^
*
'^^ xai
cundum carncm, * qui sunt
quorum adôptio est lih'orum,
IsraehUi».
et gh»ria,
«|
ai âia&ijxut
tù
xai
* oi -'^,
et iestaméntum, et legisUitio, et obsé-
quium. et promissa * quorum patres, :
r.îL**^9'^'•^ ^i•• ^f•^ '''^' '* (•••) " alii j». rtiirrwr pou. puncl. s. ceiio cotiuiu
[LJT* fait.) m. KLT' H: ^^'^y, iichlichtiny. al.: c^»' ô /ni w. 9.).
:i6. GSLTH: fr»»n'.
38. G rell. pon. irt 9. in f. SI. J^$ui >•( pa• dan• \e grec.
4• L:
5 G'Se*
9.
3. I.T: tttfn9, tirai
(p. oâfKa)
aCt. ^.
coninia(UT pon. punrl.
.19. .Vi
IX.
dana le
1.
vioti^nee n'ett
La
grec
fin du
p«• dan» le gr«c.
Col.
de Dieu? C'est Dieu qui les justifie: Cor.3, Î3. 17. nerait, puisque
1
Jésus est
I,
mort pour eux ? .\utant
de solides raisons d'avoir confiance en face des
^' quel est celui qui les condamnerait? Eph. 1,4 jî, 6.
Apoc 12, lu. ennemis <iui s'elforceut à les séparer de l'amitié
Cor. 6, 11.
C'est le Christ Jésus qui est mort pour Ioa.â,45;S,7; de Dieu. 1
16,33:17,S0,Î4.
eux, qui de plus est ressuscité, qui Act. 10, 41.
PeC
du Père, et qui même
est à la droite 1 », îî ;
3,1b.
Joa. S, 1.
intercède pour nous. 1
Hebr. 9, »4.
^^
Qui donc nous séparera de l'a- Qui• er^o
nos a Ueo
mour du Christ ? Est-ce la tribula- H«parabil.
Joa. 13, 34.
tion ? est-ce l'angoisse ? est-ce la faim ? Cant. S, 7.
•. 33. 19.
est-ce la nudité ? est-ce le péril ? est-ce Dan. 13. 22.
Mat. 10, »3.
la persécution? est-ce le glaive? 1 Tim. 6, S.
Cor. 4, 11.
1
^^ (Selon qu'il est écrit « A cause de : î Cor. II, 26.
Hebr. 11, 37.
vous, nous sommes mis à mort Mat. 10, 39 -,
5, 10.
tout le jour on nous regarde comme
; Joa. 16, ».
Sap. 10, 12. Par celui qui nouâ a aimés, par son secours
des brebis de tuerie »:. ^" Mais en I Joa. 4, 10.
37.
l Cor. 15, 57.
et la vertu de sa grâce.
tout cela nous triomphons par celui
qui nous a aimés. '^ Car je suis cer- 38. Je suis certain. Le sens des paroles de
Rom. 14, S.
Pi. 90, 11.
l'Apôtre est. que nous sommes sûrs qu'aucune
tain que ni mort, ni vie, ni anges, ni Eph. 6, 12. créature ne peut nous séparer, malgré nous,
î Cor. 4, IS. de Dieu, et nous faire penirc sa gr;ice mais en :
principautés, ni puissances, ni choses Aet. 21, 13. cela même le secours de la grâce nous est indis-
Luc. 4, 19.
présentes, ni choses futures, ni vio- pensable.
Fr.68,1.
1 RcK. 1, t.
lence, 3» ni ce qu il y a de plus élevé, 2 Cor. S, 7.
1 Cor. 13, 7.
ni ce qu'il y a de plus profond, ni au- Lnc. 1», 49.
2 Cor. 12, 9.
cune autre créature, ne pourra nous
séparer de l'amour de Dieu, qui est
dans le Christ Jésus Xotre-Seigneur.
i:s.. ' Je dis la vérité dans le Christ, bS 7.elu<« 6) Cette doctrine ne méconnaît pas les
Paul• pro promesses faites aux Juifs. IX-XI.
je ne mens pas, ma conscience me frulribuA.
rendant
ProT. S, r. bi] Étendue réelle des promesses, IX.
témoignage par l'Esprit- Zach. 19. S,
Eph. 25.
Saint, - qu'il y a une grande tristesse S Ccr. 1,10,11.
4,
IX. 3. Bossuet remarque avec raison que .\-
Kom. 16. S, tre ne porte pas ses vœux vers l'otat des damnés,
en moi, et une douleur continuelle Latu. 2» 1, ;
quant aux peines, et quant au péché qui en est
13. la cause, mais qu'il se borne à souhaiter d'être
dans mon cœur. ^ Car je désirais ar- 2 Cor. 12, 21
2,
Mat.
:->,
1, 1.
20.
inl
.
&toç ^
Par• do|rm«tlr«
tlç
(I, -). —
, »• r*>>.
nom
ned ictus
,
Qum
qui
in
Ju^tri»
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super omnia
sjrcula. Amen.
{IXJ.
Deus be-
& ,
o^rot
"?/ »"
^tov.
*
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Ov
^
Sri
ovâ'
ixntnrwxty ô
miyTtç
un
' tîaî
*| *IaotujX,
antçftu
Dei.
sunt.
••
Non autem quod excidorit verhum
Non enim omnes qui ex Isra•
ii sunt Israelita? :
'
neque qui sem< i
,
'u^iSnuaftf nâyréç Ttxva, iy 'Jaiuîx sunt Abraham , omnes filii : sed in Isa:<
aoi antoftu, ^rovriarty, ov vocabilur tibi semon :
" id est, non qui
.^'/
Jtxru
»'
'
Ttxyu
Ttxyu àeov, filii Garnis, hi filii
&
Promissionis enim verbum hoc est
• :
. '
3<>(»< '" ftoyoy ât,
Ttj
xui
Secundum hoc tempus véniam et erit
Sarœ filius. '" Non solum autem ill.•
:
'
. ** ,
l'tfltxxa - sed et Hebécca ex uno concûbitu haben^
' '»'
^, tiyuàoy
,
Isaac patrisnostri.
nali fuissent, aut ali({uid boni
" Cum enim nondum
egissenl,
'' ,
/iijdt
|
avTJj'
*^^
,," '
,,'.
i^tov
^Jaxini
^^&
'^' aut mali
positum Dei manéret
(ut secundum electiûnem pro-
"non exopéri-
bus, sed ex vocante diilnm est ei " Qui
major sérviet minûri, sicut srriplum est
,
»'
.
*
ât Jacob diléxi, Esau autem odio habui.
^ 3* ' /' 01'»» /»•; tioixia Tiji ''Quid ergo dicémus? numquid ini-
. ^ &
,
d^etji; '^ "Dô tyt^' quitas apud Deum? Absit.
dicit
Moysi eniii!
Miserébor cujus miséreor
:
'"'
: >
''^
'""-^ •»' ovâè misericordiampra?stabo cujus miserébcn
'/,
*'^
d'tov. '•*
Igitur non voléntis, neque currénli>^.
, <'""
"On sed miserénlis est Dei. '' Dicit enim
, scripli'ira Pharaoni Quia in hoc ipsum :
;
naotj »; ;'/;. meam et utannuntiélurnonien meum in
:
• .'^iAfi, t).nt, ât Otkti, •/.. univérsa terra. '* Krgo cuju'i vnlt iniso-
quem
'"
, ,
rétur, et vult indiiral.
^''
&; -- " Dicis itaque milii Quid adimc qué- :
'
'^^
ritur? volunlàti enim ejus quis resistit'
'" homo, tu quis es, qui respondea-
/ ((>
^;
;, *'
yj
Deo'!*
linxil
Numquid
: Quid me
dicit
fecisli
ligménlum
sic? " An non
ei qui se
%& ;
ex eâdem
^,
odx habet potcstatem figfulus luti,
, Vo^. ^.
iy ^ /•
xai si Deus volens osténdere iram, et no
. Uocme (1, 1-). — ^ *'-• Étendue dett promeMiteM faites aux Juif» (MX}•
lites ^
',.,
ceux qui
:
,
^
mappartiennent
^ *
a la
„ , ,
joo.
Gen.
s. 39.
21, 12.
7.
xvii, 6
La
;
race d'Abraham. Voir les notes sur Genèse,
XXI, 14.
race d Abraham ne sont pas tous st'S cai. 3, u.
^**
Certainement vous me direz : ^'""i'.J". résistances à la grâce. Dieu endurcit le cœur,
non point en lui inspirant le mal, mais en ne
« De quoi se plaint-il encore? car qui jp"î;i","'„,. lui accordant pas la grâce, qui est purement gra-
tuite de sa part.
résiste à sa volonté? » -^ homme, eccu. 1, 13.
. '
'
UTHÛXtiuv; ^^Hitl tyu
(»»;
'/vioQiOij
jira'par.i-
,
xoiituoBv vit in
-'opç xnî txiiXfafy »;.««$> •' ^* Quos et vocâvit nos non soluin e\
,
' . , &,
ktysi'
xui
'^^xui taxai, ivTiîi
^'''
xôv
ixtî
(^^
- in Osée dicit Vocabo non plebem
meam, plebem meam et non diléctam.
diléctam et non misericordiani consecii-
:
vtoi t^éov
^' ' âà eril, in loco ubi dictum est eis Non plebs :
&' ',
vnto jj
Tiùt' mea vos ibi vocabuntur filii Dei vivi,
:
^^ - iv
an'-na maris, reliquia• salva? fient,
*^ Verbum enim consummans, et ab-
' &
êtxaioavvrj,
- brt'vians in œquiUUe : quia verbum bre-
,,
tj]v *" hcndérunt justitiam justitiam autem :
^'^
tx ,''&, -, ۥ.
^
^"^^;
-/'
"
!
quai ex iide est.
legem
pervénit.
in legem justitiae non
justitiœ,
Quare? Quia non ex fido.
**'
& xui
' /-
in
est
lapidem ofîensionis, " sicut scriptum
Ecce pono in Sion làpidem oiTen-
:
&.
xui uvTi>i sionis, et petram scandali et omnis qui :
'',. . ^
crédit in eum, non confundétur.
. *^(,
xui 7] ^ X.
mei, et
'
Fratres, voluntas
obsccnitio ad Deum,
quidem cordis
lit j)ro illis
^ /; '
^'^
in salulem. Testimonium enim perhi-
beo illis quod œmulatiônem Dei habenl.
"
& , - -
sed non secundum sci«''ntiam. ^ Ignorân-
lee enim justitiam Dei, et suam qua•-
•
xod
^ réntes statuera, justitiœ Dei non sunt
22
ItKtr,
t\Oi\).
26.
S8. S;
...
2.
,•.-,tr.
... »•<;)
•, .) ) (). .) »:
...»•, {Frttzsch.
(UGKLTII >«• apo-
9.
:
11).
32.
1. .«• (tert.)
n>>. et ya?• 33.
15. r. roU. :
1.•
iitïf avrZr.
^ (c 10.
, K!l
^
ti.
sauvé ».
^^ Or
Seigneur accomplira cette
le et s• pauci 38. Celle parole; cette prophétie d'Isaîe. —
rolicii L'abrégera; c'est-à-dire il réglera le temps de son
parole et l'abrégera avec équité; oui, jusli. accomplissement; il l'accomplira promptemeut
li '.Glaire;.
le Seigneur abrégera cette parole sur Lac.
I, 9.
S, 11.
la terre; "-*
et comme Isaïe avait dit Ual.
le. 6.
3, 16.
13.
30. Sabaoth, mot hébreu, que l'on traduit or-
dinairement par armées; mais dont le sens pri-
auparavant « Si le Seigneur Sabaoth Lam. Ki 16, 4S.
:
3, îî.
mitif est ce que le ciel et la terre renferment. Cf.
:
Genèse, 1 (Glaire).
ne nous avait réservé un rejeton, ii,
Eph. ï, 12.
la justice qui vient de la foi, ^' Et Rom. 3, îî.
Hebr. 10,
qu'Israël, au contraire, en recherchant 51, 7. IJ. 1,
1.
&éov
Tttattvoyri.
. -
€ '
(I,
Ad Romanos,
1-). — 9° *0.
'
ma-Tt
subjécti.
jusliliniii
X, 4-19.
€'ompl«tm mromtmea umneettH fmturo fX-Xij.
nmni
Finis enim
credi'-iiti.
It'gis, Christus, ad
IX
''diu'afjç
^- Trjy
' ;
:
^';
-
(.
aoV Quis ascéndet incœlum? id est, Chris
'' tum dediicere ;
'
aut quis descéndet in
; *'/« /
)
" ^
TotJr' .
, ^ ,
TJj
(> ,
'
revocare.
* Sed quid
verbum in ore luo,
est verbum fidei
dicit scriptura ?
et in
rjuod
corde tuo
Prope
pnedicilmus.
:
est
hoc
.
&' '"/ 6 )^
âixuio-
'
Deus ilium suscitavit a mortuis, salvus
eris. '" Corde enim crédilur ad justitiam
ore autem conféssio fit ad sah'ilem. " Di-
:
•, ""
*^^ (['
., 3•-
^^
* '
cit enim scriptura Omnis qui crédit iii
ilhim, non confundétur. '^ Non enim esl
dislinctio Jmhi'i et Gravi nam idem
Dominus omnium, dives in omnes qui
invocant illum. *' Omnis enim quicum-
:
;
.**
,
; &' ,
^;''
; - ^
-
que invocaverit nomen Domini, salvus
erit.
*^ Quomodo ergo invocâbunt, in quem
; ^',
' ,
^ ]
.
-.
*
"!^'
axotj
modo vero pra'dicâbunt nisi mittântur'
sicut scriptum est
evangelizantium pacem, evangelizantiuin
bonaV "^ Sed non onmes obédiunt evan•
gélio. Isaias enim dicit
crédidit auditui nostro?
Domine quis
: ( hiam speciosi pede>
Ergo lides ex
:
'^
^»•; -
&.
"'^ '
,, ' ^ ff
auditu, audilus
'*
Etquidem
eorum,
Sed dico
in
:
autem per verbum Christi.
omnem
Numquid non audiérunt''
.
Numquid Israël non
: Kgo
luu» «pet
-:
5.
M. hKFt
12• I)E:
oitvaaotv
^ '.^
...
ir av'/jj.
(p. ov) ^ij.
uat
àmeaototv ...
,J iiZr .
tlf. et
17.
I"
8.
rà).
1,:
Vue
XpiOTÎ.
XAHCEFT:
: » que dit-elle r
•'
;
Romains, , 4-19.
. l>osiue(l, 1-\). — 3" Cb-J. Aecon*pH»me»Hent prénent et futur tieitprotneumeH CX'XtJ,
qui accomplira la justice qui vient aeju»ii.ia .» à la fois l'objet capital et le terme de l'Ancien
Testament. venue du Sauveur couronne l'œu- ]
la loi y trouvera la vie. ^ Mais pour «de. vre et y met fin.
5-9. Le sens de ces versets est que l'observa-
la justice qui vient de la foi, il en ^%J^'jÎ:
:
5.
9. Confesser que Jcsus-Christ est le Seigneor, et
invoquer son nom, ce n'est pas seulement pro-
situ confesses de bouche leSeiq-neur je^'s.îs' fesser la foi en la personne de Jésu<-Christ,
. . X • Cor. lî, î.
.
•'"
1 mais cela impliquede plus une croyance de toute
Jésus, et si en ton cœur tu crois que Bom. i/e. la doctrine, et la soumission à sa loi. sans quoi
l'invocation de son nom ne nous sauverait pas
Dieu l'a ressuscité d'entre les morts, 'tîu 1, s.*'
Glaire).
tu seras sauvé. ^" Car on croit de ?..'«, 6; 10. Pour la justice: c'est-à-dire pour obtenir
la justice, pour être justifié, — Pour le salut;
cœur pour la justice, et on confesse nat. lO.'sî. c'est-à-dire pour obtenir le salut.
, ^ ^
^
ùavrtTO} ^' . L•' oix fi^ifi, ini idyéi
^"'Hatuaç Sb
}
lem : in gentem insipiéntcm, in iram vos
mittani. ^" Isaias aulem auclel, et dicit
sum
:
.
uyu' Invénlus non qua-rénlibus me
a
(
:
" /
tntMOTiîiai. ^* ât 7«7| Itysi' bant. =' Atl Israël aulem dicit Tota die
expàndi manus meas ad pôpuluin non
:
XI.
..
«»- '
;,^'^,^- jityiu oiv
ix
ÙTtit&ovrra xai
xai
y
credéntem, et contradicëntem.
XI. Dico ergo Numquid L)eus re-
pulil pôpuluin
Israelita
'
, ; * ',
î^éoç tribu Benjamin. Non répulil Deus ple- '*
.
) ' -
Reliqui mihi seplem miilia virùrum, qui
'^ ovxtii
ergo et in hoc témpore, reliquia• se-
ciindum eleclionem grâtiœ salva» fact»
,. , tOTi
âè sunt.
ribus
" Si aulem grâtia,
aliôquin gralia jam non est grâti
jam non ex op*»-
, ,
:
;
' ^^-
^ Quid
))- ,
^ ) hoc non est conseciïlus eléclio aulrm :
)
^ & .
^' &'-
&6
Ât'j'Ét'
xai
^
spiritum compunctïonis
vïdeant, et aures ut
in
Fiat
hodiérnum diem.
mensaeorum in
non
*
laqueum,
:
Et David
ôculos ut non
ai'idiant, usquc^
dicit
et in oa]
xai
' '3**^
. ,
;
xai xai
^*^
xai
tioncm, et in scândalum,
nem
videant
curva.
**
illis. '"
Dico ergo
: et
Obscuréntur oculi eoruni ne
dorsum eorum semper
: Numquid
et in retributi
sic olTendérunt
in-
. • *^Ei
edyeaiv,
xai
ut Cîiderent'i' Absit.
salus est géntibus ut illos a>muléntur.
*' Quod si
gën-
2.
l. »:
BFT»: •Hii.a.
'HAtia. G rell.•
rell. Uytor S. Un relie a été $aucé. lirec
trouvé «.
• un resle : •
3. LT* (pr.) Mal. U. Le fKC porte en plut à la • et hî c'est par] :
6. (in r.) : è^lr ;^>.« (,SI.T*ÎH]\CDEFX «ruvrea, ce xi'vnl plu• par l.i antrcnienl :
* selon qu'il est écrit 8. Torpeur: c'est le sens qu'a ici, comme en
« Dieu leur a :
I<. 6, 9 ; 29. 10.
Deut. 29, 4. plusieurs autres endroits, le mol componction de
donné jusqu'à ce jour un esprit de Mat. l.>, 14.
Joa. 12, 40.
la Vu gâte
I ^Glaire,.
chesse du monde, et leur diminution, 1 Cor. 1, 27. brassé, leur plénitude serait parvenue au salut
Eccli. 24, 16. avant que les gentils se fussent convertis; mais,
la richesse des gentils; combien plus par la faute des Juifs, c'est le contraire qui a eu
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIU.
50 Ad Ronianos, XI, 13-26.
Pars 4o|rm«t. 1-). — S" €é"J, Comptmtn promimma nume et tu f^turo CX'XiJ.
, ,--
I. (I,
; i&viZvf
'^'Yftty
// ,- h&vtaiV
uv~ tium
'•'
quanlo magis plcnitiido eurun
:
uÎTiùv.
] ,
"A7
*^
xui
^, ,
modo ad a-mulânduni provocem
iiieam, el salvos fâciam àliquos ex
** Si enim aniiseio eorum, reconciliâtio
carneru
illis.
^^
rami.
^ ,/
*'
lu àt *^ Quod si iUiqiii ex ramis fracli sunt.
lu autcm eum oloasler esses, iiisérlus es
'' ,'
iv
^
ôt
xui xut in illis, el socius radicis et pinguédinis
^* *"
olivfe faclus es, noli glori;iri advér-
& '' .
, sus ramos. Quod si gloriari>. ii lu
. radicem portas, sed radix te.
, ttj
^'
^.
tïJ
fracli sunt. Tu
: prupter incrcdulitâtem
aulini iide stas : noli aî-
,
lime. Si
^
. ,' ((. ^
^^o,
**
• naturâlibus ramis non pepércit
nec tibi
severitalem Dei
cidrrunt, srveritalem
nilàlcni Dei.
parcat. -'-
: in cos
permansL-ris in bonilal
ne forU
Vide ergo bonitàlem ol
:
quidem qui c
in le aulem !
:
, &&' .
xai si
alioquin et tu excidéri^.
^
^** :', *^ Sed et illi. si non permanserint in
incredulitâte, inseréntur potens est
,^} /,
:
), , ( '
;
*
^,^,^ ' " ^
& *^xod
lérium hoc, (ut non silis vobis ipsis
piéntes quia Ciécilas ex parle contigitj
Israël,
'^^
donec pleniUulo génlium intrâi
omnis Israël salvus fierot,
et sic
eut scriplum est Véniel ex Sion, qui :
12* .
13• ..
(p. ^i»•) ovr.
Vi'f Oe {..vmy ; ;. NAl»<.i-|.j
23. GSI-TH: Aa«rfî»t)i.
. nat
'
2U•
21.
LT:
kAB(:T»L*
ovfKo.. 10. <;^KS
»*9. \.:
/. kADCDFT:
u\* oi.
ffôrn.
. 24. Fri(zsch.
25. LT: ir iavroÎç.
20. LT* call.) »ai.
: oi/rot, oï.
t
ministère,
•
'• m eiiorçant d,• exciter
1 . , . 1
j». so, .
1 émulation de ceux de mon sang, et jut. »4, n.
15. Leur rappel... une résurrection. Soit que la
den sauver quelques-uns ». '* Car si geutilité soit régénérée par les Juifs convertis à
leur perte estla réconciliation du la foi: ou que leur retour devienne pour l'Éilise
une époque de grâces: ou qu'il soit l'indice de la
monde, que sera leur rappel, sinon lin des temps et de la résurrection prochaine.
.'
ta tige naturelle, et enté contre nature
^„„ jg ,.
sur l'olivier franc, à combien plus 'JF"'
m , ^ , 3-3.
forte raison, ceux qui sont les ra-,^»^*^^",]
meaux naturels seront-ils entés sur
leur propre olivier?
-^ Car je ne veux
pas, mes frères, ''"'
que vous ignoriez ce mystère (afin ^t^'^cV.
que vous ne soyez pas sages à vos
propres yeux qu'une partie d'Israël pÎnVa';
.
,^(
^/,,
'^xat
Xîd
at^TOÎç
(hfîhuftnt
tïuq'
dno
tftov
eripiat, et avérlal
" et
absti'ilero
" Secûndum
hoc illis a
peccata eoruni.
impietâtem u Jacob
me testaménlum : cuiu
:
UVT(î)t
,.
/^ &) ,
Tot'ç
"*A«r«
.
fttr
ot
^^
6 ^""
'^
II (( yi/.tof
^.
i/itnot
oui
«
mici propter vos
aulem, charissimi propter patres. *' Sine
pœniténtia enim sunt dona et vocâtio Dei
^" Sicut enim aliquando et vos non
evangélium quidem
: secûndum electioncm
ini-
crt•-
^,
,^
»1*»' didislis Deo, nunc autem misericôrdiam
ôi ^ ^^, "*'
consecûti estis propter incredulitâtem
xui or rot vîv iliuruni :
^' ila et isli nunc non credidé-
iL•9.
^
^*
runt in vestram misericôrdiam. ut et
ipsi misericôrdiam conscquantur. ^' (lon-
'.
'
ndvTc •
ciûsit enim Dcus omnia in incn-duli-
tàte ut omnium miscreâtur.
, ',
^
:
.-
^''i2 fiiîOoç ooffiuç
•' sciénliœ Dei ijuam incomprehensi-
,
:
, ; ;
biiia sunt judicia ejus, et investigâbiles
'* T/ç viae ejus! '* Quis enim co^novit sensum
^^ Dômini? aut quis consiliârius ejus fuit?
VOrt '^ Aut quis prior dédit illi, et relribué-
'
. uuxu , ,
xui *
] â(J%u
xui
uivu,
tur ei ? 3* Quoniam ex ipso, et per ipsum.
et in ipso sunt omnia
sâ^cula. Amen.
ipsi ^--li'tria in :
&
XII. XII. Obsecro
, ,--
' ilaijuc vos fralres per
&, nuaOu misericôrdiam Dei, ut exhibealis côrpora
d^vaiuv vestra hôstiam vivôntem, sanctam, D•
' , ^,
ava/uiat^ uuun
placéntem,
trum. Et noble conformari buicsivculo,
^
rationabile obséquium ves-
.
^<,.
9 ^
'
xui
(^,
,
^t- tri ut probétis qua• sit voliintas Dei
:
fidei.
^^
^^
* Kut^ ^ Sicut enim in uno corpore mulla
/,',
iiyei
30. *.*
iv , '
«fol. ^|.
xu9^'
.) * luim• \er-s.
membra habémus, ômnia autem membre
non eiimdcm actum habent
unum corpus sumus
singuli
multi
:. GKSII»: '»., ^>. lUti »' ri. ( sine \\\, 25: Ap. IV, 8; Act. Xli, 1; 1 Co. Xiv,
iiilerpimcl.V il.]t (a. Utr,».) rvr. 33. (pr. Eph. V. 33).
m.) kAT: àrtUfavr. 34- h (pr. m.) (I. «vf.)
:^
:
îi.
Venetna f
LT: '. IKMil traduire
bl• •, oa :
: • d'oflfrlr
• (e'e*( la^
ADiciii voirc cuHe raitoi
wlre culte rai»«>nDa(>ie
Romains, XI, 27 — XII, 5. 53
II. Morale (Xll-X%', 13). i" Deroir» enver» Dieu (XÊÎ, 1•3).
'"
Et ce sera là mon alliance avec eux
quand j'aurai effacé 1-eurs péchés ».
-'' non..s 28. Ils sont ennetnis cause de l'Oits. « Delicto
Il est vrai que, selon Ihlvanorile.
Judivorum salus genlibus facta est, et rursum iii-
111•
ils sont ennemis à cause de vous; Ju<iieose»
•
mais, selon réleclion, ils sont très p«i-i«er
geiilee
crcduloM.
in-
credulitategentium scientia Israël •. Saint Jérôme,
Oi^ig. in Cant. Hom. > i.
que
^ les dons et la vocation de Dieu oe"t• <• 4.37.
la. 64,
renfermé tout dans l'incrédulité, pour jet de sa miséricorde aucun ne pût s'attribuer à
lui-même le mérite de sa justification et de son
faire miséricorde à tous. ,
ArcnnaDel.
_ salut. Le texte [latin] porte [omnia] tous, parce ,
sesjugementssontincompréhensibles g°'^7/',3•
et ses voies impénétrables ^* Car qui ,^^^.^^ !
II® Partir. —
Préceptes et conseils
frères, par la miséricorde de Dieu, ^"mcla!" relatifs à la Tie et aux vertus
d'offrir vos corps en hostie vivante, chrétiennes, Xll-xv, 13.
. ,
ui \• - • Phile. s.
sainte, agréable a Dieu, pour que vo- Gai. e, 1. •10 Devoirs envers Dieu, XII, 1-3.
tre culte soit raisonnable. - Et ne vous MaLis', .k
*> Devoirs envers le prochain, Xll, 4-XV, 13.
.. . , , Cor.
. , 25.
, . , 1 7,
conlormez point a ce siècle, mais re- Eph. .^2. 1° Devoirs envers Dieu, Xll, 1-3.
1• 1 Philip. 2, 7.
11 X
lormez-vous par le renouvellement coios.3, ». XII. 1. Culte signifie liomniaite religieux; rai-
sonnable ne veut pas dire conforme à la raison,
de votre esprit, afin que vous recon- ô^. S^io.' mais s|)irituel, non charnel. Le culte des cliré-
liens ne doit pas être purement extérieur et tout
naissiez combien la volonté de Dieu e^'. /. 4',
d'oliservances légales comme celui des Juifs,
est bonne, apfréable et parfaite. ^ Car Bar.'3, îi.' mais un culte intérieur, qui se recommande prin-
? Jîph. 23. cipalement parla disposition de celui qui l'olfre.
je dis. en vertu de la srrace oui ma ete p*. 33,
. ,. 1 1 .. • ' ' 4,
*. 2. La volonté de Dieu est bonne... C'est-à-dire
qu'il estbon. agréable et parfait d'accomplir la
donnée, a tous ceux qui sont parmi xhe.. 1 4, 3.
volonté de Dieu.
1. ,•! Gen. 17,
vous, de ne pas être sages plus qu il tu. 12^
1
3,
1.
la même fonction, ' ainsi, quoique Apoc"!^?, 9. tion; mais malgré leur variété ils conspirent
tous ensemble à donner au corps la santé, la force
beaucoup, nous sommes un seul V2. j^oal'i?', et le bien-être. Il y aurait désordre ou souffrance
si l'un d'eux s'attribuait un rôle qui ne lui appar-
corps en Jésus-Christ, étant tous en *\'.*4,*. tient pas.
particulier les membres les uns
54 Ad Romanos, XII, 6 — XIII, 1.
II. Moralia (.lill-XV, 13). — •* €m). 0/]«4 mrgm hmtr^m fXih 4-tiJ.
-
,
^,
, , 7]
*•
f/oi'Tfç âè
âo&sîaav '^ âiiUfoçu' aïrè - autom
autem
aller alterius
donationc!»
membra.
secundiim
^ iiabénU>s
grntiaiu
,
'
,
iv
,
,'
,. ^, - tv
xuut
tire oinxoylnVy h•
iv tÎJ
Ttjv dvuXoyiuv
>;
âtânaxaXin, *étrf
tv
être
,
âi-
tv «-
iL•v,
quic data est
proplietiam
' sive minislérium
qui docet in docln'na,
in exhortundo, qui Iribuit
qui pni'est in suUicitudine, qui iniseré-
nobis,
seci'indum
in
difforéntos
rationem
minislrândo.
" qui exhortàlur
in simplicitât*
: sivc
fidei.
siv•
,
,( ,
' ,
*
,
, &, "*^
tur in hilaritatc.
"
malum.
Diléclio sine
adh.'erêntos
simulatione.
hono :
'"
Odiéntes
Cliarilal•
11<
,
(ftXuâsXrfla fralrrnitâtis invicem diligentes :
/ ' '
^ anovâij invicem prœvenicntes :
" Sollicitudiii'
,
ur]
, .-
€ / - Tijt
'^
'
/'
^ /, ifXt-
non pigri
serviéntes
latione
^' Necessilalibus
:
:
patientes
Spirilu ferventes
*^ Spe gaudéntes
: Orationi instantes
sanctorum communi-
:
: D«'»mino
In Iribu-
:
'
cantes llospitalilâtem scctântes.
&' , :
-
;
' ^(
*• ** Idipsum invicem sentiénles : Non alla
, ,
' *''
sapiéntes, sed humilibus consent iéntes.
Nolite esse prudentes apud vosmelip-
sos : " nulli malum pro malo reddén-
,
tes providénles bona non tnntum corani
:
, ,
nibus.
».*
, ,
*^
Li *" Si fieri potest, quud ex vobis est
*^ - cum omnibus boniinibuspacenibabéntes.
^ ,
simi, sed date locum irœ scriptum est :
&& . ', ((
: :
, itiv
noiôjv
cit Dominus. *" Sod si esurierit inimicu>
. ,
: :
&. -•
boc enim fâciens, carbones ignis congères
^' super caput ejus, ^' Noli vinci a malo.
sed vince in bono malum.
.• ILIII. Omnis anima potcstàtibus
'
»{) ^.
II.
14. "
D (pr.
,^.
m.) FG: (1. 1. NABT-I.
IÇmî«•. (iKSLII*
(|•«>
T**.
àrià <. roll. [K
1
15.
.
D (pr. m.) nBFLT*
-». 17. Non êeutemenl devant Difu, maie n'est pM
.
dai»
LT (pro nerr.) : ([K)t a. irtin. :
lo grec.
IrtSniOr 9»i Mai).
\ni. I. Celle» qui »ont. Grec : • le• puinvincet
20. T*ir (L: ieV). Il: l-t\ sont >.
1
Romains, XII, 6 — XIII, 1. m
II. morale (XII-XV, 13). — 8" CaJ. Devoir» enrem le» chréUen» rJTl/, 4-SiJ.
des autres, ^ c'est pourquoi, comme i con 7, 7. (». Des dons différents. Voir plus loin la note sur
I Corinlhiens, xii, 1. —
Le don de prophétie. Voir
nous avons des dons différents, selon fuV's.'is. la note sur I Corinthieiu, xiv. 1. —
Selon l'analogie
de In foi; c'est-à-dire en ne disant rieu que de
la Êfràce qui nous a ete donnée, que 1 cor. u, 7.
conforme à la foi.
celui qui a recule don de prophétie en
use selon l'analogie de la foi que ;
"^
,^4^'•^\
celui qui a reçu le don d'enseigner, ,^'^,-^^•
8. Avec simplicité, avec une bonne et droite in-
enseigne; ^ que celui qui a le don
j.Tit. s. is^.^
bien;
dun
-
amour
-
vous aimant mutuellement H^br. îs,
'"
est
mot fraternitas si-
gniOe une famille de frères: caritas fratemitatis
pour caritas fratema, in fratres.
* '
empressés au devoir, fervents d'es- Mich. 6, %.
prit, servant le Seigneur; '- vous ré- ,',™; \ \l\
*
aspirant :
tes. Quid tibi prodesl videri liominibus humile
ProT. 7. 3, esse (|uod dicis, si Deus videt altum esse quod
point à ce qui est élevé, mais vous sapis? » Saint Augustin, In Psal. cxuii. Serm. ii.
1.
inclinant vers ce qu'il y a de plus
humble. Ne soyez point sages à vos
propres yeux: ^' ne rendant à per- i'^V.?it,'32.
*'^<"•*•*'•
sonne le mal pour le mal; ayant soin
de faire le bien, non seulement devant
Dieu, mais devant tous les hommes.
'* S'il se peut, et autant qu'il est en 18. S'il se peut, si les intérêts de notre con-
';;J}°"° science ne nous l'interdisent pas. —Autant qu'il
vous, avant la paix avec tous les vincere. est en vous, laissant à Dieu le soin de vous jus-
in 1 -r Hebr. 12, 14.
au verset suivant.
•
ainsi qu'il est dit
hommes; ^^ ne vous défendant point
' ^
«. 10,34. 1 litier,
, . Ps. 1», 6.
. . 1
...
donnez lieu a la colère car il est écrit Deut.
« A moi est la vengeance; c est moi
;
p«• %
32, 35.
,
:
.
1 7.
ala &tov, al âè ovaai ^lovaiui potéstas nisi a Deo quœ autem sunt, a
vTto roi i^tov tiaiv. ^" Deo ordinâtif sunt.
:
Aaraj•^ &' oi âè
'
rfj t^tuv potestati, Deiordinationi resislit.
tem
quirunt:
résistant, ipsi sibî
' nam principes non sunt timori
Qui au-
damnationem ac-
(9*'
), (/^
^
ùyat^wy
num
\ is autem non timirc poteslâtem? Bo-
.&
fac hahéhis laudera ex Dei
,'
uvTtjç' : et illa :
*
; .,
*£«!' XUXOV
&
noirjç,
-
malum féceris, time non enim sine causa
glndium portât. Dei enim minister est
:
. ;'
vindex in iram ei qui malum agit. ' Ideo
&, âiù
^ jJio
, (2
necessitâte
propter
sciéntiam.
siibditi
iram, sed
estote,
étiam propter ron-
non solum
, ,
noxuovv.
('
' '^4 oSv viéntes. ^ Réddite er<,O omnibus débita
,
cui tributum, tribiitum : cui vectigal,
'
: :
.
honorem, honorem.
,
Tr]v
,
Némini quidquam debentis, nisi ut
^
,^,, ,'
*
' /, "
invicem diligétis
terabis
qui enim diligit proxi-
mum, legem implévil. " Nam Non adul-
: Non occidos
:
: Non
:
furâberis: Non
*^4 T(à
.,
hoc verbo instaurâtur : Diliges proximuiii
'
^•'
odv
tuum sicut teipsum.
mahim non operâtur.
'*'
Diléctio proximi
Plénitude ergo le-
,
.
gis est diléctio.
'
" JSCcu
,
3^&,
toV
^-'
»y
" Et hoc sciéntes tempus quia hora
est jam nos de somno surgere. Nunc enin»
propior est nostra salus. quam cum
:
cre-
.' "'/
- ;
didimus. '^ Nox
appropinquâvit. .Vbjiciamus ergo opéra
tenebràrum. et indu.iinur
pra'céssit,
arma
dies
luois.
autem
, *^ iv
&, non
^' Sicut in (lie
in comessationibus. et ebrietàtibus
hom-ste ambuli-mus
.
3.
eaiar').
LT: 9
5. \)E,V\:vTtoTaaata9i
^, .
(^*
(.:
àrâYtnj. AI•: rfy«fy«fl).
-
AUCV:
11. I.T*
^.
pr. conima ^( . irll m
7. I.T• ir.
«2 IT: irSvo. (», T. foya
fl,]•
(i
h .
rcll.
LT: otavror.
tO.
la
l.'iimuur du prochain n'opi-re /nis le mal.
charité dc fait point de mal au prorhain •.
Romains, XIII, 2-13. 57
II. .Morale (.\II-XV, 13). — S" fàj. Deeoir» enver» le pouvoir fJT///, Î-7J.
donc nécessaire de vous y soumettre S Tim. i, 1. non seulement leur lidélité ne se démentit ja-
mais, mais que leur soumission alla jusqu'à l'hé-
non seulement par crainte de la colère, roïsme. Us demeurèrent soumis aux Césars dans
les excès mêmes de leur tyrannie.
mais encore par conscience.
* C "es t aussi pour cela que vous payez Tribata
KOlvencla.
le tribut car les princes sont les mi-
: Mat. IS, 14;
2S. îl.
nistres de Dieu, le servant en cela M«l. 1, 6.
Prov. Î4, îl.
même. " Rendez donc à tous ce qui 1 Pet. S, 17.
J*r.
S,
7.
qu'il est déjà l'heure de sortir de notre Eph.â,14;6.n.
S,
6.
c) Observances particulières, , 8-XV, 13.
xal fiat).)'ti(uc,
(.\II«.^V, 13).
** '
OfUeitt ^rga divmrmm afmnima (Xiit^
non in
&,.-
:
^. &
^; /it»'
9^,
^/'« )' &
iad^iti.
(fw/tiv
^X) iot)-Uoy
ot dad^t-
-
num. ^ Aliiis enim crédit se manducare
ômnia qui autem infirmus est, olus
:
'^
;. ducânlem non spernat et qui non man- :
''
&.
-
&6
•
7//(£par,
iv
ât,
'"Oç/îét
vot
,(.
iauv
•
-
judicas aliénum servum? Domino stm
stat, aut oadit : stabit atitem
enim Deus statiiero illum. Nom âlius ju-
dicat diem inter diem
dicat omnem diem
sensu abiindot,
alius autem jii-
unusquisqae in suo:
:
'
: potons est
&
• Qui sapit diem, Domino sapit. Kt qui
'
9^,
ffooviùv
9sfp' xai
^,
' &. '
~-
mandûcat, Domino mandiioat gràtias
enim agit Deo. Kt qui non mandûcat.
Domino non mandûcat. et gn'itias a^'^it
Deo. ' Ncmo onim nostrum sibi vivit. et
:
^'9),, * iûv
^'»J,
xat
-
nemo sibi môritur. * Sive «>nim vivimus.
Domino vivimus sive morimur, Domine:
^. '
/,
- morimur. Sive ergo vivimus. sive mori-
&,
, ^.• 9. '^',
'
mur, Domini sumus.' In hoc enim C'.bris-
tus mortuus est. et resurréxit, ut et mor-
&
tuorum et vivorum dominétur.
*"— ; 6, ;
; '" Tujiutcm quid judicas fratremtuum''
«/
., '
,
&
ort
**
ijW,
;'>',
aut tu quare spernis fratroni tutiinV
nés enim stàbimus ante tribunal
^* Scriptum est enim Vivo ego, di
Dominus. quoniam mihi flectétur omf?
genu et omnis lingua confilébitur De.
:
(Miristi.
Om
,
d-siô. :
,
scandaluni.
m.) AÎ'Tt
XIV,
12. RI. (* •\)
,
r.rcr liuorelement
:
• celui oliscf
:
fr. 9t^].
«
pr. (p. «#») yo^. four•, le» olisrrve on vue du Sfii;inur, et ««lui qui
6.
1«:^.) «ai.
8. L: ^^
I.TAHChtFX* naUf^ttî.
(1er).
Vb rell. + (a. » e» oiiiervc iwu, ne les i.i.s.r\(• pas on >»c ilu !»4
gnour >.
». Kl qu'il e$l m$uêe
a repris la Tie ».
\n"ila re»suscitéJ
}
Romains, XIII, 14 XIV, 13. — 59
II. Morale (.\•.\%', 13). — Ce). Devoir» enrerit te» dimddentM
«"• (XUty S'XVy 13}.
rhllip. 3, I».
dissolutions et les impudicités; non Eceli. 31, 3.
I•. 5, JÎ.
dans l'esprit de contention et l'envie ; Mich. t, I.
'^ mais revètez-vous du Seigneur Jé- Prov. 7, 17.
Pi. 31, 9.
Os. \, 11.
sus-Christ, et ne cherchez pas à con- Pror. 20, 3.
Juc. 3, 16.
tenter la chair dans ses convoitises.
'. Accueillez celui qui est fai-
'
Gai. 3, 9, 27
1
S, 11.
Pet. 9, 11.
;
prise pas celui qui ne mange point, et usent de l(!uriil)erté chrétienne, et engage ces il
Cor. 19.
vivons pour le Seigneur; soit que nous 2 Cor. 15. 1 6,
.i,
^
5.
II. MoralU (Xll-X%', 18). — «« €•)* 9nt«*m wga dtrmrmm ag^ntem CXilly S-XV* 13},
.
(ilôa xai xvçiiit * *
• -"
*' Et 06 uâêXfpôç Xvnttraïf mune est. *' Si enim propter cil>um fral<
ovxtn xuui tuus contrislâtur. jam non secunduni
.«••,
^oV.
*^
]" '^
dnt^uvt.
, uL•iu
viiiôy
vnto
àyu-
d-éov
charitatem ambulas. Noii cibo tuo illum
pérdere, pro quo Christue mortuus est
trum.
'• Non ergo blasphemétur bonum nos-
'^ Non est enim regnum Dei, esca
('/
*
xai
XUI
in Spirilu
hoc servit Chrislo, j)lacel Deo,
sed justitia, et pax, et gai
sancto '* qui enim iu
:
.
et pro-
*^\4
^iio xai
ovy
rf<7
quœ
&
xui sic et œdiiicatiunis sunt. in invieem cu^
^" Noli propter escam destruet
&,
'*•
èyexev todiâmus.
&' xuxov opus Dei. Omnia ipiidcm sunt munda :
Ttîi
,
"
âià
, taàlorri. sed malum est liomini qui
culum manducat. ^' Bonum est non mai
per olîcndi-
iji
. ,
scandaliziitur. aut infirmâtur.
"2 t /' / Tu iidem liabes? pênes temetipsum
'^
'
.^^ , -
;, , ^^ ât ôiuxot- semetipsum in eo quod probat. '' Qui
autcm discérnit, si manducâverit, dam-
&
ix
XV•
' . ^",
^
S
oi
xui
nàtus est quia non ex fide. Omne au
:
, ^ ^' -
non nobis placére.' Unusquis(|ue vestrum
proximo 8UO plâc(>at in bonum, ad a'di-
'* iicationcm. ^ Etenim Christue non siln
pl.icuit, sed sicut scriplum est Impr<
'
:
. ''" o(f,
<>/,
- péria improperonlium tibi eecidérunt su-
per me. * Quœcumque enim scripta sunt,
( "
xai
^ { ([ ^ xm
'/• per patiéntiam, et consolationem Scrip-
tun^rum, spem habeamus.
•"'
Deus autem
vobis idipsum sâpcre in altérutrum
paliéntiap et s»>l.ilii. il'
.s<
'
U. AHKFGSKT': .';.
.
16.
18.
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N,\lJ<:i>EKI.T: yàf (.
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(pr•) .
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4.
10.
LT: htintoc
LT(all. I.; *if"/T .
le (trec.
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«^^H
19. L: './ifa ... ôuÛMOfitr ... iî( àÎl.\
21. ACT** Ç ttuard. Ç ilt>9. XV. %.Sou» comptnirttn ni>H*mrme$,c'teX-k-a\T<^
• propre Mlinlariion •.
cliercltcr iiolro
22. x.XBCTM.f (a. 1/«.« f.r- ToHl e« qui ttt écrit. Grec • tout ca qui a cm
t. :
Il
Romains, XIV, 14 XV, 5. — G
II. Murale (.VII-.W, 13N — 9" CcJ. Devoir» enver» le» dinmident» CXMIM, S-XV, 13j.
complaire
'^
en nous-mêmes. - Oue clia- ^»^"'•',•"• "
.
^>•
.
Hom. U, 19.
cun de vous ait de la complaisance
pour son prochain en ce qui est bien,
pour l'édification. ^ Car le Christ ne
.... ,
s est point complu en lui-même mais,
1 .
;
.
i-nc.
».
J»*• >i.
m, «.
6S. 10.
".
., ., le. 53, 6.
comme u est1 écrit
-
,
Les outraçres
c?
de : (t i ?«.*,»<.
j Xini. 3, 16.
ceux qui vous outrageaient sont tom- J«- -s "•
bés sur moi ». ^ Car tout ce qui est «., û. XV. 4. Tout ce qui est écrit... • Ad comniemo-
écrit a ete écrit pour notre instruc- rationem tidei nostne, ad consoiationem cliari-
tatis nostrae, libros propheticos et aposlolicos le-
tion, afm que par la patience et la con- gimus >. Saint Augustin, Cont. Fav.nl., xiii. lf<.
i^tuuâùy ty
xui TiartQu
^
avuv. "'
xui
xutù AptaroV
/jiô
tri
&tov.
^, CobcIumIo (X%%
xtolov
" yityw
*,
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ât,
-.)• —
' l'ru
diùy
'hfiov \çi-
-
ijftùç
Xqi•
uno
JUomtlm ei m«lutaU9nmm.
]&
,,
'/- '
j'ij'fi'ijOv^ai cumcisionis jtropter verilatfm Dei a<l
i)tov,
oui
dt
inayyt•
iSnto
connrmândas i)roniissiones palrum
" gentes autem super misericurdia hono-
' ^-'.
:
cnm
" Et itenim
plèbe eju-
«rroi^. *' yiivtUt " Et itenim Laudâle onines genl•
'^
:
.,
et magnificiite eum omn•
/
:
&
:
ri
^ '
çlÇa 'Itaoui xui ô
^ *^
Jessc. et qui exurgel régere gentes, in
eum
répleat vos
gentes sperâbunt.'•• Deus autem sjk
omni gaûdio et pace in cr< -
/^^ xui d«indo : ut abundétis in spe, et virtutr
vtvuo ., ^
, -
Spiritus sancti.
^,,
*' xui ** Certus sum autem, fratres m»i, .t
,,
'^
,^.
,
xui
,
ego ipse de vobis, quoniam et ipsipleni
estis dilectiône, repléti omni sci<'ntia, it.i
ut possitis altérulrum monére. '' Aud.i
cius autem scripsi vobis fratres ex part•
tanquam in memoriam vos rediicens
)^•
'--
,
^tot•, propter gratiam quîedala est mibi a De»•.
*^
&
).
&,
^,
uv vvu^''^ xuva^v
/ V..'/ii,~ 7ri-
'* ut sim minister Clirisli Jesu in génti-
oblâtio géntiuni
in Spiritusanclo.
in (".hrist»^ Jo^^m '
aceépla, ot sanctificàta
'•
'-.
Ilabeo igitur gloriam
^.
uo '* - uti'v '" Non i-nini aud<u àlicpiid locjui •'t')ru!
', 7]
* quœ pcr me non éllicil Cbristus in ol••
&, - xcd ^'), *^ iv diéntiam géntium, verbe et factis
virilité sign«')rum et prodigiorum,
:
''
in vir-
in
xui
\}, xui tiUc Spiritus sancti : ita ut ab Jérusalem
13. BF:
Jh
:(. .
Mich.
LT: iiaiytaÛTiiaar.
: laiir.
17.
1''
BDEFI/rt
• '•. rtr. : . (a.
14. NBT*t (p. rtaa^çj \ \. Lu iurte qut rou« pouvei. tircc : « iiuuvaat
Romains, XV, 6-19. 63
Conclusion (.W, 14:-XVI). — Ejehortatioint et mnlutationti.
« C'est pour cela, Seigneur, •'"^ "< ^ ipsorum dictum erat. Non dictura erat ipsis, sed
l'st écrit :
diclum erat de ipsis •. Saint .\uguslin, In Psalm.,
que je vous confesserai parmi les na- xtvi, 5.
,,
^, &
fit/^çt
C'onrIuHlo
$^^,'
Ad Romanos, XV,
(W,
'"
14-XVI).
âè <-
—
20-33.
Monita et mmlutmtionem.
,. ]
A'piaro'ç, ira in' dXXotçtoy minâtus est Christus, ne super aliénum
'
,
UHtbXtov
xui
"
toi -
, '/-
fundaméntum sediiicarein
scriptum est
sed sicut
" Quibus non est annun-
:
, - mum
''
Propler quod et impediébar pliiri-
/&. ,
'' Nvvi âè venire ad vos, et prohibitus sum
noff/wr tv inmodiav usque adhuc. '' Nunc vero ultérius locuni
,
dé
, ^*
tXàtîv
iàr
'
dno
2:•
non habens in his regionibus, cupiditàtem
autem habens veniéndi ad vos ex multis
&&
oc
, xui
-'
jain ppiecedéntibus annis ^' cum in His-
pâniam prohcisci ccépero, spero quo<l
pra'tériens
di'icar illuc,
videam vos,
si vobis
:
et
primum ex
a vobis d
pan»•
fniitus fûero.
9. /'*3
xai
. \•/
^"
,
**
'
Nunc l'gitur
ministràre sanctis, ^^ Probavérunt enim
Maccdonia et Achàia, collatiônem âli-
quam fâcere in pauperes sanctoruin qui
-
proliciscar in Jérusalem
/ ,-
*^
. ,-
^*
xai debent et in carnàlibus ministràre illis.
&,
, ^* ^foi^iu
me in orationibus vestris pro me aW
Deum. '* Ut libérer ab iniidélibus qui
&
,
^^'
.^ .
. ^ , 7
^ ''
*^.
iv
xai
xui avvavunavau
sunt in Juda'a, et obséquii mei oblàt
accepta fiât in Jérusalem sanclis. '*
vcniam ad vos in gaiidio per voluntât(
Dei, cl réfrigérer vobiscum.
tempacis sitcum omnibus vobis. Am<
'^ Deus
.
24.
20.
SI.TII•
LBD
NAlUiEI.T:
2-
ia*vO.
:
(pr.
rrpdt
111.)
«.5«
F-\
Irtmortr^v.
«..
.
: ifoiSuai. 21- F:
HDEFL: nroiie'ifi,•.
(pr. m.) .ABCDEniK
ÎîKSTH• yàf. DELT':
L:lx.'
33.
oile.
\\» •.
AF.KLl•
Grec •
—
\ant dnn» le grec.
:
|{|.•:«^•'•*/7».
W/zi;».
u^fOfOf(a [c. Bl) (pr. m.) FG] et : 'Itf. 32. h 30. DuiiaiKt EtpriUGnc : • de l'Ea
Romains, XV, 20-33. 6
Conclusion (.W, l-JL-XVl). — Ejehortatton» et Malutattone.
-^ Act
l'ai pas pu jusqu'à présent. Cepen- Job, 37,16, 6.
lî.
21,
de témoignages anciens, saint Paul alla en eiïet
5.
Cor. 16, 6. 1
je partirai pour l'Espagne, je vous Tit. 12, 13.
prêcher la loi en Espagne, après sa première
3,
3 Joa. captivité à Rome, ce que de nombreux critiques
6.
verrai en passant, et que vous m'y lCor.12, 20-21. modernes refusent d'admettre.
conduirez, après que j'aurai un peu
joui de vous.
23. Pour servir les saints; c'est-à-dire pour
2^ Maintenant je vais à Jérusalem Jerasalem
rediens porter aux chrétiens pauvres les aumônes que
pour servir les saints. -^ Car la Ma- Act 34 4,
j'airecueillies. Saint Paul donne le nom de saint.'i
;
11,29. aux fidèles de Jérusalem pour relever aux yeux
cédoine et l'Achaïe ont trouvé bon de Cor. 16, 1 3. des païens convertis la supériorité des Juifs,
2Cor.S,4;9, 13. comme formant la portion la plus illustre et la
faire quelques collectes en faveur des Ecole. 12, 5.
plus vénérable de l'Eglise. Voir la note sur Actes,
2 Cor. 9, 1.
pauvres, des saints qui sont à Jérusa- IX, 13.
20. La Macédoine et VAchaie. Voir les notes sur
lem. 2' Or il leur a plu ainsi, parce Boni. 9, 4
11, 17.
;
Actes, XVI, y et xvi», 12.
Eccle. 14, 15.
qu'ils leur sont redevables. Car si les
gentils sontentrés en partage de leurs
biens spirituels, ils doivent aussi leur
faire part de leurs biens temporels.
Lors donc que j'aurai terminé
^^
22 Cependant,
que le Dieu de la paix Ps. 105, 48.
soit avec vous tous. Amen.
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIII.
Ad Romanos, XVI, 1-18.
( ,^^
66
C'onrluMlo {W, 14- XVI). — Moméla et malMUtttonrm.
ILVI. ai
-
- XVI.* Commrndo autem vohis IMm•-
,'
ben sororem nostram. quîc est in minis-
'
"^ tv
iv KtY/QtuÎç,
tv
'
] - tério ecclcsia?,
eamsuscipiatîs in Domino
et assistâlis ei
quic est in (lenchris
in
di|c;ne
quocumque negotiu
sancti^
: 'n'
/-&
. vestri
âstitit multis, et
indif^uerit étenim ipsa quoqiie
:
mihi ipsi.
(/ ^, -
*
^*Aanauuad^t
vnèç
iv
V/xt'Xai•,
*,
^-
-
Salutâte l*riscam et Aquilam adjn
tores
^
. ',
quibus non sobis ego gràtias ago, sed et
cunctîe ecclésiœ g«'ntiumK ^el Domé<-
&), -
. \4^ / ''
ticam ecclésiam eôrum. Salutâte Kp;• -
, '^&
/
netum diléctum mihi, qui est primitivus
.-
Christo. ^Sahitâte Mariam, qua•
Asiciî in
'^/
,
,
" mulluni laboràvit in vobis. "Salulale An-
' '^& ^^ ^,
,-
dronicum et Juniani, cognâlos et coneap-
tivos meos, qui sunt nubiles in apostolis,
,,
lutâteAmpliâtum dilectissimum mihi in
&
. '^,
'^^ "
^'^-
--
Domino. * Salutâte Urbânum adjut«'>rem
nostrum in Christo Jesu, et .Stachyn
diléctum meum. '"Salulàte Apéllon pro-
, \•. , ^^&
.iv
. *^\4^ ^^,
^^*^^
, bum "Salutâte eos qui suiit
in Christo.
ex Aristobuli domo. Salutâte llerodio-
nem cognâtum meum. Salutâte eos qui
sunt ex Xarcissi domo, qui sunt in Do-
'^& . ^-^ .
(,
mino. '-SaluUUe Trypluinam et Trypho-
sam, quie laborant in Domino. Saluta!
*^
,^'^\4•
^ ,^^'^ ^,
. ' -
-
,, '
, , - '(. *''
*Fov(fov,
-
meam. '^Salutâte .Vsyncrilum. IMilegon-
tem, Hermam, Pâtrobam, Hermen,
qui cum eis sunt fratres. '^SaluUit
Philologum et Juliam, Néreum et sor<
rem ejus, et Olympiadem. et omii'
cum eis sunt sanclos. "^Salulâte in\
•
(fr^v
xai
..
.^^^ -
in ôsculo sancto. Sahilant vos omnes ei-
1•'•^.•• riirivitl.
* ^
,
ai
,
^, -
,, " Rogo autem vos fratres, ut obs
YtHis eos qui dissensiones et offendicu
{)ra'ter doclrinam qxiam vos didicis 1
un' »•. ** 01
aciunt : rt declinàte ab illis. "^ lin
2. (;*;: ,;. : ^. y
:\. >. N.VBC
'E^ftàv.
^Olvurttîôtt. IC-
lit. Al.: *Ier(er^
G
Nijifiar^ Xiivuniar
'
DEFT: li^iattay. m.) EFf (in f.) «ai IHllI. t (P• <««1•) .Tunai.
.
Il (^pr.
olttOf avtiur itrxi. m VCrsU 5)• ;>• T: ^Ertai• XVI. .
« ,U r.lxiV. r.r
/:
• |>;
rtrôr. : T. 'Aaia(. 6- ABCLT :
». .1
Mafiïav cl : v^àf. '. 8. nAFX: II. I il ilu \t';»cl ligure, dans
\iunhaTor. 9.r.DEFI.: i» «vpi'y. 12. nAF: ^*- Krcr, .1 ni.
JH.
<,..,.
Ijt: l itritl
- . , .;. -
Sttlie-Stigft'
; • 0|\n)iii:i^ .
irc
14. nUEFT»: -iov.if«. f<: '-Ee/'-j»'» "-, Kticur Ji-susChrist ••
Romains, XVI, 1-18. 67
Conclusion (XV» 14-%)• — Eœhortationm et malutatton*.
XVI. \. Phœbé, dont le nom signifle la brillante,
XVI.' Je VOUS recommande Phœbé. Commcn-
la lune, était « diaconesse ». Les diaconesses
dal«
notre sœur, attachée au service de PhfPbei•. étaient des veuves chargées de divers oflices
Cor. 3, 1. dans l'église, comme de présider l'assemblée
Église qui est à Cenchrée, afin -^
Mat. S3, 8. des vierges et des veuves, d instruire les femmes
Lac. 8, 3.
que vous la receviez dans le Seigneur catéchumènes, d'assister l'évéque lorsqu'il leur
conférait le baptême, de prendre soin des pau-
Mat. wes et des malades, etc. Saint Paul cite un cer-
d'une manière digne des saints, et 10, 43.
TOI
, dov- juscumodi enim Christo Domino nostro
XtvovaiVy
,&
. tl^
»'
tavty
xai
dqixiTo'
**
xai diù non sérviunt, sed suo ventri et per dulc•
sermones et bcnedictiunes seducum
corda innocéntium. *' Vestra enim ol»<•-
diénlia in omnem locum
:
divulgâta est
è<f)'
& . dyud^ovy
dt
ât
tlvai Gai'ideo igitur Sed volo vos
in vobis.
sapiéntes esse in bono, et simplices in
'"
»' .
di
iv
malo.
nam sub
'" Deus autem pacis conterai Sât
pédibus veslris velôcitcr. Grât
*
"' . . 9^, -
^^
Dômini nostri Jesu Christi vobiscum.
,)., . *] ,
^'
xai
^ xai
^*
^-
mei.
'' Salutat vos Timutheus adjùtor meus,
et Lucius, et Jason, et Sosipater, cognàti
'2 Salûto vos ego
Domino. ^^Saliitat
scripsi epistolam, in
Tértius, qui
,
. ^.
. -
xai ' '
clésia.
civitâtis,
Dômini
SaluUit
et
vos Erâstus
Quartus, frater.
nostri Jesu Christi
bus vobis. Amen.
''
arcarius
Grâtia
cum omni-
,, ^'*
'
*-
- ,(- **
** Ei autem qui potens est vos con-
firmâre juxta evangélium
dicationem Jesu Christi, secundum reve-
lationem myslérii temporibus œtérnis t
citi, ^" (quod nunc patefâctum
meum, et prie-
^ , .&,
est per
-
^
&,
, ' ^£(7,
9^ ^''
prophetarum secundum prae-
scriptiiras
céptum .œtérni Dei, ad obeditionem
fidei), in cunctis géntibus cogniti, ^'soli
. HfOi
;- èv
Koftv9ov âtà
sapiénti Deo, per
honor
Amen.
et
Jesum Christum,
gloria in seécula eœculùruit
cui
. ?• ).
. 18.
,.
G
Sy
21. NABCFLT:
rell.
.
*
(*
*.
(G«:
et /iiO•
\V (pr.) uov.
20. NABCDEFT*
.
19. LT: cnna in f. cp. 14. relicta] G•). 27. Lf r. altir•
S[K9] LT* (eli. in rcll. epp.) subscripl. si
(pr. m.) CD (pr. m.) subscr. ^^ *.
EF+ (in f.) »at aî ImmI. nSaat
23 (adv. nBCD
pou.
(pr.
(cf. t.
16). 24. nABCLT»• (DEFXf). 23-27. G (c. A
[hab. bisj et codd. niinusc. fere omnibus el
provocalione ad naL•^à XIV,
m.) E;
) 1» (soc m.) F
J).
[et l;i-
an. Il n'y a p«s de |>arenii>
•n. I/C Krec a en plus
aux Unmaiiis, porloe) par Pi•
Klisc de Ccnchréc •.
l:i '
Romains, XVI, 19-27. 69
Conclusion (.W, 14:-.WI). — ISjehortaUona et naintattoH».
Amen.
PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX CORINTHIENS
INTRODUCTION
Corinthe, relevée par Jules César cl déclarée colonie romaine, était la capital,
(le l'Achaïe, et la première ville de la Grèce. Elle pouvait avoir quatre cent mil
habitants de toute nationalité, grecs, latins, juifs, etc. Aussi riche que popu-
leuse, elle brillait surtout par son activité et par son luxe. Sa position dans
Tisthme qui unit le Péloponèse à la Grèce, entre la mer Egée à l'Orient et la mer
Ionienne à l'Occident, à égale distance de l'Italie et de l'Asie, en faisait le centre
d'un commerce considérable. Le commerce lui donnait l'opulence, et l'opuleni
procurait à ses habitants de quoi satisfaire leur goût pour les arts et pour le plaisir.
A peu de distance de ses murs, on célébrait tous les cinq ans des jeux fameux aux-
quels l'Apôtre fait allusion; et la ville elle-même était un théâtre d'amusements tl
de dissolution continuels. On n'y célébrait guère d'autre culte que celui de Vénus.
Aussi la vie qu'on y menait était-elle passée en proverbe, et disait-on indifférem-
ment, « vivre en Corinthien », ou s'abandonner à la volupté. Malgré les obstacl•
que dételles habitudes devaient mettre à la foi chrétienne, et en dépit de l'opposition
des Juifs, saint Paul, animé par une vision céleste, avait réussi a y fonder une t'glise ;
et après dix-huit mois de travaux, il l'avait laissée si ferme dans la foi et si ferven^^H
qu'elle faisait sa consolation et qu'elle servait de soutien et de modèle aux chri^^
tientés voisines. La plupart des convertis étaient païens d'origine et d'une condition
assez humble. Néanmoins, les détails où entre l'Apôtre sur la manière dont se faisaiflj
la cène et sur les secours à donner aux chrétiens de Jérusalem, supposent qu'il ^™'
avait aussi des chrétiens d'une classe plus élevée. Lui-même, dans son Epître aux
Romains, distingue entre les autres Eraste, l'intendant de la cité, et Caïus, qu'^Hj
appelle son hôte. ^™'
deux Épitres de saint Paul aux Corinthiens est attestée par 1.'
L'authenticité des
tradition. Qu'il sufTise de citer saint Clément, pape, qui, dans une Lettre adress-
par lui aux Corinthiens, une trentaine d'années plus tard, de 92 à 97, leur rappel^j,
la première do ces Îlpltres comme une œuvn» connue et respectée de tous. « Pren^Hj
en main, dit-il, lEpîlredu bienheureux Paul. Il n'y a pas de doute que lEspril-Saint
}, nnn^
ne lui ait inspiré ce (ju'il vous a écrit sur lui-même, sur Céphas et sur .\pollo, dai
un temps où vous étiez divisés comme aujourd'hui ». Cette lettre de saint Clémc
J
léme(fl|
INTRODUCTION 1. PREMIÈRE ÉPITRE AUX CORINTHIENS. 71
t'St le plus ancien monument que nous ayons de la tradition, et l'un de ceux dont
l'authenticité est lemieux établie. On la lisait publiquement dans l'Église de Co-
rintlie et dans beaucoup dautres.
prêchait la foi, et quatre ou cinq ans qu'il avait fondé l'Eglise de Corinthe mais un :
grand nombre de disciples, de ceux mêmes qui avaient vu le Sauveur après sa résur-
rection, étaient encore en vie.
Ce qui lui donna lieu décrire cette première Épître. ce fut : — 1° Un rapport
épistolaire sur les divisions naissantes, rapport qui lui avait été adressé par la
maison chrétienne de Chloé. —
2° Un récit oral que venaient de lui faire Stéphanas
et ses coadjuteurs dans le gouvernement de cette Église, au sujet d'un scandale et
de quelques abus. —
3° Certaines questions de morale et de discipline, dont les
Corinthiens lui avaient demandé la solution. —
L'Apôtre fait allusion à ces rensei-
gnements, et même, ce semble, aux termes dont on s'était servi pour le consulter,
en divers endroits de son Épitre.
On distingue dans cette Épître deux parties, qui répondent au double dessein
qu'avait saint Paul de réformer et d'instruire. —
Dans la première, il s'efforce de •
réformer les abus qui se sont glissés parmi les fidèles de Corinthe. Ces abus sont
des divisions, causées par im engoùment irréfléchi pour certains prédicateurs, i-iv,
et divers scandales donnés à l'Église par des particuliers, v-vi. Dans la seconde, —
vii-xv, répond successivement à cinq questions qu'on lui avait posées sur le ma-
il :
riage et le célibat, vu sur les mets consacrés aux idoles, viii-x; sur l'ordre qui
:
doit régner dans les assemblées religieuses, xi sur l'usage des dons surnaturels, :
EPISTOLA
II PALLI APOSTOLI
AD C0RINT1II0S
PRIMA
• ,-€& &,
*^&- . Paulus voculus aposlolus Jcsn
*
tv
datXrfog,
'&,
' rrj
(&\
^. -
xat
rij ovarj
Christiper voluntatem Dei, et Sosthene-
frater, ^ ecclésiœ Doi, quoî est Corintlii.
sanctificatis
sanctis, cum omnibus
in Christo Jesu,
qui invocant no-
vocatis
*.
iv •*
loco, ipsôrum et nostro. ^ Grâtia vobis
et pax a Deo Pâtre nostro, et Domino
/, r^ ^]
* GriUias ago
vobis in grâtia Dei,
Deo meo sempor pro
quœ data est vobis
, ^^,
^ in Christo Jesu :
' quod inomnibus dïvi-
, omni verho, ol
tv tes facti estis in illo, in
, ''
-
in omni sciéntia
Christi confirmâtum est in vobis
:
^ sicut testimonium
"
^
it.i
*',
:
^, '
?
&
*
. *
'
Jesu Christi,
usque in
véntus Domini nostri Jesu Christi.
délis Deus :
*
per
qui
qucm
et confirmâbit vos
voc;ili
in die
estis
•
ad-
m
Fi
il
, ,
,* nostri. i^Êl
,
Obsecro aulem
'" fialits. per no-^'
men Dômini nostri Jesu Christi, utidip-
»; sum dicutis omnes, et non sint in vobi^
,^ ,
sohismata silis autem perfécti in e^
:
'&
rj «voj }. " *- dem sensu et in eadem sentontia. " Si
gnilicàtum est enim mihi de vobis fratri
. :.
i.
p.
ADEL• M^irét. 2.
(pr. m.)
BEKLT•
D (pr. m.)
. .•
» iaji tr
#.
Xf.)Tov9toC.
TTOfOVOi'. !'*
8.: a>f. t/îovî-UEF:
\.
(I. c>/f
*p%.^
9, n.
de Notre-Seigneur Jésus-Christ, en Kom. 10, 13.
cpielque lieu quils soient ou que nous Rom. 3. S4 paix. « Sic ihique orditur a gratia
;
3. Grâce... et
soyons nous-mêmes, ^ grâce à vous, Joa. 16, U. et Saint Jean Chrjsosiome, /u Rorn.,
pace ».
17; 1,
Hom. Gratia est priiiium inter Uei dona,
I, i. •
"
de sorte que rien ne vous manque Î6, 16. moignage qui a été rendu au Christ par la prédi-
Tel. 5,
1 1.
cation de l'Évangile (Glaire).
en aucune grâce, à vous qui attendez î Rom.Cor. lî, 13.
S, 19.
Rom. p, 17.
est fidèle, le Dieu par qui vous avez Joa, 1 7. I,
1 Thés. 5, Î4.
été appelés à la société de son Fils
Jésus-Christ Notre-Seigneur.
*^ Je vous conjure donc, mes frères. - la)I
,,,
Contra abunu» (I, 10•%).
h
—r (a}. Cur mermo uimpte* /* iO'iiit i7J.
.
vno Sri SQiâtç tiai. mei, ab iis qui sunt Chloes, quia con-
,
^^ 5 tentioncs sunt inter vos. '' Hoc auteiu
ât vfuôv kéyer
'^, dico, qiiod unusquisquo vestrum dicit :
&)-;,;/
ât Kgo quidem sum ego autein
Pauli :
Christi.
'.,
*^ '' Divisas est (ihristus .' Numquid Pau-
lus crucifixus est pro vobis? aut in nomi-
*^ nc Pauli baptiz.Ui estis? ** Gralias ago
&, Deo quod néminem vestruin baptizàvi.
*^, '' -,
. -
nisi Crispuni et Caium *"'ne quisdicat :
'
ât ' quod
^*
in nomine
Baptizuvi autem, etStépliana? domum
célerum néscio si quom àliuin bapti/à-
meo baptizàti estis.
:
,
, &, .-
' 3^
*''
ooffla
verim.
'^ Non eniin misit me Christus baj)-
,. -
piéntia vorbi, evacuétur crux ut non
'* Christi. "*Verbum enimcrucis, pereiinti-
,^;
*^ salvi liunt, id est nobis, Dei virtus est.
''••
Scriptumest enini : Perdamsapiéntiam
sapiéntium, et prudéntiam prudûnliuni
rej)robâbo.
^^ €(, - '^"
Ubi sapiens? ubi scriba? ubi lon-
roi;'r«t'; / quisitor hujus su'culi? Nonne stuUani
'
hujus mundi
<
'
1) fecit Deus sapiéntiam
^' r^ ^' Nam quia in Doi sapiiintia non cog-
&,
& mundus per sapiéntiam Deum
, - "
novit
-
:
,
âiù ph'icuit Deo per stullitiam pra'dicationis
^* salvos fâcere credt'nles. *' Quoniam et
Judiéi signa petunt, cl draeci sapiéntiam
.'^ ,
ao(fîav
,
'^^
ât quœrunt *' nos
Christum crucifixum
autein priedicâmus
:
Judiéis quidcn
^
:
& ",
ât -^ ât scandalum, géntibus autem stultitiam :
^
& ,,--
^'
ipsis autem vocàlis Judiéis, atque
, ^ . ^ &
âvvafiiv aoffluv. '^''" Grœcis, Christum Dei virtutem, « Dei
sapiéntiam. ^^ Quia quod stultum est
Dei, sapiéntius est hoininibus et quod
infirmum est Doi, fôrtius est hominibus.
:
, ''
^" Vidéte eniiu vocationem vestram.
*"
, Sri
^''-
fratri's,
dum caniem, non
quia non multi sapiéntes secun-
'"
multi potéiites. non
multi nobiles sed quie stulla sunl
^, :
12. Bow. : (cil. t• 14- AlI. xviii, 8). 22. x.\H<;i> EU. ',
BF[K]f
èflanria»^Te.
(a. X?.) o. 20.
(p.
xABiU) EKT:
24. F* T*.
25. I (in f.) koTÎ.
avrZtjr. (pr. 111.) ABU (pr. m.) LT*T*r•. 1. 15. Qu'il êU bnptii'K t.rrc : • que j'ai baptisé •.
Joft.
Act. 19,
La
1, 4Î.
1.
mimpttctté de non tangage (I,
Christ. ^* Car la parole de la croix Act. 26, 24. loin. XVI, 16, 1". comme l'un des premiers con-
Mat. 21. 1, vertis de l'Achaïe. Ilétait avec saint Paul Éphèse.
est folie pour ceux qui se perdent, Gai. .% 24. quand l'Apôtre écrivit cette première Kpiire aux
Rom. 16. I,
Corinthiens. D'après saint Jean Chrysosiome. Sté-
mais pour ceux qui se sauvent, c'est-à- phanas s'était rendu à Éphèse pour consulter
dire pour nous, elle est vertu de Dieu. saint Paul sur des questions de discipline. D'au-
tres croient que le motif du voyage avait été
'* Car il est écrit « Je perdrai la
le. 29, 14.
:
Abd. S.
un but charital)Ie. Peut-être les assemblées des
Jer. 10, 14 fidèles avaient-elles lieu dans sa maison à Co-
sagesse des sages, et, la prudence 51, 17.
i
rinthe.
des prudents, je la réprouverai ». 1". Parce que le Christ... Ces paroles ne signi-
fient pas que le baptême n'est pas la fonction et
-^'
Où est le sage? Où est le scribe? Slulta
sapienlin l'objet principal de la mission des.Vpôtres, mais
Où est l'investigateur de ce siècle? uiundi. que la prédication était l'œuvre principale de la
Is. 33, IS.
mission de saint Paul (Glaire).
Dieu n'a-t-il pas convaincu de folie la Mat. 11, 27. 19. Je perdrai la saijesse des sar/es. C'est une
sagesse de ce monde? -' En effet, grande sagesse de sa\oir atteindre ses lins par des
1 Cor. 1, 18. moyens inconnus aux plus habiles, et, bien plus,
Eccli. 1, 10.
puisque, dans la sagesse de Dieu, le Rom. par des voies qui, au jugement de la sagesse hu-
1, 20.
Joa. 1, 10.
maine, doivent conduire a un but tout opposé.
monde, par sa sagesse, n'a pas connu il. La folie de la prédication. Il est doublement
contraire à la raison de prêcher la cause de Jésus-
Dieu, il a plu à Dieu de sauver les Christ, et de la prêcher à la manière des Apôtres.
croyants par la folie de la prédica- 22. Les Juifs no demandaient pas de simples
miracles, car Jésus-Christ et les Apôtres en opé-
tion. 2^ Car les Juifs demandent des Mat. 12, 3S;
raient un grand nombre qu'ils reconnaissaient et
16, 1.
qu'ils proclamaient eux-mêmes, puisqu'ils les at-
miracles, et les Grecs cherchent la Luc. 11, 16.
tribuaient au démon, mais ils demandaient, sans
Joa. 4, 48.
Act. 7, 22.
grand nombre de puissants et de Joa. 7, 48.
grands, -" que Dieu a choisis, mais Bar. 3, 16, 19.
Act. 4, 13.
i". Pour confondre ce qui est fort. « Les grands
viendront dans leur temps, quand tout sera ac-
ce qui est insensé selon le monde, 2,Is.17 19,33,12: IS compli, (juand l'Église sera établie, quand il sera
; ;
76 Ad Corinthios, , 28 — II, 11.
1.
^ éao^
CoBtrik abuau• (I, 10-%'l).
,'^•
— r €«)• Cur mmrm• atmplmx (1^ iO-iil, 17).
TOt
<J/xvri
auov xat
xal
^'-
'.'
T«
, / ' '^*xaî
ira
«
d^éaç, xavui'
xo-
î^îo'ç,
Iviûmov
piéntes
ut confundat
:
mundi, et contemptibilia
et infirnia
ignobiUa
Deus,
et ea quaî non sunt, ut ea qua? sunt de-
striieret :
fortia
mundi
,
in conspéctu ojus.
'
6
-
^" ^° Ex ipso nutem vos estis in Christo
*,
" aoqiu dnô v^for, Jesu, qui factus est nobis sapiéntia a
" &
&.
xai
- Deo, et
dcmptio
justitia, et
:
^'
sanctilicatio, vt
quemâdinodum scrip-
ut
re-
9 ,', -
xvçifo tum est : Qui gloriatur, in Domino glo-
riétur.
II• II.Et ego, cum venissem ad vo
*
^'
,.
S^ov ooffiuç fratres, veninon in sublimitiite sermonis,
.* , &
^
&
'
t/icTç*
,
, '
&, *
xai
''
^
'""
^noXhô
xai
xui
ooffiaç
xui
(f
-
-
- Christum, et hune crucifixum.
^ et :
Et ego
in infirmitâte, et timùre, et tremore mull'
fui apud vos scrmo meus, et pra
dicatio mea, non in persuasibilibus liumà-
na> sapiéntia» verbis, scd in ostensione
spiritus et virtiïtis ^ ul iides vestra non :
'
^
^éoÙ.
) ,
Dei.
'
Sapiénliam autem loquimur inter
-
• ''
,^
ijoffiav perféotos, sapiéntiam vero non hujus
^
^-
sa'culi, neque principum hujus sâ'culi,
' '
qui destruùntur sed loquimur D«i :
,-
., ^&
sapiéntiam in mystério, quae abscondii
,
«»' quam priedostinavit Deus ante stucula
^ -
est,
& ., *' ^
riœ crucifixissent.
• 1(^', " Sed sicut scriptum est Quod oculu^ :
xai xai ini non vidit, nec auris audivit, nec in cor
à hominis ascéndit, quaî priBi>aràvit Deus
** lis qui diligunt illum *® nobis autem :
-, 9^«^
revelavitDous per Spiritum suum Spi- :
!.
6. FX transiliunt
7.
a <
K.\lU;l)tFT ivll. 9ioC
' . .^ ^
a«i '
. .
:
pour confondre les sages; coiislaiU(|ue l'ouvrage aura été fait saus eux, quand
il a choisiîs, sj^o, 31 j
ils auront appris a ne plus s'attribuer ce qui est
aussi ce qui est faible selon le monde, à Uieu... ils vieudrout en loule se joindre à l'Iium-
ble troupeau du sauveur. Et alors ce ne seront
pour confondre ce qui est fort; -^ en- '!'*!'' pas seulement les riches et les puissants, mai»
fin, Dieu a choisi ce qui est vil et ^uSt!'».' encore les doctes, les orateurs, les philosophes •.
Bossuet, Panégyrique de saint André.
méprisable selon le monde, et les jZlelu.' 28. Ce qui est vil et méprisable. • Cum gentiles
nobis dixerint rusticos fuisse Apostolos. adjicia-
choses qui ne sont pas, pour détruire ^^. mus item indoctos, illilteratos. pauperes. abjectes.
Non sunt h.-ec maledicta, sed gloria. quod taies
les choses qui sont; -*afîn que nulle R^.%,''io. 1
viri toto orbe clariores apparuerintet viros sapien-
chair ne se glorifie en sa présence, "jer! î3,'o!*' tia et potestate pr^ditos superarint ». Saint Jean
"•^
Et c'est par lui que vous êtes dans «'«"» ««
Chrysostome, In I Cor., Hom. ii, 4. —
Les chose»
qui ne sont pas, c'est-à-dire de peu de valeur, de
le Christ Jésus, que Dieu a fait notre jor.s, î4.
rien.
211. XuUe chair, aucun homme. Voir la note sur
sagesse, notre justice, notre sanctifi-ï cor. 15', \o. Mallhieu, xxiv, 22.
cation et notre rédemption; "^^ afin, eccu. m', js.
1 i,
bes même, ils ne la peignaient qu'en la dissimu-
lant, et il fallut la victoire de Constantin pour
parmi vous: '•
Ad —
'
78 Corinthios, II, 12 III, 8.
. Contra iibit»u• (I, 10•VI^ —r fmj, Cur mermo mêêmml** fi* iO-ttI, il}.
, , & /-'
iy xod iUi
&€.
**
oeiç oVSevy cognovit, nisi Spiritus Dei.
Nos autem non spirilum hujus niundi
•'
^
' , ,'
/;_«••
'.
'^
«
:)'^:
ix
rt vu•
&,
âtâaxcoTç
tan
accépimus, sed Spirilum (jui ex Deo
est, ut sciâmus qua• a Deo donâta sunt
nobis
trina
comparantes.
: '^quœ
huniânii' sapit-nlia• verbis,
Spiritus,
et lôquimur non
spiritu.ilibns
in doctis
sed in doc-
spirifii.'ilia
, . **
'
..,,^;^, &-
^yaxl^'
" - xui
ot
', *^ Animalis autem honio non përcipit
,
'
* judicàtur. *^ Quis enim cognovit sensum
Domini, (|ui instniat ciimJ' Nos autem
sensum (lliristi habémus.
-
.
III •
, .
, ' ^'•• ' - "^
(
III. ^ Et ego,
loqui quasi spirituâlibus, sed quasi car-
nâlibus. Tanquam
fratres, non potui
pârvulis in Christo.
vol•
ad^ê.
" ^ ''^/^, / -
'^4'
." ,
^ ;-
^
-
^ potum dedi, non escam
lac vobis
nondum enim poler.Atis sed nec nunc
quideni potéstis
conténtio
dum hominem
adhuc enim carnâlos
estis. ' Cum enim sit inter vos zelus,
:
:
, Uav' Cum
enim quis dicat Ego quidem
* ^
,
:
;
/'; ', - ? 6 ^
ât' sum Pauli alius autem Ego polio :
^, '^ ,.'
' quid vero Paulus?
, Minislii
"'
xui ^
ojus oui credidistis, et unicmque sicut
Dôminus Kgo
, ' ^-
" plantâvi, Apôllo
*^ rigâvit :
dédit.
sed Deus increméntum dédit.
'
"'
Itaque neque qui plantât est aliquid.
&. * ) neque <jui rigat sed, qui increméntum :
tiatv,
dat, Deus. * Qui autem plantât, et qui
ri<rat. iinum sunt. Unusquisquc nutom
11.
(p. m6ou.)
{Hcnti.
JraMfiy.). 15.
:
.
.
NABCDEF.Te
I^T* /tir.
13.
JhTI.
: iÔ.
KAUCI)
.'
ÏYvtomty.
(pr.
.Trtvuajmùii
.)
L)Tt là• 16. I,: Mvfie
\1.
FT•
avymq.
HKKt
àyie
s.
\o»i artt les dortt$ pnroirt dit ta tane»»e
13. i.
àlX' fi. 8. (pr. m.) D (pr. m.) Paul f |trcmicr lieu cl porte celte pliri»e au t. 5.
Corinthiens, II, 12 — III, 8. 79
. Contre les nbus (I, lO-Vl). — i" (a}. La atmpUcité de non tangage fi, lO-ilI, Î7J.
ce qui est de l'Esprit de Dieu; c'est et mondaines, ou celui qui ne juge des choses
Jud. 19.
pour lui, et il ne le peut compren- Prov. célestes que par la raison naturelle, les sens et
folie IS, 3. la sagesse humaine. L'homme spirituel est celui
Kccle. lU,
dre, parce que c'est par l'esprit qu'on Ps.Sl,5;I7,31. 3.
(|ui ne se laisse emporter ni par les plaisirs des
GaL 6, sens, ni par ses affections charnelles, etc.. et qui,
doit en juger. '' Mais l'homme spiri- Sap. 8. 3,
1.
;
dans ce qui regarde la religion, ne prend pas la
Cor. 4, 3.
tuel juge de toutes choses, et il n'est I*cILl,3;9,17; 1 raison humaine pour guide, mais la ^râce divine,
la foi de lÉ.^lise et l'Esprit de Dieu (Glaire".
jugé de personne. '^ Car qui a connu Job, 26, îï, 9. 3, 2.i ;
3. I
Vi.Juge de toutes choses... Il est faux de dire,
I& 40. 13. avec les ennemis de nos Livres saints, que ces
la pensée du Seigneur pour pouvoir E&le. 17, 6. paroles consacrent le fanatisme ou la révolte.
l'instruire"? mais nous, nous avons la Lnc. Î4, 3S. L'Apôtre dit seulement que ceux qui ont reçu le
Sap. 13. 9, don de discerner les esprits ont seuls le droit de
Bom. 11, .34.
pensée du Christ. décider si celui qui prétend être inspiré est fana-
tique ou prophète (Glaire;.
III. Aussi, mes frères, je n'ai pu Carnale<t
*
CorlQthii.
III. 1. Des hommes spirituels. Voir la note sur
moi-même vous parler comme à des Is. 2% It, 10. 9.
\
Pe. 132. 1.
croissance, Dieu.'^ Gen. 15, 1.
Or celui qui plante Joa. 14,2.
et celui qui îCor. 4, 17.
arrose sont une seule Sap. 10, 17.
80 Ad Corinthios, III, 9 — IV, 2.
. Contra abunuM (i, 10-%'l)• <'*>• Quotmodo mit audienaum {Mil, iH-MV).
/
iaftti•
ysiijoytor. O^tov oixoâou/j tort. tures : Dui agriculti'ira estis. Dei a-dificà-
tio estis.
'" Kutà âo&tî- *° Seciindum ^ratiam
,
T//»' /lioiv Toî iftuv Tf}y i>ei. qua• data
*.
Ttd-éixa, ât inoixodoittî' èxuoioç ôt : âliiis superiudiii-
inoixoâofuî. Qtfithoy cat, Unusquisqiie autem vidcat quomodo
,
* '
, ^ ,
,,
Jésus.
,', ,
** *^ Si quis autem superœdifîcat super
Ei âb éni
^', fundaméntum hoc, aurum, argéntum, la-
",
,, . -
*^ pides pretiosos, lig^na, fœnum, stipulam,
*•*
uniuscujiisque opus maniféslum erit :
iv dies enim Dômini declarâbit, quia in igné
^'
,
^^ revelabitur etuniuseujiisque opus quale
:
, &,. ^-
S sit, ignis probabit. *' Si cujus opus mnn-
*^ ««- serit quod superœdificâvit, mercédem
ai accipiet. ^^ Si cujus opus arserit, detri-
méntum patictur ipsc autcm salvus erit,
,&& &, ^
:
; *''
*^ Nescitis quia templum Dei estis,
^€0'
*^
&,
ooffoç
. '. , &6 ,
'**//
-
autem templum Dei viohiverit, dispérdet
illum Deus. Templum enim Dei sanc-
tum est, quod estis vos.
*^ Nemo
inter vos sapiens
stultus iiat ut sit
se sedi'icat si quis vidétur
:
.
"
'^ nuhv'
/& .
, ^^' dam sapiéntes in astûtia eorum. " Et
ilerum Dominus novit cogitationes s
:
^^,
^,
^'
,
'^'^
,'
,
' lus, sive ,
*' Nemo itaque gloriétur in hominibus.
IV•
^.
d-tov.
'*(>
^ -*•'
^,
, - CijTerriu ;
sive futûra : omnia enim vestra sunl :
33 vos autem Chrisli
Dei.
C.hristus autem
10.
12.
.: ^.
LT• .
, •1.
Jm. 13.
1 1.
al. : Srt.
^i.l: Xf.
I.Tf (p. rr%>)
. .
ovTo. 14.
19.
(
.-,'• . F•
22. F: U;roll4J.
.ADEFLT':
rell. : /4trtî.
nABCI)
ô cl
17.
ior.v.
13. Du Seigneur
tO. J'enlacerai.
«i. Car lout est
o'eat pts dam
Grec • c'est lut rjui urprcnd
<t
:
'* Car personne ne peut poser d'autre '^"' de l'Évangile. L'édilice auquel on a mêlé le bois,
le foin, la paille, signilie la prédication des doc-
^*-'*^ teurs Corinthiens, qui, à la vérité, n'erraient pas
fondement que celui qui a été posé, dans la foi, mais ajoutaient à leurs discours une
lequel est le Christ Jésus. %aine pompe de paroles et des questions inutiles.
Le jugement de Dieu, soit particulier, soit géné-
*^ Oue si on élève sur ce fondement •?"'" »"»''
*- fuiKlanieii- ral, manifestera de quelle sorte aura été l'œuvre
chaque homme, œuvre dont il est difficile de
,
un édifice d'or, d'argent, de pierres tumj>roba- de porter un jugement en cette vie. Toute doctrine
précieuses, de bois, de foin, de chau- -^^-j'î^• qui pourra résister à l'épreuve du feu de ce juge-
ment attirera au prédicateur la récompense éter-
D de chacun sera ma- ProT. 10, ÏU. nelle de son travail. Toutedoclrine contraire sera
me,' *^ l'ouvraofe p» ns/isr.
il sera sauve, mais comme par le (y. 12), c'est-à-dire que la prédication est inspirée
qu'un profane le temple de Dieu, Dieu p^'^/j î^'î" • lempltim Dei violât, qui violât unitatem •, dit
saint Augustin. In Psalm., X. ii, ": soit par des
le perdra. Car le temple de Dieu est mœurs corrompues et une conduite déréglée.
saint, et vous êtes ce temple.
^* Que personne ne s'abuse si quel- '*) 'i?' ** b) Conclusions pratiques, III, 18 -IV.
:
v>epnas
... ^ for. 4, 1. .
Jésus-Christ a un corps mystique,
.1
23. Vous au Christ. Saint Paul enseigne que
aussi bien
soit vie soit mort
, soit Rom. u, -,
,
s.
,
1
, Philip. 1, îl. qu'un corps naturel, et que l'unité est essentielle
. ,
cnoses présentes, soit choses futu- nom. 8,î5. à l'un comme à l'autre.
'
,
& ',
(& ' '
. Contra (, 10-% ).
evQsi^^.
—r
^*Kftoi
f»J. QmomotÊo mit umStmnamm
.'
dt sic vff' dia• ^ aulem pro minimo est ul a vohis
Milii
,
avvotâu, tv :
$ &^ -
,( - est. ' Itaque nolite ante tempus judi-
, ffioxian
(fuvtouioti
enuivoç
xuo-
c.ire,
illuminabit
quoadijsquc véniat Dominas, qui et
&.
,
«710 laus erit unicuique a Deo.
<(,
,
" Ha;c autem. fratres, transfiguravi
&. \4
• ttç in
et,
;; ^",- ;
(fvotoioO^t
discâtis, ne supra
unus advér.sus âlterum indétur pro âlio.
quam scriptum est,
',
.
' Quis enim te
,
'
at discérnit Quid autrm 't
, xai (/
7] ^ Jam
estis,
salurâti
sine nobis
estis, jam
regnàtis
divites
: et
facti
litinam
, ^. ,-
y]
, '
xai
- xai '"
tinâtes
mundo,
: quia spectâculum facti sumus
et ângelis, et hominibus. '" Nos
&
propter Christum, vos autem pru-
' &,, stulti
'&, , -
xai xai ignobiles. " Usque in hanc lioram et
&,
xai esurimus, et sitimus, et nudi sumus,
^^
-^
-. ^^
et colaphis ca>dimur,
mus, "
nostris,
maledicimur. et benedicimus
instâbiles
:
su-
2.
.
6.
nem- *
scriptum super «
Jun.
:
:
^Qât.
*.
EF* <.
L;
-(.
,:
*{iiip|jc };Iossema iioians «ij
Ȥ (. =
^ra). Erasm. : fvatoto^t.
«
14•
IV. 1.
T: ...
(pr.
kCDELT:
l)KK:
in.UBCÎ) (pr. m.)
(\. .").
: àlÀà
.
M. Et n'eet i»a> dans le ffr-• iiphi. v. m.
Corinthiens, IV, 3-14. 83
1. C'outre les abu» (I, lO-VI). — i-> ibi. Conetunton» prattquem (Mil, 18-IV),
Deut.
pensateurs, c'est que chacun soit Gui. 4, 14.
h, 5.
plus, je ne me
juge pas moi-même. Thés. SI,
tiers, pour bataille sanKlante, bataille de Poitiers,
1
I*.
ï, 6.
7.
à l'imitation des Latins qui se servaient de dies,
'
A la vérité, ma conscience ne me P». Sap.
IS, 13.
7, !•.
Eccle.9, 1.
Job, 6
c'est le Seigneur. ^ C'est pourquoi, 9, ÎO,Î7.»1. des prédicateurs évangéliques.
;
Mat.
ce que vienne le Seigneur, qui éclai- Deac 16.
7, 1.
1,
rera ce qui est caché dans les ténè- Pi. 4,5. SO. Is. ô,
vous êtes riches, vous régnez sans Apoc.33, leur profit le goût des Corinthiens pour le talent
le. 6.
3, 17.
de la parole, l'élégance du langage, les formes
nous; et plaise à Dieu que vous ré- Act. oratoires. — Vous régnez. Ces docteurs avaient
16, Ï9.
G»1.4,1S.
cherché à rabaisser lApôtre dans l'estime des
gniez en effet, afin que nous régnions disciples, ils avaient discrédité son ministère,
avec vous. mis en doute l'exactitude de sa doctrine, intro-
duit l'erreur à sa place.
^ Car il me semble que Dieu nous Paul! labo-
ribuH com-
a présentés, nous les derniers des ntendatur.
apôtres, comme destinés à la mort, Cor. 1», îS. I
spectacle au monde, aux anges et aux 10. Nous sotnmes, tious, insensés. Pour convaincre
1 Cor. I, IS.
hommes. '" Nous sommes, nous, in- S«p. 3, 4.
les Corinthiens, saint Paul met en parallèle la vie
Act. Î6, Î4. de ces docteurs satisfaits et sa propre vie toute
sensés à cause du Christ; mais vous, ï Cor. li, i. d'abnégation et de sacrifice, preuve évidente de
1 Cor. 1, SS.
sa sincérité.
vous êtes sages dans le Christ nous ; 1 Beg. S, 30.
7.
Î7.
M, 34.
nous fatiguons, travaillant de nos 1 Cor. 9, lô.
î Thee. 3, S.
mains; on nous maudit, et nous bénis- Cor. 11, 7.
1 Thea. S, 9.
sons; on nous persécute, et nous le Rom. IS, 14 ;
.i, 3, 4.
supportons; ^^ on nous blasphème, et Jok. 16, S.
Rom. 3, 8.
nous prions; nous sommes devenus Mat. 5, 44.
Sap. 5, 3.
jusqu'à présent comme les ordures du
monde, et les balayures rejetées de
tous.
*^ Ce Eum ergo
n'est point pour vous donner imitenlur.
84 Ad Corinthios, IV, 15 — V, 7.
. Contra aliuiiu• (I, 10>VI). 9" Cm), Dm tmemmluorno fVp.
*
«'
. &•/ ^
, "" /7«««<
nocrtçaç' tv
tuùç t'/tv-
habeatis in Christo, sed non mullos pa-
tre.s.Nam in Cliristo Jesu per evangé-
lium ego vos génui. '* Hogo ergo vos,
&. " ^1« Torro tnf-uxpa un• i'//fo,'/ior, oç
imitatoreemei cstote, sicut et ego Christi.
'^ Ideo misi ad vos Timùtheum, qui
, '/,
^&
&
fart Ttxvov xaî cy meus charissimus, et fidélis in
est filius
. *^ ] (
.
tv
ât
Domino qui vos eommonefâciet vias
:
;
'
,
.
'"
& ;'
.
^
** ^,
tr
, ^' /
,
&,
quam non venlûrus sim ad vos, sic intluti
sunt quidam.
Véniam autem ad vos cito, si Do-
*'•*
, )(
d'/unrj, in virga véniam ad vos. an in rliarit-'tt••
, (/^,
. ^^,
;
^
"1•
et spiritu mansueti'idinis
V.
tio et talis
gentes, ita ut
*
Omnino
furnicutio, qualis
uxorem
'
,
^ liâbeat. Et vos inflâti cslis
^ et non :
, ,
magis luclum Iiabuislis ut tollatur de
médio vestrum qui hoc opus fecit.
'*£;'(« ' Ego quidem absens corpure, prœ-
,& ^ ,- »}
^
vobis etmeo spiritu, cum virtiite Dùmini
nostri Jesu, "trâdere hujusmodi Sàtanae
in intéritum carnis. ut spiritus salvus sit
in die Dômini nostri Jesu Christi.
. /. ?
iv ^
«
14.
17.
NABCT: /iov
«ACT*: rov9tiùr.
(pr. m.)
*. n(:T*L:
.
) '.
AT*t
Xf.
(p.
'lr,oi.
grec.
7.
NAUDEFGST:
iO.
xABDEKtî
Comme je le
rcll.
irv'ihy.
iui»
* »-
^
le
,.
17. Jètuê-Chritt. Grec : • dans le Christ *.
21. ABT: Tf^vT.
V. 1. Telle qu'il n'en exixtf ftat rhez h» gentitt
1. ABCDEFLT*
(pr. m.) m^ne$. Gt^c : telle quo ini^mc parmi Ict geiiUl•
•
\^» \•
,
L: TÎ V
1
5. MVf. */.
Xf-\ I .'1 V . iiiiittipl, cf. y. ft intao
Corinthiens, IV, 15 — V, 7. 85
. C'outre le» abite (I, lO-VI). — a- Ca). Jneeute public (Vj.
chez les gentils mêmes: jusque-là Eph:5,'3. V. 1. Chez les gentils mêmes. Saint Paul veut
dire par là que ce crime scandalise les païens
que quelqu'un a la femme de son ^'•*• au milieu desquels ils vivent, mais chez lesquels
père. - Et vous êtes gonflés d'orsTueil! Lnc. is, n. des unions de ce genre n'étaient pas toutefi>is
* •«» ... 1
Sap. 4,19. 1 1
sans exemple. — La femme de son père. Le mari
et vous êtes pas plutôt dans les j». 9. 1. était, sans doute, mort ou séparé de sa femme.
1 <• . • 1. .,. Ecole. 11. 9,
pleurs, pour faire oter d au milieu ptot.îî, 10.
,
tat, ^ vous et mon esprit étant réunis »cor.î, 10. 5. Livré Satan: c'est-à-dire retranché de la
au nom de Notre-Seigneur Jésus- société des fidèles,excommunié pour un temps,
Mai. it'isîô. exclu par conséquent de la participation aux
Christ, soit, par la puissance de Notre- biens spirituels dont l'Église a la dispensation.
jj.^ ,„ , Une peine analogue était en u<age dans la Syna-
Seigneur Jésus, ^ livré à Satan pour
t.M!'i9^'
gogue. —Afin que son esprit soit sauvé. Le châti-
la mort de sa chair, afin que son es- .-'"''•ii^, ment est appliqué comme remède, et doit porter
le coupable à rentrer en lui-même et à revenir
prit soit sauvé au jour de Notre-Sei- ^"^ ^•*• dans la voie du salut.
6. Corrompt toute la pâte. Cette expression,
gneur Jésus-Christ. que l'on retrouve encore dans l'Épitre aux Ca-
* C est bien à tort lâtes, v, 9, doit, comme tout ce qui suit le prouve
que vous vous sim ai>mi clairement, être restreinte au temps de la pàque.
glorifiez. Ne savez-vous pas qu'un '',': pendant lequel en effet les Juifs tenaient pour
souillée une masse entière de pâte, pour peu de
peu de levain corrompt toute la La'.'',"'2i; levain qu'il y entrât. Car. dans toutautre cas, non
pâte? 7 Purifiez-vous donc du vieux g.Î.\*'9. seulement if ne gâte pas la pâte, mais il la rend
meilleure (Glaire;.
86 Ad Corinthios, V, 8 VI, 8.
'
, ^ C'oatr» abuvii• (I, lO-YI). — 9* fhi. JmtiiHa mmemlmrim fi'i, i-ej.
&& . ^"
m* j^rc vtoy (fvoafiu, tare ferméntum, ut sitie nova conspérsio, sicut
xut vnèç estis azymi. Etcnim pascha noslruin
," ^
-. *
} nuXcuà,
tv
iv
eiL•xvia
fv
xui
immolatus
inur, non
est Chrislus.
* Itaqiie epulé-
sed in
'^,,
:
,
*
'"xeà
-
nXtovt-
insi oy ti-
âzymis sincerittUis et veritâtis.
• Scripsi vobis in epistola
misceamini fornicariis
fornicariis hujus
rapacibus, aut idôlis serviéntibus
:
'"
: alio-
^^. *^ quin debuératis de boc mundo cxiiss
- **
céri
Xunc autem
si is
scripsi vobis
qui fratcr nominâtur est forni-
non commis•
,
:
&-
&. câtor, aut avnrus, aut idôlis sérviens,
&.
*^
; ;
*^ '/
x(d
aut malédicus. aut ebriosus, aut rapax.
cum ejusmodi ncc cibum sûmere.
'^ Quid enim mibi de iis qui foris sunt.
^& , ipsis.
,
uliquis
;
<
,
^,
^ «'/
'^
xai
; nt'gotium advérsus
apud iniquos, et non aj)ud eanctos'i* ' An
nescitis quoniam sancti de hoc mundo ju-
âllerum. judicâri
' &.
^. '/
^ ^,,
-
; dus, indigni estis qui de minimis judi-
cétis?' Nescitis quoniam angelosjudi•
bimus? quanto magis sœculariay
tis
'
:
Saeculâria igitur judîcia
illos constiti'iite
reci'indiam
contcmptibilcs qui sunt in ecclésia,
ad judicândum.
vcstrani dico.
si
Sic
babuéri-
'
non
Ad ve-
est
; , ,-
, inter vos sapiens quisquam, qui possit
judicàre inter fratrem suum V
^^ ''^
* Sed frater euni fralro judicio contén-
^;
9^;
. "'
* *^
z/tari
^^
dit et lioc apud
:
omnïno deh'ctum
cia habétis inter vos.
inji'iriam
frandom
iniidéles?
accipitis?
patiiniiii ?
est in vobis,
"
'Jam quidem
quod judî-
Quare non magis
quare non magis
Sed vos injiiriam
LTll* «oi.
1.^:
-I
f ȥ<>ۥ
levain, afin que vous soyez une pâte Kecli. 11. 34. 7. Sotre agneau pascal. Voir la note sur Mat-
Uorn. 1, 37. thieu, XXVI, 4.
nouvelle, comme vous êtes des azy-^^^'•^®;^lJ;
mes. Car notre agneau pascal, le mÎ-îb,"?.
8. Azymes. Plosieurs interprètes voient dans
Christ, a été immolé.
^ C'est pour-
^/^l wf m. ces figures et ces allusions un indice <|ue cette
quoi, mangeonspàque, non avec j^^/,%\°
la lettre a été écrite vers la léte de Piques. On en
a d'ailleurs une preuve plus certaine quand
un vieux levain, ni avec un levain de f coi.'», u. r.\pôtre parle (xvi, 8) de la Pentecôte comme
malice et de méchanceté, mais avec •^™' ' '^• étant assez prochaine.
avec un autre un différend, ose l'ap- judicem. ii. Ceux qui sont dehors de l'Église, les païens,
par opposition à ceux qui sont dedans; c'est-à-
peler en jugement devant les infi- °*n,V.i.'^' dire aux chrétiens, parmi lesquels on doit compter
dèles et non devant les saints ^ Ne u. 3, \^. !
les hérétiques et les schismaiiques qui, conser-
vant le caractère indélébile du baplême, demeu-
savez-vous pas que les samts juge- Mauis.îS; rent par là même soumis à la juridiction de
l'Églis-i iGlaire).
ront ce monde? Or si le monde doit luc.Si.'so.
de juger des moindres choses?^ Ne VI. 1. Un différend. Les procès n'étaient pas
p,. 90,13.
rares dans une population livrée au commerce
savez-vous pas que nous jugerons les MarJôlsMi. et passionnée pour la fortune. —
Les saints. Voir
la note sur Actes, ix, 13.
anges? Combien plus les choses du Nous jugerons les anges. Il est certain que
3.
donc parmi vous aucun sage qui pourront justement penser les "infidèles quand
ils vous verront avoir recours à leur juridiction.
puisse être juge entre ses frères t »
* Mais un frère plaide contre son
,
9"f,'i'*"
inficlelee
frère, et cela devant des infidèles ? "'"''•"'"'**•
' C'est déjà certainement pour vous
jer.9. 4. 7. C'est déjà... une faute, que vous ayez des
une faute, que vous ayez des procès ^^• ^- J|• procès, et un scandale pour les païens à qui vous
devriez donner l'exemple de la charité et de la
entre vous. Pourquoi ne supportez-
^"^h^iVe' tolérance.
— D'être lésés. On peut appliquer ici
vous pas plutôt dètre lésés ? Pour- . guer «»
l'observation de saint Thomas, qu'il faut distin-
ce ((ui est interdit aux parfaits et ce qui l'est
quoi ne supportez-vous pas plutôt la «•. s. 17. à tout• le monde. D'un autre côté, on voit rare-
ment des procès dans lesquels l'une des parties
fraude ? « Mais vous-mêmes, vous lé- ^™?6,"!' au moins se conserve exempte de faute (Glaire).
—
;
88 Ad Corinthios, VI, 9 VII, 1.
—
xaî (,
**H orx
. Contra abuiiuM
oïduxt,
xai
llxi, uâixoi
tuvtu
(I, lO-VI).
ddthfovç.
9èov
9* fv).
fàcitis, et
• An
De fomteaUome
fraudâtis
nescilis quia iniqui
fVi, 9-90J.
: et hoc frutribus.
rogimm Dei
' -,
ov nXuvùa&t' ovrt non possidébunt? Nolite errare neque :
,
lorum concubitores, neque fure.s, neqn"
" -,
-
aovat. ^' dnt-
avâri, neque ebriosi, neque malédici,
que rapâces, regnum Dei possidébunt.
i
'•,,,-
& ]. et' T(p xai tis, sed sanctificati estis, sed justifîcàti
,
ty Tfp estis, in nomine Dômini nostri Jesu
' & ôt
xfj
xai
ventri, et venter escis
hune, et lias déstruet
Deus autem et
corpus autem
:
, '. .
^Éoç xut
xai
âè
** dt
non fornicationi, sed Domino et Dùmi-
nus corpori. '* Deus vero et Dùminum
suscilâvit et non suscilâbit pcr virtii-
:
,
:
tem suam.
, ; ; .-
** '^ Nescilis quùniam corpora vestra
membra sunt Christi? Tollens ergo mem-
';^ ,
*•"// ] oïâaTS, ttJ
bra Christi, fàciam membra meretricis?
Absit. '* An nescilis quùniam qui ad-
.
. • ''
',
--
hiL'ret meretrici, unum corpus elTicilur''
,
. ]
.,
^'^ '"Qui autem adha'ret Domino, unus spi-
,
:
^^
3
*"
&,
' est,
vestri?
quem
'"
habélis a Deo,
Empti enim estis
et non
prétio
estis
mag-
11•
, .
,
iv
-
no. Glorificate et portâte
pore vestro.
VII. <
De quibus autem
Deum in cor-
scripsislis
9.
10.
,):
nABCDELP*
StoC .
(iilt.) •.
r. o.).
1. nBCT•
Si t. 9tôr, rnioTir Jçart • 9t6>
ni, 46). BLf (p. «VJ.) \>\ Xf. ri 10. Le commrnceincnt du venet est nltachd, daii
le grec, au verset précédent.
14. nABCDET: r.uii. I.T: Htytifti.
à^o M. Au Hum de Solrc-Srigneur Jétut^ChrUt. Cn
15. L Bos. : «V.
• au oum du SciRucur JésuA >.
16. I)ET'• . 19. Fm tiumbrf». Grec • votre corp• •.
:
19. GT': atifiara. *> Glorifiez et porta Oiru daru votre eorp$. Gr•
20. GSI>T[KHei• maUdti. Ap. C/in/s. ; • R|i)rïflcz donc Dieu dans votre corps et dan• '
1
Corinthiens, VI, 9 — VII, 1. 89
. Contre les abiiit (I, lO-VI). — 9- (cj. Contre la fornication (VI. 9'SO).
ront le royaume de Dieu. ^* C'est ce^^^•,»• 41. Vous avez été justifiés... Voir la note sur
\•^
Romains, iti, i4-26.
que quelques-uns de vous ont été, ^°^.,f•,,'•
mais vous avez été lavés, mais vous ^^^h^-
avez été sanctifiés, mais vous avez
été justifiés au nom de Notre-Sei-
jiaeur Jésus-Christ, et par TEsprit
de notre Dieu.
12. Tout m'est permis, disaient quelques-uns
Tout m'est permis, mais tout ne omni»
*'-
en abusant de la liberté de la loi chrétienne que
mest pas avantaoeux. Tout m'est >•">> leur avait enseignée l'Apôtre saint Paul répond ;
''
est : il
pour lestomac. et l'estomac pour ^Jàp. V/rf réservé pour la gloire à la résurrection; 3" il est
membre de Jésus-Christ.
les aliments mais Dieu détruira l'un^iiâL'b^io"'
:
Tout péché, quel qu'il soit, que fait si, u. 20. Glorifiez... .Saint Paul se montre moins
rigoureux pour les fautes de la société que pour
l'homme est hors de son corps; mais p*. e»,
2-.'
celles de l'individu. • Severitas exercenda est in
celui qui commet la fornication pè- peccata paucorum... Magisdocendoquam jubendo,
magis monendo quam minnndo agendum est cum
che contre son propre corps. multitudine ». Saint AugusUn, Epist., xxu, 5.
*^ Ne savez-vous pas que vos mem- «« j•^™-
(
â^çiunio unxsad^ai' ' Atè 6i milii : Hoiitim est humini tnuliercm non
fxaaroç yvvvùxu iytroi, liingere ^ propter fornicalionem auteiu
,
:
,. ' ,,,
dvôçL
' Trj
'7-/
«*
^]
ai xai
iJlov
âè
«*
Tot
^ Uxori vir (Jéhitum n-ddat similit•
autem et uxor viro. Miilier sui corporis
polcstâtem non habct, sed vir. Simili-
ter aiilem
'
&,,
tem non sed millier. Nolile frau-
liabet, ''
7/
UV
^
-
^,,
xij xui xai
«t'rô ' Sâtanas propter incontinéntiam vestram.
. 6
' •
' ,,
' tiam, non seciindum impérium. ' Voie»
, .
xai
&,
«* enim omnes vos esse sicut meipsum :
'.
*^/
^ lu
, • xai
sed unusquisque prùprium donum ha-
bet ex Deo âlius quidem sic. àlius
vero sic. * Dico autem non nuptis et
viduis : bonum est illis si sic perm;»-
:
^.' / *^
' ',
"» xai &, xai
bero, quam uri.
'" lisautem qui matrimôniojuncti sunt,
,' ''
,
', xai
miltat.
'•'
Xam
nus. Si quis frater
céleris ego dico,
uxorem habct
non Donii-
in
,
, xai
*^xai
.,^ '
délem, et Iupc consf'ntit
illo,
'
*
'. ']
non enim serviti'iti subjéclus est ira
aut soror in huji'ismodi : in pace au
é. 5.
3. > rell. .
KABCDEFG
: ^.
rcll.:
.]• . 4.
(*
kABCT:
.
àiià
».')
(p. X*of•)
V; 1*.
• i2s. I.Ti*: «vriy et :
pr 111.^ I) rpr. m.") ABCEFLTe:
... Tor I
A: avyrti^tr.
ya» ai. HCT:
7. (pr. in.) I) (pr. m.) AC'.KT:
àJUui. xAUDEFT . vaqiK
VII. • '
« In jnure. Grrr : • ROn
^.
(I. : fxti !
|tri<»r<" •.
état (Glaire}.
un temps, afin de vaquer à la prière a, s! : i ^.
et revenez ensuite comme vous étiez, \ Vsî' .
de peur que Satan ne vous tente par
votre incontinence.
^ Or je dis ceci par condescen- iieuu*
dance, et non par commandement, quan^^.
"
Car je voudrais que vous fussiez g^/^^'V T. Comme moi; c'est-à-dire \ivant dans le céli-
bat, la virçinité étant l'état le plus parfait et le
tous comme moi mais chacun reçoit ^"-,'^
; seul qui convienne aux ministres de Dieu.
de Dieu son aondon pa
particulier. l'un > T'•"• -•î-3.*•
3I»L 1,
tandis que maintenant ils sont saints. mari ne se convertissait pas. ou bien encore :
,,
11. He»poiii»a (%'II-XV). et ee^Uëmlu (Vli).
&foga
vtùy.n
v^éoç.
;
'
'• Ti jxVîw, el
avsç, tî
toV
-
vocavit
millier,
undc scis
nos
si
Deus. " Unde enim scie
virum salvum faciès? aut
vir, si imilirmn salvain fa-
-
ciès y
' xui
xtxXrjXéy '^,
-
nus, ununKjuémque Deus.
ûmbulet, et sicut in omnibus ecci
ita
sicut vocavit
&'
^;
*^
iy - -
sus doceo. ** Circumcisus aliquis vo-
càtus est?
prutio
non addûcat pra'pûtium. In
aliquis vocàlus est? non cir-
^;
9,
'
".
èkv tOTi, xai
*^*
i^tov.
ovâty ianv,
*"
iv
cumcidiUur,
praBputium nihil est
mandatôrum
'*
Circumcisio nihil est, et
sed observatio
Dei. ^"
:
Unusquisqae in qua
.
ii ^
&; ^*
,
'
xai âvvaoai
)^&&, ^-.
^'
]
iy
iy
iauy'
^^,
//
vocatione vocâtus
sed et
2*
^* Servus vocâtus es? non
Qui enim
vus, libértus est
si potes
in
fieri
est, in
Dumini
liber,
Domino vocâtus
ea permaneal.
:
sit tibi
magis
similiter qui
est ser-
curœ
litere.
:
&.&'
liber vocâtus est, servus est Christi.
iL•vi^to ioTi *^ Prétio empli estis, nolite fieri servi
''
^^
iy &.
' Deum.
" De virginibus autem prœcéptum
/ .
,^ ;,&.' .
t /,
"
Domini non hâbeo consilium autem do,
tanquam misericordiam conscciitus a Do-
mino, ut sim fidélis. ^* Existimo ergo
hoc
cessitâtem,
bonum
:
,
^"^
sic esse. *^ Alligâtus es uxùri? nol.
' ^ ] '"'
qua'rere solutiônem. Soliitus es ab
^, .
^,
^,
xui
i)'iô
Ttj
] uxôre? noli quiérere uxôrcm. " Si au^
tem acccperis uxorem, non peccàsti. jj^H
si nupserit virgo, non peccâvit tribuHl^ :
, ' '/vvctûcaç,
iav'
xcU
' ^
xui
'* xai
brève est : réliquum
boni uxures, tanquam non habéntes
'" et tanquam non llentes :
qui fient,
.: D Cpr. m.) Kf
16. SS.
17. (• rfll. :
atiatit, »1
«Vf. ...
/tij i
9eàç.
.
26.
27. T* «1>
.,(.
(p. «oi.-
7vroi«i; fl a-tu yvraimôt
I
Corinthiens, VII, 16-30. 93
II. Képonsei» (VII -.YV). — i' i!$Mr fe mariage et le célibat (VU),
,/'
Thç,
]
/.
II. R«iipoa»a
,
yaigorTSÇ' xul oî
^*xui
Ad Corinthios, VII, 31
(VII-Xl).
'/
— 9> €mj. 9miS é« Ui^lotAfUm
—
qui emunt, tanquam non possidéntes
" cl qui uluntur hoc miindo, tanqiinm
non ul.inlur pr.rU'iit enim figura hujus
mundi.
:
VIII, 2.
Cl'tÊi).
^''
ai
,
, '* ât
. •
esse.
D«'»mini
^'
Qui sine uxore est, sollicitusest quas
suiit,
Qui aulem cum uxure est, sollicilus
quomodo placeat Dec.
, &' r/J
^ '
est (]ua• sunl mundi, (]uumodo plâccat
,
, ((
.'
ij xai
uxori, et divisus est.
ta. cl virgo, cogitai qua•
^''
Kl miilicr innûp-
Domini sunt,
.
ul sit sancla corporo el spiritu. Qua• au-
âè
/ ,' /
^*'
lem nupla est, cogitai qua^ sunl mundi.
ât
quomodo placeat viro. ^'• Porro hoc ad
ulilitatem veslram dico non ut la- :
,^
est, el facultiilnm pra'—
beat sine impcdiménto D«')minum obsi-
,
crândi.
' ^'^
•^^
^, . ,,,
', /
ij
^''^
-
'^ Si quis aulem turpem se vidéri exîs-
in corde
3'
' ' ^^
&^ ,
&- ^,
*y* Ç»;
^^ Millier alligala est legi quanlo l»'m-
pore vir ojus vivit : quod si dormierit vir
^
^^
in Domino. '" Bealior autem erit si sïl'
permânserit,secundummeum consiliun
&.
1.
7/ . ,, }
^Ei
pulo aulem quod et ego S|tirilum i>-
liabeani.
VIII.
crilicânlur.
tiam habémus.
'
De iis
scinius
aulem quu•
quia
Sciénlia
onmes
inflat,
idttlis sa-
8ci«'*n-
chu
las vero a>dificat. ' Si cpiis aulem >»;
,
.
êlâivai
{
à^iaji
(l'i"V
(p. ày.)
BDEKT:
(fti.
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:i3s.)•
p.
tX.
34.
,:
yv»-»/•
avri
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S: yv^^ml•
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uy.). [Lj*
otftClut.
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2.
a3-:ti.
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K.\HT
Grec
(niarit^e^ et la
(.*
celle «I^
•
:
coupés à»nn
lyrm.
"
le g
'
;
(ii>•
<•
kAIU)EKLT:
.
37. hv lij na^d. iâf. Sru
»'orcu|M» de» cliosc* «lu i<:de
(: èr TJ maç<f.). Tîonjoti. 38•
.
nimf. «Ji'u \.: corp» el d'esprit •.
. GSLTH Si rite marie. Grec : • «luellcs se marïel
NABDEIJ:
. o* rruf^iror iavri. :
aii. .«»•
irot . .: Ttot^ott. 3'.». Vt roll. [H]* voudra. Grec : • elle est libre de se marier 4q«"
nécessité, et étant pleinement maître aucune façon le droit absolu des parents û ma-
rier leurs enrants contre leur gré.
de sa volonté, juge en son cœur de
conserver sa fille vierge, fait bien.
^^ Ainsi celui qui marie
sa fille vierge
fait bien et celui qui ne la marie pas
;
fait mieux.
^^ La femme est liée à la loi aussi »• ^woi», 39. S'endort. Dans rÉcriture, le sommeil se met
souvent pour la mort. Cf. Jean, xi, 11.
longtemps que vit son mari que si ^Ti'Hh. ;
;
II. •* f»>.
yviZvai' ^ti ai
' . roV &, quemadmodom
quis nutem diligit Oeuni,
est ab eo,
oporteat eum
hic
scire. * Si
côgnilu-
,
«
*
, otâauév
^ ovâiv
tiâwXot^v'
iv
.
*
mundo,
De escis
lantur, scimus quia nihil est idolum
et
autem qu» idoHs imnv
& ^ , ),(
''
yùo &, unus. 3 Nam etsi sunt qui dicàntur dii,
^
sunt dii multi, et domini multi] nobis '^
,
:
,
7;«'
. '
êi
^
ât'
tamen unus est Deus, Pater, ex quo
omnia, et nos in illum et unus D6mi-
nus Jésus Christus, per <\nom «imnii
:
& ^,^'
,
Quidam autem cum consciéntia usquc
. &'
»J
(-
nunc idoli, quasi idolothytum mandii-
cant et consciéntia ipsorum cum sit in-
:
^.
, firma, polliiitur. "*
({,
'
, - comméndat Deo. Neque enim si man-
ducavérimus, abundabimus neque si :
^.
,
aia :(>'>~« non manducavérimus, deficiémus. ' Vi-
&^ ;
&-
'"'JEav/ao '" Si enim quis viderit eum qui lia-
, &. *^-
"x«t œdificâbitur
Et peribit infirmas
ad manducàndum idolùthy-
in tua sciéntia
.
ta ? * '
percutiéntes consciéntiam
Sic autem peccântes
eorum inf
in fralres et
.
.;^; ^- aUova,
^'^^
, mam,
ter si
in Christum peccâtis. •^ Quaprop-
esca scandai izat fratrem
non manducabo carnem in œtérnum,
fratrem meum scandahzem.
mcum.
^; /
, Non sum liber? Non sum aj
iJL. '
; ^Ei ('
num nostrum vidi? Nonuc opus mcv
vos estis in Domino? ^ Et si aliis
%9
8• (pr. Ttafaoj^ott (*
;
p'f) :";
. :. IT: .:
et : iàr •.. hàr . ..'r
NAHDKFT:
».
àa»tyioir.
9.
\lll. "I' rritii tju\ ut
<0. (!.]• aï. JD Mirh. : (I Tm. toi «|ui
1'».
as
•
la science •.
.\, ;
.7 ^
1, : Triller :
ei^iarrat.
^^. : (LT: :9. IX. I. »
tiiiije pat libre? Se iuifje pat ap^t-
Ordre inverse d«ii• le erec.
I
Corinthiens, VIII, 3 — IX, 2. 97
II. RépouHee (VII-.W). — 9" (b). DéuintéreH^ement de »atnt Paul (IXJ.
Cor. 10, SO. sola est, inflat. Quia vero caritas .-edilicat. non
doit savoir. Mais si quelqu'un aime Pi. 95, i-i.
•'
1
S.% S 46, 10. Ce qu'on appelle des dieux. Voir la note sur
; ti.
sur la terre (or il y a ainsi beaucoup Kom. U, 6. Jean, x, 3i.
Act. 17, Î8.
de dieux et beaucoup de seigneurs) Jo*. 10, 30 ; ;
3. 1,
" pour nous, cependant, il n'est qu'un Rom. 6. Il n'est qu'un seul Dieu, le Père. Saint Paul
5. 1,
Hebr. î, 7, 9 n'a pas en vue de prouver la divinité de chacune
seul Dieu, le Père, de qui toutes des personnes de la Sainte Trinité. Sa pensée est
d'opposer runitc de Dieu, professée par les chré-
choses viennent, et nous surtout, tiens, au polythéisme des Gentils.
qu'il a faits pour lui; et qu'un seul
Seigneur. Jésus-Christ, par qui tou-
tes choses sont, et nous aussi par
lui.
' Quidam 7. Mais pas en tous. .Vu
celte science n'est 1, .
Mais cette science n'est pas en tamen eie saint Paul parle des chrétiens qui savaient tous
tous. Car, même jusqu'à cette heure, credunl. que les viandes n'étaient souillées d'aucune im-
pureté, mais qui abusaient de cette connaissance;
quelques-uns, dans la persuasion de Roni.l4,SÏ-»3. mais ici il a en vue des chr»^tiens faibles qui ne
Deat. 27,15. croyaient pas qu'il fût permis de manger des
la réalité de l'idole, mangent des viandes immolées, mais qui. séduits par l'exemple
viandes comme ayant été offertes à des autres, en mangeaient cumine eux (Giaire).
commandent devant Dieu. Car si que de pures chimères, il n'y a pas lieu de s'in-
quiéter ni de faire aucune enquête à ce sujet.
nous mangeons, nous n'aurons rien
de plus; et si nous ne mangeons
pas, rien do moins. * Mais prenez Rora.l4,13-î3.
Mat. H, 6-10.
garde que cette liberté que vous Ler. 19, 14.
'Vf
'^ (•
', , •
*
(fuytïv
tis in
3 Mea
rogant, ha»c est,
Domino.
defénsio apud eus qui me inti
numquid non habé• '
:
xaî ntstr;
'/tvalxu
,
^*
xui
^^
;
àâtXtfoi
xui
xui
((>»' mus poteslfitem manducândi cl bibén-
diy -'Numquid non liabcmus potestâtcm
mulierem
et céleri
circumducéndi, sicut
8or('»rem
apostoli,
et fratres Domini,
et Cephas? " Aut ego solus, et Bàrna-
;
uvov
'
^
'
;
bas, non habémus potestâtem boc ope•
rândiy
Quis militât suis stipéndiis unquami'
"^
/ ^ '& ; ^
gregis non manducalV "Numquid secun-
-; «« dum bôminem biec dico? An et lex ba?c
. ;
XuXiô;
xui tuvtu non dicit y '
Scriptum est enim in loge
yu^a' M('>ysiNon alligabis os
: bovi triluranti.
Numquid de bubus cura
( , . -'
est Deoy *" An
^; ^^ ' propler nos utique boc dicit ? Nam proj)-
/4 <^, ' tcr nos scripta sunt quoniam débet in :
,
; nvvuxd
^,, . ,
** Ei *' Si nos vobis spiritualia seminàvi-
&- mus, magnum est si nos carnalia vestr»
/,
'
'^ metamus? '^ Si alii poteslatis vcstrœ
1<' participes sunt, quare non potius nos?
&;^&
TÎj sed non usi sumus bac potesUite sed :
; ' '-
*^ *' Nescitis quoniam qui in sacrai
operantur, quiv de sacrârio sunt oduiii
et qui altâri desérviunt, cum altari parti
'
xcet cipant':"' Ita et Dominus ordinâvil iis qui
, .
'-!--
' cvaniit'lium anmintiant. de cvanLrt-lio vi-
,
*^ ^/<>^^imv '
Ki^u auleiii imllo Imituii (i>u>
aTioî^ai'af
fiant in me bonum est enim mihi
magis mori, quam ut gloriam meam quis
:
( ' aval
evàcuet.
est mihi gloria
incûmbit
'•
:
Nam
va;
:
si evangelizavero, non
nécessitas enim mihi
enim mihi est, si non
: 3.
III. uUîrqu»^) : rrtô•.
./
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.. .:> «- 7.
4.
»•
(pr. i»)
CFT':
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. Am:i)EKI.T: naftô^orrtç.
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8. 1.Tfi»:
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Sn l:t' ii.tidi
*. 6 r.
àforçiôir•
il l/yu. 9s. \.
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ai.,
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Jn' èln. iS fitT.). II. CDEFT": »tçiawfitr. ii- Is. .1 ,,... .
v^iùr
• liai >•• tru«atUcr? •
Voss- al.: «eieç. n.\H'".DEKT: lijt ic.
10. tri, (;rcc : • dUM
1-J nT": />r»o-rri J M |> i-r. m.) nKKT^" m.
. t
mange pas de son fruit? Qui paît un xim. i^. comme un fri-re signifie un cliriticn. Or, selon
i
l'usage de la nation juive, des, femmes pieuses
i,
troupeau et ne mange point du lait E^Ù.'h. suivaient les prédicateurs de l'Évangile, et four-
nissaient tous leurs besoins. — Et les frères du ;i
du troupeau? * N'est-ce que selon e^hV.' Seioneur. Voir la note sur.Vaii/(ieM,xii, 46 (Glaire).
l'homme que je dis ces choses? La loi — Céphas, saint Pierre.
6. Barnabe. Voir la note sur Actes, iv, 30.
même ne les dit-elle pas ? ^ Car il est Beat. 9. Tune lieras pas la bouche au bœuf. Voir la 2.., 4.
« Tu ne pî""h6%.
note sur Deutcronome. xxv, 4. Dans la Palestine, '
Ti', •
., " Nom. 1S,31.
I 1
14. Le Seigneur l'.'i-mêmc a prescrit. Cf. Mat-
ue Vivre de 1 l^vangrile.
È-rt
~
Deut. is,
Cor.3,10:4,I.
. . . 1
1.
thieu, X, 10, 11, 40, 41 ; Luc, ix. 3: x, 7. —
Vivre
l^our moi, je
'•'
ai usé d'aucun de de l'Évangile ou des fonctions sacrées, n'est pas
^f^J'^'l- trafiquer des choses saintes, c'est recevoir de
ces droits. Je n'écris donc pas ceci j.„\„™e.. ceux dans l'intérêt desquels on travaille la rétri-
pour qu'on en use ainsi envers moi; '"'/«"' bution que l'Église juge nécessaire pour l'honnête
entretien de ses ministres. Il en est de même de
car j'aimerais mieux mourir que de toutes les rétributions. Le magistrat ne fait pas
laisser quelqu'un payer la justice, non plus que le médecin, la
m'enlever cette Act. 20. 34. santé ou la vie, mais les uns et les autres ont
gloire. Car SI evangelise, la g-loire 2 cor. 11,9-12. 1
droit à une compensation pour les privations et
' ^ Job t 19 1*' les sacrilices que leur ont imposés leurs études
en est pas a moi; ce m'est une né- Act.' 22',' 21'.
et <|u'exigeni leurs fonctions, l-'usage de donner
^'"^''' celte rétribution le nom d'honoraires est fondé
cessité, et malheur à moi, si je n'é-
sur la sainte Écriture, •.•^, l Timolhèe, v, 17.
400 Ad Gorinthios, IX, 17 —, 2.
II. »• (%'II-XV).
^"
— »* ^. l^mltl tmfrmU Jm^mt fXj,
èartr, tùv
/, tvu)yt'ki'^utftM.
'^'^ evangelizavero. *'
Si eniin volens hoc
^;
tiaùv nia&oy el ôè ago, mercédem habeo si autem invitus,
,
:
uiuoy, ohtoyofuuv neniaxtvuui. oit- mihi crédita est. *" Quuj est
dispensi'ilio
"
iytvy
tyu
>
nXsloyuç
(•
omnium me servuin
crifâcereni.
quam
'"'
Et factus
Juda-us, ut Juda'os lucrarer
qui sub lege simt. quasi sub lege essem
(cum ipse non esscm sub lege), ut eos qui
feci,
sum
ut pluros lu-
Judiùis tan-
:
^' iis
} ,
ayoo
' .
' ), uy6ov.
^,
ivyoo
^^'Eyeyo
,
&-
-
sub lege erant, lucrifacerem
sine lege erant.
sem (cum sine
iis qui
:
î
,
viaiy in lege essem Christi), ut lucrifàcereri
eos qui sine lege erant. ^- Factus sum
.
'^
/
; ,(^.
" OJx ,/, 0()
fàeio j)ropter evan<?eliuni,
ejus elïiciar.
runt,
^*
accipit
Nescitis quoi!
omnes quidem currunt, sed unus
bravium
il qui iii
stadio tur-
^/- y
, '&.
*^
'
, (( ô yv6
*•'
hendalis.
conténdit,
iili
"^^
Omnis autcm
ab omnibus se abstinet
quidem ut corruptibilem ooronam
accipiant, nos autem incorruptam. ** F''gM
qui in aguin
: ii
', ;
^'«' igitur sic curro, non quasi in incérluin :
.
,
^ ^/, ,
^-
vitiUem rédigo
dicàverim, ipse réprobus
IL. Nolo enim vos ignorare
'
: ne forte cum i'iliis pra
elTiciar.
fratre•^•
jÉfll
-
^•, ^xai
«
- quuniam patres nostri omnes sub nul
fuérunt, et omnes mare transiérunt
2 et omnes in Môyse bapli/.ili sunl. in__
i] 1
;
.) ABCDEn": «V* ,:
*(pr. ai.
J0. l.r. ivll. :
/«e (1. Ji)•
2. ,\(:)',: i/JorTTict.^rrtrrr
.: 18.
20.
21.
G hîll. t
X^iajS.
(a. ail.
:
^ «Sr
MiTer du
(Uns
•23.
27.
22. I. T•
nAUCDKKT
«5« i;r«• là.
N.MW.DKFLÎW: Ilàna
"ii"
(1, ).
«'•«//. al.: aiieç.
I-
Jl
Corinthiens, IX, 17 —, 2. 101
II. Réponses (VII-ILV). — 9° Ce). Juifn tnarat» punin au désert (Xj.
JLe 'iHeV^Ruu"e"
""^^ *'"'' "^*"^ '* péninsuledu Sinal, garantissait les Israélites contre l'ardeur du soleil. —
102 Ad Corinthios, , 3-17.
II. ReMpoMM (%'II-XV). —r fei, PumM tmgrmtl Ju^mt fX),
^''', ^'' •
*xal at^rô nvtvfiuTtxôr omnos euinUom potum spiritûlem bilf
i-.'ttov, éntrov éx runt fbibébant nutem de spiritali, cons
ât jji' quéiite eos, petra pelra aulem erat :
in desérto.
^.(& ,
,!
' ,
^TuvTu ()i >\• i ^ ^i t^.i ,,^^, il; IIa>c autem in figura fada sunt nostri
•^
&&. , ,
iïvui ut
' ,,
xitxiîfoi 'iHîjdf tlôviXuXurnai sicut et illi concupiénint: ^ neque idolo-
yivto&t, lâtrai eniciamini, sicut quidam ex ipsis
-
:
., ^
xud^ojç
^Ultjâl• pulus manducâre
runtlûdere. "
et bibere, et
Neque fornicémur,
surrexé-
sicut
/.,
] quidam ex ipsis fornicâli sunt, et ceci-
,-
dérunt una die viginti tria millia.
rà sunt
in
'^
•* Hœc autem on
runt ab exterminatore.
nia in figura contingébant
autem ad correplionem nostran.
quos fines saeculorum devenérunt.
Itaquc qui se exislimat stare,
illis : scripi
vidciif
nî-arf
& .,, ^^
^^ ^',
ne cadat.
dât nisi humana
*^ Tentatio vos non appréhen-
: fidélis autem Dcus est.
.
ittàç S qui non patiétur vos tentari supra
xui quod potéstis, sed fâciet étiam et
tentât ione provéntum ut possitis sus(
nére.
,
, ?
xivu
**^,
;
iî ^..
*^''
*^ ffomiuuiç
7
^
'"
/;
(, %
(psvysTS
xotvioviu
' Propter quod, charissimi mihi, fi
**
.
4•
ALT':
«,:
rry. .
^. (eod. oïd.
nvivu. (m. jiofta. : y. 4).
nit^a
tl. I,T (*
13. (pr.
navra)
m.) I>
: rvntMÙç
(pr.
<*t
m.) ABCKT*
: »* (p.
i (* 9). dût'.) if*iç.
li. (pr. m.) ACT": vîSôm. 10. I): fjviof. |) |ti . III. I : I. .) Kvft't
T. LT: vçntf .
8. I.T: fntoar. 1A. Cor/ti du Scionrur. Grec corps du Cbrislj
: •
et dans la mer;
qu'ils ont tous Hetr. lo. ^ 3. La même notirrilun• spirituelle, la manne, i.
même,
-,
peuple s est assis pour manger et ps. los, 19. et aux fêtes idolâtri(|ues par lesquelles on l'ho-
,
nora.
pour boire, et s'est levé pour se di-
8. La fornication. Allusion à l'initiatioii au culte
vertir ". * Ne commettons pas la for- ^,. ^j, impur de Béelphcgor. 1.
*] «« mus.
^
uçrov fUTt/ofUv.
^* **
x«r« Vidéte Israël secundum carnem
{^;; *^ ;
ot'/t :
;
'
f 3^ ^" 'y /' u
&tei, xai
u
r
tfnô'
ou
^•«
^ Ot
âuiito-
xi immolatum
sit iiliquidy '"
sit aliquid Vaut (juod idolum
Scd quao immolant g-entes.
dacmuniis immolant et non Deo. Nolo
•,
/,
'
71
; /
dvvuad^t
xai
âvyuaâê
'
';
xai
^^'V/
non potéstis calicem Domini bibere, cl
calicem daenioniorum *' non potéstis
. .' ,
^^ %,
^',
Omnia mihi licent, sed non ômnia
expédiunt. " Omnia mihi licent, sed non
. xai
'^^ gantes propter consciéntiam. ^<* Domini
est terra et plonitiido «jus. '' Si quis
. omn
^^Ei xai vocat vos infidélium, et vultis ire
^^ quod vobis apponitur, manducate,
:
^, nihii
^^, ' -
interrogânli^s proplor consciéntiam.
** ^* Si Hoc inimo-
&, '
quis aulc'in dixerit
latum est idulis noiite manducân-,
:
.
:
•^
^"
r] xai
' ;
;,
/,
ovyi -,
-
<{-
consciéntiam
dico non
consciéntia
tuam,
'^^
consciéntiam autcm
:
,
'^
^^
'3.
^
" (, , ,
^
•
xai tj
^ &,
&' ^•'
xai
ago?
Dei
"" Sive ergo manducatis, sive bibiti
sive aliud quid fâcitis
fàcite. ^^
^^
:
^Î^hi
eut et ego par omnia omnibus lilàcec^H
iS- kACD
foitot-rtç. 19.
(pr.
BIiELT:
>.)
!»
:
.
oi.
...
|) (pp. m.)
eïotMv (G
:
.
;Ut. N.AIH.DEFT•
{>9. 33.
.
.:
.{.'.
ovftfOfo»•.
^^\. ::
11
-
LTII©: T. far. bis). 20. (biS; 9veoir (* rà
r»».). 23.
kBCDEFT:
fi rcll. [Kll]• (bis)
:
^o. et (24)
tov tn>f{ov yi^. 27. LT*•
«. »}. I.a
Hem y.
On du venet se Uroave au
M.
y. il dans le grc
26.
.: ^9. G nrll. (e ^.
Si. 28-
26).
». Krer répète ^ la (In
Î.c
(erre et tuutc sa plëoituile
:
•.
t ror au S«iKDear
Cl. tuftra f. If
eti
I
Corinthiens, , 18-33. 105
II. Réponses (Vll-.\% — 9 Ce). Juif» ). ingrat» punie au dêmert (X).
jer. e. .
celle d'autrui. Car pourquoi ma li-
berté serait-elle condamnée par la
conscience d'un autre ? "^^ Si je mange
"^ **
jo». . n. 30. .Icec actions de grâces, en vue de plaire à
, , . Rom. 14,6,16. Dieu.
avec actions de grâces, pourquoi me
laisserai-je maudire pour une chose
dont je rends grâces ?
31. Pour la gloire de Dieu. Nous devons en
^' Soit donc que vous mangiez, soit Omne in
glorîani toutes nos actions nous proposer comme lin uni-
que vous buviez, ou que vous fassiez açendum. Uei que la gloire de Dieu, en ne taisant rien qui puisse
scandaliser les .nmes. mais en cherchant de pré-
quelque autre chose, faites tout pour côioc 3, 17,
férence h répandre autour de nous la bonne odeur
la gloire de Dieu. *- Ne soyez une '^"'n.'*' de Jésus-Christ.
*""•'-•"•'*•
occasion de scandale ni pour les Juifs,
ni pour les gentils, ni pour l'Eglise
de Dieu; ^^ comme moi-même je com- icor.9,i9-M•,
11.
plais à tous en toutes choses, ne ».,.
cnercnant pas ce qui m est avanta-
. Philip. 4, 17.
,
w.i. 1 .
geux. mais ce qui l'est au grand
nombre, afin qu'ils soient sauvés.
) Ad Corinthioe, XI, 1-17.
«•«« (•%'). ~
^
, ,,
muUermm In
'
II. 9• (m)» f'»i«nlur meeimmim (XI, i-i•}.
&,
,
X.I• xnyoj ILI. Imitatùres mci eslote, sicut
*
et
Xçiarov. * âà on ego Christi. ' Laudo autem vos fratn
ntivTu xai xu^iùç quod per omnia iiiei mémores estie,
^
ei
,/ (
•, xati/tib. sicut tradidi vobis, pra'cépla nn'a tcnétis.
^
- âé
, Volo autem vos scire, quod omn
^
tj
/
*
/
/ '?!
xutù
'.
xt(fuKi]
f/jov,
ôt
xttfuX^ ai
ij
'^
^.
viri
'
caput C.hristus est
mulieris, vir
capul autem
caput vero liliristi, Deus.
Omnis vir orans aut prophéUins velato
capite, detnrpat caput suum. "'Omnis
:
:
.
•' * autem millier crans aul propbclaiis non
XBffakij, velato càpite, deti'irpal caput suum :
&
est ae si decalvélur. '^Nain
âi
^,^.
/
&^' ,-'
'
ula
ttjv xffav,
'-
tl turpe est mulieri tondéri, aut decalvâri.
velet caput
suum
'
suum.
**
.
' ,({/( *
. millier
*"//« - mulierem,
'*'
sed
Ideo débet mulier potestatem habér
mulier propter virum
. ?;
,'' ^^
** *' Veriïmtamen nequevir sme muliei
^.
"
, '
xai
neque millier sine viro, in Domiii'
*^Nam sicut millier de viro, ita et vir pcr
mulierem ômnia autem ex Deo. :
/;
, ' '
,
- ([
^«
*^ Vos ipsi judicâtc
non velâtam orare Deum? * Nec i]
natura docet vos quod vir quidem si ci^fl
: decet muliei
& ^,,,
iùv
;
avTJj.
*^
'" £2
xoaà, vero si coniam niUriat, gloria est illi
quoniam capilli pro velaminc ei dati
sunt. *^ Si quis autem vidélur conlen-
nos talom oonsuetudine^B|
ai
''
^.
liosus esse
non liabémus, noqne ecclésia Det.
Hoc autem pra-cipio non laudans
*''
:
:
^
quod non in ••1«- -" in detérius con-
.
2 kABCLT»•
uov. 3. *
et pr.)
L: cvT^i. 7. l/tf
. ) (pr. m.)
. NAllDETf
Vf (|).
(a. >.)
nafaô.
rot",
>
i/ri7f
DE:
(invpis»
vftttf avio't «f.
.1.1 IJ
I,T
x.vnCDEFi
ly) • ;
v• uv't^.
1.
•»
.
thofr. : ilafiiar (Vulg. ; vclanicn : :
>
•
iaiat- TiUjlor : àyihit. Toup. : III Knhler :
Aitt/3oi»i (oMiTclalore*). 11. (i ri>II. : ... IG. De rt.gtiBe. Grec : • des ÈgliMS •.
Corinthiens, XI, 1-17. 107
II. RéponeeM (VII-XV). — 3» (ai. Le» femme» doivent être voiléem (Xi, I-ISJ.
Gai. 20. S,
vous vous souvenez de moi, et gardez Philip. 17.
XI. \. Ce verset est la conclusion du chapitre
3.
procùdent.
mes préceptes tels que je vous les ai Thei. 1 1, 6.
donnés.
^ Or je veux que vous sachiez .Iliilior 3. Le diof de tout homme... La femme est su-
bordonnée à riiomme de la même manière que
(|ue le chef de tout homme est Mubjecta. l'Iiomme est subordonné a Dieu
4. Tout linmmc qui prie... ta tête couverte. Il est
le Christ; le chef de la femme, ÎThes.î, 14 noter que les Juils se cou-
i,
;
il
S, 6.
l'homme; et le chef du Christ, Dieu. Hebr.Jac. 10. \rent la tête dans leurs syna-
.5,
.
;
Or s'il est honteux à une femme d'être Cor. 11, 13. sacrilicare 1
». Macrobe, «. i.
3, 27.
27.
gardiens; nous devons avoir égard à la religion
dont ils sont pénétrés, et au zcle qui les anime
lomme la femme a été tiré<i de Job, 14, 1.
contre l'immodestie et le scandale. Un certain
l'iiommo, ainsi l'homme est par la nombre d'interprètes entendent par ce mot les
ministres de Dieu d'autres les aines saintes.
:
, -
ovvtQ/iaà^t.
II. «••
*^ riçiÙTOv ftty
(VII-.\¥). —• (éj. J»e Cm-mm
venitis.
Oomtmt
Primumquidem conveniéntibus
*"
€Xi, §7-34).
' /;' . vftiùv tt• o/i- vobis ecclésiam, aiidio scissiiras esse
in
ty vy xui - inter vos, et rx parte credo, •" N.im opor-
2• ' ,-
*' âeï iv êîyut, tet et hîÎTeses esse, ut et qui probiili
i'yu ty sunt, manifésli (iatit in vobis.
* ovy tni ^"
Conveniéntibus ergo vobis in ununi.
ïâtoy
, ^- care. " Unusquisquo cnim suam cœnain
praesûmit ad inanducandunj. Kt àliu^
;
(fuh•, xui
'^ olxUtq quidcm ésurit, âlius auteni ébrius est.
%^ «- -^ Numquid domos non babétis ad man-
; .; ;*
,
ducândum, et
Dei contémnitis, et confunditis eos qui
non habent? Quid dicam vobis y Laud<•
bibendumy eut «•cclésiaiiÉ
, '
^'
, '^
, , ("
'-
vos y in boc non laudo.
^^ Ego enim acerpi a Domino quod
, .,
2' et gratias agens fregit, et dixit A< -
(' cipite, et manducate hoc est corpn--
meum, quod pro vobis tradétur ho<
:
:
'
:
, & .
, militer et câlicem, postquam cœnavii
iotiv dicens : llic calix novum testaméntum
-
, & niât.
, ^
'^'" '^'
' - û{>rov
panem bunc,
Itaque quicumque
calicem Do-
manducaverit
.
vel biberit
xui
mini indigne, reus erit corporis et san-
guinis Domini. *" Probet autcni seipsum
bomo et sic de pane illo edat, «t d
:
.
^" iad^iwv
,
xui
18.
19.
xui
N.MICDEKT*
» m.) BT'll-lt
(pr.
vnC
.
' uv
&,
(p. ï»'a)irol.
^*
xui
non
'"
judicarémur.
dijiidicane
Duni judicamur
( i-cll.• J>
"20. m.) F* oCr.
I)(pr.
21. KnatchbuU. pon- ^. DEK:
GKSLTHt
29. I.T* afoji'w;
Ti (a. ai>.)._
• «vç
;
l'I .
p.
ovM
22. I.T: TV
IrtairtJ^.
tint» ; (^L: hnmvw . if
31. I.T:
32. F: àni.
TOVTf».
.
mK T*t (a. mvf.) ii. Ff (p. "ôof
uhLfi.
23. .: .laftôi'ditm.
2i. G[Mie] SI.T• .iafl, . M (pr. m.) AULT* lit.
it.
f)r« hrrrnirM.
Urré. Grec :
Ctcc
• rompu
: • dcB
•.
liéri^flic* parmi voutj
Corinthiens, XI, 18-32. 109
II. Ut^ponees (VII'.W). — 3• (bj. De» réunion» euchar1»Uque» (XI, 17-34).
rÉtflise, il y a des scissions parmi icor.VJ. b) Ordre dans les réunions eucharistiques,
vous, et je le crois en partie. '^ Car il Tim. » 6, 3. M, 17-.{i.
faut qu 11 y ait même des hérésies, ~' »7. i7. 18. Il même parti se
y a des scissions. Ceux du
réunissaient ensemble et tandis ijue les uns fai-
afin qu'on découvre ceux d'entre vous saient bonne cliére, les autres avaient :ï peine de
qui sont éprouvés. quoi manser.
19. C'est l'orgueil et la perversité du cœur de
Lors donc que vous vous réu- >•««««•-
•^-
l'homme qui rendent les hérésies nécessaires,
.
ne•» in, , ,
mais Dieu, qui sait toujours tirer le bien du mal.
mssez, ce est plus manger la cène cœna. montre en cette circonstance qui sont les bons
du Seigneur. -' Car chacun anticipe *^^'ll• chrétiens, en rendynt leur loi et leur fermeté plus
remarquables Glaire).
le temps de prendre son repas. Et }»• 20. La chie du Seigneur; le repas de charilé ou
J-^^^• ayajje, qui se faisait en commun avant de partici-
1'"
ainsi l'un souffre de la faim et lautre •^i'^'î-
Agg. I, 6. per au corps et au sang du Seigneur.
il. Son re/jas. L'Eucharistie se prenait le soir
regorge. -- N"avez-vous pas des mai- ^mV^
après un repas commun, appelé agape. Ce lepas
sons pour y manger et boire? ou mé- ^*^• ^}^ ^• devint bientôt un repas de i>ure forme; et l'E-
glise établit l'obligation d'être ;i jeun pour com-
prisez-vous TÉglise de Dieu, et vou- ^^-^^^- munier. On continua ce|>endant à célébrer des
lez-vous faire honte à ceux qui n'ont, i* '-, . Agapes, même dans les catacombes, jusqu'au qua-
trième siècle. Elles avaient lieu surtout les jours
rien y Que
>-
vous dirai-je?
"
\ ous en ^^'l*-
Gai.
,-^ "•
lî. I,
de fêles et les dimanches, à la dédicace des égli-
ses, en l'honneur des martyrs, à l'occasion des
louerai-je? Non, je ne vous en loue ^''^,,^*^' mariages ou des lunciailles.'
point.
43. Que le Seigneur Jésus... • En méditant les
"
Car j'ai reçu moi-même du Sei- ^lentora• paroles de saint Paul, j'y trouvai plus de lumière
la Co-na que dans tout ce qu'on a écrit depuissurrEucharis-
gneur ce que vous ai aussi transmis sancla. tie. Je me rappelai ce qu'Érasme écrivait en loi•» à
;
que le Seiorneur Jésus, la nuit où il Thés. is. un de ses amis (Ad PeUic] S'est-il pas digne de
' :-,, :
-*'
Que l'homme donc s'éprouve lui- , ç„ ,3^ j
\
éxOt/taOf •" tî manducundum, invicem
ât ad expt••
,
i
'.
avvty/tadi .
XII.
,
^ .
' âé
'^, on
^,
^
,
teni,
vos
Xll.
cum vénero, dispônam.
i«inorare
*
De
quoniam
cum génies 6ss«';lis, ad simulâclira muta
spirituâlibus
fratres. ' Scitis
autem, nol•
&*^,
71
!^,
tv
'
,' '
'
'
, ritu sancto.
* Divisiones
idem autem Spirilus. Kl divisiones mi-
vero
'
graliiirum sunt .
,
*
(^
- vero Deus (jui operatur onmia in omni-
nùaiv. '
,,, --
,,
tatio Spiritus
•*
sapiéntia^ : âlii
ad utilitâlem.
quideni per Spiriluiii datur serm
autem sermo sciéntiœ S'
, cundum eumdem
^ Spiritum : 'alteri fid< -
^'
,9^
* '
&"
, , *"«
in eodem Spiritu:
in uno Spiritu:
alii prophetia,
généra linguârum, âlii inlerpretâli..
alii
alii
âlii grâtîa sanitâtum
operatio virliilum.
discrétio spiriluuii;
.
tamen corpus sunt itaetChristus. ''Ele- :
*« (X: t<r«r.o^9/»*r).
6. BCT•: ».
7-.
<;
Jer. ,
vez que quand vous étiez gentils, vous Pt 113, b. Saint
Httb.
13,
lS-19.
1 1.1,1;
XII. \. Dons spirituels. Il s'agit des dons sur-
1
15; 14. 2, 8,
naturelles développées par le Saint-Esprit, mais
Marc. 3S. 9,
clare donc que personne parlant dans Mat. 16, 16,17. bien des forces miraculeuses, qui sont au-dessus
Joa. dp notre nature.
1 4, 3.
lEsprit de Dieu, ne dit anathème à 3. .Ve dit analhéme, ne prolere de blasphctiies
Is. .i9, 2.
.Sap. (Glaire). — Ne /leul dire Seiijneur JésMS, d'une fa-
1, .i.
, ,
Jésus. Et personne ne peut dire Sei- Act. 2, 36. çon digne, sainte et salut.iire.
Ps. 93, 17.
gneur Jésus, que par l'Esprit-Saint. Joa. là, .i;
9 16, 13. Ki, Grâces... ministi-res... opérations. D'après
^ A la vérité, il
3, ;
y a des grâces di- .•Îpiritus saint Ttiomas, s'agit de trois sortes de griices dif- il
clÎNpenea-
même férentes, <|ui sont s|)écialemenl attribuabics, les
verses, mais Esprit.
,,
'•'
c'est le 11
lio.
Mat. 25, 15. premières, au Père, les secondes,
y a diversité de ministères, mais c'est Kph. au Fils, les troisièmes,
4, 4, 7. au
le même Seigneur;
Sap. 22.
et il y a des Cor. 4,1;
'^ Saint-Esprit.
1
7,
8, 6.
parole de science, selon le même Es- Cor. 6. — saint Thomas répartit ces dons en trois classes
1 2,
:
U. 41, 23.
sermontim. Tous ont pour bui direct le service du
Joël, 2, 25.
cernement des esprits; à un autre, le Jrir. 17, 9.
prochain et l'intérêt de l'Église.
1 Joa. 4, 1.
Esprit qui les opère, les distribuant à pouvaient être permanents chez les Apôtres; ils
semblent du moins en avoir usé librement selon
chacun comme il veut. leur désir ou le besoin.
Qui.• a. Tous les membres du corps. \o\r la note sur
'-
Car, comme le corps est un, quoi- unilale Romains. \ir. 4.
conl'erl.
que ayant beaucoup de membres, et Kom. 12, 2.6.
Eph. 4, 4, 7.
que tous les membres du corps, quoi- Joa. 3, 5.
Hebr. 2, 4.
que nombreux, ne soient cependant EccU. 33, 11.
Kom. 12,4, 5.
qu'un seul corps ainsi est le Christ.
: Job, 10, 10.
1 Cor. S, 6. 13. Abreuvés d'un seul Esprit. N'otre-Seigneur
^^ Car nous avons tous été baptisés
Eph. 4, 4. s'étaitdéjà proposé comme la source où tous nous
Joa. 3, 5. devons nous désaltérer, Jean, vu, 37.
dans un seul Esprit, pour former un Eph. 1, 22.
Gai. 3, 27.
seul corps, soit Juifs, soit gentils, soit EccU. 15. 3.
Joa. 7, 3S.
esclaves, soit libres; et tous nous 1 Cor. 10, 4.
Gai. 3, 2S.
avons été abreuvés d'un seul Esprit. rabula
^'' nieiiihi'o-
Ainsi le corps n'est pas un seul
142 Ad CorinthioB, XII, 15-31.
d)^
tliit
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no)Jkd.
II.
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Bm ti^mim mptHlmmUèmM fXiii.
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«
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d^toç
iv ,
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ovx ôculus, non sum de corpore num ideo
non est de côrporey ''Si totum corpus
ôculus, ubi auditus? Si totum auditus.
ubioduratusV "* Nunc auleni posuitIJeas
membra, unumquodque cirum in cor-
pore sicut vùluit. *' Quodsi essent omn
:
, '
»'
ey âè
'^^
*'
ot
unum membruni, ubi corpus'!* ^"Nuu
autem multa quidem membra, unum aii-
'
vy .
9"«/ eiiibîy ttJ Xçeluy
' ovx tem corpus. ^' Non potest autem
(licere manui Opéra tua noninn ,_
:
,,
^^ aut iterum caput pédibus Non eslis :
'
ffTfoa
- /'-
.'
uvuyxwu ** xui quœ vidéntur membra
esse, necessariora sunl
corporis intirmiora
^' et (jujc pu-
, , ' ^-
/////»',
^'
'^''
?] jj
- ir
mus: et qutiiinhonésta suntnostra, abui
dantiorem honestâtem babent. ^• Ilonési
autem nostra nullius egent sed Deus teni-
peravit corpus, ei cui déeral, abundantio-
:
' , .
rem tribuendo bonorem, ^^ ut non sit
,
-*
,
,
membra.
.
, ,
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Tjy
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v^êoç
'^ Vos autem
<>:ubi'rnationes,
<
gvJHJ
.
; ; - ''
;
. .
21. i; rell. rdl. fo.
\\.]* di. i;
Grec
23 DEFf /^
vol anle vel posl tirât.
r,. I
iiitruil'i
: -f. : • etj
«
i8. l.
, -- - :<r* n'est
le Krc•;•
I) (|). m.) HV7:
2.'».
.. op^rent-U$ dra miracle» ? figure, dtaêi
26. LT: 27. D al. : 'im f.ii»ç. grec, DM »"'•-." "r• '^n\.
Corinthiens, XII, 15-31. 113
II. Réponees (Vll-.W). — 4 CaJ. De» don* »piHtuei» fXIi).
Boni. lï,
membre, mais beaucoup. '^*
Si le pied Ex. 1,7.
4.
Prov. ÎS.
disait Puisque je ne suis pas main,
: <>
1 4,
nom. 12. 4.
Tim. 5, 17. 1
et l'interprétation des discours. PhlUp. 3. 4,
37, 31.
ont-ils la grâce de guérir? tous par-
31. Une voie plus excellente, la voie de la cha-
lent-ils diverses langues? tous inter-
rité, qui sanciilie l'âme et lui attache le cœur de
prètent-ils? 3) Aspirez aux dons les Tbes. 2). Dieu. C'est une grâce gratum faeiens, un don,
ICor. 13, 2
î
non seulement plus excellent et plus désirable,
meilleurs. Mais je vais vous montrer Ps. IS, 33
Is. 30, 21. mais d'un autre ordre.
1
BIBLE POLYGLOTTE. — T. |. 8
IKl Ad Gorinthioe, XIII, 1 — XIV, 1.
11. BeupoBM I Vll-.YV). — 4" ib). EmtmmmU» tmritmtU (Xiit},
/^,
âeixwfti. tro.
' /'
Xili. 'Lùy avdçtûjnor ILlil. '
Si liiiguis hoiiunuin loquar,
xui f/w> etangelorum, charitutem aiilcin non ha-
-
et
beam, factus sum velul a-s sonans, aut
,},
dXuhiÇoi:
*
,/
xui pheliam, et novcrim mysléria omnia, et
,
iày f nùeuv nioTiv tSçre €&- omnem sciéntiam : et si habuero omnem
,,,,
ôt i'/jo, oiâîr facullâtes mcas, et si Iradidero corpus
ti(fu.in^ui. meum ita ut ârdeam, charit<it«'m autem
'^, /'
non habuero, nihil mihi prodest.
^ * Charitas pâtiens est , benigna est :
,/
01* * ram, non inlUUur, non est ambitiusa,n*iii "•
, ,' ,
iuvTrlç, quÎerit quiP sua sunt. non irritiitur, non
, ,.
* ini »~ cogitât malum, non guudet sup«'r ini-
'•
&''
inoutvti. nia sufîert, omnia crédit, omnia speraf.
* omnia si'istinet.
/, ^
**
rtjnioç
' pârvulus, sapiébam ut parvulus, cogit4
ât xuxu « - bam ut pArvulus. Quando autem facM
Jtov. *'
, âi'
', ,
:
.
xu&ioç xui Nvvi :
, .
ât iXjtiç,
•^
ât ToiÎTCe)»» manent, iides, spes, charitas, tria ha>(
major autem horum est charitas.
^' «//." i< »)t
mv. Scctâmini charilutcm, a>mula-
*
»9. .
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II.
4•
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1 ;
rcil. : xfHtfiïoiii.
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9. (iT•: (1.
10.
H.
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I.T•
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7Ôr,.
J
Corinthiens, XIII, 1 — XIV, 1. 115
II. KéponMee (VII-XV). — 4" CbJ. Enecellenee de ta charUé (XliiJ.
".
ai
.
°
pas la chante, je suis comme un
11•... .
'
•"
iror. U. 1.
m«i. j,7.
compréhensible aux lionimes par lequel les
"
3.
3. Cela ne me sert de rien. - Ergo prophetia ni-
Rom. 15, hil est? Ergo scientia sacramentorum niliil est?
• •. • - 11 , «. 1 ' 1.
sa loie dans la vente; elle souffre Gen. e.
•
' i.i.
Kon illa nihil sunt : sed ego, si illa habeam et
. 11 • .. 11 EccU. 19, 4: . .
caritatem non liabeam nihil sum. Quanta bona
tout, elle croit tout, elle espère tout, io,u:7,4;s,9. nihil prosunt sine uno bono! • Saint .\ugustin,
Serm., xc. 6. « sine ea non possunt prodesse ca•-
elle endure tout. p«. î6. u.
tera bona. et non polest tiabeh sine ceteris bonis
La charité ne finira iamais, pas•»»™•!" "•
'^ quibus homo ellicitur bonus '. Jn Joan., i.xxxvn.
• lioemuinlo '• 1. Elle n'agit pas insolemment dans le sens
même 1
lorsque les prophéties s anean- j^^ , ^.,
1 1 , . ,
de se vanter, se targuer.
.
verrons face à face. Maintenant je cevoir les objets extérieurs que d'une manière
confuse et a^ec une certaine obscurité.
''onnais imparfaitement mais alors je ;
connaîtrai aussi bien que je suis connu 13. La plus grande des trois est la charité.
moi-même. ^^ Maintenant demeurent ".","'8*^. parce qu'elle seule dure éternellement; loin de
'*"'" '' cesser au ciel, elle se développera en chacun
toutes les trois, la foi, l'espérance, la '"'
st la charité.
XIV. *
Recherchez avec ardeur la c uokuî, c) Du don de prophétie et des langues. XIV.
•liarité; désirez les dons spirituels, et ''i^^sSâ;? XlV. 1. Le mot prophétiser, outre le sens de
416 Ad Corinthios, XIV, 2-15.
II. ReupOMMA (Vll-X%'). — 4' fej. Dm mr^phetta mt Hnguim fXiVi.
, :,
^,
'•
&. '
•
- ât
xtô
«£
dtur
'
uxovei,
/Îé audit.
Qui enim loquilur linguu, non li•--
tétis. '
• .
•'
ad Îcdiiicationem, et cxhortationcm,
,
'
;
< t
'
tuvTov ât consolatiûnem. *
ât ; ,
' L•aaa, } •], « nes vos loqui linguis magis autem pr<
phetâre. Nam major est qui prophétai
:
, &,
'^]. quam
(, qui loquitur linguis
*
] ât, : nisi forte in-
terpretétur, utccclésia a-dificationem ac-
iùv «- cipiat. " Nunc autem, fratres, si vënei
dnoxuKvxpti ad vos linguis loqucns quid vobis prôd-
7»/
:
/ ,-
&
aut in sciéntia, aut in prophétie, aut in
doctrina?
'') '
Tamen quœ sine anima sunt vocem
&,
&;, -
&'/ , mît
dàntia, sive tibia, sive cithara, nisi dis-
tinctionem sonituum d«''dorint : quomodo
&
^ xui tùv sciétur idquod cânitur, aut quod cilhari-
aaXni)'% zâtur? * Etenim "si incértam vocem det
;,
&, -
. , ,
^
'"
:<);
âiù
tuba quis panibit se ad bellum?
'••
tum sermonem
tur id
:
quod diciturV
**'
Tam
dedéritis
éritis
:
,
loquentes.
ioTÎv
, xuî linguârum sunt hoc mundo et nihii
.
in :
,,],' -/-
ioi
^'^
7 ^'iti
X(ù tem vocis, ero ei cui loquor, barbarus
et qui loquitur, mihi barbarus.
'* Sic et vos, quoniam iemulatores estî*
^Hj
:
,
spirituum.ad a'dilicationemccclésiirqu..
^^ rite ut abundétis. *^Kt ideo qui luquita|â|
Nam ^™'
. ^, lingua, ont ut interprotétur. •*
,. '
*** orem lingua, spiritus meus orat, mens au-
ât tem mea sine fructu est. Quid ergo est y •''
2. * ^;.
. (pr. m.) ABLT: //»C . Il Ait ,\>i\ III. I.."v ti^*») Ww I>EF
xABD h m.) U .1:
9.
0. (pr. m.) FT*: >-€y. (pr. (pr. 12. ;f}Jiîtt ha.
m.) FT*:
»
«7 Siiaxjj. 13. I.T: ^.o. 14. (I.jT* ra>.
"• I.: ii
8 NAT^: y. \iv
li.
i. Lligliit de Dii-u. Grec
Lrt doiu tpiritti-'
• •.
!iU<*r*Icincnl
:
les
tO. JU Mich. : k9nSv. LT: tiaU (* aCrir). etpriU >.
II
Corinthiens, XIV, 2-15. 117
II. HéponseN (VII-XV). — 4° €c)» De la prophétie et de» tangue» tXIVj.
Tit. î, lô.
parle une langue, s'édifie lui-même, Kom. \h 4.
7»
*^*E7têt éùy
,
(/,
II. ReupuBMa <%'•%').
• xcd
— 4*
•7 '.
«•«-
ton
fei. #e mr^phmtta
spirilu,
bonedixeris spiritu, qui
idiotie,quomododicet,
ml
super tuam
Unemtm iXMVj.
^, supplet locuiu
/' '& , oîâê; ' fit scit:'' nam tu quidem heno grâlias ajçi-
.
êî/açtoietç,
'
**^
otxoâoutî- sed alter non œdificnlur. "^dràtiae H'j.
Deo meo, quod ôtnnium vi-slruiu lingua
itaùy
, . /,
/(*
^^
yhoaaatç " «* loquor.
verba sensu
Sed in ecclésia volo quin<jue
•'•'
, «&.
')
^'^'^/ôekifot,
,
xui
niuôia
" -
/ - '/
'-
struam quam deeem
lingua.
:
-' In
<• scusiliu^.
:
l<'j?e
sénsibus au-
scriptuni
,
Quôniam
, , .
xai est : in aliis linguis et lâbiis
loquar
'
XutZ xui ovâ' aliis huic ot nec sic :
.' .^ '2
'^ ' linguaî in si^'num sunt non fidélibus.
- sed infidélibus prophetias autem non
-
:
«(
9 ' ,,-
d'fj.à infidélibus, sed tidélibus.
' &; ^ ^
,
^^^ ovrtkÎf^t] tj
in
-^ Si (Tgo convéniat univérsa ecclésia
unum. et onines linguis loquàntur, in-
,&
'{ ,, ^^ xai
*'
inù
trcnt autem idiotir, aut infidèles
dicent quod insanitis?
nonne
Si autem omne*^
prophétent, intret autem quis infidélis
vel idiuta, convincilur
dicâturab omnibus :'"•
'^*
ab omnibus, diju-
occulta cordis ejus
:
cuin coiiveiii-
.
fratre*^.''
&,
,- /, tis, unusquisque vestrum psalmum lia-
^^
'
//,
'. , , ',, -
/6,
xai
,, xai
bet, doctrinam habet, apocalypsim liabei
linguam habet, interpretatiônem habet^_.
omnia ad a^dincatiônem fiant. ^'Sive H^^hI
gua quis li'iquilur, sectindum duos, aii^^
,
.
'^*
tj ut multum 1res. et per parles et unu^ :
quatur, et De• Hl
^' llooffrjnti
1
s '
rai aussi
leurs
II. Kt'poiiseti
si
avec lintelligence.
tu ne bénis que
(Vll-W).
d'esprit,
^^ D'ail-
com-
4° Cci»
;^"^•,
f ^"^"ièi'le;
Be
',|;
Ma prophétie et den langue» (XtVj.
homme
Ki. Simple peufile.i,e mot K'ec ;veut dire
privé, simple particulier, par opposition
aux princes, aux magistrats, aux chefs et, ici, :i
Ia.6,10;2e,ll.
1, -n 1•, c •
-- C'est pourquoi les langues sont un 22. Sont unsiijne; littéralement en Si(/n<•, ce qui
^^;^-\''}l est un pur hébraisme (Glaire).
signe, non pour les fidèles, mais pour Ez. 17. 3,
Cor.
phétisent, et que quelque ignorant, ou 1 2, l.i.
';.
unuxaXnfi^fi xuO^r^fityio, TtQtîiroç latum fnerit scdénti, prier U'iceat. ^' Po
ar/ûrw
TïQOijrfTBVHv ,
7«,•
*" ot'yuaàs
nuQaxuXiùyTui. ^^
^^
xutf^' Sva
Kui nvsvuuTU
xai
téstis
tsire
enim omiics per eingulus proplu'-
liorténtur
: ut omnes
prophefirum:
^'^
et
diecant, et
spiritus
omnes e.\-
7<( TtQWfTjTuiç
' -' ^^ prophétis subjécli sunt. ^^ Non enim
.
in ecclésiis
^,^ -
^* iv '' Mulit-res in ecclésiis taceant. non
-
,.
«' xuâ^tnç xul
enim permittitur
esse, sicut etlexdicit. ^"'Si quid
eis loqui. sed siibditii
aulem v<
^/
&;
kukaiy.
rorç
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"if «</ ' vuiôy
j'urwi^iV
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&tkoroiv,
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iitov
lunt discere,
Turpe
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domi viros suos interrogent
enim mulieri loqui in ecclésia.
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a vobis verbum Dei procéssiiy aut
vos solos pcrvénif
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jJ
^^ Si quis vidétur prophct.i
oognoscat quœ scribo vobis.
spiritui'ilis,
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' ,, - - &(.
•*"
^^",
xui
xui
tem ignorât, ignorabitur.
Ires a'mulamini proplieU'ire
linguis nolite proliibere.
bonéste et seciindum ordinem
'"
•'"Itaque fra-
:
Omnia autem
et loqui
, , ,-
fiant.
XV• (^, ULV. Notum autem vobis fàcio, fraln -
.
'
,
,
3',
xcd -'
&,
.,
xui
xui
et accepistis, in quo et stalis, 'per quod
et salvaniini
vobis,
qua ratione pra?dicàverini
si tonétis, nisi
frustra credidislis.
, ,^
•• •'
»'t
, ^^ ^ & xui
(xu.
^ xai
t?J ri"rj7 ras :
^',
^. '!}, ux,
nvuxoaio cim :
^ deinde visus est plus quam quin-
géntis fratribus simul ex quibus muiti :
^.
^ mierunt: 'deinde visus est Jacobo, deinj^ll
apostolis omnibus * novissime autem om-
nium tanquamabortivo, visus est et mil
:
3. )
ira. 32- Bentl.
p. t• 40.
(.
\*
Tttoaiii9u>attr ft
III.)
vutôr.
:
.* .'.
['^:
yvrami. 37•
/». 34s.
(
I»EF:
I"Cll.
DEF
•>;,
••.
al.
LT:
muJ'
~
|)on.
/, lotir
pr. lu.
#»7»».
(proh.
Tl»i).
. 1
V"'-i
«ui
LT: nltlovÊi {* «ol). 7. Fe
Ull
)^
(: ioT. * »•). 38. /; àyrotî, éyrotirai
{Mill. : myrotit>9o>). 3'J. j L]t ftov. 39. [LH" *»'• seigne o'e•! p«• dans I• ~ .
[«. 1\
à un autre de ceux qui sont assis, que Cor. ï,
I'•..
1 1.•..
î, 17.
vous ai transmis en premier lieu, ce Joa. 20. 31.
G»l. lî. I, 1,
que j'ai reçu moi-même que le Christ Cor. II, 21, : 1
23.
est mort pour nos péchés, selon les îl, 10 la. ; ;;. De Céphas, c'est-à-dire de saint Pierre et
Elcritures;
53, 8.
des onze Apôtres, saint Paul considère ici le nom-
a été enseveli, et
^ qu'il 1 Pet. 3, IS.
bre ancien et ordinaire des Apôtres avant l'apos-
Jer. 11, 19.
qu'il est ressuscité le troisième jour, Uat. 2U, IS. tasie de Judas. Cette mention de saint Pierre ici.
Ii.ll, 1U:..3,9. suppose que saint Pierre était bien connu des
selon les Ecritures ^ qu'il a été vu de : 0«. S, 3. Corinthiens.
Act Î6, iî-23. «. Dont beaucoup vivent encore. Saint Paul
Céphas. puis des onze: ^ qu'ensuite Jna. 2, 1.
écrivant son Épitre probal)lemént en îMi, un grand
Luc. i\, 3t.
il a été vu par plus de cinq cents frères Marc. 16, 7. nombre de ceux qui avaient vu Jésus, étaient
Joe. 20, 19. encore en vie. —
Se sont endormis, sont morts.
ensemble, dont beaucoup vivent en- Celte apparition n'est pas racontée dans les Evan-
Rom. giles. Saint Paul omet le témoignage des saintes
core aujourdlmi, et quelques-uns se 6, 9.
Apoc. 14, 13. femmes, comme moins propre à faire impres-
sont endormis ' qu'après il a été vu
;
sion: mais dans le discours qu'il prononça (juatre
Marc. 16, ans plus tard devant Agrippa, il ajoute que ces
de Jacques, puis de tous les apôtres; H-IS. faits sont notoires et qu'il n'est personne en Ju-
* et qu'enfin, après tous les autres, il dée qui n'ait été à même de s'en instruire.
Act. 9, 2-7 :
7. Jacques le Mineur, cousin de Noire-Seigneur,
s'est fait voir aussi à moi, comme à 22, 6-15 ; 26.
12-16.
premier évéque de Jérusalem.
l'avorton.
22 Ad Corinthios, XV, 9-24.
»•,
, ' ^&
"
{^
'Eyio
II. Reuponita
ixayoç
(Vil-XV).
-
-
— «* B« re«wrre«M«w« eorjrarMM•
i|uî
* onim sum minimiis upostolurum
tvgo
non sum dignus vociri apostolus
€XVJ»
.
//<t xevrj àXhi et griUia ejus vàcna non fuit, sed
in
' - ,&
txonlaaa,
. abundantius omnibus laborâvi non
illis :
, ,;
ât, ego autcro, sed grAtia Dei raecum. " Si\
' '
'^
x(d
£2
'
?'
fx
enim ego, sive illi sic pnrdicamus, et .sic
credidistis.
*^ Si autem
:
.
'(«7• n-siirréxita m«'>rluis. (juomodo quidam
'
<li-
véxîmw»'
,
oiiâè tuûrum non est? '^Si autem resurrécli•
mortuorum non est neque Chrislus - :
surréxit,
'
*'
,] xui
'*Si autem Chrislus non resurn-xi;
inànis est erj^o pra-diciitio nostra, inautr*
., -
*^ xui est et fides vestra: '* invenimur autem
et
&, falsi quoniam lestini«'>nium
testes Dei :
.
lui non resiirgunt.
"^ "• Nam si mortui non resurgunt, ncqn•
.
*'
(^hristus resurréxit, '"Quod si (Ihrisl•
&
, ' '• ?;
]
'" «« «
*^
- non resurréxit, vana est fides vestra. ad-
huc enim estis in peccatis vestris."* Krji•'
et qui dormiiTunt in Christo. peritTunt
^'^
Si in iiac vita tantuin in Christo sp<•
^*^
.
'
\ . ,
9^'{ - ^ '
'
rantes sumus,
nibus hominibus.
-"
misiT.iliih'i'in's
:
^'
('mi-
qu"
^^ ^,
'-
'*
xui niam quidem per hominem mors, et
hominem resurréotio mortuorum. •*'
,. '
sicut in Adam omnes moriiiulur,
.
Ttj
'^^"
\ et in Christo
" Unus(juisqu«'
omnes vivificabiintl
aulcin in suo ôrdine. pi
mitiio Chrislus: deind»• iiqui sunt Chrisf
qui in advéntu ejus credidéruni
^^
lu
10.
vtti^.
•
tour. 14. (;•S[l•|Tt
. ) -
Su
(.) .
13.
i>.
(.
\)
«. ,*
|•.
111
m.•
*
•
St.
; ! 1 codait
. ». iJ. • Il
,.
< :
fuit
tt je ne suis pas digne d'être appelé Odelia.
apôtre, parce que j'ai persécuté ^%..
10. La yrdce de Dieu avec moi. Il ressort clai-
rÉglise de Dieu. '" Mais c'est par la *(;»"•,'•,^• rement de ce verset que la grâce nous prévient
grâce de Dieu que je suis ce que je ^^^l^^f' et nous :iide à agir, mais qu'elle n'agit pas seule.
suis, et sa grâce n'a pas été stérile en pjj^j; " f^
moi. mais plus queux tous, j'ai tra- ^"^^J% s'•
'- Mais si on prêche que le Christ oui.iam 12. Quelques-uns 'lisent. En Judée, les Saddu-
'
'-
124 Corinthios, XV, 25-41.
II. Beepoa•» (%1•%')• — JT rmmurreeUonm mm rpwu m fXVf,
/
.
*' âeï uvxov u ov uv '*Opùrtet antem illurn rep^nare, donec
&
, '-
punat umnes inimico.s suh pédibus cjus.
&' ^^^
nôâu;
^* Novissima autem iiiiinica destruétur
" ''
]5
vutTo^iv mors oinnia enim subjt'cit sub pédibus
ejus. Cum autem dicat
:
'/
'^^" • -
'
jécta sunt ei .sine diïbio prieler eum qui
:
, <,&
tune et ipse Filins :
;
&/ ;
,
^^
^'
/] &,
Kut^'
,^^ Y.iyàvvn ituiv nuuav
vr]
^^-
-
hora?
'•'
Ut quid
^*
et nos periclitiiniiir omm
Quotidie môrior per vestram
^loriam, fratres. quam hubeo in (Ihristo
.•*^
,'^ 7]. Jesu Domino Si seciindum bo-
^'^
^. »'£
minem) ad béstias pngnàvi hipbesi, quid
mihi prodest, si mortui non resurgunt?
'
xui Manducémus et hibâmus, cras enim
&' ^^ ,
. '^
^ 3^'
moriémur.
^' Nolite sediici : corrumpunt moi•
.^
'* bonos coUoquia niala. ^' Evi^ilâte justi,
ignorântiam enim Dei
et nolite peccâre
/'
:
, ,;
quidam habent, ad reveréntiam vobis
loquor.
' -
; ' ' '/'
-
'"I^f/oo»-• ifunt
•'^
Sed dicet
morluiy qualivc corporo vénient?
âliquis : Quomodo resûr-
, , .,
^''
Insipiens, tu (juod séminas non vivifi-
ifavïj,
•*'
xai ô câtur, nisi prius moriâtur. ''Et quod sé-
minas, non corpus quod futiiruni est, .s•
.
7}&,
^*^ ^ xai
^
* '
tn'tici. aut alicujus oeterorum.
Deus autem dat illi corpus sicut vuli
•"'"
' &,
',' ,.
,' ,
''•'
Xon omnis caro, éadem caro sed ait
•'''•'
:
Mu'h, :
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«»•.
• (-. 6 .
I.j t (p. ix»,{.)
S.
27. [Lj*
in
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20-27.
éiit.
38.
(p.
LT** To. 3«.
pr.) '>'
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.
rell.
40. *
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àôtÀifoi (a.
DKF.X:
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35. UT: ail«
(in f.)
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ti
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'M. Scaliger :
... iytifotna,,
«5.*^
(«onlra niclr.).
(.\)/.
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. ,:
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»•/.(«>•.
34.
33.
xAUTI.f
(JKSÏsU
30. i:i:U<rfioy.
{\
«i. La
II
Corinthiens, XV, 25-41. 125
11. RéponHee (VII-.VV). — S" De la rémurrection dem corpm CXV).
que le Père ait mis tous ses ennemis jcr. si. 34.
hommes, autre celle des brebis, autre p*- *"»•" nouvelle vie.
celle des oiseaux, autre celle des 38. Toute chair. Comme le règne végétal
fournit des images de la résurrection des corps,
poissons. ^" Il y a aussi des corps mip.1:2o. le régne animal nous offre des ébauches de leur
célestes et des corps terrestres mais ^°'• "' "' gioriiication. ;
ki. La gloire, c'est-à-dire l'éclat.
autre est la gloire des célestes, autre Jndie. îo. s,
Joa. 14, t.
celle des terrestres. -^^ Autre est la
426 Ad Corinthios, XV, 42-57.
xui
: ' '
II. ReuponiMi (VII«]lL%'k• — t^
daxt-
Bm rmmurrm^Uonr rorp^rum CXV)»
: , " mortuorum. S
'^ drûoTuaiç xiZy Sic et resurrt'ctio
^,
^^
.^.", •
2^JI^éTu^ iv niiiiâtur in corruptione, surgct
,-
i'/slosTui év d'/ifnn- in iiico
'
ai(t'
^osrj'
/'
^*
tf
tv da&tvtift,
-
-
tv
tr
ruptione.
sur^:et
niilàte,
in
*'
gluria
surjet in virtûte
corpu.s animale, surjet corpus spiritâle.
Seminalur
: seininatur in infii-
in
:
ignobilitâl•
^* seminalur
,
'
, &,.. '^
\•
xui •*'
*^^u4u.'
-
ur-
Si est corpus animale, est et spirilâl
sicut scriptum est
homo Adam
vissimus
Scd non prius qiiod spiril;ile est. Sf'd
'*"•
Adam
in
in
:
'*
ânimam vivéntem,
Factus est
spiritum vivilicânleni.
prinii
w•
, ,.
quod animale dfinde ipiod spiritâle.
, , /,
:
^, *''
rffiTipoç
) "
ci'indus
l*rimus homo de terra, terrénus s•
homo de cœlo, cœléstis. *•(^8-
:
& '/ -
*" terrénus. taies et terréni : et qualis cœ-
.
''
, & ^
/,
*'^
(,
Ttjv
]
léstis. taies et cœléstes. " Igitur, siciil
portavinius imag-in»'m terréni, port•
mtis et imaginem CM-léslis.
.
, -,,
,
^9,
***
'
âb '{,,
] ifdood
'w<oi
et
" Hoc autcni dieu, fralres, «juia euro
san^uis regnum Dei possidére non
possunt neque corruj)tio incorruptélam
:
^
'
" possidébit. Kcee mystérium, vobis •''
^^
Trj :
^•'
, ^ ivâvaaatfai
enim tuba, et môrtui résurgent incor-
nipti et nos immut.ibimur. "*' Oportot
:
',^';
dd^uvaaiav. taliUUem.
(^& •"''
(!um autemmortâlo hoc indùcril
)-, £ *'"0r«»'
d&avaaiav, •
mortalitâtem. tune
tus est Absorpta est mors in viclo :
ilet sermo. qui scri^
ii
. ; -,
,
'^
,
^^Ubi est mors victoria tua? ubi est m
stimulus tuusy .Stimulus autem mo '''^
i
aovy
'^ -- peccàtum est virlus vero pecc;iti 1
,. ^, *'Deo autem gràlias. qui dédit iiobis vi
:
.
7; ]
'^ toriam per Dominum nostrum Jesaiu
r'ninr (".hristiiin.
.
.
44. LTkAHCDFX: Ei
(*
1.
* âyt^f. 47.
otùjua).
*
Kvftoç- 49. LT: ^oftowjuty. ilO- . (in f.)
fttr.
'»5. '
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(on,
.
-
.,. ,
,,
[fitr]
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*
^- «»
un corps
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l>. Ure»•
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splriln••!
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V
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coriis itsyrliique
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Pt
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.
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ât. (pr. m.) : Ji. <iraai^aofie9a^ i n. .M /.. <.r«•. • Il s pas tous morts,
nous serons tou^
A
fil.)
(pr. m.) : «> ». ftty
à9fnaa{ar.
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53-
7t.
5.
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(Sec.)
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moiu., oi n. Si [A (scc.
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7T. ô"t\).
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54.
52.
F*
1.:
Sittr ii-
'.
drao-
&àra7t
.'>4. Ctr In »••.'
thi'«•!» il:tn» le (jrcr.
grpc
.M. I.p en |»lu» en tôle • quand ce coi
currupUlile aura rexi^lu rincomi|»Ubilite •.
TA. Vicloirr... aiguillon sont inlerTertU dan•
:i
f-ra
:
ligure enirc
Philip. 3, îl.
Comme donc nous avons porté noin.6,.T;S»9.
'•'
dire un mystère. Nous ressusciterons 14-16. transformation qui fera la gloire de ceux des
Luc. S, 10. saints, resteront, comme ils étaient, un objet
l)ien tous, mais nous ne serons pas Job, 14, 14. d'horreur et de dégoût, en même temps qu'un su-
P*. lî, 3.
jet de toutes sortes de douleur pour les .imes aux-
tous changés. '•- En un moment, en Mat. 3, 34.
quelles ils seront attachés (Glaire
. l.a Vulgate]>a-
Joa. à, ii.
un clin d'oeil, au son de la dernière 1 Thés. 4, 15. rait s'éloigner du
texte original, le texte grei•.
ici
Ex. 19, 66. lui-même a plusieurs variantes. La vraie leçon de
trompette; car la trompette sonnera Joa. 11. 43. ce verset semble être que nous ne descendrons
Apec. S, U.
pas tous au tombeau, parce que les justes encore
et les morts ressusciteront incorrup-
vivants au jour du jugement passeront en un
tibles, et nous, nous serons changés. instant de la vie présente à la vie future. n'y
a pas en tout cas contradiction entre les deux
Puisqu'il faut que ce corps corrup-
' ' Rom. 6. 4.
textes. La Vulgate allirme que tous ressuscite-
J Cor. 5. 4.
ront, mais nie que tous ressusciteront dans la
tible revètel'incorruptibilité. etquece Job, 40.
I». iî. 1.
ô. gloire; le grec ne nie pas que tous doivent
«orps mortel revête l'immortalité. mourir et ressusciter, mais seulement que tous
doivent passer un certain temps dans l'état de
^" Et quand ce corps mortel
aura Slors in mort.
vicloriu
revêtu l'immortalité, alors sera ac- 'S't. Cette parolequi est t'crifc: cette parole qui fait
ab!»orplit.
partie de l'Écriture sainte, cette parole de l'Ecri-
complie cette parole qui est écrite U. Î6. 19. ture. Ce passage est a'isaie, xxv. «. Mais remar-
:
O». 13, 14.
La mort a été absorbée dans sa Pet. 3, ÎS. (|uons que la même expression hébraïque que
1
Hebr. 3. 14. saint Jérôme a traduite dans Isaîe par pour tou-
victoire ». ^^ mort, où est la vic- P». îi, S. jours, a été rendue dans la version grecque
U. 4. d'.Vquila par pour victoire, en victoire, et que
.i,
toire? où est, ô mort, ton aiguillon? s ÎLeg. 14, 14. c'est le sens qu'elle a en chaldéen. En mourant
''"'
Or l'aiguillon de la mort, c'est le Eom.6,î3,I0;
Job, IS. 14. pour nous. Jésus-Christ a vaincu la mort et la dé-
truite pour toujours (Glaire).
péché; et la force du péché, la loi. Rom. 7, S. jf». L'aiguillon de la mort, c'est le péché : c'est-
,, .
128 Ad Corinthios, 15.
C'onrlualo (XVI). — Vmrtm m»ntlm.
'• "i2çTe, '"
&, rff
xvQÎov
01
TieQtaaivoi-TSc iv
,
Su
têçoùot
-
estote, et
Itaqae, fratres niei diU*cti, stàbiles
immobiles ahundantes in opère
Dôminisemper, sciénlesqiiod Iaborvf'«Jt'"••
:
,(& .,
,
tari tv
XVI• ai !K.TI. De colléctis aulem <\uib iiunt
*
ottTaht ^
- in sanctos, sicut ordinavi ecclésiis Ga-
^"
, .
'&,-
&, &,
sâbbati
sepunat, recûndens quod
ciierit:
unusquisque veslrum apud se
ut non,
^Cum uutem
cum
ei
.( --
âè pnrsens fuero quos
âi' -
*€'
fiant.
'
rj • perférre grâliam vostram In Jérusalem.
*
Quod si dignum fiierit ut et ego eam.
,.,
^oi mecum ibunt.
^
^^'
, •'*
Véniam autem ad
niam pertransiero :
vos, cum Macedo-
nam Maceduniam
). ^ pertransibo. ;\pu»l vos autem foreitan
*'
' ^ ].
manébo, vel étiam hiemabo ut vos me :
(^
*"
&]
'. autem véneril Tinmtheus, vid•
*"'
Si
ut sine timoré sit apud vos opus enim :
.
,&,
* '
Domini operutur, sicut etego. "Ne quis
'^.
- ergo illum spernat dediuite autem illum
& ,^^
:
,.
^'^ *" De autem fratre vobis notuni
" facio, quoniam multum rogavi eum ut
([' ^ veniret ad vos cum frâtribus et litiqoc
-
:
^,
^-,
&, ^' -
non
autem,
fuit volunlas ut nunc veniret
cum ei vacuum fiierit. "Vigilà^
: véniet
2, ,
mini. *^Omnia vestra in chariUite fii
2. ABCDEFLT©: <}.3.0 reW. fTo».,«/., ' \ (a. m^aiia9«). lo- (pr. m.)
^»- I) (pr.
ôt^fxojuar).
*âi.
(Cpr. m.
M m.) DEf (p. JTTiy.) «el
(sec.
FI" »«« ^. mal ''•^.
: SUoxofittt, Tîfoç. 7. KBCDtrr: iirt. ya>.
C.LT: httTfitpji. a. i) (pr, m.) F• ovt. (pr. XVI. 5. Car je pa*»<-rai jtnr ta MneMoine
m.) * .
BI) (pr. m.) FI.: W* ^^. d«n» lo grec, entrt• paronthcsc».
Û%
ad. 12.
m.) EFf (a. noUa) 6
(pr. m.) • U-^o-Uo». X (pr. m.)
vfitr in. I3. ADE[L>5•
(pr.
le
12.
1•*•.
grec
Je vous préPieH* que n'eut pas «fans i<* Rr«c._
F'trtun'it ri Aehatque ne Ugurcut pas ici
Corinthiens, XV, 58 — XVI, 15. 129
Conclusion (.\V1). — Avtm dtrer».
jÇlabilea
''*
C'est pourquoi, mes frères bien-
aimés, soyez fermes et inébranlables, ^^.Z'a.'si.'
vous appliquant toujours de plus en {^iVi.'m.
plus à l'œuvre du Seigneur, sachant i^^^s'";.
que votre travail n'est pas vain danSp^fpY^-j
le Seigneur.
XTI. Quant aux aumônes que condusio.
' CoN'CLUSIOX, XVI.
1 on recueille pour les samts, faites, .•"•, XVI. 1. Galatie. Voir la note sur Acte», xviu,
VOUS aussi, comme je 1 ai règle pour Act. 30. 4.
â3.
2. Le premier jour desemaine, le dimanche.
la
les Eglises de Galatie, Qu'au pre- ^X: — Les collectes. Ces quêtes faites au proflt des
ûdèles pauvres de Jérus.ilem donnent à en-
mierjour de la semaine, chacun de coT. lei se. i tendre que l'Évangile ne trouva guère ses adeptes,
vous mette à part chez lui. et serre ^^,^^*" dans les premiers siècles, ailleurs que parmi les
Hat. 10, 9.
liommes peu favorisés de la fortune .
coioi. 4, 3.
&
430 Corinthios, XVI, 16-24.
•
~ Vmrtm tmonitm»
',*^.
xui ipsos :'" ut et vossubditi sitisejusmodi,
•'
âé inl et omni cooper.intietlabornnti."Ciaudeo
xul autcm in pr.Tséntia Stcphanw, et Forlu-
'yi/aïxoî, " nati, et Achuici quoniam id quod vobis
:
*^.
\4•
.
«rffÀyot
^**4
*^4
'
... *' ^'
^^
ai
ovr
f
'
^
*' Salutantvos ecclésiœ Asiaî. Sali'itant
vos in
cilla,
quos
Domino multum, Aquila et Pris-
cum doméstica sua ecclésia apud
et hospitor. ^• Saliltant
fratres. Salutâte
'^*
Salutâtio,
invicem inosculo sancto.
mea manu Pauli.
:
vos omnes
^• -*
, '^^Ei
^^'
* &.
'' .^' trum
-^ amat Duminum nos-
Si quis non
Jesum Christum, sit anâthema,
Maran Atha.-' GrâtiaDomini nostri Jesu
^ '
17.
cvTol.
9. ^
»\
, ..
\
'^4.
Tt/jo&éov.
XABCDEFL. []:
19. nBPL: /Zfioiro.
^ 22-
et
\.*
d.io
:
mai
v^irt^or Car.
tv
Dow. *
\•- ';*
24.
Cliristi
'.{Est.T-*
vobiscum.^' Chàritas mea cuni
omnibus vobis in Christo Jesu. Amen.
fie (•.
l>ortéC;
itiee •.
|>ar Stéplianas,
Didym. ap.
i/çoçad r.
\»
dans le grec.
iï. Le Krcc porte en plus à la fin : • la preini«^re
«•pitre aux Corintliicns a éli• écrite de Pliilippos iCl
Korlunat, Arbaïquc et
Hier. : 9tS).
Timo
Corinthiens, XVI, 16-24. 131
Conclunion (XVI). — Attt» Mrer»,
déférence pour de telles personnes, u, îs. 16. Qui coopèrent et travaillent à l'œuvre du
et travaillent. Je me
'" .. .... • „ ...
réjouis de la
„.
Hcbr. 13,
présence de Stéphanas, de Fortunat ^^\ \.^
et d'Achaïque: parce qu'ils ont sup-
pléé à ce que vous ne pouviez faire
par vous-mêmes; ^* car ils ont con- ™l|p•^•."•
sole mon esprit aussi bien que le "-"
vôtre. Sachez donc ce que sont de
tels hommes.
Les Églises d'Asie, de la province romaine
^^ Les Églises d'Asie vous saluent. '*"'^ès.""' de13. ce nom. Voir la note sur Actes, 9. — Aquila ii,
Aquila
^ et Priscille,
T- 1 •
chez qui je
1
de-
Boni• 16. 1, 3.
meure, et I hglise qui est dans leur «.8. »6.
•
.11
et Priscille. Voir la note sur Actes, xviii, 2.
-- Si quelqu'un n'aime point Notre- caHiaiu a. Maran Atha sont des mots syriaques qui si-
gnifleut Sotre-Seigneur vient.' Il paraît que
:
Seigneur Jésus-Christ, qu'il soit """îo!*"" c'était le plus grand des anathèmes par lequel on
dévouait un homme au dernier malheur en le
anathème, Maran Atha. *^ Que la ^*;• \^• menaçant de la venue et du jugement du Sei-
«•
INTRODUCTION
i On convient que cette Épître a été écrite peu de temps après la première,
l'an 57, suivant le plus grand nombre.
I
* Saint Paul était en Macédoine, probablement à Philippes. L'émeute excitée
f par Démétrius l'ayant forcé de quitter Ephèse, il était passé à Troade, puis en
% Macédoine. C'est là que Tite, qu'il avait envoyé précédemment à Gorinthe,
vint le rejoindre. L'Apôtre apprit de lui dans quel état se trouvait l'Eglise de
cette ville, la sincère affection que lui gardaient la plupart de ceux qu'il avait
inconstant dans ses desseins, ambitieux dans ses A'ues et mal intentionné à
l'égard de sa nation. Sur ces informations, il s'empresse d'écrire cette seconde
Epître, et il charge son disciple de la porter à Gorinthe, en attendant qu'il
19
^: KPISTOLA
PAULI APOSTOLI
AD CORINTIIIOS
SECUNDA
,
•
^
,
&
did
( *&
rij
&, xui
^eov rij ovar iy
.' Paulus apostf)lus Jesu Christi per
vuluntutem Dei, et TimoUieus frater, ec-
clésiie Dei quœ cstConnlhi.cum omnibus
. *^,
nùai sanctis qui sunt in univérsa Achnia.
h• oXrj r^ \4. ^ xui
' ^ Gratia vobis et pax a Deo Pâtre nos-
*
^
, & ,
,
dno dsov
- 7]
nûarj
nauxuov&a
xui
7]
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«
xcd
uvoi
naorj _^
nuuxuv
-
^for,
tro, et Dumino Jesu Christo.
, . -
'' xu^ « nu&|au sicut abiiiidaiit passiunes Christi in no-
bis :per Christun» abundat con•-
lalio nostra.
ita et
*Sive auteni tribuhtmur
^&, xui
auxXto
* ât
vestra exhortatione et sah'ite. sive cens
h'imur pro vestra consulatione, sive exhin
',
xui
u^^v,
uuxuXo^^u,
- tâmur pro vestra exhortatione et sah'il»
quir operâtur toleri'tntiaui eari'imdempas-
.
:iényfl
scién
:
,^&&
xui
, - uuxX.
quod
tis et
*
sicut socii passii'»nnni o«ti«
consolatiônis.
Non enim volumus igiiorare vo
»i^»
si
9
9^ ,, -
très de tribulaliotie nostra qua^ facta
:ta
iv xad•'
in Asie,quoniani supra modum grav.it i
: 3. V* CSCC.)
^..
. nABCDEKLT f (p. J.J) . (
*1
(•
. [h]• (in f.). M. ,^. Os. SLT'IieUDKF
Hn.-v^ûr p. TaO;fo//f ». H I.T: rr«ei çVrr). «ABCT»: v.-rif «k.,
pon. ». (ÎKkACT•:
^.
»•
» .
irifY•
(«.
ir vno/i. lùr .
tUe nafattalafi., vTtif
1
.
Prologue.
'
Paul, apôtre de Jésus-Christ, Salutsttio.
I. *
.
icor. 15, S4.
Vf. Pégase. Au-deaooB le qopp•. Initiale du nom de Corinthe.
—r
I'
]
(tf
'
,
^
drivou xul * uvxoi ir étiam vivere. " Sed ipsi in nobismetips
tavTOtç ru d^avurov ia/ijxu- responsum morlis habûiinus, ul non simus
'*
fitv, ivu fttj mnoi&orsç é(f'
fidéntes in nobis, sed in l)eo, qui suscitât
'"
^,
xai ,tni xtô &éip
tiç Sv
tysiçovri
i^^vaaxo
ffxpoi'ç,
xai
mortuos
eripuit,
quùniam
'"qui de lantis penculis nos
:
et éruit
et adbuc
: in qucm speramus
eripiet, **adjuvàn-
& . itç
Ttj
7,
"
âetjaet, ïru tx
x«t
-
,
tibus et vobis in oralione pro nobis : ut
ex mullorum j)ersonis. ejus quin in nobis
estdonationis, permultos gràtiœagàntui-
pro nobis.
*^
, •' Nam gloria nostra hœc
&-
est, testi-
, &, ' -
monium consciéntiœ nostrœ, quod in
^
'.
',
&/ , &, & ,
.-
,
,
xai
*'
xai
xai
xai ' âè
simplicitâte cordis et sinceritâte Dei, et
non in saiùénlia carnali, sed in prâti.i
Dei, conversâti sunius in boc mundo
abundantius autem ad vos. *^ Non enim
âlia scribimus vobis, quam quœ legistis
et cognovistis. Spero aulem quod usque
in finem cognoscétis, ** sicut et cogno-
:
"
.
, & ort
-, ^
*^ KcU
iv Trj
^
xai vistis nos ex parte, quod gloria veslra
sumus, sicut et vos nostra, in die D<
mini nostri Jesu Christi.
*•'
Et bac confidéntia volui prius venire
ad vos, ut secundam gràtiani baberétis :
& ,.' -
/, ** èi "' et per vos transi re in Maccdoniam, et
,, )
xai iterum a Macedonia venire ad vos, et
xai a vobis dedûci in Judîi'am. *' Cum ergo
" hoc voluissem, numquid leviUUe usus
(f^d^îjvai
; r^ /-
- sumy Aut quiP cogilo, secûndum car-
; jy ' , xai
nem cogito, ut sit apud me Kst et Non y
**
&, '8 Fidélis autem Deus, quia semm
^ '/ . *'
& /& '', —
r vui xai
/-
noster qui fuit apud vos, non est in iilo
Est et Nox. ''•'Dei enim Filiuâ Jes qg ,
Christus. qui in vobis per nos pr<'e<|^|
'^, , xai
, (
,
vai '"
xai cîilus est, per me, et Silvânum, et TimeHl
theum, non fuit Est et Non, sed Est in
^*
&,
^ '' ) iv
.-
xai illo fuit. ^"
Dei sunt,
Quolquot enim promissionrs
Est ideo et per ipsum
in illo
Amen Deo ad gloriam noslram. ^' ih\\
:
10. • ». (iv'fTot (L: [«. {>vOeTai] : [•]). 19. nABCT: 9t. yàf. H (pr. m.) A<
^i. BKFT•: ^,. Xp. 7ijo. DEF: ^ù^at-oC.
12. (pr. ni.) ABCLT: h ». tilri». 20. kABCKKT*: to rai• Sio «.A* «»• ri if
13. fL]* (pr.) Ç. Ije* (ail.) «ai. 7 9.
14.
15.
16.
MBFT«[L]t
MBCT*:
ADFGL:
:'
(p. «Vf.) lyVw»-.
vf4Ù/y antl9tty.
à.
telle
21.
10.
BC: vVÎi wir
Cne
(B: Cfiîv).
liuéraleroeot
danger de mnrt)
Df
•.
(a.
: • <
17. SLT: ftMfitrot (JD. Mich. ; ,.) oC, 17. Oui et non. (>rec lïuenleinent : «oui, oui eti
m. rà ov rai;'). non •.
io. Une partie du vcnet Dgur« entre parcntl
18. SLTe: •'» foT.r. dans le grec.
. —
Rom.l5.30-3ï. ,
priant pour nous, aim que. comme le Phiup. j9. i,
\ 1 .X
de même que vous serez la notre au
,
Philip. î, 16.
cor. 1, s. 1
grâce; '"^ passer par chez vous en d\- ^^^'^',^- constance. I. l'i-11.
i" Saint Paul se justifie du reproche d'orgueil,
lant en Macédoine, et revenir de Ma- Act. "., >
I1I-VI.9. .
19, 1.
cédoine près de vous, et par vous 1 cor. le, 6. " Exhortation à l'union fraternelle. VI. 10-
VII.
*"
être conduit en Judée. Ayant donc Eccli. '. 1«•
Jf.- Î7. lî. "^
jm.
d'inconstance, I. I5-II.
bien, ce que je projette, le projetai- 1. s.
je selon la chair, de sorte qu'en moi Macédoine. Voir la note sur Actes, xvt. 9.
16.
Judée. La Judée désii,'ne proprement la Palestine
il y ait OUI et non? du sud, dont Jérusalem était la ville principale,
'® Mais Dieu est fidèle témoin que u l'exclusion de la Samarie et de la Galilée.
sincerum
la parole que nous vous avons an- Deat. 3î, 4. 18. Dieu est fidèle témoin. L'Apotre prend la
noncée n'a point été dans ce oui et véracité de Dieu comme modèle et comme témoin
Jer. 3, li.
1 . , , , Is. 6Ô, 16. ont été parfaitement accomplies; ce qui est pour
.
([
'
" 'E'^to al• &60 inixaXot' *' Ego autem leslem Dcum invoco in
/, 5
tuiùv
tni fnr]v
'^&
xf
, Kootvtf^oy' '^^
animani meam, (|uoJ parcens vobis, non
non quia domi-
".
veni ultra Corinthuni
/'
:
II•
& , ,. xui
'
- II.
ne iterum
^ Stâtui
venirem ad vos. ' Si
autem hoc ipsum apud m•
in tristitia
enim ego contristo vos et quis est qui
&
:
, si
, /, - ;
^ me
me?
lœtifîcet,
'
nisi
Et hoc ipsum scripsi vobis, ut non
qui contristâtur ex
&
, &,
& .
ù<f'
,^
*
-
-
cum vénero,
hâbeam, de quibus oportuerat me gau-
dére confidens in onmibus vobis, quia
:
hôv
. , '
Nam
ex multa tribulatione et angiisti
cordisscripsi vobis per multas Iticry
,' ,
mas non ut contristémini, sed ut sciâtis
:
,' •
,
quam charitatem hàbeam abundiintius
in vobis.
^ Si quis autem non m
,
contristévit,
.
& -
&,. ,'^ ,] ,
"
TJj
**
^
contristâvit
rem omnes vos. * Sufficit illi qui ejus-
ribus
et
titia
:
absorbeâtur
ita
qui ejusmodi
ont>-
tri>
est.
&
''tiç * Propter quod obsecro vos, ut conlirm•-
'
êi
,
^&,
,
uu,
,
'
xui
' '
' . , -- xui
'" ^ii
tis in
scripsi, ut
Ideo enim cL
illum charitatem.
cognoscam experiméntum vc
trum, an in omnibus obediéntcs sitU
'"Cui autem âliquid donaslis, et ego: naf
et ego quod donàvi, si quid donâvi, prop-
ter vos in persôna Christi, " ut non cir-
cumveniiimur a Sàtaiia non enim i>?uo - :
'
1
ràmus cogitationes ejus. ^^H
*^:^) "Cum venissem aatcm Tr<'>adem prop^^
22.
tifafiiàya.
(|).
2i. >:
m.) AC
.)
(pr.
vuiZr.
.
— :
nAFT*
1. (.
:
.
{)
*
ô't
(•
(: ).
/,•0 :
2.
^.
fiSUo,. 9. AHI.: » (pro «). 10.
LT*
.
loi^y. U"*. m.)
3.
kABCT: iUà. 1. «CL
ff rell.
II. 3.
10.
pardi'i
Hur triiUtM n'est
.' • i-i'liii iliiiir .1
|>as dans le grpc.
util icviiu ii»ril<iiiiir>lt. (jo
"• «
I
"
:
19,3,
moi qui vous contriste, qui aurai-je
pour me réjouir, si ce n'est celui qui
3. Qui auraient du être ma joie. La fermeté
est contriste à cause de moi? ^ C'est sPeuî, s. dans la foi et la ferveur des Corinthiens avait
., Luc i-s î.
fait la joie de r.\pôtre. et il aimait à
. .
f, longtemps
,..,.,.
aussi ce que je vous ai écrit, aiin. iThe». î, i». les citer comme
quand je viendrai, de avoir pas tris-
Rom. lî. 15. .
Phiiip.2,îr,is. nes, I Corinthiens,
modèles aux chrétientés voisi-
ix, i.
ice cas, il sufiit de cette correction commun dans la Bible. C'est donc comme si l'A-
pôtre disait Je me garderais bien de vous char-
EÎaite par un grand nombre ^ de sorte «J»•• ^\ »
:
;
ger tous du crime d'un seul (Glaire .
Icue vous devez, au contraire, user ,»"»•' ^ »• 7. User avec lui d'indulgence. Ou trouve dans
I
^ Mac î", 3-5. ce passage Co-ii) tout le fond de la doctrine chré-
tavec lui d'indulorence et le consoler, >- *, »». tienne sur les indulgences. Saint Paul ne se con-
F, ' Ke». Î6.
-l •. 1 1 - î,
tente pas de lever la censure en exigeant du pé-
tae peurqu il ne soit accable par une i»•*?,».
nitent une satisfaction telle que Dieu est en
Urop grande tristesse, se trouvant droit de le demander en stricte justice. Il lui
fait remise d'une partie de cette peine (aliquid,
îdans une pareille situation. ^ C'est ^'^™/• T. 10 Cette remise est réelle etetfective devant
,
',^
'
^ ,
, élç
èv xi-p/c•»,
''««
Muxsdorlav.
ovx
avgéïy
ytui if^vçuç
uvsair
Tixov lor
itoi ter evangélium Christi, et osliuni mihi
apértum esset in Domino, *' non hébui
requiem spiritui nieo, eo quod non in-
vénerim Titum fratrem meum sed val
fâciens eis, proFéctae sum in
:
maced•-
[
niam.
** & /«p<ç, &-
•'
'* Deo autem
gratias, qui eemp•
,
»/i<«ç xui triumphat nos Christo Jesu, et odo- in
'' iv '
^
" «
rem nolitiae suai maniréstat per nos in
omni loco : '^ quia Christi bonus odor
sumus Deo, in iis (|ui salvi fiunt, et in
xui
. &, **"
; *'
lis qui péreunt quidem odor
mortis in mortem aliis autem odor vitae
in vitam. Kt ad ha'c quis tam idoneus?
:
'•
:
âliis
' .^ , -
III• '^/'
&,
&, &,
rantes verbum Dei, sed ex sincerilate,
sed sicut ex Deo, coram Deo. in Christo
loquimur.
m. Incipimus iterum nosmetipsos
,-
;¥ ]
'
; , - -
cut quidam) commendatitiis epistolis ad
&
- '// vos, aut ex vobis '( ' Epistoia noslra vos
scripta in cordibus nostris, quœ
'
^, ^([' , -
estis,
scitar et légilur ab omnibus hominibus :
, ^
' manifestnti quod epistoia estis Christi,
,.
& '&*
&, ' iv ^
ministrata a nobis, et scripta non atra-
raénto, sed spiritu Dei vivi
bulis lapïdeis, sed in tâbulis cordis car-
nâlihus.
* Fiduciam autem talem habémus per
: non in t
^, , '
,' &,
ciéntes simus cogitàre âliquid a nobi
bl>-.
to ,
. &-
xat t^fiàç
quasi ex nobis
ex Deo est
sed suffîciéntia nos
:
"
littera
:
enim
: non
occidit, spii
l•
litte
i
- &'
tus autem vivificat.
"^ ^ Quod si ministrâtio mortis, litteris d•
&, formata in lapîdibus,
ut non possent »'•<1
fuit in gloria : ita
I.T:
i>
Ei
Yfâit/uaji. I.T: irrtr. U9o,ç.
. Tjî ». (• I.-).
T: »ti. (pr. m.) ABCT** (llll.) 70,;,
1.
tSoTJtf
2.
.
BDL: avyiOTiy. nBCDEKT: (l. «) Ç. ADL:
kABCLT* (lllt.) ovotct.
kABCDKT: hyyiy^. Jl. ^ 3).
13. l'ne partie
ect pn'rt'dont.
M. />a»i« le
du vcnet Ogure, daos
Chriêt Jéau». Grec : • dan•
le grec, ta
le Cbriat <
1
II Corinthiens, II, 13 — III, 7. 141
. .4polo«rie voilée (I, 15-VIl). — 9" (a). Grandeur du tmtntetère chrétien fMil, 1-iiJ.
une bonne odeur du Christ à l'égard Dieu produit des effets différents suivant les diffé-
reules dispositions des âmes qui la reçoivent.
de ceux qui se sauvent, et à l'égard ^'nXi^J®
de ceux qui périssent aux uns ^'• '^• :
'*' ' '•
commandation auprès de vous, ou le. '- 1". Qui corrompent. En latin adultérantes, lit-
Pror. Ï7, ï.
téralement d'après le grec, cauponantes, mélan-
même de vous r -.i^iT
1
Vous êtes vous- ^ ç.„ ^^
A
,
geant le vin avec l'eau comme les caupones ou
mêmes notre lettre, écrite dans nos ,^ 3.'/i'. cabaretiers.
cœurs, laquelle est connue et lue de ^u.'il'lt' S" Saint Paul se justifie du reproche
tous les hommes, ' étant manifeste- , (.„, 3 ^,^
d'orgueil, 111-Vl, 9.
ment reconnus pour être la lettre du *'Hab^V' a) Dignité et durée du ministère chrétien,
Cor. 111, 1-11.
Christ écrite par notre ministère, 1
lî, 13.
4, 1 :
non avec de l'encre, mais avec l'Es- Ex. 31, IS. m. 3. .Von sur des tables de pierre. Le Décalogue
Hebr. 9, 4. avait été gravé sur des tables de pierre, au Sinar.
prit du Dieu vivant non sur des ta- ;
Jer. îl, 33.
El. 11, 19:
bles de pierre, mais sur les tables Eph.
36. 36.
1, 13.
charnelles du cœur.
*
Or, une telle confiance nous l'a- Dîo Muf-
flcienlïu.
vons en Dieu parle Christ: ^ non queii'•™-^'*;*.*-
^ Jer. 17, 7.
nous sovons suffisants pour
r^
former Philip.
J'e-n.'e.
6. 4,
. . 1
. „ ^ * M. Jo•. 6,
vifle.
' ". Ministère de mort. La loi ancienne est ainsi
Que si le ministère de mort, ^o^aiex
nommie parce qu'elle a souvent la mort pour
gravé en lettres sur des pierres, a p»•*'••»•- sanction: parce qu'à elle seule elle est incapable
de viviûer les cœurs: parce qu'en augmentant les
élé environné d'nne gloire telle, que obligations sans augmenter les forces, elle accroît
442 II Ad Corinthios, III, 8 — IV, 4.
1. Ijeai• defeulo (I, Ift-VIl). — »• €ëj, MtmUleHum vHtmtU fJMt, f.f r, •J,
•
'"/
âôluv
'- oui fnciem
ejus qusD evacuâtur
Mùysi, propler
glùria
'^;
'].
*°1*
. , - iv
ovâè
ïvtxêv
tum est «luod cl.'iruit in hac parle, prop
ter excelléntem gloriam. •* Si enim quod
, ' '
Ei evacuâtur, per gloriam est multo : ma-
^"^//^, ,^]
noXhô iv gis quod manet, in gioria est.
^ &.
ncbat velâmen super fûciem suam, ut non
,
* '
. , , •-
' .
*'
-
- *^'^' ?
^
inténderent filii Israël in fàciem ejti-
quod evacuâtur, " sed obtiisi sunt sensus
eorum. Usque in hodiérnum enim dioni
idipsum velâmen in lectione véleris ti -
taménti manet non revelâtum quoniam
in Christo evacuâtur) '* sed usque in
,
'*/J»7xa ' '* Cum autem convérsus fuerit ad Domi-
, ^.' *^
*'
num, auferétur velâmen.
Dominus autem Spirilus est
*''
<&/ . •
,,^
-
'*No8 veroomnes, revelâta fâcie gloriam
Domini spéculantes, in eâmdem imâgi-
^, ,
nem transformâmur a clarilàle in clari-
,^
,
&''
,-
& &-
(favot
/Jiix
&, TÎj
tâtem, tamquam a Domini Spirilu.
V.Ideo habéntes administrationem,
«
,*
&.
- hominum coram Deo.
Quod si étiam opértum est ovangelium
=»
10-
13.
14.
15.
1.
17. Cler.
(i .
ABCFLT':
G'SLTf
NARCDELT:
(pr.
:
: . LT:
^. Sr
m.) AT*:
.elt-ttur.
7»^'«.
(IKLTII
».
«>4. LT»•
:
<Ji
<•.
ieV.
4««».
I
i.
nABDFLT: iy««.
I.T: evrtortlrrtç
".'
•.
'
'
...
c
fin
:
II Corinthiens, III, 8 — IV, 4. 143
1. Apoloicie voilée (I, 13- VII). — r> C*J' L'Erungitt) jmiHimtèrti de vérité €111, 19-IV, SJ.
les enfants d'Israël ne pouvaient d'autant les chances de mort éternelle, enfin
parce qu'elle est essentiellement transitoire et
regarder la face de Moïse, à cause de caduque.
la gloire de son visage, laquelle de-
vait s'évanouir; ^ comment le minis-
tère de l'esprit ne serait-il pas plus
9. Glorieux; littéralement gloire. En vertn d'un
glorieux? ' Car si le ministère de GaL 5, >. bébraisme que nous avons déjà fait remarquer, les
Boai.3;6:7;S.
condamnation est glorieux, le minis- PrOT. 3, 3J. écrivains sacrés mettent souvent l'abstrait pour
le concret ^Glaire).
tère de justice est beaucoup plus
Rom. 3, 31. 10. Dans le premier ministère dont il est ques-
abondant en gloire. '" Et même ce >Cor.â,ie,ïl. tion au verset précédent.
qu'il y a eu d'éclatant dans le pre-
mier, n'a pas été véritablement glo-
rieux à cause de la gloire éminente
du second. Car si ce qui disparaît
* ' 1 Cor. 13, 10, S.
Luc. îl, 33.
bien davantage,
Ayant donc une telle espérance,
'2 b) Lex b Le ministère chrétien est un ministère
velu<« de vérité, III, 12-lV, 6.
obscur».
nous usons d'une grande liberté; Kom. H. 13. Moise... mettait un voile sur son visage. Voir
S,
-
corde que nous avons obtenue, nous 1 Cor. 13, lU:
de honte de nommer une
4, j ; 16, lu. solence humaine n'a pas
ne perdons pas courage - mais nous ;
Eph. 3, 7, S. liberté. C'est en vous seul qu'on est libre ».
Contemplant à face découverte. Ce verset
,
Colo•. 1, ÎJ. 18.
repoussons de nous les passions hon- Gai. 6, 9.
n'est pas traduit littéralement. Il faudrait : rece-
6' ,
Tovvov
I. liemi• defeBelo (I, 15•%' II). — 9^ f»>. MimUttnrimm m^Htmtim
CiL'câvit
illis
mentes inlidéliunt. ut
illuminâtio evangélii glùria' Christi,
ftitt i9'iV^ 9J,
non fulgeat
^ , -
tva-/-/tXiov
,
qui est imago Dei. = Non mim nosmct-
tixiùv
^6
^
, ,•-
*-
âè
&êov.
tx
)'
' ipsos pracdicAmus, sed Jesum Christum
Dôminum nostram nos autem servos
vestros per Jcsum • quuniam Deus qui
dixit de li'nebris lucem splendéscere,
:
:
.
,^ & '
*»• ipse illûxit in curdibus nostris, ad illu•
,
iv minationom sciéntiœ claritâtis Dei, in
facie Christi Jesu.
,,
*'/
^
' Tovroi' ti" ' Habémus autem thesaiirum istum in
vasis fictilibus : ut sublimitas sit virti'i-
, '
ij xai ^tv tisDei et non ex nobis. ^ In omnibus tri-
:
'
''' ---
bulationem patimur, sed non angustiit-
,
' mur aporiamur, sed non destituimiit
:
, * ^*^
linquimur: '"dejicimur, sed non periinus :
-
semper morlincationem Jesu in corpore
*^ & 7] (•^.
nostro circumferéntes, ut et vita Jesu
^. ,' ,.
' ' *^ manifestélur in corporibus nostris.
^ "]
y]
*'^"£
*'
ta
Semper enim
tem trâdimur propler Jesum
Jesu manifestt'tur
nos, qui vivimus, in
in
:
carne nostra
ut et vi-
mor-
^
,, ,,
*
-
mortâli.
vita
*^
autem
llabéntes autem
"Ergo mors
in vobis.
in nobis operàlm
eiimdum spiritum
,.
'
^^ xai -'
quod lociUus sum et nos crédimus,
propter quod et luquimur sciéntes
quoniam qui susciUivit Jesum, et nos cum
:
:
' '
' ,'
& ,.' •
]
*"'
Omnia enim propter vos ut gratia
litia :
. .)
. £.
.
*
4.
;. ' .
7.
.
Wasgenb.
LT:
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CurceUaexm :
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16. LT:
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Jésus •.
10. mABCG rell. [Kf «ve^r. Bow. . ,^, ti. .iittil. Grec de sortv <|ue >.
: •
t. 11).
H.
12.
C:
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^. rell. [KHf /uir.
t4. Celui qui a rrttutcilf• Jriui. Grec
a ressuscité le Seigneur Jésus
(.*>.
abonder
Im grue* qui aèonde. Grec
•.
>.
: • 1«
:
grAce ven
• celui i
13. kFT*• (p. iui) »a\. 17. Si cowries et «i Ugèru. Grec ; • si légère•
II Corinthiens, IV, 5-17. 145
. Apoloi^ie Toilée (l^ 15-VlI). — 8^ (ej. L'Érangil^ ministère dévouement (iV, 7.V),
33:
lî, 3i,
dont Dieu de ce siècle a aveuglé
le i;,2.3;24,U;
16, 11 1, S,
pas nous-mêmes, mais Jésus-Christ 9; 10, 11.
;
Eph.S,I;6,lI.
Notre-Seigneur; quant à nous, nous Gai. 1, 4.
Tlm. 4, 10. 1
déclarant vos serviteurs par Jésus; Act. 13. 3,
Hab. 3, 16.
pendant l'homme intérieur se renou- Hebr. S, 13.
Eph. 4, 23.
velle de jour en jour. <" Car les tri- Ps. 102, 5.
BIBiE POLYGLOTTE. — T. . 10
146 II Ad Corinthios, IV, 18 — V, 12.
''
' , -
I. lieale
-
MinUtertum mhn*$tnUomim ill\ 7-f).
' . ,-
xud-' uUûyioy bulntionis noslnD. supra modum in subli-
r]idr, ^'^
] iniUitc œtérnum glùriui pundus operàtur
in nobis. *• Non contcmplantibus nohis
;'« quœ vidéntur, sed qu.L' non vidéntur.
} L•nva
&,
,&
V•
. ^, ^--
oixia
&-.
, &,
^
, 7]
7]
Quae enim vidéntur, temporàlia .sunt
({uœ autem non vidéntur, e^térna sunl.
domus
V.
vutur,
mus,
in
' Scimus enini. quuniam
nostra liujus habitatiônis dissol-
quod a^dincationem ex Deo habé•
domum non manufâctam, jetérnam
cœlis. - Nam et in lioc ingemiscimus,
habitationera nostram quae de cœlo est,
si
:
terréslris
,&,. ^^^&,
' '
*
^^-
- superindui cupiéntes
titi,
' si tamen ves-
,.'/
supervestiri ut absorbeatur (juod mor-
:
, ^
telle est, a vita.
^'
,
^, Deus, qui dédit nobis pignus spiritus.
^ Audéntes igitur semper, sciéntes quo-
').(
*
,&
autem et bonam voluntâtem habémus
. ^, .
*^
magis peregrinàri a corpore, et priesén-
tes esse ad Dominum.
^&.
&, -
« pria corporis, prout gessit, sine bonum.
sive malum.
^^ " ergo timôrem Dor
Sciéntes
bominibus suadémus. Deo autem
&' fésti sumus. Spero autem et in consciUP
Setnl. Grieab. Bùck. al. : imovaafitioi). ïôta êtà ri a.). kCT: tfovior.
LVS* nBTL: ^
4. I>t Trfry.
r». I.T• irai. 6-9. KS©: Mvfia (
n.-ttâet)
12.
Une
ya'e
. V. 1. :
9a^^^ev. LU: »v»i» (^< 7.•«^>') âio. 9. Soit ab*mU. soit prfttmt*. on peul induil
6. F: (l. ànà) D (pr. m.) F: (1. «^^) irrec : • soit que nous demeurions (dan• ce
"'^
se voient, mais celles qui ne se voient Augustin, In Ps. xaii, n" 23.
pas; car les choses qui se voient sont
passagères, mais celles qui ne se
voient pas sont éternelles.
V. En effet, nous savons que si Terresirie
*
tlofnue
V. 1. Cette maison de terre, le corps. S'il est
appelé une maison, c'est par rapporta l'ume qui
cette maison de terre que nous habi- Job. 19. l'habite. — Une autre maison, le corps glorieux
4.
S>p. 15. après la résurrection, qui sera admis à l'éternel
tons présentement se dissout, nous Ii.3S,I2;3340. 9,
bonheur dans les cieux.
avons une autre maison construite JHebr. Pet.
9, 11.
14. 1,
par Dieu, non par la main des hom- M«t. Joa. 14, *.
1«. 5,
Pi. 119,
mes, et éternelle dans les cieux. Et Kom. 14
-
7,
5.
pendant que nous sommes dans cette Sep. 15. dépouillés de notre corps par la mort, mais parce
Is. 59, 11.
9, que nous souhaitons de revêtir par-dessus ce
tente, nous gémissons tous sous sa Mm. 26,41. corps une gloire telle, que ce qu'il a de mortel
Joe. 21, 21.
pesanteur, parce que nous ne voulons 1 Cor. li, 14. en nous soit absorbé par rimmortalité (Glaire).
pas être dépouillés, mais revêtus par-
dessus, en sorte que ce qu'il y a de
mortel soit absorbé par la vie.
^ Or celui qui nous a formés pour Coeleslis
doniue de-
cet état même, c'est Dieu, qui nous siderium.
a donné le gage de l'Esprit. Ainsi, Philip.
'^ 13. S,
Rom. 11,23. 8.
Cor.
nous marchons, et non par une claire P*. US,13,105.12.
1
17, 31.
ce qui est dû à son corps, selon qu'il Joa. 5, 22, 27.
1 Cor. 4, 5.
a fait ou de bien ou de mal. Job, 19, 29.
Rom. 1, 6.
Sachant donc combien le Sei-
''
Deo et
gneur est redoutable, nous tâchons
de persuader les hommes, mais nous
Job, 23, 15.
sommes connus de Dieu. Or j'espère Jer. 10, 7.
la. S, 13.
que nous sommes aussi connus dans Joa. 2, 25.
2 Cor. 4, 2.
vos consciences. *'^ Nous ne nous re- Soph. 1, 14.
a. Qui se glorifient.... c'est-à-dire au dehors,
15, 18.
commandons pas de nouveau auprès 1 Reg. 16, 7.
vis-à-vis des autres, mais non point dans leur
Hebr. *. 13. intérieur, en eux-mêmes. Ou bien, en supposant
de vous mais nous vous donnons occa-
,
2Cor.3,l;l,lî. un genre dellipse commun aux écrivains sacrés:
EccU. 41, 15. Ilsmettent leur gloire dansce qui paraità l'exté-
sion de vous glorifier à notre sujet, rieur, et non dans ce qui est dans le cœur ^Glaire).
148 II Ad Corinthios, V, 13 — VI, 4.
xtd
^£*,
, *^ ,
*^*
I.
sÏts
Leal• defenaio
. év
*^
(I,
rot
. »;
15 -Vil). — «° (d}, Mtntmlmrtmm f^rtituMnim €Vi, f*M!>.
&' ,&.
dnid'avov omnibus morluusest, er},O omnesmortui
sunt *^ et pro omnibus mortuus est
:
,
^'
.
*^"£2
" &,,
, '
.
ovôéva
-
et resurréxit.
"^
sccundum
Itaque nos ex hoc
carnem. Kt si cognovimus
seciindum carnem Christum sed nunc
jam non novimus. *'' Si qua ergo in
néminem novimus
,--
Christo nova creatiira, vétcra transiérunt :
%
,"
xai
'* ^^ ecce fada sunt omnia nova.
** Omnia autem ex Deo, qui nos re-
"Quo-
,, ^£
&
,
niam quidem Deus erat in Christo mun-
dum reconcilians sibi, non réputans illis
^ &&
&<. Obsecràmus pro Christo, reconciliàmini
^*
Deo. ^' Eum, qui non noverat peccâ-
.,
"VI•
' ^ '
xai
^ VI. Adjuvantes autem exhortàmur,
*
,.
xai te, et in nunc
die salutis adjûvi te. Ecce
tempus acceptâbile, ecce nunc dics S^^l
tis SI
,.
:
'
^
] &
, h &, h
ut non vituperétur minislorium nostrum
^ sed in omnibus exliibeumus nosmet-
.
14. LT• tl
16. LT* .
17. nBCI) FLT* tcJ narra. 3. DEFf (in f.) ^.
18. il) Midi v>âç. LT* 'V•".
. : 4. LT: tnnuvtirrti (eli. IV, 2).
21.
i.
LTe*re>. nBCDELT:
D (pr. m.) tî/Mfft.
(9. verset suivent,
te. Par k Christ. Grec • psr Jésus-Christ •.
:
2. D (pP• n»•) ^^'• ""fV y*? '^'y•*• VI. S. Sotre minitUrt. Grec : « le ministère
I
II Corinthiens, V, 13 — VI, 4. 449
. Apolof^ie Toilée (I, 15 -Vil). — " (d). L'Evangile mtniatère de forée (, 1-iOJ.
sont morts; *^ et le Christ est mort j^°^*;^i, 15. Qui est mort pour eux, et est ressuscité.
Voir la note sur Romains, iv, 25.
pour tous, afin que ceux qui vivent f")^ 4;9.
ne vivent plus pour eux, mais pour ^*^ *^*"^
celui qui est mort pour eux, et est ^^f;^
ressuscité. ^Tïs'.s.'
16. Nous ne connaissons plus personne selon la
^^ Cest pourquoi, dès ce moment, «o»
chair. Nous n'établissons pas nos jugements sur
nous ne connaissons plus personne
, , r> V,
^ .
.
3.
Cor. 15, iO.
?. liino»a•
des considérations liuraaines. — Si nous avons
-,
„, , .
. /-1 M • 6. , 5,
Jesus-Chnst, il est une créature nou- i•»™ 3, 4.
vous exhortons à ne pas recevoir en ^"3,%9. VI. 3. Ce verset se lie évidemment au premier,
dont il continue le sens. Ainsi le deuxième doit
vain la grâce de Dieu - car il dit ^°Tî -Ï Vi. ; :
être considère comme une parenthèse (Glaire).
« En un temps favorable je t'ai exaucé, Phu^'ï.^e.
,,
,
I. l^enfN derramio (1, III-WII). — •* Mortatio eumfrmtermttmtmtm €VI* ii'VttJ.
iv (, , ,
iv attvo/wçiuiç,
iv ijjaréitMç, *iv
,, "'fV
iv
tv
iv
iv
qvXuxmç,
iv
bus, in ang'ustiÎB, ^in plagis, in carcéri-
bus,
vigiliis,
in scditionibus.
in jejûniis, •
in
in
labAribus, in
castitâte, in
ftaxço^vftîn, iv iv
- scicntia, in longanimitato, in suavilal• .
,
aj'ift), iv àydnjj ' iv in Sin'rilu sancto, in charil.ilc non fîcla,
d^tiaç, iv
, 3^ ^ &eov,
âthùiv xui
((-
', ^ (- xai
"
«
'
arma
*
in verbo verilâtis,
justitisB
per gloriam. et
in virtute Dei,
a dcxtris et a sinistris
ignobilitâtom :
per
per
:
, , ,.
,
xai infumiam, et bonam famam ut seduc-
,
:
&, xai
'" - di ai
)}
tores,
cogniti
mus: ut
*"
et veràces
:
' f juasi
castigàti,
quasi tristes, semperautemgaudénti•
: sicut qui
moriéntes, et ecre vivi-
et non
ignoii, et
morlilicati
.
xai sicut egénli's, multos autem locuple-
&,
*^0
&
*
^ .
^* &
'
&
& '
.-iv
iv ,
-
'^
,
tantes
<'>mnia possidéntes.
* '
:
Os nostrum
tanquam
palet ad vos,
:
•^
liabéntes.
llorinthii,
oamdem autem
filiis
et
i ;;
;
xai
xui
(' dico. dilatâmini et vos.
'^ Xoh'te
bus. Qua; enim participâtio justitia?
jugum ducere cum infuléli-
cum
;
& ^ ; ^- ,& -
*^/
*^ iniquitsitc?
bras y '•
Autquae sociétas luci ad téii•
Quae autem convéntio Christ
ad Bélial Autquae pars fidéli cum inlidéli
-
'
,&&,
y
^* Qui autem consensus templo Dei cum
i^fo'ç*
3^
T)rt ivox
i iv xai
idolis? Vos enim estis templum D»^•'
vivi, sicut dicit Deus : Quoniam inlial .
^,
avoi
xai
. *''
^
xui
-
tàbo in
ero illorum
illis,
. ^,
ix xai populus. Propter quod exite de médio
^"^
,, &
fioç, xui
, '*
eorum, et separamini, dicit Dùminus,
et immiindum ne tetigéritis '" et ego :
, &,,
recipiam vos et ero vobis in patrem. :
Dôminus omnipotens.
VII• WII. lias ergo habéntes promis-
'
iv
xui
. iovv- omniinquinaméntocarnisetspiritus,
ficiéntes sanctificationem in timoré D4
.)
il•
9- )
: (pr. m.) F:
««(• V/UÙK.
(1. «^^«»-.
.
16. note. : itêttltimr, LT: '/!>»»*« ... to^ir
14• :
12. Pierce
H.
NhCKI.T: iUi9aTr. X*
1^ On du verset Ogure
m
vcmct dtna 1« l m
irtifiOf.
veilles, dans les jeûnes; ^ par la pu- 34; ie.i3: C. La science, non celle qui enfle et attire les
ît),
14, n.
éloges comme celle des faux docteurs, mais la
reté, par la science, par la longani- S Cor. 11, î; science ;
de Jésus cruciDé qui lui vaut de si
11, 23.
mité, par la mansuétude, par lEsprit- Cor. ï7. violentes oppositions et de si cruelles persécu-
9.
tions. — L'Espril-Saxnt et les dons spirituels (I Co-
1
Hebr. lï. 14.
Saint, par une charité sincère; ' par 13. rinthiens, xu; qu'il lui a communiqués.
1«. 5,
Jer. 3, 1&.
7. Les armes de la justice. Voir plus loin la note
la parole de la vérité, par la force de Gai. à, «S. sui Ephésiens, vi. — A droite, comme la lance,
Coloi. 11 1, :
Dieu, par les armes de la justice, à 3, 14. pour l'attaque, et gauche, comme le bouclier,
ProT. IJ, 11. pour la défense.
droite et à gauche; * dans la gloire et EccU. 6, 8-9. Saint Paul fait allusion aux attaques calom-
.i.
Joa. IS. 1 3,
nieuses de ses adversaires.
lignominie, dans la mauvaise et la Sap. 1,&:12.1.
î Cor. 4, Î,7,I0.
bonne réputation, comme séducteurs PhlUp. 1«. Ï3,
4, lï.
9.
4, lu.
*'^
comme tristes, mais toujours dans Joa.
Jac. î.
16, ÎO.
1, •10. Enrichissant beaucoup d'autres, des biens
spirituels qu'il leur prodigue, et des aumônes
la joie; comme pauvres, mais enri- ProT. 13, 7.
qu'il fait pour leurs besoins matériels.
Mat. SI. 19,
chissant beaucoup d'autres; comme
nayant rien, et possédant tout.
'' Pour S-
vous, Corinthiens, notre anioreni 30 Exhortation à la charité fraternelle,
bouche est ouverte, notre cœur sest provocalîo. VI, Il-VIl.
dilaté. '- Nous ne nous resserrons Job, 3, a. Vous resserrez vos entrailles; vous ne m'ai
Mai.
mez pas assez, vous mettez d'étroites limites
5, t.
1.
i
point pour vous, mais vous, vous res- Cor. 10, 33. votre alTection pour moi.
1
ProT. 21, 4.
serrez vos entrailles. '^ Rendant donc 2 Cor. 12, li.
selon que vous recevez je vous parle
î Cor. 1, 7.
aussi.
*' Ne traînez point le même joug Infldeleit
tileni.
14. Xe traînez point le même joug que les infidè-
les. Saint Paul a en vue les mariages entre chré-
que les infidèles. Car quoi de com- Ex. 34, 16. tiens et intidèles dont il a déjà établi les règles,
mun entre la justice et l'iniquité? ou 1
Dent. 7.3.
Cor. 7, 12-13.
I Corinthiens, vu.
2 Reg. 7. 14.
serez mes fils et mes filles, dit le Sei- Jer. 31, 9.
gneur tout-puissant ».
•Oanctin-
"VU. Ayant donc ces promesses,
'
c«olar. VII. 1. Ces promesses de vi. 16, 18. — Achevons
î Cor. 6, 16,18. notre sanctification, c'est-à-dire efforçons-nous de
purifions-nous, mes bien-aimés, de Lev. 11, 40; tendre à la perfection.
19, 2.
toute souillure de la chair et de l'es- P». 110, 9.
» Cor. 5,11.
152
,
*&,' '-
I. lieaU def«B»io
II
(I,
Ad
15- VII).
Corinthios, VII, 2-12.
— «* Mortatto md eonfirmfmttmtem ffT, H'VttJ,
& .'
ovâtya Câpite nos. Néminem la'simus, né-
'
,& ,
TJj
.^
*
ini ndaij
,
9'6 7]
^^ ,•
rij
-
ad convivéndum.
* Multa mihi fidûciu
omni
est apud vos, multa
milii glorialio pro vobis, replétus sum
consolatione superabûndo gaiidio in
,
&
Sed qui consolàtur humiles, conso-
*
'" , ât
d-
rfj
^ Dcus in advéntu Titi. ^ Non
lâtusest nos
solum autem in advéntu ejus, sed étiam
, ,,
*, rij ;
- in consolatione, ({ua consolâtus est in
'9-,
.
'9^,,'.-,
*Ort
vobis, referons nobis vestrumdesidérium.
vestrum fletum, vestram œmulationem
pro me, ita ut niagis gaudérem.
*
stola,
Quoniam
non me pd'-nitet
etsi contristâvi
: etsi
vos in epi
pœnitéret,
&
^, '
,. -
,
. &
'
&,
*^
videns quod epistola
ram) vos
non quia
trislati estis
contrisU'ivit
ad pœnitcntiam. Contristàti
ad ho-
nune gaudeo :
9' , -
autem tristitia mortem operâtur.
***Jâov , &sov
se^culi
" Ecce enini hoc ipsum, secundum
Deum contristâri vos, quantam in vobis
,
, , &,
1
!n^^.
.
, operâtur solliciludinciu : sed defens
, ^-
sed desidérium, sed ;emulationem, sed ,
TOI
d-irroç, ' eum
qui passue est
qui fecit injiiriam, nec propter
: sed ad manifestandam
eum
(ult.) *»<.
. MBCLT: Ilfàç Mcrrciitf. if IÎyw.
12. kCDET»: ov». I l.t•: : f.f»fr. BCEl
4. D (pr. m.) Ef (p. vfiSt) èartr. Vftwv vrtif tf/uw
5. LT: ânotr foxtr.
. C: (I. ir) in\. VII. 5. iVoi«« at>on« $(tu/fett t,tule torle dafflict
8. Lf Cp. ail. fi) ii. LT*
10. LT© (pr. loro)
11. LT©• CfiSç.
:
[Ljt Cp.
^. ^.
•'eT..ey.) h. [L]T*
Grec
R.
ainiRotcn tout •.
Et
: •
î Cor. , lî:
fraudé personne. ^ Ce nest pas pour 7-lî 9, : lï,
tissements. Cf. Matthieu, xix, 11. Le grec et la
Vulgate sont également susceptibles de ces di-
vous condamner que je vous parle Act.16-lS. W. Î3-34. verses interprétations (Glaire).
S Cor. ï 3,
ainsi car je vous ai déjà dit que vous
;
ll-l». 6.
;
PhiUp. I, 7.
êtes dans nos cœurs à la mort et à la Cor. 13, 31. I
î Tim. ï, 11.
vie.
J'use dune grande liberté envers Pro ci•
^
lu, 33.
5. Macédoine. Voir la note sur Actes, svi, 9.
tribulations. ^ Car, lorsque nous som- îCor.l,IÎ-13;
I, 8-10.
-
II.
& /
ivwTJiov
< ,-
Toû &.
vTttQ
'"•
^id
nêQiaaoTt-
sollicitiidinem nostrarn, quain
pro vobis '^foram I)eo
sumus. In consolationc autem nostra,
:
habomus
ideo consolali
,&] .^ -'
âè abund/intius magis gavisi sumus super
',. . ,
,
* ' fuit ad Titum, vëritas facta est, *' et
viscera ejus abundantius in vobis sunt :
, ,•
&^^ excepistis iUum. *'' Gaiïdeo quod in om-
&' -
& nibus confido in vobis.
VIII. de Vili. '
Notam autem fâcimus vobis,
fratres, grûtiarn Dei, qua• data est in
-
&
'^
Macedoniie
eccliisiis ^ quod in multo :
--
' ^ , () ]
nXorro»'
experiménto tribulationis, abundantia
gaûdii ipsorum fuit
péilas
simplicitdtis
et altissima pau-
eôrum,
eorum
:
abundavit
:
^
in
quia secundum
divilias
xcd
] * virli'item testimonium illis reddo, et
&, ^
', . , & -
fit
,
/;//«ç
Dei ^ ita ut
: rogarémus Titum, ut
quemadmodum co'pil. ita et perficiat in
,
' '^4'
xai
., * Or '
: xai
et
dine,
^ Sed
sermone,
ut et in liac gratia
quasi imperans dico
sollicitiidinem,
sicut in »'>ninibus abundàlis
insuper et
étiam vrstra'
etomni
abundétis.
: sed
vestra in
sollicii
per alioruiu
rharitati,
fiel
,
Non
16. nHCDKKKT• otV i.t Dwant Dhii Hirure, dan• le grec, au vcnet)
2. (pr. m.) B(;LT: to nliroç. 3- I,T«: *""« ccilciil.
4.
li. I,; ".
xR(l[)KFr• rell. •
6•
^9 /.
BL: ifijfitno.
vni.
l>areiilh««<>B
:>.
3. Je Uui
dan•
F.n»uite n'est
le
•
<
K'ff•
dans
irmoignage
le Rn*<'.
figure cl
II Corinthiens, VII, 13 — VIII, 8. 455
. l>i|;^ree««ion au sujet des rollectee (VIII-IX).
17, i-9.
tion, ils en ont eu une joie abondante, î Cor. 7. 5.
The*. 1, 6; 1
et que leur pauvreté extrême a ré- U. î,
î Cor. 11. 7,
abondiez aussi en cette sorte de grâce. Rom. IJ, Il
Colox. 14. 4,
* Ce que je ne dis pas comme fai- lPet.5 8. Preuve de la sincérité de votre charité. « Pro-
3.
Cor. 14 1 4,
batio dilectionis exbibitio est operis ». Saint Gré-
sant un commandement, mais pour goire, Hom. XXX in Ecang.
que, voyant l'empressement des au-
tres, vous fassiez preuve de la sincé-
rité de votre charité.
Ad
',
156 II Corinthios, VIII, 9-22.
II. Coatmeadatlo de eollectU (%'•).
.
'
•
,
'& ' ,
, '" Kui
on âi' vftùç
»; ixéivov
6
('
-
ai-
nus
* Scitis
factiis
illius inopi:!
consilium hoc do
enim gràtiam Dominî
Jesu Christi, quoni.Tm propter vos egé-
est,
vos
hoc cnim vobl»
in
non solum f/icere, sed et
cum
divites
:
esset
essétis.
dives,
nostri
"*
nt
I
-
Tioiijoui xui dîXtiv utile est, qui
&
**
velle cœpistis ab anno priore :
, &. )
" Nunc vero et facto perficite
^ , ^.
âè xai ut :
', ,
voliintas
&, '
xu&o *^ prompta est secundum id quod habet,
:
' .,, )
*^^
xui
xai
vobis aulem tribulâtio, sed ex œquali-
tâte. " In pra»sénti témpore vestra abun-
dantia illurum
illorum abundcintia vestrœ
suppleniéntum, ut fiât ipquâlitas, sicut
scriptum est *'' Qui multum, non abun-
dàvit et qui
:
inûpiam suppléai
& -
:
, "on
& .,, ' *^
TJj
iv
-
-
dem
Titi,
suscépit
étiam
pro vobis in corde
sollicitudinem
" quoniam
exhortationem quidem
sed cum sollicitior esset. sua
cum
:
^
xai solum autem, sed et ordinàtus est ab
] tÎj vff'
TJj
ecclésiis cornes peregrinationis nostrœ,
in banc gratiam quae ministrâtur a nobi»
'
^^ tatem nostram '" dcvitântes hoc.
~
i
:
' ,,
Ttj
^*
TJj quis nos
ministrâtur a nobis.
viti'iperet in hac plenitudine qn«
" Providémus enim
&.
(, ''
xai bona non solum coram Deo, sed étiam
coram hominibus. ''^ Misimus autem cup>
illis et fratem nostrum, (juem proba\
Srra, mus in mullis sa;pe sollicitum esi
nunc aulotn niullo «iollioitiorcm. col
10-
. ) Wasscnb. : 9/ltiy àiià ». - 21. SLTIl©: nforoiitti :jfoy«efttt
13.
18.
N(nr. m.) BCTM* Si.
16. ST': Som.
(pr. m.) T*: rùr àô. /utr'
19. LT: ly
^y.
X'f- (* «^'•)• G
.
. (in f.) :
—
t3 ts. 1^ <livi)tion dr• venots <IÎir<>ro dans \t> grf<
1!i. Ce venx-l Afiurc entre parcnllicscs dans le gr4
La gloire
Kncur mime
xele
SI.
•.
Dieu. Grec
ilti
».
Snqnrtir. Grec
—
• la gloire du
.V"(re Ixinnr volonU. Grec
: • le Seigneur
:
•.
:
II Corinthiens, VIII, 9-22. 157
II. Oiicression au sujet des collectes (VIII-IX).
' Car vous connaissez la bonté de Etcmpin
Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui ^ucgV
s'est fait pauvre pour vous, bien qu'il j^^ 'ï'%
fût riche, afin que par sa pauvreté ^J^
-^ '>
vous fussiez riches. *" C'est donc un 1^"°''•.'?'
Dan, A, S4.
*^ « Celui qui recueillit beaucoup ei. le, is, u. que 15. Celui qui recueillil. Il s'agit de la manne
les Israélites recueillirent dans le désert.
. 1 i .,,., Mat.lO,40-4î;
1 • •
eut pas plus, et celui qui recueillit a, 34-40. Exode, XVI, 18.
peu n'eut pas moins ».
*''
Grâce à Dieu qui a mis la même «iociorum
Tili et
non seulement devant Dieu, mais de-^•:»"- "• '*• alios fama necessaria est ». Saint Jean Chrysos-
tome, Serm. ccclv.
vaut les hommes. ^^ Nous avons encore f^gi^j, \' m. Un de nos frères, on ignore qui c'était.
' •
'
tiç' ',. -
,
OJiovâaioTSçoVy "^^ntnoii^rjati nokXij rj tiç
vntg ',
tire dôtXifoi »',
^^
xui
déotia multa in vos, ^' sive pro Titu,
qui est sucius meus, et in vos adjiUur
sive fratres nostri. apostoli ecclesiarum
&,
& . syoeihr
vy,
xui
'-
gluria Chrisli. -• Ostensiûnem orgo, quaj
est charitatis veslriL•, et nostrae glorisB
pro vobis, in illos osténdite in fàcieni
,
ecclesiarum.
IX• IX. ^ Nam de ministério, quod fît in
^ '.
' (JÏôu vobis. ^ Scio enini promptum animuni
vestrum pro que de vobis glorior
:
/^,. ,^)&^
xui apud Macédones. Quoniam et Achâia
parâta est ab anno praetérito, et vestra
œntulâtio provocavit plûrimos.
^
^ Misi autem fratres ut ne quod glo- :
, ) ,-
riéimur de vobis, evacuétur in bac part-
(xu^ nu- ut (quemâdmodum dixij pnrâti silis ^ : n•
*
cum vénerint Macédones mecura, et in-
xui dnuu- vénerint vos imparàtos, erubesc«imus nos
xuuovvi)^v
^'. ,
(ivu ut non dicâmus vos) in bac substântia.
uvj
xuvo. ''^
uuxuau
/; ^ Necessarium ergo existimàvi rog;ire
fratres, ut praivéniant ad vos, et prapa-
rent repromissam benedictionem banr ,
,
,
• ,
xui
-' Hoc autem dico Qui parce séminal
^
-
:
,&
Deus.
^_j
, ,,,'^-
* 8 Potens est autem Deus omnem g>*^^^H
-
xui
, xui ministrât
manducândum
bit semen
semen seminànti
pnestàbit, et multiplicà-
vestrum, et augébit incrc-
: et panem ad
.:
24. LT: lyâtiMrvjutrot.
/.. . G * «. ^ m. ovîijofi. nBCDEFLT: y«»i|/
2.
4.
5.
% ni.
Grcll. *
L:n^«v/(à(. : (cf. XI, 17).
n^entiyytlft. G rcU. :
il. (.rcc • donnez donc à ru&. et en face dot
7•
8.
.:
Lie:
10• L: OTTOfor.
Tt^o^^yj-ttu,
z/vroTt*.
H (pr. m.) BCDLT: ^ IX.
.'•
». même. Grec • de celte confiai
re sujet
^aver laqnotle noua nous sommes lout^s «le vou•)'
i^ue rnumiiiir. t;rcc • que auiin''ne •.
:
\•
II Corinthiens, VIII, 23 — IX, 10. 159
II. Ui|creNi«ion au sujet des collectes (VIII-IX).
Ps. 99, ï.
donne avec joie.
* Et Dieu est puissant pour faire p«e aban- 8. Toutes sortes de bonnes œuvres; toutes sor-
danler tes d'aumônes.
abonder toute grâce en vous afin reddet. ;
)'
tv/uoiaxiuv
^' '
' '
tv nuvxi
ifuîi.
—f Frnmlt euet»rUmm (IJ,
/'/'
tiûrum actiônem Deo.
*^) *^ Quoniam ministcrium
hujus ollicii,
iaii non solum suppict ea quaj desunt sanc-
', tis, sed étiam abûndat per multas gra-
^'
avovau
*^ ( &
tiarum actiones in Domino, •' per pro-
batiûnem ministérii hujus, glurtficantes
,, &
), ' '«
Deum
Irae, in
in obediéntia
evangclium Christi, et simplici-
tate communicatiunis in illos, et in om-
nes "et in ipsorum obsecralione pro
,
confessionis ves-
..
- vos,
X. Ipse autem ego Paulus obsecro
*
&
âiù
, &^ '&,-
CTOv, Christi, qui in fàcie quidem humilie
^ sum inter vos, absens autem confido in
^.
& --
bulëmus.
, &
^ In came enim ambulantes, non s
^
( - ne
/,,
4saçxa * ciindum carnem miliU'imus. ^ Nam ami
militiœ nostra; non carnàlia sunt, sed
poténlia Deo ad destruclionem muni-
)' ^ tiùnum, consilia destruénles, et om- •'
- .;
ai
* redigéntes omnem intelléctum in ob
quium Christi. ^ et in promptu habén
<! omnem
&
ulcisci inobedicntiam, cum im-
pléta fiierit veslra obi'diéntia.
^, ',,-.
''
' -
-
' Qua) seci'mdum fâciem eunt, vidél
, -
cogitet iterum apud se quia sicut ipse :
4
*'£«»'
^
àmplius âliquid gloriatus fuero de potes*
tate nostra, quam dédit nobis Dominus
H.L*
12. L:
.
^ Xf.
fiai•
Ai
Or» (L:
Îrtt-intOToliSr. .^
'ira et
... faotr). KSII: ''Irm-imor. {Srt-èÎÊ^.X ri
13• LT: âtà 3. CL: àUâer.).
15. nCD Cpr. m. utcrque) BFLT* >.
. 8: 1. (pr. m.) BFT: ^. 4. .s'CDEFT: orfa. It. Envnv U Seigneur. Grec • cnveni Dieu
^
:
L:
6s.
8.
.
LTHe:
L* T».
fiUnrtt.
G
LT• Mttl
rcll.
(I,:
[]•
"-^,
(in f.) Xfiori.
et i7^»y. 888. ; ^- 2.>
X. «. Ce verset figure dans le Rrcc cotre parenlÎ
SCS i rcurcpllon do • détruisant les projets • quh
reporté au verset suivant.
:
^ ^ &.
mrmmUtt (Xë-Xiti.
,
xadOiQsaiv
, ^, -
""/»'«
' elç
fxyo/îêiv
,
xai ovx tiç
âiù
in œdificationem, et
nem
'••
non in destructio-
non erubéscam.
veslrani,
Ut autem non exisliiner tanqnam
&
*® terrére vos per epistolas *" quoniam :
&,
,
& tv
*•^
ât
xai
ov/i
\•.
& {.
,
melipsos nobis. '' Nos autem non in im-
ménsum
sûram
gloriubimur, scdseciïndum men-
régula?,
Deus, mensuram pertingéndi usque ad
qua mensus est nobis
'-, **
t(f
"^ xai
vos.
" Non enim quasi non pertingéntes
ad vos, supcrexténdimus nos usque ad :
&
vos enim pervénimus in evangêlio
*~
, Christi *' non in imménsum gloriant<>;
:
,
inaliénis labùribus spem autem habt :
tescrescéntisfidei vestrje,invobismagni-
&, *^ - ficjiri
abundàntiam,
seci'indum
'^
régulam
étiam in illa
nostram
quae ult
in
)^. ''
vos sunt evangelizure, non in aliéna ré-
,"' & .
gula in iis qua> prieparâla sunt gloriari.
*^) '^ Qui autem gloriâtur, in Domino glo-
riétur. '" Non enim qui seipsum com-
* *
(. & '& .
:
Deus comméndat.
XI• X.I. Utinam sustiniTftis
'
.&^ --
'^ xai quid insipicntiae meœ. sed et supportfite
^ me ^îémulor enim vos Dei œmulatione.
:
12. * • nvviia.
14• T* «t• L (1383.) : v/<w>" (wt /eç ,^ ^^ bit. Grec ; • mais ils ne se reiidem <•'' nipte
qu'il• ec mrsuroni ou\n»omfs par et
iavrifc; ... X^tari), ix. K: (i ye'f -Xf•*)• SH: qu'ils »e comparent eu\ iihid'-s avec v.
13. Meturt est raluclio. dans le grec, n- •| i>tu'
(«f/fy-^e••)• Cf'dc.
18nBD (pr. m.) EFT: ovnorrfywy. 18. Dieu. Crée : • le ^eincur •.
l. DEF: Jiiftloy. nBDEFLT: drtixta9i. \\.3. Bi ne dégénèrent n'est pas dan• le free•
I
II Corinthiens, , 9 — XI, 3. 163
m. Apolog^ie ouverte (X-XII). — 9" it e»t »upéHeur me» aarermairem (XM-Xlti.
jusqu'à vous.
Car nous ne dépassons pas nos
'^
et »pud 14. Arrivés jusqu'à vous, nous sommes parve-
pentes nus à gagner votre confiance et vos cœurs.
comme si nous n'étions pas
limites,
parvenus jusqu'à vous, puisque nous ^.
^ ^^^ '
toribu*»
Saint Paul est supérieur à ses adversaires,
portiez quelque peu de mon impru- caveant XI-XII.
u.
dence mais supportez-moi - car je " ci
!
;XI. 2. D'une jalousie de Dieu; c'est-à-dire de
k''î."
suis jaloux de vous d'une jalousie p^^v.î? la jalousie la plus lorte, la plus véhémente. On
sait que les Hébreux employaient le nom de Dieu
de Dieu. En effet, je vous ai fiancés Gel.
Cor. lî,
IS.
3 Eeg. 19, 10.
V
gré. D'autres traduisent
4,
3.
pour exprimer le superlatif à son plus haut de-
Par zélé pour Dieu:
à un époux unique, au Christ, pour'lï
:
vierge pure. ^ Mais je crains que la. Jer. 3. Le serpent. Le démon sous la forme du ser-
3, 1.
54, 5;
pent.
comme le serpent séduisit Eve par Eph%%7.
son astuce, ainsi vos esprits ne se i^ii,":
104 II Ad Corinthios, XI, 4-17.
m.
, Vehemen• defeaslo (X-XII). — r AammrmmrUm tn^atmt (X§-Xtt).
navovc-yla
. ^
^
,
ifi&uQ^
&,, 8
elç Xf)i-
«»
/
nstûtia sua, ita
tri,
in Christo.
et éxcidant
qui venil, âlium
Chrislum pra-dical, quem nos pra>dicà-
vimus aut âlium spirilum acctpitis,
:
*
corrumpàntur scnsus vee-
Nam
a simplicitate.
si is
quœ est
.
S :
^
:
terémini.
, ' ,.'
^ ' Existimo enim nihil me minus i
,
:
« .
sum humilians, ut vos exaltémini? quo-
,^ &
^•
niam gratis evangélium Dei evangeli-
* zavi vobis y • Alias ecclésias exi)oliâvi,
accipiens stipéndium ad mïnistérium ves-
trum. • Et cum essem apud vos, et egé•
,
^^ .
&
/ ; '.^ .,^;
déerat, supplevérunt fratres qui vené-
runt a Macedonia et in omnibus siri'•
onere me vobis servavi, et servâbo.
^" Est véritas Christi in me. quoniam
,
,
regionibus Achàiœ. ** Quare? Quia non
/ & &,.
**
, ^^
^'^
diligo vos?
'^ Quod autem
putcm occasionem eorum qui volunt
Deus scit.
fâcio, et fâciam : ut àni-
.
,
-
,
** Et non mirum ipse enim Sâtanas
6
" , -
transfigurât se in àngelum lucis. *' N*^"
:
.
rum finis orit seouinlum ôpera ip
' ,
, *•
/ ) ^& rum.
'* Iterum dico lu• quis nu• putct
:.. ;.
;{.
4.
5• L:
LT*
drtix.
6• LT: ^-
Lf (.
».,
(L:
-^;
énl.)
4»).
».
IC.
14. nBI)
NbUEtT:
r^)r. m.) .: .
<ra/w /iutfér
&aC/ia.
L)£: *.
.- .
^
7.
9.
iO.
11.
KSLTH©:
D
(pr.
F*
.
(pr.
m.) hV:
m.) *
. ^. L
o'.
(. eli.
0.
ses
<J.
verset
le.
Lei grandt. Grec : • le> plus excellents •.
Bnlierrment. (irec : • en tout (el) en toutes cho-
•.
(.!
'
;
l'DIIII •m.Mit iiii MMsel e«t
12. F: ^. ves-nu>i
le grec.
.i,. ... 1.
:
il
II Corinthiens, XI, 4-17. i65
m. ApoIo|;ie ouverte (IL-XII). — 9'^ il est euttéHeur à »eu adveraatrm» (XM-XIMJ.
Pet. 5, S.
corrompent et ne dégénèrent de la 1
1
Cor. li, 33 ;
14, 10.
simplicité qui est dans le Christ. S*p. 1, I.
Eccll. I, 14.
••
Car si celui qui vient vous prêchait
ProT. II, 3.
4. Vous le sou/fririez avec raison; c'est-à-dire
vous auriez raison de l'écouter, s'il venait vous
un autre Christ que celui que nous î Gen.
Cor.
4.
15.
3,
4,
annoncer un Messie que nous eussions dû vous
Gai. 5, 10. annoncer nous-mêmes, et que nous ne vous avons
avons prêché, ou si vous receviez un Boni. 9 8, réellement pas annoncé, ou s'il vous donnait un
;
Corinthiens, ii, i.
I —
Non pour la science, la
1 Cor. 15, 7-11.
la vérité, je suis inhabile pour la Gal.l,lS;î,9. vraie science qui consiste à connaître Dieu, et le
î Pet. 3, 15. mystère de la justiGcation.
parole, mais non pour la science; 1 Cor. 1. 17;
9, î.
puisque en toutes choses nous nous i Cor. lî, 13.
Dieu le sait.
Mais je fais cela et je le ferai
'- p^sudo- a. Je fais cela, je vous prêche gratuitement. Cf.
V. 9.
"p""•"''•
encore pour ôter l'occasion à ceux
qui cherchent une occasion de pa- icor. 7, 7.
leurs œuvres.
1C
Je le répète que nul ne méjuge .xumquid
faible de sens, ou du moins souffrez- iasîpî'enfî
moi comme peu "
sensé: de sorte que
1
Job. «,.
. . . Eccli. 10, 9.
,
moi aussi je puisse me glorifier un
I". Je ne le dis pas selon Dieu. Si on prend ces
peu), <' ce que je dis sur ce sujet de ^^V. «, •!'
louanges en elles-mêmes, elles constituent un
166 II Ad Gorinthios, XI, 18-32.
III. %>hemeHii defeaiiio (X-XII). — 9» AdvermarUe i^mmtmt fXi-XII),
'
., &
XaUZy ov
ùffQoavvrj, iv ] rfj
xvçioy,
xav-
tv cundum Deum, sed
in hac substrtntia
quasi in insipientia.
gloria•. * Qiioni;ii
,
/ ,
*^'
, ,
^* 'En si
'"
xuv/rjaouui.
«
multi gloriantur
ego
cum
*^
glorii'ibor.
socundum carncin
,
urt/satre silis ipsi sapiéntes. ^" Siislinélis enim
tï xuTta&in, tï si quis vos in servitiitem rédigit, si quis
.
^,'), in
-'
dévorât,
lilur, si
si quis àccipit,
quis in fàciem vos cœdit.
si quis extôl
" St -
'
,
audet (in insipientia dico), aiideo et ego
; ;
:
,
' \4. ; ' «-
^- '^ llebrji'i sunt, et ego Israebtse sunt.
& ,,
:
»
, (^ ) ;
^^ et
'"
ego : semen Abrabiv
ministri Cbristi sunt (ut
dico), plus ego :
sunt, et
minus
in laboribus ph'irimis. in
ego
sûpici.
,
** moduni, in môrtibus fréquenter. *' Ju-
,
',
,
lapidutus sum. ter naufragium
maris "
fcci, noct•-
, , ,,,
'^*' et die in profi'mdo fui, in itinéri-
,
, &,
bus sicpe, periculis fliiminum, periculi-
latrnnum, periculis ex génère, pcricuî
ex géntibus, periculis in civiUile, pei
/ ' /,
^' solitudine, periculis
culis in in mari,
multis, in fam«,
in lab<
- et in
. ,
iv iv
,
-
-"^ et siti, in jejûniis multis, in frigore
;
j]
&, ^; -
,
& , &
. ^^ , -
^^
xavyy'iao-
liido
firmâtur,
omnium
ego non infirmor? qi
et
scandalizatur, et ego non uror? '"Si g!
ecclesiarum. -' Quis il
" , *
TOÇ . ''
/& *
riari
tri
opurtet
gloriabor.
Jesu Cbristi,
Bascula, scit
mésci pra^positus
quœ infirmilâtis meœ sui;
:
9*•
24• L:
23. L: vntftyti
24.
25. LT:
... .
(pr.
^».
(Soping.
1
II Corinthiens, XI, 18-32. 167
III. .4polo|^ie ouverte (•). — 9° It emt supérieur à «e« adrer»aire» (XM-XII).
fierai.
'' Car vous supportez volontiers ei quidem
les msenses, étant sagesvous-mêmes. .ua-erum.
20. Vous souffrez qu'on vous asservisse. L'Apôtre
-^*
Vous souffrez même
qu'on vous^^j^^ 3, ^ , ne regarde pas précisément comme une honte
asservisse, qu'on vous dévore, qu'on ^f^^*• " pour lui de n'avoir pas maltraité les Corinthiens,
comme l'avaient fait les faux apôtres, mais, par
prenne votre bien, qu'on vous traite ^^^i.^«' ',*•
une piquante ironie, il montre qu'il n'est infé-
rieur à ces faux apôtres qu'en une seule chose,
avec hauteur, qu'on vous déchire le dans le mal qu'ils ont opéré (Glaire).
visage. '^' Je le dis avec honte, com- ^^.\1]^.
me si nous avions été faibles sur ,'^côrMi!^i.
ce point. Au reste, ce que quelqu'un
ose je parle peu sagement) je peux
l'oser moi-même.
sont Hébreux, et moi aussi
2- Ils
u^^,, ;
'-'
dans le travail et les soucis, dans » The», s. s.
27. Jeunes fréquents, les privations forcées, et
des veilles nombreuses, dans la faim «., r. sans doute les mortifications volontaires.
Vehemeas
tifçovçêi
^, »
Ad
""^
Corinthios, XI, 33
defeBiilo (X-XII).
êtà tr
— 9*
— XII, 11.
AétwrmmHtm pre'mtal fXt-HMj,
'. ^( -
tram in sporta dimissus sum por mu-
ram, et sic eiTûgi manus ejus.
31^11• Kuv/ùad^ui
sîç
o'(ft(
dnoxu-
' XII. Si gloriuri oportct (non éxpc-
dit quidcm)
*
,, ,^ ) ,
:
&
il'rf
.
,^, , ^ hoç
('
^
in côrpore néscio
néscio,
sive extra corpus
raptum hujusmodi us-
Deue scit),
&
\^^< loqui.
'' "•
Pro hujusmodi gloriabor pro me
&
, :
' . , '
non ero insipiens veritntem enim di- :
,,
cam parco autem, ne quis me existimet
:
.,, .
audit ex me.
^
^ '
Ht ne magnitudo revelalionum exlol-
3- lat me, datus est mihi stimulus carni
meœ ângelus Sàlanae, qui me colaphizel.
* '^ " Propter quod ter Dominum rogàvi ut
'
, ' '^9^ - discéderet a me : "et dixit mihi : Siillicit
" ,. /
. mea nam
, virtus in inlirmita
^
• tibi grâtia :
^ perficitur.
,/
Libénter igilur gloriabor in inlirmi-
'
&, ,' .' '" Zfio
^-,
tâtibus meis, ut inhâbitot in
Christi. *" Propter quod placco mihi
contumtMiis,
me virtus
in
in
'
iv iniirmitâtibus meis, in
, necessitâtibus, in persecutionibus, in an-
dad'svw, gûstiis pro Christo : cum enim infir-
^', '}€
** Factus sum insipiens, vos me cof^H
-^.
*'
—
ti . mendari nihil enim minus fui ab ii
:
sec.
^.
22.l^*9a^y.
m. EF: J*»)•
ft/y, iltva.
'-T:
ô't
i.
^ ^^. (
Ni) (pr.
3.
(SLT*BI)
/iOi) (I,: J m.) ET*:
..
mtroxm^.
S'H faut te
[\\
fflorifirr {ecla n« convient
i"cll. []* »;
D (pr. m.) ELT: ->(\. L**»oWe. oss. LT*/»• tans doule), je virtnlrni. C.fvr cortci' il ne
^.
•
(LT: aararS). [1]* ï»a //i, vntf. 8. \[l.]i (ab grandeur de» n-vcUltoii• •. — l.c (jrec tvytt»m^
in.) Xa\. 9. LT (• ait. /<•) itieUat. 10- : (pr. (in • pour que je ne mVlùtc pa• •.
:
II Corinthiens, XI, 33 — XII, 11. 169
III. Apolog^ie ouverte (.\-.11). — :9^ H e«( mupérteur à me» adverMaire» CXt-JSJiJ,
le roi Arétas, faisait garder la ville vraisemblablement .frétas ^néas, qui monta sur
le trône l'an 7 avant notre ère. Il donna sa ûlle
des Damascéniens pour me prendre, en mariage à Hérode Antipas, le meurtrier de
33 et l'on me descendit par une fenê- saint Jean-Baptiste, .\ntipas ayant répudié cette
1 ». w, u. princesse pour complaire à Hérodiade (Voir Mat-
tre dans une corbeille, le long du suluîo,'s3.
thieu, XIV, 3), .frétas lui Gt la guerre et lui infligea
une défaite sanglante. Lorsque saint Paul se con-
mur; et c'est ainsi que j'échappai vertit à Damas. Arétas était maître de cette ville
et la faisait administrer par un gouverneur. On
de ses mains. ne sait si elle était tombée en son pouvoir lors-
XII. qu'il avait fait la guerre à Hérode ou si elle lui
' S'il faut se glorifier (cela ^j^i^e».
avait été donnée par les Romains.
ne convient pas sans doute), je vien- dmuî.ss.
drai aux visions et aux révélations pe. ne, is.
J'p'^'^'*:•
cessités, dans les persécutions, dans /^,^3• J*•
les angoisses pour le Christ, puis- *|^•/•/*•
que, quand je suis faible, c'est alors
que je suis fort.
" J'ai été peu sage, c'est vous ,^û,Zr
11. J«î n'ai été en rien inférieur ayec la grâce
de Dieu; quoique je ne sois rien, par moi-même,
qui m'y avez contraint; car vous „^^;,. par mes propres forces.
deviez me recommander, puisque je
j'j'^î'^j/.Yj.
n'ai été en rien inférieur aux plus
" ii-s'io.
Uom. U, 19.
eminents des apôtres, quoique je ^ai. s, s.
170 II Ad Corinthios, XII, 12 — XIII, 1.
&
*'
6 Tii
•
rlnslo (XIII).
mélsi
lâtus
niliii sum. ^' Signa tamcn apost'
,
niïnis xtd Thoant x«/ oirnutai. patiéntia. in siprnis, ri prod/o-iis. et vir-
tûtibus.
'' il yuo iaiiv d 7]\^ vntç ^^ Quid quod minus habuislis
est enim,
.; '
ti un «troc iyiù ov quod rgo ipse
pra) céleris ccclésiis, nisi
Xantoao&t non gravâvi vos? Donnte mihi hanc in-
&
dâixiuv ***Iâov, ixoluwç juriain. ^* Ecce tertio hoc para tus sum
, . tX&tîv ti^/«ç, xui ov xutuvuqxtJow venire ad vos et non ero gravis vobis.
,' , . *
:
..
'"^ filiis.
âè xai
tem libentissime impéndam, et superim-
péndar ipse pro animabus veslris licot :
él xui
,'
^'
uvtoi
xui
;
;' *^
quid per aliquem eorum quos misi ad
vos, circumvcni vos? ^•
et misi cum illo fratrcm.
Rogâvi Tituni,
Xnmquid
; ,
,
&;
. , ^, -
^^
;
- Titus
spirilu
vestigiis y
vos circumvénit? nonne
ambuinvimus?
^ ,
& ,
',
ledificationem vestram. '" Timco enim.
,^, ^ -
, &L•' invéniam vos : et ego invéniar a vobi>.
qualem non vultis :ne forte contenliono-
, xai
xui
^ ^'
ini
ipmulationes, animositàtes, dissensiont-_
detractiones, susurrationes, inflationeHHI
scditiones, sint inter vos
cumvénero,
et liigeam
liumiliet
multos ex iis qui ante pccca-
" no iterunf^
:
3LIII•
ini
/;' xai
per immunditia, et forniiatione, etimpu-
dicitia,
lK.lli.
In ore
quam
'
duurum
gesscrunt.
Kcce tertio hoc vtnu»
vel Irium téstium stabit
.iil
^Ê\
vos^"'
AHFLT«:
»..il.V. 20).
il9orioi •. G
4
21. (pr. Ml.;
14. MABFTt(p. T^irof)
LT ( ait. *oi) î^ocoy.
15. :
LT* (pr.) vfiQy.
^ (p. icrr.) . LT*: .7•'"'. |,:
LTeNABFG: //a'-ia•
19. cÎ:îoloYiijut9a. LT:
... 43. CelUiuiurr. i.rer
«0. (iuUt n'i-ut |>a• dan*
Mariram 9t». fiS: 9., ir Xf., lai. -nùrta. grec
II
II Corinthiens, XII, 12 — XIII, 1. 171
Conclusion (XIII)• — Rre»»ante exhorUtUon.
ne sois rien. ^- En effet, les marques ^°!;^; 12. Vertus dans le sens -Je prodiges, actes de
puissance.
(le mou apostolat ont été empreintes p^*|-*j*'i,
sais prêt à venir vers vous, et je ne ^^^'p- *• '' fait trois voyages à Corinthe. I.e premier et le
troisième de ces voyages sont indiqués dans Actes,
vous serai pas à charge car je ne ; XVIII. 1 : xs, 2 ; le second n'y est pas marqué, il a
cherche point ce qui est à vous, mais sans doute été de courte durée, pendant les trois
ans que saint Paul passa à Épbèse.
vous puisque les enfants ne doivent
;
qu a mon ...
arrivée, le ne vous trouve
••
GaL 4, 16.
* cor. 13, 10.
seulement de reprendre mais de réprimer, en
vertu du pouvoir suprême donné à l'Eglise dans
' ProT. ÏO.
. , . -, . 3.
la personne de ses pasteurs, les abus que vous
pas tels que je voudrais, et que Jac. 3, le. n'aurez pas su corriger.
vous ne me trouviez pas non plus Ec<Si. ,-
1
tel que vous voudriez
^
,.,,*. Kom. , .16, 17.
qu il ait c»'• ». : 1 »<>.
nùv ^^/<«.
II Ad
*
Corinthios, XIII, 2-13.
Coaeluiiio (XIII). -- MorlmU•
Praedixi, et prœdico, ut
'
',
tcai
(( ' xai
'',
peccavérunt, et cétcris omnibus, qunniam
S si vénero iterum, non parcam.
.
^ iv
&,- in
^ An experiméntum
meloquitur Cbristus, qui
qua'ritis ejus qui
in vobis non
&,
* ti toxav- infirmâtur, sed potens est in vobis? *
''
,& . xai
.
9^- ] ix elsi crucifixus
vivit
est ex infirmitate sed
ex virtute Dei. Nam et nos infirmi
:
, ,'
sumus in iilo sed vivémus cum eo i-x
:
'' -^
virilité Dei in vobis.
' Vosmetipsos tentiite si estis in fide :
.
;9^,
,
iavrwç
,
, ^',
'
-
^,
2.
sumus réprobi. " Orumus autem Deum ut
nihil mali faciàtis, non ut nos probÀti
appareâmus, sed ut vos quod bonum est
faciàtis nos autem ut réprobi simus.
:
^, '
*
^.
^, '/-
* Non enim possumus nliquid advérsus
. Gaudëmn
'
^ &,
enim, quoniam nos infirmi sumus. V'
,,
xai autem poténtes estis. Hoc et oramu
*^
vestram consummationem. '" Ideo b;i
absens scribo, ut non praesens durin
,--
agam, secundum potestatem, quam D'
'^,.&
non in destructionem.
'3
^^
'* De célero, fratres, ijaudéte, perfécti
^, - estote, exhortamini, idem sâpite, pacem
xai
babéle, et Deus pacis et dilectionis eril
.-
'' vobiseum.
*^
^
'^ Salutâte invicem in ôsculo sanct<>
Salûtant vos omnes sancti. *'Grâtia D•
*^
& xai
^
mini nostri Jesu Cbrisli, et churitas Dei.
^ .. xai
'^.
t^^7t:ty
et communicâtio sani'li Spirilus sil eu
omnibus vobis. Amen.
1
Maxtôortaç ,. âevr^ça
2.
iaj.9ti
G rell. *. .^-
>]),
3-5. L:
*• tl
(«oly. [êï]
G rell.
* XIII. t. Grec • je cl. ii
«I
9.
\tîç 4. :
koriv. 1. NABI) (pr. m.) FLT: 8. nF) p^ché et tout les autren <|uc. ^i je viea» «1•
ipr.
.
tiu>*i
m.)
10.
fiOi.
DEF:
(pr.
12. AF:
^.
m.) 1•: àUà vne^.
.. 1
kABDEKT: à
3. (]8• *.
«». LT* (ail.)
iniftoç
veau. Je nVpargncrai (personne) •.
1. Noua priori». Grec • je prie •.
• la .<teconde (lcUrc)l
sant parmi vous? ^ Car, quoiqu'il ait Sap. 1!. 13. 4. Selon la faiblesse de la chair dont était
revêtu. — Parla vertu de Dieu qui se manifestera
il
1 Cor. 5, 5
;
II, 33.
été crucifié selon la faiblesse, il vit ce-
Cor. 1, Î5.
I
parmi vous ou contre vous, ce que semble favori-
ser le texte grec, et le sens du t. lu (Glaire).
pendant par la puissance de Dieu. Philip. î, 7-S.
Act. ï. 32-33.
Nous aussi nous sommes faibles en Bom. GaL
9. 6, 4,
1, 1.
INTRODUCTION
La Galatie était la Gaule de lOrient. Des Gaulois, ayant quitté leur pa\ -
trois siècles avant Jésus-Christ, passèr(!nt d'abord dans le nord de la Grèce,
puis, bientôt après, allèrent s'établir en Asie, et se fixèrent aux environs
d'Ancyre, où on leur donna le nom de Galates. Assez restreint d'abord, lotit
territoire s'agrandit peu à peu. Au temps de saint Paul la Galatie était une
province romaine, qui occupait le centre de l'Asie Mineure. L'Apôtre y était
venu deux fois, d'abord au commencement de sa seconde mission apostoliqu
pour y prêcher l'Évangile et y établir la foi, ensuite au début de la troisièm
pour compléter et perfectionner son œuvre. C'est peu de temps après, vers '>
pendant son dernier séjour à Corinthe, qu'il écrivit cette Lettre. Elle
rattache ainsi par sa date à son troisième voyage aussi bien que l'Epitre jh
Romains et les Épîtres aux Corinthiens, avec lesquelles elle a des rappoi ;
Galatie; (|ue, sous prétexte de compléter son œuvre, ils altéraient son ensei-
gnement et imposaient à ses disciples de nouvelles pratiques, empruntées gy^ ,
rituel judaïque. Peut-être étaient-ce les mêmes qui avaient déjà soulevé ifl
esprits contre lui à Antioche. Au moins prêchaient-ils, aussi hautement <ju'o^'
avait jamais fait, la nécessité des œuvres légales et de la circoncision pour les
Gentils comme pour les Juifs. « C'est là, disaient-ils, ce qui s'enseigne et
qui se pratique à Jérusalem, dans l'Eglise-mère, sous les yeux et par les soil
des principaux Apôtres. Sans ces observantes, on ne fait pas partie du peuj
de Dieu et l'on ne peut avoir part aux biens promis à Abraham ».
Les Galates avaient d'abord opposé à cette prédication l'autorité de celui
leur avait apporté l'Evangile; mais ces nouveaux venus la récusaient, ou
moins ils disaient qu'elle était loin d'égaler celle des Apôtres de Judée al
INTRODUCTION A L'ÉPITRE AUX CALATES. 175
Seigneur avait instruits en personne et à qui il avait ré'élé tous ses mystères.
Ils aftirmaient que saint Paul lui-même avait reconnu la supériorité de leurs
lumières et de leur pouvoir, et qu'en leur présence, à Jérusalem, il avait dû
renoncer à ses principes et se déclarer pour la circoncision. Ebranlés par ces
raisons ou séduits par ces artifices, un certain nombre de fidèles semblaient
disposés à joindre l'observation des lois de Moïse à la profession de la religion
chrétienne.
A cette nouvelle, l'Apôtre prend la plume pour revendiquer son autorité et
rétablir la vraie doctrine ; et il écrit, comme d'un seul trait, cette lettre où son
caractère se peint avec tant de vivacité, et où respire toute l'ardeur, toute la
sollicitude, toute la tendresse de son zèle. Il traite ces prédicants, non comme
des hommes de bonne foi involontairement égarés, mais comme des séducteurs,
des docteurs de mensonge, qui ne cherchent qu'à surprendre et à asservir les
âmes crédules. Pour les fidèles, il les rappelle à lui, les reprend et les encou-
rage tour à tour. Nulle part il n'est plus concis dans ses raisonnements, plus
sévère dans ses reproches, plus affectueux dans ses exhortations.
On distingue trois parties en cette Epître —
1" La première est apologé-
:
corriger quelques abus et d'affermir les esprits dans la foi. (L. Bacuez).
EPISTOLA
APOSTOLI
AD GALATAS
, ,.^ &
tx
)•6
^ xai /
- Christum,
vit
omnes
^
eum
et
a mortuis
Deum
:
Patrem, qui suscita•
^
Dec
mecum
Patre, et
sunt
xai
, * 6• Domino nostro Jesu
semetipsum pro peccatis
Chrislo, * qui dédit
nostris, ut eri-
,
, . * ' xai secundum voluntâtem Dei
tri, ^ cui est gloria in Siécala siecul
et Patrisnof5-
^ ,-
&
^ '- iv
rum. Amen.
• Miror quod sic tam cito transferi-
^ .
:
&
, ,&'
&. ,
*
&
xai
xai
' S
.-
' '
Christi.
**
Sed licet nos,
evangelizet vobis prœtërquam quod evan-
gelizâvimus vobis, anathema
praediximus, et
aut nngelus de cœlo
-
; ,
&( &;
*^^^ accepistis, anathema sit. *•• Modo enim
^
r hominibus suadeo? an Dec? An quar
9-(
-
,, -
hominibus placére? Si adhuc hominibu^
. placérem, Christi servus non essem.
" Notum enim vobis fécio, fratr•
&&' .&,
* '
.
Jt
.
Christi.
-1
{.
3.
DEFT:
âUo• (Al.
8. NAT*:
10. Mill. al.
11. (sec.
.
(1.
:
^
inscr.
vnif) m^ï.
àlîo lî
m.)
17
BD
C•
Ttfoç
post
Ttréç\ Wossenb.
(.
4-
KS: tvayyilior.
fis.
âUo.
m.) FT* vuïr.
<i*'9f. a>. LT«* (ait.) /«>.
(pr. m.) FGL: yif (I. ).
(. 111.)
:
:
12.
Ic Krcc.
AD
1. 1. La fin (lu
lu. Careft-ce
maintenant ?
(pr. m.)
dei
homwutou
dSk MM».
verset Ogurc entre parcnlhèscf
de Dieu auf Jt
On peut traduire
hommes
:
daa»
ÉPITRE DE SAINT PAUL
AUX CALATES
r
I. '
Paul, apôtre, non par des J';•^^',^^*•. Prologue. — r, 1-10.
hommes, ni par un homme, mais par I. 1. Ni par un homme. Saint Paul commence
1 Cor. 15. 9.
Jésus-Christ et Dieu Père, qui l'a i«. se. i.
le ainsi à poser les fondements de son apologie.
ressuscité d'entre les morts, -et tous joîÎ », lâ-ï» ;
Eglises de Galatie. •
"*
Grâce à vous et paix par Dieu sa•••»»"©.
qui est la gloire dans les siècles desRI^^,s^, 2. Églises. Ces paroles donnent à supposer
Aux
qu'il y avait plusieurs églises chrétiennes dans
siècles. Amen, **','î5*V,'7.*'
la Galalie. —
De Galatie. pourrait bien ne s'a-
^ Je m'étonne que vous ayez passé oai^'is. gir que de la partie de la province romaine de
Galatie où saint Paul avait fondé des Églises lors
si vite de celui qui vous a appelés à d^*irLm
la grâce du Christ, à un autre Évan-2
gile " quoiqu'il n'y en ait point d'au- ict.' n/n.
;
^. de son premier vovage.
3. Grâce... et paix.
thiens, I, 3.
4. Ce siècle mauvais, le
Voir la note sur
monde où
I Cortn-
se produit
le mal et qui excite au mal.
tre; seulement, quelques personnes g^lmi.
sèment le trouble parmi vous, et veu- lIv.•!,' io:
6-7. Un autre Évangile. Saint Paul a ici en vue
l'Évangile que prêchaient les faux docteurs. C'é-
lent renverser l'Evangile du Christ. fÎ^/so-Jelil'. taitau fond celui de Jésus-Christ, auquel ils joi-
gnaient la pratique de la loi de Moïse, mais cette
* Mais si nous-mêmes ou un ange Ejae addition suffisait, comme le dit l'Apôtie, pour
veruni renverser l'Évangile du Christ (Glaire).
du vous évangélisait autrement Evange-
ciel
que nous vous avons évangélisés, j^^^\^
qu'il soit anathème. * Comme ^ous Comme nous Vauons déjà dit, quand nous
^^l\^' ^^ .
9.
l'avons déjà dit, ainsi je le répète : ^^*'^• ^^ sommes venus vous évangéliser.
J, 4.
J
des hommes ou de Dieu que je désire 28, 20. le.
Mat. 24. 6,
*^*Hxovaarb
(,
Ad
11•,
iftrjv
Galatas,
15).
7]•
— 1*
I, 13
J^/Me apomtolmtum
—
'^Audistis enim conversationem
II, 5.
m ChHmIo €if ii'téj.
meam
noTt ty
,
Tut 'lovâuïofuy, on xu&'
- aliquÎUidu in judaismo : quôniam supra
, .
éâiwxov T/]»' v^fou, xai modum pcrsequébar ecclésiam Dei,etex-
dOvv **x«t tv *Jov- pugnabam illam, ** et proficicbam in ju-
,,
&^
, ^,
^'
âf:
*'
*^
&
,'
^,
*
*' Cum aulem placuit ei qui me segi'
^
:
,
^^''
,
'.
'
, /«
^^''^
*'^
-
'-
Damascum.
Deinde postannos très veni Jeroso-
'"
. ^' ".
& - -
&, scribo vobis
non méntior,
ecce coram Deo, quia
, ,&,--- ^'^"
'^^
'^'
ciaî. ^'Eram autem ignûtus fàcieecclésii^^
Judii-ae, quœ
tum autem auditum habebant Quôniam
qui persequebâtur nos aliquândo, nunc
erant in Christo
:
: " ti
"^' '^, -
evangeh'zat (idem, quam aliquândo ex
&. puguâbat :
'"
et in mo clarilic;'ib.iiii
Deum.
.,
seciindum revelaliônem et coutuli cum :
&,,
^, (, , ,
rerem, aut cucurrissem.
3 '^' ", ^ Sed neque Titus, qui mecum erul.
, * cum esset gentilis, compùlsus est circu^gHI
sed propter subintroductos fa^'
&- cidi :
'
*3 Car vous avez ouï dire que j'ai **^;"'„" ^jT.'" 13. J'ai persécuté, d'où il y a lieu de conclure
qu'un homme, si emporté contre les chrétiens,
vécu dans le judaïsme; qu'à acu n. 6; n'était pas alors imbu de leurs doctrines.
autreft)is
toute outrance jai persécuté TEglise phiup. à, i.
ir\• .1'• 'I'.
*^*'•
de Dieu et lai ravasree, '* et que je oe. 13,9.
*'•
14. Des traditions de mes pères. Voir la note
•
sur Matthieu, xv, i.
'•
.Cor 15 9. 1
,, M«tJ3,î3-S4;
me montrant
...
zélateur outre mesure u, î.
Luc. Il, 4Î.
, , ,
'"
et sans venir à Jérusalem près de '^\' u.' 17. Arabie. Peut-être le désert d'Arabie, dans
les environs de Damas. Le nom d'.^rabie désigne
/g",'
ceux qui étaient apôtres avant moi, /^"J'ii^^i'ij la contrée gui s'étend entre l'Egypte, la Pales-
tine, la Syrie, la Mésopotamie, la Babvlooie, le
je m'en allai en Arabie, et je retournai "(joVii^ls! golfe Persique et la mer Rouge. — Damas. Voir
encore à Damas. les notes sur Actes, ix, i et 11 Corinthiens, xi, 32.
gile que je prêche parmi les gentils, parce qu'en cette occasion il n'eut que peu ou
^ c"or'V2',%. point de rapports avec saint Pierre. Barnabe. —
et en particulier à ceux qui paraissent |™'."'. Voir la note sur Actes, iv, 36. —
Ayant pris Tite.
Voir la note sur II Corinthiens, u, 13.
être quelque chose, de peur que je ne ;,*'^, 2. D'après une révélation; non point mandé ici
j j.
Ttj &
]' . &
vnoTayij,
(1*11•1»1)•
Tm
•
— ** Apomtottea
*^
mus
mâneat apud vos
rjum éoetHum fti, i-iSJ.
ôè
^,
'
&.
,
' -
dcbântur esse aliquid (qualcs aliqudndo
fi'icrint, nihil mea intcrest, Deus perso-
, ,-
nam hominis non àccipit : mihi enim
xovvreç qui videbantur esse aliquid, nihil conlu-
lérunt.
'-<« Sed econtra cum vidissent quod
,
' ^ crédi-
xad - lum est mihi evangélium prxpiïtii, sicut
* ( et Petro circumcisionis * (qui enim ope-
&
',
xai -),
,
' xai
ràtus est Petro in apostolâtum circumci-
sionis, operatus est et
' et cum cognovissent gràtiam quae data
mihi inter gentes) :
,,
, '
'
xai
xai
&,
est mihi, Jacobus, et
qui videbantur coliimnsB esse, dextras
dedérunt mihi et
Cephas, et Jounnes,
Barnabae societâtis : ut
.
^'^
nos in gentes, ipsi autcm in circumci-
**"
,.-
&
^ 8-
sioncm
res essémus
hoc ipsum fâcere.
:
'° tantum ut paijperum mémo-
quod étiam sollicitus fui
:
^
ei réstiti,
.
&, &,
* *
hensibilis erat. *' Prius enim quam
--
nirent quidam a Jacobo, cum géntibu»
xai edébat : cum autem venissent, subtra-
& .&
hébat et segregabat timens eos qui
. ^, *^
xai
xai
- ex circumcisione erant.
ejus consensérunt céteri Judiéi, ita ut et
se,
" Et simulationi
&& ,','
Bàrnabas ducerétur ab eis in illam si-
mulationcm.
'^'
'*
,
Cephae coram omnibus : Si tu, cum Ju
>& , xai
''; *•'*
&
da'us
daice
" Nos
:
sis, genliliter
non ex géntibu
non
judaizà
.
8.
9.
10-
KL:
mCD
K[L]Ht
{.). HATf
(pr.m.) FLT«:
Wassenb. * .
(p. >;/««*<)
*.
/"*»'•
(a. *eoç) '.
peccatores.
.
13. Grot,
14. LT:
: 9
*:^». «• i« |I.: «/i
... tj vnomUa
Viir. Cb«• G ri
. Apolofia (, 11•1» 15). — «" il mnmeigne comme lem Apotrem f#/, i-iSJ.
munion; afin que nous prêchassions, l'cor. 9,'»o. le lui donne indubitablement ailleurs. 3» U —
est évident que le personnage dont il s'agit est
sre utils, et eux aux cir-
nous, aux gentils, un personnage éminent. égal, sinon supérieur
à saint Paul, par conséquent apôtre comme lui.
concis. *^ Seulement, nous devions ^^ ;^3^•-
Son exemple fait fléchir Barnabe et menace d'en-
nous ressouvenir des pauvres ce que *• '" '»• '* traîner toute l'Église d'.\ntioche. Saint Paul fait
:
tils; mais quand ils furent venus, il se est parlé de dissimulation ou de défaut de fran-
retirait et se séparait, craignant ceux chise. Cela ne suffit pas néanmoins pour justifier
l'hypothèse d'une scène concertée entre les deux
qui étaient circoncis. Et, à sa dis-'^ EcclL 10, I Apôtres, ou d'une discussion feinte pour l'instruc-
simulation, acquiescèrent les autres
tion de leurs disciples. M
cette Interprétation ni
cette hypothèse ne sont naturelles. On n'y a re-
Juifs; de sorte que Barnabe lui-même couru que dans une intention apologétique, afin
de couper court aux objections et de mettre en
fut entraîné dans cette dissimulation. même temps à couvert la conduite de saint Pierre
et de saint Paul. Mais on a pris le change, et on a
*^ Mais quand je vis quils ne mar- audacter
reprehen- substitué un tort véritable, un défaut de droiture
chaient pas droit selon la vérité de dil. dans l'un et l'autre Apôtre, à une pure inadver-
tance ou à une erreur de procédé de la part de
l'Evangile, je dis à Céphas devant Mat. saint Pierre; carie mot de saint Paul, que Pierre
10, s;.
le. 16, 7. était répréhensible, n'entraîne pas d'autre consé-
tous « Si toi, étant Juif, tu vis à la
:
1 Tlm. 5, ÎO. quence et n'a pas plus de portée. U signifie seu-
Act 10, 15 lement que la conduite suivie par saint Pierre
manière des gentils et non en Juif, ;
,t,* 16, 3
donnait lieu à des interprétations fâcheuses, que
^'•**•
comment forces-tu les gentils à ju- ses égards pour les préjugés de ses compatriotes
étaient, contre son gre, de nature à confirmer les
daïser? '^ Nous, de naissance nous s cor. n, m.
Juifs dans leurs prétentions, ainsi qu'à inquiéter
sommes Juifs, et non pécheurs dentre e^'. i, u. et à rebuter les Gentils. Rien n'indique qu'il eût
en cela blessé sa conscience le moins du monde.
les gentils . Dieu voulut qu'en cette occasion il fut averti de
ce qu'il avait à faire, non par une vision comme
à Joppé, mais par un collègue et un subordonné
aGn que son humilité pûtserrir à l'édiQcation de tous ». (L. Bacuez].
u. saint Paul avait reproché à saint Pierre de s'être retiré de la table des gentils dans la crainte de ,
scandaliser les Juifs convertis ce qui pouvait faire croire aux gentils qu'ils élaient obligés de se confor-
;
mer à la manière de vivre des Juifs, et par là même gêner la liberté chrétienne. Mais ce reproche n'at-
taque nullement la suprématie du prince des Apôtres; car, dans de pareils cas, un inférieur peut et quel-
quefois doitaverlir avec respect son supérieur; et, comme le remarque saint Augustin, saint Pierre le souffrit
avec une douceur, une humilité, une patience dignes de celui à qui le Sauveur avait dit Tu es Pierre, et :
,
II. Para dofrmatlra (II, -V, It). JumtUtm mm 0éÊ» ChHsH ritf i«-#l#, M>.
*• on
/
ov âixmovTui '* Sciéntes autem quod non justili-
&
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&,
& ;,.
"£i
, ., xui
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/»'
ix
nùau '.
-
calur liomo ex oporibus
iidcm Jcsu (Ihristi
Jesu crédimus, ut justificémar ex
Christi, et
ter
non ex opcribus
quod ex opéribus legis non jusliiica-
bitur omnis caro. '" Quod .si quaîréntes
jusliiicâri in Cbrislo, invénli sumus et
: et nos
lep^is.
letfis
in
nisi
Christo
: prop-
per
ii<l•
.
'*
ipsi peccatôres, numquid (^bristus pec-
â cati minister est';* Absit. '* Si enim qua*
deslrwxi, iterum haec aedifico : pr.pva-
*^ ^, ricatorem me constitue.
^"
&.
,
, ,
'^ &
Çjj
^
•
*• Ego enim per legem, legi morluus
d-,
^'
. -
*'
nuncvivo in carne in fide vivo Filii Dei,
qui diléxit me et tradidit semetipsum :
:
, (^.
pro me, ^' Non abjicio grâliani Dei. Si
9 ^ ;
Cbristus mortuusest.
III•
&, -
' Trj
. III.
fascinâvit
'
insensâti (".alala•.
^,' ; -&
rum oculos Jésus Cbristus prœecriptus
;^,
'^
est, in vobis crucifixusy ^ Hoc solum a
'
&
;').
^' ; ,
' ;
*
^
-
vobis volo discere Kx opéribus legis
Spiritum accepistis, an ex auditu fidei?
^ Sic stulti estis, ut
nunc carne consumméminiV * Tanta
estis sine causa? si tamensine causa.
5 Qui ergo tribuit vobis Spiritum. et
:
. & &
& - ^
(
*
-
operàtur virtûtes in vobis ex opéribus
legis, an ex auditu fidei? * Sicut scrip-
:
&)
:
"
^ tâtum est illi ad justitiam. Cognoscite
" ergo, quia qui ex fide sunt, ii sunt filii
Sii
.
1. G
(.
17. Rell.
18. iiSLTHe•.
20. )
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... ; ^<^' ^ ^'«•
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li s. ». >.
Ii.
7.
8.
19.
;
|•
ic
5 S.
20. Je vis, tion plus moi, mais le Christ vit en
la croix. ^^ Mais je vis, non plus moi, y-v^i moi. De même que nous sommes morts au
s-
•» Bar. 11. 3,
mais le /-U
• *
1 • • •
Christ vit en moi. Car si ieBom.6 6;4,î3. péché en Jésus-Christ, nous sommes ressus-
, , Gai. 6, 14. cites en lui, et nous participons par l'Esprit-
, . . "i
Vis maintenant dans la chair, j y vis ? çor. 5, u. Saint à sa vie. • Id est, non vivit ille qui quon-
en la foi du Fils de Dieu, qui m'a Hab.i,'4. dam vivebat in lege, quippe persequebatur Ec-
clesiam,vivit autemineoCbristus, id estsapientia,
aime, et s est lui-même livre pour eph. ro. fortitudo, sermo, pax, gaudium, ceterieque Tir- j.
\
• • Joa. 8, 39.
• .
ceux qui s appuient sur la foi, ceux- Kom. 9, s. L'Apôtre veut dire <|ue c'est la loi qui fait les vé-
ritables enfants d'.\braham (Glaire).
là sont les enfants d'Abraham. ^ L'É- iii^'llg'.' 8. Toutesles nations... note sur Romains,
criture prévovant que c'est par la foi ^ V, 11.
, ,
rx• '•. •
,<
Gen. lî, 3. • 1 .
'"12çre oi ix
\4,
^^"
fia/"
(-
(II,
'
Ad Galatas,
1-%', IS).
avr
slaiv,
—
III,
«° IVatmrm et
in te omnes
sunt, benedicéntur
^°
9-21.
me^pmm legtm
gentes.
fidéli Abraham.
Scriptum est
fti.
.
8
"^, ', ir - enim Malcdictus omnis qui non per-
:
, ,
^' ^ .
* '
*'*
iv oi'rfiiç
-
in libro
autem
Deum, maniféstum
in
legis, ut faciat ea.
lege ncmo
est
*'
justiticatur
:
Quoniam
apud
quia justus ex
^
«' «- fidevivit.'•' Lex autem nonestexfide, eed,
" ,,
^^ *' Christus nos redémit de maledicto
pro nobis malediclum quia
' legis, factus :
. ^ ^'iVa
scriptum est
pendet in ligno
Maledictus omnis qui
:
^ .
dictio Ahrahœ fieret in Christo Jesu, ul
&,
*,
3•( &
*'^
'
pollicitationem Spirilus accipiAmus per
fidem.
'' Fratres fseciindum hominem dico)
.
^^& '
' ,
' ,
, . &
ai
''
*^
''
-
tamen hominisconiirniâtum leslam«*ntum
nemospernit, aut superordinat. '• Abrahœ
dictée sunt promissiones, et sémiui ejus.
Non dicit
sed quasi in uno
: Et seminibus, quasi
Et sémini tuo, qui est
Christus. '' Hoc autem dico, testaméntum
:
in multis :
d-sov
'
/',;
ÇOÎ,
*^ ,. -
'
coniirmatum a Deo quœ post quadrin-
géntosettriginta annosfacta est lex, non
irritum facit ad evacuândam promissio-
nem. Nam si ex lege heréditas, jam non
'"
.,
&.
^ .
,
**
, '"
'
&^
<» Quid igitur lex? Propter transgres-
siones posita est donec veniret semen.
cui promiserat, ordinâta per àngelos in
. autem
manu '" iMediâtor
mediatôris.
, & .- '^*
^«;
unius non est Deus autem unus
:
esl.
*' Lex ergoadvérsus promissa Dei? Ab-
sit. Si
vificare,
enim data essel lex
vere ex lege esset justitia.
quœ posset vi
nB: ir
[K]* iy9f.
yéYfonrai.
X^. (pr. m.) F: (1. i»ey.)
21. [L]• T. 9li• LT: èm rofie Sr ^r.
ti.
!S.
Celui qui. Grec • l'homme m»• ••
:
» Ceux donc qui s'appuient sur la foi ». La foi, vivifiée par la charité, jointe aux
bonnes œuvres et à la pratique des vertus.
seront bénis avec le iidèle Abraham.
^" Et tous ceux qui s'appuient sur 10. Les œuvres de la loi, les prescriptions mo-
^"«îlarc- saïques.
""'
les œuvres de la loi sont sous la ma-
lédiction. Car il est écrit : « Maudit Act-u, lo;
«
„„
Maudit quiconque est pendu °" Pet. t, 22.O». 13, 14.
1
14. La promesse de l'Esprit; c'est-à-dire l'Esprit
bois! » *^ Afin que la bénédiction /cor!*',»"'. qui avait été promis implicitement, Genèse, xxii,
1", 18; mais explicitement, haie, xliv, 3: Ezé-
donnée à Abraham fût communiquée /^ \^\^ chiel, XXXIX, 29; Joël, 11, 28 (Glaire).
aux gentils par le Christ Jésus, pour ^°'°-,|; ^- *>
que nous reçussions par la foi la pro- ^'.'
messe de l'Esprit.
*^ Mes frères (je parle à la manière Promisitio
Abrahie
des hommes), quand le testament racla.
d'un homme est ratifié, personne ne Deut. 4, 2.
16. Les promesses de Genèse, xii, 3; xxn, 18;
le rejette, ou n'y ajoute. ^^ Or les pro- ^|^''•,^• '3^-
—
\ombres, xxv, 12. Il ne dit pas, c'est-à-dire
messes ont été faites à Abraham et à 7,5-e " ;18,1S;
16.
Dieu. —
A ceux... à celui. La postérité charnelle
d'Abraham a été fractionnée en plusieurs races,
celui qui naîtrait de lui. Il ne dit pas : nations et familles. Sa postérité spirituelle, la
race des croyants, est une. formant en Jésus-Christ
« A ceux qui naîtront » comme parlant
qui en est le" chef un seul corps. « Si unum semen,
,
de plusieurs, mais comme d'un seul : unus Jacob, unus Israël, et omnes gentes unus
in Cbristo ». Saint Augustin, In Psahn. cxlvii, 28.
« Et à celui qui naîtra de toi », c'est-
à-dire au Christ. ^^ Voici donc ce que Heb/'ê is' 17. Quatre cent trente ans après. La loi venue si
,
* && ,.
& -
^'
(
II.
'^
Para
'^'
dofTBiatie» (II, -V, 18).
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— «* Mmtmrm mt rnmtmm tm^tm (Ui, t9'V, iH},
.^' ^•'
ubi venit iides, jam m in sumus
&. ^^-
&
.
^*
*-
sub pœdagogo. ^*^ Omnes cnim fi'lii Dei
'
eslis pcr iidom, qua- est in Cbristo Jesu.
^'' 2" Quiciimque enim in
Christo baptizâti
&, ", estis, Cbristum induistis. '' Non est Ju-
&, . ,
da'us, neque Griecus
.
non est servus,
-'
:
, -^-
ergo semen Abrahie estis, secundam
,
,^
promissionem herédes.
IV• ,' IV. Dico autem Quanto témpore
'
:
.
lieres est,
,
. ^
cum dominus omnium ^ sed sub tu-
sit
usque ad proeii-
toribus, et actoribus est,
nilum lempus a pâtre ^ ita et nos cum :
:
,,
v7Jnioi, essémus pârvuli, sub eleméntis mundi
^
,
& .^ ,, '
*)
^"
,-
, 7]
Atubi venit plenitûdo témporis, misit
^
'.
. ( &&-
, , ''"
^, misit Deus Spiritum Filii sui in corda
vestra, clamântem Abba, Pater. ' Ilaque
jam non est servus, sed filius. Quod si
et hères per
:
Deum.
&
filius,
- &;,
iis
' &
d-, '•
Nunc autem cum cognovéritis Deum,
&, - immocogniti sitis a Deo : quomodo con-
vertimini iterum ad infirma etegénael••-
^^
ménta. quibus diMuio servire vultis?
'" Diesobservatis, etmenses, ettémpora,
10.
Kt
DEF:
(a. ^lôr) TO». nBT*:
»«"« /> «"'' iiaifov(.
,.
3. BD (pr. m.) FT»: vf4t9a.
6. DEF-f Cp. vioï) 9tov. GSI.Te: fy. ». Héritiers t iK-ritiera
7. [OJ* 9ti iià Xf. LT (ABC): «i. 9ti
(C habcl suhsjTipt. in fine pag.; C' 9. i.
IV. C Père. Grec • le |»èrc •.:
'^^
Mais l'Ecriture a tout renfermé J^^^g^^. a. Le mot tout est pour tous les hommes. L'A-
pôtre ne fait que répéter ici ce qu'il a dit précé-
sous le péché, afin que la promesse demment, Romains, ni, 0, savoir que Us Juifs
,., 1• 1 r I• Rom. 3, 9.10; et les Grecs (c'est-à-dire les Gentils) étaient tous
•
-^ Car vous tous qui avez été baptisés Eom. s. n. 27. Vous avez été revêtus du CAriei. Voir la note
quand nous étions enfants, en usage parmi les Juifs charnels, et qui étaient
aussi, GaS*3,*î<!" des instructions grossières et Ogurativesque Dieu
nous étions asservis aux premiers élé- ^°™ -'• '> donnait au monde (Glaire).
ments du monde.
4. La plénitude du temps; c'est-à-dire le temps
Mais lorsque estvenuela plénitude ^*"'" de la majorité. — Dieu a envoyé son Fils. Ces pa-
'
du temps, Dieu a envoyé son Fils, "*,'•,V'' roles prouvent l'existence du Sauveur avant sa
venue et l'identité de sa nature avec celle de Dieu,
formé dune femme, soumis à la loi, ^°• ^: -l• doncsadivinité. — FormetfMne/^ewiJHeet non pas
né d'une femme, ce qui implique la virginité de
pour racheter ceux qui étaient sous ».3,6,3; Marie et la formation miraculeuse du Verbe in-
•'•
la loi, pour que nous reçussions l'a- carné en son sein. — Soumis la loi. Malgré son
o^'jj•*"• origine divine le Fils de Dieu s'est mis. par sa
doption des enfants. ^ Et parce que ^""Pj*i','• naissance, dans une condition qui l'assujeltissait
à la loi. ^
vous êtes enfants. Dieu a envové dans J^'^^l^lh^
Boni. S, 9, 29. 6. L'Esprit de son Fils... Voir la note sur Ro-
16. — Abba. Voir la note sur Marc,
t^ ^
xai xai «ai inavrovç' ** - et annos. *• Timeo vos, ne forte sine causa
^
fioVflCI vint.• iitjrrinÇ HXfJ yf-ynru'ttyit
'
k'ç labor.'ivorirn in vobis.
.
,
*' iitoJt fy'w, X(y/oj *'
Kstote sicut egfo, quia et ego sicul
'
'
' ^,' ^,
aâtXtfoi,
** Xtti
-
*^oïduT6 , ' dad-tvmav
* iv
ijâtxtj- vos fralres obsecro vos
: nihil me luesis-
tis. *^ Scitis autem quia pcr iiilirmitatem
, & "
^. -
sed sicul :
; '•'
-&, ,&
vestraV Testimônium enim perhibeo vo-
;^ *^ '
bis, quia, si fieri posset, oculos vestros
eruissétis, et dedissétis milii.
'*
& ., *^
ôb xaho
.
ix- rum
*® Ergo inimicus vobis factussum, ve-
dicens vobis? ''yKmuluntur vos non
bene sed exch'idere vos volunt, ul illos
:
-, , .,.'
tv in bono semper et non tantum cum :
, "
; &
^ -,-
, ^^
mutâre vocem meam quôniam confundor
in vobis.
^^
legem non
Dicite mihi qui sub lege vultis esse,
legistis '^^
:
,
t :
.
Quôniam Abraham duos hàbuit
.
.
filios :
- '
'^^"
qui de ancilla, secundum carnem natus
est qui autem de libéra, per rcpromis-
:
,
'
:
^ &'
'
' Ilœc enim sunt duo testaménta. Unum
quidem monte Sina.
géne- in servitiilem
"' ^,
in
,, '^^
nunc est Jérusalem, et servit cum filiis
suis. Illa autem, quœ sursum est Jé-
'-"^
.
L•v&tt rusalem, libéra est
nostra.
quse est mater :
13.
14.
DF•
.:
.
. vfdiZv (* sq. ).
2.;.
[KI.H: (t<5-U^/?.).
ï: lo ii. L[e)•
I.:
. (J.i.-irvr^ç).
G rcll. : «î*i.
BcfUl
yef
G
^ Si "-^^ ij rv»- *ft(]•
F (sec. in.)
2• : ot r6r vofioy àyttfiVtiaitoyTtç. m. S'avez-vnu» pat lu la loi ' Ctivc : • n'entcniii-
Tous |>oint la loir •
DEF: (I. dKOvert) àvctyiyuamrft.
S5. Car Sina e$t une montagne d'Arabie. Crée
23. [L]• H^y. • car Agar, c'est la montagne de Sina en Arabie •.
24. G rell.*ei tt. Notre m^re.urec : • la môre de nous tous •.
Galates, IV, 11-26. 189
II. Doprme (11, 16- V, 12). — Nature et deeUnation de la lot (Mil, 10- V, Î2J.
jours, certains mois, certains temps, malheureux, des fêtes juives, à l'observance
soit
desquelles les docteurs juils cherchaient à ame-
et certaines années. ^' Je crains pour 'Q^l'jy ner les Galates (Glaire).
heur? Car je vous rends ce témoi- sont devenues vos protestations et vos témoigna-
Job, ges d'affection pour moi?4, 6.
gnage que, s'il eût été possible, vous
vous seriez arraché les yeux et vous
me les auriez donnés.
*^ Je suis donc devenu votre ennemi »•''«'•*»•"
averlere
en vous disant la vérité? *' Ils vous "««"••««•r.
montrent un attachement qui n'est
pas bon, car ils veulent vous éloigner
Prov. 3, 31 ;
à eux. *^ Au reste, attachez-vous au 48. Non pas seulement lorsque je suis présent
Pet.
parmi vous. Les Corinthiens reprochaient aussi
à saint Paul de n'être pas le même absent que
13. 1
bien pour le bien, en tout temps, et 1 Cor. 14, 3,
1 ;
présent. 4, 4.
non pas seulement lorsque je suis Colos. 2». 3.
GaL
présent parmi vous. 6. 1,
maintenant près de vous, et changer 2 Pet. 19. préférait avoir à féliciter qu'à reprendre.
1,
Eph. 19. 6.
mon langage, car je suis embarrassé 3 Joa. 14.
Eccll. 22, 3.
à votre égard.
^* Dites-moi, vous qui voulez être Duo fliii
Abraham
sous la loi, n'avez-vous pas lu la loi? Job, 6, 29.
22. Deux /îis, Ismaêl et Isaac, le premier de la
-- Car il est écrit : « Abraham eut ^'"j:
Act. lOf f»
lu, si,
";
servante égyptienne,
'
Agar, le second de femme
deux fils, l'un de la servante, et l'au- libre, Sara.
Mal. 2, lu.
de la servante naquit selon la chair, Rom. 3, 29.
Gen. 17, 17
et celui de la femme libre, en vertu IS, 10-14.
;
El. 20,
24. Ce qui a été dit par allégorie. Ce récit, ou-
1.
de la promesse. -^ Ce qui a été dit Eph. 2, 15.
Pet. 10. 1 1,
tre sa sigQiQcation littérale, a un sens typique
par allégorie. et allégorique. Voir la note sur I Corinthiens, x,
Car ce senties deux alliances Tune ••"»nienta
ie«ia-
6.— Le mont Sina où la loi fut donnée au peu-
:
ple d'Israël, dans la péninsule duSinal. —Agar.
1 ^ .
ov ,
11.
'^
Par« docmatir•
^' xeù
^[. ^
Ad
(11,
Galatas, IV, 27
1• V, IS)•
axèîçu
-
— «* Nmimrm
"'
— V, 12.
«r meopmm t^gim fili,
.,
vovau, non pârturis quia nuilti filii tlesérla•.
7
:
& *^
.
^^*'
,;'"
^°
*"
xui
siônis
^' Setl
filii sumus.
quomodo tune
is qui secundum
.
-. '
, ,
-
xui
^^^^
quid dicit scriptûra? Kjice ancillam, et
filium ejus
ancillic
très,
cum
:
filii,
erit filins
Itaque,
sed libéra;
fr
^,^., V. L•v^^ia
qua libertate Christus nos liberuvit.
V.• State, et noitte iterum jugo servit
,
odv rj
, (.^,
xui lis continéri. ^ Ecce ego Paulus dico vobis :
9^
& , .
navxi
iv
^
bis nihil proderit. ^ Teslifîcor autem rur-
sus omni homini circumcidénti se, quo-
niam débitorest univérsie legis faciéndie.
* Evacuâti estis a Cliristo, qui in lege
*
.) &' - juslificamini
enim spirituex
; a
fide,
excidislis. ^Nos
liprâlia
( ,/^. '
. * ^
'
tâmus. ^Nam in Chrislo Jesu, neque cir-
cumcisio aliquid valet neque pra^putium
sed fides, qu* per charilâtem upcràtur.
:
veritati
Currebâtis bene
non obedire? *Persuâsio
: quis vosimpedivit
Iiîec non
', ,;, «
^ est ex co qui vocal vos. * Modicum fer-
& ***
fyw ménlum tolam massamcornimpil. **Ego
confido in vobis in Domino, quod nihil
âliud sapiétis qui autem conturbat vo<
,
:
uv 7J.
portabit judicium, quiciimque est il!
"
"
'/ ,
''.
uu
Ego autem, fratres,
**
''
circum-
Utinaiu
27. ): ( Ti'jrr.
*a9à
28. LT: "YfitU ... hari (ap. how. : 7e.).
6. F: ch,.
• irt.
3.
4.
5.
nBCD
(pr.
«(pr. m.)
m.)
(,pr.
: .
m.) FI. T»
le/
rit*
la.
I
;
Galates, IV, 27 — V, 12. 191
11. Dojcme (II, -V, 13). — «<> yature et OtiitUnatton Oti la loi (ili, 19• F, 19i.
fants de la promesse.
-* Mais comme alors celui qui était e( liberip 29. Persécutait. L'application de ces faits de
usorie. l'Ancien Testament était plus frappante en cette
né selon la chair persécutait celui qui année 55 où les Juifs commençaient à persécuter
les chrétiens.
Tétait selon l'esprit, de même encore Gen.
Mat.
îl, 9.
S. II.
le joug de la servitude. ^ Voici que ^^^• \°3'"' V. 2. Le Christ ne vous servira de rien. Saint
Paul veut insinuer par là que si les Galates font
moi, Paul, je vous dis que si vous ^^'^i, ÎJ aux judaîsants cette première concession de se
i^-»• faire circoncire, ils seront bientôt obligés d'en
vous faites circoncire, le Christ ne ^•
faire d'autres (// est tenu d'accomplir toute la loi,
vous servira de rien. V. 3), et finiront par renoncer à la foi et à l'amitié
Je déclare -*
» t^ir.'is. 3.
^"^ *"' ''
du Sauveur [vous êtes déchus de la grâce, y. 4).
de plus à tout homme qui se fait
circoncire, qu'il est tenu daccom- 0«I. 6, 13.
Jae. î, 10.
. plir toute la loi. ^ Vous n'avez plus Act. li, 10.
le Christ Jésus, ni la circoncision, ni Rom. s, v<. c'est une conviciion, un sentiment actif qui com-
mande à la volonté, qui est de nature à exercer
lineirconcision ne servent de rien; Jac. 3, sur la conduite une influence décisive et souve- î(i.
mais la foi qui agit par la charité. Eph. 3, 17. raine par la charité qui l'anime et la vivifie.
"
Vous couriez si bien qui vous a veritaii :
vous appelle. '•'Un peu de ferment ,^^|•};. 9. Corrompt toute la pâte. Voir la note suri Co-
rinthiens, v. 6. , . ^
corrompt toute la pâte. ^" J'ai en ^^^*i^t^ 10. Dans le Seigneur, par la grâce de Dieu et
son secours.
vous cette confiance dans le Sei- K^^^J-J-LeT. 11. 11. Le scandale de la croix. Voir la note sur
gneur, que vous n'aurez point d'au- ^^«j
»,
I Corinthiens, ii. 2.
—
Est donc anéanti. Les ju-
Hebr. 6, 9. daîsants reprochaient à saint Paul de se montrer
très sentiments; mais celui qui vous Gai. I, 5.
pour les autres plus conciliant au sujet de la
Philip.
circoncision, et ils donnaient comme exemple sa
trouble en portera la peine, quel qu'il /^'\?• *^
conduite à l'égard de Tiraothée. S'il en est ainsi,
soit. réplique l'Apôire, la mort de Jésus-Christ n'aurait
Xec «»ani pas pour etfet de détruire la loi, elle cesserait
" Pour moi, mes frères, si je prê- perïtequao- d'être pour vous un scandale, une pierre d'acliop-
che encore la circoncision, pourquoi Act.tur. pement, vous n'auriez donc plus le droit de me
îl, 21. reprocher de vous enseigner cette doctrine.
12. Fussent même mutilés. Puisqu'ils tiennent
Cor. IS
suis-jc encore persécuté? Le scandale 1\^ï 4, 21. ;
Tji
.. ^^^
,
aiêhpoi' /itVoK
aaçxi, uXXù
**
iXevi^eçtav
-
difoç- fratres
sionem detis carnis, sed per charitâtem
: tantum ne libcrtatem in occa-
,,
XsviTt iv ivi Spiritus servite invicem. "Omnisenim
iv ' lex in uno sermone implétur : Diliges
*^ proximum tuum sicut teipsuin. " Quod
- si invicem mordétis, et coméditis vidéte
(&. :
ii^vav
*
'
., ,
''
ne ab invicem consumâmini.
'* Dico autem
desidéria carnis non perficiétis.
: Spiritu ambulàte, et
*^ Caro
, i^^^
.. d
&,
-,
-
enimconcupiscit advérsus spiritum
ritus
sibi
autem advérsus carnem
invicem adversàntur : ut
: enim
liiec
non qasB-
: spi-
,
*^Ei ciimque vultis, illa faciatis. *' Quod
,
si
, *'
,
ioTè
, ,
, - ^^ dicitia, luxûria, ^" idolôrum sérvitus, ve-
&,
, &,', ^i/toi, i{^u,
^,
neficia, inimicitiie, contentiones, iemula-
, & ,& -
'' tiones, irœ, rixœ, dissensiones, sectœ,
*
-
.
^' invidiip, homicidia, ebrictales, comes-
sationes, et his similia : qua? praedico vo-
bis , sicut prtfdixi ,
quoniam qui tâb'a
, , , &,
^^'0
, &,, , .- ix-
tas,
^^ Fructus autem Spiritus est
gaudium, pax,
bonitas, longanimitas, "mansueliido,
patiéntia, benignitas,
: chari-
-
*•'
des, modéstia, continéntia, câstitas. Ad-
^ ^*
. ^ ,',&-
01
,&
*'£2
*''
inidv-
-
tiis.
-^
crucifixérunt
bulémus.
Qui autem sunt
=*'
eflîciamur inanis
carnem suam
concupiscén-
am-
glô-
.
VI. ', xui &-
cem
\I.
invidéntes.
'
Fratres, et si prn^occupàtus fiierit
13.
14.
)
. Wcuscnb..:
(pr. m.)
ntTfltjçtûTat.
•
:
ji.
^.
^ xABCDET:
MaTto9itit.
otavrov.
25.
26•
Is.
F•
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L: 7tti^o9jif,
<f>9or.
17. IJT:
19. GjJvHiSLT*
20. LT: fe'«» C^ioi
^.
yetp.
,
• dan•
le
.
;. .
I
.. • ;
- !
' --"«ir,
In '
luxure. -" le culte des idoles, les em- 6, 9, 10: 40. ÎO. quoniam homo qui ha-c agit secumlum sçipsum
.Sap. 14, Î7. vivit. non secundum Deum in i|uantum haec agit •.
Apoc. îî, 15.
poisonnements , les inimitiés, les Saint .Augustin, De Contin., siii, m.
Mat. 10. 3«.
ProT. ÎO, 3.
contestations, les jalousies, les colè- Rom. 16, 17.
îPet.î, I, 10.
res, les rixes, les dissensions, les 1 Joa. 3, IS.
sectes, -' les envies, les homicides, Lac 31, 34. il. Comme je 'ai déjà dit de vive voix.
Colos. 3, 5
ses convoitises. ^^ Si nous vivons par 13, 13.
;
Gai. î, 19;
l'esprit, marchons aussi selon l'es- 3, 10, 13.
Joa. 6, 4.
prit. -** Ne devenons pas avides dune Act. 17, 18. 26. Nous provoquant les uns les autres, ne fai-
Î5, 4; 40, 6. sant valoir contre autrui aucun des avantages
vaine gloire, nous provoquant les la. 1 MacK 2, 62. que nous donne la liberté des enfants de Dieu,
ï Cor.
uns les autres, envieux les uns des ProT. 17, lî. 1, sur ceux qui veulent rester asservis à la loi.
îî;
14, 30.
autres.
•nera VI. 1. Qui êtes spirituels. Voir la note sur I Co-
l'I. ' Mes frères, si un homme est porlanda. rinthiens, II, 14. — Regardant à toi-même. Ce
BIBLE POLYGLOTTE. — T. TIII. 13
' ,
194
, -
^'^ '
Ad
rutiç
Vt
Galatas, VI, 2-17.
u,-
Blu•!• (VI, 11. 1).
..
^^.
,-
téris. 2 Aller alleriue oncra portute.
sic adini|>I<'I)itis loy"<'ni i'.liristi.
t
,* Ei
'
, '
cum
Nam si quis
nihil sit, ipse se seducit.
« xistiinal sr âliquid esse,
* Opus au-
/
tem suum probet unusquisque, et sic in
',
.
^Vé- semetipso tantum gloriamliabébit, et non
-
/
] .
^ in altero. rnnsquisqiie enim onus simm
''
ÇOV'
portabit.
^
7&€' ^eoç
&.) •*
tur verbo,
Commiinicet autem
ei
is
'
'
&, &-
bonis.
lur.
^ Nolite errére
Qua; enim seminâvcrit homo, ha'C
"
: Deus non irridé-
&
sua, de carne et metet corruptionem :
,
,
»
,& & -
aïojviov. '
*^^
-
qui autom séminal in spirilu. de spirilu
metet vitam a'térnam. " Bonum autem
faciéntes, non deliciâmus témporeenim
suo metémus non déficientes. '" Ergo
dum lem|)us habémus, operémur bonum
ad omnes, maxime autem ad domésticos
:
., & -
fidei.
^^'' " Vidéle qualibus litteris scripsi vobis
^,. , -
*'^) mea manu. '* Quiciimque enim volunl
placére in carne, hi cogunt vos circum-
cidi, tantum ut crucis Cbristi persecu-
^ /.^,
*'^
**
tionem non patiânlur. '^ Neque enim qui
circumciduntur, legem custodiunt sed
volunt vos circumcidi, ut in carne vestra
:
* ,. <} gloriéntur.
xav/ùo&ui ** Mihi autem absit gloriàri, nisi in
,
./
^^*
^
"
, '
&.
*
-
cruce Domini nostri Jesu Christi
quem mibi mundus crucifixus est, et
mundo. enim Jesu. n<
'"'
per
In Cbrislo
circumcisio àliquid valet, neque prœpù-
tium. sed nova ereatura. "Kl quicûmque
hanc régulam secùli fuerinl, pax super
:
>
>,
ini
" - illos, et
'^ De
misericordia, et super Israël Dei.
cêtero nemo mihi moléstus sit :
'•• ^^
FI.:
lytiaMiSfity.
Sr.
... nioreuç',
14.
:>.
m.) ABCl)
IG.
su 8.
LT"
AT':
( .)
ȴ.
(ail.)
(pr. .)
:
•: (. )«.
Ovxt yàf
^1
Galates, VI, 2-17. 19
CoBcIuHioa (VI, 11-1 8).
tombé par surprise dans quelque passage brusque il'un nombre :i un autre se
P». 18, 13. rencontre assez fréquemment dans les écrivains
faute, vous qui êtes spirituels, ins- Gai. 5, I&. sacrés (Glaire).
Cor. 13. 1 »,
truisez-le en esprit de douceur, re- Rom. U, 1.
Cor. 4, SI. 1
Christ.
^ Car si quelqu'un s'estime être Vana 3. Si quelqu'un. Si quis non ex clementia in •
17, 10.
Cor. 10. 1 l.i,
cun éprouve ses propres œuvres, et Cor. H, ÎS. 1
2 Cor. lî, 9
alors il trouvera sa gloire en lui- 10, 17; 4. 17. ;
la famille de la foi.
*' Voyez quelle lettre je vous ai
CoxcLusiox. VI, 11-18. —
càrcumci•
11. Voyez quelle lettre..., c'est-à-dire, selon le
écrite de ma propre main. '- Tous daolur. grec, quelle longue lettre. Saint Paul dictait et
Cor. 16, îl. 1
ceux qui veulent plaire selon la chair Coloe. IS. souscrivait ordinairement ses lettres. C'est pour-
4,
S Thee. 3, 17. quoi il fait remarquer aux Galates que celle qu'il
vous obligent à vous faire circoncire, Act.Gai.
15,
II.
leur adresse, est écrite de sa propre main; par
5,
1.
].
^,
-
^.
** pore meo
Jesu Chrisli,
Amen.
porto.
cum
'* Crâtia Domini nostri
spiritu veslro, fralres.
•
17. ,*
SUbscr.
»^«.
7( .
18. * ^/i4tSy. * Ttfàç ad . IH. i.e
aux
grec porte en plus à
(;alates •.
la lin écrite de Rome
Galates, VI, 18. 197
Conclusion (VI, 11-18).
fasse de la peine; car je porte sur .„•^*,,. raotéres pour les dislinmior. — Lesttifimates,lea
marques que porte saint l'aul, serviteur de Jésus-
mon corps les stigmates du Seigneur -
^"J; }^'
" •
Christ, ce sont les cicatrices des plaies, des bles-
Jésus.'S
Que la grâce de Notre- Sel- ' ^**• * " sures, des souffrances qu'il a eadun>es pour son
Maître. Voir II Corinthiens, xi, 23-27 (Glaire).
gneur Jésus-Christ soit avec votre >. s i^--
INTRODUCTION
son opulence, et surtout son temple de Diane, l'une des sept merveilles du
monde. Saint Paul, qui n'avait fait que la visiter à sa seconde mission, y sé-
journa près de trois ans à la dernière, de 55 au commencement de .")8; et il eut
la consolation d'y convertir un bon nonibre de Juifs et de Gentils et d'y fond» r
solidement le christianisme. C'est ce qu'il nous apprend lui-même, dans le d 1>-
cours (ju'il adresse au clergé de cette ville, accouru pour l'entendre à Mibl.
quelques jours avant son entrée à Jérusalem et son arrestation au Tenipl•
Cette lettre ne fut écrite que quatre ans plus tard. L'Apôtre était à Rom<
prisonnier de Jésus-Christ, mais toujours appliqué aux soins de l'apostoliit.
Saint Epaphras, évôqut; de Colosses, était venu apporter des notivcllrs »1•• '^-,
Église, de celle d'Ephèse et de toute sa province.
On commençait à voir se réaliser dans cette partie de l'Asie les prédiction-
que l'Apôtre avait faites, lors de son dernier passage à Milet. Là, eomme en
(jalatie,de faux docteurs cherchaient à surprendre la eonliancc des fidèles •
mettaient leur foi en péril; mais les questions qu'ils agitaient avaient un c;i
ractère particulier plus théorique que pratique. Quoique judaïsants, ils ne r•
clamaient pas en faveur des prati(jues mosaïqu»'s ils tiuhaient d'éblouir
:
fidèles par de hautes spéculations sur les attributs de Dieu et sur sa conduiteLe ,,
tout dans sa conduite passée ; les uns et les autres avaient peine à les mettre
d'accord et demandaient des éclaircissements.
Saint Paul entreprend de calmer cette inquiétude et de résoudre ces ques-
tions. Ce propose dans sa lettre, ce n'est pas de montrer la nécessité et
qu'il se
refficacité de la comme dans l'Épitre aux Romains, ni l'inutilité des obser-
foi,
vances légales, comme dans l'Epître aux Galates; c'est d'exposer aux fidèles
d'Ephèse, ce qu'ils désirent connaître, le plan conçu par Dieu dans l'éternité et
réalisé dans le temps, pour la rédemption du monde et pour la gloire des
élus.
« Dieu, dit-il, n'a pas varié dans ses vues, il a eu de toute éternité le des-
sein qu'il accomplit aujourd'hui. Il s'est proposé de racheter tous les hommes
par son Fils incarné, et de glorifier en sa personne, en les adoptant pour en-
fants, tous ceux que ce din Fils attirerait à lui, qu'il animerait de son Es-
prit et dont il ferait ses membres. 11 a résolu de réunir en une même Eglise
tous ses enfants adoptifs, de quelque nationalité qu'ils fussent, les Gentils
aussi bien que les Juifs, et de faire de tous les chrétiens un seul corps ou une
même personne morale, dont Jésus-Christ serait le chef: mystère adorable
que l'Esprit Saint a révélé à l'Apôtre, qu'il est chargé de faire connaître et
'
qu'il travaille à réaliser ».
les
la vérité que saint Paul énonce d'abord,
conséquences. Rien de plus magnifique que
et
le
dont il développe ensuite
tableau qu'il trace de l'E-
glise chrétienne. déroule avec une sorte d'enthousiasme le plan divin de la
Il
rédemption. montre s'étendant à tous les âges en môme temps qu'à tous
Il le
les peuples. Il fait voir l'Homme-Dieu, bien au-dessus des Anges, comme le
centre où tout aboutit, comme le lien qui unit toutes choses, l'homme à Dieu,
la terre au ciel, les Juifs aux Gentils, de sorte que tout se consomme en sa
personne pour la gloire de son Père et le salut du monde. 11 insiste sur la
divinité du Sauveur, sur la valeur et l'étendue de sa rédemption, sur l'unité
de la sainte Eglise, sur son universalité surtout. Il demande à Dieu de faire
comprendre à ses disciples l'éminence de leur vocation et la valeur infinie des
grâces dont ils sont comblés. Cependant il n'entend pas faire ici un exposé
du christianisme il se borne à rendre hommage à sa sublimité, à en faire
:
Bien qu'il y ait quelque différence entre cette Epitre et les précédentes,
au point de vue des idées aussi bien que du style, les esprits impartiaux et
compétents ne laissent pas d'y reconnaître le cachet de l'Apôtre, ses préoc- —
200 INTRODUCTION I/KPITRE AUX ÉPHKSIENS.
sacrement de mariage, sur l'Église. On sent partout, dit Érasme, l'esprit et 1•-
cœur de saint Paul. Le tableau qu'on remarque à la fin, du soldat chrétien <
'
de son armure spirituelle, a dn lui être suggéré, dit Michaélîs, par la vue du
prétorien sous la garde duquel il était placé.
Ceux qui ont tenté d'ébranler, dans ces derniers temps, l'autorité de cet!•
Ëpitre, lui ont reproché surtout, après l'absence de tout détail personnel, • -
expliquer aisément, soit par la date de l'Épitre, soit par la nature du sujet,
soit par la rapidité de la composition.
1° Cette Epître fut écrite durant la première captivité de l'Apôtre peu de ;
combats qu'il avait eus d'abord à soutenir, les oppositions des faux frère-
leur engou(>ment pour la loi de Moïse, leurs rivalités, leurs artifices. .Vus m
n'en pas question dans cette lettre. Ce qui le préoccupe, ce sont l<s
est-il
périls dont l'hérésie menace l'Église; ce sont les doctrines erronées et per-
verses qui commencent actuellement à envahir l'Asie .Mineure ce sont les .\n- ;
a fait pour la gloire de Homme-Dieu. De là, l'ardeur qu'il éprouve et les efforts
<ju*il tente pour faire comprendre et apprécier de plus en plus le mystère du
Christ. De là, cette révélation plus complète de ses grandeurs et de ses des-
seins. De là, cette insistance à proclamer que Jésus-Christ est le Créateur et
le chef suprême des hiérarchies du ciel, aussi bien que des membres de l'E-
glise; qu'il est l'unique médiateur de Dieu et des hommes; qu'en lui tout se
rapproche, tout s'unit, tout se purifie, tout se perfectionne et s'achève ; qu'il
possède tous les trésors de la science et tous les dons du ciel, que toute doc-
trine différente de la sienne est frivole ou erronée, que pour empêcher ses
disciples d'être emportés au souille des doctrines humaines, il a confié à un
corps enseignant le dépôt de la foi, a'ec la charge d'éclairer les fidèles et de
communiquer à tous grâces du salut. Quand une vérité est contredite,
les
altérée, amoindrie, n'est-ce pas pour l'Apôtre le moment de la proclamer, de
la défendre, d'en faire sentir l'importance, l'excellence, la certitude.'
2*^ Ce n'est pas dans la partie morale, c'est dans la partie dogmatique seu-
lement qu'on peut trouver le langage de l'Apôtre moins net et moins précis
que dans l'Epitre aux Corinthiens. Mais est-il étonnant qu'en matière de
dogme, sur les questions si élevées et si neuves que soulevaient les Gnostiques,
saint Paul ait eu moins de facilité à rendre ses idées, qu'il n'ait pas échappé
tout à fait à l'embarras et au vague des auteurs mystiques, qu'il ait senti,
comme tant de Saints, la difficulté d'exprimer dans le langage des hommes
les lumières dont l'Esprit de Dieu éclairait son âme? A la sublimité et à la
nouveauté des idées, joignez la rapidité de la composition. L'Apôtre n'aAait
pas pour écrire ses Lettres le loisir qu'ont les académiciens pour composer
leurs livres. En bien des cas, il était forcé de s'en tenir au premier jet, et
de songer moins au mérite de sa composition qu'aux besoins de ceux qu'il
voulait instruire. D'ailleurs, dans ces passages mêmes que les littérateurs
ordinaires jugent obscurs, les hommes habitués à méditer l'Ecriture et qui
participent aux grâces comme aux vertus de l'Apôtre, ne trouvent-ils pas
souvent des lumières aussi abondantes que sublimes ?Et si négligé qu'on le
trouve, qui oserait dire que l'auteur sacré n'est pas incomparablement plus
net, plus précis,que les rêveurs gnostiques qu'il réfute ?
Concluons que l'Epitre aux Ephésiens n'a rien qui ne soit digne de saint
Paul, conforme à son caractère, et qu'on ne voit pas de raison pour récuser
le témoignage que l'Eglise rend de son origine apostolique. (L. Bacuez).
. ,
^ &,
*
dyloiç
.
I.
voluntâteni
' l*au]us apostolus Jesu Clirisli pcr
Dei, omnibus sanctis qui
iy
'^
^
.
xut
'/^^&,
iv
xui
^sov
-
sunt Epliesi. et fidélibus in C.hrislo Jesu.
* Gratia vobiset pax a Deo Pâtre nostro.
et
^
Domino Jesu (iliristo.
, &, *
tri
in
Jesu Christi, qui benedixit nos in
omni benedictionespirituâli
Christo,
mundi constitulioncm,
et immaculiUi
* sieut elé<;it nos in ipsoante
in
ut
in cœléstibus
cssémus sancti
conspéctu ejus in dui
ir -.
- ^ ri la te.
,
^-,,
^ vlod ^ Qui prœdestinâvit nos in adoptionem
.
,, -,<
' ^)
y
^
oui
filiorum per Jesuni Christum in ipsum.
secundum proposilum voluntâlissua•,* in
laudem gloria^ p^râtiaB sute, in qua grati-
iicavit
'
nos in diléctoFilio suo.
quo habémus redcmpiionem
In
sanguinem ejus, remissiônem peccali
^
,
, & ,•
^
rum, secundum divitias gralia> ejus. 'qu.•
supcrabundâvil in nobis. in omni sapién-
liaet prudt'ntia ' ul notum fâceret nobis
&&& ,^,
:
*^
7} qui operâtur ômnia secundum consilium
voluntâtis suop *' ut simus in laudem gl•
:
8s.
; |i.
bLTH:
.) tfforijatt
.
9.
7.
yrutfia.
L'I
{
«ol nanijf. H (pr. n\.) f (p. ttvfiov) «ol
h ^^. ^.
)
Tert.) : Iv .JaoÔiutÎnl (coll. Col. iv, Ifi). 3- H*
HHEKIT•
ri. /. ln\
(At)•
rff. 1 1. ,:
12.J
^
.
4.S. GKSLT: àyanji
h
H (pr. m.) ABLT: (I.
li. i)Et (a.
bénis de toute bénédiction spirituelle, 'ue^t''*.**?" Kphèse. Voir l'Introduction. Saints. Voir la note
sur Actes, ix, 13.
des dons célestes dans le Christ! /cois.^e. ï. Grâce... et paix. Voir la note sur I Corinthiens,
^ Comme il nous a élus en lui avant 1,3.
u^^^ul^t-, 3. Dans le Christ. Ces mots in Christo si souvent
la fondation du monde, afin que nous ,%!,. répétés en divers sens dans cette Épitre. attes-
tent l'habitude où était r.\|>otre de regarder l'É-
fussions saints et sans tache en sa *c°'^*','\'ii'- glise comme le corps mystique du Sauveur et les
présence dans la charité. chrétiens comme ses membres.
iî,m;is'.i6!i9.
4. // nous a rlus. Il paraît plus naturel d'entendre
Qui nous a prédestinés à Tadop- ,"r^• ^{\ CCS paroles de la prédestination à la foi ou à la
''
Iv."'
, 5).,
10. Restaurer, plus exactement, d'après le grec
réunir et résumer dans le
Christ tout ce qui est dans les deux, les anges, ci
'-'"''^,
( ()^,
i* '•>•
^,
"éV »
Toi'ç tv Xçiatiji, riœ ejus nos, qui anttî sp(>râvimue in
x«t vftéïç, dnovouvTtç rt,; ('Iiristo *^ in quo et vos, cum audiseéli-^
,
&(, :
. ', "
Spiritu promissionie sancto, '* qui est
** ()^ pignus hercditâtis nostra?, in redemplio-
nem acquisilionis, in laudcni gloriai ip-
si'us.
"^<«
,,
«)'«', «5"' • ' Proptr-rea et ego aiidiens (idem ves-
xui tram, qua> est in Domino Jesu, et dilec-
,^
*''
, *^(( xui
'
(
, ,^
, âuifj
-
-
gràlias agens pro vobis, memôriam ves-
tri fâcicns in oratiônibus meis
Dômini
'^utDeus,
nostri Jesu Chrisli pater gbiria*,
det vobis spiritum sapiéntiie et revelatio-
nis, in agnitione ejus: '* illuminâtos ocu-
lo8 cordis vestri, ut scialis qua• sit spes
vocationis ejus, et(|UiP diviliic glorite lie-
reditâtis ejus in sanrtis. '" et qua• sit su-
:
,
^ /, - - "xat
peréminens inagnitiido virtiitis ejus in
nos, quicrcdimus seciindum operatiùneni
poténtiaî virtiitis ejus, ^" quani operatu>«
& , ,
, -^ / -
-^
est in Christo, suscitans illum a mùrtuis
et conslituens ad déxteram suam in ca-
supra omnem principâtum. et
li'slibus, -'
potestàtem, et virtiitem, et doniinatio-
nem, et omne nomen (|uod nominàtur
,
,, ^^' . xui
xui non solum in hoc siéculo, sed étiam in fu-
turo.
,
:
& ^,
,
^
..
hujus, spiritus qui nunc operàturin filios
difrid<*ntia% in quibus et nos omn<*s ali-
••
)
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<!•
1«1.
17•
/.
Piscator
Stiji.
(ail.)
: nun,^ lù nvf. ... 9 2.
.1.
Jun.
J»n.
:
:
âat'juora
ir oU.
iS m. i.
n. Le «irr *
n'a pu» de parcnUi^scr
18. Fiscal, Jun. : rTf^torio^/foi;. nABDEK
Ct rell. : 9. T. Mafôiaf. I.T* «cl. pour
a. Sur
l'ÉKlite
toute rKgU»e. «irer
•.
iiur toutes rboii
19. liç^uàç.
I)F:
20. AIILT: èyf^tty vl : »9. L: (ifavwt.
II.
per
I. Purfil* iiffrimr» et /Hir
les oirenM's ri i>ar les inylics •.
>'•
Éphésiens, , 13 — II, 3. 205
. Dogrme (-). — 1' Grandeur dm l'œuvre aeeompHe en Jémua-Chriat (t-lt, 10).
|«
îC<>r.l,6;6,î:
après avoir embrassé la foi, vous avez îl. 1.
El
été marqués du sceau de l'Esprit de .•«pirilii.
Cor. ».
14. Le rachat de son acquisition, veut dire la
1 î,
la promesse, qui est saint. '* qui est Eph. délivrance parfaite du peuple ifue Jésus-Christ
.,;.•>,5. s'est acquis. — Pour la louange de sa gloire.
.=>, 6.
le gage de notre héritage pour le Act. ÎO, ÎS. Voir la note sur y. 0.
1 Pet. ï, 9.
rachat de son acquisition, pour la
louange de sa gloire.
45, Sainte, Voir la note sur Actes, ix, 13,
^''
C'est pourquoi, moi aussi, ap- pro eiit
Gai. «6. 3.
prenant quelle est votre foi dans le Tini. î, 1-6. 1
Philem. .
Seigneur Jésus, et votre amour pour Eph. IS. 6,
16 Faisant mémoire de vous. Voir la noie sur
The*. ï, 13;
1
tous les saints. '^ je ne cesse de ren- IS. Romains, i, 9.
.1,
î Thés. î, lî.
dre grâces pour vous, faisant mé- Cor. 4. 1 I,
î Cor. », 14
moire de vous dans mes prières: 4,13.
;
11, h, 10.
quelles sont les richesses de gloire Philip. 4. 7.
Hebr. lî. 19. Les mots puissance... vertu sont des syno-
4,
de l'héritage destiné aux saints; ** et 1 Pet. 19. nymes réunis ici pour exprimer le degré supé-
1.
2 Tim.
quelle est la grandeur suréminente de Dan. lî, 3.
lî.
rieur de la puissance divine.
1,
Eph. 3, 7.
sa vertu en nous, qui croyons, selon PhUjp. îO. 3,
plaçant à sa droite dans les cieux. sut. îî. 44. 21. Au-dessus de toute principauté... Quoique
Marc. 16, 19. les anges ne soient pas les membres de Jésus-
Act. 7, 5.i.
'-'
au-dessus de toute principauté, de Rom. % 34, 3S. Clirist, commenous, bien qu'ils soient d'une autre
Hebr. 1.3; nature, on peut dire qu'il est leur chef, en ce
toute puissance, de toute vertu, de S.l:10, 1Î:IÎ.Î. sens qu'ils lui appartiennent et qu'il les fait con-
toute domination, et de tout nom qui Eph. Pet. 1 îî. 3, courir comme les hommes à l'exécution de ses
3, 10.
desseins. Ce qui porte saint Paul a insister sur la
est nommé non seulement dans ce Colos.16. 3, 1;
I.
domination de Xotre-Seigneur au-dessus des anges,
siècle, mais aussi dans le futur, Cor. 1 Î4. 1.'., c'est que les gnostiques s'efforçaient, comme les
PhUip.î,9, 10. judalsants. de rabaisser sa dignité et l'importance
Chrislus de sa mission.
-"-
Et il a mis toutes choses sous ses eecle<iiae
îî. Chef sur toute l'Eglise: d'où il résulte que
capul.
pieds, et il l'a établi chef sur toute lCor.lo,î6-ÎS; les chrétiens doivent lui rester unis comme les
membres à la tcte.
lEglise, -^ qui est son corps, et le 6, 14.30. lî, lî, l.i.
;
l'ipre, se conduire. —
Saint Paul appelle Satan le
15, 4-6. prince des puissances de l'air, parce qu'il est le
lon la coutume de ce monde, selon le Sap. Joe. î, 15.
1 chef des démons (cf, Jean, xii, 31 xiv, 30 Éphé-
: :
14, Î7.
siens, VI, 12: Colossiens, i. 13'. désignés sous le
prince des puissances de l'air, de Joa. lî, 31.
Jud., 6.
nom de puissances de l'air, à cause de leur pou-
Kph. 19. voir malfaisant, et parce que les Juifs et d'anciens
l'esprit qui agit efficacement à cette GaL
4,
D, 16. Pores disaient qu'une partie des démons était ré-
heure sur les fils de la défiance, Boni. 3. 9 : pandue dans les régions aériennes. —
Fils de la
^ parmi lesquels nous tous aussi nous
13, 14
. ; 5,
3, 3.
11.
défiance; c'est-à-dire de l'incrédulité: hébraïsme,
pour défiants, incrédules. Colossiens, m, 6.
Cf,
â. Par nature enfants de colère. Ce verset sup-
avons vécu, selon nos désirs charnels, pose évidemment en nous un péché d'origine,
faisant la volonté de la chair et de nos habituel, qui procède de celui d'Adam, mais qui
en est distinct, en vertu duquel nous méritons la
pensées ; ainsi nous étions par nature colère et les châtiments de Dieu,
206
I.
xat
Pant d«cm«tica
xai oî koi-
M»mt»mtm ptmmUuéo
II, 4-18.
nis et co^:itatiunum
m wm or U CArfuM
. et
r##,
erumus
» natûr.i
noi. fi'lii irœ, sicut et ccteri :
*X) âè &, luv tv tXtti, * Deus autem, qui dives est in miseri-
, •'
xut ovraç
uvrov,
-
-
cordia, propler niiniam ch.iriUUem
qua diléxit nos, "'
et cum essémus
suam
iiiorlui
'/ <
XçiOTtS peccàtis, convivificAvit nos in (^hristo
&^
*, ' '«
'^xai
iv
xai cujus gr.itia estis saivâti
ciliivit, et
in Christo
consedére
Jesu :
^
,
"
ut osténderet in siéculi^
et
fecit in cœléstibu-^
conresus-
superveniéntiljus abundante.sdivitias . -
,
^
*•
^ ., ' /•
Jesu.
Grâtia enim estis salvati per iidem, cl
•*
^&, , -
xai ^? hoc non ex vobis, Dei enim douum est :
.,
. ^^
'
yivTov
,- " non ex opéribus, ut ne quis gloriétur.
,
,
& " ^to " Propter quod mémores estote, quod
aliquiindo vos gentes in carne, qui dici-
-
, &
,., ^ ^
- ^'^
*1] xai
ouxi
xai
mini praepiUium, ab ea qua? dicitur
cumeisio in carne,
erâtis illo in
nâti a
manu
témpore sine Cluisto,
conversatione Israël,
testamentorum, promissionis spem ntm
facta :
et hospites
cir-
**qui.i
alie-
.
, *^^
^,
iv
' '*•
Nunc autem in Christo Jesu vos, qui
aliquândo eràlis longe, facti estis pri»]
in sanguine Christi. " Ipse enim est pax
xai
*^
]
&^ ,
-, , -
'
iv
^ , nostra, qui fecit lilratiue unum, et mé-
dium parietem macéria? solvens, inimi(
tias in carne sua '^ legcm mandatorum
^& ., & ~
uvd ^''
xai pacem, "* et reconciliet ambos in uno cui
tvi pore Deo per crucem, inlerficiens ininii-
citias in semetipso. " VA véniens evan
*''
lizâvit pacem vobis. qui longe fuistis
).
} :
. 3. AhEFL:
5. (I.jf (a.
yvofi /*' (/.
Xf.) ir.
.
|): oS
' tintfflàlioy y
•
.
.
'»• * T.
h
i7>r»•).
Ix^f. i¥ »j
((•:
I.T rep.
o.
ir lavry).
ii>»?Viy»'
I.T; if «vT^i. 16. Holl.
17. Jmii.
a. »oî<
•''"'"» AI.
.
6.
10.
^.
F* ir Af. Vijo.
IhW. Tjî
(pr. m.)
il.
: ' ^.
:
7. I,T:
(1.
(pr. m.) ABU (pr,
) ^. .
8. NBI)(pr. m.) FI.T*Ti7ç.
^*ov. F: (I. Xf•")
m.) ET: nori
Le Krec no itortc pas d«^ parenUièaek
.1.
«:
vjut'H. 12. LT*
ir»»'. ,
(pr.) ir. LTO:
iô. 8: . fx»fay (LT:
1.\.
iW I..
sel suitant.
Éphésiens, II, 4-18. 207
. Ooi^ate (I-llI). — «<> L'È^tUe réunit lem fllm adoptlf* de Dieu fMM, ll-tMiJ.
lï, 16.
sus-Christ (Glaire).
avec lui, et nous a fait asseoir dans Rom. b, 11.
' Apoc. 3, II.
les cieux en Jésus-Christ; pour
manifester dans les siècles à venir les KcclL
Tim. 16. 1 1,
14, 14.
richesses abondantes de sa grâce, Jmu Vi. \U. 3.
10, 10.
Jésus.
8. La foi, comme l'entend toujours saint Paul,
Fidee
8 En effet, grâce qui vous
c'est la
unie à la charité et aux vertus qu'elle inspire.
Rom. 3, Î4; 5,
a sauvés par ne
la foi, vientet cela
1; II, 6.
9. Ni des œuvres. Ce <|u'on ne peut obtenir par
Luc 4S. les œuvres purement naturelles, c'est la grâce pre-
pas de vous, car c'est un don de Dieu, EccU.8,3. Î5. mière, la justification, principe du salut. Voir les
^ ni des œuvres, afin que nul ne se Sap. 9, 17. notes sur Romains, m, 28; iv, i, 5.
Philip. 29.
10. Créés dans le Christ, c'est cette renaissance
I,
'•
«
.
*Aga
ot
ovxin iarè
tt•
çtVoi
ivi
xui -
ipsiiin
^
Spirilu ad l'alrein.
venœ
•'
liabémus accéssum
jam non
ambo
,
oîxaîoi sed estis cives sanctôrum, et do
&. ^
01X01, :
• {, '
&, -" t/To/xodo/o/i^tVrtç ini &- méstici Dei :
'" superaîdilicâli
super fun
daménlum apostolonim, ot prophctâruin
" iv ipso summo angul.iri lapide (ilirislo J«-
sic ( , ^ iv '^^
tv
Stt : quo omnis œdificâtio constructa
^" in
crescit in templum sanctum in Domino
'^ in quo et vos coiediiic.tmini in habita
:
. * 9•'
culum Dei in Spiritu.
III. lliijus rei gnilia
*
ego Paulu•^
vinctus Christi Jesu, pro vohis géntibus.
,
"
,& ' ,
,- & "• '
* Si tamen audistis dispensationem gra-
&)/
niam seciindum rcvelationem notum mihi
(^ voijaat
*
- factum
scripsi in brevi
est sacraméntum,
:
'
prout
sicut
poti'Stis h'génl•
supra
^7
intelh'gere
'
^quod âliis generationibus non
•"'
^'. Christi :
'/ ^ -nooffrj-
est agnitum filiis hominum. sicuti nunc
reveliitum est sanctis apostolis ejus, et
,
^.
''
^
& ]--
prophétis in Spiritu. ' génies esse coht-
rédes, et concorporàles, etcOmparlicip••^
promissiunis ejus in Christo Jesu pcr
evangélium : "ciijus factus sum minister,
& ',-
secûndum donum gratia; Dei, (juae data
est mihi secûndum operationem virtiitis
,*& , ,9^
ejus.
omnium sanctôrum minimo data
,
* Mihi
est gratia hiec, in géntibus rvangelizàre
»' investigâbiles divitias Christi. ' et illu-
sit dispensâtio sacra
^ -
minâre onines, qua?
& ,
menti absconditi a sa'culis in Deo, qui
'- ,
" secûndum pra'finitionem saOulùrum.
-
^^
7/
• ,'^' -
^^, ' '
quam
tro :
^^ in
fecit in Christo Jesu
quo habémus
Domino nos-
fidiiciam, et a< -
.^
*'^
céssum in coniîdéntia por fidem ejus
iv '3 Propter quod peto ne deficiâtis in tri-
*^
bulationibus meis pro vobis qua? est
.
:
, 6%
gloria vestra.
LT*
\Q. XABCDEK:
— 1-14. L:
(p.
)'. àUà) *> (ACDF: dll'). 21
(ttytSoia
Xo
. il
12. LT•
" . ra.) .\B(: (pr.
(aU.)Tii»'. 13.
m.)
LT
LTf (a•
(ul sempor^
^f^
9.. ,.
«7- hth-iZv
.). 3. [,]* <.. xABCD (|). .)
^.
(«: iytiatt.
«^».
i9yûr-etYt
F: 5. kABCDEFC. rell. • (pr.) *»-. 6.
)•: . Un du 3 cl le t. figurent enlrc pam
Xf. . (pr.
7.
m.)
LT: »*.
( h)
GMJH:
LT: ir ni. 3. la
Ih.-Ms
(•,, ./
.• '
V.
rrc.
is dans 1•• grec.
8. G
narras.
rell.• rùr.
G rclI.
LT
: olmoro^ta.
: ...
GSLTlie* àia
9. [LJ*
. •
î). (^,
par Jcïus-ttiri»t ».
co•eJ. Le grec porte en plu>
Éphésiens, II, 19 — III, 13. 209
. Uojjnne (l-lll). — 9" L'UgUme réunit le» /11« adoptifm de Dieu CMif lî-iiij.
près du Père, dans un seul Esprit. Gkl. Itom. S, 9. 1«. Dans un seul Esprit. Voir la note sur Ro-
4, ^e. mains, VIII, lu.
'^
Vous n'êtes donc plus des hôtes CiveK
saaclorum.
et des étrangers, mais des concitoyens tuu. 3, u. i
22. Par
VEsprit, c'est-à-dire par l'Esprit-Saint
le Seiofneur: -- sur lequel vous êtes ws.si qui vous a été donné pour vous rendre dignes de
1 ..• .. » J Kph.4. 16. cet honneur.
batis vous-mêmes pour être une de- icor. 3,16-17.
meure de Dieu par 1 Esprit.
m. C'est pour cela que moi, Paul, ^iJpj* ^^
^
III. 1. Je suis. Ces deux mots sont nécessaires
pour lier ce verset aux suivants, lesquels forment
une parenthèse qui ne se termine qu'au quator-
je suis le prisonnier du Christ Jésus, s*»•»»• zième, commençant comme le premier par f"est
pour vous gentils ; - car vous avez ap- Eph.4,i;6.îo. pour cela. —Prisonnier. Saint Paul écrit cette
:
héritiers, membres d'un même corps, ^^-^ ^;^• leurs que tout ce qui est dit ici dépend du même
V. i et explique la gruce divine dont il est iiues-
et participants avec eux de sa pro- ,"°^ tion (Glaire).
(j \';
messe en Jésus-Christ par l'Evangile, '^*\J'i ^|•
'
dont j'ai été fait le ministre, en vertu
du don de la grâce de Dieu, qui ma
été donnée par lopération de sa vertu.
8. Saints. Voir la note sur Actes, ix, 13.
^ A moi, le moindre des saints, a i«ieo
Boni. 5, grecs
avons Koiu. aussi bien que chez les auteurs sacrés (Glaire^
la liberté et l'accès auprès de 0. 1.
'
" "''
gloire.
BIBLB POLYGLOTTE. — T. VIU. 14
210 Ad Ephesios, III, 14 — IV, 10.
II. Mormll» (lY-VI). — r Prmite^*• tmmmmmtm CiV'Vt »ii.
, , * * ToiTov * '
IIujus ret grâtia flecto génua mea ad
^&, ^
ToV I^alrem Domini noslri Jesu (Iliristi,
'"'
<•
"*| iv ovçamç quo omriis patrrnitus iii cœlis et in terra
*^'
^
xca èni âoirj nominatur, ** ut dot vobis eecûndum <1
T(V vitias glorûp suîp, virlute oorroboruri prr
]
*^iv
,, '
'
& *''
xuî
&
,-
Spiritum ejus
"
dâti,
omnibus
'"
iii
ut possitis comprehi-ndere
sanctis,
int«Tiurem homincm,
in eliaritâte radic.-ili, et
^ &•,,.,
^"
*^
longitudo, et sublimiias, et profûndiim
*'
nem
^'^
supcreminénteni sciéntiap
scirc étiam
cbariUUem Cbristi, ut impleumini in om-
[>lenitudin('m Dei.
Ei autem, qui potens est
cere supi'rabundanter(]uam pétimus, aut
omnia i
:
,, ^'
'•"
operutur in nobis ipsi «^biria in ecclé-
*,
:
-
/, ^. ^
1J, "^-
^"
inDomino, ut digne ambulétis vocatione,
qua vocàti estis, ^ cum omni bumililate,
et mansueti'idine,
tantes invicem in cbaritâle,
vure unitutem spiritus in vinculo pacis.
cum patirntia,
'
suppor-
solhciti ser-
,, ,
iv * Unum corpus, et unus spiritus, sicut
^,
vocati estis in una spe vocationis vestrœ.
'^ ^ Unus Dominus, una iides, unum bap-
.
*cîç
- tisma. " Unus Deus et Pater omnium, qui
; ,,
3^'. 7 '
] dédit dona bominibus. "Quod autem as-
ci'udit, quid est, nisi quia et descendit
*^ xui prinmm in inferiùres partes terr.i
<*
. asoéndn
*"(^ni descendit, ipse est et qui
super omnes cœlos. ut impléret omnia.
():
U. (pr. .) ABCLT* * «.-. ( î^^-c. . 2. Nlir.T: TTfovTiyToç
4. •* (ail.) fat.
JTfooT.).
DEFt).
16• Cf. , 17. .: «•1 : (. 6. '..• Cfiîr (r.KSH: §^»r).
7. L• .
9. 8. LT «ai.
18.
20.
BCDEKLT»:
)• vTii^.
». iw. . 9. G[K IIISI.T* nç^fo,. • uiç>;.
il-UilindiuonietflKun-aiiMTselsuivmldan.-ilci
21.
1.
LT-ef
h: (l. «v^.;
(p. ijrjri.;
XftoTf.
ma,.
.Ijn hauteur el
fondeur et la hauteur
U • • ' .v.-r. (.rcc : • et U |
Éphésiens, III, 14 — IV, 10. 211
II. Morale (IV-VI). —f Préeeptem gémérau^ (iV-V, 9ÎJ.
** C'est pour cela que je fléchis les In flde et 14. Cest pour cela se rapporte à ce qui suit et
cari laie non à ce (|ui précède. Saint l'aul remercie Dieu
pertna-
genoux devant le Père de Notre-Sei- neanl. de la grâce de la foi et du salut qu'il a donné aux
gneur Jésus-Christ, de qui toute *** Vi. 101, IS. Éphésiens. —
La longue parenthèse qui commence
Jac. 1, 17. au V. 3 étant terminée avec le treizième, saint Paul
paternité tire son nom au ciel et sur 1 Cor. 4, 1.1.
Pi. 3. m,
reprend ici son discours (Glaire).
15. De qui toute paternité..., c'est-à-dire que
Pror. 8, 18.
la terre; '^ vous accorde, I«.40,I9;9,
afin qu'il
7;
Dieu est le principe et le chef de toute la grande
4S. M; 5S, 16. famille qui est au ciel et sur la terre.
selon les richesses de sa gloire, que Act. 1, 8.
vous soyez puissamment fortifiés par Loc. tt, 49.
Pet. S, 9. 1
Î7.
1.
1,
1"
•2*'
Préceptes généraux. IV-V,
Préceptes particuliers, V, . 21.
"
Or à chacun de nous a été donnée Cuiquesua
dona data
la grâce, selon la mesure du don de Rom. lî, 3.
Cor. lî, 4-30. 8. Il a conduit une eaptimté captive; il a em-
1
Jésus-Christ. ^ C'est pourquoi l'Écri- î Cor. 10, 13. mené avec lui ceux qui étaient captifs. L'Église
Gai. 4, 30.
ture dit Montant au ciel, il a con- î Cor. 6, 16. interprète ce verset dans le sens que Jésus a
: i<
5.
Î4. Î6.
monté au-dessus de tous les cieux, Bccli.
Eph. ÎO.
gloire.
1,
** Kai
<,
II.
ât notittvaç x«t
kâwxs
,
,
, Ad
M*r«ll• (IV-VI).
ai
Ephesios, IV, 11-25.
erayj'cXtaraç,
—r
*'^
Prmeeptm emmmuntm €IV'V, 9iJ.
stolos,
'
Et ipse dédit quosdam ({uidem apo-
quosdam autem prophètes, âlios
vrro evangelistas, àlios autcm pasU')re8
' *^
tçyw
-âta- et doctorcs, ** ad consummatiunem sano
icovlaç,
' -
,
torum
nem corporis
mus omnes in
in opus ministérii, in a'difîcatio-
Christ! :
'^ donec occurru-
unitiitccn fidci, etagnitionis
,-
&, Filii Dei. in virum perféctum, in mensiï-
,(& ^,,
,
tv
,
**'
x<d
(3
\•
-
ram a'tatis phnitudinis
jam non simus pârvuli
circumfer^mur omni vento doclrinœ in
nequitia hominum, in astiUia ad circum-
ventionem erroris.
Christi :
fluctuantes,
'* ut
et
, /, '
<,
^^
'®*
xai
, iv
-
, tâle,
*'
cTCScâmus
caput Christus
Veri totem autem faciéntes
mcnsuram uniuscujusque
^,
œditicationem sui in charitatc.
, *''
$ , *^
génies âmbuhmt in vanitâte sensus sui,
*" ténebris obscuratum habéntes intel-
,,-
)^, léctum, alienàti a vita Dei, per ignoràn-
tiam quse est in illis, propter CÎi'citatem
*^
.
cordis ipsôrum, *'•*
qui desperanles, se-
metipsos tradidérunt impudicitiœ, m
&
, & ^
*" -
operationem
avaritiam.
-"
immunditiœ omnis,
^
'' tamen
&,^ &&)-
tum, ^' si illum audistis, et in ipso
,& ^^
^*xot
conversationem vétrrem hôminem, qui
corriimpitur seciindum desidéria erroris.
^^ Renovamini autem spiritu mentis ves-
&. -
'* ^to
seciindum
et sanctitate verilàtis.
''
Deum cnàtus
^|l
loqutmini verit^'itom unusquisque cum
9€ 12.
{Battier.* 70
Cjpr. m.)
notoCrrti.
.).
Kf (a.
\,*
Ml)(pr.
».)
.
.):«.
10.
t^ç.
T'AC:
.
15. Fil:
(a. àl.)
) h.
. 22 DE: TisV ini9vfi{tt¥. 23. Bf
18. KABLT: Umo{rOi. DEKX:
17. \.l*loina.
ani^UniK^TCf. 21- . Curcell. :
19-
'. Ff
IV. 17.
des gentils
Comme
•.
ttt g«nliU. <irec comme le
Éphésiens, IV, 11-25. 213
II. morale (IV-VI). — r Rréeepte» générmux (iV-Vf 91J.
XIV, \.
très, les autres prophètes, d'autres l"""''î*3.
t'vangélistes, d'autres pasteurs ^^ 1 Pee. 1, 10.
\i. L'édification du corps du Christ. Voir plus
docteurs, '^ pour la perfection deSj5,^,^,ô;
haut les notes sur 1, 3. i3.
saints, pour l'œuvre du ministère, ^X'^\\
pour du corps du Christ,
l'édification ^^. 13. la mesu7-c de Vâge de la plénitude du
'•*
jusqu'à ce que nous parvenions ' "^"/j'g^• ' =
dans la vanité de leurs pensées, ** qui ^,,',^, 18. La vie de Dieu, la vie de la grâce.
^" Pour vous, ce n'est pas ainsi que el novum 30. Le Christ tout entier avec son esprit, sa doc-
hominem trine, ses œuvres, son Église en un mot, tout le
;
fïî^.Vs;
par les désirs de l'erreur. -'' Renou- ^^^/;. i3. L'esprit de votre âme: toutes les facultés, tou-
tes les puissances, tous les sentiments de votre
velez-vous dans l'esprit de votre âme, \ 'îi,™ ^' ^l ;ime (Glaire).
'-''
et revètez-vous de l'homme nou- ^"'-Vi^'^'
24. La justice etla sainteté de lavérité :iièbriiiame
veau, qui a été créé selon Dieu dans^^^^l^Vs?'"; el hellcoisme, pour la vraie justice et la vraie
sainteté. Cf. m, 11 (Glaire)•
la justice et la sainteté de la vérité.
i,„^t; 75.
'^"
C'est pourquoi, quittant le men- Ab»»• »«••-
1 1-1 ...
songe, que chacun dise la vente avec p* %
UHciufn,
,,' ,
II. Moralla (•¥). — J• AwMi»ta otmmmmtm fiV-Vf Mi,
i^fiav, /<«
. proximo suo
memhra.
: quoniam sumus invicem
. ,,
ioftsy
''* '* Irascimini, et nolite
pcccàre : sol non
ôccidat supiTÎracundiam veslram. " No•
-
^'
( ^ /',
/.
^*
ira
litelocum dare diabolo -* <|ui furabâtur,
jam non furétur magis aut<'m labôrel,
operândo mânibus suis quod bonum est,
ut bâbeat unde tribuat necessitatcm pa-
:
:
^,,' tiénti.
,
dxovovoi' '^"xat diéntibus. ="' Kt nolite contrisUire Spi'ri-
tum sanctum I)ei in quo signati eetis
&
:
&
,, ,
^ '
xai
' * ,
in diem redemptionis.
^' Omnis amaritiido,
et ira, et indigna-
^&
.
xai
nâorj xaxia' '^'^
^ tio,
vobis,
et clamor,
hlaspliémia tollàtur a
cum omni
3•'
Rstùte au-
tcm invicem benigni. miséricordes, do-
et
malitia.
,
Xnianîi nantes invicem, sicnt et Deus in ('liri'^i"
donâvit vobis.
1• <ttov, V. < Estote ergo imilatôres Dci, sicut
' '^
], - filii cbarissimi - et ambulate in dilec-
.
:
& -
,/'
xui tione, sicut et (Ibristus diléxit nos, el
trâdidit semetipsum pro nobisoblationom
hostiam Deo odorem suavitatis.
,
xai et in
',
,
^Fornicâtio autem, et omnis immun-
,. --
^
-
xai
dilia, aut avaritia, nec nominétur in
,
xui ^.
*
,'
'
«*
vobis, sicut decet sanctos '
aut turpi-
tudo, aut slultilixpiium, aut scurrilitas,
ad rem non pértinet sed magis gra-
(jua^
tiarum aclio. ^ IIoc onim seitole intelli-
gentes, quod omnis fornicâtor, aut im-
miindus, aut avarus, quod est idolorum
sérvitus,
Christi et Dei.
non liabet luredil.itein in
:
:
•£•
*
^
' *^
.
,
]
'
iv
propter ba'c enim venit ira Dei in filios
diflîdéntiœ. 'Nolite ergo éftici parlici;•
eorum.
* Kratis <'nim aliquando ténebrie: nunc
^), 3^
• • ( auteni lux in Domino, l't filii lucis ambu-
; xai '"
lâl<• ' fructus enim lucis
: est in omni
bonitate, et justitia, et veritiite •"
:
.
nAI> F:
•
;i• (|»r. lu. ;
26. (pr. .)
ABLT** ^. 4. LT: «7oïdjff. tj et ; in àr^Mtr.
27. SI.T: G S ianr.
28. LT: . 9. (.
: ràyâfiorj.
:».
H
(pr. m.
6.
l-clL : lore. kLT'R:
*. ',.
nAB (pr. m.]
: €»)
D
29. BD (pr. m.)
(pr. ni.)
31. DEK:
a'JLXà. Kf (p.
au Seigneur
de l'cspril •.
•.
Ephésiens, IV, 26 — V, 10. 215
11. Morale (IV-Vl). — 1° Précepte» généraux lIV-V, 91),
p««
au diable. -^ Que celui qui dérobait ^JîJî'j: 28.
(Glaire .
"'
donner à qui souffre du besoin. 'ecch.î»,
Qu'aucun discours mauvais ne *'^*p""'f"•
^*•'
, «t- F#i.
,
. ' ,/ xçtxftj
ri toxiv t^iintOTOv
foyoïç
/aîÂÀo»' ât xui tXtyy/Tt.
«
'
*
**
*
xai
«
taxi
buntes qiiid sit hmeplàcitum l)eo
noltte
"et
coimnunicâre opéribus infructaosis
tencbrâruin, magis aiitcm redarg-iiite.
** Quae enim in occullo iiunt ab
:
ipsis,
- Omnia autem
xui *' ndvxu turpe est et dicerc. *^ quie
"
, .
.-'
xai
**^
arguiintur, ahtminc maniresUmtur om-
ne i'nim quod manifestntur. lumcn cet.
'* Propter quod dicit Surfçe qui dormis,
et exûrgo a mortuis, et illuminabil t-
Christus.
:
:
, ,' *''
. ; ^&
uaoffoi (^, *^ ambulétis non quasi insipiéntcs. '' sed
,
:
*'
. &, ,'-
,^ &)
yJiù
ri
?] niam dies mali sunl. '' Proptérea nolite
fieri imprudentes, scd intelligentes qua•
*®
xui
uaovv
^
^^
,
, *
, xuoSia
xui
xui
<> iarîr
'""'
-"
sit vohïntas Dei.
'*•
Et nolite inrbriâri vino. in quo est
luxiïria sed implémini Spiritu sancto,
:
^ ,,, - xai
'
-.
^* Christi,
vicem in
Deo
timoré Christi.
et Patri. ^* subjécti in-
(',,
'^'^ '^'^
Mulieres viris suis subdita• sint.
-^ Domino '•'•'
quoniam vir caput est
(( xai
sicut :
' ^'
xai siœ ipse, salvâtor corporis ejus. " Sed
:
. , xai al
~
- mulieres viris suis in omnibus.
, *'
-
aj'aTiari *' Viri diligite uxores vestras, sicut et
<
,
xud
'''
xui
vuo
xai
uvTtjv } .
-
-
xa^^aou
Christus diléxit ecclésiam. et seipsum
tradidit pro ea. ^* ut illam sanctiiicj^ret,
mundans laviicr•• aqua' in verbo vil
,' ',
'*' ''
utexhibéret ipse sibi gloriosam eccl
^
^tjuuti,
"•'*
^ xui .
au.
siani, non habéntem maculam. aut rugai
aut âliquid hujusmodi, sed ut sit san<
et immaculâta.
"* Ita
et viri debent
ligere uxores suas ut corpora sua.
iavTUJV
' ^'
- suam uxorcm
'" Nemo enim unquam carnem suam
diligit, seipsum dilij
- D (. m.) m.)
10. : ^)m.)». (1.
2.H.
2".
nABI.T*
rell.
Îovtcù».
evrot
(pr.
14. Scalig. ol
D
WoMenb.
(|).
*. GKST:
F: avrito,.
'Eyt.ft.
28.
(•
I.T: OvTws
:
»• oi >' ô-,
17. LT: avrirte. Mni» comme dft homtnet tage* est au verset
* le.
.
|
(I^: ^09).
9ioC) (DE: X(• ««. Du ChrtMl.Urec • de •.
mais comprenez quelle est la volonté pleins de tentations et de )>éril8. qui nous expo-
sent à toute heure au danger de nous perdre.
de Dieu.
*^ Et ne vous enivrez pas du vin qui et pie 18. Soyez remplis de l'Espril-Saint, puisqu'il
habite en vous et que vous êtes ses temples vi-
renferme la luxure mais soyez rem-
: vants.
Os. 4, 11.
plis de TEsprit-Saint: *'* vous entre- Rom. 12, 11 ;
14, i;.
tenant entre vous de psaumes, d'hym- Joh, 10, 1.
Pî. SU, 3.
nes et de cantiques spirituels, chan-
Cor. 14, 13. 1
tant et psalmodiant du fond de vos Colo». 3, 16.
4 Reg. 3, 1.5.
cœurs à du Seigneur
la gloire ren- Pe. 33,
;
-" !.
J«c. 1, 1.
dant grâces toujours et pour toutes Act. 6, 1.
Rom. 5, 1.
choses, au nom de Notre-Seigneur
Jésus-Christ, à notre Dieu et Père; Pet. 1 S. 5. 21. Soumis les utis aux autres, non pas indiffé-
Philip. I, 3. remment, mais aux différents titres qui vont être
2' soumis les uns aux autres dans la
énumérés.
crainte du Christ.
-'-
Que les femmes soient soumises »' viroMulier Préceptes particuliers, V, a - VI
maris.
Maris, aimez vos femmes, comme Hvelerium
'^~'
lualrimo•
le Christ a aimé l'Eglise, et s'est li-
vré lui-même pour elle. "-" afin de la Coloe. 19. 2G. Par la parole de vie, les Pères, en général,
3, entendent les paroles que l'on prononce en bap-
Gai. I, 10.
par le baptême Hebr.
sanctifier, la purifiant 13, lî.
tisant, etqui constituent la forme du baptême.
d'eau, par la parole de vie, ^' pour la Zach.
Kom. 6. 3.
13. 1.
*7. Non seulement l'Église triomphante, mais
l'Eglise militante elle-même réunit les qualités
faire paraître devant lui une Eglise Mat. IS 19. décrites ici par l'Apôtre, si on la considère par
Philip. 3, 11.
rapport à son chef. Jésus-Christ, à sa doctrine,
glorieuse, n'ayant ni tache, ni ride,
à ses sacrements, à ses lois, à ses membres mêmes,
Apoc. 7, 16.
ni rien de semblable, mais pour qu'elle Eph. 1, 4.
telles que les âmes justes et fidèles qui. malgré
Cok«. 1, II. quelques imperfections légères, sont cependant
soit sainte et immaculée. -^ Ainsi les Tit. i, 14. ornées de la gnice sanctifiante (Glaire).
maris doivent aimer leurs femmes
Mat. 19.
comme leur propre corps. Celui qui EcclL Î5,
, ,^, «'
II. Mormlla (IV-Vi). — y Frmeeptm
& .,',. -
:
'
/, . ,
^'•^
unusqutsque uxùrem suam sicut seip-
xad'' tva, sum diligat uxor autem tiraeai virum :
suum.
, ',
,,
WI.
tv ''
tv
/;
ôixaiov.
^
in
VI. Filii, obcdite parénlibus veslris
'
^,. , -
^ ut bene sit tibi. et sis longsévus
.
001
*
xai tni
tv naiâtïa
«
sione :
*'
•"'
, ^-,
, '- & ,,-' otfd
rot;
tv
Domini.
Servi obedite dominiscarnàlibue cum
•"•
d ''
tes, sed ut servi Christi faciéntes volun-
tâtemDeiexànimo, cum bona voluntàte
-,&, '
,, , &. ,
dvd non bonn-
* serviéntes, sicut D«'»mino, et
nibus quôniam unusquisipi.
: ^ sciéntes
'^
quodciimque fécerit bonum, hoc recipi••!
, ^
' . - tv
-
a Domino, sive servus, sive liber. ' Kt
vos domini éadem facite illis, rémittentes
minas sciéntes quia etillorum, et vester
:
&^/, ,,
. *&
*" accéptin non est apud eum. sHi
9- tv *" De cétero fratres. confortamini î^™'
* *
Domino, et in poténtia virtiitis eju'
^, " Induite vos armaliiram Dei, ut possil
'^ stare advërsus insidias diaboli. '^
1
qu<
.
niam non est nobis colhictitio advérei
,^,
carnem et sânguinem sv.d advérso? :
..
*^ "Proptéreaaccipite armatiiram Dei,
1
.29. i;KSLT1I:
LT* km uinZ sec.
30. ^'.
.
. ( DEFXf).
(pr. .)
31. TÎ. 9. LT:
S hàr {L*
». »• ) et
».
:
10.
nABDEKT*
LT: Ti
^. :
(* et et Ti^r) : rfj fvftumï. 32. (• àS. fta). H. nAB (pr. m.) I) ,^pr.m.) Kl
[L]* (ail.)
ira.
rell.
—
nota
:
I.
tit'
LT*
a.
33.
ir
ttv^.
6s.
(pr.
H *
4-
(•\•
m.) Et
p.
(a. Xf.)
(a. (naaioç)
àUà. 5. LT:
G
SaL•). 8. LT: Sfi
.
f4t9oôt'a(. 12. L: v/^»>
Phot.
M.',.
: vnefarioit).
Comme D'est
<! r<ll. '^Kj•
le Christ l'Eglise; ^" parce que nous Eph. 4, 35. 30. De sa chair et de ses os, en tant que nous ap-
Lue. U, 39.
partenons ù l'Église, qui est son corps et dont il
sommes les membres de son corps, est le chef.
formés de sa chair et de ses os. ^' A Oen. 2, U.
Mat. 19, h.
Mare.
cause de cela l'homme laissera son 1 Cor.
10, 7.
1, 6, 16.
avec une promesse), ^ afin que bien Eccli. 3, 9. 7, VI. 3. Que tu vives longtemps. Voir la note sur
Mat. l.i, 4.
Exode, w, lî.
Marc. 10.
farrive, et que tu vives longtemps sur 7,
Sap. 4, II.
la terre. Et vous, pères, ne provo- Pi. 142, 10.
' 4. Dans la discipline..., c'est-à-dire en les ins-
Colo». 3, 21. truisant et en les corrigeant selon les règles que
quez point vos enfants à la colère, ProT.23,13.14. le Seigneur prescrit dans l'Évangile.
Eccli. 30, 1-13.
mais élevez-les dans la discipline et la
correction du Seigneur.
^Serviteurs. obéissez à vos maîtres Servi et
doniioi.
selon la chair, avec crainte et tremble- M.^t. Î4, 45,
Job, 8. I,
ment,danslasimplicité de votre cœur, Sup. 1, I.
Tit. 9.
non à l'œil, comme pour plaire aux Gai. 10.
2,
1,
personnes.
'*•
Du reste, mes frères, fortifiez- Pugpnent 10. Dans la puissance de sa vertu; hébraïsmc
et hellénisme, pour dans la vertu puissante
vous dans le Seigneur et dans la puis- Jer. 17,
1 Pet.."., 7.
7.
Glaire).
Ps. 62, 2S.
sance de sa vertu. Revêtez-vous de * '
1«. .35, 4.
Luc.
l'armure de Dieu, afin de pouvoir te- Philip. 4, 13.
1, 49.
Ps. 9, 9.
gnostiques avaient la prétention d'être parfaits
lutter contre la chair et le sang, mais par la possession de la science, et de dominer ainsi
Cor. IS, />0.
8,5.
de ténèbres, contre les esprits de ma- Eph. 2, 2.
lice répandus dans l'air.
'^ C'est cum nei
pourquoi, prenez l'armure armât ura• 13. Au jour mauvais ; au jour de la tentation
-
220 Ad Ephesios, VI, 14-24.
'&
. ^, ^fov,
II. Morall• (IV-%'1). — r JÊ'rmceptm pr^prtm fV,
'
i^fiéça Ttj
voi
,
roi
,
vfttôv iv
^oiçuxu
' '
x«i
-i'r^rf
,
unurru
ot»'
xai êvâvauftt-
*'*
bu.s perfécti slare. •*
lumbos vestros in veritate, et induti
loricanj justitiœ, ** et calceati pedes in
pripparatione ovangélii pacis
State crgo succincti
:
'* in om-
& . 9•, -
^ - Tot^; ty troiuaotn nibus suméntes sculuni fidei.in quo pos-
'" ini nàaiv omnia
sitis lela ncquissinii ignea extin-
guere '"
iv : et galeam salutis assûmite,
*"
, ,(•
fid/uiouv
âid
*^
xat
xat
iv
&,
et gliidium
Dei),
stântia,
sanctis
:
spiritus (quod est verbum
"
per omnem orationem et obs•
crationem orantes omni
ritu et
:
in ipso
et
in spi-
, , ,9^^--
,
cia, nolum facere mystérium «'vangélii :
•
'^ xat *" pro quo Icgatione fungor in caténa,
^
, '^^
iv ,'.
iv ita ut in ipso audeam, prout oportet me
loqui.
iv
,
"^^" ,
/^
" Ut aulem et vos sciatis
me sunt. quid agam ômnia
quje circa
vobis nota
,,
:
. - iidélis minister in
ad vos in hoc ipsum.
qaœ
Domino
veslra.
''
.^. iv
&* ^'
^. 7] ^
^- Deo
"
'"
Pax
Pâtre,
frutribus, et chàritas
et
Grâtia cum omnibus qui diligunt Di•
minum nostrum Jesum Christum in in-
corruptiône. Amen
Domino Jesu
cum fide,
Christi
a
*1\ - EFT:
nai . . So9ji
iij. cl yrwf. .
BF[L]• ti tiayy. 21
24. GÎKjSI.Tfi'•
. KAOEH
*-^f"i>
T* ^( ad f.
- '»
t (cil. I Th. V, 8) hhtCia. 48.
(|ir. m.) FI.T* rho.
Ap. Bow.
19.
:
nABI)
17.
4t. I.«grco
nus ÈphCtiicn»
n'y a paa de parenthèses daiu le grec
porte en plus, la fin •érntedr
:
parTycbique •.
(et porli-e)
u<>m
Éphésiens, VI, 14-24. 221
II. Morale (IV-VI). — « Fréeeptem parUeuUerm (V, SS-VMJ.
2 Cor. 10, 4. et ilu péril. Cf. v, 16. — Demeurer jHir faits: c'est-
de Dieu, afin qu'étant munis de tout, Pet. S. 9 I
ii-dire complètement vainqueurs, sans avoir rien
;
IS. 1,
vous puissiez, au jour mauvais, résis- Jac. 4, 7;I,4.
perdu dans le combat.
Eph. i, 16.
ter, et en toutes choses demeurer Lac. IS, a.
Job, 3S, 3.
parfaits. *^ Soyez donc fermes, cei- Cor. 16, H. 1
Sap. 5, 19.
gnant vos reins de la vérité, et revêtant le. 59, 7.
Tbe$. â, 8.
1
la cuirasse de la justice, *^ et chaus- Mue. 6,9.
ÏUt. 10, 1>.
sant vos pieds pour vous préparer à Rom. 10, 15.
Hebr. 11.
l'Evangile de la paix; '^ prenant sur- Jo*L. 3, 4.
1
Ps. ». .i7,
tout le bouclier de la foi, dans lequel Rom. 14, 17.
Hebr. 4, IS.
vous puissiez éteindre tous les traits Mut. 10, !U
enflammés du malin. *" Prenez aussi 4, 11.16.
le casque du salut, et le glaive de
.
I».49, î;59, 17.
Thés. 5, 8.
1
I,
1,
;
grâce soit avec tous ceux qui aiment Jac. î, pureté du cœur, ou, selon le grec, d'un amour
1.
Cor. 9, Jâ.
1 inaltérable, sans interruption, pour l'cternilé.
Notre-Seigneur Jésus-Christ dans
lïncorruptibilité. Amen.
EPH RE DE SAINT PAUL
AUX PHILIPPIENS
INTRODUCTION
Philippesest la première ville d'Europe où saint Paul ait prêché la foi. C'était
une place de moyenne importance, mais à laquelle le père d'Alexandre avait
donné son nom et qu'Auguste éleva au rang de colonie romaine après la vic-
toire qu'il avait remportée sous ses murs. L'Apôtre s'y rendit en venant de
Troade, au début de sa seconde mission, l'an 57. Il s'y arrêta pour célébrer la
Pâque, dans son dernier voyage à Jérusalem, en 58. A l'exemple de Lydie, qui
se montra si généreuse à son égard dès lo moment de sa conversion, les iidèlo
de cette Eglise lui témoignèrent leur reconnaissance en lui envoyant des s••
berté; mais en attendant, il n'a pas lieu de .se plaindre de son état : Dieu fait
ferveur, et l'on peut remarquer que ses exhortations ne sont mêlées d'aucun
reproche. L'Eglise de Philippes est sa joie et sa couronne. Il ne jiarait pas que
INTRODUCTION A L'EPITRE AUX PHILIPPIENS. 223
la zizanie s'y
Mounkie de la colonie de Philippei. Le droit représente la tête de l'empereur CUade. Aa rêver*, on lit COL[oni«] AVG[aate]
:
PHILIP[pensis]. Auguste, Têtu de la toge, et placi fur un eocle lequel on lit DITTS AVGtostui], paraît couronner Julee Céer, qui «et
:
J^
EPISTOLV
, &,, ^
I. xut
tv - .
Christi,
'
Paulus et
omnibus sanctis
in Christo Jesu,
qui sunt Philippis, cum episcopis et dia-
Timotheus, servi Jesu
.
avr éni-
^ xui âtuxôyoïç.
i^aov
'^
xui
ronibus, - Grnlia vobis et pax a D«
Pâtre nostro, et Domino Jesu Chrislo.
) , ^(^
' & ,
^
& '-
''
ndarj
^
ria vestri,
mec in omni mem<»-
Grâtias ago Deo
semper in cunctisonitionibus
^
,
catione vestra in evangélio Christi a
ou
(( ^,
^ prima die usque nunc : confidens hoc ''
,, - ^'-
su ' sicut est mihi justum hoc sentire
:
. '
omnes vos in viscéribus Jesu Christi.
,
if-.
**
,'- ' ,,
*' replétifruclu justilia'per Jesnrn Chri--
3SS. KSTH©:
nouifttrof ènl
Wo}70• *. J•
.
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Pierce (cil.
-. ,
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I Tli.
inlorp,
i,2)
iisqiie
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f4rt{ay.
ad I. ».
. Dm Ckri»t
Ce verset Bgure, dans lo
Jê»tu. Grec : •
itrcr,
île
entre parcnUii
Ji^sue-Chrisl
5. LT: Nirr*: HDET*: 7. />r ma joir. Une de I• grikcc
.
71 6.
.)
i/f..
ijfi. : •
f.
X^.o. iiKS[IJTHt (a. 7. » ir. 8- Ponr qne vottt ehoiiiuiei le» meilleure* chr
10.
diacres. 2 Grâce à vous et paix par Kph.»,5. 2. Grâce... et paix. Voir la note sur I Corin-
Kom. 1, thiens, I, 3.
Dieu notre Père et par Notre-Sei- Jac. 1, 17.
gneur Jésus-Christ,
^ Je rends grâces à mon Dieu en Oratise
Deo.
3. En plein souvenir: c'est-à-dire avec un sou-
venir incessant, ne vous oubliant pas un seul
plein souvenir de vous ^ (priant tou- 1 xb" instant.
jours avec joie pour vous tous en B™m.\%!'
toutes mes prières ^ de votre par-
, ',. . A rÉvangile du Christ; c'est-à-dire à la foi
ticipation
...
à lÉvangile du Christ, 4!*' ^'^ et à
peines et aux tribulations que j'ai éprouvées
la doctrine évangélique, aussi bien qu'aux
j 1
depuis le premier jour jusqu a pre-i cor. n. 9. dans la prédication de l'Evangile (Glaire}.
• ,, 10-19. ,
sent; ayant ceite confiance, que Jer• i". 5. 7. 6. Celui qui a commencé: Dieu, par le secours
.
*'
^,
, Joa- 15, 5• de sa grâce, par laquelle seule s'opère le début,
celui qui a commence en vous la
1 11•• cor. s.
Roin.ll,io,26.
.
bonne œuvre, la perfectionnera jus- sThes.», ». du
le progrès et la fin de notre sanctitication. Voir
1 1.
je soupire
. Job, 16. tO.
luci. 78.
viscera s'emploie, dans le Nouveau comme dans
l'Ancien Testament, pour indiquer le siège de
l'amour et par conséquent l'amour.
après vous tous dans les entrailles 1 j^'s, '17.
de Jésus-Christ.
' Et ce que je demande, c'est Vola
que saoclila- 9. En science et en toute intelligence ; il faut
votre charité de plus en plus abonde «18. exercer la charité avec discernement.
pour que vous choisissiez les meil- j^M.'n: 10. Pour que vous choisissiez. D'après le grec,
voir p. *. pour que vous examiniez et que vous
leures choses, pour que vous soyez n^r.'î»f 3 discerniez les choses différentes. le bien et le mal,
le licite et l'illicite. aQn de ne faire que ce qui est
purs et sans reproche jusqu'au jour "'lô.S».*^ bon. Voir Romains, n, 18; cf. Hébreux, v. U.
du Christ, ** remplis des fruits de i.^°»4^?3.
U. Par Jésus-Christ qui en habitant dans
seul,
justice par Jésus-Christ, pour la ?^.\1: votre àme, peut y opérer des fruits de salut.
^, '' iy
*^ venérunt evangélii
manifesta fièrent
:
'^ ita
in
ut vincula
('.hrislo in
mea
omni
& .
&
nûai, **
,-
xai
-
prîclorio,
plures e frâtribus in
et in
confîdéntes
'*
et
:
&,
*'
xai ii
'*
xai oui
tvâoxiav
& ,,
xai
"
- et
** Quidam quidem et propter invidiam
ter
contentionem, quidam autem et prop-
dicant,
quuniam
bonam volunUUem Christum pné-
*^ quidam ex
defensionem ovangélii posi-
charitate, sciéntes
.
oi in
''
tus sum quidam autem ex conten-
'
:
,
xai
'•
^*
;&,
, ,
navTi
.
^,
xai
xui
-
-
vinculis meis.
per
" Quid enimy Dum omni modo,
occasionem,
Christus annuntiétur et in hoc gaùdeo,
sed et gaudébo. '' Scio enim quia hoc
/&, ,
' ^ Jesu Christi, •"' secûndum expectationem
&-
^" xara xai
&. ,
xai
nunc magnificâbitur Christus in côrpore
& . ,
^' xai
meo, sive per vitani. siv<' por mor-
tem.
2' Mihi enim vivere Christus est, et
,, .&, --
, *- Ei mori lucrum. Quod si vivere in carne,
'^'^
&.,,
xai :
\
]
"JCai '^^
.
iv
-
in nie, per meum advéntum iterum ad
vos.
*'
&, 9^
="
versamini
Tantum digne evangélio Christi con•
ut sive cum vénero, et videro
.
:
17, 16 (eli.
18.
22.
Lf
Anon.
(p. )
: ra\.
et Si).
Sn.
].:
19- B:
»1. lytiftir.
(1. yàe) .
25. l.T':
•
pas dans le grec.
inlcrvcnis dans le gr
Philippiens, , 13-27. 227
. FélicitatioiiH et action» de i^ràcee (I).
c, >i.
servi à un plus grand progrès de ^^,1;
Coloe. 4, 7.
meilleure pour moi; -^ et de demeu- scor.s. n. propler quos paratus erat mori •. Saint Augus-
^*"°*'^'*''' tin, In I Ep. Joan., Tract, v, n" 4.
rer dans la chair, chose nécessaire
pour vous.
-•'
Aussi, confiant en cela, je sais et cum ei»
que je resterai et que je demeurerai puup"Tï4.
encore avec vous tous, pour votre
g?iM'«.''
avancement et pour la satisfaction
26. Vos félicitations... Au lieu de félicitations
de votre foi, '^« afin que vos félicita- 2 cor. u-, le grec porte « le sujet de votre glorification ..
1,
&' , -
— r L»m pie vIv^nM ili».
tixs unu
II.
y
MoBita
,-
et hortatioae« (ll-l¥).
^
iv tvi
^, statis in uno spiritu unanimes, collabo-
"
' , '-
^* «/ rantes fidei evanp:«''lii : et in nullo ter-
iv reâmini ab advcrsariîs quae
&,, -
: illis est
ioriv causa perditionis, vobis autem salutis,
Xsiaç, ôi et hoc a Deo " quia vobis donatum est :
^, " on vuh'
, pro Christo, non solum ut in eum cre-
,. , ^"
datis, sed ut étiam pro illo patiâmini,
^" idem certâmen habéntes, quale <'t vi-
,& ,, ,
II•
ir distis in
si
me, et nunc audistis de me.
,
^
,
, ',
] ( 7]
&
,
,-
^,
^
Trj ((-
-
-
cietas spiritus, si qua viscera misera-
tionis. impiété gaiidium meum. ut idem
**
'
^.
3^
arbitrantes, ^ non qujv sua sunl sing^li
considérantes, sed ea qua? aliûrum.
^*
*, *
^^- S xai
in
' Hoc enim
Christo Jesu
sentite in
:
" qui
vobis,
cum in
quod
forma
, ' ^ &'
- - Dei esset, non rapinam arbitràtus est
9-, ' esse se aequalem Deo ' sed semetipsum :
,
9^, ^ .
xai
dvd
*
oxinanivit formam servi accipiens, in
similitudinem huminum factus, et habit
^ &
^"
•
tva
6 , ,
]
^ &,
invéntus ut homo. ^ Ilumiliàvit sem•
ipsum factus obédiens usque ad mortem.
mortem aulem crucis.
Propter quod et Deus exalUivit illum
'•
.
^'
, ' &
xai genu flectâtur cœléstium, terréstrium
infernôrum "et omnis lingua confitca-
, ,&
xai :
•I
.
D
27.
LT: v^iir. 30.
(pr.
GLT: Uanoi. 5.
(pr. m.)
4-
/,
m.) FT:
LT:
.:
28.
f»o<rroi.
nABCDEI-T:
KSLTHe: itârre. —
{Bottiem.
3. LT (i"" Ç)
i.
nARCDEFT: attonovrrtç.
ytrôfterof,
.»
SLnAUCDEF-
Ttai\ 2. A|{ (pr.
M^^ '
m.)
(rravfoC) loC. 9. LTf (p-
Grec
gref
II. 1.
7.
ti.
- «
La nn
U
s'il
S'il
n'> a
ré. i
(^~tja>ftat ).
ett dr$ rntntilUs de roini
• des comita.HKion• et cominisi
ilu vcrael Ogurc au vcreei euivai
grec.
Philippiens, , 28 — II, 12. 229
11. (II-IV). — r Rehortation à la rie ehréUenne fii).
Tliei. ï, lî.
que, soit que je vienne et vous voie,
1
Co\o*. 1, 10.
3 Joa. 4.
soit qu'absent, j'entende dire que vous I Cor. 6, 17.
61, i.
ceur dans la charité, quelque com- Gai. S Cor. 1, 4. 1° Exhortation à la vie chrétienne,
munion desprit ; s'il
ÎO, ÎI.
est des entrailles
ProT.
Eph.
S,
4, 3.
15, H.
if
3"
Contre les judaïsants. .
Derniers avis et conclusion, IV.
II.
3, 3;
àme. la même pensée; ^ rien par lu, Î4, 33. un lien réel, une connexion Intime, une inOuence
ïCor.lî, ÎO,U. active, une communication incessante comme
esprit de contention, ni par vaine Tan. 6, celle qui existe entre le corps et l'âme.
1 4.
Tit. 3, 9.
gloire, mais par Immilité, chacun Jac. 3. 14, 16.
Mat. 11, 29.
croyant les autres au-dessus de soi, Colo*. », Î3;
3, 11, 14.
* chacun ayant égard, non à ses pro- IPet. 3,8;, 5.
Ps. 17, 45:33, rapina? Quia est natura >. Saint .Augustin, In
étant dans la forme de Dieu, n'a pas 9; 99, 3 6S, ô. Ps. cxxvi. 11. Illud est rapina quod alienum est •.
;
Cant.
cru que ce fût une usurpation de se Mai.'.'.îlll, 3. Serm. cxvii, 13. 1,
et une folie.
Jésus, tout genou fléchisse dans le Bom. 14. 11.
Eph. 3. 14 I,
ciel, sur la terre et dans les enfers,
;
10.
4, 16.
Eph. 6, 6.
bien plus encore en mon absence, Cor. IJ, 19. I
Cor. 10. lî;
1
omme en ce moment, opérez votre 9, Î7.
salut avec crainte et tremblement.
230 Ad Philippenses, II, 13-28.
II•
&
— r t^m ^m 9tmemtU CMO•
êOTiv
)
"& ,
,, ^,,
,
noitÎTt
d'éov
*rf pj'iô',
iVBQyiZv iv
tv
iv
xai
xai
svâoxiuç.
xai
'^o
'/tvéâç
d-tkèty xui
* *
oxohàç xai
Ilûvra
(-
Ttxtu
liiteni
nibus
ces
operâmini. *' Deus est enim, qui
operâtur in vobis (ii voile, et perficere
pro bona voluntâte. < Omnia autem fa-
cile sine
filii
nati«')nis
:
*•
murmuratiônibus
ut sitis sine qu«'réla, et simpli-
Dei, sine roprehensiùne, in médio
prava» et [)ervt''rsa» : inter quos
et hœsitatio-
'"
rij
'
&vaia xai
xai
neque in vacuum laboràvi. *' Sedetsi
ri,
,. (
^" Domino
,
in Jesu, Ti-
'
, ^'
'"
,.
^ti
motheum me
ego bono ânimo sim.
vos sunf. ^"
cito mittere
cog;niti8
Néminem enim hâbeo tam
un.inimem. qui sincéra affectione pro vo-
bis soUicitus sit. *' Omnes enim quae sua
ad vos
quœ
: ut et
circa
.
*'
,
. &
oi
--
suntqua^runt, non qua• sunt Jesu Chrisli.
'•'
Kxperiméntum autem ejus co^noscite,
.,
^^ quia sicut patri filius, mecum servivil in
cvangélio. *^ Ilunc igitur spcro me mit-
, ^--
^' xai lere ad vos, mi)X ul videro quu• circa me
'-'
sunt. Confido autem in Domino, quu-
,
^
xai xai
-
. t
, &.
commilitonem meum, vestrum autem
'*
, fiov, apostolum
mea?, mittere ad vos
, et ministrum
:
'*
nece.ssitàtis
qiumiam q
dem omnes vos desiderâbat et mo^st t^^
&
:
, ,
]
-
, «'
,.
'^ Kai
^* 2
îdoVrcç
xai
.
,
iiuvd-
firmâtum.
^^ Nam et iniirmâtusest nsqtie ad
\.* Cpr.) . . (.
H)
Xf.
m.) D
13.
:
(I. y/r.)
.. 21.
Pierce
htntltîr. 15. AI) (pr. m.)
MABCLT:
. rcIL
m.) FT*L:
:
*
^^
. . Xf. 23.
II
(pr.
Cor. vm.
m.)
19. L: Iv
VL•.
(pr.
,kH: ovor.).
NABCDEFf.ST:
20.
trri
[I.jt
h!n^r.
ACt (p. i^o) ^fe« "Vâç. 2.H. ACDEFT: avnnf. ii. IVri rouj n'est pas dans le grec
Philippiens, II, 13-28. 231
II. AirÎM (II-IV). — f Ejthortation à la rie ehrétienne (H).
Dieu qui opère en vous 13. Ce»t Dieu qui opère en voui... « DeuB tria
'^ Car c'est i^î^ià'te. haec, cogitare, velle, et perficere operatur in
et le vouloir et le faire, selon sa bonne '''"is"^."' nobis : primum sioe nobis. secundum Dobiscum.
tertium pernos Taciens >. Saint Bernard, De jyraf.
volonté. ' '
Faites tout sans murmure ^*^ ^; et lih. arb., xiv, 46.
et sans hésitation; *^ afin que vous ' ^','-^^'"•
'' ^, ,^
II.
"
Moalto
xot
Ad
olv
Philippenses,
et hortatlone» (ll-IV).
h xvçito
II,
— r-
'•
29
Excipite
—
itaque
12.
^.
,
)'
, ,
-
III.
'"
(, (. ,
,
,&, & ) --, ^
'
in Domino. Kadem vobis scn'bere, mihi
quidem non pignim, vobis autem neces-
sârium. ' Vidéte canes, vidéte malos
operarios. vidéte concisionem. ' Nos
cnim sumus circumcisio, qui spiritu ser-
^ . ,
^
*
vimus Deo, et gloriamur in Christo Jesu.
et non in carne iidiiciam habéntes
,
:
, ,
, ,, '-
JE/.'
-
^,
^
et in carne.
Si quis uliusvidéturconfidere in carne,
ego magis, ' circumcisus octâvo die.
.
ex génère de tribu Benjamin.Israël,
® Hebni'us ex Hebnius, secundum legem
pharisRius, ' secundum œmulationempér-
sequens ecclésiam Dei, secvindum justi-
tiam qua» in lege est, conversutus sine
., ^-
queréla.
' '/' (" Sed quic mihi fuérunt lucra, haec ar-
'
^'^ -
] & ,,&
bitrâtus sum propter Christum detri-
ménta. " Verumtamen existimo omnia
detriméntum esse propter eminéntem
, ' sciéntiam Jesu Christi Domini mei proj)-
ter quem omnia detriméntum feci, <*t
.
"
,, &-
ârbitror ut stércora, ut Christum lucri-
faciam, et invéniar in
'•'
illo non lia-
'^
&
^,.
***
,- **
bens mcam justitiam qujB ex lege est.
sed illam quiP ex
Quffi ex Deo est
cognoscéndum ilhim
surrectionis ejus, et societâtem passio-
num ilhus :
iide est Christi
justitia
virtiitem
Jesu
"
:
ad
re-
"
:
si
30. .«. :
Ttofafioltva. (//. .
^. [f, rell.
pambolnlus de anima sua)]•
nAHCDEF:
3. SITkAB(,I)îKF(;I
Aug. ;Spiritui Deo).
: »ei (Codtl. lat. ap.
(ail.) tîra..
10. I.* (ait.) TV»•• I^T: /^^. {Y\. m
o. MABT: Bevta^tir.
11. N.VBDESLT: l* vtm^r.
. (pr. m.) ABD (pr. m.) FI.T: Î^lee.
7. L: \uua] St.
Ul. t;. De lUen n'est \*»» dans le grec
8 G rell. : /th' Sr Ma\. BKf • (a. Xf.)• l'T*• 0. Jet us n'cat pa* dans le grec.
PhiUppiens, II, 29 III, 12. — 233
II. Avis (•). — go Contre lem JudatMaute (liij.
&', ,}•.^-
234 Ad Philippenses, III, 13 IV, 5.
MoBit• — «° VtUmm «mtmHim ().
- II. et horlatloBeM (II-IV). mt comeimmto
' - ,.
'',
' *
-*'
ât
tno
xui
%,
ipù
^
i(f' xtd autem, si qao modo comprehëndam in
que etcomprehénsus suin a (^hrislo Jesu.
<3 Fratres, ego me non urbitror com-
prehendisse.
retro sunt obliviscens,
sunt priora extt-ndens meipsum,
Unum autem, quae quideni
ad ea vero qu;«•
" atl
, &'
destinâtum pérsequor, ad braviuni su
(.
"
/ .
&,
&, ,.^ '®
,
xtd
xuvôvt,
hoc sentiumus et si quid aliter sàpitis.
et hoc vobis Deus n-velàbit. *' Verum-
tamen ad quod pervénimus, ut idem sa-
piâmus et in eâdem permaneumus ré-
:
:
. " quorum
inimicos crucis Christi :
** fin is
'
i^coç : :
,
& 3^ ,
^ -
TÎj uioyvvtj
'^^
«»',
'""
gloria in confusione ipsorum, qui terrén;i
sâpiunt.
in
autem conversâtio
'" Noslra
unde étiam Salvalorem
cœlis est
expectàmus Dôminum nostrum Jesuni
:
&
. >
',
~
utho lit;itis configurâtum corpori cla-
nostra?,
suœ, secundum operationem, qua
ritatis
étiam possit subjioere sibi omnia.
^.
\,", IV. laque fratres mei charissimi
&, ,
et
*
1
^, . ,
^
^. -
:
^
, precor. idipsum sa père in DiSmino
^ Etiam rogo et te gi-rmâne compai
adjûva illas quœ mecum laboravérunt in
, evangélio cum Clémente, et céleris ad-
. *
^
'& i,
jutoribus meis,
libro vita•.
* Gaudéte
dico gaudéte.
<|Uoruni
in Doriiinci
Modéstia vcstra nota sit
omnibus hominibus Dominos prop
"'
nomina sunl
scnipcr : itoruiu
in
^.
.
:
.
12. NAB(pr. m.) ) (pr. m.) FT: G
.». .
rdl. 7» et V170. 13. nADT: (I. ov) i4. i'X \A On du venet ac trouve lu vcnct suivant daii«
MÂBLT:
(pr. m.)
tîç To
G rcll. ]*
Beza
Karoti-tpf. 21. Ni)
r«ç
: (. 16.
(pr. m) FT«:
yw.ovrd.^D SOC.m. '
le grec.
le. Ayon* le*
dan» la tn<4ne
mtme$ trntimmU, et pers
la
r«r(>c
li
^^.
« suivons
f
méoi'
"•• •.
: U
Ef). T: ovTw.
3. NABDKF
1 —
F: »fal ovti«î B add. (in f .) /iov.
T: (pro »ai)
.
F:
o*V;vye.• kB (pr. m.) D (pr. m.) FT:
^.ytf^art
. «).
i\.
qu'il
lit. Il
Soiif
Kn
n'v
U•
..
niufoi
devienne conforme
<(>ntb^ses
'rec
iii'iiti. (.rcc
•.
: • le
dans
Seigneur •.
le grec.
llUéralement : « pour
Philippiens, III, 13 — IV, 5. 235
II. (II-IV). — 30 Demierm mrU et eonduaion CÏÏV),
' ^*• *•
'
selon le modèle que vous avez en
nous.
Conver- Ennemis de la croix du Christ, les judai-
^* Cary en a beaucoup dont je Halio in
il 18.
sants. pour qui elle est une ignominie.
vous ai souvent parlé (et je vous en ccelis.
parle encore avec larmes, qui mar- j». 9, 1.
chent en ennemis de la croix du icor. i,ik
Christ *^ dont la fin sera la perdi- R<^i6,ts.
;
:
peut-être celui du geôlier que
Syntyche d'avoir les mêmes senti- ^*'"*-*•*• l'Apôtre avait baptisé dans la
prison. En tout cas, on ignore
ments dans le Seigneur. ^ Je te prie ^^ ^^^^• qui il est et il ne saurait avoir
la signification de conjux,
aussi, toi, mon fidèle compagnon, comme quelques-uns l'ont pré-
aide celles qui ont travaillé avec moi tendu. —
Avec Clément. Ori-
gène et saint Jérôme nous ap-
pour l'Evangile, avec Clément et prennent que ce Clément est
celui qui devint le pape saint
mes autres coopérateurs, dont les Dame grecque (. î) .
nùaïf
âèv
xai
,^& . -
11.
TJj
'^.'
MonlUi et
*0
hortatlonm (•%').
^
*.-
&'
— r VMmm etutUm mt eometmmtm €iVj,
est. ' Nihil solliciti
oratione et obsccratione,
actione,
apud Deum.
petiliones
Rt pax Dei, qua» exuperat
'
sitis, eed in omni
cum gratiarom
vestrfp innoU-scant
'xot ;
^
.&,
omnem sensum, custodiat corda vestra,
, , " , ,
, , ,
et intelligéntias vestras, in C.hristo Jesu.
,
& &., xai xai
" *!//
xai
-
xai
xai
vers,
justa,
amabilia,
qua
quœcumque
quœcumque
disciplina»,
si
hœc
^^& ,'
&' et audistis, et vidistis in me, hsec agite :
'
,
, &
'
. &, &'
xai . * '
et Deus pacis
*"
heménter,
Gavisus sum aulem
refloruistis
tiebàtis :
pro
eiit
me
vobiscum.
Non
&' ,
xai Scio et humiliâri, scio et abundare
xai xai ubique et in omnibus institutus sum .
abundare, et pe-
,,
xai xai et satiâri, et esurire, et
xai ^^ nûriam pâli. '^ Omnia possum in eo qui
*^'
,
,, ]
me confortât. Verûmtamen bene fe-
' '
^ &.
&*~
,.
xai
xai
.'-
cistis,communicantes tribulatiuni mea•.
'^ Scitis autem et vos Philippenses
quod in principio evangélii, quando
proféetus sum a Macedonia, nulla mihi
ecclésia communicâvit in rationo dati et
*^ xai xai accépti, nisi vos soli :
'^ quia et Thessa-•
,'
,
xai lonicam semel et bis in usum mihi mi•
*''
si'stis. *^ Non
quaTo datum, sed
(juia
08,
',
*^'^4
&€«ô.
, xai
9-
vestra. '* Habeo autem omnia, et abiindo
replétus sum, accéptis ab Fpaphrodito
odûremsuavitatis. hosti.mi
«juic misistis,
*' 9'
, ',
" Deus autem meus
desidérium vestrum, seeundum divitias
impleat omne
:
3. •}• (. Tiàaty) . i:j. (; KJSLTe• >.
) D
1 Ail {pr. m.)
i. (ur. m.) EF: ov»»oi.
. //•.
16. AI) (pr. m.) L * th-
7• : (. &tov) XfioTov.
dans
:
le
• mai• vous
rfcc.
Philippiens, IV, 6-19. 237
II. Avis (II-IV). — J« Dtimier» avi» et eonclueion (IVj.
;i,SS;lI8,16.
prières et toutes vos supplications II.14, 1.
Cor. 16, »1.
ce soit avec des actions de grâces 1
1 Pet. 5, 7.
Eccli. 35, SI.
que vos demandes paraissent devant D*Q. 9, 18.
Hat. 6, 6,to; La paix
Dieu. ' Et que la paix de Dieu qui 7, 7.
T. de Dieu, qui résulte de la fidèle
Apoc. S, 4.
observation de la loi chrétienne. Cf. Romains,
surpasse toute pensée, garde vos Bom. 13, I.
XIV, 17.
Tim. 16.
cœurs et vos esprits dans le Christ 1
Apoc. î. 17.
Jésus. Colo«. 3. 15.
* Enfin, mes frères, que tout ce PerTeela
«eninlen•
qui est vrai, tout ce qui est pur, tout lur.
41, 15
toutce qui estlouable dans les mœurs, Eccli.44,6. ;
1,
de l'état où je me trouve.
'-Je sais être humilié, et je sais Etei de
quibue
aussi vivre dans l'abondance (je me
suis habitué partout et à tout être ;
i
238 Ad Philippenses, IV, 20-23.
II.
.
Moaita et horlatioae• (ll-IV).
'"
,
— «• t/Utmm et eomelumio €iV).
'
oi &éip xai narçî suas, in glûria in Christo Jesu. ^" Deo
r tiç aulem et Fatri nostro gloria in ssécula
^. eœciilopum. Amen.
. ^^'^anûauai^s
^^\4
iv ^'
Jesu.
Salutute
"
omnem sanctum in Christo
Salutant vos, quimecum sunt,
,
aâtXif'OÏ.
cum
Grâtia Domini
spiritu vestro.
nostri Jesu Christi
Amen.
. . commencement du M
:
verset flgure «u t. <lan•
le grec.
23. (KHjSLTe* |uy. LTSADEFC: /ifrà
grec porte en plus i la lin • écrite de nome
TfvevfiOTOç vju. [KLJT* * rrçdt ad .
i3. Le :
INTRODUCTION
lui-même, qui ne se donne nulle part pour l'Apôtre des Colossiens, mais par un
de ses disciples, Epaphras, qui en devint probablement évùque après la mort
d'Archippe. Aussi cette Lettre contient-elle peu de détails personnels.
Ce qu'on y remarque surtout, ce sont les rapports nombreux qu'elle présente
avec l'Épître aux Ephésiens. On n'y trouve pas seulement la même doctrine, ce
qui serait peu surprenant, mais une série d'idées parallèles, et un grand nombre
de pensées et d'expressions identiques.
Cette conformité s'explique par cette considération, qu'ayant été envoyé,
dans la même occasion, ces deux Epîtres auront été écrites à la même dat.
sous la même impression, dans le même dessein, pour remédier aux m«''m'
désordres ou prévenir le même péril. A Colosses comme à Ephèse, le dang•
qui menaçait l'Eglise avait pour cause les prédications et les manœuvres (l•
docteurs soi-disant chrétiens, mais avant tout judaïsants et déjà quelque ptu
gnostiques. Sans égaler peut-être la loi à la foi, comme ceux que
avait combattus en Galatie, ils recommandaient les pratiques légales, lesfêt••-
une rare élévation de pensées, et une grande ardeur de sentiments sur les prin-
cipaux dogmes : du Sauveur, l'universalité de la Rédemption, la
la divinité
nécessité du christianisme pour arriver au salut. Sa Lettre devait être com-
muniquée à l'Eglise de Laodicée, après avoir été lue à Colosses.
Cette Epître a été citée, aussi bien que celle aux Ephésiens, comme un docu-
ment apostolique, par les Pères les plus anciens, saint Justin, saint Théophile
d'Antioche, saint Irénée, TertuUien contre Marcion, et Marcion lui-même. Les
noms d'Onésime, d'Archippe et d'Aristarque la relient à l'Épître à Philémon,
qui devient garante de son authenticité. D'ailleurs l'Apôtre s'y révèle par l'élé-
vation de ses vues, la ferveur de sa de son
foi et l'inégalité style. Aussi les doutes
récemment émis à cet égard n'ont-ils pas trouvé d'écho.
Outre l'exorde, i, 1-8, et la conclusion, iv, 7-18, on y distingue deux parties :
•,
1& -oui I. Paulus apostolus Jesu Christi per
*
KFISTOLA
PALLI APOSTOLI
AD C0LOSSENSKS
(
,^ .
.
&, voluntâtem Dei, et Timotheus frater
'^
cis qui sunt Colôssis, sanctis et
libus frâtribus in Christo Jesu. •'
iiti
Grutia
:
,
, *,
*
9-
^,
^
-
-
vobis et pax a
mino Jesu Christo.
nostri
Gratias
oràntes :
àjifiinus
Deo Paire
Deo.
Jesu Christi, semper pro vobis
Patri iJuinini
quam
et <'-
ha-
in
,
,
^, & ,,-
'
^
'' bétis in sanctos onines,
quœ
audistis
*•
verso
cit,
reposita est vobis
in verbo veritâtis evangélii
(juod pervénit ad vos. sicut et in uni
mundo est,
qua audst>^
sicut in vobis, ex ea die
* propter
in cœlis
et fructifîcat, et cr<
:
spem
quam
:
&,,
& &' '& et cognovistis gratiam Dei in veritâte,
^ sicut didicistis ab Kpaphra cliarissimo
,^ & . , ' 7]
*)
vobis minister Christi Jesu, * «jui étiam
manifestâvit nobis dilectionem vestram
,,
^ ^id
9--
-
in spiritu.
Ideo et nos ex qua die audivinui^
••
, & --
luntatis ejus, in omni sapiéntia et inlel-
*^• h'Ctu spiritîili :
'" ut ambulétis »ligne Deo
per omnia plaçantes : in omni opère bono
fructificàntes, et crescéntes in sciéntia
FL:
3. LT:
4.
.
vn'kf.
LT (pro lllt. TiJ»-)
LT* (ait.) «ai. G
:
rcll.
. .)
f (i•.
«»
I.
Tersfi
3. >
i. Jfstm nVsl pas «tnns
iiTi-c
seigneur
ur*»•.
•.
qui f>t"
xordium.
Paul, apôtre de Jésus-Christ*^ I>ax el
I. '
EXORDE. I. 1-8.
^ralia.
par la volonté de Dieu, et Timothée 1 Cor. 1, 1.
Apôtre. Voir la note sur Romaitig, i, 1.
1. 1. —
i Cor. Timothée. Voir l'Introduction aux Épitres pasto-
son frère - aux saints et aux frères Eph. I, 1.1.
;
1,
rales.
Philip. 1. I.
Saints. Voir la note sur Actes, ix, 13.
fidèles en Jésus-Christ qui sont à Rom. 3, 3*. 2.
Jésus-Christ.
Nous rendons grâces à Dieu le Pè- ^ralulalar.
re de Notre-Seigneur Jésus-Christ, ^'^''^i*• ''î
priant sans cesse pour vous ^ depuis ^ ^^\^% ; .
avez pour tous les saints. ^ a cause S. L'espérance, ou l'objet de l'espérance, la pos-
, lo.
J ' Eph. là. •
. ' - 1,
session de Dieu et la béatitude éternelle du cieL
de 1 espérance qui vous est réservée Kom. u, n.
ans les cieux, et dont vous avez eu uo•. 3, 14.
connaissance par la parole de la vérité l'Oir. i, 9.
j i-r- •! sut, 3, î.
•• •
, . ,
,
dune
.
J»c•
1,3.
3.
Rom.
Eph.
ï"""?•
I*-17.
ie,î.
4, 1.
tienne,
gesse...
-•. .
contre les faux docteurs: saint Paul oppose à leurs
fantaisies superstitieuses la vraie doctrine chré-
— En
ou avec toute sagesse, en vous donnant
toute sagesse, etc.
toute sa-
^ »;•
Rom. 15,
«'
3.
, J , .
sortes de bonnes œuvres, et croissant ^«• '• "-^^
244 Ad Golossenses, I, 11-25.
*^'}>
aiv dsov, **iy ndarj êvvûuti Dei " inomni virtûlc confortâti seciin-
:
-
** grâtias ag»''ntes i*alri, <jui dignoe
, ^^ (f
*•
* ^
nos
liimine
fccit in
:
"
partcm sortis
qui eripuit nos de potestâle
sancturum in
regnum
,
xai lenebrarum, et trànstulit in Fi-
"
, ,.<
C€v dilectiônis suœ, quo habémus
-
re-
& ,
in
** âiti
lii
^^, , , '"'oç
*^"
xai
Dei invisibilis, primogénitusonmis crea-
turœ *^ quoniam in ipso condita sunt
:
,
.
j'^ç,
., / et invisibilia,
tiônes, sive principatus, sive potestiites
omnia per ipsum
sive throni,
,
*^ '"'
et ipso est ante omnes, et ômnia in
xai *^ ipso constant. '* Et ipse est caput cor-
., " /,
*^"
^"
,-
poris ecclésiai, i\\i'\ est principium, pri-
inogénitus ex morluis
bus ipse primâtum tenens
ipso complacuit,
inhabitâre
omnia
ut sit in omni-
:
^^'
omnem
et per eum reconciliâro
:
:
" quia in
plenitûdinem
, ,
ipsum, pactficans per sûngui-
.
in
,
nem crucis ejus. sive quaj in terris, sive
' <juœ in cœlis sunt.
,& , &,
'^*
Et vos eum essétis aliquândo aliu-
2*
&
r^ nàti, et inimici sensu in opéribus malis :
, .,, ^
xai
xai
xai sanctos, et immaculatos, et irreprehen-
sibiles coram ipso ^^ si tamen pcrmanétis
in fide fundâti, et stâbiles, et immobiles
:
] ] -,^ /^-
xai a spe )>vangélii, quod audistis. quod
()
&
, ^* &
, ,
iv
^
pra'dicatum est in univi'rsa créature
qucv sub cœlo est, cujus factus sum «»
Paulus minister.
^* Qui nunc gaiideo in passiunibus pr••
^^ ]
-
sionum (^hristi,
pore ejus quod est ecclésia
in carne mca, pro cor-
^^ cujus
M. .
11.
12.
13.
GSLTH©:
(pr.
(pr,
111.)
Beittl.
14. L: loxofttr.
m.) FT:
:
èmyrtian.
G: naUaitrTt
naivtoaayri).
if^ioaro.
rcll. fK]*
(I.lt:
-.
Kaliaavn
21.
22.
irei'f >'u!.T.
23.
r>
I.:
.•
(Dr.
\>.
m
a--TO*ori;*x<ijiyii.
(ait.) tj.
K* (pi'.) «rvrov. SI.TII:
*'
lui; lui-même est avant tous, Aci'ir.'îs.
et
et en lui. ^^ Et lui- Eccrêei».
tout subsiste .18. Chef du corps de l'Eglise. Voir la note sur
Ephésiens, i, H.
même est le chef du corps de lÉglise ^1«. iV*Vs"' ;
Jac. î.
nous dispenser de souffrir, de porter notre croix,
lanque aux souffrances du Christ, pmup.
1,
d'expier nos fautes par la pénitence; puisque.au
contraire, il nous en a fait un commandement.
[pour son corps qui est l'Église, ^^'îi.l'î."' Aussi saint Pierre nous a-t-il avertis que le Sau-
dont j'ai été fait ministre, selon la veur a souffert pour nous donner l'exemple, afin
Y^ ^ que nous suivions ses traces Pierre, u. 21). On
dispensation de Dieu, qui *
m'a été Eph?3. 7, î.'s peut donc dire en ce sens, qu'il reste encore à
l , , Rom. l.î, ly.
Jésus-Christ quelque chose à souffrir, non dans
Icontiee pour que je vous annonce sa personne, mais dans ses membres (Glaire;.
246 Ad Golossenses, I, 26 — II, 11.
Par• dotnastle» V-ll). — 9* Comf^Ummtmr errfmm
,-
I. (l> fttj.
&•
(€
(, &
Aoit^tïaav
&€,
tlç
^^
-
pensationem Doi, qua• data est milii in
vos, ut impleam verbuni Dei -*' mysté- :
^,
rium quod abscondituin fuit a siiculis,
^-
& ytvtun',
^"
et
'
et g-eneralionibus, nunc autem manifes-
talum est sanctis ejus, ^*^ quihue voluil
Ueus notas farere divitias ^^lûria• sacra-
&^- '
*^ôv
^
, iv
ooifia,
-
'&,,
-
vovd
',
ménti hujus in géntibus. qii(»(I «'st Cbris-
tus, in vobis spes j^biria», ^" qiiem noe
annuntiamus, corripiéntes ornnern hômî-
ncm et docénles omnem hominem in
,
&&&(,
rationem ejus, quam operàtur in me in
virtiUe.
II. II. Voie enim vos scire qualem solli-
'
,^
, - qui sunt Laodicia', et quicumque non vi-
dénint faciem meam in carne -ut con- :
,
iv
- soléntur corda ipsorum. instnicti in cha-
rititte, et in omnes divttias pleniti'idinis
^ ^
intelléclus, agnitiônem myslérii Deiin
Patris et (]hristi Jesu ^in <juo sunt om-
nes thesaiiri sapiéntia? et sciéntia> abs-
:
,&.
xv(f,o.
~ -
conditi.
' ,.
*
,
sum gaudens. ^t videns ôrdinem ves-
:
* , *-
est fidei vestra•.
Dominum,
'Sicutergoaccepistis Jesum (^hristum
,-
in ipso ambulâte. 'Radicali,
.
"^
av" et supera^difioiUi in ipso et coniirmàti
3•, ^, - in gratiarumactione."*
abundantes in illo
fide. sicut et didicistis.
Vidctene quis v<iȔ
decipiat per philosopliiam, et inànem f.i
,,,
lâciam, secundum traditionom hominuin
&,
""Ort omnis plenitiido «livinitàtis corporàliter :
^
"* et estis in illo repléti, qui est caput
**' omnis principàtus et poiestàtis :*' in qu«»
ij *'*»•
28. (pr. m.) ABCI) rpr. m.) G rell. [Kf qui «'St)resp<>ranre dr la gloire •.
— 1. I^T: vntf et : ètùfamar. 2. G : \.
ov/ifli- tn. Qu'il /troduit. C.nc • qui apit •. :
* > ucliontde
)<•«• ffràr•
quc) »oV (I) pr. m. : TÎ »., S ion ^'). Cmîtc. en y lattiinl ak> ,--r•.••
• la
. ^.
:
3.
. •clionn de .. '«>
LT* (ail.) T^i. 4. !.
m.) • kr
LT: 7.
LT* (ait.) èy. T* ir
(pr.
'. H. /
vt>hr corII» de chair. <;rec : • «lu rorj»• <i
pt^rltés lie larhair •. - Unit n'est pas dans le gre<
Colossiens, , 26 — II, 11. 247
. Partie do^srinatique (, O-Il). — 9" Réfutation de» erreurm €U).
ses saints, -' auxquels Dieu a voulu sut n, je. L'espérance de la gloire, signifie que Jésus-
ïi.
Christ, les mérites qu'il nous a acquis et les
faire connaître quelles sont les riches- j_^ ,. ^
promesses qu'il nous a faites sont le fondement
de notre espérance à partager un jour sa gloire.
ses de la gloire de ce mystère parmi ^","•^*'
les nations, lequel est le Christ, pour '^^'-/','•
28. Parfait dans le Christ, et non. par consé-
vous l'espérance de la gloire, -^ Christ ^l\2:\*z quent, par les observances judaïques ni par les
que nous vous annonçons, reprenant ^ij;„**i '^ cultes superstitieux rendus aux anges, ou à je ne
sais quelles créatures supérieures ainsi que l'en-
tout homme, et enseignant à tout f^r'/'g seignaient les gnostiques.
homme toute sagesse, afin de rendre ^*i; V*•
tout homme parfait dans le Christ- ^'^, s ;
quelle sollicitude j'ai pour vous, pour nom. is, s. II. I. Laodicée, ainsi nommée de I^^odice,
femme d'Antiochus II, roi de S>Tie. était une
ceux qui sont à Laodicéc. et pour tous • coÏn', js. ville d'Asie Mineure, en Phr>gie. sur le Lycus. à
l'ouest de Colosses et au sud d'Hiérapoli's. Elle
ceux qui n'ont pas vu ma face dans la était très commerçante. \ers l'époque où saint
chair; ^ afin que leurs cœurs soient Paul écrivit aux Colossiens. Laodicée avait eu
Ijf•/•,*• beaucoup à souffrir d'un tremblement de terre.
consolés, et qu'ils soient instruits >^• *'*'^^^'•• — Qui n'ont pas vu ma facedans la air ; c'est-
à-dire qui ne me connaissent pas de visage, qui
eux-mêmes dans la charité, '
pour EcclL
^ ^p•^ <;,
îî, 31.
.*•
ne m'ont jamais vu.
,
parvenir à toutes les riciiesses d'une J*• ^h. *- i. Mystère de Dieu. Voir la note sur i, i6.
f 11•
• .1• ^*"• "• *"• •
grâces.
^ ^ Prenez ffarde que personne i* *?. i»•
^ La philosophie dont il est question ici, c'est
S.
, j
ne vous séduise par la philosophie, Ept s, .
.
1 1 • 1 • Jer. 10. 14. la doctrine des judaisants, fondée sur des tradi-
tions erronées que les docteurs juifs faisaient
par des raisonnements vains et trom- sap. 13, 1.
remontera Moïse [Matthieu, xv, 9; Marc. vu. 7),
et qui n'avaient pour objet que des choses maté-
peurs selon la tradition des hommes, j^ ,^ ,
rielles ou des vérités élémentaires, c'est-à-dire ce
qu'il y a de plus intime dans la religion ou dans
selon les éléments du monde, et non ^'^l'is'; le monde, elementa mundi. — Les éléments du
selon le Christ; ^ car en lui toute p•»*"!^'»•^• monde. Voir la note sur Galates, iv, 3.
9. La plénitude de la dicinité habite corporelle-
la plénitude de la divinité habite ment. Saint Paul veut faire entendre qu'elle ne
«|uo réside pas seulement en ligure ou d'une manière
corporellement; ^^ et vous êtes rem- couitepullÎ morale, par son indueiÉce, par son action, mais
plis en lui. qui est le chef de toute J"» »•>«- 1* réellement, substantiellement, par son essence.
\0. ,Chef de toute principauté. Voir la note
principauté et de toute puissance; sur Ephésiens. i, 21.
11. Saint Paul ne dit pas que Jésus-Christ n'ait
'* et c'est en lui
que vous avez étéi^^^u.» pas reç^u la circoncision de la chair; il dit seule
248 Ad Colossenses, II, 12 — III, 2.
<
II.
/-
Precept* cire» vltam chriatimae la«UtaeBdaa (lll-IV, ).
, ^
,
,
,
*'^
tîftuQTtwv
iv Ttj (inexâvasi
nsçiTourj
TÎj nsQiTottij
iv -
et
manu
nis,
circumcisi
haptismo,
circumcisione
in quo
: *'con-
et resur-
non
tv oî xai
, &€
dui
iyti-
rexistis per fidem opcrationis Dei, qui
suscitavit illum a murtuis.
,
,
^*
' ,
,*^
6(
Kcd
6
xai Tfj
9-'
, //-
,
tv roîç -
tis,
*^
câvitcum
Et vos,
et pra'putio
illo,
cum murtui
^
S xai nobis, et ipsum tulit de médio, afîigens
illud cruci :
*^ et expolians principâtn
*' xai et polestales, traduxit confidënter, palani
,. ,
iv
*^ ^* Nemo ergo vos jiidicel in cibo, aul
iv iv in potu, autin parte diéi festi. aut neomé-
''« iau niœ, aut sabbatôrum " sunt umbra
& ,
:
,^'&,
xai religione angelorum, quic non vidit am-
iuvv,
xq'av,
, "xat
nàv
;
6
bulans. frustra inilâtus sensu carnis suse,
" et non tenens capul, ex quo totum
corpus, per nexus et conjunctiùnes sub-
*"£
xai
' &.
xai ministratuni et constructum, crescit in
augméntum
'"
Si ergo mortui estis
Dei.
cum Christo ab
&,
iv eleméntis hujus mundi : quid adhuc tan-
]
^
^' quam vivéntesin mundo decérnitis?'*Ne
^^; -^ ion teligéritis,nequc gustavéritis, nequecon-
TÎj
^
:
,, ^
iv i^^o• trinas hùminum '^qua' sunt ralionem :
&,
xai xai quidem habéntia sapiéntia• in supersti-
Tivi tione, et humilitâte, et non adparcéndum
corpori, non in honore ùUquo ad saturi-
•, oiv
tàtem carnis.
III. Igitur,' si consurrexisiis cnm
^ &' ^
ioTiv iv
({,
Christo. qua'
Christus est in
sursum sunt
doxtcra Ooi sedens
quR'rile, ubi
: 'quiP
.G [* »- >^. »
)
uti). iS. Jun. <>•<"• (Vt/ àtlrtor). I.Tn
rell. 12. Hatlicr.
-.
.
:
IrtfYtia.
vftSf.
ling
(pr.
*e\
GKST*
»{.
m.)
r*•. 13. G'KSLTf
/.
(p. ow«v•)
(;): '
AUr.DET: /«f- •;>•>• 14• Dey-
(* »). 15. ir
(pr.
Xe.oio.
m.)
.
ABD (pr. m.) *
19. D (pr. m.)
20. G rt'U. • •. et
Mor.
(pr. m.)
ktifa mirt^-
f (u. «tf•)
22. SLIie•. {i-
^-
:
jf.
(* commu p. arro/f.). 23. fL^
^.
{Jun.
M (,sec.
:
17.
èr ovT^). !». Jim. Ir .:
BKL: i imtr {Mangnetit : ^«•<»«»•).
m.) DEKI.îîKST'• ri /Al. Ta ai a. X(.
:
:
(ail.) «ol.
pi . m.) :
GKSIie pon.
(I. ) tr ç{
p. •»,
(I.
romma.
Xf.) itfoi-
t x
Colossiens, II, 12 — III, 2. 249
II. Conseils sur la vie chrétienne (III>IV, ).
circoncis dune circoncision non faite ment que la circoncision que ce divin Sauveur
exige de nous est une circoncision spiritaelle,
demain dhommeparle dépouillement Colo*. 3 9.
qui consiste dans le retranchement de nos affec-
Gen. U. tions déréglées, de nos inclinations criminelles
de votre corps de chair, mais de la Rom.
17,
î, Î9 ;
et de nos mauvaises habitudes, comme tout le
circoncision du Christ; *'- ayant été «, 6. conteste le prouve (Glaire).
G*l. S, 16. 12. Dans le baptême, dans lequel... Selon d'au-
Eph.J,3;4,iî.
ensevelis avec lui dans le baptême, tres et dans lequel [Jésus-Christ],
: etc. ; mais
semble moins naturelle (Glaire).
cette construction
dans lequel vous avez été aussi ressus- Bom. 6, 4-11 ;
8, 11.
cites par la foi en la puissance de Dieu Cor. IS, 15. 1
Gai. 1, 1.
qui l'a ressuscité d'entre les morts.
^^ Et vous, lorsque vous étiez el con\ivi- 13. Morts à la vie surnaturelle.
lie, en l'attachant à la croix; ^^ et Zach. 9, 11. proie qui leur était assurée, et il les a dépouillées
I». 49, Si. elles-mêmes de leur empire usurpé.
dépouillant les principautés et les Luc 11, îî.
Jo«. lî, 31.
puissances, il les amenées captives Epb. 6, 13.
PhiUp. 3. ïl
avec une noble triomphant Cor.
fierté . M.1 I
» Cor. â, 16.
d'elles hautement en lui-même.
'* Que personne donc ne vous jugfc Ab hseresî
16. 1.'.\piJtre veut dire que personne ne doit don-
caveani.
sur le manger ou sur le boire, ou à ner du scrupule aux Colossiens, sur certaines
observances de la loi mosaïque, en prétendant
Bom. 3, I.
cause des jours de fête, ou des néo- Xnm. 6,
qu'elles sont obligatoires pour les chrétiens
3.
Lev. 10, 9. (Glaire).
ménies, ou des sabbats; ^'choses qui î Cor. 9, 17. Le Christ avec tout ce qui lui appartient,
3.
(;al.
ne sont que l'ombre des futures, tan- M«t. lU. non seulement sa double nature mais son esprit,
4.
lî, I.
sa doctrine, ses œuvres, son Église.
dis que le Christ en est le corps. Uebr.9,10-11;
10, 1.
*^ Que personne ne
vous séduise, lCor.9, J4,io. 18. Le culte des anges. Depuis le retour de la
ï Tim. î. a captivité, les Juifs, curieux de bien connaître les
affectant l'humilité et le culte des 4, 8.
;
Mat. îl,
4.
4
un culte superstitieux. —
Des pensées de sa chair,
point vu: vainement enflé des pen- 16, 17.
;
c'est-à-dire des pensées charnelles (Glaire).
si vous viviez dans le monde? -' Ne .5,;11 7. 21. Ne mangez pas... • Per irrisionem ponit
Mat. 15, 3. .\postolus verba eorum a quibus nolebat decipi
mangez pas, ne goûtez pas, ne tou- Miu-e.7.5,8
13.
9, Colossenses •. Saint .\ugustin, Epist. cxlix, 23.
chez pas. -^ toutes choses qui péris- Mat. 15, 6. 22. Qui périssent, ou bien qui donnent la mort;
Act.l.i.î5,ï9; ce qui parait moins conforme au contexte (Glaire).
sent par l'usage même, et n'existent lA, 4.
Munl
Il* Partie. — Partie morale,
cites avec le Christ, recherchez les quivranl. iii-iv, 6.
Cor 15, lî. 1
choses d'en haut, où le Christ est Rom. îû. 4,
î Cor. 4. 14. HT. 1. Si donc vouséles ressuscites avec leChritt,
assis à la droite de Dieu. - Goûtez Mat. 33, «1. 6. Voir la note sur Romains, vi, 4.
Ad Golossenses, III, 3-17.
II. Prwrept» eirei» vltam cliri*tl»Me iButitneatlaai <•, ).
inl . ' y/^fi^uVire ^ xut 8ursum sunt sûpite, non quti) super ter-
^' *
ram. 'Mortui enim estis, et vila veetra
r]
)
viuîjy
'^, est abscondita cum Christo in Deo.
^^-,
. (/.- * Cum Christus appuriM-rit. vila vestra :
'.,^,
lune et vos apparébilis cum ipso in
', &,
gloria.
«
&, - membra
otr ' Morlificâte ergo
&!, ,
^ vestra, qu.i•
sunt super terram fornicationem, im-
'', munditiam, lihidinem, concupiscéntiam
:
^
ioùv
' -,
,3
^' « malam, et avaritiam, qua• est simulachro-
,
rum scrvitus proptcr qua^ venit ira Dei
:
''
''
, (9^&
&,
super filios incredulitatis ^ in quibus et
vos ambuhislis aliquàiido. cum viverétis
in illis. *'Nunc autem deponite et vos om-
:
.
, &,-
^
-
nia
phémiam
vestro.
•
: iram, indig-natiunem, malitiam, blas-
,
Xolite nientiri
turpem sermonem de ore
iuvicem, expoliântes
, , , ' "*«
** ', vos véterem hominem cum aclibus suis,
'" »'t induéntes novum, rum qui renovâ-
,
, ,.&, - ejus qui creâvil illum ubi non est gen- :
' '
,
tilis et Judii'us, circumcisio et priPpn-
^&,
,
&, ,*^ ,
*^& , xai
&
tium, Bârbaruset Scytba, servus et liber
sed omnia, et in omnibus Christus.
'^ Induite vos ergo sicut elccti Dei,
sancti et diléeti,
benignitiitem, humilitâtem,
viscera misericordia•,
modéstiam,
:
' ', ]
patiéntiam : ^'supportantes invicem, et
.& ,' ,
donântes vobismctipsis, si quis advér-
danter,
Verbuni Christi hàbitetin vobis abun
in omni sapiéntia, docént«*s et
commonéntes vosmetipsos psalmis, hym-
grâlia
nis, et canlicis spirituàlibus, in
*'
cantantes in cordibus vestris Deo. Omn••
*''
Xt'yio
4.
5.
.
* /4. )
m.) FT: »5^^.
(pr.
Cpr. m.) F: nofvlar.
IL;• . \\[\.]* hf\iixti». (hM.W.V'c^.
1").
16..:
{\. itl•).
G rell. • : ^.
^ hSy.rtlea.) (KSTII: 7»a#ofo»r> 8.
7. (in f.) : » .'. • (ail.) «ol. I.T* (terl.j mal f #. G reli. :
•
. notre »ie
àr Dieu •.
•.
Eph. -S 3, j.
l'impureté, la luxure, les mauvais dé-
qui est une idolâtrie; Eph. S, 6.
sirs, et l'avarice,
Jac î, 14.
" choses pour lesquelles la colère de Gen.6-7;1S-19. 0. Les fils de incrédulité; bébraïsme, pour les
incrédules.
Dieu vient sur les fils de lincrédulité, Pet. 4, 3.
^ et dans lesquelles vous aussi vous Bom. 6, îl.
Eph. î, î.
I
avez marché autrefois, lorsque vous ces désordres, ce qui forme une tautologie par trop
choquante (Glaire).
viviez parmi eux. ^ Mais maintenant,
1 Pet. î, 1.
5, 4,
qui est le lien de la perfection. '^ Et Joa. 19, 23. 13. En un seul corps; comme ne formant tous
Os. 11, 4.
qu'un seul corps, ou, selon d'autres, mais d'une
qu'en vos cœurs triomphe la paix du GaL 14. i,
manière moins autorisée par les termes du grec
Joa. 14, Î7.
et <ie la Vulgale : pour former un seul corps
Christ, à laquelle vous avez même Philip. 4, 7.
Eph.l,16;.i,ÎO. (Glaire).
été appelés en un seul corps, et soyez
reconnaissants.
'^ Que la parole du Christ habite Orationi 16. Chantant en action de grâces. Cf. Éphésiens,
iiiMtent. V. 19-iO.
en vous avec la plénitude, en toute
1 Cor. 1, 30.
sagesse, vous instruisant et vous ProT. 3, 3.
S Cor. 9, 8.
exhortant les uns les autres par des
psaumes, des hymnes et des canti-
ques spirituels, chantant en action
de grâces, du fond de vos cœurs, à la
ProT. ï, 12
louange de Dieu. *' Quoi que vous Act. 20, 27
(
252
,
, ^
.^
.
.
^^
navra iv
jt»»'«rxiç,
Ad
^«
tv
GoloBsenses,
*'
C'«
ât'
cltt•!•
*,
III,
(IV, 7-18).
18 —
oportet, in
Mulieres, subdita; estôte viris, sicul
Domino. '• Viri, diligile uxoree
., ,^.&^
'"« " Filii, obedite paréntibus per umni.i
ndvTW hoc enim plâcitum est in Domino. " Pa-
^' Oi tres, noiite ad indignatiunem provocare
«
^^ , , &- filios vestros, ut non pusillo ànimo fiant.
, - «' iv
carnâlibus non ad oculum serviéntes,
,
, ^,&,-
&
,
'
citate cordis, timéntos
ciimque fûcitis, ex unimo opcrâmini, si-
'^^
.
cut Domino, et non hominibus :'*sciénte8
<
.,
(. xuî
^"'
(
âè
- -
quod a Domino
hereditatis.
'^ qui enim injuriam
quod inique gessit et non est personâ-
accipiétis retributionem
Domino Christo
facit.
servile
recipiet id
:
,/-,
:
^' .
IV• IV. Domini, quod justum est et
'
,
* -
] ^,,, ,&
Tîj
ctvTfj
tv
"^-
a'quum, servis praesUite, sciéntos quod
et vos Dominvmi habétis in cœlo.
2 Orationi inslâte. vigilantes in ea in
gratiarum actiune :
^ orantes simul et pro
*(
.
nobis, ut Deus apériat nobis ostium ser-
. dt'
munis ad loquéndum mystérium Christi
(propter quod étiam vinctus sum), * ut
,.
maniffstem ilhid ita ut oportet me loqui.
^* ), In sapiéntia ambulate ad cos qui foris
'
, ^
aoqîn
* sunt, tempus rediméntes. *Sermo vester
semper in grâtia sale sit conditus, ut
sciâlis quomodo oporteat vos unicuique
' - respondére.
, '
, *ov
- Quae circa me sunt, omnia vobis nota
'
. >(
..
17. LT: oyo/4. sq. «oi).
18. G rcll. []• Ueoit.
19. I.Tf Cp. yv»•.)
24.
i'.'t.
nAKCI» JT. m.; Ki.lN•
\.:
yàf. I.T: mouiatTai.
.
20. G rell. : iy 1. I.Tk Cpr. m.) ABC: i»«V'j*-_
21. SLkACDF: 7ta(o^i;eo9t. 3. I,: '
ô*» 8. SI.: j-mîtî f>l
. ij,««Ji : .
'* Femmes, soyez soumises à vos 18. Dans le Seigneur, parce que cela plaît au
Seigneur.
maris, comme convient dans le
il 1 Cor. l*, 34.
Eph. 3, îî.
Seigneur. *' Maris, aimez vos fem- Gen. 3, 16.
1 Pet. 3, 1.
mes et ne soyez point amers avec Mich. 1, lî.
Kph. i, 31.
elles.
2" Enfants, obéissez en tout à vos Ftlll el 20. Car cela plaît au Seigneur, par conséquent
parenleH. Tobéissance des enfants doit s'arrêter là où elle
parents, car cela plaît au Seigneur. Hebr. lî, 9. les mettrait dans l'obligation de déplaire à Dieu.
Ex. JO, lî.
'-* Eph.
Pères, n'irritez point vos enfants, 6, 4.
I Cor. 3,1.
les liens), * que je
et le manifeste, Luc. lî, iS.
, , /<«
(
tya j'wi>
Tluaio (!%', 7-1 H).
/'
•' et fidéli fralre, qui ex volus est. Om-
; nia, i\\xiv hic ag'iintur, nota facient vo-
yywQiovai
,
tuâe. bis.
^ ,^
,
*^
, '
,
«/
avr- '" Salutat vos Arislârchus concaptivus
meus, et Mardis consobriiuis BârnabeD,
de quo accepistis mandata si vénerit ad
. '&
:
^;' ^&,
oi ix tur Justus, qui sunt ex circumcisiône: hi
soli sunl adjulures mei in re^iio Dei, qui
, , -- *^
mihi fuérunt solâtio.
phras, qui ex vobis est, servus Christi
Jesu semper sollicitus pro vobis in ora-
'^ Salutat vos Epa-
,& ^. ^^
tionibus, ut stelis perfécti, et pleni in
/, xcd omni voluntâte Dei. *' Testimonium eaim
**'/. , -
illi perhibeo, quod habet multum labo-
,
rem pro vobis, et pro iis qui sunt Laodi-
XUÎ xat ciœ, et qui Hierâpoli. *^ Salùtat vos Lu-
€. cas médicus charïssimus, et Demas.
'& --
' , &,
qovç
.
*''
&^
'•''
Xympham,
Salutate fratres qui sunt Kaodicise, et
etqua» indomoejusest. ecclé-
.
"'Xat siam. Et cum lecta
'"^
apud vos epi- fiierit
.
'
" Vide ministérium quod accepisti in Do-
,.
iv mino, ul illud impleas.
***
^ X^^Ç'^
'* Salutâtio, meamanu Pauli. Mémures
. '.
estote vinculoruni meôruni. Cir.itia vn-
&'
^ Koioaaatît
Mttï . '^ -
biscum. Amen.
.
H* F* . ABCFirKjS
16.
Lie* ". * tv-r.OT. IIS.
ad
(|»|•. 111.)
^-
Ttfot f,
S. monoy s.
13GSI-THÎ!*: rrolvmoyor (Al.
àyûira). aS.^'.\^ pr. m.) FT-: ..
: rto»oy
IV. la.
18. I.»•
aux ColossioriH
/>r< ChrisI Jrsun. (.ror
fin
• «lu Chrisl
:
T> chique ol
• «'c-rile
•.
de Rome
Omysimc •.
Golossiens, IV, 9-18. 255
Conclusion (IV, 7-18).
Souvenez-vous de mes liens. Que 1 Tim. 6, îl. prétation nous semble la plus probable (Glaire).
îTim. 4, »2.
la sràce soit avec vous. Amen. Tlt. 3, li.
EPITRES DE SAINT PAUL
AUX THESSALONICIENS
INTRODUCTION
libre. Saint Paul s'y rendit, dans sa seconde mission, à sa sortie de Philippes.
Il \ trouA'a une synagogue, où il prêcha durant trois semaines et jeta les fonde-
ments d'une petite chrétienté. Mais bientôt, chassé par les intrigues des Juifs,
il se retira à Bérée, puis à Athènes, et de là à Corinthe. C'est de cette dernière
ville qu'il adressa à l'Eglise naissante de Thessalonique, vers l'an 52, à peu
d'intervalle l'une de l'autre, deux Epîtres, les premières que nous ayons de lui.
EPISTOLA
PALLI APOSTOIJ
AD TIIESSALOMCKNSES
.
Tij
- ^
. év ^ Tifiodsoç
ecclésia'
1. '
Paulus, et Silvanus, et Timôthcas.
Thessalonicénsium, in Deo Pâ-
^. &
xai vutv xui tre, et Domino Jesu Christo. ^ Oratia
dno i)sov xai vobis, et pax.
&
^ mémores ôperis fidei vestrae. vX laboris,
xai
,
& , ,
^
, -
, (^ ,
* uâoi
xai
"'
xai
et chai'itàtis, et sustinéntiac spei
nostri Jesu Christi, ante
trem nostrum sciénles fratres dilécli
a Deo, electionem vestram ' quia evan-
gélium nostrum non fuit ad vos in ser-
:
'
Deum
:
Dumini
et Pa-
,,
&' '& & Kai
xai
xai iv
âi' .xad-(i\
xai
mône tantum, sed
Spiritu sancto, et in pleniti'idine multa.
sicut scitis quales fuérimus in vobis prop-
ter vos.
'Et vos imitatores nostri facti estis.
et in virlute, et in
& ,
Tj
/,
xai ^^.
'
* '^q
'
et
sancti
bus
Achiiia.
Domini, excipit^nles verbum in tri-
bulationc multa,
:
^
crcdéntibus
^
cum
ita ut facti sitis
in
gai'idio
forma omni-
Mac«>donia
vobis enim diiïamatus est
Spiritus
et in
,
xai
.
^ ^.
Hier.
.
rj
:£.
jLJTBF•
'
-(.
,.
/,
nsçi
.
^*^»7^6
sermo Dumini, non sohmi in Macedunia
qui. '^
omni loco iides
et in Achâia, sed et in
i>•- <M
:
>.\ lur
lo-
et
.
ACT*t (a. **o«) ToC. 5. ADEKLT': vous de lo part de Dieu -cnt
(kBC pr. m. T«: iy. tW)•!. SLTHet J(^ius-ChriKl •. Colio plirss• •<•
h. LT: ùiX dent.— i>e»urM«i, cic. r<ini. ., ,..,;^.,.* .f•••
8. G'SI.f è.- ijï. ir. 9. nABC^DEFT: 4. Grec : • Mcbant, tttm chéris, roirc élection
Dieu •.
fMu.
Joa. 4, 19.
1
1
, 4,
s,
9.
ete annonce en paroles seulement, Act.2, 22; tament, signifie souvent le pouvoir de faire des
1 l-r• .,
. 8, 13; 19, II.
, viiracles, Vopcratton des miracles (Glaire).
mais avec des miracles, avec 1 esprit- Heb. * u. 2. -,
Seigneur s'est répandue, non seule- Ma't.'.Î,' l'esprit aux vérités révélées, mais la conduite de
iè.'
la vie inspirée par elle.
ment dans la Macédoine et dans coioe'!'i,\*23.
l'Achaïe, mais la foi que vous avez ^ ^"' ^'
''
tx
êiâioXioy,
*"« dvautvnv
x^eiîi
vtàv
,- mulachris, servire Deo vivo et vero. '" et
expectare Filiuni ejus de cœlis (quem
susciti'ivit ex mortuis) Jesum, qui eripuit
, ,^,
,^
^^^^.
, ,
nos ab ira ventura.
^
II.
&
xad (sicut scitis) in Philippis. lidûciam habui-
3'
. mus in Deo nosiro, loqui ad vos evan-
gélium Dei in multa sollicitudine.
- ,, ,
' 6&
^ 9'(
^
&
.
*
»,
ix
*
-
' P^xhortâtioenim nostra non de errore,
,
& &,
, &
' ,
&, &
',
^
'
*
-
un'
qui probat corda nostra.
^ Neque eniin aliquândo ft'iimus in ser-
,
. ,-- ^
' «'
((> ^]
possénius vobis oneri esse ut (Ihristi
apostoli sed facti sunuis pnrvuli in
:
, ^,&, &.
veat fi'lios suos. * Ita desidcrântes vos,
,
L•ov , cupide volebâmus tradere vobis non so-
lum evangélium Dei, sed étiam animas
'
uov, - xai
^.
xui
noslras, quoniam charissimi nobis facti
estis. '•'
Mémores enim
boris nostri, et fatigationis nocte ac
die opérantes, ne quem vestrum grava-
estis fratres la-
:
'&,, & ,-
*^ xui
xui ^,
rémus, prœdicâvimus in vobis evangé-
lium Dei.
*° Vos testes estis, et Deus, quamsancle,
& ^ ---
xai
4. Beral.
m iy
:
.
klaU/uey. [UT* (pr.) .
<0. Il n'y a pas Ac inrenth^scs dans
—
Avrc beaucoup d« toëicilude. Grec • avec irrande
NACD .) FT*: Molamiaf.
:
'6.
6• A:' (j)r.
colère à venir.
II. Car vous-mêmes,
* mes frères, "nr^J^^Si,* 11^ Partie. —
Condaite et diepositions
vous savez que notre entrée parmi de saint PanI, ii-lll.
'
.. , ProT. 19, 11.
.
VOUS a pas ete vaine, •'puisque .91, is. II. i. Philippes. Voir la note sur Actes, x\i, 12.
en témoin
est ni recherché la cor." 10, 33.
;
**
1
6,5. .
7. Xous pouvions être votre charge, puisque
très. "Nous pouvions être à votresc". iî, k le ministre de Dieu a le droit de vivre de VËvan-
PhiUp. 17. 4,
gile. Voir la note sur I Corinthiens, ix, 14.
charge, comme apôtres du Christ;
Cor. ïî; 9,
mais nous nous sommes faits petits 4, 15. 3, 1 ;
Philem. 10.
parmi vous comme une nourrice qui
8. Nos âmes mêmes, notre Saint Paul af-
soigne ses enfants. * Ainsi dans notre /^^/f^": firme qu'il est prêt, a l'exemplevie. du Maître, à don-
affection pour vous, nous aspirions à ner sa vie pour eux il l'avait d'ailleurs exposée ;
(, &
. *^ jJtà
sic tuvrov
tîyaonitointv
xal digne Deo, qui vocùvit vos
num et gluriam.
*^ Ideo et nos gratins âgimus Deo
in suum reg-
. ^,
i^ifiî :
^) '/ dvd-çiôniûv
&€,
, uXhl (^ iv
accepistis illud, non ut verbum
sed (sicut est vere) verbum Dei, qui opi-
hominum.
Dei.
,
* '
^&
, -
Ttj 'Jovâala ^,
^,-
ines ectlesiârum Dei,
dii*a in Christo Jesu :
quaj sunl in Ju-
quia éadem passi
,
estis et vos a contribulibus vestris,
& ,,.
si-
cut et ipsi a Juduis :
•' qui et Domi-
'
num occidérunt Jesum, et prophét;i
',
'
'& '
^"
^, tur :
** probibéntes nos géntibiis loqui
ut salva> fiant, ut impleant peceâta sua
'(&
*''
' ,
, & .
(&
, âty
in'aiTodç
7«'- semper
illos
pervénit enim ira Dei super
usque in finem.
:
)&. ,
ad tempus horae, aspéctu, non conl
abundântius festinavimus fâciem vestram
vidére cum multo desidério : '* quoniam
** ^ (^
-
voh'nmus venire ad vos ego quidem :
,
,& ;
Paulus, et semel, et ilerum. sed impe-
*'
/ divit nos Sâtanas. " Qua' est enimnostra
&
*'
1• /
&,
'
,
^&^
&,
. tjJ
^xai
sum Christum estis in advéntu ejus?
^* Vos enim estis gloria nostra et gau-
dium.
II. Propter quod non sustinént•
solis
'
iv
,
&' ,-& 9^.
'
Christi, ad confirmândos vos, et exbor-
tàndos pro
veatur in tribulationibus
scitis quod
fide vestra
istis
ut ncmo
: ipsi
nio-
enim
..
9»9). 14. C.KSLTII: ovVa. 13. G lell. oaltCta»m (H Tll. . 2). Al. : aiairio^m. i. I
fty (Gl.l) |). m. t ri &ee p. ovri^y.)• I.T* UI. i. MiniBtrr de Diw. grec a en plus :
-
(ait.) vtiù(. G*LT: Cii^. 3. I.T (ab in.) : tô. qui travaille avec nous •.
Thessaloniciens, II, 13 — III, 4. 263
II. Conduite et diftpoeitione de saint Paul (ll-Ill).
ce qu'avant
^ •
reçu la parole de Dieu Phmp.'4,e.
Rom. 10, 17.
.
1
que vous avez ouïe de nous,
^
vous jcor. 13,3.
, , ïPet. 1, îl.
l'avez reçue, non comme la parole î, 13.
^ . )^,^&
III. CIrra m*ralla laatruclioBe• (!%'•%').
&^
: ne
. ^"yÎQXi âè
xcd forte tentâverit vos is qui tentai, et
nis fiât labor nosler.
" Nunc autem veniénte Timotheo ad
in; -
'
niaxiv xai
'
,
rj/mç
,
tni ndarj ;)
&
, ^-
xai
, & ,,
7] dyadrv
& ]'
^ -
vaL•atvov
iv
*
xai
,
'
'
nos a vobis, et annuntiuntc nobis fidem
etcharitàtem vestram, et quia
nostri
vos '
babétis
ryntes nos vidére, sicut et nos quoque
ideo consolât! sumus fratres in
vobis, in
nostra,
:
omni
per fidem vestram, * quoniam
nunc vivimus, si vos slatis in Domino.
memoriam
bonam semper. desidc-
nécessitât»• et tribulatione
3- ) -
^£ ^ Quam enim gratiârum actiunem pos-
'
^"yt'xroç xat
7<« ;- ] sumus Deo relribûere pro vobis, in omni
gai'idio quo gaudémus propter vos ante
Deum nostrum, '"nocte ac die abundân-
' "
xai
,'
-
' *'^
" Ipse autem Deus et Pater nosl•
et Dominus noster Jésus Ohristus, diri-
gat viam nostram ad vos. '* Vos autem
Dominus multiplicet, et abundâre fàciat
cbaritâtem vestram
, *"*
xud^a-
omnes, quemâdmodum et nos in vobis
in invicem, et in
:
'& & -
'^ ad confirmânda corda vestra sine
IV.
& , xai
,
'
, ".
nostrum,
Christi
IV. '
in advéntu Domini nostri Jesu
cum omnibus sanctisejus. Amen.
De cétero ergo. fralres, rogâ-
mus vos et obsecrâmus in Domino Jesu,
.
. & &,
'^
d-,
ut quemâdmodum accepistis a nol
quomodo oporteat vos ambubire. et pla-
cére Deo, sic et ambulétis, ut abundétis
, ^&
magis. Scitis enim quse prœcépta li
'^
,
^
^ -
' Ilii'c est enim vohinlas Dci, sanctiti-
, catione,
vas
*
suum possidére
ut sciât unusquisque vestrum
in sanctilicatione et
comme vous le savez. ''Pour moi iPets, s. 5. Celui qui lente, le tentateur par excellence,
, , ,
Gai. 4. II. le démon.
donc, ne supportant pas un plus long kj. n,s*.
Dieu, g»x. 1, s.
1 1,• %. .
s The*. 3, II.
vous marchiez en effet de telle sorte, ïcor.s, so.
Eph. 4, , , , ' I.
que vous avanciez de plus ^ en plus, cor. iî,s-9. 1
..
. ,
^ iC«r.9, , , s.
* Attendu que vous savez
quels pre- 1 co»•• ". "-
ceptes nous vous avons donnes de la >', î3.
'/Miy
'& TU
&-
iy nUdst ini9^}fiiuÇy
elâûra
III. Clrra m«rall« iHutriirtionefi (IV.l').
y &B()v, •
xai honore
ut et gentos
: ' non in passione desidérii, eic-
,, 3
:
&.
. ^ &'" xai
xai
niat in negotio fratrcm
vindex est Dominus de lus omnibus,
cut prœdiximus vobis, et testilicàti su-
suum : qaoniam
si-
.
&
fJkX' iv
xai
&,
*
dxa&aooia,
6
d'sôv,
mus
immunditiam, sed
^ I laque
spernit, sed
rilum
:
' non enim vocavit nos Deue
suum sanctum
qui haec spernit. non
Deum :
in sanclificalionem.
• âê
. ' &•
'"
• De charilâte
necésse habémus scribere vobis
autem fraternitutis
:
non
ipsi
&
âaxTol «j'aTiâ»' enim vos a Deo didicistis ut diligâtis
,,
invicem. '" Ktenim illud fâcilis in omnes
-, ^^,
^ fratres in univérsa Macedunia. Rogamus
' '
xai autem vos fratres ut abandétis magis,
&/
xai ôperam detis ut quiéli sitis, et ut
'*et
xai vestrum negutium agalis, et operémini
& , "&
*^ mânibus vestris, sicut prœcépimus
. ,,^' ; ^'
bis
foris sunt, et
: et ut
.
& de dormiéntibus, ut non contristémini,
sicut et céleri qui spcm non babent.
,
&'
*^
' &'
xai
. -
" Si enim erédimus quod Jésus mor-
tuus est, et resurréxit ita et Deus eos :
*^
, qui dormiérunt per Jesum, addiicet
eo. ** Hoc enim vobis dicimus in
cum
verbo
,&
Domini, quia nos, qui vivimus, qui resi-
^--
h
^, ^• on
dui sumus in advénlum Dumini, non
prjpveniémus eos qui dormiérunt. '-^Quo•
^
iv niam ipse Dominus in jussu, et in voce
' archàngeli, et in tuba Dei, descend
, ot -
iv
-'
çavov, xai de cœlo : et mortui qui in Chrislo sunt,
*'' résurgent primi. '" Deinde nos, qui vi-
6.
7.
8.
LT•
*:
.
ABLT": ror
. ,,.
GKS: n^tinoptr.
«i.
saintement et honnêtement, "'et non Judic. 11, 1•}. rication au mot hébreu keli, qui correspond en
Coi. 6, 13, 9
1 ;
effetà vase. Cf. I Pierre, m, 7 (Glaire).
3, 11.
dans la passion de la convoitise, I Tlm. 1, 10.
J Cor.
( onime eux-mêmes, qui Tob.
les gentils 1- 6,
7. 4.
;
4-10. Eli cela. Le grec porte.en effet, dans l'affaire,
ignorent Dieu ^ et que personne n'op- Hebr. n,
;
8,
4.
G.
Eph. 5,
la chose dont il est question; c'est-à-dire l'adul-
prime et ne trompe en cela son frère, Coloe. 3, i.
3.
tère, ou un autre genre d'impudicité plus horri-
î Cor. 13. ble encore (Glaire).
parce que le Seigneur est le vengeur G«l. 1,9; 5,11.
».
Eph.
vous l'avons déjà dit et attesté, 'car Eom. 1, 4.
30. 8,
Ei.'isi
âme a la plénitude, leur est communiqué par lui.
5.
Quant ù la charité fraternelle, de mulua solidarité par suite de laquelle tout ce qui atteint
caritale.
ses ministres, l'atteint lui-même.
nous n'avons pas besoin de vous en Joa. 13. 34 ;
4, lî.
pris de Dieu à aous aimer les uns les Eom. 12. 10.
Hebr. 13. 1.
autres. *"Et c'est aussi ce que vous Joa. , 45. 10. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi, 9.
faites à l'égard de tous nos frères
dans toute la Macédoine. Mais, mes
frères, nous vous exhortons à le faire 11. Ceux qui sont dehors. Voir la note sur I Co-
de plus en plus, ^ et à vous appliquer ProT.
* 10. rinthiens, V, 12. 7,
î Thés. 7. 3,
honnêtement envers ceux qui sont 14. L'.A.potre se propose ici comme exemple de
ce qui arrivera à ceux qui existeront lors du
dehors, et à ne désirer rien de per- jugement général. C'est donc comme s'il disait
aux Thessaloniciens Supposons que le jugement
:
sonne. arrive de notre temps, ni vous ni moi ne précé-
^-Mais nous ne voulons pas, mes Resur|cent derons ceux qui sont morts depuis longtemps :
afin que vous ne vous attristiez pas, 1 Reg. 15, 3Î. ceux qui sont morts depuis plusieurs siècles
Tit. î, S. (I Corinthiens, xv, 32) (Glaire).
comme font tous les autres, qui n'ont Coloe. 4, 5.
1 Tim. 3, 7.
point d'espérance. *^Car si nous Rom. 6, 3.
PhlUp. 3. 10.
croyons que Jésus est mort et res- Joa. 11, 11.
Pe. 40, 9.
suscité. Dieu amènera de même avec Cor. 15, 42. 1
-
&.,**"
aofud^a év tiç cum illis in nubibue obviain Cliristo in
çiov
, ,.
iy
V•
. ,
xui
nuçaxaXsÎTe >;''
âôra, et sic
'^
istis.
semper cum Domino érimue.
Itaque consolamini invicem in verbis
V. '
De tempûribas aulem
et momén•'
' ,, .
yivxoi
/oalur
iv
y]
tis. non indigctisut scribàmusvo•
fratres,
bis. ' Ipsi enim diligonter scitis. quia
dies Dùmini, sicut fur in nocte, ita vé•
"
.
^X)rav
^ , .
*
^,
,
aiff'vlâioç
,
TJj
niet. ^ Cum enim dixcrint, Pax et secii-
ritas
non
'
:
eiTiigient.
Vos autem
tune repentinus eis supervéniet
intéritus. sicut dolor in utero habénti, et
'
^
. bris, ut
prehéndat
vos dies
^
tanquam fur com-
illa
^&
xai vîot
&,
:
, ^4
.
^,
- ( xai
'
estis, et
tencbrurum.
filii diéi
''
: non sumusnoctis,neque
Igitur
ut et céteri, sed vigilémus, et sobrii si-
non dormiamus sic-
, & ,.,
-' mus. Qui enim dormiunl. nocte dor-
'
xai
-
xai xai mus. indiiti loricam fidei et charitâtis. et
-
,' "Ort gâleam spem salutis ' quoniam non :
,
,
, .
^£o
'"
9^-
^
suit nos Deus in iram. .sed in acquisitio-
nem saliUis perDominum nostrum Jesum
Chrislum. *•* qui miirtuus est pro nobis
ut sive vigilc-muSjSive dormiamus. simul
cum illo vivàmus. '* Propter quod con-
:
^ .
' '
,,
^,
xai solamini invicem, etœdificâte alterutrum.
',
*^* xai sicut et fâcilis.
'* Rogâmus autem vos fratres, ut no-
.^
^'xot
xai
xui véritis eos qui laborant inter vos, et prte-
sunt vobis
*3
in Domino,
ut habeatis illos abundantius in cha-
et monent vos.
,,.
. ritâle propter opus illorum : pacem ha-
**
,
&->, - béte
' *
cum eis.
Rogâmus autem vos fratres. compile
&,
*'',
inquiétos. consolâmini pusillanimes, sus•
cipile infirmos, patientes cst<»l••
*^ Vidéte ne quis malum pro malo
ad omnes.
alicui
2. nBDEEFLT* .
G rell. yo> (),: -:
9. : 6 9ioî
(pr.
. xMKT: àkXa. \\* Xfio.
HT«:
JO.
rttfï (K sec.
I.T: v."iif#«nfj4eo«5f.
m. AÎ)EKI.T: vTtkf).
5. (t rcll. -f Cp. yej. DF: (1. iajuir) 1,3.
!)
.
loTé. 1 \. v/iôc•
Thei. 3,
" C'est pourquoi, consolez-vous mu- 16-17.
1
9. Pour la colère: pour les effets de la colère di-
vine, c'est-à-dire la réprobation finale.
tuellement, et édifiez-vous les uns les Bom. 14, 19.
Hebr. 10, 14.
autres, comme vous faites. The•. 4, 17.
1
«» ,
Ill.Circa morall» laittructloneii (¥•%').
omnibus vobis.
in (Ihristo Jesu. in
'&,
"
^'
,^ ''
^* ndvxa
-"./ /^<«,
-
'' Spiritum nolite exlingiicre.
plictïas nolite spérnere.
probate :
" Omnia autem
quod bonum est tenéte.
omni spécie mala abstinéte vos.
-^ Ipse autem Deus pacis sanctifiect
Ab
-' 1'•.-
=•*
,. ^
xai xui etanima, et corpus sine queréla in ad-
^
&
iv
.
, &. ^^
véntu Domini nostri Jesu Christi servé-
tur. ^^ Fidélis est, qui vocâvit vos qui
,-
:
'•
^'
xai
. étiam
-•
faciet.
.
.
^
-''
-^ 7
-
&' .
vos por Dominum, ut legalur »'pi8tola
hœc omnibus sanctis fràtribus. '• Gràtia
Domini nostri Jesu Christi vobiscum.
Amen.
9. )
. Ky \.
(p. Ôe. 23- 1" : "ytucm. :i-». Tjiotoij
GaL 6. 10.
mais cherchez toujours le bien les ProT. 17. ISj
»0, Jî.
uns des autres, et celui de tous. Pet. 3, 9.
1
'^ Soyez toujours dans la joie. '^ Priez Oratio 16. Sot/ez toujours dans la joie. Voir la note sur
continuA• Philipptens, iv, 4.
sans cesse. '* Rendez grâces en toutes G»l. i. îî.
Luc. IS, 1.
Eph. 6, 18.
choses; car c'est la volonté de Dieu Colos.4,î;J.7.
dans le Christ Jésus, par rapport à EccU. IS, 23.
Rom. S, t».
Philip. 4, 6.
vous tous. Tim. 4.
1 i,
'* N'éteignez point l'Esprit. ^" Ne iîipirilui \Vi. Xéteignez point VEspritae Dieu, en mettant
cedendum. obstacle à son opération en vous, et en empêchant
méprisez pas les prophéties. '-* Eprou- Rom. Iî, 11.
.^ct. 7, 51.
ceux qu'il a enrichis de ses dons de s'en servir
.S»p. 1, i. pour l'utilité de l'Église (Glaire;.
vez tout; retenez ce qui est bon. iUt. 5, li. 20. Les prophéties. Voir la noie sur I Corinthiens,
-- BcelL »0, 3«.
Abstenez-vous de toute apparence 1 Then. i,
XIV, 1.
IÎ-13.
de mal. 1 Joa. 4, 1.
Job, lî, 11.
-^ Que le Dieu de paix vous sanc- I8. 7, 15.
23. Par tous les moyens, ou en toute manière, ou
Gai. en toutes choses, en tout ce qui vous arrivera, ou
tifie lui-même par tous les moyens, 4, 15.
enfin entièrement. Le grec porte absolument tous,
afin que tout votre esprit, votre âme 1
Vola
Cor. J, 14;
en rapportant cet adjectif au pronom vous. —
15, 44, 46. Vesprit ou l'entendement, et l'âme ou la volonté,
et votre corps se conservent sans Hebr. 4, lî. désignent les deux principales Tacultés de i'àme
Philip. ï, 15. (Glaire).
reproche à l'avènement de Notre-
Cor. 24. Est-ce lui qui fera cela. La foi est un don
Seignour Jésus-Christ. -^ Il est fidèle 1 1, S-9.
Rom. 6, 30. de Dieu, mais, même après l'avoir reçue, l'homme
P». 144, 13.
celui qui vous a appelés aussi est-ce
;
a besoin, pour faire le bien, de la grâce que
Dieu ne lui refuse jamais.
lui qui fera cela.
-'
Mes frères, priez pour nous. Kalulalio.
-* Saluez tous nos frères par un saint 2 Thés. 3. 3.
Coloc. 4. 3.
baiser. ^^ Je vous adjure par le Sei- 27. Tous nos saints frères; c'est-à-dire à tous
Rom. 16, 16. les chrétiens des Églises de .Macédoine.
gneur, que cette lettre soit lue à tous
nos saints frères. -* Que la grâce de 1 The». 5, lî.
Colo». 4, 16.
Notre-Seigneur Jésus- Christ soit Philip. 4, 23.
EPISTOLA
•
Ttj
.
xuî —
QtooaXovixùwv iv
«
^)^ I. M*aulus.et
ecclésiiB Thessalonicénsium, in
Sil\.iiiu.>>.
Deo Paire
il 1 imôthcus.
xat
. Otov
* noslro. et
vobis et
Domino Jesu Chrislo. Gralia
pax a Deo Pâtre nostro. et Do-
•'
,
XUÎ
.
,
^
/^',
ita ut
'^
vcstris. t't
,^ / *
^,
âixuiov
&,
-
&,
&,
^'
"^
liaboâmini in regnu Dei. pro quo
mini :
" si
rétribuera tribulatiônem
lant :
"
tami-n justum est apud
requiem
et vobis. qui tribulâmini.
nobiscum in revelatiône Dùmini Jesu de
iis
<
qui vos tribu*
pati-
Deum,
,
,
rotç
'
dabunt in intéritusetérnasafâcic Dômini.
' et a gloria virtiUis ejus :
***
cum venerit
,(^
&&
9^7]
) .
iv niai - *^
'
fieri in omnibus qui credidérunt quia
créditum est testimonium nostrum super
vos in die illo.
:
..
^'.
|)0.
Ij
iv
DEF:
4.
a.
LT:
Mtiyfia-9Ù.
V* Mvfty 2. BDEiLjT•*
5. Uomhcrg.
8. BDEFGSLT: U
: -. yioyi
nvfiç. BDE[KI.JT•
9fiOr. 10. nABI)EFGSI.T:
i.TiOT.-v^a;) ff'all. :
Xf. CKAF(L]t> 9. AL: iU-
à l'Église des Thessaloniciens, en Eeca4,iî. 1. 1. Silvain, le Silas des Actes. Voir la note sur
Dieu notre Père, et en Xotre-Sei- k^iii.5."î. Actes, XV, 52.
2. Grâce... et paix. Voir la note sur Corin-
gneur Jesus-Lnrist, - grâce a vous, Ptu?, u. thiens. I. 3.
I
, * /^
I. Ilortallo ad Niiattlncntiam (I).
&'- '
**
xai
nùoav
t^tvç vobis : ut (lig:nelur
Deus noster, et impleat omnem voluntà-
tcm bonitatis, et opus ft'dei in virtute,
*^ ut clariHcétur noincn
Dômini nostri
vos vocatione sua
xai
11.
, .
, ,* -
iv
& xai Jesu Christi in vobis, etvosinillo. sccun-
dum gratiam Dei nostri et Domini Jesu
Christi.
II. Kogamus autrm vos fratres, p.i
,
'
,-
xai ipsum * ut non
nostra; congregationis in :
aL•v&va
^
, &3^, dià
cito moveâmini a vestro sensu, neque
terreâmini, neque per spiritum, neque
,.,
^ '
' pcr sermônem. neque per epistolam tan-
quam per nos missnm. (jiiasi instct dies
Domini.
, ,--
,
^
xai dnoxukwpd^rj
&]
uvd
niam
^
revelàtus
Ne quis vos seducal uilo niudo
nisi vénerit discéssio
homo
primura, et
peccâti, filius p* r-
: quo-
' .
^ ditionis. * qui advcrsiilur. et extùllitur
i
,
xai supra omne quod dieitur Deus, aut quod
colitur, ita ut in teniplo Dei sédcal est•
, .;
quod cum adhuc essem
&
^ '•
Non retinétis
^,& '^
*/»' apud vos, hœc dicébam vobis? ' Et nunc
* Kai
,. , ^ ^'«
quid detineat
témpore.
iniquitatis
téneat,
' Nam
scitis.
quem
,
"
aro'/ittTOç - xai
' Dôminus Jésus
et déstruet illustratiùne
interficiet spiritu oris sui,
advéntus sui eum :
,& *°
xai
} xai
&
neni Satana?, in onini virtùte, etsignis -t
prodigiis mendacibus,
ductiône iniquitatis iis
•" et in
qui péreunl
omni
: eo
. , i^éoç
^ '
, &
Kai
*^
avd^'
* quod chariU'item
ut salvi fièrent. Ideo mittet illis Deus
operationem erroris, ut eredant mendâ-
cio, " ul
veritàlis
non credi-
T.
3.
4.
MVfÙI.
KBT•: irofiùtt {AbEVLV:
Jun. : vnif narra. BcZ.
).
: ht\ Tter .
11.
II.
10.
.
SLTe:
U
7tif4nti.
II. *
Or nous vous
conjurons, mes "• * .«f- L'avènement de Notre-Seigneur, au jour du
II. 1.
jugement dernier.
frères, par 1 avènement de otre-Seï- caveam. 2. Par quelque esprit prétendu divin ou prophé-
gneur Jésus-Christ, et par notre réu- Phuem. s. tique, par révélation qu'on prétendrait fausse-
ment avoir reçue de l'Esprit-Saint. —
• Le jour du
nion avec lui, - de ne point vous lais- ^^^V Seigneur signiGe souvent dans l'Écriture la On du
monde, le jugement universel, où le Seigneur se
ser si vite ébranler dans vos senti- i^J.\",''; montrera avec sa grandeur, sa puissance et sa
ments, ni effrayer, soit par quelque justice souveraines; mais les auteurs sacres dési-
gnent aussi quelquefois par ce terme les grands
esprit, soit par des discours, soit par Job, 15,41. événements dans lesquels la majesté divine se
J
des 1 ».
Sap. 17, 10.
-
.-
se pose en ennemi et s'élève au-des- Dan. 7"îo,ii, glise, et l'apparition du fils de perdition .. de •
sus de tout ce qui est appelé Dieu, ou cor. ,'. l'homme de péché, de cet ennemi du vrai Dieu,
1
qui se fera rendre à lui-même les honneurs divins,
qui est adoré, jusqu'à s'asseoir dans MatV, is'k te qui portait l'Apôtre à donner cet avis à ses dis-
ciples, ce n'était pas seulement le désir de leur
le temple de Dieu, se faisant passer î 10, n. épargner une inquiétude sans fondement, c'était
surtout la i)révision du péril auquel leur foi serait
lui-même pour Dieu. exposée par les déceptions qui résulteraient de
^ Ne vous souvient-il pas que, lors- *»•«<!»»:!»- semblables illusions. C'est la même r.iison qui a
1 tus Teniet. porté l'Eglise à défendre sous
'
., ,
peine d'excommu-
que j étais encore avec vous, je vous ^«"^-^ A"• nicatii>n d'annoncer pour une époque déterminée
disais ces choses ? ^ Et vous savez ce Tim. 3, la venue de l'Antéchrist ou le jour du jugement ».
5.
(L. Bacuez).
qui le retient maintenant, afin qu'il aÎ^c's.'îi. 3. Cette apostasie est la révolte de toutes les
nations contre l'Église catholique, révolte tiui a
jiaraisse en son temps "
car déjà ; commencé, et qui deviendra plus générale dans
s'opère le mystère d'iniquité seule- les jours de l'Antéchrist.
4. Dans le temple de Jérusalem que quelques-
;
ment, que celui qui tient maintenant, uns croient qu'il rebâtira, ou dans les églises chré-
tiennes qu'il consacrera à son culte, comme Maho-
tienne jusqu'à ce qu'il disparaisse, met a fait des églises d'Orient.
Et alors apparaîtra cet impie que j^rfic'ëiJ"'
** . Vous savez ce qui le retient maintenant.
D'après Bossuet,<lesTliessaloniciensétaient mieux
le Seigneur Jésus tuera par le souille instruits que nous sur ce sujet; mais ils ne nous
^^çJ'^\' ont pas transmis le secret qui leur a été révélé ».
de sa bouche, et qu'il détruira par l'é-
clat de son avènement.
g'îf•*•.!:'?•
Il viendra } ^°^}• '•*
On ne saurait donc décider avec certitude ce que
l'Apôtre entend par ce terme S
Apoc. ÎO, 7; la Vulgate par qui tenet nunc.
i•
traduit dans /,
par 1 opération de Satan, au milieu 7. Seulement, que celui qui tient la foi, qui pos-
j^^^^l,.
de toute sorte de miracles, de sisrnes ?»"•]? f sède la foi, la tienne, c'est-à-dire la conserve, juî-
qu'a ce qu'il disparaisse, c'est-à-dire jusqu'à la
, Mat. Î4, Ï4. -
et de prodiges menteurs, '" et avec «««i"* mort de l'.iVntcchrist: ou bien seulement, que ce- :
sauves. C est jjourquoi Dieu leur en- ^ '»• "• tient maintenant du y. 7, de l'empereur de Rome
^ Bom. i, »8.
,
verra une opération d'erreur, de ma-
.
en général ou de la majesté impériale Glaire).
10. Une opération d'eneur. Dieu permettra qu'ils
nière qu'ils croiront au mensonge; "^i''{^'' soient séduits et trompés par des prodiges men-
songers, en punition de ce qu'ils n'ont pas reçu
^' en sorte que soient condamnés ^''"•'•"• l'amour de la vérité.
tous ceux qui n'ont pas cru à la vé-
276 II Ad Thessalonicenses, II, 13 — III, 10.
01
iv ^
<{
^
doixia.
' rrj
II. De future ChristI ultlmo «dveatu (II).
svoo- dérunt
tàti.
veritâti, sed consensérunt iniqui-
,, ,
*^* de '* Nos autem debcmus
.
lide veritâlis
' ,, -
:
& ,-
^^ '^ Ipse autem Duininus
nosler Jésus
&,
6
xai
'^
Christus, et IJeus et Pater noster, qui
nos, et dédit consolatioiiem œtér-
dil«'xil
nam. etspern bonain in grâtia. •' exhor-
,
111. /,
^ , , xai 3^.
tétur corda vestra. et confirmot in omni
opère et sermone bono.
111. De cétero fratres orale |)ro no-
& ^
•
,.
;
, . t(f'
*
^)
diet a malo. * Confidiinus aulem de vobis
in Domino, quoniam quae pra-cipimus.
^ Dominus autem dii
. t
. & ,',,
xai fàcitis, et faciëtis.
xarir^vVot gat corda vestra in charitâte Dei. et
,
xai tiéntiaChristi.
&
•
^
&. ,-
- '
xai
''
^ Denuntiamus autem vobis fratres in
, 1
qiiam accepérunt a nobis. '
Ipsi e
,^
,
otrfari, scilis quemadinodum oporleat imi
,
:
' -/
^ tiône,nocte et die opérantes, ne qu(
vestrum gravarémus. ^ Non quasi non]
^
*'^
t/i«î, *^ Nam et cum essémus apud vos,
12.
tUtno. LT:
, 18, al.). 14.
^. .-
NAFT: £:tami. jLJT* h.
ABDL:
(coIl. XVI,
lil
L (f à a. Xf.)
16.
; ,
nAUDEI.Î:
; Jar.
C [\.]1* «». (sec. m.) D (sec. m.^ KK^
[ (. m.) AI) (pr. m.) VWW-"
Ttaftlaftoca^. BFI.: naftlâfirtt]. S- nBFL: «^-^
.—
:
nai [é] 9. é 17. [KjSLTII©• v^iç. KSLT«: M. ((;. l.i /v i>i>ii. (.rec • du Seigneur •.
.
..^ : —
qu'il rotu choitis comme de» prfinwt. drec : •\
(^ m. 2. Kf (p. nmnar) lai\r. 3. HU ce qu'il vous a choisis dés le coiumcnccmcnl •. '
(pr. m.) FL: 6 9t6ç. 4. BI) (pr. m.) T' v//•»- 1«. ^. 17). Œmvrt... doelrine. Grec : • doctrii
(AD sec. m. EF-t). m.) «• œavre ».
(a. .)
(pr. m.) Al) (pr.
mai. 5. KABDEFTt (a. .) . III. !. / .• Dieu. Crer : • le Seigneur ..
II Thessaloniciens, , 12 — III, 10. 277
II. Siur la fin du monde (II).
se répande et soit glorifiée, comme ^"br.'îi.r' qu'elle se répande etc., aiMSt parmi vous, ou bien
comme elle l'est parmi vous (Glaire).
aussi parmi vous - et afin que nous Eph°*"e,^'i9. ;
''
Or nous vous ordonnons, mes«»ioeo» et ment 6. Tous nos frères qui se conduisent: littérale-
tout frère qui se conduit. Le mot tout est :
frères, au nom de Notre-Seigneur vluTni'. un véritable collectif: c'est pour cela qu'on lit au
pluriel, immédiatement après ils ont reçue.
Jésus-Christ, de vous séparer de tous i^ :
5^^ ,
$, *'
278
€(&,
. •
, ,
II Ad Thessalonicensee,
on «
io&itxw.
III. PrKeept• clrra more•
/ç
***^4
ov &tL•
III,
(III).
11-18.
^ , .-
'* ât agéntes. '^ lis autem
«lui ejûsmodi snnt
,&,]' *
xai
' * Quod si
^.
misccamini cum ut confundàtur
'
&, &- '-'
et nolite quasi
sed corn'pite ut fratrcm.
illo.
inimicum existim.i
:
./ ,.
*• '* Ipse autem Dôminus paeis detvobis
*^
"
.
' ^
*^.
(/.
nus
signum
*'
sit cum omnibus vobis.
Salutatio,
omni epistola
in
mea manu Pauli quod
('.hristi
scribe.
cum
est
^ BeaacdoriKeîç âtvréça ^ 9-
^.
* *
.• ' -V'î»'•
16. I^T:
ad f.
", 1*^• ^
per)
12.
:
LT: h
ly»e«. 14. :
..,*v^Jk.
13. nALT
«ol.
(ut som-
LT: ovio-
lu. tout temp», en tout lieu, iirec : • pour i"U
jours, de toute manière >.
IK. Le grec porte en plus ;i la lin : • seconde au\
Thessaloniciens, ocrite (l'Atiienes •.
II Thessaloniciens, III, 11-18. 279
III. Instructions morales (III).
Mat. 6, 31.
VOUS, nous vous avons déclaré ceci Eph. 4, ;
On désigne sous ce titre trois Épltres de saint Paul à ses disciples <1
prédilection. Deux sont adressées à Timothée et une à Tite. On les nomni
de sujets rcîlatifs au saint ministère,
])astorales, parce qu'elles traitent «
du choix, des devoirs et des vertus des pasteurs.
particulier
Timothée avait suivi saint Paul dans une grande partie de ses voyages,
et reçu de lui diverses missions, en Macédoine, en Grèce, à Philippes, ^
Thessalonique, à Corinthe. Il lui était aussi attaché qu'un fils peut l'être
sont les mêmes locutions et souvent les mêmes termes, qu'on lit dans cha-
cime de ces KpUres, et qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Aucune d'elle
ne ressemble à un traité dogmatique ou polémique. Ce sont des Lettres pro-
prement dites, des communications affectueuses, des instructions toutes pri
tiques, telles que l'âge de l'Apôtre, sa dignité et ses relations avec ses aie
LES ÉPITRES PASTORALES. 281
Macédoine, qu'il avait laissé à son disciple le soin de cette Eglise et qu'il
espérait l'y rejoindre bientôt. Or, ceci n'apu avoir lieu au moment où les
Actes nous montrent saint Paul quittant Ephèse pour passer en Europe ;
ses deux capti^'ités, intervalle dont nous ignorons le détail, mais qui n'a pas
été imaginé pour soutenir l'authenticité de ces écrits et durant lequel nous
sommes fondés à croire qu'il parcourut de nouveau l'Orient, après avoir
•vangélisé l'Espagne.
Quelques auteurs objectent le jeune âge de Timothée, à l'époque où fut
écrite la première Épitre, saint Paul lui recommandant de faire respecter sa
jeunesse. Mais il faut tenir compte de l'âge avancé de l'Apôtre, qui se qua-
lifie de vieillard et qui avait au moins une soixantaine d'années, de Thabi-
INTRODUCTION
Dans cette Épître, le dessein de saint Paul est d'avertir l'évêque d'Éphèse
des principaux devoirs attachés à sa charge, et de l'animer à les bien remplir,
III, 15. Dans ce but, il indique brièvement à Timothée les obligations les plus
graves de l'épiscopat. dit Il lui : —
i° Comment il doit instruire son peuple
et combattre les mauvaises doctrines, i, 1-20. 2° Avec quel soin il doit —
s'acquitter de la prière publique et des exercices du culte divin, ii, 1-15, —
3° Comment il doit choisir ses coopérateurs, m, 1-16. — 4" Quel zèle il
Jf^
:: « EIMSTOLA
APOSTOIJ
AD TIMOTflEUM l>IUMA
& & . ,,
Salvaloris nostri,
* et Christi Jesu spei nostrœ * Timotheo
,
:
,
tv dilécto filio in fide, grâtia, misericordi.i
, '
3^
^,
^ ^
cum irem
Sicut rogavi le ut remanéres Ephesi
in Macedoniam, ut denuntiâres
9• •
'
'
quibiisdam ne aliter docérent, * ncque
& ,-
gis fedificationem Dei, qua; est in
,^ ,
fide.
ât ^*
.,,,,- "
'
«
^ - non ficta. ^ A quibus quidam aberrantes,
convérsi sunt in vanilôquium, ' voléntes
esse legis doctores, non intelligentes
neque quac loquuntur, neque de quibus
affirmant.
Scimus autem quia bona
,, , ,,
dé, ^ es:
el
Donsubditis, t'mpiis, et peccatoribus. sce-
* '
,• &80V,
^^,
^^ .
- lerâtis, et contaminâtis, parricidis. et
tricidis,
lorum concubitoribos,
cibus, et perjuris, et
doctrinaî adversatur,
dum evangélium
créditum est mihi.
homicidis, '" fornicàriis,
plagiâriis,
si
" quae
glôriic beati Dei,
quid àliud san.r
est secûn-
ma-
mascu-
mendà-
quod
Xf.
rtèhaloyiaiç. BentL ^
\. Posl epist. s«•»•. ad Tliessal. nABCLT* po-
.
nimt epislolain ad H«d)raeos. (1 rell. (* mv^I»)
(bis). 2. 1,T* (pr.) ^^tSy. 4.
Jun. :
(Eph. V, 6).
:
.
Christ•.
4.
J.
/.'•
.:
Un Chrinl
/
^.
Vricaena. :
11.
*a\
J^»u». Crec
lie
I,T: narfoltfati ». fi%
pure
:
(.
• du Seigneur Jd»u|
•.
PREMIÈRE ÉPITRE DE SAINT PAUL
A TIMOTHEE
I. '
Paul, apôtre de Jésus-Christ, ^^lulalio.
I.
P^ Partie. — Instruction da peuple, I.
Mat.
selon le commandement de Dieu Joa. 30, :i.
11, 80.
Apôtre. Voir
1. i. la note sur Romains, i, i.
Cor. 9, î, 1».
notre Sauveur, et du Christ Jésus,
1
PhUip. 1, Î3.
Pet. 1, 3.
notre espérance, - à Timothée, son Rom.
1
13, 4.
2. Grâce... et paix. Voir la noie sur I Corin-
thiens, 1, 3.
Act. 16, 1.
fils chéri dans la foi. Grâce, miséri- PhUip. 2, ÎO.
Cor. 4, 17.
corde et paix par Dieu le Père, et 1
S«p. 4, 16.
Pe. ;i, 3.
par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Jac. 1, 17.
' Comme je t'en ai prié en par- 2 Pet. 1, 4. .;i. Macédoine. Voir la note sur Actes, xvi. y. —
^'ovaloreii
fu^ial.
Ephèse. Voir la note sur Actes, xviii, 19. Une —
tant pour la Macédoine, demeure à 1 Coi. 3, 11.
autre doctrine, une doctrine différente de la
2 Cor. 11, 4. nôtre.
Éphèse, afin d'avertir certaines per- Gai. 1, ».
Hebr. 13, 9.
sonnes de ne point enseigner une Oeat. 4, 2.
^ Car la fin des préceptes est la FiniN mée par la charilé, 5-15, et non pas la loi. 6-U.
praeceiili I.e propre de la loi, c'est la crainte elle réprime
:
charité qui vient d'un cœur pur, chtàrila*». le mal en le châtiant, chose indiflérente au juste,
Eph. 2, 1...
et qui n'a de conséquence que pour le pécheur,
d'une bonne conscience, et d'une foi Mat.2î,37,4U:
5, 8 ; 23, 6.
9. 1.6 caractère de la grâce, c'est l'amour, la mi-
séricorde de Dieu, 14, et l'immolation de son Fils
non feinte. Quelques-uns s'en étant
** 2 Cor. 1, 12.
Rom. 12, 9. pour le salut des pécheurs. IS.
détournés, se sont égarés en de vains 2Cor.6,6:2, 14.
2 Tim. 1, 3.).
'*
Or nous savons que la loi est Legi<« 8. La loi est bonne parce qu'elle a été donnée
eancliia» par Dieu et nous excite au bien.
bonne on en use légitimement et utilila».
si :
Pi. IS, *.
' en reconnaissant que la loi n'est Rom.7,12;S,6. 9. La loi, en tant qu'elle menace, intimide et
Jer. 31, 31. punit, n'est )xts établie pour le juste; c'esl-à-d'iTe
pas établie pour le juste, mais pour Rom. 25. 3, qu'en un sens elle ne le regarde pas, mais qu'elle
1 Joa. 3. 4. regarde seulement le pécheur: parce que le juste,
les injustes, les insoumis, les impies, le. 24. 5.
lui obéissant sans violence, sans contrainte, et
Rom. 30.
l'accomplissant même avec plaisir et avec amour,
1,
les pécheurs, les scélérats, les pro- Ps. 1, 5.
Gai. 2. l.n n'est nullement sujet aux peines dont elle menace
fanes, les meurtriers de leur père, et ProT. 28, 13. ceux qui la violent.
Mal. 2, U.
lesmeurtriers de leur mère, les ho-
Ex. 20, 14. 10. Les voleurs d'hommes: ceux qui enlevaient
micides, '^ les fornificateurs, les abo- Hebr. 13, 4. les hommes et les vendaient comme esclaves,
minables, les voleurs d'hommes, les Rom. 1, 27. crime que la loi mosaïque punissait de mort. Cf.
1 Cor. 6. 9-10.
Exode, XXI, 16.
menteurs et les parjures, et pour Eph. 4, 25.
* /
,& me
*'*
"iC«i Grâtias ago ei qui confortavit
^, Chrieto Jesu Domino nostro, quia iidé-
tlç ôiuxoviav *'t(;V lem me exislimjivit, ponensin minislério :
,
'' ' ^•, '^ qui prius blasphémus fui, et persecu-
ùyyowv tor, et contumeliosus : sedmisericordiam
iv '* Dei conseciitus .sum, quia ignôrans feci
, **
^&
,
'* Fidôlis sermo, et omni acceptione
^*
dignus, quod Christus Jésus venit in
hune mundum peccatores salves fâcere.
' ** ^, quorum primus ego sum. ** Sed ide<»
&, . '
-
misericordiam conseciitus sum, ut
primo osténderet
patiéntiam, ad informatiônem
Cliristus Jésus
me
in
omnem
eorum qui
, ,
sunt vitam a^térnam.
.&
'^ *' Régi autem sseculorum immortali.
ooifAo &, xat ^ invisibili. soli Dco, honoret gloria in siè-
,
aîoJvv, cula saeculôrum. Amen.
&,'
'*
,
,
& ,' ^^
Timothee, secundum pru'cedéntes in te
prophetias. ut milites in illis bonam mi-
litiam, habens fidem, et bonam con-
''••
^
sciéntiam quam quidam repelléntcs
,
.
non blnsphe-
'" ex qui-
: quo>
.
& ,, , màre.
II.
, -
&, ^ - ,
fieri
II. *
Obsccro igitur primum omnium
obsecrationos
tiones, gratiiirum actiones, pro
, orationes, poslula-
omnibus
.^
?] ^
hominibus
tran(]uillam vitam
:
^
^
tute et castitâte :
^hoc enim bonum est,^^H|
ivuimov
^, *
^t-
et accéptum coram Salvatore nostro ^"
Dec, * qui omnes homines vult salvos
fieri, et ad agnitiunem veritatis venire.
^
iX»etv.
^. •
' et
,:. fi,.
oTfaTtvoji. l) (pr. m.) I•:
^
.
.
».
* Lf (. irra)
13.
15.
1. F* TtâfliOtr.
16.
17.
.:
G
Xf.
rcll. • .
'/170. T^ Snaaeer.
3.
(3.
M (pr.
De Dieu
m.) ALT»•
n'est pu du»
^.
le grec.
Timothée, , 12 II, 5. — 287
. Oe rinstruction du peuple (I).
** Je grâces à celui qui "'^^
rends
m'a au Christ Jésus Notre- ""p*"
fortifié,
Seigneur, de ce quil m"a estimé Rom. lo, u.
fidèle, en m'établissant dans sonsc^. n.'js•
13. Dans V incrédulité; c'est-à-dire privé des lu-
ministère, ^•* moi qui étais aupara- ic^r'ù,9. mières de la foi.
"'
vant blasphémateur, persécuteur et '
Alexandre, que j'ai livrés à Satan ^^^^:. d'Hyménée dans H Timothée, w, i~. Quant à Aiexan-
drei il peut être flifférent de celui qui est men-
pour qu'ils apprennent à ne point tionné II Timothée, iv, 14, lequel est qualifié
d'ou\Tier en airain.
blasphémer.
II. * Je demande donc instamment "• ^*
onkoibus \l• Partie. — Prière et enlte divia.
avant tout, qu'on fasse des suppli-
"J^^"^•
cations, des prières, des demandes,
^pX^'^• y• II. i. Une vie paisible et tranquille. Cette prière
des actions de grâces pour tous les doit avoir pour but d'éloigner les fidèles de toute
^. f;îi- pensée de révolte et de leur inculquer profondé-
hommes. - pour les rois et tous ceux j^™• ^\'
/j ment les habitudes de respect et de soumission
qui sont en dignité, afin que nous à l'égard du pouvoir.
/£^'^'5 4.Dieu veut que tous les hommes soient sauvés.
menions une vie paisible et tran- ^\\{-• ce qu'il ne faut pas entendre, sans doute, d'une
volonté absolue, mais ce qui indique néanmoins
quille, en toute piété et chasteté. une volonté réelle et efficace qui a pour résultat
3 Car cela est bon et agréable à ^^L• de fournir à chacun les moyens d'arriver au sa-
lut.
notre Sauveur Dieu, * qui veut que "'";.. o. Bien que Jésus-Christ soit l'unique média-
tous les hommes soient sauvés, et î'petzX teur de la rédemption, on peut recourir aux
prières et à l'intercession des fidèles sur la terre ,
viennent à la connaissance de la vé- "'°*' *' ^'' et des anges et des saints dans le ciel, pour ob-
tenir miséricorde, grâce et salut par Jésus-Christ,
rite. comme saint Paul lui-même demande le secours
Car des prières des fidèles, sans faire aucune injure
il n'y a qu'un Dieu et qu'un medialor. à la médiation de Jésus-Christ.
288 Ad Timothemn, II, 6 ~ III, 7.
'
, &. ^>
^ sic pro omnibus, testimonium temporibns
*»'
iv
), xai
xui Xt'/(o
i&viÙy
suis ' inquopositus suniegopra-dicat»
et
:
/ ^'' tv
ovr
xai
" Volo ergo viros onirc
levantes puras
tatione.
manus «jn••
in
ir;i
omni
<•!
loc".
discep-
, ,
Simililer cl mulieres in habitu or-
'*
xai tr "
'•(
nàto, cum vereciindia et sobrietâle or-
nantes se, et non in tortis crinibus, aut
) ^.3
*^ auro. aut margarilis, vel veste pretiusit
^- '" sed quod decet muh'eres, promiltrnl.
'
, ^ , '-
pietiUem per opéra bona.
*^ *
v7loajj'
'
-
rtûarj "
subjectiône.
Millier in siléntio discat
Docére autem mulieri non
'^
onm onini
&,
'
/^,
xai
&
. '
, . ^
3- -
-
]•/.
* '
*^*^4(
**
xai
]-
perniitto, neque dominàri in virum
,, ,',, ,
111.
&. hX
^-
cum
111.
sobrietate.
'
Fidélis sermo, siquis episcopà-
,
,, /, ,
,,/ , ^
'
Oportel ergo episcopum irreprehensi-
-'
^
'
. ;) -
, ^^^i
/ '
xai
''
,
"^( bcne pra>positum, filios liabëntcm sub
ditos
tem dûmui
modo ecclésia' Dei
" Non neoi>bytum
cum omni
suai
castiUite.
:
pra'ésse
'
diligénliam habébii
ne in
Si quis au-
nescit.
supérbiam
<pi
el;i-
.
'
tus, in judicium incidat diaboli. Opôrt•
>
. ) .^9^.
1.
8•
9.
12.
14.
( >1.*>'
:
L* Mai.
kADFKLT:
LT: «7^.
, (*
(pV.
).) ^. :» : nui
FT: (. Ç
yvv.
«?•)
mtna•
Kf.
. )
7.
II.
(pr.
nAFI.T* ovtoV.
iO. i.rcr
luvrcH ooniiue
III.)
: •
F: Ik.t/oij.
m.
(porti^)
l'orl^
."».
•.
du culte
•>.
« III,
Comme un
7.
(II).
tabli moi-même
prédicateur et apô- j^ ,,, ,e.
Ire Je dis la vérité, je ne mens ^;.'t; ,5^•
point docteur des nations dans la ^«"^*•*-
,
foi et la vérité.
^ Je veux donc que les hommes <>"»'"«««»
femmes qui font profession de piété œuvres : c'est le seul sens conforme au texte au-
torisé de la Vulgate (Glaire). Voir I Corinthiens, su.
par de bonnes œuvres. ."M, p. 95. une vierge chrétienne, et is, 6, p. 99,
une femme clm-tienne.
" Que la femme écoute en silence "^^Viere" •It. Que la femme écoule en sHence. Ici, comme
J /^^9 '^i.,-/
enfants.
tante (Glaire.
néophyte, de peur qu'enflé d'orgueil, À'^%. 6. Séophyte: c'est-à-dire nouvellement baptisé.
ne tombe dans la condamnation -^p-.V.V.' Les néophytes sont, d'après le diOit canon, irré-
guliers par rapport aux saints ordres. — Du. dia-
il
du diable. ^ Il faut aussi qu'il ait ^^^:/.'!^. ble qui s'est perdu par l'orgueil.
7. Ceux qui sont dehors, les infidèles, les non
un bon témoignage de ceux qui sont ^i.l]Î chrétiens.
BIBLE rOLYGLOTTE. — T. VIII. 19
290 Ad Timotheum, III, 8 — IV, 5.
III. lie prwpoaltoram electioar (lll>•
.^• ,
unù t%w&êVt autem illum et testimonium habére bonum
, ^
/-,«/«« ,
^., ^
noXXiji
xui jiayiêu
*^
âia-
--
--
ab
brium
*
lingues
lis
Diaionos
qui foris sunt, ut non in oppro-
incidat,
turpolucium seclânlcs
térium
et
sinu'liter
non
habéntos mye-
in Inqucum
pùdicos
:
'••
.
diâboli.
non
,
"•
bi-
Et
,
tv in consciéntia para.
,
fidei
, .
^'
ot hi aulcm probénlur primum : et sic mi-
* '
nistrent, nullum crimen habénti'S. **
Ma- ]
non detrabéntes,
,. (
lieres .similiter pudicas.
&^ -
sint unius uxoris viri : qui filiis suis bene
" 01 pra-sint.et suisdoinibus. '^ Qui en i m bene
ministraverint. gratlum bonum sibi ac-
,
iri
*.
^ iv
**
-,
^
' - ^,
/^
iv
^^
d
est in Christo Jesu.
"
quumodo
Haec libi scribo, sperans
venire cilo: "si autem lardâvero, ut scias
opôrteat te in domo Dei
me ad
(U)ii-
te
^'
Xtti&. iouv ixxolu tf
'"/ <-
versari, qute estecclésia Dei vivi, colinn•
na et fiimaméntum veritâtis. "' Et mani-
ixa^
)^ ,
^ ^, ^ ,
& ,
, iv
'.
ii
iav^ iv
iv
feste
Ciitum
pnedicâlum
magnum
quod manifestâtum
est pietatis sacraméntuin
est in carne, justiti-
est in spiritu, appâruit ingeIi^.
est génlibus. créditum v>l
,
iv '
- quidam
, ',^
a iide, atlendéntes spiritibus or•
dœmoniurum
,
roris, et doclrînis '
-
^ iv : in \\\
'
u ^ probibéntium niibere, abstinére cil>
inv-
& ,^.
quos Deus creavit ad percipiéndiimcui
'
"Oit nùv gratiârumactionetidélibus, et iisquico g^, ,
novérunt veritâtem. * Quia omnis creiBI
14.
15s.
(iLlK (pr. m.) C
Iliaiit;
(îKII:
9nî(
. -9
ACI) (•. m.) GLT':
[^] cl
(pi•, m.) F:
é•• tdxe,.
»'(» (BK
ininiiscc. f»'iv orniies;
tt. ojuol.
I)•
orationem.
2- LT: **^•>.
pr. m. Vula. //. cl VV. lai. praetcr Hier. : i). . hid. PelUS. . àrrixia^ai.
Act. I, 3). Ui. Qui «>a< répété. Grec : • Diea qui a'ett rérél
Timothée, III, 8 — IV, 5. 291
m. Ou choix deH coopérateiirs (III).
Tit. 15.
avaient leurs germes dans les doctrines moins
1.
térisée * défendant le mariage, et réOéchies de Simon, de Mcnandre. de Saturnin,
; Mat. 19, 6.
lCor.7. 36; des Xicolaîtes, de la génération présente.
ordonnant de s'abstenir des aliments S, 13. 3. Ordonnant. Cette expression est évidemment
que Dieu a créés pour être reçus Gen. 1,39 9.3.
1 Cor. 10, 31.
sous-entendue. On remarque une ellipse sem-
;
,
, ^' •
IV. De B«lo
Ad Timotheum,
«Blmaram (l¥>VI).
-
—f
IV,
^
6
»0 proprim mametUmtm
— V,
(IV},
'.'
saij ivTçnfio- minisler Christi Jesu, enutritus verbis
'
> ^
ôt asaviov
^ '
*
ot
fidei, et bona• doclrina• <|uam assecutus
es.
vita
" Nam
'
:
Inéptas autem, et amies fabulas de-
exerce autem leipsum ad pietâtem.
corporulis excrcitàlio. ad modi-
,
. ({ cum utilis est pictas autem ad omnia
:
/,^,
ôt tUilis est,
''
- omniacceptîonedignus. '"In hoc enim la
"*ftç borâmus, et nialedicimur, quia speramus
. . (•
ini ^fii
9-(, ' '
-
in Deum vivum,
hominum maxime
hœc, et doce.
qui est Salvàtor
fidélium. **
omnium
Prœcipe
,
,,
.
, ,
*^
,,
. , --
,
,, *^"
nat
*'
in castitate. *'
Ncmo
sed
adolescéntiam tuam contém-
oxémpium
bo, in convei-satione. in charilâto, in
Dum
este lidélium, in ver-
vénio. attende
lid»•.
1-
& .
tiuni, exhortation!, et doctrina*.
/
' ' «
?]
qua? data est
impositione
meditâre, in
mânuum
tibi j)er
liis esto
prophctiam cum
pn-sbytérii
: ut profectus tu
: '^ha*c
. ', -
- maniféstus
et doctriniB
ciens,
qui te aiidiunt.
et
sit
:
omnibus.
insta in
teipsum salvum
"
illis.
Attende
Hoc enim
faciès, et
ti:
, , .,.
\, "V. * Seniorem ne increpaveris, sed
nartpa, ((, secra ut patrem juvenes ut fratr
-
:
^ -
in
anus, utmatres: juv(
omni castitate.
iiiMilas. uf son»
I
, Viduas honora, quie vere viduaesunf.
•'
^ '
lit
'
Si qua autem vidua filios. aul nepot• -
-' roi7ro
habet discal primum domum suam r
:
LT* «. ,:
• ilans l'esprit •.
V. 4. Car cela e»t ngnable Dieu. Grec c«rl
12. GSLTII• »• TKftf,". est bon et agtt'abic a Diru •.
Timothée, IV, 6 V, 5. — 293
. Pratique du zèle (IV-VI). — f Sanctification per»onneite flV),
Pie<ae ad chez les Juifs surtout, était composée en grande
*•
choses à nos
Enseignant ces omnia partie de ciiations empruntées aux Li^Tes Saints
UtiliH.
fières, tu seras un bon ministre du
Christ Jésus, nourri des paroles de 1 Tlm. 4, IS.
1 Cor. 4, 1.
ÎS, 3.S-4.Î.
de celle à venir, C'est une vérité ProT.3, 16.
'^
reçue. ^'* Car, si nous prenons tant 10. Le Sauveur de tous les hommes. Voir plus
2 Tim. î, 6. haut note sur ii, 4.
la — Principalement des fidè-
de peine, si nous sommes maudits, J»c. 4. 1. les, ;iqui Dieu a donné des moyens plus assurés
Rom. 4. et plus faciles de salut.
("est que notis espérons dans le Dieu Cor.l5,19.3ï.
.1,
Tim. î, 4-6. 1
vivant, qui est le Sauveur de tous Is. 43, 11.
MaL ÎO.
les hommes, et principalement des lTim.3,l;4,10.
I,
TU.
fidèles. ** Commande et annonce ces Mat.
î. 15.
88, 19.
choses.
Sil in
*- Que personne ne méprise ta omnibus H. Ta jeunesse. Timothée pouvait avoir trente-
exemplum. cinq ans, il était donc jeune en comparaison de
jeunesse mais sois l'exemple des Act.
; 7, .iS. saint Paul qui en avait environ soixante.
lCor.4.Ifi;13,l.
fidèles, dans les discours, dans la Philip. 17. 3,
Col. 4, 6; 14. 3,
manière d'agir, dans la charité, dans Pet. 4, 11; 1
tî;5,3. 2.
la foi, dans la chasteté. *^ Jusqu'à Mat. 16. î; 13. Applique-toi à la lecture des Saintes Écri-
Hebr. 11, 6. tures.
ce que je vienne, applique-toi à la Luc. 2S, 3Ï-33.
2 Cor. 11. 2.
lecture, à l'exhortation et à l'ensei- 1 Macb. 12,9.
Joa.5,39.
gnement. Jer.3, 15.
14. D'une prophétie; c'est-à-dire d'une révélation
*^ Ne néglige pas grâce la qui Graliam
%'OcalÎonis prophétique (voir plus haut la note sur i, ISJ. —
esten toi, qui t'a été donnée en vertu servel. Des prêtres: littéralement du presbytère, assem-
Mat. 25, 25.
blée des prêtres, ou plutôt des évêques et des
d'une prophétie avec l'imposition des ProT.
2 Cor. 6, 1.
prêtres qui concoururent à l'ordination, dont saint
29, 18.
mains des prêtres. *'' Médite ces Xum. 27, 18. Paul fut lui-même le principal ministre (U Timo-
Mat. 19, 15. thée, I, 6).
choses, sois-y tout entier, afin que 2
Act.
Tim.
6, 6.
1, 6.
18, 7.
siste jour et nuit dans les supplica-
294 Ad Timotheum, V, 6-20.
' •
IV.
âè
De
7•/€€,
selo aalmaram (1%'-V1).—
&.
r Hrmm
et orationibiis noctc ac die.
mUHmlinm €V-VtJ,
* Nam qii
,
' in deliciis est, vivens rnôrtua est. '
'
éOTiv ytiçiov. mesticorum curam non habet, fidem ne-
-
guvit et est iniidéli delérior.
^"
,
, ^,
^ &.
^,
• Xrjon -/.(^
.i/intna , '"fV
' *'*
'•'
annorum. quœ
Vi'dua eligâtur non niinu.s sexatrinla
sanctorum pedes
educâvit,
fûerit
si
lavil,
unias
hospitio recépit,
si
viri
tribulaliùmin
ii\ 1
, &'
'
*^ , -
' '
(^
^•
patiénlibus subministrâvit.
bonum
'
Cum enim
nuberevobint
'
subseci'ita est.
'"^habéntesdamnationein,
omne opu'^
*^
, , ,,
'/ quia primam iidom irritani fecérunt
t^civovot '^ simul autcni et otiosa• discunt circui;
,
xui domos : non solum otiosœ, sed et verb
sa?, et curiosœ, loquéntes qua• non opor-
, ^''
,- tet.
'
'•
.
*^
, /
tia. '^ Jam enim qua^dam conversa» sunt
, /
', )^ "'£1'
^-
rétro Satanam. "^Si quis fidélïs habet vi-
duas, subministret
eccb'sia :
illis, et
.
xiorj. ciat.
&, ^
'^ '^ Qui bene pra'sunt presbyteri. dûpli-
' '
:
,
& - ^.^
^^
- ci bonore digni liabeantur
laborant in verl)o et doclrina.
enim scriptura
irituranti. l'.l :
: Non
:
alligâbis 08
Dignus estoperarius mêr-
maxime
'" Di*
qui
b^jjj^l
îî
,
.,
" -
-
ct'de sua.
'" .Vdvérsus presbylerum aecusationoni
noli recipere, nisi
*"
sub duobus aut tribut
Peixântes coram omnibus
.
'^^
téstibus.
-•
*9.
7.
8.
16.
ACD
LT• (ail.)
{\• AFLT:
(pr.
».
..)
^
FT:
Ihidie
17.
18.
20.
1«. .Si
F* y-
LT:
ALf
ou une
quelgur
Ov
J<
..
(|). Tovi).
àL kbW;
vilaiidae
, . . , , ,
et qu'elles ne donnent à notre ad- dire les ennemis de notre foi, de notre religion,
les hérétiques et les païens Glaire).
versaire aucune occasion de blâme,
'"•
Déjà, en effet, quelques-unes sont
retournées à Satan. *^ Si quelque fi- 1 Thés. î, 9. n. Surtout ceux qui s'appliquent... « Perfecte
baptizare etiam minus docti possunt; perfecte
dèle a des veuves, qu'il les assiste, autem evangeiizare multo diflicilioris et rarioris
et que l'Église n'en soit pas chargée, est operis •. Saint .iusustin, Cunt. LUI. Pelilian.,
ni, 68. — La parole, la prédication.
afin qu'elle puisse suffire à celles qui
sont vraiment veuves.
*'
Que les prêtres qui gouvernent «''•«byterf
bien soient regardés comme dignes hoooraodi.
d un double honneur, surtout ceaxL"c.iï.«;io,7.
Ez. 34, 2.
. ,. ,
. ,, , , ,
la crainte.
.
, '* tnoniov
xai Ttnv
)•.-
.'/«or
txXiXTwi'
xui '• Testor coram Deo et Clirislo Jesn
el eléctis ângelis, ut lufc cuslodias si
*•'
^^ ,
.
xotyioyei
«j'»oV
' (f>vhi%r^ç
'
énizi&ei,
pnpjudicio. nihil faciens in âllerani pai
lem declinando. =" Manus cito nt'init,
imposueris, neque communicuveris pe•
câtie aliénis.
, -
oui xoU co vino ûtere, i)ropter stômachum tuurn
dad-evèlaç. et frequénies tuas iniirmitâtcs.
" TiViZv ùvi^oioniuv ai *'"
Quonimdam hominiini peccâta ma-
Xoi èlot âè xui nifesta sunt, pr;ecedénlia ad judicium
., , ^^'£2
:
&-
"VI• tîoîv \M. Quicnmque sunl sub jugo servi.
*
.
dominos suos omni honore dignos arbi-
/,
iâiovç
adoiauv,
({. xai ] tn-nlur, ne nomen Dômini et doctrina
., '--
ort - xai
ovvtuv,
oi
sunt sed magis sérviant, quia fidéli
sunt et
:
dilécti,
sunt. Ila'C doce, et exhorUire.
qui bencficii particip'
,
xui
, , ^
,^ -,&, -,
-
^ouxuL•l xai
xai >;
/
sanis
^ Si quis aliter docet, el
Christi. et ei,
non acquiéscit
scrmonibus Dômini nostri Jesu
qua» secundum pietâtem
(
(
* est,doctrinœ * supérbus est, nihil scien:
', , /^,
uaa-
verborum ex quibus oriimtur invidi
:
.
mala% •"'
."
-xai
^^
.'
, ,&
,
^' - (!)^&.
)'-
\4- cxistiniantium<|ua>stum esse pictàtem.
cum
in
* Est autem quipstus magnus,
sufliciéntia.
hune mundum haud dubiuni quod n
auférre «[uidpossumus. * llabéntesaut•
alimenta, et quibus tegàmur, liisrontt-nli
:
^ Nihil enim
piet
intiilim
.« .
{.-. ^^.
21. KSLTlie xvfi9) : Xf. LAI): ??*- 4. Pl'icartlS : rerx'ifÀw^ai.
kAOI-T: MAI) (pr. m.) FI
'. r». 1
2.
iti. tiair.
F:
NAO
âoviov.
(pr. m.) F: ^. M (pr. m.) * ^"
9. I) (pr.
grcr a en plus à
i••
'•)'
la Un :
roC Aia,i6Ào%
I
Timothée, V, 21 — VI, 9. 297
IV. Pratique du zèle (IV-VI). — 9° Maintien de ta diecipline €V-VIJ.
^' Je te conjure devant Dieu, de- 21. Anges e/i/i, confirmés en grâce et objet des
^^ÛÎhÎ'' faveurs spéciales de Dieu.
vant le Christ Jésus, et les ang-esélus,
... '^
,
... 1 Pet. », 4.
U observer ces choses sans préjuge. M»t.is,4i,49;
ne faisant rien en inclinant d'un autre eccu.'3V 30.
côté. N'impose légèrement les,,j..^,j^
^^
Il
2i. >
parlici]}e en rien aux pioches des autres.
serait ea effet responsable des fautes com-
mains à personne, et ne participe en ko-u-^'n »6; mises par ceux qu'il aurait ordonnés à la légère.
soient pas blasphémés. - Que ceux ^^^ ^ j 2, //« (les maîtres) 8.../>»75 ^M même
bienfait; ils sont chrétiens comme les serviteurs,
qui ont des maîtres fidèles ne les mé- ijP'*- »p•' '*• et pour ce motif ces derniers doivent les servir
prisent point, parce qu'ils sont leurs avec plus d'empressement et d'amour.
'
cest un orgueilleux, qui ne Sait>Rf8 p Î3. 4. Qui ne sait rien. L'orgueil engendre l'hé-
Tit. 1, 1. résie et conduit à l'erreur en même temps qu'à la
rien; mais qui languit sur des ques- Sap. 9. i. révolte. • Adversus rcgulam nihil scire, omnia
î Tinu 3. 7.
scire est ». Tertullien, De Prœscript.. \i\.
tions et des disputes de mots, d'où Tim. 1,4. 1
JotL S. 36.
naissent les jalousies, les contesta- Mat. 17, S3.
Job. 5, 3.
tions, les diffamations, les mauvais ProT. ÎO,
Pet. S, 1
3.
& -
xttt
^
finioXèiav.
IV. De
*'^'
Ad Timotheum,
melo aiilmaruBi (IV-WI).
uked^çov
—r
qua»
perdilionrm.
VI, 10-21.
FVrmm mtmHmUmm fV'Vij.
mergiint
*"
bomines in intéritum el
Hadix enim omnium ma-
xnxtuv
.
,,',,-
&(
r/i'tç lorum est ciipiditas
peténles, erravérunta fide, et insoniérunt
: <|uam quiduiii ap-
,,,
se doloi-ibus multis.
, *
' — t; âty
ât
&,
*^-
-
**
secliire
Tu autem, homo
vero juslitiam, pictalom,
charitâtem, patiéntiam, mansuctiidiiiem.
Doi, ha>c fuge
iideni
:
.
ini- " C.erta bonum cerUimcn fidei, appre-
xai bënde vitam a-térnam. in qua vocatuses,
' et conféssus bonam conf(»sv;iun<'ni <<i!;un
, &
multis téstibus.
,,^^ -
'•^ *^ Prvpcip'io tibi corani Dco. qui viviti-
cat omnia, et Christo Jesu, qui testimo-
, ini nium
confessionem
réddidit sub Pôntio Pilâto,
mandâluni
sine macula, irreprehensibile usque in
:
" ut serves
bonam
, ,
,
&,& -
'" , .-
,
- ^^
*^
advéntum Dumini
'''
<|uem suis temporibus
et solus j)otens,Rex rogum, et Uoininus
dominantium "* qui solus habet immor-
lem
:
cui honor. et
beatus
impé-
:
.
rium scmpitérnum. Amen.
'"
Divitibus hujiis sa^culi pnécipe non
,,
'
,&,*^3• -
, *^&)',
& sublime sapero neque sporare in incérto
diviti.'irum, sed in Deo vivo (|ui pra*-
slat liobis ûninia abiinde
"* benc âgere, divites
ad fruéndum
fieri in bonis opi'-
,
., -
ribus, facili' tribi'iero, communicàre,
*^ thesaurizarc sibi fundaméntum bo-
^^L•ov
,
.&
^^
<
-<•
-
, 2
*/ /«
3^
. ^.
num
vitam.
^"
vitans profanas
in futi'irum,
Timothee, depositum
vocum
castikli. de-
novitâtes, vi oppo-
, TiuôSeoy
' .-~ (
17. NT*:
Cw»'^*)• ALf
ifçornv.
(a.
LT
Ttâma).
(' '
). »\ ).
11). Juu. : mtiutjJuof ( \V"Av/le/</. : i^t/ta inn-).
dans la ruine et la perdition. "^ Car Act. S. M. 10. La racine de lous les maux est la cupidil•'-.
Rom. 9, n. • Faites disparaître l'amour des richesses, dit
la racine de tous les maux est la cu- Job, II. 30. saint Chr\sostome, Hom. \s\\, 3, et la guerre a
Sccli. 10, 9,
pris Gd, les querelles n'existent plus >.
pidité; aussi, quelques-uns y ayant
Jol». ÎO, tl.
douceur. '- Combats le bon com- Heb. 12. Combats le bon combat: c'est-à-dire soutiens
lî, •.
la Pi. 54, ).
vaillamment le bon coml)at: genre de répétition
Sap.
bat de la foi remporte la vie éter- ProT. ÎO. ÎS. qui a pooT but de donner de la force et de l'é-
1, 1.
;
9, 16.
1
Tim.
foi devant un grand nombre de té-
1 IS 1, ;
4,14.
îTinL4,7;i.î.
moins.
13. Qui a rendu..., plus littéralement qui a :
'^ Je t'ordonne devant Dieu, qui Christ» se
prtiebeaC
fait de sa divine prédication un témoignage;
c'est-à-dire qui a conllrmé par son témoignage sa
vivifie toutes choses, et devant le di%Tne prédication (Glaire). — Ponce-Pilate. Voir
Christ Jésus, qui a rendu sous Ponce- Job. 6, 30. la note sur Matthieu, \x\n, i.
M»t. Î7, 11.
Pilate témoignage à sa divine prédi- Jo«. IS, 33, 37.
14. Irréprochable; sans reproche, sans sujet de
cation. '* de garder ces préceptes, sut. Î4, 13. condamnation devant les hommes.
en te conservant sans tache, irrépro-
chable, jusqu'à l'avènement deNotre- Apec
17, 14;
Seigneur Jésus-Christ, ''' que mani- î P«. 19.16.
3, 3.
orHeia.
de ne point s'élever d'orgueil, de Mat. 19. î,
Jt. 17,7.
ne point se confier en des riches- Jae. 1, i.
Luc. lî, li.
ses incertaines, mais dans le Dieu Act. 14, 1«.
I Cor. 9, 10.
vivant qui nous donne abondamment Philip. 14. 4,
Hebr. 13, 16.
toutes choses pour en jouir '^ de ;U. 17. 1, 18. De partager.Yoix la note sur II Corinthiens.
1 Cor. 9, 7.
VIII. 4.
faire le bien,de devenir riches en ProT. 3, ÎS.
Job, 31, 16.
bonnes œuvres, de donner de bon Rom. IS, 13.
îCor.8,4;9,13.
cœur, de partager. '^ de se faire un Gai. 6. 6.
Mat. 6, 9.
trésor qui soit un bon fondement 1 Cor. 9, 14.
évitant les nouveautés profanes de î.î:3, 14;4,». licai ûdei talentum inviolatum. illibatunique con-
Cor. Il, î. serva, .iurum accepisti, aurum redde. >olo auri
1
paroles, et les oppositions de la » The». 14. speciem. sed naturam •. Saint Vincent de Lérins,
,
*,
.
Cor. 15, 10.1
science, faussement nommée. -' i, Il
INTRODUCTION
La seconde Épître à Timothée est plus personnelle et plus intime encore que
la première. C'est comme le testament de TApôtre, sa dernière communication
avec son disciple. Aux avis et aux exhortations, il mêle des prophéties sur l'ave-
nir de l'Église, et quelques détails relatifs à sa personne. La disposition des
chapitres répond assez bien à celle des idées : — l*• Saint Paul exhorte Timo-
thée à mettre en pratique la grâce du sacerdoce. — 2° Il dit de quelle manière
il convient d'instruire les fidèles. — 3" Il signale à son disciple les hérésies
qu'on aura bientôt à combattre. — 4** Enfin il conclut ses exhortations et ses
avis. La tendresse et l'émotion que respire cet écrit rappellent le discours de
la dernière Cène, et font sentir la prévision que l'Apôtre a de sa mort pro-
chaine, IV, 6-8. (L. Bacuez).
ADOISTOAOY 02 EIMSTOLA
LI APUSTUL1
AD SFCl
• *
^, ^)
, &, ' inuYyekiuy
1. Paulue apûstolus Jesu Christi per
'
, ,'
Tkxvto.
.
' ér ^
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voluntâtem Dei, secûndum promissioneni
vila•. qua-esl in Christo Jesu
carissimo filio, gràlia, misericortlia, pa\
:
&,
«/ a Deo l'atnv ol Cliiisto Jesu Domint»
nostro.
^Xaoir t/(o T('t xttiii, dno Gràlias agO Deo, cui sérvio a pro-
"•
, , ,,
tv
, xut ^
( dâid- g-enitorihus in consciéntia para, quod
sine intermissione habcani lui memoriam
in oratiunibus meis, nocte ac die: * de-
siderans te vidére, memor lacrymarum
•-
Evvixrj, âvia tua Loide, et matre tua
. Funif»*.
. & ^
^
jdi rv uhiuv
&,
'
certus sum autem quod et in te.
^ Propter quani causam adnioneo
ut resuscites gràtiam Dei. qua' est in
t'
tt
&
impositioncni mânuum meàrum.
,
^ '
-
per
"
Non enim dédit nobis Deus spirituni
limoris sed virtûtis, et dilectiunis, et
:
,
sobrietâtis.
^
, toV Domini
**
Xoli l'taquc erubéscere testimoniuni
nostri, neque me vinctum ejus :
*,
^, &
&
sed collabora evangélio secûndum vir-
'
, '
&, tûtem Dei * qui nos liberavit, et vocâvU
:
,,
^'*
in (Christo Jesu ante témpora sa>culària.
*" Manifestâta est autem nunc per illu-
:^
Xj.
3.
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L•^^.
Inscr.
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•
—
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Avant le commeH')
avant le
. m/
:
AI) (pr.
DEUXIÈME ÉPITRE DE SAINT PAUL
A TIMOTHÉE
Dieu Matr!» et
'Je rends grâces à qu'à,avia? Ildem 3. Avec une conscience pure. Lorsque saint Paul
servel. persécutait l'Église avant sa conversion, il ne le
l'exemple de mes ancêtres, je sers Rom. 1,8. faisait que par ignorance et par un zèle mal en-
avec une conscience pure, de ce que. Tim. 1
Hab. !. 3.
15. tendu pour la vérité et la justice. Cf. I Timothée,
1,
1, 13.
2 Cor. 1. lî.
nuit et jour, je fais continuellement Philip. 3,4. 1,
âThes. 1, î,3.
mémoire de toi dans mes prières Rom. 11. ;
1,
Rom.
6,
S, 15.
IS
comme il est dit I Timothée, iv, 14.
1 Cor. 2, 1 J
par Timposilion de mes mains. ' Car 12, 7.
;
prisonnier à Rome. —
Selori la puissance de Dieu :
vaux de 1 Évangile, selon la puissance Eph. 6, 2U. selon la force, la puissance que tu recevras de
Philip. 7. 1,
Dieu.
de Dieu. qui nous a délivrés, et 1 Cor. 3, 8.
''
U. 40, Ï9.
nous a appelés par sa vocation sainte, Joa. 8, 36 ;
27 17.
non selon nos œuvres, mais selon 15, Pet. 2, 9. 1
; I,
Tit. 3, .1.
son décret et la grâce qui nous a été Eph.l, Il ;1,4.
'
I.
^
Citmll• ««eerdotli reaiucltaad» (I).
,
svay/sXiov, ' ' autem vilam et incorTuplionein per cvan
gélium :
•' in (|uo pusitus sum ego pni
''
t&viùy. " z/t' ^V ultiuv
tTnuayi' vouai' oiâa
^ > rténl-
dicator, et apostolus, ci magister géii-
tium. ** Ob quam tau.sam 1•• '
.' ,
axeixa, xui ion
,
pàtior, sed
crédidi, etcertus
pôsituin meum
non confiindor. Scio enim cm"
sum
servure
quia poU'ns est
in illum diein.
d<
^ tv ' '
xat
- quœ me audîsti in llde et in dilection•
a
ini^Iiristo Jesu. " Bonum depoeitum cus-
tôdi per .Spirituni sanctum, qui habitat in
^'^OUaç ,
' « ^,
nobis.
'^ hoc quod avérsi sunt a m••
Scis
'•
- *^
phori dumui, quia sa^pe me refrigcravil.
et caténam meam non enibuit '^ sed cum :
. / ]^. Romam
,
venisset, sollicite me qu.Tsivil. et
^^ invriiit. "* Det Dominus
illi invenire mi-
sericurdiam a Domino in illa die. i
,,--
nosli.
II• ^ II. '
Tu ergo lili mi, confort.ire
-^ '-
i
^ '^
' 3^(
gratia qua' est in Christo Jrsu
audîsti a
ménda
me per multos testes, hicc coni-
:
=*
et qu.i
. -
hominibus, qui idoni
'. ,
,
^^
&&^., ^
-. * '
•'
Nemo
Labora sicut bonus miles Christ» Jesu.
sœcularibus
militans
Nam
:
Doo implicat se negoli:
ut ei phiceat, cui se pru
et qui certat in agone, non
-
bâvit. '
.
,
<!'
.'
"
'
fnictibus percipen:. Intélligequa' die
"^ " dnbit enim tibi Dominus in omnibus
m
iQii
, /,
telK'ctum.
* Memor esto Dominum J ESI M Christv M
resurrexisse a mortuis ex sémine David .
,: ^9 Tu â'e.
12. lientl. : laji (pro ion). 7. (^pr. m.) ACLT: S Uyw. nAî, y\. m I'
14.
15. LT:
9. ^)..
tL•t.'\h'Ei,.
(cli. ITiin. vi, 20). EFT:
8.
Sotott•
:
:9
16. LT*:
18. .NV m'a-l-il rendue, r.rcc : • n .i i m i>e>
17. (A:
dus •.
2.
3. LT:
(pr. m.) FT: Xf. . ^^.
Jun. et Knatchhull
il ê'têt
:i.
<,<
/'
doMH. Grec
"
o<-po»iiun»
custlodial.
1,10.
13. La foi <(ui ne serait rien sans famour.
'
Oe ritm mIoc«b4I•
-
fldelIlNi• (II).
/
***
ii^tov :
'' ,
' iy ^iraov et ipsi saliitcm consequàntiir, qaa' est in
' ^,
' '
ti avvansttayouevy
-
Clirislo Jesu, cun« «;loria cu'lûsli.
' '
Fidélis sermo Xam : si commurtut
' ^'
, *^
. bimus,
rimus,
dinuis.
scipsum non potcst.
et conre«j:nâbiinus
et ille
ille
negâbit nos
iidélis p»''rinan*^t
:
: si
'^ gi
negavé-
non cré-
f.^^trf*
& ,-, ^ -
" T«rra ' '
IIîpc commone, teslificans curaui Do-
' - mino. Noli conténdere verbis ad nihil :
"Taç
^&,/,
'" Profana autem, et vaniloquia devita
00'
*''
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'•^ ^^ & ")
quori'imdam iïdcm.
" Sed iirmum fundaméntum Dei slai,
habens signaculum iiot- cognovit 1'
minus qui sunt ejus et discédat ab ii :
:
" , ,&
'. "'"'/iV
quitâte, omnis qui nùminat nomen
mini. -"In magna autom domo non solum
I >
. ,
X(à etfictiliaotipuedam quidem in honorn
:
,,
^ ,^,
'^^
(puedam autem in conluméliam. ^'Si qui-
ergo emundiiverit se ab istis, cril vas in
^ ,
^'
. -
''
,
lionorem sandilioatum, et
ad onine opus bonum paratum.
^* Juvcnilia auleni desidéria fuge, s4lil||
tare vero jusiitiam,
U'item, et
minum de
pacem cum
c<»rde puro.
(idem, spem,
iisqui invocanl
*•^
utile
Stultas autein,
Dumiii
cli;n
\)
,JMl
. et
scicTis
sine disciplina
qnia
qua'stioncs devilaj
g^<''n«Tant liles.
.
0.
^^.
nACD rpr. m.) pr. m.) : àUà. 1 1. nAC
Tiji. 19. in x'i-.*. 1\ UKSTII»^
WEVT:
(-
12. J'ricfieu*. avwTto^iro^tv. <i ri'll. I
: |,T:
13. <»'SLT(!>f (p. ^.)(. 14. LT 1^ur (|,T* mat). 22. Llf ^p. fiera
nonili.si p. nvfùi) in' JSir (L: io-
;
19. Du Seigneur. Grec « du Christ •.
:
yoftaxt>y hV.Y1*: (1. wf.) 9»oC. 18. hW* (sec. ii. L'eep^mnre n'est pa« <l«iis le grec.
II Timothée, , 9-23. 307
11. Ue l'instruction des fidèles (II).
Eph. 6, ÎO.
mon Évangile, ' pour lequel je souf- Luc. 6, iî.
fre jusqu'aux chaînes, comme un mal- Phillp.l.lS-lï.
I*. i3, lî.
S Pet. 3,
mêmes acquièrent le salut qui est en J•». 11; mérites; un grand nombre de pécheurs ne profi-
1 4,
l!>.
3, 6, îO.
teraient pas de sonsacrilice, et ne recueilleraient
Jésus-Christ avec la gloire céleste. pas le fruit de sa Passion, si ses ministres ne se
Cuiil i|>«o dévouaient pour ramener au salut. Le pro-
" Voici une vérité certaine Car comniuiiîo. testant ne parle
:
les «
2 Tim. IJ. I,
sont Hyménée et Philète. '* qui sont Joa. 2, 19. C'était probablement uu Juif comme Hyménée.
1
2 Pet. 2, 21. 18. Disant que... Il s'agit Ici des erreurs des
déchus de la vérité, disant que la Mat. 27, 52. judaïsants.
Apoc. 20, 6.
résurrection est déjà faite, et ils ont Celof. 3, I.
Act. 13, 10.
subverti la foi de quelques-uns.
ii». Le fondement solide de Dieu... Le sens de
''^
fondement solidedeDieu %'ariit^ ne!
Mais le
ce verset est que. bien que l'hérésie d'Hymé-
%'ocalio-
reste debout, muni de ce sceau Le ne<i. : née et de Philète ait été funeste à la foi de
Mat. »5. 7,
plusieurs, néanmoins l'œuvre de Dieu, l'Église
Seigneur connaît ceux qui sont à Joa. 33 3, ;
sur laquelle tout repose, reste inébranlable; et
10, 14, 16. l'on peut se fier à ces paroles qui lui servent
lui; et qu'il s'éloigne de l'iniquité, Bom. 10, 10. de sceau : Le Seigneur connaît ceux qui sont à
quiconque invoque le nom du Sei- Mat.55, 21. I».
7,
5.
lui. etc.
gneur. -"'
Au reste, dans une
Eom.9. Î1,Î3.
grande maison il n'y a pas seu- Eccli. 42, 16.
Bar. 24. 3,
lement des vases d'or et d'argent, Act. 9, l.i.
32, I». 7.
mais aussi de bois et d'argile; à la Eccli. 21, 17.
Boni. 6. 2.
vérité, les uns sont des vases d'hon- Mat. 13,2.V30.
neur, mais les autres d'ignominie.
P». 13S, 17.
-' Si quelqu'un
donc se tient pur de ProT.
Cor.
25,
11. 1 6,
4.
qui invoquent le Seigneur d'un cœur Hebr. 11, 6. gemmas exsculpe, fideliter coapta. adorna sa-
Cor. 13, 2. 1
pienter, adjice splendorem, gratiam. venusta-
pur. -^ Quant aux questions impru- lTbu.l,4:4,7. tem. Per te posteritas intellectum gratulatur quod
dentes Tit. 3, 9. ante vetustas non intellectum venerabatur •.
et qui
n'appreiment rien, Jer. 10,14. Saint Vincent de Lérins, Commonii., i, 23.
évite-les, sachant qu'elles engendrent Job, 34, 3i. 23. Questions imprudentes agitées par les
Is. 5S 4.
gnostiques.
des querelles.
308 II Ad Timotheum, II, 24 — III, 14.
m. Ntrenue dlmleaad» hia>re*«• (III).
^*.JovXov âè
fjntoy tlvui ,^, '
ov âéî
âtduxTixôv,
**
litigare
Servum autem Domiiii non
sed mansuétum esse ad
: omni?s,
uvt^ixaxov, '"^fy nuiotvoviu docibilem, paliéntcm, *^ cuin modéslia
lîvTiôiuxid^iutvovç' fitjnoTe âff avTOtç corripi»'*nleni eos qui rcsistunt veritiili :
^^,
,
i/eoç tîç ncquâiido iJeus del illis pœniténliuni ad
'^^xuî
7((•, '/'
&. ' ;
cog-noscéiidam verilatem, ^' eiresipiscant
a diàholi laqucis, a quo captlvi tenéntur
^]-
,
ad ipsius voliintâtem.
9^ ,
txsirov
,
111.
,
&,,
, ,
, (,
^, ^, ,,
, ^,
tvax^aovxui
/
ât
yaktnoi.
ti•
'^^Eaoy-
111.
novissimis
pcriculûsa
' Hoc autem
(', &,
phémi, paréntibus non obediéntes, in-
,
^ , -
-
^râti, scflésti,
ÎTiininatôres,
sine benignitate,
^ sine aiTectione, sinepa(
incontinentes,
* proditures, protérvi,
immil• -
. .- '^
xui uno-
tùmidi, et voluptâtum amatôres magi»
quam Dei ^ habéntes spëciem quidem
:
& ,
pietatis.virtûtem autem ejus abnegàntes.
xui Kt lios devita rx his enim sunt, qui :
**
&'
&-.
pénétrant domos, et captivas ducunt mu-
^ liérculasoncrutas peccâtis, qua• ducunhn
vâriis desidériis ^ semper discéntes.
^
:
,., ^
, &'.
^)
-- xui
nunquam ad
niéntes.
^
Mambres
Quemadmodum autem
Mùysi ita et hi re-
sciéntiam veritâtis
Jaunes
perve
el
^
restitérunt :
. ,,^,
:
,
'"^t) Ttj
, ^-,
uxuia,
, - ^,7uuv,
/- nam, institutionem, propôsitum, fidem.
ix
longanimiUitem, dilectionem. patiéntiam,
" pers(*cutiones, passiones qu.ilia mihi
facla sunt Antiocbiie, Icônii, et I.ystris
quales persecutiones sustinui. et ex
nibus eripuit me Dominus. '^ Kt omn
:
.&
'^
,^
*^
. ).
24. nADEFT:
(pr.
. ^,
m.^ .:
ÏWM. : o>titifc»o», i .
I I .
12. mAI.T»:
A
Mvf.) 9t6(.
LT: iyiroKto.
«"•
AD (pi ifva.'
.
2.S. LT: 14. i.i
1•
.
AFLT: youîoifirf.
t^ACDEHi . : aix^tuUoti^onti -/ ti. V" "'•'^<• "• ' •'< i. •> >• (tant le
8•
\0.
C (pr. m.)
\: (!:>. :
* )). D: (. uy •.•)
.
bien •.
3. San» ffont^ ou plutôt• ennemis des geo•^
H. M(im' Jambrés •.
II Timothée, II, 24 — III, 14. 309
m. Liiitte contre les héréeiee (III).
- 11
y aura des hommes saimant eux- i^h^Vs" 'r! m. i. La fin des jours; le dernier âge, celui qui
doit s'écouler entre le premier et le dernier avène-
mêmes, avides, arrogants, orgueil- -j"^/,'^'•
ment du Sauveur. Dans la pensée des Juifs comme
leux. blasphémateurs, nobéissantpas ^["^.',^^'^.' dans celle des chrétiens, la venue du sauveur mar-
quait la plénitude et le centre des temps, les siècles
à leurs parents, ingrats, couverts de p'^Ji;'^•
^,'
'/; antérieurs formaient l'âge primitif ou l'Ancien
Testament, et les siècles suivants le dernier âge
crimes, sans affection, implacables,
•*
*j^'.,*'J ou le Testament définitif.
calomniateurs, dissolus, dur 2-7. Saint Paul a ici en vue les faux docteurs et
ceux qui se laissent entraîner par eux.
bonté, ^ traîtres, insolents, enflés ^^^^V!'•
d'orgueil,aimant les voluptés plus ^7, \%*
que Dieu ayant toutefois une appa- ^J: '*g' V„
;
^*
de la vérité.
^ Or, de même que Jannès et Mem- Ultra non 8. Jannès et Mambrès. Voir la note sur Excde,
lirolicient.
vu. 11. Ces noms ne se trouvent pas dans l'Écri-
bres résistèrent à Moïse, de même Job. ï Pet.
Î4, 13.
î, I.
ture; ils ont été conservés parla tradition.
ceux-ci résistent à la vérité ;
'
hommes ^"=*- 2•:^'
Jer. 6, 30.
corrompus d'esprit, qui n'ont pas été job, îs. h.
'
îmiieiup.
Philip. 4, II.
, . .
j«•
Mat. lu, Î3.
,.
>. *
, 11. Antioche de Pisidie. Voir la note sur Actes,
1». —
Icone. Voir la note sur Actes, xiv, 6. —
Lystre. Voir la note sur Actes, xiv, .
. . » • , .
j éprouvées
ai a Antioche, a Icone et Act.i6, m;
*f t 17 S 14 18b •
1 ^ .
. ^-1 îCor.ll,Î5J9.
. , .
'-, . ^
^,
«
on
sîâiHç
' hoù
^, ,
*'« cisli, et crédita surit tibi
didiccris, '^ et quia ab infânlia sacras
: eciens a quo
,^
(y
,
Jesu.
** **
d^tonrevaroç, Oinnis scriptiira divinitus inspinit
âtâaaxuXiuv, inu- ad docéndum, ad arg^uéiidun.
^', utilis est
*^•
^
IV.
& .
nuiètiuv
ij 6
tv dixaioavvr,
i^eov
ad corripiénduin, ad erudit-nduin in jus
titia :
,
''.( , & -
(Christo, qui judicatiiriis est vivos et
,
inorluos, p«'r advénlum ipsius, et rrgnum
,
&, - '^' xai ejus : ^ pradica vt-rbum, insta oppor-
tune, iinpurtune àrgu<•, ùbsecra, in
,
:
^" ,
crêpa in omni patiénlia et doctrina.
,
9' ^
-
, ^^, '-*
nûorj
?]
.
xai âiâa/r.
^ Krit enim tempus, rum sanam do( -
^^ ,.
verténtur. ^ Tu vero vi^^ila, in omnibus
''^ de 1*^7 £ nàoi, )• labora. opus fac evangelista;, ininisté-
<(.
,',^
. rium luum impie, Sobrius esto.
'
solutionis meai inslat. ' Bonum certamen
certâvi, cursum consummavi, fidem ser-
kL•xa, vavi. * In réliquo rep(')sita est mihi co-
,
*^/4
',
.'
,
&
*
,
.
- xai
Tjj 7], nus in illa die justus judex non solum
aulem mihi. sed et iis qui diligunt a•!
véntum
Festïna ad
enim me
et abiit Thessalonicam
ejus.
• Deni
hoc sscculim
relîquit. diligens
^" Crescens m
me venire cito.
:
:
.
,
ror"
•''
^.
,**^./€, ,
.'
- "^/•«
*^
Galâliam, Titus in Dalmâtiam. '• Lucas
est mecum soins. Marcum assume, et
adduc tecum est enim mihi utilis in
ministérium. '* Tychieum autem ni -
Kphesum. '^ Pénulam quam reliq!
Troade apud Carpum, véniens aiTer
:
'
naoïi l
. .
:
«
.1. f't*•
-.
/
KACFT*:
,*:
m.)
LT: f^ç àraXva.
*
tÔ»' nakàr
.
rakXiar. L: /lti,ucn.
. Mut
•
:..
«1«•»
Vfillf,
sois viKilanl
9.
erec.
{ iln
liusc.••
fi
du
en u
j
•'
..:.
KFi trarait. «;r
.ulurc les . .
Eccli. m, 4.
que tu as appris, et qui t'a été confié, Cor. 13, iS.
Jo*. 6, ta.
sachant de qui tu l'as appris, '• et que GaT.Î, ";l,li.
î Cor. 13, 3.
dès l'enfance, tu as connu les saintes EcclL je, Î7.
4.
Ifi. Toute Ecriture divinement inspirée. Ces pa-
'* Toute Ecriture divinement ins- Hebr. 11, .
Îîierïplura roles prouvent rinspiration de l'.Vncien Testament;
pirée est utile pour enseigner, pour itiNpirala. il s'agit ici de celte même Écriture dont la lecture
t Pet. ÎO. 1,
est recommandée ;» Timothée. I Timothée. i\, 13.
reprendre, pour corriger, pour for- Job.3î,S; 10,S.
Joa. 14, 36.
mer à la justice, '' afin que l'homme Pa. IIS, 9.66. T.'t. I,
23, 2>.
Hebr.
Gai.
V. Verbo
S,
1,
6, 1,
6, 9.
IV'^ Partie. — Exkortation• et
IV.
,
Kooi. 5, S.
IV. 2. En toute patience et doctrine: c'est-à-
juger les vivants et les morts, par Thee.
Joa.
15.
14.
1 4,
dire sans jamais perdre patience et cesser d'ins-
1 3,
Tim. 4, 1 7.
Colof. 4, 17.
évangéliste. remplis ton ministère. 1 Pet. 5. S.
Sois sobre.
Car, pour ce qui me regarde, on Propïor
** On a déjà fait des libations. Chez les païens, I».
corona. les libations sur la victime se faisaient avant
a déjà fait des libations sur moi, et Philip. ï, 17.
Rom. 11, 16.
l'immolation. Or saint Haul devant mourir de la
main des païens, a pu faire allusion à cet usage.
le temps de ma dissolution approche. EccU. 11, 7.
Prov. 11, 7. Mais comme chez les Hébreux les libations ne
'
J'ai combattu le bon combat, j'ai Eccli. 33. se pratiquaient que sur la victime déjà immolée,
4,
Cor. 9, 24. 26. les Pères grecs et la plupart des commentateurs
1
Mat. 24, 45. a déjà fait les libations sur moi: il ne me reste
**
Reste la couronne de justice qui Bom. 14, 23. que d'être consumé par le feu (Glaire).
10:2S,.i. ". J'ai combattu le bon combat. Voir la note
m'est réservée, que le Seigneur, juste I«.3,
Sap. 4, 2. sur I Timothée, vi, 12.
juge, me rendra en ce jour et non seu- 2 Tim. IJ
Prov.
;
9.
8. En ce jour: c'est-à-dire au grand jour du
4,
1,
Hàte-toi de venir près de moi; Ipstnm Joa. 14, 21. 9. Démas. Voir la note sur Colossiens, iv, 14. —
de- Thessalonique. Voir la note sur Actes, xvii. 1.
' car Démas m'a quitté, par amour 10. Crescent, personnage inconnu. — Galatie.
relicliiui
de adeai.
Voir la note sur Actes, xvm, 23. — Tite. Voir la
ce siècle, et il s'en est allé à Thessa- Coloe. note sur II (l'orinthiens, ii, 13. — Dalmalie. partie
4, 14.
Philem. 24.
lonique '" Crescent, en Galatie Tite, del'IIIvrie, sur la côte orientale de l'Adriatique.
11. Luc l'Évangèliste. — Marc. Voir la note sur
:
;
2 Cor. S, IS.
en Dalmatie. Luc seul est avec moi. Ci>Ioe.
^ '
Act. 15, 27.
Actes. XII, 12.
Tychique. Voir la note sur Actes, xx. 4. —
4, 10.
,12.
Prends Marc, et amène-le avec toi, Eph. Colof.
6. 21.
Ephése. Voir la note sur Actes, xvin, 19.
4, 7.
, '-- &- ;
. quom
fpvXtiaaov (jpera ejue '^ et lu devita vald-
fÇ)'a ^^"^Ov xuî : :
T^ '*"^ •
'* '/iV enim réslitit vcrbis nostris. '*
mca dcfcnsionc nemo milii âfTuit, std
omnos me dereliquérunt ntn illis im-
lu prim;i
("*0 &).
:
])Ut(''tur.
'"
x«t Duminus autem milii aslitit, ri tun-
,"
^
^^&
,' .
(fOOTi&yj xui dxovorj
ix
ât'
''
"«
xuî
fortâvit
beriUus
mo Dominos
me, ut per
pleâtur, et aûdiaiit
sum de
mo
on* leonis.
prœdicàtio im-
omnes genU'S
Librrâvil
: • i
, *
,-
"/.. ^ '
'
^"
uvrov salvimi faciet in
'•
siphori
re^num suum
cui glôria in su'cula sa*culorum. AnuMi.
« On<
.
&.'^ 3^,
&.
^*
rinthi.
mum
Trophimum autcm reliqui infir-
Miléti. -' Festina ante hiemem v•
. . ^- ^^'0
nirc. Salutant te Ei'ibulus,
et Linus, et Claudia,
^^ Dôminus Jesns Cbristus cum
ol
Puden-
ot
fratres omnes.
spirilu
.
^ ^, &' '^.
tuo. Grâtia vobiscum. Amen.
. ^
Sevr^ça,
7i((WT0y
'^,
hnioKonov
m.) * ratifi. 22. l/l*
Xf. <][K]SLTe* U;!/,'.•. T*
. ;^|. lu.
ad f.
Kl'*
«AT ins^-
J ',
'
TÎToy.
-^. .
». .:. .
15. LT-:
18.
17.
M*
16.
F* .
(pr.
20.
.)
A:
ACFT»L:
nACT*L.
16. Vi((7 ne l•'t^1• unit jtoint impute se trouve criii
parcnthoscs dans ic Krec.
a. I,« Krec porte en plus la fin • la second»' i•
:
{Ar. : probb. Bez. Grot.). 21. (pr. condc foi.s devant César ><n>n ..
aDe«ff
II Timothée, IV, 15-22. 313
1%'. Exhortations et » (IV).
Jobjô, lî.
KJ. Dans ma première défense. Il s'asit ici de
battu nos paroles. '^ Dans ma pre- Tlt. 3, 10.
Act.7. 51. la première comparution de saint Paul devant le
mière défense, personne ne m'a EecIL il, 10. tribunal de César depuis sa deuxième captivité,
le. 63,3. et non {tas de ce qui aurait eu lieu pendant la
assisté au contraire, tous m'ont Ps. s7, 19.
:
première dont saint Paul n'avait aucun besoin
Job, 15. 6,
abandonné qu'il ne leur soit point
:
de rappeler les circonstances qui étaient connues
de Timothée.
imputé.
''
Mais le Seigneur a été près de Ueu8. affaU 17. Du lion. Non l'emperenr Néron, alors absent
de Rome, mais en général tous les adversaires de
moi, et m'a fortifié, afin que par moi r.\p<)lre.
Lue. ÎS. 6,
s'accomplisse la prédication, et que P». Î6. 10.
Jer. ÎO, 11.
toutes les nations l'entendent ainsi Ps. 15, S.
:
El. 3, U.
j'ai été délivré de la gueule du lion. Act.9,î5.
*^ Le Seigneur m'a délivré de toute Pe. 95, 3.
S»p. % SI.
INTRODUCTION
Tite avait été placé par saint Paul à la tète de l'Église de Crète. L'Épître
qui lui est adressée rappelle la première à Timothée, non seulement par sa
forme et son style, simple, naturel, plein d'onction, mais encore par les idées
qu'elle exprime et par les termes dans lesquels elle est conçue. — Les avis
qu'elle contient se rapportent aussi à trois points : le choix des ministres, la dé-
fense de la foi, l'instruction des fidèles. — Les doctrines qu'elle réprouve sont
celles, des judaïsants. Mais le péril paraît moins grand en Crète qu'à Ephèse,
(L. Bacuez;.
-i^
EPISTOLA
PAILI APOSTOIJ
AD M
•
,& ' ,' &,
teni
.
Pauius servus Dei, apostolus uu-
'
^
'^tn'
iv
' , 9•&, '-
, '
torum Doi, et agnitiunrm verilulis. quar•
seci'indum picU'itcm est,
ietérnœ, quam
tur, DiMis, antc ténipora sa>culâria
nifostâvit
suum
autem tf'mpuribus
in praîdicalione,
'
suis vorbuin
^
vit
ma-
, &€
.
mihi
nostri Dei
secûndum pra^céptuni Salvatoris
'
Tito dilécto filio secûnduiii
^
:
,
communom lidrm. gratia rt pax a Dn»
, - &, ],
Paire, et Christo Jesu Salvatorc nostro.
•
Ilujus rei grâtia reliqui te Cret.i
.,,
ut ea qua; dcsunt corrigas, et consti-
'.
orjç
'/ , ^
tuas pcr civitâtes prcsbytoros, sicut
ego dispôsui tibi. * Si quis
minc est. nnius uxôris vir,
sine
filios
cn-
ha-
<t
,
.
^, ,
,,,^
'
^,
&
',
&,
(, -
"
Opôrtet enin» sine orf**
mine esse, sicut Dei dispensatôrem
non supérbum, non iracunduni, non \
noiéntum, non percussorem, non turp
<'|)8
:
, - lucri ci'ipidum :
.
^
7j aaxaL•v
*-
tinéntem. " amplecténlcm eum, qui su- j
cûndum doctrinam est, fidélem serm^^f
,
'
nem : ut potens sit «'xhortari in doctrine
,
sana, et eos qui contradicunt, argiierc,^
**^
^, xai -
oi
'"
vaniloqui, et
Suntenim multi êtiam inobediénte^fll
seduclôres maxime qni :
('.>
m.";
(. .) /*
kTH()io^9uoiiç. 9. Pricfteus. {•
:
nvf.
(p. h) (.
(p. ,.) /.. ( Tim. , .'• 10. kACKT» (pr.) I. I. Grdee. grec a en plus : • inlt<>ricorde •.
'
ÉPITRE DE SAINT PAUL
A
3.
manquent, et que tu constitues des Pet. î, 9. l'hiver à Nicopolis. Tile. m. ii. Ce qui donne droit
. I
ProT. 3, 31.
prêtres dans chaque ville, ainsi que de supposer que cette Épitre a été écrite dans
l'intervalle de ses deux captivités, dont nous
je te lai prescrit. •*
Joa.
Si donc quelqu'un 1 Pï. 6.
isnorons le détail et durant lequel nous sommes
1,
14. 1.
fondés à croire qu'il parcourut de nouveau l'Orient,
est sans reproche, nayant épousé Tim. 3. î-5.
9 1
après
.1,
;
avoir évangéUsé l'Espagne.
ÎS.
qu'une seule femme, et si ses enfants Eccli.7,
Eeg. 3, IS. 1
32, 14. 1.
1 Thés. J, 3.
la contredisent.
SIendaces Semeurs de vaines paroles... séducteurs;
'**
Car il y a beaucoup de rebelles, doclorea
10.
les jadaîsants.
increpel.
beaucoup de semeurs de vaines paro- Eccli. 1, 15.
Eom. 1, 30.
les, et de séducteurs surtout parmi
:
Ps.93. 11.
Sap. 13, 1.
les circoncis. Il faut leur fermer la
* *
Tim. 3, 13.
2
PhUip. 3, î.
bouche, parce qu'ils causent la sub- Prov. 9, 17.
î Tim. 3, 16.
version de toutes les familles, ensei- Sap. 15, lî.
.
3i8
',
, ^'
oi'xot'ç' -
uia/QOv
«''/,
Ad Titum,
I. De
/(îçiv- *^ Elnt
I, 12 —II, 11.
paatoriboM rante ellirendl•
« redargui :
.
^t'
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, ,
& &. /
> Ttj
«« ^,
*^]
3•(
«-
«Aîjî^//ç.
'
lucri grâlia. *' Dixit quidam vx illi-
proprius ipsôrum prophéta (Irelénses
semper meiidaces, rnala• hi-slia•, ventrrs
pigri, '^ Testiinônium lioc vorum est.
Qtiam oh oausam incn-pa illos dure, ut
sanisintin fide, ** non intendéntes ju-
di'iicisfâbulis, et mandâtis hominum.
:
.
,
, ^
*^
,
& ^'
^*
*' Oiunia niunda mundis
coiti({uinâlis
autem, «t infidélihus nihil ost mundum.
sed inquiniitre sunl «'orum et mens »t
consciéntia. Confiténtur s•• nossi' Deuiu
factis aui«'m negant cum sint abonii-
* '•
:
'^,',/ , (}^
:
(.
xui
,
nâti, ft incrcdihiles. et ad omnc opus
boiuini n'probi.
,
1• 6 rjj II. Tu autem loquere quœ décent
'
,
^ sanam doctrinam ^ srnes ut sobrii
,
:
^
<
fid••,
-, ---
dilectionc. in patiénlia ^ anus simili-
,
:
^
TJj
(
ter in babitu sancto, non criniinalrices.
non multo vino serviént«îs. bene docéii-
&.
(,,
, (,
,
^
&,
'
~'<,
tes ut prudi'ntiam dôceanl adolescéii
diligant,
:
^
, ,, --,
dilas viris suis, ut non blasphemétur
verbum Dei.
^*
nuaxL• " Ji'ivenes simiHter borUire ut sobrii
' sint. omnibus toipsum pnelnî exém-
"
In
pluni bonorum operum, in dootrina, in
.-
"
, ,
:
.
,,
'
^
"
-
ad^aif èv
' *"
d^sov
in
iidem
nam
" Servos dominis suis subditos es!
omnibus phicéntes, non c«)ntradic'«''n
tes, '" non fraudantes, sed in umnibu^
bunam ostendéntes ut doctri-
Salvatoris nostri Dei ornent in (>q|Hj
nibus.
" Apparaît enim gratia Dei Salvat
:
^^
m.
.
ACT*
12.
lo.
3.
4.
à.
7.
:
F:
.
LT:
(pr. m.) Vf (p. tînt) 3l•.
LT\l9*^ir. NACPL: ,it/4taju^iroit(J) pr.
/Jifiiayju.).
(in notis
(pr.
BOW.
m.)
otMtfYiif.
:
non
:
F) al.: itfOTtftntî.
in Icxtu)
AhTM.: oov^;otr.
Prie, (coll,
rttfk nttrrmy.
:
i,
|.T:
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8) :
.
(.
^.
àf9ofiar
Itl.
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pr.
H.
rilé,
8. Prie,
9.
10.
m
7.
•: .
.
Datu
t
!*<•«.
la doclrine.
(p. i.Tf.) ot.
W.
m.) ACDET•': niaar
r «ACDEFTt (p. iJoe.) x^v.
.
xACDEtT:
^rnant ce qu'il ne faut pas, pour un 12. Les païens donnaient le litre de jiroplùle
'
irain
•^
honteux; '- un d'entre eux, leur ''^,. leurs poètes. Saint Paul parle ici d'Épiménide
... ,.. t /^ Luc. IJ. 19. ' ;Glaire). Epimcnide était né en Crète, à Cnosse ou
propre prophète, a dit Les Lre-scor. u. js. :
Gortyne. Platon l'appelle un homme divin. On
dit <|u'il fut pn-tre. poète et devin, qu'il visita
tois sont toujours menteurs, mé- bêat.îî, li. .Vtlicnes vers 596 avant notre ère et qu'il mourut,
chantes bêtes, ventres paresseux ». icor. n, s'.
bientiil après, âgé déplus de 1•>0 ans. Callimaque
répéta le vers d'Épiménide dans son hymne à
'3 Ce témoignage est vrai, c'est pour Jupiter et les anciens assurent que les Cretois ne
Tim. méritaient que trop le reproche que leur avait
quoi reprends-k'S durement afin
^"" I
toi<».î,ie.
1, i.
«•": ^ '•
cules au sujet du boire et du manger, et les
'^ sans s'arrêter à des fables juda'i-
récits mensongers sur lesquels la tradition juive
ques, et à des ordonnances d'hommes appuyait ces règlements.
lo. Saint Paul ne veut pas dire que toutes les
qui se détournent de la vérité. œuvres des chrétiens sont pures ou bonnes, et
toutes celles des infidèles, impures ou mauvaises;
Or tout est pur pour ceux qui
'•"'
,,^"™»^. mais 11 condamne la doctrine de plusieurs judaï-
EcclL 13. 1.
sont purs mais, pour les impurs et
; Is. îl, *.
.sants, qui prétendaient, les uns, que certains
les infidèles, rien n'est pur ;k'ur esprit Bar. 3, . aliments étaient impurs de leur nature: les autres,
qu'il y avait des viandes que les chrétiens ne
'^ devaient pas manger, non pas qu'elles fussent
«'t leur conscience sont souillés. Ils 1«. J9, 13.
impures en elles-mêmes, mais parce qu'elles
confessent qu'ils connaissent Dieu, et
Jer. lî, î.
s. '.,
l'étaient devenues depuis la loi mosaïque. «lUi les
défendait Glaire\
ils le nient par leurs œuvres, étant j»c. «,«
.,,,,*
graves, prudents, purs dans la foi, Jo^ 1?.
dans
"*
dans la iiatience: Hcbr.
la charité, Pror.'îô,
6.
titre de diaconesses.
dire de nous.
^ Exhorte orocia 'J. Exhorte. Ce mot est évidemment sous-
les serviteurs à être sou- servorutu. entendu; il se Irouve exprimé au V. •>.
mis à leurs maîtres, à leur complaire
en tout, à ne les point contredire, côi^^'i.wîw.
'"
à ne rien dérober, mais à montrer «; '',
entoutune fidélité parfaite, afin qu'en Bciu-fao.
toutes choses ils fassent honneur à la
jj^,. ,.
doctrine de Dieu notre Sauveur. "*^.'l"'
" Car la grâce de Dieu notre Sau- 11. La grâce de Dieu: la bonlé, la munificence
sohHe.
veur est apparue à tous les hommes, de Dieu, source de notre sanctification et denotie
'"TJ^XH" salut.
320 Ad 12 —
^
Titiim, II, III, 10.
II. De MM• «oetriaa (II).
, {&
/
mZaiv dy^fnunoic, *^ nmdtîovou ris nostri omnibus hominibus. '* erii-
ivu diens nos, ut abnegsintcs impiclatom, el
ouHfoovioç
, sicculiina dcsidéria, sobrie, et juste, el
,€
èvatetùç • pie vivîimus in hoc ssi'culo, " expec-
.,'
'^ tântcs bcàtani spem, el advéntum pilo-
ikniâa xui
tntifuvsiuv &sov xai ris niagni Dei. et Salvatôris nostri Jesu
,
*^ iâ<oxer Christi : " qui dédit scmctipsum pro
•
savTov
^] xui
nobis ut nos redimeret ab
tàte, et mundâret
omni iniqui-
pupulum accep-
. '' -
sibi
Xuor
*^
-: tiibilcm, seciaton-m bonorum operunï.
xai xui *''I1îbc loquere, et exhortâr••, «.•1 argue cum
omni império. Nemo te contémnat.
(^,
&,
^ &,
111.
,, tîvut,
'^
nùauv
III. *
Admone
testatibus siibditos esse, dicte obodii
ad omne opus bonum parâtos esse
némincm blaspheman•. non litigiosos
illos principibus et pn-
,
''
-
&.
, , esse, sed modéstos,
mansuctudiiiem ad omnes hûmines.
omnem ostendént
,
^ xui ^ Erâmus eniin aliquândo et nos insi-
^.,
-
.) , <&
xai
&•
xui
-
piéntes,
litia
tes invicem.
cl
Cum
incréduli,
desidériis et voluptâlibus variis, in
errantes, serviéntes
humanitn-
ma-
(^
}'
* xui
^, ^
* autem
apparuit Salvatôris nostri Dei ^ non
bt'iiignitas et
:
,, &
xura seciindum suam misericôrdiam salv•^"^
', ,
&'
®
xui uvu- nos fecit. per lavàcrum regenerationis
renovationis Spiritus sancli. ""'qucm effû-
dit nos abunde per Jesum Christnm
in
• t
^
lia ipsius, herédes simus seciindum sp» .
confirmâre
jEtérna?.
Fidélis sermo
:
est :
ut curent bonis
et de his volo
opéribu.>»
'^ 9•***
^.
&.*
li
'
xai
uv^ftL•ï
xai
xui . xui
et utilia hominibus. ' Stullas autem qu»
tiones, vt genealogias,
el pugnaslegis dcvila
et vana>.
'" nœréticiim homincm. post
:
et conlentiùnes,
sunt enim inutile»
unam li
11.
13.
1•
2•
LTe•
LT*
,:
(pr.
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(ait.)
m.) FT*: Xç.
Wassrmb. *
rtfaiiT.
17. F: .
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m.) !
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(pr.).
LT: a .. ( >. : Uto•:
(I. /e»»0 if*»••
'=*
nous eni>eignant à renoncer à l'im- 'J^'^'•;*'
piété et aux désirs du siècle, et à f;j"=6%'o*:
vivre sobrement, justement et pieuse- '"^^ \ *^\ ]
ment dans ce monde, '^ attendant la %"'«*''*• l.'i. La bienheureuse espérance, dans ."^a réali-
sation, c'est-à-dire réleriielle recompense. — Du
bienheureuse espérance et ravène-Tii'•• ilj'j;^ grand Dieu. Le dessein de l'Aittitre est d'opposer
la grandeur du Sauveur elsa divinité à son abais-
ment de la gloire du grand Dieu et •'°'^[;,|///l^• sement, et de faire ressortir l'une par l'autre.
de notre Sauveur Jésus-Christ, ** qui ^%'^' 14. De toute iniouité, du péché dont nous
* C'est une vérité certaine, et ie comeniio 8. Ce qui; tout ce que saint Paul vient de
recommander dans ce chapitre.
veux que tu assures fortement ces
^J^;-•/'•
choses, afin que ceux qui croient en ',*;
f^^l.'•;'
Dieu aient soin de se mettre à la tête y* ;
^-^f^
des bonnes œuvres. \Oilà ce qui est ^"• ^^•\
non et utile aux hommes. ^ Quant
>-
aux i'™''•^•,'-
2 Tim. ï, 14.
9. Aux généalogies des gnostiques. — Disputes
. .
îur la loides judalsants.
questions imprudentes, aux généa- Prov. S.
.
11-15.
,
:i22 III,
^.
*-t
demnâlus.
^^" }
&,.
'* (lum misero ad le Arleniam, aut
/-,
•'
-,
^^ -
'^ .
i).&e7v
xui
chicum, fcslina ad me venire Nicopoliin
ibi enim statui hiemâre. ''Zenam le^^;
*'^
'
(/ ]( '. ' dvuyxuiaç surios, ut
''
Salutant
non sint infructuosi.
}'
oKOTior 9*
»•
'. - .-
Dei cum omnibus vobi^. Aiiumi.
():
12. F*
nv^Ca).
:
G[KLjSTe* ^. * 6
Ntànoliv. la. Kf dtà
«il f.
Mcopolis de Macédoine, Tite, ordoni»^ premier >-\'
que de l'église des Crélois •.
:i
Tite, III, 11-15. 323
m. Instruction des fidèle• (III).
I Jmu 10. H. Il est condamné par son propre jugement.
tion; " sachant qu'un tel homme est Xam. IG. Î6.
« Hxretici in semetipsos scnteotiam ferunt, suo
Cor. lî, 14.
•
perverti, et qu'il pèche, puisqu'il est Mat. 9, lî. arhitrio de Ecclesia recedeiiles qii;i• recossi»
:
.
Cor. 9, 1 babilités sont en faveur de la dernière, qui était
7.
d'envoyer devant Zénas, le docteur de Mat. 1». la plus importante des trois. Elle avait été bâtie
7,
Gal.i,îî.
par Aui^uste. après la bataille d'.Vclium,
la loi. et xVpollo, et que rien ne leur <3. Zénas, Juif converti. — Voir la note
manque. " Et que les nôtres aussi sur I Corinthiens, 12-
i,
INTRODUCTION
Philénioii un
t'-tait '
do qualilé d»; la ville de Colosses, que ou
son disciple Kpaphras, avait i^agné au cliristianisiiK». Un do ses esclaves, Oiié-
|»', j
|;
j
L'Épître à Philémon est la plus comte de toutes celles de TApùIre. .\près
une salutation où il remplace .son titre d'apôtre par celui de captif de Jé.sus-
Christ, vient comme exord(i et sous forint• d'actions d<• grâces, l'éloge de
Philémon, 4-7. Ensuite il énonce .son sujet, sans réticence, mais en s'a|»puyan(
sur des raisons qui doivent lui faire esp/Tor un heureux succès, 8-10. Il tinil
en se .substituant à Onésime, comme le Sauveur s'est .subslihié aux pécheurs,
et eu priant Philémon de l'agréer pour son débiteur. Tout cela est dit av«'c
i
l'onction, la dignité, la simpli<ité qui «araetérisenl le ehrélien et qu'inspire la
charité du Sauveur. Rien de plus alîcctueux, de plus touchant, de plus propre.
à faire impression sur unlidèic. Rien aussi de plus insinuant. « Peu de pages,
1
INTRODUCTION L'ÉPITRE A PHILKMON. 325
Jérôme « Un billet d'un Apôtre ])'3 seul avoir cette fortune d'être con-
:
servé, admiré, pris pour règle de conduite par toute la terre jusqu'à la fin des
temps ». (L. Bacuez}.
EPISTOLA
PAULI APOSTOIJ
IMIILBIONEM
, ,- '
3^
^,
, ^'
'
'
dâeXffôç,
xui '^/.
»;
.
]. '
&
^u47i(fin
«/
ifj
* Paulus vinclus Christi Jesu,
Iheus fraler
tori nostroj-'el
et
:
diléclo, et adju-
sorori charissima•.
Tim<
et cv-
]'
" '
*
xui
xui
'
/
&,
,^ , viuv
et
rinm
^
pax a l)eo
Jesu Christo.
*Grâlias a^o
ai'idiens
tui fâciens
charitàtcm
Paire nostro, et Domin
Deo
in
nieo, seniper
orationibus
taam, et
memo-
meis
fiden
xai quam liabes in Domino Jesu, et in omn••-
.,
^. &
^ } sanctos :
^ ut communicatio fidei tni
évidens fiat, in agnitione omnis operi
boni quod est in vobis in Christo Jesu,
' "
Gaudiuni enim magnum liâbui, et eon-
, , xui
,, , -
' * Propter quod multam tidiiciam liabeii^
^ in Christo Jesu inipenmdi tibi quod ail
,
jiértinet :
,.
xai obsecro, sis talis,
, ',
,
*^ uuxufÙ nunc autem et vinctus Jesu Christi :
/,,
, Tu nutem mea
*^ illum, ut visccra, sul
*^ cipe : "qucni ego voh'ieram mecum de!
: .
nére ut pro te niihi ininistraret in vi|
(|)•.
.
lllsiT.
2. )
.) : (.
(|. m.)
^fàç
Siau.')
(pr. m.)
\.
et :
|>
"-
/: tj àôfhf^.
* ' /Mçiç
(|(. m.)
- DE* )
culis evangéiii
f I.:
00«. JTv
ooi. kAKLT*
:
Ttfoçla^e.
or .).
fa.
AL*
Sr >)
otl,
ri.
13. MA('.l)EFGâ|
ti
.
5.,|»|,: f/.
liéh. I.T•
9•
.tli. 6.
Benll.
7.
Ff
(:>•"*:
{•
(a. ay.)
.To'ioi a.
%».
Xàça».
.)
{\ nll. :
I.T: r,oU.
ir MOI tftaKOf§.
^.
' •.
notre bien-aimé et notre coopéra- Act. . 41. Onésime, lequel, s'élant enfui de sa maison, se
Rom.ie.3,4,lî. réfugia lires de saint Paul. L'Apùtre le convertit,
teur, - et à Appia. notre sœur très Philip. î, «0 le réconcilia avec Philémon, et en Ot un apôtre.
:
PhUip.I,3:4.5.
que tu as dans le Seigneur Jésus Is. 49. li.
1 Cor. 16, ÎS.
et ta charité pour tous les saints; Joa. ÎO. 1 4,
Joa.l,l$:14.I. 6. Ta participation à la foi. Cf. Philipjjiens. 1,5-
* en sorte que ta participation à la Hebr. î, 3. D'autres traduisent la libéralité qui naît de
:
Cor. 10.
1 1. ta foi. qui est un effet de ta foi; sens dont la
foi est manifeste par la connaissance Tim. C, 17.
1
Vulgate. en effet, est susceptible aussi bien que
J»e.î. IS.
de tout le bien qui se fait parmi vous Eccli. S, lu. le texte grec Glaire». ,
^ ^^ ovâtf
Recipleadua «erTH• tugiUnum,
noirjaui,
»;,
nihil volui fâcere, uti
sitate bonom
ne velut ex neces-
tuuin esset, scd volunta-
*^ /^
,, ' ^,
txovaiot'. rium.
,
âiù '^Fursitan enim ideo discéssit ad ho-
<)•« uUunov «t'roV /}, ** ovxtri rani a Ifi, ut ictomum illum reciperes :
'
,. dâiXtfùv '^jarn non ut servum, sed pro servo cha-
- ,
ât rissimum frairem, maxime mihi quanto :
/
7] ,
aoi, xat ty
*''
Hi autem magis tihi, et in carne, et in Do
«troV mino? '"Si ergo habes me socium, sus
. t/eiç
cipe illum sicut me '"si autem àliquid
'.' ^
*^ Ei ât as ij :
''*
, tuoi tkXoyit.
,
rij t)io
nocuit tibi, aut débet, hoc mihi imputa.
"Kgo Paulus scripsi mea manu ego :
. 3 -
reddam, ut non dicam tibi, quod et teip-
-" Nul, dâtXffù, t'/w suni mihi debes :
'•*"
ila fraler.Kgo te fruar
iv uvdnavaôv in Domino : réiice viscera mea in Domino.
).
- """ ^' Confidens in obcdiéntia tua scripsi ti-
, TJj
bi, sciens quoniam et super id quod die»•
'
^
faciès.
-^" - -* Simul autem para mihi liospi-
/& . ,
et
, '
, ,.
^^
), -
, /,
(
^ '
tium
donâri
meus
^^
tàrchus,
: nam spero
me vobis.
Sah'itat te
in Chrislo Jesu.
Dcmas
per orati<tnf"< \("<\r:\
Kpaphras concaplivii>
*'
Marcus, Aris-
Lucas, adjutores mei.
. ^'
^.
^^
. .:
'1\/4
.
>-
25.
S3. Prixnniiii•!• nniune moi jioiir Ir (hrisl Jmus B-
Rure entre p.ircnUiosee ilans le grec.
i'i. Le (;rec porte en plus à la lin : • écrite «leRoni•
*
)
G[K]SLT* '^'. rrçoi ;ul f. :i Plillémon, (et envoyi^e) par Onosime, esclave •.
s
pour jamais. '^ non plus comme un M«t. Î3. 16. Non plus comme un esclave, obéissant par
Dent. 3Î, & crainte, mais arec dévouement et par amour. —
esclave, mais au lieu d'un esclave, »»«•».'>»
Selon la chair, créé comme lui par Dieu. Selon —
comme un frère très cher, à moi en le Seigneur, rdiCUeié comme lui par Jésus-Clirist.
INTRODUCTION
On trouve cette Ejvîtrc ('omplée parmi les écrils inspirés dans presque tona-
les Canons. On ne saurait donc eu nier l'inspiration et le earaclère divin san^
se mettre eu opjiositiou avec la ci-oyance de l'Eglise et avec ses définitions.
Mais on la met au nombre des livres deutéro-cauouiques, parce qu'il y a eu en
Occident, au second et au troisième siècle, un certain nombre d'Kglis.v d d,
docteurs qui ne se tenaient j>as assurés de son authenticité.
Saint Paul n'étant nulle ])art nommé dans cette Epitre, on pouvait direqu'ell
n'est j)asde lui, sans se mettre d'une nuuiière «-xpresse en contradiction avec dit
Les théologiens enseignent encore qu'il n'est pas <le foi qu'il en soit rauteur.
Néanmoins, on convient qu'il y aurait témérité à contester aujoui>(rhui e«'tt
Epître il l'Apôtre, contre sentiment unaninu' des pasteurs et des lidëles.
le
touj(mrs été que cette Epître fut composée ])Our des chrétiens «Torigine juivi
Mais à quelle j)artie du peuple hébreu l'Apôtre s'adresse-t-il ? Est-c•• ;iii\
Hébreux convertis de Jérusalem ou à ceux de la dispersion.'
Le sentiment commun des Pères et des Docteurs est qu'il cent a ciu.x li
les Hébreux de Judée, ceux qui pailaient le langage de leurs pères; et quand
on étudie la Lettre avec attention, qu'on en examine les dt'tails, on reconnaît
que l'auteur les avait directement en vue. En eifet. il écrit à une Eglise p«
ticulière dont les pasteurs ont soulfert ]>our \i\ loi, à hupielle il a été enle
qu'il se proprose de n-voir bientôt; et il lui envoie les salutations d'une aut|
Eglise. Les détails dans lesquels il entre sur le Temjde et sur les cérémonii'
du culte, IX et x, semblent supposer que ses lecteurs les ont sous les yeux,
en est de môme de ses allusions à la ]»assion et au cruciliement du Sauvei
Les fidèles auxquels il s'adresse ont été instruits par les disciples du Sauve
ils possèdent déjà depuis longt«'inps les éléments du christianisme. Ils onti
j)ersécutés dès l'origine, et les persécutions qu'ils éprouvi'ut encor»• les exposi
à retomber dans le Judaïsme. 11 n'est (piestiou nulle part <les Cientils, soit
fidèles, soit chrétiens, au milieu d«îsquels les Hébreux auraient à vivre.
Ce qui a porté saint Paul à écrire aux Hébreux, c'a été Sa charité
:
tous les hommes et le zèle particulier qu'il avait pour lo salut de ses C(
INTRODUCTION A L'ÉPITRE AUX HÉBREUX. 331
qu'il se proposât de faire aussitôt qu'il le pourrait ce qu'il avait tenté plus tôt,
et que pour disposer les esprits à sa venue, il se fit précéder à Jérusalem,
comme il avait fait à Rome, par une sorte de traité, composé à loisir et ren-
fermant Tabrégé de sa doctrine ou le programme de ses prédications.
Ce qui a déterminé saint Paul à traiter dans sa Lettre la question qu'il y
traite, c'est l'embarras où il savait que se trouvaient un grand nombre d'Hé-
breux convertis, reiatÎA^ement au culte extérieur. Les Juifs incrédules cher-
chaient à les détacher des réunions chrétiennes et à les ramener à eux. Ils
représentaient aux fidèles la pauATeté de leur religion, sans éclat et sans
prestige. Ils faisaient valoir la renommée du Temple, la multitude des ado-
rateurs aux grandes solennités, le nombre et l'autorité des prêtres, la pompe
des cérémonies autant d'objets pour lesquels les Israélites, même baptisés,
:
qui ont confiance en lui. Sans condamner ceux qui jugeraient devoir pratiquer
encore quelques-unes des observances anciennes, il fait sentir à tous quelle
serait leur erreur de s'y croire obligés et quel tort ils se feraient en revenant
en arrière par respect humain, après les engagements qu'ils ont pris et les
faveurs dont ils se voient comblés. Il montre que rAiicien Testament n'était
(jue la figure et l'ébauche de la religion véritable et que le christianisme en
est la perfection. La gloire du peuple juif, c'était sa loi et son culte :sa loi
qui lui venait de Dieu par les anges et par Moïse, son culte dont Aaron avait
reçu la charge et exercé le Pontificat. Mais le peuple chrétien a, dans le Fils
de Dieu, un législateur bien supérieur aux anges et à ^loïse, et un Pontife
bien plus parfait qu'Aaron et toute sa race. Cette dernière considération est
celle sur laquelle l'Apôtre insiste le plus.
Après avoir montré l'excellence du
Pontificatdu Sau•eur et le mérite infini de son sacrifice, il arrive à cette con-
clusion que l'Ancien Testament n'avait que des ombres tandis que nous
;
sentir la nécessité de la foi, x, 19-xi, 40, et des bonnes œuvres, xii, i-xiii, 25.
Elle est aussi énergique que la première est sublime. (L. Bacuez.
H LIMSIOLA
&
,
I• xaî
rruToUaiv tr -
7]"
nûXat I.
Deus loquens
' Mullifariam, mullisquemodisoliiii
pj'itribiis in prophélis : no
',
vissimc
tn' to/axiov
, locûlus est nobis;
^ diébtis istis
/* ,,'
âi'
dnuvyuoua
(/
y.ui sorum, per qiieni fecit et sa-cula 'qui
cum sit splendor glorijç, et fig-ura snli
:
'
slantia? ejus. portinsque omnia vorl
^, & ^
' 9^ > virlulis sua', purgatiônem peccatorun.
,, .([ '
faciens, sedet ad déxtrram majestâtis in
excélsis
quanto dilTeréntius pra>
:
'
tanto méli»)r angelis effértn^^
illi'i nom^n lu-
'/' ' 17
reditavit.
^",
' Cui enim dixit aliquiindo angelônim
•"*
-^
,'
';
- - ipse erit milii in filium
introdiicit orbem terrM
primogénitum
Et adorent cum omnes àngeli Dei.
y •'
in
Kt cum itçruin
,
dicit :
-.
"^
'^ ' > ^ Et ad angelos quidem dicit Qui facit
'
:
-
angelos suos spiritus, et ministres suc»
&,
'
ilammam ignis. "Ad Filium aulem Tbm-
,/
* :
(
:
' ' /, ,
&', •"
êîaiv
'•'
fundi'isti
Et :
:
Tu
et
in principio
opéra niânuuni tu.irum sui
Domine terram
Inscr.
in'
IovtI.
.: 2•
lui* V^ir.
rrfoi'EjSfaiovç. i.
Gririb.
4.
:
B* .
StÔTi \.
H.
kABDECST:
3.
N.VBT*L:
I.T* '
»•
{•a/îâ.
I.
Tç{ fv^'r (.«>!. 9.
i. I,e coromonreinent
\crsct précédent dans le grco.
Hii
*: (1. rfr.)
)
.
1-1 V, 13.
"
. — Do«rmatique,
Sui>érlorité de Jésus comme
I-X, 18.
législateur,
qui au commencement avez fondé immutabiti». Perrone. Saint Paul démontre donc
ici la divinité de Jésus-Christ.
334 Ad Hebrœos, I, 11 — II, 9.
fù '
ôiufdvnç' xui
aoyrut,
I. Par» doirmatlm (l-X» 18)•
"x«t wçti
** avtoi
nttt'Téç
unokovvTutf
^-
ov
naXaiwthj-
— t*
ot
f»J* Jernum am§ettm
autem perma-
omnes utvcstimuntum veteras-
et velut amictum mutâbis eos, et
xai ;/; /, ' «itoç tJ, iiiutabnnliir : tu aulcin idem ipse es, et
anni tuinon déficient•
/. noif
,
quem autem
*^
Kiiifov tx
ai
,' ^
; quiindo
'•'Ad
: Sede a dextris
angelot uni Jixil ali-
nieis, quoadiis-
; -
6/!^!
** L•ovxù duni tuorumV '* Nonne oinncs sunt
âtuxovlav adiiiinistratorii spiritus, in ministérium
missi propter eos qui liereditâtem câpient
sahUis?
.
11.
'^
&,
' &
&'
nùaa
^-
Proptérea abundàntius oportct
II. '
^;
%& omnis pra-varicâlio et inobediéntia m
•
^
cépit justam mercédis retributioneni
^^ -
^
7]
, -
^quomodo nos effugiémus, si tantam n•
glexérimussaliitem? qua•
cepisset enarrari per
cum inïtiuin
Dominum, ab
ac-
ois
& *
audiérunt, in nos coniirmiUa
,
qui -l.
, ^.^
' - ]'
latem.
bem
^Non enim ângelis
terrœ futurum, de quo loquimur.
subjécit Deus or-
]
"
,
&, ' ,-
;
6 ^
dicens
Testâtus est autem
: Quid est
in quodam loco qui-
homo quod memor -
xat -, '
on "^
'^ eum?
gelis gloria et
hominis quoniam visildH
ejus, aut filius
eum paulominus ab
"
honore
:
.
' tuiiram. " Omnia subjecisti sub pédibus
enim «piod omnia
.
ejus. In eo ei subjéoil,
• »'
, ' &- minoratus
• Eum autem, qui modico <|uam anj
est, vidëmus Jtsiim. propl
) • ||.
12.
1.
:
(•.
wç i/janor.
(pr.
.) ) Cpr. m.)
m.) D
: oiioÇtii.
fitr.
8. B[I.]* (pr.) «v-if
Hébreux, , 11 — II, 9. 33
. Partie dof^inatiqiie (-» 18). — " (). Jémum »upérteur au^ ange» Ci-MiJ.
'^ Ne sont-ils pas tous des esprits Hat. \\ 10. 4. En faveur de ceux qui recueilleront ^héritage
1
Luc. 16, îï du salut; ce qui ne veut j>as dire que les élus
;
chargés d'un ministère, et envoyés Act.2Î.lî,19.15. seuls ont un ange gardien, mais que Dieu en dé-
lègue un auprès de chacun de nous en vue de nous
pour l'exercer en faveur de ceux qui aider à opérer notre salut,
recueilleront l'héritage du salut?
H. * C'est pourquoi nous devons Erso
obeclien-
ei II. 1. De peur de les laisser rcouler
de peur que nous ne soyons semblables à des
; c'esl-à-aire
garder avec d'autant plus de soin les clum. vases entr'ouverls, qui laissent échapper la li-
ï Eeg. M, H.
choses que nous avons entendues, de ProT. 3, il. queur qu'on y a mise.
Eccli. ÎI, 17.
peur de les laisser écouler. Car si 1«. '-
30, U.
Ps.e;, IS.
la parole annoncée par les anges est Dent. 33, î.
Gai. 3, 1».
demeurée ferme, et si toute prévari- Act.
38. 7.
T.eT. «6,1 6-1 î.
cation et toute désobéissance a reçu DeatJîS,li-eS.
Kom. 1. î".
sa juste rétribution, ' comment l'é- Hebr.l0,î6.31;
3. Ceux qui l'ont entendu. Les révélations que
1, 14. saint Paul avait reçues directement de Dieu lui
viterons-nous. nous négligeons un
si M.at. 3. 7. donnaient les mêmes droits qu'aux autres .Vpotres
Joa. 1. IS. d'enseigner .vangile. Mais il n'était pas oppor-
moyen si puissant de salut, que le 1 Joa. 1, 1. tun de rappeler à des Juifs ces faveurs excep-
Seigneur a commencé d'annoncer, tionnelles, aussi préfcre-t il en ap(>eler à l'auto-
rité de ceux dont le témoignage était irrécusable
etquia été confirmé parmi nous, par et le pouvoir incontesté.
6-10; 9, 36-4».
rendu témoignage par des miracles, 18. I<. 8.
lCnr.lî,8.H.
par des prodiges, par différents effets Joa. 3^ 8.
Lac, 16, !0.
de sa puissance, et par les dons de
l'Esprit-Saint, qu'il a distribués selon
sa volonté.
^ Car ce n'est pas aux anges que Omnia ipsi Le monde futur: c'est-à-dire le monde sur-
.'».
2,
couronné de gloire et d'honneur, et Joa. 12, 28. vui, 6.
Pe. 20, 6.
vous l'avez établi sur les ouvrages de Eph. 4, 10.
Mat. 2S, IS.
vos mains. » Vous avez mis toutes Cor. 15. 25. 18. Cependant... Saint Paul se fait à lui-même
P5.131,7S0.11. une objection dans la personne de ses lecteurs;
choses sous ses pieds ». Or en lui as- £x. 10, il donne la réponse dans les versets suivants.
3.
Kom. 10, 10.
sujettissant toutes choses, il n'a rien
laissé qui ne lui fût assujetti. Cepen-
dant nous ne voyons pas encore que
tout lui soit assujetti.
9. Ayant par la grâce de Dieu goûté de la mort
^ Mais ce Jésus,
qui a été abaissé Ouod pour tous; c'est-a-dire que Jésus a souffert la
un peu au-dessous des anges, nous morte con- mort pour oliéir aux desseins miséricordieux de
sumuiavil. sou Père concernant le salut de tous les hommes.
1
336
^.
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•nûvTu xut
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^am'roi',
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I.
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'
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,
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(I-.\, 18).
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II,
r*>.
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10 —
Jm»um M»wmt
-
âtù TtAetùJout. auctorem salt'itis eorum por passi- ncni
"
' ': xuî
consummâre.
*' Qui enim sancliiicat. et (jui sam
*
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alxiur
/.nXtÎv,
( .
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,
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^'^Kui
ficuntur, ex uno omnes. Propter quu:
causarn non conrunditur fratres eos v<
ctire, dicens
frâtribus ineis
te. '^
'* Nuntiabo nomen tuui
Et iterum
:
: in médioecclési.x• laudâl
: Ego ero fidens in eu 1
. 'Jâov tyuj xuî nuiâlu a tioi Et iterum : Ecceego, et pi'ieri mei, qu•
' '
ô
,
xuî xuî carni et
,
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-
. (( duvaxov
i^ouv
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toîç
xut
diabolum
mortis
vituti.
"'
{>rr
:
'' et liberàrct eos qui lini«'i
&.
ad'ui
&,.
' &, '*'£<' (»
Deum,
"* In eo enim, in
ut repropitiâret delicta populi.
quo passus est ipse tt
,<( , )--~
tentatus, potens est et eis (jui tenlàntiu .
auxiliitri.
11»"0. 111. '
Unde fratres sancti, vocaliui;
,.,^3 '
xutuvotJouts toi• cœléstis participes, considerale apost
xut lum et pontificem confessionis nosti
Jesum - qui fidrlis est ei qui fecit illuui.
' noiijouvTi :
\
. xut sicut et ses in omni domo ejus. ^ .\m-
,
•"'
*
9. Seml. *
7]', ^'
Sti
,
xuuaxvau uvtOv.
fiiil :
plioris enim gloriae iste prœ Moyscdij.-
nus est hàbitus, <|uanlo ampliorem hou
rem babet domus, qui fabricàvit illan
âliquo
est.
'
Oranis namquc
•'
:qui autem omnia creavit. De
Et Mùyscs quidom lidilis eral
domus fabricutur ;<
(pr. m.)
aa^Hoç.
(pr. m.) T* : Jun.
4.
5.
KS: nii-^ràt^
nCHET:
<
m
itiliaç ([l Tim. I, 7). — 1. h(pr. m.) : *<- :
Joa.îl,.i:17,6.
. .
vant les hommes, comme toutes les autres créa-
.
;
; il
détruire par la mort celui qui avait Os.lï,13.31.14. sé<iuence. Jésus a déjà détruit son empire sur les
Cor. 14, âmes; a la résurrection linale, il détruira son em-
lempire de la mort, le diable *'' et Colos. î, 15. pire sur les corps. :
1 -.4.
iPtt.2,2i:.4,i.
les souffrances et les épreuves qu'il a loin la note sur iv, 15.
18. Par les souffrances... • Cl simili'.er passis
lui-même subies, qu'il est puissant ac tentaiis misereri ac compati ipso disceret expe-
riiiiento ». Saint Bernard, De Grad. humil., u, 8.
pour secourir ceux qui sont aussi
éprouvés.
bt Slojrse
III. A'ous donc, mes frères saints, major.
' //: Jésus est supérieur à Moïse, III- IV, 13.
Act. y. 13.
participants à la vocation céleste, I!oiu. 7. 1,
Ci>r. J. 1 I, III. 1. L'apôtre. Saint Paul ne se donne pas au
( onsidérez l'apôtre et le pontife de ^^.' i' îi. début de celte Épilre le titre d'apôtre parce que,
Kom.S. î»-30.
la remarque de saint Jérôme, in Gai., 1, 1,
. •
notre confession. Jésus. selon
qui est Eph.i. is. "^
• non fuit congruum. ut ubi Chrislus apostolus
iidele a celui qui la établi, comme•!»» ''îe-»*: dicendus erat, ibi etiam Paulus apostolus pone-
•Kt 1 ,• .1•
27,l$:ï0, 21.
Moïse lui-même 1 a ete dans toute sa g»'•^.^
. . retur
foi. de
•. —
De notre confession; c'est-à-dire de la
que nous professons.
la religion
, ^ , ,. Hebr. 4, 14.
maison. * Car lui a ete Jluçre diçrne scor. 9, 13. i. Comme Moise...Fa été dans toute sa maison.
, , . Act. 2, 36. .
Paint Paul veut établir que le ministère et la
U une gloire aussi élevée au-dessus ^"™- '*• '• dignité de Moïse sont entièrement différents :
quoique Moïse ne fût \>as étranger à la mai-
de celle de Moïse, que
^ l'est l'honneur vhuVp. î. s." son d'Israël, cette maison n'était pas à lui. elle
.
' Ps. »»,
j .i.
n'avait pas été f.iitc pour lui, et il ue devait pas
du constructeur par rapport à la l'^.e.1.
^ * y rfster toujours: il eiait membre et non chef de
maison qu il a bàtie.
,., , .
. 9,
34,29. ia famille, enlin il se tenait parmi les serviteurs.
c 1
Ln ellet. i . . , - Cor. 3, 7, 9. Sur tous ces points Jésus-Christ lui est bien su-
toute maison est bâtie ,,„5... ,„, périeur.
par quelqu'un .4. Toute maison est bâtie par quelqu'un: or...
or celui qui a créé ^^"^"It. :
c'est-à-dire que Dieu est l'auteur de l'ancienne et
toutes choses, c'est Dieu. ^ Moïse, à ^VeiMl: de la nouvelle alliance, mais il nous donne la
première par l'entremise de Moïse qui n'en était
la vérité, a été fidèle dans toute la
^"jj.ïfis!'' que l'instrument, la seconde nous vient de Dieu
BIBLE POLYGLOTTE. — T. VIII. 22
m
,
1.
I. Par• doiratiitir• (l-X» 18). — i- fë). Jeaum Mogmi prmeat (IIÊ-IV, i»J.
^, «-
,
ttvrov domo ejas taiiquam fâmulus, in
'
éîç tota t•
^^ , '
xat
,
xar/j^/iu
limonium eorum
^ Cliristus
8ua quse domus sumus nos, si fiduciam
:
vero laniiiiam
qiui' tlici-nda
filius in
orant
domo
:
•^ ,
(il gluriam spci usque ad fineni iirmani
rcliiicamus.
' /Jiô, ' Quapropter sicutdicit Spirilussan»-
ffott'ijç
xui
xui
\4
obdurare corda vestra, sicut inexacerl•
tiune
sérto,
tri
*"
fénsus
:
quadraginta annis
Semper errant
secundum diem
' ubi lentavérunt
probavérunt, et vidérunt opéra
fui generationi
corde.
:
tentatiunis in d
me patres
propterquod
huic
Ipsi
. et
•
ni•
dixi
autem non
iii-
., , --
'^
([,
r/Ji' in
meam.
ira mea :
,.,&
vestrum cor maluni incredulitatis, dise* -
^^
/ 9^'
*^«« déndi a I)eo vivo '^ sed adhorlunum
'
die cognominatur, ut non cbdurt-tur (|ii;
<
**
•, ex vobis falhicia peccâti.
" enim Christi efTécti su
.
l*articipes
'
,
*^ usque ad iinem lirmum retineamn
'• Dum <lieitur Hodie si vocem cji :
&^
audiéritis, nolite obdurâre corda veslra,
. ,
quemâdmodum in illa exacerbatione.
' ^® Tîvéç
"
'& •
'* Quidam enim audiéntes
vérunt, sed non univérsi qui profécti suni
ex .^gypto per Moysen.
'"
Quibus au-
exacerl)a-
; ; '"/*
tem infônsus est quadraginta anni-
Nonne illis qui peccavérunl, quoruuï
,
.
, ] iL•^^a
&; & dâvera proslrâta sunt in desérto? '" Qu
& --
' '" Etvidémus, quia non poluërunt intron
proplrr incredulilâtem.
IV• 1%'. '
Timeâmus ergo ne forte reii<l.i
6. ): i'ç
9• LTnAK('<I)E
S ; (.
: •
:
irrttf.
). |, :
'fOT.
Wr.
v/iwr if
16.
)
'
«al. kAB
na^tniufi
ii.
:
Il
Hébreux, III, 6 — IV, 1. 339
. Partie dog-matique (I-X, 18). — 1° (bj. Jé»u» supérieur à (lil-IVy 13}.
Cor.
fermement jusqu'à la fin la confiance ïJer. 9, Î4.
3, 4.
vos cœurs, comme dans l'irritation H«br. est Rapliidim. où les Israélites murmurèrent,
4, 7.
Is. 3», 6. parce qu'ils manquaient d'eau (Exode, xvii, et 1
au jour de la tentation dans le désert, Luc. 19. 4 suiv.)-. ou. selon d'autres, l'endroit du désert de
î.
KcclL Î7. 3,
Pharan. ou ils se révoltèrent, quand on leur
'•'
où vos pores me tentèrent, m'éprou- Kom. 3, . annonça ce qu'étaient les Chananéens et le pavs
Rom. 9, IS.
vèrent, et virent mes œuvres *^ pen- Zach. lî. de Clianaan iXombres, xiv. i et suiv.); ou bien
7,
Act. encore, Cadés, où le manque d'eau excita une
S, -il.
tion du péché.
Car nous avons été faits partici- Cbristi
' * It. Ce commencement de son être: c'est-à-dire
participe le commencement de l'être nouveau qu'il a mis
<>.
[)ants du Christ, si cependant nous en nous. la foi. selon saint Chrysostome, Théo-
doret, Théophylacte, etc. (Glaire).
conservons inviolablement jusqu'à la Eph. 3, 17.
Gui. 3, »7.
tiii ce commencement de son être. 1 Cor. 10. 16.
Jac. i, 26.
' Ainsi, tant qu'on dit « Aujourd'hui, :
Hebr. 6, 4. tS. Comme en cette irritation-là: c'est-à-dire
Gai. 4, 19. comme au jour oii eut lieu l'irritation dont il est
>i vous entendez sa voix ». endur- parle aux v. 8, 9 ;Glaire .
Xnm. 14, 6.
cissez pas vos cœurs, comme en cette 3 Eeg. 19, IS.
Rom. 11, i.
irritation-là.
Car quelques-uns l'ayant enten- Ira Dei in
'*^
incredulos.
due, irritèrent le 5ei^/ie«/•,• mais ce
lie fut pas tous ceux que Moise avait Jo«. 5, 4.
P». lOi, 17.
sortir de l'Egypte. ^' Xam. 16. 31.
Ceux qui ptchirent, surtout par
tait Or qui sont 1 Cor. 10, .il.
1". incrédulité,
et manque de confiance en Dieu.
ceux contre lesquels il fut irrité pen- Joa. 3, 36.
lant quarante ans? N'est-ce pas
contre ceux qui péchèrent, et dont les
corps lurent abattus dans le désert ? Hebr. 4, S.
Rom. 11,Î0,31.
'* Et qui
sont ceux auxquels il jura î»nm. ÎO, lï. Son repos: le repos où Dieu même se tient
18.
Deut. 1. 3»,3.S. depuis la cnation et qui doit durer toute l'éter-
qu'ils n'entreraient pas dans son re- Hebr. 10, 39. que David pût avoir en vue et
nité; c'est le seul
pos, sinon ceux qui sont incrédules? proposer comme un terme aux aspirations du
peuple d'Israël, cinq cents ans après la conquête
" Aussi voyons-nous qu'ils ne pu- de Chanaan. Saint Paul l'entend ici du repos
dans l'éternelle béatitude du ciel.
rent y entrer, à cause de leur incn'•-
ilulité.
IV. '
Craignons donc que, négli- !Von sit
geant la promesse d'entrer dans son vanux Dei IV. 1. La jjromesse d'entrer: c'est-à-dire la pro-
sermo. messe qui nous est faite d'entrer.
340
doxjj
ioitsv
6
,
Ad Hebrœos,
Par• doipDatlca (I-X, 18). — »* >.
IV, 2-15.
Frotmeommmm €iVf té-
' ]-
>; :
& ]
in ({uodam loco de die séptinia sic : I
&
requiévit Deus die scptima ab omnibus
«l'roi, ^ xui iv opéribus suis. ^ Kt in islo rursum Si in-
&
:
/€ ,, ,) (&
/(3^, '
nuntiâlum
incredulitâtem
non introiérunt propler
est,
iterum terminât diem
:
'
,
'
. -
. ^" .-
?]
^
-
qucmdam, Ilodie, in David dicéndo, post
tantum témporis, sicut supra dirtum est
Ilodie sivocemejus atidiéritis, nolite ob-
dur.'ire
requiem
corda vcslra.
prcPstitisset,
querétur, postbîic. die. 'Ilaque
" Nam
nunquam de
si eis Jésus
âb'a 1"-
reliniji:
:
^ &&., -
'" tur sabbatismus populo Dei. '" Qui eniui
, /
'
,
'
^]
^^
&.
^^
requiévit ab opéribus suis, sicut a suis
Deus.
Festinémus ergo ingredi in illam
' '
,&' ,', -
sermo Dei, et éiTlcax, et pcnetrabilinr
/ *
"*
omni glâdio ancM'piti
'^ !
, .
9^" , *, -
otf&uX• spéclu ejus : omnia autcm nuda et aptt
quem nobis sermo.
.
sunt oiulis ejus, ad
** " Ilabéntcs ergo ponlilicem magniim
qui penelràvit ctrlos, Jesum FiHum D'
^, " teneamus confessioncm. ** Non enim li.i
2. LTII:
{^9. ,»•. «-(ap. Griesb. : IV. s.
pUrt tUpuiM
Or c'est rttininemenl U repoêdea truvrcêacr
ta création du monde. Grec rr•••
:
•
K(afiirott). 3• AC: (<: (. yep) l".nc"«ni|ilis»omrnl des
din•. apri•!»
:
œuvre• dcpui>
ovr. 6. (pr. m.) (. a'nti».)
: 7- ooninicnconicnt du inoiuic •.
CI) (pr. m.) (pr. m.) Ttfoti^rjai. 12.
7. Comme il a été dilptu* haut flgure cnU-c pnr
.^ (pr.) *. Uiesca d»n» le grec
Hébreux, IV, 2-15. 341
. Partie ilog^matique (I-X, 18). — S° (a). Prétude et dlgreauion (IV, 14- F/J.
Hoflie.
vent eiicore entrer, et que ceux qui Mat. *î. 2-U.
Apoc. 3, 11.
les premiers furent évangélisés n'y JoV, 34, Î4.
sont pas entrés, pour cause d'incré- Skp. 3, 7.
Julité. " Dieu détermine encore un Je». îî, 4. 7. Aujourd'hui. Saint Paul veut prouver que le
Deut. 31, repos pn)mis par Dieu à ceux qui entendent sa7.
certain jour. Aujourd'hui, disant, par voix n'est pas l'entrée dans la Terre Promise, car
si Josué (v. 8) leur avait donné le vrai repos.
David, mais bien longtemps après,
David, qui vécut si longtemps après lui, n'em-
comme il a été dit plus haut « Au- ploierait pas ce mot aujourd'hui. Ce repos est
:
la parole de Dieu est vivante, efficace, 16;6j, 11: mentateurs entendent la parole de Dieu en gé-
Î6, lï. néral, ou bien les oracles divins que r.\pôtre
et plus pénétrante que tout glaive à îCor.i, 1,14. vient de rappeler. L'on peut dire en effet qu'elle
.
Ps. 1IS3Î:7,
participe aux attributs de la Divinité, qu'elle vit
deux tranchants; elle atteint jusqu'à 10;S3, 17:9. .J.
et agit comme elle. Plusieurs saints Docteurs
19. 3i.
la division de l'àme et de l'esprit, des Jo». lî,4S;l, entendent ici le Verbe incarné ou la seconde
3; 5.Î7. personne de la Sainte Trinité. Les qualités attri-
jointures et des moelles et elle dis- :
Kccli. 1, 5 ; 7, buées en effet à la parole de Dieu impliquent la
6: 13, »0:9,1».
vie, l'inlelligence, la personnalité, et l'on ne peut
cerne les pensées et les intentions du Apoc. 1, IS.
pas dire que les Hébreux, a qui saint Paul
Rom. 9. 6.
cœ'ur. '3
Et aucune créature n'est in- Kph. 6. 17. écrivait, ignorassent l'existence ou le nom de
Job, 26, 6 cette seconde i)ersonne. Ils avaient là-dessus
visible en sa présence mais tout est ;
AcL 10, 43. les révélations des Prophètes [Sagesse, vu, H;
ProT. 3, 12.
IX. 1; xviii, 15; Ecclésiaste, vin, *), et les en-
à nu et à découvert aux yeux de celui 1 Cor. 1, 14.
seignements des Apôtres.
Hebr. 4, U.
dont nous parlons. Apoc. 3, îl.
'• Ayant
donc un grand pontife, qui ,o«) i° Supériorité de Jésus-Christ comme
a traversé les cieux. Jésus, Fils de «•imiliM
pontife. IV, il-X, 18.
nobis
Dieu, retenons fermement ce que nous Ponlirex. a) Prélude et digression, IV, 14- VI.
Hebr.î, 17:3.1; 13. Ayant éprouvé... toutes sortes de tentations.
confessons. '^ Car nous n'avons point 10,21 ;13,SÛ ;1,
Notrc-Seigneur ayant pris < la forme de l'es-
342
6&,
&-
s/Ofisy
I.
(iatfevtluic
Ad Hebrœos,
Par» dovmafica {l'X» 18).
t]uutv, dt
IV,
— •* CmJ.
16
bémus pontificem
— V, 13.
rn»t9§omenm iiV, ié-VtJ.
. ,
xutÙ tîÛvtu xu9'
**
{^
^ ^^- ptT umnia pro
cuto. '"
simililiidiiie alisqiie pec-
Adeàmus ergo cum liducin ad
^.
&
& ,^
^'
& -
-«
thronum «riatia»
quamiir, et grâtiain inveniâmus
opportiino.
: ul miscricordiaiii conse-
in auxilio
,
\• V. Omnisnamquc pontifcx ex homî-
'
. '
&^ ,
^^,
iL•,
'^
^
-
xui
tuilur in lis qua• sunt ad Deum, utnfferat
(lona et sacrificia pro pcctalis ^ qui con-
dolére ])ossit
quoniam
iis
.
ficavit ut pùntifex fieret simI qui locû- :
-
:
,
)' ' ** bodie génui te. ^ Quemâdmodum et in
] ,'
'/' —V âb'o loco dicit Tu es sacérdos in
num, seoûndum urdinem Melcbisedecb
'
:
,
supplicationésque ad eum, (jui possit îl-
^- & ,
,&
^^
&.
vâbdo et h'icrvmis ôiTerens, rxauditus
" est pro sua leveréntia. * El quidom cum
^,
uff' esset Filius Dei, didicit ex iis qua» pas-
^ sus est. obediéntiam * et eonsummàtus. :
, ]^ - sedecb.
" De quo nobis grandis sermo, tt in
. ,(}
' '
'
"*
imbetillcs facti eslis ailaiidii-ndum. " Kte-
nim cum dobcrétis magislri esse propter
--
,. ' (-
tempus, rursum indigétis ut vos «locc/i-
&, mini quœ sinl clemént'i exordii sern
quibus lacté opus
num Dei : et facti estis
*^ sit. non solido cibo. '^ Omnis enini qui
lactis est particeps, expers est sermo;
taOir . hytitro.
4.
.:
LT:
9<«^). V. ^
J.t.
lil
itaiis le
Itttil
grec.
enfant flgurc
Hébreux, IV, 16 V, 13. — 343
. Partie dojt^matique (I-X, 18). — «° fej. Prétude et tUgreenton fiV, 14-ViJ,
» Cor.
il doit offrir pour lui-même aussi Hebr. 4. 15 4, 7.
;
Î6.S7.
bien que pour le peuple, des sacri- 7,
11. 7,
selon l'ordre de Melchisédech.
'
Sur quoi nous aurions beaucoup Eorum
' H. Difficiles à expliquer. \\. Paul avait à mé-
lar<lila«< nager l'esprit de ses lecteurs; même les mieux
de choses à dire, et difficiles à expli- inci-epalur. convertis, peu disposés à admettre la supériorité
Tim. 1 1. 1.•..
du sacerdoce 4le Jésus-Christ sur celui d'Aaron,
quer, parce que vous êtes devenus Prov. 6 >, 1,6.
Cor. 12. 10. 1
;
parce que croyant leur religion, leurs cérémonies,
peu capables de les entendre. '- Car Jo». 16, 12. leur sacerdoce établis par le Seigneur même, ils
Cor. 3, 1 1. ne concevaient pas que Dieu voulut détruire ce
lorsqu'en raison du temps, vous de- Joa.5,39 14,9. : qu'il avait établi, .\ussi l'.Vpôtre agit très sage-
2 Tim. 3, 7. ment en les avertissant que le sujet qu'il aborde
vriez être maîtres, vous avez encore Hebr.C,l;3,14.
Gai. 3.
est mystérieux et profond et qu'ils sont natu-
4,
besoin qu'on vous enseigne les pre- Eccli. 13, 3. rellenâent peu aptes à le comprendre.
p.. 1&, 9.
miers éléments de la parole de Dieu 1 Pet. 2, ».
:
Cor. 3, 1 1.
ainsi vous êtes devenus tels que vous
avez besoin de lait, et non de
13. Est privé: d'autres, selon le texte grec.
nourriture solide. '^ Or quiconque Mat. I». 28, 9.
U, 13.
n'est pas aple, susceptible. —Des paroles de la
Gai. 4. justice; c'est-à-dire de l'enseignement, des le-
se nourrit de lait, est privé des Cor. 14, ÎO.
1
1.
çons de la perfection chrétienne Glaire).
344 Ad Hebrœos, V, 14 — VI, 13.
I. Par» doffaiiktlca (t-X, l»t). — «« fmj, Frolmeamemm €iV, ié-ViJ,
"1.
Të xui xuxoî'.
^
, d(fkvT6Ç / - sus ad «liscielionem boni ac mab".
VI.Quapnjpter intermittent•
'
,( ,^
&',
/,
aUovîoL'.
^
&.
^
tni
^éiiAîoi•
xul
tJ^^^
véxoio»' xai
-
ffSQiuittU^a, cboatiônis Cbristi sermoncni, ad p<
foctiùra feramur, non nirsum Jaciént•
fundaméntum pœnilénlite ab opéribu
môrtuis, et fidei ad Dcum, ' baptismatiuu
doctriniL•, impositionis quoque manuum,
ac resurrectiônis morluûrum, et judicii
œtcrni. ^ Kt hoc faciëmus siquidcm p'
i
:
~
, &
^' -'u4âvvuT0v , (9--
misent Deus.
* Impossibilo est onim, eos qui seni•
, (. -
•sunt illuminâti, guslavérunt éliam d•.-
',
, ,
^- num cœléste, participes sunt
,
et facli
&/, ,
cifigéntes sibimelipsis Filium Dei, <
' r]
xai
- osténtui habéntes.
^ Terra (Miim
bibens imbrcm, et génerans berbam oy
siï'po veniéntom super ^
^'
- bencdictionem a Deo prôferens aut< :
»*
. ,, ^
* ixfftoovoa spinas ae Iribulos. ré])roba est, et mal.
diclo proxima cujus consummâtiu
,
xai : iii
.
&& &
/"
conibustionem.
••
Confidimus autem de vobis
simi meliora, et victniora sah'ili:
dilecti-
tamét-
^
^,
., &
'° ila loquimur. '" Non enim injiistus Deu-
- « dilecli•
- ut obliviscàtur operis veslri.
nis quam ostendistis in nomine ipsiu-
*^
^^.-^
, -,uvttjv
**
,
qui niinistrâstis
*' Cupinuis autem unumqut'juque vcs-
trum ej'imdem ostentore solliritudinc!
ad expleliùnem spei usque in linem
ut non se<;n«'S elliciamini, verum inii-
'=*
)
*' '/V7 '3 Abraba• namque promittens Deris.
5.
3.
.: ,
.).
(^.>: rroit^aioutr.
(. : (Rcll. : - i.i (". i.II.
7. kBDET: ifxo^. «'«•{. 1) (pr. m.) (pr. Yl. I. PaMmn» ft qui nt plut parfait. Grer
* (a. 9tov)
• lendnns la |>err«t-(i••!! •.
m.) 70V. de
10. Bt la ckari! et le travail la ri• •
Cor. 15, 14. tion des mains, la confirinaliun qui suivait ordi-
1
tion des mains, de la résurrection des Mat. 2.% 16. nairement le baptême.
Aci. 17, 2ï.
morts et du jugement éternel. C'est Sap. 16. "*
7,
Joa. .*>.
le permet.
Car il est impossible à ceux qui
' GravilaH
apoMtasite.
i-(>. Il est impossible... Ce verset et les suivants
ne doivent pas être entendus dans la stricte ri-
ont été une fois illuminés, qui ont Bph. 5. S.
gueur des termes, en ce sens que la pénitence
Pi. 67, 19.
goûté le don du ciel, qui ont été faits J«c. 1, 17.
nous laisserait dans un ét.it 1res inférieur à celui
2 Pet. 1, 4. où nous a étahlis le haptr-me. mais dans le sens
participants de l'Esprit-Saint, ^ qui Joa. 3, 34. plus large de la conversion, du retour à une vie
Hebr. î, 4. nouvelle qui estrendu presque impossible par l'a-
ont goûté également la bonne parole Cor. 12. 4.
1
postasie. Saint Paul a en vue les chrétiens de
Joa. 6, 69.
de Dieu et les vertus du siècle à ve- Pe. lis. 1U3;
Jérusalem qui abandonnaient la foi après en
33, 9. avoir ijoùté les charmes, faisant ainsi à Dieu un
nir, et qui. après cela, sont tombés,
"^ Kom. S, Î4. tel outrase qu'ils ne pouvaient pueie espérer le
,
Hebr. 10, S6. pardon d'un tel crime, qui les établissait, sinon
d'être renouvelés par la pénitence, Tit. 3, h.
dans une réprobation consommée, au moins dans
crucifiant en eux-mêmes de nouveau
J Cor. 4, 16.
Eph. 4, 23.
un i)éril prochain de réprobation. — Illuminés:
Pet. 3, IS.
Apoc.
<îi*alÎn iiou
3, 9.
1, S.
:,
c'est-à-dire baptisés. Le baptême était souvent
appelé
:>.
illuminalio,
illuminnli.
et les
Jac. 3. 15.
cultivent reçoit la bénédiction de ProT. 24,
,
.'7.
Boni. 6, 2î.
Dieu. ^ Mais (juand elle produit des Gen. 3, S. 8. .S'a fin est la combustion; allusion évidente
I
Colos. 17. 3,
avez montrée en son nom, par l'as- Mat. 20, 16.
Kom. 12, 13.
sistance que vous avez donnée et que
vous donnez encui-e aux saints. Philip.
Mais Luc. ' '
10. 41.
H. Pour que votre espérance soit complète, c'est-
I, S.
i^eoç, énei
OUI,
' xa&'
9
,^^
' -
ovâeyoç tl/e
' *
^H
6• qaûniam némincm habuit,
juraret majôrem, jurnvit per semelipsuin
" dicens
per
bonedicam
quem
,
£t;Âoj*jjaw xai : Nisi bcnedifoiis U;,
^'
/
;'«
06' *''X(ù
, --
*''
iv d - *^ In quo abundântiiis volens Deus
(&
,
&, **•
,
-,
, / /,''-
iv quibus impossibilc est mentiri Doum,
fortissimum solàtium babcamus, qui
*^ confiig-imus ad tenéndani propositam
spem, quam ânchoram habéraus
,,
^'-'
sicut
.
& ',
(/
xai
-**'
anima• tutam ac firmam, et incedéntem
usque ad interiora velamtnis,
ci'irsor
dum ordinem
pro nobis inlroivit Jésus,
Melcbisedecb
-" ubi praî-
pontif»'\
seeiir»-
f;i<•-
,
VII.
, ^,-- &?
tus in iPtérnum.
VII. llic cnim Melcbisedecb, rex
'
,
<
,',, ^.
:
',
'^
^, ,
] /',
/tjv
^
terpretiUur rex justitiœ
et rex Salem, quod est rex pacis,
pâtre, sine niatre, sine genealog-ia.nequ»'
initium diérum, neque linem vitœ babei
: deiiide aulem
^ sine
,&-
assimilâtus autem Pilio Dei, manet s
.
^
, /,
*
'^
&,
''
ift xai
cérdos in perpétuum.
cui et
bam
* Intuémini autem quantus sit li
décimas dédit de pru'cipuis Ab;
patriarcba.
sacerdutium accipiéntes, mandàtum
'
Kt quidemdefdiis l.•
'
bent décimas siinjere a populo seciindum
legem, id est, a fràtribus suis (piam- :
14.
U\.
»
.* yt,.
: Tîeftoooi
(\). .) .: ^.
Is. NAHCDKTf (,a. t
^.). i>K:\ju-$if.j{kl,.
ACT**
i7•
18. ) (pr. m.)
(a. ».) TOI•.
^fti>ç.
h• :
choses immuables, dans lesquelles il nU. 23, 19. la base sur laquelle reposent notre loi et notre
espérance.
est impossible que Dieu mente, nous ^irÎii.V' '
pour notre âme comme une ancre jJ^fg-Jj tendu dans le temple devant le Saint des Saints,
jusqu'au ciel, représenté parle Saint
sûre et ferme, et qui pénètre jus- ^ev. Ws. 12, c'est-à-dire
des Saints ^Glaire).
qu'au dedans du voile, -" où Jésus, jo». u,i,x 20. Pour Véternilé. Voir plus loin la note sur
VII, 2t. — Melchisédech. Voir la note sur Geitèse,
comme précurseur, est entré pour Hebr.Î4,9,2S24; XIV, 18. 7,
Mich. 2, 1
Vll-Vlll.
de Salem et prêtre du Dieu très haut, et doteit.
Vil. \. Snlem signifie paix. D'après le plus
qui allaau-devantd'Abraham. comme oen. u, is. grand nombre des interprètes, c'est la ville de
il revenait de la delaite des rois, et ei.e. Jérusalem. Voir la note sur Genèse, xiv, 18.
i».
.,,...,
qui le benit -auquel aussi Abraham
:
,
Cor. 9, 11.
•
6,27.
4 1 1
'
>'<«.i..
s interprète
^ premièrement
^
par
^
roi de r•• n. ^
. j l8. 32, 17-lS.
. .
Ps. 1U9, 3.
'qui est sans père, sans mère, sans le. 8. disaient souvent de quelqu'un qu'il élait sans
..3,
Joa.
père et sans mère, quand ses parents étaient
généalogie; n'ayant ni commence- Rom. 6. 9.
1, 1.
inconnus. Sénèque, Tite-Live et Horace nous en
fournissent des exemples (Glaire).
ment de jours, ni fin de vie, res- Hebr. 13, S.
Oe. 12, 10.
^-
6. .,
I. Par• doffmatie• (I-X* IN).
,
' ai benedixit. ' Sine ull.i aulcm contradic-
tiône, quod minus est, a meliore bene-
/•
dicitur.
(
)
" **
Kt bit• quidem, décimas moriéntes
'
//««,«
. -
îirt
jiji',
fJ.
orc
'"tri
"JK«t (
rfj 00(fiï
-
-
homines accipiunt, ibi autem contestàtiii
quia vivit.
decimiitus est
Ht (ut ita dictum sit) p<M
'-*
/ '^-
sedecb.
&),
%iv ^
,
& .,&;
"
(
^^ -
-
«
*• Si ergo consummntio par sacer-
dotium levilicum erat (pôpulus enim
sub ipso legem accépit), quid adbuc ne -
ccssârium fuit, secundum ôrdin^m M»l
cliisedecb àlium sùrgere sacerdùlem. <\
non secundum ôrdinem Aaron dici
*' Transhiloenim saccrdotio, necésso csi
' ,,.,-
/, '^ '£</'
'
**
, o'rt
if^v-
'^ In <
ut et legis transbilio
enim ba'C diciintur. de ;ib;i
tribu est, de qua nullus altari priesto
fuit. '• Manifcslum est enim quod ex Juda
ortus sit Dominus nosler in qua tribu
iiat.
3/ -
nibil de sacerdolibus Mûyses lociitus est
'^ Et iimplius adbuc manifésluin est.
,
*~'
., '
si secundum siniililudinem Mek'bisedecb
-
, ,'
'
' ^u-iOt- sacérdos in a>lérnum, secundum ordinei
Melcbisedecb. "* Keprobalio quidem lit
&,
,
^"xttt xut^' . '
xai vff, - *^ prœcedt'nlis
tiitcm ejus, et inutiUtàtem
ad perféctum addiixit lex
mandâti,
introdiicti
vero meUoris spei, per quam proxim.i
propter
: '»
:
iniirmi-
nibil enim
-''.)" ,
*'
(01 mus ad Deum. -" Kt quantum est non sin
jurejurânik) îdii quidem sine jun'juraiid
sacerdotes facli sunt '' hic aulem cuiu
>
:
.
**•' :
.
pbin^s
^^ L•ov 2^ l'".f .lui tiuiib^m fn-li sunt
. LT* (pr.) ror. DL: 9. 1.': -i«vîi ^«rai. 21• ^î (pp. m.) UCT* marà-Mti/
( si«c. ni. (' *. m. *: -/evfij. pr. m. SIT. ni. AUKLfV 52. LT: loaito. {[n. m
. BC pr. m.) Tf (a. «f««>•) «»*• 23. ACHEI
.
(',
111.)
sec.
LT: It'
: -ievti
>>^.
.
^^ .
10. LT* ô. 11. nABCI)
12- H*
(pr.
»oi l'if, ytyor.
.^
13- ACGT': Ei'asmi aL :
rtoi/^1tMtr). 14. LTW; 7i#çt itfioiy •>•. 10. VU. H. L'un d'eux n'est reprétent^. Gt< -t
rc|>ri»cnl« •.
.)<:
s.MJCCpr.
Mf. 14; iitnmnj.
iii.)l) (pr.
ii. I. 1*. LT:
(^cf.
set suivant.
itii <lu verset se trouve, dan• le grec, au \vi
Hébreux, VII, 7-23. 349
. Partie dominât. (I-1[, IH). — S^ CbJ, Rrcellence du aacerdoce de Jému» fVMi-VIitJ.
supérieur.
8. Ici; c'est-à-dire dans ce qui est plus rappro-
*Ici, en effet, ceux qui reçoivent la quia ex
i|MO et ctié de nous, sous la loi mosaïque, dans le sacer-
dîme sont des hommes mortels mais ;
decimftM doce léviiique. — Mais là; dans un tem|)s plus
accepil. éloisné, à l'époque d'Abraham et de .Melchisé-
là l'un deux n'est représenté que Rom. 6, 9.
dech (Glaire;.
comme Et Lévi, qui a reçu
vivant. ' Apoc. 1, IS.
'
.
— 9" fëj. M'rmemtmeiu Je»m mti^r^Bmttum fVie-Viiij.
iSQéÎç dià
V61V
"' "
alhvu,
/
"*
/
,,
:
To ^arÛTot
âé,
nuyrtkèç
tlç
d^eoi,
sacerdotcs,
berôntur permancre
quod nianeat
liabet sacerdôlium.
in
idcirco
ietérnuni, sempitérnum
'^^
l'nde et salvaro
(
:
,,' , ,
'* '* Talis enini decébat ut nohis ess.
pontifex, sanctus, innocens, inipollùtu^,
xui '«- segregâtus a peceatoribus, et excélsior
'' &' cœlis factus : ^^qui non habet necessil
.
lem quotidie, queniâdmodum sacerdol•
3•
,
(^
;'
'"'
prius pro suis
deinde pro pôpuli
seipsum ofTeréndo.
dchclis
: hocenim
^" I>ex
hôslias offi-n
fecit
enim homines
semel,
^,
. -
,
constitait saccrdotes iniîrmitatcm habén-
tes sermo aulem jurisjurandi, qui post
:
,
,^ ,
VIII. KtffaKuior VIII. '
Capituluni
Talem habémus
auteni super ea
, '/,
qua) dicuntur : ponti-
(icem, qui consédit in déxtera sedis ni
gniti'idinis in cœlis, •'
sanctoruin minis-
ter, et tabernâculi veri, quod lixil Dû-
&^. minus, et non homo.
& 3'^.-
xui
^ ^ Omnis enim pôntifox ad oiTerrndum
xui munera et hostias constiliiitur unde
,-
:
»•
,'
* necésse est et hune habére aliquid, quod
«
,
'" ^
,
^
u,
ini
,
'
uv
noiTJOfiç
offerat
esset sacérdos,
: '
si ergo esset super terram. nec
.
,
, • -
^
omnia facilo s«'cundum exémplar qtind
tibi osténsum est in monte.
^,. ^
nisti'riuni.
mcdiiilor est,
missiùnibus sancitunj est.
quanto et melioris testaménli
quod in melioribus repro-
•
Nam si illud
.
*,
*
2. ABDEG'LT:
*:
,«ci ^.ft:Ity.
,'
- prius culpa vacasset, non
locus inquirerétur.
eos dicit
a. KS:
: Ecce dies
(.->.>
•
Llie:
l'ilique seciindi
Viti'iperans
v«''nient,
(O^-Jf*.)
dicit
enim
I)'
SI I
27.
2. LT*
3. Jli
4.
Mlch.
rtfOçiy^YMa;.
(ail.) «ai.
AD
*»-.
(pr. m.) LT: . (i»r
Koui. 6, 9.
beaucoup de prêtres, parce que la
mort les empêchait de l'être toujours ;
Rom.
Joa. î, I.
i, I. (Glaire).
qui, par son entremise, s'approchent
do Dieu, étant toujours vivant, afin
d'intercéder pour nous.
2*^
Car il convenait que nous eus- anclilas.
Ler. il, .
sions un tel pontife, saint, innocent, Lut•.35. 1,
M«t. ÎO. 1,
sans tache, séparé des pécheurs, et Dun.
9, Î4.
Lev.
îi. 9.
devenu plus élevé que les cieux: Pi. »3. 3.
Ler. »1, 17. 27. l'ne fois. Saint Paul ne prétend pas exclure
-"
qui n'a pas besoin comme les prê- Ex. lï, 5. la rêalit«> dusacrilit-e de la SIesse. S'il n'en parle
Uebr.4.14:l^ pas. c'est que cela n'entrait pas dans son plan, et
tres, d'offrir des victimes, d'abord Eph. 4, 10.
Ler. 16, 11. liarce qu'il ne jugeait pas opportun de s'en
pour ses propres péchés, ensuite 1 Pet. ï, îî. expliquer ouvertement en public. Cette sage ré-
serve a continué à être en usage dans les premiers
pour ceux du peuple ce qu'il a fait ;
I». 53, 5.
siècles de l'Église.
une en s'ollrant lui-même. -* Car
fois 1 Pet. 3. 18.
H«br. 3, ï-9.
^ Car tout pontife est établi pour 3. Des dons et des victimes. Voir plus haut la
note sur v, 1.
offrir des dons et des victimes; d'où
il est nécessaire que celui-ci ait aussi
,.
I. I*nr» doffmiitlc• (!-.%» IM). fej. Effieaeta macrt/leU ChriaM (IX-X, ta}.
^-; ^^' •,
i;ii :
'
,
uirùjy, i^uyuysîy uvroCç tx
ifi-fittruy ty Tiy âiaàtjxrj
uii'/v• qua appreln;ndi manum forum ut edi'i-
cercm illos de terra .l-igypli quôniam
^
:
^"'
uvTtxii^, ipsi
meo, et :
negicxi eos, dicit Dôminu?.
in
',
**
Quia hoc est testainéntum. quod
> ',
» disponam domni Israël p<»st dies illos.
^,
,
didvoiuv
.
-
xai
xut '
dicit Domiiius
superscn'bam cas
Darido Icges meas in
nientem eorum. et in corde eorum
et ero eis in Deum.
:
.
, , ] & .' **^<
Cognosce Dominum quôniam omnes
scient me a minore usque ad majorem
eorum '^ quia propitius ero iniquit.itibus
:
:
,
eorum, et peccatorum eorum jam non
*^ memorâhor. *'Dic«''ndo autfm novum,
^
veterâvit prius. Quod autem anliqu.itnr
,
et senrscit, int( *'<1.
-
IX..
(
^/' , ,&;
lilyj•- ML.
Habuit quidom et prius jusliii-
'
&
?] in quo crant candelâbra, et mensa, oi
propositio panum, qua? dicitur Sancta.
Post velaméntum autem secunduni.
3
^ ••
] (" •, '
tabernâculum, quod dicitur Sancta sanc-
, ^-
,
arcam testaménti circumtéctam ex omni
ij parte auro, in qua urna aiirea habens
'
y]
''(
)^
-- ' manna, et virga Aaron, qu.o frondiieral.
et tabula' testaménti, ^ supénpu• eam
erant chérubim glôria• obumbrànlia pro-
/.
,
uni pitiatorium de (juibus >t mi.rlo di- .
<?.
*
]
» ,
céndum per singula.
^ Ilis vcro ila coiuj-'-^iii:^. m j.ii.Ti
,'
quidem labernatulo scmper introibant
/, ' "^
saccrdotes, sacriliciurtim officia consum-
mântes "
in secundo atitcm scmel in
:
) : DE: ).
.. .
9. *»• Vfifaiç. (1.
10. l/jt (. ^«^ »• Piscator (\noU.
'.) : S. A. (St'C. m.i ïi: rà i
( de leurs hiiqulléa •.
^ ). m. ADEIJ't).
80C. ni
,
premier lubeniecle •.
Hébreux, VIII, 9 IX, 7. — 353
. Partie doicmatique (1-X, 18). — «* (ej. Efficacité du aacrifice de Jémum flT.Xy tS).
104. 8.
eux-mêmes persé-
qu'ils n'ont point
véré dans mon alliance, moi aussi je
les ai délaissés, dit le Seigneur.
Et voici l'alliance que je ferai Xovum
"> »
vero
10. Je tnetlrai mes lois dans leur esprit. La loi
ancienne étail comme une lettre morte qui com-
ioîtum.
avec la maison d'Israël après ces mandait sans donner la force de se faire obéir:
la loi nouvelle est active, lumineuse. sanctiBante
jours, dit le Seigneur Je mettrai mes j„. 31, 33.
: comme la grâce dont elle est lorgane.
JoA. S. :
• 1 • IX-X, 18.
si des ordonnances relatives au culte,
IX. i. Le premier tabernacle: c'est-à-dire le ta-
et le sanctuaire terrestre. ^Car on fit °'''*èfs/''*' bernacle antérieur, la première
partie du taber-
le premier tabernacle, dans lequel scE^fj ,'1^9. nacle. — Les chandeliers le pluriel est mis pour ;
pelle le Saint. ples dans les auteurs grecs aussi bien que dans
les écrivains hébreux. Partout ailleurs le texte
et ^ancli
3 Après le second voile, était le ta- sanctomm. sacré porte pains de proposition. —
Ce qui s'ap-
pelle; littéralement laquelle s'appelle. Ce pronom
bernacle appelé le Saint des Saints, relatif féminin ne peut se rapporter grammati-
Kl '6 31-33
"Où il y avait un encensoir d'or, et LiT.'ie. iî.' calement qu'au mot exposjiion, qui précède immé-
diatement : mais, pour le sens logique, il se
l'arche de l'alliance couverte d'or de siug.s, 9.' rapporte à tout l'antécédent. Or ce genre de cons-
truction n'est pas rare dans l'Écriture (Glaire).
tous côtés, dans laquelle se trouvaient Ëi. iC}%-ii. 3. Le second voile. Voir la note sur Matthieu,
une urne d'or contenant la manne, la î^.'i, 4! xxvn, 51.
*. Un encensoir d'or. L'autel des parfums. Voir
verge d'Aaron, qui avait fleuri, et les «.79,;,. la note sur Exode, xxx, 6.
^' 5. Des chérubins... qui couvraient. Voir la note
tables de l'alliance; ^ et au-dessus '
traire, le pontife seul entrait une ^H^b;.'7>'f. chés, parce que le péché est toujours un égare-
fois
1,
, ><iim. 1j, Sj. ment, une erreur, mais volontaire, et par consé-
année, non sans
y porter du sano•. quent coupable (Glaire.
qu'il offrait pour son ignorance, et
BIBLE POLYGLOTTE. — T. vm. 23
&
354
•tovto
,
,
ayiov,
,^
I. Par• 4o|pnatie• (l-X» IH).
&
Ad Hebrœos,
-
"
IX, 8-19.
—r •» Effimmviu mmeri^eH
hoc
VhrtutUtX'Xt
nondum
,
TJotova,
&.
L•aa
xad^'
, -
'"/'
ror
in
parabola est témporis inslantis
quam mûnera,
juxta
et hosliœ ofTeri'intur,
non possunt juxta conscitinliani perféclum
fâcere serviénlem,
et in potibus, *^ et vâriis baptismâlibus,
soliiinmodo
:
in
quœ
ciljis
,
et justtliis Garnis usque ad tempus cor-
rc'clionis impusitis.
&,
** *' Christus autem assistens
pôntifex fu-
,
, ., ,
*
^
turorum bonôrum, per amplius et perféc-
tius
est,
tabernâculum non manufâctum id
non hujus creationis *'^
neque per
sânguinem hircorum aut vitulorum, sed
:
,
^
perproprium snnguinem, introivit semel
'
*^
-
--
in Sancta, œtérna redeniptione invônla.
*^ Si enim sanguis hircorum et tau-
, & 8
**
^£,
nis
lit
:
^* quanto magis sanguis Christi, qui
per Spiritum sanctum semelipsum obtu-
immacuhUum Deo, emundâbit con-
,
*^
'^- -
-
.
&' sciéntiam nostram ab opéribus mortu
ad serviéndum Deo vivénti?
'^ Et ideo novi tostaménti mediiUui
,^, . &-
tji.t.
- TJj
ut morte intercedénte, in redemptiônem
eàrum prœvaricationuni, quœ erant sub
priori testaménlo, reproniissionem acci-
*^"
,&' & -
piant, qui vocali sunt, ietérnœ ère-
hère-
Ubi enim testaménlum
1
ditâlis. ^*
*''
mors necésse est intercédât lestaloi
.
.
'^ Testaméntum enim in mortuis couI
ç^
màtum est : alioquin nondum valet, dum
vivit qui teslâtus est.
*^)& ' '^ Unde nec primum quidem sine san-
** ^9^ guine dedicntum
Moyse univérso
est. '* Lecto enim omiii
, mandato legis a
accipiens sânguinem vitulorum
corum, cum aqua, et lana coccfnea,
popul•
et Im
14.
9•
15.
Rci»k.
AD
:
tage promis. '•' Car la ou il y a un IG. Un testament. Kien de plus naturel que
joa.11, so.
d'appeler testament un engagement en vertu du-
testament, il est nécessaire que la quel Dieu n'a cessé d'appeler les Israélites ses
héritiers et la terre de Chanaan leur héritage,
mort du testateur intervienne ^ puis- ;
' Mat. »6, îs.
et veut bien faire des chrétiens les héritiers de
que le testament n'a de force que par son royaume. La différence est que dans l'An-
cien la mort du testateur n'a été que figurée,
les morts il n'est pas encore valide
; tandis qu'elle s'est réalisée dans le Nouveau.
tant que vit le testateur.
^* De là vient
que le premier même '" veterî
^€
vaauinovt
i^^vTias,
re
^
*^ ''
xal hyssôpo ipsum quoquelibrum,
populum
:
aspérsit,
testaménli quod mandavit ad vos Deas.
" dicens :
et omnem
Hic sanguis
&^^,, ,&&,
&.
.;
i^^vTiae.
*'
'^
ât xai
tv
«-
^* Fltiam labernâculum et
nislérii sanguine
omnia pêne in sanguine seciindum legem
mundantur et sine sângninis effusiône
non fit remissio.
:
siiniliter aspérsit.
omnia vasa irii-
" Et
.
iv
& ,,&&,
âè
' --
inovQavia
'*
'
cœléstium his mundâri ipsa autem cœ-
léstiamelioribushostii.squamistis.
enim manufacta sancta Jésus introivit,
exemplâria verorum
in
^* Non
-
:
' ('
nobis neque ut sœpo ôlTerat semoi-
:
-'"'
^
sancta per singulos annos in sanguine
.&,, &-,
'"'
aliéno :
-^ aliuquin oportébat eum fré-
-
) ' ' ^) -
quenter pati ab origine mundi
temsemcl in consumniatiône sifculùrum.
ad destitutionem pecciUi. hustiam
: nunc au-
suam appàruit.
^^ Et quemndmoduni stalulum est ho-
2'
,
xud''
'
^^
&
minibus semel mori, posthoc autem judi-
cîum: ^' sic et Christus semel oblatus o-t
. -
-
ad multorum exhauriénda peccâta
cundo sine peccâto apparébit expectén-
se- :
,
.
,
'
,
^tnei
'
iviavrov
,- ,- d^v-
-
tibus se, in salûtem.
IL.
bôstiis
quam
2
:
'
Umbram enim
rum bonorum non ipsam imâginem
rum per singulos annos. eisdem
quas olTerunt ind«'sinéntcr.
potest accédantes perféctos face
alioquin cessassent oiTérri
habens lex futuro-
: ideo qu
\
i
i
re-
^.
rotiç
I
:
peccàta.
24. / 19 .
21. LT: ifamatr.
,
9(.
(.
27. Grot. : 3. I) (|»i. m. l'i. m.) f (p. èvi
L:
1- Mangacus
(pifmJir^ l*t
"
.
: ^trôt-ri»)•.
iviaviàr
idin.
T: ait
.
ftl
il.
:
9va. rtfoç-
4«. JéMU». Grec • le Clirisl•. :
Il
Hébreux, IX, 20 —, 4. 357
. Partie dofcmatique (1-X, 18). — «« fe). Efficacité au macrifice de Jé»um flX-X, iSJ,
livre môme
et tout le
•^<'*•^^'^
peuple, Jo•. 19, 30.
-•^ Ceci est le testament que M«t. i, 17.
disant : «
sest offert une fois pour effacer les ^°^ •"- i^- aut qui tollet, sed qui tollit quotidie. Non semper
* Is. 03, 7. cruciOgitur, sed semper per sacridcium suum nos
péchés d'un grand nombre; et la se- ii'et. 3, is. purgat •. Saint Chrysoslome, /h Jo?^.,i/o7n. xvni,
conde fois il apparaîtra sans le péché icor. », si. 2. —
D'un grand nombre. Voir la note sur Mat-
thieu, XX, î8. —
.Sans le péché; c'est-à-dire sans
à ceux qui l'attendent, pour les ^^. so. "s, avoir encore à expier le péché.
sauver.
X.. '
Car la loi n'avant que l'ombre van» lesi» X. 1. Biens futurs; les biens qui dans la vie
présente et dans la vie future nous viennent par
des biens futurs, et non limage Jésus-Christ: d'une manière générale ceux qui
même des choses, ne peut jamais, par He^r.«, ïl»".
nous ont été apportés par Jésus-Christ; ils sont
appelés futurs par rapport aux biens de l'ancienne
les mêmes
hosties qui s'offrent con- Suts^s^ alliance.
,) .
^ ^10 ilçsçyo Xdysr ' Ideo ingrédiens mundum dicit
H«• :
'
:
,
de me
. Ut faciam, Deus, volunlatofn
(- &)^
:
, »
'
-,•
ovât
&,
câto nolutsti, nec placita sunt tibi, qu
secundum legem oiTeruntur, • tune dixi
Kcee vénio ut faciam. Deus, vohtntâtom
tuam aufcrl primum,ut sequenssUUual.
:
^'
-
:
'* *^
(7
. /
•" Inqua voluntâte sanctiiîcati sumus
&'
'
* * *' Kt omnis quidem sacérdos praesto
xai /- est quotidie ministrans, et easdem sa'pe
^'»' &, ofîerens hostias, qua' nunquam possunt
^ '
%& /
^ «Jroç
-
^, ^, '^, auférre peccata :
peccâlisofîerenshostiam, in sempiU-rnum
'''
hic autem unam j.
.
scdet in déxtera Dei, '•''
de célero expéc-
'
avTot * '
jVlià lum pedum ejus. Una enim oblatioiK-. '
'•
. &
catos.
^^ xai *•'
Contcsiatur auteni no.-, tl .Si>it il.i.-,
*^^
, ,, Postquam enim dixit '* Hoc
' 9• sanctus.
autem testaméntum quodtestabor ad illos
:
/ xai
post dies illos, dicit Dôminus. Dan'î"
leges mcas in cordibus eorum,et in m.
.,
*^
& . "
-
xai xai
tibus eorum superscribam eas "et peo-
catorum, et iniquitàtum eorum jani n<»n
recordâbor âmplius. '" Ubi autem bom
:
, ^^,
,^
remissio jam non est oblâti"
: j
"
**^ ,
CÎÎtO,
*^ Ilabéntes itaque fratres fiduciain
sanguine Cbristi,
in
, ,
introitu sanctoruni in
^^ xai ^" quam initiavit nobis viam novam, et
6.
".
8. LT:
).
9 ^^
AGI) (pr. m. T:
D (pr. m.) t (p.
.
tjvSôm.
(* »•\
12.
II).
KSLTII: Sroç. M.: /«
NAC.DELT: ti^r,mï,a,.
-^^
-
vous m avez ,
forme un corps. ° Les
,
.8,3. , -
9, 8 13, lî. ;
ché.
'^ Ainsi, mes
frères, ayant l'assu- IP Partie. — Exhortations morales»
rance d'entrer dans le sanctuaire X. 19-xiii.
par le sang du Christ, -^ voie nou- 1» Nécessité de persévérer dans la foi. X, 19-
Xll. 13.
velle et vivante, qu'il nous a ou- i" Nécessité de persévérer dans les bonnes
œuvres. Xll, 14- XIII.
avers le voile, c'est-à-dire Tim.
1
I" Nécessité de persévérer dans la foi,
sa chair, " et un grand prêtre pré- Xom.
Mat. 2
1
posé sur la maison de Dieu, -- ap- *nelÎ.u%^' iO. Le voile. Allusion à ce qui a été dit plus
haut. IX, 3.
prochons-nous avec un cœur sincère '' ^.vl;' 22. Dans la plénitude de la foi, car, ainsi que le
360
MoralU
Ad Hebrœos,
— r in
X, 23-36
miam^mm f'Xii, i»).
I
, (
11. (X, lO-XIII). fX,
i^uvxiafUvoi T«ç
^»,
^^xaî
,
(fidélis
'
^7ïlo
), ^*
^9,
dxXtvTJ
,, -
^^
qui repromisit),
vicem
norum operum
in
'*
provocalionem charitatis,
non descrénlcs
et bo-
col-
in-
^^
. ]
&,
fyyiTnv-
est quibûsdam, sed consolantes, et tanlo
magis quanto vidéritis appropinquânU'in
diem.
^*'
Voluntârie enim peccânlibus nobis
/ , --
jam non
(
posl accéptam notitiam veritâtis,
&,
&
relinquitur pro peccâtis hosiia, *^ lerri-
'^''
bilis aulem quœdam expectatio judicii, et
'
. ^^&
&, ; -*
^®
âvoiv
() &
&,
ignis iemulatio,quiO consumptiira est ad-
versârios. ^' Irritam quis fâciens legem
Moysi, sine ulla miserationo duobus vtl
tribus téslibus morilur -' quanto magis
putàtis détériora meréri supplicia,
Filium Dei conculcàverit, et sanguineni
:
qui
'
, '.- .
',' - xai
^'
'**
testaménli polliitum diixerit, in quosanc-
liam fécerit?
gràtiœ conlumt-
tifîcàtus est, et spintui
Scimus enim qui dixit '"
'^^
^,^^ &--
, ^,
^^
nus Dei vivénlis.
'^Rememoramini autrm pristinosdirs.
, sustinuislis passionum :
^' et in nllero
&,-
^* xod tâliter conversantium effécti. " Nam «t
vinclis compûssi estis, et rapinam bon•
.^
'&
' rum vestrorum cum gaudio susccpisti^
cognoscéntes vos habére meliorem rt
,.
iv manéntem substântiam.
,^*
^'^
^-
Noble itaque amittere confidéntiam
3'
vestram, quaî
tionem. ''*
magnam hahet remunera-
Patiénlia enim vobis neces-
23. nD (pr. m.) *: Itlova^iroi. 24. Jun. : T: lavrii Mfetaoota (* «'» w'çO• 35• itADET: /"
MOiarvoaw^er (ap. BOW. : maraMoyôiftty). 25. D
(pr. m.) Mtnalin. 26. I) (pr. m.)
: oCttift ne• :
[]^*
30.
Ùyet mvf. LT:
9. voln-
plu•
jii.
;jO.
:
1,1
• Uil le ur •,
.«iiinii•
;
•
/
comliien plu• grand
•
»•»•. . . ,
I.C jtrec a
plénitude de la foi, le cœur Act. 13, 9. Bom. remarquer saint Clirysostume, ici l'on ne voit
dans la 13, 10. fait
—
ni le prêtre, ni la victime, ni le sanctuaire. Le
K». 36,15.
purifié, par l'aspersion, des souil- Z«ch. 13, 1.
corps lavé d'une eau pure, par le sacrement de
baptême.
lures d'une mauvaise conscience, Tit. Pet.
3, S.
3. 1 I,
fidèle celui qui a promis), ^^ et con- et mulua 2». Considp^rons-nous les uns lesauti-cs. Du con-
cartiale. tact avec nos frères doit jaillir une généreuse
sidérons-nous les uns les autres, Jo•. «U. 4. émulation dans la pratique de la charité, comme
Kcdl. 17, lî.
il en naît de fréquentes occasions.
pour nous exciter à la charité et Rom. II, 13.
1 Joa. 3, IS. 25. Le jour approche. Ce terme signiOe souvent
aux bonnes œuvres; ^^ n'abandon- Colos. 1, 10. dans l'Écriture la fin du monde, le jugement der-
Joa. 17, Î3 ;
nant point nos assemblées, comme nier, mais ici il représente les grands événe-
6, 57.
M»t. 13, îl. ments dans lesquels la majesté divine se mani-
quelques-uns en ont pris la coutume, Luc. 8, 13. feste d'une manière frappante, et qui sont comme
Jo». 10. 13. des images de la catastrophe finale.
mais nous consolant dautant plus Jnd. 19.
1 Cor. 11, 16.
que vous voyez que le jour appro- Rom. 13, 1*.
TroT. 4, IS.
che.
Dei
-^
Car si nous péchons volontai- vindicta in 26. L'Apôtre veut dire que. puisque les hosties
ocredoloii. de la loi ne peuvent, comme il l'a parfaitement
rement après avoir reçu la connais- Jer.
ProT.
S. 6.
î. 14.
prouvé, effacer les péchés, et qu'il n'y a que le
sang de Jésus-Christ qui ait cette vertu, il suit
sance de la vérité, il ne nous reste ï Pei. S, 21.
nécessairement que ceux qui y renoncent n'ont
Kat. Î6, :&.
plus d'hostie pour expier les péchés, Jer. 5, Î9. point de salut à espérer (Glaire).
JoT), 19, S9.
^' mais
l'attente terrible d'un juge- Jac. 3, î.
le. 64, 6.
.
, ,/ -
êixaioç
II.
&sov
'^''^
Moralla {%, IS-Xill).
* yçoviti' ^^
idv
—r
Saur
-
ôè
Im •
soria est :
mtmnémm
qui vi'ntnrusest,
. "'/ :
.(,
se, non placébit unima> me.'». ^' Nos au-
. ^
tcm non sumus subtraclionis fïlii in per-
-
ma•.
TLW•
,
.^ -- ILI.
substântia
'
Ksi auleni
nTum. arguméntum non ap-
iides sperandârum
.-
^ paréntium. ' In hac enim testimonium
^ consecuti sunt senes. ' Fide inlellij^imus
ahôvaç d-, aptata esse sa'-cula verbo Dei ut ex in- :
. , -
d'ttviov
&, */
^^•' «/ ' «- tt:tn-
nium conseciilus est esse justus, testi-
monium perbil)énte munéribus ejusDeo:
et per illam defunctus
Fide Henocb transiâtus est ne vidôret
adhuc loquittu.
&
' in, iotîv ^
-
-&. ,
:
'(
', *
&, , /-
^y'Sfrnrnir
testimonium hâbuit placuisse Deo. Sine
fide autem impossibile est placére Deo.
Créderc enim oportet accedéntem ad
Deum quia est, et Îniiiiircnlibus se loinn-
nerâtor sit.
•*
'
^, ,*
.
'
'
quaî adhuc non videbàntur, méluensaptâ-
vit arcam in sah'ilem domus sua», per
quam damnâvit mundum
qua' per fidem est, hères est institiilus.
Fide qui vocatnr .\braham obe«livit
*
: et juslitiœ,
. '
' *- ,0-
in
sionis,
tando,
locum
exire, queni accepliirus erat in
hereditâtem et éxiit, nésciens que in i.
tanquam
cum
:
Jacob coherédibus
Isaac
in aliéna, incasulis
et
habi-
&.
37. (pr. III. D (pr. .) *: xfonaei. 8. LTt "" * '«»• nAD (^s.
. }[*.».
)
-.
|. TJ^ayftarMr^ 9.
I.T:
3. Syr.
tÔ
al : tn . (pr. m.) (pr. ra.)
XI. 3. Dt manière que rr (/ui finit inrieiUr
venu vitiblr. t.rec dcsdiii• «un» lesrhosesiiuei
: .
) ^».
4. \:. ;
ProT. 13, 12
nécessaire, afin que, faisant la vo- 16, 3J.
;
Luc. îl,9;
lonté de vous obteniez l'ef-
Dieu, îl. 19;I,6.
37. Il ne lardera point. .Saint Paul veut dire seu-
fet de la promesse. ^' Encore un Jac. 1, 4 ; i, 9.
MaU 10, 3. lement ici que le Seigneur ne différera pas son
Hat. 24. 13.
peu de temps, et celui qui doit ve- Arar• ». 7.
second avènement, lorsque le moment qu'il aura
Hab. î, 3. fixé sera arrivé. Ces paroles doivent être entendues
nir viendra, et il ne tardera point. P*. 89, 4 ; 7. 9. dans le même sens que celles de II Pierre, ni, 9.
3" Or
juste qui mappartient vit
le Apoc. Sî, lî.
Jon. 14,3.
de la que s'il se retire, il ne
foi; 2 Cor. 4, 17.
Rom. 1, 1 ;
39. Nous ne sommes pas les fils de la défection,
plaira plus à mon àme. ^^ Pour nous, 10, 3
Oal. 3,11.
; 3, 2».
hebraîsme, pour nous, nous n'aimons pas la dé-
:
nous ne sommes pas les fils de la dé- Gai. 2,20; 5,6. fection, nous ne sommes nullement disposés à
1 Jmt. 3. 14.
nous retirer, à abandonner par une lâche apos-
fection, pour la perdition, mais de la Pi. 72,27 ; 1, 6;
102,21 :3,39.
tasie le parti de la vérité. Cf. Luc, xn, 8 (Glaire).
Mat. 19, 17.
foi pour lacquisition de lame.
Thés. 5. 1 J,
XI. 1. La foi est... Ces paroles, dit saint Thomas,
XI. Or la foi est le fondement des Quse notio
'
Gen. l.i, I, 5.
la foi explicite en Jésus-Christ n'est pas de né-
Dieu croie qu'il est. et qu'il récom- Lam. 3. 24. cessité de salut,
Ps. 104, 4.
il faut au moins une impli-
pense ceux qui le cherchent. cite.
"
Ayant reçu une réponse du
7. ciel, avant été
C'est par la foi que Noé, ayant averti de Dieu (Glaire).
reçu une réponse touchant ce qu'il ne
Gen. , 14.
voyait pas encore, et saisi de crainte, EcolL 44, 17.
1 Pet 3, 20.
prépara, pour le salut de sa famille, 3IatI2,4l.42.
Luc.11,31,32.
une arche par laquelle il condamne
le monde; et il fut institué héritier
de la justice qui vient de la foi.
^ C'est par la foi que celui
qui est Abraham. 8. Qui est appelé Abraham : c'est-à-dire qui est
appelé Abraham obéit et partit sans Gen.l2,l:17.5;
13, 1. appelé maintenant Abraham. Saint Paul fait cette
savoir où il allait. ^ C'est par la foi Eccli. 40, 20. réflexion, parce que le patriarche s'appelait d'a-
Rom. 1, 5. bord Abram, qui signilie père élevé, et qu'il ne
Ps.44, 11. reçut que plus tard, à cause de sa grande foi, le
qu'il demeura dans la terre de la pro- la. 44, 4.
Gen. 34;
nom d'Abraham, ou père d'une grande multitude.
messe, comme dans une terre étran-
11,
12-21: 17,7-lS, Genèse, xvii, 5 (Glaire).
14.
gère, habitant sous des tentes, avec 1 Cor. 7, 3L
Hebr. 13. 14.
Isaac et Jacob, cohéritiers de la P». 121, .
même promesse. '« Car il attendait Is. 23, 20.
Is.32.15:33,20.
Joa. 17, 22.
la cité qui a des fondements dont Ex. 4S, 3.1.
2 Cor. 5, 1.
l'architecte et le fondateur est Dieu.
364 Ad Hebraeos, XI, 11-24.
'
II. Moralia (X, lO-XllI). — f Mm flum mtmmémm fX, 19•^ i»).
,
**
xut ^«^(îa dç *'Kide et ipsa Sara slérilis virlutem
€, xul in conccptionem scminis accépit, étian
èxexsy, inei prœter tempus œlâtis quoniam lid•
** ' :
. &
xai lem crédidit esse eum qui repromiserat.
&%•, xai «- *=•
Propter quod cl ab uno orti sunt i••!
hoc emortuo) tanquam sidcra cœli in
^
d'aç rot xai
,--
, ^,
&
,
*^
xai xai
^^-
multitudinem, et sicut aréna quœ est ad
orani maris, innumerâbilis.
non
*^ Juxtaiidem defuncti sunt omnes
accéptis repromissiônibus, sed
lonpe cas aspiciéntes, et salutânles, <t
isli
.
, &, -
'.& &-
, '
xai
" Kai
. **01
xai coniitcntes quia peregrini et hospites sunt
super terram. ^* Qui enim hœc dicunt, si-
gnificantsepâtriam inquirere. '' Ktsiqui-
dem ipsius meminissent de qua exiérunl.
habébant iltique tempus rcverténdi :
/ ',
'" nunc aulem
'^rfri meliorem appetunl, id est.
,
/Jio cœléstem. Ideo non confimditur Deus vi>-
-
^,
. câri
civitâlem.
Deus eorum : parAvit enim il
''
xai - '"
Fide obtulit Abraham Isaac.
tentarétur, et unigénitum ofFeréba
' nm
^,
*^
^.
^' " *^
7««
&'
-
^ xai
suscéperat repromissiônes
diclum est
bi semen :
: Quia
"
in Isaac
:
(
tuis suscitâre : und»•
xai eum et in parâbohini accépit.
, . ''
*1 xai -'
'-
Jacob et F!sau. "' Fide Jacob, morien^
, ^,
singulos lilioruni Joseph benedixit «t :
.
'^'^
Joseph, moricns, de profectione filiôrui..
. JD Mich. }^.
12. LT':
13.
>9.
.: / (
: avtjj
-r^oiStlàuerot
Ç, rt>|l.
(•
:
i"ell,
|>.
.
frtMtr.
111. *: fi^
20. LT': nai .Tffl.
21. AUEL: ^'1<*. GKSIie: evr».
23• L: oôffta.
MO/iioâjutrot). G rell. * »r. 7itto9.
la.
LT: lUfivar.
(pr. m.) I) (pr. m.) : fiyr,f,ortvovaiy. 11.
li.
^
I .ms \v «roc.
13. I ,-..... L: ^..M. . L 1 .us
i : • le» riDyaoi
16. NADEGSLT: »^. a«. qu'il fût, c'e»l-«-<lif« « renonça à la <iUA-
19• ALT': lyeî^oi. AL: Svr«nat. lité de «.
;
" C'est par la foi aussi que Sara, *^™• 11. Sara. Voir la note sur Genèse, xxi, lO. Cf. I
Pierre, m, 6.
stérile, reçut la vertu de concevoir Gen.ii, 30
/^ -
11.
^ cum populo
^
aiTligi Dei, quani temporal
l/tiv peccuti habére jucunditatem, " major•
,
'
'
.
&
^^
'/ &-
(livitias
impropérium Chrisli
u^stimans thesauro .Egyptiorum
: aspiciébat enim in
. ., -'"
remuneratiônem. Fide reliquit Jugyp-
--
invisibilem enim tanquam videos
- susti-
&.
: pri-
",
mitive, tàngeret eoe.
./ , -'^
: i
' ;, '&,
.
il •" cuitidiérum septem. ^' Fide Rahab ni<
retrix non périit cum incrédulis, exci-
piens exploratores cum pace.
, &,
,-
^^
^
/ " Etquid adhuc dicamy Deficiet enim
me tempusenarrântcmde Gédeon.Bara
,
^, •,
, ,
-, -,, ^^
^^
-
Samson, Jephte, David, Samuel,
phétis
missiones,
^*
:
^^ qui per lidem vicérunt régna,
operàti sunt justitiam, adépti sunt repro-
obturavérunt
extinxérunt impetum ignis, effugérunt
ora
et pr«•-
Icônum,
. ,
^ &- âciem glâdii, convaluérunt de infirmi-
'
tate, fortes facti sunt in bello, castra
,vcàx --
vertérunt extcrorum :
•*•''
accepérunt mu-
^^
.--
lieres de resurrectione mortuos suos.
&,
,
Alii autem disténti sunt, non susci-
piéntes redemptiunem, ut meliorem in-
,
venirent resurrectionem. ^• Ali:
^,
•"*
-
ludibria et vérbera expérli, insuper 1
, ^,),
(('
^^^,&, ^^
,
vincula et cârceres lapidâti suni
, {--
:
^^ occision
secti sant, tentéti sunt, in
9^' glàdii mortui sunt : circuiërunt in m< -
26.
.
HDET: lùyAiyvnTOV. AL:
28. , »: ^lt9fty}y. 29. LTt (p.
èrAlyvTrrov.
.) Wf 37. Wakcf. t7f<ii.i.^ij')ti»
: , palis Iralistixi). Ju;/.
^
30. NT*: nAÎ) (pr. m.) LT: Imuor. htvfa'o9. liez. inv^it. : ftiii. Faber. :
(. ^^.
-
32. nAD (|). m.) T*L: //e \J* (pr.) re Gatah. : ,\lii al.
mal et (sq.)
17^0. 34. L:
«al. 33- (pr. iii.) I) (pr. m.)
(eti. ^ 37) et : hivra-
:
Kux,
9. 35. (pr. m.) AD (pr. m.) L: dans
3M.
le
(h• 9111 le tnonde n'était pat digne Qgure
grec entre parenUiétM.
Hébreux, XI, 25-38. 367
II. Morale {X, 10-.\lll). — i* Persévérance dane la foi €X, 9•, 13}.
3* eux, de qui le
monde n'était pas 4 Reg. 13, 14
2, S,
,&
,& .,-
^'
, &
, Kui
*"
xai
.
01'
II.
rot
Morall» <X, 19-.1^111).
ur;
x«î xtù
•
— r Mm
âtù
inay^'s-
in
bàli
^"
•
^'
mtamUum
montibus, et spelûncis, et
ierrd).
Et hi
non
Deo pro nobis mélius
dénie, ut non
accepérunt
(X,
sine
f'Xiit
omnes teslimônio
t»}.
repromissionein.
nobis
aliquid prov
in cavérnis
fidei pi
consumm
.• "^
réntur.
/- XII.
, ,/
x(u r^utig, *
Ideôque et nos lanlain hab. n
tes inipositam nubcm téstium, deponm
xai tes omne pondus, et circumstans
,
, ,7/
&. ^^ -
' -
&
âi'
9^
-/(
xat
poccàtum, por patiéntiam curràmus au
propositum nobis certiimen ' aspiciéntes
in auclorcm fidei, et consummatornn
Jesum, qui proposito sibi gaudio sust
nuitcrucem, confusione contempla, at<i
:
,
. ,
,
in déxtera sedis Dei sedet. ^ Recogitàte
enim eum qui taleni sustinuit a pecca-
toribus advérsum semelipsum contra-
^',,,' L•
diclionom ut ne faligémini, unimis ves-
/
:
tris deiiciéntes. ^
,
iL•vo^ •*
,-- ' Filimi,noIi negligére disciplinam Domi-
ni : neque fatigéris dum ab eo argueri«.
.
,
^ Quem enim diligit Dominus, castigal
flagellât autem omnem filium, quem :
cipit.
'
Tanquam
;
viotç ^ In disciplina perseverate.
&'
, , ' ^
filiis
filius,
vobis oiïert se
quem non
Dous
corripit pater?
: quis enim
' Quml
& ^
. si extra disciplinam estis, cujus parti
' , &'
xat pes facli sunt omnes : ergo adùlleri.
non filii estis.
-
,;
38.
'/^
nAT*L: inï %^i«ç.
xai
xai
*<•
' Deinde patres quidem carnis noslra
erudilôres liabiiimus, et reverebâmur t•
non multo magis oblemperâbimus Pai
spirituum, et vivémus? •* Et iUi quidrm
in lémporepaucôriim diérum, secundum
volunlalem sua m crudiébant nos hic :
Pe. 62, 5.
lui qu'il aime, et il frappe de verges El.
16, 42.
'
Ne vous découragez pas dans
châtiment. Dieu vous traite
le
comme
"™.
JeVi, îg.
ses fils; car quel est le fils que ne
^lJ^o,*s;
corrige pas son père ? ^ Que si vous *i^"i':
êtes hors du châtiment auquel tous •'^ ^; l\ "•
ont été soumis, vous êtes donc des *î!;4'3"-
enfants illégitimes, et non des
fils.
^ De plus, nous avons reçu la cor- Les pères de notre chair, de notre corps.
^^Vo'J^" !).
de notre sanctification.
lon leur volonté qu'ils nous corri-
geaient; mais celui-ci, c'est en vue
BIBLE POLrOLOTTE. — T. VIII. 24
Ad Hebrœos, XII, 11-24.
,
370
II. Mor»ll» (\, 1-11). ~ W in éomtm opmrittmm mtmmémm fXiit i4-IitO.
^,
et
. ' '
dt nuiôtiu
eîvui,
âi'
,- *^ ^ mum
**
" Omnis autem disciplina, in pra>sénti
quidem vidclur non esse gaiidii, sed mœ-
rôris pôslea autem fructum pacatissi-
:
exereitâtis per
Propter quod, remi'ssas manus, et s
eam reddet justiti;»•
,
:
•. ] /)
,
**
îat^fj
*^
.
&, ]
:
^^
-- sursum gérminans imp«'-diat, et per ill.i
inquinéntur multi. '* Ne quis fornicâtc
^,
. ''"/ ,
aut profânus ut Esau : qui propter unam
,
&'
., .&
)•
- -
escain véndidit primitiva sua
enim quoniam
târe benedictioneni, reprobâius est
enim invénit pœniléntiie locum, quam-
quam cum lacrymis inquisisset eam.
non
et pôslea ciipiens heredi-
: " scitutc
'"
,(&,^,
tractâbilem
xai (( montem, et accensibilom ignem. «*f tnr-
&],
.-
* " binem, et caliginem, et procéllaii!
tub.T sonum, et vocem verboruni. «|uam
'^" ,
qui audicrunl, excusavérunt se, ne eis
, -'
'^^^
fieret verbum. ^" Non enim portâbant
&,
, ,, -
, 2,
).
'^ & ^^
/
*'
-^?!-
^*
-
quod dicebalur Et si béslia tetigerit
montem, lapidâbitur. ^* Kt ita ternbU#
erat quod videbatur, Moyses dixil :
térritus sum, et tremebundus.
'^ Sed accessistis ad Sion montem
ibiJe
], ^ ^ &tip
^^
".
frequéntiam, ^^
dt
H.
.
13.
.
(•. m.) *: (.
(|). .)
*: noitîrt.
Est. Crût. al. hr
nACT:
. ).
iavroH.
xxix, 18). LT:
M* ofti. I.T;
nu'îlins l(»(|uriil«'ni «lu.nn
::.t.
2'».
Uoxi•. :
1.1 IIH;
sAClMiSI.T: m^hior.
TÔ xi
:....,,•. ^..
.).
„...
Abel.
..<-
f ifi
(|
.
18- Jun. t (.a. s. fiiq. 11. Dieu. Grec : • le Seigneor •.
ao-il. Ces versets figurent entre iLinnthi -v» d^it
19.
20.
21.
G
AL: TtfOtànyat.
rcll.*
(pr.
. .
m.) AT*: kCT: ^.
grec.
W.
d'un
a. (ne
/(
<1aril
»era lapidé. Le grec porte en plus
».
trvujM! n'est pu dkns le grec.
; • ûu |x
Hébreux, XII, 11-24. 371
II. Morale (\, 19 -XIII). — »> Pereéwéranee dan» les honnem œuvrem (Xii, 14•)
(lece qui est utile pour que nous re-
cevions sa sanctification.
Tout châtiment paraît être dans ^"„~iam
< ' H. Vn fruit de justice, la grtce de la justifica-
tion ou du salut.
le présent un sujet de tristesse et j^*,''*^*.'5^8
non de joie; mais ensuite, il pro- J^'i^'î?;
duit pour ceux qu'il a exercés ^^ u.n!\h^iiX
fruit de justice plein de paix. '- C'est ^ÎS^":
pourquoi, relevez vos mains languis- ^"uo*,"'
santés et vos genoux défaillants, f" ^';
'3 et faites des voies droites pour *^*'i"*i"• 13. Des voies droites, par la sûreté de la doctrine
et la sainteté des actes.
vos pieds, afin que le boiteux ne s'é-^**^ f\'*•
gare point, mais plutôt qu'il se re- Jer.>p.-•"•
1
Uebr. 6, 4-10;
dresse, 10, 26-27; ,14.
9' Pax et i" Nécessité de persévérer dans les bonnes
'^ paix avec tous, •ianctilas.
Recherchez la œuvres, XII, 14-\ni.
la. 3Ï. 17. 14. .Ve verra Dieu de vision béatiGque.
et la sainteté sans laquelle nul ne Rom. 1?, IS. la
Pe. 3î, 15. 15. Racine ami-re. Cette expression doit s'enten-
verra Dieu; '^veillant à ce que per- Bom. U, 19. dre d'un apostat, qui renonce à sa foi et à la reli-
Cor. 7,
sonne ne manque à la grâce de Dieu, 2Joa. 17, 3.
I. gion cbrétienne.
,
,
, , -*
XovvTtf
II. Mor•!!• (X,
ii ixeÏvot
&,
Ad Hebrœos,
1-). — r in
an
XII,
-
25
enirn
'^
— XIII, 10.
êomtm op^rièms etmnémm (Xii, ié-XÊiO»
. ,
,] .
, mai
lune nune aulein repromitlit, dicens
:
-
:
^, " di,
-
lerram, sed et cœlum. '^ Quod aulein,
Adhuc semel, dicit déclarât mobilium
translationem tanquam factotum, ut ni
:
,
^" ^io
'
néant ea quae sunt immobilia. ^* Itaque
.
regnum immobile suscipiéntes, habémus
' 0-,
& £«-
- gratiam per quam serviâmus placéni
:
' &&'.
^^
&
, ., -
Deus noslrr ignis consumens est.
- ,. - ]
'^^ ,,
borantium, tanquam et ipsi in corpore
morântes.
*
] ^ Honorâbile connubium in omnibn^
et thorus immaculâtus. Fornicator
&.
as
d
' ,'
^
' -
^-
-^^
*"
enim
^
prseséntibus
et adûlleros judicabit
Sint mores sine avaritia,
:
contéuli
Non te dé-
&
:
&.
^,
'
,
non timébo quid
& . -
*
.&'/
&, qui vobis locuti sunt verbum Dei
ruminluénleséxitum conversationis, inu
:
|^|
,.
/ * tâmini iidem. * Jésus Christus heri,
&&,
" ,^^^''
xai
'
iv
hodie
riis et
est enim
: ipse et in ssccula.
peregrinis nolite abduci. Optimi
gràliu slabilire cor, non es(
qua) non profuerunt ambulantibus in
'*'
ilabémusaltare,dequoéderenoD]
' Doctrinis
.
nACD (sec. m.) T: hYmmaltinm.
^.^ juaU. nACDGSLT• t^s- (pr. m.) i\ (pr. ra.) [{.]!*• mai.
9^^
*. 26. SLT: otiau.
27.
28.
*
LT:
4. L: yèf.
(\/.
'
oal.
tvlafi. ». Ôi»ç.
9.). JioS. al. :
.
8.
9.
10.
LT: ix9it. KLlLô ovroç, (AL :
G relL
D
8. r.rec
aujourirtiui, et
(pp.
:
m.)
:
^^.
LT: rrtçtrtaiirJK.
«•
•
dans (tous)
îlot
Jétus-Cbrist
les
est le
tiède• •.
mt^me hi4
Hébreux, XII, 25 XIII, 10. — 373
II. Morale (X, 19 -XIII). — 8° Permévéranee dan» tem bonuem œuvreM €, lé-Xmj.
^^ Gardez-vous de rejeter celui qui £i. Celui qui leur parlait sur la terre, l'ange qui
^''adhi^*' parlait au peuple d'Israël au nom et de la part
•*»«*•"»•
vous parle. Car s'ils n'ont pas échap- de Dieu.
pé, ceux qui rejetèrent celui qui leur i pet. î.ji.
étant agréables à Dieu, le servir avec 1« ». i" témoigne de bonté, plus nous devons craindre de
manquer de soumission et de fidélité à son égard .
QJ
nupUae in omnibus qua- sunt propria nuptiarum.
Ha'c autem sunt tria : generandi ordiualio, fides
toutes choses, et le lit nuptial sans ^^," pudicitia•, connubii sacramentum... Propter ha;c
souillure: car les fornicateurs et les ,"•*/*,' omnia, honorabiles nuptire in omnibus et thorus
1 Cor. 6, 13.
Kom. », u. immaculatus ». Saint Augustin, De pecc. orig.. n.
adultères. Dieu les iusTera. 39. —
En toutes choses; ou bien parmi vous tous,
Sap. 14, ?4.
ue votre vie soit sans avarice, ^p^.•/•^^*• c'est-à-dire parmi tous les époux: car le texte sa-
cré est susceptible de ces deux sens (Glaire^
vous contentant de ce que vous avez ; j
"^'^
car lui-même a dit « Je net'abandon- kccil 10 s.'
:
Jos, 1, o.
nerai m
ne te délaisserai ». ^ Ainsi, ^'^-,'•
disons avec confiance « Le Seigneur ^^**^•*!
:
s'v conformaient.
Nous avons un autel dont n'ont prjpl:».
10. Saint Paul veut dire ici que les Juifs conver-
tis au christianisme, qui rendent encore un culte
374 Ad Hebrœos, XIII, 11-25.
MoraU• r Mm èonU oper^um aUuUImm fXii, td-XUMi*
II.
^
{X, 19.X1II). --
.3^ ,, :,
ovx ol rij XuxQévov- bent potestâlem, qui tiihernjiculo deséi-
TBÇ' •• viunt. ** Quorum enim animâlium infér-
/-
,
negi r«
-,
"
tur sanguis pro poccato in
honim corpora cremanlur ex
Saiicta pcr
,
^'-
/Jiô nui Ira castra. '^
Propler «juod et Jésus, ut
oui îâiov sanctificaret persuum sânguinoni
&.
/.
lum, extra portam passus est.
, ([
*^
&&,'.
'*
^'
' ^ .-
**
^,
d^voiav -
-
habémus hic manéntom civiUitem, scd
futiiram inquirimus. *^ l*cr ipsum erg"
offeramus hostiam laudis semper Deo
id est, fructuni labiorum confiléntium
nomini ejus. "^ Beneiicéntia» autem et
comniunionis nolite oblivisci tîilibu :
/ ,.''
enim hostiis promerétur Deus.
' &^ *^
-
'"
, /^ '/,^-
&
tes hoc enim non éxpcdit vobis.
^ ^'
:
** '*
Orate pro nobis confidimus tiinn
-
:
, .
*"
, or/
-
d
*^
quia bonam conscicntiam habémus in
omnibus benevoléntes conversâri. *''Am
plius aulem déprecor vos hoc fàcerc. qu'
celérius restituar vobis.
^" Deus autem pacis, qui eduxiL
, ,
.i.
ix
^- aUovIov,
mortuis pastorem magnum ovium, in
sanguine tesfaménti splérni, I)<'>minuni
nostrum Jcsum (ihristum, aptel vos in '*'
, ,
'^^
'. ^
sic
' ,
, .
iv faciens in vobis (|uod placeat coram s*•
per Jesum Chrislum cui est srloria in
,
:
'
'^'^
"-''
Hogo autem vosfralr' .li.ri-
( )
& ^.. ^.
-^
&' ,
^^ ^-
scripsi vobis.
trum Timotheum dimissum
(si celérius vénerit) vidébo vos. '* Saln-
tate omnes prieposilos veslros, et omn»'s
sanctos. Sahilant vos de Itidia fratres.
*•'
Cognoscite fratrem
: cum qn
JJ^i
^. èfà^]
17. i\r^<•
!)l.:
'. •
<irixea9ttt
V*
Ile vi>lll<»i»i
.
(Pricucux.
r.
*
pniir vos Ame• M>mnie
n./ //••''
î»r>i a»l I.
•
12. (pr. m.) * ^na9t. %anl<ii ' :• i! n'y |vas de parcnUiJ's*'-
18. IJ: nti96fit9a. ao. .' '^us •.
/'
tonio Imniic (riivrc
: • roux d'Italie •.
•.
<
(
21. ALf (p. ieyÇ») *• ^yf et (a. notùr) avràf. as. i.p la (In • écrite d'ilel•
'.
I :
pas le droit de manger ceux qui ser- Apoc. 3. au tabernacle, c'est-à-dire qui continuent à ob-
S,
G«l. 5,2.
server les pratiques du judaïsme, perdent par là
vent dans le tabernacle. Caries corps Rom.
' * 13, 14.
Cor. II, 19.
I
même le droit de participer à la divine Eucha-
W. ristie 'Glaire}.
des animaux dont le sang est porté Hebr3,9; lO.t.
î Pet. 1,
LeT. 16.17.
par le pontife dans le sanctuaire sont Hebr. 10, 10;
\i. Hors (te la porte de Jérusalem. Du
brûlés hors du camp. '- C'est pour- M»t. î, II, 17.
sr, 3Î.
temps de
Notre-Seisneur, le Calvaire était en dehors de la
quoi Jésus lui-même, pour sanctifier ville de Jérusalem.
I, 1 1.
en rapport avec les fidèles auxquels il adresse sa
Job, 37, 11. lettre.
vous sois plus tôt rendu. I«.60, S.
-" Que le Dieu de paix, Vola pacis
qui, par le et Kalutîs.
sang du testament éternel, a retiré ï Cor. 1
Cor. 13, 11.
14, .^^.
ÉPITRES CATHOLIQUES
On donno
Testament.
h• nom d'Ëpitrcs catholiques a un groupe (
ques, que rÉglise a placées à la suite de celles de saint Paul dans le
troisde saint Jean et une de saint Judc. Pour le rang qu'on a donné à cha-
cune, on a eu moins égard à leur date qu'à leur étendue; car la Lettre de
saint Judc est bien antérieure aux Epîtres de saint Jean. Il est vrai que cer-
tains exemplaires du Nouveau Testament placent celles-ci en dernier lieu,
sans doute pour les joindre à l'Apocalypse, comme venant du m«''me
Le titre de catholiques donné dès le second siècle à certaines Kpitres.
y
*.
paraît signifier qu'elles sont adressées à l'Eglise entière, ou du moins qu'elK-
n'ont pas, comme celles de saint Paul, de destinataires bien déterminés. Du
temps d'Eusèbe (325) nos sept Epîtres avaient déjà cett•• (jualilication et for-
maient un recueil distinct; mais il n'est pas aisé de dire à ([uelle époqu.
s'était faite cette collection. Une fois insérées au Canon, ces Ëpltres furent
nommées Canoniques, surtout par les Pères latins, qui les distinguent ainsi
des Epîtres apocryphes attribuées aux Apôtres.
Ces Epîtres tendent au même but; elles sont inspirées par un môme étal
des esprits et des choses, et l'on peut dire qu'elles ont toutes un objet sem-
blable ou presque identique. L'avantage qu'elles procurent à l'Eglise, <••'
n'est pas d'accroître les dogmes par de nouvelles révélations c'est dVolair-
;
f
LES ÉPITRES CATHOLIQUES. 377
osèrent soutenir que la foi, une foi éclairée comme la leur, était la seule
condition du salut, les œuvres étant une chose absolument indifférente devant
Dieu.
Ces sept Epîtres s'accordent à flétrir ces docteurs, à défendre la di^^nité
du Sauveur et la réalité de la rédemption; mais surtout elles insistent sur
la nécessité d'a•oir une foi pratique et d'unir à des convictions fermes et
vraies la fuite du péché et la pratique des vertus. Elles sont donc, à la diffé-
rence de celles de saint Paul, moins dogmatiques que morales. Aussi
est-ce le ton de l'exhortation qui y domine, plutôt que celui de la démons-
tration.
Au point de vue de l'histoire, ces écrits fournissent des renseignements
importants sur les temps apostoliques et sur le caractère des premières héré-
sies. Ils montrent en outre comment se sont éclaircis et complétés les ensei-
gnements des Apôtres; et l'on peut constater dès ce moment cette loi pro-
videntielle que les contradictions dont la doctrine de l'Église a été l'objet
ont toujours pour résultat de mettre en relief les vérités contestées, et de
leur faire acquérir toute la netteté et la certitude désirables. (L. Bacuez).
ÉPITRE DE SAINT JACQUES
INTRODUCTION
L'auteur de cette Épître ne peut être saint Jacques, fils de Zébédée, mis
à mort une dizaine d'années après la Pentecôte. C'est donc saint Jacques,
fils d'Alphée, apôtre comme le premier, et parent de Notre-Seigneur, selon
ment pupulaire dont 1rs Scribes et les lMiarisi<;ns étaient les instigateurs
Eusèbc nous a transmis la tradition qu'Hégésippe avait recueillie sur C'
sujet. Il nous apprend d(> plus que les fidèles de Jérusalem avaient conserv»•
par vénération et qu'ils montraient encore, de son temps, la chaire de leni
premier éviVjue. C'est un des plus anci(;ns monuments du culte des reliqu»•-
dans l'Église.
Ce qui j)araît avoir donné lieu à rÉpitre de saint Jacques, ce sont les en-
seignements antichrétiens de certains docteurs simonites ou nicolaïtes
D'après ces hérétiques, hommes présomptueux qui abondaient en parole>
pour avoir part à l'héritage de Jésus-Christ, il n'était besoin pour personn»
ni de changement de vie, ni de bonnes œuvres; il suffisait d'adhérer au
oracles divins et d'en avoir l'intelligence. En cela seul consistait le mérit
aussi bien que la sagesse. Ils citaient, ii l'appui de leur système, quelques
paroles de saint Paul qu'ils interprétaient à leur manière. Averti du scan-
dale et peut-être consulté sur ce sujet par les chrétiens Israélites ou gentils
dont un grand nombre venaient chaque année à Jérusalem, saint Jacques s
crut d'autant plus obligé de défendre la vérité que le crédit particulier dont il
plus sont celles-ci : qu'on ne doit pas se flatter de se sauver, si l'on négli^
les œuvres de salut, qu'il faut veiller sur ses paroles,ne pas faire ostentatiou
de science ni s'arroger la charge de Docteur, mais observer avec soin les d.
voirs de la justice et de la charité.
Onpeut distinguer trois parties dans cet écrit : — 1" Saint Jacques ex-
horte les fidèles à la constance, i. —
2" Il reprend les faux Docteui<. n-w
7. — 3° Il indique les devoirs des divers états, iv, 8-v, 20.
Cette Épitre a plutôt la forme d'une instruction morale ou d'une exhortif-
tion que celle d'une lettre. Elle commence par une salutation aux tribus d'I>
raél, comme il convenait à une instruction de l'évoque de Jérusalem; mai-
on n'y voit rien qui ressemble à une conclusion épistolaire. Peut-être saint
Jacques voulait-il en faire son testament spirituel. Bien que Jésus-Christ n'y
soit nommé que deux fois, cet écrit respire toute la ferveur du christianism•
Il porte cependant l'empreinte de la sagesse et de la modération de soi:
. ', &
, '-
. -, (fvXaïç tv Tjy
sunt
. '
Chi'isti scrvus,
Jacôbus Dei
in
Omne gaudium
et Domini nostri Jesu
duodecim trilmbus qu»
dispersione, salutem.
.
• nùoay (iâekffot , ^ existimate, fratr-
] '
tL•o
tiéntiam operatur.
perféctum habel
* Patiéntia autcm opus
,, ^'.^^
: ut sitis perfi'cli et in-
tegri, in nullo déficientes.
' ôt ^ Siquisautemvestrum iiiili^el sapicii-
d - omnibus af-
poslulet a Deo, qui dat
* - tia,
^.
',
qui enim liiésilat, similis est fhictui maris,
.
3'
& 3• * «»^' ,
.-
^ qui a vento movétur et circumfértur
' non ergo ii'stimet homo ille quod acc•-
,
"
,
* Gloriétur autem frater iuimilis n.
.
,
9
' '
"*
,',&-
iav
<£
& -- TJj
TOtJ
exaltatione sua
ibit
'**
dives autem in hunii-
:
,-
itineribus suis marcéscel.
. *^ *''
Bealus vir qui suiTert tentationeni
'
yov ^.
.
*^
& ' (. .
quoniam cum probatus fuerit, accipi-
coronam vitasquam repromisil Deus dil
géntibus se. '^Nemo. cum tenta lur,di<,.
quoniam a Deo tentâtur Deus enim in- :
.
: 3. '*
«vf^•,
Bow.:*vno fiait {Jun.
5•
«We 2.
:
9. Il*
:ijLi7tof{aiç).
&eov
».
12.
11.
: (. «Wf)
7s.
âr9f*anoç.
I.
priws
It.
•.
Dan*
LT*
$ts
«v^f- 13• N.VIi«l^•
voie», c'est-u-dirr dans *ca enl
ÉPITRE DE SAINT JACQUES
rien, et elle lui sera donnée. ^ Mais U, 13; 5. de vue chrétien les adversités de toute sorte.
1,
36-37 S, H. b. Qu'il demande avec foi.
qu'il demande avec foi, sans aucun Joa. le. 23.
:
Fides crédit, spes t
Jac. 4, 3, S.
ctcaritas orant. Sed sine fide esse non possunt ;
doute car celui qui doute est sembla- Mat. 17, :0;
;
Si per hoc et fides orat >• Saint Augustin, Enchir.
Î4-Î7 7, de fide, i.
s,
ble au flot de la mer. qui est agité et 21, îl-SÎ. ;
me double d'esprit est inconstant dans l'homme qui est partagé entre la foi et l'incré-
dulité, entre Dieu et le monde (Glaire).
toutes ses voies.
''
Que nos frères qui est In huniili-
celui de
lale
dans rabaissement se réjouisse de glorialio.
iO. Le riche, celui qui fait un mauvais usage de
son élévation, *^ et le riche de son Jac. Cor.
3.
16.
1 ses richesses.
I,
I,
Job, îî, Î9;
abaissement, parce qu'il passera 27, 19, ÎO; îî,
comme la fleur de Iherbe. " car le 30, 16 4, 8-9
1">,
i-e.
; ;
Pet 6.
soleil s'est levé avec ses ardeurs, et il Mat- 1 5,
19. Î4.
qu'il est tenté, quoique Moïse ait dit aux anciens Hébreux Le Sei-
ne dise que c'est Dieu :
^
. Hortatlo «d ().
, --
éè otâiva. ât tentât. ' '
Unusquisque vero tciitàtar
.
** tus. *'DeindecoDcupiscéntia cum con•
]
?} périt, parilpeccatum pecciitum vero cuiii
3^.
:
..
*" ^*Nolite itaqae errâre fratree mei di-
&, -
, ,&
',' lectissimi. '^ Omne datum optimum,
^"^
xai
omne donum perféctum, desiirsum cîst
u or descéndens a Pâtre luminum, apud quem
?] *^ non est transmutâtio, née vicissitudinis
,
obumbrâlio. *" Voluntârie enim génuit
&, ,
nos verbo veritâtis, ut simus tnitium uli-
.
quod creaturœ ejus.
^'", ^'
Scitis fratres mei dilectissinii. Sil
autem omnis homo veloxad audiéndum :
/
**
/.
,
, &^ ^tot
^/»' xai •
ad iram. ^" Ira enim virijustitiani Dei non
operutur, ^* Propter quod abjiciéntee
omnem immunditiam et abundântiam
malitia?, in mansuetiïdinc suscipile insi-
&
, , .-
'' xcd
tum verbum, quod
vestras.
-" Estote autem factures verbi
potest salvare animas
: et non
, , &,
-^"
' xai
auditores tantum. falléntes vosmetipsos.
-' Quia si quis auditor est verbi, et non
&
factor, hiccomparabitur viro consideranli
&
vullum nativilâlissuaî in spécule -* con-
,,
:
'-*
xai siderâvit enim se, et âbiit. et statim obli-
. -'
--
tus est qualis fiierit. '* Qui autem per-
spéxerit in legem perfi-clam liberlâtis. et
^, xai permânserit inea, non audilor obliviosus
,
.
factus, sed factor operis : hic beàtus in
^•
,
&, ',
&.
facto suo erit.
'
'^
ui
& , '9•
,
xai
esse,
gio.
non rcfrénans linguam suam, sed
sedi'icens cor suum, hujus vana est reli-
^'
Heb'gio munda et immacul.n
1•
xai
*
xai
, .*
iv ^
apud Deum et
pupilles otviduas in tribulatione
immaculâtumsecustodireab hoc sœc
11. '
Patrem ha>c
raiin
Fratrosmei.nolite in personàn
acceptionc habére iidem Domini nostri
est : Visitàrc
eonim,^
':
17. Hong. (\\\ , : . Ttrev/taruy. 18. AC
iaviov. 19. 1.: 'Jait eliforw di. 20- nABLT:
27. (pr. m.) T*• (a. .'/J iiô
19. Vout
Matei n'e»t p.-i<> dan» le grec
le
ifyâî. 25. .nABCT* (a. rf«) Sroç^ 26. Lf «^* «l W. Etre reUateux. Le grer;a en plus
|>lus • parmi vot
|
:
(p. llr.) ir v/iîv. L: ... iavti (T bis «.). tl. Par et nècte. Crée par le ti^cie
Jacques, , 14 — II, 1 385
1. exhortation à la constance (I).
'
, /
^ 8 ,,
tv h&îjri
tv
'.
^, '
11.
' 'Eày
élçtki^T]
xui
Contra faUi
Jacobus,
âè xui
elçtXd^rj sic
tni
II,
in
2-15.
doctorea <ll-|%',
-
& '2^&'& &
' intendàtis in eum qui indutus est veste
wâs xuî pra'clâra, et dixéritis ei : Tu sedo hic
ixtt wât bene pai'iperi autein dicâtis Tu sta
; '
ij : :
,' •
iniquârum ?
'^,
, -
•' ^ Auditofratres mei dilectissimi,
-
-
9'60 Deus elégit pai'iperes in
haTédes rcgni, quod
hoc mundo, divi-
.,;
tv xui tes in fide, et re|>i
^
per poténtiam opprimunt vos, et ipsi
trahunt vos ad judicia? ^ Nonne ipsi blas-
xu; -
; ^ uvo^
'
phémant bouuni nomen. quod invocâtum
» '*
, ^,,..---
, *^4 ^
est super vos?
* Si lamen legem
seci'indum scripti'iras
tuum sicut teipsum bene fâcitis " si
autem pcrsonas accipitis. peccâtum ope-
:
:
perficitis
Diliges proximum
regâlem
'' ,
râmini, redarguti alege quasi transgres-
^^"
, '
* *
servâveril, oiréndal autem in uno, factus
. est omnium reus. ** Qui enim dixit Non
.
:
& ,.-.
si non mœchâberis, occides autt in. factus
es transgréssor legis.
'^ '^ Sic loquimini, et sic fâcite, sicut par
legem libertatis incipiéntes judicâri.
'^^ '^ Judicium enim sine roisericordia illi,
illi
,,; ',
€L•o' xai qui non fecit misericordiam supere :
^ *^
i/,f];
xoU
habeat? Numiiuid polerit
eum? *' Si autem frater et soror
lides salvâre
4.
5.
L•}• ^.
(a. /<•) T.
1.(\€)*{.).%:7^',
G rell. * '» (1,:
(; i-ell.
^).
[!1]* «fxJ. LT• (ail.)
(.: 79 H•
.
N.MU-IT: ^ot](tvnç, iportvn
NAl.T: ùrtltof-
(Al. :
i\ «. •
6. AC (pr. m.) •: \. h (pr. m.) AT: II. ... Ut ixiiK ')/i(jr. \,Tvc : • li'ît p;i(
majaSvv. vfiSf.
10. nBCLT: ^% cl : nraion. Beauclar. :
de rc nioiidc
a prumis •.
•. Il a /irom i». Grec • •
Jacques, II, 2-15. 387
11. Réfutation des faux docteurs (Il-IW, ).
dans un temps où il y avait tantd'inë-
VOUS avez en Notro-Seigneur Jésus- p^;• ^^^ essentiellegalilé dans la vie civile, et où l'Église avait besoin
Christ, le Seigneur delà gloire. - Car ^*?";.";»; de prendre ses ministres, non seulement chez
tous les peuples, mais dans toutes les conditions,
s'il entre dans votre assemblée un ^ph. •,7. même parmi les esclaves.
2. Un anneau d'or. Les bagues en or ou en
homme ayant un anneau d'or et un autre métal précieux étaient communes chez les
vêtement splendide, et qu'il y entre anciens. L'annulus aitreus était réservé, à Rome.
à certaines classes de citoyens.
aussi un pauvre mal vêtu, ^ et que jj• «jg
^^
vous arrêtiez la vue sur celui qui a le
vêtement splendide, et lui disiez :
Lorde pour celui qui n'a pas fait mi- ^^e'iî'.VI: montrer que les œuvres prescrites par les lois
cérémonielles de Moïse ne servaient par elles-
séricorde; mais la miséricorde s'é- ^*^^^*',,'";''• mêmes de rien pour le salut depuis la prédica-
tion de l'Évangile, à moins qu'elles ne fussent
lève au-dessus du jugement. animées de la loi et de la charité, tandis que la
^^Ùlî''
foi animée elle-même de la charité, pouvait, sans
*^ Que servira-t-il, mes frères, que »« ««««
les œuvres cérémonielles de la loi, nous rendre
quelqu'un dise qu'il a la foi, s'il n'a TTs,""'^ justes et nous mériter le salut. Saint Jaccjues, au
contraire, parle delà pratique des œuvres morales,
point les œuvres? Est-ce que la foiM^^ri»!' telles que la justice, la miséricorde, et toutes les
pourra le sauver? ^^ si un de vos Luc^sfir. autres vertus. Or comment saint Paul aurait-il
1• > 1 Job, 30. !J. voulu exclure ces sortes d'œuvres, lui qui rem-
treresou une de vos sœurs sont nus. plit toutes ses lettres d'exhortations à bien vivre
et à mettre en action les vérités que Jésus-Christ
et s'ils manquent de la nourriture nous a enseignées ;Glaire)?
388 Jacobus, II, 16 — III, 5.
^
ûat ,
^,'], --
II. Vomtru tmUÎ nomlaiii doctoren (li-IV, ).
èv
** âé /
^-
sint, et
cat
indigeant victu quotidiano, "di-
autem
«'iliquis ex vobis illis
,
:
;
*/7»
"
'
.
&'
,
]
!
iàv
dodéritis autem eis qua» nccessâria sunl
corpori, quid proderity *'' Sic et lides, si
non hâbeat opéra, mortua est ifi ^"w,>>*-
ipsa.
'
',
*^*^4' *^ Sed dicet quis lidcui IiîiIjls. el
ego opéra hàbeo ostfnde mihi iidem
:
,&.
:
,*^^^
,
; or/
^^
-ât
quoiiiam unus est Deus
^'"
Vis autem scire,
bene facis : et
diémones credunt, et contremiscunt.
homo inunis, quo-
niam lidrs sine opéribus mortua est?
:
^,"
,
^^ suum super Vides (juoniam
aitare? '^
'&&.
& &
^^
'-*
\4
^'^
fidescooperabâtur opéribus ilb'us et ex
opéribus lides consumm«'Ua est? ^^ etsup-
pléta est
Abraham Deo,
scriptûra,
reputatum est illi ad
et
dicens : Crédidit
:
^,
'&,; '
juslitiam, et amicus Dei appellâtus est.
-' Vidélis quoniam ex opéribus justiiicâ-
.
^^
;
*
,
- -''"
tur homo, et non ex fide tanlumï'
-^ Similiter et Rahab méretrix. nonne
sine opéribus
spiritu
ejiciens?
,
mortuum
mortua
^^
est.
Sicul
est,
^^, -
'.
,
III•
,
- . Nolite plures magistri fieri fr.i-
III. *
,
. ^",
Si quis in verbo
féctus est vir poteslétiam freno circu
:
non offéndit, hic p^^l
,
diicere totum corpus. ^ Si autem eqms
&-
,
, ', frena in ora miltimus ad consent iéndum
,
^'
nobis, et omne corpus illorum circumfé-
ad^at
, *
rimus.
et a
* Kcceet naves, cum magnœ
15. * et «..
16. BL• ".
17. nABCT: hv >.
G .
. *\
18. : èftl (, . Eli. : - . »•,
. :2(i• nul'*
Jun. : '-). kABCT: li;/<y<o>.
.
X:
-
1 .
1
Jacques, II, 16 — III, 5. 389
11. Réfutation des faux docteurs (11• IV, ).
Lac.
œuvres ». Tu crois qu'il n'y a qu'un Marc. Î4
*'•* 41: 4,
1, ;
1.
des œuvres auxquelles sa loi coopéra ou qu'elle
fut consommée. -^ Et ainsi fut ac- inspira.
1 •
f X •
» ' • • Judith, 8, îî.
ham
1 1
crut, et ce lui tut
.
en grand nombre, mes frères, sachant r^^*; ',-^''^•. bien naturel à l'homme de s'ériger de lui-même
en maître des autres.
que vous vous chargez d'un jugement A^t^ii,\',' i. 2. C'est un homme parfait. Non pas que la
perfection consiNte tout entière à modérer sa
plus sévère. - Car nous faisons tous ^,c\ nî"' langue, mais celui qui sait la retenir évite par là
beaucoup de fautes. bien des occasions de péché, et s'assure plus
lil^'s,%l' fortement de la perfection.
Si quelqu'un ne pèche pas en paro- a^oqaeu.
les, c'est unhomme parfait, et il peut p'^'3*î,\
conduire même tout son corps avec le "'pÎit'ieTif'
frein.^ Si nous mettons un mors dans^*',^. "; ''
., ^, , .
II. CoBtr• faUl doctore• (ll-IV, ).
xai £- dicum quidcm membrum m&gn»
, ^, -
est, et
exaltât.
Eccc quantus igni» quam inagnam sil-
• Kaâ dâixiuç' vam incéndit! 'Rt lingua ignis est, m
tL•at^' vérsitas iniquiUUis. I^ingua conslituilur
,&, .
, ' ^/-
in
corpus,
membris
inilammat rotam nativit.ii
el
noslris, (juic inuculal lotnrn
^,/
' Ilàaa noslra•, inllanim.'Ua a gebénna. ' Onin
9' tj '•
enim natiira besliàrum, et volucrum, et
scrpénlium, et cetôrum domantiir, el
<
']
* ai :
&/^--'
aulrm nullus honninum domâre potest : ;
^ et inipKamaledicimushuntines.qui adsi-
.&. ,
*"
xai
xai^'
,
militûdinem Dei facli sunt. '" Kx ipsoore
procédit benedictio et
opôrlet, fratres mei. hiPcitafieri.
maledictio.
'•
Non
Num-
,, ;
'
'
quid fons de eoden» forâmine emânat dul-
cem et amiiram aquamV *'^ Numquid po-
;
*^
ftov,
test, fratres mei. ficus uvas facere, aut
&
facere
' .
*^
-
*^
Quis sapiens et disciplinàtus inter
vos? Osléndat ex bona conversalione
., , ,,
** operalionem suam in mansuetudinc sa-
&&. *^
*^"
' -
tis,
tris
et contentiones sint in
:
.&
9',
sapiéntia desiirsum descéndens: sed
réna. animàlis. diabôiica.
lusetconténtio, ibi
*^
inconstant ia.
l bi enim
etomne
ter-
ze-
, ,,
.
opus pravum.
*^
&, -
&,
'^ Quœ autem desiirsum est sapiénti
&,
'
IV•
Nonne hinc : ex concupiscéntiis vesti i
.)^*
5• /. ».
(•.) AOi• Grot.
mundiis iniq. sicul rainus [ZL ^. '6
LT:
:(Syr. :
nCf
rainos]
rtvf. 6.
:
(j)t'.
»9. •:
m.
.
ma\. 18. M (pr. t) Cl».
15. 17.
^*^ ô.
<:.•(
(. i.'Il. • Trc.
est. Erp. : igni.s et oiiialiis iniq. Corb. : ignis 1. SLTet (p. «ei) no'9er.
«•«.{
scculis iniq.).
»».
. ..
(L*,cl. *** nonnisi.).
9^,
8. KABTL: H. I,T: mifior (pro Ml. H. L'eau doue* tt l'eau amrrt. Crée : • te
9tor). 12. LTe* in il. et l'amer •.
le. Cnr nnurrr unlèe ne peut donner de Peau
vâuf. 14. Kf (O, di) àfa. H', Grec : • aucune source ne |>ciii faire de l'eao r-
Tim. 17.
î,
;
sagesse (Glaire).
:
PrOT. ÎO, 3.
,
tent dans vos cœurs, ne vous erlori- icor. 13, 4.
C> p.. 51, 3.
liez pomt. et ne sovez pas menteurs ». 8,6-7.
r,
1 .....
contre la vérité. '^ Ce n'est point *^
,,
&.',
' ^
çatsvo
, , xtti
xut fn'x
iv
xaî
' ^-
-
quœ
cupiscilis,
zelàlis, et
mililant in
et
non poléstis adipisci li(igati>i
membris vestris?
non habétis : occidilis et
:
* Cou
/
- ^
êi,
iv
oui et belligerâtis, et non habctis propt•
quod non postulatis. et non a( -
cipilis eo quod rnalepelulis ut in concu-
•8,
^
: :
^
* xui *Adulleri,
,
^. , & r]
;'}
qi'kîa toi ncscitis quia amicilia hujus
mica est Dei? Quicumquc ergo voliierit
amtcus esse siéculi hujus, ininiicus Dei
mundi ini-
^, ' constiluitur.
^*
'
yçaffr]
- ' An pulâtis quia inâniler scripti'ira di-
' ;&
(f&ôvov cat Ad invidiam
: concupiscit spiritus
" qui habitat in vobis? *Majorenï autem
^
supérbis resistit, humilibus autem dat
, , '
''. -
grâtiam.
' Sûbditi ergo estote Deo resistite au- :
.' &&
, , , . * tem diabolo, et fiigiet a vobis. * Appro-
pinqiuUe Deo, et appropinquâbit vobis.
limundale manus, peccatores et puriii- :
/.-
,.
tote, et lugéte, et plorâte risus vester :
'.
'"
,
]
-
in luctum convertàtur, et gai'idium in
mœrorem. '" Ilumiliâmini in r'.».-;..Mtu
Domini,
*'
et exallàbit vos.
Nolile detràhere allérutruni Iralres
, ,
' '
, .; '
(fôv xui trem suum, délrabit legi, etjûdicat legem.
*'-
- Si aulem jiidicas legem, non es factor
legis, sed judex. '^Unus est legislator
&
et judex, qui potest pérdere et liberâre.
', ,-,
*^''^4 -
'^Tu autem quis
mum?
Ecce nunc qui
es,
dicitis
qui judicas proxi-
,
&
Ç10V tino ibimus in illam civitatem, et faciémus
.
ibi quidem annum, et mercabimur, et
** lucrum faciémus **qui ignorâlis <juid
;
:
,
, &( ^.
'
oX/yo»' (foi-
*^'^
erit in cràstino. '*Qua> estenim vita vee-
tra? vapor est ad modicum parens, et
deinceps exterminabitur, Pro eo ul di-
ciilis : Si
rimus, faciémus hoc, aut illud.
Dominus voliierit : et : Si vix>
**
** Ntv iv G
12. rell. f (P• *'>»9.) koï mftr^i et (p. ov)
. L: itf ''»•««»' T. nl>iaior.
».)
(p.
2.
(firoi. :
Kttï.
êi. 4.
.
Erasm.* (probb. Itcz. Vnlck.)
fpr.
L: ix^fù. 5. S: Ûft»;
<f9o•
Venemn. * .-(.). «*
m.) ABLT|C
(H
hial]
(Jivorsae in-
:
Afo.- (pro
i;<.
15.
)
(îKST: «ai (pro
hABLT: C7V'
: «al.
>(
(?) et quater Conjund.
ait. r^f). I I
terpunctt., ul : Uyn ^».; 96• ». al.)• IV. 4. AduUcret. Grer ; • llmm<•^ cl Irmmcs a»li
LT: «oTçîifiew. UTee
7.
10.
NABLTfCp. àni<n.)
LT• T.".
H>. 0. NvVT*• (« «rei. <i.
ch«*
•.
Kl qu'un
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jut/f nVsl (tas dans In
'iiiiiftirpinonl ifii mitvant.
grcn qui rati
vous êtes envieux, et ne pouvez ob- i^'^\"i. 4. Adultères. L'Écriture appelle souvent ainsi
^ Pensez-vous que ce soit en vain et «uper- de vous ; et cet autre passage de l'Écriture C'est :
la grâce ».
Sovez
^
"
donc soumis à Dieu et ré- subjeclio.
1 •
"•:»*?
1 1
IW Partie. 1
Deroirs des diTcra —
sistez au diable, et il senfuira de l ^**_^ étata, IV, 7-V. ^^ l-
que
^ votre rire se chanofe
" en deuil, et i<«'• *• "•
Luc S3. '
exaltera. i"."'
tes inuoxii, ultimi justi >. Saint Bernard, In Gant.,
*' Mes frères, ne Serm. xxxiv. 3.
parlez point mal contr» il. Juge la loi qui nous commande le respect
lesuns des autres. Celui qui parle mal n"^•' de la réputation d'autrui.
de son frère, ou qui juge son frère, proT.4, S4.
parle mal de la loi et juge la loi. Or si ^*; j*°i,"
lu juges la loi, tu n'en es pas l'ob- ^^^'^.
servateur, mais le juge. '-Il » Y a
"J **
Is. 33, lî.
Job, 36, Jî.
qu'un législateur et quun juge qui
Dent. 3Î, 39.
peut perdre et sauver. *^ Mais qui es El. 33, 19.
Bom. 9, IS.
tu, toi qui juges le prochain?
Voyez maintenant, vous qui dites :
c»•••"»
'. ',
^"^
III.
noitiv xcd
Pro dl^er•!• •t«tlb«• oniela
iariv. autem
(!%', 9•%').
'.
,
(titftnri(t (ti'n•)
-
.
"¥•*!///*
igiliir
'
,
éni
'
lantes in misériis vestris qua> advéntent
vobis. ''
Divitiœ veslrœ pulrefâctaj sunt :
&
« et vestiménta vestra a tineis
comcsla sunt.
^ ^ Aurum etargéntum vestrum aeruginâvil :
9 /. ,
et serugo eorum in teslimonium vobie
(/' ' erit, et manducabit carnes veslras sicut
^
, ^ &-
^. «'
' ignis. ïhesaurizàstis vobis
simis diébus.
iram in novis-
Ecce merces operariorum
*
,
' fraudâta est a vobis, clamât clamor
,&
; et
&&
eorum aures Domini sâbaoth introivii.
in
. , ,- (^,
&
' ' Patientes igilur estote fratres, usqu•
ad advéntum Domini. Ecce agricole «
,^
' péctat pretiosum fructum terra•, patienter
, ' . ,-
' ferons donec accipiat temporâneum et
,
&' , & ^
'
^
&
-
^
^/,
^
tva
.
serotinum. ^Patientes igitur estote et v.
etconfirmâte corda vestra quoniamad-
véntus Domini appropinquàvit. 'Nolite
ingemiscere fratres in altérutrum, ut non
judicémini. Ecce judex antcjânuam a^-
:
, ',' '
si'stit.
^" Exémplum
,
et patiéntia",
.
*
' bealificâmus «os qui sustinuérunt. Sull
réntiam Job audistis, et fincm Dunm
vidistis : quoniam miséricors Douiim
, *^
, ,
est, et miseralor.
lite
Ante omnia autom, fratres moi.
'*
3. : ^<3»" ( :ivf
(pr. m.)T*:
9
^^. .
.:«*(«<7•
.:.
4.
». 10.
11.
ABI.T» NlU.Tt
v-ro,uf.V<n
;:i.
.
«)
\\, h.
5. Syr. : corpora (iionnuili : aà^ttat . LT* »«•
6. hentl. (prob. Vnhf: cil. iv, 6) : 6 mi^toi
V. \. Leur clameur, (ircc : • les cri• do» moii
(^OYK pro O/fi). neur» •.
7. T* Sr. LT* viTo»•. 7. Celui de la prrmièrt de Carrière-saiton. Gr
• la pluie do
9. G rell. : »^9 (f ). 10.
i;< prcmicru
De BOuffYancrs n'est
et «le la dernière Miiiol
|>as dans le Rroc.
Jacques, IV, 16 — V, 12. 395
m. neToir» uen divere Hatu (IV, 7-V).
péché.
V. Et maintenant, riches, pieu- vantipau
' \'.i. Des misères qui vous surviendront: les
chiitiments réservés dans la vie future à ceux (jui
rez, poussant des hurlements à cause !-«<• 13. auront fait un mauvais usage de leurs richesses. s-.
, Q 7•
,
Mich. , is.
sres
^ parles vers. * Votre or et votre Rom. *, 3. 3. Les derniers jours, le jour du jngement der-
'
• -11 Jo»• 6. 39•
.
dans les délices et les voluptés, et ^Tm^'e'^î*'' du, il se trouve d'ailleurs dans le grec (Glaire).
Rom. 13. 13.
vous avez nourri vos cœurs comme Aot. 52. -,
. r.. .Î3,
en un jour de sacrifice. ^ Vous avez Joa S, 2S.
Act. 6, 7.
condamné et tué le juste, et il ne vous la. 57, I.
a point résisté.
De
"
Soyez donc patients, mes frères, pali enlla. ". Celui {le fruit) de la première C'est le seul
Is. 10. ô. sens dont soit susceptible la Vulgate, et c'est
jusqu'à l'avènement du Seigneur. Apoc. 6,10,11. aussi le plus favorable au contexte. D'autres, con-
Rom S, 18. formément aux exemplaires grecs qui portent,
Voyez, le laboureur espère recueillir Dtut.
d" 11, 14.
comme la version syriaque, le mot pluie, tradui-
le fruit précieux
X
de la terre, atten- , ,, sent Jusqu'à ce qu'il reçoive la pluie de la pre-
'
. i :
Jer. o, 24.
dant patiemment jusqu'à ce qu'il re- ^^'^'•g*',^fj mière, etc. (Glaire).
çoive celui de la première et de l'ar- ^^'^i '^
rière-saison. ^ Soyez donc patients, Mai. Hab 2, 3.
24, 42.
uns des autres, mes frères, afin que Joa. j, 24. que le jugement n'est pas éloigné pour chacun
10, 24; 12. 1-3.
^ .
&
V(U, xui
,
* •*
&,,
**'^3•
tv
;.
Kuxonu^tl, /' ,
in'
oçxov,
tv
tv
;
'.
âè
^^
-
est
datis.
*^
:
/Equo ânimo
Non, non
Tristàtup
aliquis
est? psallat.
oleo in
et
vpitrnm^''
, (3-'.
fi'dei
,-
xui leviabit eum Dominus : et si in peccA-
rj - tis sit, remitténtar ei.
&
otx
^
,' , ,
*''*
,.
'
/fj
^^
inî
]
xui
xoU
vestra, ot oràte pro iuvicem ut
mini
justi assidua.
bilis
*'
super terram
Elias
:
: multum enim
homo
:
&alv>
deprecàlin
^]
r lum dédit pliiviam et terra dedil fructum
*^1/(/(,
. iv 7&^
suum.
*' Fratres mei, si quis ex vobis en
-
, -
, &
verit a veritâte, et convérterit quis eum
. 9.
^" -" scire débet quôniam qui converti f<•-
- cerit
vabit
peccalorem ab errore
ânimam ejus a morte, et opori^'t
via? sua•, sal-
multitiidinem peccatorum.
m.)
.//
:
à
'Hleia;.
» (*
et : .
«().
lit.
20.
I.Tt «.
NAT*Lt
m. Assidue. Grec
(p. V^/0
:
<"'".
Taitc
une âme
avec >éie
iO. Son âme. Grec • •.
^Mt<a»
Jacques, V, 13-20. 397
III. DeToirs des divers états (IV, 7-V).
PhiUp. 1, 8.
tombiez pas sous le jugement. Eccll. Sî, 9,13.
*^ Quelqu'un de vous est-il triste? Orallo.
ProT. »5, ÎO.
Pi. 87, •
qu'il prie. Est-il content? qu'il chante Kom. 9, ï.
» Cor. 7, 10.
des cantiques. ProT. 17, i».
Hat 26, 38-39. 14. Sur lui. L'Apôtre emploie cette expression,
^* Quelqu'un parmi vous est-il ma- Liiima parce que pendant la prière, le prêtre tenait la
unclio. main étemlue sur le malade (cf. Matthieu, xix,
lade? qu'il appelle les prêtres de Marc. 6, 13.
13; Actes, vi, 6); ou bien, parce qu'en priant, il
Mat. 9, Î9;
l'Église, et qu'ils prient sur lui, l'oi- 17, 19.
Faisait les onctions sur lui. Ce passage exprime
Rom. 13, 3 une promulgation claire du sacrement de l'Kxtré-
gnant d'huile au nom du Seigneur; Act. 27, 8. me-Onction institué par Jésus-Christ (Glaire).
'^ et la prière de la foi sauvera le ma-
coup.
17. Pria avec instance: littéralement pria par
*''
Élie était un homme
semblable JUSÎI. la prière; sorte d'héhraïsme, dont le but est, comme
cependant il pria K«g.
3 19, 3. on l'a remarqué plusieurs fois, de donner de la
à nous, passible ; 24,3,20,19. Is.
force au discours (Glaire).
3 Beg. 17, 1.
avec instance qu'il ne plut point sur Lac. 4. 20.
3.18,42-45.
la terre, et il ne plut pas pendant trois
ans et six mois. *^ Et il pria de nou-
veau, et le ciel donna de la pluie, et
la terre donna son fruit.
^' Mes frères, si quelqu'un de vous Errantiam
convereio.
s'égare de la vérité, et que quelqu'un ProT. 31, 16.
Gai. 6. 20. Son âme; celle du pécheur. — Couvrira...
1.
INTRODUCTION
une élévation de sentiments, une étendue de vues, une solidité et une plénitude
de doctrine qui répondent à la hauteur da sa position, et qui font de son écrit
un monument de sagesse et une source d'édilication pour les fidèles de tous les
temps et de tous les lieux.
Elle est datée de Rome; car le nom de liabylone désigne Ronu. (..iiiiiie
dans l'Apocalypse.
Plusieurs croient qu'elle fut écrite peu d'années après l'arrivée de saint
Pierre dans cette ville, vers 45, parce qu'il y parle de saint Marc comme étant
encore auprès de lui. Mais cette raison n'est pas décisive; car si ce disciple
quitta Rome de bonne heure pour aller fonder l'Eglise d'Alexandrie, nous
voyons par TEpître aux Golossiens qu'il y est revenu au temps de la captivité
de saint Paul; et c'est à ce moment que le plus grand nombre des comment;• -
teurs renvoient la composition de cette première Epitn•.
Saint Pierre, aussi bien que saint Jac(|ues, écrit aux tribus dispersées; mai>
il adresse son Epître aux Israélites convertis du Pont, de la Galatie, de l;i
les autres se mêlaient, dit Origène, dans ces pays, où saint Paul avait précli••
aussi bien que saint Pierre. Cette Lettre fut confiée aux mains de Sylvanus.
Le but de cette Epître est d'alfermir les chrétiens dans la foi et dans la vertu.
de les soutenir contre les épreuves, de les préparer à la persécution et de lr>
I
INTRODUCTION A LA PREMIERE ÉPITRE DE SAINT PIERRE. 399
animer à se rendre dignes du par une vie parfaite. Le Sauveur avait re-
ciel
commandé particulièrement ce soin à son Vicaire.
Dans ce dessein, saint Pierre leur atteste la vérité de la doctrine qui leur a
té prêchée. Il exalte la grandeur du chrétien et la sublimité de sa vocation en
^: KPISTOLA
PETRI APOSTOLI
PRIMA
,
,
.
,
8
,
,
,
^,, &
éx-
Asiaî,
Jesu
et
Christi,
Gala-
Bithyniœ,
.
^ -,^
'^xarà
&3^.
^~
-
iv ^seciindum prcTsciénliam Dei Palris, in
sanctifîcationem
Christi
^
Spiritus, in obedién-
liam, et aspersionem sang^uinis Jesu
Benedictus
: gratia vobis et pax miilliplioétur.
Deus et Pater Domini
-
-
^
nostri Jesu Christi, qui secundum mise-
, '
^^ .
*
,
,^ &
ricordiam suam
in spem vivam, per resurrectionem Jesu
Christi ex mortuis,
corruptibilem, et incotitaminàtam, et im-
marcescibilem, conservâlam in cœlis in
vobis, ^qui in virtiite Deicustodimini per
magnam
*
regenerâvit nos
in hereditiktem in-
),
''
&, ,
*'
,
^ -
&, iv
iv
(
fidem in salutem, paràtam rcvelâri
témpore novissimo.
^In quo exultâbitis, modicum ounc
oportet contristâri in variis tcntationibu
^ut probétio veslrœfidoi multo pretiosior
auro (quod per ignem probâtur invc-
in
^i
^
,
, ,'
-
xui
^ '-
,
niàtur in laudem, et gloriam, et honore m
in revelatione
^'
:
,^ .^
, autem exulUibilis hetitia inenarr.ibili, >
glorificata :
" rcporUintes linem fidei v»
•
(pr.
*/.
. BC
7.
(pr.
. un
par
I. «.
1.
1«
il
<;
Uue I or.
•
(.m
••
: «
a
que
Mtu% M»us rcJoui8«cf, éunt
(t'il convicol ainsi)
rinstant
II
'
I. '
Pierre, apôtre de Jésus-Christ,
aux étrangers delà dispersion dans le
Pont, la Galatie, la Cappadoce, l'Asie
^
Hom/us-.io,
^'%.
I.
Prologue. — i, 1-9.
'^^
,
' &,
((6(,
Tioîoy tv
vobis grûtia prophetavérunt
in quod vel qualc tompus
:
** scrutunt'
sig^niticâret in
, ,
eis Spiritus Christi prsenuntians ea»
^,
:
& ., -
àt »' quia non sibimétipsis, vobis autem min:
âui iv trâbant ea quaj nunc nuntiata sunlvol)!^
' ptT oos qui evangelizaviTunt vobis, Sp
ritu sancto misso de cœlo, inquemdi -
,, -
sidérant ângcli prospicere.
*^^ '^Propterquodsuccinctilumbosmenli-
.&, , **
*''
èv ^
vestrœ, sobrii perfécte sperâte in
quiP offcrtur vobis, {^ratiam, in
nem
tiœ,
Jesu Christi
non coniiguràti prioribas ignorant
vestraî desidériis " sed secûndum euiu
:
'* quasi filii
r«'velati<>-
obediin-
eam
-
:
.
,,
&' '
^,
**
-
omni conversatione sancti sitis " qn
niam scriptum est Sancti éritis, qu^
niam ego sanctus sum.
^^ Et si patrem invocâtis eum qui si
,
^, , !&
-
*^ uniuscujiisque opus. in timon• incol.itus
tempo re conversâmini. ** Sciéni
vestri
quod non corruptibilibus auro vel at-
&
,, -, '
'"«
^^-
'
gônto redémpti estis do vana vestra con-
^ ,,
.•<«-•> <!"•«
(,
dédit ei glori.im. ut |!<1<'< ••»
esset in Deo.
^'^ ] *^ Animas vestras custilicanlo.s in obc-
diéntia charitàtis, in fraternitâtis amoro.
}^ - '^^~
simplici ex corde invicem diligile allt
^,
'''
tins: non ex sémine corruptibili,
renàti
&, . ^
'^^
sed incorruptibili, por verbum Dei vin
et permanéntis in a-lérnum '* q' :
H. : >.
21. LT: n^nii. 22. LT*
* "\ T. oJUra.
AJ n^ »1 Ka9afiç.
.
Ifavy^yriç. 12- fiSLT: Vfilr rell.
12. LT*
*»-. 13. Valck. : rH <î.«m>/?. 15. C (pr.
nous
ni.)
(a. Sytot)
t
.
(p. aranr.)
nAIU.T:
'*
16. H(l: Sri y/yf.
(I. y/r.) (ato»t. nT:
BT*t
<«<
l«iiir
rhnritr. Grec
•.
: •(
*y«J. nA (pr. ni. lîut. 20. .: haxàr:
saiit
M. Sa
la >i>rii• ;
gloire. Grct :
; it •.
la gloire de riiomme
Pierre, , 11-24. 403
. Instructions et avie sur la vie chrétienne (I, lO-II, lO).
Christ qui était en eux indiquait, en '^,."',."'• sait entendre qu'il ne cherchait pas à détraire
l'œuvre de la Loi, mais à l'achever.
prédisant les soufiFrances du Christ ^^["p• |^^g^:
et les gloires qui devaient les suivre, ^"'g*•,!';^;
H. L'Esprit-Saint envoyé du ciel. L'.ipôtre rap-
il leur fut révélé que ce n'était pas
'•^
^^ ^ pelle ici le mystère de la Pentecôte pour montrer
;•
pour eux-mêmes, mais pour vous, ^jjj't que la prédication évangélique est annoncée sous
l'action du même Esprit qui l'avait prédite par
qu'ils étaient dispensateurs des cho- ^7fi*^": les prophètes.
ses qui vous sont annoncées mainte- y^^'3%0
nant par ceux qui vous ont évangélisés "^^^ ^• ^^• *
.
. 1, 1.
te :
**'
' "
vous invoquez comme
Et, puisque ,^^ 17. Satis acception des personnes. Voir la note
sur Jacques, u, 1.
Père celui qui, sans acception des per- ]îfat*",'*u.
sonnes, juge selon les œuvres de cha- ^^COT.'jf'i*'
cun, vivez dans la crainte durant le fc*^XîO;'7,n:
temps de votre pèlerinage; '* sachant ^^TiJ^^^rj•
que ce n'est point avec des choses /cï:,Vie.
corruptibles, de l'or ou de l'argent, '^^"*"'!'!'
que vous avez été rachetés des vaines ^^"'3,';
pratiques que vous teniez de vos pè- -^f-côn^i.' *'
res; '* mais par le sang précieux du '^^^/j }iJ^ !,'
sent en Dieu.
-- Rendez
vos âmes chastes _„« et Verbo P^*! Del Portez la plus grande attention ; faites les
formati. plus grands efforts.
l'obéissance de la charité, par une 1 Cor. 13, 1-3.
Ji». 13, 30.
dilection fraternelle; portez la plus Kom. 13, 8.
' '
' ^^^''4^
nûaa tiv&çuinov oinnis caro ut omnis g^lafiafœnum : et
)^ uvd^oç éEtntat,
tvayysha&tr
uiiîiva.
.
ôt
tari
et flos ejus décidit. " Verbum autem
Dumini manet in a>térnum
tem verbutii qnod
hoc est au-
'ilum <"^1 m ,"/
:
''^^
1•
', ^
xui & xui
VOS.
II.
tiam, et
'
Dcponéntes i^;ilur uinuem ma
omnem dolum, et simulationc
&,,
, '^, "^ -
uâoXov &- et invidias, et omnesdetractiones,
modo géniti infantes, ralionnbile sine
' eicut
&,
:
dulcis estDominus.
& , %
* Ad quem accedéntes làpidem vivum
'
'
, &-
-, --de ''xui uvToi
ab hominibus quidem reprobâtum, a D'
autem eléctum et honorificâtum ' et ipsi
tanquam lapides vivi supera^dificâmini,
:
&
,
Ttxo'ç,
& ' ,-
domus spirituâlis,
offérre spiriluales hoslias,
Deo perJesum Christum.
sacerdotium sanctuin.
aeceptâbiles
, '^ & -
',,
,-. ^',
^jdio
iv
xui tn'
* Propter quod continet scriptiira
Ecce pono in Sion lâpidem summum au-
gularem eléctum prcliosum
,
et qui . :
:
•^,* ^&.&
crediderit in eum, non confundétur. ^ Vo-
ôt bis igitur honor credéntibus non credén- :
,*^ , - ,
,&
,
txL•xv,
qui ofîéndunt verbo, nec credunt in qao
et positi sunt.
^ Vos autem genus eléctum, regâle
cerdotium, gens sancta, populus acqui-
s
,
sitionis ut virtiUes annunliétis ejus qui
:
, *^
^. &,
de ténebris vos vocavit in adminibile lu-
men suum.
lus, nunc
*" Qui aliquando non popu-
uâov
9,
^,
*^*^4,
'-T/V
& rrapotxot'ç
•
conseciili misericordiam. nunc autem nii-
sericordiam conseciili.
" Charissimi, obsucro vos tanqu;ii
àdvenas et peregrinos abstinrrc vos
carnâlibus desidériis,
vérsus ânimam, eonversalionem '^
quœ militant
v<
a«l-
-
• ^ —(
9.
24. * (pr.) . (; rcll. : àr9f.).
Yfarji)• 7. AHL:
ii»o»'m. 7téTf<i). 11. ': h. .\|». ihu
â7tixn>9t. \.^ Ci.
. . oȔ
[KILT* airi.
reU.
5.
t (in f.) tk
IJef (a. »#eer.) iif.
25).
^. ^.
6.
3.
'.
LT:
nABCT: âién
tî.
2.
4.
NABCG
C: àno.
II. t. pour le salut n'est pas dans le grec.
commencement du verset Ugurc au >erset
Juu. : ntfUxrrai. * Tjj. CL: 17 YfofV (AB: Ir
8. Le
pr(K:édent dsne le grec.
Pierre, , 25 é. 12. 405
II. Vie sainte (11, 11-V). —r Devoirs enrer« ioum fir, il-iVf 7J.
toute malice et de toute fraude, des„Rom. •""•"•, dolas duplicat cor, adulatio duplicat linguam,
'
6,4; 13,1- detractio vulnerat faraam >. Saint Augustin, Serm.
dissimulations, des envies et des mé- Hebr.
5°1°%• f•
lî, 1
t:ccuii, i.
. ;
.
Philip. 1,9,10.
Seigneur
~ est doux. ^'• '«. *
4 33, 9 5,
^^ •
7.
, ; ;
choisie et honorée de Dieu. ^ soyez m»'• 9. i»- qued'une manière Oguree. Episcopi et presbyteri «
Luc. S3, î 3, •^
;
vous-mêmes posés *^ sur lui, comme -'î;9,3o; 11,15. proprie jam vocanturin Ecclesia sacerdotes sed :
,,
I5.4Î, sicut omnes christianosdicimusproptermysticum
. . . 1.
pierres vivantes, maison spirituelle, ^^•"-- 3. »o."• chrisma. sic omnes sacerdotes. quoniam membra
sunt unius sacerdotis. De quibus apostolos Pe-
sacerdoce saint, pour oiirir des hos- «p•»- *• *• triis, plebs sanda, regale sacerdotium. Omnes
; *.
* , Eph.l,l,î,8,9.
. , . .
Xovatv
iv
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*^
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II.
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tmaxonfjç.
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xotxonouùr,
xtijiov,
^'''
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Pétri,
»aneUt«t« vit» (II, 11-V).
«^/»»;
^, '
& &,
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-
xai
--
II,
ifeày
-
-
-
-
13
—r
0
—
9ffictm
visitationis.
' '
creaturœ propter
praîcellénti
III,
rantiam
lâmen liabéntes
sicut
ternitatem
Iionoriiicàte.
'*
'^ quia sic
servi Dei.
:
'"^
:
'^
dili^^ite
1.
jçlonTicent
'^
:
fit,
Deum
omni humàn•
sive repi,
tanquam
7},
:
in
qu
:
ili-•
li
^& ,^,,-
tia, si
. ^^
^^
, ' -
quis tristitias, pâtiens injuste.
enim est gloria, si peccântes, et colaphi-
"* Qn.p
& -
; zâli suiTértis? Sed si bene faciéntcs pa-
,
tienter sustinélis, ha'C est gratia apud
^^. Deum.
^* " In hoc enim vocâti estis quia et :
, ^ ,
Christus passus est pro nobis, vobis re-
, ^ linquens
ejus :
^*
exémplum
qui peccatuni non
ut sequâmini vestigia
feeit. nec in-
, ',
véntus est dolus in ore ejus :
-^ quicum
^^oç maledicerétur, non maledieébat : cum pa•
terétur, non comminabâtur tradëbat au- :
^*
,
-
teiu judicânti se injuste :
'* qui peccala
], , '-
^'yjre
&'
nostra ipse pértulit in corporo suo super
litcnum
mus :
: utpeccatis morlui, justitia• vivâ-
cujus livore sanâti estis.
enim sicut oves errantes, sed eonvérsi
^' Kratis
' .
, tis nunc ad pastorem elepiscopum anin
^ ,
rum veslrarum.
111.
-
, ^, sint
verho.
III.
viris suis,
'
per
Similiter et mulieres siïbditjp
ut et
muliVrum
si qui non oredunt
conviTsationem
_ I
. ^ i . 1 i/ç tjuior « / W.: . ii(Ar).
42.
•• .
L: inoTiTtvoyjtç.
24. B: Vfiùir. I.T' tzvrS.
13.
14.
16.
19.
kAB(;ST*
nBCT: 9toC
.+ (.
20. I.Tf (p.
.
Jun.
)
:
xafii) nafà
n^iati.
9.
2;i.
13.
gncur
1. |,T
A
I.T: Tthtytifttrot.
*.
(.•
cau«i d«
») K^f^;^^orrm.
:
yàf.
Pierre, , 13 — III, 1. 407
II. Vie SAlnte (II, 11 -V). — i' Devoir» enter» tou» ill, ii-IV, 7).
qu'au lieu de vous calomnier comme Eccli. 19, î. La conformité de ce passage avec
Gai. i. 17. XIII, 1-8. le cha-
pitre de l'Epitre aux RomaïDs ne saurait être for-
Oi.
des malfaiteurs, vous considérant par ProT. H, î;
11. 4,
tuite. Cette coïncidence nous prouve que saint
n, 10. Pierre avait connaissance des écrits de saint
vos bonnes œuvres, ils glorifient Dieu Mat. 5, 16. Paul.
Lac. 44.
au jour de sa visite.
1!•,
'^ Soyez donc soumis à toute créa- Polestati 13. Toute créature humaine. Le mot fjrecxTÎtnc
tiabjeclio. peut signifier institution, dignité, tout pouvoir
ture humaine à cause de Dieu soit ^^j 5^,i"* ;
légitime.— Soit au roi. Saint Pierre recommande
si vivement la soumission aux magistrats civils,
au roi, comme étant au-dessus des ^^<5^ "^",; pour qu'on ne put accuser les chrétiens de fomen-
ter des séditions, d'autant que les Juifs, même
autres, '^ soit aux
gouverneurs, ^,f*i,**• convertis, avaient peine à
se soumettre à d'autres
comme envoyés pour la puni- ^,",; i^; lois que celles de Moise, et qu'un certain nombre
par lui
d'hérétiques prétendaient que Notre-Seigneur
tion de ceux qui font mal, et la louan- JpetSfti. avait affranchi ses disciples de toute dépendance.
ge des bons; '^ parce que telle est la ^'^>i6''''
volonté de Dieu, que pratiquant le *g2.Vî3''
bien, vous fassiez taire Tignorance ^^^\^li
16. Faire de votre liberté un voile à votre ma-
des hommes insensés '^ étant libres, ''jP^J'J:*• lice;
;
c'est une fausse liberté que celle qui est
nojj pour faire de votre liberté un ^,^ jj'jj elle-même l'esclave de la corruption et des mau-
vais penchants de la nature.
voile à votre malice; mais comme j^i^,^>,'^j.
des serviteurs de Dieu. ^'^ Rendez |^^V(),sî".
honneur à tous aimez la fraternité
; ;
^^ Car cest un mérite, si en vue de ^^^-.^*^• moin de sa patience à supporter les peines et les
ret.4,i4-i6. souffrances injustes.
Dieu, quelqu'un supporte des peines, '
.
&,9• •
uva- sine verbo lucriiiant,
'^
inonrevattVTtç îk considérantes =•
i
&.
vcslimentôrum cultus * sed qui .il :
,
spéetu Dei locuples.
^
&
',,
, &, , &-*
^
ini
ai yvvcûxsç ai
lieres,
^ Sic enim aliffiiando et sancta* inu-
sperantcs in Deo, ornabant
subjéctaj prôpriis viris. • Sicut Sara ob-
s<
&
, , ^^ . diébat Abraba*,
cujuseslis filia?
--
OUI
' ' Viri similiter cobabiti'inles sccunduin
Oi
sciéntiam, quasi infirmiori vasculomub•
,
bri imparticntes
.
,
, * -
(-
herédibus
tur orationes veslra^.
* In fine autem,
grâtiiiî vita• uf non impedian
omnt-
:
.iiiamines. coni-
.
ât
,,
Duoifnovt^,
-, patiéntcs, fraternitâtis amatores. miséri-
, ^ cordes, modésti, humiles :
' non reddén
-
' &, tes malum pro malo, nec malediclum
maledicto, sed econtrario benedic«'nles
quia in boc vocati estis, utbenedictioneii;
pr•
**
,, ^ * '
*^ oi
-
Declinet a malo, et faciat bonum in-
* '
etauresejus
autem Domini
:
*^quia
,;
&
,
'
uyad^ov
,
*''
9 &,
^^
^'^'
iàv
«-
*' Et quis est qui vobis noceat.
a?mulatores fuéritis?
timini propler justitiam, beâti. Timoreni
autem eorum ne
turbémini,
sancliiicate
**
in
•*
timuéritis, et
Dominum autem Christum
Sed
quidpa-
non con-
boni
^
..
3. L (* i^f/wr) : (pro ). 4- Mniklaïul. : (sor. m.) SJ.r* OI. \- .: (. ftm.
Mang. «oo/ioç (quod siihaiidiri pos-
tîr9ftU7toiç. :
15. ,: X^iojôy (|)• 9.). \• (ail.) .
sil, * Ur9ç.). Wakef.
9tor.(}• BLT':
et
T. H* oî.
:
3. ABCLT: tl(
ivll.
èynOTTr.
:
(: .* {',
owmI. et
: ^-
èr*.). 8. (
Grec • que leur parure ne «oit point celll
III. '. :
''^"' "•'*•
femmes, *^
en considérant votre con- Act. 16, I ;
Î4. H.
duite chaste, jointe à une crainte res
pectueuse.
2 Quelles n'aient pas au dehors e.omaiu». 3. Une chevelure habilement arrangée. Voir plus
haut la flgure de I Timothée, 11, 9, p. 289.
une chevelure habilement arrang-ée,
ou des ornements d or, ou de riches icor. n, u.
4. Dans l'impossibilité où nous nous trouvions
vêtements pour parure, ^ mais au de- ,cor.4, le. de rendre en notre langue la lettre du texte sacré,
dans, l'homme caché dans l'incorrup- i^^r^ifj. nous avons dû cherchera reproduire fidèlement
la pensée de l'Apôtre. Ainsi l'expression au dedans
tibilité de l'esprit calme et modeste, r^7%*;. répond au mot cœur du grec et de la Vnlgate
(Glaire). — L'homme caché; c'est-à-dire l'homme
qui est d'un grand prix aux yeux de '^^It, intérieur. Voir la noie sur Romains, vn, 22.
Dieu.
•'
Car c'est ainsi qu'autrefois les ^et^piLn.
saintes femmes, espérant en Dieu, se
paraient, étant soumises à leurs ma- s pm.
ris. Telle était Sara, qui obéissait
^
33/îoV
3-1.
i.
(î.
10. Cf.
Telle était Sara. Voir la note sur Genèee, xxi,
Hébreux, xi, M.
^^^ii
aucune crainte deux, et ne vous en-^V^iJ'•
troublez point. '^ Mais glorifiez dans lo. Mais glorifiez dans vos cœurs Cette tra-
''t'^t
vos cœurs la sainteté du Seigneur duction de fiossuet rend parfaitement l'expres-
^^^:l sion qui, dans la Vnlgate comme dans le grec, ré-
Jésus-Christ, toujours prêts à satis- pond à l'hébreu déclarer. proclamer safni {Glaire).
^coÏ'"'
faire quiconque vous demandera la tIcVT
410 Pétri, III, 16 — IV, 4.
II. I>e Mnrtltate vit» (II, 11 -V). — f" •4 mr^m omnea (Ht it-tVf
,
7J,
, **
iv fXnidoç, VOS rationem de ea, qua* in vobis est.
.
xtti
-
ayvv^iZaiv ' quod détrahunt vobis, confuridântur qui
&TV
^ &,
'
, &
^
-
iv
^,
calumiiiànlur vestram
conversationem.
*^ Méliu.s est
bonam
enim benefaciéntcs
in CbriNt•
&
. &, ,
,&& ,
'""
vohmtas Dei
ciéntes :
velit) pati
*" (]uia et
&, &,,
^ao, injûslis, nt nos oiTérrct Dco, mortiticàtus
quidem carne, vivificâlus aulem spirittt.
'
*^iv
ix'vy ^^&
^
iv (fvkaxfj "In quo et bis qui in carcere eranl,
& '( )
spiritibus vëniens pra;dicâvit :
'° qui iii-
-
iv créduli fiierant aliquando,
tâbant Dei patiéntiam in
cum fabricarétur arca : in
quando expec-
diébus
qua pauci,
, id
' est, octo ânimre salvfr factai sunt por
, && ^*
, -
aquam.
2' Quod et vosnunc similis forma• sal-
' ,
( non carnis deposilio
&
vos facit baptisma
'
ina '[
&)
^^
sordium, sed consciéntia' bonœ interro-
g/ilio in Deum per resurrcctiônem Jesu
:
ovçavéïv,
•
xai .& ^eot, Christi.
tiens
cerémur
mortem
^'^
:
Qui est in déxtera Dei, deglu-
ut vitœ aBtérnœ berédes eiB-
proféctus in cœlum, subjéclis
sibi ângelis, et potestiUibus, et virtiitibus.
,
t
^£,
& ^ -' &&'
&
qui passus est in carne, désiit a peccâ-
-
. '^^ toV
ini- tis : ^ ut
sed voluntati Dei, quod réliquum est
jam non desidériis hominum.
in
& ,3^,',
.
carne vivat témporis. Suilicit enini pra?-
, ,-
•'
* ^hv
&
&,
",
xai
consummândam, bis qui ambulavérunt
in luxuriis, desidériis, vinolénliis.
sationibus, potationibus, etillicitis idol
rum
'
In
cultibus.
quo adminintur non concurrent i-
eamdem luxtirise confusi
comee-
. .. \
4«». Arec modestie et rr\ >et
.
'
9Hot. 18. NACT*!.:
( rcll. * mit.)
U
s. Ntôt
19.
(.: iv
.s.; II PI. Il, !).
^)
20.
.
nABCGST:
àniSartr.
(pro Ir ^):
cil.
âirt^tdixno.
Jutl.
procodenl dan.» logrrc. -
de vous, ("trcf • |M>ur le n
comme des malfaitrurs •.
,.. i.
:
'« toutefois, avec modestie et respect, l(i. Afin qu'Us soient confondus. Saint Justin,
proV.'i"'n•
Apol., I. 16, nous apprend que beaucoup de gen-
conservant une bonne conscience, *î^^•^'"" tils se convertissaient à la vue de la patience et
de la douceur des chrétiens au milieu des persé-
afin qu'ils soient confondus pour le TTtlV.'s." cutions, et de leur bonnétcté dans l'exêcation des
mal qu'ils disent de vous, ceux qui contrats.
le Lhrist.
*' Car vaut mieux souffrir (si ,^^^"^5^
il
;
quelle alla porter aux àraes des justes l'heureuse
avaient été incrédules autrefois, lors- b^ij.el nouvelle de leur entrée prochaine au ciel. Plu-
que aux jours de Noé ils se reposaient som! j/j-s. sieurs de ceux qui avaient fermé lOreille aux
avertissements de Noé, dans la pensée que Dieu
sur la patience de Dieu, pendant différerait toujours de les punir, quando expecta-
qu'on bâtissait l'arche dans laquelle bant Oeipa/jeniiam, ou bien, selon
le texte grec, lorsque la miséricorde divine atten-
peu de personnes, c'est-à-dire huit dait leur repentir, quando expectabat Dei patien-
tia, s'étant convertis avant de périr dans les eaux
seulement, furent sauvées par l'eau. du déluge, eurent la joie, après avoir échappé à
-* Ce qui vous sauve maintenant **|^^' la damnation, de contempler la gloire du Kils de
Dieu et de recueillir le fruit de ses mérites.
vous-mêmes, c'est un baptême sem- 20. Par Venu. Les eaux du déluge sauvèrent en
blable non pas une purification des
: luVi*, 3». effet la famille de Noé en soulevant l'arche, et en
l'empêchant ainsi détre submergée Glaire).
souillures de la chair, mais l'engage- rSî , *'.
il. Un baptême. Le baptême est semblable au
déluge sous le rapport de l'eau employée pour
ment dune bonne conscience envers coioe.?, is.
Ogurer la grâce qui purilie l'âme, et qui, en la
Dieu par résurrection de Jésus-
la puriGant, lui procure le salut. — L'engagement:
littéralement interrogation, mot qui se prend
Christ, --
qui est à la droite de Dieu, ^J| ^^*"• aussi quelquefois pour la promesse que l'on fait,
l'engagement que l'on prend â la suite d'une
après avoir absorbé la mort, pour ^**c^'iî• question. .Ainsi saint Pierre fait allusion, soit aux
que nous devinssions héritiers de la ^'^%• J questions que l'on adresse à ceux qui se présen-
tent pour recevoir le baptême, s'ils sont bien
vie éternelle et qui est monté au j^'^g'^
; résolus de renoncer au démon et à embrasser la
M»t.»i,s4. foi chrétienne, soit aux promesses solennelles
ciel, les anges, les puissances et les que ceux-ci font en réponse à ces questions
vertus lui étant assujettis. (Glaire).
IV. 1. Celui qui a souffert en sa chair cesse de
IV. * Le Christ donc ayant souffert '^"bC""' pécher: celui qui s'est réellement imposé des sa-
pour nous en sa chair, armez-vous """dl^,"" crifices par son renoncement et sarompu résistance au
péché montre qu'il a réellement avec le
aussi de la même pensée: car celui I)éché; il y a analogie entre lui et Jésus-ChrIst
'
souffrant, juste lui-même, pour les injustes
qui a souiiert en sa chair cesse de icor. 9,s7. (Glaire .
60'
^
II. Oe
^
«aaeUtate
XQiyai
«/
(II,
xai
Pétri, IV, 5-19.
11. V). —r Onictm mrem fk^trmm €IV, êt^Vj.
nem, blasphémantes.
et morluos.
* Qui reddent ra
.^ '-
iva (^v^^a}nov tuis ovangeliziitum est : ut judicéntui
ai vyfrmtTi '
quidem seciindum homincs in carne, vi-
^
.
/.
,, Ante ômnia autem, muluain in vo-
^
&,
•*
,,-
:
^^,
&,
,
, ''
&' ' '
in altérutrum illam administrantes, sicut
boni dispensalures multiformis j(rati;r
Dei. " Si quis loquitur, quasi sermone-
&
. ,rj
Dei si (|uis minislral, lanquam ex vir-
:
,
^
'
, *
,
,&
&,
.-
-', "^
*^
ttj
tum cuiestglôria
sœculôrum
:
'
ut et in revelatione gloria; ejus gaudealis
.,
^* exultantes. ' Si exprobr.-^mini in nômin•
, & '
Christi, beâti éritis quûniam quod est
honoris, gloriœ, etvirtiitis Dei, et qui est
:
-
ejus spiritus. super vos requiéscit.
'-
^'^-
^
.
17. nAT»• o.
.* '. '.
.
7. Du feu ardent, r.rec du hrasipr qui
• . LT» . \m\J: 14. : . est CD
:
-.
8.
9.
i3.
14. G'
NABLT:
Ma9à.
SLf (. âJl) m. ,/4. .*
vous
!.
•.
r.rec : •
eux, m«i^
bien <iau.,,.., «,,,,
Hct
:
outragr^s |K>ur le
i-nr l'l• Huni
lUHoranl
..<
nom
.1.' i,-ioire
.
l
<tu
cstj
cles. Amen.
*- Mes bien-aimés, ne soyez pas In passio-
nibus sao-
surpris du feu ardent qui sert à vous dendum.
Rom. 8, ÎS.
m Gai. 6, 14, 17
î, 19.
Act. 6, 14; 14,
1,
^^
II. Maeiltat• tIub (II, 1 1- V). «<> •/)!««<• mrem flmtrmm fJF, •• f).
/£ & <
,
paliuntur sccûndum voluntétem Dei, ii-
^ ^'.
xTiairj déli Creatori comméndent animas snas
iy in benefaclis,
"¥. iv V. * Seniores ergo, qui in vobissunl.
^^, '
' ,- roi; &,
'^-
obsecro, consénior et leslis Chrisli pn^
sionum : qui et ejus quje in futuro rev
lànda est, gloria; Communicator * pâsci-
te qui in vobis est grepem Dei. provid»
:
&, -
;
^ '
^.9-- «<
^'
-
Deum nequc turpis lucri gràtia, sed v•
lunti'irie
:
^ ncqueutdomin^intesin cleri-
:
-
'
sed forma facti gregis exanimo. ^ Etcui,
appariierit princeps pastorum, perci-
^., ,
piétis immarcescibilem gloriic coronarn
'~')
^ &,
^ Similiter adolescentes subditi estoi
senioribus. Omnes autem invic<im humi-
/ litàtem insinuâte, quia Deus supt-rbis ro-
d- sistit, bumilibus autem dat gràtiani.^ \\u
**
miliamini igitur sub polénti manu Dv\.
&,
^, ' -
ut vos exâltet in témpore visitationis
^^
. , '
'
' omnem
ciéntes in
vobis,
soUicitiidinem vestram proj
eum, quontam ipsi cura est <!
&
:
^. ,
Trj :
,'
& *^)
-- &
vestrœ fraternitiiti fieri.
^) ,-
. ''
ficiet, confirmabit, solidabitque. Ipsi
gloria et impérium in sa'cula scpculorum.
Amen.
^^ '' Per Silvanum fidélem fratrem vobi>
jdul
^^ 9:. . : '
( ' ut arbitror, bréviter scripsi obsecrans :
^ &,
iv -
et contéstans
Dei in
iO. .:
banc esse verani gnitiam
qua statis. '^ Sah'ttat vos ecclési
5.
'* ;«7. )
LT
*!.
(*
NAPLf
:
(•, m.) t
:
(pro
(p.
et
Sr.
>.)
:
(•
oL LT* -
*«•«'•; ««'«
Jt UtllUJOft.
U.
12.
I.T•
nABLT:
17 Soia Mc).
flri»f
HT'*
n/ijçtçf», o9ertian.
TcJr . xi;
I
I Pierre, V, 1-13. 415
II. Wie sainte (II, 11 -V). — 9° Devoir» «nvers tes ehréUenm (IVt S-F>.
. s,
3,
du divin maître (Marc, x, 4i Cf. Matthieu,
XX, ^}.
qui nous a appelés par le Christ Je- j,e. 1, 17. non habet terminum >. Saint .Augustin, <»t Ps.
cxMi. n. 3.
sus à son éternelle gloire, après que Wii.i',îÎ
vous aurez souffert un peu de temps, Ic^i'l'u.
vous perfectionnera lui-même, vous j'ibi. t'.M;
vous affermira. " A lui la
fortifiera et
gloire et l'empire dans les siècles
des siècles. Amen.
*'^
Je vous ai écrit brièvement ce *•'^;"*" lî. Par Silvain. C'est prolwblement le Silvain
ou Silas, compagnon de saint Paul. Voir la note
me semble, par Silvain. notre frère sur Actes, xv, — La vraie grâce de Dieu. La
vraie voie du salut, celle que
.
fidèle, vous suppliant et vous pro-^^^xhÎ.";"' vraie religion, la
nous vous avons annoncée, et dans laquelle vous
testant que la vraie grâce de Dieu ^ ^,'!' persévérez, malgré les persécutions qui vous ont
été suscitées (Glaire).
est celle dans laquelle vous demeu- ^""^ ''
*'
rez fermes. '^ LÉglise qui est dans p^ip.»,M. 13. Par Babylone, tous les anciens, suivis de la
» 1 ,-,
° ' Colos. 4, 10. plupart des interprètes catholiques, et même de
Babylone, élue comme vous, et quelques protestants très célèbres, tels que Gro-
416 Pétri, V, 14.
—
(..
11. De saiicUtate Tit» (II, 11•¥). «<> Of/IHm ergm frmtrem CtV, &• >.
txXexTTj xai ^^*jianâ- quae est in Babylûne coelécta, et Marcu
&£
\ meus.
El- '^ Salutâtc inviccm in ôsculo
dkXt'kovç tv filius
.
cor. le, jo.
J Cor. lî, li.
&, . appelle son fils, parce qu'il l'avait engendré à
Jésus-Christ, en le convertissant, qu'il l'avait
instruit et qu'il le regardait comme an de ses prin-
tous qui êtes dans le Christ Jésus. j<».*i7%i.'
cipaux disciples (Glaire).
Amen.
INTRODUCTION
que rapporte la tradition, que saint Pierre s'est servi de divers secrétaii'
pour rendre ses pensées. Des auteurs du second siècle ont nommé saim
Marc et Glaucias comme lui ayant servi d'interprètes. Peut-être Silvanut)
a-t-il été son secrétaire comme son messager pour sa première Epitre. ^H
Comme les hérétiques qu'il combattait dans sa première Epître conti-
nuaient à nier la nécessité des bonnes œuvres, saint Pierre, averti par Notri
Seigneur de la proximité de sa mort, crut qu'une seconde Lettre, laisi
comme son testament aux fidèles dont il avait la confiance, serait le mo^
le plus efficace pour les détourner de l'erreur et les maintenir dans la boi
voie. Telle est l'idée qui a inspiré ce dernier écrit. Le Prince des Aj)ôtres
se contente pas de condamner l'erreur et de la flétrir il
: démasque U
INTRODUCTION A LA DEUXIEME EPITRE DE SAINT PIERRE. 419
PETRI AF0ST0L1
SECUNDA
^ ,,
. I. '
Simon Petrus, servus et apostolus
* . 73-9•-
Jesu Chrisli, cosequàlem nobiscum
iis <|ui
. '^
{^
& -- cognitione Dei et Christi Jesu Domini
nostri ^ quomodo omnia nobis divin
:
' , '--
suœ, quœ ad vitam et pielalcni
virtiïtis
oui donâta sunt, per cognitiônem ejus qui
,9^, &&
xut
*
xot-
vocâvit nos propria gloria et virtûte.
Per quem muxima et pretiosa nobis pro-
••
,/
vinœ consortes natura* fugiéntes eju- :
- ruptionem.
,'
^
-
,
tes, ministrâte in fidc veslra virtutem, in
,
virtûte autem sciéntiam, '^
in sciéntia au-
,^ TJj
*
^
^
,&,
. , , -- ^^
, ^
&-
xa&i- perent non vacuos. nec sine fructu v<
:
^^.
:
j<:
i.
«*(
BLT:
6»*.
^»>»
2s. * . .).
{Grot. * nerf.
te 9. .
».
LT: V**»"»
9.
S^à
NAGST:
T. malûr ffyiar
10-
fitfi
NAL: :.
-">flot*f
»
i\
w(
). :
ri. cl : îiitf io'lfl »• e^"B» ^«* ">y t2. 3. NAT*t
* Car
ces choses sont en vous et
si
vocal io
Certa 8. Vous ne serez pas dépourvus... Saint Pierre
insiste sur la nécessité de pratiquer les vertus,
y dominent, elles feront que vous ne per bona alin de réfuter les hérétiques qui prétendaient
opéra.
serez pas dépourvus et sans fruit que la foi sufQl pour le salut.
( . -
, ** ^
. * '
l'utr
.
II
] sïçoêoç
xvçiov
Pétri,
dei
~
, 11
ChristUaB doetrlaae ruBdameai•
—
bitis aliquândo.
II, 1.
(1).
,,,
XCUOV âè
tj
'
&. *^ jài-
-
^-
commonére de his
et confirmûtos vos in pra;scuti veritâtc.
^^
in
Justum autem
hoc
:
ârbitror,
tabernàculo, suscit;ire
et quidem sciéntes
quâmdiu sun
vos in
-.
^^ xuî signilicâvit mihi. *^ Dabo aut<*m operam
,* &
** i^uxo- *^ Non enim doctas fabulas secuti, no-
-
* xai
tam fécimus vobis Dômini
Christi virtiitem et prœséntiam
nostri Jesu
: scd
&
, .
/&
^ - ''
xai
^
'
',
*^
-
-
speculatorcs
''
facti
Accipiens enim a Deo Pâtre honoreii
et glôriam, voce delapsa ad eum huju--
cémodi a magnifica glôria : Hic est Filin
meus dilét'tus. in quo mihi complàcui
,/ **xui
,
,, - '
cum ipso in monte sancto.
''
Et habémus firmiorem prophéticum
sermônem cui benefacilis attendent»
:
', ,
xai donec dies elucéscat, et lùcifer oriiUm
&-^.&. ,&7'
^"
in cordibus vestris :
*" lioc primum in-
quod omnis prophetia scrip-
--
telligentes,
^'
tune propria interpretatione ii lit.
, ^
II•
-
, % -
d
aliquândo prophetia
inspirâti, locûli sunt sancti Dei honiines.
in
II. Fuérunt vero et pseudoprophéta•
'
à
14. L'enlèvement. Le mot depositio,
cette
dès les premiers temps pour exprimer la
que bientôt se fera l'enlèvement de^^^s'/is^ mort ou la séparation destidéies, parait emprunté
Épître. — Comme Notre-Seigneur Jésus-
,
ma tente, comme Notre-Seigneur ''*'"'"•'• Christ me Ca signifié Jesus-Christ av;iit prédit à :
. 1 1,
• Î6, îî. > ,
tre la puissance et 1 avènement deA^t. s:?. 1,
Car il reçut de
. - j-
^ '
/- -1 1 Mat
Hebr.
17, 1-9.
i, s.
. Delà gloire magnifique; c'est-à-dire de la
nuée où la gloire de Dieu parut avec un grand
Dieu le Père, honneur et gloire, Mat^u.ir-is. éclat (Glaire).
faites bien d'être attentifs, comme à^^v^.'s!"*' Apôtres, et à qui les .\pôtres étaient obligés de
dire pour les convaincre Ce ne sont pas des
une lampe qui luit dans un lieu obs- 1^^ i"' ij. :
dnL•tav.
, ,
^ &.&- '
II Pétri, II,
, . ,-
luxurias, per quos via verilâtis blaspho-
' ty mabitur ' et in avaritia fictis vorbi^
:
,
jam olim non cessât, et perditio eoruni
, &
' ,
',
*
-Ei
non dormilat.
^ Si enim Deusângelis peccunlibus non
^xai
2, ,
^^ <
* in tàrtarum tràdidit cruciandos, injudi-
cium reservari et originali nuindo non :
•"'
] &, '
(* ,^^-
',
-
( ''
^
*xai
pepércit, sed octâvum Noë justitiœ pra>-
conem
piorum inducens.
custodivit, diluvium
Et civitàtes Sodo-
monim et Gomorrhœoruni in cinerem
rédigens, eversione damnâvit exémplum
eorum qui impie acturi sunt, ponens
'et justum Lotoppréssum a nefandoriin
*
mundo
:
im-
-
, uxorj 6
)'^',
iv
-- injuria acluxuriosaconversatiôneeripuit
* aspéctu enim, et audilu juslas erat
:
.,
^ hûbitans apud cos qui de die in diem
'
-
^^
-
^,
*»'
**
tnt-
bant.
tione eripere
dicii
"
reservâre
autem eos qui post carnem
Novit Dominus pios de tenta-
in
*" mapi
concupi^
domina-
tionémque contémnunt, audaces, sibi
,
: fortitiidii
, cum
et virtiite sint majores, non portan;
&,^-
advérsum se execràbile judicium.
*^
, Hi vero velut irrationabilia pécor.i
''*
&&,
naturâliler in captionem et in perniciem
-
'
, -
*^ -
in bis
mercédem
muntes
quœ ignorant blasphémantes
corruptiône sua peribunt, *'percipiént(
injustitiae.
diéi delicias :
voluptiHem existi-
coinquinatiunes,
in
il
(/.
2.
3•
4.
8.
KABCG
Valck.
*: (.
^oL•oivB
^*.
BL* . 9.
^.
:
rell.
»
').
:
fiât•
ABCI^:
daelytimç.
Cpr. ni.)
aetfOiç.
-:
^
LT:
^.
il. \*•. Grec
8. (ircc
• mais les prêripitant dans l'abin
. .)
le grec.
.:
H. ALT** 10.
.
ii. Ix grec a en plus a la (in : • devant le Ni
12.
^.
13. LT:
(pro ip9af.).
(S:
]/: avrwy.
cl : gneur •.
li. Dc*l»nè» naluretletnent
a périr. Grec
riels'
: •
ù devenir une protr
qui ne suivent que la nature (msi
et qui sont faits pour (ire pria cl détruits •.
II Pierre, II, 2-13. 425
II. Condamnation des hérésiarques (II)•
Seigneur qui nous a rachetés, et de la vie future (v. 3), et propageaient le vice par
le
leurs paroles comme par leurs exemples. Quoi•! u'il
attirant sur eux une prompte perdi- ait surtout en vue les taux Docteurs de son temps,
J Tim. 3, 6. ses paroles portent plus loin; et comme il parle
tion. - Et beaucoup verront leurs dé- AcU9, 2;19.9. au Tutur. il est u croire qu'il embrasse dans sa
Kom. S, U. pensée la multitude qu'il prévoit des hérésies du
règlements, et par eux la voie de la Tim. 6, 1 I.
second et du troisième siècle. Ce qu'il ditcoiivieDt
vérité sera blasphémée. ^ Et, dans Multos même en grande partie aux hérésiarques de
««ducenl. tous les temps.
leur avarice, ils trafiqueront de vous Tit. 11. 1.
Bom. 16, IS.
au moyen de paroles artificieuses Luc. 10, 47. :
Cor. 11, 13.
leur jugement déjà ancien n'est pas Bom. 16, IS.
G«l. 6, II.
interrompu, ni leur perte endormie. î Tim. 3, 1-9.
4. Dans {'a6im«,- littéralement dans le tartare,
* Car si Dieu n'a pas épargné les Ira Dei in
maloa. mot que saint Pierre a pu employer pour e« pri-
anges qui ont péché mais si, char- Job,
;
4,1 S. mer l'enfer, puisqu'il rend parfaitement l'idée
Jud. 6. que la religion donne de l'enfer. Il l'a pris sans
gés des chaînes de l'enfer et pré- î Eph. î,
Pet î, 17.
î.
doute des Juifs hellénistes devenus chrétiens
Mat. S. 1« (Glaire).
cipités dans l'abîme, il les a livrés ÏS, 13.
;
mes et de leur vie dissolue, * (car Hebr. 13, 2. 8. Ce verset forme évidemment une parenthèse;
P«. 17, S7. c'est pour cela que nous l'avons enfermé entre
il était pur de ses yeux et de ses Judith, S. S,
des crochets (Glaire).
Lac. 6. I,
blasphémant ce ne connais-
qu'ils
Rom. 1, 27.
sent pas, périront dans leur corrup- Jud. 12.
Eph. .i, IS.
tion, *3 recevant ainsi le salaire de Ecole. U, 10. 13. Souillures et saletés, pour pleins de souil-
Eccli. 18, 30. lures et de saletés; ce qui est bien moins éner-
l'iniquité, regardant comme jouis- I8. 3, 9. gique (Glaire).
1 Thés. 5, S.
sance les plaisirs d'un jour souil- :
426
/ (
, -, ,
II Pétri, II,
II. CoBfutantur h»reM>•
14 — III, 2.
(Mil)•
&
êv tinarouç maculée deliciis affluantes, in convivtie
<>9-
,'
rot riiîy, ' '
suis luxuriantes vobiscum, ** oculos
^&,
,
& yt-
habéntes plenos adullérii,
dclicti :
, ^
'* derelinquéntes rectam
,
*^'
dictionis filii :
-
.,., -
ilôtxiu; Bosor, qui mercédem iniquilâtis amavi
f/iovfj
^'^
&
tiam.
Hi sunt fontes sine aqua et nébulie
-
'^ *''
-
,
,
,^ •,-
*^•/
turbinibus exagilatœ, quibus cab'go tene-
brâruin reservàtur.
tatis loquéntes, pelh'ciunt in
carnis luxiiriaB eos qui
giunt, qui in errore conversantur
'* Supérba enim vani-
pâululum
desidériis
:
eiTu-
*' li-
, cum
,
*^ berU'item illis promitléntes, ipsi
,. -
-•"/il Si
xui mundi in cognitione Domini nostri et
Salvatoris Jesu Cliristi, bis rursus im-
superéntur facta sunt eis po<-
--
plicâti :
,
&.'
enim erat illis non cognoscere viam
. , ^* sum
est,
converti ab eo.
sancto mandate.
quod
*-
C'ants revérsus ad
illis
,,
illud veri provérbii
' :
, , ^-
suum vomitum : et : Sus Iota in volutâbro
luti.
III. III. * Hanc ecce vobis, charissinii.
secitndam scribo epistolam, in quibus
'^
veslraméxcito in commonitionesincéram
' mentem
pra'dixi
:
* ut momores
verborum a sanctis prophélis.
sitis eoruni qu
ci
.
aposlolorum vestroruni, pr.-eceptorum
4• : '.
-.
ytYtutofidr^'.
m.) *:
Bftoo. 17.
. .
N.VnCO
V, roll,
ARL:
:
NABCii
(pro
icll.
re<p.)
1;>.
* ;»•.
«ai
Heiltl.
H\\i
|(
(.
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2- I.In.M»*•.
Hol>r. ni, 1. Al.
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uo«i.).(î: àailyeiaç.
tfriyorrai.^ Ml.
Ar.f). 18.
{', ivll.
(pr. lU.) W'P*
'. rell.
Kl.'l'lW: àno~
«cl. 20. I-Tf (p.
i^Uiriil vrainjcnl I• in
lVK«reiiioiil ..
^ ix^ .
1rs, qui' jr
«Vf.) .'2.[. 1; (: tti inlott
ni. : /' j,/i• t . .
i
II Pierre, , 14 — III, 2. 427
III. Réfutation des hérésies (III)•
pour eux de ne pas connaître la voie Mat. 21, 32. été moins criminels s'ils n'avaient jamais connu
Jad. 3. la vérité; car ils n'auraient pas eu au moins à
de la justice, que de l'avoir connue Joh, 4, 17.
se reprocher linfidélité. l'ingratitude et l'apos-
Joa. 9, 41.
tasie.
et de revenir ensuite en arrière, s'é-
loignant du saint commandement qui
leur avait été donné. -"^ Car il leur Prov. 20, II.
22. Le pourceau Proverbe attribué par les
Eccli. 1, l.î;
est arrivé ce que dit un proverbe 34, 30. anciens au philosophe éphésien Heraclite.
vomissement » ; et : « Le pourceau
in'
*
&
^TOVTO
'; ,
yiwJaxoyreç, ôrt iXêvaoyrai Dumini
sciéntes
in
et Salvatoris ' hoc primum
* die» nies
^, '^
:
.- ,
& un' -
Ubi est promissio, eut advéntus ojus?
ex quo enim patres dormiérunt, omnia
sic persévérant ab inilio rreaturic.
&
^ ' Latet enim cos hoc voléntcs, quod
,
^
' &
.
^âi'
'
-, cœli erant prius, et terra, de aqua et
per aquani consistens Dei verbe
qua? ille tune mundus aqua inundâtas
^ per
, ^ -., -
terra,
reservâti in
eodem verbo
impiùrum bominuni.
diem
ropositi sunt.
judicii, et perditionis
igni
),
^''^ Unum vero hoc non lateat vos. ch;i-
•^
,
, ^
.&,
] .( ; '^
-
n'ssimi, quia unus dies apud Dominum
sicut
dies unus.
mille anni.
Non tardât Dôminus promis-
'••
omnes ad pœnitén-
sicut
,,
èv
«Cjc^jj (ît
avTJj
^.-
&,
tiam revérti.
in
'" Advéniet autem dies Domini ut fur
quo cœli magno impetu
eleménta vero calùre solvéntur,
autem, et qua? in ipsa sunt opéra,
trânsient.
terra
cxu-
:
*^
, ;&--
réntur.
'• Cum l'gitur lupc omnia dissolvénda
sint, quales opôrtet vos esse in sanctis
*^ conversationibus et pietàtibus, ** expec-
3-
,
tantes et properântes in advontum diéi
,
xai '^JKoi-
Domini, per quem cœli ardentes solvén-
tur, et oleménta ignis ardore tabéscent.
.
, -
'' Novos vero ca^los, et novam lerram
&-,
in quibus justitia habitat.
**
^, '^ I^ropler quod chan'ssinii lia'c l'xpec-
tântes, satàgile immaculâti et inviolàti
*^
&, Et Domini nostri
ei inveniri in pace. '^
..
-
tîoi
7. nCGST':
7ivf{, ^.
:
^ par où le monde d'alors périt ï Pet. I, 5. 6. Par où, littéralement par lesquelles choses;
Gen. 7, 11, SI. c'est-à-dire par les cieux et la terre qui fournirent
inondé par l'eau. ' Quant aux cieux I
Sap. 10, 4.
Thea. 1, &.
les eaux du déluge (Glaire).
3â, 29.
et la terre, et tout ce qui est en elle le. 34, 4.
Apoc. 21, 1.
sera consumé par le feu.
' 'Pais donc que toutes ces choses vanduM.
et -
H. Quels ne devez-vous pas être. Les chrétiens
doivent se tenir constamment le cœur dégagé
doivent être détruites, quels ne devez- Mit. 25, 34. d'un monde fragile qui doit être réduit en cen-
I». 41, 3.
dres, et prêts à paraître devant Dieu pour lui
vous pas être en sainteté de conduite Cor. 11. 1
rendre compte de leur conduite.
29-31.
et en piété, *'-
attendant et hâtant le Job,
14, 13.
jour du Seigneur: jour où les cieux P*. 96, 2-3.
U. 30, 27-28.
embrasés seront dissous, et les élé-
ments fondus par l'ardeur du feu?
'^ Car nous 13. Dans lesquels la justice habite; les élus
attendons, selon sa pro- Cor. 2, 9. 1seuls seront appelés à habiter cette nouvelle
messe, de nouveaux cieux et une nou- Rom. 8, 19 24. terre.
Cor. 31.1 7,
velle terre, dans lesquels la justice Apoe.21,3,27.
la. 6â, 17.
habite.
*^ C'est pourquoi,
mes bien-aimés, Dei 15. Comme notre très cher frère Paul lui-même
patientia.
attendant ces choses, mettez tous vos vous écrit. l\ ne s'agit pas ici, comme l'ont
Eph. 1, 4.
Cotoe. 1, 22.
prétendu à tort quelques-uns, de l'Épitre aux
soins à ce qu'il vous trouve en paix, Tit. 2, 12. Hébreux, qui était à peine écrite et connue en
purs et sans aucune tache. '^ Et î Cor. 7, 1. Judée quand saint Pierre publia sa seconde lettre,
Philip. 4, 7. laquelle d'ailleurs ne s'adresse pas aux Hébreux,
croyez que la longanimité de Notre- Eph. 1, 4.
1 Thés. 3, 13.
proprement dits, mais aux tribus dispersées de la
Gai. 2. U. maison d'Israël. Saint Pierre, en faisant cet éloge
Seigneur est un moyen de salut, Hebr. 3 ; 6. des Lettres de saint Paul, tient à établir qu'il n'y
i
& xod
III. Coafntaatar hvreae* (III)•
(,,
tati
. ,
tv
iv
t oi &- iv
-
xui
vobis, " sicut et in omnibus
loquens in cis de his in quibus sont
qua>dain diflicilia intelléctu, quo; indocti
et instubilcs dépravant, sicut et cfter.is
cpistolis,
&
^'
&,
'
., '
& ]-
*- ^^
ovVy
(,
^
iâlov
vtv
scripturas, ad
nem.
" Vos
custodite :
suam ipsorum
igitur, fratres,
neinsipiéntiumerrore
excidâtis a propria firmitate.
vero in grâtia, et
nostri et Salvatoris
in
**
perdit
prœsciéntes
tradii•
Créscite
cognitione Domini
Jesu Christi.
gloria et nunc, et in diem sternitàtis.
Amen.
Ipsi
16.
18. * ..
ABCLT'» nABLT*: (pro oïç)-
II Pierre, III, 16-18. 434
m. Réfutation des liéréHÎeN (III).
î Cor. IJ, î, 4. a entre eux aucune opposition de doctrine ni de
comme notre très cher frère Paul lui- Marc 13, »7. tendance, maisémulatiuo seulement dans la pra-
même vous la écrit selon la sagesse P«.Pet.11,»; 1 1, 1.
tique de la vertu et le service du divin Maître.
« Paulus in .\postolis niiraïur innoceutiani Petrus
qui lui a été donnée, *^ comme il le
;
1, 4.
in l'aulo miratur sapientiam quanto inagis nos
:
ProT. 10, îô.
mclioreni vitam aspicere decet qui jacemus in
fait aussi en toutes ses lettres, où il Gel. î, 11-U.
infiniis». Saint Grégoire le Grand, in Ezech., Hom.
parle du même sujet, et dans lesquel- X, 2, 3.
It). Toutes ses lettres. Saint Pierre n'a pas pu
les il a quelques endroits ditliciles à avoir en vue dans ce passade toutes les É()iires
entendre, que des hommes ignorants de saint Paul; du moins rien n'autorise à l'adir-
mer mais il suppose que l'Apôtre était Ijien connu
;
et légers détournent à de mauvais de ceux à qui il écrivait et que les Épilres qu'il
avait publiées jouissaient déjà de la plus grande
sens, aussi bien que les autres Ecri- autorhè. —
Quelqueseiidroits difficiles à entendre.
Saint Pierre met les lidelesen garde contre l'abus
tures, pour leur propre perte. que plusieurs Taisaient de divers passages des
*'
Vous donc, mes frères, qui en Iii ^ralia pitres de saint Paul; et leur apprend cette vé-
et iide rité que, pour être inspirées de Dieu, les Écritures
êtes instruits d'avance, prenez garde crescant. ne laissent pas d'avoir leurs obscurités qu'elles ;
à vous, de peur quentrainés par peuvent devenir aisément une occasion d erreur
Ps. 118, 11. pour les particuliers, et que l'Église seule en pos-
Terreur des insensés, vous ne per- 2 Thee. S, 3. sède avec certitude le véritable sens.
1". Qui en êtes instruits d'avance. Comme saint
1 Cor. 15, 4S.
diez de votre propre fermeté. ** Crois- Mat. Î4, 4, 14. Paul dit aux chrétiens de Rome qu'il ne veut que
C0I03. 9-10. 1,
INTRODUCTION
L'authenticité de cette Épître n'a jamais été contestée, et elle ne poun ail
l'être sérieusement. D'ailleurs, il suflit de la lire pour être convaincu que
saint Jean en est l'auteur. S'il ne se désigne pas par son nom ou par ses
prérogatives, il ne s'en révèle pas moins de la manière la plus manifeste. Il
affirme qu'il a été témoin de tout ce que le Verbe de vie a fait lorsqu'il était
sur la terre. Il parle comme étant bien connu de ceux à qui il s'adresse. Il
s'exprime en docteur, en maître, en père. Aux erreurs qu'il combat, on peut
voir l'époque où il a écrit ce ne peut être que la fin du premier siècle.
:
Les vérités qu'il enseigne et la manière dont il les énonce font reconnaîtra
l'auteur du quatrième Evangile. Le fond des idées est le même dans les deii\
écrits et ne diffère pas de celui de l'Apocalypse. De part et d'autre, ce sont 1-
mêmes dogmes la divinité du Sauveur, l'universalité de la rédemption, la
:
en être la préface.
D'anciens Pères ont supposé que saint Jean s'adressait à des Juifs convertis,
résidant chez les Parthes. Mais la Lettre ne fournit aucune base à ce senti-
ment. On n'y trouve rien qui en restreigne la destination elle ne contient
:
nous donner des instructions et des exemples. 11 n'existait donc pas d'Homme-
Dieu. Quant à la rédemption, elle n'avait pas eu lieu non plus. Il est vrai
qu'elle perdait sa raison d'être, l'homme n'ayant pas besoin d'être racheté,
mais seulement d'être instruit car c'était une maxime admise par tous ces no-
;
tychianisme, etc.
Nul écrit ne se prête moins à une analyse proprement dite. On voit bien
néanmoins le but de l'auteur il est à la fois dogmatique et moral. En même
:
JOMNIS APOSTOLÎ
PRÎMA
€&
. ), ,'
^ , . '
Quod fuitab initio, quodaudivimus,
---
quod vidimus oculis
&, . ( xstçsç
S ii^eu-
spéximus, et manus nostrae contrecta-
nostris, quod per-
', -
xai
vérunt de verbo vitœ ' et vita manifes-
tâta est, et vidimus, et testâmur, et
:
& ')
xai annuntiâmus vobis vitam eetérnam, quœ
,
aidinov,
^
, xai
erat
^
apud l'atrem, et apparuit nobis
quod vidimus et audivimus, annuntiâ-
mus vobis, ut et vos société tem habeàtis
:
. ,
&'
*
, . xai
* Kai
rj
nobiscum,
l*atre,
*
et
et cum
l't
''
Kai -
, ''
Ht liœc est annuntiâtio quam audivi-
,. ,
^ , 'un xai
xai
mus ab
niam Deus lux
eo. et annuntiâmus vobis
est, et ténebra' in
: Quo-
eo non
,
'^
sunt ullan Si dixérimus quoniam socie-
*'
«/-
&
((,
., ' xai
fàcimus. ^ Si autem in lucc ambulann:
sicut et ipse est in luce
bémus ad invicem,et sanguis JesuChristi.
: societiitem ha-
,
Filii ejus, emûndat nos ab omni pecc^it
^
« & " Si dixérimus quoniam peccâtum non
. ',
, xai habémus, ipsi nos seducimus, et vérit
,
, ,
. & "
xai
xai
'"'uaV
uffjj
in nobis non »!St. " Siconiiteâmur pecc r
nostra, fidélis est et justus, ut remiti
nobis peccâta nostra, el emiindet nos
omni iniquitâte. "* Si dixérimus quôni
.li•
itai € . iv
non peccâvimus, mendâcem fâcimus e
et verbum ejus non «st in nobis.
3.
5.
LTet
: . inecr.
(p.
luaryav a.
/ioyy.) naï. 4•
(scc.
{.
I.:
m.) AIUIST:
*:
^««•
.
iofanafitr.
: ^y.
T. I.T*
^ (•
.
grec.
4.
?.7.
«>•) ^.
8. ACSLT•: ir /*'
I. '
Ce qui était dès le commence-
est vîla.
Proœmiuni.
Cbrietas Prologue. — i, 1-4.
ment, ce que nous avons entendu, ce Joa.i, 7,Î4. 1 I. 1. Dès le commencement, de toute éternité.
Mich. ï. 5,
que nous avons vu de nos yeux, ce M«t. 17, 5. Voir la note sur Jean, i, l .
Hebr.
que nous avons contemplé et touché 2 Pet. 17.1. 1.
1.
Kom. 10,15,17.
par nos mains, du Verbe de la vie, Lac. 14, 39,40.
- {car la vie s'est manifestée, nous Cor. 15, 5-8. 1 2. Ce verset forme évidemment une parenthè-
J(». 1. 4 1. ;
se, c'est pour cela que nous l'avons
enfermé en-
20, 7-. tre des crocliets (Glaire).
l'avons vue, nous l'attestons, et nous Joa. 4, }. I
Tim. 3, 16. I
vous l'annonçons, cette vie éternelle Bar. 3, 3S.
3. Que notre société... Ces paroles sont comme
qui nous est apparue ^ ce que nous Is. ôî, 6.
;
Zach. î, 10 ;
le résumé de l'enseignement de toute cette Épî-
tre, à savoir : que la vocation du chrétien est de
avons vu et entendu, nous vous l'an- Luc.14,Î4,6. 39. participer à la vie de Dieu, en s'atlachant à No-
Joe. 14
nonçons, afin que vous entriez vous- îi:îl,ÎO.13, 1, ;
tre-Seigneur par la foi et en s'appropriant ses
mérites par une vie pure et sainte.
mêmes en société avec nous, et que Joa.17, II,!0,
îl;14,S3.
./, ,,,-
II• Jêxvia
âixutoy, '^xai
. Dena lux emtt nos erffo Clll lucl• (I,
II. * Filioli
non peccétis. Sed et si quis pcccâverit,
advocàtum habémus apudPatrem, Jesum
Christum justum ^ et ipse est propitiâ-
-||).
., ,', --
:
.
^
^ ,
, ' ', *
^
mus eum,
Et
hoc scimus quoniam cognovi-
in
si mandata ejus observémus.
* Qui dicit se nosse eum, et mandata ejus
, .
^ &, & *
, .,, ^ . -
]
'
(
non custodit, mendax est, et in hoc véri-
tas non est. ' Qui autem scrvat verbum
ejus, vere in hoc charitas Dei perféctaesl
et in hoc scimus quûniam in ipso sumus.
•^
Qui dicit se in ipso manére, débet, sicut
ille ambulàvit, et ipse ambuh'ire.
:
*7/
~
,^, *
iv
/- verbum quod audistis. * Iterum mandà-
tum novum scribo vobis, quod verum est
. -
iv et in ipso, et in vobis: quiaténebra» trans
iérunt, et verum lumen jam lucet.
. ,
" " Qui dicit se in luce esse, et fratrem
, '"
} suum
'° Qui
odit, in ténebris est usque adhuc.
,
diligit fratrem suum, in h'imine
, , ..
:
,,
^' ** Scribo vobis, fih'oli, quoniam remit-
'. , ,
( ,^
/'
, , --
'^ ti'mtur vobis peccâta propter
'^
vistis
Scribo vobis patres, quoniam cognu
eum qui ab initio est. Scribo vobis
nomen eju
,^' /,,
adolescentes, quoniam vicistismulignum.
* '* Scribo vobis infantes, quoniam cog-
' /'
*
,
, novistis patrem. Scribo vobis juvcnes,
.. '- quoniam
in vobis, et vicislis
fortes estis, et verbum Dei man•
malignum.
6.
2.
ABLT*
AL: iauv
ÎTcui. 7. G rell.:
:
'.
4.
.
. [KH]LTe*
tvr.
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11.
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• frères •. — Que
:
^,
"'»' A: amià. AG: iv
' .») . . .
"Vr• 8. H. Stqph. : H. 1.C cuiiuiiciirenic
(pli. f. 17; cf. 1 Cor. vu, 31). 10. nACT: Ycreel <*4»«1(•. - ./
ov« (o. iv 13. écrU •. —
Vous ave^cu
(.: an'
liow. (ou. j. 14)
: ' :
' je vous ai écrit, p^rc».
Hebr.7,>4,».
chés non seulement pour les nôtres, Bom. 34.
;
8,
3,
4.
1, î.
17.
;
.
fisait de le connaître et d'avoir l'intelligence de
ses mystères. A leurs yeux, la science et la sain-
teté étaient une même chose, La vertu
ne contribuait en rien à la perfection, et le péché
n'y mettait aucun obstacle.
vérité n'est pas en lui."* Mais celui 90, 14. 5. L'amour parfait de Dieu. Saint Jean ne veut
lJoa.3, 17;4, pas dire que celui qui acquiert la connaissance
qui garde sa parole a vraiment en lui Joa.
12, 16; 5, 3.
14, S3
ouvrai Dieu devient impeccable, mais il entend
que ceux qui ne se mettent pas en peine d'ob-
;
' Mes bien-aimés, ce n'est pas un Mandatiim 7,8. Le commandement d'aimer le prochain est
Bovuni. aussi ancien que le monde, c'est une loi de la
commandement nouveau que je vous nature même ; mais il est devenu un commande-
écris, mais le commandement ancien 1 Joa. 4,31. ment nouveau par la perfection que Jésus-Christ
Joa. 15, 12.
y a attachée (Glaire).
1 Joa. 3. 11.
que vous avez reçu dès le commence- S Joa. 3.
ment; et ce commandement ancien, Mat. 22, 37,
39, 40.
.
*'JMJ7 ^, tr '^ Nolite dilijçere mundum, neque ea
'•
,
iv &
& ((&,
, .
qua) in mundo
dum, non est chnritas
" quoniam omne quod
sunt. Si quis diligit
Patris
est in
in
mundu,
mun-
eo
)
,
' .
'
«' ^
& ^ & ix
^^
-
xui concupiscéntia carnis
céntia oculorum, et supérbia vitœ
non
'^
est ex
Et mundus
Pâtre,
est,
sed ex
transit, et concupiscéntia
et
mundo
concupis-
: quœ
est,
, ^^
',• , &
rjus.
manct
Qui autem facit voluntàtem Dei.
in œtérnum.
*^ Filioli. novissima hora est : et sicut
. &'
audistis (juia anticlin'stus venit et nune
:
. « ,
,
niam non sunt omnes ex nobis.
''"
Sed vos unclionem habétis a Sancto,
"
&, «' et nostis omnia. '* Non scripsi vobis quasi
&, .
, ; ^^
^-
nùv
-
ignorântibus veritâtem, sed quasi scién-
tibus eam et quùniam omne mendûcium
:
,
. ,
tus?Hicestanticbristus, qui negat Patrem
et filium. '^^ Omnis qui negat filium, lu
patrem babct qui confitétur Filium,
,
^^
. : <
'
,. ,' - iav
Patrem habet.
^* Vos quod audistis ab initio, in vobis
, ],, '
^^ ^'
Et vos uiiclittiieiu »|uaui a».v<|M-,
,, ^-
ab eo, mâneat in vobis. Et non necés-
habétis ut aliquis doceat vos sed sicui :
'^,
,, , .
^^
^^ //<
m' no,
unctio ejusdocot
est, et
cum
^"
vosde
non(!Stmendàcium.
vos, manéte in eo.
Et nune,
omnibus,
Et
etveruni
sicut docuit
iib'oli,
«t
15•
18.
ACT:
LT* •
«Vf» (^i^W
UCT:
;
».^. «»:
roC ^ .
I»» : I
1": Vm
nABOT*:
i!,r
fittrt.
" '•' ""
Jean, II, 15-28. 439
. Dieu est lumière; viTome eu enfants de lumière (1, 5 -II).
*^ N'aimez point le monde ni ce 15. N'aimez point
le monde... • Dédit tibi Deus
^2ëdV* omnia ista,ama
illura qui fecit... Si autem anio-
qui est dans le monde. Si quelqu'un "'"î; Vi'• veris neglexeris ireatorem
haec... et nonne
tuus amor adulterinus depulabilur?... Sit modas
aime le monde, la charité du Père j'ïim^'s"; propter creatorem, ut non vos illigent isia dilec-
n'est pas en lui. '* Parce que tout ce ^l^^'/i tione; ne ad fruendum Imc ametis. quod ad uten-
dum habere debelis>. Saint Angustin,*» hune lor.
qui est dans le monde est convoitise ]^e.V**s. id. Convoitise... <AdcoDCupi$ceniiamcarnis per-
tinent illecebra* voluptatum, ad (Oncupiscentiam
de la chair, convoitise des yeux, or- ^lS";'; ocalorum nugacitas spectaculorum, ad ambitio-
gueil de la vie or cela ne vient pas iii^V^^*». nem saeculi insania superbix •. Saint Augustin
:
.
De Symb., lib. m, J.
du Père, mais du monde. '"
Or le \'^^^ 7%',°•
c'est la dernière heure. '^ Ils sont M.t. 13,4-. 19. Ils n'étaient pas de nous: ils n'étaient pas
des nôtres parce qu'ils n'étaient pas sincèrement
sortis d'avec nous, mais ils n'étaient /c^r. '.^9. chrétiens (Glaire).
pas de nous car s'ils avaient été de
:
T-M
•
1 ,' 4:10^;14,10,
1 . 1
vous aussi, dans le i^ ils et dans le ", ".
Père. -^ Et la promesse qu'il nous a-r»-*. ^.", 25. Cest la vie étemelle. Voir la note sur Jean,
\i, 10, 47.
faite lui-même, c'est la vie éternelle. j^^î.'ji. »
, &6 ,
1• ^, //"' m. Vidélo qualem charitjitem dédit
*
,. ', &£
.^,
Tiû
ât,
^
iùv
'
&
x9^^y.
ffuyaQwtf-jj,
()3•'
&
^id
at-
nobis Pater, ut filii Dei nominémur et
, Kui
^ •- bimus eum sicuti est. ' Kt omnis qui
,
^ t/wi• iXnîâu
in iuviôv, txtïvoç habet hanc spem in eo sanctilicat se, sicut
( '•
.
'
.
, ^^-
xai
et ille sanctus est.
'
(Jmnis qui facil
tâtem facit et peccatum est iniquitas.
:
pcccitUmi, et uiiqui-
'
^ ^ Et scitis quia ille appâruit ut peccâta
, ,'^.-
. :
, & .
ille justus est.
'
.
:
, , ,
^ '•'
diaboli. ' Omnis qui natus est ex Deo
.& .-^
peccatum non facit : quoniam semon
ipsius in eo manet, et non potestpeccàrc.
quoniam ex Deo natus est. ^* In hoc raa-
*" nifésti sunt filii Dei. ol filii diâboli.
xai
. '", ,-
Omnis qui non est justus. non <
, & ' *^ ;
]
audistis ab initio, ut dili^àtis altérutruni.
'''Non sicut Gain, qui ex malipno erat
,
; - xai et occidit fratrem suum. Et propter quid
occidit eum? Quoniam opéra ejus malig-
.&, ,
,
" udeÀçot
na erant
'^ Nolite
: fratris autem
mirâri fralres,
ejus, justa.
si odit vc
: •
p•• dai
ne fait
la JusUco •.
Jean, II, 29 — III, 13. 441
11. Dieu est Justice; que no» œuvres soient justes (III-IV» )•
soyons appelés, et que nous soyons Rom^8a4-i7; .1. Enfants de Dieu par l'adoplion divine, en
vertu des mérites de Jésus-Christ. — Il ne le con-
réellement enfants de Dieu! Si donc s«p.'5
Mat.
v•
43.
naît pas; son ignorance est volontaire, donc cou-
5,
pable.
le monde ne nous connaît pas, c'est f^'-.e-s*•
2. Tel qu'il est, dans la vision béatiGque du ciel,
parce qu il ne le connaît pas. - Mes Ept. ,&. où les saints verront Dieu Tace à face, sans pou-
bien-aimés, nous sommes maintenant, cor.6,i7,i8. voir toutefois arriver à comprendre ses perfec-
tion infinies.
enfants de Dieu; mais on ne voit pas ^Sv.'î.'i"
encore ce que nous serons. Nous sa- "^"i;!"';''
vous que lorsqu'il apparaîtra nous'^p'^^t', 7.*
serons semblables à lui, parce que
nous le verrons tel qu il est. ^ Cl Hebr. 1
saint,
i. Le péché est l'iniquité. Saint Jean enseigne
en
^Quiconque commet le péché com- Deinon contre les novateurs qui prétendaient que nul acte
mauvais ne pouvait souiller les justes, que toute
met l'iniquité car le péché est l'ini- pf*ifs'"n9.
;
action mauvaise, étant une violation de la loi de
quité. Et vous savez qu'il est ap- i^'J^X^^,
•'
Dieu, est opposée à la justice, et que, par consé-
quent, celui qui se laisse aller au péclié ne sau-
paru pour ôter nos péchés et il n'y a 'j^j/ig^'
; rait élre Juste.
6. -Ve pèche point, c'est-à-dire qu'il ne tombe
pas de péché en lui. ^ Quiconque ^t^a'n!"
point dans des péchés graves, qu'il ne se laisse
donc demeure en lui ne pèche point, ^«.3,»». ' pas aller au crime s'il commet quelque faute par
:
parce qu'il est né de Dieu. '" C'est ^,^'^ lo. 10. Les enfants de Dieu et les enfants du diable.
« Celui qui aime, dit saint Basile, possède Dieu
cela qu'on connaîtles enfants de Dieu
;
,'
,-& 1• De*• Jn»tu• ««tt Juat» ai•! aostra oper» (III •|, ).
&.
" mundus. " Nos ecimus quoniam translàti
d
' ,)^• < &. ix
uivti tv
Uaektfov
ra
eiç
'"'
II•'
sumus de morte ad vitam, quoniam di-
li^imus fratres. Qui non dilig^il, manet
in morte. '^Omnisqui odit fralrem suum,
Iiomicida est. Kt scitis quoniam omnis
ioTÎ'
* '•
,,-
oduiviov
homicidanonhabetvitani .itcrnain in se-
metïpso manéntcm.
'" In hoc cognoviniUN lianiaimi i>ei, (
&' .
&. & -
, '^' '
posuit
animas *'
,
quoniam ille ànimam suam pro nobis
et nos debémus pro frâlribus
:
& , ';,
xod
necessitatem habére. et clauserït viscera
sua ab eo, quomodo charitas Dei manet
in eo?
?;
,
,' ^.
^^
& ^ xui
ix
^^
^" mei, non dilîgamus verbo,
neque lingua, sed opère et veritâte. " In
hoc cognoscimus quoniam ex veritâte
ta
,, . '^°
-'-
sumus: et in conspéctu ejus suadébimus
corda nostra. ^" Quoniam si reprehénde-
,
:
, ' ^,
-
simi, si cor nostrum non reprehénderit
nos iidiiciam habémus ad Deum
,
,
'^^
:
. ,
-"' -^ Et hoc est mandâtum ejus Ut cre- :
-,
,
7 ',
,
de spiritu quem dédit nobis.
,
1^•
& &&, .-
&,
^'
-
- IV. ' Charissimi. noh'te omni spiritii!
crédere, sed probâte spirilus si ex D-
sint : quoniam multi pseudoprophét
exiérunt in mundum. * In hoc cogno-
citur
confitétur
omnis spiritus qui
spiritus Dei
Jcsum Cbristum in carne ve-
m'sse, ex Deo est ^ et omnis spiriti :
:
^xai
&, *- qui solvit Jesum ex Deo non est .
>/^.
». Tiày
:
Ttrtv^a
al.: ôV .
U. Celui qui n'aime pat, (irec • celui qui n'»il
pas Boo rr<>re •.
lii. De Dieu n'est pu dan• le gr<
S ,
:
hày <
amofity.
inà »ti i»
.'}. Vell. exx. ap. Socr.
loTi. s* >.
2.
(;[]• Xf.
(pr.
: S
in.)
Ivti
:
.
.
ytriù-
. /
3. i,>
ri>t <>i Miai dans la liair •. —Et',
^ntechriÊt. Otvr : • ri cela eH le (fait)!
<
«se
Jean, III, 14 — IV, 3. 443
II. Dieu est Justice; que nos œuvres soient Justes (111• IV, ).
frères, si le monde vous hait. ** Nous S»p. J, li. 44. De la mort du péché la vie de la grâce.
Joa. 15, IS.
Hat S, M.
savons que nous avons passé de la Rom. S, S8.
mort à la vie, parce que nous aimons J(W. 13, 35.
Apoc 3, 1.
nos frères. Celui qui n'aime pas de-
meure dans la mort. *^ Quiconque M»t. 5, IS.
io. Quiconque hait son frère est homicide.
Joa. 3, 36 « Cum homicidium ex odio nascatur. (|uicum<iue
;
hait son frère est homicide. Or vous 6, 55. odit, etjamsi necdum gladio percusseril, animo
tamen homicida est ». Saint Jérôme, En. ad
savez qu'aucun homicide n'a la vie Caat.
éternelle demeurant en lui.
*^ Nous avons connu la charité de Dca* nos 16. En cela qu'il a donné sa vie pour nous,
Ïirior
lui-même ayant dit qu'il n'y avait pas de meil-
Dieu en cela qu'il a donné sa vie pour lexil. leure preuve de l'amour qu'on porte à quelqu'un
que de donner sa vie pour lui.
nous ainsi nous dcAons de même Joa.
;
U. 53, lï.
10, 14,
15 15, 13.
donner notre vie pour nos frères. Lac 3, II.
:
'"
Si celui qui a des biens de ce Philem. 20.
Luc. 1, 78;
monde voit son frère dans le besoin, 6, 36; 11, 41.
lPet.4,I0-Jl.
et luiferme ses entrailles, comment
l'amour de Dieu demeurerait-il en
lui?
** Mes petits enfants, n'aimons Dïlectio
in opère.
point de parole ni de langue, mais en Jac. t, 15, 16.
EccU. 6, 6.
19. C'est devant Dieu que nous en persuaderons
œuvres et en vérité. *' C'est par là ProT. 17, ÎO,
17: 11, 17; nos cœurs: c'est-à-dire nous pourrons à ce sujet
que nous connaissons que nous 15, Î7. nous rendre un témoignage favorable.
Mat,5,7;6,l,3.
sommes de devant Eccli.
la vérité, et c'est3î, U.
Tim. â, îl. 1
Bar. 3, 38.
sont élevés dans le monde. - Voici en Rom. 2. Tout esprit... Ce n'est pas dire que la confes-
10, 10. sion de ce point de foi seul soit dans tous les
quoi se connaît l'esprit de Dieu lut. 10, 3î.
Luc lî, :
S.
temps et dans tous les cas suflisanie: mais cela
se rapporte à ce temps-là et à celte partie de la
Tout esprit qui confesse que Jésus- doctrine chrétienne qu'on devait particulièrement
Christ est venu dans la chair est de alors lonfesser, enseigner et maintenir contre
les hérétiques qui avaient paru; c'était la meil-
Dieu ^ et tout esprit qui détruit Pet. IS.
; I î, leure marque à laquelle on put distinguer les
î Thés. î, 7. vrais des fauv docteurs (Glaire).
Jésus n'est point de Dieu, et celui-là 3. ^i<» détruit ou qui divise Jésus-Christ, soit
444 Joannis, IV, 4-17.
,* • . ,,,
d'sov ovx '
III.
xcd
D••• charlla*
ton
eall dlliframua eriro iavieem (IV,
dv- hic
quoniam
est.
est antichristus,
venit, et
Vos ex Deo
9-V).
de quo audistis
nunc jnm in mnndo
. . ^^
^tov xui * estis
', 6 eum quoniam major est qui in vobie est,
quam qui in mundo. ' Ipsi de mundo
filiuli, et v.. .-i..-,
' iv ' ix
«- sunt ideo de mundo loquuntur, et mun-
:
&
' 6 ^ dus eos audit.
novit Deum,
* Nos ex Deo sumus. Qui
audit nos qui non est ex
.&
:
.'^, & , , -
mus spiritum veritàtis, et spiritum err
ris.
)
&(},
.'
&^. &' *
d- xut
xai
^ Charissimi, diligamus nos inviccm
quia chnritas ex
ex Deo natus est, et cognoscil
diligit,
est.
Et omnis qui
:
& , & ,-
• '£»' ^ In hoc appàruit châritas Dei in nobi-
quoniam Filium suum unigénitum misit
& .
, & &'
' ' rissimi, si sic Deus diléxit nos,
debémus altérutrum diligere.
et nos
.
'-
*^ ,
&& -
,
.
-
mus
•^ Deum nemo
invicem, Deus
vidit
:
Si diliga-
manet, et
.
** ** Ht nos vidimus, et teslilicànuu
, -
.
,^ ^,
& '"'
^,
quoniam Pater misit Filium suum Salv;i-
torem mundi. '* Quisquis conféssusfn•
rit quoniam Jésus est Filius Dei, Deus
**
,, -- .. &
iv
d
&. in eo manet, et ipse
novimus, et credidimus charitâti, qua:
habot Dt'us in nobis. Dous châritas est
in Deo. '• Ht nos cop-
,,^9^ ,
et qui mancl in charilâlc. in Deo manet.
)• 6 d iv et Deus in eo.
*''
^' ^'
hoc perfécta est châritas Dei n^
In
biscum, uliidûciam habeâmus in dicjud
quia sicut ille est, et nos sumus in
.
tyrt»
6. Ah: 'Er
9. 9•
8.
(pi*. .)
f pr.
:
m.)
Ztôjuer
*
...
é
xai
. ov»
anioTolmtr.
cii
12.
:
nMT*: Ir ij>r»
i3taaaut»a. 10. NBT*[I,]t
loiir. 13- .\:
(.in f.)
fâomrr.
fiéni.
I , \
;
est l'Antéchrist, dont vous avez ouï en niant sa nature humaine, ou sa divinité, soit
en niant qu'il soit le Messie promis et envové
dire qu'il vient ; or il dans le
est déjà de Dieu (Glaire).
monde.
^ Vous, vous êtes de Dieu, mesQuiex»eo.
sommes de Dieu. Qui connaît Dieu Tiui^Ve int.me, affectueuse, qui le connaît par le s'inti-
ment plus encore que par In raison, par l'affection
nous écoute qui n'est pas de Dieu /^/^•*• plus que par la spéculation.
; C'est un fait d'expé-
ne nous écoute point et c'est à cela m»'•^^• rience que tous ceu\ qui connaissent Dieu rie cette
;
sorte prêtent volontiers loreille à ses ministres
que nous connaissons l'esprit de vé- et entendent aisément sa doctrine.
uns
Mes bien-aimés, aimons-nous
les autres, parce que la charité BÔm'Ts"
IIP Partie. Dieu est charité, nous —
devons être charitables, IV, 7-v.
est de Dieu. Ainsi quiconque aime ^^''^^'l^'P-
8. Qui n'aime point ne connaît pas Dieu. Non •
est né de Dieu et connaît Dieu. * Qui Joa. *, le. intratur in veriiatem nisi per caritateni •. Saint 1
naime point ne connaît pas Dieu, Augu.stin, Contra Faust., xxxu, 18. Quanto nia?ils «
r ils, bauveur du monde.'-' Quiconque•*' ";'• "• 15. Dieu demeure en lui, et lui en Dieu. Voir
plus haut la note sur
confesse que Jésus est le Fils de Dieu, ^ ". * i, 3.
.'
Deu» eharlta•
/,
««ti <1|«• eriro iMvIeeai (IV, f •¥).
-
iv ** hocmundu. " Timor non est incharitÀte:
iy rij rj, sed perfécta cliâri tas foras inillit limorem :
, '"7'
on
'
^^^
. &,
** Nos erffo dili^âmus Doum, quoniain
Dcus prior
'"
diléxit nos.
Si quis dixcritquoniam dilifii^oIJoum,
;
,
,- ,
bémus a Dco : tit qui diligit Deum, dili-
xui gat et fratrem suum.
V. 1. * Omnis quoniam Jésus
qui crédit
. d est ('hristus, ex
qui diligitoum qui génuil, diligil et
Deo natus est. Fit omnis
eum
.
qui natus est ex eo.
*
^
^^oVi & ^4
mus
^ In
natos Dei
hoc cognoscimus quoniam
cum Deum diligâmus, et
diligi-
',
'
,,, .
* ^
''
sunt.
*
Deo, vincit
qua? vincit
Quoniam omne quod natum
mundum
mundum, fides nostra.
mundum, nisi qui
: et hase est Victoria
est ex
^ Quis
'
&
est qui vincit crédit
&.,
' Hic est qui venit per aquam et Siiii-
,
* 6
' ' iv
iv
xai
guinem. Jésus Christus non in aquu
solum, sed in aqua et sanguine. Ft spi-
:
,,' , ," iv
ioTi
iv
'
ritus est qui testiiicâtur quoniam Chris-
tus est véritas. ' Quoniam très sunt qui
testimonium dant in cœlo Pater, Ver-
bum, et Spiritus sanctus et lu très unum :
:
,
xai ^ * sunt, * Et très sunt qui testimonium dant
IV . '
,
iv TJj ,
«^-
in terra
et hi très
Spiritus, et aqua, et sanguis
:
',
'"
iiv^
iv
iv
.
' &-
Dei, quod majus
est de Filio suo.
*° Qui crédit in Filium Dei, habet tes-
iavT.).
»•. a.
)
1 'il» i»"
19. L+ 3»•. LT* L: ô 9toç (pro tnirôt).
'. 21- A (pr. m.) H (pr.
20. nBT*:
m.)
2•
* 9tô*'
/•0/. ;
(I.
. ^»'
- —
«e^ ''^*
S-tttY
1•
-tinya
[L.]*
(ap.
(ait.)
liOM'.
».
49,
il.
Aimons [Heu, drec - noue l'aimon»
De Dieu. Grec UUt'ralcment Ae lai
:
: -
.. . [
1
ti.
Siav ... Sti). BLT: (|. t^j.). 4. Bentl. :
prll la vérilô -.
hi nSv. 6. ABT'K: n. ly 7s. (i 9, Qui e»i
,,.:,,.,-.,.
©j* hr (1^.-1 ferc om- tO, Le 1.
YJi (8(•. CamU\. —
on^uc •. (_' ^ - /
nibus ri plurihiis versionihiis). Al. (c. pluri- teur. Grec : • celui «|ui ue crotl ^» ^t Dieu, le laii
^*' -'•
de Dieu, et cette crainte servile <|ui nous fait
^''^'*'•
la charité parfaite chasse la crainte, appréhender la punition du péché plutôt que
l'otionse de Dieu. Mais elle n'exclut pas la crainte
parce que la crainte est accompagnée
salutaire des jugements de Dieu, si souvent re-
de peine; ainsi, celui qui craint n'est commandée dans les Livres Saints, pas plus que
cette crainte et ce tremblement avec lesquels
point parfait dans la charité. Nousuoe-^OiM. ^**'
saint Paul {Philippiens, ii, 12j nous recommande
donc, aimons Dieu, parce que Dieu d'opérer notre salut (Glaire).
" C'est celui qui est venu ^ree 6. Avec l'eau et le sang. L'intention de saint
avec l'eau tentée. Jean paraît être d'aiflrmer, contre les Docètes, la
il 1 / /-
et le sang. Jesus-Lhrist; non pas réalité du corps du Sauveur. Mais au lieu de dire
que le Fils de Dieu est venu dans la chair, il dit
avec l'eau seulement, mais avec l'eau
et le sang. Et c'est l'Esprit qui rend ^i'pi.i'f
^^. •
qu'il est venu par l'eau et le sang, pour bien
montrer que le corps du Sauveur était bien com-
posé des mêmes éléments que le noire, et pour
témoignage que le Christ est la vé- ^'3,%,. nous enseigner par ce mystère que Jésus est de-
venu par sa mort une source de pureté et de vie
rite. ' Car ils sont trois qui rendent
a£V;1*' pour les âmes, qu'il a tiré de son cœur le bain
témoignage dans le ciel le Père, le pTss'if salutaire du baptême, et la boisson vivifiante de
:
l'Eucharistie.
Verbe et l'Esprit-Saint et ces trois -^'«•
;
-^'• ••»
sont une seule chose. » Et ils sont S. Ils sont trois qui rendent témoignage sur la
iac Wsl terre. De même qu'il a au ciel trois témoins de
trois qui rendent témoignage sur la •'«"•ï/ss.' la divinitéde Jésus-Christ, le Père qui l'a reconnu
terre l'esprit, l'eau et le sang et ces au jour de son baptême, le Verbe qui s'est révélé
:
; en lui, le Saint-Esprit (|ui l'a glorifié, et que ces
trois sont une seule chose. ^ Si nous trois ne font qu'un par leur témoignage et leur
^'?\}^,'J-i.
Mat, 18,16; 3, nature, de même il y a trois témoins qui attes-
recevons le témoignage des hommes, 17; 17, 3. tent son humanité, l'esprit qu'il remet à son Père
Luc. 3, 22 en mourant, l'eau et le sang qui sortirent de son
letémoignagede Dieu estplus grand; 9, 35.
;
,.
d'êtp ntnoirinsv nicndâcem facit euin, quia non crédit in
ou
"
ov
^: êîç
]
. - testimonium quod tcstificitus est Deiis
de Filio suo. '• Ht hoc est testimonium,
quoniam vitam œtcrnam dédit nobie
uUiiviov &, ] Deus. Fl liœe vita in Filio ejus est. '^ Qui
& '.
*^) habet Filium.habet vitam qui ru>n h;»bet :
"
. , &,
*^ Ilaecscribo vobis, ut sciâiis
vitam habétis œtérnam, qui créditis in
quoniam
'
&
nomine Filii Dei. ** Ft haîc est fiducia,
({uam habémus ad cum quia quodciim-
^^ '^
',
, , &,- 7]. *^
ejus audit nos. *'• Et scimus quia aud•'
nos quidquid petiérimus scimus qu
niam habémus petitiones quas postul
:
'
^ . ^-
-
mus ab eo.
&,
'
'^
ïârj
tum non ad mortem, petat, et dâbitur
,
&. * ei vita peccànti non ad mortem. Est
. . , d -'
peccâtum ad mortem non pro illo dico
ut roget quis. '' Omnis
:
iniquitas, pec-
&^ ,
*' câtum est : et est peccâtum ad mor-
' ^
tem.
'* Scimus quia omnis qui natus est
,
^^
. '^
conservât eum, et mah'gnus non tangit
eum. *^ Scimus quoniam ex Doo sumus :
&
' . ,& ' '-
venit et dédit nobis sensum ut cognos-
câmus verum Deum, et simus in vero
Filio ejus. Hic est verus Deus. et vita
,
^ .
10. L:
»•
^. 11. :
. aîwv.
»eàç 13.GKSLTII:
[LTH: . iy.
écrit
13. Je vou» écrit. Grcr litt^ralrmenl
».
croyeiau nom
—
Cet chotfii. « vrrc a en plus
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: oW. (pr, m.)
iàv. nBLT:
^. .
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18. Mai» In gcnrinfinn iiipine le ronserve. Gn
mais celui qui cm né de Uieu ao cooaerve >
».
.
iir
16.
20. (ÎKSLH: Kaï
itJjî.
'..
ni.)
21.
BT*:
(pr. m.) BT*
nous
le vrai
i
<
:i ,. ' \•
re
Rom. 4. 3,
parce qu'il ne croit pas au témoi- Jm. 18, 3;
6.40.
gnage que Dieu a rendu de son Fils. î Cor. i, S.
U. Nous a donné la vie étemelle. Par la grâce
" Et ce témoignage est que Dieu Kom. Î4. 13; S,
6,
sanctiGante nous possédons dès ici-bas le prin-
nous a donné la vie éternelle. Or Joa.14, 6; 17,
1: 11. 16.
cipe et le germe de la vie éternelle qui aura
dans le ciel son plein épanouissement.
P». 90, 16.
cette vie est dans son Fils. *- Celui Joa. 26. b,
Jo». 36.
qui a le Fils a la vie; celui qui n'a Sph. 3,3,16, 17;
17, 1; U, »5.
point leFus n'a point la vie.
13. Vous qui croyez d'une foi efGcace et fé-
Je vous écris ces choses afin que Fidacia
*^
oralione.
in
conde qui s'épanouit par la pratique des bonnes
vous sachiez que vous avez la vie œuvres.
Joa. SO, 31.
éternelle, vous qui croyez au nom du
Fils de Dieu. ** Et nous avons cette Joa. U, 13 ;
16, 26.
confiance en lui, que quelque chose
que nous demandions selon sa volonté,
Harc. 11, U. 15. Nous obtenons. « Si primo non exaudiris,
il nous écoute. *^ Et nous savons qu'il
Hat. 7, 7, aboralione non deGcias, imo precibus et clamore
nous écoute dans tout ce que nous Luc.8,11. insistas. Vult Deus rogari, vult cogi, vult quadam
11, 13.
importunitate vinci ». Saint Grégoire le Grand,
Hat. 6, 9.
demandons nous le savons, parce Kom.
:
S6. S,
in Ps. VI.
INTRODUCTION
tribue indique l'époque à laquelle ces Lettres furent écrites car ce titre semble
;
moins désigner le sacerdoce et l'autorité de saint Jean révérés par toute l'Asie,
que son âge avancé, qui reportait sur lui, comme sur le dernier survivant du
collège apostolique, tout le respect et toute l'affection dont les Apôtres étaient
l'objet. 11 vécut jusqu'à la fin du premier siècle.
Dans la première Epître, saint Jean félicite Electe des vertus de ses enfant
puis il lui donne pour elle et pour sa famille divers avis relatifs aux hérétiques
et à leurs doctrines anlichrétiennes il les exhorte à persévérer dans la pureté
;
aussi bien que son énergie à condamner les hérétiques et le soin qu'il prend
d'interdire leur société aux fidèles; mais elle répond à l'idée que l'Evangile et
rApocal}'p8e nous donnent de saint Jean, et elle rappelle qu'il accompagnait
saint Pierre quand celui<ci anatliématisa Simon de Samaric. Galus devait ôti •
INTRODUCTION AUX DEUXIÈME ET TROISIÈME ÉPITRES DE SAINT JEAN. 451
un chrétien riche et zélé, et Electe une mère de famille veuve et d'un rang dis-
tingué.
Gomme Electe que saint Jean parle encore d'une autre Electe,
signifie élue et
sœur de on s'est demandé si ce n'était pas un nom mystique donné
la première,
à une Eglise, à celle d'Ephèse, par exemple, ou à celle de Rome, appelée col-
lecta par saint Pierre. Les versets 4-7 de la IP Epitre se prêteraient à cette
interprétation aussi de graves commentateurs ont pris electa pour un qualifi-
;
:: JOMMS
EPISTOLA
SECUNDA
APOSTdLI
*
)
&,, &' -
xat
, ,^ «« xui
iv &, *
et
in verilale, et non ego
omnes qui cognovérnnt
^ veritàtem, quœ
. ^^&&'
^ propter veritàtem péi -
^^
,,,
xui manet in nobis, et nobiscum erit in aetér-
num. ^ Sit vobiscum gratia, miseri-
* ^ . -
Jesu Filio l*atris in verilâte et chari-
tî'ite.
de
Gavisus sum valde. quôniam invcm
*
^,, , ' --
.
''
mandâlum accépimus a Paire. * i't nunc
rogo te domina, non tanquam mandâtum
, novum
ab
scribens tibi, sed quod habuimus
ut diligâmus altérutrum. • Ft
.
.
* initio,
'^ , )-
, ^-* ,- ''"
hœc
dum mandata
modum
Hoc
est charitas, ut
est
ejus.
ambulémus
..
audi'stis ab initio, in eo ambu-
'
létis quôniam muiti seductores exiérunt
' ,
:
', &
Christura venisse in carnem, hic est se-
* ductor, et antichristus. * Vidéte vosmet-
ipsos, ne perdâlis quœ operâti estis sid :
,
,
. ;^^
& ' -
' Omnis
qui recédit, et non pérman»
in doctrina Christi, Deum non habet
qui pérmanet in doctrina. hic et Patren
et Filium habet. '" Si quis vonit ad ve-
, ' ,
'"JE?
et hanc doclrinam non affert, noh'te r c -^
.,{
,
,^.
\.
). Xf
GKLTe:
hoTiv. 7.
LT* MVfi». .
(p. àlXà)
nABT: «*.
ànoUorjTt S t!^aaaa9t ct
.:
(Jun.
èyoly.
:
:
<(-
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J,: i^l»ar). %.
^).
Kvfia (Jun.
,:
9-
3. *: èy
:
hrtoltj
\\.:
nAHLT:
Kl par Jétiu-Chrisi. Grec
JOsus-Cbrisl
8.
•.
Pour que vou» ne perdieiuas. Grec • pour
nous ne pcrilione pas •. — Que voui en rteev
Grec
9.
que nous en recevions •.
Clirisl •.
:
dans
cl par le Sci{
la
:
doctrine du
]
II
DEUXIÈME EPITRE DE SAINT JEAN
*
Le vieillard à la dame Électe et à Laos
Eleclse. A Électe.
ses enfants que j"aime dans la vérité, Contre les fansse• doctrine•.
1 Pet. 5, 1.
et non pas moi seul, mais aussi tous PhUip. 1, 1. î. Le vieillard. Le titre de senior convient à
Colo*. S, U. l'âge avancé de saint Jean, quand il écrivit cette
ceux qui connaissent la vérité, - à J(ML• 14, 6.
lettre. Il vécut jusqu'à la On du premier siècle,
cause de la vérité qui demeure en I
Act. il, 9.
Joa. 3, IS.
mque ad Trajani tempora, dit saint Jérôme. —
Électe. Voir l'Introduction. Elle devait être une
nous, et qui sera avec nous éternelle- mère de famille veuve et d'un rang distingué.
3. Grâce paix. Voir la note sur I Corin-
ment. ^ Qu'avec vous soit grâce, mi- 1
S
Tim. 1, î
Tlm. I,î. thiens, 1, 3.
commandement du Père. ^ Et main- 1 Jos.J, 7.4, 31; . Un commandement nouveau. Voir la note
sur I Jean, n, 7, 8.
tenant je vous prie, madame, non
comme vous écrivant un commande-
ment nouveau, mais celui que nous
avons reçu dès le commencement,
que nous nous aimions les uns les au-
tres. ^ Or la charité c'est de marcher 1 Joa. 5, 3.
6. La charité c'est de marcher selon les com-
mandements de Dieu. Voir la note sur I Jean,
selon les commandements de Dieu. II, 3.
seduclo-
C'est là le commandement que vous ribu!4
caveal
avez reçu dès le commencement, afin
que vous y marchiez. " Car beaucoup 1 Joa. J, IS ;
7. .Ve confessent pas que Jésus-Christ suit venu
4. 1-3. dans la chair. Quelques hérétiques, comme
d'imposteurs se sont introduits dans Cériiithe, ne voulaient voir en Jesus-Christ qu'une
le monde, lesquels ne confessent pas union passagère du Dieu suproiue avec une per-
sonne tiumaine; d'autres ne reconnurent môme
que Jésus-Christ soit venu dans la pas la réalité de celte courte union. Selon eux, la
chair ayant pour auteur le principe du mal et
chair ceux-là sont les imposteurs et
; étant mauvaise de sa nature, le Verbe n'avait pu
les antechrists. ^ Veillez sur vous- STim. 4, S.
s'unir à elle; il n'avait pris qu'une forme hu-
Luc. 6, 3S. maine pour nous donner des instructions et des
mêmes afin que vous ne perdiez pas Pi l-i, II. exemples.
Mat. 10, iî
votre travail, mais que vous en rece- Ï4, 13.
;
dites pas même salut. ^« Car celui Xnm. 16, 26. l'Évangile et l'.xpocalypse nous donnent de saint
1 Tlm. 5, Sî. Jean {Luc, ix, &4; ocalypse. ii, 14, SS), et elle
qui lui dit salut communique à ses 2 The». 3, 14. rappelle qu'il accompagnait saint Pierre quand
celui-ci anathématisa Simon de Sumasie [Actes, \u,
ceuvres mauvaises. 14, 18-35).
454 II Joannis, 12-13.
& *^
,' - CoBir•
ovtc
faisait doclrlaaa.
-
*^ Plura habens vobis scribere, nolui
.,^^*^
per chartam et atraméntam spero enim
-
:
.^.. rj
réicva
ut gaudium vestrutn plénum
lûtant te filii sororis tusD Elécta>.
sit. '^ Sa-
.
mABG
.
12. LT: 9.0 .
ytvéo^at. LT:
rell.[]*
rell.
13.
'Afiijr.
:
Grot. :
KLTH©:
î^»'"•"'•»•
'- Ayant plusieurs autres choses à
vous écrire, je n'ai pas voulu le faire jo.. is. î4. 12. Je n'ai pas voulu le faire avec du papier et
1 • X J 11 Nom. 1», 8. de l'encre, par mesure de prudence, et parce qu'il
avec du papier et de 1 encre car cor. \3, i». compte bientôt s'expliquer plus longuement de
; i
:: ^ EPISTOLA
JOANNIS AP0ST0L1
TERTIA
,& ,
*
^
^& .,. &
iv
'
(&. ',
- ^
'
Senior Gaio charissimo,
ligo in veritdte.
orationem facio prospère le ingredi,
'
&.
Gavisus sum valde venicntibus ii
'
,
iv filios inverit.>!
,^
ambulàre.
"'^, Charissime,
''
fidéliter facis quiquid
^,
, ] - ^ operuris in fratres,et hoc in peregrinos,
*'
qui tcstimonium reddidérunt charitàti
&.& -
tuœ in conspéctu ecclésiœ : quos, bene-
^^. ^ «- faciens, dediices digne Deo. ' Pro nomine
, -.
*
&
' -
enim ejus
a géntibus.
profécti sunt, nihil accipiéntes
* Nos ergo debémus su
,^
cipere hujusmodi, ut cooperatores s.-
^ mus
'
^ ' '
veritâtis.
Scripsfssem forsitan ecclésia; : sed is
. *" jJta
, &,
qui amat primâtum gérere in eis. Diô-
trephes, non récipit nos. ** Propler li
, ' -
si vénero, commonébo
vérbis malignis giirricns in no>
ejus opéra q'i
, . ,
facit,
&
:
^, , &
piunt, probibet, et de ecclésia éjicit.
Charissime, noli imitnri malum,
^
**
,&'
** S(
*'
ix
, quod bonum
est
*'
:
est.
qui maléfacit, non
Demélrio testimonium
Qui benéfacit, ex Dt "
vidit
rédditui
Deuiii.
* ^.
^^.
:
rell.
8.
2. Piscator.
I.Tt
[]• .«
(pro
LT: inolafjfl.
: ^ nàvrwr.
(a. ih,9.). ).
rie). 6. Grot.
LT:
9.
i^'iiti;»'
NABCLTf
3.
AL:
:
{Bentl.
.).
Ifya'Cj,.
5.
9.
/îovl.) hrtêtxOféÎrtt. il. nABCLT•
<
Le vieillard, au très cher Gaïus "-«"p"•• A Gaïus.
Mon Attachement à
que j'aime
». •
aime, je
dans
. .
la vérité. -
IX.
pour que toutes tes i cor. u.
prie
bien- j joa. i.
Koœ. 16, Î3.
i, 1 .
la Terité.
Le vieillardSoir plus haut la note sur II Jean,
I. 1. — Gaius devait être un cbrétien riche et
affaires et ta santé soient en aussi bon zélé.
.
xui testimonium p(>rhibému8 et nosti quo-:
*^
.'
&
' '&. niam testimonium nostrum verum est.
'^ Mulla hiibui tibi seribere sed nûlui
^».
:
IINTRODUCTION
L'aiileur de celte Épître est l'Apôtre saint Jude, qu'on appelait aussi
Thaddée ou Lebbé. 11 se dit lui-même frère de Jacijues, ce qu'il faut entendre
de saint Jacques le Mineur, l'autre apôtre du môme nom, frère de saint Jean,
ayant subi le martyre depuis longtemps et étant alors beaucoup moins connu.
Saint Jude prend ce titre, plutôt que celui d'apôtre, soit parce qu'un autre
apôtre ayant porté son nom, la qualité d'apôtre ne le désignerait pas d'une
manière aussi précise, soit parce que sa parenté avec l'évêque de Jérusalem
est de nature à le rendre plus cher aux Juifs convertis auxquels il paraît
s'adresser. Cette Lettre a toujours fait j)artie de la version italique. Elle est
mentionnée dans le canon de Muratori, comme dans ceux des Conciles de Lao-
dicée (363) et d'Hippone (393). On la trouve citée dès les premiers temps par
Terlullien (200), Clément d'Alexandrie (165-200), Origène (186-255), saint Pam-
phile, etc., et l'on ne la voit rejetée positivement nulle part. Néanmoins, ce
qu'elle dit de la lutte de saint Michel contre Satan, 9, et de la prophétie d'Enoch,
14, excitait quelque défiance, de sorte qu'elle a été placée par Eusèbe parmi
les antilégomènes, et qu'on la compte aujourd'hui au nombre des <••.-
noniques.
Le but de saint Jude, comme celui de saint Pierre, dans sa seconde Epîtr••.
est de prémunir les fidèles contre les séductions des docteurs gnostiques. Il
part de ce principe, que la foi a été livrée aux saints une fois pour toutes, 3, rt
que pour s'en être écartés, 4-7, et pour avoir abandonné la société qui on
c'est
fait profession, que les sectaires sont tombés dans des abîmes d'erreur, d'im
pérance et la charité, et à sauver tous ceux qu'ils pourront soustraire au feu <!
à saint Pierre, en alléguant pour raison que, dans sa première Lettre, il a re-
produit pareillement plusieurs pensées de saint Paul. Néanmoins, la suppo-
sition contraire parait plus vraisemblable. En effet : — 1" Il n'y a pas de pa-
rité entre les allusions que saint Pierre a pu faire dans sa première Epître à
certains passages de saint Paul et un emprunt si littéral et si étendu, qui com-
prendrait la plus grande partie de l'Épître de saint Jude. 2° Saint Pierre —
n'avait pas d'intérêt à s'approprier la Lettre de saint Jude. Saint Jude, au con-
traire, trouvait un avantage à citer saint Pierre il ajoutait à sa considération
:
celle de saint Jude parle au passé, elle donne les faits qu'elle décrit pour l'ac-
complissement des prophéties faites par les Apôtres. Par suite, saint Jude
combat les sectaires avec plus de force et les caractérise d'unemanière plus
précise. — 4° Le Jude est meilleur, plus soigné, plus soutenu.
style de saint
On y voit moins de répétitions. —
5" Saint Jude paraît commenter et expliquer
saint Pierre. Au -erset 10, il développe et éclaircit ce que saint Pierre avait
laissé dans l'ombre, et au verset 9, sa citation du Ivrre de l'Assomption de Moïse
semble avoir pour but de confirmer un fait qu'a avancé saint Pierre. L'Épître
de saint Jude nous semblerait donc postérieure et d'une date assez rapprochée
de la ruine de Jérusalem.
Quoi qu'il en soit, du reste, la ressemblance si visible qui existe entre ces
deux Epîtres est une preuve de leur authenticité. On ne se fait pas faussaire
pour le plaisir de transcrire, et l'on n'a pas d'intérêt à s'approprier ce qui est
sans autorité. (L. Bacuez).
4Aî.A.4J^MNAHAi.4Aî.A-4^.>iJ^
: EHIiTOAH
,-
EP1ST0LA CATIIOLia
iWM APOSTOLI
,
. ^^
*
^Jovâttç,
et
*1<
^«
dâéX-
-
*
autcm Jacubi,
Judas Jesu
Dco Patre
Chrisli
lus qui sunt in
Christo Jesu couservâtis et
diléctis, et
servus, fratn-
&
châritas adimpleâtur.
' ^^, ^ Charissimi, omnem sollicitudinem fà-
.
^, , ,
^] rij
"*
in- sah'ite, necésse hûbui scribere vobis : dé-
precans supercertâri semel trâditœ sanc-
tis fidei. * Subintroiérunt enim quidam
.&
,, ,
judicium) impii, Dei nostri gràtiam Irans
ferénles in luxuriam, et solum domina-
torem et Dominum nostrum Jesum Chris-
tum negântes.
,,^
^ ' Commonére autem vos voie, scient•
,. '^'
,- modo
timœ civitâtes simili exfornicâtii
.,
et abeiintes post carnem olleram, fact *
sunt exémplum,
ignis œtérni pœnaiu
suslinéntes, " Similiter et hi carnem qui-
. *()
inscr.:
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J'ricfieus
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disputans altercarétur de Moysi corpore,
e vestiçiis Codd.
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Bottier. :
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4.
5.
Il
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vous qui »avez déjà toute» cm cnote». <;ret'
une (fliosc) que vous saTCz déjà •,
le Seigneur •.
Jétu». Crcr —
— La
:
i
ÉPITRE DE SAIINT JUDE
abondent en vous.
Pro 3. Aux saints. Voir la note sxxt Actes, \\, 13.
^ Mes bien-aimés, me sentant traduis
pressé de vous écrire touchant votre Odei cer-
landum.
'
salut commun, j'ai dû écrire afin de ÎCoT. II, »8.
Rom IJ, 8.
exhorter à combattre pour la Hebr. 13, 17.
G»l. 8.
foi qui a été déjà transmise aux saints. EcrlL 4, 33.
l,
1 Tim. 6, It.
* Car il s'est introduit parmi vous î Tim. 4,7.
Joa. 5, Î4, Ï9.
quelques hommes impies (qui depuis S Pet. î, 4-6.
2 Tim. 3,1, 4,5.
longtemps ont été prédestinés à ce Bph. 5, lï.
Til. 16.
1,
jugement), changeant la grâce de
notre Dieu en luxure, reniant notre
seul Maître et Seigneur, Jésus-
Christ.
^ Or je veux vous rappeler, à vous Poeaae an- 5. Jésus ayant délivré le peuple de la terre
e«lomiii dEgypte. Saint Jude donne par avance au Verbe
qui savez déjà toutes ces choses, que Rom. IS, 15.
El. 13; 14.
le nom qu'il a pris après son Incarnation, et lui
attril>ue la délivrance des Hébreuv de l'Egypte
Jésus ayant délivré le peuple de la Joa. 13. S, 5$:
et les prodiges qui l'ont précédée et qui l'ont
3,
nèrent leur propre demeure, il les mit I6. 21. 21-Î2. prononcée et conGrmée pour toute l'éternité
î Pe:. 2, 4. (Glaire).
en réserve pour le jugement du grand Zph. ï, 2.
VII, 24 (Glaire).
464 Judas, 10-21.
.,
,
,
A4veniu• aoTalore••
ovx
^- non est ausus judicium inférre blasphé-
, ,,
tntvtyntîv
'"
tnioTawai, tv
liXX'
ât,
âè
eïnev
(
tpdsiQOv•
miae, sed dixit
'•^
Ili
Imporet tibi Dominus.
rant, blasphémant
naturâliter,
:
, ,,
^.
/. Ovai "
*' runt. in his corrumpnntur. Va» illi-
(7),
^', quia in viaCainabierunt,eterroreBalaai:
,
mercéde effiisi sunt, et in contradiction
Core periérunt.
*'•
ëloiv tr ** lii sunt in épulis suis muculœ, con-
vivântes sine timoré, semctipsos pascén-
^-, -
&
nubes sine aqua, quœ a ventis cii
^,
tes,
sidcra
maris, despumantessuasconfusiones
brârum servata
erràntia, quibus
est in
procolla teno-
œtérnum. ** Pro-
**
^,'
,^,*^&
xai phetavit autem
Adam Enoch, dicens
et de his séptimus
: Ecce venit Domi-
ai)
,
nus in sanctis millibus suis *^ facer
.&, ',
impios de omnibus opéribus impietàtis
^'^
,'
" ,.^&,- ,
&-
-
omnibus duris quœ locuti sunt contr
Deum
*^
peccalores impii.
sunt murmuratôres queralosi.
Ili
,«, . ,
tote verborum qujr pra?dicta sunt ab apo-
stolis Domini nostri Jcsu Christi, '* qui
**ort dicébant vobis quoniam in novissimo
3•- témpore vénient illusores, secundum do-
, '
** *^ Ili sunt qui ségregant semelipsc^
/,
,
20« animales, Spiritum non habéntes.
autem charissimi, supera'dificàntes vos-
'" Vo-
*' , . (*
. .
12• LT•}• (. tîa.) ot. L: dyàn. (ACt €?:- LT: ,*,vu.7, /«. •). BetlU .
hBT»*
iavriSr.
(sec.) Sx».
• lorsqu'ils manKcnt avec vous,
aucune retenue •.
so repaissent san
I
Jude, 10-21. 465
Contre lee Knoetiqiiee.
Zaeh. 3. 1.
lecorps de Moïse, il n'osa pas le con ï Pet. S, U.
Act. 10, 3i.
damner avec des paroles de malé- Xum. Il, 9.
la. 5, 21.
selon leurs désirs leur bouche pro- El.
;
13, 18.
21.
fère des paroles d'orgueil, et ilsf^^
Tim.6, 5,6.
admirent les personnes en vue d'un * ^*^ *^
"
profit.
Mais vous, mesbien-aimés, sou- Locnti
^'
iunt
venez-vous des paroles qui ont été apoHtoli.
Tlm. 1 4, 1.
Seigneur Jésus-Christ, '^qui vous 18. Dans l'impiété; littéralement dans les im-
piétés. D'autres, se conformant au grec, qui porte
disaient qu'à la fin des temps vien- des impiétés, au génitif, comme régime de désirs,
traduisent : selon leurs désirs impies (Glaire).
dront des imposteurs, marchant se-
lon leurs désirs dans l'impiété.
*^ Ce sont des 19. L'Esprit; c'est-à-dire l'Esprit de Dieu.
gens qui se séparent Ipsi Deo in
nde et
eux-mêmes, hommes de vie animale, amore
faïereanl.
n'ayant pas l'Esprit. -<*
Mais vous, Hebr. 10, 20-2». Foi amour de Dieu attendant la
24, 26. miséricorde. La pratique des trois vertus théolo-
mes bien-aimés, vous édifiant vous- Philip. 1,2. 1, gales, condition indispensable du salut. « Domus
1 Cor. 2, 14. Dei... credendo fundatur, sperando erigitur, dili-
mêmes sur votre très sainte foi, priant 2 Cor. 10, 15.
gendo perllcitur ». Saint .4ugustin, Serm. xxvii, l.
1 Cor. 14, 15.
dans l'Esprit-Saint, "^'conservez-vous Job, 4, 23, 24.
,
, .
Adveran• BOTatore•.
, -
*^
**
âê iv ([
iL•
/«^.
vitam aetérnam.
'* Et hos quidem arguite judicâtos
macu-
^
**
,
,.
, , ('
^"'
'-
lâtam tunicam.
'"
conspéctum
Ei autem qui potens est vos con-
servàre sine peccâto, et constituere ante
exultalione
Jesu Christi,
per Jesum Christum
gloria;
in
"
advéntu
soli
suœ immaculatos in
Domini nostri
Deo Salvatori nostro,
Duminum nostrum,
gloria et magnificénlia. impérium et
potéstas ante omne sa>culum, et nunc, et
in omnia siécula sœculorum. Amen.
. . ^.,
22 S. LT:
ix
Sç
Se ileÙTe èr
)-
, ..
ildfxtre SuxMftyo^iveç,
On peut traduire
discernement ».
• ayez pitié des uns, en OMnt de
:
.)
24• ': {y.^)à, : M. A r avènement de Notre-Seigneur Jittu-Chritt
25.
xvçM»
G rell.
.) 7^ narroç
*.
(* f
(pr.)
(p. ?>.) Sià
«rai. CSLIUOf
Xq.
(p.
n'est pas dans le grec.
i&. Au seul Dieu notre Sauveur. Grec • à Diea,
:
ayez-en pitié par crainte, prenant Cor.13,9,14.»7 les, dont on ne pouvait se puriOer qu'en lavant
1
6,
;
13, 21.
1,6.
siècles, et maintenant, et dans tous
les siècles des siècles. Amen.
APOCALYPSE DE SAINT JEAN
INTRODUCTION
Tel est en effet le témoignage exprès des Pères les plus anciens et les
plus graves, notamment celui de saint Irénée, si bien instruit par saint Pol
carpe de ce qui concernait saint Jean.
Le règne de Domitien est bien l'époque que semble indiquer l'Apocalypse
elle-même. On ne peut pas placer plus tard la composition de ce livre : l'état
des Eglises, encore organisées de la manière la plus simple, et ce qui est dit
des Juifs et des judaïsants indiquent sûrement le siècle des Apôtres. Cepen-
dant on n'était plus aux temps des prédications de saint Paul. Les Eglises
d'Asie, fondées par saint Pierre et par lui, s'étaient relâchées de leur pr
mière ferveur. Elles devaient donc être établies depuis un certain temps, de-
puis quinze ans au moins. Le martyre d'Antipas, le martyr fidèle », indique
*<
une époque de persécution, non seulement à Rome, mais dans les provinc•
dans l'Asie Mineure en particulier; or, il ne paraît pas qu'il y ait eu des
persécutions semblables avant le règne de Domitien. Cet empereur, appelé
par Tertullien comme par Juvénal un second Néron, qui fit mourir en haine
de la foi Flavius Clémens, son parent, dont il avait adopté les enfants, fit
aussi rechercher en Palestine, pour les mettre à mort, tous ceux qui appar-
tenaient à la famille de David; et comme les petits-fils do saint Jude, marié
avant son apostolat, furent dénoncés à ce titre, selon Hégési|)pe, on les con-
duisit à Rome pour y subir leur jugement; « mais h; tyran les épargii
parce que ses interrogatoires et leurs mains calhmses lui prouvèrent quo
n'étaient que de pauvres cultivateurs dont la fortune n'excédait pas neuf niiK
deniers ». Il est à croire que saint Jean y aura été transporté à la mèni•
INTRODUCTION A L'APOCALYPSE DE SAINT JEAN. 469
époque. C'est d'ailleurs sous Domitien qu'on commença d'infliger aux prêtres
et aux fidèles la peine de la déportation. Nerva, qui lui succéda l'an 96, ré-
voqua ses édits et rappela les exilés.
On exagère beaucoup les obscurités de l'Apocalypse. Les difficultés qui lui
sont propres ne se trouvent que dans les prédictions or, ce livre contient
:
bien autre chose que des prédictions. Le prologue, les avis aux Eglises el à
leurs pasteurs, les descriptions du ciel, des anges, des martyrs, etc., n'ont
pas l'avenir pour objet, et sont aussi clairs que frappants. « Les avertisse-
ments moraux et les sentiments de piété, d'adoration, d'actions de grâces
envers Dieu et envers Jésus-Christ sont admirables dans ce livre », dit Bos-
suet. —Et même dans la partie prophétique, il s'en faut bien que tout soit
obscur, ou que l'obscurité soit si grande. Il est 'rai qu'à l'origine il n'était
pas facile d'en préciser le sens mais les événements ont fait le jour, et les
;
interprètes ont expliqué le texte. Nous avons à cet égard sur les chrétiens des
premiers siècles le même avantage que ceux-ci avaient sur les Juifs pour les
prophéties messianiques. Celles qui nous semblent les plus claires ont passé
d'abord pour des énigmes. Aujourd'hui nous admirons la vérité du tableau
et la précision des traits. Pour ce qui reste à accomplir, « je le laisse, dit
Bossuet, à ceux qui en savent plus que moi car je tremble en mettant les
:
mains sur l'avenir »; néanmoins on a une certaine vue des événements pré-
dits et de leurs principaux caractères. Par exemple, on ne saurait dire au juste
quels faits précéderont la fin du monde, ce que sera l'Antéchrist, quand il
viendra, ce que c'est que Gog et Magog, comment aura lieu la résurrection, etc.
Mais on comprend très bien que la résurrection et le jugement mettront fin
à la durée du monde, qu'il y aura auparavant des épreuves terribles, un
grand séducteur et un grand persécuteur n'est-ce pas assez pour craindre
:
toire, comme les Evangiles, ni un traité ou une exhortation, comme les Epî-
tres :c'est un livre prophétique, rempli de prédictions et de symboles, double
source d'obscurité, double écueil pour les esprits peu accoutumés aux figures
de la Bible, peu versés dans l'histoire ecclésiastique ou qui portent dans
cette étude des préoccupations de système ou de parti.
Les prédictions n'ont jamais la clarté des récits. Souvent elles n'offrent
qu'une esquisse, un aperçu, un sommaire des événements à venir. Quand
elles seront réalisées, les faits en feront ressortir la signification et écarte-
ront les imaginations erronées. Mais jusque-là, il est naturel qu'elles don-
nent lieu à des conjectures et qu'elles se prêtent à diverses combinaisons.
C est ce qui est arrivé, avons-nous dit, aux prophéties de l'Ancien Testament.
La nature du langage symbolique ajoute à la difficulté pour ceux qui ne sont
pas familiarisés avec le style prophétique. Comme saint Jean découvre l'ave-
niren \4sion, il le décrit sous forme de tableaux, d'images emblématiques.
Sous sa plume, les choses les plus spirituelles prennent un corps; les êtres
470 INTRODUCi iuN L APOCALYPSE DE SAINT JEAN.
S'il met les objets en relief, c'est en un point seulement, en laissant dans l'on
bre les contours. Les esprits aventureux s'y donnent libre carrière; les es-
prits minutieux, qui veulent qu'on leur précise chaque chose, se plaignent de
ne rien saisir. Ceux qui ont peu étudié les prophètes s'étonnent qu'on ne
prenne pas à la lettre toutes les figures : la terre qui tremble, les montagnes
qui chancellent, les astres qui tombent, les m;u'lyrs «pii revivent, les sl;itue8
qui parlent, le démon qu'on enchaîne, etc.
Le défaut de connaissance sur l'histoire de l'Église, sur les persécutions des
premiers siècles, sur l'invasion et les ravages des barbares, sur la décadence
de l'empire romain, enfin sur tout ce qui fait l'objet de la plupart des prédic-
tions, est encore une nouvelle cause d'obscurité pour un certain nombre.
Ceux-là renvoient communément à la fin du monde les tableaux même les
moins voilés de la chute de l'empire et de Rome.
Enfin, les préoccupations, l'attache au système ou au parti, l'amour de la
nouveauté, ont beaucoup contribué à multiplier les interprétations singulières
et extravagantes. L'esprit est aisément la dupe du cœur. Si cette maxime
trouve son application dans les sujetsmême les plus clairs, combien plus doit-
elle se vérifierdans l'étude des symboles, dans l'interprétation des termes va-
gues, insolites, énigmaliques? C'est ce qui explique comment un certain nom-
bre de protestants en sont encore à faire à l'Église romaine l'application de
ce que saint Jean a écrit sur Rome infidèle et persécutrice.
Les nombres ronds, si fréquemment répétés, dans la partie symbolique de
ce livre, participent évidemment de la nature du symbole. De là résultent
deux conséquences remarquables : —
l** On ne doit pas leur attribuer une
signification trop précise. Comme les symboles sont de simples similitu»!
qui ne se réalisi'ut jamais qu'approximativemcnt, les nombres qu'ils renfer-
ment ne sauraient avoir une valeur bien déterminée et la signification en est
toujours plus ou moins vague. Ce serait donc se hasarder «le dire qu'il doit
y avoir entre les choses dénombrées un rapport identicpui à celui qui existe
entre les nombres. Il n'est pas certain, par exemple, que telle durée évaluée
à sept ans doive être exactement le double de telle autre durée évaluée à
trois ans et demi. —
2* Le rôle que ces nombres, deux, trois, sept, douze, eti
témoignages requis pour légitimer une sentence judiciaire, s'est attachée l'idée
d'accord, de confirmation, de certitude en matière de déposition; c'est pour-
quoi les Apôtres doivent toujours être deux à prêcher, et il y a deux témoins
ou deux martyrs [qui rendent témoignage à Jésus-Christ dans la persécution
{Apoc, XI, 3). Le nombre trois, qui est celui des personnes divines, fait penser à
la divinité. 11 prend place naturellement dans tout ce qui est consacré à la Tri-
nité ou qui a rapport à elle. Quatre, dont le carré est la figure, donne l'idée
de l'étendue limitée ou du monde physique; d'où la dÎA-ision de la terre en
quatre parties, les quatre points cardinaux, les quatre vents du ciel, etc. Joint
à trois, ce nombre donne sept; or la religion est ce qui unit les trois per-
sonnes divines avec les quatre parties du globe; c'est donc aux objets reli-
gieux, considérés comme
que ce nombre sept convient particulièrement.
tels,
De là l'emploi si fréquent de ce nombre dans les énumérations relatives au
culte ou aux œuvres de Dieu. Comme sept indique la totalité, sept moins un,
ou six, donne Tidée d'un nombre imparfait, comme d'une semaine sans sab-
bat. Répété trois fois, c'est le nombre de la bête, 666. Trois et demi, moitié
de sept, suggère la pensée d'une chose incomplète, tronquée, malheureuse;
douze au contraire donne l'idée d'universalité dans le temps ou dans l'espace.
Ces significations fondées sur l'association des idées semblent impliquer le
principe que toutes les œuvres de Dieu se font avec nombre, poids et mesure,
suivant des règles uniformes; mais il ne faut pas trop presser ce principe.
sont rapportées les visions prophétiques dont saint Jean fut favorisé. Elles
ont pour objet les terribles épreuves par lesquelles l'Église doit bientôt passer,
mais surtout le triomphe du Sau'eur sur l'empire idolâtre et les châtiments
réservés aux persécuteurs. Ces visions sont mentales et symboliques, du
genre de celles que saint Thomas appelle Imaginatives, c'est-à-dire qui, sans
affecter les sens extérieurs, ne sont pas néanmoins purement intellectuelles.
(L. Bacuez).
1
01 TOr
« APOCALYPSIS
JOAN.MS VPOSTOLI
*4( ^ ,
&, ' -
(
xsy
,
•
«
&,
',
âiu
xai
-
âov-
dit
.
illi
'
Apocalypsis Jesu Christi,
Deus palam
opûrtet fiericilo et significâvit, miltei
per angclum suum servo suo Joânni
^ qui testimonium perhibuit verbo Dei.
:
quam de-
facere servis suis qua•
,'
*
-
d
. et testimonium Jesu Christi, qua*cv'imque
.
:
,
,, ,
'yioia.
''
^-
<'t
tem
* Joànnes septem ecclésiis qu£P ^unt
Asia, Gratia vobis et pax ab eo qui est,
qui erat. et qui ventiirus est et a sep-
spiritibus qui in conspéctu thron•
ejus sunt ^ et a Jesu Christo, qui est tt -
:
primogénitus mortuurum,
:
in
' ,
suo, ^ et fec'it nos regnuni et sacerdol•
Deo etPatrisuo ipsigloriael impériui
' .'
^ :
,, ,
in s<écula saeculorum. Amen.
, (^9•, xai
'
xai
"
oum omnis
Ecco venit cum niibibus,
oculus, et qui eum pupug•
et vidébif
-
.' , , .,^
, runt. Et plangent se super eum omni
,
\
ai val,
, et Q, principium et finis, dicit I)ominu.s
Deus, qui est, et qui erat, i*t qui vonliirus
xai 6 xai
• ^ est, omnipotens.
'"'
Ego Joannes
ceps in tribulatiùne, et regno, et patiéntia
frater vester. et p.irli-
(pr.
>-•«.
iuscr. ^ytn.
inscr.
.)
2. G
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rell.
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9tol.
<7. 'luiâvvov. 1.
&
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3. nBT*: to»-
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». TÔ J.
(p. nvf.)
Tjj. LT: ir
[}8.• «e/v
9io(. 9. (; rell.• (pr.) meï et (ail.)
{* bis
Apocalypse dt ioint Jean.
Tlu'olog'eii •.
et ait. àui).
grec a en plus
(.* o)
: •
1
'
—
le
:- I. ht rt-oute. Grec
3. •.:
yor. 4. G rell. * (pr.) ri. ,: -. tiàv Irvin. Et garde. Grec • et rem qui Kordeiit •.
:
^• .
. Le royaume et le» prttre*. Grec « rôle cl pri
5.
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.
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ùy. 6• .:
mûr.
• àyanùrri.
8• : G
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:
très
8.
0.
•.
Seiffneur Dieu. Grcr • le SeÎRneur
/-*•
>.
APOCALYPSE DE SAINT JEAN
I. '
Révélation de Jésus-Christ que ,^^'^?^,•;:: Prologue. — i. 1-8.
Dieu lui a donnée pour découvrir à "^ }f,f.• 1. i. Révélation est la traduction da mot grec
ses serviteurs ce qui doit arriver bien- Apoc'i's ;îï, *A-oia"Aji•.;. — Jean, son serviteur. Saint Jean
qui ne s^élait nommé ni dans son Évangile ni dans
tôt,etiirafaitconnaître. en l'envoyant '^1'^%^^• ses Épitres, se nomme dans l'Apocalypse, parce
que ce livre est une prophétie et que le prophète
par son ange à Jean, son serviteur, 1^^,%%. doitaitester la rcalilé el rauthenlicité de ses ré-
- qui a rendu témoignage à la parole ^3.'•;; vélations en les signant, pour ainsi dire, de son
nom.
de Dieu, et le témoignage de Jésus- i^,\y,-9. 2. Le témoignage de Jésits-Christ, c'est-à-dire
qui a rendu témoignage de tout ce qu'il a vu de
Christ en tout ce qu'il a vu. ^ Bien- ^'^,1]^ Jésus-Christ.
heureux celui qui lit et écoute les i/^à'^iîe;
paroles de cette prophétie, et garde -j^^SI'.t.
les choses qui y sont écrites; car le ^""ï/iV."'
temps est proche
,
Jean, aux sept Eglises qui sont
^
j •
celui qui est, qui était, et qui doit
• • •
luc.
ch
'
aloris
Joa-SO. Î1,Î6.
coio*. 3, 1».
A. Aux sept
au verset ii.
Eglises. Ces Églises sont nommées
T-w• I-«* 1
M»t.l3.J4.3I. tager le royaume de Dieu, ce qui les établit dans
• 1 • 1
prêtres de Dieu son rere a lui une condition bien supérieure à celle des infi-
^,
eloire et
,.
. •> J .1
laM«re.4,»6,3u.
Bph i. 19.
1 empire dans les siècles des Rom. n,
dèles. —
1
:
lui, à Jésus-Christ.
1
1.
O.
, ,
^ . Joa. ÎO, 17.
siècles. Amen.
''
Le voici qui vient sur les nuées, ^U^f^^l*:
et tout œil le verra; et même ceux "•,^, 8. L'Alpha et l'Oméga sont la première et la
dernière lettre de l'alpbnbet grec. Notre-Seigneur
qui l'ont percé. Et toutes les tribus ^'^-u,"'. est souvent désigné de la sorte dans les monu-
ments primitifs.
de la terre se frapperont la poitrine ^°^ J^• \l
à cause de lui. Oui Amen. » Je suis ^^.,,^. I""^ Partie. — aux sept Éçlieei,
l'Alpha et l'Oméga, le commence- le. 44, 6.
Art. 10, 36.
I, 9-III
ment et la fin, dit le Seigneur Dieu, Kr. 3, 14. 1" Vision. I. 0-20.
Ps. 9, 17. i° Avis à l'Église d'Éphèse. Il, 1-7.
qui est, qui était et qui doit venir, le 3" Avis à l'Église de Smyrne, II, 8-11.
4» Avis à l'Église de Pergame, II. li-I".
Tout-Puissant. o" Avis à l'Église de Thyatire. II. 18-29.
^ Moi, Jean, votre frère, qui ai part '
— ! De 6° Avisa l'Église de Sardes. 111. 1-6.
visione "»
monetur. Avis à l'Église de Philadelphie. III. 7-13.
à la tribulation, au règne et à la pa- M»t. 2, 10. 8° Avis à lÉglise de Laodicée, III. 1 4-22.
tience en Jésus-Christ, j'ai été dans
de Patmos, pour
Job, 33. 10.
^, i.
1° Vision, I. 9-30.
l'île parole de *'1:1' la
9. Patmos. Petite île de la mer Egée, l'une des
Dieu et pour le témoignage de Jésus. ^^"'^' '
Sporades, à l'est de la Carie, au sud de Samos. Ce
474 , 10 —
^
Apocalypsis, II, 2.
év
.
Ttj
£ ,
• '
xvQiuxij jjfitoa, xai
. Ad
*"
KcclMiaa (, 9-III).
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'*
—f Vimi»€it 9-90J.
(. 2 -
xui vides, scribe in libro
/' i2, et mitte septem
([ .^
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^ ^,
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'^
Kt convérsus sum, ut vidérem vocem
quw loquebâlur mecum et convérsus
vidi septem candelabra ai'irea *' et in
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similem Filio huminis, vestitum podér•
,
' •' et
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]
'* «/ ^ vox aquârum multarum * et habél»at in :
-
:
. ' ,
g-ladius utrâque parte acutus exibat et
faciès ejus sicut sol îucet in virlute sua.
:
', &
iv
'"
Et cum vidissem eu m, cécidi ad pe-
,
* '
'
^' ,
'
'&..
des ejus tanquam mortuus. Etpôsuitdéx-
teram suam super me, dicens Noli timé-
re ego sum primus et novissimus "et
:
& '',
in sa'cula sa^culorum, et hnbeo elaves
mortis, et inférni. '• Scribe erpro quae vi-
*' xai il disti, et quœ sunt, et qua; oporlet fieri
^" post hœc. Sacraméntuni septem stellâ-
'-'*
II•
, '
Angelo Ephesi ecclésiîp scribe
II. '
'^
,, on or
,
- candelabrorum aureorum
tua, et
Scio opéra
laburem. et patiéntiam tuam, et
quia non potes sustinére malos et ten-
tasli eos qui se dicunt apostolos esse,
non sunt el invenisti eos mendâces
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M. /.<< tept fhandetier$. ( -opt chantli
o. AL: ir T§ Stltù. G rt>ll. al L ai htà hnà
: licr« ()iio lu vois •.
Apocalypse, , 10 — II, 2. 475
. Aux Enlisée (, -111). — 1° VUion /> 9-90J.
'0 Je fus ravi en esprit le jour du Sei- n'est qu'un rocher, presque partout aride, de
"^"Vs'V»•"" trente railles romains de circonférenrc. On montre
gneur, et jentendis derrière moi une ^^"• dans l'Ile une grotte où l'on croit que saint Jean
a écrit l'Apocalypse. — Pour le témoignage dejé-
voix éclatante comme d'une trompet- sui-CArisi; c'est-à-dire pour avoir rendu témoi-
Mat. sa, 34.
gnage à Jésus, pour avoir prêché le nom de Jésus.
te, ^' disant « Ce que tu vois, écris-
:
10. Le jour du Seigneur; le jour du dimanche,
le dans un livre et envoie-le aux sept premier de la semaine.
H. Asie, la province romaine qui portait ce nom
Églises qui sont en Asie à Ephèse, et comprenait une partie de l'Asie .Mineure. —
:
àSmyrne, à Pergame, à Tliyatire, à Ephése. Voir la note sur .Icies, xviii, 19. — Smyrne.
ses cheveux
14. Ses yeux comme une flamme de feu, image
ceinture d'or. '
'•
Sa tête et "^^.'Va!*'
de la puissance de Jésus-Christ et de son cour-
étaient blancs comme de la laine ^L^iole.' roux contre les méchants.
blanche et comme de la neige, et ses A^'iVîs.
yeux comme une flamme de feu. ^tiS^Aii.
*^ Ses pieds étaient semblables à de "'Su^'is't*"
l'airain fin.quand il est dans une four- sa^is'is'it
naise ardente, et sa voix comme la 2 Th€S. S, S.
lu. Sept étoiles, images des sept Églises, comme
voix de grandes eaux. '^ 11 avait sept M»t.25, 4i;
il est dit y. 20. —
Dans sa force quand ses
étoiles dans sa mam droite de sa : ps. «, 4. rayons traversent une atmosphère limpide et sans
, , , 1 ' I». 49, î. nuages.
bouche sortait
.',.•..
une epee a deux tran- jo»-
Mac.
s. u».
1 7, S ;
^ était lumineux
chants, et son visag^e ", 13.
Sap. 5, 6.
chandeliers d'or. - Je sais tes œuvres, Ex. 33. 16. 2. Ta patience, c'est-à-dire ton courage à sup-
Sap. 10, 10.
Eï. 3, 20
porter les épreuves et les adversités. Qui se di- —
et ton travail et ta patience, et que 15, 24.
;
sent apôtres: les novateurs s'jiriogeaient ce titre
El. pour accréditer plus facilement leurs faasses
tu ne peux supporter les méchants ;
33,
2 Tim. 2, 3.
13.
doctrines.
Joa. 4, 3S.
tu as éprouvé ceux qui se disent 1 Cor. 3, 8 ;
15,58.
apôtres et ne le sont point, et tu les
/i76 Apocalypsis, II, 3-15.
I.
' ,
,
, ^.,
Ad Kceleaia• (I» •-III). —«*,«', 4* AngeUm Ephmmt^ Mlmtpmm,
& '
/,
* *./'
,
xod
è'pj'a
xai
. -
xul êià
xai
de
'
,
' '^
tx
xai
ter nomcn meum, et non defecisti.
:
quod chari
',,),.
:
',
^"
de loco suo nisi pœniléntiam égoris, • Sed
hoc habes, quia odisli facta Nicolaitarum,
qujr et ego odi.
' ^ Qui liabet aurem, ai'idiat quid Spiri-
,' ( ^
" Kui
)-.
- xai
de ligno vitae, quod est in paradiso Dei
mei.
Hœc
' Et angelo
dicit primus
Smyrnœ ecclésiaî scribe
et novissimus, qui fuit
:
,
•
. ^OîôU
. xai.
xai
),
xai
xai
'
xai
môrtuus, et vivit ' Scio tribulationem
,' ^, ^&,
*,
*^
xai 0- es.
'° Nihil
Ecce
horum timeas
diabolusnliquosc
missi'irus est
vobis in cârcerem. ut tentémini et ha-
quaî passiini-
'
bébitis Iribulalionem diébus deccm. Esto
xai ). fidélis usque ad mortem, et dabo tibi co-
' . ?^
ronam
, * ' **
vitœ.
Qui habet aurem. aûdiat quid Spiri
tus dicat ecclésiis Qui vicerit, non la :
^
& ' ',,
%
''*
Kai (7
'•*
-
t7;V
délur a morte secimda.
*^ Et angelo Pérgami ecclésia? scribe
Hœc
parte acutam
habet rhomphfpam utraqu
dicit qui
*^ Scio uni habitas, ul.i
, .&,' ,
xai : .
, xai
xai
xai
et non negasti fidem meam. Et in diébus
illis Antipas testis mous fidélis, qui occi-
sus est apud vos, ubi Sâtanas hàoitat.
,- &
'^' Sed hâbeo advérsus te pauca quia
. ,
'
* * ' :
xai
', '^ xai
coram
<^ ita
filiis Israël,
habes et tu tenéntes doctrinam
édere et fornicâri :
»•
3.
i (GST:
nlamtç) * m.
(pr. m.). 7.
G rell.
h
. .
:
i
«. . (xm,
ttiuft. 5.
AL (f htrà)
: ..G
»•
rcll.
: rmim
: LT*
{.:
Celi. y• 17).
»', ^
titno-
.
14.
.
es paiioiit
LT* Su. G
G
.1.
rcll.:
Tu
7. De mon Dieu. Crée
(*»
es patient. (;rrr
•.
• de I>ieu •.
rell.
(pro S
:
: ,
; •
»).
Baiam.
et tu • soaffirt, et tu
15. SLTO•
AljCT:
. L: ir ./4Vfy (rnH.
nyaô. GKSTf (in r.) /'•
^, : 8. LT: «>. Je unis Inn fiffltcliou. (.ro<- : • je rnnnais te»
«riivres el l<>n .'«fntciimi «. Mai* tu es riche figure —
,
ir
.
: - ••-
entre parcn"• '- •••
.
'
If Zfiv^yji). 9. ACLT* f^a tt. (i rell. : «iio ni. 13. Je »fi' • je connaii i•
(ait.; iv.
^. ACT«L•
:
«1«.
i%. A mnntirr. t.rrr
la fia : • que
des cbote* MCri-
je bais •.
>
* » Mais j'ai contre toi, que tu es Quld 4. Ta charité première, ton premier aUachement
cootr» à ton Église.
déchu de ta charité première. Sou- Jac. eum.
3, ».
"'
as cela, que tu hais les actions des lem, qui Tut l'auteur, ou plutôt l'occasion de celte
secte (Glaire).
Nicolaïtes, que moi aussi je hais.
7. Cet arbre de vie au milieu du paradis, c'est
'
» Que celui qui a des oreilles en- coocia»io.
Jésus-Christ présent dans le ciel; le fruit de cet
tende ce que l'Esprit-Saint dit aux ^'î arbre, c'est la possession de Dieu (Glaire^.
X^^f^l".
^*
ne, écris Voici ce que dit
: celui qui ^Pfj'ij;
10, il.
*^ Je sais où tu habites, où est le Act. 19,24;
16, 19.
trône de Satan. Tu as conservé mon Jo». 1. 20.
Luc.
nom, et tu n'as pas renoncé à ma foi, 11. Î6.
Monnaie de Fergame (f, 12).
même en ces jours où Antipas, mon 12. Pergame, ville de la grande Mysie. en Asie
Mineure, au confluent du Caïque et du Cétius. re-
témoin fidèle, a souffert la mort parmi nommée pour son temple d'Esculape et pour sa
vous, où Satan habite. riche bibliothèque, ainsi que pour ses fabriques
de parchemin. Le mot parchemin n'est quune
** » Mais j'ai quelque chose contre Ouïd altération du nom de Perf;ame.
conlrA 13. Antipas, d'après certaines hypothèses, aurait
toi : c'est que tu as près de toi des eujn.
été évéquede Pergame avaotcelui àqui s'adressa
hommes qui tiennent la doctrine de saint Jean. Les martyrologes nous apprennent
ma. 25, 1-2 qu'il consomma son martyre dans les flancs d'un
Balaam, qui apprenait à Balac à jeter Ps.31,115,16.ÏS. taureau d'airain brûlant.'
des pierres de scandale devant les ^^^. , :,.
Apoc. 9, 2.
enfants d'Israël, à manger et à com- Jud. 11-13.
mettre la fornication. *^ Toi aussi,
tu as des hommes qui tiennent la
'
478
./
', '
^(( , .
001
,-
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*'')
**
. Eeele•!••
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Apocalypsis,
ât
(» •!!!).
/
îV
— S*
II,
Amg^lo Th^tMrm
16-27.
:
»•9.
,
^.
,' & 6
tni
absconditum, et dabo illi câlculum càndi-
dum
tum, quod nemo
: et in câlculu
scit, nisi
nomcn novum scrip-
qui âccipit.
' .,
*" ix- *• Et ângelo Thyatiraî ecclésise ecribo :
,
,
^" ''
*, &
&
, .
,
xai
.
iâç
-
-
'" Sed habeo advérsus te pauca : quia
,&
^' avTtj thytis.^*Etdediillitempusutpœniténtiam
ix ageret et non vult pœnitére a fornica-
,
:
^^*Jâov,
' tione sua. ^^ Hlcce mittam eam in Icctuin :
,,.
et qui mœchuntur cum ea, in tribulatlûnc
raàxima erunt, nisi pœniténtiam ab opé-
, ribus suis égerint, *^ et
-' '^^
filios ejus inter-
d ficiamin morte, et scient omnes
§ } quia ego sum scrutans renés et corda et
dabo unicuïque vestrum secûndum opé-
ecclésio;,
:
,
,
'*
,- -
ra sua.
Vobis autem dico, -^ et céleris qui
Thyatira; estis : Quicumque non habent
doctrinam banc, et qui non cognovérunt
'. , ^' S
' altiludines Sâtana? Quemàdmodum di-
cunt,non mittam super vos àliud pondus:
'^ tamen id quod babétis tenétc. dontc
,
véniam.
, -^.
'• t '* Et qui vicerit, et custodierit usquf
,
,
37
*' «,
in finem opéra mea, dabo illi polestAtem
super gentes, *' et reget eas in virga
férrea, et tanquam vas figuli confrin-
géntur, '* sicut et ego accépi a Pâtre
()
: olêev. 18- ALT':
(I. rijç. C•). A[K1L* orrai.
nT*: 19. (;
..
rell. • (Ult.) Mai. 20. G rcll.
. : a>eK 17. Je dontierai. Grer : • Jo donnerai à manger •.
-
7. («: 7#.) I*.i. Ta loi, ta charité, tes aumône». Grec : • ta cba-
et : âtââamti . nlayn (|^: '/.). 21. G tHé, tes soin• (pour Ira pauvres^ ta fol •.
doctrine des Nicolaltes. *^ Fais pa- Apoe.>,5;3,3; 16.Je viendrai ftienidi, c'est-à-dire plus tôt que
le. 13.
M«t.>4,43-t4.
tu ne le penses et au moment ou tu t y attendras
reillement pénitence, sinon je vien- Apoc.>,>l->3. le moins.
drai bientôt à toi, et je combattrai
contre eux avec l'épée de ma bouche.
*' » Que celui qui a des oreilles Conclasio• 17. La manne cachée; pour avoir refusé de man-
ger les viandes défendues, les fidèles rece\Tont
entende ce que l'Esprit dit aux Egli- en récompense une nourriture d'une douceur inat-
PS.3Î, 9. tendue. — Une pierre blanche, symbole de la
ses Au vainqueur, je donnerai la Rom. 14. 17. sentence
: que Jésus prononcera en faveur de ses
Apoc. 4,4; S,
manne cachée; élus que sa grâce aura purifiés.
je lui donnerai une 11; 7, 3-lS.
MU. 17, 1.
pierre blanche, et un nom nouveau 1 Cor. 1, 9.
tire,
que celui qui le reçoit.
Et à l'ange de l'église de Thya- %'
Voici ce que dit le Fils
écris :
Thyalïrse.
^ o' Avis à l'Église de Thyatire, II, 18-».
2" » Mais j'ai quelque chose contre Qnid Tes aMmones; littéralement. Ion ministère:
19.
coolra
mot qui. comme on la déjà vu. signiQe quelquefois
toi; tu permets que Jézabel, cette la dispensation, la distribution des aumônes. Cf.
femme qui se dit prophétesse, ensei- î Tim. 3, 6.
11 Corinthiens, viii, 4; ix, 1, 12, 13 (Glaire).
Art. li, S9.
gne et séduise mes serviteurs pour 1 Th». 4, 3.
20. Jézabel était sans doute une femme chré-
1 Cor. 10, 19. tienne influente qu'on avait entraînée dans le
qu'ils commettent la fornication, et parti de l'erreur. Ce nom de Jézabel pourrait du
qu'ilsmangent des viandes immolées reste n'être pas véritable, mais bien une appella-
tion déguisée, empruntée à la femme impie d'A-
aux idoles. -' Je lui ai donné un temps Rom.
ProT.
S, 4-0.
Î4.
chab, roi d'Israël.
1,
ses enfants de mort, et toutes les Égli- Jer. 11, '»&. ÎO.
Job, 10,
ses connaîtront que je suis celui qui
sonde les reins et les cœurs, et je ren-
drai à chacun de vous selon ses œu-
vres.
» Mais je dis à toi ^^ et à vous tons Qaae 24. Les profondeurs de Satan; les secrets de la
secte gnostique que les Nicolaites mettaient en
qui êtes à Thyatire poenae
Tous ceux qui
: pratique-, car c'est à eux que saint Irénée attri-
Act. 15, 10. bue ces expressions Vere cœcutientes. qui pro-
:
n'ont point cette doctrine, et qui ne Apoc. 3, 3. lunda bvthi adinvenisse se dicunt... profunda Dei
MjU. 24, 44. adinvenisse se dicentes •. Adv. hxres.. II, ixn, 1.
connaissent pas les profondeurs de Loc. lî, 39-40.
C'est des mêmes hérétiques que parle Tertullien
Satan, comme ils disent, je ne mettrai quand il dit « Eleusiana fecerunt lenocinia.sancta
:
Apoe. ïO, 4;
verge de fer, et elles seront brisées Sap.
tî, 16.
3, 7.
38. C'est Jésus-Christ lui-même qui est l'étoile
comme un vase de potier. -^ Comme Dan. I>, 3. \
du tnatin (xxu, 19), qui se lèvera dans nos cœurs
/•80 Apocalypsis, II, 28 III, 10.
. Ad Eccleala• (I, •-II1). — <>» r Amgmiim emrMm et nuimémIpMm iiil, },
'• 6{ avup roV »• meo
^•
nçQiÎyov. et dabo ilH stellam matulinam.
'"*0 t'/m• ,
6. dxovaÛTW r/ "
:
*•' Tuât
^ habel soptem spiritus Dei.
Ila^c dicit qui
,.
v^ot rot'ç et seplem stellas Scio opéra tua, qui
' &.
:
L•
^ Ksto vigilans, et confirma célrTa
moritura erant.
qu
^,, , -
. &. ^
Non enim invénio opéra tua plena co-
ram Deo meo. ' In mente ergo babe qua-
liter accéperis, et audieris, et serva,
pœniténtiam âge. Si ergo non vigilaveris.
véniam ad te tanquam fur, et néscies qu
et
^".
^, ' - 3
hora véniam ad te.
. '^
,
, , ',
*
* Sed habes pauca numina
in Sardis, qui
non inquinavérunt vestiménta sua
ambulabunt mecum in albis, quia digiii
et
. .
^' ,
ivuiniov
^, '
ritus dicat ecclésiis.
' Kui
, ' Et àngelo Philadelphi» ecclésinp
,
scribe Haec dicit Sanctus et Verus, qui
, ', ^,
:
' xat
"
&, «
xui
babet clavem Uavid
claudit : claudit, et
opéra tua. Ecce dedi coram te ôstium
:
nemo
qui âperit. et ncmo
aperit * Scio :
, .
apértum, quod nemo potest claiidere
quia modicam habes virtutem, etservàsti
verbum meum, et non negésti nomen
:
,
' *,
xat
. ^",
'\-,
xui
-
-
meum.
" Ecce dabo de synagoga Sâtana?, qui
& .,
hora tentationis, qua;» ventûra est in or-
bem univérsum tenlàre babitânles in
terra.
* M
i.
2• G rell. et fftiUor. Wakef. àno- ultïwr.
.G
:
.
: :
hoSârur. rcll. f (in f.) >i•. 8. nT*: ijtnoyu. H\\W.{, \x:\\. ij, :
•9{
'AU•) * (pr.)
nABCGST: o^oioy^ow.
(nABCP: -^). G
Ma\. T: oî i».
rell. :
10. * Ti7f<7o,..
III. S.
9.
Daiant »«<<,. i..,••. <.n
Je produirai. Grec : • J'amène
< : « «uv«iit ui.,u
•.
Apocalypse, II, 29 III, 10. — 481
. Aux Eirlieee (I, - III). — ", 7* Aux EgUaern de Sardes et PhUadetpMe Clii^ Î-Î3J,
Mat.
obtenu moi-môme de mon Père, lCor.15,40-41.
je l'ai 13, 41. (U Pierre, i, i'J), en se manifestant à nous, et qui
se donnera à nous, en nous communiquant l'éclat
et je lui donnerai l'étoile du matin. de sa gloire.
2' » Que celui qui a des oreilles en-
:
Is. 11, I.i.
^
G» Avis à l'Église de Sardes, 1-6.
les restes qui étaient près de mourir. Tit. 3, 8. neutre, ce qui est un pur hébrnîsme ayant pour
Apoc. î, 7.
but de marquer une universalité complète, qui
» Car je ne trouve pas tes œuvres «u!d
contra
n'admet aucune exception (Glatrei.
pleines devant mon Dieu. ^ Souviens- eum.
Tim. 4, 14. 1
toi donc de ce que tu as reçu et de S Tim. S. 1-î.
Apoc. S, S
ce que tu as entendu, et garde-le, et le, 15.
;
Thcs. 5, î. 1
fais pénitence car si tu ne veilles, je Mare. 13, 33,
;
33, 37.
viendrai à toi comme un voleur, et
tu ne sauras à quelle heure je vien-
drai.
4. Noms. Dans les énumérations, le mot nom se
Tu as toutefois un petit nombre
^ » Promissa
kictoribua. prend pour tête, individu, personne. Cf. Actes, i.
de noms à Sardes qui n'ont point 13, où la Vulgate elle-même a rendu par hommes
Act 15. 1. le terme grec qui signilie noms (Glaire).
souillé leurs vêtements or ils mar- Bom. 13, Ï3.;
î Cor. 6, 3.
cheront avec moi revêtus de blanc, Apoc. 14, 4;
J, 17.
parce qu'ils en sont dignes. Celui S Tim. 8. -'
4,
Philip. 4, 3.
qui aura vaincu sera ainsi vêtu de El. 3Î, 31, 33.
Lac. 1*. 8.
du livre de vie et je confesserai son Mat. 10, 32.
;
Joa.14,6.
au pied du mont Tmolus, sur le Caïstre. Elle avait
Saint et le Véritable, qui a la clef de Dan. 9, 24.
été bâtie par .\ttale II Philadelphe qui lui avait
David, qui ouvre et personne ne fer- Marc. 1, 24. donne son nom. Depuis l'an 132 avant Jesus-Christ,
Joa. 14, 6. elle était soumise à la province romaine.
me; qui ferme et personne n'ouvre. Luc. 24, 45.
Rom. 1, 3.
* Je sais tes œuvres. J'ai posé devant Joh, 12, 14. 8. J'aipose; littéralement /o» donné. Le verbe
MaU 16, 19 ; hébreu correspondant reunit ces deux signiBca-
toi une porte ouverte, que personne IS, 18.
tions (Glaire).
1«. 22, 31.
' «Voici que je produirai quelques- Fort!» con• 9. Je produirai, je poserai, j'établirai. Qui —
uns de la synagogue de Satan, qui
Ira bostes. se disent... Voir plus haut la note sur ii, 9. —
Qu'ils
Apoc. 2. 9.
adorent. On a déjà vu que dans le stvie des Hé-
se disent Juifs, et ne le sont pas, mais I8.49.23; 60,14. breux, le mot adoration signifiait souvent un
Bom. 2, 28-29. simple hommage de respect (blaire).
qui mentent. Je ferai qu ils viennent, GaL 3, 7.
' '
'lôov, êçyoftat
^] tùy ait<furov
/'
. *^
£, " Kcce vénio cilo tene quod liahes,
ut iifimo accipiat coronam tuam. *^ Qui
:
,
vicerit,
^^]
&^,,
i-n, x<d Dei mei, et foras non eprediélur âmplius:
in' xitt etscribam super eum nonicn Dei nifi. et
nomen civitétie Dei mei novœ Jerûsalt'in.
.
*
'^
' ^
. , •
,
yiao-
men meum novum.
'^ Qui
ritus dicatecclésiis.
**
liabet aurem,
scril
Spi-
. .,," -
, xai qui est principium creaturœ Dei '* Scio
&'
:
' ). ,
dus nec cûlidus, incipiam te evômen
ore meo.
*'* " Quia dicis Quod dives sum. et lo- :
,-
xai xui cuplelatus, et nullius égeo et nescis :
**
&. ^
'
xai
, xai
,
, ] -
' - xai xai
xai
xai
,,
quia tu es miser, et miserâbilis, et pauper,
et C8BCUS, et
a
ples
et
me
fias,
nudus. ** Suadeo tibi émere
aurum ignilum probalum, ut locu-
et vestiméntis albis induaris,
non apparcat confusio nuditâtis toae,
' &,.
] xai et collyrio inunge oculos tuos, ut videas.
*' Ego quos anio, arguo, et castigo, -Emu-
' ' làreergo, et pœniténtiam âge.
^'^' xai
iav
-, , '
^"7(îot, xai xpoi'w*
xai
^"
quis audierit
Ecce sto ad ostium,
vocem meam,
et pulso
et aperuerit
:
,&'oJ, ^ '' .
d ltL•voa xai milii jânuam, intrâbo ad illum, et cœnébo
xai cum illo, et ipse mecum. ^' ()ui vicerit,
&
^'
. , &
)
^*
. xai
dabo
sicul et
ei
in llirono ejus.
-^
sedére
ego
aiidiat
Pâtre
quid Spiri-
meo
m
:
,
IV.
^, , & xai
xai
tus dicat ecclésiis.
1¥.
apérlum
'
et ecce ostium
Post baîc vidi
vox [)rima, quam
in cœlo : et
:
.
audivi. tanqu.ini tubaî loqiuMilis me<
.;
12.
14.
15.
16.
G
('.(;
hBCÎÎ
nBCT:
. \..
rcll.
.*
:
i-ell.
;
:
: 7. ir ^aoSiKtia
(pro »ri;ç).
;•/.
l»iri.
18.
19.
20.
1.
:.
G
»:
rell.
NBTG'Sf
: iyxfioai.
ïSor.
^a. r!çtl.) «oi.
GSL: Jrt^rf-
|M. De d'habiU blancs. Crée
te rétir : d'acl
17. ACKT: iâi,. G rcll. t (a. H.) o. de• habits bUncs, poar te vêtir •.
Apocalypse, III, 11 — IV, 1. 483
I. Aux KsrliseH (1, O-lll). — 8" VÉglimm de EModieée liiij 14-29).
une colonne dans le temple de mon ^^ *•,®•. nom; celui du Sauveur ou Rédempteur qu'il a
daigné prendre en se faisant tiomme.
Dieu, et il n'en sortira plus; etj'é- ^^^,;/;
rirai sur de mon Dieu et
lui le nom
ie nom delà de mon Dieu, de la cité
nouvelle Jérusalem, qui descend du
riel d'auprès de mon Dieu, et mon
nouveau nom.
^ » Que celui qui a des oreilles en- condusio.
^
8" Avis àVÉglise de Laodicée, 111, 14-22.
le témoin fidèle et véritable, qui estcoioÎM6,i7. en plusieurs autres passages, dans le sens de
création 'Glaire).
le principe des créatures de Dieu, '^Je ^t^'e^'ù^" IG. Je suis prés de te vomir, en te diminuant
mes grâces et en le laissant tomber dans des
-ais tes œuvres; tu nés ni froid ni Intil',^*:'. fautes graves et même scandaleuses, ce qui est
plût à Dieu que tu fusses ^"*- ^•
*°'
haud :
la conséquence ordinaire de la tiédeur.
18, Cet or éprouvé au feu est le symbole de la
froid ou chaud! "^ Mais parce que tu eocu. 19, charité; ces habits blancs, celui de l'innocence 1.
... ^ . ^. Loc. 16, 10.
. . , .
des vertus chreiiennes, des œuvres saintes (xix,
es tiede, et que tu es ni froid ni 8), et ce collyre, celui de l'humilité qui nous ou-
chaud, je suis près de te vomir de ma vre les yeux, en nous faisant connaître nos dé-
fauts GÎaire).
bouche. 20. Dieu frappe porte de notre cœur par
la
*' nous donne il entre en
les avertissements qu'il
» Car tu dis : Je suis riche eto»*.verse nous par répand dans nos cœurs:
la cliariti• qu'il
:
*' *'
opulent, et je n'ai besoin de rien; et il soupe avec nous par les grâces dont il nous
comble en cette vie, considérée comme le soir
tu ne sais pas que tu es malheureux, ^^^'f*• qui précède le grand jour de l'éternité (Glaire .
u-. î9.
;
ses infinies perfections. Ils sont assis sur des
Hebr. 3. . 1,
trônes, parce qu'ils se reposent dans la gloire,
comme moi j ai vaincu aussi, et me sap. 9. lo.
.
s»; s,
sociés à sa puissance et à sa souveraineté. En
*_«„„
trône.
16,33;U,Î,3,
avant est le Sauveur. l'Agneau divin, debout et
5, »7.
vivant, mais comme égorgé, portant les marques
--
» Que celui qui a des oreilles f^i'"^^"• d'une double immolation, celle qu'il a subie en
sa personne et celle qu'il souflfre dans son corps
entende ce que lesprit dit aux Égli- mystique. C'est sa mission et sa gloire de révéler
ses ». tous les secrets et de lever tous les voiles. C'est
donc lui qui reçoit des mains du Père éternel le
IV. Après cela je regardai, et
'
II. — i livre des décrets divins; qui révèle à saint Jean
l>eus» in les événements que celui-ci prédit. Il est, comme
voilà une porte ouverte dans le ciel, Ihrono.
le Père, l'objet des adorations de toute créature.
et la première voix que j'avais enten- Cette vision est par rapport aux suivantes, ce qu'est
^: lô'u celle du chapitre premier par rapport aux révé-
due comme une voix de trompette ""^' lations faites au s évéques des sept Églises. C'est
le prélude des sentences qui vont être portées
qui me parlait, dit : « Monte ici, et 'i'o^.'V'sf- au ciel, et exécutées sur la terre •. L. Bacuez .
Wi Apocalypsis, IV, 2 — V, 1.
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scdis, similis visioni smarâgdiii<i>.
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seniores sedéntes, circumamicti vesti-
méntis albis, et in capitibus eorum coro-
nœ aureae. ' Et de throno procedébanl
, &,
^ fulgura, et voces, et tonitrua et seplem :
~
,
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xai
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Kai
Kai
xai
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xai
xai
'Et in conspéctu sedis tanquam mare
vitreumsimilecrystâllo et inmédiosedis,
et incircûitu sedis, quatuor animâlia plena
oculis nnte et rétro. ^ Et animal primum
similo leoni, et secûndum animal
:
simile
/, &-
.
,
& &,,^,
xai
^Kai
'
xai
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vitulo, et tértium animal habens faciem
quasi hominis, et quartum animal simile
âquilœ volânli. * Kt quatuor animâlia,
singula eorum habébant alas senas: et in
circuitu et intus plena sunt oculis et :
, ' &'
"^, ,
^
& -
Kai
-,
xai
xai
. xai
rt'quiem non habébant die ac nocte, di-
cénlia Sanclus, Sanctus, Sanclus, Do-
:
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uuôviovy
xai
xad
xai
'
rum, *^ procidébant viginli quatuor
seniores ante sedéntem in ihrono, et a!
rabant vivéntem in siécula ScTcuiorum
' , ""/ ,
, ' ,-
xai
)•, -
-
millébant coronas suas ante ihronu
dicéntes *' Dignus es, Domine !><
:
&,
xai xai virtiitem vi
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18. G •. :
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AT': i^a. N.\T: Tiaatfa. ttUT*; fritfoo9tr. cl des voli •. — l>evant le trône tept lampes arde
7 ABT: (a. n^'tw.) ". r,ST**iç GSl.THe: Grec : • aepl lampe• de feu qui brulaieul devai
trune •.
àr9fiina. (', roll. : (cti. vm, 13: \iv. M. Qu'elles étaient, c.rcc - .luVlle» aoiit
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rov eatod^iv xul oniaiftv, -
II. VIrtori• C'hrUtI (It'-XIX).
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Kni tl^ov û'/yéXov ioyv-
'^
— «• (m}. Emum Agmt
seplem. '
et for
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(puivîj
(ivoTçat
^Kcd
&ariv
fiipklov Xvaui
iv
Quis csl dignus aperire librum. el sol-
vere sig^nacula ejus? ^ Kt nemo pôlerat,
neque in cœlo, neque in terra, neque sub-
tu8 terrain, aperire librum, neque r
»' ^
spicere illum. * Kt ego flebam mulhi
quoniam nemodignusinvénluseslapn
ix
' eil leo de tribu Juda, radix David, ape-
, , -. -
rire librum, cl solvere seplem signacula
ISot^
'Jovâu, jy /,
^{
ix
ejus.
,
,
*
&.
- * Et vidi et ecce in médio throm
:
& ,,
béntem côrnua septeni, el oculos seplem :
' -
&,
aperire signacula ejus quoniam occisus
es, el redemisli nos Deo in sanguine lue
:
*^
, )• - ex omni tribu, el lingua, et populo. «^»
,
natiune *"el fecisli nos Deo noslro r<
* :
- 9 ** ,
num, et sacerdotes et regnâbimus ^M
per lerram.
" Et vidi, el audivi vocem angelorun»
:
^ , ' ^'
^poVof mullorum in circùitu throni, et animà-
lium, el seniorum el eral mïmerus
?;»'
-
: -
.
*'^
magna Dignus est Agnus. qui
: si.
est. accipere virtiilem, cl diviniljit- in
,
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NABii rell.
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11.
1.3.
(• . ABT": Mor.
(pr.)
: MVMhft.
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(soc. m.) T*f (a. h>
. ..
irrrà cl (sq.) là-
^*. * ». Î9i. NT»: Î.T* (\{.)
. 5.
!•.
LelioH de la tribu de Jud'i
cet de la irihu rie Juda •.
Seigneur iiVet pa* dan• \r •;•.
10. L'n royaume et ileâ /trt'tret. Grec roiselpt
,: ,. ^. »: «W
: «
8. >ii9afay. a: a ii- .
des myri.'i'
df iii - •.
(in nolis non in Icxlu T*). (pr. m.) «t.
i
.
droite de celui qui est assis sur le aperire vcntavoir pour objel des faiis d'une mémeépoque
libruni. et parfois les mêmes faits considér«»s sous divers
Apoc.IO, 1:3,
trône, un livre écrit dedans et dehors, 5; 13. 8; 17. S.
aspects. Évidemment, c'est moins pour s'accorder
Kx. !, 9. avec les laiis de l'histoire que puur se ciMirnrmer
scellé de sept sceaux, ^ Je vis encore Is. S», 11. aux habitudes du langage syml)oli(|ue. que les
un ange fort qui criait d'une voix D»D. S, i6,\3, signes se succèdent d'une manière régulière, en
Apoc.
4-9.
nombre septénaire. • Le nombre sept, dit saint
forte : « Qui est digne d'ouvrir le 10, 1, 3;
IS, II.
• Augustin, est celui de la lotalitc >. Plusieurs
in>erprétes n'ont pas asse^ tenu compte de cette
d'en délier les sceaux?
livre, et Et » ^ 1 Pet. 1, lï.
considération. Non seulement ils ont assigné à
Apoc. -1, 1.
nul ne pouvait ni dans le ciel, ni sur chaque série de symboles une siifniGcation parti-
Dan. 9, *3; 10,
U, 19. culière, mais ils ont donné pour objet à thaque
la terre, ni sous la terre, ouvrir le signe un fait déterminé. .\iDsi Us se sont je