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Alex ANDERS
BLUE WORDS
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Celui-là seul connait l'amour qui aime
sans espoir. (Schiller)
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CREATION
Apportez-moi
Un crayon
Des cigarettes
Une bouteille de n'importe quoi
Pourvu qu'ça soit fort
Et, j'allais oublier
Du papier hygiénique,
Faut qu'j'écrive un PEAU-AIME...
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A... COMME...
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VULGUS DEUS
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Non, vas-y Charlot !
Aux chiottes l'arbitre !
Vive moi ! A bas les autres !
Mords-lui la cuisse, t'auras l'os !
T'es belle Adèle...
Et chauffe Marcel...
A l'aise Blaise...
Mais c'est nul et vulgaire, tout ça !
J'm'en fous...
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Et même la sal'té d'margarine
Pensez ma bonne dame
La grande distribution elle tue l'petit commerce
Tous les gros, tous des salauds
Ca s'sucre toujours sur l'dos des p'tiots
On va s'en j'ter un rouquin
Chez l'Totor, allez viens
Juste histoire de s'rincer la dalle
On bosse, on trime, on turbine
On dételle pas, on décroche pas
Ah, M'ssieu Victor si vous zétiez encore là
Vous en causeriez aux gens
Dans vos grands machins en vers
Et eux, y vous zécouteraient
Z'êtes pas comme eux M'ssieu Victor
T'nez, Jojo, c't'une brute
L'a pas d'culture
Laissez courir
Laissez pisser l'mérinos
Salauds ! Chameaux ! Poivrots !
Moi, j'm'en fous...
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LA LONGUE COURSE
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CLOCHARD D'ETERNITE
Il git dépoitraillé
La joue au sol, les cheveux dans la poussière
Heureux sur sa flaque de lumière
Une chemise en loques couvre difficilement
Ses faibles épaules d'enfant
Lâchement abandonné
Un vieux jean sale
Une paire de sandales
Il dort sur son rêve de lumière
Sur son tapis de misère...
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ADOLESCENT
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HOMME
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D'été en hiver
Et d'automne en printemps
De ton premier pas lent
A ton tout dernier découvert.
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GRISERIE
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Le spectacle doit continuer
Il s'entend rire-s'amuser
Et faire rire les imbéciles impassibles
JOUER
Il se voit se haïr crier
Non, c'est impossible
Alors, au moins se taire
Impossible aussi, imaginez
Les têtes consternées
Alors il continue
La tête dans les étoiles nues
Grisé par les clameurs
Ravies des rieurs...
Et puis et puis
Tristesse, griserie et mépris
Mépris, griserie et tristesse
Griserie, tristesse et mépris.
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HOW MANY TIMES
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AVEU
Et l'amour ?
Non, le plaisir
Et les bienfaits du confort ?
Non, l'avachissement
Et la culture ? Et la technique ?
Et notre civilisation ? Et notre mode de vie ?
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Et notre p'tit bonheur dont on s'moque
Mais qu'est toujours bon à prendre...
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Personne ne se soucie de personne
Et alors ?
Dis-donc, toi, tu connaîtrais pas
Par hasard un mur
Plus dur
Que mon crâne
Ca pourrait servir
Des fois...
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PETITE PRINCESSE DE MES PENSEES
Quelques vers
(Avortons de poésie)
Quelques lignes
(Sans valeur aucune)
Quelques mots
(Usés jusqu'à la corde)
Quelques rêves
(Inexprimés)
Quelques sourires
(Instantanés)
Mes joies
(Superlatives)
Mes peines
(Secrètes)
La douceur d'un baiser
(Dérobé)
Quelques fleurs
(Oubliées)
Une musique
(Déchaînée)
Je dépose tout cela à vos pieds
Petite princesse de mes pensées.
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RELATION
La relation lubrique
Du hamster
Et de sa cage
Va
Jusqu'à
Lui en faire
Sucer les barreaux.
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IL SE PASSE QUELQUE CHOSE
N'EST-CE PAS ?
Tu as beau essayer
Tu ne comprends pas
Il se passe quelque chose n'est-ce pas ?
Mais tu ne sais pas ce que c'est
Tu as demandé : « Tu m'aimes ? »
Rien ne t'a répondu
Juste l'écho distordu
Te répétant : « Tu m'aiaiaiaimes... »
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Un maquignon baveux
Tend une main vers ton croupion
Il te faudrait lui crier
Lui hurler
Quelle impression a-t-on
Lorsqu'on est aussi hideux ?
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MELLOWMAN YACK
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JUSTICE
Justice
Divine
Plastique
Aveugle
Injuste
Amibe
Logique
Ne me suce
Les tripes
La couenne
La moelle
Glaive
D'une main
Balance
De l'autre
Que ne trembles-tu
Carcasse
Pleutre
Paillasse
De ne jamais
Faire le poids ?
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QUELQUES LIGNES POUR TOI
Je traine ma carcasse
Le long de rues d'angoisse
Ton image partout m'obsède
Et je ne me reconnais plus
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Dans toute cette eau tiède
Je ne me retrouve plus
Que dans l'insensé
Je voudrais que tout soit achevé
Car je crois
Que je deviens fou de toi
Je tends les mains la nuit
Comme pour te saisir pauvre abruti
Que faire dis-moi
Pour te rejoindre toi ?
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NOËL
Et meilleurs voeux
A vous deux !
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LES PECUNIOT
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Il se dit
Dieu que les femmes sont imbéciles
Il s'acheta un magazine érotique
Pathétique
Où toutes les filles sont belles et faciles
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LA BOITE A IMAGES, CHANSONS ET
PAROLES
Abomination première
Le regarde l'oeil de verre
De la boîte à images, chansons, paroles
Et ras le bol
Il se lève et crie
Il souffre de l'infernal délit
Qui lui colle à la vie
L'englue dans le bruit
Le retient dans l'ennui
Avec un gros marteau
Il frappe la boîte aux mots
Il pense
A sa délivrance
Mais il a mal
De plus en plus mal
Il se précipite vers son miroir
Sa tête quadrangulaire n'est pas belle à voir...
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WESTERN
La harpie ricana
En coupant la tige avec deux doigts
Puis elle se mit à broyer
La plante entre ses mâchoires d'acier
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PIETINEMENTS
Où allez-vous Monsieur ?
D'où venez-vous Monsieur ?
Je n'en sais rien
Un jour s'ajoute au lien
Je vis
Je croupis
Je ne vois rien
Je ne sens rien
Qu'un grand froid qui ne glace l'échine
Parmi tous ces gens qui piétinent
Qui se déroulent
Et s'écoulent
Interminables
Abominables.
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DANS MA MEMOIRE
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Cette nuit-là la fumée était épaisse
Et dans le bel assommoir
Commençait l'ivresse
Volée à l'herbe d'espoir
Comme un dément
Yeux clos, tête ballante
Ravi du kif clément
De ma bouffarde brûlante
Je tirais à pleins poumons la fumée
Puis je me suis envolé
Et la suite s'est dissipée
Ce matin-là le ciel
Et le soleil nous transfiguraient
Atteignant l'irréel
Je jouais et je rejouais
Une pièce dont j'étais l'acteur
Un rôle dont j'étais l'auteur
Quand arriva le noir
Je brisai le miroir
Puis je me suis détaché
Et la suite s'est dissipée
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RIMETTES
Clarinettes
Hectorinettes
Tinettes
Manettes
Dinettes
Boudinettes
Minettes
Putinettes
Midinettes
Chaussinettes
Nénettes
Bullinettes
Baisinettes
Latrinettes
Majorinettes
Tétinettes
Tapinettes
Patinettes
Marinettes
Tépanettes
WCnet...
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LE FEU
Il grelotte
Il bat la semelle
Il tourne en rond
Il dort mal dans son lit
Il a froid
Un hiver se passe
Puis un autre
Et encore un autre
Il est malade
D'avoir vécu sans...
FEU...
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Mon bois est tout pourri
Marie réchauffe-moi qu'il lui dit
Mais j'ai plus d'allumettes
En voilà mais pitié fais-moi du feu
Elle peine s'échine en vain
Je ne peux pas lui dit-elle enfin
Va voir la p'tite Marie
Son bois est sec et dur
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LA NUIT
La nuit
Tout est calme
Et silencieux
Ferme les yeux
Repose ton âme
Réveille-toi
Auprès de moi
Qui rêve là
Entre les bras
De la nuit
Obscurité de safran
Flot d'argent
L'amour vibre doucement
Au fond de ce nuage blanc...
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LE MIROIR
Je me suis coiffé
Je me suis habillé
Je me suis rasé
J'étais satisfait
La journée a passé
J'ai écrit, j'ai mangé, j'ai pensé
Je me suis payé
Trois kilos de baisers
Je me suis piqué à la tétralycide
Pour avoir l'expérience du vide
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QUEL DRAME MADAME
Quel drame
Madame
Tous ces gens
Tous ces enfants
Mal nourris
Tout pourris
Rabougris
Sans habits
Quel drame
Madame
Ces hommes d'argent
Ces êtres de talent
Tout ce qui part en fumée
Tabac, haschich, LSD
Les célèbres
Les pas célèbres
Quel drame
Madame
Et tout cet argent
Gaspillé à tous vents
Et toutes ces mangeailles
Toutes ces victuailles
Dont on s'empiffre
Et que les autres reniflent
Quel drame
Madame
Et ceux qui ne croient en rien
Ceux qui ne pensent à rien
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Ceux qui rêvent en vain
Ceux qui attendent qu'enfin
On mette fin à leur faim
Quel drame
Madame
Les quelques pièces de monnaie
Pour les zindiens les pas frais
Elles ne riment à rien
Face à la grande misère des humains
Face aux désespoirs
Au fond des assommoirs
Quel drame
Madame
Laisser tout tomber
Cela vous ne pouvez
Vous rejoindriez les paumés
Les sans-charité
Les sans foyers
Les sans-pensée
Les sans-papiers
Quel drame
Madame
Oh ! Madame...
Vous nous quittez
Vous vous en allez
Vous fuyez
Sans nous laisser
Votre porte-monnaie
Quel drame
Madame !
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QUI DONC
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DEMENCES
Combien de temps
Faudra-t-il courir au néant
Combien de fois
Faudra-t-il mimer la joie
L'immensité du vide
Ne vaut pas l'instant sublime
La monotonie insipide
N'égale pas la mise en abime
Le prof de mathématiques
M'a dit comique
Il n'y a de vrai que le mythe
Encore faut-il qu'il palpite !
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TOI
Toi
Tu déchainerais les flammes
Tant tu es excitante
Et tentante
Et aguichante
Et attirante
Toi
Qui est femme
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Douce et tendre, si ton corps ne se donnait pas
Dans un élan d'amour
Si ta chair ne se tordait pas
Si ton ventre ne se tendait pas
Si tu ne soupirais pas
Si tu ne haletais pas
A la fin du jour
Si tu n'étais pas toi
Adorable, souriante
Tendre, douce, aimante
Toi.
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TAMBOUR
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ET JE PEUX TOUJOURS
Démagogues érotiques
Pédagogues politiques
Démagogues révolutionnaires
Pédagogues réactionnaires
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La merdeuse gueuse
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LES BRAS VERS L'AMOUR
Le bateau de ma destinée
Roulait abandonné
Sur la mer déchaînée
De mes rêves désordonnés
Et dans le ciel noir
Je cherchais un coin d'espoir
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VEVIVA
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Vendant son verjus
Par un vérin vermillon et vermiforme
Le vélo vêle un velu vénéneux
Le Vénézuélien eut une vénération vénielle
Mais venimeuse et vénérienne
Car après la vente
Il se vante à un veinard de Vénitien
Pendant que je me viande avec une Varsovienne
La valve de la vamp vaniteuse
Va et vient vanillée variée et vaporeuse
Alors que le vagin vagabondant de la vache
Vacille vers une Walkyrie venteuse
Vivement les vacances
Les vacations
Les vendanges
Les vidanges
Et les vaccins...
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LES BEAUX QUARTIERS
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LE MENESTREL
Il chantait le ménestrel
Qui mettra dehors ce machiavel
Il a tout ce qu'il lui faut
C'est un artiste
Et pas un faux
Braillait le cariste
Tu peux lui piquer tout ce qu'il a
Dans la pluie
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AU SEUIL DU REVE
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LE VIDE
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MON ZOO
Un singe sauteur
Un cobra rageur
Un merle siffleur
Un wapiti voleur
Un imprudent conducteur
Un irrésistible dragueur
Un adorable menteur
Un triste tricheur
Un singe conducteur
Un cobra dragueur
Un merle menteur
Un wapiti tricheur
Un imprudent sauteur
Un irrésistible râleur
Un adorable siffleur
Un triste voleur
Un singe dragueur
Un cobra menteur
Un merle voleur
Un wapiti sauteur
Un singe rageur
Un cobra siffleur
Un merle tricheur
Un wapiti conducteur
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UN OREILLER DE NUAGES
Corolles inclinées
Pétales déployés
Immuable cristallin
Présent ondoyé
Dans les notes sublimes
D'un arpège ultime
Sur les cordes pincées
De la harpe d'airain
Vibrant à l'infini
D'un accord assourdi...
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LE SILENCE DE LA NUIT
Point d'aboutissement
Et d'abrutissement
Fatigue énorme de conversion
Ou de diversion
Fuite dans l'usure
Surgissante rupture
Vivre la réalité
Suspendre l'attitude naturelle
Ou superficielle
Scientifique visée
Quel est ce type de vérité
Recherche conceptualisée
Technique
Terrifique
Tuyau de poêle
Et os à moelle
Ramdam, pétarade et bruit
M'empêchent de déguster le silence de la nuit.
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LES PETUNIAS SONT EN FLEURS
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Des morpions égoïstes
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MA MUSE
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PRESENCE
Un vol d'hirondelles
Couronne ton front
Une brise rebelle
Point à l'horizon
Tout a disparu
Et je suis aux nues
Tu as soulagé ma peine
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Dans une douce haleine
De sons harmoniques
Et de suaves musiques
Je te presse la main
Tu es là tout est bien.
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L'ARBRE
L'arbre nu décharné
Tend ses bras maigres noirs
Vers le bel espoir
D'une éblouissante clarté.
Vers l'humble gloire
D'une totale volupté.
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T'ONT-ILS DIT ?
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Alors pas étonnant
Que je ne sois dorénavant
Que désaxé
Détraqué
Obsédé
Névrotique
Pathétique
T'ont-ils cru ?
Leur as-tu dit ?
M'as-tu vu ?
T'ont-ils dit ?
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A MORT
Vive la giclée
Significative
Evolutive
Réalisée
Les mots hurlés
Vilipendés
Les verbes doux
Couverts de boue
La merde en rond
Qui sent pas bon
Réhabilitons
Putain, bordel, con...
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ON L'A APPELE AMOUR
Un fameux rafiot
Un peu fiérot
Qui ne craint ni les remous ni la tempête
Et que rien jamais n'arrête...
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Le Capitaine
Et sa sirène
Qui dansent la ronde
Tout autour du monde
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LA LIBERTE SERA DEJA CREVEE
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LE CIEL ETAIT ROUGE
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Les buildings tombaient en poussière
D'étranges plantes carnassières
Poussaient à une vitesse vertigineuse
Ou devenaient venimeuses
Ceux qui voulaient
Courir se sentaient
Cloués sur place
Ceux qui voulaient rester de glace
Attendant de mourir
Voyaient leurs jambes se mettre à courir
Quelques fous musiciens
Essayaient en vain
De s'arracher
Les tympans à coups de sonos survoltées
Espérant déchaîner
Un vent de panique
Cosmique
Sur le pauvre monde
Frissonnant devant la venue
Subreptice, inattendue
De cette apocalypse immonde
Et quand vint le soir
Les vaches donnèrent du lait tout noir...
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ET ILS EURENT GAIN DE CAUSE
Tuez-nous
Mais sauvez les forêts
Disaient les pessimistes...
Sauvez-nous
Et détruisez les forêts
Suppliaient les opportunistes...
Laissez-nous mourir
Regardez peuples et forêts périr
Chantaient les optimistes...
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L'ANGE
L'ange d'amour
Charge ses ailes
D'éclairs de néon
Tout redevient béton
Et l'oiseau si lourd
A la mort toujours fidèle
Cactus hybrides
Mutants glucides
Protidiques véreux
Gluants
Rampants
Vénéneux
Il joue du pipeau
Du piano du flutiau
L'embusqué
Pour oublier de rêver
L'air se fait lourd à respirer
On se côtoie dans l'irréalité
Des millions de pas écrasés
Les transports en ombres
Avalent leurs rations sombres
Qui courent comme furies
A côté de leurs vies
Le ciel céramique
Les prairies mentholées
La verdure plastique
Les chaumières de béton précollé
La fragrance chimique
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De parfums authentiques
Quelle énergie dans le sucre
Quelle jouissance dans le lucre
Suivez le boeuf
Et gardez l'oeuf
On a toujours besoin de petits pois chez soi
Et surtout de petit soi chez moi
Ou de petit moi chez toi
Ou de grands toits chez Pois
Peut-être bien
Que tout ira bien
Si l'ange d'amour
Eclaire le jour
En déployant ses ailes de béton
Sur nos rêves de néons...
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SOLITUDE
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LE MILLE-PATTES
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LA VOIX DE L'OURAGAN
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DELICES CONFLICTUELLES
Un bruit assourdissant
Un éclair à vous brûler les yeux
La boule de feu
Traverse le soleil couchant
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Vient achever de labourer la terre
Blasés et dominateurs
Ils utilisent leurs carbonisateurs
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C'EST LA VIE, C'EST LA VIE
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LA FROIDURE
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Tous crevèrent un à un
Un coup de vent glacé
En fit de la gélatine gelée
Leur âme tremblotante
S'éleva en filet de vapeur chevrotante.
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THIS IS THE END
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En bleu et les couloirs du métro
En orange irréel
Il le fallait beaucoup trop
Maintenant tout est gris
Puant la mort et suant l'ennui
Les bombes, les fusils à lunettes
Ont plus d'effets que les rêves des poètes
Il est plus que temps de payer pour demain
HAUT LES MAINS !
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Textes & Illustrations : Alex Ander
All rights limited
2009- Editions Emma Jobber
(Tous droits de reproduction limités).
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