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La santé des jeunes scolarisés

en Bretagne
Conditions de vie

septembre 2008

-1- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
MÉTHODOLOGIE

SOMMAIRE
L’étude réalisée par l’Observatoire Régional de Santé de Ainsi, il est parfaitement licite d’extrapoler les résultats
Bretagne à l’initiative de la Direction des Affaires Sani- analysés à l’ensemble des jeunes bretons scolarisés. Au
3 Caractéristiques
taires et Sociales et du Conseil Régional de Bretagne, final, ce sont 1941 questionnaires qui ont pu être exploi-
sociodémographiques tés après exclusion des questionnaires incomplets.
en partenariat avec le rectorat d’Académie de Rennes
et la Direction Régionale de la Jeunesse et des Sports, Une modification du champ statistique entre les deux
a été suivie par un comité de pilotage rassemblant les enquêtes est à noter : depuis 2007, les jeunes de 4ème
5 Vie familiale différents acteurs concernés au niveau de la région. Le et 3ème technologique sont comptabilisés avec les collé-
protocole utilisé en 2001 a été reconduit à l’identique en giens et non plus avec les lycéens de l’enseignement pro-
2007, ainsi les conditions de conception et de passation fessionnel. Ainsi, les évolutions observées selon le type
6 Environnement scolaire garantissent la comparabilité des données entre ces deux d’établissement seront à interpréter avec prudence.
périodes. L’enrichissement du questionnaire par l’ajout
Les résultats de l’enquête Bretagne 2007 ont été compa-
de nouvelles thématiques en lien avec les priorités de
rés à ceux obtenus par l’enquête Bretagne 2001 et, dans
8 Violences subie ou agie santé actuelles a été envisagé dans le cadre d’un comité
la mesure du possible, à ceux issus d’autres enquêtes na-
technique restreint et validé par le comité de pilotage.
tionales ou régionales.
L’enquête a été réalisée du 23 au 27 avril 2007 auprès
10 Activités extrascolaires Taux de participation selon le niveau d’étude
de 51 établissements tirés au sort : 30 collèges, 12 lycées
Niveau Taux de Taux Taux de refus Taux de refus
généraux et technologiques, 5 lycées professionnels et 4 de la classe participation d’absentéisme des élèves parental
Quatrième 92,9% 6,0% 0,2% 0,9%
établissements agricoles.
Troisième 94,4% 4,9% 0,5% 0,2%
85 classes ont été sélectionnées : 46 classes en collège, Première 90,8% 8,0% 1,0% 0,2%
27 classes en lycée général et technologique, 6 classes Terminale 93,0% 6,3% 0,7% 0,0%
en lycée professionnel, 6 classes en établissement de Total 92,8% 6,3% 0,6% 0,3%
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
l’enseignement agricole.
Cette enquête de type déclarative s’est appuyée sur un Structure par type d’établissement de la population
enquêtée et de l’échantillon
questionnaire comportant 103 questions regroupées en Population Echantillon Echantillon
9 thèmes. Type régionale tiré au sort des répondants
d’établissement
Effectif % Effectif % Effectif %
Le taux de participation de 93%, soit 1951 élèves partici-
Collèges 74 119 52% 1 101 52% 1 028 53%
pants à l’étude, traduit le bon déroulement de l’enquête Lycées G et T 49 137 34% 718 34% 631 33%
au sein des établissements tirés au sort. Par ailleurs, la Lycées profess. 8 757 6% 156 7% 135 7%
représentativité de l’échantillon est très satisfaisante. En Etab. agricoles 10 752 8% 156 7% 147 8%
Total 142 765 100% 2 131 100% 1 941 100%
effet, la structure de l’échantillon obtenu par type d’éta- Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
blissement et par niveau d’enseignement est sensible-
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
ment identique à celle de l’ensemble de la région.
COMITÉ DE PILOTAGE ENQUÊTE SANTÉ JEUNES
Académie de Rennes Dr Claire MAITROT*
Répartition des établissements scolaires participant
à l’enquête en Bretagne Mme Dominique SAVINEL*
Conseil Régional de Bretagne Mr Mathieu RAULT*
Mme Maria VADILLO
Direction Régionale des Affaires Dr Jean-Pierre NICOLAS*
Sanitaires et Sociales de Bretagne
Direction Régionale Jeunesse et Sports Dr Michel TREGARO*
Direction Régionale Agriculture et Forêt Mme Françoise DU-TEILLEUL
Direction de l’Enseignement Catholique Mme Claire KHAN
Mutualité Mr Yannick BARBANÇON*
Observatoire Régional de Santé de Bretagne Dr Isabelle TRON*
Mme Léna PENNOGNON*
Etablissements professionnels
Collèges et agricoles * Membres du comité technique

CETTE ENQUÊTE A FAIT L’OBJET D’UNE AUTORISATION


Elèves de 4ème et de 3ème Elèves de 4ème, 3ème, 1ère et terminale
Moins de 150 élèves Moins de 150 élèves DE LA COMMISSION NATIONALE DE L’INFORMATIQUE ET DES LIBERTÉS.

MISE EN OEUVRE PAR L’ORS BRETAGNE


150 élèves ou plus 150 élèves ou plus

sous la direction du Dr Isabelle TRON


Lycées généraux et techniques Zonage en aires urbaines (ZAU)
ONT PARTICIPÉ À CETTE ÉTUDE

Elèves de 1 et Terminale
ère
Recensement 1999 Léna PENNOGNON
Moins de 350 élèves
Espace à dominante urbaine
Elisabeth QUEGUINER
350 élèves ou plus
Espace à dominante rurale
Dans le cadre d’un stage : Sophie MOREL et Boris CAMPILLO
Source : INSEE, RECTORAT, DRAF
Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 2-
2
CARACTÉRISTIQUES SOCIODÉMOGRAPHIQUES

Quelles évolutions ? La population observée est à prépondérance féminine Répartition des jeunes selon le sexe et l’âge
(53%), la moyenne d’âge est de 16,1 ans et 18% des jeu- Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18ansetplus

nes sont majeurs 40% 37%


Sexe et âge En 2007, la modification du champ statistique gomme la 35% 33% 33%

Globalement, en 2007, surreprésentation des 4ème et 3ème technologique (à prédo- 30%


26%
25%
la structure par sexe et minance masculine) observée en 2001. De fait, en 2007, la 20%
20% 17% 17%
par âge de l’échantillon proportion des garçons de 14-15 ans est moins importan- 16%
15%

est semblable à celle de te qu’en 2001 tandis que celle des 18 ans et plus est aug- 10%

2001. Ceci garantit la mentée. Chez les filles, aucune différence n’est constatée. 5%

fiabilité statistique des 0%

comparaisons et des Plus de la moitié des jeunes (53%) est scolarisée en collège
Garçons Filles
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
évolutions observées
Un tiers d’entre eux est inscrit en lycée général et technolo-
entre les deux périodes.
gique, 7% en lycée professionnel et 8% en établissement
agricole. À l’exception des collèges, la répartition par sexe
diffère selon le type d’établissement. Ainsi, les filles sont
Orientation scolaire surreprésentées dans les lycées généraux et technologiques
(60% vs 40%) et dans les établissements agricoles (62% vs Répartition des jeunes par sexe et lieux de vie
La disparition des 4ème 38%). À l’inverse, les garçons sont plus nombreux dans les selon la filière d’enseignement2
et 3ème technologiques, lycées professionnels (75% vs 25%). Filles Garçons Filles
Ville Garçons
Campagne

désormais rattachées 100%

90%
à la filière générale 61% des jeunes déclarent vivre à la campagne 25% 24% 25%
80% 38%
alors qu’elles étaient 50% 46%
La perception du lieu de vie diffère selon le type d’établisse- 70% 60% 62%
comptabilisées en filière 60%
professionnelle en 2001, ment fréquenté. En établissement agricole et professionnel,
50%
masque les évolutions la proportion de jeunes déclarant vivre à la campagne est 40%
75% 76% 75%
relatives aux filières la plus forte : 3 élèves sur 4 (resp. 75% et 76%). Cette 30% 62%
54%
50%
d’enseignement choisies proportion est la plus faible dans les lycées généraux et 20% 40% 38%
par les jeunes. Aussi, les technologiques (54%) tandis que dans les collèges, elle est 10%

changements constatés proche de la moyenne (62%). La perception du lieu de vie


0%
CLG LGT LP AGRI CLG LGT LP AGRI
sont l’effet d’un résultat varie également significativement selon les départements Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
mathématique : recul de de résidence des jeunes. L’Ille-et-Vilaine se distingue avec la Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
la proportion d’élèves
plus faible proportion (51%) de jeunes déclarant vivre « à la
en lycée professionnel
campagne », à l’inverse le département des Côtes d’Armor
(7% en 2007 vs 11% en
2001) et progression de présente la proportion la plus élevée (69%)1.
la proportion d’élèves en
69% des jeunes se déclarent demi-pensionnaires Répartition des jeunes selon la qualité3
collège (53% vs 49%). et la filière d’enseignement
2 élèves sur 10 sont externes et 1 sur 10 est interne. Le
Interne DemiͲpensionnaire Externe
lieu de vie principal influence la qualité2 du jeune. En effet,
100% 1%
l’internat est deux fois plus fréquent chez les jeunes habitant 13%
Lieux de vie « à la campagne » (13% vs 7% chez ceux résidant en ville). 90%
30%
80%
L’âge et le type d’établissement fréquenté sont également 48%
En 2007, les jeunes déterminants de la qualité : à partir de 16 ans, près d’1 70%
vivent davantage à la jeune sur 5 est interne (contre seulement 3% avant cet âge) 60% 80%
campagne qu’en 2001 63%
et près de la moitié (48%) des élèves de l’enseignement 50%
(61% vs 56%). Le nom- 48%
agricole sont internes, contre 3 sur 10 (30%) dans 40%
bre de demi-pension-
naires a progressé entre l’enseignement professionnel et seulement 1 sur 10 (13%) 30% 45%
2001 et 2007 (64% vs dans les lycées généraux et technologiques tandis que cette 20%

69%) surtout chez les formule est quasi inexistante en collège. La demi-pension 10% 20% 24% 22%
jeunes résidant en ville est la situation la plus courante en collège (80%), elle est 0%
7%
(52% vs 60%). encore majoritaire en lycée général et technologique (63%) CLG LGT LP AGRI
La fréquentation d’éta- et en établissement professionnel (48%). L’externat est peu Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
blissement agricole par représenté en établissement agricole (7%) mais concerne
des jeunes habitant à la près d’1 jeune sur 5 dans les autres types d’établissement.
campagne est légère-
ment moins importante 1 Ce constat est cohérent avec le découpage de l’espace en zone rurale et urbaine de l’INSEE au
recensement de la population en 1999.
en 2007 qu’en 2001 2 Abréviations utilisées dans l’ensemble du document : CLG : collège - LGT : lycée de l’enseignement
(9% vs 14%). général et technologique - LP : lycée professionnel - AGRI : établissement de l’enseignement agricole.
3 Externe, demi-pensionnaire ou interne,

-3- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
3
VIE FAMILIALE ET RELATIONS AVEC LES PARENTS

Quelles évolutions ? Globalement, plus des trois quarts des jeunes (76%) vivent
avec leurs deux parents
Répartition des jeunes
Les parents Près d’un jeune sur cinq (19%) a des parents divorcés selon la structure familiale
ou séparés. Parmi eux, 4% déclarent vivre en alternance
Parents
En 2007, comme en 2001, chez l’un et l’autre des parents. 3% des jeunes ont un divorcés
plus de 3 enfants sur 4 parent décédé. Les autres (1%) sont des jeunes en famille ou
vivent avec leurs 2 parents. d’accueil ou en foyer.
séparés
19%
Avec ses Parent
décédé
La famille traditionnelle de 2 ou 3 enfants demeure le modèle 2 parents
76% 3%

les frères et soeurs le plus courant Autre


situation
Près des trois quarts des jeunes (72%) déclarent vivre 2%
La structure familiale n’a avec un (36%) ou deux (36%) frère(s) et/ou sœurs. Vien-
pas évolué depuis 2001, nent ensuite les familles de quatre enfants (13%) et les
la famille traditionnelle de Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
familles très nombreuses (5 enfants ou + : 11%). Les
2 ou 3 enfants demeure le
enfants vivant sans frère ni sœur sont minoritaires (5%).
modèle le plus courant.
Néanmoins, la proportion
des fratries les plus Un climat familial positif pour 65% des jeunes
nombreuses (4 enfants
Perception de l’ambiance familiale
ou +) a augmenté passant 2 enfants sur 3 ont une image positive de l’ambiance
selon le sexe
de 18% en 2001 à 24% en familiale tandis qu’1 jeune sur 8 la considère com- 70% 68%
2007. Ce constat traduit me « tendue » ou « à fuir ». 62%
l’émergence de structures
60%
Ce sentiment ne varie pas selon l’âge. En revanche, les Garçons Filles
familiales plus complexes filles davantage que les garçons évoquent une percep- 50%
comme les familles tion négative de l’ambiance familiale : elles sont signi-
recomposées. 40%
ficativement plus nombreuses que les garçons à juger
l’ambiance familiale comme « tendue » ou « à fuir » 30%
25%
23%
(14% vs 9%). 20%

Relations avec les parents 8%


10% 7% 6%
Une majorité de jeunes satisfaits des relations avec leurs 2%
La perception de
ère
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1 année d’université
parents
0%

l’ambiance familiale est Bonne Moyenne Tendue Plutôt à fuir

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007


identique à celle relevée Si les jeunes considèrent de manière équivalente que
en 2001, soit un sentiment leur père (74%) ou leur mère (79%) s’occupent d’eux
positif pour une large comme ils le souhaitent, en revanche, le père se voit
majorité des jeunes (2 reprocher, davantage que la mère, son indifférence (8%
sur 3 en 2007 comme en vs 2%) et la mère, davantage que le père, son excès
2001) et des relations aux Répartition des jeunes selon le sexe
d’intérêt (8% vs 3%). et les rapports avec les parents
parents qui demeurent
S'intéressetropàtoi Esttropautoritaire
satisfaisantes. Estindifférentàtonégard/Netecomprendpas S'occupedetoicommetulesouhaites

La perception des relations avec les parents varie significa- 7%


100% 3% 3% 8%
tivement selon le sexe et les filles sont plus nombreuses à 7% 6% 3%
90% 5%
évoquer l’incompréhension ou l’indifférence des parents 13% 20% 7% 11%
80%

70%
Les filles, davantage que les garçons, évoquent une rela- 60%
tion difficile avec le père (indifférence ou incompréhen- 50%
sion, 20% vs 13%). 40% 77% 80% 79%
71%
De même, les filles ressentent plus souvent que les 30%
garçons de l’incompréhension ou de l’indifférence de la 20%

part de leur mère tandis que les garçons évoquent un 10%

excès d’autorité ou d’intérêt. 0%


G
Garçons Fill
Filles G
Garçons Fill
Filles
Les rapports avec le père varient significativement avec
Rapportsaveclepère Rapportsaveclamère
l’âge. Ainsi, le sentiment d’excès d’autorité parentale
décroît avec l’avancée en âge au profit du sentiment Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

d’indifférence.

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 4-


4
VIE FAMILIALE ET RELATIONS AVEC LES PARENTS

92% des pères et 81% des mères occupent un emploi en 2007 Activité et PCS des parents
Quelles évolutions ?
Arrêt maladie trois Arrêt maladie trois Retraite 2%
Le chômage concerne 2% des pères et 5% des mères. mois minimum 3% mois minimum 2%
Formation Congé parental,
3% des pères sont à la retraite. Près d’une mère sur 10 1% Retraite 3% Formation
1%
au foyer 9% PCS des parents
(9%) est au foyer ou en congé parental. Chômage
2%
Chômage
5%
En 2007, comme en
Les employés : catégorie socioprofessionnelle (PCS) des 4 2001, la PCS dominante
Travail 92% Travail 81%
parents la plus représentée (35%) des parents est celle des
« employés » (35% vs
La PCS dominante chez le père comme chez la mère Activité du père ou beau-père Activité de la mère ou belle-mère 32%). En 2007, l’activité
est la catégorie des employés : 45% des mères et 24% Agriculteur 8% des pères est semblable
des pères. Les pères appartiennent ensuite plus souvent
exploitant
Artisan
6%
18%
Père à celle relevée en 2001.
à la catégorie « artisan, commerçant » (18%) puis à la commerçant 7% Mère
En revanche, les mères
Cadre
catégorie « cadre et profession intellectuelle » (17%). Prof.Intell 11%
17%
sont plus souvent en
Les mères, quant à elles, exercent plus souvent une
Prof.
Intermédiaire
13%
15%
activité5 (89% vs 86%),
24% occupant plus souvent
« profession intermédiaire » (15%) ou une « profession Employé
45%
un emploi (81% vs 79%)
intellectuelle ou cadre » (11%). La répartition par PCS Ouvrier 16%
6% mais sont également plus
des parents varie selon les types d’établissement. Ainsi, Retraité 2%
souvent en situation de
1%
en établissement agricole, la part d’élèves ayant des Autre 1%
chômage (5% vs 3%).
sansactivité 10%
parents agriculteurs-exploitants est la plus élevée (20%),
0% 10% 20% 30% 40% 50%
à l’inverse celle d’enfants de cadres ou professions Catégories socioprofessionnelles des parents
intermédiaires y est la plus faible (resp. 2% et 5%). Ces Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
deux dernières catégories sont davantage représentées Les bourses
dans les lycées généraux et technologiques (19% pour
les cadres et 16% pour les professions intermédiaires). PCS des parents selon le type Avertissement : la compa-
d’établissement fréquenté raison 2001 / 2007 est
En référence aux critères financiers et sociaux, l’octroi des
100%
6% 5% 9%
soumise à hypothèse.
90% 20%
Agriculteur-Exploitant
En effet, en 2001, la
bourses est nettement déterminé par la PCS des parents, 13% 13%
13%
question relative au statut
ainsi que par la situation familiale 80% Artisan, commerçant

70%
13% 19% 9% 10% boursier ne proposait pas
2%
Les élèves boursiers sont plus nombreux parmi les 10% 5% Cadre et prof.intellect. l’alternative « ne sait pas »
60% 15%
jeunes dont au moins l’un des parents est sans activité 16%
Prof. intermédiaire
au « oui » ou « non ».
50%
(38%). À l’inverse, ils sont moins nombreux lorsque les
40% 38% 42% Employé En considérant que les
parents exercent une profession intermédiaire (9%), une 36%
30% 31% « ne sait pas » de 2007
profession cadre ou intellectuelle (7%). Par ailleurs, deux
peuvent être assimilés à
Ouvrier
20%
tiers (67%) des jeunes ayant un parent décédé perçoivent des non-répondants, la
11% 9% 15% 14% Retraité ou autre sans
10%
une bourse, 46% des jeunes ayant des parents divorcés activité
part d’élèves boursiers
7% 7% 6% 7%
contre 14% de ceux qui vivent avec leurs deux parents. 0%
atteint 22% (désormais
CLG LGT PRO AGRI
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
calculée sur le total
Globalement près d’1 jeune sur 5 (18%) est boursier des réponses oui et
non uniquement), elle
Cette proportion varie également significativement se-
avoisinait les 26%
lon le type d’établissement fréquenté. Plus importante Statut boursier selon le type d’établissement en 2001.
dans les établissements agricoles (27%) et professionnels
Nesaispas Non Oui
(28%), elle est plus faible dans les établissements d’ensei- En 2007 comme en
100%
gnement général (lycée et collège, 19% et 14%). Cepen- 5% 6% 2001, les jeunes issus
90% 18%
dant, il faut remarquer que la méconnaissance du statut 29% de famille à structure
de boursier est plus élevée chez les collégiens (29%) et 80% traditionnelle ou dont les
chez les élèves de la filière agricole (18%), tandis que 70% parents appartiennent aux
cette méconnaissance est très faible en lycée général et 60% 66% PCS les plus favorisées,
76%
technologique (5%) ou professionnels (6%). L’âge est 55% sont nettement moins
50%
bénéficiaires d’une bourse
un facteur déterminant de la connaissance du statut de 57%
40%
que les autres. Ce constat
boursier. En effet, 35% des moins de 14 ans ne savent 30% reflète les conditions
pas s’ils sont boursiers, ils sont encore 26% à 14-15 ans. financières et familiales
20%
La rupture se produit à 16-17 ans, ils ne sont plus que 28% 27% d’attribution des bourses.
10% 19%
9% à ne pas savoir et seulement 5% à 18 ans et plus. 14%
0%
4 Professions et catégories socioprofessionnelles. Les modalités de réponse proposées étaient CLG LGT LP AGRI
les suivantes : 1- Agriculteur – exploitant, 2- Artisan, commerçant ou chef d’entreprise, 3- Cadre Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
et profession intellectuelle supérieure, 4- Profession intermédiaire, 5- Employé, 6- Ouvrier, 7- Re-
traité et 8- Autre que chômeur sans activité professionnelle (étudiant, père ou mère au foyer…).
5
En activité = autre que « au foyer » ou « retraitée ». -5- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
5
ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

Quelles évolutions ? 59% des jeunes en scolarité « normale », 39% en « retard » Scolarité « normale », « en avance » ou « en retard »
et 2% en « avance » selon le type d’établissement fréquenté
Scolarité"retard" Scolarité"normale"
Scolarité en 2007 La situation scolaire varie selon le sexe, les filles sont plus Scolarité"avance"

nombreuses en situation « normale » que les garçons 100%


La scolarité est dite (63% vs 56%). De même, les élèves les plus jeunes sont 90%
26%
« normale » si les élèves davantage en situation normale que les autres (93% pour 80% 41%
n’ont connu aucun les moins de 14 ans) tandis que les élèves les plus âgés sont 70%
redoublement ni passage plus fréquemment en situation de retard (86% pour les 18 60% 79% 77%
en classe supérieure.
ans et plus).
Dans la présente enquête, 50%

les élèves de scolarité Dans les établissements agricoles et professionnels, les élè- 40% 72%
« normale » appartiennent ves en situation dite « normale » (moins de 1 sur 4) sont 30% 56%
à la génération1993 pour moins nombreux que ceux en situation de retard (plus de 20%
les classes de 4ème, à la 3 sur 4). La situation inverse s’observe en filière générale. 10% 22% 23%
génération 1992 (classes Cet écart s’explique par le fait que les filières agricoles et 0% 3% 2%
de 3ème), à la génération CLG LGT LP AGRI
professionnelles font souvent suite à une réorientation
1990 (classes de 1ère) Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
après le passage par l’enseignement en voie générale.
et à la génération 1989
(classes de terminales). Le goût pour l’école
En 2007, 59% des jeunes selon le type d’établissement fréquenté
sont en situation scolaire 63% des jeunes aiment l’école, les filles davantage que les Beaucoup Unpeu Pasbeaucoup Pasdutout
« normale ».
garçons (70% vs 56%) 100%
11% 11%
90% 18% 14%
25% des jeunes n’aiment « pas beaucoup » l’école, 80%
quand 11% déclarent ne pas l’aimer « du tout ». L’alté- 70%
Goût pour l’école ration du goût pour l’école est maximale entre 14 et 15 49% 43%
46%
60%
ans : 15% des jeunes de 14-15 ans déclarent ne pas du 56%
En 2007, le goût pour 50%
tout aimer l’école, contre 8% en moyenne aux autres
l’école reste inchangé 40%
tranches d’âge.
par rapport à 2001. 30%
26% 33% 26%
Globalement, 50% des Les élèves de lycée général et technologique décla- 20%
22%
jeunes déclarent aimer rent davantage aimer l’école (un peu ou beaucoup) 10%
15%
14% 13% de 1ère année d’université
«un peu » l’école aux deux que ceux des filières agricoles ou professionnelles
Source : ORS
0%
Bretagne - La santé des étudiants
4%
périodes. Il sont 36% à ne CLG LGT LP AGRI
(74% vs 60% et 54%).
pas l’aimer (pas beaucoup Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

ou pas du tout) contre 39% Enfin, le goût pour l’école est lié à la situation scolaire
en 2001. dite « normale », « en retard » ou « en avance ». Ainsi, Le goût pour l’école
selon la situation scolaire
la catégorie des jeunes ayant une scolarité dite « en
Beaucoup Unpeu Pasbeaucoup Pasdutout
retard » présente la proportion la plus forte d’élèves
100%
n’aimant pas l’école (pas beaucoup et pas du tout). 10%
90% 15%
24%
80%

70%
45%
60%
54%
44%
50%

40%

30% 29%
20% 23% 22%
10%
16%
7% 10%
0%
Scolarité"normale" Scolarité"retard" Scolarité"avance"

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 6-


6
ENVIRONNEMENT SCOLAIRE

Plus de la moitié des jeunes considèrent leurs résultats Les résultats scolaires selon l’âge Quelles évolutions ?
scolaires comme satisfaisants, les filles un peu plus souvent Te satisfont Te causent des soucis
que les garçons (57% vs 50%) Te laissent indifférent
70%
63% Satisfaction scolaire
À l’opposé, 35% des jeunes déclarent que leurs résul- 60%
54%
tats scolaires leur causent des soucis, les garçons davan- 51%
49% En 2007 comme en 2001,
tage que les filles (37% vs 34%), tandis qu’ils sont 11%
50%
plus d’1 jeune sur 2 est
à manifester leur indifférence (14% des garçons et 9% 40%
39% 38% satisfait de ses résultats
des filles). 29%
33%
scolaires. Les autres s’en
30%
inquiètent moins souvent en
Avec l’avancée en âge, la satisfaction à l’égard des résul- 20% 2007 qu’en 2001 (35% vs
tats scolaires se dégrade, l’inquiétude mais aussi l’indif- 10%
13% 13% 40%), et y sont plus souvent
8%
férence s’y substituent progressivement. 63% des jeu-
10%
indifférents (11% vs 7%).
nes de moins de 14 ans sont satisfaits de leurs résultats. 0%
Moins de 14 ans 14-15 ans 16-17 ans 18 ans et plus
À 18 ans et plus, seuls 49% s’en complaisent tandis que
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
38% s’en soucient (contre 29% à moins de 14 ans) et
Absentéisme
13% s’en désintéressent (vs 8% à moins de 14 ans).
Plus prononcée dans les établissements agricoles (58%), L’absentéisme6 scolaire
Les résultats scolaires
la satisfaction scolaire ne diffère pas dans les autres selon l’établissement fréquenté est plus élevé en 2007
filières générales, technologiques et professionnelles qu’en 2001 (27% vs 23%),
(53%). Les élèves des collèges et lycées généraux et Telaissentindifférents Tecausentdessoucis ce comportement est no-
Tesatisfont tamment en progression
technologiques sont davantage inquiétés par leurs 100%
10% 11% 12%
chez les garçons.
résultats que les autres, respectivement 37% et 90% 21% Les absences d’une journée
36% contre 30% en filière agricole et 26% en filière 80% ou plus se sont également
professionnelle. 30%
70% 37% 36%
26%
multipliées (79% en
Logiquement, le goût pour l’école et la satisfaction
60% 2007 vs 71% en 2001),
50% chez les filles comme
scolaire sont liés. Ainsi, le nombre d’élèves satisfaits
40% chez les garçons.
de leurs résultats décroît à mesure que le goût pour
30% 58% Bien que, globalement,
l’école s’estompe. Trois quarts des élèves qui aiment 53% 53% 53%
20% les retards aux cours
« beaucoup » l’école sont satisfaits de leurs résultats 10% demeurent stables entre
contre un quart de ceux qui déclarent ne « pas du tout » 0% 2001 et 2007, ce compor-
ère
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1 année d’université

aimer l’école. CLG LGT LP AGRI tement s’est un peu


Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
accentué chez les filles.
Près des trois quarts des jeunes n’ont jamais « séché les
cours » au cours des douze derniers mois, les filles sèchent
moins que les garçons (25% vs 30%) L’absentéisme selon l’âge
100%
Quel que soit le type d’absence, à savoir - « sécher les Répété Exceptionnel 7
90%
cours », « arriver en retard » ou « s’absenter une journée 80%

ou plus » - les comportements sont plus marqués et se 70%

répètent d’autant plus souvent que les jeunes avancent 60% 30% 37% 44% 52%
50% 43% 53%
en âge. À 18 ans et plus, seuls 47% n’ont jamais séché 24% 30%
40%
33%
les cours durant les douze derniers mois (vs 91% chez les 30%
15%
moins de 14 ans), 22% ne sont jamais arrivés en retard 20% 44% 40% 39%
35% 32% 30% 32%
(vs 41%) et 16% n’ont jamais été absents (vs 26%). 10% 2%
6% 19% 21%
25%
8% 9%
0%
Les comportements d’absentéisme diffèrent également Moins 14Ͳ15 16Ͳ17 18ans Moins 14Ͳ15 16Ͳ17 18ans Moins 14Ͳ15 16Ͳ17 18ans
de14 ans ans etplus de14 ans ans etplus de14 ans ans etplus
selon le type d’établissement. Plus répandus dans les ans ans ans

établissements professionnels, ils concernent moins les Sécherlescours


é h l Arriverenretard
d Absent(e)unejournéeou+
b ( ) é

élèves des collèges. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Avoir séché les cours au moins une fois durant les douze derniers mois.
6

Exceptionnel = « 1 fois » et répété = « de temps en temps »+ « souvent ».


7

-7- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
7 7
VIOLENCES SUBIE OU AGIE

Quelles évolutions ? Près de la moitié des jeunes (46%) déclarent avoir subi au Les quatre principales formes de violence
moins une agression dans l’établissement scolaire ou son subie selon l’âge
environnement immédiat, sans distinction selon le sexe, les
Violence subie 40% 38%
plus jeunes sont davantage concernés (52% des moins de
Moinsde14ans 14Ͳ15ans
35% 16Ͳ17ans 18ansetplus
35%

En recul depuis 2001,


16 ans contre 40% des 16 ans et plus)
30%
27%
la violence subie touche Première forme de violence subie, les menaces verbales 25%
26%

46% des jeunes en 2007, touchent 32% des jeunes, suivies du vol (19%) et des 20%
21%
19% 19% 20%
victimes d’au moins une agressions physiques (14%). Les propos racistes sont,
17%
15%
15%
forme de violence. Ils
quant à eux, moins fréquents (5%) et le racket est mar- 10%
9% 9%
étaient 50% en 2001. 7%
4% 5%
ginal (1%). 5%
2%
Le vol (19% vs 24% Les menaces verbales, davantage endurées par les gar- 0%
en 2001) et le racket çons que par les filles (35% vs 30%) sont plus souvent Menacesverbales32% Vol19% Agressionsphysiques14% Proposracistes5%

(1% vs 3%) sont supportées par les plus jeunes (37% des moins de 16 ans
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

en retrait mais les contre 26% des 16 ans et plus). Plus fréquemment citée
autres formes
dans les collèges (37%), cette forme de violence subie est
de violence subie
également installée dans les établissements profession-
n’ont pas évolué.
nels (32%) et dans une moindre mesure dans les lycées
En 2007, les menaces généraux et technologiques (26%) ou dans les établisse-
verbales demeurent la ments agricoles (27%). Les quatre principales formes de violence
première forme de subie selon l’établissement fréquenté
Le vol, quant à lui, frappe sans distinction. Les agressions
violence subie, suivie 40%
physiques, qui concernent davantage de garçons que de 37% CLG LGT LP AGRI
du vol et des agressions 35%
filles (20% vs 8%), sont deux fois plus importantes chez
physiques. 30%
les plus jeunes, 18% des moins de 16 ans sont concernés 30%
26% 27%
contre 9% des 16 ans et plus. Ces violences, principale- 25%
22%
20% 20%
ment administrées dans les collèges (18%), visent moins 20% 18% 18%
les élèves des lycées généraux et technologiques (8%). 15% 13%
10%
Les propos racistes, indifféremment subis quel que soit 10% 8%
5% 4% 5% 5%
le sexe, et l’établissement fréquenté, sont plus fréquents 5%

chez les jeunes de 14-15 ans (7%). 0%


Menacesverbales32% Vol19% Agressionsphysiques14% Proposracistes5%
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
La violence agie est moins répandue dans les lycées
généraux et technologiques
6 jeunes sur 10 n’ont commis aucune violence ou
agression. Logiquement, les formes de violence agie sont
celles qui sont le plus fréquemment subies : menaces
verbales (31%), vol (16%) et agressions physiques Les trois principales formes de violence
(15%). Le fait de tenir des propos racistes ou de se livrer agie selon l’établissement fréquenté
au racket est marginal (resp. 2% et 1%). 40% 38%
36% CLG LGT LP AGRI
35%
35%
Les lycées généraux et technologiques se distinguent
30%
des collèges, établissements professionnels ou agricoles, 26%

comme lieux où la violence par menaces verbales 25%


21% 22% 23%
20%
19%
est moins pratiquée (21% des jeunes s’en avouent 15%
17%
15% 14%
responsables vs resp. 35%, 36% et 38%). Ce sont
10% 9%
aussi les élèves de ces établissements qui commettent le
5%
moins d’agressions physiques (9% vs 17% des élèves de
0%
collège, 22% de ceux d’établissement professionnel et Menacesverbales31% Vol16% Agressionsphysiques15%

23% en établissement agricole). Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Le vol est une pratique plus répandue chez les élèves


d’établissement professionnel que chez les autres
(26% vs 14% en collège, 15% en lycée général et
technologique et 19% en filière agricole).

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 8-


8
VIOLENCES SUBIE OU AGIE

41% des jeunes ne sont ni auteurs ni victimes de violence Profils de violence des jeunes selon qu’ils sont Quelles évolutions ?
victimes et/ou auteurs selon l’âge et le sexe
27% sont à la fois auteurs et victimes, 13% sont auteurs Victimesnonauteurs Auteursetvictimes
sans être victimes et 19% sont victimes sans être auteurs.
100%
Auteursnonvictimes Nonconcernésparlaviolence
Personnes ressources
Les filles sont plus nombreuses que les garçons à ne pas 17%
90% 20% 22% 21%
être concernées par la violence, ni auteurs ni victimes 25%
En 2007 comme en 2001,
80%
%
(46% vs 36%). 17%
8%
10% 9% 11% les amis représentent
70%
la première personne
Chez les garçons, quel que soit l’âge, les profils de 60% 18% 15%
22%
34% ressource sollicitée
50% 30%
violence sont semblables : en moyenne, 36% ne sont en cas d’agression
40%
pas concernés par la violence, 30% sont auteurs et au sein de l’établissement
30%
victimes et 17% auteurs non-victimes ou victimes non- 46% 51% 53% scolaire et/ou dans son
20%
auteurs. Par contre, chez les filles, les profils changent 36% 37% environnement proche.
10%
selon l’âge. Ainsi, à 14-15 ans, la proportion de filles
auteurs et victimes (34%) est nettement supérieure à
0%
Garçons Moinsde14 14Ͳ15ans
Cette position s’accentue
16Ͳ17ans 18ansetplus
celle relevée aux autres tranche d’âge, au détriment des
Pas de
distinction
ans en 2007 puisque 42%
selon l’âge Filles font appel à leur aide
non-concernées par la violence (37%). ll
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 contre 37% en 2001.
Les profils vis-à-vis de la violence varient selon le type
d’établissement fréquenté. Ainsi, les lycées généraux À l’inverse, le
Profils de violence des jeunes selon qu’ils sont victimes recours à l’un des
et technologiques présentent la plus forte proportion et/ou auteurs selon le type d’établissement fréquenté
d’élèves (49%) non concernés par la violence (ni auteur, Victimesnonauteurs Auteursetvictimes
parents ou aux deux est
Auteursnonvictimes Nonconcernésparlaviolence moindre en 2007 (30%
ni victime) contre environ 4 jeunes sur 10 dans les autres 100% vs 37% en 2001), tandis
établissements. 12%
90% 20% 21%
16% que les autres personnes
80% 19%
ressources (frère, soeur,
Les amis : premier recours des jeunes en situation de 70%
12% 12%
17% enseignant....) sont
violence subie citées dans les mêmes
60%
31%
17%
30% 31% proportions aux deux
50%
En cas d’agression, les jeunes préfèrent demander de périodes.
40%
l’aide en priorité aux amis (cité par 42% d’entre eux),
puis à leurs parents (30%). Dans ce cas, la mère ou 30%
49%
belle-mère est davantage sollicitée que le père ou beau- 20% 37% 38% 38%
Source : ORS Bretagne - La santé des étudiants de 1ère année d’université
père (20% vs 10%). Lorsque l’agression a lieu au sein 10%

de l’établissement, les jeunes se tournent plus volontiers 0%


CLG LGT LP AGRI
vers une personne de cette structure pour demander
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
de l’aide (22% vs 8% lorsque l’agression a lieu dans
l’environnement proche de l’établissement).
Personnes ressources sollicitées par les jeunes
Les garçons sont deux fois plus nombreux que les filles en cas d’agression selon l’âge*
à ne demander aucune aide (12% vs 6%). Néanmoins,
Atesamis Aaumoinsl'undetesparents
lorsqu’ils s’y résignent, les garçons s’adressent plus Aunepersonnedel'établissement Apersonne
facilement à leur père que les filles (13% vs 8%) qui 60%

sollicitent plus volontiers leur mère (24% vs 15% chez 49%


50%
les garçons). 44%

38% 38%
Avec l’avancée en âge, le recours à un tiers en situation 40%
34%
d’agression, évolue. Ainsi, l’appel aux amis s’accentue 30%
30% 27%
à partir de 16 ans : 49% des jeunes de 16-17 ans leur
22%
font confiance contre 38% des moins de 16 ans. Dans 20% 18%
15% 15%
le même temps, le recours à au moins l’un des parents 13%
s’atténue puisqu’ils ne sont plus que 27% à 16-17 ans et 10% 9%
10% 8% 7%
22% à 18 ans et plus à les solliciter, contre 34% chez les
moins de 14 ans ou encore 30% à 14-15 ans. 0%
Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans 18ansetplus

* Plusieurs réponses possibles


Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

-9- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
9 9
ACTIVITÉS EXTRASCOLAIRES

Quelles évolutions ? Les sorties entre amis, citées par 35% des jeunes puis Les trois principales activités extrascolaires
le sport, cité par 27% se distinguent comme les deux selon le type d’établissement fréquenté*
principales activités extrascolaires Joueràdesjeuxsurordinateur,surconsole,surinternet
Activités préférées 100%
F i d
Fairedusportt
Sortirentrecopains
Les filles apprécient davantage les sorties entre amis (41%
90%
Comme en 2001, les vs 28%) tandis que les garçons privilégient davantage le
14%
sorties entre amis et sport (38% vs 18%). Avec l’avancée en âge, les sorties
80% 10%

le sport demeurent les entre amis se multiplient (28% avant 16 ans vs 41%
70% 22%
11% 17%
22%
activités favorites des après 16 ans) tandis que la pratique sportive (30% avant
60%

jeunes en 2007. 50% 25%


16 ans vs 23% après 16 ans) diminue. 31%
40%
Les activités pratiquées dépendent également du type
30%
d’établissement fréquenté. Les sorties entre amis sont 53%
58%
20%
Pratique sportive nettement plus répandues dans l’enseignement agricole 28%
36%
10%
(58%) et professionnel (53%) que dans la filière générale
0%
Les jeunes sont toujours et technologique (36%). En collège, seuls 28% des
CLG LGT LP AGRI
aussi nombreux à pratiquer jeunes les citent. * Plusieurs réponses possibles
une activité sportive en Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007
2007, soient 7 jeunes
sur 10 comme en 2001. 7 jeunes sur 10 pratiquent une activité sportive depuis un
La pratique sportive an et 54% sont inscrits en club ou association
régulière et de compétition Pratique sportive selon le type
Davantage concernés par le sport que les filles (78% d’établissement fréquenté
est un peu plus importante,
vs 62%), les garçons sont 37% à pratiquer le sport
sauf chez les 16-17 ans, la Oui,encompétition Oui,régulièrement
de compétition contre 12% des filles qui privilégient Oui,detempsentemps Non
progression la plus forte 100%
s’observant chez les filles la pratique régulière (36% vs 29% des garçons). La
pratique sportive se dégrade avec l’âge : 82% des moins 90% 21% 19% 18%
de 18 ans et plus (32% vs 27%
27% en 2001) de 14 ans font du sport contre 61% des 18 ans et plus. 80%
18%
Par conséquent, les élèves des collèges sont ceux qui 70% 22%
30%
ont la pratique sportive la plus assidue (75% en font 60%
38% 17%
au minimum « de temps en temps »). La pratique 50% 19%
Jeux vidéo et ordinateur régulière concerne davantage les élèves de la filière 40% 17%
générale et technologique (38% en collège et 30% 30% 10%
Les jeux vidéo sur en lycée) que ceux de la filière professionnelle (22%) 48%
ordinateur, console ou 20%
33%
40%
ou agricole (18%). 48% des jeunes de filière agricole
Internet ont supplanté la 10% 25%
déclarent ne pratiquer aucun sport contre 40% en
télévision à la 3ème position 0%
des activités préférées. filière professionnelle et 33% en lycées généraux et CLG LGT LP AGRI
technologiques. Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

L’ordinateur est une activité incontournable : 8 jeunes sur


10 l’utilisent la semaine et 9 sur 10 le week-end
Utilisation de l’ordinateur
Sans distinction le week-end, en semaine, l’utilisation de selon le type d’établissement fréquenté
l’ordinateur est davantage le fait des garçons que des Plusde3heuresparjour Entre1et3heuresparjour
Moinsd'1heureparjour Aucune
filles (84% vs 79%). Le week-end, les temps moyens
100%
passés devant l’ordinateur explosent : 3 fois plus de 11% 7% 8% 6%
90% 20% 21%
jeunes qu’en semaine (26% vs 9%) y consacrent plus de 30%
24%
80% 31%
3 heures par jour quel que soit le type d’établissement 30%
32%
70%
fréquenté. L’utilisation en semaine comme le week- 40%
26%
end est particulièrement marquée chez les plus jeunes 60%
46% 35%
scolarisés en collèges (30% y consacrent plus de 3 heures 50%
34% 43%
31%
le week-end). À l’opposé, les élèves des filières agricoles et 40% 44%
33%
professionnelles sont plus nombreux à ne jamais l’utiliser ni 30% 33%
21%
en semaine (30% et 29%) ni le week-end (19%). 20% 17% 28%
29% 30%
10% 19% 19% 19%
16%
10% 7%
0%
CLG LGT LP AGRI CLG LGT LP AGRI

En semaine Le week-end
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 10-
10
ACTIVITÉS EXTRASCOLAIRES

Quelles évolutions ?
Le dopage dans la pratique sportive apparaît marginal Jeunes en accord avec les représentations
du dopage et de la santé selon l’âge
Seuls 15 jeunes (1%) déclarent avoir consommé des Le dopage
"Ledopagec'estcommeunedrogue"
produits dopants, davantage les garçons (1,7% de "Ilyadesmédicamentsquel'onpeututiliserpourlesportquinesont
pasdangereux" Le dopage dans la pratique
l’ensemble des garçons) que les filles (0,5% de l’ensemble "Ledopagen'estpasdangereuxpourlasanté"
100% 95% sportive reste marginal en
d’entre elles). 92% 93%
90%
90%
2007 et concerne toujours
Parmi ces jeunes, 5 ont consommé un produit dopant davantage les garçons.
80%
qui leur a été proposé. Par déduction, les 10 autres se le
70%
sont procuré eux-mêmes. Le dopage assimilé à une
60% 54% 52%
50%
51%
47% drogue, considéré comme
dangereux pour la santé
Le dopage est considéré comme une drogue par 92% des 40%
et comme une fraude
jeunes mais 12% considèrent qu’il n’est pas dangereux pour 30%
sanctionnable fait toujours
16%
la santé 20% 15%
8% 9% consensus chez les jeunes
10%

60% des jeunes sont tout à fait d’accord pour affirmer 0%


en 2007. En effet, 9 jeunes
que le dopage peut être assimilé à une drogue, 32% sont Moinsde14ans 14Ͳ15ans 16Ͳ17ans plusde18ans sur 10 approuvent ces
Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 représentations en 2007
plutôt d’accord avec cette affirmation. Pourtant, 12%
comme en 2001.
avancent que le dopage n’est pas dangereux pour la santé
et 51% pensent également que certains médicaments En 2007, les jeunes
utilisés pour le sport, ne le sont pas non plus. En Jeunes en accord avec les risques du dopage sur la rejettent encore davantage,
particulier, les jeunes de 14-15 ans sont significativement santé selon la consommation de produits dopants
l’idée qu’il existe des
aconsomméunproduitdopant n'apasconsomméunproduitdopant
plus nombreux que les autres à considérer que le dopage 100%
médicaments sans danger
92%
n’est pas dangereux pour la santé (16% vs 8% à 16-17 90% 87% 88% utilisables pour le sport
ans et 9% à plus de 18 ans). 80% (49% vs 44% en 2001)
70%
67%

Les jeunes qui déclarent avoir consommé des produits 60% 53% 52%
Bien que 3 jeunes sur 4
50%
dopants perçoivent moins la notion de dangerosité pour 40% reconnaissent toujours
la santé : ils ne sont que 67% à affirmer que le dopage 30% que le dopage aide à
est dangereux pour la santé, contre 88% des jeunes qui 20% gagner une compétition
ne se dopent pas. Pour les autres opinions, les différences
10%
sportive, en 2007, ils sont
0%
ne sont pas significatives. Ledopagec'estcomme Ledopageestdangereux Ilyadesmédicaments
plus nombreux à considérer
unedrogue pourlasanté* quel'onpeututiliserpour que cette pratique n’est le
lesportquinesontpas
* différence significative dangereux fait que d’une minorité de
La perception des représentations sociales du dopage est un Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007 sportifs (57% vs 52% en
peu moins consensuelle lorsque les jeunes sont eux-mêmes 2001). Aussi, seul 1 jeune
consommateurs sur 10 revendique le droit
à la liberté de se doper en
Les jeunes qui déclarent avoir utilisé des produits dopants 2007, ils étaient 2 sur 10
sont moins nombreux à considérer que le dopage ne Jeunes en accord avec les représentations du dopage
et de la santé selon la consommation de produits dopants en 2001.
concerne qu’une minorité de sportifs de haut niveau :
aconsomméunproduitdopant n'apasconsomméunproduitdopant
53% sont tout à fait ou plutôt d’accord avec cette 95%
100% 93%
affirmation contre 58% de ceux qui n’en consomment 90%
87%
80%
pas. Ils sont également plus nombreux à affirmer que 80% 73% 71%
chaque sportif doit être libre de se doper s’il le souhaite 70%
58%
(33% vs 12%). Aussi, les consommateurs de produits 60% 53%
50%
dopants considèrent moins souvent le dopage comme 40% 33%
une tricherie que les non-consommateurs (80% vs 95%) 30%
et 13% d’entre eux pensent qu’il n’est pas nécessaire 20% 12%
de le sanctionner contre seulement 7% des non- 10%
0%
consommateurs.
Ledopagene Ledopageaide Chaquesportif Sedoperc'est Ledopagedoit
concerne àgagnerune doitêtrelibre tricher êtresanctionné
qu'uneminorité compétition desedopers'il
desportifsde sportive lesouhaite*
hautͲniveau
* différence significative

Source : ORS Bretagne - La santé des jeunes en Bretagne - 2007

-11- Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne
11
Une étude inscrite dans une continuité …
L’enquête « santé des jeunes scolarisés en Bretagne en 2007 » poursuit une démarche engagée en 2001
visant à élaborer un diagnostic sur la santé des jeunes bretons qui soit partagé par les acteurs institutionnels.
Cette démarche s’est organisée en 2 étapes :
- un état des lieux, réalisé en 2001, a mis en exergue les problématiques et spécificités de la santé des
jeunes bretons ;
- l’enquête a été reconduite en 2007 sur le même public, afin d’analyser l’évolution de la situation en parallèle
avec les actions mises en œuvre.

… en cohérence avec les politiques régionales


Les politiques régionales de santé relèvent de différentes institutions qui travaillent en concertation au sein
du Groupement Régional de Santé Publique (GRSP). Le GRSP a pour mission de mettre en œuvre le Plan
Régional de Santé Publique (PRSP) qui comporte notamment un volet sur l’observation de la santé.
La présente enquête s’inscrit dans plusieurs programmes et orientations du PRSP : conduites
addictives , suicide, nutrition santé, programme régional d’éducation pour la santé, approche populationnelle
« jeunes ». À ce titre, elle est en elle-même un outil d’évaluation du PRSP.
Elle rejoint également l’objectif de la Direction régionale de la jeunesse et des sports qui est de sensibiliser
aux bienfaits de la pratique sportive pour la santé.
Elle s’inscrit également dans les préoccupations du Conseil régional de Bretagne qui, au titre du programme
« Participer à la promotion de la santé publique », porte une attention particulière aux évolutions des
comportements des publics jeunes, en terme de prévention des conduites addictives et du suicide.
Elle est une référence essentielle pour la construction et l’animation du projet académique de prévention en
milieu scolaire : l’exploitation des résultats de 2001 comme ceux de 2007 permet d’identifier des objectifs
prioritaires de travail dans le souci de leur pertinence au regard des besoins de santé des élèves.

Pour répondre aux besoins d’information des acteurs locaux


La diffusion des résultats par le biais d’une plaquette générale et de plaquettes thématiques a pour objectif
de favoriser la réappropriation du diagnostic et la construction d’actions adaptées.

Publications à paraître
Comportements alimentaires
Consommation de tabac
Consommation d’alcool
Consommation de drogues illicites
Sexualité
Santé physique et psychique
Qualité de vie

Direction régionale Ministère


des affaires sanitaires et sociales de la jeunesse, des sports
de Bretagne et de la vie associative

Santé des étudiants de 1ère année d’université en Bretagne - ORS Bretagne - 12-

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