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Equipe pédagogique:
Rémy AUBON
Jean Michel LE MEUR
ACADEMIE DE CRETEIL
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SOMMAIRE
PRESENTATION
Dilatation et retrait
PARTIE A
PARTIE B
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INTRODUCTION
Les entreprises de notre secteur industriel mettent en oeuvre des métaux. Qu’ils soient
ferreux ou non ferreux, ils sont livrés en profilés, en tôles, en bandes, en feuillards : le métal a
déjà subi des transformations dues à sa mise en forme pour la commercialisation (laminage à
chaud ou à froid, étirage, emboutissage…).
Dès la première soudure qu’ils réalisent, les élèves observent des déformations sur leur
pièce. Dans les premiers exercices, il s’agit souvent d’éprouvettes planes avant soudage, ce
qui permet d’autant mieux de visualiser les déformations sur un marbre.
Le but final est de donner des méthodes dans les cas simples pour que les
déformations soient minimisées après soudage.
Enfin, des exemples industriels illustreront que cette problématique est une vraie
préoccupation des responsables du soudage et des soudeurs dans l’industrie. Ils montrent aux
élèves quelle sera la réalité de leur futur emploi dans ce domaine.
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I RAPPELS
Dilatation
On peut quantifier l’augmentation de volume, ce qui présente surtout un intérêt pour
les liquides et les gaz.
En revanche, pour les solides, cas qui nous intéresse en soudage, on cherche plutôt à
connaître l’augmentation de longueur, dans une, deux, ou trois directions selon le but
recherché.
Si l’on appelle Δl l’augmentation de longueur entre la température θ1 et la température
θ2 d’un solide de longueur initiale l, elle peut se déterminer ainsi :
Si l’on prend pour référence un acier non allié, matériau le plus courant dans nos
ateliers, entre l’ambiante et 300°C, on peut dire, toutes choses égales par ailleurs, que :
un acier inoxydable austénitique, ou le cuivre se dilate 1,5 fois plus ;
un alliage léger se dilate 2 fois plus ;
le zirconium se dilate 2 fois moins.
Si l’on extrapole les valeurs données, on peut déterminer qu’une barre d’acier non allié
de longueur 1m chauffée uniformément jusqu’à température de fusion (1400°C) va se dilater
d’environ 20mm).
A l’inverse, une zone fondue par soudage de largeur 10mm va se rétracter,
transversalement à la soudure, d’environ 0,2mm entre la température de solidification et
l’ambiante.
Si le retrait est libre, cela n’aura qu’une incidence mineure. Encore que pour des
largeurs fondues plus importantes (tôles épaisses), et sur de gros appareils comportant de
nombreuses soudures transversales, on devra tenir compte de ce retrait dans la longueur finale
de l’appareil.
Si le retrait est empêché (pièces bridées, par exemple), celui-ci devra être
« compensé » par un allongement des fibres du métal. Si ce dernier n’est pas suffisamment
ductile pour supporter cet allongement, il se produira une rupture entre la température de
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solidification et l’ambiante : c’est ce qui est communément appelé « fissuration à chaud »
dans le domaine du soudage.
NB : la fissuration dite « à froid », est de type fragile, et n’entre pas dans le cadre de
cette étude.
Effet de pliage
Contraction simple Déformation transversale
Déformation angulaire
Effet de cintrage
Effet de serrage Déformation longitudinale
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III- SOLUTIONS PROFESSIONNELLES
(Application en soudage)
• Pré déformations :
Pré déformation
Pré déformation
(avant soudage)
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IV- LE BRIDAGE
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LES DEFORMATIONS EN SOUDAGE
1-GENERALITES
Il est naturellement toujours préférable d’éviter les déformations à chaque fois que cela
est possible ou de les réduire dans les meilleures conditions. C’est le but de cette étude.
Sous l’effet du cycle thermique de soudage, non uniforme dans la masse des pièces, la
dilatation empêchée conduit toujours à des déformations de retrait (raccourcissement de
certaines zones) et à des contraintes résiduelles.
2-CONTRAINTES RESIDUELLES
Elles sont dues à un empêchement à la libre dilatation dans le joint soudé. Les parties
restées froides s’opposent à la dilatation et au retrait du métal. (autobridage)
On ne peut pas les éviter car elles sont dues à la répartition non uniforme du flux
thermique.
Elles naissent à chaque fois que les éléments à souder sont bridés en position ou en
raison de la conception de l’ensemble (exemple : Poutre triangulée). Nous ne pouvons les
éviter totalement mais il est possible de les réduire en adoptant des séquences de soudage
qui retardent le bridage des éléments
Elles sont extérieures à l’opération de soudage, elles s’exercent sur le joint pendant
l’opération (exemple : masse de l’ensemble en porte à faux).
Il est possible de les éviter en adoptant des dispositions en conséquence (exemple :
soutien de l’ensemble pour éviter l’effet de flexion.)
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3- DIFFERENT TYPES DE RETRAIT
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Le retrait transversal peut se traduire par un retrait angulaire (Rα) défini par la
rotation des pièces et par l’effet de pliage dû aux écarts des retraits dans les différentes
couches en épaisseur des pièces : cordon plus étroit à la racine qu’à la dernière passe.
Celui-ci peut être négligé car il est peu important. Par contre, il peut dans certains
cas, engendrer des contraintes résiduelles importantes propices à la naissance de fissures
(fortes épaisseurs) Arrachement
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4- LES DEFORMATIONS LIEES AUX PHENOMENES DE RETRAIT
L’étude détaillée d’un ensemble soudé nous permet de déterminer au regard des
« mécanismes de retrait » le type et le sens prévisible des déformations.
Mf = Fr * k
Nous avons donc dans ce cas une compression pure, donc pas de déformation de flexion.
C’est une disposition constructive intéressante car elle permet, dans le sens longitudinal,
des déformations minimales.
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b) Les déformations dues au retrait transversal
5- DEFORMATIONS MINIMALES
A chaque fois que cela est possible, il est nécessaire d’avoir pour objectif le
minimum de déformation; leur réduction après soudage est parfois néfaste à la
résistance mécanique de l’ensemble et augmente les coûts de fabrication.
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Nous avons vu précédemment que si le centre d’inertie de la section normale de
l’ensemble soudé se confondait, au centre d’application de la force de retrait, soit de G à
g = K = 0, la déformation serait minimale.
S1 . X1 = S2 . X2
Où S est l’aire d’une des deux sections et X la distance du centre d’inertie de la section à
(g), centre d’inertie de la zone soudée.
Les figures de la page suivante donnent quelques exemples pouvant satisfaire la relation.
Il faut toutefois noter que la section utilisée ne doit pas être le siège de contraintes
importantes (par exemple : les profils étirés à froid) qui viennent contrarier le
phénomène de compression pure.
• Solutions opératoires
Il faut prévoir à chaque fois que cela est possible des séquences de soudage qui limitent
l’importance des déformations ou qui équilibrent les phénomènes de retrait. (Voir
paragraphe ).
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Exemples d’application
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Poutre reconstituée soudée
La figure ci-dessous représente une poutre reconstituée soudée qui doit être obtenue
parfaitement rectiligne. La flèche réglementaire des poteaux soumis au flambement doit
toujours être inférieure à 1/1000 de la hauteur. Soit, dans ce cas, inférieure à 6mm
environ, ce qui suppose une fabrication soignée.
Pour cet exemple, c’est le mode opératoire qui va permettre d’obtenir des déformations
minimales.
Sur la figure page suivante, on donne l’ordre des opérations de soudage pour obtenir des
déformations minimales.
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Séquences de soudage et résultats obtenus :
Sur la figure 2, nous avons effectué 2x2 cordons simultanés 1,1’ – 2,2’
Sur la figure 3, nous avons effectué 2*2 cordons simultanés 1,1’ –2,2’ avec des
entretoises et une mise en position à l’horizontale.
Résultats :
6- CONCLUSION.
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Séquences
Pédagogiques
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SEQUENCE N°1 :
SEQUENCE N°2 :
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PARTIE A
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SEQUENCE N°1
Fiche de préparation
DOCUMENTS Fiche de déroulement
PEDAGOGIQUES
Fiche contrat
DOCUMENTS Cours
Expérimentation
PROFESSEUR
ACTIVITE
FORMATIVE
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FICHE DE PREPARATION
Problématique de la séquence :
Objectif de la séquence :
Connaissances à acquérir :
SAVOIR
S8 LES ASSEMBLAGES
Pré requis :
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FICHE CONTRAT
Nom : Classe :
BEP 2 année
Prénom : Date :
Support d’étude :
Appareils permettant
l’observation de la dilatation
et du retrait
CONTRAT.
Etre capable de :
Evaluation :
-Réaliser l’expérimentation.
-Expliquer le phénomène.
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DOCUMENT
PROFESSEUR
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DILATATION RETRAIT
l) Définition :
2) Généralités :
sont contrariés dans leurs effets par les différentes parties des pièces assemblées, plus ou moins
affectées thermiquement.
Le retrait est équivalent ou sensiblement équivalent et de sens contraire à la dilatation
lorsque les pièces chauffées se dilatent librement.
3) Principe :
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