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1. Le bruit en télécommunications
1.1. Définition de bruit
Figure 1 : L’amplitude d’un bruit en fonction du temps et sa densité de probabilité gaussienne.
Le bruit est l’ensemble des signaux aléatoires indésirables qui s’ajoutent au signal
1.4. Le bruit thermique
lors de sa transmission. Il constitue une limitation pour le minimum de puissance
Le bruit thermique est une quantité aléatoire (courant/tension) due à l'agitation des
possible à la réception.
électrons dans les conducteurs d’un circuit sous l'action de la température. Il est créé
1.2. Sources de bruit
par les circuits électroniques de l’émetteur, du récepteur et dans le canal. C’est le bruit
Il y a plusieurs sources de bruit qui peuvent affecter un système de est le plus important en transmission.
télécommunication : La puissance de bruit thermique fournie par une résistance R à la température T est
Bruits d'origine artificielle (liée à l'activité humaine) et industrielle. donnée par :
Signaux parasites des émetteurs voisins.
Parasites atmosphériques, solaires et cosmiques. Avec : k = 1,3810-23 JK-1 c’est la constante de Boltzmann, T c’est température du
Bruit d’origine interne au système de télécommunication, créé par les circuits conducteur en degrés Kelvin, et B c’est la bande passante de bruit en Hertz.
électroniques de l’émetteur et du récepteur. Le bruit thermique est un bruit AWGN caractérisé par une densité spectrale de
puissance SW, uniforme sur toute la bande passante : ⁄2.
1.3. Bruit blanc gaussien additif
Un bruit blanc (AWGN pour : Additif White Gaussian Noise) est un signal
aléatoire, avec les caractéristiques suivantes :
Blanc : sa densité spectrale de puissance est constante pour toutes les fréquences
de la bande passante (Figure 2). Le terme « Blanc » fait l’analogie avec la lumière
blanche qui mélange toutes les fréquences lumineuses.
Figure 2 : La densité spectrale de puissance de bruit thermique.
Gaussien : Un bruit gaussien est une quantité aléatoire d’amplitude imprévisible,
mais qui suit une distribution gaussienne. On rappelle que la densité spectrale de puissance SX, c’est la répartition énergétique
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1.5. Bruit thermique à bande étroite 2. Effet de bruit sur une transmission en bande de base
Pour limiter la puissance de bruit à la réception, on utilise un filtre passe-bande qui Pour comparer les modulations, on utilise comme référence un système sans
a la même largeur de bande de transmission B. démodulateur, donc il ne comporte qu’un filtre dont la bande passante est la même que
A la sortie du filtre, le bruit n’est plus blanc, on dit qu’il s’agit d’un bruit à bande la bande de fréquence de signal. On dit qu’il s’agit d’une réception en bande de base.
passante limitée. Dans ce système on définit le SNR, entre la puissance de signal modulé S et la
La puissance de bruit devient : (SN est une DSP) puissance de bruit N à la sortie du filtre. On l’appelle, rapport signal sur bruit en bande
de base.
2 2 é
⁄
2
Le rapport signal sur bruit (SNR pour : Signal to Noise Ratio) c’est le rapport de SAM(t) + n(t) L(t)
puissance entre le signal utile (l’information) et le bruit. Figure 5 : Schéma bloc d’un démodulateur AM synchrone.
Le filtre canal est un filtre passe-bande, qui a une bande passante 2B centrée sur le
signal AM. Il limite la bande passante de bruit au point A.
En dBm : Donc au point A, on a un bruit a bande étroite :
10 Log
Le multiplicateur multiplie le signal AM par un signal
La comparaison de rapport SNR entre l’entrée et la sortie d’un démodulateur
fournie par un oscillateur.
permet d’évaluer les performances d’un démodulateur par rapport au bruit.
La largeur de bande de filtre passe-bas est B.
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Signal utile à l’entrée de démodulateur : Le filtre passe-bas élimine les composantes à 2ωp. Donc à la sortie on récupère :
2
Rappel : La puissance d’un signal : s’écrit : La puissance de est égale à la puissance de n(t) (avant filtrage) :
1 1 1
La puissance de signal AM : ∙ 2
4 4 2
Avec : est la puissance de signal b(t). Le rapport signal sur bruit à la sortie :
Bruit à l’entrée de démodulateur :
La puissance de bruit est : ⁄
2
⁄
1 1 2 2
2 2
2 2
Rapport Signal sur Bruit en AM / bande de base :
Le filtre passe-bas ne laisse passer que la composante basse fréquence, donc à la
sortie « s » du récepteur on récupère le signal information : ⁄
⁄
2
Pa rapport à une réception en bande de base, le SNR est dégradé en AM.
La puissance de ce signal :
Exemple :
Bruit à la sortie de démodulateur :
Pour un signal : La puissance de signal :
Au point B :
⁄ 2
⁄ 1 2
⁄
2 2 2 2 0 ⁄ 2
2 2 2 2 1
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4. Effet de bruit sur la modulation AM DSB Rapport Signal sur Bruit en DSB / bande de base :
Bruit à l’entrée de démodulateur : On donne l’expression d’un signal SSB en LSSB et en USSB :
La puissance de bruit : 2 1 1
2 2
Le rapport signal sur bruit à l’entrée :
1 1
⁄ 2 2
4
La bande nécessaire pour transmettre le signal modulé est égale à B (la bande de
Signal utile à la sortie de démodulateur :
signal modulant).
∙ ∙
Signal utile à l’entrée de démodulateur :
1 1
2 2 Puissance SSB= ½ Puissance DSB.
2 2
A la sortie de filtre passe-bas : Donc la puissance de signal utile :
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Le filtre passe-bas ne laisse passer que le terme : Exemple : pour m=5, le rapport des SNR est de 14dB.
Le rapport de SNR est proportionnel au carré de l’indice de modulation. Cette
La puissance de signal utile :
relation est valable quand la puissance de bruit est très inférieure à la puissance de
Bruit à la sortie de démodulateur :
signal.
Il est possible d’améliorer le SNR à la sortie en utilisant un indice de modulation
2
La puissance de bruit : ∙ élevée. Mais, si on augmente l’indice de modulation ça revient à élargir la bande
passante de signal FM, donc augmenter la puissance de bruit, et finalement détériorer
Le rapport signal sur bruit à la sortie :
le rapport signal sur bruit.
⁄ En FM, l’effet de bruit croit avec la fréquence. Donc, pour un signal étalé sur une
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bande B, les composantes fréquentielles les plus élevées souffrent davantage de bruit
Rapport Signal sur Bruit en AM SSB : que les composantes à basse fréquence. Pour régler ce problème, on utilise un filtre
⁄ d’accentuation qui amplifie les composantes fréquentielles les plus élevées par rapport
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⁄ au bruit.
⁄
1
⁄
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