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JEAN : C'est une possibilité. Bon.

Donnez-moi un
exemple.
JEAN : Je n'en ai pas. il faudrait que j'en crée un.
Bien, allez-y.
JEAN : Je m'inquiète et une partie m'interrompt pour jouer. Certains de mes jeux ont
une motivation claire de santé physique. Par exemple, le jogging est pour moi un jeu, mais
c'est aussi en rapport avec ma santé physique. Donc si je m'inquiète et que ma partie ludique
n'interrompt pas ma partie qui s'inquiète pendant longtemps, la partie qui surveille ma santé
sera laissée pour compte.
Voulez-vous dire que cette partie ne peut pas interrompre toute seule ?
JEAN : Non. Elle peut effectivement interrompre toute seule, et c'est ce qu'elle ferait
probablement. Alors pourquoi est-ce qu'on ne vérifie pas si elle va interrompre ou si elle a une
objection ?
Quel en est le besoin ? On peut le voir d'une autre manière, et c'est ce que je veux vous
montrer. Que se passe-t-il si nous demandons : « Y a-t-il une partie qui est contre le fait que
ces deux parties se mettent d'accord ? » Si nous obtenons un « non », est-ce que nous
apprenons quelque chose ? Non. Nous n'apprenons rien. Donc c'est une question stupide.
HOMME : Mais si on a un « oui », on a appris quelque chose.
Exact. Cependant, pouvons-nous poser une question qui va nous donner l'information
que nous recherchons ; pouvons-nous poser une question qui va recueillir tous les « oui »
possibles et autre chose ?
HOMME : Est-ce qu'une autre partie a quelque chose à suggérer ?
Oui. « Y a-t-il d'autres parties impliquées ? » « Y a-t-il d'autres parties qui interrompent
ou qui exploitent ces interruptions ? » « Y a-t-il une autre partie qui pourrait interrompre l'une
d'entre vous ? » Ce genre de question va nous donner l'information que nous recherchons.
HOMME : Aussi, si nous sommes passés à côté dans l'identification de ces deux parties,
cela va nous remettre sur la bonne piste pour identifier les parties impliquées.
Exactement. Ce genre de questions donne aussi des informations pertinentes sur la façon
dont les parties de cette personne sont organisées, ce qui est très important. Dans votre
exemple, vous avez une partie « travail » et une partie « loisir ». Les parties « loisir » de
certaines personnes ont en elles-mêmes une partie qui dit : « Voilà comment nous allons rester
en bonne santé. » Les parties « loisir » de certaines personnes ne font que jouer aux cartes et
fume des cigares, tandis que d'autres vont faire un jogging sur la plage. Tout dépend de
comment vous organisez vos parties.
Au fait, le jogging est un excellent exemple de recadrage. En ce qui me concerne, toute
personne qui peut faire un jogging de dix kilomètres et appeler ça un « loisir » est déjà passée
maître dans l'art du recadrage. Et c'est un bon recadrage. Si vous devez faire du recadrage,
autant le faire là où c'est utile. Certaines personnes décident même que « C'est cool de faire du
jogging ». On porte des shorts et des chaussures spéciales. C'est à la mode. C'est un recadrage
formidable. Je trouve cela merveilleux. Soyons tous en forme parce que c'est super. Imaginez
le changement dans la vie de certaines personnes si elles pouvaient recadrer le sucre pour que
ce soit mauvais. Si vous pouvez redéfinir le plaisir comme étant quelque chose de bon pour la
santé, je trouve cela vraiment habile. Quand j'étais jeune, pour « s'amuser », on se battait, on
mangeait des hamburgers et on fumait des cigarettes.
CATHERINE : D'un seul coup, j'ai du mal à prendre des notes. Je viens de remarquer
que j'ai noté « jockey » à la place de « jogging ». Est-ce que je peux en parler maintenant, ou
plus tard ?
Vous pourriez ! Vous avez là un bon présupposé. Ce que vous dites pourrait coller dans
ce modèle de négociation. Il y a certainement au moins deux parties. Puisque nous nous
amusons avec le recadrage, jouons un peu. Rentrez en vous-même et demandez s'il y a une
partie qui interrompt votre processus de prise de notes habituel...
CATHERINE : Oui.
Bien. Demandez-lui si elle veut bien vous dire ce qu'elle veut faire pour vous en
perturbant votre prise de notes, quelque chose que vous faites habituellement en douceur et
calmement. Au fait, c'est une question oui/non. Est-ce qu'elle veut bien vous le dire ? ...
CATHERINE : Oui.
Si oui, dites-lui d'y aller et de vous le dire... Alors, êtes-vous d'accord pour dire qu'il
s'agit de quelque chose que vous voulez qu'une partie de vous fasse ?
CATHERINE : Parfois. Le comportement que je la vois faire est bon pour moi par
moments, mais pas dans cette situation-ci.
Demandez-lui ce qu'elle essaie de faire pour vous ici. Elle sait peut-être quelque chose
que nous ignorons...
CATHERINE : J'entends juste les mots : « Sois ici maintenant. » Oh, l'expérience
sensorielle.
CATHERINE : J'ai l'impression que, quand je vous écoute, vous faites partie de mon
vécu et c'est comme ça que je recueille de l'information. Donc je dois me dissocier de cette
dissociation ou alors, hum
Bon. Demandez si cette partie de vous objecte à ce que vous preniez des notes en ce
moment.
CATHERINE : La seule chose dont j'aurais besoin, c'est de pouvoir être en deux
endroits en même temps.
Est-ce que vous l'avez déjà fait ? ... Demandez s'il y a une partie qui sait comment être
en deux endroits à la fois...
CATHERINE : Huhum. [Affirmatif]
Demandez-lui si elle serait prête à être à deux endroits à la fois maintenant... Que
répond-elle ?
CATHERINE : Que ce n'est pas le bon contexte pour être en deux endroits à la fois.
Bon. Il y a manifestement une autre partie impliquée. Il y a une partie de vous qui croit
que vous devez prendre des notes c'est approprié et important dans le cadre de votre
éducation. Voulez-vous bien rentrer en vous-même et demander à cette partie si elle veut bien
vous dire ce qu'elle fait pour vous en prenant des notes ? ...
CATHERINE : C'est juste une ancre.
Une ancre pour quoi ? ...
CATHERINE : Un état d'esprit.
D'accord. Demandez-lui si elle peut penser à une autre ancre que vous pourriez utiliser
pendant les deux heures à venir... [Catherine hoche la tête] Bien. Dites-lui d'y aller et de
l'utiliser.
Alors, j'ai fait quelque chose en rapport avec le modèle de négociation et j'ai rajouté
d'autres choses. Est-ce qu'il y avait une des deux formes de recadrage de contenu ?
FEMME : Un recadrage de contexte : « Vous pouvez faire ça dans un contexte mais pas
dans un autre. »
Certainement. Il y avait donc un peu de recadrage de contexte. J'ai aussi inclus l'élément
fondamental du modèle de recadrage en six points de base : demander quel était l'objectif de
la partie et trouver un autre moyen de l'atteindre. L'objectif de la partie qui prend des notes est
de fournir une ancre. « Bien. Est-ce qu'on peut utiliser autre chose comme ancre ? » Donc j'ai
inclus des éléments du modèle de recadrage en six points et un peu de recadrage de contexte.
Ces différents modèles sont très liés, et si vous connaissez le modèle de recadrage en six
points, vous disposez déjà de tous les outils dont vous aurez besoin pour la négociation. Si
vous connaissez tous les modèles de recadrage, vous pouvez les mélanger lorsque c'est
approprié.
JEAN : C'est une possibilité. Bon. Donnez-moi un
exemple.
JEAN : Je n'en ai pas. il faudrait que j'en crée un.
Bien, allez-y.
JEAN : Je m'inquiète et une partie m'interrompt pour jouer. Certains de mes jeux ont
une motivation claire de santé physique. Par exemple, le jogging est pour moi un jeu, mais
c'est aussi en rapport avec ma santé physique. Donc si je m'inquiète et que ma partie ludique
n'interrompt pas ma partie qui s'inquiète pendant longtemps, la partie qui surveille ma santé
sera laissée pour compte.
Voulez-vous dire que cette partie ne peut pas interrompre toute seule ?
JEAN : Non. Elle peut effectivement interrompre toute seule, et c'est ce qu'elle ferait
probablement. Alors pourquoi est-ce qu'on ne vérifie pas si elle va interrompre ou si elle a une
objection ?
Quel en est le besoin ? On peut le voir d'une autre manière, et c'est ce que je veux vous
montrer. Que se passe-t-il si nous demandons : « Y a-t-il une partie qui est contre le fait que
ces deux parties se mettent d'accord ? » Si nous obtenons un « non », est-ce que nous
apprenons quelque chose ? Non. Nous n'apprenons rien. Donc c'est une question stupide.
HOMME : Mais si on a un « oui », on a appris quelque chose.
Exact. Cependant, pouvons-nous poser une question qui va nous donner l'information
que nous recherchons ; pouvons-nous poser une question qui va recueillir tous les « oui »
possibles et autre chose ?
HOMME : Est-ce qu'une autre partie a quelque chose à suggérer ?
Oui. « Y a-t-il d'autres parties impliquées ? » « Y a-t-il d'autres parties qui interrompent
ou qui exploitent ces interruptions ? » « Y a-t-il une autre partie qui pourrait interrompre l'une
d'entre vous ? » Ce genre de question va nous donner l'information que nous recherchons.
HOMME : Aussi, si nous sommes passés à côté dans l'identification de ces deux parties,
cela va nous remettre sur la bonne piste pour identifier les parties impliquées.
Exactement. Ce genre de questions donne aussi des informations pertinentes sur la façon
dont les parties de cette personne sont organisées, ce qui est très important. Dans votre
exemple, vous avez une partie « travail » et une partie « loisir ». Les parties « loisir » de
certaines personnes ont en elles-mêmes une partie qui dit : « Voilà comment nous allons rester
en bonne santé. » Les parties « loisir » de certaines personnes ne font que jouer aux cartes et
fume des cigares, tandis que d'autres vont faire un jogging sur la plage. Tout dépend de
comment vous organisez vos parties.
Au fait, le jogging est un excellent exemple de recadrage. En ce qui me concerne, toute
personne qui peut faire un jogging de dix kilomètres et appeler ça un « loisir » est déjà passée
maître dans l'art du recadrage. Et c'est un bon recadrage. Si vous devez faire du recadrage,
autant le faire là où c'est utile. Certaines personnes décident même que « C'est cool de faire du
jogging ». On porte des shorts et des chaussures spéciales. C'est à la mode. C'est un recadrage
formidable. Je trouve cela merveilleux. Soyons tous en forme parce que c'est super. Imaginez
le changement dans la vie de certaines personnes si elles pouvaient recadrer le sucre pour que
ce soit mauvais. Si vous pouvez redéfinir le plaisir comme étant quelque chose de bon pour la
santé, je trouve cela vraiment habile. Quand j'étais jeune, pour « s'amuser », on se battait, on
mangeait des hamburgers et on fumait des cigarettes.
CATHERINE : D'un seul coup, j'ai du mal à prendre des notes. Je viens de remarquer
que j'ai noté « jockey » à la place de « jogging ». Est-ce que je peux en parler maintenant, ou
plus tard ?
Vous pourriez ! Vous avez là un bon présupposé. Ce que vous dites pourrait coller dans
ce modèle de négociation. Il y a certainement au moins deux parties. Puisque nous nous
amusons avec le recadrage, jouons un peu. Rentrez en vous-même et demandez s'il y a une
partie qui interrompt votre processus de prise de notes habituel...
CATHERINE : Oui.
Bien. Demandez-lui si elle veut bien vous dire ce qu'elle veut faire pour vous en
perturbant votre prise de notes, quelque chose que vous faites habituellement en douceur et
calmement. Au fait, c'est une question oui/non. Est-ce qu'elle veut bien vous le dire ? ...
CATHERINE : Oui.
Si oui, dites-lui d'y aller et de vous le dire... Alors, êtes-vous d'accord pour dire qu'il
s'agit de quelque chose que vous voulez qu'une partie de vous fasse ?
CATHERINE : Parfois. Le comportement que je la vois faire est bon pour moi par
moments, mais pas dans cette situation-ci.
Demandez-lui ce qu'elle essaie de faire pour vous ici. Elle sait peut-être quelque chose
que nous ignorons...
CATHERINE : J'entends juste les mots : « Sois ici maintenant. » Oh, l'expérience
sensorielle.
CATHERINE : J'ai l'impression que, quand je vous écoute, vous faites partie de mon
vécu et c'est comme ça que je recueille de l'information. Donc je dois me dissocier de cette
dissociation ou alors, hum
Bon. Demandez si cette partie de vous objecte à ce que vous preniez des notes en ce
moment.
CATHERINE : La seule chose dont j'aurais besoin, c'est de pouvoir être en deux
endroits en même temps.
Est-ce que vous l'avez déjà fait ? ... Demandez s'il y a une partie qui sait comment être
en deux endroits à la fois...
CATHERINE : Huhum. [Affirmatif]
Demandez-lui si elle serait prête à être à deux endroits à la fois maintenant... Que
répond-elle ?
CATHERINE : Que ce n'est pas le bon contexte pour être en deux endroits à la fois.
Bon. Il y a manifestement une autre partie impliquée. Il y a une partie de vous qui croit
que vous devez prendre des notes c'est approprié et important dans le cadre de votre
éducation. Voulez-vous bien rentrer en vous-même et demander à cette partie si elle veut bien
vous dire ce qu'elle fait pour vous en prenant des notes ? ...
CATHERINE : C'est juste une ancre.
Une ancre pour quoi ? ...
CATHERINE : Un état d'esprit.
D'accord. Demandez-lui si elle peut penser à une autre ancre que vous pourriez utiliser
pendant les deux heures à venir... [Catherine hoche la tête] Bien. Dites-lui d'y aller et de
l'utiliser.
Alors, j'ai fait quelque chose en rapport avec le modèle de négociation et j'ai rajouté
d'autres choses. Est-ce qu'il y avait une des deux formes de recadrage de contenu ?
FEMME : Un recadrage de contexte : « Vous pouvez faire ça dans un contexte mais pas
dans un autre. »
Certainement. Il y avait donc un peu de recadrage de contexte. J'ai aussi inclus l'élément
fondamental du modèle de recadrage en six points de base : demander quel était l'objectif de
la partie et trouver un autre moyen de l'atteindre. L'objectif de la partie qui prend des notes est
de fournir une ancre. « Bien. Est-ce qu'on peut utiliser autre chose comme ancre ? » Donc j'ai
inclus des éléments du modèle de recadrage en six points et un peu de recadrage de contexte.
Ces différents modèles sont très liés, et si vous connaissez le modèle de recadrage en six
points, vous disposez déjà de tous les outils dont vous aurez besoin pour la négociation. Si
vous connaissez tous les modèles de recadrage, vous pouvez les mélanger lorsque c'est
approprié.

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