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REPUBLIQUE TUNISIENNE

MINISTERE DE L’EDUCATION

TECHNOLOGIE
2 ème année de l’enseignement secondaire
Technologie de l’informatique

Manuel de cours
Les auteurs
Mohammed BEN HAMIDA Chédly CHAMMAKH Tahar BEN TAHAR
InspecteurGénéral Inspecteur Principal Inspecteur Principal

Khémaies JEMLI Salah OUERFELLI Ali JARRAY


Inspecteur Inspecteur Inspecteur

Ammar TRIKI Wahid BOU OTHMAN Mabrouk BEN AMOR


Professeur Principal hors classe Professeur Principal Professeur Principal

Les évaluateurs
Fradj JAZI Ali KHOAJA
InspecteurGénéral Inspecteur Principal

Centre National Pédagogique


© Tous droits réservés au CNP
TABLE DE MATIERE

Chapitre 1 : Analyse fonctionnelle d’un système technique Page :

- Analyse fontionnelle ............................................................................. 6


Chapitre 2 : Systèmes de numération et codes

- Systèmes de numération...................................................................... 17
- Codes numériques................................................................................ 21
- Codes alphanumériques....................................................................... 25
Chapitre 3 : Définition graphique d’un produit

- Lecture d’un dessin d’ensemble........................................................... 32


- Règles de représentation...................................................................... 36
- Perspective cavalière............................................................................ 50
Chapitre 4 : Fonctions logiques universelles

- Fonction NOR (TTL, CMOS)................................................................ 59


- Fonction NAND (TTL, CMOS).............................................................. 62
- Simulation des différentes fonctions..................................................... 65
Chapitre 5 : Systèmes combinatoires

-Simplification d’une équation ............................................................... 71


- Logique combinatoire............................................................................ 78
Chapitre 6 : Eléments de transmission de mouvement

- Eléments de transmission de mouvement ........................................... 88


Chapitre 7 : Fonction commutation par transistor

- Le transistor...........................................................................................
103
- Le transistor en commutation...............................................................
108
PREFACE
Ce manuel est destiné aux élèves de la deuxième année secondaire, de la voie
technologie de l'informatique.
À l'opposé des disciplines qui apportent des connaissances parfaitement et conti-
nûment structurées, comme les sciences et les mathématiques, la technologie fait
intervenir des connaissances à partir des démarches ancrées sur le réel, qui simulent
des qualités et des aptitudes spécifiques.
Pour recueillir ces connaissances permettant de dégager des règles, des princi-
pes, des méthodes, l'enseignement de la technologie s'appuie sur des expériences
mettant en œuvre des systèmes ou objets techniques réels, des maquettes et des
outils informatiques. Cet enseignement est essentiellement fondé sur l'action de l'élè-
ve qui doit apprendre en agissant.
L'analyse fonctionnelle d'un produit technologique, la définition graphique d'un
objet technique, l'identification et l'étude des éléments de transmission d'un mouve-
ment favorisent la découverte et la compréhension des différents systèmes tech-
niques existants dans l'environnement technologique et industriel qui nous entourent.
Le système qui nous est le plus proche reste le mocro-ordinateur : il est donc inté-
ressant de connaître son architecture. L'étude des différents systèmes de numéra-
tion, les notions délectroniques et d'automatiques présentées aident les apprenants à
comprendre l'architecture de ce système qui leur est familier.
A travers les activités pratiques proposées, l'élève doit pouvoir rechercher et iden-
tifier les connaissances structurées en cours afin de les assimiler, les compléter et
les mobiliser pour résoudre de nouveaux problèmes formulés dans d'autres
contextes.
Dans cet ouvrage, l'utilisation de l'outil informatique et la recherche dans le donai-
ne de l'information et de la communication ont été toujours recommandées : on favo-
rise ainsi l'esprit d'initiative de l'information dans le domaine technologique.

Les auteurs
4
CH Analys
e
API fonctio
nnelle
d’un
TR1- Objectifs :
Identifier la fonction globale d'un produit .
systè
Analyser le fonctionnement d'un système technique .
E me
1 techni
2. Prérequis :

que
Modélisation d'un système technique

3. Nouvel apprentissage :
Analyse fonctionnelle descendante

5
Chapitre 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique

Leçon n°1 : ANALYSE FONCTIONNELLE


D'UN SYSTEME TECHNIQUE

E
2. Analyse
t fonctionnelle globale
L'analyse d'un système technique permet de dresser l'inventaire de ses relations
u
externes. Elle est représentée par un diagramme de niveau A-0
d
e Construction du diagramme de niveau A-0
2-1

d
e

c
a
s

:
C ED
C
W
M
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F C
R
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Légende : tadttt i
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et eeeae e
cq
FG : Fonction globale hu
a u
si cssn s sdu système MOE : Matière d'œuvre entrante
i èo n i sortante
MOS : Matière d'œuvre r n
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a- ati r
Chapitre
n 1 Analyse fonctionnelle
nd iu o d’un système technique
tP to e
t omn
ir ' i nn
ac
s Modélisation du sèche
2-2 oorœ o- +main du point de vue de l'utilisateur 2-
i 2-1 Les éléments de ndla anpi t
u
v nmodélisation
i
t ui e vo
L'analyse fonctionnelle globale r
ei n r a du sèche main permet de déduire les éléments du
u n
tableau
a suivant : nt te t l
e
t -e s e
és …u
ELEMENTS DE MODELISATION
i n r
Dans
o le cas général e Pour le sèche main
n
Fonction globale : FG r a Sécher les mains
: g j
Matière d'œuvre entrante :i Moe o Mains mouillées
L
Matière e
d'œuvre sortante : Mos u Mains sèchées
e - t
s
Sorties annexes : s.a i chaleur
é
Contrôle de présence des nénergies e : We, Wm, Wp We
s f
Contrôle
è de configuration :oC Ordre de fonctionnement
c r
Contrôle de réglage : R m Réglage
h
Données
e d'exploitation : Ea Programme
t
Processeur
- ou système i Sèche mains
m
Valeur ajoutée V.A o Séchage
a n
i
2.2n -2 Modélisation du point de vue de l'utilisateur
sToutes les informations citées dans le tableau précédent peuvent être représen-
tées par le diagramme de niveau A-0 suivant :
s
o
n
t
c
Main W RSéc Ordre é
o s e
n hede e
mouil fonction
s
ç lées
mai
nement
u nsséch
Mains
Sécher les mains
s
Chaleur
p
o
u
r Diagramme de niveau A-0
o
f
Remarque : L'analyse précédente a été menée suivant le point de vue de l'utilisa-
f
teur. Elle fait apparaître les fonctions de service rendues à l'utilisateur . On peut
r
également
i prendre le point de vue concepteur.
r
u 7
n

f
u
x

d
'
Chapitre
a 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
i
2-3
r Modélisation du sèche main du point de vue du concepteur
2-3-1 Les éléments de la modélisation
c
L'analyse fonctionnelle globale du sèche main permet de déduire les éléments du
h
tableau suivant :
a
u ELEMENTS DE MODELISATION
d
Dans le cas général Pour le sèche main
Fonction
à globale : FG Chauffer et souffler l'air
Matière d'œuvre entrante : Moe Air ambiant
l'
Matière
e d'œuvre sortante : Mos Air chauffé et soufflé
Sorties
f annexes : s.a chaleur
f
Contrôle de présence des énergies : We, Wm, Wp We
i
Contrôle
c de configuration : C Ordre de fonctionnement
a
Contrôle de réglage : R Réglage
c
Données d'exploitation : E Programme
i
Processeur
t ou système Sèche mains
é
Valeur ajoutée V.A Chauffage et soufflage
2.3
m -2 Modélisation du point de vue du concepteur
aToutes les informations citées dans le tableau précédent peuvent être représen-
x par le diagramme de niveau A-0 suivant :
tées
i
m
a
l Air W RéSécOrdre u
am e gl hede
e f
ag fonction
bia Airmai
e chanementf
e nt
Chauffer et souffler etns
souff é
t l'air
à Chaleur l
é
u
n
e Diagramme de niveau A-0
Remarque
t : Cette analyse du point de vue du concepteur fait apparaître les fonc-
tions
e techniques.
m
3-Analyse
p fonctionnelle descendante ou SADT
Cette
é analyse permet de modéliser et de décrire graphiquement des systèmes.
Onr procède par analyses successives descendantes, c'est-à-dire en allant du plus
a
général vers le plus détaillé.
t
u
r 8
e
u
i
r
e
s
Chapitre
t 1 Analyse fonctionnelle d’un système technique
e
3-1- Construction du modèle Général :
a Niveau A-0
g Analyse du systè-
r
é
a A-0
b
l
e

p
o
u
r
o
p
t
i
m
i
s
e
r
l
e

t
e
m
p
s

d
e

s
é
c
h
a
g
e
.
L
a

c
o
m 9
m
a
d
e

e
s
tLa décomposition
Chapitre
du niveau A-0 fait me global
le 1diagramme de niveau
Analyse fonctionnelle d’un système technique
apparaître
A0p de détail plus bas qui comporte un
certain
a nombre de boites 1, 2…
r
d
é
t Niveau A0
e Analyse de la
Par
c
suite chacune des boites se boite A0
décompose
t en d'autre boites et AA
ainsi jusqu'au niveau souhaité. 12AA
i 30
o
Remarques :
n
Dans notre étude nous nous limitons au diagramme de niveau A0.
On
a
retrouve les mêmes flèches d'entrée et de sorties sur les deux niveaux
u Analyse détaillée
3-2-
t
Lao fonction globale FG (chauffer et souffler l'air) du sèche main est décomposée
m son concepteur en trois fonctions techniques principales :
selon
a Amener l'air
t
Chauffer l'air
i
q
Diffuser l'air chaud
u
Remarque
e : Certaines fonctions ne sont pas citées (fixer le sèche-mains au mur,
respecter les normes …)
à
L'étude du sèche main permet de distinguer trois éléments assurant les trois
c
fonctions techniques citées précédemment.
e Turbine et moteur électrique
ll Résistance chauffante
u Diffuseur
l
( Voir figure à la page suivante)
e
Remarque : Ces trois éléments sont appelés blocs fonctionnels
i
n
f
r
a
-
r
o
u
g
e

o
u
10
p
a
r
o
u
t
o
n

p Résistance
o chauffante
u
s Moteur électrique
sDiffuseur et Turbine
o
i
r
a
v
e
c

d
e
s

c
y
c
l
e
s

d
'
e
n
v
i
r
o
n

3
0
s

(
r
é
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l
a
b
l
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)
.
L
e
é
c
h
a
g
e

s
e

f
a
i
t
s
a
n
s

a
Ces
u informations peuvent être modélisées par le diagramme de niveau A0 suivant :
c
u
n

c A Rég
tO D AC
ulage
o ir
rd if iha
Are r Ef r
n
mdeb n cl
t bfo i uChauffer
he
Amener n e
a inc s au
l’air e r l’air
r
c atio ge u
t A1
nnn f
A2
i r
p te e f
m
l’ Résistance
é
o
Moteur + en a chauffante
u é
r t l ir e
ec t
a
c
s h s
t o
s r a u
u i u f
r qd f
e u l
r e A é de niveau A0
Diagramme
u 3
Remarques: - Ce diagramme de niveau A0 est issu du diagramme de niveau A-0 .
n - Il contient A1, A2 etDA3
e i
f
h f
u
y s
g e
i u
è r
n
e

s
a
n
f
a
i
l
l
e
. Tableau des fonctions techniques et des éléments
L
e Eléments réalisant la fonction
Repères Fonctions techniques
(processeur)
s A1 Amener l'air Moteur + turbine
èA2 Résistance chauffante
Chauffer l'air
c
hA3 Diffuser l'air chaud Diffuseur
e
-
Conclusion :
m
L'analyse fonctionnelle descendante a permis de décomposer la fonction technique
globalea ( Chauffer et souffler l'air) afin de distinguer les fonctions techniques princi-
pales. i
n
s

e
4-L'analyse
Synthèse
s fonctionnelle descendante permet de modéliser et de décrire graphique-
ment dest systèmes notamment les flux de matière d'œuvre en allant du plus général
au plus détaillé .
Ellec consiste à décomposer la fonction globale afin de distinguer les fonctions
o
principales et les éléments qui leurs sont associés, cette analyse est appelée :
n
Analyse descendante (SADT)
s
Le modèle graphique est constitué de diagrammes fonctionnels, ou actigrammes,
t
qui sont l'association des fonctions principales au sein du système.
i
S.A.D.T
t
signifie Structured Analysis and Design Technic
u
é

e
s
s
e
n
t
i
e
l
l
e
m
e
n
t

d
'

u
e

t
u
r
b
i
n
e

c
5 - eExercice
Exercice à resoudre
N°1 : Composteur de tickets
n
a) Mise en situation :
t
Le composteur
r est installé aux entrées des stations de
métro. i
f
Il est destiné à composter les tickets de transport à
u
bande magnétique de la façon suivante :
- Lire leg ticket (ticket valable, ticket non valable) ;
e le ticket (date, heure, n° du composteur,
- Imprimer
n° de course, n° de ligne etc.) ;
h le ticket au voyageur.
- Restituer
a
u
t
e

p
r
e
s
s Ticket non composté Ticket composté
i
b) Compléter
o le diagramme de niveau A-0
n
.
u
n
e

r
é ...................
s
i Composter les
s tickets ...................
t
a
A-0
n
c .WRO.

e .or.
e
.mgd.
à .plr.
.oae.
g
.s.
f .ted.
a .ee
i .u
b .rf
l .o
e .n
.t
i
.ti
n .io
e .cn
r .kn
t .ee
i .tm
e .se
.n
c) Compléter le tableau suivant : .t
p
.
l ELEMENTS DE .MODELISATION
a .
Cas général Pour le composteur de tickets
c
Fonction
é globale : FG
Matièree d'œuvre entrante : Moe
Matièred d'œuvre sortante : Mos
Sortiesaannexes : s.a
n
Contraintes d’alimentation en énergie: We, Wm, Wp
s
Contrôle de réglage : R
l d'exploitation : E
Données
a
Processeur ou système
v
d) Déduire la valeur ajoutée V.A :
e
Exercicei N°1 : Machine à laver le linge
n en situation :
a) Mise
e
Cette machine permet de laver et d'essorer le
d laves linges les plus récentes sont
linge. Les
équipées' d'un programmeur. Chaque programme
a
correspond aux
i variées des différentes natures de linge en
exigences
r
fonction de leur qualité et de leur degré de salissure.
.
Le tambour est entraîné dans les deux sens de façon
alternative et suivant un cycle grâce à un moteur élec-
trique. La réduction des vitesses est obtenue à l'aide
de poulies et courroie.

(1) Pupitre de commande


Tam carte de
comm
bour(
ande
4) (autom
Ventil ate)

ateur
(5)
Courr
oie(7
)
Mote
ur(6)
b) Compléter le diagramme de niveau A-0

WmOP
earr A-0
cdo
hrg
ier
na
em
c) Compléter le diagramme de niveau A 0 ci-dessous :
m
àe

l
a
v
e
r

WOP
GA
errLAEA
éd12 0 s
d) En déduire les composants qui réalisent les trois tâches donnéesoadans le tableau
rrgv s
ci-dessous
eere o
Tableau des fonctions et éléments a
rmr r
Eléments réalisant
m la
e fonction
Repères Fonctions techniques
lel
technique r
A1 Gérer le systéme ee
A2 Laver le linge l
sl e
A3 Essorer le linge i
y
n
sg l
te i
é n
m g
A
3

CHAPITRE e

2 Systèm t
de codes

es1-de
Objectifs :
OS21 : Coder un nombre décimal en un nombre hexadécimal et binaire

numération OS22 : Simuler les opérations d'arithmétique binaire


OS23 : Identifier une infotmation numérique ou alphanumérique

2. Prérequis :
Système décimal
Opérations dans le système décimal

3. Apprentissages nouveaux :
Systèmes et bases de numération
Addition et multiplication binaires
Codes numériques : code binaire pur, code Gray, code BCD
Codes alphanumériques : code ASCII, code-barres

15
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes

Leçon 1 : Systèmes de numération


I- Activités de recherche.
II- Définitions.
1- Systèmes de numération.
2- Base d'un systèmes de numération.
3- Système décimal.
4- Système binaire.
5- Système hexadécimal.
III- Opérations binaires.
1- Addition
2-Multiplication.

Leçon 2 : Codes numériques


I- Code.
II- Code binaire pur.
III- Code Gray ou binaire réfléchi.
IV-Conversion entre codes binaires.
1- Conversion du binaire naturel en binaire réfléchi 2-
Conversion du binaire réfléchi en binaire naturel
V- Code Décimal Codé Binaire.

Leçon 3 : Codes alphanumériques


I- Code ASCII.
II- Code-barres.
1-Présentation.
2-Convention de codage.
3-Attribution du code-barres.
4-Contenu du code-barres.
5-Lecture.

Exercices résolus
Exercices à résoudre

16
Chapitre 2 Systèmes de numérisation et codes

Leçon n°1 : Systèmes de numération.

I - Activités
Réaliser dederecherche
l' activité découverte :du TP E2 du manuel d'activités

II - Définitions
1- Systèmes :
de numération :
Un système de numération est une façon d'énoncer ou d'écrire des nombres.
De nombreux systèmes de numération sont utilisés en technologie numérique. Les
plus courants sont les systèmes décimal, binaire, octal et hexadécimal.
2- Base d'un systèmes de numération :
La base d'un système de numération est le nombre de chiffres différents qu'utilise
ce système de numération.
3- Système décimal :
Le système décimal est le système que nous
utilisons tous les jours. Il comprend dix chiffres
différents qui sont 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9.C'est le
système à base 10 qui s'est imposé naturellement à
l'homme puisque ce der- nier possède dix doigts.
Soit le nombre 2356 de ce système ;
nous l'écrivons N = (2356)10 .
Ce nombre N peut être écrit sous la forme du polynôme

17
suivant :
Chapitre 2 Systèmes de
3
numérisation
2
et codes
10
Appareil photo numérique
N = 2x10 + 3x10 + 5x10 + 6x10
En effet : N = 2x1000 + 3x100 + 5x10 + 6x 1
0
= 2000 + 300 + 50 + 6 avec 10 = 1
= 2356
Dans chaque monôme, nous trouvons un chiffre du nombre N multiplié par une puis-
sance de la base.
De manière générale, tout nombre décimale N entier de n chiffres s'écrit :
N =n-1 x10n-1 + n-2 x10 n-2 +……… + 1 x101 + 0 x 100
Cette numération fait appel à deux principes fondamentaux :
3.1 Principe de position:
Le système décimal est dit à poids positionnels : la valeur d'un chiffre dépend de sa
position (rang) dans le nombre.
En effet : Dans le nombre décimal 542, le chiffre 2 correspond à 2 fois 1 : c'est le
chif- fre de poids le plus faible : le premier chiffre à partir de la droite.
Dans le nombre décimal 4866, le chiffre 4 correspond à 4 fois 1000 : c'est le chiffre
de poids le plus fort : le chiffre le plus à gauche.
Suivant sa position, un chiffre de position i a pour valeur i = x10i .

18
3.2 : Principe du zéro :
Le zéro matérialise une position oú il y a absence d'élément.
Soit le nombre 2006
L'élément représentant les dizaines est absent
L'élément représentant les centaines est absent
4- Système binaire.
Le système de numération binaire, système de base deux, n'utilise que les deux
sym- boles 0 et 1.
A une grandeur physique qui ne peut prendre que deux états distincts, on
asso- cie les symboles 0 et 1.
Vrai Tout Présent 1
Faux Rien Absent 0
Les sigaux véhiculés entre les différents composants d'un PC sont numériques. En effet
Les opérations avec dix chiffres (base 10) sont trop lentes à effectuer par les proces-
seurs d'un PC.
En n'utilisant que deux chiffres (base 2), les composants d'un PC effectuent très rapi-
dement et très simplement des opérations sur des nombres comportant uniquement
deux éléments 0 et 1 appelés bits.
Conversion d'un nombre écrit en décimal en un nombre écrit en binaire.
Pour convertir un nombre décimal en binaire, on utilise la méthode des divisions suc-
cessives par 2.
Cette méthode de conversion, illustrée ci-après, recourt à la répétition de la division
par 2 du nombre décimal à convertir et au report des restes pour chaque division jus-
qu'à ce que le quotient soit 0.
Le nombre binaire résultant s'obtient en écrivant le premier reste à la position du bit
de poids le plus faible et le dernier reste à la position du bit de poids le plus fort.
Exemple 1 :
Soit à convertir le nombre 25 en binaire :
25 (25)10 = ( 11001 )2 : Cette conversion s'appelle
= 12 + reste de 1
2 le codage.
12 L'opération inverse permet de convertir un
= 6 + reste de 0
nombre binaire en un nombre décimal :
2 + 0x2 + 0x2 +1x2
( 11001 )2 = 1x2
+1x2
6 4 3 2 1 0
= 3 + reste de 0 = 16 + 8 + 0 + 0 + 1
2
( 11001 )2 = (25)10 : Cette opération s'appelle
3
1 + reste de 1 le décodage.
2
1 =
0 + reste de 1
2 =
Poids fort Poids faible
(25)10 =(1 1 0 0 1)2 RU
en
m
ab
ri
qt
u
e
1
1
0

Exemple 2 : 0
Ecrire (855)10 en base deux 1
( par divisions successives par 2 ).
U
n

m
o
t

b
i
n
855: 2=427 reste 1 a
427: 2=213 reste 1 i
On trouve (1 1 0 1 0213: 1 0 2=106
1 1 1)2reste
. 3: 2=1 reste r
1 1
5- système hexadécimal : E2 du e
Réaliser l' activité N°1 du
106: 2=53TPreste 0
C'est und'activités.
manuel système de base seize. Ses symboles sont 1: 2=0
au nombre de 16 représentés
53: 2=26 reste 1
par 10 chiffres (de 0 à 9) et six lettres (de A à F).
reste 1
Système décimal 0 1 2 3 4 26: 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
Système hexadécimal 0 1 2 3 4 2=13 5 6 7 8 9 A B C D E F
reste 0
13: 2=6 reste 1
6: 2=3 reste 0
Exemple 1 :

Soit à coder le nombre (423)10 en hexadécimal : 423


= 26 + reste de 7
On utilise la méthode des divisions successives 16
par 16. 26
= 1 + reste de 10
16
1
= 0 + reste de 1
16

(423)10 =(1 A 7)16

Exemple 2 :
Soit à décoder le nombre ( 2AF )16 :
2 1 0
( 2AF )16 = 2 x 16 + 10 x 16 + 15 x 16
= 512 + 160 + 15
= ( 687 )10
III - Opérations
1- Addition : sur les nombres binaires :
L'addition binaire est analogue à l'addition décimale. Il faut commencer par le bit de
poids le plus faible en utilisant l'algorithme suivant :
0 + 0= 0
0 + 1= 1
1 + 0= 1
1 + 1= 0 avec un report de 1
Exemple : Soit à additionner (17)10 + (12)10
(17)10 = (10001)2 ; (12)10 = (01100)2
Vérification :

2
17 + 12 = 29 29
10001
+
01100
11
12
02 =
41 11101
73

2 (29)10 = (11101)2
1
20
1
2- Multiplication :
La multiplication de deux nombres binaires se fait en respectant l'algorithme suivant :

0 x 0 = 0 Les circuits numériques n'additionnent pas l'ensemble


0 x 1 = 0 des produits partiels mais deux par deux : le premier par
1 x 0 = 0 le deuxième puis la somme obtenue avec le toisième et
1 x 1 = 1 ainsi de suite

Exemple :
101101 Vérification:
x
10011 Ecrire (1 0 1 1 0 1)2 en base 10.
5 4 3 2 1 0
10110 (1 0 1 1 0 1)2 = 1x2 + 0x2 + 1x2 + 1x2 + 0x2 + 1x2
1
10110 = 32 + 0 + 8 + 4 + 0 + 1
1 = (45)10
000000
Ecrire (1 0 0 1 1)2 en base 10.
000000
101101 2 4 3 2 1 0
(1 0 1 1 0 1)2 = 1 x2 + 0x2 + 0x2 + 1x2 + 1x2
110101011
1
= 16 + 0 + 0 + 2 + 1 = (19)10
(45)10 x (19)10 = (855)10
Leçon n°2 : Codes numériques

I - Code :
Les systèmes numériques traitent des signaux qui représentés par des symboles qui
sont les éléments binaires (bits). La correspondance entre signaux et bits est définie
par un code binaire.
Une succession de bits forme un code. Chaque code peut être composé d'un ou plu-
sieurs bits.Suivant le nombre de bits qui le compose, on peut obtenir des
combinaisons différentes de code (chaque code correspondant à une commande ou
une donnée).

Exemple :
Les couleurs affichées à l'écran d'un ordinateur sont choisies suivant le nombre de bits :
(couleurs 4 bits - couleurs 8 bits - couleurs 16 bits - couleurs 24 bits …….)
Si on choisit :
4
« couleurs 4 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 16 couleurs.
8
« couleurs 8 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 256 couleurs.
16
« couleurs 16 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 65 536 couleurs.
24
« couleurs 24 bits », il pourra être affiché au maximum 2 = 16 777 216 couleurs.

II - Code binaire pur :


Nous avons vu que tout nombre décimal peut être converti en son équivalent binaire.
Quand on fait correspondre à un nombre décimal son équivalent binaire, par
divisions successives par 2, on dit qu'on a réalisé un codage binaire pur.

III - Code Gray ou binaire réfléchi :


Ce codage permet de ne faire changer qu'un seul bit à la fois quand un nombre est
augmenté d'une unité .
Pour passer du binaire pur au binaire réfléchi on procède ainsi :
On choisit un code de départ : zéro est codé 0 et un est codé1.
On symétrise ces deux premières lignes (comme une reflexion dans un miroir) et
on ajoute 1 au début des nouveaux nombres et on ajoute 0 au dédut des anciens.
0 0 0 0 0 0
Miroir 1 0 1 0 0 1
1 1 1 1 0 1 1
1 0 1 0 0 1 0
Miroir 1 1 0
1 1 0
1 1 1
1 1 1
1 0 1 1 0 1
1 0 0 1 0 0
Miroir
1 1 0 0
1 1 0 1
1 1 1 1
1 1 1 0
Le code Gray est un code non pondéré, c'est-à-dire que les posi- 1 0 1 0
tions binaires des groupes codés ne sont affectées d'aucun poids. 1 0 1 1
C'est pourquoi ce code ne convient pas aux calculs arithmétiques. 1 0 0 1
1 0 0 0
Tableau de correspondance décimal-binaire pur-binaire réfléchi
Gray Gray
Binaire Binaire
Décimal (binaire Décimal (binaire
pur pur
réfléchi) réfléchi)
0 0000 0000 8 1000 1100
1 0001 0001 9 1001 1101
2 0010 0011 10 1010 1111
3 0011 0010 11 1011 1110
4 0100 0110 12 1100 1010
5 0101 0111 13 1101 1011
6 0110 0101 14 1110 1001
7 0111 0100 15 1111 1000

Réaliser l'activité de N°2 du TP E2 du manuel d'activités.

IV-Conversion entre
1-Conversion codes
du binaire binaires
naturel :
en binaire réfléchi :
Le mécanisme de conversion est basé sur la comparaison entre les bits du nombre
écrit en binaire naturel tel que :
Le premier chiffre (de poids le plus fort) du naturel est le même que le chiffre du
réfléchi.
Si les bits B j+1 et B j ont même valeur (0 ou 1), le chiffre correspondant en
binaire réfléchi est 0.
Si les bits B j+1 et B j ont des valeurs différentes, alors le chiffre correspondant en
binaire réfléchi est 1.
Exemple : Soit à convertir le nombre binaire naturel (1101)2 en binaire réfléchi.

On obtient : (1101)2 = (1011)réfléchi

2-Conversion du binaire réfléchi en binaire naturel :


Pour convertir un nombre du binaire réfléchi au binaire naturel, on procède de la
manière suivante :
On note le nombre écrit en binaire réfléchi.
Pour écrire le nombre en binaire naturel, on reproduit le chiffre qui a le poids
le plus fort (1er chiffre à gauche) qui devient le 1er chiffre du binaire naturel.
On compare le chiffre de rang (j+1) du binaire naturel à celui de rang (j) du
binaire réfléchi en prenant compte les conditions suivantes :
Si (B j+1) naturel = (Gj) réfléchi
alors (Bj) naturel = 0
Si (B j+1) naturel ≠ (Gj) réfléchi
alors (Bj) naturel = 1

Exemple : Soit à convertir le nombre binaire réfléchi 1101 en binaire naturel.

On obtient : (1101)réfléchi = (1001)2

V- Code Décimal Codé Binaire: (« binary coded decimal » ou BCD )


Si on représente chaque chiffre d'un nombre décimal par son équivalent binaire sur 4
bits, on obtient le code dit décimal codé binaire. Comme le plus élevé des chiffres
décimaux est 9, il faut donc 4 bits pour coder chacun des 10 chiffres (le code binaire
de 9 est 1001).
Le code BCD est donc pondéré et comporte 4 bits.
3 2 1 0
Equivalent 2 2 2 2
décimal
0 0 0 0 0
1 0 0 0 1
2 0 0 1 0
Le code BCD est un code
3 0 0 1 1
rebondant, en effet certaines
4 0 1 0 0 combinaisons (ou mots binaires) ne
5 0 1 0 1 sont pas utilisées (les groupes non
6 0 1 1 0 utilisés sont 1010, 1011, 1100,
7 0 1 1 1 1101, 1110, 1111).
8 1 0 0 0 Ce sont les nombres compris entre
9 1 0 0 1 (11)10 et (15)10.

Illustrons le code BCD en prenant le nombre décimal 874 et en remplaçant chaque


chiffre par son équivalent binaire :
8 7 4 Décimal

1000 0111 0100 BCD


On obtient (874)10 = ( 1000 0111 0100 )BCD
Exemple 1 :

Convertir le nombre BCD : 0110100000111001 en son équivalent décimal.


- Fractionner en groupes de 4 bits le nombre de BCD à partir de la droite.
0110 1000 0011 1001
-Remplacer chaque combinaison par le chiffre correspondant
0110 1000 0011 1001
Les chiffres ayant une
6 8 3 9 valeus supérieur à 9 ne
On obtient (011010000011001)BCD = ( 6 839 )10 sont pas accéptés.

Exemple 2 :
Convertir le nombre BCD en son équivalent décimal.
-Fractionner en groupes de 4 bits le nombre BCD à partir de la droite.
0111 1100 0001
-Remplacer chaque combinaison par le chiffre correspondant
0111 1100 0001

12 1 12
7
Groupe du code inadmissible indiquant une erreur dans le nombre BCD.
Le nombre BCD (011010000011001)BCD n'est pas un code BCD (il ne représente
pas un nombre décimal)

Réaliser l'activité de N°3 du TP E2 du manuel d'activités.


Leçon n°3 : Codes alphanumériques

UnI ordinateur
- Code ASCII : (capable
doit être Américan
de Standard
traiter uneCode for Information
information Interchange
non numérique. ).
C'est-à-dire
il doit reconnaître des codes qui correspondent à des nombre, des lettres, des signes
de ponctuation et des caractères spéciaux : Les codes de ce genre sont dit
alphanumériques.
Donc, un code alphanumérique reproduit tous les caractères et les diverses fonctions
que l'on retrouve sur un clavier d'ordinateur : c'est un codage utilisé pour communi-
quer entre le clavier d'un ordinateur et l'unité centrale.
Schéma simplifié d’un ordinateur
Unité Commandes
arithmétique
et logique Données et programme

Mémoire
centrale
Unité
de
commande

Unité Unité
Unité périphérique périphérique
de
Transfert

C UE
l nc
Le code ASCII standard est un code à 7 éléments, on
a ipeut
r donc représenter
7
2 = 128 groupes codés. v t a
i én
e I
r cm
S ea
o ng
u te
r r
c ad
e l ’i
en
d f
’ o
i r
n m
f a
o t
r i
m o
a n
t
o
n

Tableau du code ASCII.


Le tableau suivant contient une liste partielle du code ASCII et le groupe binaire de
chaque caractère.

B6 0 0 0 0 1 1 1 1
ASCII à 7 éléments B5 0 0 1 1 0 0 1 1
B4 0 1 0 1 0 1 0 1
Exemple : E = 100 0101 = (69)10 . Appuyer sur « ALT »,
B3 B2 B1 B0
Saisir 69 et relacher « ALT »
0 0 0 0 NUL DLE SP 0 @ P p
0 0 0 1 SOH DC1 ~ 1 A Q a q
0 0 1 0 STX DC2 1 2 B R b r
0 0 1 1 ETX DC3 # 3 C S c s
0 1 0 0 ETO DC4 $ 4 D T d t
0 1 0 1 ENQ NAK % 5 E U e u
0 1 1 0 ACK SYN & 6 F V f v
0 1 1 1 BEL ETB ‘ 7 G W g w
1 0 0 0 BS CAN ( 8 H X h x
1 0 0 1 HT EM ) 9 I Y i y
1 0 1 0 LF SUB * : J Z j z
1 0 1 1 VT ESC + ; K k {
1 1 0 0 FF FS , < L l |
1 1 0 1 CR GS - = M m }
1 1 1 0 SO RS . > N ^ n ~
1 1 1 1 SI US / 1 O - o DEL

Exemples :
Ecrire N sur l'écran d'un ordinateur.
N = 100 1110 = (78)10 . Appuyer sur « ALT », saisir 78 et relacher « ALT » :
«N» apparaît à l'écran.
Ecrire m sur l'écran d'un ordinateur.
m = 110 1101 = (109)10 . Appuyer sur « ALT », saisir 109 et relacher « ALT »
«m»apparaît à l'écran.

Réaliser l'activité de recherche N°4 du TP E2 du manuel d'activités


II- Code-barres :
1-Présentation.
Les code-barres ont fait partie de notre quotidien depuis les années soixante dix.
Un code-barres est un faisceau de barres et d'espaces parallèles dont la largeur rela-
tive code des informations. Les code-barres représentent des données sous une
forme utilisable par un ordinateur ou un lecteur optique; il sont l'un des moyens les
plus efficaces de capture automatique de données.
2-Convention de codage.
Plusieurs « symbolisations » de code-barres, ou conventions de codage, sont utili-
sées par des industries pour des applications différentes. L'une des plus largement
employées est la symbolisation numérique internationale pour articles appelée sym-
bolisation EAN (European Article Numbering Association).
3-Attribution du code-barres.
Le code EAN représente le numéro d'article à treize chiffres inscrit au-dessous et il
ne contient aucune information sur le produit qu'il identifie. Toutes les informations
sur cet article sont stockées dans une base de données, où elles peuvent être
obtenues en se référant au numéro de l'article.
4-Contenu du code-barres.
Chaque code-barres comprend les éléments suivants :

U FFF U
n PaiFai aiNVn
Le marquage comporte un certains nombres de barres verticales, sc e que treize chiffres.
e asc a ascainsi
ér
Les deux premiers chiffres de gauche indiquent le pays :m yea bre teaifim
ar suiqa uu car
6 :Tunisie - 3 :France - 4 :allemagne - 7 :suisse - 5 g :Angleterre
uu rdeatg - 0 :USA et canada
de
e ga ad egaioe
rdnte drd n
e g ee
noarpno
r d rr
m e om
al cedal
nt
ui
ra
t
l
Tunisie Italy Allemagne
5-Lecture.
Lorsqu'un lecteur (douchette) lit un code-barres :
Il mesure les largeurs relatives des barres et des espaces
Il reconnaît les ensembles de nombres utilisés
Il reconstitue les chiffres d'après la codification habituelle en utilisant un logiciel approprié

Douchette

6-Domaine d'utilisation.
Chaque entreprise se servant du système EAN se voit attribuer une série de numé-
ros d'articles dont elle se sert pour identifier tous ses produits.
Dans le commerce, les code-barres servent à identifier les produits au cours de leur
transit :
des fabricants aux grossistes
des grossistes aux distributeurs
des distributeurs aux détaillants
et finalement des détaillants aux acheteurs.
Exercices résolus
Exercice : 1
Convertir le nombre décimal 378 en binaire puis en hexadécimal. Vérifier les résultats.
Solution
a- Conversion en binaire
378 2
0 189
189 2 (378)10 = ( 101111010 )2
1 94
94 2 Vérification :7
8 6 5 4 3 2 1 0

0 47 1x2 + 0x2 + 1x2 + 1x2 + 1x2 + 1x2 + 0x2 + 1x2 + 0x2


47 2 = 256 + 0 + 64 + 32 + 16 + 8 + 0 + 2 + 0
= 378
1 23
23 2
1 11
11 2
1 5
5 2
1 2
2 2
0 1
1 2
1 0
b- Conversion en hexadécimal.
378 16
(378)10 = ( 17A)16
10 23
23 16
Vérification :
7 1
1x162 + 7x161 + 10x160
1 16
= 256 + 112 + 10
1 0 = 378
Exercice : 2
Soient les nombres binaires B1 = (1011)2 et B2 = (1101)2 .
1- Calculer le nombre binaire B = B1xB2
2- Trouver le nombre décimal N correspondant à B (décoder B)
3- Vérifier le résultat
Solution
1-calcul de B:
x 1011
1101
B = B1 x B2 + 1011 B = (10001111)2
+ 1011
1
=
0
2- Décodage de B
7
6 1 5 4 3 2 1 0
(N)10 = 1x2 + 0x2 +0x2 +0x2 +1x2 +1x2 +1x2 +1x2
= 128 + 0 +1 0 + 0 + 8 + 4 + 2 + 1
= 143 1
3- Vérification 0
B1 = (1011)2 = (11)10 = N1 0 B2 = (1101)2 = (13)10 = N2 N = N1 x N2 = 11x13 = 143
0
Coder 143 pour retrouver 1 (10001111)2
143 : 2 = 71 reste 1 1
71 : 2 = 35 reste11
1
35 : 2 = 17 reste 1
17 : 2 = 8 reste 1
8 : 2 = 4 reste 0
4 : 2 = 2 reste 0
2 : 2 = 1 reste 0
1 : 2 = 0 reste 1

(143)10 = (10001111)2
Exercice : 3
Un opérateur tape sur un clavier d'ordinateur le mot « TECHNO ».
Cet ordinateur traduit chaque touche enfoncée en un code ASCII et conserve le tout
en mémoire.
Déterminer les codes qui se trouvent en mémoire quand l'opérateur a terminer de
taper le mot en question.
Solution
Retrouver chaque caractère du mot « TECHNO » dans le tableau ASCII et consigner
le code de chacun.
On trouve :
T 1010101
E 1000101
C 1000011
H 1001000
N 1001110
O 1001111
Les codes stokés en mémoire de l'ordinateur sont :
1010101 1000101 1000011 1001000 1001110 1001111
Exercices à résoudre
Exercice : 1
1- Convertir en binaire naturel les nombres décimaux suivants :
49 ; 14 ; 199 ; 207 ; 513
2- convertir en décimal les nombres binaires suivants :
1010101 ; 1000101 ; 1000011 ; 10110 ; 10001101 .
Exercice : 2
Convertir en décimal les nombres hexadécimaux suivants :
92 ; 1A6 ; 37FD ; 2C0 ; 7FF
Exercice : 3
Convertir en binaire naturel les nombres binaires réfléchis suivants :
(1010)2 ; (1000)2 ; (1111)2 ; (1000)2 ; (10111110)2
Exercice : 4
1- Coder en BCD les nombres décimaux suivants :
a) 47 b) 962 c) 187
2- Les nombres suivants sont des nombres DCB. Trouver leur équivalent décimal.
a)1001011101010010 b) 000110000100 c) 0111011101110101 d)010010010010

Exercice : 5
Exprimer le nombre décimal 37 dans les différents codes suivants :
1- Code binaire pur
2- Code DCB
3- Code ASCII
CH Définit
on
API graphiq
ue
d’un
TRE
produit
3
1- Objectifs :
O21 . Analyser le fonctionnement d'un mécanisme
022 . Extraire un composant d'un dessin d'ensemble en vue de compléter
sa représentation

2. Prérequis :
o Projection orthogonale (disposition et correspondance des vues)
o Cotation dimensionnelle
o Dessin d'ensemble
o Liaisons mécaniques

3. Nouveaux apprentissages:
o Lecture d'un dessin d'ensemble.
o Règles de représentation.
o Représentation en 3D

31
Chapitre 3 Définition graphique du produit

Leçon n°1 : Lecture d’un dessin


d’ensemble
1. Mise en situation
Le distributeur mural de savon liquide représenté ci-dessous (figure 1) est installé
près des lave-mains. IL permet à l'utilisateur, par une simple poussé de la main de
recevoir la quantité nécessaire de savon liquide pour le lavage des mains.
L'obturation du canal de distribution est assuré par un ressort de rappel

32
figure 1
Chapitre 3 Définition graphique du produit
2. Dessin d'ensemble :
Le dessin d'ensemble permet la représentation plus au moins détaillée, à une certai-
ne échelle, de systèmes techniques variés constitués de divers éléments (pièces par
exemple). Il permet aussi de voir la construction et l'agencement des pièces consti-
tuant un mécanisme afin de comprendre le fonctionnement, explorer la position rela-
tive et la forme d'un groupe d'éléments assemblés.
Il est composé essentiellement d' :

Un ensemble de vues
Un cartouche
Une nomenclature

(voir dessin d'ensemble du distributeur à la page suivante)


La lecture d'un dessin d'ensemble d'un mécanisme consiste à décoder ces trois
éléments et identifier leurs constituants en vue d'appréhender le fonctionnement, les
formes des composants et les liaisons.

33
Nomenclature Ensemble ders vues
cartouche
3 Etude du fonctionnement
- Donner le nombre de pièces de l'ensemble.
L'ensemble est formé par 8 pièces (d'après la nomenclature)
- Donner l'échelle du dessin.
Echelle 1 :1 (d'après le cartouche)
- Quels sont les pièces en contact avec le tube (2) ?
Les pièces : 3, 1, 6, 7 et 5
- Quels sont les mouvements possibles de 2/1 ?
Une rotation et une translation
- Comment est assurée la liaison du poussoir (3) avec le tube (2) ?
Par filetage
- Le poussoir (3) est en acier inoxydable, justifier ce choix.
Protection de la surface contre les agressions du milieu exté- rieures lors
d'usages
- Justifier la forme demi-shpérique du poussoir (3)
Surface de contact convenable pour la main
- Colorier sur le dessin le tube 2 et les pièces qui lui sont liées.
Tracer la présence et le cheminement du savon liquide sur les deux figures ci-dessous.

P
P
o
o
ss
ii
tt
ii
oo
ra
ec
pt
oi
so
- Quel est le role des joints (6) et (7) ? n
Assurer l'étanchéité au repos n
- Décomposer la butée (4) en volume élémentaire. é
e

T
u
b
e

e
n
=-+
4
4.1 A partir du cartouche et de la nomenclature on peut identifier :
p
Le nom du mécanisme (titre)
o .
l'échelle du dessin
s S
les différents composants (conçus ou standards)
i
les matériaux utilisés (acier, aluminium...) y
t
4.2 A partir des differentes vues on peut identifier : n
i
les entrées et les sorties (effecteurs)
o
t
le cheminement des mouvements via le mécanisme h
n
les surfaces fonctionnelles et leurs formes géométriques associées (cylindrique,
è
prismatiques …) s
h
les positions limites (course, positions limites…) e
a
Les différentes liaisons
u
L 'agencement des organes
t :
Dessin d'ensemble e
Système Fonctions techniques Solutions
technique D
existantes é
Solutions constructives
d
u
A retenir ir
e
l
e
f
o
n
c
ti
o
n
n
e
m
e
n
Le dessin d'ensemble est constitué d' :
- un cartouche d'inscription
Il rassemble les renseignements essentiels du dessin : échelle principale, titre (nom du
composant,...), symbole ISO de disposition des vues, format, Etc…
C'est la carte d'identité du dessin
- une nomenclature
Elle dresse la liste de tous les éléments constituants le dessin d'ensemble, chaque
élément est répertorié, numéroté, désigné et les renseignements le concernants sont
indiqués
- un dessin suivant une ou plusieurs vues
Les différentes vues représentent la disposition relative et la forme d'un groupe de
com- posants.
Leçon n°2 : Dessin de définition
Le dessin de définition définit complètement un composant extrait d'un système
technique avec toutes les indications nécessaires à sa fabrication

1 - Mise en situation
La pince à étudier est un organe de saisie d'un bras manipulateur ayant pour fonc-
tion globale : Transférer les pièces triées.
Le déplacement du piston vers la droite provoque l'écartement des deux biellettes
assurant ainsi la fermeture de la pince pour la prise des deux bouteilles.
L'ouverture de la pince est assurée par un ressort en absence de la pression.

Représentation en 3 D
Dessin d'ensemble

2 -Travail demandé
Identifier la touche sur le dessin d'ensemble (par coloriage) et compléter sa repré-
sentation par les vues suivantes :
- vue de face
- vue de dessus en coupe B-B
A - Projection orthogonale
1- Représentation de la forme globale en 2 vues

2- Représentation des formes simples


2-1- Représentation de la rainure, des entailles, des chanfreins et des portions
de cylindres

2-2- Représentation des deux trous taraudés (voir paragraphe C)


Dessin de définition de la touche

Le dessin de définition de la touche représenté ci-dessous comprend :


- Deux vues jugées nécessaires pour la compréhension totale de tous les détails qu'il renferme
- Un cartouche dans lequel on indique les renseignements tel que : le nom du mécanisme, le
nom du composant, l'échelle….
- Une partie de la nomenclature pour la désignation du composant
- Une cotation dimensionnelle
3- définition
Le dessin de définition représente une pièce avec précision, indique toutes les formes
ou usinages de la pièce avec les dimensions.

4- Méthode d'élaboration d'un dessin de définition


a- Lecture du dessin d'ensemble
b- Choix des vues (format et disposition)
On distingue les trois possibilités suivantes
b.1 Une vue : Fig. 1 et Fig. 2

fig. 1 fig. 2
b.2 deux vues : Fig. 3

fig. 3

b.3 trois vues : Fig. 4


Le cas d'une pièce parallélépipédique ou quelconque
fig. 4
B- Représentation en coupe
Une coupe ou vue en coupe est une représentation permettant une meilleure définition
et une compréhension plus aisée des formes intérieures d'un ou plusieurs
composants.
1- Principe d'une coupe simple : (Rappel)

Etape 1 : Choisir un plan de coupe (B) Etape 2 : Couper la pièce suivant (B)

Etape 3: Supprimer la partie de la pièce Etape 4 : Projeter la partie observée sur


entre l'observateur et (B) un plan de projection parallèle à (B)
2 - Représentation des surfaces coupées :
Les surfaces coupées sont représentées par des hachures (traits fins).
Les différents types de hachures :
Métaux ferreux (Aciers, fontes)
Aluminium et alliages d'aluminium
Cuivre et alliages de cuivre
Matières plastiques et isolantes

Régles à retenir
o Les hachures représentent les zones de matière coupée
o Les hachures sont représentées en trait continu fin oblique (30°, 45°, 60°, …)
o Les hachures ne traversent pas un trait fort
o Les hachures ne s'arrêtent jamais sur un trait interrompu fin (contour caché)

3 - Définitions et tracés d'une vue en coupe :

Transformer la vue en coupe


5 (Contours et arêtes visibles)

Hachures representant
61
D
eT4Dles zones coupées
I3
2
D (Traits continus fins)

nxés
e
a
utsi
d
rxiic D
ce égp
g
fau mnl
n
lta ida
a
itut
é x
coé ii n
h.o
n po
ln
en l
sdea e
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pue
s t
ed
rerp ld
ne
p le
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sa
e
s c
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a o
riu Es
spc
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tut
irp
a
e
olae
u
n
xei r
st : s
:L

Sur une vue existante se trouve me


Sur une autre vue se trouve
àsl
i
les indications de coupe le résultat
x a de la coupe
(Etapes 1, 2 et 3) (Etapes
ct d 4, 5 et 6)
e e
hu
v
af x
u
qi
e
unl
e
et
me
ut
nr n
ie
dsc
e
mo
2au
j
p
tu
s
r e
acà
iu
tl o
seb
st
me
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xei
t r
.
ed
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s
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i
ao
un
x
d
eu
x
tp
rl
ia
mn
i
td
ée
s
.c
o
u
p
e
(
3
)

4- Eléments non coupés longitudinalement (suivant la longueur) :


D'une manière générale on ne coupe pas un élément plein suivant sa longueur si la
coupe ne donne pas une représentation plus détaillée.
On ne coupe pas les pièces pleines dans le sens de leurs longueurs.
Exemples :
o Arbres pleins, vis, boulons, rivets
o Billes, clavettes, goupilles
C - Représentation des éléments filetés
1 - Représentation des filetages : (Rappel)
2 -Représentation des taraudages

3 - Représentation d'un assemblage par filetage:


La représentation du filetage cache celle du taraudage

+ =

+ =
Application : Capteur pneumatique
Mise en situation
Le capteur pneumatique à étudier est utilisé comme détecteur de fin de course des
tiges de vérins
L'action de la tige du vérin sur le galet provoque la descente du bouton par
l'intermédiaire du bras.

Le capteur est représenté en 3D et en vues éclatées.


Chapitre 3 Définition graphique du produit

47
Chapitre 3 Définition graphique du produit

48
Chapitre 3 Définition graphique du produit

49
Chapitre 3 Définition graphique du produit

Leçon n°3 : La perspective cavaliere


1. Mise en situation
Le disque amovible (flash disque) représenté ci-dessous est utilisé pour stocker
les fichiers numérisés. Il comprend :
- un corps (1),
- une languette (2) pour s'introduire dans un port USB,
- un couvercle (3) de protection,
- un guide (4) pour assurer la bonne connexion avec le port.

On donne à la page suivante le dessin de définition du couvercle (3) par :


- vue de face
- vue de dessus
- vue de gauche
et une vue en trois dimensions

50
Chapitre 3 Définition graphique du produit

51
Chapitre 3 Définition graphique du produit

2. Travail à réaliser
Tracé d'une perspective cavalière (sans tenir compte des formes intérieures)

1 . Choisir la surface frontale


(en règle générale la vue de
face). Elle comporte le maxi-
mum de détails facile à
comprendre.

2. Sur cette surface mettre en


place un système d'axes ( Ox,
Oy et Oz).
L'axe Oz est placé sur une
fuyante inclinée à 45° pour
donner la profondeur au
dessin.

3 .Reporter la surface frontale


dans ce nouveau système
d'axe, toutes les dimensions
sur les axes Ox et Oy sont les
dimensions réelles.
Par chacun des angles de
cette surface tracer des
fuyantes parallèles à l'axe Oz.

4. Sur ces fuyantes, reporter


la longueur de la pièce et
tracer les arrêtes de bout
(dimensions sur Oz) mais en
la multipliant obligatoirement
par un rapport de réduction de
valeur 0.5.

52
Chapitre 3 Définition graphique du produit

6
.

R
e
l
i
e
3. Résumé
r
Pour réaliser une représentation en perspective cavalière, suivre le mode
opératoire suivant :
c
- lire le dessin de définition du composant proposé pour découvrir sa forme
e
globale (Ignorer la représentation des formes intérieures).
s
- Choisir la face frontale dans notre cas : celle de la vue de face
- Redessiner la face principale avec les dimensions réelles ou à l'échelle du
d
dessin donné.
i
- Tracer les fuyantes (portants les arêtes des surfaces latérales) inclinées
f
d'un même angle 45 °
f
- Calculer la longueur des arrêtes obliques ; Elles sont réduites d'un même
é
rapport. (k = 0.5).
r
e
n
t
e
s

a
r
r
ê
-

t
e
s

La face frontale comporte le maximum de détails afin de faciliter la compréhension de l'objet p


o
4- Définition
u
4-1 . Définition :
r
La perspective cavalière est une projection oblique de l'objet sur un plan parallèle
au plan de projection, elle permet de comprendre rapidement les formes de la pièce.
c
53 o
n
s
r
u
i
r
e
Chapitre 3 Définition graphique du produit
4-2. Règles de représentation : l
a- Les surfaces frontales au plan (OYZ) sont dessinées en vraie grandeur a
b- Les arrêtes de bout sont dessinées suivant les fuyantes inclinées d'un
même angle et sont réduites d'un même rapport. s
u
r
f
a
c
e

a
r
r
i
è
r
e
.

54
Chapitre 3 Définition graphique du produit

4-3. Orientation des fuyantes.


Les dessins suivants montrent les quatre possibilités pour la direction des fuyantes
toujours inclinées à 45 °.

Remarque

Angle 45 ° et k = 0.5 sont des valeurs normalisées et couramment utilisées.

Exercice à résoudre : Corps du disque amovible


On donne sur la page suivante le dessin de définition du corps (1) du disque amovible
par :
- La vue de face
- La vue de gauche
- La vue de dessus
On demande de représenter la perspective cavalière du corps avec :
- Angle 45 °
- k = 0.5
et Choisir la vue de face comme face frontale.

55
Chapitre 3 Définition graphique du produit

56
CHA F onct
ions
logiqu universelles
PIT
es
RE1- Objectifs :

4
OS41 : Identifier les fonctions logiques universelles.
OS42 : Traduire une équation en logigramme à base de fonctions logiques
universelles.
OS43 : A partir de documents de constructeurs, choisir les composants
intégrés traduisant une équation.
OS44 : Simuler les fonctions logiques universelles.

2. Prérequis :
Les fonctions logiques de base

3. Apprentissages nouveaux :
Les fonctions logiques universelles
o Fonction NAND
o Fonction NOR

56
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles

A- Mise en situation.

B- Rappel sue les fonctions logiques de base.

Leçon 1 : Fonction NOR


I- Fonctions logiques universelles.
Définitions

II- Fonction NOR.


Définition, table de vérité, équation, vérification expéri-
mentale, symbole logique, logigramme, chronogramme,
universalité de la fonction NOR, Conclusion.

Leçon 2 : Fonction NAND


Définition, table de vérité, équation, vérification expérimen-
tale, symbole logique, logigramme, chronogramme, univer-
salité de la fonction NAND, Conclusion

Leçon 3 : Réalisation et simulation


des fonctions NOR et NAND.
I- Caractéristiques d'emploi des circuits intégrés

II- Schéma de réalisation d'une fonction NOR à deux entrées en


technologie CMOS

III- Schéma de réalisation d'une fonction NAND à deux entrées


en technologie TTL.

Exercices résolus
Exercices à résoudre

57
Chapitre 4 Fonctions logiques universelles

A- Mise en situation.
Activité de découverte :
Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activité.
B- Rappel sur les fonctions logiques de base
Réaliser l'activité N°1 du TP E4 du manuel d'activités.

Leçon n°1 : Fonction NOR


I- Fonctions
Définitionlogiques universelles :
Une fonction est dite universelle lorsqu'elle permet à elle seule de réaliser toutes les
fonctions logiques de base (NON, OUI, OU et ET).

II- Fonction NOR :


1- Définition
La sortie est égale à « 1 » si, et seulement si, toutes les entrées sont à l'état « 0 ».
2- Table de vérité
On remplit la table de vérité suivante en utilisant un logiciel de simulation, un simula-
teur ou une maquette.
S1 S2 H
0 0 1
0 1 0
1 1 0
1 0 0

58
Chapitre 4 Fonctions logiques H = S1 . S2
universelles
Remarque : La fonction NOR est le complément de
la fonction OU

3- Equation

H = S1 + S2
Par convention l'opérateur NOR e st représenté par ( ) donc : ( : se lit NI ou NOR )

H = S1 S2

4- Vérification expérimentale
Réalisons avec logiciels, sur simulateur ou sur maquette les deux montages suivants :

S1
>1 1 H = S1 + S2
S2

S1
1 H = S1 . S2
&
S2
1

59
- Dressons la table de vérité suivante :

S1 S2 S1 + S2 S1 + S2 S1 S2 S1 . S2

0 0 0 1 1 1 1
0 1 1 0 1 0 0
1 1 1 0 0 0 0
1 0 1 0 0 1 0

1 2

- Concluons
Pour toutes les combinaisons de S1 et S2 les colonnes (1) et (2) sont identiques.
Donc :

HS
2
5- Symbole logique =
S
1

symbole européen +
symbole américian
S
6 - logigramme 7 - Chronogramme
2

S
1

.
S
2

=
S
1
8- Universalité de la fonction NOR :
A partir de la fonction NOR on peut construire les fonctions suivantes :
8-1- Fonction « NON »

S1 S1 = S1 + S1 = S1 . S1 = S1 S1 0 = S1 + 0 = S1 . 0 = S1 . 1 = S1

8-2- Fonction « OU »

S1 + S2 = S1 + S2 = S1 S2 = (S1 S2) (S1 S2)

8-3- Fonction « ET »

S1 . S2 = S1 . S2 = S1 + S2 = (S1 S2) = (S1 S1 ) (S2 S2)

9- Conclusion
Avec l'opérateur NOR on a pu réaliser les fonctions NON, ET, et OU. L'opérateur
NOR est donc universel.
Leçon n°2 : Fonction NAND
1- Définition :
La sortie est égale à « 0 » si, et seulement si, toutes les entrées sont à l'état « 1 ».
2 - Table de vérité :
On remplit la table de vérité suivante en utilisant un logiciel de simulation, un
simulateur ou une maquette.
S1 S2 H
0 0 1 Remarque : La fonction NAND est le complément
0 1 1 de la fonction ET
1 1 0
1 0 1

3- équation :

H=
S1 .
S2
Par convention l'opérateur NAND est représenté par ( / ) donc : ( / : se lit NAND )

H = S1 / S2

4- Vérification expérimentale :

Réalisons avec logiciels, sur simulateur ou sur maquette les deux montages suivants :

S1
H = S1 + S2
11
1
S2

S1
H = S1 . S2
S2
&
1
- Dressons la table de vérité suivante :

S1 S2 S1 . S2 S1 . S2 S1 S2 S1 + S2

0 0 0 1 1 1 1
0 1 0 1 1 0 1
1 1 1 0 0 0 0
1 0 0 1 0 1 1

1 2
- Concluons
Pour toutes les combinaisons de S1 et S2 les colonnes (1) et (2) sont identiques.
Donc :

S
1
5- Symbole logique .
S
2

=
symbole européen symbole américian
S
1

+
6 - logigramme S 7 - Chronogramme
2

=
S
1

S
2
8- Universalité de la fonction NOR :
A partir de la fonction NAND on peut construire les fonctions suivantes :
8-1- Fonction « NAND »

S/ S=S.S=S+S=S S / 1=S.1=S.1=S+0=S

8-2- Fonction « OU »

S1 + S2 = S1 + S2 = S1 . S2 = S1 / S2 = (S1 / S1) / (S2 / S2)

8-3- Fonction « ET »

S1 . S2 = S1 . S2 = S1 / S2 = (S1 / S2 ) / (S1 / S2)

9- Conclusion
Avec l'opérateur NAND on a pu réaliser les fonctions NON, ET, et OU. L'opérateur
NAND est donc universel.

Réaliser l'activité N°2 du TP E4 du manuel d'activités.


Leçon n°3 : Réalisation et simulation des
fonctions NOR et NAND
Les fonctions logiques sont réalisées par des opérateurs appelés portes
logiques. En technologie électronique, ces portes se présentent sous forme de
circuits intégrés appartenant à l'une des familles suivantes :
- Circuits intégrés TTL (Transistor Transistor Logic)
- Circuits intégrés CMOS (Complementary Metal Oxyde Semi-conductor)

I -tableau
Le Caractéristiques d'emploi
ci-dessous présente des circuits d'emploi
les caractéristiques intégrés
des: deux familles de cir-
cuits intégrés ( TTL et CMOS).
Caractéristiques TTL CMOS
Tension d'alimenta-
tion: La tension d'ali- Vcc = 5V ± 5% VDD = 5V à 15V
mentation est appli- Borne 7 : 0V ou masse Borne 7 : 0V , Vss ou masse
quée entre les bor- Borne 14 : Vcc Borne 14 : VDD
nes 7 et 14 du circuit
SN 74 ** HE 40 **
Codes de
Code Série N° du circuit Code Série N° du circuit
désignation fabricant (définit la fonc- fabricant (définit la fonc-
tion) tion)
7402 4001
Exemple de
brochage d'un
circuit intégré
réalisant quatre
portes NOR.

Circuit intégré TTL comportant Circuit intégré CMOS comportant


quatre portes logiques NOR quatre portes logiques NOR

7400 4011
Exemple de bro-
chage d'un circuit
intégré réalisant
quatre portes
NAND.

Circuit intégré TTL comportant Circuit intégré CMOS comportant


quatre portes logiques NAND quatre portes logiques NAND
II- Schéma de réalisation d'une fonction NOR à deux entrées en
technologie CMOS

R1= R2 = 10KΩ, 1/4 W, RP= 33Ω, 1/4 W et H1 une diode LED

III- Schéma de réalisation d'une fonction NAND à deux entrées


en technologie TTL

R1= R2 = 10KΩ, RP= 33Ω et H2 une diode LED


Réaliser les activités N°4 et N°5 du TP E4 du manuel d'activités.
Exercices résolus
Exercice : 1
Comparer A = a ( b + c ) et B = a b+a c
Conclure.
Solution
A=a ( b + c ) = a . ( b + c ) = a . b . c (1)
B = (a b) + (a c) = (a + b) + (a + c) = (a . b) + (a . c) = a ( b + c ) (2)
Conclusion
Les résultats (1) et (2) sont bien différents, donc l'opérateur NOR n'est pas distributif
par rapport à la somme logique.
a ( b + c ) ( a b) + (a c)
Exercice : 2
Comparer a ( b . c ) et (a b) . (a c)
Conclure
Solution
a (b.c)=a + (b.c)=a.(b.c)=a.(b+c) (1')

(a b) . (a c) = (a + b) . (a + c) = a.b . a.c = a . b . c (2')


Conclusion
Les résultats (1') et (2') sont bien différents, donc l'opérateur NOR n'est pas distribu-
tif par rapport au produit logique.
a ( b . c )  (a b) . (a c)
Exercice : 3
Trouver l'expression complémentaire de l'équation suivante
H = S1 .S2 ( S3 + S4 )
Solution
L'expression à chercher s'écrit sous la forme:
H = S1 .S2 ( S3 + S4 )

Posons : X = S1.S2 et Y = S3 + S4
Nous pouvons écrire H = X.Y = X + Y
X = (S1.S2 ) = S1 + S2 = S1 + S2
Y = ( S3 + S4 ) = S3 . S4
Remplaçons X et Y par leur expression, on obtient :

H = S1 + S2 + S3 . S4
Exercices à resoudre
Exercice : 1
Comparer a / ( b + c ) et (a / b) + (a / c)
Conclure.
Exercice : 2
Comparer a / ( b . c ) et (a / b) . (a / c)
Conclure.
Exercice : 3
Ecrire les équations suivantes en évitant les opérateurs NAND et NOR.
F1 = (a b) a.b
F2 = (a / b) / (a + b)
F3 = (ac / b) / (a . b)
F4 = (ac b) (a + b)
Exercice : 4
Trouver les équations complémentaires des expressions suivantes et comparer H1 et H2.
H1 = a . b + a . b
H2 = a . b + a . b
H3 = (a + b) . (a + b)
Exercice : 5
On considère un circuit logique d'équation : H = S1.S2 + S3
A/ 1/ Tracer le logigramme de H en utilisant les fonctions logiques de base.
2/ Combien de circuits intégrés utilise - t - on ? (Donner leur références en T.T.L et
en CMO.S)
3/ Tracer le schéma de câblage à base de circuits intégrés T.T.L

B/ 1/ Tracer le logigramme de H en utilisant des portes NOR.


2/ Combien de circuits intégrés utilise - t - on ? ( Donner leur références en T.T.L
et en CMO.S)
3/ Tracer le schéma de câblage à base de circuits intégrés T.T.L

C/ 1/ Tracer le logigramme de H en utilisant des portes NAND.


2/ Combien de circuits intégrés utilise - t - on ? ( Donner leur références en T.T.L
et en CMO.S)
3/ Tracer le schéma de câblage à base de circuits intégrés T.T.L

IV/ Quelle est la solution la plus économique (à prix égaux des circuits intégrés
logiques de base ou universelles) ?
CHA Sy
stè
me combinatoires
PITR
s
E 5
1- Objectifs :
OS51 : Simplifier graphiquement des équations logiques.
OS52 : Identifier un système combinatoire.
OS53 : Mettre en œuvre une méthode de résolution de problèmes
de logique combinatoire.

2. Prérequis :

Les fonctions logiques de base


Les fonctions logiques NAND et NOR.

3. Apprentissages nouveaux :
Simplification graphique par tableau de Karnaugh.
Résoudre et simuler un problème de logique combinatoire.

68
Chapitre 5 Systémes combinatoires

Mise en situation.

Leçon 1 : Simplification d'une


équation logique
I- Introduction.
II- Simplification d'une équation logique par la méthode algébrique.
Rappel.
III- Simplification graphique par tableau de Karnaugh.
1- Présentation.
2- Utilisation des tableaux de Karnaugh

Leçon 2 : Logique combinatoire.


I- Définition.
II- Méthode de résolution.

Exercices résolus

Exercices à résoudre

69
Chapitre 5 Systémes combinatoires

Mise en situation : activité de découverte


Réaliser l'activité de découverte du manuel d'activités.

Leçon n°1 : Simplification d’une équation

I- Introduction
Simplifier une expression logique c'est l'écrire sous une forme plus simple que celle
de départ.
Cette simplification conduit à minimiser le schéma électrique, par conséquent réduire
le prix de revient de l'installation.
Pour simplifier une équation logique on utilise deux méthodes :
- Une méthode dite algébrique.
- Une méthode dite par tableau de Karnaugh.
- Une méthode dite par complément.

II- Simplification
Rappel : d'une équation logique par la méthode algébrique.
1- Propriétés des fonctions logiques de base 1-
1 : Propriétés de la fonction ET
S.0=0 0 : Elément absorbant
S.1=S 1 : Elément neutre
S.S=S Idempotence
S.S=0 Complémentation
S1 . S2 = S2 . S1 Commutativité
S1 . S2. S3 = S1 . (S2. S3) =
Associativité
(S1 . S2).S3

1-2 : Propriétés de la fonction OU

S+0=S 0 : Elément neutre


S+1=1 1 : Elément absorbant
S+S=S Idempotence
S+S=1 Complémentation
S1 + S2 = S2 + S1 Commutativité
S1 + S2 + S3 = S1 + (S2 + S3)
Associativité
= (S1 + S2)+ S3

70
Chapitre 5 Systémes combinatoires

2-Exemples d'application.
Exemple 1 :
Soit à simplifier l'expression suivante : H1 = a + a b
Mettons a en facteur :
a + a b = a (1 + b) or 1 + b = 1 donc a + a b = a 1 or a . 1 = a d'où :
a+ab=a
Exemple 2 :
Soit à simplifier l'expression suivante : H2 = a + a b par quatre méthodes différentes.
Première méthode :
Remplaçons a par a + ab donc a + a b = a + a b + a b = a + b (a + a) or a + a = 1
et b . 1 = b d'où :
a
Deuxième méthode :
+
a + a b = a (b + b) + a b puisque b + b = 1
Développons : a + a b = a b + a b + aab = a b + a b + a b + a b puisque a b = a b + a
b D'où : a + a b = a (b + b) + b (a + a) or b + b = 1 et a + a = 1
Donc b
a
=
Troisième méthode :
+
Calculons le complément de H2 : a
H2 = a + a b = a . (a + b) = a a + a b a or a a = 0
+
Donc : H2 = a b d'où : H2 = H2 = a b = a + b = a + b
Donc : b
b
a
=
Quatrième méthode :
+
a
Distributivité de la fonction OU par rapport à la fonction ET
a + a b = ( a + a ) .( a + b ) = 1 . ( a +a b ) = a + b
+
b
Exemple 3 : b
Soit à simplifier l'expression suivante =: H3 = (a + b) (a + c) puisque l'addition est dis-
tributive par rapport au produit logique.
Développons l'expression (a + b) (a +ac) = a a + a c + a b + b c
Or a . a = a donc (a + b) (a + c) = a + a c + a b + b c = a (1 + c + b) + b c
Or (1 + c + b) = 1 et a . 1 = a +
D'où:
b
(a + b) (a + c) = a + b c

71
Chapitre 5 Systémes combinatoires

Exemple 4 :
Soit à simplifier l'expression suivante : H4 = a b + a c + b c
Mettons c en facteur :
a b + a c + b c = a b + c (a + b) , ajoutons à cette expression le terme a . a = 0
On aura : H4 = a b + c (a + b) + a . a = a (a + b) + c (a + b) = (a + b) (a + c)
Conclusion :
Pour simplifier une équation on peut utiliser :
- Les propriétés des fonctions logiques.
- La mise en facteur,
- La multiplication par 1 (exemple a + a = 1)
- L'addition d'un terme nul (0) (exemple a . a = 0)
Retenons les relations fondamentales :

a
+
Réaliser les activités N° 1 et 2 du TP E5adu manuel d'activités.

b
III-méthode
La Simplification graphique
de simplification par que
algébrique tableau de Karnaugh
nous venons de voir peut nous conduire
=
à des calculs relativement longs. Pour éviter ces calculs, on emploie une deuxième
méthode qui utilise le tableau de Karnaugh.
a
En fait le tableau de Karnaugh est une représentation particulière de la table de vérité.
a
Sa conception permet d'obtenir de manière sûre et rapide l'équation la plus simplifiée
possible .
+
1- Présentation du tableau de Karnaugh
1- Nombre de cases : a
Le tableau de Karnaugh comprend plusieurs cases suivant le nombre de variables
d'en- trée. Le nombre de cases est donné par bla relation 2n où« n » est le nombre de
varia- bles d'entrée.
Soient : =
- k : le nombre de colonnes du tableau
- j : le nombre de lignes du tableau a
2n = j . k = Nombre de cases = Nombre de colonnes . nombre de lignes
+
2- Règle
b
- Pour disposer les variables d'entrée sur un tableau de Karnaugh il faut changer l'é-
(
tat d'une seule variable en passant d'une case à une case adjacente dans n'importe
quel sens. Pour cela on utilise le code binaire a
réfléchi.
- Pour obtenir la forme minimale d'une fonction logique, il faut respecter les règles
suivantes : +
p
Grouper 2 cases ( p est un entier ),
b
Grouper le maximum de cases,
)
72
(
a
c
)

Chapitre 5 Systémes combinatoires =


Respecter les adjacences et les symétries.
a
L'expression d'un groupement contient uniquement les variables qui ne changent pas d'état.
Remarques :
+
Adjacence
Deux cases sont dites adjacentes lorsque les combinaisons correspondantes des variables
b binaires de ces variables .
d'entrées font intervenir un seul changement des états
Axes de symétrie
c de Karnaugh admet un axe de symétrie
Suivant le nombre de variables d'entrée, le tableau
(
en lignes et un axe de symétrie en colonnes appelé axe principal. Chaque moitié des lignes
ou des colonnes admet un axe de symétrie a appelé axe de symétrie secondaire.

+ 1 Axe de symétrie principal.


1
b 2 Axe de symétrie secondaire.
)
(
a

2 1 +

c
3- Tableau pour une seule variable d'entrée.
Soit a cette variable. )
Nombre de cases : 21 = 2 (
Ces cases peuvent être disposées : a

+ S
o
d a i0
1
0
) t
a a a1
. hv
. oe
. r
4- Tableau pour deux variables d'entrée.
= it
Soient a et b ces variables. zi
Nombre de cases : 22 = 4 oc
Ces quatre cases peuvent être disposées dea plusieurs façons différentes: na
En effet 4 = 1 x 4 = 2 x 2 = 4 x 1 tl
+ ae
1er cas 2ème cas 3ème cas lm
b a.b e
b 00 a.b mn
a 0 1 et
c
0 01 a.b n
a.b a.b 00 01 11 10 t
d a.b
a.b .a.b a.b a.b 11 a.b
1 a.b a.b
. 11 a.b
.

73
Chapitre 5 Systémes combinatoires
Remarque :
Chaque case du tableau de Karnaugh représente une combinaison des variables
d'entrée.
Exemple : La 3ème case du tableau de Karnaugh est codée par la combinaison 1 1 .
Elle correspond à l'équation a b
5- Tableau pour trois variables.
Soient a,b et c ces variables.
3
Nombre de cases : 2 = 8
Ces cases peuvent être disposées de plusieurs façons différentes:
1ère disposition 2ème disposition
c 0 1
bc
00 01 11 10 ab
a
a . b .c a . b .c
00
0 a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c
a . b .c a . b .c
01
1 a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c
a . b .c a . b .c
11

a . b .c a . b .c
10
3ème disposition
abc
000 001 011 010 110 111 101 100
a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c a . b .c
La 4ème disposition est sans intérêt.

2- Utilisation des tableaux de Karnaugh


Exemple 1 : Soit à simplifier l'équation suivante :
H=abc+abc+abc+abc+abc+abc
o Affichage de l'équation sur le tableau :
Affecter d'indice « 1 » les cases correspondantes aux termes de l'équation à simpli-
fier et d'indice « 0 »le reste des cases.

a . b .c

a . b .c

a . b .c
ca10
10
00
871
1
2
161
1
3
11
4
1
5a
a a
b0110
... 74

bbb
cc
c

Chapitre 5 Systémes combinatoires

o Recherche de l'équation simplifiée


ab

75
Chapitre 5 00
c combinatoires
Systémes 01 11 10

0
S1 0 1 1 1 S2
1 2 3 4
S1
1 0 1 1 1
8 7 6 5
1 ère solution en groupant les cases affectées de l'indice « 1 »
Surfaces choisies :
- 2, 3, 6, 7 forment la surface S1
ab ab
b
01 11 b(a+a)

c 0 1 1
c+c 1 S1 = b
c 1 1 1

- 3, 4, 5, 6 forment la surface S2

ab ab a
a(b+b)
c
1 1
c+c 1 S2 = a
c
1 1
Or H = S1 + S2 D'où H = b + a

Conclusion:
Soit dans le sens des colonnes soit dans le sens des lignes les variables qui chan-
gent d'état et appartiennent à la surface choisie sont neutralisées (ou absorbées)
pour ce groupement.
2ème solution en groupant les cases affectées de l'indice « 0 »
Surface choisie : 1, 8 forment la surface S3
H=ab
H=H= ab =a+b=a+b
Remarque :
H représente le fonctionnement de la sortie (état 1)
H représente le non fonctionnement de la sortie (état 0)
Conclusion :
Pour trouver l'équation d'un circuit, il est parfois préférable de rechercher d'abord l'é-
quation du circuit complémentaire.

76
Leçon n°2 : Logique combinatoire
I- Définition
C'est une logique de combinaison de variables, c'est à dire que pour une combinai-
son donnée des variables d'entrée, il ne correspond qu'une et une seule combinaison
des variables de sortie.
e1 S1
e2 Systéme
S2
combinatoire
en Sn
Variables d’entré Variables de sortie
Exemple :
Lorsqu'on appuie sur le bouton poussoir installé à la porte d'une maison, la sonnerie
retentit. Elle reste à cet état tant que le bouton reste appuyé. La sonnerie ne sonne
plus dés qu'on relâche le bouton.

II- Méthode de résolution :


Résoudre un problème de logique combinatoire c'est trouver le circuit le plus simple qui peut
satisfaire les conditions du problème, pour cela on doit :

1 - Identifier les variables d'entrée et de sortie .


2 - Tracer une table de vérité qui nous permettra de définir les états de sortie
d'après les données du problème.
3 - Ecrire les équations sous leur forme complète.
4 - Dresser le tableau de Karnaugh relatif à la table de vérité déjà trouvée et
déduire l'équation simplifiée.
5 - Tracer les schémas booléens du circuit.
6 - Simuler.
7 - Choisir la technologie de commande.
8 - Réaliser le schéma en fonction du choix technologique.

NB : Certaines combinaisons de la table de vérité peuvent ne pas être définies par les
conditions de fonctionnement du problème posé. Le tableau de Karnaugh peut ne pas être
totalement rempli; dans ce cas on le complète par le symbole () et on attribue à ce
symbole la valeur 0 ou 1 conduisant à l'équation la plus simple.

Réaliser l'activité N° 3 du TP E5 du manuel d'activités.


Chapitre 5 Systémes combinatoires

Exercices résolus
Exercice : 1
Simplifier les expressions suivantes par la méthode algébrique.

F1 = x y + x y + x y

F2 = x y + x y + x y

F3 = x + y + z + x y z

F4 = a b + b c + a c

F5 = a c + b c + a b

SOLUTION

F1 = x y + x y + x y = x ( y + y ) + x y or y + y = 1 donc F1 = x + x y = x + y
F2 = x y + x y + x y = x ( y + y ) + x y or y + y = 1 donc F1 = x + x y = x + y
F3 = x + y + z + x y z On pose H = x + y + z donc H = x y z d'où F3 = H + H = 1
F4 = a b + b c + a c

Calculons F4 : F4 = a b + b c + a c = (a b) . (b c) . (a c) = (a + b) . (b + c) . (a + c)
=(a b + a c + b b + b c ) (a + c) or b b = 0 donc
F4 = a b a + a b c + a c a + a c c + b c a + b c c or c .c = 0 et a . a =
a Donc F4 = a b + a b c + a c +b c a =ab(1+c)+a c(1+b)
or 1 + c = 1 et 1 + b = 1 donc F4 = a b + a c = a ( b + c )

alors F4 = F4 = a ( b + c ) = a +(b + c) = a + b c
F5 = a c + b c + a b = c ( a + b ) + a b + a a puisque a. a = 0
Donc F5 = c ( a + b ) + a ( a + b ) = ( a + b ) + ( c + a )

Exercice : 2

Etablir le tableau de Karnaugh des fonctions logiques définies par les tables de vérité
suivantes, puis les utiliser pour simplifier l'expression de ces fonctions.
Chapitre 5 Systémes combinatoires

Problème Solution
Table de vérité Equation Tableau de Karnaugh Equation simplifiée
a b X
0 0 1
0 1 0
1 1 15
Chapitre X = acombinatoires
Systémes b+ab X=ab+ab
1 0 0
a b c Y
0 0 0 1
0 0 1 0
0  1 0 Y=abc+abc
0 1 0 1 +abc+abc Y=ac+ab
1 1 0 0
1 1 1 0
1 0 1 1
1 0 1 0
a b c Z
0 0 0 0
0 0 1 0
0  1 0
0 1 0 1 Z=abc+abc
Z = bc
1 1 0 1
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 0 0
a b c H
0 0 0 1
0 0 1 0
0  1 0 H = bc
0 1 0 0 H=abc+abc
1 1 0 0
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 0 1
a b c M
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 1 1
0 1 0 1 M=abc+abc M=ab
1 1 0 0
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 0 0
a b c R
0 0 0 1
0 0 1 0
0 1 1 0 R=abc+abc R=C
0 1 0 1 +abc+abc
1 1 0 1
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 0 1
a b c T
0 0 0 1
0 0 1 1
0 1 1 1
0 1 0 1 T=1 T=1
1 1 0 1
1 1 1 1
1 0 1 1
1 0 0 1
a b c M
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 1 0
0 1 0 0
1 1 0 0 V=0 V=0
1 1 1 0
1 0 1 0
1 0 0 0

Exercice :3
Une cave est constituée de trois chambres dont l'éclairage s'effectue de la façon
suivante :
* En entrant dans la cave :
- l'action sur l'interrupteur « S1 » provoque l'allumage de la lampe « H1 »
éclairant la chambre 1.
- l'action sur l'interrupteur « S2 » provoque l'allumage de la lampe « H2 »
éclairant la chambre 2 et l'extinction de H1.
- l'action sur l'interrupteur « S3 » provoque l'allumage de la lampe « H3 »
éclairant la chambre 3 et l'extinction de la lampe H2.

*En sortant de la cave :


- L'action sur S3 provoque l'extinction de H3 et l'allumage de H2.
- L'action sur S2 provoque l'extinction de H2 et l'allumage de H1.
- L'action sur S1 provoque l'extinction de H1.
NB : - Si l'interrupteur S1 n'est pas actionné toute les lampes seront éteintes.
-Si S1 et S3 sont actionnés simultanément, la lampe H1 s'allume , H2 et H3
seront éteintes.

On demande :
-La table de vérité
-Les équations simplifiées de H1 , H2 et H3.
-Le schéma électrique à contacts de H1 , H2 et H3.
-Le logigramme de H1 , H2 et H3.
SOLUTION
Les variables d'entrée :S1 , S2 , S3
Les variables de sortie :H1 , H2 , H3
S1 S2 S3 H 1 H 2 H 3 - Equations
0 0 0 0 0 0
H1 = S1 . S2 . S3 + S1 . S2 . S3
0 0 1 0 0 0
0 1 1 0 0 0 = S1 . S2 (S3 + S3 ) = S1 . S2
0 1 0 0 0 0
1 1 0 0 1 0 H2 = S1 . S2 . S3
1 1 1 0 0 1
H3 = S1 . S2 . S3
1 0 1 1 0 0
1 0 0 1 0 0

-Schéma électrique à contacts


SSSH
12 3 3
2
1
Logigramme

S1 S2 S3

& H1
1

1
& H2
&

& H3

Exercices à résoudre

Exercice 1:

Simplifier les expressions suivantes en utilisant la méthode algébrique :


H1 = ( a + b + c ) ( a + b + c ) ( a + b + c )
H2 = a b c + ab (a c)
H3 = a b c + a bc + abc
H4 = ( a + b ) ( a + b + d )
H5 = ( a + b ) ( a + c ) + ( b + c ) ( b + a ) + ( c + a ) ( c + b )
H6 = a . b . c + a . b . c + a . b . c

Exercice 2:

Simplifier les expressions suivantes en utilisant le tableau de Karnaugh :


H1 = x y z + x y z + x y z + x y z
H2 = x y z + x y z + x y z + x y z
H3 = y w + z w + z w + x y w + x y
H4 = x y z + z ( x y + x y )
Chapitre 5 Systémes combinatoires

Exercice 3:
A partir des tables de vérité suivantes, tracer le tableau de karnaugh et donner
l'équation simplifiée des sorties H1 et H2
a b c H2
0 0 0 1
0 0 1 0
a b H1 0 1 1 1
0 0 0 0 1 0 1
0 1 1 1 1 0 0
1 1 1 1 1 1 1
1 0 1 1 0 1 0
1 0 0 0

Exercice 4:
A partir des tables de vérité, donner les équations des S1 et S2.
Simplifier ces équations par la méthode algébrique et par le tableau de Karnaugh.
Etablir les logigrammes correspondants.

a b c S2
0 0 0 1
0 0 1 0
a b S1 0 1 0 1
0 0 1 0 1 1 1
0 1 1 1 0 0 1
1 0 0 1 0 1 1
1 1 0 1 1 0 0
1 1 1 1
Chapitre 5 Systémes combinatoires

Exercice 3:
Exercice 5:
On considère la fonction logique Y définie par le tableau de Karnaugh suivant :
1- Donner son expression sous la forme d'une somme de produits ( à partir du
groupement des « 1 » du de tableau de Karnaugh).
2- Donner son expression sous la forme d'un produit de sommes
( à partir du groupement des « 0 » du tableau puis par complémentation)
3- Vérifier l'égalité de ces deux expressions.
Chapitre 5 Systémes combinatoires

Exercice 6:

A partir du schéma électrique ci -dessous, donner l'équation simplifiée de H.


H

aca
bcba

Exercice 7:

Trois responsables ( A , B, C) d'une société peuvent avoir accès à un coffre fort. Ils
possèdent chacun une clé différente (a, b, c) et il a été convenu que :
Le coffre ne s'ouvre que si au moins deux responsables sont présents.
Donner l'équation logique simplifiée de la serrure « S » en fonction de a, b, c.

Exercice 8:

Dans une usine de fabrication de briques, on désire automatiser le contrôle dimen-


sionnel des briques. Pour cela, on contrôle la hauteur de chaque brique se présentant
sur un tapis roulant. Le contrôle est effectué avec trois cellules a, b et c.

UBcb
nr
eia
q
cu
Ecrire l'équation d'une sortie H qui passe à l'état « 1 » lorsqu'une brique
ee mauvaise
est détectée. l
l
u
l
e

«
»

d
CH Elémen é
ts de t
de mouvement e
API transmi c
t
ssion e

TRE l

6
a
Objectifs : p
r mouvement.
- Identifier les constituants d'une chaîne de transmission de
é
- Identifier le principe de fonctionnement d'une chaîne de transmission.
s
-Déterminer les grandeurs physiques. e
n
c
e

d
Prérequis :
e
- Liaisons mécaniques.
- Analyse du fonctionnement d'un mécanisme. l
a
- Rapport de transmission
b
r
i
q
u
e
.
Nouveaux apprentissages D
e
Poulies courroie.
u
Engrenages. x
Pignon crémaillère
c
Vis écrou
e
l
l
u
l
e
s

a
e
t

Chapitre 6 Eléments de transmission de mouvement «

b
Leçon n°1 : ELEMENTS DE TRANSMISSION
»
DE MOUVEMENT
m
1. Mise en situation:
Le système ci-dessous est un ordinateur : Fig. 1 e
s
Il permet les traitements de différents types de données (textes, images, vidéo, etc.)
u
r
e
n
t

Fig.1l
a

b
r
i
q
2- Description du sous -système : le lecteur CD-ROM u
e
Boîtier
S
a
c
h
a
n
t

q
u
'
u
n
e

b
r
i
q
u
e

b
o
n
e

d
o
mouvement Photo du constructeur
Chapitre 6 Eléments de transmission de Fig.2
i
Fig.3
t
Caractèristique techniques (à titre indicatif) Disque
Face avant : Fig.2 et Fig.3 m
Bouton d'ouverture / fermeture a
LED de signalisation de fonctionnement s
Sortie casque stéréo mini-jack 3.6 mm q
Contrôle du volume u
Face arrière
e
Alimentations : CC +5V - 1,7 A +12V - 1A
r
Connecteur interface 40 broches
Sortie audio Fig.4
«
Photo de conducucteur

e
t

e
t

n
e

p
a
s

m
a
s
q
u
e
r

c
86
3. Principe de fonctionnement du lecteur CD-ROM : Voir Fig.2 et Fig.5:
Le disque à lire est posé sur le tiroir porte-disque. L'ouverture et la fermeture sont assurées
par le moteur M1, l'ensemble des roues dentées (réducteur) et la crémaillère.
Le disque est entraîné en rotation par le moteur M2.
Le balayage des pistes du disque est assuré par une tête de lecture, celle-ci est entraînée
par le dispositif Vis-écrou.

Sur d'autre types de lecteur CD l'ouverture et la fermeture du lecteur sont assurées par un
système poulies couurroie

A) Transmission de mouvement par Poulies-courroie


1 - Constituants :

La chaîne de transmission est constituée par :


(1) : poulie menante
(2) : poule menée
(3) : courroie

87
2 - Principe de fonctionnement :
La transmission est assurée par une courroie liant une poulie motrice (menante) à une
poulie réceptrice (menée)
Graphe de fonctionnement :

Caractéristiques :
N1 : Vitesse de rotation de l'arbre moteur (en tr/mm)
N2 : Vitesse de rotation de l'arbre récepteur (en tr/mm)
d1 : diamètre de la poulie motrice (en mm)
d2 : diamètre de la poulie réceptrice (en mm)
Le rapport de la transmission est (r) :

N2 2
1
r N
Le rapport des vitesses est égal au rapport inverse des diamètres : r   d
1

N1 d2 N
Remarque :Ce rapport peut ne pas être constant à cause du léger glissement possible
entre la courroie et les poulies
4 - Formes de courroies

5 - Formes de poulies

88
6 - Courroie crantée
Elle assure une transmission silencieuse sans glissement.

Exemple d'utilisation : imprimantes et scanners

7 - Application :
Donner l'expression et calculer le rapport de transmission

89
Réponse :
d2 = 750
N d poulie motrice
r  2  1
N1 d2
300
r  0,4
750 d1 = 300
r C' est un réducteur de N1 = 500 tr/mn
1: vitesse
B- Les engrenages
1 - Constituants :
a- Chaîne de transmission de mouvements
La chaîne est illustrée par la figure suivante :

90
La chaîne de transmission permettant la manoeuvre du tiroir du lecteur CD-ROM est
constituée par :
-le moteur (M1)
-les axes fixes (A1, A2, A3, A4)
-les roues dentées (E1, E2, E3, E4, E5, E6, E7, E8).
-la crémaillère
b- Graphe des groupes constituant la chaîne de transmission

2- Principe de fonctionnement d'un engrenage :


La transmission de mouvement entre deux arbres se fait par l'engrènement de deux roues
dentées. Cette transmission est assurée par obstacle (denture).

Le pignon moteur tournant à la vitesse N1 communique un mouvement de rotation à la


roue réceptrice E2.
Le pignon et la roue sont montés sur des arbres parallèles.
Sens de rotation : Le mouvement du pignon moteur et le mouvement de la roue
réceptrice sont de sens contraires
3- Caractéristiques :

Conditions d'engrènement :
L'engrènement entre deux roues n'est possible que si elles ont le même pas ou le même
module. Le pas et le module sont liés par la Pas
relation suivante : m= Les cerles primitifs sont 
tangents (contact linéaire).
4- Rapport de la transmission:
C'est la relation entre la vitesse de rotation de l'arbre d'entrée et celle de l'arbre de sortie :

avec r le rapport de la transmission


Ce rapport est donné par la formule : r  Ns
Ne
Le nombre de dents de la roue motrice
r =
Le nombre de dents de la roue réceptrice

Ze étant le nombre de dents de la roue d'entrée


Zs étant le nombre de dents de la roue de sortie

Ze donc Ns
r  Z s r  Ze N

5- Application:
Exemple : Le lecteur CD-ROM
◆ Une étude préalable nous amène à considérer que l'axe A3 tourne à une vitesse de
rotation uniforme N3 = 180 tr/mn
◆ Les roues dentées (E6, E7,) ont le même module m = 2 donc le même pas
P = 3.14 x 2 = 6.28 mm
On donne les nombres des dents

Roue E6 E7
Nombre de dents Z Z6 = 15 dents Z7 = 45 dents

Calculer la vitesse de rotation N4 de l'arbre de sortie A4 ?

On sait que N4 = r.N3

Z6
Application numérique :r 
Z7

15 1 N 4 1 18
r  
45 3 0
3
N4= 60 tr/mn N4= 1 tr/s
C - Pignon crémaillère
1. Constituants :
La figure ci-dessous représente la commande du tiroir du cd-rom. Elle est constituée d'un
pignon E8 et une crémaillère.

2. Principe :
La transformation se fait par engrènement entre un pignon et une crémaillère
La rotation du pignon provoque la translation de la crémaillère et vice versa.

Graphe de la transmission

Exemple : commande des roues d'un jouet


3. Caractéristiques
- Le pignon comporte Z dents
- La crémaillère comporte une denture linéaire
- L'engrènement n'est possible que lorsque le pignon et la crémaillère ont la même
valeur du Pas.
- Le diamètre primitif et la ligne primitive sont tangents (un point de contact)

- Relation rotation/ translation :


La rotation du pignon, provoque la translation de la crémaillère d'une distance C appelée
course:
c=PasxZ

C en mm,
Pas en mm
Z : nombre de dents
Pour un pignon de 20 dents : z = 20 de pas = 3 mm
Un tour du pignon correspond à un déplacement de la crémaillère égale à 20 x 3 = 60 mm

Remarque : le système est réversible c'est-à-dire on peut tourner le pignon en faisant


translater la crémaillère et inversement : cas du comparateur à cadran
4. Application :
Dans le dispositif de l'ouverture du tiroir porte CD-ROM, la distance nécessaire est de
130 mm, le pignon a un pas de 1,5 mm et un nombre de dent Z = 20.
Calculer le nombre de tours du pignon (8) nécessaire à l'ouverture totale du tiroir.
D ) Vis écrou
1. Constituants d'une chaîne de transmission par Vis Ecou
La transformation de mouvement est assurée par une liaison hélicoidale (Vis écrou)
Portion de l'écrou Tête de lecture

Vis

Graphe de la transmission

2. Principe de fonctionnement

l’entrée
l’entrée

sortie
sortie

Mouvement à l'entrée Vis (rotation translation) Ecrou (rotation translation)


Rv = 1 Tv = 1 Re = 0 Te = 0
Rotation de la vis
Rv = 1 Tv = 0 Re = 0 Te = 1
Rv = 0 Tv = 0 Re = 1 Te = 1
Rotation de l’écrou
Rv = 0 Tv = 1 Re = 1 Te = 0
Rv = 1 => rotation de la vis possible
Tv = 0 => Translation vis empéchée
Re = 0 => rotation de l'écrou empéchée
Te = 1 => Translation de l'écrou possible
3- Caractéristiques
a- diamètre et pas
Dans ce dispositif, la vis et l'écrou
ont le même : P
- Diamètre nominal (D = d) a
- Pas s

b- Relation rotation /
translation
Une rotation d'un tour (de la vis ou de l'écrou) entraîne une translation (de la vis ou de
l'écrou) de la valeur du pas (P).
Pour n tours, On obtient une translation de valeur (course C) : n x P
Course C = n x P
Exemples d'utilisation du système Vis écrou:
- Mors mobile d'un étau.
- Cric de voiture automobile
- Tube de colle
- Verin de l'antenne parabolique

4- Application : Vérin de l'antenne parabolique


La rotation de l'antenne parabolique est effectuée par un vérin mécanique motorisé, la
figure ci-dessous présente un coffret à deux vérins dont l'un est démonté

E V
V
B
ici
r
rss
a
o
s
uE
c
d
r
e
o
u
d

m
o
o
r
n
i
t
e
é
n
s
t
a
o
n

Fonctionnement du vérin
La rotation de la vis (lié au moteur) est transformée en un mouvement de translation de
l'écrou lié au bras d'orientation.

5 - Exercices :

a)Lecteur de CD ROM
La distance entre deux pistes du CD X = 1,8 μm
Le pas de la vis de maneuvre est P = 0,5 mm
La distance totale à parcourir Ct = 34 mm
Distance totale = Led in + zone de stokage des données + Led out
Calculer le nombre de tour de la vis pour lire 10 pistes et pour parcourir la course totale Ct

b) Tube de colle
Le tube de colle d'usage scolaire comporte un ensemble vis écrou
commandant la sortie progressive de la colle

Quel sera le pas de la vis si une rotation de 3 tours entraine la sortie


de la colle de 9 mm?
CH
Foncti
on
API comm
utation
TRE

7
Objectifs :

OS71 : Identifier des fonctions électroniques à base de transistors

OS72 :Simuler des fonctions électroniques à base de transistors

Prérequis :

- Symbole d’un transistor


- Brochage d’un transistor

Apprentissages nouveaux :

- Polarisation d’un transistor


- Transistor en communication

98
CH
Foncti
on
API comm
utation Leçon 1 : Transistor
TRE I- Introduction

7 II- Polarisation et régimes de fonctionnement


III- Schémas structurel d’un transistor fonctionnant en régime
normal
IV- Etude expérimentale d’un transistor NPM monté en émetteur
commun
V- Limites d’utilisation d’un transistor
VI- Point de fonctionnement

Leçon 2 : Le transistor en commutation


I- Mise en situation
II- Transistor en régime de commutation

Exercices résolus

Exercices à résoudre

99
Chapitre 7 Fonction commutation

Leçon n°1 : Le transistor

I- Introduction
1- Historique :
Le transistor fut inventé en 1947 par trois ingénieurs américains :
JOHN BONDEAU, WALTER BRATTAIN et WILLIAM SHOKLEY (prix Nobel en 1956).
- L'importance et l'utilité de cette découverte n'étaient pas évidentes. Quand ils ont pré-
senté leur réalisation, le 23 décembre 1947, les inventeurs la baptisent le persistor.
- L'influence du transistor sur l'industrie de l'électronique a été énorme, ce qui a conduit
à toutes les inventions qui lui ont succédé.
- Les circuits intégrés (première parution en septembre 1958) sont nés grâce à l'existen-
ce du transistor

2- Activité de découverte:

Réaliser l'activité de découverte du TP N°…. du manuel d'activités.


3- Structure d'un transistor :
Le transistor est un composant électronique. Il est formé de trois régions de semi- conduc-
teur telles que :
-Une région centrale constituée par un semi-conducteur de type P (par exemple).
-Deux autres régions de part et d'autre de la région centrale constituée par des semi-
conducteurs de type N
La région centrale est appelée base du transistor. Elle est représentée par la lettre B. Les
deux autres régions son appelées le collecteur (représenté par C) et l'émetteur (repré-
senté par E).
-En conséquence, il y a deux types de transistors :
1er type : Transistor NPN.
2ème type : Transistor PNP.

CB CB
B ÉC B
EÉC
E
a1oao2
im m
sl sli
eleeleè
ee
rt tm
100 (ct (ct
t te
ee
ee
uu
uu
rr
tr r
pt
EE
eC
C y
) )p
))
:e
T
r:
a
nT
sr
N P ia
B) B)
P N sn
N P ts
oi
rs
t
No
Pr
N
P
N
P

100
Chapitre 7 Fonction commutation

La flèche sur l'émetteur indique le sens conventionnel du courant. Elle permet également, de
reconnaître le type de transistor (NPN ou PNP). Elle est orientée toujours de P vers N.

II- Polarisations et régimes de fonctionnement

Les zones de contact de part et d'autre de la base forment deux jonctions :


- Une jonction émetteur-base (E-B)
- Une jonction base-collecteur (C-B)
En fonction de la polarisation de ces deux jonctions, on distingue différents régimes de
fonctionnement, tels que :

Modes de polarisation Régimes de


Jonction (EB) Jonction (BC) fonctionnement

Sens direct Sens direct Régime saturé


Sens direct Sens inverse Régime normal

Sens inverse Sens direct Régime inversé

Sens inverse Sens inverse Régime bloqué


Activité :
Réaliser l'activité N° 1 du TP E7 du manuel d'activités.

III- Schéma structurel d'un transistor fonctionnant en régime normal

En régime normal (régime le plus fréquent), le transistor est polarisé tel que :
-La jonction E-B est alimentée en direct.
-La jonction B-C est alimentée en inverse.
Ce qui, à priori, nécessiterait deux sources électriques d'alimentation.

IV- Etude expérimentale d'un transistor NPN monté en émetteur


1- Montage

101
Données technologiques :
Chapitre 7 Fonction commutation IC
RC RB = 100 k
mA RC = 10 k
VBB = 2 V
VCC = 6 V
T : 2N1711
C
M : point masse
IB K : interrupteur
K B
μA T
VCC
E V VCE
RB
VBE mV
mA IE
VBB

102
2- Résultats

IB (en mA) IC (en mA) IE (en mA) VBE (en V) VCE (en V)
0 0 0 0 6V
1mA 141mA 142mA 0,82V 5V
3-Interprétation :

-La jonction E-B est polarisée dans le sens direct. Elle est passante. Elle peut être assimi-
lée à un interrupteur fermé.
-La jonction C-B est polarisée dans le sens inverse. Elle est bloquée. Elle pourrait être
assimilée à un interrupteur ouvert. (Ic=0).
-Quand IB est nul (IB = 0), IC est nul (IC = 0). Le transistor est dit bloqué.

IC
BEIC
IVS
E
C
BE
C
i
E
==
=
0
=
00I
B
V
c
c=
Quand IB existe (IB ≠ 0),0 IC existe (IC ≠ 0). Le transistor est dit saturé.

l
e
IC
BE C
IVE
S
BE
C
Ei

t ≠≠
r =I
0B
a 00
0
n ≠
s
i 0
-Quand IB croit, IC croit.
s Quand IB décroît, IC décroît. On dit que IB commande IC.
-Le circuit E-B est appelé
t circuit d'entrée
, (ou circuit de commande). Le circuit C-B est
o
appelé circuit de sortie. l
r e
4-Activités : e t
Réaliser les activités N°s 2,3 et 4 du TP E7
r du manuel d'activités.
t a
5-Caractéristiques statiques de sortie :nRéseau de sortie.
d s
i i
Pour chaque valeur du tcourant d'entrée sIB (IB = cte), on trace une caractéristique de sortie
IC=(VCE) définie par les grandeurs suivantest de sortie:
« o
- Tension de sortie VCE aux bornes de l'émetteur et du collecteur.
r
- Courant de sortie IbC dans le collecteur.
e
- Courant d'entrée IBl dans la base. s
o t
q d
u i
é t
«
»
. s
D t
a u
n r
s é

c »
Chapitre 7 Fonction
e commutation .
D
c a
a n
IC = sf (VCE ) à IB = cte s
, c
IC IB5 e
o IB4
n c
L’ ensemble des
a
IB3 caractéristiques IC = f (VCE ) à
a s
IB = cte est appelé réseau de
s ,
IB2 caractéristiques de sortie.
s o
i n
m IB1
i a
l s
e s
i
l m
a i
l
p e
o
r l
t a
i
o p
n o
r
d t
e i
o
c n
i
r d
c e
u
i c
t i
r
C c
- u
E i
t
à C
-
u E
n
à
i
n u
t n
e
r i
r n
u t
p e
t r
e r
u u 103
r p
t
o e
v
e
r f
t e
r
e m
0 t é
VCE
6-Activité : : e
Réaliser l'activité N°2 du TP E7 du manuel
t d'activités
I :
I
V- Limites d'utilisation d'un transistor
C
C
=

Pour chaque transistor, 0le constructeur garantit un fonctionnement normal et propose de ne
pas dépasser certaines valeurs limites des0 grandeurs caractéristiques. Ces valeurs limites
sont consignées dans des, catalogues mis à la disposition des utilisateurs de composants
électroniques. Parmi ces grandeurs on cite; notamment :
1- Le courant maximum V
C
d'entrée IBMaxV
C
2- Le courant maximum E de sortie ICMax
E
=
3 -La tension maximum = de sortie VCEMax0
4- La puissance maximumV de sortie PCMax
c
V
c .
Exemple : Transistor 2N2222
1- Le courant maximum d'entrée IBMax=2mA à 5mA
2- Le courant maximum de sortie ICMax=800mA
3- La tension maximum de sortie VCEMax=60V
4- La puissance maximum de sortie PCMax= 500mW

IB5
PPcmax = Cte
C M ax = cte
IC

IC M AX
IB4

Zone
IB3 (IC M AX .VCE M AX )
d’utilisation en
Régime normal
IB2

IB1

0 VCE MAX
V CE

104
Chapitre 7 Fonction commutation

VI- Point de fonctionnement


Pour faire fonctionner un circuit électronique à base de transistor, il est nécessaire de fixer
le point de fonctionnement (appeler aussi point de repos) de chaque transistor utilisé. La
détermination de ce point de fonctionnement dépend des différents éléments du circuit,
ainsi que du transistor lui-même.
Exemple :
IC (mA)
Chapitre 7 Fonction commutation
IB = 80uA

IB = 70uA

IB = 60uA

P0 IB0 = 50uA
5
IB = 40uA

IB = 30uA

IB =20uA

IB =10uA
1

0 5
1 VCE (v)
VCE 0

Pour IB = 50μA le point de fonctionnement P0 a les coordonnées


suivantes : VCE 0 = 5 V et Ic0 = 5 mA

Par convention, les coordonnées du point de repos portent l’indice zéro tel que :
IC0 , IB0, IE0 , VCE0, VBE0 et VCB0

Réaliser les activités N°3, 4 et 5 du TP E7 du manuel d'activités.


Leçon n°2 : FONCTION COMMUTATION
PAR TRANSISTOR
I- Mise en situation
Notion de commutation
La commutation consiste à établir ou interrompre un circuit électronique. Elle est réalisée
par deux types de commutateurs.
- Les commutateurs dynamiques à base d'éléments mobiles, tels que les appareils de com-
mande électriques. Exemples : Les interrupteurs, les relais, les contacteurs,…
- Les commutateurs statiques à base de composants électroniques, ne comportant pas d'é-
léments mobiles. Exemples : Les diodes, les transistors,…
-Pour IB ≠ 0 la bobine KA est excitée. Le - Pour I ≠ 0, le transistor est passant.
B
contact du relais est attiré par la bobine KA. I est ≠ 0. Le circuit d'utilisation est
C
Le circuit d'utilisation est alimenté, IC ≠ 0. On alimenté. On a un commutateur statique.
a un commutateur dynamique. -Pour IB = 0 le transistor est bloqué, le cou-
-Pour IB = 0, la bobine n'est plus rant IC = 0
excitée, le contact du relais est ouvert
La comparaison entre les deux types de commutation donne :
Pour le relais statique à Pour le relais dynamique
transistor électromagnétique
Bruit Silencieux Bruitant
Rapidité Tés rapide Lent
Usure Pas d'usure Usure des contacts
Il n y a pas de risque
Risque d'étincelle en atmosphère Risque grand
dangereuse
Encombrement Faible Grand
Courant à commander Silencieux Trés important
II- Transistor en régime de commutation

1-Principe
On dit que le transistor fonctionne en régime de commutation si son état commute
entre deux états distincts tels que :
- 1er état : état bloqué pour lequel toutes les jonctions sont polarisées en
inverse (IC = 0).
- 2ème état : état saturé pour lequel toutes les jonctions sont polarisées
en direct(IC = ICsat
I IB5
C
I =f (VCE ) à IB = cte
Régime bloqué I B4
C

Vce très
≠CE0faible;
V
Ic = 0;
trèsfaible
s o n t
Q u i c k T i m e ™
d é c o m p r e s s e u r

r e q u i s
e t

p o u r
I u n

C
v i s i o n n
e r c e t t e i m a g e .

I B3
I B2
Q u i c k T i m e ™ e t u n
d é c o m p r e s s e u r

IB1
s o n t r e q u i s p o u r v i s i o n n e r c e t t e i m a g e .

I B =0
ICE0
0 VCE
Régime bloqué
Ic = 0
Rég im e b l o qué

I C =0

2-Schéma structurel

R
S
C
o
C
R
S
B
I
B
rH
V
B
E
t
C
iM
eE

- Si S n'est pas actionné, IB=0, IC=0 et VCE= VCC. La sortie H est allumée.
- Si S est actionné IB≠0, IC≠0 et VCE ≈ VCC. La sortie H est éteinte.
- Chronogrammes
- Grandeurs caractéristiques du transistor en commutation
iB

0 T/2 T t

IC

0 T/2 T t

vCE
VCC

0 T/2 T t

Rappelons que :
-quand IB = 0 , on a IC = 0 et VCE = VCC
-quand IB ≠ 0 , on a IC = ICsat et VCE = 0

3-Tableau d'analyse
D.d.p aux Etat physique de la sortie H Etat logique
Etat logique Etat physique
bornes de la de la sortie
de S du transistor Allumée Eteinte
sortie H
0 Bloqué VCE X 1
1 Saturé 0 X 0
D'après l'analyse précédente, l'équation logique de la sortie H est :
H=S
Il s'agit de la fonction logique NON.

S H=S

4-Réalisation des fonctions logiques à base de transistors a-

Fonction NI (NOR)
+ VCC

R
R
S
C
1
1

T
H
V
R
S
2C
2
E

S1 S2 H Etat du transistor

0 0 1 Bloqué

0 1 0 Saturé
1 1 0 Saturé

1 0 0 Saturé

HS
2
=

S
1
Chapitre 7 Fonction commutation

b-Fonction ET

S
H
1
2

S
1

S
2
+
R =
H
R
V
C
R
S 13C
11R
T
1
C
R
S 43
T
2 S
22
1
M

S
2

S
1

S
2

S
1
=

(
S
1
109

S
)

(
S
2

S
2
)

S1
H1
S2

C - Fonction OU

H2 = S1 + S2 = S1 + S2 = S1 S2 =
(S1 S2) (S1 S2)

110
Chapitre 7 Fonction commutation

S2 R T
RM
RTRH
+
D - Fonction NAND 1 12 C3
1
C
2 2V
C
C + VCC

R
R
S
T
R
S
T
CH
V
1M
21
H
2

110
Chapitre 7 Fonction commutation

S1 S2 Etat du transistor T1 Etat du transistor T2 H


0 0 Bloqué Bloqué 1
0 1 Bloqué saturé 1
1 1 saturé saturé 0
1 0 saturé Bloqué 1

Léquation logique : H = S1 . S2, c'est la fonction NAND.


H = S1 /S 2

2-Activités :

Réaliser les activités N°6 et 7 du TP E7 du manuel d'activités.


Exercices résolu
Tracer le schéma de câblage d'un circuit intégré 7402 à l'aide des transistors.
VCC
14 13 12 11 10 9 8

198
7
12345067

4
0
2
7402

1 2 3 4 5 6 7

GND

111
Chapitre 7 Fonction commutation

Exercices à résoudre

Exercice 1 :
On considère un circuit d'équation H = x . y + z.
On demande:
- d'écrire S en utilisant des opérateurs NOR .
- de tracer le logigramme de H en utilisant des opérateurs NOR.
- de représenter le schéma électronique à transistors de la sortie H.
Exercice 2 :
Soit le montage suivant :

1/ -Compléter le tableau suivant :

A B C T1 T2 T3 H1 H2 H3 H4 H5 H6
0 0 1
0 1 0

0 1 1

1 0 0

1 0 1

1 1 0

1 1 1

112

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