Professional Documents
Culture Documents
Author(s): B. Couroyer
Source: Revue Biblique (1946-), Vol. 63, No. 2 (AVRIL 1956), pp. 209-219
Published by: Peeters Publishers
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/44090455
Accessed: 28-09-2017 19:12 UTC
JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide
range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and
facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact support@jstor.org.
Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at
http://about.jstor.org/terms
Peeters Publishers is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to
Revue Biblique (1946-)
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
QUELQUES ÉGYPTIANISMES DANS L'EXODE
(1) A. S. Yahuda, Die Sprache des Pentateuch in ihren Beziehungen zum Aegyptischen.
(2) E. Dhorme, RB ., 1929, p. 441 ss.; E. Koenig, JBL ., XLVII, 1929, p. 333 ss.
(3) E. Peet, JEA.t XVI, 1930, p. 157 ss.; Spiegelberg, Zeitschrift für Semitistik... VII,
1929, pp. 86-110 et la réponse de Yahüda : Eine Erwiderung auf Wilhelm Spiegelberg's
« Aegy piolo gische Bemerkungen » zu meinem Buche « Die Sprache des Pentateuch ».
(4) Op. cit., p. 158.
(5) Op. cii., p. 344.
REVUE BIBLIQUE. 14
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
210 REVUE BIBLIQUE.
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
QUELQUES ÉGYPTIANISMES DANS L'EXODE 211
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
212 REVUE BIBLIQUE.
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
QUELQUES ÉGYPTIANISMES DANS L'EXODE. 213
(1) Papyrus S. Pétersbourg 1116 B recto, 1. 10 ap. W. Golénischeff, Les papyrus hiéra-
tiques de l'Ermitage Impérial de St- Pétersbourg ; G. Lefebvre, Romans et Contes égyptiens ,
p. 97, n. 10.
(2) Lig. 188. A. M. Blackman, Middle- Egyptian Stories , Part I (Bibliotheca aegyptiaca,
II) ; G. Lefebvre, op. cit ., p. 40.
(3) 11, 6-7. A. H. Gardiner, Egyptian Hieratic Texts , Series I, P. I.
(4) 2, 1. A. H. Gardiner, Late-Egyptian Miscellanies (Bibliotheca aegypt., VII), p. 100.
(5) Lig. 10. Stèle Louvre G 284; cf. RB ., XLIII, 1933, p. 57, pl. et G. Lefebvre, op. cit.,
p. 228.
(6) De Horrack, Le Livre des Respirations , pl. ii, lig. 8-9.
(7) Pour l'emploi de ces deux doigts, cf. Erman (Ranke), Aegypten und aegyptisches
Leben, p. 396 (d'après Lepsius, Denkmäler , III, pl. 169).
(8) K. Sethe, Urkunden , I, 60, 8.
(9) De Morgan, Fouilles à Dahchour , T. I, p. 79 flg. 190 (graffito) = Daressy, Ostraca,
p. 99, n° 25379, dans Catalogue général des Antiquités égyptiennes du Caire. Après un sub-
stantif au duel les suffixes 2e et 3« pers. mase. sing, et 3e pers. fém. sing, prennent parfois une
désinence y : G. Lefebvre, Grammaire de Végyptien classique , § 76, 2. A propos du pluriel
db'w, le Dictionnaire de Berlin (V, p. 564) fait cette remarque : « N. B. Dans les textes des
XIX« et XX« dyn. (surtout dans les textes scolaires) volontiers avec le suffixe fy comme si
Ton voulait signifier les doigts des deux mains. » C'est aussi l'opinion de Sethe, Pyramiden-
texte... Kommentar, II, § 372a, p. 96. J'incline plutôt à croire, avec Golénischeff, Le
Conte du Naufragé (Bibliothèque d'Étude), p. 71, et à cause précisément du caractère sco-
laire des textes signalés par le Dictionnaire , que la forme duel du suffixe provient de l'ha-
bitude des scribes de n'employer que deux doigts pour tenir le calarne. Le suffixe sera passé,
sous cette forme, du duel au pluriel.
(10) E. Dévaud, RT., XXXVIII, 1916-1917, p. 210. Gardiner, Late-Egyptian òtories,
85, 3, lit le pluriel : db'w. fy.
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
214 REVUE BIBLIQUE.
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
QUELQUES ÉGYPTIANISMES DANS L'EXODE. 215
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
216 REVUE BIBLIQUE.
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
QUELQUES ÉGYPTIANISMES DANS L'EXODE. 217
Le chapitre 137 fut, lui aussi, trouvé dans une caisse secrète (écrit
en écriture du dieu lui-même (m sš ntr ds. f) dans le temple d
Wnwt (1).
Dans l'épisode de l'apostasie d'Israël (xxxii, 15-16) Moïse, cour-
roucé, brise les tables de la Loi : « Moïse prit le chemin du retour et
descendit de la montagne avec, en main, les deux tables du Témoi-
gnage, tables écrites des deux côtés, écrites sur l'une et l'autre face.
Ces tables étaient l'œuvre de Dieu et l'écriture était l'écriture de Dieu,
gravée sur les tablesē »
Cette expression « écriture de Dieu » ne se retrouve pas ailleurs
dans la Bible. N'est-il pas étrange qu'elle ait sa réplique exacte en
égyptien, sous la forme sš ntr, où ntr correspond, de toute évidence,
à Élohîm de la Bible?
La comparaison des deux formules fait apparaître toutefois une
légère différence. Les Égyptiens disaient « en écriture de Dieu en
personne : m sš ntr ds. f ». Le texte hébraïque porte, nous Pavons
vu : crnStt iroç. On traduit généralement « l'écriture était l'écriture
de Dieu ». Ne faudrait-il pas préciser? Il ne s'agit pas, en effet, d'une
écriture divine spéciale (2), mais d'une écriture normale exécutée
par la main divine, par le doigt divin, comme nous l'avons vu plus
haut. Pour les Égyptiens l'adjonction de ds. (en personne) allait de
soi. Écrire - ou lire - était, dans la Vallée du Nil, affaire de scribe
et non le fait de personnages importants, à plus forte raison des
dieux. Dans le Conte prophétique , cependant, nous voyons Snéfrou
se saisir d'un rouleau de papyrus, d'une palette et mettre par écrit
tout ce qu'il entend (3). Gardiner fait remarquer, avec raison, cette
anomalie (4), mais le roi Izezi, de la Ve dynastie, n'écrivait-il pas,
lui aussi, avec ses deux doigts (5)?
Si les rois n'exercent qu'exceptionnellement leurs talents, les
dieux, de leur côté, ne prennent que rarement le caíame; aussi le
fait valait-il d'être souligné, comme nous l'avons vu pour Toum,
Thot et Amon. Dans le passage de l'Exode il faudrait peut-être,
comme dans les textes égyptiens, accentuer l'activité divine et tra-
(1) Nàvillb, op. cit., I, pl. cl A a. Déjà, à partir du Nouvel Empire, la forme h ,
(copte £>iuuu - ) prend le pas sur ds ., mais le sens demeure le même(ERMAN, Neuaegypt-
Grammatik ,§ 155). Au Livre des Morts démotique de la Bibliothèque Nationale de Paris,
(éd. Lexa) 1, 9, le Livre des Respirations est écrit (par Thot) de son propre doigt : sh n tb ' f h' /.
Comparer avec le texte cité p. 213 n. 7.
(2) Je ne traite pas de l'écriture, égyptienne ou hébraïque, des tables de la Loi. Voir à
ce sujet : Rud. Kittel, Geschichte des Volkes Israel, 7e éd., I, Beilage in, p. 450.
(3) Pap. S. Pétersbourg 1116 B, recto, 15-16; G. Le fe b vre, Romans..., p. 98.
(4) JEA., 1, 1914, p. 102, n° 13.
(5) Cf. plus haut, p. 213 n. 9.
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
218 REVUE BIBLIQUE.
(1) Hebrew Poetic Diction , dans : Supplement to VetuS Testamentům, Congress Volume,
Copenhagen, 1953, p. 26 ss.
(2) Cf. plus haut p. 216 n. 6.
(3) Cf. plus haut p. 216 n. 5.
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms
QUELQUES ÉGYPTIANISMES DANS L'EXODE. 219
This content downloaded from 45.30.237.169 on Thu, 28 Sep 2017 19:12:53 UTC
All use subject to http://about.jstor.org/terms