Rienrien

En mars 2014, l’ingénieur des Travaux a soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure, un mémoire sur le
thème : « ». Développé via le langage MapBasic, cet outil offre les fonctionnalités suivantes : En mars
2014, l’ingénieur des Travaux a soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure, un mémoire sur le thème :
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l’ingénieur des Travaux En mars 2014, l’ingénieur des Travaux a soutenu à l’Ecole Nationale
Supérieure, un mémoire sur le thème : « ». Développé via le langage MapBasic, cet outil offre les
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fonctionnalités suivantes :
Développé via le En mars 2014, l’ingénieur des Travaux a soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure, un
mémoire sur le thème : « ». Développé via le langage MapBasic, cet outil offre les fonctionnalités
suivantes : En mars 2014, l’ingénieur des Travaux a soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure, un
suivantes :
Développé via le langage Le CDMA (Code Division Multiple Access), désigne une méthode d’accès
multiple par répartition de code à un canal de communication. Il se base sur la technique
d’étalement de spectre qui consiste :
- A l’émission, en l’étalement des signaux transportant les informations de

plusieurs utilisateurs sur toute la largeur de la bande, chaque signal étant
différencié des autres par un code ;
- Puis à la réception, d’une opération inverse en vue d’extraire le signal utile du
canal de transmission.
A la différence du FDMA et du TDMA, le CDMA ne permet ni la division du temps ni celle de la

bande passante. On effectue plutôt une répartition de code. Les utilisateurs ont un accès simultané à
la totalité de la bande passante, et chacun d’eux est identifié par un code, alloué au début de la
communication et orthogonal à celui des autres utilisateurs. A la réception, pour écouter un
utilisateur le récepteur multiplie le signal reçu par le code de l’utilisateur en question.
Figure2 : Technique CDMA (FOUELEFACK TSAMJEU, 2011)

Le schéma ci-dessous présente de manière comparée les différentes techniques d’accès qui existent.
La bande passante est

divisée en canaux et les
différents canaux sont
FDMA alloués à des utilisateurs
différents.
Différents intervalles de
temps sont alloués aux
différents utilisateurs qui se
partagent par la même
TDMA occasion la bande passante.
Un code unique est alloué

à chaque utilisateur. Puis les
signaux de tous ces utilisateurs
sont transmis à la même
fréquence sur le réseau.
CDMA
Figure3 : Comparaison des techniques d’accès (FOUELEFACK TSAMJEU, 2011)
1.1.1.Architecture du réseau CDMA 2000 1X EVDO

Les réseaux téléphoniques mobiles basés sur la norme CDMA2000 1X EVDO, disposent d’une
architecture formée de deux grandes parties : la partie radio (BSS) et le cœur du réseau (NSS).
Figure8 : Architecture du réseau CDMA2000 1X EVDO
1.1.1.1. Le sous-système radio (BSS)

Il gère l’interface radio, et la mobilité, permettant ainsi aux abonnés mobiles de se connecter et de
communiquer avec le réseau. Il comprend :
- MS (Mobile Station) : c’est le terminal d’utilisateur. Il s’agit d’un téléphone

sans fil permettant un accès par voie radio aux ressources du réseau.
- BTS (Base Transceiver Station) : c’est le point d’accès au réseau. Il joue le rôle
d’interface entre la MS et le réseau.
- BSC (Base Station Controller) : c’est un contrôleur de station de base. Il relie
plusieurs BTS, gère la mobilité et la compression de la voix ;
- PCF (Packet Control Function) : il contrôle les paquets, puis sélectionne et
établit la connexion entre la BSC et le PDSN pour leur transmission.
Pour déployer la variante EVDO, des nouvelles cartes sont ajoutées aux équipements du réseau
CDMA 2000 afin qu’il puisse supporter le trafic EVDO. Ceci permet de faire migrer l’accès du réseau
CDMA2000 (en vert) vers un accès supportant la norme EVDO (en rose). Par ailleurs, ces
équipements prennent les appellations suivantes :
 Terminal d’accès : Un dispositif de fourniture de connectivité de données à un utilisateur. Une

borne d'accès peut être connectée à un dispositif informatique tel qu'un ordinateur portable
ou il peut être un dispositif autonome de données comme un assistant numérique
personnel(PDA). Une borne d'accès est équivalente à une station mobile dans les systèmes
CDMA2000 ;
 Système d’accès au réseau (ANTS) : L'équipement de réseau fournissant une connectivité de

données entre un réseau de données à commutation de paquets (généralement Internet) et
les terminaux d’accès. L’ANTS est équivalent à une station de base dans les systèmes
CDMA2000 ;
 La BSC / AN (Base Station Controller / Access Network) : il joue le même rôle que
la BSC, mais avec un module AN pour contrôler les ANTS.
1.1.1.2. Le cœur du réseau (NSS)

De même que la partie BSS, il est constitué du cœur de réseau traditionnel CDMA2000, puis d’un
ajout (en bleu) pour desservir le trafic EVDO. Les équipements présents dans ce segment de réseau
sont :
- La MSC (Mobile Service Switching Center) : c’est le commutateur du réseau.

Il occupe une position centrale et rend possible la communication entre les
abonnés du réseau. Il interconnecte plusieurs réseaux d’accès par
l’intermédiaire des BSC, se connecte à d’autres MS ou variantes de MSC
(GMSC, TMSC, VMSC), pour assurer la liaison avec d’autres sous réseaux du
même réseau ou avec des réseaux externes. En outre, il communique avec le
HLR, VLR et l’AUC pour l’authentification et la gestion du profil des
terminaux présents sur le réseau d’accès.
- HLR, VLR (Home Location Register, Visitor Location Register) : ce sont des
serveurs permettant l’autorisation et l’authentification des abonnés actifs (HLR
et VLR) ou non (HLR), qui sont présents sur le réseau d’accès.
- PDSN (Packet Data Serving Node) : c’est un nœud du réseau permettant le
routage des paquets vers le cœur de réseau IP de l’opérateur. Il attribue les
adresses IP dynamiques, et maintient les connexions PPP jusqu’aux terminaux
mobiles. Il regroupe également les informations relatives à l’abonné pour
l’authentification, les paramètres de sessions et les indices de tarification.
- AN-AAA (Authentification, Autorisation And Accounting) : c’est un serveur
qui exécute les requêtes d’authentifications envoyées par le PDSN, et renvoie
en retour une autorisation, ainsi que le profil de l’utilisateur mobile. Le serveur
AAA ne contient uniquement que les données relatives aux usagers enregistrés
dans le réseau. Il s’assure aussi de la facturation de la communication.
- L’OMC (Operating And Maintenance Center) : il assure l’exploitation et la
maintenance du réseau. Il est constitué de deux sous parties : OMC-radio, qui
permet de superviser le sous-système radio, et l’OMC-réseau qui permet de
superviser le sous-système réseau. Ses fonctions sont également de deux types :
commerciales (déclaration des abonnés, des terminaux, facturations et
statistiques) et techniques (gestion de la sécurité et des performances, contrôle
de la configuration du système, maintenance, etc.)
1.1.1.3. Nouvelle architecture du cœur du réseau

Les évolutions de ces dernières années font migrer les réseaux actuels vers une architecture
convergente. Ceci permettra dans les réseaux de nouvelles générations (NGN), de gérer plusieurs
accès différents via un même cœur de réseau, afin d’offrir aux abonnés des services multimédias
innovants. Les architectures actuelles du réseau CDMA se distinguent des anciennes par leurs
capacités à s’adapter ou à migrer vers le réseau NGN.
En effet, au niveau du cœur du réseau, la MSC est remplacée par deux équipements qui effectuent
les mêmes fonctions que la MSC traditionnelle, mais facilite la migration vers le réseau NGN. Ce
sont :
 Le contrôleur ou serveur de passerelle de média (MGC) ou MSC Server: encore

appelé CSOFTX3000 par l’équipementier Huawei, il a pour rôle :
- Le contrôle d’appel ;
- Le contrôle et l’accès à la MGW ;
- La distribution de ressources ;
- Le routage ;
- La fourniture des services sans fil de base et des services multimédia aux
abonnés ;
 La passerelle de média (MGW) : Désigné par le terme UMG8900 par Huawei, elle
interconnecte plusieurs BSC dans un réseau. . Elle est utilisée principalement pour le
routage de la voix, la transmission de données entre la partie accès radio et la partie
commutation de circuit du réseau mobile CDMA2000. Elle implémente avec le
CSOFTX3000, les fonctions de TMSC et GMSC qui étaient dévolues par le passé au
MSC.
L’utilisation du couple (CSOFTX3000 et UMG8900) à la place de la MSC est économiquement

avantageuse dans la mesure où on peut utiliser un seul CSOFTX3000 avec plusieurs UMG8900
disposés dans plusieurs zones où on aurait dû installer des MSC.
Figure9 : Évolution de l’architecture traditionnelle à l’architecture Softswitch (FOUELEFACK
TSAMJEU, 2011)
1.1.1.4. Architecture du réseau CDMA de CAMTEL

L’architecture ci-dessous est celle du réseau CDMA 2000 1X EVDO de CAMTEL. Elle est formée de :
- Deux soft Switch dans les villes de Douala et de Yaoundé ;

- De quatre sous réseaux dans les villes Bafoussam, Douala, Garoua et Yaoundé
chaque sous réseaux dispose d’une passerelle de média MGW) ;
- De plusieurs BTS répandu sur toute l’étendue du territoire.
Figure10 : Architecture du réseau CDMA 2000 X EVDO de CAMTEL (OTTOU, 2014)

1.1.2.Présentation d’un site radio
Un site radio est un point de distribution et d’extension du réseau de l’opérateur. Communément
appelé site BTS ou simplement BTS, il s’agit d’un ensemble formé par la station de base (BTS) et tous
les éléments qui l’accompagnent. Pour assurer la couverture d’une zone donnée, un opérateur doit
disposer d’un ou de plusieurs site radio mobile. Camtel par exemple en dispose des dizaines
seulement dans la ville de Yaoundé. Il existe deux grandes familles de BTS :
- Les BTS indoors : ils disposent d’un abri clos, avec un système de
refroidissement externe car le moindre contact avec l’eau est susceptible de causer
des dommages importants ;
- Les BTS outdoors : ils peuvent être installés à l’air libre, mais nécessitent quand
même un petit toit pour empêcher une entrée directe de l’eau.
Une BTS est formée de quatre modules :
- Le module d’énergie : constitué de batteries et de redresseurs, il assure la

continuité de l’alimentation électrique du site ;
- Le module bande de base : c’est la partie utile de la station de base. Il contient
les carte de gestion des abonnées ;
- Le module Radio fréquence (RF) : il est formé de l’émetteur, du récepteur, des
amplificateurs, des duplexeurs, etc.
- Le module antenne et feeders : situé immédiatement après le module RF, il est
formé de l’antenne et des guides d’onde et se charge de rayonner les signaux issus
de la BTS, et de capter ceux qui y arrivent.
Figure13 : Structure logique d’une BTS
Un site radio couvre une zone géographique de moins de 10 km de rayon en zone urbaine et de
plusieurs dizaines de 10 Km en zone rurale. Il utilise généralement une ou plusieurs antennes. Dans le
cas où une seule antenne est utilisée, on parle de site omnidirectionnel. Si par contre on a plus d’une
antenne, on parle de site sectoriel et chaque antenne dessert une partie de la zone qu’on va qualifier
de secteurs. Pour une zone urbaine comme Yaoundé, la plupart des sites sont tri sectoriels.
Abri clos
Figure 14 : Site Indoor (gauche) et antennes d’un site tri sectoriel (OTTOU, 2014)
1.1.2.1. Propriétés d’une antenne

Les antennes sont indispensables pour un site radio mobile, quel que soit la norme déployée. Elles
sont caractérisées par :
 La bande de fréquences de fonctionnement : 450 Mhz, 800 Mhz et

1900 Mhz pour celles qui sont utilisées dans le réseau CDMA;
 Le gain : entre 11 et 13 dBi pour les antennes omnidirectionnelles, et
entre 15 et 18 dBi pour les antennes directionnelles ;
 La polarisation : c’est la direction du champ électrique émis par
l’antenne. Elle peut être verticale ou horizontale ;
 Le tilt : c’est l’inclinaison de l’antenne par rapport à l’axe verticale. On
peut incliner l’antenne vers le haut ou vers le bas. Généralement on fait
un tilt bas, pour contrôler efficacement la zone de couverture.
 L’azimut : c’est l’orientation du lobe principal de l’antenne sur le plan
horizontal. Dans le cas idéal, pour un site tri sectoriel, les azimuts sont
séparés de 120°. Par exemple 0°, 120° et 240°.
 La hauteur de l’antenne : elle prend en compte la hauteur du terrain.
Donc pour une meilleure planification du réseau, on devrait considérer un
niveau de référence déterminé à partir d’un modèle numérique de terrain.
(DEUSSOM, 2006)
Figure 15 : Antenne d’un site BTS (Niada, 2012)
Les ondes rayonnées par une antenne couvrent une zone de l’espace qualifié de cellule. Un réseau
mobile est ainsi divisé en cellules d’où la dénomination réseau cellulaire. L’ajout d’un site sur le
réseau contribue donc à étendre ce dernier, puisqu’on aura une nouvelle cellule ou surface couverte
par le réseau. Les usagers du réseau peuvent se mouvoir au sein d’une cellule au cours d’une
communication, sans risque de coupure de communications. Est-ce possible lorsqu’on passe d’une
cellule à l’autre ?
1.1.3.Mobilité dans les réseaux mobiles basés sur la norme

CDMA
La mobilité dans un réseau téléphonique mobile est la possibilité pour un usager du réseau de se
déplacer au cours d’une communication, tout en restant connecter. Elle est communément qualifiée
de transfert inter cellulaire, de Handover ou Handoff.
1.1.3.1. Notion de réseau cellulaire

L’un des objectifs d’un opérateur téléphonique est de couvrir tout le territoire dans lequel il est
implanté. Pour ce faire, il doit au quotidien étendre la couverture de son réseau. Cependant les
équipements chargés d’assurer cette couverture réseau sont limités en termes de capacités et ne
peuvent donc pas aller au-delà d’une certaine distance. Il faut donc diviser le territoire en plusieurs
parcelles ou cellules pour un meilleur déploiement. D’où l’apparition dans les années 1970 des
réseaux mobiles dits cellulaires de premières générations (AMPS, NMT, etc.).
Figure 16 : Réseau cellulaire (creation-et-fonctionnement-du-portable.html)
Chaque cellule est desservie par une station de base et utilise des fréquences différentes de celles
des cellules voisines (excepté le réseau CDMA). En effet pour éviter les problèmes d’interférences
cocanals et par canaux adjacents, des fréquences différentes doivent être utilisées dans les cellules
proches les unes des autres. C’est pourquoi les opérateurs disposent généralement de plusieurs
fréquences (près de 40 par opérateurs au Cameroun).
Cependant au vue de l’étendue du réseau, le nombre de fréquences allouées à l’opérateur s’avère

très insuffisant. Il faut donc regrouper les cellules en motifs et réutiliser les mêmes fréquences sur
plusieurs motifs différents.
MapBasic, cet outil offre les fonctionnalités suivantes : En mars 2014, l’ingénieur des Travaux a
soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure, un mémoire sur le thème : « ». Développé via le langage
MapBasic, cet outil offre les fonctionnalités suivantes :
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Travaux a soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure, un mémoire sur le thème : « ». Développé via le
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a soutenu à l’Ecole Nationale Supérieure, un mémoire sur le thème : « ». Développé via le langage
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- A l’émission, en l’étalement des signaux transportant les informations de

A la différence du FDMA et du TDMA, le CDMA ne permet ni la division du temps ni celle de la

Figure2 : Technique CDMA (FOUELEFACK TSAMJEU, 2011)

La bande passante est

Un code unique est alloué

Figure3 : Comparaison des techniques d’accès (FOUELEFACK TSAMJEU, 2011)

1.1.1.Architecture du réseau CDMA 2000 1X EVDO

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Une BTS est formée de quatre modules :

- Le module d’énergie : constitué de batteries et de redresseurs, il assure la

Figure13 : Structure logique d’une BTS

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 La bande de fréquences de fonctionnement : 450 Mhz, 800 Mhz et

1.1.3.Mobilité dans les réseaux mobiles basés sur la norme

1.1.3.1. Notion de réseau cellulaire

Cependant au vue de l’étendue du réseau, le nombre de fréquences allouées à l’opérateur s’avère

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