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Abréviations
Code ANSI
87 : Protection différentiel.
64 : Protection masse stator.
40 : Protection de perte d’excitation.
46 : Protection de courant inverse.
51N: Protection de surintensité.
27: Protection de minimum de tension.
59: Protection de maximum de tension.
81U : Protection de minimum de fréquence.
81O : Protection de maximum de fréquence.
32: Protection de retour de puissance.
60 : Protection d’équilibre de tension
51 : Protection de surintensité stator.
64REF : Protection terre restreint.
51TN : Protection maximum de courant neutre transformateur.
INTRODUCTION GENERALE
La protection est devenue de plus en plus indispensable dans tous les secteurs
d’activité. Elle permet de garantir la propriété de la production, de maîtriser le processus de
fabrication et de protéger le personnel.
Toutefois les protections ont de signification que si les ordres de déclenchement qu’ils
indiquent sont exacts. C’est pourquoi l’organisation de la fonction de protection dans
l’entreprise est primordiale.
Notre présent rapport comporte quatre chapitres, le premier sera consacré en première
partie, à la présentation de l’entreprise, et en seconde partie à la présentation du projet.
Dans le second chapitre et après avoir donné une présentation succincte des moyens de
production, et de transfert de l’énergie électrique, nous avons fait une étude des déférents
défauts sur le réseau STEG et sur les groupes de production de la centrale, ainsi que le
système de protection associé.
Enfin, nous clôturerons notre rapport par une conclusion générale, suivies par 3 annexes.
I. Introduction
Au cours de ce premier chapitre, nous allons tout d’abord présenter l’entreprise « Carthage
Power Company » et sa structure interne.
Nous présenterons après, notre projet et la méthodologie qu’on adoptera pour pouvoir mener
notre projet de la façon la plus adéquate à la situation de l’entreprise.
La CPC avait comme but l’installation d’une centrale électrique privée à cycle de
production combiné. Elle fonctionne avec du gaz naturel comme combustible principal.
d’exploitation et de maintenance sont réparties sur toutes les équipes de travail, et tous les
responsables s’en chargent.
La Figure I.1, présenté ci-dessous, illustre l’organisation de la CPC, ainsi que sa structure
interne.
Directeur de la centrale
Avec :
2P : Cycle eau/vapeur
AF : Feux additionnels.
V. Présentation du projet
Réalisation d’un simulateur d’une matrice de déclenchement des protections des groupes CPC
RADES II.
termes, le dispositif de protection ne doit donner d’ordres que si le défaut est dans sa
zone de surveillance et ses ordres doivent être spécifiques de la nature de défaut.
- La protection doit avoir un temps de réponse très court et limite au mieux les effets
des perturbations de manière à éviter les détériorations du matériel et de sauvegarder
la continuité de service de l’installation.
- Le système de protection doit être en mesure de remplir son rôle à tout instant sans
défaillance. Cette fiabilité sera liée à sa robustesse et à la qualité de ses composants.
- le système de protections électriques doit être indépendant du système de contrôle de
l’installation et ne devra pas affecter la souplesse d’utilisation de l’installation
protégée.
- Ces anomalies ne seraient pas celles pour lesquelles la protection doit agir. A titre
d’exemple, une protection contre les courts-circuits ou les défauts d’isolement devra
rester insensible aux surcharges et aux oscillations (marche hors synchronisation) afin
que les équipements spécialisés pour remédier à ces cas puissent assurer leur fonction
- Le système de protection devra avoir une faible consommation d’énergie pour que les
puissances demandées aux transformateurs de courant et de tension ne soient pas trop
importantes.
Pour s’adapter au nouveau contexte nous somme amenés à travers notre projet à :
- Maîtriser le processus de production et de transfert de l’énergie électrique.
- Citer et évoquer les différents défauts sur le groupe de production de CPC et le réseau
Tunisien.
- Maitriser la philosophie de la protection du système électrique et les différents relais y
attribués.
- Etudier le réglage de la protection dans la centrale de CPC.
- Etudier la sélectivité dans la centrale.
- Mettre en place une application informatique assurant l’aide pour mieux localiser les
défauts dans les travées groupes CPC.
I. Introduction
Au cours de ce chapitre, nous allons tout d’abord présenter le réseau tunisien (son type et ses
constitutions).
Nous passerons par la suite à identifier les différents défauts et les protections des différents
relais y attribués sur les groupes de production et le réseau Tunisien.
Le principe d’un cycle combiné consiste à faire fonctionner en cascade les deux turbines à
gaz suivies de la turbine à vapeur. Pour ce type d’installation, la quantité de chaleur fournie
par le gaz d’échappement de la turbine a gaz, sera utilisée dans un générateur de vapeur à
récupération de chaleur, pour produire de la vapeur d’alimentation de la turbine à vapeur. Un
registre inverseur, installé entre l’échappement de chaque turbine à gaz et sa chaudière,
permet aux turbines de fonctionner soit en cycle ouvert c’est-à-dire sans turbine à vapeur, soit
en cycle combiné. Le rendement en cycle combiné est nettement supérieur à celui en cycle
ouvert.
Le réseau est destiné à transporter l’énergie en haute tension (Les tensions transportées sont :
90 KV, 150KV, 225KV).
Pour transporter de l’énergie électrique il faut une tension la plus élevée possible pour
minimiser les pertes sur les lignes.
Le réseau de transport est un réseau bouclé (voir annexe 2) qui couvre l’ensemble du territoire
tunisien.
Les avantages d’un réseau bouclé sont les suivants :
Secours de l’alimentation.
Réglage de la tension des nœuds.
Stabilité du réseau.
Facilité d’entretien des ouvrages de production et de transport sans affecter la
continuité de service.
Sur le grand Tunis et le Nord Ouest, on utilise une tension de 90KV et
225KV.
Sur les côtes et dans le sud, on utilise une tension de 150KV.
Les tensions 90 KV, 150 KV, 225 KV sont utilisées comme artères d’évacuation d’énergie
du centre de production vers les postes de transformation, ce qui est le cas, par exemple, dans
le grand Tunis où la puissance produite par la centrale de « Carthage power company » est
évacuée vers la Goulette et Grombalia 225KV et 90KV.
Les réseaux de distribution assurent la liaison entre les postes de transformation et les clients
industriels et domestiques à travers des lignes aériennes et des câbles souterrains (33KVet
11KV) et des transformateurs de distribution (33KV-11KV/380 et 33K-11KV/220V).
Le réseau distribution est dans la plupart des cas, un système radial (l’énergie est guidée dans
un seul sens).
L’énergie est transportée à travers soient :
Des lignes aériennes de section variant 296 mm2 680 mm2.
Des Câbles souterrains ou sous-marins, (utilisés pour des raisons d’environnement) dont
la section est de l’ordre 1600 mm2.
Les postes de transformation : ils sont équipés par des transformateurs qui servent à
transformer la tension THT à la tension HT ou la tension HT à la tension MT.
Les postes de distribution : ils sont équipés par des transformateurs qui servent à
transformer la tension MT à la tension BT.
Les postes conventionnels AIS (Air insulation switchgear) : l’isolement dans ces
postes est assuré par l’air ambiant, leur encombrement est plus grand que les postes dites
blindés.
Les postes blindés GIS (Gaz insulation switchgear) : constituent un assemblage de
caissons remplis de l’hexafluorure de soufre SF6.
Les jeux de barres sont constitués par des tubes en alliage d’aluminium, des conducteurs
en aluminium et des barres de cuivre.
Dans les postes blindés les jeux de barres sont isolés en gaz SF6, les connections rigides
entre les appareils doivent être réalisées en tubes de même nature que ceux constituants les
jeux de barres.
Une travée ligne réalise la liaison entre ligne et les jeux de barres, elle peut comprendre
un sectionneur de ligne, de terre, deux sélectionneurs d’aiguillages et un disjoncteur.
Un disjoncteur est destiné à établir, supporter et interrompre des courants sous sa tension
assignée (tension maximale du réseau) dans les conditions normales de service et dans les
conditions anormales spécifiées (court-circuit...).
On peut distinguer différents types de disjoncteur :
Disjoncteur à huile.
Disjoncteur a air comprimé.
Disjoncteur au SF6.
Disjoncteur à auto soufflage.
III.4.4. Sectionneurs
Ce sont des organes de sécurité utilisés pour ouvrir ou fermer un circuit lorsqu’ils ne sont
pas parcourus par un courant, et prévus pour isoler un ouvrage pour l’entretien et permettant
au personnel de travailler en sécurité. Suivant leur emplacement dans le poste on distingue :
Sectionneur de ligne existe entre ligne et disjoncteur.
Sectionneur d’aiguillage placé entre JDB et disjoncteur.
Sectionneur de mise à la terre.
Le circuit bouchon est un appareil placé au bout de la ligne, elle a comme rôle de boucher
la haute fréquence qui arrive sur la ligne HT et laisse passer la fréquence du réseau
directement à la salle HF à travers des câbles, pour l’utilisateur en télécommunication et la
télécommande centralisée.
La bobine de point neutre a pour rôle principal la création d’un neutre artificiel, comme on
peut utiliser son secondaire (380V) pour alimenter les auxiliaires du poste.
Les transformateurs de courant sont utilisés pour fournir l’information aux « relais » de
protection ou de mesure du courant (1Aou5A).
Pour cela ils doivent délivrer un courant secondaire proportionnel au courant primaire qui
les traversent, ils doivent donc être adaptés aux caractéristiques du réseau (tension, fréquence
et courant.). Ils sont définis par leur rapport de transformation, leur puissance et leur classe de
précision.
Un TC « protection » doit saturer suffisamment haut pour permettre une mesure assez
précise du courant de défaut par la protection dont le seuil de fonctionnement peut être
très élevé.
Un TC « mesure » nécessite une bonne précision dans un domaine voisin du courant
nominal.
Les défauts qui peuvent affecter l’alternateur peuvent être de deux natures :
Défauts d’origine interne, qui sont liés à la structure de l’alternateur et ses éléments
constitutifs.
Défauts d’origine externe, qui peuvent être liés au réseau de transport.
En cas de défaut interne tel que : défaut de masse du stator, court-circuit entre phases du
stator, court-circuit entre spires du stator, perte d’excitation, défaut de masse du rotor et court-
circuit entre spires du rotor, la machine doit être séparée du réseau. Les défauts doivent
éliminés le plus rapidement possible.
Le réseau de transport d’énergie électrique peut être le siège de plusieurs défauts tels que
le court-circuit, la surcharge, la surtension, et le déséquilibre qui peut être :
Défaut permanent.
Défaut semi -permanent.
Défaut fugitif.
IV.2.2. Surcharge
On dit qu’une ligne ou qu’un appareil est surchargé, lorsqu’il est traversé par un courant
supérieur à sa capacité nominale. Les surcharges se traduisent donc par des surintensités,
durables ou très brèves suivant les cas.
Les causes de surcharge :
Les courts-circuits.
Report de charge sur une ligne ou sur un appareil suite à une coupure d’une liaison en
parallèle ou l’ouverture d’une boucle.
Les conséquences de surcharge :
Echauffement local dangereux.
Effort électrodynamique important.
Echauffement dangereux pour les bobines des transformateurs.
Un déséquilibre dans une ligne ou une partie du réseau est provoqué par la manœuvre d’un
disjoncteur ou sectionneur (1 ou 2 pôles d’un disjoncteur ou sectionneur resté fermé ou
ouvert) il peut être aussi la coupure d’une phase.
Les causes de déséquilibre :
Une coupure d’une phase provoquée par un court-circuit;
Ouverture d’une bretelle sans générer de court-circuit.
Répartition déséquilibrée de la charge au niveau de la distribution.
Les conséquences de déséquilibre:
Perte de couplage des alternateurs.
Vibrations et échauffements anormaux des moteurs et des alternateurs.
Fonctionnement anormal pour les charges alimentées.
Le déséquilibre des phases en haute tension entraîne la présence d’un courant résiduel
qui circule dans les neutres des transformateurs et qui engendre leur échauffement.
Les courts-circuits biphasés (ou biphasés -terre s’il y a écoulement du courant par la
terre) deux phases seulement sont en contact.
Les courts-circuits monophasés. Ces défauts engendrent un courant important entre le
conducteur en défaut et la terre.
Les causes de court-circuit :
Une infiltration de 1’humidité dans la boite de jonction.
Un mauvais serrage des conducteurs (bretelles, dérivations).
Fausses manœuvres.
Surcharge.
Les conséquences de court-circuit :
Les conséquences de cette surintensité sont multiples :
Effets thermiques : échauffements des conducteurs, des enroulements, des câbles.
Effets électrodynamiques qui peuvent déformer ou détruire le matériel (jeu de barre
déformé, enroulements de transformateur secoués).
Dégâts provoqués par les arcs : fusion de cuivre, du plomb, soudure des tôles dans les
enroulements, incendie, destructions des isolateurs.
La carbonisation des isolants ; risques d’incendie.
Perturbation du réseau électrique.
Forte baisse ou disparition de tension.
Rupture de synchronisme.
Protection différentielle (87G) : elle est prévue pour la protection contre les défauts entre
phases ou défauts triphasés d’enroulements de stator. Cette fonction se manifeste
souvent par des courants élevés qui exigent de ce fait une élimination rapide.
Protection masse stator (64G) : elle répond en intensité et peut se configurer de façon
à couvrir jusqu’au 95% des enroulements de stator. Elle est mise à profit, d’une manière
générale, sur les générateurs à terre résistante.
Protection à maximum de courant (51VG) : elle est réalisée avec des relais
ampère-métriques réglés au delà des surcharges possibles et temporisés pour tenir
compte de la sélectivité avec les autres protections du réseau.
Protection à minimum de tension (27G). : sont prévues pour pallier respectivement, à
l’éventuel problème de manque de tension. Elles concernent le régulateur de vitesse et
le régulateur automatique de tension. Ces réglages doivent empêcher l’alternateur
d’exporter des tensions sur le réseau hors des limites.
Protection à maximum de tension (59G). : sont prévues pour pallier respectivement, à
l’éventuel problème de l’apparition d’une surtension. Elles concernent le régulateur de
vitesse et le régulateur automatique de tension. Par exemple, lors de surtensions sévères,
le réglage sévère de l’élément de surtension permettra un fonctionnement rapide.
Protection à maximum de fréquence (81O) : elle se charge de détecter les éventuelles
surcharges dues à diverses perturbations du réseau tel que la surproduction supérieur
aux besoins.
Protection à minimum de fréquence (81U) : elle vient au secours du régulateur de vitesse
Protection contre le retour de puissance (32G) : vise à détecter la défaillance du moteur
d’entrainement
IV.1.2.Protections de transformateur
Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté une centrale à cycle combiné avec leurs procédés
appliqués, ainsi le principe de transfert de l’énergie. Nous avons mis l’accent sur la
description des différents défauts et protections sur les groupes de production et le réseau
Tunisien.
I. Introduction
Avant d’aborder la simulation de la matrice de déclenchement, il est nécessaire d’étudier
le système de protection des groupes CPC.
Système direct
:
Par définition, les trois vecteurs sont égaux en module et régulièrement décalés de 2π/3les uns
par apport aux autres.
V1
Sens direct
V3 V2
Système inverse :
Par définition, les trois vecteurs sont égaux en module et régulièrement décalés de 2π/3
para- port aux autres dans le sens contraire.
V1
Sens inverse
V3 V2
Système homopolaire :
V1
V2
V3
Considérons le réseau tel qu’il est représenté par la figure (III-1), suit un défaut au point F du
coté MT.
Transformateur
Ligne HT HT / MT jeu de barre MT Ligne MT
F
Jeu de barre
HT BPN
Masse
F : point de défaut.
Si on établit les schémas équivalents du réseau vu de l’endroit du court-circuit en (F), le
Réseau peut être représenté par l’ensemble des systèmes : Direct, Inverse, Homopolaire.
Un système direct avec une F.é.m. :
̅=V
V ̅̅̅d + Z
̅̅̅d × I̅d avec Z
̅̅̅d = 𝑍
̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑑ℎ + 𝑍𝑑𝑡𝑟 + 𝑍𝑑𝑙
̅̅̅̅̅
𝒁𝒅𝒉 ̅̅̅̅̅̅
𝒁𝒅𝒕𝒓 ̅̅̅̅
𝒁𝒅𝒍 𝑰̅𝒅
𝑉̅ ̅̅̅̅̅
𝒁𝒅𝒈 𝑉̅𝑑
̅̅̅̅
𝒁𝒊𝒉 ̅̅̅̅̅
𝒁𝒊𝒕𝒓 ̅̅̅̅
𝒁𝒊𝒍 𝑰̅𝒊
̅̅̅̅̅
𝒁𝒊𝒈 𝑉̅𝑖
̅̅̅0 + ̅̅̅
0=V Z0 × I̅0 avec ̅̅̅
Z0 = ̅̅̅̅̅
𝑍𝑜𝑔 + ̅̅̅̅
𝑍𝑜𝑙
̅̅̅̅̅
𝒁𝟎𝒉 ̅̅̅̅̅̅
𝒁𝟎𝒕𝒓 ̅̅̅̅
𝒁𝟎𝒍 𝑰̅𝟎
̅̅̅̅̅
𝒁𝟎𝒈 𝑉̅𝑖
̅=V
V ̅̅̅d + Z
̅̅̅d × I̅d
0 = V̅i + Z̅i × I̅i
̅̅̅0 + ̅̅̅
0=V Z0 × I̅0
Courant de court-circuit triphasé symétrique
I1
1
I2
2
I3
3
N
V1 V2 V3
̅̅̅̅ + 𝑉2
𝑉1 ̅̅̅̅ + 𝑉3
̅̅̅̅
𝑉̅𝑜 =
3
̅̅̅̅ + 𝑎𝑉2
𝑉1 ̅̅̅̅ + 𝑎2 𝑉3
̅̅̅̅
̅̅̅
𝑉𝑑 =
3
̅̅̅̅ + 𝑎2 𝑉2
𝑉1 ̅̅̅̅ + 𝑎 𝑉3
̅̅̅̅
̅𝑖 =
𝑉
3
Il en résulte ̅̅̅
𝑉𝑑 = 0 , ̅𝑖 = 0
𝑉 , ̅̅̅
𝑉0 = 𝑉̅
En ce qui concerne les courants, il vaut mieux utiliser :
𝐼̅2 = 𝑎2 ̅̅̅
𝐼𝑑 + 𝑎 ̅̅̅
𝐼𝑖 + 𝐼̅0
̅̅̅
𝑉0 =0 (d’où 𝑉̅1 =𝑉
̅̅̅2 =𝑉
̅̅̅3 =0) et 𝐼̅𝑖 =0
̅
V
D’où 𝐼̅𝑑 = ̅̅̅̅
Zd
Avec ̅̅̅d = 𝑍
Z ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑑ℎ + 𝑍𝑑𝑡𝑟 + 𝑍𝑑𝑙
|𝑉̅ | |𝑈|
𝐼̅𝑑 = 𝐼𝑐𝑐3∅ = =
̅̅̅
|𝑍 𝑑| ̅̅̅
|√3𝑍 𝑑|
N
V1 V2 V3
Le défaut n’intéresse pas le sol,𝐼0 est nul, d’autre part, aucun courant homopolaire ne circulant
dans le réseau, la tension homopolaire𝑉̅0 mesurée en un point quelconque par exemple à
l’endroit du défaut, sera la même qu’aux bornes du générateur, c’est à dire nulle.
Le défaut est alors caractérisé par deux équations seulement exprimant que les tensions des
phases 2 et 3 sont égales et que le courant de la phase 1 est nul.
̅̅̅ ̅̅̅3 , 𝐼1 =0
𝑉2 =𝑉
̅ = 𝐼̅𝑑 + 𝐼̅𝑖 = 0
𝐼1 𝐼𝑑 = −𝐼̅𝑖
̅ =𝑉
D’autre part : 𝑉 ̅̅̅ ̅̅̅ ̅
𝑑 + 𝑍𝑑 𝐼𝑑
̅𝑖 = −𝑍
et 𝑉 ̅̅̅ ̅
𝑑 𝐼𝑑
𝑉̅ =̅̅̅̅̅
(𝑍𝑑 + ̅̅̅̅̅
𝑍𝑑 )𝐼̅𝑑
̅
V ̅
V
I̅d = ; I̅i = −
̅̅̅d + Z̅i
Z ̅̅̅d + Z̅i
Z
̅√3
V ̅̅̅̅
Un
𝐼̅2 = −𝐼̅3 = =
̅̅̅d + Z̅i Z
Z ̅̅̅d + Zi
√3𝑉̅ 𝑈̅
D’autre part si ̅̅̅
𝑍𝑑 = 𝑍̅𝑖 : 𝐼𝑐𝑐2∅ = ̅̅̅̅
= ̅̅̅̅
2×𝑍 𝑑 2×𝑍 𝑑
Avec ̅̅̅d = 𝑍
Z ̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅̅̅ ̅̅̅̅
𝑑ℎ + 𝑍𝑑𝑡𝑟 + 𝑍𝑑𝑙
N
V1 V2 V3
𝑉̅1 = 0 Donc 𝑉𝑑 + 𝑉𝑖 + 𝑉0 = 0
En ce qui concerne les courants, et comme 𝐼̅2 = 𝐼̅3 = 0 il en résulte que identiquement au
système
̅ + 𝐼2
𝐼1 ̅ + 𝐼3
̅
𝐼̅𝑜 =
3
̅ + 𝑎 𝐼2
𝐼1 ̅ + 𝑎2 𝐼3
̅
𝐼̅𝑑 =
3
̅ + 𝑎2 ̅̅̅̅
𝐼1 ̅
𝐼2 + 𝑎 𝐼3
𝐼̅𝑖 =
3
Donc ̅𝑉̅̅̅ = (𝑍
̅̅̅ ̅ ̅̅̅ ̅
𝑑 + 𝑍𝑖 + 𝑍0 )𝐼𝑑
𝑉 ̅̅̅̅̅
D’ou 𝐼̅0 = 𝐼̅𝑑 = 𝐼̅𝑖 = ̅̅̅̅ ̅ ̅̅̅̅
𝑍𝑑 +𝑍𝑖 +𝑍 𝑜
3 × 𝑉̅
𝐼𝑐𝑐1∅ =
̅̅̅̅
𝑍𝑑 + ̅̅̅̅ ̅
𝑍𝑜 + 𝑍𝑖
III. Relais de protection
Les relais utilisés pour la protection des groupes et ses auxiliaires sont de type numérique
III.2.Transformateur de courant(TC)
Les transformateurs de courant sont utilisés pour alimenter les « relais » de protection.
Le TC a un rôle important :
• Alimenter les relais de protection.
• Assurer l’isolement galvanique entre la HT et les circuits de mesure et de protection.
• Réduire le courant primaire amené a une valeur de 1A ou 5A.
III.3.Signalisations et Contacts
Signalisations :
S’il y a une perturbation, un des LED affiche un signal par un clignotement lent.
Contacts :
Ces contacts sont destinés à envoyer des ordres de déclenchement aux disjoncteurs.
Les paramètres analogiques délivrés par les réducteurs de mesure traversent les
transducteurs d’entrée principaux qui les convertissent en signaux de tension proportionnelle
aux courants de TC, traversant Un filtre (passe- bas) utilisé pour éliminer les perturbations
telles que les harmoniques hautes fréquences oscillatoires et les composantes continues
pendant le court-circuit. Ces signaux de tension sont envoyés vers un convertisseur A/N du
microprocesseur pour les transformer en signaux digitaux. Toutes les opérations sont traitées
numériquement, de la numérisation des grandeurs mesurées au déclenchement de la
protection. La programmation du relais est contenue dans une EPROM. Le microprocesseur
transcrit les tensions aux entrées analogiques et calcule les composantes fondamentales du
courant. Le microprocesseur compare en permanence le courant réel avec les valeurs de
réglage. Lorsque le relais est excité, le temps de déclenchement de la surintensité est
déterminé suivant la caractéristique de la courbe sélectionnée. Lorsque la temporisation
calculée est écoulée, un ordre de déclenchement au disjoncteur.
TRANSDUCTEUR
D’ENTREE
FILTRE
PASSE
BAS MICRO -
PROCESSEUR
CONVERTISSEUR SIGNALISATION
A/N ET
CONTACTS
Dans le cas des alternateurs d’une puissance nominale comme celui de la centrale CPC
165.5MVA, la protection différentielle de l’alternateur est une pratique courante. Cette forme
de protection de zone, autorise la détection sélective des défauts dans les enroulements sans
temporisation intentionnelle quand un courant de défaut élevé survient. La zone de protection
définie par les emplacements des transformateurs de courant, doit être configurée de manière
à englober la protection du générateur.
Le principe de la protection différentielle, consiste à détecter que le courant aura une valeur
identique en entrée et en sortie d’une zone de protection. Toute différence entre ces courants
signale la présence d’un défaut dans la zone.
P2 P1 P1 P2
S2 S1 S1 S2
P2 P1 P1 P2
S2 S1
G S1 S2
P2 P1 P1 P2
S2 S1 S1 S2
I
Protection
IS différentielle IE
Réglages :
Is1=0.05In (Is : courant de seuil ou courant de réglage)
Le seuil du courant Is1 doit être réglé à une faible valeur afin de protéger une grande partie
de l’enroulement de la machine que possible.
Is2=1.2 In (Is : courant de seuil ou courant de réglage)
Is2 seuil au-dessus duquel le deuxième réglage est appliqué à 120% du courant nominal de la
machine.
K1=0% (k1=la pente initiale)
La pente de retenue initiale k1 doit être réglée à 0% afin de détecter les défauts internes avec
une sensibilité optimale.
K2=150% (k2=la deuxième pente)
La deuxième pente de polarisation k2 sera généralement réglée sur 150% afin de conférer une
stabilité adéquate en présence de défauts
Elle consiste à raccorder les alternateurs HT à la terre via une impédance. L’impédance de
mise à la terre est choisie afin de limiter le courant de défaut à la terre. Concernant les défauts
à la terre proches du neutre de l’alternateur, la tension de commande sera faible, et par suite la
valeur du courant de défaut sera considérablement réduite. En pratique, environ 95% de
l’enroulement du stator peut être protégé. Concernant les défauts survenant sur les derniers
5% de l’enroulement, le courant de défaut à la terre est si faible qu’il est indétectable par ce
type de protection contre les défauts à la terre. Dans la plupart des applications, cette
limitation est acceptée car il est très peu probable qu’un défaut à la terre apparaîtra sur les
derniers 5%.
TC 64G
RN
0 R
d
Cercle de protection b
a
Cercle de BLONDEL
c
Le décalage caractéristique doit être réglé à une valeur égale à la moitié de la réactance
transitoire à axe direct (0,5Xd’)
Xa =0.5.Xd’. Zbs
𝑈𝑛2
𝑍𝑏 = = 1.36Ω Avec Zb : impédance primaire de base.
𝑆𝑛
D’où : Xa=0.5×0.225×72.5=8.2 Ω
Xb = Xd .Zbs=1.895×72.5=137.5 Ω
Sn 165.3×106
ImaxGen = = = 6697A
√3×Umin 0.95×15×103 ×√3
Temporisation : 4s.
Second stade :
Le choix du seuil de Réglage de tension est donné par l’équation :
(V>) = 140%. Un.
Temporisation : 0s.
En cas d’échec du délestage, les alternateurs doivent être pourvus d’une protection de secours
à minimum de fréquence.
Le Délestage : Dans un réseau électrique, le délestage consiste à stopper volontairement
l’approvisionnement d’un ou de plusieurs consommateurs pour rétablir rapidement l’équilibre
entre la production et la consommation du réseau.
Caractéristique du relais LGPG 11 :
Réglages de fréquence F1<, F2< ……………….40Hz à 65Hz par pas de 0,05Hz.
Réglages du relais de temporisation t1, t2 ………0,1s à 25s par pas de 0,1s.
Réglage :
Les réglages de fréquence (f1) et (f2) sont définis légèrement au-dessus de la fréquence
minimale en régime exceptionnel : 47.5hz.
La temporisation t2> t1 permet de déterminer si le défaut est interne ou externe à l’unité.
Premier stade (alarme)
F1=47.7 (f1 : seuil de fréquence)
Temporisation : 0.8s (t1)
Second stade (déclenchement de l’unité)
F2=47.7 (f2 : seuil de fréquence)
Temporisation : 4s (t2)
Elle assure une protection rapide contre les défauts entre phases. Elle est sensible et elle
s’utilise pour les transformateurs vitaux de forte puissance.
Protection
différentielle
Il s’agit d’une protection différentielle (voir figure III.12) qui détecte la différence des
courants résiduels mesurés sur la mise à la terre du neutre d’une part et sur la sortie triphasée
du transformateur d’autre part.
VI. Sélectivité
JDB-225KV
Relais MICOM P122 :
TC 51 I > :1.5In avec T : 2.3s.
I>> :5.4In avec T : 0.2s
Relais KCGG142 :
I>0.3In avec T :
51N 1.5s
TC
1 ALGA 6.6KV
G
TC 51
Relais LGPG 111 :
TC 51 N
I> :0.85In avec T : 0.5 s
10 LGA
Conclusion :
Dans une centrale de production comme la CPC, les protections ont pour but d'éviter la
détérioration des alternateurs ou transformateurs en cas de fonctionnement dans de mauvaises
conditions, dues à des défaillances internes, tels que défauts d'isolement ou panne de
régulation. Sur des matériels bien conçus, bien fabriqués, bien installés, bien entretenus et
bien exploités elles n'ont à fonctionner qu'exceptionnellement, et leur défaillance peut passer
inaperçue. De plus, si une protection est défaillante lors d'un incident, les dommages causés à
l'alternateur ou au transformateur peuvent avoir des conséquences financières importantes,
mais qui restent internes à la compagnie de production d'électricité: perte de production, qui
doit être compensée par des moyens de production moins économiques, et réparation de
l'appareil endommagé.
I. Introduction
Après avoir présenté les différentes protections des groupes CPC et les auxiliaires
associés, nous abordons l’étude de la matrice de déclenchement des protections en utilisant le
logiciel Flash Professionnel. 8 sous la forme d’une interface graphique.
Flash est un outil de programmation qui permet aux concepteurs et aux développeurs de
créer des présentations, des applications et d’autres types de contenu qui permettent une
interaction avec l’utilisateur. Les projets Flash peuvent inclure des animations simples, des
présentations complexes, des applications ainsi que tout élément s’y rapportant. En règle
générale, les éléments de contenu conçus avec Flash sont appelés applications.
II.1.L’application
L’application qu’on a développée selon le type « EXE », présente un ensemble de
fenêtres (formes), ces fenêtres permettent aux utilisateurs d’effectuer un certain nombre
d’opérations.
Dans ce qui suit, on va présenter chaque fenêtre en précisant les fonctions présentées par
chacune.
Fenêtre d’accueil :
Cette protection dont l’action est instantanée protège les alternateurs, les transformateurs
contre les défauts internes.
Cette protection dont l’action est temporisée protège les alternateurs contre les défauts
internes des enroulements de stator.
Cette protection dont l’action est temporisée protège les alternateurs contre les défauts
internes.
L’ordre de déclenchement issu de cette protection est simulé comme suit : (voir Figure IV.7)
Un appui sur la 40 G provoque ce qui suit :
- une alarme.
- une messagerie d’événements.
- temps de déclenchement.
Cette protection dont l’action est temporisée protège les alternateurs contre le défaut externe
dû au réseau de transport.
L’ordre de déclenchement issu de cette protection est simulé comme suit : (voir Figure IV.8)
Un appui sur la 46 G provoque ce qui suit :
- le déclenchement de disjoncteur 52G et le disjoncteur d’excitation
- une alarme.
- une messagerie d’événements.
- temps de déclenchement.
Cette protection dont l’action est temporisée protège les alternateurs contre le défaut externe.
L’ordre de déclenchement issu de cette protection est simulé comme suit : (voir Figure IV.9)
Un appui sur la 27 G provoque ce qui suit :
- le déclenchement de disjoncteur 52G et le disjoncteur d’excitation
- une alarme.
- une messagerie d’événements.
- temps de déclenchement.
Cette protection dont l’action est temporisée protège les alternateurs contre le défaut externe.
L’ordre de déclenchement issu de cette protection est simulé comme suit : (voir Figure IV.10)
Un appui sur la 81 U provoque ce qui suit :
- le déclenchement des disjoncteurs 52G, 52L, jx001et le disjoncteur d’excitation.
- une alarme.
- une messagerie d’événements.
- temps de déclenchement.
Cette protection dont l’action est temporisée protège les alternateurs contre le défaut externe.
L’ordre de déclenchement issu de cette protection est simulé comme suit : (voir Figure IV.11)
Un appui sur la 81O provoque ce qui suit :
- le déclenchement de disjoncteur 52L.
- une alarme.
- une messagerie d’événements.
- temps de déclenchement.
Cette protection dont l’action est temporisée protège les alternateurs contre le défaut externe.
L’ordre de déclenchement issu de cette protection est simulé comme suit :(voir Figure IV.12)
Un appui sur la 60 G provoque ce qui suit :
- le déclenchement de disjoncteur 52G et le disjoncteur d’excitation
- une alarme.
- une messagerie d’événements.
- temps de déclenchement.
Conclusion :
Conclusion
Pour se faire, on a orienté notre projet vers l’étude et le suivi des actions de
protection du group pour mettre en œuvre les outils les plus appropriés au contrôle des
instrument.
La finalité de tout ce travail a été mise en valeur par l’implantation d’une application
informatique d’aide à la simulation d’une matrice de déclenchements des relais de production
de groupes répondant ainsi aux besoins exprimés par l’entreprise et aux objectifs visés par ce
projet.
Toutefois, ce projet pourra prendre les avantages suivants : avoir un rôle didactique
pour former et familiariser les nouveaux techniciens au système de protection et avoir une
connaissance approfondie sur différent protection (information dispensables sur écran).
Bibliographie
[1] http : // WWW.CPC.tn.
[4] Cours Mr. Ben Ghanem Belgacem, calcul de courant de court circuit, 1990-1991
[5] Michel Lami, Protection et surveillance des réseaux de transport d’énergie électrique,
1994.
ANNEXES