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La défaite psychologique et le nouveau Moyen-Orient

Par Cheikh Mohamed Sa’id Raslan


Traduit par Sofiane Abou ‘Abderrahman
Glossaire
Subhanahu : gloire à Lui
Tabaraka : béni soit-Il
Ta’ala : élevé soit-Il
‘Azza wa jell : Puissant et Majestueux
Jella wa ‘ala : Puissant et Élevé
Salla Allah ‘alaihi wa sallam : qu’Allah prie sur lui et le salue
‘Alayhi al-salam : paix soit sur lui
‘Alayhim al-salam : paix soit sur eux
Radi Allah ‘anhu : qu’Allah soit satisfait de lui
Radi Allah ‘anha : qu’Allah soit satisfait d’elle
Radi Allah ‘anhum et Radi Allah ‘anhuma : qu’Allah soit satisfait d’eux
Rahimaho Allah : qu’Allah lui fasse miséricorde
La défaite psychologique
Premier discours
La louange est à Allah, nous le louons, demandons Son aide et Son pardon. Nous nous réfugions
auprès d’Allah du mal de nos êtres et de nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, personne ne
peut l’égarer et celui qu’Il égare, personne ne peut le guider. J’atteste qu’il n’y a pas de divinité sauf
Allah, seul et sans associé, et que Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam- est son Adorateur et son
Messager.
{Ô vous qui avez cru, craignez Allah comme Il mérite d’être craint et ne mourrez que en étant
musulmans.} [Âl-‘Imran, 102]
{Ô vous qui avez cru, craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être, en a créé son épouse et
a répandu de nombreux hommes et femmes à partir d’eux deux. Craignez Allah, par qui vous vous
demandez ainsi que les liens de parenté. Allah est certes Omniscient, Surveillant. } [An-Nissa, 1]
{Ô vous qui avez cru, craignez Allah et dites une parole juste. Il corrigera vos actions, pardonnera
vos péchés et celui qui obéit à Allah et à son Prophète a réussi d’une immense réussite.} [Al-Ahzab,
70-71]
Ensuite, la plus véridique des paroles est le Livre d’Allah et la meilleure guidée est la Guidée de
Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Les pires des choses sont les nouveautés, toute nouveauté
est une innovation, toute innovation est un égarement et tout égarement est en enfer.
Ensuite, il a été décrété pour la société musulmane, dès le premier instant de sa naissance, qu’elle
soit confrontée aux plus grands défis et qu’elle soit parcourue par les plus importantes difficultés. En
effet, la mécréance a seulement son visage laid. Elle peut peut-être l’embellir, mais elle ne peut le
changer.
Depuis le premier instant, l’animosité est présente et le feu de la guerre est allumé. Les deux
cheikhs[1] ont rapporté dans leurs Authentiques, d’après ‘Aicha, qu’au début de la révélation au
Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-, lorsque le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa
sallam- retourna chez Khadija, elle l’emmena chez son cousin Waraqa bn Nawfal -radi Allah ‘anhu-.
Il s’était convertit au christianisme avant l’Islam. Il lisait et écrivait en hébreu. Lorsque le Messager -
salla Allah ‘alaihi wa sallam- arriva chez lui et lui informa ce qui lui avait été révélé, Waraqa dit :
« C’est la révélation révélée par Allah -jalla wa ‘ala- à Moussa. Si seulement j’étais jeune, j’aurais
aimé être vivant lorsque ton peuple t’expulsera. » Le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam- dit, étonné : « Ils m’expulseront ? » Waraqa dit : « Nul n’a apporté à son peuple ce que tu as
apporté sans qu’il soit pris comme ennemi[2]. »
Cette guerre est attisée entre l’Islam et la mécréance, la certitude et le doute, la foi et le polythéisme.
C’est une guerre permanente, depuis la venue de Noé, jusqu’à ce qu’Allah hérite de la terre et de ce
qu’elle contient.
Médite la parole de Waraqa -radi Allah ‘anhu-. Ibn Hajar l’a cité parmi les Sahabas dans Al-Isaba. Il
a dit : « Al-Tabari, Al-Baghawi, Ibn Qani’, Ibn Al-Sakan et d’autres l’ont cité parmi les Sahabas. » Il
mourut peu de temps après et la révélation s’arrêta, mais il avait foi au Messager d’Allah -salla
Allah ‘alaihi wa sallam-.
Médite sa parole : « Nul n’a apporté à son peuple ce que tu as apporté sans qu’il soit pris comme
ennemi. »
Personne n’est venu avec la vérité sans être combattu par les gens du faux. Personne n’a appelé à la
foi sans être combattu par les gens de la mécréance. Personne n’a clamé l’Islam sans que les gens du
polythéisme ne se mettent contre lui. Personne n’a été ferme sur la certitude sans que les gens du
doute ne le combattent. C’est la règle d’Allah -Seigneur des mondes- pour les Envoyés. Elle n’a pas
changée pour les suiveurs des Envoyés et ne changera pas jusqu’au Jour de la rétribution.
Lorsque le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- annonça l’appel à Allah, la prédication était
dévoilée, sans ambigüités ni obscurité. L’affaire était claire pour ses suiveurs, brillante dans leurs
âmes et leurs cœurs. C’était également clair et brillant dans les esprits de ses ennemis, ceux qui ont
refusés la prédication, combattu le prédicateur et se sont alliés avec le maudit satan.
Lorsque la nuisance augmenta à la Mecque envers le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- et ses
compagnons, il les autorisa à émigrer en Éthiopie. Auparavant, ils montaient dans les collines
inhabitées. Maintenant, ils doivent traverser le cœur des mers. Ils étaient habitués au sable, pas à
l’eau, mais devaient fuir avec leur religion du polythéisme dont la Mecque débordait. Ils fuirent avec
leur Islam en Éthiopie. Qoreych les suivit, ne les laissant pas en sureté dans leur refuge, habiter dans
leurs demeures, installés chez quelqu’un qui leur a donné la sécurité. Là-bas, aucun d’entre eux ne fut
traité injustement. Ils s’occupèrent de leur religion, à laquelle Allah - Seigneur des mondes- les
guida, de la meilleure des façons, chez lui[3], sur sa terre.
Dans le récit d’Oum Salama -radi Allah ‘anha- : « Qoreych envoya ‘Amr (bn Al-‘As) -qui ne s’était
pas encore convertit- et ‘Abdallah bn Abi Rabi’a. »
Dans le récit d’Abou Moussa Al-Ach’ari -radi Allah ‘anhu- : « Qoreych envoya ‘Amr et ‘Omara bn
Al-Walid. »
En tout cas, deux émissaires envoyés par Qoreych partirent, portant des cadeaux pour le Négus et ses
patriarches. Ils arrivèrent d’abord chez les patriarches et leurs donnèrent les cadeaux en diffamant les
compagnons de Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Ils dirent : « De stupides enfants sont
sortis de leur religion normale. Ils ont rabaissé les intelligences de leur peuple et insulté leurs
divinités. Ils sont sortis de la religion de Qoreych, celle de leurs pères et de leurs ancêtres. Ils ont été
abrités par leurs habitations et portés par la terre jusqu’à ce qu’ils arrivent au Négus, chez vous,
alors parlez d’eux au Négus pour qu’il les renvoie à leur peuple et qu’ils décident de leur sort. »
L’affaire fut exposée au Négus. Il reçu les cadeaux qu’il aime et les patriarches lui dirent de les
renvoyer à leur peuple, qui les méritent plus. Il dit : « Cela n’aura pas lieu avant que je les entende
parler. » Pour établir la justice et les balances de la vérité, afin qu’il n’y ait pas d’injustice sur sa
terre et dans son voisinage envers quelqu’un abrité par l’ombre de son pays. Lorsque Ja’far bn Abi
Taleb -radi Allah ‘anhu- et les compagnons du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-
apprirent cela, ils furent durement touchés.
Ils dirent : « Si nous sommes exposés demain, que diront nous ? »
Ja’far dit : « Par Allah, nous diront ce que le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- nous
a transmis et nous ne cacherons rien de cela. »
Le Négus était chrétien et ses patriarches étaient parmi les leaders de son culte et des gens de sa
religion. Comment les compagnons du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- pourraient-
ils lui dire ce qu’ils détestent alors qu’ils étaient en son pouvoir ?
Ils dirent : « Non, par Allah, nous lui dirons fidèlement ce par quoi le Messager d’Allah -salla Allah
‘alaihi wa sallam- a été envoyé. »
Lorsqu’ils furent apportés devant lui, il leur demanda par quoi fut envoyé l’homme qui leur fut
envoyé.
Ja’far parla et leur informa ce par quoi le Messager -salla Allah ‘alaihi wa sallam- fut vraiment
envoyé. Il leur informa quelle était la situation des arabes et de Qoreych, qu’ils mangeaient la bête
morte, s’adonnaient au vin, égorgeaient pour les statues, adoraient les idoles, ne respectaient pas de
sacralité, transgressaient, volaient, pillaient, se combattaient pour les raisons les plus minimes,
rompaient les liens de parenté et agressaient les faibles et les orphelins. Puis le Messager d’Allah -
salla Allah ‘alaihi wa sallam- vint et leur ordonna de manger les bonnes choses, d’éviter les interdits
et de s’éloigner de la mère des maux[4]. Il leur ordonna de respecter les liens de parenté, de pratiquer
la douceur pour les orphelins, la bonté, la générosité, l’aumône et la bienveillance. Il lui énuméra les
bienfaits de l’Islam.
Le Négus dit : « Avez-vous quelque chose que votre prophète a apporté ? »
Ja’far dit : « Oui. »
Le Négus dit : « Montre le moi. »
Il lui récita alors seulement le début de la sourate Mariam.
Le Négus en pleura jusqu’à mouiller sa barbe et les patriarches pleurèrent jusqu’à ce que leurs
larmes soient versées sur leurs feuillets.
Puis le Négus dit : « Par Allah, c’est cela qu’a apporté Moïse. Cela sort de la même lampe. »
C’est la Révélation d’Allah, la Parole d’Allah et Sa Déclaration finale à Sa création sur Sa terre,
pour que les affaires de la vie se rectifient, que l’iniquité et l’injustice envers les gens disparaissent,
pour que la personne soit en sécurité vis-à-vis de sa religion, son honneur, ses biens, sa maison et sa
terre. Le Négus les renvoya donc, honorés.
Lorsque ‘Amr parti avec son compagnon, il dit : « Je viendrais demain avec ce qui va vous anéantir
et arracher vos récoltes. »
Oum Salama -radi Allah ‘anha- a dit : « ‘Abdallah bn Abi Rabi’a lui dit -et il était le plus pieux des
deux- : « Ils ont avec nous des liens de parentés. » C’est-à-dire : « Laisse les, ça ne te concerne pas,
nous avons fait ce que nous devions. » Il dit : « Par Allah, je le ferais. »
Le lendemain matin, auprès du Négus, il dit : « Ô roi, ils disent sur Mariam une énorme parole. » Il
les appela et ils se concertèrent entre eux avant d’apparaitre devant lui. Que lui diront-ils ?
Ils dirent : « Par Allah, nous ne dirons que ce qui nous est parvenu du Messager d’Allah -salla Allah
‘alaihi wa sallam- et nous ne cacherons rien du message. »
Lorsqu’ils arrivèrent devant lui, il leur dit : « Que dites vous sur ‘Issa Ibn Mariam ? »
Ja’far dit en leur nom : « Il est l’Adorateur d’Allah, son Messager, sa Parole qu’il a envoyé à Mariam
et un esprit venant de Lui. »
Les patriarches se mirent à crier. Il dit : « Par Allah, même si vous criez ! »
Puis il leur donna la sécurité sur sa terre, qui était devenu leur pays, et dans sa maison, qui était
devenue leur maison.
Nous retenons de cela un point important : il ne convient pas que les fils de la prédication soient
défaits psychologiquement, car les mécréants s’efforcent de défaire les musulmans
psychologiquement.
Lorsque les gens de prédication vont se justifier et repousser les accusations, la prédication perd sa
force. Les ennemis de l’Islam n’ont cessé de tisser des conspirations et de composer des accusations
contre la prédication islamique depuis que le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- est
venu.
Parmi ce qui a le plus touché un point sensible, assourdissant la prédication, il y a le fait que les
prédicateurs s’occupent à répondre aux accusations et à justifier les règles, car cela entraine
l’emprisonnement de la prédication dans la cage de l’accusation. Alors, les gens de la prédication
sont touchés par l’humiliation, la soumission et la trêve. Il se peut que la haine, la colère et la
tristesse les poussent à une ardeur précipitée, sur laquelle la prédication sera jugée par la suite. Ceci
et cela nuit à la prédication du Maitre des Envoyés -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Il ne doit pas y
avoir de concession dans la déclaration et la transmission.
Il incombe aux gens de l’appel à la religion islamique qu’ils ne concèdent ni la déclaration, ni la
transmission, car c’est le plus grand rôle de la prédication et des prédicateurs. Nous transmettons aux
gens la religion d’Allah, nous exposons aux gens la voie des Envoyés et nous ne concédons ni la
transmission, ni la déclaration. Si nous la cachons ou faisons une trêve, nous aurions alors changé la
religion d’Allah et le vêtement du glorieux Islam serait devenu déchiré et rapiécé. La religion du
Seigneur des Envoyés -salla Allah ‘alaihi wa sallam- n’est pas ainsi.
Revenons aux paroles de Ja’far et à celles des compagnons du Messager d’Allah qui étaient avec lui
chez le Négus, dans une situation tendue, où ils étaient menacés de mort. Dans le meilleur des cas, ils
seraient rendus à Qoreych et passeraient sous l’emprise des polythéistes de la Mecque, où ils
subiraient le pire châtiment.
Si on médite cette situation en apparence, sans regarder à l’intérieur de la réalité de la prédication,
l’avis évident appelle à la trêve et à la paix, jusqu’à ce que ces gens sortent avec leur religion de
cette terre où ils sont étrangers, ne parlent pas leur langue et n’ont ni leurs coutumes ni leur religion.
C’est une terre où ils sont étrangers. Ils y sont faibles et recherchés. Qoreych les poursuit et ne se
satisfait pas la fuite, la torture et l’oppression. Ils sont arrivés là où ils étaient établis en sécurités
pour les emmener à l’extérieur et les maltraiter.
L’évaluation de cette situation selon les règles de la politique et de la diplomatie est qu’une trêve doit
être conclue avec le Négus par une parole douce ; de cacher et de couvrir une chose apportée par le
Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Si quelqu’un dit : « Non, nous lui répondons en disant sur Mariam et son fils ce que nous refusons,
rejetons et croyons le contraire, car nous sommes sous son emprise, nous n’avons pas de puissance,
ni de force, ni de pouvoir, ni de ruse, jusqu’à ce que nous fuyons, puis nous verrons la religion de
notre Seigneur. »
Cela est loin ! Ce n’est pas ainsi que le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- leur a
enseigné. Ils ont plutôt clamé le discours et apporté le message, comme ils l’ont appris du Messager
d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Le prédicateur à Allah ne pratique pas un emploi mais il porte un message. La prédication à Allah est
un message, ce n’est pas un emploi. Le message se mélange au sang et coule dans les veines. Ce
message est une idée permanente, une croyance ferme dans la raison et le cœur.
Quant à l’emploi, c’est du temps passé en échange d’un salaire et la personne ne se soucie pas de ce
qui a eu lieu, ni de ce qui est arrivé et produit. C’est un travail qu’on fait et salut.
Quant au message, c’est la vie. Quant au message, c’est la réalité de l’existence. Les Prophètes et les
Envoyés ont été envoyé avec le message et la réalité de la transmission : {Adorez Allah, vous n’avez
pas de divinité à part Lui} [Al-A’raf, 59]. C’est faire adorer le Créateur par la création. C’est le
métier des Envoyés et en même temps leur message.
La vie vaut peu par rapport à ça, car c’est un message, pas un emploi.
Que vaut la vie si la personne fait des concessions dans la religion d’Allah ?
Que vaut la vie si la personne change la religion d’Allah ?
Quelle est la valeur de la vie si la personne trahit le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam- ?
Ils ont clamé la vérité : « Non, par Allah, nous ne dirons que ce qu’à apporté le Messager d’Allah,
peu importe ce qui se passera. »
Il dit : « Que dites vous sur le fils de Mariam ? »
Ils dirent : « Il est l’Adorateur d’Allah, la Parole d’Allah qu’Il envoya à Mariam et un Esprit de Lui.
Il est le Messager d’Allah, une créature d’Allah, pas un dieu, ni un demi-dieu. Il n’est pas le fils
d’Allah, il n’est qu’un pieux envoyé et un adorateur d’Allah. »
La parole de vérité touche le cœur et la parole de sincérité s’enracine dans ses profondeurs.
La parole de vérité fut clamée avec sincérité et vérité dans le cœur de l’homme. Il se mit à prononcer
l’unicité d’Allah et à réfuter les patriarches faussant la religion d’Allah. Lorsqu’ils crièrent, il dit :
« Même si vous criez, Ibn Mariam n’a rien rajouté de cela. » Il prit un bâton de la terre et le mis
devant eux.
L’Adorateur d’Allah, Son Messager, sa Parole qu’Il a envoyée a Mariam et un Esprit de Lui. Il faut
que le message soit complet et la déclaration parfaite. Sinon, c’est une trahison de la religion d’Allah
et une métamorphose par rapiéçage de l’Islam grandiose selon les minables et méprisables idées des
terriens. C’est le pire des crimes dans cette vie d’ici-bas, car la métamorphose de la grandiose
religion est une déformation de ce qu’Allah -Seigneur des mondes- a révélé et un effacement de la
réalité de la religion.
Cela ne se passera jamais. La religion d’Allah a le dessus, la religion d’Allah domine, la religion
d’Allah est préservée. Rien ni personne ne lui nuira jamais.
La défaite psychologique est les actions des mécréants visant l’écrasement des musulmans
psychologiquement, en répandant les mensonges, les propagandes et les rumeurs tendancieuses dans
les rangs des musulmans, pour déchirer leurs liens, affaiblir les tenants de leur union, afin qu’ils
soient déchirés et divisés, pour qu’ils se combattent entre eux. Alors, leur pouvoir disparaitra, leur
force s’éteindra, leur puissance s’en ira, car ils se sont divisés et ont échoués. Allah a fait partir leur
puissance, Il a éparpillé leur énergie et cela a diminué leur valeur. Alors, les mécréants criminels les
dominent.
La mort de l’un d’entre eux est comme la mort d’un chien, comme a dit ‘Omar bn Al-Khattab -radi
Allah ‘anhu-, après que l’affaire soit conclue entre le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam- et Qoreych, lors du pacte de Hudeybiya, qu’il soit signé et terminé. Abou Jandal -radi Allah
‘anhu- arriva dans ses chaines. Son père était avec le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam-. Il était le représentant de Qoreych. Abou Jandal dit : « Ô musulmans, ne me renvoyez pas
aux mécréants, sinon ils vont m’éprouver dans ma religion. » Les musulmans étaient stupéfaits et
troublés, car l’affaire avait été tranchée et le pacte signé. Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam-
s’orienta vers la paix et dit à son père : « Laisse le moi. » Il dit : « C’est la première affaire entre toi
et moi ô Mohamed. »
C’est le premier test des clauses de ce traité.
Il y avait dans le traité que le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- devait renvoyer aux
mécréants les musulmans qui lui parvenait et les mécréants qui venaient de chez le Messager d’Allah
-salla Allah ‘alaihi wa sallam- n’étaient pas obligatoirement renvoyés au Messager d’Allah -salla
Allah ‘alaihi wa sallam-.
Les conditions de la trêve étaient injustes en apparence. Il dit donc : « Donne le moi. »
Le père dit : « C’est la première affaire entre toi et moi. »
Le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- dit alors à Abou Jandal : « Allah t’accordera
une issue et une sortie. »
‘Omar se dirigea vers lui, levant son épée de son fourreau, la rapprochant d’Abou Jandal, disant :
« Ils ne sont que des polythéistes et la mort de l’un d’entre eux ne vaut pas plus que la mort d’un
chien. » Il voulait qu’Abou Jandal sorte son épée pour tuer son père. ‘Omar dit : « Mais l’homme
garda la vie de son père. »
Les mécréants criminels veulent affaiblir les rangs des musulmans et les défaire psychologiquement.
Alors, la méthode de prédication changera. Il y aura des concessions sur certains fondements, jusqu’à
que certains concèdent peut-être tous les fondements. Dès lors, ils se mettront à se justifier et à
répondre aux accusations et aux diffamations de ces gens. Ils resteront prisonniers du box des accusés
et n’exposeront pas la réalité de la religion. Ce n’est que la situation du défenseur, pas la situation de
celui qui expose la religion du Seigneur des mondes à Sa création, sur Sa terre.
Toute l’humanité a besoin de la prédication islamique, un besoin nécessaire, urgent et impérieux.
L’humanité ne connait peut être pas son besoin envers cela, mais ce n’est pas grave, car il se peut que
le malade ne sache pas qu’il est malade. Si on lui dit qu’il est malade et a besoin d’être présenté à un
docteur, il se peut qu’il se vante d’une prétendue force et d’une santé perdue. Il se peut qu’il prétende
qu’il n’a pas besoin de remèdes, ni de médicament, mais la réalité reste ferme : il est malade et a
besoin de remèdes et de médicaments.
De même, l’humanité prétend aujourd’hui ne pas avoir besoin de remèdes et de médicaments, mais
elle en a énormément besoin.
Le remède et le médicament est le Livre d’Allah et la Sounna du Messager d’Allah -salla Allah
‘alaihi wa sallam-, comme elle a été apporté par le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-
, sans ajout, ni diminution. Nous croyons en Allah et au Livre Allah selon le sens voulu par Allah.
Nous croyons au Messager d’Allah et ce qui a été rapporté de lui selon le sens voulu par le Messager
d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
La prédication est touchée à un point sensible lorsque les prédicateurs se transforment en
justificateurs et en défenseurs et que les accusations les atteignent comme des flèches. Dès qu’ils en
ont finit avec une ambigüité, une autre arrive. Il se peut qu’une ambiguïté apparaisse dans leur
réplique a une ambiguïté, alors où est l’explication de la religion de notre Seigneur et la transmission
de l’ordre de notre Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- aux mondes ?
Où est la réalité de la prédication basée sur l’unicité du Seigneur des adorateurs ? C’est ce que les
Envoyés ont exposé en premier à leurs peuples : {Adorez Allah, vous n’avez pas de divinité à part
Lui.} [Al-A’raf, 59]
Redeviens un adorateur d’Allah comme Il t’a créé la première fois. Tu n’es ni originaire ni seigneur
de ce monde. Tu es un adorateur, dominé, asservi et soumis. Tu n’as ni pouvoir ni ruse pour toi-
même. En réalité, tu ne peux rien faire, alors redeviens un adorateur, comme Allah t’a créé, obéissant
Allah, unifiant Allah et suivant la guidée du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Nous retirons l’orgueil de nos cœurs en retirant le polythéisme, car le polythéisme entraine l’orgueil,
et cet orgueil y annihile la foi.
« Celui qui a un grain d’orgueil ne rentre pas au paradis. »
Nous faisons revenir les gens à la réalité de l’adoration, pour qu’ils soient comme Allah -Seigneur
des mondes- les a créés religieusement, pas universellement. Ceci est leur création universelle, quant
à leur création religieuse, Allah les a créés pour Son adoration, prosternés, inclinés, obéissants,
repentants, monothéistes, suppliants et sunnites.
La réalité de la prédication est d’exposer l’Islam au monde entier, avec honneur et fierté, car Allah
nous a honoré d’y appartenir, et des gens se sont égarés de sa réalité.
Nous allons maintenant vers la réalité de la religion islamique, par l’unicité du Seigneur Omniscient
et le suivi du Noble Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Nous ne rapiéçons pas notre religion,
ni n’importons pour elle ce dont elle se passe et ce en quoi nous mécroyons.
Tout ce qui est introduit dans la religion d’Allah est rejeté et celui qui y invente ce qui n’en fait pas
parti est refusé. C’est-à-dire qu’il est rejeté et sans valeur. Il est même écrasé sous les pieds.
Aujourd’hui, les gens sont défaits dans leur prédication à Allah. Cette défaite les fait parler par la
langue des ennemis de la religion. Ils disent : « Il y a une démocratie dans l’Islam, nous devons
chercher ses règles pour l’appliquer à la société musulmane. » Comme cela est étonnant ! Habille-t-
on la société musulmane d’un habit de mécréance sans critique et sans opposition ? Ceci est
étonnant !
La démocratie est de gouverner le peuple par le peuple. La souveraineté y appartient au peuple.
Elle est basée sur une théorie du contrat social établie il y a longtemps puis activée en Europe. Ses
philosophes sont Hobbes, Locke et Rousseau. Ils ont inventé ce qu’on appelle le contrat social.
Son contenu et son tracé est mécréance sur mécréance car elle est basée sur ce fondement : quelque
part, les hommes ont établi un contrat entre eux pour choisir les contrats et les lois qui les gouvernent.
Ce sont eux qui les légifèrent. Ils peuvent les annuler par la suite. Ils légifèrent donc pour eux-mêmes.
Cela est avant tout basé sur leur croyance que l’homme était sur terre sans révélation. Il n’y a pas de
révélation qui descend du ciel, ni de message parmi eux. L’humanité est comme tout les animaux et
les créatures, au début de l’histoire humaine, sans organisation, ni loi. Puis dans leurs expériences de
vie, ils contractent un contrat social pour légiférer pour eux-mêmes.
Cette théorie est donc basée sur la coupure du lien entre le ciel et la terre : mécréance et athéisme.
Cela peut-il être détaillé dans l’Islam ? L’Islam peut-il vêtir un habit de mécréance ?
Que cela soit éloigné !
Au début, au milieu et à la fin de sa prédication, l’Islam combat le polythéisme, combat la mécréance
et établit le monothéisme. C’est la religion du monothéisme que les Envoyés ont tous apportés. Leur
dernier, Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a ouvert son appel à Allah par l’appel à l’unicité
d’Allah. Il circule parmi eux dans leurs marchés, leurs rassemblements et leurs réunions. Il dit :
« Dites : « La ilaha illa Allah » vous réussirez. »
Puis son passage continua, appelant à Lui, combattant et luttant pour Lui. Il fut oppressé et assiégé
pendant trois ans dans le défilé [d’Abou Taleb], affamé. Ni on ne lui vendait, ni on ne lui n’achetait.
On ne mariait pas les musulmans, ni eux ne se mariaient aux polythéistes.
Ils furent assiégés et oppressés dans le défilé pendant trois ans. Certains parmi eux sont morts martyrs
et rencontrèrent leur Seigneur, loués.
Parmi eux certains furent parfois châtiés par le feu, comme cela fut fait à Khabbab -radi Allah ‘anhu-,
lorsque la braise brûlante fut mise sur son dos et éteinte seulement par la graisse et le pus coulant du
dos de Khabbab.
Les dos furent mis sur les sables brûlants de la chaleur de l’été, et celui dont la peau est chauffée
ainsi ne disait pas plus que « Unique, unique. Unique, unique. »
Le bâton chauffé dans le feu fut passé sur les yeux de Zinayra -radi Allah ‘anha- jusqu’à la rendre
aveugle.
Ils étaient châtiés, chassés, assassinés, et le monothéisme était établi, la trêve finie et la prédication
avançant, jusqu’à ce que les mécréants le sachent eux même, jusqu’à qu’Abou Sofiane dit à Héraclès
alors qu’il l’avait interrogé sur le message de Mohamed et qu’Abou Sofiane était toujours
polythéiste, il dit : « Il nous ordonne d’adorer Allah seul, de ne rien Lui associer et de délaisser ce
que nos pères adoraient. »
{Adorez Allah, vous n’avez pas de divinité à part Lui.} [Al-A’raf, 59] Délaissez ce que vos pères
disent, ce que vos savants disent et ce que vos adorateurs disent, car ils vous égarent de la réalité de
la religion. L’affaire était claire dès le premier jour.
Le Messager -salla Allah ‘alaihi wa sallam- enseignait le monothéisme pendant la paix et il
enseignait le monothéisme pendant la guerre, comme dans le hadith d’Abou Waqid Al-Laythi -radi
Allah ‘anhu-, lorsqu’ils passèrent -alors qu’ils venaient de se convertir- devant un immense arbre,
sur leur route vers Houneyn. Ils dirent : « Ô Messager d’Allah, met nous un dhat anwat[5] comme ils
ont un dhat anwat. » Il dit : « Allah akbar, vous avez dit comme les enfants d’Israël ont dit à Moïse :
{Met nous une divinité comme ils ont une divinité.} [Al-A’raf, 138]
Il enseigne le monothéisme pendant la paix et pendant la guerre, montant et marchant, debout, assis et
sur le côté. Même sur son lit de mort -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Il mit un mouchoir sur son
visage et à chaque fois qu’il l’enlevait il disait : « Qu’Allah maudisse les juifs et les chrétiens, ils ont
pris les tombes de leurs prophètes comme mosquées, » mettant en garde contre ce qu’ils ont fait.
Jusqu’aux derniers moments de sa vie, le Messager -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a appelé à la
réalité de la religion.
Il enseignait aux gens la réalité de la religion du Seigneur des mondes, l’unicité d’Allah Seul et le fait
de ne pas Lui associer.
Si nous n’exposons pas l’Islam de façon authentique, comment les gens le connaîtront ?
Si nous n’exposons pas aux gens la religion d’Allah, quand allons-nous exposer aux gens la religion?
Si nous ne portons pas le dépôt d’Allah pour l’apporter à la création d’Allah sur la terre d’Allah, qui
va l’apporter ?
Si nous trahisons le dépôt d’Allah, qui va être fiable après nous ?
Ils veulent aujourd’hui habiller l’Islam du vêtement du polythéisme en l’habillant de ces théories, qui
sont mécréantes dans le contenu et la forme. Ils veulent que ce qui est basé sur le faux et la mécréance
soit utilisé dans les pays de l’Islam et pratiqué sur ses gens !
Que cela soit éloigné ! Cela n’aura pas lieu jusqu’à ce que tu rassemble l’eau et le feu dans ta main.
Que cela soit éloigné ! Ils ne se rassemblent jamais. L’Islam est la religion d’Allah et sa réalité. Il
convient d’être prêché comme ce qui a été rapporté du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam-.
Nous demandons à Allah - Seigneur des mondes- qu’Il nous fasse comprendre la réalité de la religion
et qu’Il nous établisse sur l’Islam grandiose apporté par le Noble Prophète -salla Allah ‘alaihi wa
sallam- tant que nous vivons, qu’Il prenne nos âmes sur cela et nous rassemble dans le groupe de
ceux qui nous l’a fait parvenir, Il est capable de toute chose.
Qu’Allah prie et salue notre prophète Mohamed, sa Famille et ses Compagnons.
Deuxième discours
La louange est pour Allah, Seigneur des mondes. J’atteste qu’il n’y a pas de divinités à part Allah,
seul et sans associé, Il se charge des pieux. J’atteste que Mohamed est son Adorateur et son
Messager. Qu’Allah prie et salue sur lui et sa Famille, d’une prière et d’un salut permanents et
interdépendants jusqu’au Jour de la rétribution.
Ensuite : il n’y a pas de concession en toutes situations envers la réalité de la religion. Il n’y a pas de
concession en toutes situations envers la réalité de l’unicité -l’unicité du Seigneur des mondes- et la
réalité du suivi -le suivi du Maitre des Messagers -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a transmis le message clair et a apporté le dépôt comme
le Seigneur des mondes le lui a apporté.
Ses suiveurs sur la voie de la prophétie doivent continuer à marcher sur cette voie, pour ne pas trahir
le dépôt et de ne pas s’engager dans la métamorphose de la réalité de la religion.
Le contrat social décrète qu’il n’y a pas de Seigneur adoré au ciel, de Révélation révélée, de
Messager envoyé et de Prophète informé, car il n’y a pas de divinité adorée au ciel, selon leurs
prétentions. L’humanité s’occupe d’elle-même, légifère pour elle-même et se connait mieux elle-
même qu’une prétendue divinité, selon leurs prétentions.
La réalité du contrat social est ce sur quoi est basée la religion de la démocratie, car la démocratie
signifie que la souveraineté appartient au peuple et que la souveraineté est populaire. Elle est ce que
le peuple veut, pas ce qu’Allah veut, ce que le peuple veut, pas ce que le Messager d’Allah -salla
Allah ‘alaihi wa sallam- veut. Si ce n’est pas à l’unanimité, la majorité suffit. Si la majorité est
égarée, veut la permissivité et l’anormalité, il en est ainsi. Ce qu’Allah veut et ce que le Messager
d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a apporté n’a pas lieu.
Le Maitre est Allah, le Législateur est Allah, il n’y a pas de législateur à par Allah. Il n’y a pas de
transgression sur ce qui est exclusivement à Allah, car c’est se retirer de la corde de l’Islam.
La démocratie est basée sur cette réalité. Puis, la souveraineté populaire émane de cela : pas de
souveraineté au dessus de la souveraineté du peuple. Cela est écrit dans toutes les constitutions,
mêmes dans les pays islamiques et arabes.
Le troisième article de la constitution égyptienne dit que la souveraineté appartient au peuple et que
le peuple est la source des pouvoirs. De même pour la constitution syrienne, jordanienne et
koweïtienne. La règle démocratique de la souveraineté du peuple est écrite dans toutes les
constitutions de la région, de l’ouest à l’est et du nord au sud.
Où est la souveraineté d’Allah ?
Où est la souveraineté de la Législation d’Allah ?
Le pouvoir législatif est basé sur cela : ils légifèrent pour eux-mêmes selon le contrat social et le
principe de souveraineté. Puis vient le pouvoir exécutif et le pouvoir judiciaire, tranchant dans les
litiges entre les deux pouvoirs et au sein de chaque pouvoir.
Le pouvoir législatif dans les régimes démocratiques est le pouvoir suprême, ayant une souveraineté
absolu, connu sous le nom de souveraineté de la loi.
Où est donc la souveraineté du Livre d’Allah ?
Où est la souveraineté de la Sounna du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- ?
Où est la souveraineté de la religion d’Allah, Seigneur des mondes ?
Si un groupe dit n’importe où sur terre, selon le contrat social, que l’on ne coupe pas la main du
voleur car c’est de la barbarie et qu’on ne lapide pas le fornicateur car c’est de la barbarie et un
retour aux âges primitifs, alors on met le Livre d’Allah de coté et on détourne la Sounna de Son
Messager -salla Allah ‘alaihi wa sallam- à cause de la volonté du peuple.
Quel peuple ?
Le peuple est un esclave d’Allah, dominé, asservi et soumis. La religion leur est venue pour les
gouverner, juger entre eux et décider par elle, pas pour qu’ils la jugent. Ceci est se retirer de la corde
de ce qu’a apporté le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Des gens de notre peuple, parlant notre langue et appelant à notre religion sont devenus des gens
appelant à habiller la société musulmane de l’habit de la mécréance, du polythéisme et de la
transgression.
Cette force occidentale, qui combat, s’oppose et rejette l’Islam, ne veut pas l’application de la
démocratie pour le bien de ces sociétés islamiques. Ce n’est qu’une ruse pour changer la religion,
effacer la Législation et détruire la grandiose religion islamique. L’objectif intéressé est de voler les
richesses, car ils n’appliquent pas les principes d’égalité, de justice et d’égalité, qui ont été montés
comme slogans pour les peuples opprimés.
En effet, en général, sur la terre d’Allah, les sociétés humaines n’appliquent pas les lois d’Allah, en
général et en majorité, elles n’appliquent pas les lois d’Allah et leurs lois sont tyranniques,
corrompues et dures, globalement criminelles et orgueilleuses, sauf celui à qui Allah fait
miséricorde, parmi ceux qui appliquent la Législation d’Allah.
Cet environnement est préparé et la culture de cette terre est facilitée pour planter ces régimes. La
liberté vous vient, enlève l’emprise de la tyrannie et ajuste la répartition des richesses. Cela n’est pas
grave qu’on vous efface votre religion car un temps après tu seras convaincu -que tu le veuille ou
non- que l’Islam n’est pas bénéfique à ces sociétés qui l’ont prises comme religion et s’y sont
attachées.
Quelqu’un peut alors dire : « Qu’avons-nous bénéficié de long siècles où nous sommes devenus la
plus basse des nations et le plus humilié des peuples ? La faim, la pauvreté et la maladie se sont
répandues chez nous et d’autres que nous se sont développés sans être sur la religion d’Allah, le
Grand ? »
Tout cela est faux de chez faux. Nous n’avons été perdus que lorsque nous avons perdu l’Islam.
Lorsque nous avons perdus l’Islam nous fûmes perdus. Si nous nous y étions accrochés, tout le monde
se serait soumis à nous. Ne crois pas que les autres ne comprennent pas la réalité de la religion.
Plutôt, beaucoup d’entre eux comprenne la réalité de la grandiose religion islamique plus que
beaucoup de musulmans.
C’est pourquoi nous rions, moqueurs, des projets de gens allant chez les tyrans et dans les pays de
mécréance pour embellir chez eux l’image du musulman et de l’Islam, comme s’ils ne connaissaient
pas la réalité de l’Islam. Ce n’est qu’un ennemi qu’ils ont fabriqué pour voler les richesses, faire
circuler les produits, obtenir les matières premières, la main d’œuvre bon marché et pour que le Sud
reste toujours sous le seuil de pauvreté. Ils ne sont pas des hommes car ils n’ont ni lien ni parenté
avec le maitre blanc au Nord.
Cela est donc comme la règle sioniste par laquelle les juifs se comportent avec les nations : ils sont
plus bas que les animaux ; ils n’ont pas encore atteint le niveau des animaux.
Ils savent qui ils combattent. C’est pourquoi lorsqu’ils ont combattu le nazisme et le fascisme dans la
première grande guerre, les propagandes, dont les traces sont collées aux oreilles jusqu’à aujourd’hui
et installées au fond des cœurs jusqu’à maintenant, étaient contre les nazis et les fascistes. Lorsque
l’Occident croisé sorti vainqueur de cette guerre, vint la guerre froide. Tous les vices et tous les
défauts étaient collés au communisme, au point que Khrouchtchev[6] fut obligé de jurer devant les
Nations-Unies par toute divinité qu’il n’adore pas -car c’est un athée mécréant- qu’ils ne mangent pas
les hommes en Russie ! La propagande de rabaissement avait atteint son niveau. Puis lorsque l’Union
soviétique fut abattue et que les États socialistes chutèrent l’un après l’autre, l’Islam fut pris comme
ennemi. C’est un ennemi ancien, depuis longtemps, mais musulman est aujourd’hui synonyme de
terroriste. L’Islam est aujourd’hui devenu la religion du terrorisme et de la barbarie. Ils ont fabriqué
tout cela pour que le musulman soit défait psychologiquement.
Si tu es croyant, tu es supérieur car Allah a dit aux croyants : {Vous êtes les plus hauts, si vous êtes
croyants.} [Âl-‘Imran, 139]
Vous avez la fierté, vous avez la gloire, vous avez l’honneur.
Toi tu adore Allah et L’unifie alors que les autres mécroient en Lui et Lui associent.
Toi tu ne te prosterne pas pour personne sauf Allah alors que les autres se prosternent pour les
créatures d’Allah.
Toi, tu suis le meilleur des Messagers et le meilleur homme alors que les autres suivent les détritus
des religions, les déchets des idées et les poubelles des nations.
Toi, tu es musulman, fier de ton Islam, alors élève toi par ta foi. Ne sois pas minable humilié car cela
ne se réunit jamais avec l’Islam.
L’Islam est la religion de la fierté, de l’élévation et de l’honneur, tout comme c’est la religion de la
justice et du rejet de l’injustice. Nous ne devons pas nous tourner vers les moyens que les autres
répandent pour vaincre les musulmans psychologiquement. La force de la vérité est en elle-même. La
vérité est toujours victorieuse et opprimée, alors ne désespère pas.
La victoire est pour elle, la victoire est pour la vérité, même s’il elle a l’air faible aux yeux des gens.
L’élévation est pour la vérité, même si elle a l’air faible en apparence.
La puissance est pour la vérité, car Allah la rend victorieuse.
Allah -Seigneur des mondes- secours Ses alliés et abandonne Ses ennemis. Ne négligez pas le
bienfait qu’Allah vous a accordé : {Vous êtes les plus hauts, si vous êtes croyants.} [Âl-‘Imran, 139]
Sois fier de ton Islam, ne sois pas défait.
Celui qui a dit de couper la main du voleur est Allah. Celui qui a dit de fouetter le diffamateur et le
fornicateur non-marié est Allah. Celui qui a dit de lapider le fornicateur marié est le Messager
d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. La religion ne s’arrête pas aux peines légales, elles en sont
seulement une partie.
Apprend la religion de ton Seigneur qui t’a honoré par ton appartenance à elle. Ne perd pas ton temps
dans les rumeurs, à trop interroger et à traîner aux portes des idées, alors que ta vie est ton capital.
Sinon, nous dévierons du droit chemin.
Je t’ai transmis le message, qu’Allah te protège, Il est mon Maitre et ton Maitre. Quel bon Maitre et
quel bon Secours.
Qu’Allah prie et salue l’annonciateur et avertisseur, notre Prophète Mohamed, sa Famille et tout ses
Compagnons.
Ce discours a été donné grâce à Allah le vendredi 3 Jumada Al-Akhira 1432,
correspondant au 6 mai 2011
à Al-Masjid Al-Charqi, Subk Al-Ahad, Al-Mounoufiya,
Égypte -qu’Allah la garde.
Le nouveau Moyen-Orient
La louange est à Allah, nous le louons, demandons Son aide et Son pardon. Nous nous réfugions
auprès d’Allah du mal de nos êtres et de nos mauvaises actions. Celui qu’Allah guide, nul ne peut
l’égarer et celui qu’Il égare, nul ne peut le guider. J’atteste qu’il n’y a pas de divinité sauf Allah, seul
et sans associé, et que Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam- est Son Adorateur et Son Messager.
{Ô vous qui avez cru, craignez Allah comme Il mérite d’être craint et ne mourrez que en étant
musulmans.} [Âl-‘Imran, 102]
{Ô vous qui avez cru, craignez votre Seigneur qui vous a créé d’un seul être, en a créé son épouse et
a répandu de nombreux hommes et femmes à partir d’eux deux. Craignez Allah, par qui vous vous
demandez ainsi que les liens de parenté. Allah est certes Omniscient, Surveillant. } [An-Nissa, 1]
{Ô vous qui avez cru, craignez Allah et dites une parole juste. Il corrigera vos actions, pardonnera
vos péchés et celui qui obéit à Allah et à son Prophète a réussi d’une immense réussite.} [Al-Ahzab,
70-71]
Ensuite, la plus véridique des paroles est le Livre d’Allah et la meilleure guidée est la Guidée de
Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Les pires des choses sont les nouveautés, toute nouveauté
est une innovation, toute innovation est un égarement et tout égarement est en enfer.
Ensuite, ce qui se passe aujourd’hui dans le monde arabo-musulman rappelle des paroles qui ont été
exposées, ignorées par certains et remarquées par d’autres, impuissants.
Ce qui se passe aujourd’hui en Lybie, au Yémen, en Syrie, dans certains pays du Golfe et ce qu’on
attend de se produire après tout cela nous rappelle ce qui a été annoncé dans le document de
l’orientaliste juif américain Bernard Lewis, approuvé par le Congrès américain dans une réunion
secrète en 1984, puis introduit dans les dossiers de la politique stratégique américaine.
Ce document parle de diviser le monde arabo-musulman en 34 petits États. C’est une partie de la
carte du nouveau Moyen-Orient, suite de la destruction créatrice, dont le plan a été annoncé par
l’ancienne ministre américaine des affaires étrangères.
Ce document divise notre monde islamique comme suivant :
L’Égypte divisée en quatre États :
Un État composé du Sinaï et de l’Est du delta du Nil,
Un État chrétien avec Alexandrie comme capitale, allant jusqu’au sud de Beni Suef,
incluant le Fayoum à l’ouest, continuant dans le désert jusqu’à Wadi Al-Natroun et
incluant la zone côtière jusqu’à Marsa Matrouh.
L’État de Nubie du nord du Soudan jusqu’au sud de Qina et jusqu’à la Mer rouge.
L’Égypte islamique, qui est le reste et dont la capitale est le Caire.
Le Soudan divisé en quatre États :
La partie du Nord de la Nubie allant jusqu’à la partie nubienne de l’Égypte,
Le petit État du nord-Soudan islamique,
Le petit État du sud-Soudan chrétien,
L’État du Darfour.
Le Maroc, l’Algérie, la Tunisie et la Lybie sont divisés en ajoutant trois petits États : l’État
des Berbères, l’État du Polisario et l’État de l’Ouest libyen.
Dans la péninsule arabique on annule le Koweït, le Qatar, le Bahreïn, ‘Oman, le Yémen et les
Émirats, et on trouve :
L’État chiite d’Al-Ahsa incluant le Koweït, les Émirats, le Qatar, ‘Oman et le Bahreïn,
Le petit État sunnite de Najd,
Le petit État sunnite du Hijaz,
Le nord-Yémen,
Le sud-Yémen.
L’Irak est divisé en 3 États :
Un petit État chiite autour d’Al-Basra dans le Sud,
Un petit État sunnite au milieu autour de Bagdad,
Un petit État kurde au nord et au nord-est autour de Mossoul.
L’Irak est déjà réellement divisé en deux États.
La capitale de l’État kurde est maintenant Irbil et elle envoie des consuls le représentant dans
les capitales des États, incluant le Caire.
Une partie de cela s’est produit et le reste est en route.
La Syrie, où les troubles de la destruction créatrice ont commencé, est divisée en 4 États :
Un petit État alaouite chiite,
Deux petits États sunnites,
Un petit État druze.
Quant au Liban et le reste dispersé du monde islamique, ils sont divisés en 8 cantons.
Aucun de ces petits États et entités n’a de valeur réelle, car ils seront occupés à faire la guerre les
uns aux autres et à combattre et se battre entre eux, car ils sont divisés sur une base de croyance et
d’idéologie.
Ces petits États ne cessent de se combattre et de se battre, afin de rester une bouchée comestible pour
une occupation directe et indirecte, pour être privés de développement et d’avancement sur le marché
de la production, et pour rester un marché faisant circuler les marchandises du maitre blanc du Nord.
Ce plan est déclaré et utilisé par la politique américaine. Maintenant, ils ne cachent rien car la
populace des musulmans désordonnés dans les pays de l’Islam et terres des pays islamiques ne fait
plus attention à ces choses. En effet, les arabes en général et les musulmans en particulier ne se
seraient pas tus sur l’agression croisée effrontée qui se passe aujourd’hui, lorsque les diverses forces
du monde d’unisse pour la guerre de 5 millions au plus : si l’on rassemble l’Est aux millions de
l’Ouest et du Sud en Libye, ils ne dépassent pas 5 ou 6 millions d’habitants.
Cette terrible force appelée union internationale se rassemble contre eux. La maîtresse du mal, la
fabrique de l’agitation et l’alliée de satan -l’Amérique- se retire en apparence par des jeux politiques
cachés pour que l’OTAN s’avance, pour défendre les faibles isolés.
La couverture apparente que les arabes et les musulmans appellent à appliquer est l’imposition d’une
zone d’exclusion aérienne sur les régions en conflit de la Libye sœur.
C’est la couverture apparente à laquelle appellent les arabes et les musulmans, pour préserver des
vies ! Puis ces forces croisées mondiales arrivent avec toute leur puissance et toutes leurs armes
modernes pour que leurs pilotes se promènent et s’entraient sur une terre rendue légale, sur des vies
gâchées et sur une nation qui appelle au secours son ennemi pour qu’il l’égorge.
Le Messager -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a cité des parties de cette catastrophe destructrice qui se
produit dans cette communauté après lui -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Il a informé que l’homme passera devant la tombe de son ami et dira : « Si seulement j’étais à sa
place. » Rien ne l’a touché à part l’épreuve et le trouble.
C’est comme Ibn Al-Athir -rahimaho Allah- a dit dans Al-Kamil, chroniquant les évènements de
l’agression des populaces sauvages des Tatars contre la communauté de Mohamed -salla Allah
‘alaihi wa sallam-. Il se produisit ce qu’il se produisit, l’homme s’avance et s’arrête. Il dit dans une
tristesse cachée et dans des souffles, sentant, depuis les feuilles où cela a été écrit, l’odeur du foie
brûlant : « Puis l’année 617 est entrée. Récit de la venue des Tatars aux pays de l’Islam. Je suis resté
plusieurs années évitant de raconter cet événement, le trouvant trop grave et détestant le citer. J’y
avance un pied et retarde un autre. Qui peut facilement écrire l’avis de mort de l’Islam et des
musulmans ? Qui peut trouver ça aisé ? Si seulement ma mère ne m’avait pas enfantée, si seulement
j’étais mort avant cela, délaissé et oublié. » Puis il écrit -qu’Allah lui pardonne- ces évènements qui
se sont produits.
Il nous reste à dire : « Si seulement ma mère ne m’avais pas enfanté, pour que je n’assiste pas à
l’humiliation des musulmans. »
Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a informé sa communauté des troubles et épreuves qui
allaient se produire.
D’après ‘Abdallah bn ‘Omar -radi Allah ‘anhuma- : « Nous étions en voyage avec le Messager
d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- et descendîmes à un endroit. Certains d’entre nous réparaient
leur tente, certains lançaient des flèches et certains faisaient paître leurs bêtes, quand l’héraut du
Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- appela : « La prière en groupe. » Nous nous
rassemblâmes autour du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Il dit : « Il n’y a pas eu de
prophète avant moi sans qu’il ne doive indiquer à sa communauté un bien à leur apprendre et ni les
mette en garde contre un mal qu’il sait. La sanité de votre communauté a été mise à son début et sa fin
sera touchée par des épreuves et des affaires que vous détestez. Un trouble viendra qui les amaigrira.
Un trouble viendra et le croyant dira : « C’est ma perte, » puis le trouble disparait. Un trouble
viendra et le croyant dira : « Celui là, celui la. » Celui qui souhaite être sauvé de l’enfer et entrer au
paradis, que sa mort le touche alors qu’il croit en Allah et au Jour dernier et qu’il soit envers les gens
comme il aime qu’on soit envers lui. Celui qui prête allégeance à un gouverneur, lui tendant la main et
lui donnant le fruit de son cœur, qu’il lui obéisse s’il le peut. Si un autre vient et veut prendre sa
place, frappez le cou de l’autre. »
Ce hadith a été rapporté par Mouslim dans son Authentique.
La plus grande épreuve de cette communauté est la division et la tyrannie des uns sur les autres
Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a exposé que la plus grande épreuve de cette communauté
est la division et la tyrannie des uns sur les autres.
D’après Jabir bn ‘Abdallah -radi Allah ‘anhu- : « Lorsque ce verset fut révélé : {Dis : « Il est le
Capable de vous envoyer un châtiment d’au-dessus de vous,} le Messager d’Allah -salla Allah
‘alaihi wa sallam- dit : « Je me protège par Ta Face. » Il dit : {ou de sous vos pieds,} il dit : « Je me
protège par Ta Face. » Il dit : {ou de vous mélanger en partis et de vous faire goûter la force entre
vous,} [Al-An’am, 65] le Messager d’Allah dit : « C’est moindre » -ou- « c’est plus facile. »
Le hadith a été rapporté par Al-Boukhari dans son Authentique.
Le Hafizh [Ibn Hajar] -qu’Allah lui pardonne- a dit : « Ibn Battal a dit : « Allah -ta’ala- a exaucé
l’invocation de Son Prophète de ne pas exterminer sa communauté par le châtiment et Il n’a pas
exaucé qu’Il ne les mélange pas en partis, c’est-à-dire des groupes divergents, et qu’il ne leur fasse
pas goûter la force entre eux, c’est-à-dire par la guerre et le meurtre à cause de cela. Même si cela
est un châtiment d’Allah, c’est moindre que l’extermination et cela contient une expiation pour les
croyants. » [Fath Al-Bari n°4628]
Ce qui se passe dans les pays des musulmans fait globalement partie de cette sorte citée par Allah -
Seigneur des mondes- dans Son Grand Livre et par le noble Prophète dans sa Sounna.
En effet, Allah -‘azza wa jell- fait gouter la force des uns aux autres dans l’ensemble des pays
islamiques et dans les villes des États islamiques. La guerre civile et ses signes précurseurs sont
présents dans toute la région, de l’océan Atlantique au Golfe. Il n’y aura pas de stabilité après
aujourd’hui. Si des gens pensent que la stabilité est devenue proche, c’est de l’imagination et de la
supposition, n’ayant aucune part de certitude.
Le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- nous a informés de l’arrivée des troubles.
D’après Oussama bn Zayd -radi Allah ‘anhu- : « Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- monta
sur une fortification de Médine et dit : « Ne voyez-vous pas ce que je vois ? Je vois les lieux des
troubles entre vos maisons comme les endroits où tombe la pluie. » Le hadith est dans les deux
Authentiques.
C’est ce qu’a dit le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-, il nous informe de ce qu’il a
vu et de ce qui s’est passé. Plus l’époque s’éloigne, plus la durée s’allonge, plus les gens s’éloignent
de l’époque de la prophétie et plus le mal augmente, le bien diminue et les troubles se multiplient.
« Les endroits » c’est-à-dire les lieux, c’est-à-dire les lieux où cela tombe.
« Entre » c’est-à-dire : du coté.
Il a comparé la tombée et le grand nombre des troubles à Médine par les gouttes de la pluie qui
tombe, dans leur grand nombre et leur répandement.
Ce sont les signes de la prophétie de notre Prophète Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam- car il a
informé de ce qui allait se passer et la confirmation de cela est apparu, comme la mort de ‘Othman et
ainsi de suite, notamment le jour d’Al-Harra[7].
La vision citée par le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- peut avoir le sens de la
science ou de vision de l’œil, si les troubles ont été reproduits devant lui, au point qu’il les voit -
salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Cela est tiré de la règle des gens de la Sounna concernant le fait d’éviter d’interpréter le sens
apparent. Il a vu cela et Allah -Seigneur des mondes- le lui a montré, comme il a vu le paradis et
l’enfer -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Médine a été spécifiée dans cela car le meurtre de ‘Othman -radi Allah ‘anhu- y a eu lieu, puis les
troubles se sont répandus dans les pays après cela. Le combat d’Al-Jamal et Siffin était à cause du
meurtre de ‘Othman. Le combat d’Al-Nahrawan était à cause du jugement de Siffin et tout les combats
ayant eu lieu à cette époque sont nés d’une partie de cela ou d’une chose née de cela.
Puis, le meurtre de ‘Othman était une des causes les plus importantes du dénigrement de ses
gouverneurs, puis de lui, pour les avoir nommés. Le premier endroit où cela est apparu est l’Irak, qui
est du coté de l’Est. Il n’y a donc pas de contradiction entre le hadith de la porte[8] et la parole du
Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- : « Les troubles viennent de l’Est. »
La comparaison à la pluie est bonne, car cela indique le répandement. En effet, si elle tombe quelque
part, elle se répand, même si c’est seulement dans certains endroits.
Qu’Allah prie, salue et bénie celui qui parle avec vérité et celui qui ne parle qu’avec la révélation
infaillible d’Allah -jalla wa ‘ala.
Plus on s’éloigne de l’époque de la prophétie et plus les troubles augmentent.
D’après Al-Zubeyr bn ‘Adi : « Nous sommes allés voir Anas bn Malik -radi Allah ‘anhu- et nous
nous plaignîmes de ce qu’Al-Hajjaj nous faisais. Il dit : « Patientez, car il n’y a pas d’époque sans
que celle qui soit après soit pire que celle là, jusqu’à ce que vous rencontrez votre Seigneur. Je l’ai
entendu de votre Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam-. »
C’est une information sur la corruption des situations. Cela fait partie de l’invisible qui n’est pas
connu par l’opinion mais par la révélation.
D’après Houdheyfa -radi Allah ‘anhu- : « Nous étions chez ‘Omar -radi Allah ‘anhu-. Il dit : « Qui
d’entre vous a entendu le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- parler des troubles ? »
Des gens dirent : « Nous l’avons entendu. » Il dit : « Peut-être voulez-vous parler du trouble de la
personne par sa famille et son voisin ? » Ils dirent : « Oui. » Il dit : « Cela est expié par la prière, le
jeune et l’aumône, mais qui d’entre vous a entendu le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- parler
des troubles grondant comme les vagues de la mer ? » Les gens se turent. Je dis : « Moi. » Il dit :
« Toi, à Allah ton père[9] ! »
Houdheyfa dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- dire : « Les
troubles sont exposés aux cœurs comme la natte, fibre par fibre. Un point noir est pointé dans le cœur
de celui qui les accepte et un point blanc est pointé dans le cœur de celui qui les rejette, jusqu’à ce
que les cœurs deviennent deux cœurs : un blanc tel la pureté, les troubles ne lui nuisent pas tant que
les cieux et la terre existe et l’autre noir, poussiéreux, comme la cruche renversée, ni il ne connait pas
de convenable, ni il ne renie de blâmable, sauf ce qui vient de sa passion. »
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim et cette formulation est celle de Mouslim.
Notre Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- nous dit que les troubles sont exposés aux cœurs
comme l’exposition de la natte, fibre par fibre. Un point noir est pointé dans le cœur qui les accepte
et s’en abreuve. Cette noirceur ne cesse d’obscurcir son cœur jusqu’à l’englober et qu’il devienne
noir et poussiéreux, comme la cruche renversée. Il est inversé, sa noirceur a été mélangée par une
part de blancheur et il est poussiéreux. S’il n’était pas renversé, les gens l’auraient évité, ne seraient
pas allés vers lui et il n’aurait pas été utile à celui qui le possède. Qu’en est-il alors qu’il est
renversé ? C’est-à-dire : qu’en est-il s’il est renversé et inversé ?
Quant au cœur qui rejette le trouble, un point blanc y est pointé lorsqu’il le rejette jusqu’à devenir
comme la pureté. Les troubles ne lui nuisent pas tant que les cieux et la terre existe.
Allah -Seigneur des mondes- rendu cette affaire universelle et a également fait de la divergence une
affaire universelle.
Il ne fait aucun doute qu’Allah -Seigneur des mondes- a décidé et voulu la divergence universelle,
comme Il a dit -jalla wa ‘ala- : {Et ils ne cessent de diverger, sauf ceux à qui ton Seigneur a fait
miséricorde.} [Houd, 118-119]
Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a dit : « Celui qui vivra parmi vous verra beaucoup de
divergences. »
Il a dit -salla Allah ‘alaihi wa sallam- : « Ma communauté se divisera en 73 groupes. »
Il ne fait pas de doute que la divergence est une affaire universelle et décrétée.
Certains ignorants prennent ces preuves comme argument de l’obligation d’accepter et de se
soumettre à la divergence, parce qu’Allah l’a voulu universellement. Cela rend confus ceux qui ne
séparent pas ce qu’Allah a voulu et décrété universellement et ce qu’Il a voulu et décrété
religieusement. La divergence a été décrétée par Allah -Seigneur des mondes- universellement pour
une grande sagesse : la distinction entre le suiveur et l’innovateur et la lutte du suiveur contre
l’innovateur par l’argument et la déclaration.
La divergence est comme la mécréance, dans la mesure où Allah l’a voulu universellement. Allah ne
l’aime donc pas mais Il l’a exigé et voulu d’une volonté universelle et décrétée.
En effet, il ne se produit dans le royaume d’Allah -Seigneur des mondes- que ce qu’Il veut et Allah -
Seigneur des mondes- n’est pas désobéi contre Son gré. Tout cela se produit par la volonté
universelle et décrétée. Bien qu’Allah -Seigneur des mondes- le haït, le déteste et ne l’agrée pas -
tabâraka wa ta’ala-, c’est une chose décrétée et universelle.
Allah a déclaré que la divergence ne vient pas de Lui. Cela signifie qu’Il ne l’agrée pas mais l’a
voulue -ta’ala- d’une volonté universelle, comme Il a voulu la mécréance et toutes les
désobéissances.
Allah -tabâraka wa ta’ala- a exposé que la divergence est un mal. Il dit -ta’ala- : {Et ils ne cessent de
diverger sauf ceux à qui ton Seigneur a fait miséricorde.} [Houd, 118-119] Il a donc mis comme
exception aux divergents ceux à qui Il a fait miséricorde. Cela indique qu’il n’est pas fait miséricorde
à ceux qui divergent.
Donc, il n’est pas possible pour un musulman qui connait quelque chose de sa religion d’accepter la
divergence. Elle se produit universellement et dans le décret mais est détestée et haïe légalement et
religieusement.
Les gens ne doivent donc pas accepter la divergence. Cette divergence n’est pas spécifique aux
musulmans et aux gens des religions. La division et la divergence se produit même chez ceux qui
appartiennent à la Sounna.
Cheikh Al-Islam Ibn Taymiya -rahimaho Allah- a dit : « Il y a forcément une sorte de différent dans
les groupes s’affiliant à la Sounna et au Groupe et il y a forcément un groupe qui s’accroche au Livre
et à la Sounna. De même, il y a forcément un différent et de la divergence entre les musulmans mais il
ne cesse d’y avoir dans cette communauté un groupe sur la vérité. Ceux qui les contredisent et ceux
qui les trahissent ne leur nuisent pas, jusqu’à l’apparition de l’Heure. » [Majmou’ Al-Fatawa 4/167]
Nous demandons à Allah qu’Il nous mette tous parmi eux.
Certaines personnes arguent par le fait qu’il y a une divergence sur un sujet pour rendre acceptable
l’avis qu’ils suivent et la voie qu’ils prennent. Cette argumentation n’est pas un argument religieux.
C’est une règle sur laquelle il n’y a pas de preuve religieuse, ni du Livre d’Allah, ni de la Sounna du
Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Le Hafizh Ibn ‘Abdelbarr -rahimaho Allah- a dit : « La divergence n’est pas un argument selon tout
les savants des pays que je connais, sauf celui qui n’a ni clairvoyance, ni connaissance, ni argument
dans sa parole. » [Jami’ Bayan Al-‘Ilm wa Fadhlih 2/179]
Tu trouve chez quelqu’un affilié mensongèrement et faussement à la science, lorsqu’un sujet lui est
présenté, il dit : « C’est un sujet de divergence, » comme si toute la divergence est acceptable et
passable. Où est : « Allah a dit, Son Messager a dit, les Sahabas ont dit ? »
Il faut arriver à trouver l’avis prépondérant dans la question. Quant au fait d’ouvrir en grand la porte
et que n’importe quel intrus rentre sans distinction, c’est le chaos scientifique dont souffre la
communauté. Lorsque toute personne ayant une langue s’est mise à parler et devint prédicateur,
exhortateur et savant, ils ont divisés la communauté et mis leur force entre eux. Les cœurs des fils de
la communauté se sont divisés, séparés et dispersés.
Al-Chatibi -rahimaho Allah- a dit : « Cette affaire a dépassé la suffisance au point que la divergence
devienne un argument de permissivité dans les questions religieuses. Baser la permissivité de l’acte
sur le fait que c’est un sujet de divergence entre les gens de science s’est produit auparavant et
actuellement. » [Al-Mouwafaqat 5/92-93]
Tu trouve l’ignorant avec un grade de savant dire : « C’est un sujet de divergence, nous ne devons pas
cacher la paroles de ceux qui divergent car c’est une trahison scientifique. »
Comme si la justification du faux dans la communauté était pour lui de la science. Il ne comprend pas,
ne se rend pas compte et ne sait pas ce qui sort de sa tête.
« Il se peut que l’avis donné pour un sujet est l’interdiction et on dit : « Pourquoi tu l’interdit alors
que c’est un sujet de divergence ? »
Il fait donc de la divergence un argument de permissivité pour le simple fait qu’il y ait une
divergence. Il n’y a ni preuve indiquant l’authenticité de la permission, ni d’imitation [taqlid]
méritant plus l’imitation que celui qui dit l’interdiction. Ceci est l’erreur religieuse en elle-même car
c’est prendre ce qui n’est pas une règle pour une règle et ce qui n’est pas un argument pour un
argument. » [Source précédente]
Cheikh Al-Islam -rahimaho Allah- a dit : « Personne n’a le droit d’argumenter par la parole de
quelqu’un dans les sujets de différents. L’argument n’est que le texte religieux, l’unanimité et une
preuve tirée de cela, dont les prémices sont évalués par les preuves religieuses, pas par les paroles
de certains savants, car ces paroles de savants sont issues des preuves religieuses et ne sont pas un
argument contre les preuves religieuses. » [Majmou’ Al-Fatawa 26/202-203]
C’est une parole précieuse alors retiens la, il se peut qu’Allah t’en fasse profiter.
Le savant Ibn Al-Qaiym -rahimaho Allah- a dit : « On ne s’oppose pas aux preuves du Livre et de la
Sounna par la divergence de celui qui diverge. Comment divergez-vous sur un sujet alors que la
preuve est en faveur de vos opposants, annulant une preuve authentique et sans opposants dans un
autre sujet ?
Cela est l’inverse de la méthode des gens de science, car ce sont les preuves qui annulent les paroles
les contredisant et c’est par les preuves qu’on s’oppose à ceux contredisant leur sens. Elles sont
privilégiées à toute parole entrainant leur opposition. Ce ne sont pas les paroles des savants
appliqués [moujtahidines] qui sont prises pour s’opposer aux preuves, annuler ce qu’elles entrainent
et sont privilégiées sur elles. » [Jala Al-Afham 497]
Tout cela est la voie des gens de l’ignorance, qui ont à notre époque des suiveurs et sont montrés du
doigt alors que l’un d’entre eux est plus ignorant que l’âne de sa famille !
Serviteurs d’Allah, nous devons revenir à nos savants sur lesquels la communauté est unanime.
Nous devons revenir au savant Imam Ibn Baz, au savant Mouhaddith Al-Albani, au savant légiste Ibn
‘Uthaymine et à leurs semblables sur lesquelles la communauté est unanime pour prendre d’eux et
accepter leurs paroles. Qu’Allah leur fasse tous miséricorde.
Ceci est un dialogue ayant eu lieu entre Cheikh Al-Albani et une femme algérienne lors de ce qui
s’est produit pendant les élections algériennes ayant porté le Front islamique du salut au pouvoir ou
presque. Puis les fleuves de sang ont coulé en Algérie, et la situation est toujours mauvaise ou
presque jusqu’à aujourd’hui.
Lorsque le Front islamique du salut gagna des sièges au parlement par une majorité écrasante, pour
former un gouvernement, écrire une constitution et gouverner par la Législation, selon leur prétention,
c’était en l’année 1411.
Lorsque le Front gagna ses sièges au parlement, environ pendant cette année, une femme salafiya en
désaccord avec la voie du Front appela Cheikh Al-Albani. Elle l’appela car la situation politique l’a
alors choquée. Elle dit au Cheikh : « Le Front a gagné les élections parlementaires. » Le Cheikh a tout
de suite répondu sans hésitation : « Non, ils n’ont pas gagné ! » Elle dit : « Si. »
Le Cheikh la contredit avec force et elle résista car elle ne doutait pas de ce qu’elle voyait, au point
qu’elle dise, étonnée : « Moi je vis en Algérie et je te dis ô Cheikh que le Front du salut a pris la
majorité des sièges au parlement. » Puis le Cheikh lui expliqua le sens de ses paroles : ce qui est pris
en compte n’est pas le résultat mais l’observation de la voie. Il lui dit que le Front cité n’a pas pris la
voie du Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- dans la réforme, car la réforme prophétique ne part
pas de la réforme politique, même si la politique fait sans aucun doute partie de la religion.
Dès lors, la victoire du Front est une défaite et son arrivée au pouvoir est un arrêt, car la victoire suit
le suivi, pas l’innovation.
En effet, Allah -ta’ala- a dit : {Ô vous qui avez cru, si vous secourez Allah, Il vous secourra et
raffermira vos pas.} [Mohamed, 7]
Il ne fait aucun doute que l’application de la Sounna du Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- fait
partie des plus grandes actions de par lesquelles on secoure notre Seigneur. Allah -jalla wa ‘ala- a
dit : {Lorsque ‘Issa senti la mécréance de leur part, il dit : « Qui sont mes secoureurs en Allah ? »
Les apôtres dirent : « Nous sommes les secoureurs d’Allah. Nous avons cru en Allah. Atteste que
nous sommes musulmans. Notre Seigneur, nous avons cru en ce que Tu as révélé et suivi le Messager,
alors inscrit nous parmi les témoins. »} [Âl ‘Imran, 52-53]
Allah les a donc appelé Ses secoureurs, car l’unicité d’Allah et le suivi de Son Messager -salla
Allah ‘alaihi wa sallam- s’est rassemblé chez eux.
Donc, le secours d’Allah n’est pas une simple sympathie pour l’Islam. C’est agir par l’Islam.
Correspondre à la voie des gens de l’innovation et combattre la voie et le chemin des gens de la
vérité n’est pas agir par l’Islam. Ce n’est que le début de l’abandon, par l’ouverture des voies vers
un trouble destructeur transformant cette communauté en un chaos immense à un moment critique où
s’étendent aux frontières ouest[10] -et qu’elles sont longues !- des perturbations dont seul Allah connait
le résultat, ouvrant un front inobstruable.
Quant au sud, la guerre de l’eau a eu lieu et une partie proche s’est séparé de notre corps islamique,
devenant chrétienne, au Sud Soudan.
Quant au nord, un ennemi en embuscade et infiniment rusé teste, provoque et occupe.
Au même moment, la sécurité a complètement chuté à l’intérieur, occupant l’armée défendant l’Islam
et la terre islamique par ce qui n’est pas sa mission, par le calmement de troubles qui ne cessent de
montrer leurs têtes ici et là et par la correction et l’injonction de ceux qui ne cessent de crier et
d’hurler, se moquant de l’intérêt suprême de la communauté de Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa
sallam-.
Quant à la profondeur stratégique de cette communauté, il s’y est passé ce qui s’y est passé. Les
signes de la guerre civile sont apparents et visibles au Yémen pour toute personne ayant deux yeux.
Dès lors, seul le Seigneur des mondes sait vers où on va. C’est une menace directe pour le pays de
l’Islam dans le Hijaz où il y a la Mecque -qu’Allah l’honore-, où les musulmans du monde entier font
le pèlerinage.
De même, les perturbations des rafidites ici et là, jusqu’à dans la Ville du Messager d’Allah -salla
Allah ‘alaihi wa sallam-.
Que doit faire l’adorateur musulman au milieu de ces troubles ?
Il incombe au musulman au milieu de ces troubles de revenir aux gens de science. Allah -ta’ala- a dit
dans Son Glorieux Livre : {Lorsqu’une affaire de sécurité ou de peur les atteint, ils la diffusent. S’ils
l’avaient renvoyé au Messager et aux détenteurs de l’autorité parmi eux, ceux qui en tirent des leçons
l’auraient su. N’était-ce la grâce d’Allah sur vous et Sa miséricorde, vous auriez suivi satan, sauf un
petit nombre.} [Al-Nisa, 83]
Al-Sa’di -rahimaho Allah- a dit : « Allah éduque ainsi ses serviteurs pour leur action inconvenante.
Lorsqu’une affaire importante et générale, concernant la sécurité et la joie des croyants, ou la peur,
contenant une épreuve pour eux, leur parvient, ils doivent s’en assurer et ne pas se précipiter à
diffuser l’information. Ils doivent plutôt la renvoyer au Messager et aux détenteurs de l’autorité parmi
eux, comme les gens de l’avis juste, de science, de conseil, de raison et de mesure, qui connaissent
les affaires, les intérêts et leur contraire. » [Tafsir Al-Sa’di 190]
Notre Seigneur -tabâraka wa ta’ala- a dit, informant de la position des gens de la masse envers
Qaroun : {Il sorti vers son peuple dans son apparat. Ceux qui veulent la vie d’ici-bas ont dit : « Si
seulement nous avions la même chose que Qaroun, il a une énorme part. »} [Al-Qasas, 79]
Il a dit sur la position des gens de science envers Qaroun : {Ceux à qui la science a été donnée
dirent : « Malheur à vous, la récompense d’Allah est meilleure pour celui qui a cru et agi pieusement.
Seuls les patients l’atteignent.} [Al-Qasas, 80]
Puis, Il exposa la position des gens de la masse envers Qaroun après d’Allah le détruisit. Il -ta’ala- a
dit : {Ceux qui souhaitaient être à sa place hier dirent maintenant : « N’as-tu pas vu qu’Allah étend
Sa subsistance et la retient à qui Il veut parmi Ses serviteurs. Si Allah ne nous l’aurais pas accordé, Il
nous aurait englouti. N’as-tu pas vu que les mécréants ne réussissent pas ? »} [Al-Qasas, 82]
Médite donc sur la position des gens de science et leur fermeté lors des troubles. C’est une position
ferme qui ne tremble pas, contrairement aux gens de la masse et à leurs semblables.
Parmi les perles d’Al-Hassan Al-Basri, il y a sa parole : « Le savant voit le trouble lorsqu’il arrive
et les gens ne le voient que lorsqu’il part. »
Il faut s’attacher aux savants car cela a été ordonné aux gens de la masse par le Messager d’Allah -
salla Allah ‘alaihi wa sallam-. Il leur ordonna de prendre d’eux et de s’éloigner des savants égareurs
qui ont rassemblé les passions de la vie d’ici-bas et les ambiguïtés des gens de l’innovation et des
passions. Ils se sont égarés et ont égarés.
‘Abdallah bn ‘Omar -radi Allah ‘anhuma- a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah -salla Allah
‘alaihi wa sallam- dire : « Allah ne prend pas la science en la retirant des adorateurs, mais Il prend
la science par la mort des savants, jusqu’à ce qu’il ne reste plus de savants, les gens prennent des
leaders ignorants. Ils sont interrogés et donnent leur avis sans sciences. Ils s’égarent et égarent. » Le
hadith a été rapporté dans les deux Authentiques.
Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a craint pour sa communauté les savants égareurs au
langage éloquent. Ils manient leur langue comme la vache manie la sienne.
Ahmed a rapporté dans le Musnad et Cheikh Al-Albani a authentifié que ‘Omar a rapporté du
Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- : « Ce que je crains le plus pour cette communauté
est l’hypocrite éloquent. »
D’après ‘Imran bn Husseyn -radi Allah ‘anhu-, le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a
dit : « Ce que je crains le plus pour vous est le débat de l’hypocrite éloquent. » Rapporté par Ibn
Hibban dans son Authentique et authentifié par Al-Albani.
Le Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a informé qu’à l’époque des troubles, les lecteurs sont
nombreux, les savants sont peu nombreux, la science est enlevée et l’ignorance se multiplie, comme
dans le hadith d’Abou Houreyra -radi Allah ‘anhu-, le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam- a dit : « Le temps se raccourcira, la science sera enlevée, l’avarice sera répandue, les
troubles apparaitront et la confusion apparaitra. » Ils dirent : « Ô Messager d’Allah, qu’est-ce ? » Il
dit : « Le meurtre, le meurtre. » Cela est dans les deux Authentiques.
Une époque viendra, comme l’a informé le Noble Messager -salla Allah ‘alaihi wa sallam-, où ni le
tueur ne saura pourquoi il a tué, ni le tué ne saura pourquoi il a été tué.
La confusion, les troubles, les perturbations, les tensions, les tremblements et le chaos immense. Le
début de cela est le chaos scientifique car les gens ne lèvent la main entre eux et ne font couler le
sang entre seulement pour une raison qu’ils connaissent. Si tu veux tu peux dire : qu’ils ignorent.
D’après Anas -radi Allah ‘anhu-, le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a dit : « Parmi
les signes de l’Heure : la disparition de la science, l’affermissement de l’ignorance, l’absorption du
vin et l’apparition de la fornication. »
Cela est également dans les deux Authentiques.
Qui sont les savants vers qui on revient ?
Les savants vers qui on revient sont les savants de la Sounna. Combien sont nombreux à croire qu’ils
font partis des savants de la Sounna, marchent sur leur voie et sont comptés parmi eux ? Mais le
critère de cela est que les savants de la Sounna prennent le Livre et la Sounna selon la compréhension
des Sahabas et de ceux qui les ont bien suivis.
Le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a dit : « Ma communauté se divisera en 73
groupes, tous sont en enfer, sauf un. » Il fut dit : « Lequel ? » et dans une version : « Lequel ô
Messager d’Allah ? » Il dit : « Ceux qui sont sur quoi je suis aujourd’hui, moi et mes compagnons. »
Qu’Allah prie et salue sur lui et sa Famille. Qu’Allah agrée tout les Sahabas.
Les savants vers qui on revient sont les savants de la Sounna.
La science est une religion. Donc elle n’est prise que de celui qui est connu pour la Sounna. Mouslim
a rapporté dans l’introduction de son Authentique que l’Imam Mohamed bn Sirine -rahimaho Allah- a
dit : « Cette science est une religion, alors regardez de qui vous prenez votre religion. »
Il dit également : « Ils ne se renseignaient pas sur la chaine de transmission mais quand le trouble eu
lieu, ils dirent : « Nommez-nous vos hommes. » On cherche les gens de la Sounna et on prend leur
hadith. On cherche les gens de l’innovation et on ne prend pas leur hadith. » [Introduction de Sahih
Mouslim]
Les Salafs se réfugient vers leurs savants lors des troubles
Les Salafs se réfugiaient vers leurs savants lorsque les troubles se produisaient. Ils suivaient
scrupuleusement leurs paroles et ne s’en écartaient pas.
Lorsque les qadarites sont apparus à l’époque de Yahya bn Ya’mar Al-Basri et Humeyd bn
‘Abderrahman Al-Himiyari et ont contredis les fondements des gens de la Sounna et du groupe au
point de mériter d’être jugés mécréants, pécheurs, ou sortis du cercle des gens de la Sounna et du
groupe, ils ne se sont pas précipités pour les juger, mais sont allés chez celui qui était la référence
scientifique, parmi les gens de science et d’avis juridique : ‘Abdallah bn ‘Omar -radi Allah
‘anhuma-. Ils l’informèrent de ce qui se produisit chez eux et il les avisa de l’égarement et de la
déviation des qadarites.
Yahya bn Ya’mar a dit : « Le premier à avoir parlé du destin[11] à Al-Basra est Ma’bad Al-Juhani. Je
parti avec Humeyd bn ‘Abderrahman Al-Himiyari au Hajj ou en ‘Omra. Nous dîmes : si nous
rencontrions un des Compagnons du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- et
l’interrogions sur ce qu’il dit sur le destin. Nous pûmes accéder à ‘Abdallah bn ’Omar Ibn Al-
Khattab -radi Allah ‘anhuma-, entrant dans la mosquée. Moi et mon compagnon l’entourâmes : d’un
de nous à sa droite et l’autre à sa gauche. Je croyais que mon compagnon allait me donner la parole.
Je dis donc : « Abou ‘Abderrahman, des gens sont apparus chez nous, ils lisent le Coran et cherchent
la science, (il les décrivit). Ils prétendent qu’il n’y a pas de destin et que les choses ne sont pas
prédestinées. »
Il dit : « Si tu les rencontre, dis leur que je suis innocent d’eux et qu’ils sont innocents de moi. Par
Celui par Qui jure ‘Abdallah bn ‘Omar, même si quelqu’un comme eux a l’équivalent d’Ohod[12] en or
et qu’il le dépense, Allah ne l’acceptera pas, jusqu’à ce qu’il croie au destin. » Puis il dit : « Mon
père ‘Omar bn Al-Khattab m’a dit … » et il cita le hadith. C’est le premier hadith de Sahih Mouslim.
Voici Zubayd bn Al-Harith Al-Yami, lorsque les mourjites[13] apparurent à son époque, il vit qu’ils
contredisaient les fondements des gens de la Sounna et du groupe et que cela les faisait sortir des
gens de la Sounna et du groupe. Il ne se précipita pas pour les juger, mais alla chez la référence
scientifique de son époque, parmi les gens de science et de fatwa, qui ont pris la science des grands
Compagnons du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- : Abou Wail Chaqiq bn Salama Al-
Asadi Al-Koufi. Zubayd l’informa de ce qui se passa et Abou Wail l’avisa de la parole du Messager
d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- indiquant la fausseté des ambiguïtés des mourjites et leur
déviation par rapport aux gens de la Sounna.
Zubayd dit : « J’ai questionné Abou Wail sur les mourjites. » Il dit : « ‘Abdallah m’a dit que le
Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a dit : « Insulter le musulman est un péché et le combattre est
une mécréance. »
Lorsqu’un évènement se produit, nous devons remettre l’affaire à ses gens, en questionnant ceux qui
savent bien extraire des jugements du Livre d’Allah et de la Sounna du Messager d’Allah -salla Allah
‘alaihi wa sallam-, pas ceux qui prennent des règles générales et disent : « Si on ne fait pas ça, il y
aura ça. » Qu’est-ce que tu as toi ? La royauté est à Allah, Allah détenait l’ordre auparavant et
maintenant. Il nous est obligatoire de suivre la Sounna du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam-.
Mais ici, on craint la ressemblance aux gens de science de ceux qui n’en font pas parti.
On craint ici la stupidité de certains qui ont reçus de la science. La personne peut être remplie de
science, être stupide et ne pas voir les conséquences des choses.
Comme cela est nombreux chez les gens ! La stupidité est répandue. Beaucoup de gens de science ont
une stupidité mauvaise et malheureuse. Si l’un d’entre eux parle, tu sais que son cœur est derrière sa
langue alors que la règle est que la langue soit derrière son cœur.
C’est quelque chose qui fait peur, alors prend garde à confondre les choses.
Sache qu’un ancien savant des musulman, Ibn Al-Jawzi, a écrit un livre où il parle des histoires des
stupides et des imbéciles. Il cita des gens parmi les lecteurs, les savants, les gouverneurs, les
mouhaddithines et autres, qui malgré leur science avaient une stupidité apparente. Pour clarifier cela,
voici un exemple de ce qu’il cita :
« Mohamed bn Ziyad a dit : « ‘Issa bn Salih Ibn ‘Ali était stupide. Il avait un fils appelé ‘Abdallah,
parmi les plus raisonnables des gens. ‘Issa fut nommé comme chef des soldats de Qinnasrin[14] et
confia son métier à son fils. Son fils dit : « Le messager de mon père vint une nuit m’ordonner de
venir tôt, à une heure où on ne vient que pour une affaire importante. » Je m’imaginai qu’une lettre du
calife était arrivée, contenant des choses nécessitant ma présence et la présence des gens. Je mis mon
uniforme, invitai les nobles commandants et montai chez lui.
Lorsque j’entrai, je demandai au portier : « Est-ce qu’une lettre du calife est arrivée ou quelque
chose s’est passée ? » Il dit : « Rien de cela. » Je me rendis dans la maison, là où le portier ne peut
aller. J’interrogeai les serviteurs comme le portier. Je me rendis où il était. Il dit : « Entre, mon fils. »
Je rentrai et le trouvai sur son lit. Il dit : « Ô mon fils, tu sais que j’ai veillé la nuit à penser à quelque
chose jusqu’à maintenant. » Je dis : « Qu’Allah améliore le gouverneur, qu’est-ce ? »
Il dit : « Je voulu qu’Allah m’emmène aux Houres et fasse du prophète Joseph mon épouse au
paradis. Cela a allongé ma réflexion. »
Je dis : « Qu’Allah améliore le gouverneur, Allah -‘azza wa jell- a fait de toi un homme. J’espère
qu’Allah te fera entrer au paradis et te mariera des Houres. Si cela s’est produit dans ta pensée,
pourquoi n’as-tu pas voulu que Mohamed -salla Allah ‘alaihi wa sallam- sois ton époux, car il mérite
plus la proximité et la lignée, il est le Maître des premiers et des derniers et il est au sommet du
paradis ? »
Il dit : « Mon fils ! Ne crois pas que je n’ai pas pensé à cela. J’y ai pensé, mais j’ai détesté énerver
la Dame ‘Aicha -radi Allah ‘anha-. » [Akhbar Al-Hamqa Wa Al-Moughaffalin, 75-76]
Il a détesté qu’elle soit sa coépouse, alors qu’il est le gouverneur d’un poste avancé des musulmans,
il lutte dans la voie d’Allah, mène les armées des combattants et il a cette stupidité apparente !
Comme est nombreuse la stupidité chez les gens de science à cette époque.
Les foules des étudiants qui se sont répandus dans tout les pays islamiques, même s’ils ont des
morceaux de science, ils n’ont pas reçu une éducation islamique réelle. C’est pourquoi il se produit
entre eux les débats, les divergences, les querelles et les disputes.
Le débat doit être seulement de la meilleure manière, pour établir la vérité. Il est alors louable :
{Appelle à la voie de ton Seigneur par la sagesse, la bonne exhortation et débat avec eux de la
meilleure manière.} [Al-Nahl, 125] {Débattez avec les gens du Livre seulement de la meilleure
manière, sauf ceux d’entre eux qui ont été injustes.} [Al-‘Ankabout, 46]
Lorsque le débat arrive au niveau de la dispute, délaisse-le. Cela se produit beaucoup avec ceux qui
ne visent pas l’Agrément d’Allah dans la connaissance de la vérité. Après que la vérité ait été
exposée et montrée, il s’entête, s’oppose et s’acharne dans sa dispute. Délaisse-le car il n’est qu’une
peste et une catastrophe destructrice.
Je me conseille moi-même et mes frères étudiants en science de ne pas débattre avec quiconque, de
conseiller et apprendre aux gens, de ne pas débattre avec les gens des passions, de ne pas dialoguer
avec les gens de l’innovation avec les arguments, car ils les annulent par les désirs de leurs êtres,
leurs opinions désespérées et leurs estimations malades.
Le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam- a dit : « Je promets une maison autour du
paradis à celui qui délaisse la dispute même s’il a raison. »
Il nous incombe de nous efforcer à prendre ce sur quoi était le Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi
wa sallam-.
La nation islamique a le plus besoin de toute la détermination de ses fils musulmans et de toute petite
énergie dépensée pour la soutenir et l’aider.
Si la nation islamique n’obtient pas ce dépôt de ta part, qu’elle n’obtienne pas la trahison de ta part.
Si elle n’obtient pas ton aide, qu’elle n’obtienne pas ton opposition.
La nation islamique se lèvera de sa chute seulement par le suivi de la Sounna du Messager d’Allah -
salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Ce qui est auprès d’Allah est obtenu uniquement par son obéissance.
On obtient ce qui est auprès d’Allah uniquement par la voie de la prophétie.
On obtient ce qui est auprès d’Allah uniquement par le suivi du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi
wa sallam-, pas par le suivi des méthodologies occidentales polythéistes ou orientales, mécréantes et
athées. Ce n’est que par le suivi des Sounans du Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Khabbab -radi Allah ‘anhu- se rendit auprès du Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam-, se plaignant
de son traitement. Vous savez comment il a été châtié, la braise chauffée par le feu a été mise sur son
dos et éteinte seulement par la graisse coulant du dos de Khabbab, dégageant l’odeur de la viande
grillée. Il se rendit auprès du Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Il dit -radi Allah ‘anhu- : « Nous nous plaignîmes au Messager d’Allah -salla Allah ‘alaihi wa
sallam-, appuyé sur son vêtement, à l’ombre de la Ka’ba. Nous lui dîmes : « Ne demandes-tu pas le
secours pour nous ? N’invoques-tu pas Allah pour nous ? » Il dit : « Avant vous, on creusait un trou
dans la terre et y mettait un homme. Puis on apportait une scie et la mettait sur sa tête, la coupant en
deux. Cela ne le repoussait pas de sa religion. Sa chair ou ses nerfs étaient peignés par des peignes
de fer sous sa peau et cela ne le repoussait pas de sa religion. Par Allah, Allah achèvera cette affaire
au point que le cavalier ira de San’a à Hadramaout, ne craignant qu’Allah ou le loup pour son
troupeau, mais vous vous pressez. »
Rapporté par Al-Boukhari dans son Authentique.
Ne soyez pas pressés. Adorateurs d’Allah, il vous incombe de méditer le Livre de votre Seigneur et
la Sounna de votre Prophète -salla Allah ‘alaihi wa sallam-.
Vous devez régulièrement évoquer votre Seigneur dans ce trouble destructeur auquel la communauté
fait face, de l’est à l’ouest, à cause d’un plan diabolique où les foules de la communauté sont
employées comme la basse populace, comme les troupeaux paissant, suivant tout crieur. À cause de
sa concentration sur le scorpion, elle ne voit pas le serpent qui se presse. C’est un manque de vision
entrainant la perte. Celui qui est clairvoyant dans la religion d’Allah n’est pas ainsi.
Il nous incombe de craindre Allah -tabâraka wa ta’ala- et de chercher les voies par lesquelles nous
sortirons des troubles, comme notre Seigneur et notre Prophète nous l’ont exposé.
Il nous incombe de nous attacher au droit chemin, de craindre Allah -tabâraka wa ta’ala-, de protéger
le futur de cette communauté et de préserver sa terre car c’est une terre islamique.
Nous demandons à Allah -Seigneur des mondes- qu’Il l’affermisse sur les bases de la grandiose
religion islamique, qu’Il nous fasse éviter les troubles et leurs égarements, apparents et cachés, et
qu’Il permette à la communauté de sortir de l’impasse où elle s’est rassemblée, en bon état, enrichie,
bénie et promise à la victoire. Il est capable de toute chose.
Qu’Allah prie, salue et bénisse notre Prophète Mohamed, sa Famille et tout ses Compagnons.
Ce discours a été donné grâce à Allah le vendredi 20 Rabi’ Al-Thani 1432,
correspondant au 25 mars 2011
à Al-Masjid Al-Charqi, Subk Al-Ahad, Al-Mounoufiya,
Égypte -qu’Allah la garde.
Sommaire
Glossaire
La défaite psychologique
Premier discours
Deuxième discours
Le nouveau Moyen-Orient

[1]
Al-Boukhari et Mouslim
[2]
Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim
[3]
Chez le Négus, roi d’Éthiopie
[4]
Le vin, ndt
[5]
Arbre sur lequel les polythéistes accrochaient leurs épées et dont ils espéraient la bénédiction. [Voir Al-Qawl Al-Moufid ‘Ala Kitab
Al-Tawhid]
[6]
Ancien leader de l’URSS, ndt
[7]
Bataille à l’époque de Yazid bn Mou’awiya, NdT
[8]
Houdheyfa a dit : « Nous étions assis chez ‘Omar quand il dit : « Qui d’entre vous connait le hadith du Messager d’Allah sur le
trouble ? » Houdheyfa dit : « Moi. » Il dit : « Tu es courageux. » Il dit : « Comment ? » Il dit : « Je l’ai entendu dire que le trouble de
l’homme par sa famille, son enfant et son voisin est expié par la prière, le jeune, l’aumône, l’ordonnance du convenable et l’interdiction du
blâmable. » ‘Omar dit : « Ce n’est pas ce que je veux, je veux le trouble qui gronde comme les vague de la mer. » Il dit : « Qu’as-tu avec
cela, ô Commandeur des croyants ? Entre toi et lui, il y a une porte fermée. » Il dit : « Elle sera cassée ou ouverte ? » Il dit : « Cassée. »
Il dit : « Cela mérite plus d’être fermé. » Nous dîmes à Houdheyfa : « ‘Omar savait qui était la porte ? » Il dit : « Oui, comme il savait
qu’avant demain vient la nuit, je lui ai dit un hadith sans erreur. » Nous craignîmes de l’interroger sur la porte. Nous dîmes à Masrouq :
« Demande lui. » Il dit : « C’est ‘Omar. » [Authentifié par Cheikh Al-Albani dans Sahih Ibn Maja]
[9]
Expression arabe pour honorer la personne, NdT
[10]
De l’Égypte
[11]
Le premier qadarite (secte niant le destin), ndt
[12]
Montagne, ndt
[13]
Secte excluant les actes de la foi, ndt
[14]
En Syrie, ndt

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