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11/05/2016

SYSTÈME D’INFORMATION DE
PRODUCTION

ENSAM2016

PLAN DE COURS

NIVEAUX DONNEES TRAITEMENTS


CONCEPTUEL MCD : sémantique des MCT quoi ?
données (modèle (fonctions du SI)
entité/association)
ORGANISATIONNEL MLD : organisation MOT qui fait quoi, ou,
(ou LOGIQUE) des données (ex: quand ?
modèle relationnel) (organisation du SI)
PHYSIQUE MPD implantation des MPT comment on fait ?
données (ex: SGBD (implantation du SI)
Oracle)
MCD : Modèle conceptuel des données
MLD : Modèle logique (organisationnel) des données
MPD : Modèle physique des données
MCT : Modèle conceptuel des traitements
MOT : Modèle organisationnel des traitements
MPT : Modèle physique des traitements
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Vision globale d’une entreprise


Décider des actions à conduire.
contrôle l’exécution des travaux Système de
analyse l’environnement Pilotage
contrôle le système opérant

Collecter,
mémoriser,
traiter, Système
distribuer, d’INFORMATION
l’information.

Assurer les fonctions :


. fabriquer les produits
, . facturer les clients, Système
.… OPERANT
• exécutent les ordres du système
de pilotage 3

PRÉSENTATION DU SYSTÈME D’INFORMATION


Le système d’information est l’interface entre le système
décisionnel et le système opérationnel :
Système de pilotage
Infos sortantes
Infos entrantes

décisions Infos traitées

Système d’information
décisions Infos collectées

Système opérant

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11/05/2016

PRÉSENTATION DU SYSTÈME D’INFORMATION

Exemple inspiré d’un opérateur de téléphonie :

Concurrence Image de marque


Système de pilotage

Baisse tarifs Statistique

Système d’information factures

Nouveaux tarifs Durées


communications
communications
Système opérant

PRÉSENTATION DU SYSTÈME D’INFORMATION

Un SI est un ensemble de moyens et d’éléments pour :


 Collecter ;
 Stocker ;
L’information
 Traiter ;
 Distribuer.

L’objectif de ce cours est de montrer


comment analyser, concevoir puis après
développer un SI selon une méthode.
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POURQUOI UNE MÉTHODE ?

Mieux poser la question

Gagner du temps

LA MÉTHODE MERISE

M éthode d'
E tude et de
R éalisation ,

I nformatique pour
S ystèmes
E ntreprise
*Méthode d’Etudes et de Réalisations Informatiques pour les Systèmes d'entreprise
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LA MÉTHODE MERISE

La méthode MERISE est une méthode


(française) d’analyse et de conception, développée
dans les années 80, formalisée, complète, détaillée
qui garantit (en principe !) une informatisation
réussie.

LES PRINCIPES DE BASES DE MERISE

MERISE présente dans sa démarche d’analyse


trois cycles fondamentaux :
1. Le cycle de décision ;
2. Le cycle de vie ;
3. Le cycle d’abstraction.

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LES PRINCIPES DE BASES DE MERISE

Le cycle de décision :
la vision que peuvent avoir les décideurs de l’évolution
du logiciel.

Ce cycle représente le point de vue de


tous les décideurs de l’organisation
étudiée quelques soient leur niveau de
décision et d’action (point de vue d’un
décideur au sens large).

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LES PRINCIPES DE BASES DE MERISE

Le cycle de vie :
la vision que peut avoir l’utilisateur de l’évolution du logiciel.

Mise en
Création Exploitation Obsolescence
route

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LES PRINCIPES DE BASES DE MERISE

Le cycle d'abstraction à 3 niveaux :


la vision que peuvent avoir les informaticiens de l’évolution
du logiciel.

Conceptuel

QUOI ? Logique ou
AVEC QUELLES DONNEES ? organisationnel
QUI, OU, QUAND ?
Physique

COMMENT ?

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LE CYCLE D'ABSTRACTION

NIVEAUX DONNEES TRAITEMENTS


CONCEPTUEL MCD : sémantique des MCT quoi ?
données (modèle (fonctions du SI)
entité/association)
ORGANISATIONNEL MLD : organisation MOT qui fait quoi, ou,
(ou LOGIQUE) des données (ex: quand ?
modèle relationnel) (organisation du SI)
PHYSIQUE MPD implantation des MPT comment on fait ?
données (ex: SGBD (implantation du SI)
Oracle)
MCD : Modèle conceptuel des données
MLD : Modèle logique (organisationnel) des données
MPD : Modèle physique des données
MCT : Modèle conceptuel des traitements
MOT : Modèle organisationnel des traitements
MPT : Modèle physique des traitements
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ÉTUDE DE L’EXISTANT (D’UN


SI)

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ÉTUDE DE L’EXISTANT (D’UN SI)


Elle se fait par un ensemble de moyens et de procédures :

 Réunions et entretiens avec un échantillon du


personnel représentatif du système étudié ;

 Préparation des questionnaires à faire remplir et à


traiter ensuite ;

 Collection et étude
des documents, des textes, …

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ÉTUDE DE L’EXISTANT (D’UN SI)

Pour pouvoir schématiser (modéliser) cet existant,


Merise offre 4 outils qui sont :
 MFD : Matrice des Flux de Données;
 DFD : Diagramme des Flux de Données (ou MCC);
 GDD : Graphe de Dépendance des Documents;
 DCD : Diagramme de Circulation des Documents.

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ÉTUDE DE L’EXISTANT (D’UN SI)

Avant de commencer à établir ces schémas, il faut tout d’abord


définir . 1- Les acteurs

Acteur Acteur
interne externe

qui font partie du qui ne font pas partie du


domaine d’étude. domaine mais qui ont des
échanges avec les acteurs
internes dans le cadre de
2- Les documents l’activité étudiée.
 Document : un support d’information (papier, fichier,…) utile
pour le système.
Ex : facture , commande …
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ÉTUDE DE L’EXISTANT (D’UN SI)

3- Flux d’information

Flux d’information désigne un transfert d’information


entre deux acteurs du système d’information.

Doc flux
Acteur Acteur
source but

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ÉTUDE DE L’EXISTANT (D’UN SI) -EXEMPLE


Les acteurs :

Acteurs internes Acteurs externes


Direction Fournisseur
Agence Client
Service facturation
Comptabilité

Les Documents :
Documents Flux d’information
Bon de commande (BCde) Information– sur – clt (en cas doute)
Bon de livraison (BLiv) Modif – frs (pour mettre à jour le Cata)
Facture (Fact) Indicat – clt (pour mettre à jour la FCli)
Fiche client (FCli) Cde (commande passée par le client)
Catalogue (Cata)
Journal des ventes (JVen)
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MATRICE DES FLUX DE DONNÉES

Fournisseur Client Direction Agence Service Comptabili


facturation té
Fournisseur Modif-frs

Client Indicat –
clt
Cde
Direction Cata Cata Cata
BCde BCde
Agence BCde BLiv BLiv
Indicat - clt

Service Informat – Fact Fact


facturation Fact sur - clt FCli
Comptabilité JVen

La MFD permet de préciser l’échange d’information entre les


acteurs (2à2) et ceci en terme de documents et flux d’information.
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DIAGRAMME DE FLUX DE DONNÉES

Le DFD joue le même rôle que la MFD. Seulement cette fois ci,
l’échange d’information est représenté dans une vision globale
entre l’ensemble des acteurs.
Fact
Client Fournisseur

BCde Indic – clt Modif - frs


Cde
Cata
BCde
BLiv Agence Cata
Direction
Informat Cata
BLiv - sur - clt
Indic – clt BCde

S. Facturation Comptabilité
Fact
Fact JVen
FCli
SI

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EXEMPLE DE DIAGRAMME DES FLUX


Enoncé:
Une société de transport en commun/ situation d’un accident,
Règles de gestion pour le traitement de l’accident :
• Le conducteur remplit une déclaration d’accident. Il conduit le
bus à l’atelier qui établit un devis de réparation.
• Le service administratif définit la responsabilité selon la
déclaration d’accident. Trois cas sont envisagés :
1. Prise en charge par les assurances : déclaration et devis sont
transmis à l’assurance qui règle la note ;
2. Responsabilité du conducteur : la société indemnise
l’accidenté sur présentation des justificatifs ;
3. Responsabilité du tiers : c’est lui qui paie l’addition...

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EXEMPLE DE DIAGRAMME DES FLUX


Circulation chronologique des documents entre les intervenants.

 Scénario “règlement par l’assurance” : 1,2,3,4


 Scénario “règlement par la société” : 1,2,5,6
 Scénario “règlement par le tiers” : 1,2,7,8
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LE CYCLE D'ABSTRACTION

NIVEAUX DONNEES TRAITEMENTS


CONCEPTUEL MCD : sémantique des MCT quoi ?
données (modèle (fonctions du SI)
entité/association)
ORGANISATIONNEL MLD : organisation MOT qui fait quoi, ou,
(ou LOGIQUE) des données (ex: quand ?
modèle relationnel) (organisation du SI)
PHYSIQUE MPD implantation des MPT comment on fait ?
données (ex: SGBD (implantation du SI)
Oracle)
MCD : Modèle conceptuel des données
MLD : Modèle logique (organisationnel) des données
MPD : Modèle physique des données
MCT : Modèle conceptuel des traitements
MOT : Modèle organisationnel des traitements
MPT : Modèle physique des traitements
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SYSTÈME D’INFORMATION
-MCD-

MODÈLE CONCEPTUEL DES DONNÉES

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LE CYCLE D'ABSTRACTION

NIVEAUX DONNEES TRAITEMENTS


CONCEPTUEL MCD : sémantique des MCT quoi ?
données (modèle (fonctions du SI)
entité/association)
ORGANISATIONNEL MLD : organisation MOT qui fait quoi, ou,
(ou LOGIQUE) des données (ex: quand ?
modèle relationnel) (organisation du SI)
PHYSIQUE MPD implantation des MPT comment on fait ?
données (ex: SGBD (implantation du SI)
Oracle)
MCD : Modèle conceptuel des données
MLD : Modèle logique (organisationnel) des données
MPD : Modèle physique des données
MCT : Modèle conceptuel des traitements
MOT : Modèle organisationnel des traitements
MPT : Modèle physique des traitements
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MODÈLE CONCEPTUEL DES DONNÉES

Le MCD a pour but de modéliser les données (aspect statique)


mémorisées dans le SI (entity/relationship en anglais). Il se
réalise en quatre phases :

1. Repérer les entités du problème ;

2. Construire les entités, en choisissant leurs propriétés

3. Établir les relations entre les différentes entités ;

4.Trouver les cardinalités de chaque relation.

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MODÈLE CONCEPTUEL DES DONNÉES

Pour établir un MCD, il existe deux méthodes possibles :

Ascendante (ou déductive) Descendante ou (inductive)


On part du plus petit élément du SI pour aboutir On part des entités et des associations pour aboutir
au MCD au dictionnaire des données

Recensement des propriétés Recherche des entités grâce aux


= identifiants
dictionnaire des données
Recherche des associations
Chercher les dépendances
fonctionnelles Réalisation du MCD

Réalisation du MCD dictionnaire des données


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MODÈLE CONCEPTUEL DES DONNÉES LES ENTITÉS

Une entité est la représentation d’un type d’objet ou d’un concept


conforme aux choix de gestion de l’entreprise.
(ex : l’entité Livre)
Une occurrence d’une entité est une instance (un représentant)
de l’entité dans le monde réel
(ex : le livre «Merise par excellence»)
Une propriété (ou attribut) : donnée élémentaire qui caractérise
une entité.
(ex : le titre du livre)
L’identifiant (la clé) : propriété unique qui caractérise chaque
occurrence.
(ex : l’ISBN d’une édition)
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SCHÉMATISATION GRAPHIQUE

Nom_entité Etudiant
Identifiant CNE
Propriété_1 nom
Propriété_2 prenom
Propriété_3 niveau

occurrences

(109876737,marah, amal, MI2)


(109876738,manar, yassine, BG1)
(109876740, douaa, laila, MI2)
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LE DICTIONNAIRE DES DONNÉES

Au fur et à mesure de l ’étude, et pour chaque donnée


identifiée, on lui attribue:
 Un nom: employé tout au long de l ’étude ;
 Son type et/ou son domaine de valeurs ;
 Ses propriétés (sa nature):
 S’agit-il d ’une donnée de base ou d ’une donnée calculée?
 S’agit-il d ’une donnée stable ou non stable
(susceptible d’évoluer dans le temps).

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LE DICTIONNAIRE DES DONNÉES

Dictionnaire des données


=
liste récapitulative des données
sans redondances,
sans synonymes
et sans polysémies.

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LE DICTIONNAIRE DES DONNÉES

Nom de Format Longueur Type Règle de Description


la donnée calcul
Éléme Calculé
ntaire
id num e Code client

nom alpha Nom client


e
date_c date e Date cmd

c Montant toutes
ttc num taxes comprises

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11/05/2016

REPÉRER LES ENTITÉS- EXERCICE

Un bibliothécaire gère des œuvres littéraires :


 Un livre est une création littéraire;
 Un livre a au moins un auteur et dans une édition (un
livre);
 Une édition possède un ISBN unique et a un unique
éditeur. Elle peut contenir plusieurs livres ;
 On veut mémoriser pour chaque édition le nombre
d’exemplaires en stock et pour chaque exemplaire son
état ;

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REPÉRER LES ENTITÉS- EXERCICE

Un bibliothécaire gère des œuvres littéraires :


 Un livre est une création littéraire;
 Un livre a au moins un auteur et dans une édition (un
livre);
 Une édition possède un ISBN unique et a un unique
éditeur. Elle peut contenir plusieurs livres ;
 On veut mémoriser pour chaque édition le nombre
d’exemplaires en stock et pour chaque exemplaire son
état ;
Entités :
livres, auteurs, éditions, éditeur, exemplaires.
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CHOIX DES PROPRIÉTÉS

Propriétés : éléments caractérisant une entité.


Règles sur les propriétés (de bon sens…)

1. Toute propriété est élémentaire ;

2. Une propriété ne doit pas être « instable » ou « calculable » ;

3. Toute entité doit posséder un identifiant (clé) ;

4. Toute propriété dépend directement de l’identifiant ;

5. Une propriété (y compris l’identifiant) ne dois pas dépendre


d’une propriété autre que l’identifiant.
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CHOIX DES RELATIONS

Une relation (ou association) est un lien entre deux ou


plusieurs entités (ex : une œuvre est écrite par un
auteur)

Une occurrence d’une association est une instance de


l’association dans le monde réel
(ex : Merise guide pratique est écrit par Jean Luc
BAPTISTE ).

Une relation peut posséder des propriétés.

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LES DÉPENDANCES FONCTIONNELLES

B dépend fonctionnellement (ou est en dépendance


fonctionnelle) A, lorsque la connaissance de la
valeur de A nous permet la connaissance d’une et
au maximum une seule valeur de B.

Exemple:
le numéro de client nous permet de connaître sans
ambiguïté la valeur d’un et d’un seul nom de client.

LES DÉPENDANCES FONCTIONNELLES -


FORMALISME

Le formalisme de représentation d’une dépendance


fonctionnelle est le suivant:

N_adhérent (Nom adhérent, prénom, adresse,


code postal, ville, téléphone, email)

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LES DÉPENDANCES FONCTIONNELLES -


CAS PRATIQUE

NumCli (Nom, Prénom, Adresse, Code Postal, Ville)

CodeArticle (Désignation, Prix unitaire)

(NumCli, CodeArticle, Date) Quantité

LES DÉPENDANCES FONCTIONNELLES -


CAS PRATIQUE

CodeArticle Date NumCli

Désignation Prix Nom Prénom Adresse CP Ville


Qté

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11/05/2016

REPÉRER LES ENTITÉS- EXERCICE

Un bibliothécaire gère des œuvres littéraires :


 Un livre est une création littéraire;
 Un livre a au moins un auteur et dans une édition (un
livre);
 Une édition possède un ISBN unique et a un unique
éditeur. Elle peut contenir plusieurs livres ;
 On veut mémoriser pour chaque édition le nombre
d’exemplaires en stock et pour chaque exemplaire son
état ;
Entités :
livres, auteurs, éditions, éditeur, exemplaires.
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CHOIX DES PROPRIÉTÉS (EXEMPLE)

livres Auteurs
NoOeuvre NoAuteur
Titre Nom
Prénom

Editeurs
Editions
NoEditeur
ISBN
Nom
Titre

Exemplaires
Id_livre
Etat

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CHOIX DES RELATIONS (EXEMPLE)

livre écrit Auteurs


NoOeuvre NoAuteur
Titre Nom
Prénom
édition

Editions Editeurs
ISBN Éditer par NoEditeur

Titre Nom

Exemplaires
Id_livre
Stocks
Etat

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LES RELATIONS : TROUVER LES CARDINALITÉS

La cardinalité d’une entité par rapport à une relation


s’exprime sous forme d’un couple :
(Cardinalité minimale ; Cardinalité maximale)

Nombre minimal de fois où Nombre maximal de fois où


une occurrence de l’entité une occurrence de l’entité
participe à une relation de participe à une relation
ce type vaut 0 ou 1 en de ce type vaut 0, 1 ou « n »
général. (pour « plusieurs fois »).

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LES RELATIONS : TROUVER LES CARDINALITÉS

Client
Min1:Max1 Min2:Max2 Cmd
NoCient établir NoCmd
Nom date
Prenom

Min1 : « étant donné un client, combien de commandes


sont passées par lui au minimum ? »
Max1 : « et au maximum ? »
Min2 : « et pour une commande, correspond à combien
de clients ? »
Max2 : « et au maximum ? »

LES RELATIONS : TROUVER LES CARDINALITÉS

Client
0:n 1:1 Cmd
NoCient établir NoCmd
Nom date
Prenom

Min1 : « étant donné un client, combien de commandes


sont passées par lui au minimum ? »
Max1 : « et au maximum ? »
Min2 : « et pour une commande, correspond à combien
de clients ? »
Max2 : « et au maximum ? »

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EXERCICE: GESTION DE BONS DE COMMANDES

Etablir le MCD pour une société de vente souhaitant


informatiser son SI actuel (manuel) qui contient
essentiellement des données figurant sur des bons de
commande, vous avez :
1. La fiche du bons de commande.
2. Les règles de gestion (Recueil des informations
interview + existant)

Utiliser la méthode Ascendante?

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Etape de construction - Exemple


 Exemple : Gestion de bons de commandes
 Une société de vente souhaite informatiser son SI actuel (manuel) qui contient
essentiellement des données figurant sur des bons de commande ou factures du type :

N°Bon …………………… Date ……………………


Nom client ………………………………………………………………
Adresse ………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………….

Nom représentant …………………………………………

Réf. Design. Qté PU Montant


………… ………… …… ……… …………
………… ………… …… ……… …………

Total …………

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Etape de construction - Exemple

 Exemple : Gestion de bons de commandes


 Règles de gestion (Recueil des informations interview + existant)

 R1 : un client peut passer une ou plusieurs commandes ou ne passer aucune


commande;

 R2 : une commande concerne au moins un produit;

 R3 : une commande concerne un et un seul client;

 R4 : une commande est assurée par un et un seul représentant qui n’est pas
toujours le même pour un client donné.

Etape de construction - Exemple

 Dictionnaire de données :
 établissement de la liste des attributs à partir des informations recueillies.
Comme le SI actuel est manuel, il n’existe pas nécessairement des
codifications, on imaginera qu’il existe des codes pour identifier les
entités évidentes …
 Par exemple, « Codecli » pour CLIENT et « CodeRep » pour
REPRESENTANT seront créées, on les marquera d’un (*) pour signifier
qu’elles n’existent pas encore.

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Etape de construction - Exemple


SIGNIFICATION TYPE LONGUEUR NATURE REGLE DE CALCUL
OU INTEGRITE (1)

NoBon N° de bon de Cde N 4 E


Date Date Cde Date 6 E Forme jj/mm/aa (2)

*CoCli Code client ? ? E


NomCli Nom client A 30 E
Adresse Adresse client AN 60 CON Rue + Ville
RueCli Rue client AN 30 E
Vilcli Ville client A 30 E
*CoRep Code représentant ? ? E A créer
NomRep Nom représentant A 30 E
Réf Réf. de produit AN 5 E 1 lettre + 3 chiffres
Désign Désignation A 30 E
Qté produit N 3 E Entier > 0
PU Quantité N 7 E Forme : 9999,99
Montant commandée N 8 CAL PU  Qté
Total Prix unitaire N 9 CAL Somme des montants
Montant ligne
Total commande

A(lphabétique) N(umérique) A(lpha)N(umérique)


E(lémentaire) CON(caténé) CAL(culé)
(1) Règle de calcul pour les attributs calculés
(2) jj : 01 à 31, mm : 01 à 12, aa : 00 à 99.

Etape de construction - Exemple

 GDF

Ref NoBon

Design PU Date
Qté

CoRep CoCli

NomRep NomCli RueCli VilleCli

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Etape de construction - Exemple

 GDF

Ref NoBon

Design PU Date
Qté

CoRep CoCli

NomRep NomCli RueCli VilleCli

Etape de construction - Exemple

 Transformation du GDF en MCD

Ref NoBon

Design PU Date
Qté

CoRep CoCli

NomRep NomCli RueCli VilleCli

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Etape de construction - Exemple

 MCD

SYSTÈME D’INFORMATION
-MLD-

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MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES (MLD)

 Ne contient que des tables qui possèdent des


propriétés et une ou plusieurs clés primaires;
 Toutes les tables ont un nom unique.

PASSAGE DU MCD AU MLD

Pour les entités :Toute entité Une table,


Propriétés Attributs;
Identifiant Clé primaire
Pour les associations, Dépend des cardinalités :

1:1 ?:?
 Relation
la relation est matérialisée par l’ajout d’une clé étrangère.

 Relation ?:n ?:n

la relation donne lieu à la création d’une table.

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PASSAGE DU MCD AU MLD

EntitéA EntitéB

IdA
0:n relation 1:1 IdB

PropriétéA propriétéB

devient
TableA
TableB
IdA IdB
PropriétéA PropriétéB
RefA

PASSAGE DU MCD AU MLD

EntitéA EntitéB
IdA 0:n relation 1:n IdB

PropriétéA propriétéR propriétéB

devient
TableA RelationAB TableB
IdA IdB
RefA
PropriétéA RefB PropriétéB
PropriétéR

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PASSAGE DU MCD AU MLD : EXERCICE

Œuvres 1:n 1:n Auteurs


NoLivre écrit NoAuteur
Titre Nom
1:n
Prénom

édition
1:n
Editions 1:n Editeurs
1:1
ISBN édite NoEditeur

Titre Nom

0:n
Exemplaires
1:1
Stocks Ref_livre
Etat

Question : Trouvez le MLD équivalent…

PASSAGE DU MCD AU MLD : SOLUTION


Ecriture Auteurs
Œuvres RefLivre NoAuteur
NoLivre Nom
RefAuteur
Prénom
Titre

Liste_livres
RefLivre
Editeurs
ISBN
Editions NoEditeur
ISBN Nom
Titre

RefEditeur Exemplaires
Ref_livre
Etat

ISBN

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PASSAGE DU MCD AU MLD - CAS PARTICULIERS

 Une relation ternaire devient une table si les cardinalités


sont 1:n sur toutes les branches, sinon on place les
références dans la table reliée à une cardinalité 1:1
 Si plusieurs relations existent entre deux entités, on les
traite séparément;
 Les cardinalités k:k sont à traiter comme relations 1:1;
 Si deux entités sont reliés par une relation de type
1:1 1:1

il faut probablement les fusionner en une table.


 Supprimer les tables inutiles ! (tables à un seul champ)

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

EntitéA EntitéB

IdA
0:1 relation 1:1 IdB
propriétéR
PropriétéA propriétéB

devient
TableA TableB
IdB
IdA
PropriétéB
PropriétéA
RefA
propriétéR

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11/05/2016

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

EntitéA EntitéB

IdA
1:1 relation 1:1 IdB
propriétéR
PropriétéA propriétéB

devient
TableAB
IdAB
PropriétéA
PropriétéB
PropriétéR

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

EntitéA EntitéB

IdA
1:n relation 1:n IdB
propriétéR
PropriétéA propriétéB

1:n
EntitéC

IdC

propriétéC

Une association ternaire devient une table si les


cardinalités sont 1:n sur toutes les branches.

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11/05/2016

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

TableABC
TableA TableB
RefA
IdA RefB IdB

PropriétéA RefC propriétéB


propriétéR

TableC

IdC

propriétéC

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

EntitéA EntitéB

IdA
1:1 relation 1:n IdB
propriétéR
PropriétéA propriétéB

1:n
EntitéC

IdC

propriétéC

Si une association ternaire possède une branche avec une


cardinalité 1:1, on place les références dans la table reliée par 1:1.

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11/05/2016

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

TableA TableB

IdA IdB

PropriétéA propriétéB
RefB
RefC
propriétéR

TableC

IdC

propriétéC

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

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11/05/2016

OPTIMISATION DU MLD

Afin d’optimiser le MLD, il faut tenir en compte certains


conseils, par exemple :
Les jointures étant couteuses, supprimer les
tables inutiles ;
Parfois, il est peut être utile d’ajouter des
données calculées pour accélérer certains
traitements

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

Les cardinalités 0:1 se traitent comme les cardinalités 1:1.

La valeur Null est autorisée.

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11/05/2016

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

Les cardinalités 0:1 : signifient qu’on gère seulement


l’emprunt actuel. On ne mémoriserait pas la date de
retour puisqu’au retour d’un exemplaire, on supprime
la fiche d’emprunt.

Les cardinalités 0:n : signifient qu’on gère l’historique


des emprunts.

MODÈLE LOGIQUE DES DONNÉES : CAS PARTICULIERS

Dans le cas de la gestion de l’historique (cardinalités


0:n), on doit créer une table intermédiaire.

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11/05/2016

PASSAGE DU MCD AU MLD : EXERCICE

Une banque désire posséder un SGBD pour


suivre ses clients. Elle désire ainsi stocker les
coordonnées de chaque client (nom, prénom
adresse), et les comptes dont elle dispose
ainsi que leur solde (sachant par ailleurs que
certains comptes ont plusieurs bénéficiaires).
On stockera également les opérations
relatives à ces comptes (retrait et dépôt, avec
leur date et le montant).

PASSAGE DU MCD AU MLD : EXERCICE

Clients 1:n 1:n 0:n


bénéficie Comptes
NoClient
Nom Code

Prénom Solde
Adresse
Concerne
Opérations

Id_op
1:1
Type

Date

Montant

39
11/05/2016

PASSAGE DU MCD AU MLD : EXERCICE

Cls_Cmoptes
RefClient
Clients Code_compte
Comptes
NoClient
Nom Code

Prénom Solde
Adresse

Opérations

Id_op

Type

Date

Montant
Code_compt

MCD : UN EXERCICE (GESTION DES ÉTUDIANTS)

Les règles de gestion (simplifiées) :


• Les étudiants ont une identité (nom, prénom, adresse...).
• Les enseignants ont une identité.
• Les étudiants suivent des cours mais ne suivent pas tous
les cours.
• Les cours sont hebdomadaires et ont une heure de début,
une durée, une heure de fin ; les horaires ne doivent pas
se superposer.
• Les cours sont assurés par un seul enseignant.

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11/05/2016

MCD : UN EXERCICE (GESTION DES ÉTUDIANTS)

Etudiants Cours
NoEtudiant NoCours
nom intitule
prenom jour
adresse Enseignants Heure_dbt
NoEnseignants duree
nom
prenom
adresse

MCD : UN EXERCICE (GESTION DES ÉTUDIANTS)

Etudiants Cours
NoEtudiant NoCours
inscription

nom intitule
prenom jour
adresse Enseignants Heure_dbt
NoEnseignants duree
nom
Assurer
prenom par
adresse

41
11/05/2016

MCD : UN EXERCICE (GESTION DES ÉTUDIANTS)

Etudiants Cours
0:n 0:n
NoEtudiant NoCours
inscription

nom intitule
prenom jour
adresse Enseignants Heure_dbt
NoEnseignants duree
1:1
nom
Assurer
prenom par
0:n
adresse

SYSTÈME D’INFORMATION
-MCT-MOT-

84

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MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS

 le MCT est une représentation schématique de


l’activité du domaine d’étude.
 le MCT est un « zoom » sur le modèle de flux:
 Dans le modèle de flux sont représentés les
messages échangé entre les acteurs.
 Dans le MCT, on représente comment un acteur
de l’organisation réagit lorsqu’il reçoit ce
message et quelle opération il effectue.

MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS

le MCT est une représentation schématique de


l’activité d’une entreprise indépendamment des
choix d’organisation et des moyens d’exécution,
le MCT répond à la question « Quoi ? ».

Nb: Le MCT est aussi appelé Modèle Evénement-Résultat.

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MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS

Un MCT est composé de :


 Evènements

 Synchronisations
 Opérations

MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS

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MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS


LES ÉVÈNEMENTS

Un évènement est représenté de la façon suivante :

On distingue les évènements externes (exemple :


la commande d’un client) et les évènements internes
générés par le système d’information (exemple :
l’émission d’une facture).

MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS


LES OPÉRATIONS

Une opération est une suite d’actions interruptibles.


Pour trouver les opérations, on se sert du diagramme de
flux conceptuel de niveau le plus bas et on décompose les
activités en un ensemble d’opérations élémentaires.

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MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS


LA SYNCHRONISATION

La synchronisation agit au niveau des évènements


avec des opérateurs logiques : et, ou, non.

Evenement_1 Evenement_2

Operation_1
Action_1
Action_2
Action_3
R_1 R_2 R_3

MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS


REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE

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Travaillons ensemble

Etude de cas
Dans l’entreprise ABC spécialisée dans la publication
de petites annonces, les clients envoient de façon
manuscrite le contenu de leur petite annonce recopié sur
une grille découpée dans le journal.
Dès que la petite annonce est arrivée au service
secrétariat, un employé vérifie que l’annonce est
lisible et correctement exploitable. Dans le cas où
l’annonce est illisible, elle est retournée au client avec
une lettre type annonçant que l’annonce est illisible.
Dans le cas où l’annonce est exploitable, elle est passée au
service commercial qui vérifie la validité du montant dû et
ensuite saisit et enregistre l’annonce. Une confirmation de
parution est ensuite envoyée au client.
Proposer le MCT ?

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MODÈLE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS

Il complète la description conceptuelle des traitements en intégrant


tout ce qui est d’ordre organisationnel. Le MOT précise :
●Qui exécute les traitements et la nature des traitements :
Manuels,
Automatiques,
Semi-automatiques.
●Les lieux où sont exécutés les traitements (poste de
travail, serveur…).
●Quand sont exécutés les traitements (notion de temporalité).

48
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11/05/2016

50
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Le MOT est basé sur trois concepts principaux :


 L’événement ;
 La phase ou procédure ;
 Le résultat.

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Etude de cas
Dans l’entreprise ABC spécialisée dans la publication
de petites annonces, les clients envoient de façon
manuscrite le contenu de leur petite annonce recopié sur
une grille découpée dans le journal.
Dès que la petite annonce est arrivée au service
secrétariat, un employé vérifie que l’annonce est
lisible et correctement exploitable. Dans le cas où
l’annonce est illisible, elle est retournée au client avec
une lettre type annonçant que l’annonce est illisible.
Dans le cas où l’annonce est exploitable, elle est passée au
service commercial qui vérifie la validité du montant dû et
ensuite saisit et enregistre l’annonce. Une confirmation de
parution est ensuite envoyée au client.
Proposer MOT ?

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LE MODÈLE ORGANISATIONNEL DES TRAITEMENTS

Travaillons ensemble

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MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS :


EXEMPLE 1
Dans une administration, les demandes sont traitées
selon les règles de gestion suivante :
1. Toute demande doit subir un examen préalable pour
savoir si elle est recevable ;
2. L’examen d’une demande recevable ne peut se faire
qu’ après un rapport du supérieur hiérarchique ;
3. Après examen du dossier, la demande sera accordée
ou refusée.
Proposer DF et MCT ?

MODÈLE CONCEPTUEL DES TRAITEMENTS :


EXEMPLE 1

Première représentation de l’activité : le diagramme des flux,


circulation chronologique des informations entre les intervenants.

 Scénario “dossier rejeté” : 1,2


 Scénario “demande rejetée” : 1,3,4,6
 Scénario “demande acceptée” : 1,3,4,5

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ETUDE TECHNIQUE ET RÉALISATION

Modèle physique des données : le niveau physique


concerne l’administrateur de la base ; on définit
les tables, les contraintes d’intégrité, les index, les
requêtes, les vues (si différents niveaux
d’utilisateurs), ... ;

Modèle physique des traitements : On précise


l’organisation générale de l’application, la nature
des écrans et leurs enchaînements, les
spécifications des programmes, ...

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11/05/2016

ETUDE TECHNIQUE ET RÉALISATION


 Il faut structurer l’application, c’est-`a-dire regrouper
les unités de traitement dans des ensembles cohérents.
Dans la réalisation, on utilisera un type d’interface ou
un autre selon les capacités de l’équipe de
développement et les habitudes des futurs utilisateurs
: menus déroulants ; menus pages ; barres d’outils ; ...

 Les choix doivent être cohérents au sein de


l’application et permettre une navigation aisée dans
les applications ;

 Le développement se fait par modules, des tests devant


être effectués à chaque étape de développement.

Bonne chance

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