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Stratégies
de Reproduction
chez les animaux
Zootechnie
Amélioration génétique des animaux d’élevage
Cours
Véterinaire
3ème année - Master
Zoologie
Ecologie
Editions Al-Djazair
AMEUR AMEUR Abdelkader
Stratégies de Reproduction
chez les animaux
Edition El-Djazair
Sommaire
Avant-propos _______________________________________________________ 3
Introduction ________________________________________________________ 4
Stratégie de reproduction chez différentes espèces : (poissons, oiseaux et
mammifères). _______________________________________________________ 6
1. Rappels sur la grande division de l’histoire de la terre (du temps). _____________ 6
Présentation des 4 ères géologiques : _____________________________________________ 6
2. Quelques cas de stratégies de la reproduction chez les oiseaux. _______________ 7
a. Stratégie anatomique. _____________________________________________________ 7
b. Stratégie énergétique de la reproduction. _____________________________________ 10
c. Pratique de « viol » chez les espèces monogames : Cas des oiseaux aquatiques : ______ 12
d. Stratégie comportementale : _______________________________________________ 12
3. Quelques cas de stratégies de reproduction chez les mammifères : ____________ 13
4. Autre cas de stratégies de reproduction chez les mammifères : _______________ 16
a. Phénomènes d’Infanticides chez quelques Espèces _____________________________ 16
b. Cas des chamelles allaitantes :______________________________________________ 17
c. Cas des chaleurs chez la jument :____________________________________________ 17
Indicateurs de la reproduction ________________________________________ 18
1. Manifestation des caractères de la sexualité. _____________________________ 18
2. Indicateurs hormonaux. ______________________________________________ 18
a. Hormones hypothalamiques : ______________________________________________ 19
b. Hormones hypophysaires. _________________________________________________ 19
c. Hormones génitales. _____________________________________________________ 19
3. Indicateurs phérormonaux. ____________________________________________ 20
a. Définition d’une phérormone. ______________________________________________ 20
b. Quelques effets des phérormones. __________________________________________ 20
4. Puberté et comportement comme indicateurs de la reproduction. ____________ 21
a. Cas des mâles. __________________________________________________________ 21
b. Cas de la femelle. ________________________________________________________ 23
III Diagnostic de gestation : ___________________________________________ 25
1. Quelques rappels : ___________________________________________________ 25
a. Pseudo-gestation : _______________________________________________________ 25
b. Différents types de placenta : ______________________________________________ 26
2. Diagnostic proprement dit : ___________________________________________ 27
a. Diagnostic clinique : ______________________________________________________ 27
b. autres méthodes de diagnostic : ____________________________________________ 31
Références bibliographiques __________________________________________ 35
2
Avant-propos
La théorie d’histoire de vie propose que les organismes font un compromis dans
l’allocation de l’énergie dans leurs différentes fonctions, les principales étant la
reproduction, le maintien et l’immunité. Cette théorie se base sur la supposition que la
reproduction entraîne un coût en valeur adaptative (fitness). L’objectif principal de ce
livre était d’étudier les stratégies de reproduction chez différentes espèces animales.
Pour le diagnostic, j’ai fait un rappel théorique puis j’ai mentionné l’essentiel
diagnostic qu’est le diagnostic clinique ou dosage clinique
L’Auteur
3
Introduction
Ces recherches ont permis à l’homme d’en tirer profit pour connaitre sa propre espèce
et améliorer les performances de production de certaines espèces particulièrement des
mammifères (ovins, bovins, caprins), des oiseaux (poulet de chair, poules pondeuses,
dinde...) et à moindre degré des poissons (pisciculture).
Exemples :
Ils pensaient que la femme produisait une semence comme l’homme, autrement dit, la
fonction génératrice appartiendrait aux 2 parents.
Démocrite et Hippocrate ont soutenu que le sperme provenait de tout le corps. Cette
hypothèse a été rejetée par Aristote (philosophe grec).
Stenon (1667) avait émis l’idée que « les testicules des femmes » sont analogues aux
ovaires et que de ces testicules sont envoyés, dans l’utérus, des œufs.
Harvey (médecin Anglais du roi Charles 1er) (1651), disséqua plusieurs brebis et
daines, mais, il n’a rien observé dans ce qu’on appelle « testicules femelles » ou ovaires.
Il en conclut qu’ils n’étaient d’aucune utilité pour la génération
4
Chez les femelles gestantes, il vit des corps globuleux, appelés par la suite corps jaunes
par Mer Malpighi (médecin Italien).
Spallanzani (1768) démontra chez les Batraciens que le contact du sperme et des ovules
est nécessaire pour réaliser la fécondation et conclut que les spermatozoïdes n’étaient
pas les agents du développement des œufs. En 1779, il pratiqua sur la chienne la 1 ère
insémination artificielle.
Au XIX siècle, commencent les vraies recherches pour résoudre certaines questions
liées à la reproduction.
En effet :
Prenant (1898) prouva que le corps jaune est une glande endocrine.
Bouin et Ancel (1900) ont démontré que les testicules et les ovaires ont aussi
une fonction endocrine.
Isolement et synthèse des hormones sexuelles des glandes génitales.
Exemples :
5
Stratégie de reproduction chez différentes espèces :
(poissons, oiseaux et mammifères).
La division est passée par 4 ères géologiques durant lesquelles toutes les espèces
animales (vertébrées ou invertébrées) ont évolué pour acquérir les caractéristiques
morphologiques, anatomiques et physiologiques actuelles selon leurs modes de vie et
leurs environnements.
Pliocène
Miocène : (apparition des mammifères évolués tes que les singes, les ruminants
et les mastodontes).
Oligocène : (-25 à -45.106 Années)
Éocène : (-45 à -65.106 Années)
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Ère secondaire (durée environ égale à 160.106années)
Faune caractérisée par les invertébrés marins puis terrestres. À la fin de cette ère,
apparition des premiers reptiles.
Carbonifère
Dévonien
Silurien
Ordovicien
Cambrien
a. Stratégie anatomique.
Ovaire droit subsiste chez beaucoup d’espèces non domestiques : (Oiseaux de proie et
quelques autres espèces telles que le kiwi).
Cette particularité suscite des interrogations. Durant l’évolution des oiseaux vers le vol
n’avaient-ils pas « éliminer » ce qui est superflu pour devenir plus légers ? Seuls deux
organes essentiels ont persisté à savoir un oviducte très performant et un seul ovaire
très prolifique (production d’ovules).
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En effet, durant la formation embryonnaire, l’oviducte se développe normalement et de
façon symétrique à partir du 4ème jour d’incubation. L’oviducte droit cesse de se
développer au 8 émié jour puis régresse à partir du 11ème jour. Du côté gauche, il se
différencie en plusieurs segments entre le 2ème et le 13ème jour, mais ne communique
pas avec le cloaque.
Infundibulum :
Magnum :
Isthme :
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Utérus :
Les testicules sont internes : placés à la base des poumons (contrairement à la majorité
des mammifères).
Donc la spermatogénèse n’aura pas lieu à une température inférieure à celle du corps
(contraire à certains mammifères).
Seuls 246 espèces d’oiseaux sur 8700 ont un « organe d’intromission » ou pénis ou
organe copulateur.
À l’origine, tous les oiseaux avaient un pénis comme leurs ancêtres reptiliens et que
l’évolution a engendré sa disparition générale ; sauf chez quelques espèces
exceptionnelles. Cette disparition s’est faite au cours de l’évolution des oiseaux pour
un allégement maximum de leur poids pour faciliter le vol.
Par ailleurs, l’autruche est un oiseau terrestre et pourtant il est doté d’un pénis. Cet
oiseau ne pratique pas le baiser cloaque en raison de la présence d’un pénis. La présence
de ce dernier chez cet animal d’exception pourrait s’expliquer par l’équilibre difficile
du mâle sur le dos de la femelle, vu leur gabarit et leur poids.
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b. Stratégie énergétique de la reproduction.
En résumé, il est intéressant pour les parents d’investir dans la reproduction tant que
leur survie n’est pas compromise et que le niveau d’investissement est ajusté pour le
bénéfice qu’ils en tirent en terme du nombre et de qualité de leurs descendants
(performances reproductrices, sexe et taux de paternité).
Enfin et de manière générale, L’I.P. ou l’E.P. est essentiellement le fait des femelles.
Ceci est expliqué surtout par deux hypothèses :
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La première hypothèse : Incertitude de la paternité.
Seule la mère est sûre que les petits sont les siens ; le mal doit être sûr d’être le père
pour que son investissement lui soit bénéfique.
Le parent qui peut partir en premier met l’autre devant l’obligation de choisir entre
abandonner les œufs (impliquant une moindre proportion de survivants) et restes pour
les soigner (impliquant ainsi des couts pour celui qui reste). Dans l’histoire de
l’évolution, c’est surtout le mâle qui a la possibilité de partir, car la femelle est
prisonnière (mise devant le fait accompli).
Chez les oiseaux, les principaux lieux de réserves énergétiques sont les tissus adipeux
(abdominal et sous-cutané).
Exemples :
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c. Pratique de « viol » chez les espèces monogames : Cas des oiseaux
aquatiques :
En effet, les oiseaux aquatiques sont généralement monogames, mais les canards
colverts tentent d’augmenter souvent leur chance de se reproduire en accouplant
d’autres femelles pendant que leurs mâles sont occupés au nid.
Ces canards sont considérés comme les plus célèbres « violeurs » de l’Avifaune et aussi
les plus faciles à observer. Un colvert, seul ou en bande, ont été souvent observés en
train de se lancer dans la poursuite d’une femelle durant l’absence de son partenaire.
Et en aucun cas la femelle a été consentante dans cette situation. Au contraire, elle
essaie toujours d’échapper à ces mâles. Quand elle est sur l’eau, elle plonge.
Enfin, ce phénomène de « viol » est considéré comme rare chez l’ensemble des oiseaux
du fait que probablement 97 % des espèces n’ont pas de pénis (organe copulateur) et
de ce fait ne peuvent s’accoupler que par « baiser cloacal » avec une femelle
consentante.
Lorsque le « FEPC » est pratiqué, on considère que 18% des pontes sont de plusieurs
mâles.
Exemple :
d. Stratégie comportementale :
Afin de mieux rentabiliser leur succès reproductif, certains parents privilégient certains
de leurs petits au détriment de la survie des autres. Leur préférence s’adresse aux jeunes
en plus ou moins bonne santé selon les conditions environnementales : il s’agit d’une
prédiction évolutive. Cette théorie a été confirmée par des chercheurs (Université de
Toulouse) travaillant sur le martinet alpin (passereau insectivore) et sur l’étourneau.
Il a été démontré que les parents devraient favoriser les jeunes en mauvaise condition
corporelle lorsque les conditions d’élevages sont bonnes. Inversement, ils s’occupaient
des jeunes en bonne santé, ayant plus de chance de survie, lorsque les conditions ne
sont pas bonnes.
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Certains oisillons à corpulence plus importante n’hésitent pas à « expulser » du nid les
oisillons les plus faibles et les plus chétifs pour éviter la concurrence de nourrissage.
Stratégie anatomique :
L’appareil génital mâle est formé par un ensemble d’organes chargés d’élaborer du
sperme et le dépôt de ce dernier dans les voies génitales de la femelle.
2 gonades ou testicules :
Puis généralement migrent dans les bourses qui les suspendent à l’extérieur (région
inguinale).
Chez les primates et les ruminants, la migration testiculaire est plus précoce (achevée
avant la naissance) que chez les carnivores, les porcins et les équidés, mais toujours
définitive. Chez les équidés, elle ne s'achève qu'une année après la naissance.
Rôles :
Mettre en réserve les spermatozoïdes grâce aux annexes (épididyme, prostate, vésicules
séminales).
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Organe copulateur ou pénis ou verge :
Il est plus abondant et plus concentré chez les espèces à insémination type vaginale.
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Appareil génital femelle
Très complexe, avec une histologie qui a évolué selon les différents stades du cycle
sexuel pour recevoir l'embryon et assurer sa gestation.
Rappels histologiques :
Structure générale de la paroi utérine, avec 3 tuniques (de la lumière vers la périphérie):
Il comprend :
Parois de l’utérus caractérisées, chez les ruminants, par des productions spéciales de la
muqueuse (appeler Cotylédons ou Tubercules muqueuses en forme de disques arrondis
ou ellipsoïdes pour la fixation du Placenta.
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Une musculeuse ou Myomètre :
Taille Utérus :
Limitée chez la Chamelle et Jument pour assurer la survie d’un seul fœtus.
Chez certaines espèces polygames, lorsqu’un mâle prend possession d’un Harem d’un
autre prédécesseur écarté, il peut tuer tous les petits, ce qui provoque l’accélération
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d’un nouveau cycle œstral (œstrus) chez les femelles pour les accoupler. Certains
chercheurs appellent ce phénomène « théorie de la compétition intra sexuelle » (cas des
lions, pongidés : singes androïdes ou chimpanzé – orang-outan – gorille, et Rats).
Vraisemblablement, il s’agit d’un système sélectif naturel.
L’infanticide peut être évité ou inhibé si le mâle a été en présence de la femelle durant
la gestation ou s’il est fréquemment mis en présence des petits rats (comportement
parental).
Pour se nourrir.
Ou pour prendre possession du nid de la femelle mère.
Assurer la même quantité de lait à son nouveau-né, quelles que soient les conditions
d’alimentation et d’abreuvement. Il s’agit d’une stratégie de survie de l’espèce vivante
dans des conditions arides très difficiles pour les autres animaux.
Moyenne Intervalle
Œstrus 7.5 2-15
interœstrus 14.5 12-17
Du début Estrie à l’ovulation 6 1-14
Ovulation - fin œstrus 1.5 0-3
Exemples : mieux savoir que l’ovulation aura lieu de 1 à 14 j après début des chaleurs
plutôt que de savoir que la jument ovule au 6éme jour de chaleur.
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Indicateurs de la reproduction
De même, ces caractères sexuels secondaires sont représentés par des différences :
morphologiques (dimorphisme sexuel), anatomiques et fonctionnelles entre les
mâles et les femelles.
Exemples :
Proportion : Femelles plus élancées et plus sveltes ; mâle avec un crane plus large, un
train antérieur (avant) plus développé ; des membres antérieurs plus courts ; une
encolure plus forte et une musculature plus importante.
2. Indicateurs hormonaux.
Elles constituent de véritables indicateurs chez les sujets pubères en activité sexuelles.
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Le lieu de leur origine.
Leurs propriétés chimiques
Leurs effets sur les tissus ou organes cibles.
a. Hormones hypothalamiques :
Exemples.
b. Hormones hypophysaires.
Il existe 2 types :
Exemples.
c. Hormones génitales.
Elles sont sécrétées surtout par les gonades et le placenta et sont chargées s’assurer
l’équilibre physiologique et créer les conditions du rapprochement sexuel :
Fécondation – Gestation – Parturition.
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Exemples :
3. Indicateurs phérormonaux.
Les interrelations entre les êtres vivants sont assurées par des stimulisonores,
lumineux ou chimiques.
Ce sont des substances sécrétées à l’extérieur par les membres d’une même espèce,
impliquant un échange d’informations et capables d’entrainer une réponse chez un
congénère.
Un rat mâle adulte peut établir une distinction entre mâles et femelles. Et parmi ces
dernières, entre celles qui sont réceptives (en chaleur) et les autres. La phérormone
sexuelle mâle sert d’aphrodisiaque pour la femelle et la phérormone femelle permet de
connaitre l’état sexuel de celle-ci.
La présence d’un mâle ou de son urine accélère l’apparition de la puberté chez les
jeunes souris femelles.
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« Effet Whitten » : L’introduction d’un mâle dans un groupe de souris femelle dont
les cycles œstraux sont ralentis, synchronise les cycles et, à la 3ème nuit après, les
femelles deviennent fécondables.
Définition de la puberté : C’est la période d’une vie marquée par le début des activités
des gonades (mâles et femelles) et la manifestation de caractères sexuels secondaires.
Il dépend de plusieurs facteurs tels que le climat, l’alimentation, l’espèce, la race, etc.
Données générales.
Pour le cas des mammifères, il est fondé sur un processus d’échange de signaux
spécifiques qui joue un double rôle à savoir :
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Il présente un nombre de caractères fondamentaux se déroulant comme suit :
Recherche du partenaire :
Certains signaux émis par la femelle donnent une indication de son état de réceptivité
et attirent les mâles.
L’existence chez le rat d’une émanation odorante corporelle a été prouvée. Elle est
variable avec le sexe et évolue en intensité avec l’état sexuel des femelles.
Des signaux visuels jouent aussi un rôle dans la recherche d’un partenaire (Exemple :
Dimorphisme sexuel particulier à chaque espèce).
Synchronisation comportementale.
Les moyens d’approche et la prise de contact finale entre partenaires varient d’une
espèce à une autre.
Exemples :
Lorsqu’un buffle est mis en présence d’une femelle en chaleur, il se livre à une
« mimique » très particulière : Il agite la tête en ouvrant la gueule, relève la lèvre
supérieure et prend une attitude particulière comme s’il voulait inhaler l’odeur de la
femelle. La femelle répond en urinant.
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Un bouc mis en contact avec une chèvre en chaleur se place parallèlement à cette
dernière.
Taureau : Saillie-Monte-Remonte.
Bélier : Lutte-Bélinage (Béliner).
Bouc : Bouquinage.
Verrat : Saillie.
Étalon : Saut-Saillie-Monte.
Chien : Saillie (couvrir).
Lapin : Bouquinage.
Différentes espèces : Accouplement-Coïte- Copulation (Copulatio = Union).
b. Cas de la femelle.
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Comportement sexuel de la femelle.
Une femelle n’accepte ou ne recherche le mâle que pendant l’œstrus (Période durant
laquelle la femelle s’accouple avec le mâle).
Exemple :
Attraction de truie en œstrus par le mâle : Elle fait la distinction entre un mâle d’une
femelle, ou d’un castrat d’un verrat.
Signaux auditifs et visuels (voir comportement sexuel mâle).
Cas de la jument : Urine fréquemment avec queue relevée et clitoris découvert- une
démarche particulière avec membres postérieurs écartés – accepte l’approche de
l’étalon.
Cas de la brebis : Il est nécessaire de la mettre en présence d’un bélier muni d’un
tablier ou d’un harnais marqueur.
Cas de la chèvre : inquiète et agitée avec une diminution de l’appétit. En présence d’un
bouc, une chèvre en chaleur agite la queue et se laisse flairer.
Cas de la lapine : En présence du mâle, elle s’immobilise après une courte période de
poursuite et soulève l’arrière-train pour faciliter l’accouplement. Vulve hypertrophiée
et violette (très fugace).
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III Diagnostic de gestation :
La gestation est caractérisée par la mise en place des dispositifs assurant la nutrition et
le développement embryonnaire.
1. Quelques rappels :
a. Pseudo-gestation :
Après ovulation.
Ou induit artificiellement.
Exemples :
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Injection de prolactine ou de SO4Cu (1mg/kg) ou chlorpromazine (50mg/kg par
ratte).
Introduction dans l’utérus de la chamelle d’une petite pierre (taille d’un petit
pois) : C’est une méthode empirique.
La durée de la pseudo-gestation varie avec les espèces animales :
Type diffus : Avec villosités formant le placenta fœtal réparties sur toute la
surface du chorion (Exemples : Truie et jument).
Type cotylédonaire : Villosités formant des petites plaques appelées
cotylédons convexes, concaves ou aplatis selon les espèces :
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2. Diagnostic proprement dit :
a. Diagnostic clinique :
Changements de comportements :
Augmentation de l’appétit.
Etat d’engraissement.
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Ce développement mammaire peut aussi apparaître chez une chienne non
fécondée après les chaleurs (phénomènes d’une pseudo- gestation associée à une
montée laiteuse).
Mouvement du fœtus :
Toucher externe :
Cas de la vache :
Cas de la jument
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Cette réaction fœtale peut- être favorisée par l’administration préalable d’eau
froide.
C’est une méthode tardive, peu sûre et peu intéressante.
Cette méthode est difficile chez d’autres espèces telles que la truie.
Chez les chiennes de petites races et la chatte, des ampoules fœtales sont
perceptibles à partir de la 7ème semaine de gestation.
Toucher interne :
La fouille rectale est une méthode certaine de diagnostic clinique de gestation chez
la vache et la jument.
C’est une méthode simple, pratique, précoce et économique ; néanmoins, elle exige
une certaine technicité basée sur la connaissance exacte de l’anatomie des organes
génitaux et de leur situation.
Elle exige certaines précautions de contention, surtout chez la jument, pour éviter
tout incident :
Utérus situé presque entièrement dans la cavité pelvienne ou ne dépasse pas une
ligne reliant les 2 angles externes de la hanche.
Main passée à plat, d’un côté à l’autre du bassin, perçoit un cordon dur, élastique,
de 3 à 4 cm de diamètre et de 10 à 15 cm de long (pour l’utérus).
En arrière de l’utérus se trouve une masse plus dure et bien délimitée : col de
l’utérus.
Vers l’avant, le corps utérin se divise en 2 cornes.
Doigts introduits entre les 2 cornes permettent, par une traction vers l’arrière, de
palper alternativement chacune des 2 cornes et d’aborder les 2 ovaires situés à leur
extrémité.
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Cas d’une vache gestante :
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Cas d’une jument :
Cas de la jument :
Taux de progestérone :
La PMSG est élaborée par le placenta d’une jument gravide (vers36 émeet 40éme
jours de gestation).
La concentration augmente rapidement jusqu'à 50 jours et diminue
progressivement pour disparaitre totalement vers le 140ème jour de gestation.
Sa présence indique l’état de gestation entre la 7ème et la 18ème semaine.
Tests biologiques :
Réaction d’Aschein-Zondeck :
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o Congestion des ovaires portant des follicules mûrs. Ces follicules peuvent être
hémorragiques ou transformés en corps jaunes.
o Tuméfaction du vagin et de la vulve.
Méthode donne un résultat positif à 95% des cas chez la jument (gestation entre 50ème
et 100ème jours)
Test de Frédman :
Méthode plus simple, plus rapide et de lecture plus facile que la méthode précédente
(avec un faible % d’erreurs).
Réactifs utilisés :
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o Immun-sérum spécifique vis-à-vis de la PMSG obtenu après injection sous-
cutanée puis intraveineuse de quantités déterminées d’hormone purifiée.
o Globules rouges de moutons formolés et tannés.
L’excrétion de ces hormones dans l’urine de la jument est appréciable vers le 90ème
jour et cesse jusqu’au 290ème jour.
Les œstrogènes rencontrés dans l’urine sont, par ordre décroissant, l’œstrone,
l’équilénine et la déhydroéquilénine.
Chez la vache :
Détermination hormonale
Progestérone :
Dosage par la méthode de radio immunologique soit sur le plasma, le lait entier ou sur
le lait écrémé.
Résultat
Plasma
Lait
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Crème de lait
Œstrogènes :
Chez la brebis
Intérêt du diagnostic de gestation est de repérer les cas d’infertilité, pour envisager la
reforme de certaines brebis.
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Références bibliographiques
1. https://fr.wikipedia.org/wiki/Reproduction_(biologie)
2. Thierry Lodé, (2007) Guerre des sexes chez les animaux (La), Odile Jacob, 368
pages.
3. Educagri, (2014) Reproduction des animaux d'élevage : Educagri Editions, - 466
pages
4. Martin H. Johnson et Barry J. Everitt (2001) Reproduction. De Boeck Supérieur,
298 pages
5. Michel Tournaire (1984) Physiologie de la reproduction humaine Masson, 1984
- 256 pages
35
Illustration de la couveture : Image courtesy of [Sperm And Egg ~Published on 04 August 2014] at FreeDigitalPhotos.net
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