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2017
Ministére de la Santé
Direction de la
Planification et des
Ressources Financiéres
Division Financiére
I. Ministère de la santé
1. HISTORIQUE :
L'origine du ministère de la Santé remonte au ministère de l'Hygiène, de
l'Assistance et de la Prévoyance sociale le 13 juillet 1920, à partir de la direction
de l'Assistance et de l'Hygiène publique qui dépendait alors du ministère de
l'Intérieur et de la direction de la Prévoyance sociale rattachée au ministère du
Travail depuis la création de ce dernier en 1906. Le ministère de la Santé
publique est créé à partir de ce dernier par la loi du 4 avril 1930.
2. Mission principale :
2. Typologies :
On distingue à ce niveau, plusieurs types de budgets dont :
A. le budget général
Il s’agit de l’ensemble des comptes qui décrivent, pour une année civile, toutes les ressources
et toutes les dépenses permanentes de l’Etat.
B. Les comptes spéciaux du trésor
Ce sont les comptes ouverts dans les écritures du trésor en vue d’affecter certaines recettes à
certaines dépenses.
C. Les budgets SEGMA
Constituent des services de l’Etat gérés de manière autonome, les services de l’Etat non dotés
de la personnalité moral, dont certaines dépenses, non imputées sur les crédits du budget
générale, sont couvertes par des ressources propres. L’activité de ces services doit tendre
essentiellement à produire des biens ou à rende des services donnant lieu à rémunération
D. le budget de fonctionnement
Il est destiné à faire face aux besoins courants d’une année budgétaire, il est composé
uniquement de crédits de paiement.
E. Le budget d’investissement
Destiné à financer les grands projets prévus par le plan de développement, il est constitué de
crédits de paiement mais également de crédits d’engagement.
3. Les principes budgétaires :
Ces principes ne sont évidemment pas exempts d’exceptions qui sont expressément
prévues par la loi afin de pouvoir adapter le budget à l’expansion continue du champs des
finances publiques en rapport avec l’évolution du rôle de l’Etat sur les plans économique et
social et la diversification de ses instruments d’intervention, ce qui implique une certaine
souplesse au niveau de l’exécution
A. Principe de l’annualité :
Principe selon lequel les recettes et les dépenses autorisées par la loi de finance ne sont valables que
pendant une année.
Les Recettes Les Dépenses
Les recettes sont prises en compte Les dépenses sont prises en compte au titre de
au titre de l’année budgétaire au l’année budgétaire au cours de laquelle les
cours de laquelle elles sont ordonnances ou mandats sont visés par les
encaissées par un comptable comptables assignataires, elles doivent être
public. payées sur les crédits de ladite année, quelle
que soit la date de la créance
Les crédits d’engagement concernent aussi bien les dépenses d’investissement que les
dépenses de fonctionnement, bien que ce soit à des degrés très différents.
Les crédits de rapport :
Toutefois, et sauf dispositions contraires prévues par la loi de finances, les crédits de
paiement disponibles au titre des dépenses d’investissement sont reportés selon les
modalités fixées par voie réglementaire. Ils s’ajoutent aux crédits de paiement ouverts par
la loi de finances de l’année. Dans tous les cas, les crédits de paiement augmentés, le cas
échéant, des crédits reportés et des fonds de concours prévus constituent la limite
supérieure des dépenses susceptibles d’être ordonnancées dans le cadre de l’année
budgétaire.
C. Principe de l’unité :
Principe selon lequel les recettes et les dépenses sont imputées au budget général, il exige
réunir dans un seul et unique document, l’ensemble des opérations de recettes et de dépenses,
ce principe tend à éviter tout fractionnement des comptes publics en plusieurs documents
épars, qui rendaient ainsi malaisé, tant l’exercice des contrôles parlementaires que
l’appréciation des équilibres budgétaires.
D. Principe de l’universalité :
Il faut que les ressources et les charges soient comptabilisées chacune de son côté de façon à
ce qu’il n’y ait pas de compensation entre les recettes et les dépenses. Il est fait recette du
montant intégral des produits, sans contraction entre les recettes et les dépenses, l’ensemble
des recettes assurant l’exécution de l’ensemble des dépenses ».
E. Principe du non affectation des recettes :
Le principe du non affectation des recettes est directement lié au principe précédent dans ce
sens que, en vertu de ce principe, des recettes définies ne devraient pas être affectées à la
couverture de dépenses déterminées. Ainsi, l’ensemble des recettes devrait servir à la
couverture de l’ensemble des dépenses.
Il est à signaler que dans le cadre de la gestion des opérations comptables, la fonction
comptabilité prend en charge le processus de programmation du compte spécial (CS). La
première phase de la programmation est gérée, bien entendue, par la fonction budget au titre de
la préparation budgétaire.
Notons, par la même, que le compte spécial est une particularité du ministère de la santé qui
dispose en plus du budget de fonctionnement et d’investissement d’un compte d’affectation
spécial intitulé «Fond spécial de la pharmacie centrale».
Les activités du service comptabilité concernent toutes les opérations d’exécution du budget.
Les attributions sont nombreuses. Nous en listons les grandes composantes :
A. Délégation
Engagement Délégation
Retrait Délégation
Réduction Délégation
Report sur Crédits Délégués
B. Engagement de dépenses
Engagement
Annulation Engagement
C. Mandatement de dépenses
D. Dépenses par voie de régie
Création Régie
Alimentation Régie
Paiement Régie
Demande Dérogation
Report Régie
E. Fond spécial
Transfert
Programmes Emploi
Reports Ordonnateurs *** A ajouter
Engagement Délégation Crédits
Engagement Délégation Crédits valant notification au comptable assignataire
Réduction Délégation Crédit
F. Reports
Report Ordonnateur Principal
Reports Sous Ordonnateurs
Annulation Report
G. Consolidations
Consolidation Crédits - Directions centrales
Consolidation Crédits - Services extérieurs
Les sections ci-après décrivent les procédures de gestion liées à la fonction
comptabilité selon le détail précité. Chaque fois qu’on fait référence à l’Ordonnateur Principal on
le désignera par l’OP ou le SC (service comptabilité).
A. PRECEDURES DE DELEGATION DE CREDIT
Procédure Engagement Délégation
Le retrait d’une délégation est la procédure qui prend place pour annuler une délégation
déjà engagée et visée mais non encore notifiée ni à la TGR ni au bénéficiaire (sous-ordonnateur).
Cette procédure de retrait qui peut être due à différentes raisons, se fait selon les étapes
suivantes :
L’opération de retrait remet la ou les lignes budgétaires concernées par la délégation à leur
état initial c.à.d. avant la procédure d’engagement de la délégation. Ceci engendre, en effet, une
annulation d’écritures comptables au niveau du CED et du SC.
Procédure Réduction Délégation
La réduction d’une délégation est la procédure permettant de réduire les crédits d’une
délégation visée et notifiée à la TGR au bénéficiaire d’un sous-ordonnateur. Cette procédure de
réduction peut être initiée par le SO ou l’OP pour différentes raisons, est effectuée selon les
étapes suivantes :
L’opération de réduction met à jours les comptabilités tenues auprès des différentes entités
concernées (CED, TG, OP, SO) afin de prendre en compte la modification engendrée par la
réduction effectuée.
Ce qui nous intéresse dans cette partie est la procédure de report relative aux crédits
délégués. La procédure y afférente sera détaillée plus tard dans la section intitulée Reports de
Crédits.
Signalons néanmoins que le report se fait sur budget d’investissement pour tous les crédits
de l’exercice échu engagés mais non payés. Le report se fait, en outre, pour le budget géré dans
le cadre du compte spécial qui n’a pas été consommé au cours de l’exercice précédent
Rappelons, enfin, que pour les autres types de dépense (convention, décision, bon de
commande, marché, …), la procédure reste la même, seuls les documents constituants le dossier
d’engagement varient.
Dans une situation d’annulation une procédure est déclenchée afin de réduire le total des
engagements du montant de l’engagement à annuler et d’ajouter le même montant au
disponible à l’engagement de la ligne objet de l’engagement. L’annulation peut être totale ou
partielle (diminution ou réduction).
Procédure Mandatement
Tous les documents préparés sont envoyés à la TG (générale ou régionale) après avoir été
signés par l’autorité compétente du ministère de la santé (ordonnateur / sous-ordonnateur).
La TG examine des dossiers de paiement. Les mandats acceptés sont payés aux bénéficiaires.
Les paiements se font généralement par voie de virement. Toutefois, certaines dépenses
notamment celles du personnel sont payées par encaissement au profit du bénéficiaire
directement ou indirectement par le biais d’un agent billeteur.
Les mandats rejetés sont retournés au service comptabilité pour faire l’objet d’un autre BE
avec leurs OP respectifs nouvellement générés.
Les mandats retenus et payés par virements sont notifiés par un état de virement adressé
par la TG au service comptabilité concerné.
Précisons enfin, que le paiement d’une dépense occasionne des écritures comptables auprès
de la TG et du service comptabilité concerné. En effet, le montant des paiements (émissions) est
augmenté et le montant disponible au mandatement est diminué et ce pour la ligne budgétaire
affectée du paiement.
La procédure de dépense par voie de régie a été instaurée afin de faire face aux besoins
imprévus qui ne peuvent pas être satisfaits dans le cadre de la procédure classique
d’engagement et de paiement de dépenses.
Avant de pouvoir profiter de la souplesse inhérente à la procédure de dépense par voie de
régie il faut au préalable créer une régie. Le processus de création se déroule selon le détail ci-
après :
L’alimentation d’une régie doit se faire à partir des lignes du budget qui ont été désignées
lors de la procédure de création. Le processus d’alimentation se fait en suivant la logique
engagement-paiement mais présente la particularité d’appartenir à la catégorie communément
appelée «dépenses sans ordonnancement préalable».
Une Demande d’Autorisation de Paiement (DAP) et une fiche modèle D sont établies
en premier.
Après signatures des documents d’engagement par l’ordonnateur ou le sous-
ordonnateur et le régisseur, ils sont envoyés vers le CED pour visa.
Le CED assure la vérification des documents et vise ou rejette le dossier. En cas de
rejet le cycle : consignation de rejets - satisfaction de rejets, est enclenché jusqu’à ce
que le dossier soit conforme à la réglementation et donc visé.
Après visa de la DAP, le régisseur aura le droit de rapatrier les fonds à concurrence
du montant de la DAP sans toutefois que le disponible non justifié ne dépasse le
plafond de la régie. Pour ce faire, un dossier de demande de fonds est préparé et
signé par les autorités habilitées du ministère de la santé. Ledit dossier comporte un
document appelé reçu qui indique le montant désiré.
Le dossier est présenté à la TG (générale ou régionale) qui vérifie les documents en
faisant référence à la situation des encaissements et des justificatifs remis par le
régisseur. Si tout se passe bien, un chèque d’un montant dû reçu est rédigé au nom
du régisseur à tirer sur un compte de la TG.
Après encaissement dudit chèque, le régisseur ramène les fonds à son bureau pour
les ranger dans une caisse ou coffre-fort. Ces fonds seront utilisés pour payer les
dépenses réglables par voie de régie.
Procédure Paiement Régie
Le paiement de dépenses par voie de régie se fait selon les étapes suivantes :
Chaque fois qu’un paiement est opéré par voie de régie, un dossier de paiement est
préparé ; les documents essentiels sont dans le cas d’une :
o Dépense de personnel : l’état des sommes dues, l’ordre de mission et
l’ordonnance de paiement ;
o Dépenses de matériel : la facture certifiée par le service bénéficiaire de la
prestation puis par l’ordonnateur ou le sous ordonnateur.
Chaque dossier est contenu dans un bordereau d’émission. Les documents du
dossier sont signés par les responsables habilités (régisseur / Ordonnateur ou S.O /
Chef de service concerné par la dépense / …).
Le régisseur peut à tout moment remettre le ou les dossiers de paiement
(justificatifs) à la TG. Les dossiers complets et conformes engendrent la mise à jour
de la situation tenue par la TG relativement à la régie en question.
Indiquons ici que le processus de justification des dépenses par voie de régie auprès de la TG,
permet d’augmenter le disponible au mandatement. En d’autres termes, le régisseur par le biais
des justificatifs aura la possibilité d’encaisser des fonds à hauteur au moins des justificatifs
présentés et acceptés par la TG tant qu’il y a un disponible engagé dans le cadre d’une DAP.
Les dépenses par voie de régie présentent un caractère d’urgence et d’imprévision d’où la
nécessité de les gérer selon un système de comptabilité souple et flexible. Seulement, cette
souplesse n’est pas sans limite. En effet, les dépenses payées par le régisseur sont plafonnées à
deux mille dirhams. Ce qui constitue une précaution voir un contrôle de sécurité implicite induit
par la réglementation.
Cependant, ce plafond constitue pour des dépenses urgentes et imprévues dont le montant
dépasse cette barrière des deux mille dirhams, une difficulté pour l’Administration. Aussi la
réglementation prévoit-elle une solution à ce genre de situation et ce par le biais d’une
procédure de dérogation relative au plafond associé à une nature de dépense.
La procédure commence par l’établissement d’une demande de dérogation signée par les
entités habilitées du ministère de la santé. Ladite demande est adressée, dans un dossier
comportant d’autres documents, aux instances du ministère des finances pour visa. Si la
demande est justifiée, elle est visée permettant ainsi de relever le plafond des dépenses de
même nature que celle objet de la demande de dérogation.
En fin d’exercice les montants engagés c.à.d. ceux qui ont fait l’objet de DAP visées par le
CED sont reportés vers le nouvel exercice à condition que les lignes qui les alimentent
appartiennent au budget d’investissement ou au compte spécial.
La procédure de report est similaire à celle d’un crédit d’investissement. Par conséquent,
nous allons attendre d’arriver à la section réservée au report du budget d’investissement pour
détailler la procédure de report.
Mais qu’en est-il des liquidités disponibles dans la caisse du régisseur en fin d’exercice ? Il
s’agit là d’approvisionnement en argent qui n’a pas pu être consommé au titre de l’exercice
précédent. La procédure adoptée dans ce cas de figure consiste à établir une DAP pour le
montant disponible dans la caisse. Une fois l’engagement visé, les fonds sont utilisés selon la
procédure normale.
Procédure Transfert
Cette procédure consiste à transférer le budget prévu dans le cadre de la loi de finances pour
le Compte Spécial (CS). En effet, la préparation budgétaire permet de centraliser les besoins
exprimés par les différentes entités pour aboutir à une enveloppe globale dont le détail est
connu par la division financière. Le montant global est affecté à une ligne du budget de
fonctionnement en l’occurrence la ligne 121212.00.10.70 sensée alimenter le CS.
La procédure de transfert est assurée par le SC. Elle est opérée en deux temps :
La procédure de programmation est assurée par le chef de la division assisté par les services
qu’il coiffe. L’élaboration du premier programme comporte les étapes suivantes :
Rappelons que le montant global d’un PE ne doit pas dépasser le plafond fixé dans le cadre
de la loi de finances. Au besoin, la division financière formule une demande adressée à la
direction du budget afin de relever ce plafond. La concrétisation du relèvement se fait par
décision du Ministre des Finances.
Nous attirons l’attention sur le fait que les PE ne présentent pas le détail des crédits à
déléguer. En fait, c’est le détail des lignes par SO qui a permis d’établir les PE. La division
financière utilise donc cette information détaillée gérée par le service budget dans le cadre de
ses attributions.
La procédure suit la logique générale d’une délégation de crédit du budget général avec
certaines précisions que nous détaillons comme suit :
Pour les entrées (recettes) réalisées sur le compte spécial une autre procédure, appelée
Délégation de crédit valant notification du comptable assignataire, est engagée. Le détail d’une
telle procédure est présenté dans le paragraphe suivant.
Il est à signaler que l’ordonnateur concerné doit, en fin d’exercice, comparer le montant
global des ordonnances de délégation de crédits avec le total des crédits délégués valant
notification afin d’éviter tout retard dans la procédure de reports de crédits.
Chaque service procédera au report des crédits qu’il gère. Une fois la situation de reports
visée, elle est envoyée vers la DPRF qui centralise et collationne toutes les situations pour
produire un état récapitulatif de reports lequel état sera ensuite remis, pour visa, aux instances
des finances. Le visa de ce document a pour effet l’alimentation de la ligne de recette du CS
correspondante.
A ce niveau, il faut mentionner qu’un sous ordonnateur ne peut faire d’émissions sur le CS
qu’après avoir visé sa situation de reports. C’est une rigidité propre à la gestion du CS (pour le
budget d’investissement, les émissions sont possibles au cours du premier semestre de
l’exercice). Au niveau central, les mandatements ne sont permis qu’après visa de l’état
récapitulatif de reports sur CS.
Dans le cas du compte spécial, il faut distinguer deux cas pour la réduction de crédits
délégués :
Le report de crédits au niveau du Sous Ordonnateur (SO) suit les étapes ci-après :
Etablissement de l’état récapitulatif de reports relatifs aux crédits (CP et CE) délégués
au SO ;
Envoi de l’état récapitulatif de reports (ERR) ainsi établi au comptable assignataire
pour visa ;
Remise de l’ERR visé au SO ;
Envoi de l’ERR vers le CED régional pour visa ;
Visa du CED régional et remise de l’ERR au SO ;
Mise à jour du SO de sa comptabilité en :
o réduisant les crédits et les engagements dans sa comptabilité d’engagement
de l’année achevée ;
o augmentant les crédits et les dépenses engagées dans sa comptabilité
d’engagement de l’année en cours ;
o Augmentant les crédits de paiement dans sa comptabilité des émissions de
l’année en cours
Envoi de l’ERR à la TGR et au comptable assignataire ;
Envoi de l’ERR à l’OP (SC) afin qu’il puisse préparer sa situation globale de reports
(englobant les reports de tout le Ministère de la Santé). Et mettre à jour sa
comptabilité des crédits et dépenses déléguées.
Vers la fin d’exercice, les sous ordonnateurs du ministère de la santé, préparent leur
situation provisoire de reports. Cette situation n’est définitive que lorsque l’OP établit la
situation complète de toutes les dépenses en cours d’engagement et de mandatement chez les
instances du Ministère des Finances. Lorsque cette situation est visée, elle est communiquée à la
DPRF. Le SC central peut, à ce moment-là, récapituler l’ensemble des reports (le sien et celui des
SO) afin d’établir l’état des reports définitif à faire viser auprès de la TG et du CED.
Signalons que le budget de fonctionnement, à l’inverse du budget d’investissement et le CS,
n’est pas concerné par la procédure du report.
L’annulation d’un crédit reporté entend libérer un montant déjà engagé au cours d’un
exercice précédent puis reporté sur l’exercice courant. La demande d’annulation est formulée
par le service comptabilité. Elle est adressée au CED pour vérification et visa. Une fois la
demande visée, elle est adressée à la TGR pour signature puis retournée au SC pour alimentation
du crédit neuf.
G. PRECEDURE DE CONSOLIDATION
La procédure de la consolidation est déclenchée chaque fin d’exercice afin d’affecter les
crédits d’engagement (CE) de l’exercice achevé aux crédits de paiement (CP) correspondants du
nouvel exercice. On peut distinguer entre la procédure de consolidation faite par les directions
centrales et la consolidation relative aux services extérieurs.
Envoi d’un état de consolidation au service comptabilité par les directions centrales à
la fin de l’exercice comptable.
Préparation et édition d’un état de consolidation et d’une fiche modèle D qui seront
envoyés au CED pour visa en plus des copies des engagements visés.
Le CED vérifie les documents envoyés ainsi qu’une copie de l’engagement visé avant
de viser cette consolidation.
La procédure de la consolidation sur CE des services extérieurs se déroule selon les étapes
suivantes :
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Webographie :
Www. sante.gov.ma
www.google.com
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