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CHAPITRE 0 : INTRODUCTION
T.Mrabti 1
CHAPITRE 0 : INTRODUCTION
-Échantillonnage
-Quantification
-Numérisation
Te
Théo. de Shannon
Nous aurions alors converti une quantité analogique sous une forme pouvant ensuite
être numérisée, en remplaçant chaque valeur échantillonnée par un code numérique. 3
T.Mrabti
II - CHIFFRES BINAIRES, NIVEAUX LOGIQUES ET FORME D'ONDE
NUMÉRIQUE
1) CHIFFRES BINAIRES
L'électronique numérique implique deux états (niveaux de tension)
possibles :
Etat 0 ou bas.
Etat 1 ou haut
0 et 1 sont les deux chiffres du système binaire, on les appelle bits (binary
digit).
Exemple:
Décimale Binaire
0 0
1 1
2 10
5 101
8 1000
9 1001
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2) NIVEAU DE TENSION
« Logique positive : Haut = 1 et Bas = 0 (pour les circuits TTL (Transistor transistor
logic) le 1 logique correspond à 5 Volts).
VB(max) 0,8 V
Bas
Binaire (0 binaire)
VB(min) 0V
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3) FORME D'ONDE NUMÉRIQUE
Haut Front
descendant Haut
ou arrière
Front Front Front
ascendant ou descendant ascendant ou
avant Bas ou avant Bas arrière
Impulsion réelle
90%
tL
Amplitude 50%
largeur de l'impulsion
10%
tm td
Caractéristiques d'une forme d'onde : la plupart des formes d'onde utilisées dans les systèmes numériques
se composent de séries d'impulsions, parfois appelées trains d'impulsions. Il existe des ondes périodiques
(de période T et de fréquence f=1/T) et non périodiques. L'une des caractéristique importante est le rapport
de forme qui est égal à (tL/T)100%.
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4) L'ONDE IMPULSIONNELLE ET L'INFORMATION BINAIRE
L'information traitée par les systèmes numériques est sous forme d'ondes impulsionnelles constituées de
successions de bits.
Signal d'horloge : toutes les ondes impulsionnelles des systèmes numériques se synchronisent à partir d'une
forme d'onde de minuterie appelée signal d'horloge.
1
0
1
0 1 1
1 0 0 0 0
Communication PC et imprimante
via un prise BD25
transfert série : ce transfert nécessite une seul ligne, le transfert s'effectue d’un bit
à la fois et sur une seule ligne.
Exemple:
RECEPTEUR
EMETTEUR
BIT 1
BIT 3
BIT 8
BIT 6
BIT 5
BIT 4
BIT 7
BIT 2
- Port PS/2
- Port COM
- USB
Port PS/2
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III - OPÉRATIONS LOGIQUES DE BASE
Les différents types de circuits logiques sont des éléments de base pouvant former des
systèmes numériques complexes, comme l'ordinateur. Parmi ces circuits logiques de
base, on peut citer :
Porte logique NON (NOT)
Inverseur ou circuit NON (en anglais NOT) Opération d‘inversion ou
complémentation.
Transforme 1 en 0 et 0 en 1.
Symbole américains Symbole européen
avec
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Porte logique OU (en anglais OR)
Au moins 2 entrées et 1 sortie (A et B : 2 Entrées et X : Sortie)
Entrées Sorties
=A+B =A+B A B X
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1
Exemple 1 0 0
1 1 1
1 = HAUT=1, 0 = BAS
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IV - FONCTIONS LOGIQUES DE BASE
Les 3 portes logiques de base (NON, ET et OU) peuvent être combinés pour réaliser des
circuits logiques. Ceux ci peuvent effectuer beaucoup d'opérations. Les fonctions logiques les
plus courantes (celle qu'on va traiter dans ce cours) et sont effectuées par des circuits
logiques spécifiques :
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V- CIRCUITS INTÉGRÉS NUMÉRIQUES (CI)
Les circuits intégrés (CI) sont entièrement construits sur une même puce de silicium. Tous les
composants formant le circuit (transistors, diodes, résistances et condensateurs) font partie
intégrante de cette seule puce.
Les systèmes numériques modernes sont presque exclusivement conçus à partir de CI grâce à leur
taille réduite, leur grande fiabilité, leur faible coût et leurs consommation économique.
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CHAPITRE 1: Système de numération et codage
I – NUMÉRATION
1) INTRODUCTION
Le système de numération décimal est celui qu'on utilise habituellement. Il comporte 10 chiffres 0,1,2.....9.
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3) NOMBRES BINAIRES
Le binaire est un système à base de 2 car il ne comprend que deux chiffres : 0 et 1 (on les appelle
aussi les bits).
Pour compter :
Binaire décimal Octal Hexadécimal
0000 0 0 0
0001 1 1 1
0010 2 2 2
0011 3 3 3
0100 4 4 4
0101 5 5 5
0110 6 6 6
0111 7 7 7
1000 8 10 8
1001 9 11 9
1010 10 12 A
1011 11 13 B
1100 12 14 C
1101 13 15 D
1110 14 16 E
1111 15 17 F
etc......
D'après ce tableau on constate qu'il faut 4 bits pour compter de 0 à 15 en décimal.
Le nombre décimal maximal obtenu en utilisant une quantité de n bit est égal à 2n - 1 (exp. pour 4 bits 24-1=15).
Poids positionnel :
Dans un nombre binaire, le bit situé le plus à droite est le bit de poids le plus faible (LSB: least significant bit), le
bit situé le plus à gauche est le bit de poids le plus fort (MSB : Most significant bit) :
2n-1 ........ 23 22 21 20 , 2-1 2-2 ......... 2-n T.Mrabti 14
II - CHANGEMENT DE BASES
1) CONVERSION BINAIRE-DÉCIMAL
Pour convertir un nombre binaire en un nombre décimal, on additionne les poids de tous les bits dont le
chiffre est 1.
Exp : 1101101
MSB LSB
1 1 0 1 1 0 1
26 25 24 23 22 21 20
la valeur décimale correspondante est :
(1101101)2 = (109)10
2) CONVERSION DÉCIMAL-BINAIRE.
a) Les entiers
La méthode la plus utilisée est la méthode de la division par 2 répétée (la division s'arrête qu'on obtient un
quotient nul) :
Exp. : (12)10 = ( ? )2
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12 2
0 6 2
03 2 (12)10 = (1100)2
LSB 1 1 2
1 0
MSB
b) Les fractions décimales
0,3125 x 2 = 0,625
0,625 x 2 = 1,250 ====> ,0101
0,250 x 2 = 0,5
0,5 x 2 = 1,00
00 x 2 =0
La multiplication s'arrête quant on obtient le nombre de décimales désirés ou quant le produit fractionnaire
est nul.
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Le développement s’arrête lorsque la précision voulue est obtenue
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3) ARITHMÉTIQUE BINAIRE
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Division binaire : elle est identique à la division décimale
Exp.:
a) 110 11 6 3 b) 110 10 6 2
11 6 10 11 6 3
10 2
00 0 10 0
0 10
0
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Exercice: Effectuez les divisions binaires suivantes
Exercices: Divisez
1100 par 100
11011 par 101
1111010 par 1011
Corrigé:
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4) LE COMPLÉMENT À 1 et LE COMPLÉMENT À 2 DES NOMBRES BINAIRES
Les compléments à 1 et à 2 d'un nombre binaire permettent la représentation des nombres négatifs.
Le complément à 1 d'un nombre binaire s'obtient en changeant chaque 0 par un 1 et chaque 1 par un 0.
Le complément à 2 d'un nombre binaire s'obtient en additionnant 1 au bit de poids le plus faible (LSB) du
complément à 1 de ce nombre : complément à 2 = (complément à 1) + 1.
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5) NOMBRES SIGNÉS
Les systèmes numériques doivent reconnaître les nombres négatifs et les nombres positifs d'où les nombres
signés. Un nombre signé comprend un signe et une information de grandeur. Il existe 3 notations pour
représenter les nombres entiers signés.
c) notation en complément à 2
Le nombre positif est identique à celui de la notation signe grandeur.
Le nombre négatif est le complément à 2 de son nombre positif correspondant.
REMARQUE : la meilleur notation est la notation en complément à 2. La plupart des ordinateurs stockent les
nombres négatifs sous forme de complément à 2.
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Exp.: complément à 2
Soient deux nombres A = 104 et B = 42.
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III - NOMBRES HEXADÉCIMAUX
Le système hexadécimal à une base de 16. Il est composé de 16 chiffres et caractères alphabétiques. Il permet
une représentation et une écriture condensées des nombres binaires. Chaque chiffre hexadécimal représente un
nombre binaire de 4 bits.
2) CONVERSION BINAIRE-HEXADÉCIMAL
On divise le nombre binaire en groupes de 4 bits en commençant par le bit de droite et en remplaçant chacun de
ces groupes par le symbole hexadécimal équivalent.
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3) CONVERSION HEXADÉCIMAL-BINAIRE
On remplace chaque symbole hexadécimal par les quatres bits équivalent.
4) CONVERSION HEXADÉCIMAL-DÉCIMAL
Première méthode : on convertit l'hexadécimal en binaire et en suite le binaire en décimal.
Deuxième méthode : on multiplie la valeur décimale de chaque chiffre hexadécimal par son poids
et d'additionner ces produits. Ces poids sont des puissances de 16.
MSB
IV - NOMBRES OCTAUX
1) CONVERSION OCTAL-DÉCIMAL
Nombre octal : 2 3 7 4
Poids : 83 82 81 80
MSB
3) CONVERSION OCTAL-BINAIRE
Chaque chiffre octal est représenté par 3 bit. Pour convertir, il suffit de remplacer chaque chiffre octal par les 3
bits correspondants.
Octal 0 1 2 3 4 5 6 7
6 5 =658 3 2 0 4 =32048
V - CODAGE
3 5 1
Addition de codes DCB
Étape 1 : Additionnez les nombres DCB en suivant les règles de l'addition binaire.
Étape 2 : Si la somme des 4 bits est ≤ 9 Résultat DCB valide.
Étape 3 : Si la somme de 4 bits est > 9 ou si une Retenue est créée Résultat non valide.
Additionnez 6 (0110) à la somme de 4 bits. Si une retenue est créée
lors de l'addition du 6, on la reporte au groupe de 4 bits suivant.
Exp. : Additionnez les DCB suivants :
a) 0011 + 0100
b) 10000110 + 00010011
Solution : a) 0011 3
+ 0100 + 4_ la somme des 4 bits est ≤ 9
0111 7 Résultat DCB valide
b) 1000 0110 86
+ 0001 0011 + 13_ la somme des 4 bits est ≤ 9
1001 1001 99 Résultat DCB valide
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Exp. : Additionnez les DCB suivants :
a) 1001 + 0100
b) 1001 + 1001
Solution :
a) 1001 9
+ 0100 +4
1101 Nombre DCB Non Valide (>9) 13
+ 0110 Addition de 6
0001 0011 Nombre DCB Valide
1 3
b) 1001 9
+ 1001 +9
1 0010 Non Valide (Retenue créée) 18
+ 0110 Addition de 6
0001 1000 Nombre DCB valide
1 8
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2) CODE GRAY (code binaire réfléchi cyclique)
Le code gray permet de passer d'un code de nombre au suivant en ne changeant qu'un seul bit (chaque
combinaison est adjacente à la suivante. Le mot cyclique signifie que le dernier code est adjacent au premier)
3) CODES ALPHANUMÉRIQUES
Les codes alphanumériques représentent des nombres et des caractères alphabétiques.
4) CODE ASCII
Le code ASCII (« American Standard Code for Information Interchange » qui signifie en français
« Code américain normalisé pour l'échange d'information» ) est un code alphanumérique universel utilisé
dans la plupart des ordinateurs et d'appareils électroniques. Ce code comprend 128 caractères et symboles
représentés par un code binaire de 7 bits.
Exp.: Le caractère A est codé en ASCII par le nombre 65 (dans notre système décimal habituel), qui
correspond en binaire au nombre 1000001.
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Table ASCII
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Chapitre 2: Méthodes de simplification des expressions
booléennes
I- OPÉRATIONS ET EXPRESSIONS BOOLÉENNES
L'algèbre booléenne représente les mathématiques des systèmes numériques. Elle permet l'étude et
l'analyse des circuits logiques.
1) VARIABLE
En algèbre booléenne, une variable est une quantité logique qui prend soit la valeur 1 (Vrai) soit la valeur 0
(faux). Le complément est l'inverse d'une variable. Soit A une variable, son complément est A (on lit non A
ou l'inverse de A). Si A=1 alors A 0 et si A=0 alors A 1 . Un littéral est une variable ou le complément
d'une variable.
2) ADDITION BOOLÉENNE
3) MULTIPLICATION BOOLÉENNE
Soient deux variables A et B telles que P = A B.
P = 0 si au moins un des littéraux du terme vaut 0. P = 1 si tous les littéraux du terme valent 1.
II- LOIS ET RÈGLES DE L'ALGÈBRE BOOLÉENNE.
1) LOIS DE L'ALGÈBRE BOOLÉENNE
Commutativité : A+B=B +A
AB = BA
Associativité : A + (B + C) = (A + B) + C
A(BC) = (AB)C
Distributivité : A(B + C) = AB + AC
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2) RÈGLES DE L'ALGÈBRE BOOLÉENNE.
1. A + 0 = A 7. A • A = A
.
2. A + 1 = 1 8. A • A = 0
3. A • 0 = 0 9. A = A
4. A • 1 = A 10.A + AB = A
5. A + A = A 11.A + AB = A + B
6. A + A = 1 12.(A + B)(A + C) = A + BC
Premier théorème : Le complément d'un produit de variable est égal à la somme des compléments des variables.
A.B A B
Deuxième théorème : Le complément d'une somme de variable est égal le produit des compléments des variables.
A B A.B
IV- SIMPLIFICATION PAR L'ALGÈBRE BOOLÉENNE
Les lois, les règles et les théorèmes de l'algèbre booléenne permettent de simplifier les expressions booléennes
de façon à les mettres sous leurs formes les plus simples ou les plus pratiques.
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1) SOMME DE PRODUIT (SDP)
a) Forme d'une somme de produits (SDP)
Exp.:
AB ABC la somme peut contenir un terme sous la forme A.B.C mais
ABC CDE BC D
pas le terme sous la forme ABC .
A CDE BC D
AB ABC AC
b) Domaine d'une expression booléenne
C'est la série de toutes les variables contenues dans une expression booléenne.
Exp. : Domaine d'expression (AB + ABC) : Variables A, B, C.
Domaine d'expression (ABC + CDE + BCD) : Variables A, B, C, D, E.
c) Forme standard d'une SDP
Dans SDP Parfois les termes de produits ne contiennent pas toutes les variables du domaine de l'expression.
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d) Conversion de termes de produits en une SDP standard
Chaque terme de produit d'une SDP qui ne contient pas toutes les variables du domaine peut être converti sous
forme standard afin de contenir toutes les variables du domaine et leurs compléments.
Il suffit de multiplier chaque terme non standard par la somme de la variable manquante et de son complément.
On répète cette étape jusqu'à ce que tous les termes contiennent toutes les variables du domaine sous forme
complémentée ou non complémentée.
Exp. : Convertissez l'expression booléenne suivante en une SDP de forme standard : (ABC A B ABCD).
Solution : Domaine de somme de produits : A, B, C, D.
Le 1° terme A BC , ne contient pas D ou D,
A BC A BC(D D) A BCD A BCD
Multipliez-le par ( D D) :
Le 2° terme A B , ne contient ni C ou C ni D ou D .
Multipliez-le d'abord par (C+ C ) : A B A B(C C) A BC A B C
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e) Représentation binaire d'un terme de produit d’une SDP
La valeur binaire d’un terme de produit standard est la combinaison de valeurs des variables pour laquelle ce
terme est égal à 1. Un terme de produit standard n'est égal à 1 que pour une seule combinaison de valeurs des
variables.
Exp.: : Le terme A BCD 1 A = 1, B = 0, C = 1 et D = 0
A BCD 0 pour toutes autres combinaisons.
Donc A BCD 1.0.1.0 1.1.1.1 1 Donc la valeur binaire du terme du produit ABC D est 1010
2) PRODUIT DE SOMMES (PDS)
a) Forme d'un produit de sommes (PDS)
Exp. :
( A B)( B C D) Le produit peut contenir un terme sous la forme A BC mais pas
le terme sous la forme A B C.
(A + B + C)(C + D + E)( B C D )
A(C + D + E)( B + C + D )
b) Forme standard d'un produit de sommes (PDS)
C’est un produit de sommes qui contient des termes de sommes incluant toutes les variables du domaine
de l'expression booléenne.
Exp. : (A + B + C + D)(A + B + C + D)(A + B + C +D) PDS de forme standard.
Tout produit de sommes non standard peut être converti sous forme standard avec l'algèbre booléenne. Pour
convertir en forme standard on additionne a chaque terme non standard le produit de la variable manquante et
de son complément et ensuite on applique la règle (A + B)(A + C)=A + BC . On répète cette étape jusqu'à ce
que tous les termes contiennent toutes les variables du domaine sous forme complémentée ou non
complémentée.
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Exp.:
Convertissez l'expression ( A B C )( B C D)( A B C D) en un PDS de forme standard.
Solution : Le domaine du produit de somme est A, B, C, D.
( B C D) ( B C D) A A ( B C D A)( B C D A)
3° terme (A B C D) est déjà sous forme standard.
Exp. : (A B C D) 0 que si A=0, B=1, C=0 et D=1, donc la valeur binaire du terme de somme est 0101.
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3) CONVERSION D'UNE SDP STANDARD EN UN PDS
les valeurs numérique des termes d'une SDP ne sont pas présentent dans un PDS équivalent et vis versa.
Pour convertir on réalise les étapes suivantes :
• On écrit le terme de somme équivalent pour chaque nombre binaire trouvé. Le PDS est le produit de ces
sommes.
on a 3 variables alors le nombre de combinaison possible est 23=8, donc le PDS doit contenir 3 combinaisons.
Les valeurs binaires qui manquent dans la SDP est 001, 100 et 110. Sachant que ce sont des valeurs binaires
qui produisent un terme de somme égal à 0, alors le PDS est :
(A B C)(A B C)(A B C)
On peut convertir un PDS standard en SDP standard en suivant une méthode similaire.
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V- TABLE DE VÉRITÉ
1) ÉTABLISSEMENT D’UNE TABLE DE VÉRITÉ
Une table de vérité est une liste des combinaisons possibles des valeurs (0 ou 1) des variables d'entrée
et de sortie. Si on a n (n est un entier) variables alors le nombre des combinaisons est 2n. Pour mieux
comprendre on va établir les tables de vérités des SDP et PDS suivants :
SDP : S A.B.C A.B.C A.B.C
Cette SDP est égale à 1 pour 001, 100 et 111. Le domaine comprend 3 variables, donc il y a 8
combinaisons. Pour les autres 5 combinaisons S = 0. La table de vérité est donnée par le
tableau suivant :
A B C S
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 1
1 0 1 0
1 1 0 0
1 1 1 1
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PDS : S ( A B C )( A B C )( A B C )( A B C )( A B C )
Ce PDS est égal à 0 pour 000, 010, 011, 101 et 110
Pour déterminer l'expression standard d'une SDP on énumère les valeurs binaires des variables d'entrées
pour lesquelles la sortie est égale à 1. Pour déterminer l'expression standard d'un PDS on énumère les
valeurs binaires des variables d'entrées pour lesquelles la sortie est égale à 0. Ensuite on remplace
chaque valeur binaire par le terme correspondant. Par exemple :
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