Professional Documents
Culture Documents
111
FLEXION SIMPLE
2. Pièce d’essai
L’essai est effectué sur une poutre en béton armé de 2.80 m de portée, de
section 15 cm x 28 cm .
Les armatures sont indiquées à titre indicatif sur la figure ci-jointe et devront
être vérifiées lors de fabrication.
3. Essai
P
P
80 120 80
112
• les rotations de la d’appuis,
• la déformation de la fibre supérieure de béton,
• la déformation des armatures longitudinales,
• la largeur ( ouverture ) des fissures,
Charge de rupture :
On peut utiliser la méthode donnée en annexe ( les caractéristiques des
matériaux à prendre en compte sont les valeurs réelles les plus probables )
113
Ouverture des fissures :
Voir l’annexe C6 des Règles « B.A 68 » ou l’article 4.4.2 de l’EC2 ( ENV 1992
). Préciser la charge conduisant à une ouverture théorique des fissures de 0.3
mm ( voir EC2 art. 4.4.2.1 ).
Cadre HA8
28
1.5 2 HA14
15
12.5 12 14 14 14 14 15.5 27 27
114
2- COMPRESSION SIMPLE
POTEAU EN BETON ARME
2 . Pièces d’essai
Elles sont constituées par trois prismes en béton (voir schéma ci-après)
comportant :
P1- des armatures longitudinales (4T 16) et transversales (espacées de 24
cm)
P2- des armatures longitudinales seules (4T 16).
P3- des armatures longitudinales (4T 16) et transversales (espacées de
5cm).
3. Essai
Chaque prisme est soumis à une charge centrée croissante, jusqu’à rupture.
115
valeurs « de calcul ».On pourra appliquer la Règle B.8.4.du BAEL et considérer
de plus que l’élément est bi-articulé.
4
5
24
4T16 L=86
20
90 24 20
24
16.5
16.5
5
4
20 6 cadres 6 L = 80
116
NOTIONS SUR LA CHARGE DE RUPTURE EN COMPRESSION
SIMPLE
1. Hypothèses générales
Cependant, même pour des éléments très courts, les effets du second ordre ne
sont pas toujours négligeables. Pour en tenir compte, on peut s’inspirer de la
formule simplifiée des règles BAEL « B8.4 ». Cette formule s’écrit :
Pour l’essai réalisé, on pourra admettre pue L f = la distance entre les plateaux
de la presse = la longueur des éléments testés et pue et pue
I = (I / S)1/2 avec I = bh3 /12 et S= bh
Le coefficient 0.85 appliqué au béton tient compte de l’effet défavorable des
charges maintenues et le coefficient 0.9 tient compte de l’augmentation de
résistance du téton au delà de 28 jouer.
Ces deux coefficients ne sont pas à prendre en compte pour un essai de courte
durée.
117
Br est la section réduite du poteau obtenue en déduisant de sa section réelle un
centimètre d’épaisseur sur toute sa périphérie. (Prise en compte d’incertitudes
géométrique et d’une éventuelle mauvaise pu alité du béton de peau) . Cette
correction ne se justifie par non plus dans le cadre de nos essais.
Le terme 0.85 fe / s peut constituer une approximation de s=400 MPa
Le coefficient de sécurité b prend la valeur 1.5 pour le calcul de Nu et la valeur
1 pour le calcul de Nr
On obtient donc finalement pour formule prédictive de la charge de rupture :
NR = { 1 / [ 1 + ( /35)2 ] } x NR0.
118
3- EFFORT TRANCHANT
POUTRE EN T
La fissuration des poutres en béton armé par l’effort tranchant entraîne une
redistribution très importante des efforts internes. La modélisation
habituellement retenue pour tenir compte de ce phénomène est celle du
treillis de Ritter-Mörsh, en supposant la formation de « bielles de béton »
inclinées d’un angle = 45°. Dans ce modèle, les armatures transversales
équilibrent la totalité de l’effort tranchant le long d’une fissure à 45°.
On sait cependant que l’angle peut s’écarter de cette valeur et que le béton
comprimé de la zone supérieure de la poutre équilibre une partie de l’effort
tranchant, par un phénomène nom encore parfaitement élucidé. Une
explication possible est le développement d’un « effet d’arc » .
2. Pièces d’essai
3. Essai
La poutre, reposant sur deux appuis simples, est chargée jusqu’à rupture au
moyen d’une charge « concentrée » ( qui est en réalité répartie sur une petite
plaque ). Le chargement est dissymétrique de façon à prévoir la zone de
rupture. ( voir figure ci-après )
119
P
0.45 L 0.55 L
Il sera utile de préciser la charge nominale Q que l’on peut appliquer à la poutre.
Pour cela, on évaluera sa charge Ultime Qult (Suivant le BAEL), compatible avec
le ferraillage longitudinal, le ferraillage transversal et les conditions d’appui. On
admettra que Q = Qult /1,5 (fissuration comme peu préjudiciable, béton
surabondant)
200
90
8 15 120 15 8
160
10 14cm x15 10
120
40
4
40
6
121
4- POUTRE PRECONTRAINTE
1. But de l’essai
De plus cet essai permettra d’engager une réflexion sur les avantages et les
inconvénients de ce procédé par rapport au béton armé et d’en déduire son (ou
ses) domaine (s) d’application optimal.
2. Poutre d’essai
3. Essai
L’essai est effectué comme pour la poutre " Béton Armé" (mesure des flèches,
rotations d’appuis, déformations du béton en fibre supérieure et inférieure,
déformation moyenne au niveau de l’acier).
122
* Les pertes de précontrainte sont d’environ 5% seulement dans les conditions
de fabrication du laboratoire.
Moment de service :
- nous le supposerons ici confondu avec le moment de "décompression" qui
correspond au retour à zéro des contraintes du béton de la fibre inférieure
(« classe l »).
Moment de fissuration :
- On admet que la fissuration apparaît dès que la contrainte de traction en
fibre inférieure atteint la résistance en traction du béton ( ft ) .
Moment rupture :
- On pourra admettre que la contrainte dans l’armature (de section Ap)
atteint pratiquement 8p = 1600 Mpa. Il suffit alors de déterminer la
position de l’axe neutre dans l’hypothèse d’un diagramme rectangulaire
des contraintes dans le béton puis d’en déduire le bras de levier z des
forces internes. On a ainsi Mr =Nb x z = Np x z, avec
Np = Ap x 8p (voir annexe 2 pour plus de détails).
123
Cadre 6
28
9
4
figure 5- poutre précontrainte
NB : Pour ces calculs, une grande précision n’étant pas exigée, on pourra
supposer que le centre de gravité est confondu avec celui de la section
apparente de béton seul
G N
e = G
N
Mp =N.e
124
I- A VIDE II- ACTION DES III- TOTAL EN
CHARGES CHARGE
1 1 1
V1
C. de G. V
2
2
2 2
N Ms
MP+ Ms
Mp =N.e
’2 1= Ms v1 / I
} = N/S ± M.v/l 1= 1+ 1
’1 2= Ms v2 / I
2= 2 + 2
(M = Mp N.e)
1Y b admiss
’1 0
2K 0
’2 b admiss.
125
DIAGRAMME CONTRAINTES – DEFORMATION DES ACIERS
a daN/mm2
Ea = 20500 daN/mm2
150 I50
140
100
.103
I0 I5
20
126
5- ADAPTATION
POUTRES HYPERSTATIQUES
Les essais ont pour but de mettre en évidence l’adaptation dans des poutres
hyperstatiques et de montrer son intérêt pratique.
2. Pièces d’essais
Deux poutres continues, reposant sur trois appuis simples, seront essayées.
Les schémas de ferraillages sont montrés ci-après.
Ces deux poutres présentent des ferraillages différents mais ont été calculées
pour résister à la même charge en tenant compte du phénomène d’adaptation.
3. Essais
P 1.50 P
2.00 2.00
127
4. Indication pour les calculs préalables
On déterminera tout d’abord les moments de rupture des sections sur appuis
et en travées.
2 HA 10 Chapeaux 2 HA 10 + 1 HA 6 L = 150cm
4 HA 8 L = 206 cm 2 6 L = 202 cm
32 cadres
11 x 24
28
15
128
2 HA 10 Chapeaux 2 HA 14 L = 190cm
34 cadres
11 x 24
28
15
129
ANNEXES
CALCUL DES DEFORMATIONS DES POUTRES B.A
1. Rappels théoriques
Le calcul des déformations peut par exemple être effectué par l’utilisation
des formules de Bresse.
On montrera que pour une poutre droite reposant sur deux appuis simples,
symétriquement chargée et d’inertie variant symétriquement par rapport au
milieu de la poutre, la rotation d’appui s’écrit :
1/ 2
(x =0) = (1/r(x)) dx,
0
l = portée de la poutre ;
0 (x = 0) L
x
130
(ES = mod . d’élast . de acier, Eb =mod . d’élast . du béton)
It= ( bht3 / 12 ) + n A e2
y
h/2 G Axe neutre
. h h
d
e
b b
Du fait de l’adhérence acier- béton qui s’exerce dans les tronçons limitée par
deux fissures, la déformation moyenne de l’acier se trouve inférieure à celle
calculée dans une section fissurée ; elle peut être calculée par :
131
\sf étant la déformation de l’acier calculée dans une section fissurée, ft la
résistance en traction du béton, f le "pourcentage de fissuration ". f se
calcule par : f =A/Bf.
Bf désigne la section d’enrobage : Bf = 2bc . ( voir figure ci-après )
2c c
(Si l’on admet que la section Bf supporte une contrainte moyenne égale à ft
/2, l’effort moyen transmis à l’acier est Bf . ft /2, soit une contrainte de (Bf . ft
/2 ) /A . déformation moyenne de l’armature se trouve donc diminuée de
]\s= (Bf . ft /2 ) / (Aes) = ft (2ES (f)
\bf et \sf étant les déformations du béton et de l’acier calculées dans une
section fissurée.
132
CALCUL DU MOMENT DE RUPTURE
I Hypothèses générales
d
h Z = d- 0.416 y
s s Ns
b
NS = Nb = 0.81 b y fc (1)
Pour une section normalement armée, l’acier atteint sa limite d’élasticité avant
que le béton comprimé n’atteigne sa déformation de rupture. L’effort dans
l’acier reste alors constant et égal à NS = A fe . Lorsqu’ on atteint la déformation
de rupture de béton on donc écrire :
0.81 b y fc =A fe , d’où y .
133
III Cas du béton précontraint
bu=3.5 %0
Nb
Diagramme des
déformations à la rupture
d
Diagramme des
déformations à vide
Np
2 p 1 p pi 0
•
p = pi + 1 p+ 2 p.
compte des pertes de tension; Ep= 2.106 de N/cm2 est le module d’élasticité de
ces armatures )
134
2 p est l’allongement de l’armature au delà de la décompression du béton .
- Np= 0.80 by fc
On devra écrire :
-Np = Nb
- p= 1600 MPa,
- Y = Ap p / 0.8 b fc
- Mr = Ap p ( d- 0.4 y )
V Cas de section en I ou T
Lorsque pour ces section l’axe neutre ne pas dans la “ table de compression “
on pourra, pour calculer Nb , supposer un diagramme de contraintes b
=constant = fc sur une hauteur 0.8 y et b = 0 ailleurs.
135