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Catégories :
• Premier groupe : (effectif du personnel et du public)
ère
1 catégorie : Lorsque l’effectif est supérieur à 1500
ème
2 catégorie : Lorsque l’effectif est compris entre 701 et 1500
ème
3 catégorie : Lorsque l’effectif est compris entre 301 et 700
ème ème
4 catégorie : Lorsque l’effectif est compris entre le seuil de la 5 catégorie et 300 personnes
*Dans les écoles maternelles, les salles de repos ne sont pas des locaux réservés au sommeil
(internat) au sens de la réglementation, le nombre de 30 élèves n’est à prendre en compte que si
l’école maternelle comporte un internat.
ème
**Tout accueil d’élèves de maternelle en étage entraîne le classement de l’école au moins en 4
catégorie
L’avis de la commission
En cas d’avis défavorable délivré par une commission de sécurité incendie, le directeur d’école doit
informer l’Inspecteur d’Académie avec copie à l’IEN et à l’assistant de prévention de la
circonscription. Il appartient au maire, dans le cadre de ses pouvoirs de police et de sa responsabilité
sur les Etablissements Recevant du Public implantés dans sa commune de notifier par écrit les
mesures prises.
Le procès verbal de la commission
Le directeur doit être destinataire d’une copie des rapports de visite et s’assurer que le registre de
sécurité incendie a bien été renseigné.
ISST 2011-2012 - Aide méthodologique pour la rédaction du document unique d’évaluation des risques
Fiche 1 - Incendie
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Fiche 1 - Incendie
Les mobiles ou objets suspendus aux plafonds ainsi que l’abondance d’affichage sur les murs sont
des sources de feu. Les suspensions en matière inflammable doivent être éloignées de toute source
de chaleur et des appareils électriques. Il est interdit de suspendre des mobiles sur les luminaires ou
aux plafonds.
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Fiche 1 - Incendie
Q19 Une salle comportant une seule porte est limitée à l’accueil de 19 personnes
Une deuxième issue opérationnelle s’impose dès la présence d’une vingtième personne dans le local.
Toute personne présente dans la salle est comptabilisée dans l’effectif (qu’il s’agisse d’un enseignant,
des élèves ou des assistants de vie scolaire.)
Cette issue doit être accessible et déverrouillée en présence des personnes dans la salle.
Une porte d’intercommunication avec la salle voisine constitue une 2ème issue à condition qu’elle soit
accessible et non bloquée par un bureau, une armoire, etc. La salle voisine doit permettre l’accès à
une circulation d’évacuation (salle non fermée à clé ou qui peut-être déverrouillée facilement). Elle ne
doit pas être un local à risques.
B Feux gras Essence, alcools, fioul, goudron, eau pulvérisée avec additifs
(liquides et solides graisse,etc... poudre polyvalente, poudre BC
liquéfiables) CO2 (dioxyde de carbone)
mousses
C Feux de gaz Méthane, butane, propane,etc... poudre polyvalente, poudre BC
Q26 L’évacuation des personnes à mobilité réduite peut être validée par le SDIS
Lors du déclenchement de l'alarme incendie, les personnes en situation de handicap doivent être, en
fonction des cas (rdc, étage, type de handicap) soit évacuée, soit mises à l'abri dans un espace
d'attente sécurisé. Le scénario retenu peut être présenté aux pompiers de votre secteur pour avis.
Favoriser au maximum la présence de l’élève à mobilité réduite au rdc.
Prévoir un encadrement spécifique selon son emploi du temps et sa présence dans les étages.
Son évacuation se fera :
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Fiche 1 - Incendie
- Soit par l’ascenseur si celui-ci est un ascenseur d’évacuation autorisé par les services incendie
(présence d’un local d’attente devant l’ascenseur à chaque étage) : voir commission de sécurité ;
- soit par une chaise d’évacuation, il faut prévoir la manipulation de l’élève de son fauteuil à la chaise
d’évacuation (voir avec le médecin traitant de l’élève), et l’évacuer par un adulte en dernier de l’étage.
Si l’évacuation n’est pas possible et en dernier recours, identifier à chaque niveau un local d’attente
coupe-feu accessible par l’extérieur par un ouvrant signalé par un point rouge en s’assurant que les
secours puissent y accéder facilement.
Faire valider le plan confinement incendie par le Service de Sécurité Incendie de votre secteur et les
parents de l’élève.
Pour un l'effectif entre 51 et 100 personnes, il faut deux dégagements d'une unité de passage (0,90m)
ou un de deux unités (1,40m). Dans ce dernier cas, ce dégagement doit être complété par un
dégagement accessoire (Les dégagements accessoires peuvent être constitués par des sorties, des
escaliers, des coursives, des passerelles, des passages en souterrain, ou par des chemins de
circulation faciles et sûrs d'une largeur minimale de 0,60 mètre ou encore par des balcons filants,
terrasses, échelles, etc...)
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Fiche 2 – Risque mécanique
Q29 L’état général APPARENT du bâtiment (murs; toiture ; fenêtres, gardes corps)
Etat général des murs et des rebords des fenêtres : un revêtement détérioré situé en hauteur peut
générer des chutes de matériaux préjudiciables à la sécurité.
L’état apparent des toitures est à prendre en compte, la chute d’une tôle, tuile ou ardoise est source
de danger.
Le dispositif d’ouverture des fenêtres (salles de classe, couloirs et escaliers) et particulièrement celles
situées en étage, ne doit pas être facilement manœuvrable par les enfants.
La hauteur d’allège doit être suffisante : si la hauteur n’est pas suffisante, les baies de l’étage doivent
être équipées d’une barre d’appui située à au moins 1,00m du sol fini.
En cas de doute sur l’état général du bâtiment, prévenir la collectivité territoriale de rattachement.
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Fiche 2 – Risque mécanique
L’aménagement de ces espaces ne relève pas de la compétence des enseignants, mais ils peuvent
détecter des situations à risques et informer la collectivité territoriale de rattachement.
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Fiche 3 – Risque électrique et gaz
Autorisé Interdit
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Fiche 4 – le risque biologique
Q43 et 44 L’eau est à température variable, les lavabos sont équipés de distributeurs de savon,
de papier essuie main et de poubelle à couvercle
Des moyens de nettoyage et de séchage ou d’essuyage appropriés sont mis à la disposition des
occupants. Proscrire les savonnettes et les torchons qui favorisent la transmission des bactéries.
Afficher à chaque point d’eau les consignes nécessaires au bon lavage des mains
(Plan ministériel de prévention et de lutte «pandémie grippale».)
Q49 et 50 Les sanitaires sont pourvus de papier toilette et les toilettes femmes sont équipés de
poubelles
Dans les établissements occupant un personnel mixte, les WC sont séparés entre les hommes et les
femmes.
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Fiche 5 – Risque chimique
Q53 Les produits d’entretien des locaux sont rangés dans un placard, une armoire fermée à
clé :
Les produits et matériels d’entretien ne doivent pas être à portée des élèves. Beaucoup de produits
d’entretien comportent des pictogrammes de dangerosité (inflammable, corrosif, irritant….).
Les produits doivent être rangés soit dans un local spécifique ou dans un placard fermant à clé.
Q54 Les produits dangereux sont conservés dans leur emballage d’origine :
L’emballage d’origine permet de connaître avec précision la composition du produit ce qui est
indispensable pour sa bonne utilisation mais également en cas d’ingestion ou de contact accidentel
avec la peau ou les yeux : le médecin ou le centre anti poison ont besoin de connaître avec précision
la nature du produits mis en cause pour intervenir rapidement.
Contenu du DTA :
• Fiche récapitulative
• Repérages réalisés
• Localisation des matériaux amiantés
• Enregistrement de l’état
• Consignes générales de sécurité
• Mesures préconisées ou conservatoires
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Fiche 5 – Risque chimique
Les propriétaires communiquent ce dossier à toute personne physique ou morale appelée à effectuer
des travaux dans l'immeuble bâti et conservent une attestation écrite de cette communication.
En cas de travaux de désamiantage, un plan de prévention est obligatoire. Dans cette situation, il est
préconiser de réaliser les travaux pendant les périodes de vacances scolaires pour éviter tout risque
d’exposition aux poussières d’amiante.
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Fiche 6 – Risque TMS
Choisir un mobilier aux normes, autant que possible réglable. Il faut aussi veiller à offrir assez d'espace aux
opérateurs pour qu'ils puissent bouger, changer de position, étendre leurs jambes, accéder aisément à
leur documents...
Le mobilier doit être choisi et réglé en fonction des caractéristiques physiques de l'utilisateur.
L'aménagement optimal est celui qui permet une posture adéquate, à savoir :
Les pieds reposent à plat sur le sol ou sur un repose-pieds ;
L'angle du coude est droit ou légèrement obtus ;
Les avant-bras sont proches du corps ;
La main est dans le prolongement de l'avant-bras ;
Le dos est droit ou légèrement en arrière, et soutenu par le dossier.
Pour établir un compromis entre vision et posture, le haut du moniteur doit se situer au niveau des yeux.
Toutefois, si l’opérateur porte des verres progressifs, l’écran doit si possible être à moitié encastré
dans la table. A défaut, il sera posé sur la table.
Pour les opérateurs qui travaillent sur un micro-ordinateur portable, il existe des rehausseurs qui
permettent de placer le haut de l’écran à hauteur des yeux. Il s’agit d’un plan incliné sur lequel le
clavier est posé, un clavier standard doit alors être connecté au portable.
Fauteuil
Un fauteuil doit être choisi en fonction des critères suivants :
Dossier, assise (et éventuellement accoudoirs) réglables ;
Profondeur permettant à l'opérateur d'appuyer le bas de son dos sans que le bord avant n'exerce de
pression à l'intérieur de ses genoux ;
Rembourrage ferme offrant un bon appui ;
Tissu de revêtement poreux permettant une circulation de l'air.
Les sièges avec appui sur les genoux sont à proscrire, à moins d'une utilisation très ponctuelle, car ils
entraînent des problèmes de circulation sanguine dans les jambes.
Plan de travail
Un plan de travail à 2 plateaux réglables en hauteur (un pour le moniteur et un pour le clavier et la
souris) est à privilégier lorsque les postes sont en libre service.
Lorsque le plan de travail n'est pas réglable en hauteur, un repose-pieds permettra aux personnes les
plus petites de maintenir leurs pieds à plat.
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Fiche 6 – Risque TMS
Q65 Les personnes ont reçu une formation aux postures de travail
Lorsque les manutentions manuelles ne peuvent être évitées, il est important de former les personnels
aux Gestes et Postures de travail spécifiques. (Maternelles, port de charges…)
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Fiche 7 – Risques Psycho-Sociaux
Ces risques, qui ont souvent des causes communes (charge de travail, manque de clarté dans le
partage des tâches, organisation du travail…) peuvent interagir : ainsi le stress au travail favorise-t-il
l’apparition de violences entre les personnels qui, à leur tour, augmentent le stress dans l’école. Mais
ces risques ont également des spécificités qu’il convient de prendre en compte dans un objectif de
prévention.
Faute d’une connaissance suffisante, ou faute d’outils adaptés, les acteurs se sentent souvent
démunis pour lutter contre les risques psychosociaux. Ils butent également sur leurs dimensions
individuelles et subjectives car face à une même situation de travail « stressante » ou tendue, les
personnels peuvent réagir différemment. Résultat : les actions de prévention menées sont trop
souvent uniquement centrées sur les personnels. Or, pour supprimer ou réduire les effets du stress et
des violences, il convient de prendre en compte les sources de risques dans l’organisation et
l’environnement du travail des personnels.
Les risques psychosociaux doivent être gérés au même titre que les autres risques professionnels.
Comme l’impose la réglementation, il est nécessaire de les évaluer, de planifier des mesures
adaptées et de donner la priorité aux mesures susceptibles d’éviter les risques le plus en amont
possible.
L’information est un premier pas vers la connaissance des RPS et la prévention.
On distingue :
• les violences physiques, les menaces ou les insultes qui concernent un très large éventail de
professions en butte à l'agressivité de leur public, dans les activités de service notamment,
• les actes de destruction ou de dégradation, dirigés non sur des personnes mais sur des biens
matériels. Les personnels confrontés à ces actes de vandalisme peuvent alors se sentir
attaqués dans leur travail et leur identité professionnelle.
25 % des salariés en contact avec le public déclarent avoir subi des agressions verbales, 2 % une
agression physique (enquête Sumer 2003).
La réglementation énonce l’obligation pour l’employeur d’assurer la sécurité et la santé des travailleurs
pour tous les aspects liés au travail, ce qui implique de prévenir les violences qui surviennent dans le
cadre du travail. Au cours de l’évaluation des risques qu’il est tenu d’effectuer, l’employeur doit ainsi
intégrer les risques de violences, c’est-à-dire repérer les éventuels postes de travail à risque, les
personnes exposées et les principaux facteurs de risque (ou principales causes). À partir de cette
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Fiche 7 – Risques Psycho-Sociaux
évaluation, des mesures permettant d’éviter les situations de violence doivent être recherchées avec
les personnes concernées.
2) Physiques :
- porter plainte
- rendre compte à sa hiérarchie (orale et par écrit)
- échanger avec le directeur de l’école et les collègues
- orienter le collègue vers la cellule d’aide et d’écoute de la MGEN en fonction de la situation
- prévoir un suivi médical si besoin (en cas de blessures physiques ou morales : demander au
médecin une déclaration en accident du travail)
Q69 Le personnel de l’école pense avoir les ressources suffisantes pour faire face aux
contraintes liées au travail
Source INRS : Épuisement professionnel : Quand l’investissement professionnel devient trop lourd à
porter.
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Fiche 7 – Risques Psycho-Sociaux
Dans les écoles d’au moins trois classes, la présence d’une salle de réunion des enseignants se
justifie (comme lieu de réunions organisées ou de détente et pouvant servir ponctuellement à d’autres
intervenants) La surface recommandée est d’au moins 12 à 15 m².
Dans les groupes scolaires de 12 classes ou plus, la surface préconisée pour la salle de réunion est
de 25 m².
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Fiche 8 – Les documents obligatoires
Q73 Le registre santé sécurité au travail (nouveau nom pour le cahier hygiène et sécurité)
Un registre de santé et de sécurité au travail est ouvert dans chaque école. Ce document contient les
observations et suggestions des agents relatives à la prévention des risques professionnels et à
l'amélioration des conditions de travail.
« Le registre de santé et de sécurité au travail est tenu à la disposition de l'ensemble des agents et, le
cas échéant, des usagers. Il est également tenu à la disposition des inspecteurs santé et sécurité au
travail et des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail. »
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Fiche 8 – Les documents obligatoires
Contenu du DTA :
• récapitulative
• Repérages réalisés
• Localisation des matériaux amiantés
• Enregistrement de l’état
• Consignes générales de sécurité
• Mesures préconisées ou conservatoires
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Fiche 8 – Les documents obligatoires
Q78 Les rapports de vérification obligatoires sont consignés dans le registre de sécurité :
La conformité :
- des installations électriques;
- des installations gaz
- des installations d’éclairage ;
- des éventuels systèmes de protection contre la foudre (paratonnerres) doit être vérifiée initialement
et une fois par an.
Les dates des vérifications sont consignées sur le registre de sécurité et le rapport correspondant doit
être annexé à ce registre.
Les ascenseurs doivent faire l'objet d'une vérification, fonctionnement compris, par un organisme
agréé, tous les cinq ans et avant leur remise en service faisant suite à une transformation importante.
Les extincteurs :
Un plan d'implantation des extincteurs et un relevé des vérifications doivent être portés au registre de
sécurité.
Le SSI :
L'exploitant est tenu de :
- produire, à l'occasion de la visite de réception des installations, le dossier technique des installations
annexé au registre de sécurité de l'établissement et comportant un exemplaire du rapport des
examens et essais avant la mise en service ;
- classer ensuite dans ce registre tous les documents, rapports, attestations qui doivent être rédigés et
lui être remis après tout examen ou intervention quelconque sur l'installation.
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Fiche 9 – Affichage
Q81 Consignes de sécurité contre l’incendie (Agrandir l’image pour réaliser une impression)
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Fiche 9 – Affichage
Q82 Consignes risques majeurs (Agrandir l’image pour réaliser une impression)
Q83 Consignes en cas d’accident (Agrandir l’image pour réaliser une impression)
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