Professional Documents
Culture Documents
DS : chocs, page 1
Corrigé
I.
G G G
1) Tout choc conserve la quantité de mouvement : mu = mv + Mw .
1 1 1
Comme le choc est élastique, il conserve l’énergie cinétique : mu 2 = mv 2 + Mw 2 .
2 2 2
G G G
Comme les particules passent par A, v et w sont parallèles, donc elles sont parallèles aussi à u . D’où :
⎪ m ( u − v ) = Mw
⎧
⎪ 2 2 2
⎨
⎪ m ( u − v ) = Mw
⎪
⎩
En prenant le rapport membre à membre et en excluant la solution v = u w = 0 , qui signifierait qu’il ne s’est pas
produit de choc :
m −M 1−x
u +v = w mu = mv + M ( u + v ) v = u v = u
m +M 1+x
m −M 2m 2
w =u+ u = u w = u
m +M m +M 1+x
2) t =
d d
− =
v w 1−x(
1+x 1+x d
−
2 u
= )
( 1 + x )2 d
2 (1 − x )u
( 1 + x )2
1−x
=
2ut
d
=
2 × 106 × 2, 25.10−7
0,1
= 4, 5
2 2
( 1 + x ) − 4, 5 ( 1 − x ) = 0 x + 6, 5x − 3, 5 = 0 qui a pour racines x = 0, 5 et x = −7 . Comme x est positif,
x = 0, 5 .
La cible a une masse moitié de celle d’un α , qui compte quatre nucléons ; ce pourrait être un noyau de deutérium
2
H.
3) Le fonctionnement de ce dispositif suppose v > 0 et w > 0 , donc x < 1 . Si x ≥ 1 , le projectile ne passe pas
dans le compteur.
4) Les vitesses sont de l’ordre de 106 m .s−1 qui est petit devant c = 3.108 m . s−1 . On peut donc utiliser la
mécanique non relativiste.
II.
1) conservation de la quantité de mouvement : m1u1 + m2u2 = m1v1 + m2v2
conservation de l’énergie cinétique : 12 m1u12 + 21 m2u22 = 21 m1v12 + 21 m2v22
⎪⎧⎪ m1 (u1 − v1 ) = m2 (v2 − u2 )
2 2 2 2
⎨
⎪⎪ m1 (u1 − v1 ) = m2 (v2 − u2 )
⎩
a 2 − b2
En prenant le rapport membre à membre et en utilisant = a + b si a ≠ b , ce qui est vrai s’il y a eu
a −b
effectivement choc, car alors u1 ≠ v1 , on obtient u1 + v1 = u2 + v2 ⇒ v1 = u2 + v2 − u1 qu’on porte dans
m1u1 + m2u2 = m1v1 + m2v2 , d’où m1u1 + m2u2 = m1 (u2 + v2 − u1 ) + m2v2
G G
G 2m1u1 + (m2 − m1 )u2
v2 =
m1 + m2
G G
G 2m2u2 + (m1 − m2 )u1
v1 =
m1 + m2
(la seconde formule s’obtient en permutant les indices 1 et 2).
2) a) Le pendule est soumis à son poids qui dérive de l’énergie potentielle mgz et à la tension du fil dont le travail est
nul. La conservation de l’énergie donne :
2 mv + mgz = cste ⇒ 2 m2v2 = m2 g A(1 − cos θ0 ) v2 = 2g A(1 − cos θ0 ) ≈ g Aθ0 .
1 2 1 2
G G
G (m2 − m1 )v2 G 2m2 v2
b) v2′ = v1′ = .
m1 + m2 m1 + m2
c) Le choc a lieu au même endroit, à la verticale du point d’attache, et après une demi-période, soit π A / g . La
G G G G
conservation de l’énergie pour chaque pendule montre qu’alors les vitesses sont v1′′ = −v1′ et v2′′ = −v2′ .
DS : chocs, page 2
G G
(m − m1 )v2 2m2v2
G G 2m2 2 + (m1 − m2 )
G 2m2v2′′ + (m1 − m2 )v1′′ m1 + m2 m1 + m2 G
d) v1′′′= =− =0 .
m1 + m2 m1 + m2
G G
La conservation de l’énergie montre qu’alors v2′′′ = −v2 .
e) Le mouvement est périodique et les chocs se succèdent semblablement.
III.
G G G
1) Soit p , p1 et p2 les quantités de mouvements du proton incident et des particules passant par D1 et D2.
G G G
D’après la conservation de la quantité de mouvement : p = p1 + p2 , soit en prenant le carré scalaire
G G
p 2 = p12 + p22 + 2p1 ⋅ p2 .
p2 p2 p2
D’après la conservation de l’énergie cinétique, = 1 + 2 ⇒ p 2 = p12 + p22 .
2m p 2m p 2m p
G G
La combinaison de ces deux relations montre que 2p1 ⋅ p2 = 0 , soit α + β = π / 2 .
2) Les trois quantités de mouvement forment un triangle rectangle, d’où :
p1 = p cos α T1 = T cos2 α = 12 MeV
.
p2 = p sin α T2 = T sin2 α = 4 MeV
3) La conservation de la quantité de mouvement implique que les quantités de G
p1 G
mouvement forment un triangle. D’après les relations entre les cotés et les angles du p2
sin α sin β sin ( α + β ) sin β sin α α β
triangle, = = ⇒ p1 = p ;p = p . G
p2 p1 p sin ( α + β ) 2 sin ( α + β ) p
p2 p2 p22
La conservation de l’énergie cinétique s’écrit = 1 + , soit
2m p 2m p 2m(Al )
1
sin2 ( α + β ) = sin2 β + sin2 α .
M
1
Le plus simple est de résoudre numériquement en β l’équation sin2 (30 + β ) = sin2 β + ⇒ β = 74, 5° .
108
1 − cos 2x
Une résolution littérale est possible : comme sin2 x = ,
2
2 sin2 α
1 − cos [ 2 ( α + β ) ] = 1 − cos 2β +
M
2 sin2 α
cos 2β − cos [ 2 ( α + β ) ] =
M
p −q p +q
Or cos p − cos q = −2 sin sin , d’où :
2 2
2 sin2 α
2 sin α sin ( α + 2β ) =
M
sin α 1
sin ( α + 2β ) = = = 1, 85.10−2
M 54
α + 2β = 1, 06° ou 178, 94°
178, 94 − 30
Seule est acceptable la seconde racine, d’où β = = 74, 47° .
2
180 − α
On peut remarquer que β ne dépend que faiblement de M ; si on fait M infini, on obtient β = = 75° .
2
Par contre, on distingue bien les protons pour lesquels β = 60° .
DS : chocs, page 3