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THESE
pour obtenir le diplôme de
Mouhieddine Belguith
JURY
Dr………………………………............. Examinateur
Dédicaces
A mes parents, Azize et Brika
Ces deux êtres exceptionnels et irremplaçables, en signe de profonde gratitude pour leur soutien
incessant, leur dévouement et leurs sacrifices.
A toute ma famille
Pour le profit que j'ai continuellement tiré de leur savoir et de leur compétence.
Mouhieddine BELGUITH
Remerciements
Avec un grand plaisir que nous tenons à exprimer nos remerciements et nos immenses reconnaissances et
gratitudes à tous ceux qui nous ont aidés, de prés ou de loin, à élaborer notre projet de fin d‟études.
J‟adresse dans un premier temps tous mes remerciements à mon encadreur : Mr. Amine MAHJOUB
pour leurs soutiens, leurs indulgence, leurs précieuses collaboration patience, leurs disponibilité et leurs
compréhensibilités tout le long du projet en nous fournissant toutes les conditions favorables et adéquates
afin d‟aboutir à bien réaliser notre application.
Nous adressons mes sincères remerciements à mes encadreurs Mr. Mehdi Mhamed chef de projet à la
société Tunisie Telecom et Mme. Mounia, technicien à central de Sousse pour leur soutien et conseils
pendant mon stage.
Je remercie également le personnel de la société Tunisie Telecom pour leur accueil et gentillesse.
Je remercie enfin Les membres de la famille pour leur aide durant mes études.
Nous tenons de même à remercier les membres du jury, qui ont accepté d‟évaluer notre travail qu‟on
souhaite qu‟il méritera leur assistance.
A tous les autres qui par leur et leur conseils nous ont encouragés.
Sujet : Techniques et technologies de localisation avancées pour terminaux mobiles dans le cas des
appels d‟urgence.
Travail demandé : Etude les techniques et les technologies de localisation des terminaux mobiles pour
les appels d‟urgence; cette application sera renforcée par des simulations Matlab.
Introduction générale………………………………………………………………………….….….………..14
3. CONCLUSION ............................................................................................................................................................... 30
2.1 DEFINITION..................................................................................................................................................................... 31
2.2 NOTION DE RESEAU CELLULAIRE .......................................................................................................................................... 32
2.3 LA STRUCTURE DU RESEAU GSM......................................................................................................................................... 34
4. CONCLUSION ............................................................................................................................................................... 49
5. CONCLUSION ............................................................................................................................................................... 81
1. INTRODUCTION ........................................................................................................................................................... 82
Bibliographie………………………………………………………………………………………………………105
Liste des figures
TABLEAU 3.1 : LES CARACTERISTIQUES DES DEFERENTS CLASSES DES TERMINAUX MOBILES...............................................37
TABLEAU 3.2 : LA STRUCTURE DE L’IMSI...............................................................................................................38
TABLEAU 3.3 : EXEMPLE DE L’IMSI POUR LES DEFERENTS OPERATEURS EN TUNISIE .......................................................38
La localisation est devenue une composante majeure des services de télécommunications. Les services
de localisation vont aider les opérateurs à estimer la position du terminal mobile dans le réseau avec une
précision qui dépend de la technique utilisée et des conditions de l‟environnement. Dans ce rapport, on
étudie la localisation dans les réseaux mobiles GSM et CDMA. Dans GSM on utilise les techniques de
différences de temps d‟arrivée (TDOA) et l‟angle d‟arrivée (AOA) et dans CDMA la technique de
trilatération en liaison descendante avancée (AFLT).
La méthode TDOA dans GSM exige au moins trois stations de bases pour être implémenté et demande
des modifications dans l‟infrastructure pour assurer la synchronisation des composantes du réseau GSM
et fournir les services de localisation.
La méthode AOA exige l‟installation des antennes complexes. Cette technique nécessite une visibilité
directe entre la station mobile et la station de base pour obtenir de bons résultats, ce qui la rend plus
adéquate aux zones rurales.
La technique AFLT dans CDMA est similaire au principe de TDOA dans GSM avec une précision
meilleur vu les avantages qu‟offre CDMA pour cette technique comme la largeur de bande importante et
la capacité inhérente de rejet de multi trajets.
La simulation avec le logiciel Matlab de la technique TDOA en liaison montante est effectuée avec la
méthode de corrélation croisée et avec la méthode de corrélation croisée généralisée utilisant la méthode
de phase (Phase Transform) qui optimise la valeur de TDOA et réduit l‟effet de bruit.
TDOA method in GSM needs at least three bases stations to perform measurements and requires
network update to insure synchronization of bases stations and provide location services.
AOA method requires installation of antenna arrays to be able to perform AOA measurements. This
method requires also line-of-sight propagation to obtain accurate results what makes it more appropriate
in rural areas.
The technique of AFLT in CDMA is similar to the principle of TDOA in GSM with a precision better
seen the advantages that offer CDMA for this technique like The important width of band and its inherent
multipath rejection capability. The simulation with software Matlab of the technique TDOA in reverse
link is made with the method of cross-correlation and with the method of generalized cross-correlation
using the Phase Transform which optimizes the value of TDOA and reduces the effect of noise.
أصبحت خدمات معرفة التموضع مكونا أساسيا في الخدمات التي يمنحها لطاع االتصاالت .ستساعد هذه الخدمات شركات االتصاالت في تحديد
مولع الهاتف المحمول بدلة تختلف حسب التمنية المستعملة و الظروف المحيطة .في هذا التمرير ندرس خدمة التموضع في شبكات الهاتف المحمول
التالية :النظام العالمي لالتصاالت المتنملة GSMو الوصول لتمسيم الشفرات المتعددة .CDMAفي GSMندرس تمنية فارق أزمنة الوصول و
تمنية زوايا الوصول و في سندرس تمنية .AFLT
طريمة فارق أزمنة الوصول في GSMتتطلب على األلل ثالث محطات لاعدية لكي تعمل و تتطلب أيضا تغييرا في بنية الشبكة لضمان تزامن
اشتغال مكونات الشبكة و تمديم خدمات التموضع.
طريمة زوايا الوصول تتطلب تركيب هوائيات معمدة ,هذه التمنية تشترط رؤيا مباشرة بين المحطة الماعدية و المحطة المتحركة للحصول على
نتائج جيدة مما يجعل هذه التمنية مالئمة في المناطك المروية.
GSMو لكن مع دلة أكبر نظرا للفوائد التي يمنحها CDMAمشابهة لمبدأ فارق أزمنة الوصول في تمنية فارق أزمنة الوصول في
CDMAلهذه التمنية كالموجة الطويلة و المدرة على رفض المسالن المتعددة.
تمت محاكاة تمنية فارق أزمنة الوصول في االتجاه الصاعد بطريمة االرتباط المعممة و التي تستعمل طريمة مرحلة التحويل التي تعطي ليمة دليمة
لفارق أزمنة الوصول و تملل من تأثير المحيط الخارجي.
الكلمات المفاتيح :فارق أزمنة الوصول ,زوايا الوصول ,AFLT ,عبر االرتباط ,عبر االرتباط المعممة بطريمة مرحلة التحول
Introduction générale
Introduction générale
Anonyme
L télécommunications qui essaye d‟élargir la gamme de leurs services offerts aux clients. Dans
ce cadre et durant mon stage, la société Mobil Info m‟a donné la tâche de faire une étude de
la géo localisation dans les réseaux mobiles GSM et CDMA qui sont largement utilisée dans le monde
entier. Ces réseaux mobiles exploitent leur infrastructure et ajoute d‟autres éléments pour assurer la
fonction de la localisation de la station mobile. La localisation par GSM ou CDMA à l‟avantage d‟être
opérable dans des environnements non couvert ou mal couvert par le GPS comme les environnements
indoor.
Dans le premier chapitre de ce rapport on donne une présentation de la société Tunisie télécom puis au
second chapitre on va voir les principales techniques de localisation comme le système GPS, la
localisation par GSM, La localisation par wifi et la localisation hybride. Dans le même chapitre on
s‟intéresse aux méthodes de base de localisation les plus connues qui sont la triangulation et la
trilatération.
Au troisième chapitre, une étude de la géolocalisation dans le réseau mobile GSM en décrivant les
techniques TDOA et AOA. L‟estimation de la position par ces deux techniques se fait par une méthode
géométrique utilisant le principe de triangulation et par une méthode analytique en utilisant les modèles
de propagation. Puis on va parler de la géolocalisation dans le réseau CDMA dont la technique utilisée est
la technique AFLT qui est similaire au principe de la TDOA dans GSM mais avec une précision meilleur.
Dans le quatrième chapitre, on effectue une simulation avec Matlab de la technique TDOA en utilisant
la méthode de corrélation croisée (CC) et la méthode de corrélation croisée généralisée GCC avec la
méthode de phase (Phase Transform).
ISSTAS 14
Introduction générale
Dans la partie annexe on parle de la localisation dans le réseau UMTS avec la technique de différence
de temps d‟arrivée observée OTDOA.
ISSTAS 15
Présentation de la société Tunisie Télécom
Chapitre 1 :
Georges CLEMENCEAU
Tunisie Télécom propose des services dans le domaine des télécommunications fixes et mobiles. Il est
également un fournisseur d'accès à Internet (Frame Relay, ADSL, X.25, LS, RNIS et WLL pour la
téléphonie rurale).
- Etude, pose et raccordement et câblage des réseaux locaux téléphoniques, publics et interurbains.
ISSTAS 16
Présentation de la société Tunisie Télécom
- Conception, dimensionnement, mise en œuvre et configuration des systèmes PDH, SDH, et fibre
optique dans les réseaux locaux et métropolitaine.
Pour se faire, Tunisie Télécom dispose des ressources humaines hautement qualifiées et structurées et
des moyens techniques pour répondre adéquatement aux besoins des clients tout en respectant les normes
d‟ingénierie et les délais de réalisation convenus.
- Les individus
ISSTAS 17
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
Chapitre 2 :
Auguste COMTE
1. Introduction
Cette opération est réalisée à l'aide d'un terminal capable d'être localisé (grâce à un système de
positionnement par satellites (et un récepteur GPS par exemple) ou à d'autres techniques) et de publier (en
temps réel ou de façon différée) ses coordonnées géographiques (latitude/longitude). Les positions
enregistrées peuvent être stockées au sein du terminal et être extraites postérieurement, ou être transmises
en temps réel vers une plateforme logicielle de géolocalisation. La transmission temps réel nécessite un
terminal équipé d'un moyen de télécommunication de type GSM/GPRS, radio ou satellite lui permettant
d'envoyer les positions à des intervalles réguliers. Ceci permet de visualiser la position du terminal au
sein d'une carte à travers une plateforme de géolocalisation le plus souvent accessible depuis internet
ISSTAS 18
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
1.1.1 Généralité
Le GPS, que l'on peut traduire en français par « système de positionnement mondial » ou encore (en
respectant le sigle) Géo-Positionnement par Satellite, est le principal système de positionnement par
satellites mondial actuel ; de plus il est également actuellement le seul à être entièrement opérationnel. Ce
système a été mis en place à l'origine par le Département de la Défense des États-Unis à destination de ses
forces armées. Mais il est très rapidement apparu qu'un des signaux transmis par les satellites pouvait être
librement reçu et exploité, et qu'ainsi un récepteur pouvait connaître sa position sur la surface de la Terre,
avec une précision sans précédent, dès l'instant qu'il était équipé des circuits électroniques et des logiciels
nécessaires au traitement des informations reçues. Une personne munie de ce récepteur peut ainsi se
localiser et s'orienter sur terre, sur mer, dans l'air ou dans l'espace au voisinage de la Terre. Le système
GPS a donc connu un grand succès dans le domaine civil et engendré un énorme développement
commercial dans de nombreux domaines : navigation maritime, sur route, localisation de camions,
randonnée, etc. De même le milieu scientifique a su développer et exploiter des propriétés des signaux
transmis pour de nombreuses applications : géodésie, transfert de temps entre horloges atomiques, étude
de l'atmosphère, etc.
Le GPS utilise le système géodésique WGS 84, auquel se réfèrent les coordonnées calculées grâce au
système.
Le premier satellite expérimental fut lancé en 1978, mais la constellation de 24 satellites ne fut
réellement opérationnelle qu'en 1995
Les applications militaires paraient dans l‟utilisation de la navigation par GPS qui a permis d'accroître
les performances de certains missiles utilisés par le DoD(Department Of Defense). Les bombardiers
utilisant le système NAVSTAR en déterminant la position de leurs cibles, pouvaient potentiellement
détruire de 400 à 600% d'unités ennemies de plus qu'en utilisant les systèmes de localisation habituels. Le
GPS s'est alors révélé être d'une importance majeure pour les USA.
ISSTAS 19
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
Les applications civiles du GPS sont multiples, nous avons ci-dessous quelques grands domaines
touchés :
Navigation aérienne.
Navigation maritime.
Segment spatial :
ISSTAS 20
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
Segment de contrôle :
Segment utilisateur :
Le segment utilisateur est constitué de récepteurs qui ont été conçus afin de décoder le signal
transmis par les satellites pour déterminer la position, la vitesse et Le temps de l'utilisateur.
ISSTAS 21
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
Précision à long terme : la précision ne se dégrade pas en fonction du Temps, il n‟y a pas de
dérive
Position absolue : on obtient toujours un positon absolu qui ne dépend Pas des conditions
initiales.
Conditions opérationnelles : le système marche jour et nuit et n‟a pas Besoin de conditions
spéciales telles que support, orientation ou Température.
Prix abordable : Des récepteurs simples coûtent de moins en moins chers. Le prix est abordable
pour des véhicules grand public.
Le GPS est un système américain sur lequel les utilisateurs européens n‟ont aucun contrôle ni
aucune garantie légale de bon fonctionnement.
Géométrie des satellites : Ceci se rapporte à la position relative des satellites selon l‟instant
d‟observation. La géométrie satellitaire idéale Existe quand les satellites sont situés à des
ISSTAS 22
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
angles relativement larges. On dispose d‟une géométrie faible quand les satellites sont alignés
ou en groupe serré.
les trajets multiples : ceci se produit quand le signal de GPS est reflété par des objets tels que
des grands bâtiments ou de grandes surfaces de roche avant qu‟il atteigne le récepteur. Ceci
augmente le temps de parcours du signal, causant par conséquent une surévaluation du temps
de vol et générant par conséquent des erreurs.
Faible disponibilité : la précision dépend du nombre de satellites visibles par le récepteur (plus
un récepteur GPS peut „voir‟ de satellites, meilleure est la précision). Dans les applications
dans le domaine automobile, les conditions de visibilité sont souvent dégradées (les bâtiments,
les tunnels, L‟interférence électronique, ou parfois même le feuillage dense) ; ceci peut bloquer
la réception du signal, entraînant des erreurs de position voir causant un arrêt temporaire du
système. Typiquement, les unités de GPS ne fonctionneront pas dans des environnements
d‟intérieur, sous l‟eau ou sous terre
Le GSM est de plus en plus utilisée pour faire de la géolocalisation des stations mobiles, Pour se faire,
le GSM a besoin d‟utiliser ces structure physiques, en l‟occurrence BTS, BSC, VLR….nous allons dans
ce qui suit découvrir les différentes techniques utiliser pour la localisation des individus.
ISSTAS 23
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
La station mobile mesure le temps d‟arrivée des signaux envoyés par trois Satellites ou plus, les
données reçues par le récepteur sont ensuite envoyées via Connexion radio aux BTS, ceci tend à résoudre
les problèmes liés à la consommation d‟énergie abordés en section, puisque le traitement du signal ne se
fait pas directement par la station mobile
En mesurant les angles d‟arrivé des signaux transmises par au moins deux BTS, il est Possible de
déterminer la position de la station mobile par triangulation. La majeure contrainte de cette méthode est
que celle-ci requière un environnement libre d‟obstacle, cette méthode est donc peu efficace en zone
urbaine. Cette méthode va être détaillée dans le prochain chapitre.
TOA calcules le temps de transmission entre la station mobile et le BTS et Vise versa. Considérant le
fait que le temps de propagation d‟une onde radio est Connu, il est alors possible d‟estimer la distance qui
sépare la station mobile du BTS.
Cette méthode permet de localiser l‟utilisateur dans un cercle qui à pour rayon la Distance qui sépare
le BTS de la MS et qui a pour centre le BTS.
ISSTAS 24
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
TDOA mesure le temps de transmission entre la station mobile et trois BTS Simultanément, la station
mobile se situe à l‟intersection des trois cercles.
C‟est cette méthode qu‟on va utiliser par la suite pour étudier le positionnement dans GSM et CDMA.
ISSTAS 25
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
Cette méthode utilise la force du signal pour déterminer la position de la station mobile. Si la puissance
de transmission de la BTS et que la puissance de réception de la station mobile sont connus, il est possible
d‟estimer la distance qui sépare ces deux équipements. Encore une fois la station mobile se situera sur un
cercle qui aura pour rayon la distance entre la BTS et la station mobile et pour centre la BTS. Si la
puissance du signal est estimée entre trois BTS, la station mobile se situera à l‟intersection des trois
cercles.
Cette méthode est basée sur le réseau GSM et plus particulièrement sur L‟indentification de la cellule.
Elle utilise l‟identifiant de la BTS dans lequel la station Mobile est actuellement enregistrée. La topologie
du réseau GSM est ensuite utilisée afin d‟estimer la position du mobile. La précision de cette méthode
dépend principalement de la taille de la cellule ainsi que sur l‟environnement avoisinant (C‟est-à-dire
rural ou urbain).
ISSTAS 26
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
Cette méthode de localisation mobile associe les technologies de localisation basées sur réseau et
celles basées sur téléphone et tire parti des avantages de chacune des méthodes pour obtenir une précision
et une fiabilité supérieures à celles de n‟importe quelle autre simple technologie de localisation.
La solution hybride de localisation offre une plus grande précision et une meilleure cohérence pour les
services grand public (recherches locales ou publicité localisée, par ex.).
Cette solution optimise également les services pour entreprises, notamment la gestion du personnel et
le suivi des actifs. Et, ce qui est le plus important, elle offre la précision, la latence et le rendement requis
en matière de services de sécurité et de sûreté, tels les services de surveillance familiale, d‟alertes
médicales personnelles et de numéros d‟urgence.
La solution hybride de localisation peut intégrer une combinaison de technologies de localisation telles
l‟identification cellulaire (Cell ID, CID), l‟identification cellulaire optimisée (Enhanced Cell ID, ECID),
l‟angle d‟arrivée (Angle of Arrival, AOA), la différence de temps d‟arrivée en liaison montante (Uplink
Time Difference of Arrival, U-TDOA), et le GPS assisté (Assisted GPS, A-GPS), afin de garantir une
précision, une latence et un rendement optimaux dans n‟importe quel environnement et n‟importe quelle
condition (urbains, suburbains, ruraux, à l‟intérieur, dans un véhicule, en mouvement et stationnaire)
La localisation par wifi est un procédé générique permettant de localiser en continu ou ponctuellement
un récepteur radiofréquence évoluant à proximité d‟émetteurs de la même technologie. Le procédé de
localisation repose sur la construction préalable d‟une base de données référençant des émetteurs,
géolocalisés au sein d‟une carte numérique discrétisant une zone géographique donnée (3D –
outdoor/indoor). En situation, les émetteurs radiofréquence détectés par le récepteur sont comparés à la
base de données pour en déduire sa position.
ISSTAS 27
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
Les deux techniques de positionnement les plus connues sont : La triangulation et la trilatération. Ces
deux méthodes sont utilisées dans la localisation par GPS, par GSM et CDMA pour calculer la position
exacte du terminal mobile
2.1 La triangulation
La triangulation est le processus qui permet de déterminer une distance en calculant la longueur de l'un
des côtés d'un triangle, et en mesurant deux angles de ce triangle. Cette méthode utilise des identités
trigonométriques.
Six-cent ans avant l'ère chrétienne, Thalès mit au point une méthode pour évaluer la distance d'un
bateau en mer à la côte. Pour avoir une mesure approximative de cette distance, il plaça deux observateurs
A et C sur le rivage éloignés d'une distance b connue. Il demanda à chacun d'entre eux de mesurer l'angle
que font les droites passant par le bateau B et l'un d'entre eux, et la droite passant par les deux
observateurs.
La méthode a un intérêt si nous voulons déterminer de grandes distances ; mais dans ce cas nous
devons placer les deux observateurs suffisamment éloignés l'un de l'autre, pour que les mesures d'angle
soient plus précises
ISSTAS 28
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
𝑑 𝑑
𝑙= +
𝑡𝑎𝑛𝛼 𝑡𝑎𝑛𝛽
𝑙
𝑑=
1 1
+
𝑡𝑎𝑛𝛼 𝑡𝑎𝑛𝛽
2.2 La trilatération
La trilatération est un algorithme qui permet de positionner un nœud à l‟aide de trois nœuds de
référence. Il existe deux types de mesure de distances entre les nœuds de référence et le nœud que l‟on
cherche à positionner, une méthode à base de temps d‟arrivée et une à base de mesure de puissance du
signal.
Cet algorithme consiste donc à mesurer les distances qui séparent le nœud à positionner aux nœuds de
référence. Ensuite, on trace un cercle autour de chaque nœud de référence, le nœud à positionner se situe
à l‟intersection de ces trois cercles.
ISSTAS 29
Les techniques de géolocalisation et de positionnement
3. Conclusion
On a vu dans ce chapitre les principales techniques de géolocalisation comme la localisation par GPS
très répandue actuellement vu ces avantages. On a vu aussi les techniques de localisation par GSM qui va
être détaillé dans le prochain chapitre
Parmi les techniques on trouve la localisation par wifi qui utilise une base de données contenant les
points d‟accès connus pour déduire la position du terminal mobile. Pour tirer profil des avantages des
techniques de géolocalisation et pour améliorer la précision on utilise la localisation hybride qui est une
combinaison entre au moins deux techniques.
Enfin on a vu les méthodes de base de positionnement les plus connues qui sont utilisée par les
techniques de géolocalisation pour déterminer la position du terminal mobile. Ces méthodes sont la
triangulation et la trilatération.
ISSTAS 30
Architecture des réseaux mobiles
Chapitre 3 :
Michel DE MONTAGNE
1. Introduction
Dans ce chapitre on parle de l‟architecture des réseaux mobiles GSM et CDMA. Tout d‟abord on va
donner des généralités sur le réseau GSM puis pour la structure du cette réseau, on va s‟intéresser aux
déférents composants de réseaux mobile GSM.
Dans cette partie, on va commencer par donner une vue générale sur le réseau GSM puis on va parler
l‟architecture général de réseaux mobile.
2. Le réseau GSM
2.1 Définition
Le réseau GSM (Global System for Mobile communications) constitue au début du 21ème siècle le
standard de téléphonie mobile le plus utilisé en Europe. Il s'agit d'un standard de téléphonie dit « de
seconde génération » (2G) car, contrairement à la première génération de téléphones portables, les
communications fonctionnent selon un mode entièrement numérique.
Baptisé « Groupe Spécial Mobile » à l'origine de sa normalisation en 1982, il est devenu une norme
internationale nommée « Global System for Mobile communications » en 1991.
ISSTAS 31
Architecture des réseaux mobiles
En Europe, le standard GSM utilise les bandes de fréquences 900 MHz et 1800 MHz. Aux Etats-Unis
par contre, la bande de fréquence utilisée est la bande 1900 MHz.
Ainsi, on qualifie de tri-bande (parfois noté tribande), les téléphones portables pouvant fonctionner en
Europe et aux Etats-Unis et de bi-bande ceux fonctionnant uniquement en Europe.
La norme GSM autorise un débit maximal de 9,6 kbps, ce qui permet de transmettre la voix ainsi que
des données numériques de faible volume, par exemple des messages textes (SMS, pour Short Message
Service) ou des messages multimédias (MMS, pour Multimédia Message Service).
Les réseaux de téléphonie mobile sont basés sur la notion de cellules, c'est-à-dire des zones circulaires
se chevauchant afin de couvrir une zone géographique
Les réseaux cellulaires reposent sur l'utilisation d'un émetteur-récepteur central au niveau de chaque
cellule, appelée « station de base » (en anglais Base Transceiver Station, notée BTS).
Plus le rayon d'une cellule est petit, plus la bande passante disponible est élevée.
Ainsi, dans les zones urbaines fortement peuplées, des cellules d'une taille pouvant avoisinée quelques
centaines mètres seront présentes, tandis que de vastes cellules d'une trentaine de kilomètres permettront
de couvrir les zones rurales.
Dans un réseau cellulaire, chaque cellule est entourée de 6 cellules voisines (c'est la raison pour
laquelle on représente généralement une cellule par un hexagone).
ISSTAS 32
Architecture des réseaux mobiles
Afin d'éviter les interférences, des cellules adjacentes ne peuvent utiliser la même fréquence. En
pratique, deux cellules possédant la même gamme de fréquences doivent être éloignées d'une distance
représentant deux à trois fois le diamètre de la cellule.
On a :
3a : Distance inter-site
ISSTAS 33
Architecture des réseaux mobiles
La conversation est ensuite acheminée de façon plus classique (câble, fibre optique ...) vers le
Correspondant s‟il est raccordé au réseau téléphonique filaire, ou à sa station de base s‟il est
Équipé d‟un mobile.
Cette station de base transmet finalement la conversation par radio au correspondant. Même si
deux personnes se trouvent dans la même cellule et se téléphonent, la conversation ne passe
jamais directement d‟un GSM à l‟autre.
Au cours d‟un déplacement, il est possible qu‟on sorte d‟une cellule. Il est nécessaire alors de changer
sa station de base tout en maintenant la communication : c'est le transfert intercellulaire ou handover.
Le téléphone GSM mesure en permanence la force du signal radio reçu de la station de base et
écoute aussi régulièrement les stations de base des cellules voisines
Lorsqu‟il constate qu‟il reçoit mieux une autre station de base que celle avec laquelle il
échange les signaux, il en informe sa station de base
La station de base décide alors de passer le relais à la station de base voisine et met en œuvre la
procédure de handover.
Ce processus oblige tous les mobiles GSM à écouter les stations de base des cellules voisines en plus
de la station de base de la cellule dans laquelle il se trouve.
ISSTAS 34
Architecture des réseaux mobiles
Le sous-système radio (BSS) qui assure les transmissions et gère la ressource radio,
Ainsi, on peut ainsi représenter schématiquement un réseau radio mobile de la manière suivante :
ISSTAS 35
Architecture des réseaux mobiles
La Mobile Station (MS) est composée du Mobile Equipment (le terminal GSM) et du Subscriber
Identity Module (SIM), une petite carte douée de mémoire et de microprocesseur, qui sert à identifier
l'abonné indépendamment du terminal employé; il est donc possible de continuer à recevoir et à émettre
des appels et d'utiliser tous ces services simplement grâce à l'insertion de la carte SIM dans un terminal
quelconque.
Le Mobile Equipment est identifié (exclusivement) à l'intérieur de n'importe quel réseau GSM par
l'International Mobile Equipment Identity (IMEI).
L'IMEI est un numéro à 15 chiffres qui présente la structure suivante: IMEI = TAC / FAC / SNR / sp
Où:
TAC = Type Approval Code, déterminé par le corps central du GSM (6 chiffres)
ISSTAS 36
Architecture des réseaux mobiles
Les terminaux GSM sont divisés en cinq classes en fonction de leur puissance maximale de
transmission sur le canal radio, qui varie entre un maximum de 20 Watt et un minimum de 0.8 Watt. Le
tableau suivant résume les caractéristiques de ces cinq classes.
1 20 Véhiculaire
2 8 Portable
3 5 Palmaire
4 2 Palmaire
5 0.8 Palmaire
Tableau 3.1 : Les caractéristiques des déférents classes des terminaux mobiles
La carte SIM contient l'International Mobile Subscriber Identity (IMSI), qui sert à identifier l'abonné
dans n'importe lequel des systèmes GSM, et les procédures de cryptographie qui sauvegardent le
secret de l'information de l'utilisateur ainsi que d'autres données telles que, par exemple, la mémoire
alphanumérique du téléphone et la mémoire relative aux messages de texte (SMS) et enfin les mots de
passe qui empêchent l'utilisation interdite de la carte et l'accès à d'autres fonctions supplémentaires.
ISSTAS 37
Architecture des réseaux mobiles
Exemple : L‟IMSI pour les déférents operateurs en Tunisie (Ex : 605 02 1234567890)
ISSTAS 38
Architecture des réseaux mobiles
Clé d'authentification
Le sous-système radio est l'ensemble des constituants du réseau qui gère l'échange et la transmission
des données par la voie hertzienne. Le sous-système radio est principalement constitué de deux éléments:
la station de base et le contrôleur de station.
La BTS contient tous les émetteurs-récepteurs appelés TRX reliés à la cellule et dont la fonction est de
transmettre et recevoir des informations sur le canal radio en proposant une interface physique entre la
Mobile Station et le BSC. La BTS exerce une série de fonctions décrites ci-après :
Mesures des interférences sur les canaux non alloués à des communications (idle channels).
Détection des demandes d'accès des mobiles reçus sur le canal de contrôle commun (RACH).
ISSTAS 39
Architecture des réseaux mobiles
Le Frequency Hopping (FH): la variation de fréquence utilisée dans un canal radio à des
intervalles réguliers, afin d'améliorer la qualité du service à travers la diversité dans la
fréquence.
(grâce à l'exploitation des relevés effectués par le MS et le BTS), dans le but d'améliorer
l'efficacité du spectre.
Le monitorage de la connexion radio se fait en relevant les signaux radiofréquences, ces relevés
sont ensuite envoyés au BSC pour l'élaboration afin d'assurer un haut niveau de qualité à la
communication radio.
Le contrôleur de station de n Controller gère les ressources radio pour une ou plusieurs BTS, à travers
le monitorage de la connexion entre la BTS et les MSC (il s'agit de centrales de commutation qui offrent
la liaison au réseau fixe ou à d'autres réseaux), et, aussi, à travers les canaux radio, le codage, le
frequency hopping et les handovers. Il permet plus précisément :
La gestion et la configuration du canal radio : il doit choisir pour chaque appel la cellule la
mieux adaptée et doit sélectionner à l'intérieur de celle-ci le canal radio le plus adapté à la mise
en route de la communication.
La gestion de handover intra BSC : il décide, sur la base des relevés reçus par la BTS, le
moment pour effectuer le handover, autrement dit, le changement de cellule lors des
déplacements de l'utilisateur pendant une conversation, à l'intérieur de la surface de couverture
de sa compétence.
Les fonctions de décodage des canaux radio Full Rate (16 kbps) ou Half Rate (8 kbps) pour des
canaux à 64 kbps.
ISSTAS 40
Architecture des réseaux mobiles
Elles sont idéales pour couvrir les sites où la densité d'abonnés est faible. Elles sont situées sur des
points stratégiques (sommets, pylônes…). Ces stations émettent dans toutes les directions: ce sont les
stations les plus visibles. Elles couvrent des microcellules. On en trouve en abondance au bord des
autoroutes. Ces BTS ne peuvent pas être utilisées dans les zones de forte densité car elles émettent et
occupent la bande passante du réseau sur une grande distance (jusqu'à 20 kms).
Elles sont le plus souvent placées dans des zones à plus forte densité d'abonnés que les BTS
rayonnantes. On les retrouve en ville par exemple. Elles sont de forme relativement allongée et permettent
d'émettre suivant un angle très précis: on peut grâce à cela réutiliser facilement le même canal dans une
autre cellule à proximité.
Elles couvrent des zones très restreintes et sont très utilisées dans les sites où la densité d'abonnés est
importante: ce sont les microcellules. On retrouve ce type de couverture dans la rue Mercière à Lyon.
Leur grande discrétion permet de les installer dans les périmètres autour des centres villes. Une bonne
étude d'implantation permet avec ce type de BTS de créer une couverture à deux niveaux: sur un premier
niveau, les micro-BTS couvrent les 3 premiers mètres grâce à des émetteurs très ciblés. Un second niveau
(étage plus élevé des immeubles) sera couvert par des BTS ciblées.
Ce ne sont pas des BTS proprement dites mais ils permettent de couvrir une autre cellule comme le
ferait une véritable BTS. Les amplificateurs de signal captent le signal émis par les BTS, l'amplifient et le
réémettent d'un autre site. Ils permettent de couvrir une cellule à moindre coût. De plus, ces
amplificateurs ne nécessitent aucune connexion vers les BSC, ils peuvent donc être placés sans
contraintes physiques (sommet isolé de tous réseaux électriques et télécoms). Idéals pour couvrir les
zones à faible densité ou à relief difficile, ils sont néanmoins très gourmands en ressource réseau, car la
BTS mère doit gérer tout le trafic des réémetteurs.
ISSTAS 41
Architecture des réseaux mobiles
Le contrôleur de base (BSC) est l'organe intelligent du sous système radio. Il a pour fonction de gérer
la ressource radio. Il commande l'allocation des canaux, utilise les mesures effectuées par la BTS pour
contrôler les puissances d'émission du mobile: cette dernière est fonction de la distance mobile émetteur
de telle manière que la liaison soit toujours de bonne qualité. En ville, si un portable émet à pleine
puissance (2W), il perturbe toutes les cellules aux alentours. La MSC par le biais de la BTS envoie
l'ordre de baisser ou d'augmenter la puissance d'émission.
Il gère et prend la décision de l'exécution du handover. De plus c'est un commutateur qui réalise une
concentration vers le MSC.
Initialement, les différents constructeurs d'infrastructures réseaux n'ont pas eu la même approche
concernant la BSC. Certains ont conçu des BSC de faible capacité estimant préférable de multiplier leur
nombre pour minimiser les distances BTS-MSC et donc réduire les coûts d'exploitation des opérateurs.
En effet ces liaisons s'effectuent la plupart du temps par le réseau téléphonique classique, les opérateurs
sont obligés de louer à l'opérateur national ces capillaires. Ainsi SFR fait transiter ces communications
par le réseau de France Télécom et doit donc reverser à cette entreprise une partie de son chiffre d'affaire.
D'autres ont une autre approche convenant aux zones urbaines où la forte densité par unité de surface
nécessite des BSC capables d'écouler un trafic plus important. La couverture de Lyon nécessite 4 BSC
d'un coût moyen de 1490739.020 Dinars. On en retrouve environ 500 en France pour la couverture du
réseau SFR.
ISSTAS 42
Architecture des réseaux mobiles
Les bases de données sont les éléments qui gèrent les données propres aux abonnés (caractéristiques,
facturation des appels, messagerie, sécurité…). Elles ont une fonction clef et sont la partie la plus sensible
et donc la mieux protégée du réseau.
Lorsqu'un utilisateur souscrit à un nouvel abonnement au réseau GSM, toutes les informations qui
concernent son identification sont mémorisées sur le HLR. Il a pour mission de communiquer au VLR
ISSTAS 43
Architecture des réseaux mobiles
quelques données relatives aux abonnés, à partir du moment où ces derniers se déplacent d'une location
area à une autre.
A l'intérieur du HLR les abonnés sont identifiés comme suit : MSISDN = CC / NDC / SN, Où :
Le HLR est une base de données qui peut être soit unique pour tout le réseau soit distribuée dans le
système; il peut ainsi y avoir des MSC privés de HLR, mais connectés à celle d'autres MSC. Dans le cas
où il existe plusieurs HLR, chacun d'eux se voit attribuer une aire de numérotation c'est à dire un
ensemble de Mobile Station ISDN Number (MSISDN). Le MSISDN identifie exclusivement un
abonnement d'un téléphone mobile sur le plan de numérotation du réseau public international commuté.
Le HLR, comme toutes les autres bases des données que l'on va examiner par la suite, est inséré dans
des stations de travail dont les services (mémoire, processeurs, capacité des disques) peuvent être mis à
jour au fur et à mesure de l'augmentation du nombre d'abonnés. Il contient toutes les données relatives
aux abonnés et ses informations détaillées :
Le Mobile Station ISDN Number (MSISDN), tous le services auxquels l'abonné a souscrit et
auxquels il est capable d'accéder (voix, service de donnés, SMS, éventuels verrouillages des
appels internationaux, et d'autres services complémentaires).
La position courante de la station mobile MS, autrement dit l'adresse de VLR sur lequel elle a
été enregistrée.
ISSTAS 44
Architecture des réseaux mobiles
Le Visitor Location Register (VLR) est une base de données qui mémorise de façon temporaire les
données concernant tous les abonnés qui appartiennent à la surface géographique qu'elle contrôle. Ces
données sont réclamées à l'HLR auquel l'abonné appartient. Généralement pour simplifier les données
réclamées et ainsi la structure du système, les constructeurs installent le VLR et le MSC côte à côte, de
telle sorte que la surface géographique contrôlée par le MSC et celle contrôlée par le VLR correspondent.
Temporary Mobile Subscriber Identity (TMSI), il est employé comme garant de la sécurité du
IMSI, et il est attribué à chaque changement de LA.
La condition de la MS (en veille, occupée, éteinte) L'état des services complémentaires comme
Call Waiting, Call Divert, Call Barring, etc.
Les types de services auxquels l'abonné à souscrit et auxquels il a droit d'accès (voix, service de
données, SMS, d'autres services auxiliaires).
La Location Area Identity (LAI) qui comprend la MS faisant partie du groupe contrôlé par le
MSC/VLR.
Le Centre d'authentification est une fonction du système qui a pour but de vérifier si le service est
demandé par un abonné autorisé, et ceci en fournissant soit les codes pour l'authentification que pour le
chiffrage.
ISSTAS 45
Architecture des réseaux mobiles
Le mécanisme d‟authentification vérifie la légitimité de la SIM sans transmettre, pour autant, sur le
canal radio les informations personnelles de l'abonné, telles le IMSI et la clef de chiffrage dans le but de
vérifier si l'abonné qui essaye d'accéder au service est autorisé et n'est pas abusif; le chiffrage par contre
génère quelques codes secrets qui serviront pour cryptographier tous les échanges qui ont lieu sur le canal
radio. Les codes d'authentification et de chiffrage sont obtenus par hasard pour chaque abonné grâce à
quelques ensembles d'algorithmes définis par le standard et sont mémorisés soit sur l'AUC que sur la
SIM.
L'authentification se fait de façon systématique chaque fois que la MS se connecte au réseau et plus
précisément dans les cas suivants :
L'AUC peut être installé aussi comme une application différente dans la même station de travail qui
contient l'HLR, qui est le seul élément du système avec lequel il est relié et peut échanger, et qui plus est,
il ne peut pas être géré de loin pour de raisons de sécurité.
Le MSC est parfois appelé centre de commutation des mobiles ou commutateur du service mobile. Il
gère l'établissement des communications entre un mobile et un autre MSC, la transmission des messages
courts (message (SMS) sous forme de texte) et l'exécution d'un handover entre deux BSC différentes. Il
dialogue avec le VLR pour gérer la mobilité des usagers: vérification des caractéristiques des abonnés
visiteurs lors d'un appel départ, transfert des informations de localisation... D'un coût moyen de 30
millions de francs, leur nombre est beaucoup moins important que les BSC, on en compte une trentaine
pour le réseau SFR en France.
ISSTAS 46
Architecture des réseaux mobiles
Mobile - mobile: dans ce cas, la MSC établit une liaison avec une autre MSC.
Mobile - réseau fixe RTC: Il doit alors posséder une fonction passerelle, GMSC (Gateway
MSC), qui est activée au début de chaque appel d'un abonné mobile vers un abonné fixe. Cette
fonction est différente de la fonction MSC pure, elle pourrait être implantée dans les
commutateurs du RTC (réseau classique filaire, en France, celui de France Télécom). En
réalité, elle est réalisée par les MSC pour minimiser l'impact sur le RTC. En effet lorsqu'un
mobile se déplace et change de MSC, la communication doit elle aussi changer de MSC. Le
réseau fixe n'a pas été conçu pour ce genre de tâche: dans ce cas l'interconnexion continue avec
l'ancien MSC qui établit lui même une communication vers la nouvelle MSC dont dépend le
mobile.
Le MSC est en général couplé avec le VLR (Visitor Location Register), ou enregistreur de
localisation visiteur C'est une base de données qui mémorise les informations aux abonnés présents dans
la zone géographique du MSC. Plusieurs MSC peuvent être reliés au même VLR, mais en général, il y en
a un seul par VLR.
Les données mémorisées par le VLR sont similaires aux données du HLR, mais concernent
seulement les abonnés mobiles présents dans la zone considérée. Vient se rajouter l'identité temporaire
TMSI. Le VLR a une information de localisation plus précise que le HLR. La séparation matérielle entre
VLR et MSC proposée par la norme n'est que rarement respectée. Certains constructeurs intègrent le VLR
dans le MSC. Les dialogues nécessaires pour l'établissement d'appel sont alors simplifiés. D'autres
établissent un découpage différent entre MSC et VLR en utilisant l'approche “ réseau intelligent ” (cf.
glossaire). Le MSC est alors un commutateur pur sans fonction de traitement d'appel. Un équipement, le
RCP (Radio Control Point), assure les fonctions de commande du MSC et du VLR sans posséder de
fonction de commutation.
Un ensemble MSC/VLR peut gérer plusieurs dizaines de milliers d'abonnés pour un trafic moyen par
abonné de 0,025 Erlang. Les MSC sont en général des commutateurs de transit du réseau téléphonique sur
lesquels ont été implantées des fonctions spécifiques au réseau GSM. La capacité en est fortement réduite,
ISSTAS 47
Architecture des réseaux mobiles
puisqu'un central téléphonique peut gérer plusieurs centaines de milliers d'abonnés. En effet à
l'établissement des communications s'ajoutent les fonctions de répondeur, de connexion à des réseaux
numériques (Internet, messagerie électronique), de contrôle des messages courts SMS…
Il assure la gestion et la supervision du réseau. C'est la fonction dont l'implémentation est laissée avec
le plus de liberté dans la norme GSM. La supervision du réseau intervient à de nombreux niveaux :
Détection de pannes.
Modification de paramétrage.
Réalisation de statistiques.
Dans les OMC (Operation and Maintenance Center), on distingue l'OMC/R (Radio) qui est relié à
toutes les entités du BSS, à travers les BSC, l'OMC/S (System) qui est relié au sous système NSS à
travers les MSC. Enfin l'OMC/M (Maintenance) contrôle l'OMC/R et l'OMC/S.
Les interfaces sont des protocoles permettant de communiquer entre chaque structure du réseau GSM.
Elles sont un élément essentiel définit dans la norme GSM car ce sont ces interfaces qui déterminent les
interconnexions réseaux au niveau international.
3.6.1 L'interface Um
C'est l'interface entre les deux sous systèmes MS et la BTS. On la nomme couramment "interface
radio" ou "interface air".
C'est l'interface entre les deux composants du sous système BSS : la BTS (Base Station
Transceiver) et le BSC (Base Station Controler).
ISSTAS 48
Architecture des réseaux mobiles
3.6.3 L'interface A
C'est l'interface entre les deux sous systèmes BSS (Base Station Sub System) et le NSS (Network Sub
System).
4. Conclusion
Le réseau GSM est considéré par les spécialistes comme une révolution dans le domaine des
télécommunications. Cette deuxième révolution, après celle du réseau analogique Radiocom 2000, a su se
faire apprécier du grand public en proposant une bonne qualité de service à un tarif accessible.
Actuellement l'extension de la norme dans la bande spectrale des 1800 MHz qui se surajoute à la bande
des 900 MHz laisse encore présager de beaux jours à ce système. Pourtant on parle déjà de réseaux de
3ème génération.
Ce réseau de 3ème génération pourrait concilier les avantages de deux nouvelles techniques:
Les nano-cellules couvrant la superficie d'un immeuble et bien entendu localisées dans des zones très
fortement peuplées,
La couverture satellite en basse orbite pour les zones très faiblement peuplées ou désertiques.
On peut par exemple citer le projet Iridium financé par un consortium dirigé par Motorola qui projette
de mettre environ 70 satellites en orbite pour assurer une couverture de téléphonie portative au niveau
mondial. La téléphonie mobile sera alors réellement devenue universelle, au point que certains pensent
déjà que les jours du téléphone fixe sont comptés…
ISSTAS 49
Technique de couverture radio
Chapitre 4 :
1. Introduction
Dans ce chapitre on parle de la géolocalisation par les réseaux mobiles GSM et CDMA. Tout d‟abord
on va donner des généralités sur le réseau GSM puis pour la géolocalisation par GSM, on va s‟intéresser
aux techniques de triangulation TDOA en liaison montante, TDOA en liaison descendante et la technique
AOA qui fonctionne en liaison montante.
La technique TDOA exige des modifications dans l‟infrastructure GSM et l‟ajout de certains éléments
pour rendre actif le service de localisation, en plus cette technique a besoin d‟au moins trois BTS pour
fonctionner et sa précision augmente en augmentant le nombre de BTS participant. La technique AOA
emploi des antennes complexes et n‟a besoin que deux BTS pour fonctionner.
Dans la partie géolocalisation par CDMA, on va commencer par donner une vue générale sur le réseau
CDMA puis on va parler la méthode trilatération en liaison montante AFLT qui est unique pour CDMA.
2. Concept cellulaire
Un système de radiotéléphonie utilise une liaison radioélectrique entre le terminal portatif (mobile
station MS) et le réseau téléphonique. La liaison radio entre le téléphone mobile et le réseau doit être de
qualité suffisante, ce qui nécessite la mise en place d'un ensemble de stations de base (BTS) sur
l'ensemble du territoire que l'on souhaite couvrir, de telle sorte que le terminal soit toujours à moins de
quelques kilomètres de l'une d'entre elles.
ISSTAS 50
Technique de couverture radio
Ce que l'on appelle une cellule, c'est la surface sur laquelle le téléphone mobile peut établir une liaison
avec une station de base déterminée. Le principe consiste à diviser une région en un certain nombre de
cellules desservies par un relais radioélectrique (la BTS) de faible puissance, émettant à des fréquences
différentes de celles utilisées sur les cellules voisines. Ces cellules doivent être contiguës sur la surface
couverte. Evidemment, le nombre de fréquences accordées au système GSM étant restreint, l'opérateur est
obligé de réutiliser les mêmes fréquences sur des cellules suffisamment éloignées de telle sorte que deux
communications utilisant la même fréquence ne se brouillent pas.
L'hexagone est la forme régulière qui ressemble le plus au cercle et que l'on peut juxtaposer sans
laisser de zones vides. Toutefois, la réalité du terrain est bien différente de ce modèle théorique,
notamment en zone urbaine où de nombreux obstacles empêchent une propagation linéaire.
Meilleure couverture et qualité de service (par exemple, un service Indoor Deep peut être
obtenu au centre ville en resserrant les distances inter-site).
Application d'un motif de réutilisation de fréquences régulier, ceci afin de garantir un meilleur
C/I (rapport puissance utile du signal de la station de base sur puissance totale des
interférences) en fonction des distances de réutilisation.
Pour cette même contrainte des fréquences réutilisés les sites trisectoriels sont préférés
aux configurations omnidirectionnelles. Le schéma ci-dessous présente les données
géométriques classiques relatives aux sites trisectoriels.
ISSTAS 51
Technique de couverture radio
On a :
3a : Distance inter-site
3 3
2
𝑎² : Surface d‟une cellule
En plus d'archiver des informations sur vos communications (le numéro appelé, la date, l'heure et la
durée de l'appel ainsi que les coordonnées de la cellule d'où il a été émis), les opérateurs téléphoniques
mobiles peuvent en permanence vous localiser en interrogeant les bases de données des HLR / VLR. Les
informations récupérées seront ensuite transmises à un centre de positionnement qui calculera à partir de
ces données une position approximative du GSM. Pour éviter tout abus dans le cadre de services
ISSTAS 52
Technique de couverture radio
commerciaux, l'utilisateur du GSM doit être averti et donner son approbation à chaque fois qu'il va être
localisé.
Cependant, il faut savoir que les services judiciaires peuvent, dans des cas précis, accéder librement à
ces données.
Grâce à une application embarquée, le téléphone mobile peut se charger lui-même de la récupération et
du traitement des informations. Pour permettre une localisation géographique, l'application doit être en
relation par le réseau avec certaines bases de données, au minimum pour faire correspondre l'identifiant
d‟une cellule (Cell-Id) avec ses coordonnées géographiques. Tout cela implique, lorsque les algorithmes
de calcul sont complexes, un problème de performances et de surconsommation du fait de la puissance de
calcul des GSM actuels.
ISSTAS 53
Technique de couverture radio
3.2 Les sources d’erreurs de localisation dans les systèmes sans fil
Le canal radio électrique est le siège de la propagation, par multi trajets, des ondes électromagnétiques.
Les multi trajets se manifestent diffractions sur un obstacle: murs, surfaces vitrées ou métalliques en
zone urbain, troncs d'arbres, branche et feuillage en foret. Ces interactions électromagnétiques modifient
des paramètres intrinsèques de l'onde comme sa polarisation et sa phase.
Ces phénomènes sont déterministes si les différents trajets sont bien identifiés.
Cependant, ils fluctuent dans le temps et dépendent d‟une multitude de paramètres qui ne sont pas
maîtrisables : l‟environnement urbain évolue (construction ou destructions d‟immeubles), les véhicules et
les personnes en déplacement ont également une influence, de même que les saisons et les feuilles mortes
qui se ramassent à la pelle.. . Il n‟est donc pas possible, connaissant la place et la puissance de l‟émetteur,
de prédire avec précision le niveau de champ reçu en un point donné.
ISSTAS 54
Technique de couverture radio
Les équations de propagation utilisent donc des lois de probabilité pour intégrer une incertitude sur les
prédictions.
Beaucoup de types de transmissions par radio dépendent, aux degrés variables, sur ligne de vue entre
l'émetteur et le récepteur. Les obstacles qui causent généralement des états de NLOS incluent des
bâtiments, arbres, collines, montagnes, et, dans certains cas, haute tension énergie électrique lignes.
Certaines de ces obstructions reflètent certaines fréquences par radio, tandis que certains simplement
absorbent ou déforment les signaux ; mais, dans l'un ou l'autre cas, ils limitent l'utilisation de beaucoup de
types de transmissions par radio, incluant les la plupart de ceux utilisés pour WiFi et réseau des
téléphones mobiles.
Comment réaliser la gestion de réseau efficace de NLOS a devenu des questions principales de la
gestion de réseau moderne d'ordinateur. Actuellement, la méthode la plus commune pour traiter des
conditions de NLOS sur les réseaux sans fil est simplement de placer des relais aux endroits additionnels,
envoi de la teneur de la transmission par radio autour des obstructions. Encore plus d'arrangements
avancés de transmission de NLOS emploient maintenant par trajets multiples propagation de signal,
rebondissement du signal par radio outre d'autres objets voisins pour obtenir au récepteur.
ISSTAS 55
Technique de couverture radio
Par exemple l‟erreur typique introduite par la propagation NLOS dans GSM est entre 400 et 700 m.
Lorsque des émetteurs radio émettent sur la même fréquence que l'émetteur que l'on souhaite capter, et
même si ils sont très éloignés, ils peuvent perturber la réception. C'est ce défaut que l'on appelle
l'interférence de co-channel
On utilise la même fréquence sur des stations de base différentes : Diffusion des ondes ce qui donne
des Interférences co-canal
Pour assurer la fonction de localisation des terminaux mobiles, des éléments sont ajoutés à
l‟infrastructure GSM. Les principaux éléments sont les suivants
Dans GSM ou UMTS, l‟unité de mesure de localisation effectue des mesures radio pour permettre la
localisation des terminaux mobiles. Deux catégories de mesures sont identifiées, la première identifie les
mesures spécifiques à un MS utilisé pour calculer son emplacement. La deuxième méthode fournit les
ISSTAS 56
Technique de couverture radio
mesures d‟assistance qui sont spécifiques à toutes les stations mobiles dans une zone géographique
définies. Il existe deux types de LMU, LMU de type A n‟étant pas connectée a à la BTS et de type B
connecté à la BTS.
On introduit dans le standard GSM un nouveau élément pour le but de traiter les services de
localisation, cet élément s‟appelle le centre de localisation mobile (Mobile Location Centre) et il est
responsable d‟une série de services comme l‟autorisation et l‟authentification, délivrer les informations de
localisation aux applications autorisée, accéder au coordonnées de BTS et d‟autres paramètres physiques
exigé pour la localisation et estimer la localisation finale en se basant sur les mesures du signal reçues du
MS et la BTS. Un MLC peut être un serveur MLC (SMLC) ou une passerelle MLC (GMLC).
Le SMLC est soit un élément séparé du réseau ou une fonctionnalité intégrée dans le BSC. Le SMLC
contient les fonctionnalités requises pour supporter les services de localisation LCS (LoCation Services).
Cet élément gère la coordination complète et la planification des ressources requises pour la localisation
de la MS. Il calcule aussi l‟estimation de la position finale et estime la précision exacte. Le SMLC peut
ISSTAS 57
Technique de couverture radio
contrôler un nombre de LMU afin d‟obtenir de mesures d‟interface radio pour localiser ou aider à
localiser la MS se trouvant dans la zone qui le serve.
Le GMLC Vérifie si l‟application demandeuse est autorisée à accéder aux informations concernant la
localisation. Il doit aussi rechercher le VMSC capable de fournir cette information.
3.3.5 Centre de commutation du mobile visité (VMSC :Visited Mobile Switching Centre)
Vérifie les caractéristiques de la souscription du mobile pour lequel nous recherchons la position. Il
envoie la requête directement au SMLC, ou passe par la BTS (Base Transceiver Station) selon l‟interface
SMLC/VMSC.
La technologie TDOA est composée en deux parties : la partie TDOA en liaison montante U-TDOA
utilisé dans le cas ou l‟utilisateur du téléphone portable veut savoir sa localisation et la deuxième partie
est TDOA en liaison descendante appelée dans GSM la différence de temps d‟arrivée optimisée (E-OTD)
utilisé dans le cas ou une autorité veut savoir ou se localise l‟équipement mobile.
a. Principe
Cette méthode calcule la position de l‟équipement mobile en utilisant la différence des temps d‟arrivée
des signaux reçus au niveau des BTS provenant de la Station mobile. La Station mobile peut être un
téléphone mobile ou en autre équipement sans fil comme le modem sans fil PDA.
ISSTAS 58
Technique de couverture radio
spécialisés ajoutés à chaque station de base dans le réseau sans fil, ces récepteurs contiennent
des horloges à base de GPS pour permette une résolution des différences du temps d‟une
manière très précise.
Cette technique utilise les pylônes cellulaires (cell towers), les antennes radio et l‟infrastructure
existant.
La technologie U-TDOA localise les téléphones sans fil en comparant la différence de temps que
prend le signal radio de la station mobile pour atteindre plusieurs unités de mesure de positionnement
(Location Measurement Units LMU) qui sont installé aux stations de base d‟un opérateur et qui rendent
actif les services à base de localisation.
Le temps d‟arrivée du signal transmis par la station mobile (station cible) est enregistré par l‟unité de
mesure de position de U-TDOA à chaque station de base qui peut recevoir ce signal, le temps d‟arrivée du
signal est comparé pour chaque deux sites, par exemple le site A reçoit le signal à l‟instant X, le site B
reçoit à l‟instant Y, la différence étant |X-Y|, Ces mesures présente une hyperbole imaginaire dans
l'espace, même calcul est effectué pour la troisième station de base en calculant la différence des temps
d‟arrivée entre les sites A et C ou entre les sites B et C, un autre hyperbole indépendant est décrit. Le
point d‟intersection entre les deux hyperboles (A - B et B - C) indique la localisation du terminal mobile.
Puisque on a besoin de l‟intersection d‟au moins deux hyperboles pour déterminer la position du
mobile, U-TDOA exige des mesures des signaux du terminal mobile avec trois LMU minimum. Pour
assurer la réception et les mesures, LMU emploi des processus sophistiqués qui augmentent leur capacité
de capturer et mesurer de faibles signaux provenant de stations mobiles distantes.
ISSTAS 59
Technique de couverture radio
A noter que la station de base impliqué dans la mesure de différences de temps d‟arrivée n‟est pas
nécessairement la station de base voisine du l‟équipement mobile mais n‟importe quelle BTS visible et
ainsi disponible pour les mesures du temps. (Dans la figure BTS1).
Le schéma ci-dessous montre les principales étapes de localisation de la position du terminal mobile
avec U-TDOA.
ISSTAS 60
Technique de couverture radio
Demande de localisation par MSC ou l‟application LBS qui est une application qui permet de
trouver la position du terminal mobile.
SMLC demande au LMUs de mesurer le temps d‟arrivée TOA du signal provenant de la station
mobile.
Les LMUs mesure les temps d‟arrivée TOA et les dirige vers SMLC.
Le centre de localisation redirige les données de position vers GMLC par BSC et MSC.
ISSTAS 61
Technique de couverture radio
En plus de la localisation précise, l‟avantage clé de la U-TDOA est sa capacité de localiser n'importe
quel équipement mobile, sa capacité de s‟exécuter à haut niveau dans une vaste gamme de conditions de
fonctionnement et des environnements et sa capacité d‟obtenir des mesures RF en utilisant les antennes de
réception déjà en place dans les sites BTS. Ensuite La technologie U-TDOA marche bien dans
l‟environnement urbain, suburbain et intérieur (indoor). Enfin cette méthode opère avec l‟équipement
mobile existent.
Critère Spécification
Disponibilité Au moins trois BTS sont exigés, par conséquent faible dans les zones
rurale et bonne dans les zones très peuplées
Compatibilité Valable pour GSM et UMTS. Des infrastructures sont exigées pour
émerger à UMTS
ISSTAS 62
Technique de couverture radio
a. Principe
C‟est une méthode à base de triangulation qui mesure les temps de parcours des signaux en provenance
de plusieurs stations de base. Cette mesure est effectuée par une application spécifique intégrée au
terminal. Le terminal mesure les différences du temps d‟arrivée des signaux émis par au moins trois
stations de base. Des données d‟assistance sont de plus envoyées au terminal pour calculer sa position (en
particulier les positions des BTS, des données de type BCCH et BSIC, les différentiels de temps entre les
stations de base). Connaissant avec précision la position des différentes stations, on peut en déduire une
ligne (en l‟occurrence une hyperbole) pour laquelle cette différence est constante et égale à celle mesurée
par le mobile. En répétant cette opération pour plusieurs stations, on aboutit à un faisceau d‟hyperboles
dont l‟intersection donne la position estimée du mobile.
Cette méthode consiste de toute façon à modifier le terminal de l‟abonné en ajoutant sur la carte SIM
de l‟abonné une application SIM-Toolkit spécifique à l‟application de Localisation. Cette modification
n‟exige pas de changer la structure des antennes ou changer le matériel RF ou DSP du téléphone.
Les mesures des différences du temps sont basées sut trois paramètres : La différence du temps réel
RTD, La différence du temps observée OTD et la différence du temps géométrique GTD.
RTD signifie la différence de synchronisation entre les trames TDMA de deux stations de base GSM,
ainsi cette différence dépend de la configuration du réseau employé et totalement indépendant de la
position de l‟équipement mobile. Si une station de base envoi un burst à l‟instant ta et une autre station
fait la même chose à l‟instant tb, la valeur de RTD résultante sera tb -ta. En plus RTD peut être égal à 0
dans le cas irréel ou le réseau GSM est synchronisé.
La différence de temps entre les bursts de deux BTS observée au niveau de la station mobile est
nommée OTD. Par conséquent, OTD est dépendant de la distance entre la station de base et l‟équipement
mobile. Supposons que le signal de la BTS n° 1 est reçu à l‟instant t1 et le signal de la BTS n°2 est reçu à
l‟instant t2, la valeur de OTD est t2-t1.
ISSTAS 63
Technique de couverture radio
Le troisième paramètre GTD signifie le délai de propagation absolu entre deux différente burst envoyé
par deux différents BTS. Pour obtenir ce délai, on soustrait la valeur de RTD de OTD, on a :
La variable GTD peut être aussi exprimée par la formule ci-dessous avec d1 et d2 les distances entre
l‟équipement mobile et deux différents BTS et C la vitesse de la lumière :
(𝑑2 − 𝑑1 )
𝐺𝑇𝐷 =
𝐶
Les distances d1 et d2 sont calculées en utilisant le modèle OKUMURA Hata qu‟on va voir par la
suite.
Comme il est montré dans la figure, l‟estimation de position basée sur les différences du temps observé
est effectuée en faisant l‟intersection des hyperboles qui sont obtenus par les valeurs constantes de GTD.
L‟illustration suivante montre cette intersection avec les formules et les variables employés.
ISSTAS 64
Technique de couverture radio
Dans la figure ci-dessus, di est la longueur de chemin de propagation entre les BTSs et la station
mobile et 𝑑𝐿𝑀𝑈𝑖 la longueur du chemin de propagation entre les BTSs et le LMU. La position des BTSs
est notée (xi,yi). La ligne brisée représente l‟hyperbole calculée à partir des valeurs des GTDs.
L‟intersection des hyperboles donne la position du MS.
Le calcul de la position peut être exécuté avec deux BTS en intégrant dans E-OTD des informations
additionnelles en utilisant une combinaison entre E-OTD et le paramètre Timing Advance TA.
Comme déjà mentionné, Les différence de temps sont mesurées au niveau de la station mobile avec la
TDOA en liaison descendante. En se référant à la période du bit GSM (TGSM=3.69 µs).Cela signifie que la
résolution de positionnement Pr est de 554 mètres. La formule introduite ci-dessous montre le calcul de
cette résolution.
𝑇𝐺𝑆𝑀 8 −1
3,69. 10−6
𝑃𝑟 = = 3. 10 𝑚𝑠 . 𝑠 = 554𝑚
2 2
Cette résolution doit être optimisée (c‟est pour cela que la méthode est appelée différence de temps
observé optimisée) pour avoir une précision plus bonne, cela est réalisé avec le sur échantillonnage quatre
fois le nombre de bits par seconde. Selon la formule ci dessus, la résolution est évoluée à 277 m.
Les valeurs de GTD peuvent être représentées à un bit TGSM sur 256 atteignant une résolution de quatre
mètres.
Le problème de positionnement en absence d‟erreurs de mesures peut être formulé avec une série de
N-1 équations (N : nombre de BTS impliqués dans le calcul) décrivant les hyperboles ayant comme
centre les coordonnées des BTS, (X1, Y1) pour la BTS serveur, (Xi, Yi) pour les BTS secondaires et (x,y)
pour le terminal mobile. L‟équation de l‟hyperbole est écrite comme suit:
𝐶 × 𝐺𝑇𝐷 = 𝑋1 − 𝑥 2 + 𝑌1 − 𝑦 2 − 𝑋𝑖 − 𝑥 2 + 𝑌𝑖 − 𝑦 2
Une solution unique et exacte est trouvée avec l‟intersection des hyperboles en P=[x, y].
ISSTAS 65
Technique de couverture radio
Cette méthode fait une combinaison entre les approches TOA et TDOA. Cette méthode mesure le
temps d‟arrivée des signaux du BTS à la MS et au nœud du réseau LMU et utiliser l‟équation décrite ci-
dessous pour déterminer la position de la MS.
Pour chaque BTS on aura une équation, puisque on a trois inconnus (les coordonnées x et y de la MS
et l‟offset f, on a besoin au moins de trois BTS pour trouver la position de la MS et l‟offset. Cette position
est déterminée par l‟intersection des cercles dont le centre de chacune d‟elles est une BTS.
ISSTAS 66
Technique de couverture radio
Parmi les avantages d‟E-OTD on peut citer la grande disponibilité dans les zones denses et le fait que
le mobile est capable seul de mesurer les différences de temps observées. Les inconvénients de cette
technique sont qu‟elle est coûteuse et faible en zones rurales.
Critère Spécification
Disponibilité Au moins trois BTS sont exigés, par conséquent faible dans les zones
rurale et bonne dans les zones très denses
ISSTAS 67
Technique de couverture radio
En général les modèles de propagation des ondes sont des modèles mathématiques qui permettent de
prédire l'impact d'un émetteur sur une certaine zone de réception soit la puissance du signal reçu.
Ces modèles sont utilisés pour planifier la couverture d'un réseau radio, mobile (GSM, UMTS,..),
Broadcast (radio, TV).
Le modèle de Hata s‟applique pour des tailles de cellules relativement grandes (de rayon supérieur ou
égal à 1 km) et surtout lorsque l‟antenne de la station de base est située au dessus des niveaux des toits
avoisinants.
L’atténuation médiane :
ISSTAS 68
Technique de couverture radio
2
𝑎 𝑚 = 3,2 log 11,75 𝑚 − 4,97
En milieu suburbain, l‟affaiblissement Lsu exprimé en dB est donné en appliquant la formule du milieu
urbain affectée d‟une correction :
2
𝑓
𝐿𝑠𝑢 = 𝐿𝑢 − 2 log − 5,4
28
En milieu rural, on distingue le cas où l‟environnement est totalement dégagé comme dans un désert
(affaiblissement Lro) ou bien semi-dégagé comme dans une campagne sympathique (Lrqo).
Dans ce cas, la hauteur de l‟antenne mobile est 1,5 m, le coefficient 𝑎 𝑚 est tout à fait négligeable.
Le tableau suivant montre l‟atténuation dans les systèmes DCS et GSM dans différents environnements.
Atténuation à 1795 MHz(DCS) 97,0 + 31,8 log (d) 102,0 + 31,8 log (d) 133,1 + 33,8 log (d)
Atténuation à 925 MHz(GSM) 90,9 + 31,8 log (d) 95,9 + 31,8 log (d) 123,6 + 33,8 log (d)
Tableau 4.3 : Atténuation dans les systèmes GSM et DCS dans différents environnements
L„affaiblissement est donc plus fort d‟environ 6 dB lorsqu‟on passe de 900 MHz à 1800 MHz en
milieu rural et de 10 dB en milieu urbain.
ISSTAS 69
Technique de couverture radio
b. Calcul de la TDOA
La relation en dB entre l‟atténuation L, la puissance reçue Pr, La puissance émise Pe, le gain de
l‟antenne d‟émission Gb et le gain de l‟antenne mobile Gm est :
Dans le cas d‟un utilisateur au sol en milieu urbain et avec 925MHz, on a d‟après le tableau ci-dessus :
Alors :
De même
Par suite
Donc
ISSTAS 70
Technique de couverture radio
𝑑2 − 𝑑1
𝑇𝐷𝑂𝐴 = 𝑇2 − 𝑇1 =
𝐶
3.5.1 Principe
Cette méthode est basée sur le calcul de l‟angle d‟arrivée du signal en provenance du terminal mobile
par plusieurs stations de base. En utilisant un réseau d‟antennes spécifiques, qui consiste en 4 à 12
antennes séparées par moins d‟une longueur d‟onde, on peut estimer la position du mobile comme
l‟intersection des lignes de visée depuis chaque réseau d‟antennes. Néanmoins, la précision de la mesure
est fortement dégradée s‟il n‟y a pas de ligne de vue entre le mobile et l‟antenne. Par ailleurs, la pose et la
maintenance des antennes nécessitent des calibrages très précis et donc très sensibles à toute perturbation
ISSTAS 71
Technique de couverture radio
Dans le cas d'un canal multi-trajet (canal radio_mobile), à chaque composante du signal est associée un
AOA. Sous l'hypothèse d'un trajet direct, l'AOA recherché est celui correspondant à la première
composante du signal reçu. Il permet de définir une demi-droite de sommet la station de base considérée,
sur laquelle se trouve le mobile.
Dans le schéma ci-dessus on a deux récepteurs sont utilisée pour localiser l‟émetteur en espace 2-D
avec une simple triangulation. La position des récepteurs R1 (0, 0) et R2 (0, d) est connue, en appliquant la
loi des sinus, La position d‟émetteur est :
Pour calculer les valeurs des angles 𝜃1 et 𝜃2 , deux antenne espacées par une distance a sont connectées
à chaque récepteur, les différences de temps d‟arrivée 𝜏12 et 𝜏34 sont mesurée.
ISSTAS 72
Technique de couverture radio
Puisque l‟onde électromagnétique se propage avec une vélocité C constante en espace libre, la distance
entre l‟émetteur et l‟antenne réceptrice est directement proportionnelle au temps de propagation du signal.
Alors,
𝐶. 𝜏12 = 𝑎 cos 𝜃1
𝐶. 𝜏34 = 𝑎 cos 𝜃2
Donc,
𝐶.𝜏 12 𝐶.𝜏 34
𝜃1 = arccos , 𝜃2 = 𝑎𝑟𝑐𝑐𝑜𝑠
𝑎 𝑎
On peut calculer les valeurs des TDOAs 𝜏12 et 𝜏34 par les relations suivantes :
On a
𝑑 2 −𝑑 1 𝑑 4 −𝑑 3
𝜏12 = et 𝜏34 =
𝐶 𝐶
ISSTAS 73
Technique de couverture radio
Critère Spécification
Disponibilité Indisponible pour les réseaux GSM sans modification des BTS employée,
une visibilité directe LOS exigée
Compatibilité Compatible avec les réseaux cellulaires 3G si les antennes complexes sont
disponibles
4.1.1 Définition
CDMA en français Accès multiple par répartition en code (AMRC), est un système de codage des
transmissions, basé sur la technique d'étalement de spectre. Il permet à plusieurs liaisons numériques
d'utiliser simultanément la même fréquence porteuse. Il est appliqué dans les réseaux de téléphonie
mobile dans le segment d'accès radio, par plus de 275 opérateurs dans le monde surtout en Asie et en
Amérique du nord. Il est aussi utilisé dans les télécommunications spatiales, militaires essentiellement, et
dans les systèmes de navigation par satellites comme le GPS, Glonass ou Galileo.
Selon le CDMA development Group1, à la fin 2007, 275 opérateurs dans plus 100 pays ont déployé
(ou sont en train de déployer) des services CDMA commerciaux dans les bandes de fréquences de 450,
700, 800, 1700, 1900 et 2100 MHz.
ISSTAS 74
Technique de couverture radio
CDMA consiste à étaler le spectre au moyen d‟un code alloué à chaque communication. Le récepteur
utilise ce même code pour démoduler le signal qu‟il reçoit et extraire l‟information utile. Le code lui-
même ne transporte aucune information. L‟opération nécessite d‟importantes capacités de calcules, donc
des composants plus coûteux pour les terminaux grand public. En revanche, les opérateurs ont recours au
CDMA pour les liaisons par satellite de leurs réseaux fixe.
Générer un signal numérique modulé automatiquement autour de 𝑓𝑝 décaler, selon une loi donnée, le
spectre du signal numérique autour de 𝑓𝑝 + ∆𝑓𝑖 ou ∆𝑓𝑖 est un écart de fréquence variable avec le temps.
Générer un signal numérique modulé automatiquement autour de fp et de durée de symbole égale à Ts.
Multiplier le signal modulé par un code, c(t), de période Tc très petite devant la période des symboles
Ts. Les éléments de c(t) sont appelés chips.
ISSTAS 75
Technique de couverture radio
En émission combiner les données utiles avec une séquence de code rapide.
En réception dés étalement par multiplication par la même séquence de code utilisée en
émission.
ISSTAS 76
Technique de couverture radio
Une Large couverture : 2 fois plus grande que celle du GSM, ce qui fait une économie pour les
opérateurs qui optent pour le système CDMA.
Exemple : Exemple: Pour Couvrir une zone de 1000 km2 le GSM a besoins de 200 BTS, alors
que la CDMA a besoins de 50 BTS seulement
Attention: pour un résultat exact il faut prévoir une planification “Link Budget ”.
Haute capacité spectrale : de 8 à 10 fois plus que l‟AMPS, de 4 à 6 plus que le GSM.
CDMA utilise le Soft Handoff (changement de cellule avec douceur), pour diminuer le nombre
de coupure de communication en cours.
ISSTAS 77
Technique de couverture radio
Autres systèmes: Coupure puis connexion de l‟abonné si possible, c‟est le hard handoff.
Bonne qualité de la voix, grâce à un codage de voix particulier du type 8k, 13K (QCELP,
EVRC) qui sont les meilleurs codes utilisés dans le monde.
Le Contrôle parfait de la Puissance par le réseau et par la MS font que la puissance d‟émission
de la station mobile (Rayonnement d‟ondes électromagnétiques) est souvent très basse, ce qui
engendre un climat sain pour l‟être humain. D‟où l‟appellation Téléphone Mobile Vert.
GSM 125 mW 2W
CDMA 2 mW 200 mW
ISSTAS 78
Technique de couverture radio
Structure Commutation de paquets à haute vitesse, Donc migration facile vers la 3eme
génération des réseaux mobiles tout en protégeant les intérêts (Bénéfices) des opérateurs qui
exploitent ces réseaux.
Etudier La technique TDOA dans CDMA semble être important car CDMA va devenir la technologie
d‟accès multiple la plus dominante pour les systèmes de communications sans fil dans le futur prévisible.
La technique TDOA appliqué aux réseaux CDMA s‟appelle AFLT : Trilatération en liaison descendante
avancée.
L‟avantage le plus important de CDMA pour TDOA est que c‟est un système large bande comparant
avec AMPS ou GSM. En effet la résolution du temps de l‟estimation TDOA en présence de multi trajets
est limitée à 1/B ou B est la bande passante du signal reçu. Par exemple, recevoir un signal de 1 MHz
donne un délai temporel résolu avec seulement 1 es équivalent à 300 m. Dans ce cadre IS-95 est le
standard le plus répandu de CDMA et ayant la plus large bande. Cependant la précision peut être
améliorée en augmentant le pas d‟échantillonnage du signal, ce qui diminue l‟erreur de quantification
dans l‟estimation du temps de propagation (timing) et par conséquence obtenir des mesures TDOA plus
précise. De plus la largeur de bande importante va permettre de transmettre des données de signalisation
(en particulier de positions) sans influencer la QoS (Qualité de service) de la voix et les données.
Un autre avantage du standard CDMA est ça capacité inhérente de rejet de multi trajets. Pour
n‟importe quel système de localisation de position utilisée, il est capable de résoudre les différents
composants de multi trajets. Si on utilise pour la méthode de la corrélation croisée seulement les
composants du signal arrivant en premier, on peut minimiser les erreurs de propagation (Timing Error)
dues aux multiples réflexions. Donc, CDMA est le plus adéquat ici car non seulement il permet de
résoudre mais aussi profiter des différentes composantes de multi trajets pour améliorer la performance
du système en employant un récepteur Rake dans les deux liaisons.
ISSTAS 79
Technique de couverture radio
C‟est une méthode unique pour le réseau CDMA, similaire au principe de la méthode TDOA dans
GSM. Le réseau CDMA est synchronisé et n‟a pas besoin de LMUs, pour déterminer la localisation avec
la solution AFLT, Le mobile prend les mesures temps/distances des BTS voisines et reporter ces mesure
au réseau qui fait une triangulation pour estimer la localisation du mobile. Dans le réseau le calcul est fait
par le serveur de localisation. Le grand avantage de cette méthode est qu‟il ne demande pas beaucoup de
changement dans le réseau cellulaire. Elle fourni aussi une bonne précision dans les zones denses. La
précision d‟AFLT est entre 50 et 200 m.
ISSTAS 80
Technique de couverture radio
5. Conclusion
On a vu dans ce chapitre que les techniques U-TDOA et E-OTD ont presque les mêmes performances
mais la technique U-TDOA à l‟avantage d‟opérer avec le terminal mobile existent.
D‟après ce chapitre, les techniques TDOA dans GSM et CDMA sont plus convenables aux milieux
suburbains et urbains tandis que la technique AOA est convenable pour milieux ruraux, alors faire une
combinaison entre les techniques TDOA et AOA donnera une précision meilleure et un élargissement des
conditions de fonctionnement.
ISSTAS 81
Simulation de la technique TDOA
Chapitre 5 :
Joseph JOUBERT
1. Introduction
Dans la méthode CC, le signal reçu à une station de base dite serveur est corrélée avec un autre signal
reçu dans une autre station de base secondaire et voisine de la station mobile. La méthode GCC-PHAT est
une corrélation croisée en espace fréquentielle utilisant la méthode de phase qui effectue le préfiltrage du
signal avant la corrélation.
2. Réalisation de la simulation
Les stations de base voisines détectent le signal venu de la MS, à partir de ce signal, on peut
calculer la distance d entre BTS et MS puis déduire le temps d‟arrivée T.
Déterminer la différence du temps d‟arrivée entre la BTS serveur et les autres BTS secondaires
en effectuant la corrélation croisée entre signaux reçus au niveau des BTS.
ISSTAS 82
Simulation de la technique TDOA
Les mesures TDOA peuvent être converties à des équations hyperboliques, ces équations sont
non linéaires, on utilise la méthode de Chan pour les rendre linéaires puis les résoudre afin de
déterminer les coordonnées (x, y) du terminal mobile.
ISSTAS 83
Simulation de la technique TDOA
2.2.1 Principe
Le maximum de la fonction de corrélation croisée des deux signaux reçus au niveau de deux BTS
détermine le délai d‟arrivée entre ces deux signaux.
Les signaux reçus au niveau de chaque BTS sont écrits comme suit :
𝑋1 𝑡 = 𝑆 𝑡 + 𝑁1 𝑡 , 𝑋2 𝑡 = 𝑆 𝑡 − 𝐷 + 𝑁2 𝑡
Avec S(t) le signal émis par la MS, N1(t) et N2(t) représentent le bruit affectant le signal et D le retard
entre la réception des signaux X1(t) et X2(t).
Ce modèle suppose que S(t) n‟est pas corrélée avec les bruit N1(t) et N2(t).
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝐸 𝑥1 𝑡 𝑥1 𝑡 + 𝜏
ISSTAS 84
Simulation de la technique TDOA
Alors
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝐸 𝑆 𝑡 𝑁1 𝑡 𝑆 𝑡 + 𝜏 − 𝐷 + 𝑁2 𝑡 + 𝜏
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝐸 𝑆 𝑡 . 𝑆 𝑡 + 𝜏 − 𝐷 + 𝑆 𝑡 . 𝑁2 𝑡 + 𝜏 + 𝑁1 𝑡 . 𝑆 𝑡 + 𝜏 − 𝐷 + 𝑁1 𝑡 . 𝑁2 𝑡 + 𝜏
On a
Donc
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝑅𝑠𝑠 𝜏 − 𝐷
On déduit que la fonction de corrélation croisée entre deux signaux reçus est égale à la fonction d‟auto
corrélation du signal émis retardée du délai D. Sachant que la fonction de corrélation est maximum à la
valeur 0, c‟est-à-dire pour 𝜏 − 𝐷 = 0.
Donc la fonction de corrélation est maximum pour 𝜏 = 𝐷 qui représente la différence de temps
d‟arrivée. Donc
𝐷 = 𝑎𝑟𝑔 𝑚𝑎𝑥 𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏
ISSTAS 85
Simulation de la technique TDOA
C‟est une méthode plus robuste que CC qui permet de rendre plus précis (pointu) le maximum de la
fonction de corrélation croisée. On utilise dans cette technique la fonction de pondération dont le rôle est
de blanchir le signal d‟entrée avant le calcul de la corrélation croisée afin de réduire l‟effet du bruit. Le
diagramme de la corrélation croisée généralisée est présenté dans la figure ci-dessous.
PHAT (Phase Transform) est une procédure GCC qui a connue un intérêt considérable grâce à sa
capacité d‟éviter les causes d‟étalement du maximum de la fonction de corrélation.
𝜋
1
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝜑𝑝 𝑓 𝐺𝑥 1 𝑥 2 𝑓 𝑒 𝑗 2𝜋𝑓𝑡 𝑑𝑓
2𝜋
−𝜋
1
Avec 𝜑𝑝 𝑓 = |𝐺 est la fonction du filtre PHAT
𝑥1𝑥2 𝑓 |
ISSTAS 86
Simulation de la technique TDOA
L‟information de retard du temps est présente dans la phase des différents fréquences et n‟est pas
affecté par le filtre, car ce dernier tend à optimiser la vraie valeur du retard et supprimer les faux retards.
Cette méthode est très efficace en environnement indoor avec réverbérations modérées et peut facilement
choisir le pic le plus grand comme le vrai retard.
On a
𝜋
1 1
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝐺𝑥 1 𝑥 2 𝑓 𝑒 𝑗 2𝜋𝑓𝑡 𝑑𝑓
2𝜋 |𝐺𝑥 1 𝑥 2 𝑓 |
−𝜋
On sait que
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝑅𝑠𝑠 𝜏 − 𝐷
Alors
𝐺𝑥 1 𝑥 2 𝑓 = 𝐺𝑠𝑠 𝑓 𝑒 −𝑗 2𝜋𝑓𝐷
D‟où
𝜋
1 1
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝐺ss 𝑓 𝑒 −𝑗 2𝜋𝑓𝐷 𝑒 𝑗 2𝜋𝑓𝑡 𝑑𝑓
2𝜋 |𝐺𝑠𝑠 𝑓 𝑒 −𝑗 2𝜋𝑓𝐷 |
−𝜋
Donc
𝜋
1
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = 𝑒 −𝑗 2𝜋𝑓𝐷 𝑒 −𝑗 2𝜋𝑓𝑡 𝑑𝑓
2𝜋
−𝜋
𝑅𝑥 1 𝑥 2 𝜏 = δ τ − D
ISSTAS 87
Simulation de la technique TDOA
2.4 Production des signaux sous Matlab (Synthèse d’un signal sinusoïdal)
ISSTAS 88
Simulation de la technique TDOA
Dans la simulation, j‟ai utilisé le logiciel Matlab, La raison de choisir ce logiciel est que c‟est un
logiciel performant et a plus de choix flexibles pour supporter la simulation.
En première cas on considère que le signal émis est un signal sinusoïdal avec 128 échantillons et une
fréquence d‟échantillonnages égale à 8KHz et avec une fréquence du signal f1=1KHz. On suppose que
les deux signaux reçus sont retardés de 30 échantillons et affectés à un bruit gaussien.
ISSTAS 89
Simulation de la technique TDOA
La figure ci-dessous présente les deux signaux reçus en présence du bruit pour chaque récepteur :
Figure 5.5 : Signaux reçus au niveau des récepteurs en présence du bruit atténué par un facteur de deux
ISSTAS 90
Simulation de la technique TDOA
La figure suivante présente l‟estimation de la différence du temps d‟arrivée entre les deux signaux qui
est le maximum de la courbe.
On remarque que le résultat donne un sinus cardinal dont l‟origine correspond à la valeur maximale
qui est 30 échantillons. Alors on a
Alors
TDOA12=375ms
En présence de bruit atténué par un facteur de deux, on a la figure suivante qui donne presque le même
résultat :
ISSTAS 91
Simulation de la technique TDOA
En deuxième cas on considère que le signal de parole mtlb qui appartient à la bibliothèque Matlab est
le signal émis, ayant une fréquence d‟échantillonnage de 7418Hz et une durée de 0,55s.
La détermination de la différence de temps d‟arrivée TDOA des signaux émis par la MS au niveau de
chaque BTS se calcule par la corrélation croisée entre ces signaux.
Durant le trajet entre la MS et chaque BTS le signal subit un bruit qu‟on définit comme un bruit
gaussien.
Dans La figure suivante, le signal de parole est en haut et le signal de parole retardée par exemple de
200 échantillons est en bas.
ISSTAS 92
Simulation de la technique TDOA
Dans la figure suivante, les deux signaux reçus avec l‟ajout du bruit gaussien :
Figure 5.9 : Signaux reçus par les BTS1 et BTS2 en présence du bruit
ISSTAS 93
Simulation de la technique TDOA
La courbe présente le résultat de la corrélation croisée de ces deux signaux. La valeur maximale
indique la TDOA.
ISSTAS 94
Simulation de la technique TDOA
On constate qu‟il n‟y a pas de différence entre le cas de présence de bruit ou de son absence.
On déduit que l‟ajout de bruit n‟a pas d‟effet sur la précision des résultats mais à un certain seuil de
bruit on observe une distorsion dans la courbe, si par exemple on multiplie l‟amplitude du signal bruit par
cinq, on obtient le schéma suivant qui ne donne pas le résultat cherché. On trouve la même chose pour le
signal périodique.
ISSTAS 95
Simulation de la technique TDOA
En diminuant l‟amplitude du bruit, La précision augmente comme présenté dans les figures ci-dessus.
ISSTAS 96
Simulation de la technique TDOA
Dans le cas du signal de parole mtlb et avec un retard de 200 échantillons entre les deux signaux reçus.
La figure représente la corrélation croisée généralisée GCC en utilisant la méthode de phase PHAT.
D‟après la figure La technique GCC-PHAT à un pic maximal plus pointu que celle de la technique CC.
TDOA= 200.Ts
TDOA12= 24ms
En l‟absence du bruit, le résultat de GCC-PHAT sera une fonction de Dirac retardée de D comme la
montre la figure ci-dessous :
𝑅𝑥 1 𝑥 2 = 𝛿 𝜏 − 𝐷
ISSTAS 97
Simulation de la technique TDOA
En générale on remarque que la technique GCC avec la méthode de phase est le meilleur en termes de
précision et grande performance par rapport à la méthode CC.
La méthode CC est moins influencé par l‟ajout du bruit que la méthode GCC-PHAT mais les deux
méthodes commence à de détériorer si le bruit arrive à un seuil donné.
On fait la même chose pour les BTS1 et BTS3 pour déterminer TDOA13.
Alors deux valeurs de TDOA suffisent pour résoudre deux équations hyperboliques avec deux
inconnus. Dans la partie suivante on va parler de la méthode de résolution de ces deux équations.
Une fois les estimations TDOA sont obtenues, elles sont converties à des équations hyperboliques non
linéaires, résoudre ces équations linéaires est difficile, il existe plusieurs algorithmes pour rendre linéaires
ces équations mais l‟algorithme le plus efficace et le plus précis est l‟algorithme de CHAN.
ISSTAS 98
Simulation de la technique TDOA
𝑅𝑖 = 𝑋𝑖 − 𝑥 2 + 𝑌𝑖 − 𝑦 2
𝑅𝑖 = 𝑋𝑖 2 + 𝑌𝑖 2 − 2𝑋𝑖𝑥 − 2𝑌𝑖𝑦 + 𝑥 2 + 𝑦 2
La différence de distance entre la BTS serveur et les autres BTS est donnée par
𝑅𝑖,1 = 𝐶. 𝑇𝑖,1 = 𝑅𝑖 − 𝑅1
𝑅𝑖,1 = 𝑋𝑖 − 𝑥 2 + 𝑌𝑖 − 𝑦 2 − 𝑋1 − 𝑥 2 + 𝑌1 − 𝑦 2
Une solution non itérative pour l‟estimation hyperbolique de la position capable de réaliser de la
performance optimum pour des récepteurs placés arbitrairement est proposée par CHAN. La solution est
dans une forme finie et valide pour les sources éloignées et proches.
ISSTAS 99
Simulation de la technique TDOA
En suivant la méthode de Chan, pour trois stations de base produisant deux TDOA.
−1
𝑥 𝑋2,1 𝑌2,1 𝑅2,1 1 𝑅2,1 2 − 𝐾2 + 𝐾1
𝑦 = 𝑋3,1 𝑌3,1 ×
𝑅3,1
𝑅1 +
2 𝑅3,1 2 − 𝐾3 + 𝐾1
Avec
𝐾1 = 𝑋1 2 + 𝑌1 2
𝐾2 = 𝑋2 2 + 𝑌2 2
𝐾3 = 𝑋3 2 + 𝑌3 2
En sachant les valeurs de TDOA12 et TDOA213, on peut déterminer les valeurs de R2,1 et R3,1 et
sachant que les trois BTSs ont une localisation connue ( Xi, Yi) on pourra estimer les coordonnées (x,y)
du terminal mobil [20].
ISSTAS 100
Simulation de la technique TDOA
Comme le volume et la complexité des données et des résultats continuent de croître avec la
complexité croissante des sources de données et les algorithmes, la nécessité pour les représentations
intuitives de ces données et les résultats devient de plus en plus critique. La représentation graphique des
résultats est souvent le moyen le plus efficace de transmettre les points de l'ouvrage qui a fourni les
données. MATLAB ® continue d'être l'un des meilleures applications disponibles pour fournir à la fois
les capacités de calcul de générer des données et l'afficher dans une variété de représentations graphiques.
C'est pourquoi l'auteur a décidé d'utiliser le logiciel MATLAB ® pour visualiser ses résultats par le biais
de l'interface utilisateur graphique (GUI) a présenté à la figure 5.18, ce qui permet une gestion simple et
efficace de l'entrée et de sortie.
Dans cette partie, les fonctions principales de l'interface graphique et de la méthodologie de l'utiliser
sont décrites étape par étape. Il est important de suivre le guide pour obtenir des résultats plus efficaces.
ISSTAS 101
Simulation de la technique TDOA
Le groupe touche Menu (figure 2) fournit la fonction principale de gérer l'application. Elle a permis
d'utilisateur de télécharger la carte à partir du fichier comme un fond pour la visualisation du réseau
prévu, désactivez la carte hors des parcelles de couverture et de fermer l'application.
Après avoir cliqué sur Ajouter Carte, une fenêtre pour la sélection du fichier apparaît. L'utilisateur peut
choisir la carte enregistrée dans * jpg, * jpeg, bmp et * et l'approuver par bouton Ouvrir -... Carte apparaît
dans l'interface graphique(Figure 5.20).
ISSTAS 102
Simulation de la technique TDOA
Le bloc de paramètres du système contient un groupe de zones éditer pour fournir des paramètres
d'entrée nécessaires pour le réseau planifié (Figure 5.21) en tapant paramètres suivent:
Fréquence [MHz]
Distance [km]
Modèle de la propagation
ISSTAS 103
Simulation de la technique TDOA
Le modèle de propagation Okumura-Hata nécessite des paramètres comme suit: hauteurs de fréquence,
émetteur et le récepteur et la distance. Le reste des entrées est utilisé pour les calculs de perte en espace
libre et la puissance reçue. Il contient également un modèle de propagation du menu liste déroulante, d'où
l'utilisateur doit choisir l'un des environnements à partir de: Urbain - grande ville, urbain - moyenne /
petite ville, suburbaines et rurales. Il est essentiel pour la simulation correcte de choisir l'environnement
dans lequel le droit de prédiction de couverture sera fait.
Le panneau de pratique (Figure 5.22) comprend trois groupes: Run, graphiques et de conception
d'antenne. Ils sont responsables de l'exécution des principales activités, et les parcelles.
Groupe Run:
Couverture de BTS: est une fonction de calcul, où Okumura-Hata formule a été exécuté, et les facteurs
de correction sont en tenant compte de (dépend de la fréquence et / ou de l'environnement). Une fois les
données de calcul se sont entrées, cette simulation tente de reproduire une carte de couverture pour une
BTS avec une moyenne de puissance reçue marqués par des couleurs allant du rouge (le plus fort) jusqu'à
bleu foncé (le plus faible). Le processus de placement d'utilisateur émetteur peut répéter jusqu'à dix fois,
ce qui signifie que dix différents émetteurs peuvent être placés visualiser portée d'un réseau comme le
montre la Figure 5.23.
ISSTAS 104
Simulation de la technique TDOA
Il ya une autre fonction qui exécute avec le bouton couverture de BTS. Lorsque l'utilisateur ne
téléchargez pas la carte à partir du fichier et ne pas placer des émetteurs et cliquez sur le bouton, la
moyenne puissance reçue à l'aide Okumura-Hata modèle apparaît (Figure 5.24).
ISSTAS 105
Simulation de la technique TDOA
Cette fonction permet de visualiser les changements de puissance reçue moyenne en utilisant
Okumura-Hata modèle dépend de la configuration du l‟émetteur et de l'environnement.
Groupe Graphs:
Contenir deux boutons pour générer des parcelles. Ce graphique visualiser Okumura-Hata modèles
pour différents environnements, modèle de perte de l'espace libre et puissance de réception sont dépends
de la distance.
Est un outil simple pour la conception de diagramme d'antenne et de le visualiser dans le plan vertical,
(Figure 5.25).
Figure 5.25 : Le plan vertical avec nombre des éléments =2 et espacement =0,5
Cette fonction peut être utile pour la poursuite des travaux, quand il peut être combiné avec la
planification de cellules du diagramme d'antenne spécifique. Dans ce projet, il se déroule comme une
fonction supplémentaire.
ISSTAS 106
Simulation de la technique TDOA
Cette fonction peut être utile pour la installer une terminal mobile sur la carte et faire la localisation
selon les émetteurs effectives.
Dans ce panel, les résultats des calculs apparaissent pour Okumura-Hata, la perte de trajet dans
l‟espace de propagation libre et de la puissance reçue. Le panneau est présenté dans la Figure 5.26.
Les résultats pour Okumura-Hata modèle sont des facteurs de correction tenant compte de différents
domaines et de vulgarisation gamme de fréquences pour la zone urbaine à l'aide de modèle COST231.
3. Conclusion
La méthode TDOA détermine l‟estimation de la position en commençant tout d‟abord par détecter le
signal par les BTS puis estimer la TDOA entre au moins deux paires de BTS en utilisant les méthodes CC
ou GCC-PHAT. Ensuite résoudre les équations hyperboliques obtenues comme résultats de ces mesures
TDOA.
La méthode GCC-PHAT est plus performante que la méthode CC car la méthode GCC-PHAT utilise
le pré-filtrage du signal d‟entrée ce qui permet de réduire l‟effet du bruit et donne un pic maximum plus
pointu que celui dans la méthode CC.
ISSTAS 107
Conclusion générale et perspective
Claude LEVI-STRAUSS
Ce stage m‟a permis d‟avoir une vue générale sur les services de localisation et leurs possibilités de
mise en œuvre dans différents environnements. Un grand part des futures recherches et investissements
dans le domaine de télécommunications vont s‟orienter vers l‟amélioration des qualités de services des
technologies de localisation. Aujourd‟hui l‟infrastructure des opérateurs du réseau mobile est exploitée
pour faire de la localisation ce qui a amélioré la précision dans des endroits non couvert par le GPS
comme les environnements indoor.
On a vu dans ce rapport que la technique TDOA dans GSM et CDMA exige au moins trois BTS pour
être implémenté, cette condition est réalisée en zones urbains mais difficiles à réaliser en zones rurales ou
les BTS sont très éloignés entre eux.
On a vu aussi que La technique AOA est adéquate aux zones rurales surtout ceux couverts car il
n‟exige que deux BTS au minimum pour être implémenté et la condition de visibilité directe est réalisée.
Les technologies de localisation ont tous des points forts et des points faibles. La meilleure solution est
de faire une combinaison entre ces techniques pour avoir le maximum de précision, ceux-ci peut être
réalisée en faisant une association entre le système GPS et les technique de localisation par GSM ou
CDMA comme par exemple EOTD/A-GPS ou AFLT/A-GPS.
ISSTAS 108
Glossaire des acronymes
A
A-GPS Assisted-Global Positioning System
B
BCH Broadcast channel
C
CC Call Control
CC Cross-Correlation
ISSTAS 109
Glossaire des acronymes
D
DS-CDMA Direct Sequence CDMA
E
ECID Enhanced Cell-Id
F
FDMA Frequency Division Multiple Access
H
HLR Home Location Register
G
GDOP Global Dilution Of Precision
I
IMEI International Mobile Equipment Identity
ISSTAS 110
Glossaire des acronymes
L
LAPD Link Access Protocol D-channel
M
MLC Mobile Location Centre
MM Mobility Management
MS Mobile Station
N
NAVSTAR Navigation Satellite Timing And Ranging
NLOS None-Line-Of-Sight
O
OMS Operation and Maintenance Centre
P
PDA Personal Digital Assistant
ISSTAS 111
Glossaire des acronymes
Q
QACELP Qualcomm Algebric Code Exited Linear Prediction
R
RACH Random Access Channel
RF Radio Frequency
S
SIM Subscriber Identity Module
SS Supplementary Services
T
TA Timing Advance
U
UE User Equipment
ISSTAS 112
Glossaire des acronymes
V
VMSC Visited Mobile Switching Centre
ISSTAS 113
Bibliographie
Bibliographie
Master pro télécom, géolocalisation, USTL (Université des Sciences et Technologies de Lille).
PHAM Quang Hieu, La localisation géographique des robots mobiles : Méthodes et Outils
correspondants, Institut de la francophonie pour l‟informatique, 07/2007
Overview of 2G LCS Technnologies and Standards, Source: Motorola, Inc. 3GPP TSG SA2 LCS
Workshop, London, UK, 11 – 12 January 2001
Jianjun Ni1, Dickey Arndt2, Phong Ngo2, Chau Phan2, Julia Gross2, UWB Tracking System Design
for Lunar/Mars Exploration,
1
david.ni1@jsc.nasa.gov
2
NASA Johnson Space Center, Houston, Texas/USA
ISSTAS 114
Bibliographie
Netographie
http://fr.wikipedia.org/wiki/NAVSTAR_GPS, 02/03/2010
http://www.futura-sciences.com/fr/doc/t/physique/d/topographiedecouvrir-le-fonctionnement-du-
gps_504/c3/221/p3/, 02/03/2010
http://reperageterrestre.free.fr/gps.html, 02/03/2010
http://en.wikipedia.org/wiki/Triangulation, 03/03/2010
http://www.commentcamarche.net/contents/telephonie-mobile/gsm.php3, 06/03/2010
http://www.trueposition.com/web/guest/u-tdoa, 08/03/2010
http://www.commscope.com/andrew/eng/product/geometrix/location/1206596_13569.html, 21/04/2010
http://fr.wikipedia.org/wiki/Code_Division_Multiple_Access, 21/04/2010
ISSTAS 115
TECHNIQUES ET TECHNOLOGIES DE LOCALISATION AVANCEES POUR TERMINAUX
MOBILES
Mouhieddine Belguith
Résumé
Dans la cadre de ma mémoire de mastère, j‟ai travaillé pour faire une étude autour les techniques et les
technologies de localisation des terminaux mobiles pour les appels d‟urgence; cette étude sera renforcée
par des simulations Matlab.