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Chapitre 4 :

Equation de Schrödinger indépendante


du temps et application aux potentiels
constant

1
I- Systèmes conservatifs
1- Introduction

Nous avons vu dans le chapitre précédant que lorsqu’une particule


d’énergie E en mouvement est soumise à un potentiel V(x,t), la
fonction d’onde (x,t) est solution de l’équation de Schrödinger
donnée par:

 2 2
i  x, t     x, t   V x, t  x, t   H x, t   E x, t 
t 2m x 2

2 2
où H    V  x, t 
2m x 2

L’opérateur H est appelé Hamiltonien du système considéré


2
2- Systèmes conservatifs
a- Solutions Stationnaires
 Unsystème physique est dit conservatif lorsque le potentiel
auquel il est soumis ne dépend pas explicitement du temps.

 Un système conservatif correspond à un système classique


dont l’énergie est une constante de mouvement.

 Les solutions de l’équation de Schrödinger sont dite alors


des solutions stationnaires.

La fonction d’onde solution d’un tel système peut alors


s’écrire sous la forme:
 Et 
 x, t    x  exp   i 
   3
En effet, si le potentiel ne dépend pas du temps l’E.S.:

  2  2 (1)
i     V ( x)  H  E
t 2m x 2

En séparant des variables spatiale et temporelle en écrivant:


 x, t    ( x) f (t )

En divisant (1) par (x,t), on obtient:


1 f 1   2  2 
i     V ( x)    E
f t   2m x 2

Eq. Diff. en Eq. Diff. en


fonction du temps fonction de x

On obtient alors 2 équations différentielles: une équation en x


et une autre en t
4
Eq. Diff. en fonction du temps s’écrit
f (t ) iEt
i  Edt dont la solution f (t )  N exp 
f (t ) 

N est une constante d’intégration

Eq. Diff. en fonction de la position x


  2  2 ( x)  E étant l’énergie
   V ( x)  ( x)   E ( x)
 2m x de la particule
2

C’est l’Equation de Schrödinger Indépendante du Temps


(E.S.I.T.) appelée aussi équation aux valeurs propres
(x) est la fonction propre ou état propre
H ( x)  E ( x)
E est la valeur propre ou énergie propre
5
Ainsi, la solution de l’équation de Schödinger dans le
cas d’un système conservatif est de la forme:
 Et 
 x, t   N x  exp   i 
  

La densité de probabilité de présence est:


 x, t    x 
2 2

Elle est indépendante du temps t

(x) qui solution de l’E.S.I.T. décrit bien l’état stationnaire


de la particule

6
3- Cas d’un potentiel Constant: V
0
t
Dans le cas où V(x)=V=cte, l’E.S.I.T. peut s’écrire
comme suit
2m
 '' ( x)  2
( E  V ) ( x)  0

C’est une équation différentielle de second ordre dont la


résolution dépend du signe de (E-V). Les solutions de cette
équation doivent être compatibles avec le problème étudié.

1er cas: E>V,.


2m 2m P2
soit alors E-V=Ec >0. ( E  V )  EC   k 2

2 2 2

k est le nombre d’onde.


7
L’équation aux valeurs propres s’écrit alors:
 '' ( x)  k 2 ( x)  0

La solution générale de cette équation est de la forme:


 ( x)  Ae ikx  Be ikx

A et B sont des constantes d’intégration à déterminer en


fonction du système étudié et tenant compte de la condition
de normalisation.

N.B. La forme de la solution est la même que pour une


particule libre. La différence est :
 2k 2
E  Ec 
2m
8
2eme cas: E=V,.
EC=0, alors P=0
L’E.S.I.T. s’écrit alors:
" ( x)  0   ' ( x)  cte  0   ( x)  cte  0
 La particule est au repos .
 La fonction est nulle dans ce cas.
 Aucune onde de matière ne lui est associée.
3eme cas: E<V,.
2m 2m P2
soit alors E-V=Ec <0. 2
( E  V )  2
EC  2
  q 2
0
  
1 2
EC  mv 0  v  i Pas d’analogie en M.C.
2

L’E.S.I.T. s’écrit alors:  '' ( x)  q 2 ( x)  0


La solution générale de cette équation est de la forme
(solution réelle:
 ( x)  Ae qx  Be  qx 9
3- exemples de potentiels constants
Dans l’hamiltonien d’un système physique l’énergie
cinétique est toujours la même, ce qui diffère d’une particule
à une autre c’est l’énergie potentielle.
Par exemple:
Oscillateur Harmonique:
C’est une particule soumise à une force de rappel F=-kx.
Cette force dérive alors d’un potentiel
1 2
V ( x)  kx
2
Atome d’hydrogène
C’est une particule soumise à un potentiel coulombien de la forme
 e2
V (r ) 
r
10
Marche de Potentiel (hauteur V)

0 pour x x0 Région I
V ( x)  
V pour x x0 Région II

Barrière de potenteil (hauteur V)

0 pour x a Région I

V ( x)  V pour a xb Région II
0 pour xb Région III

11
Puits de potentiel (de profondeur V)

0 pour x0 Région I



V ( x)   V pour 0 x a Région II
0 pour x a Région III

Puits de potentiel infini de largeur a

 pour x0 Région I



V ( x)  0 pour 0 x a Région II
 pour x a Région III

12
4- Méthodes de résolution quantique
A- On décompose l’espace en sous domaines où le potentiel
reste constant

B- On écrit l’équation de Schrödinger indépendante du temps


en chacune des régions ainsi que les solutions mathématiques
correspondantes. Ces solutions seront de la forme
1 ( x) Région I

Pour le puits  ( x)  2 ( x) Région II
et la barrière  ( x) Région III
 3

1 ( x) Région I
Pour la marche  ( x)  
2 ( x) Région II
13
C- On identifie les différents termes des solutions dans
chacune des régions.

Ensuite, on élimine les composantes non physiques, ceci en


tenant de l’analogie avec l’optique .

Nous allons avoir des ondes incidentes, des ondes réfléchies


et des ondes transmises (Ce sont les termes complexes de la
solution de E.S.I.T.)

En tenant compte aussi de la convergence des solutions


réelles de E.S.I.T (Ondes évanescentes O.E.)

14
D- Conditions de Raccordements

 La fonction d’onde et sa dérivée doivent être continues


aux points de discontinuité du potentiel fini (c-à-d aux
points de changement des régions)

 Dans le cas du potentiel infini seule la fonction d’onde est


continue; sa dérivé n’est pas continue.

E- Conditions de Normalisation:

On détermine les différentes constantes d’intégration en


imposant à ce que la fonction d’onde soit normée en tenant
compte de l’amplitude de l’onde incidente.
15
F- Détermination des coefficients de Réflexion R
et de Transmission T
 Une onde plane peut être représentée par un flux de particules et
les rapports entre les flux de particules réfléchies (/transmises)
et le flux de particules incidentes permet de déterminer les
coefficients R (/T) .

 En effet, le nombre de particules par unité de temps, qui passe en


un point, x est donné par le courant de probabilité définit par:
k 2
J  vg   
2
vg est la vitesse de groupe
m
Le courant de probabilité est conservé

J inc  J ref  J tra  vgi i  vgr r  vgt t


2 2 2

16
Les coefficients de réflexion et de transmission sont définis par les
relations suivantes:
t kt
2
r
2

R et T
i ki
2
i
2

En tenant compte de la loi de conservation:

R T  1
Autrement dit, l’onde incidente ne peut être que réfléchie ou
transmise.

17
5- Application aux potentiels carré
A- Marche de potentiel

Soit une particule incidente à une dimension d’énergie E soumise à


un potentiel de la forme :
 V(x)=0 pour x<0
 V(x)= V0 pour x>0

On a alors 2 régions
2m
E. S. I. T.  ( x)  2 ( E  V ) ( x)  0
''


2m
Région 1 V ( x)  0   '' ( x)  2
E ( x)  0

2m
Région 2 V ( x)  V0   '' ( x)  2
( E  V0 ) ( x)  0
 18
1er cas: E>V0
Région I: V=0 E=Ec
2
2 mE P
E.S.I.T  '' ( x)  k12 ( x)  0 avec k12  2  12
 
k1 est le nombre d’onde dans la région (1)
La solution est de la forme : 1 ( x)  Ae ik x  Be ik x
1 1

Région II: V=V0


2m( E  V0 ) P22
E.S.I.T  '' ( x)  k22 ( x)  0 avec k22  2
 2
 

k2 est le nombre d’onde dans la région (2)


La solution est de la forme : 2 ( x)  Ceik x  Deik x
2 2

19
Dans la région (1):
La solution comporte 2 termes:
Aeik1x onde incidente (sens des x >0)
Beik1x onde réfléchie (sens des x <0)

Dans la région (2):


La solution comporte 2 termes:
Ceik2x onde transmise après la traversée de la marche du
potentiel(sens des x >0)
Deik2x onde réfléchie après la transmission (sens des x <0)

Deik2x n’est pas physiquement


acceptable car il n’y a pas
d’obstacle dans la région 2 pour
que l’onde soit réfléchie.
D=0 20
La solution globale s’écrit dans ce cas:

1 ( x )  Ae ik1 x
 Be  ik1 x
Région (1) Onde stationnai re
 ( x)  

 2 ( x )  Ce ik 2 x
Région (2) Onde progressive

21
Conditions de Raccordement et Détermination de constantes
A,B et C

Dans ces conditions où le potentiel est fini, la fonction d’onde


et sa dérivé sont continues au point de discontinuité (x=0).

C’est le point de passage de la région (1) vers la région (2).

1 (0)  2 (0) A  B  C


D’où  ' 

1 ( 0)   '
2 (0) ik1 ( A  B)  ik 2C

C’est un système de 2 équations à 3 inconnues. On fixe


l’amplitude A et on détermine B et C en fonction de A. On obtient:
  ik1x k1  k 2 ik1x 
1 ( x)  A e  e  Région (1)
  k1  k 2 
 ( x)  
 ( x)  A 2k1 eik2 x Région (2)


2
k1  k 2 22
Détermination des coefficients de Réflexion R et de
Transmission T
2
 V0 
r
2
B
2
 k1  k2 
2
 1 1 
R  2     E
i  k1  k2 
2
A  1  1  V0 
 E

t kt
2 2

R T  1
4k1k2 C k2
T 2  2 
i ki A k1 k1  k 2 2

L’énergie totale est conservée. Elle est partagée en 2 parties, l’une


est réfléchie et l’autre est transmise.

23
2ème cas: 0< E<V0
Région I: V=0 E=Ec
2
2 mE P
E.S.I.T  '' ( x)  k12 ( x)  0 avec k12  2  12
 
k1 est le nombre d’onde dans la région (1)
La solution est de la forme : 1 ( x)  Ae ik x  Be ik x
1 1

Région II: V=V0


2m( E  V0 )
E.S.I.T  ( x)  q  ( x)  0 avec q  
'' 2 2

2
Q n’est pas un nombre d’onde
La solution est réelle de la forme : 2 ( x)  Ce qx  De qx

24
Dans la région (1):
La solution comporte 2 termes:
Aeik1x onde incidente (sens des x >0)
Beik1x onde réfléchie (sens des x <0)

Dans la région (2):


La solution Réelle comporte 2 termes:
Ceqx  quand x  : Solution non physiquement acceptable
(fonction à support compact): C=0 (sens des x >0)
De-qx : ce terme est convergent x+. Cette solution est
physique

25
De-qx est l’onde évanescente qui tend vers 0 quand x tend vers
l’infini .

La solution globale s’écrit dans ce cas:



1 ( x)  Ae  Be
1 ik x  ik x
1
Région (1) Onde stationnai re
 ( x)  

 2 ( x )  Ce  qx
Région (2) Onde évanescente

Pour le calcul de R et T dans le cas E<V0, on reprend les


expressions R et T obtenues dans le cas E>V0 en faisant le
changement k2=iq .
On trouve alors R=1 et T=0 Réflexion Totale

26
Conclusion
 Du point de vue classique: la particule d’énergie E<V0 doit
être réfléchie entièrement en x=0 et repartir dans le sens
contraire avec une vitesse identique . La particule ne possède
pas assez d’énergie pour franchir la marche de potentiel. La
probabilité de trouver la particule dans la région (2) est nulle.

 Du point de vue Quantique: la particule set réfléchie en x=0,


mais une partie de l’onde (onde évanescente De-qx) va passer
dans la marche (x>0). La probabilité pour que la particule se
trouve dans la région 2 est non nulle.

27
B- Puits de potentiel infini

Une particule d’énergie E soumise à un


puits de potentiel infini de largeur a de la
forme:

V(x) = 0 pour 0<x<a


V.(x)=  partout ailleurs

Résolution de l’E.S.I.T.
Région 1 et 3:
Le potentiel étant infini dans ces régions, la particule ne peut
pas franchir cette barrière infinie. Donc la particule sera
confinée dans le segment [0,a]. Elle ne pourra pas en sortir. 28
Autrement dit, la probabilité de trouver la particule à
l’extérieur du puits sera nulle. Par la suite la fonction d’onde
qui va représenter cette particule dans les régions 1 et 3 sera nulle

1 ( x)  3 ( x) si x  0, a

Région 2 V=0  E=Ec


2mE
L’E.S.I T. s’écrit alors   k 2  0 avec k  2
''
2
2 2

La solution de cette équation

2 ( x)  Ceikx  Deikx  A sin(kx   )


29
 C, D, A et  correspondent à des constantes d’intégrations:

 Par analogie avec l’optique:


 Le terme Ceikx correspond à l’onde incidente
 Le terme De-ikx correspond à l’onde réfléchie
Solution globale de l’E.S.I.T.

1 ( x)  0 pour x  0
2mE

 ( x)  2 ( x)  A sin(kx   ) 0  x  a k   2
2

 ( x)  0 pour x  a
 3
 Cela veut dire que la particule ne peut pas se trouver dans les
régions 1 et 3.
 La particule est confinée ou piégée dans la région 2
30
Résultats expérimentaux
 La particule oscille dans le puits.
 Son énergie est quantifiée.
 L’étude quantique est nécessaire
Conditions de raccordement
Continuité de (x) aux points x=0 et x=a

2 (0)  1 (0)  A sin( )  0    0


2 (a)  3 (a)  0  A sin ka  0  sin k n a  sin n
n n 2mE 2 2
n  2 2 2
kn   k n  2  2  En 
2

a a  2ma 2
avec n  N  31
Ainsi, la solution de E.S.I.T. dans le puits correspond à la fonction
d’onde n(x), à une énergie En et un nombre d’onde kn quantifiés

n n
(2 ) n ( x)  A sin k n x  A sin x avec k n 
a a
n 
2 2 2

En  2
avec n  N
2ma
A est une constante d’intégration obtenue en imposant à ce que la
fonction d’onde n(x) soit normée

nx
a a

0 n ( x) dx  A 0 sin a dx  1
2 2 2

32
Ce qui permet de déterminer A

2 2 i
A   A
2
e
a a
Donc, à un facteur de phase près, la fonction d’onde
stationnaire normée est donnée par;

nx
n  x  
2
sin
a a

33
34
35
C- Barrière de Potentiel
Une particule d’énergie E soumise à une
barrière de potentiel de largeur a de la
forme:

V(x) = 0 pour x<0 et x>a


V.(x)= V0 pour 0<x<a

1er cas: E>V0


Région 1et 3: V=0
L’E.S.I.T s’écrit:
Région 1: 1"  k121 0 2mE
avec k k  2
2 2

  k 3  0
" 2 1 3
Région 3:
3 3

36
Région V=V0
2m( E  V0 )
  k 2  0
" 2 k 
2
2
L’E.S.I.T s’écrit: 2 2
2
Les solutions dans les 3 régions sont:

1 ( x)  Ae ik1x  Be ik1x pour x  0 région 1




 2 ( x )  Ce ik 2 x
 De ik 2 x
pour 0  x  a région 2

 3 ( x )  Ee ik1 x
 Fe ik1 x
pour x  a région 3

A, B, C, D, E et F sont des constantes


d’intégrations à déterminer

37
Identification des différents termes de la solution
Dans la région 1: La solution est la somme d’une onde
incidente (Aeik1x) et d’onde réfléchie (Be-ik1x) (obstacle en x=0)

Dans la région 2: La solution est la somme d’une onde


transmise (Ceik2x) et d’onde réfléchie (De-ik2x) (obstacle en x=a)

Dans la région 3: La solution ne peut comporter qu’une onde


transmise (Eeik1x). Il n’y a pas d’obstacle pour que l’onde soit
réfléchie ( F=0)

38
Les solutions finales dans les 3 régions seront :

1 ( x)  Ae ik1x  Be ik1x pour x  0 région 1




 2 ( x )  Ce ik 2 x
 De ik 2 x
pour 0  x  a région 2


 3 ( x )  Ee ik1 x
pour x  0 région 3
Conditions de raccordement aux points de discontinuité du
potentiel
1 (0)   2 (0)  A  B  C  D
Au x  0   ' 
1 (0)   2 (0) ik1 ( A  B)  ik 2 (C  D)
'

 2 (a)   3 (a)  Ce ik 2 a


 De  ik 2 a
 Ee ik1a

Au x  a   ' 

 2 ( a )   '
3 ( a ) 
 2
ik ( Ce ik 2 a
 De ik 2 a
)  ik 1 Ee ik1a

39
C’est un système de 4 équations à 5 inconnues. On fixe l’amplitude
A et on détermine B,C, D et E en fonction de A et par la suite les
coefficients de Réflexion R et de Transmission T:

R
1r
2


B
2


k 2
2 k 1 
2 2
sin k 2 x 
2

1i
2
A
2
4k k  k  k
1
2 2
2  2
2 1 
2 2
sin 2 k 2 x 
 3 t k1
2 2
E 4k12 k 22
T  
1i k1
2
A
2
4k k  k  k
1
2 2
2  2
2 1
2 2
 sin k 2 x 
2

R T 1
40
1er cas: 0<E<V0: Effet Tunnel
Région 1et 3: V=0
L’E.S.I.T s’écrit:
Région 1: 1"  k121 0 2mE
avec k k  2
2 2

  k 3  0
" 2 1 3
Région 3:
3 3

Région V=V0 ( E V0 )  0


2m(V0  E )
 2"   2 2  0  2
2
L’E.S.I.T s’écrit: 
 n’est pas un nombre d’onde
La solution est:  2 ( x)  Cex  Dex 2(x) est réelle
41
Les solutions dans les trois régions sont
1 ( x)  Ae ik1x  Be ik1x pour x  0 région 1
 x x

 2 ( x )  Ce  De pour 0  x  a région 2


 3 ( x )  Ee ik1 x
 Fe ik1 x
pour x  a région 3

Identification des différents termes de la solution


Dans la région 1: La solution est la somme d’une onde
incidente (Aeik1x) et d’onde réfléchie (Be-ik1x) (obstacle en x=0)
Dans la région 2: convergence de la solution réelle dans la
région 2
Dans la région 3: La solution ne peut comporter qu’une onde
transmise (Eeik1x). Il n’y a pas d’obstacle pour que l’onde soit
réfléchie ( F=0) 42
Les solutions finales dans les 3 régions seront :

1 ( x)  Ae ik1x  Be ik1x pour x  0 région 1


 x x

 2 ( x )  Ce  De pour 0  x  a région 2


 3 ( x )  Ee ik1 x
pour x  0 région 3

43
Conditions de raccordement aux points de discontinuité du
potentiel
1 (0)   2 (0)  A  B  C  D
Au x  0   ' 
1 (0)   2 (0) ik1 ( A  B)   (C  D)
'

 2 (a)   3 (a)  Ce a


 De a
 Ee ik1a

Au x  a   ' 

 2 ( a )   '
3 ( a ) 
 (Ce a
 De a
)  ik 1 Ee ik1a

On obtient le coefficient de transmission

4 2 k12 4 E (V0  E )
T 
2 2 2
 2 2

4 k1  k1   sh a 4 E (V0  E )  V02 sh 2a

44

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