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Terminale S Physique – Chapitre 12 : Systèmes oscillants – Page 1 sur 4

Chap. 12 : Systèmes oscillants – Exercices


Exercice n°1 p285
1. a. Un pendule simple est un modèle simplifié d’un pendule pesant : un pendule simple est constitué d’une masse m
suspendu à un fil inextensible de longueur l. La masse du fil inextensible est négligeable devant la masse m du
corps suspendu. Les dimensions du corps suspendu sont très petites devant la longueur du fil.
b. La position d’équilibre stable d’un pendule simple est la verticale : l’écart angulaire est alors  = 0°
c. Le mouvement d’un pendule simple est un mouvement oscillant autour de sa position d’équilibre stable.
O

m
–m
(t)

G
Géq
2. a. +
L’élongation angulaire ou écart angulaire ou abscisse angulaire est (t).
L’amplitude est la valeur maximale, au cours d’une oscillation, de l’écart angulaire : m
b. Une oscillation correspond, par exemple, au mouvement effectué par le pendule entre une position extrême
(t) = m et le retour à la même position extrême.
Exercice n°3 p285
1. a. Réponse fausse : pour des mouvements de faible amplitude il y a isochronisme des oscillations.
b. Réponse vraie !
2. a. Réponse vraie : la période dépend de la longueur du pendule.
b. Réponse fausse : la période d’un pendule ne dépend pas de la masse du pendule.
c. Réponse vraie : la période du pendule dépend de l’accélération de la pesanteur g, qui dépend du lieu, donc la
période du pendule dépend du lieu de l’expérience !
3. Réponse b juste !
Exercice n°8 p286
l
1. L’expression de la période propre des oscillations d’un pendule simple est T 0 = 2. .
g
2. Sur deux secondes le retard est t = 3 ms. Ainsi en un heur le retard est ×3.10–3 = 5,4 s, soit sur un jour, donc

24h : 130 s. Vue la précision initiale des périodes, le retard ne peut se déduire qu’à un seul chiffre significatif : il est de
l’ordre de 2 min par jour !
3. L’accélération de la pesanteur g n’est pas la même à Paris et à Cayenne (gC < gP) !
4. Puisqu’à Cayenne TC > TP, il faut diminuer légèrement TC. Ainsi on diminuera légèrement la longueur du fil.
Exercice n°9 p286
l
1. L’expression de la période propre des oscillations d’un pendule simple est T 0 = 2. .
g
2. a. T0 n’est pas proportionnelle à l. Cette représentation n’est pas judicieuse.
b. T0 est proportionnelle à l. Cette représentation est judicieuse.
c. T02 est pas proportionnelle à l. Cette représentation est judicieuse.
5
T02 (s2) T02 = 4,0054×l
4 R² = 1

1
l (m)
0
3. a. 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2
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  
b. Le coefficient directeur de la droite tracée (T02 = f(l)) est :  . Ainsi :  = 4,0054 et par suite g =  .
g g ,
–2
g = 9,9 m.s
Exercice n°10 p286
l
1. L’expression de la période propre des oscillations d’un pendule simple est T 0 = 2. .
g
Par ailleurs l’expression de l’intensité de la pesanteur est g = g0. RT .
RT  h
l
À l’altitude h = 0, g = g0. Ainsi T0 = 2. = 2× , = 1,42 s.
g0 ,
 
2. À La Paz : g = g0. R T
= 9,81×   = 9,80 m.s–2.
RT  h   ,
l
Ainsi T = 2. = 2× , = 1,42 s.
g ,
3. Les deux valeurs précédentes sont identiques, à la précision des mesures près. La précision des mesures n’est donc pas
suffisante pour mettre en évidence l’influence de l’altitude (donc de la diminution de g) sur la valeur de la période !
Exercice n°11 p286

Dans le précédent chapitre nous avons montré que, pour un mouvement circulaire : a = aN = v = G.M T
r r
Ainsi v = G.MT. Par ailleurs nous avons vu que, pour un mouvement circulaire uniforme 2.r = v.T = G.MT.T
r r
Nous savons également que l’on peut, en première approximation, assimiler poids et force de gravitation :
P = m.g = FG = G.m.M T
. Ainsi g = G.M T
.
r r
g.r r
Par suite : 2.r = .T et donc 2.r = g.r.T. Par conséquent : T = 2. .
r g
RT
Or r = RT + h. Si h << RT, r  RT. et ainsi on peut donc en déduire que T  2. : c’est l’expression de la période
g
propre d’un pendule simple de longueur RT !
Exercice n°12 p286
On accroche une masse à l’extrémité de la ficelle. On met le pendule ainsi constitué en oscillations de faible amplitude.
l
On mesure la période propre T0 des oscillations. On utilise la relation T0 = 2. pour en déduire la valeur de g, après
g
avoir mesuré la longueur l du pendule. Connaissant g = g0, on en déduire la masse de la Terre à l’aide de la relation
.l.RT
g0 = G. MT. Au final : MT =
RT T.G
Exercice n°13 p286
1. D’après la relation  = a.u + b :  = a.u1 + b et  = a.u2 + b
Ainsi a =  –  et b = u. – u.
u – u u – u
–1
a = 10°.V et b = 5°.
2. À la date t = 3,8 s : u = 0, donc  = a.0 + b = b = 5°.
3. a.  = a.u + b = 0 correspond à u = – b = –  = – 0,5 V.
a 
b. On peut remarquer que  = 0 pour u = – 0,5 V soit pratiquement – 0,6 V : t = 0,3 s, 1,0 s et 1,7 s.
c. La pseudo-période des oscillations de ce pendule est de l’ordre de 1,4 s (1,7 – 0,3).
Exercice n°14 p287
1. La longueur du pendule simple qui modéliserait l’encensoir serait : l = 20,6 + 0,94× = 21,2 m.

l
2. En appliquant l’expression de la période propre d’un pendule simple : T0 = 2. , on trouverait une période propre
g
T0 = 2× , = 9,24 s.
,
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3. La loi d’isochronisme des oscillations ne peut s’appliquer que pour des oscillations de faibles amplitudes (abscisse
angulaire maximale de l’ordre de 20°). L’amplitude atteint dans le cas du Botafumeiro 82° : la loi d’isochronisme de
peut pas s’appliquer.
×  
 
4. Pour m = 13° = 13×  rad : T = T0×(1 +   ) = 1,0032.T . T = 9,27 s.
0
 
×  
 
Pour m = 82° = 82×  rad : T = T0×(1 +   ) = 1,128.T . T = 10,42 s
0
 
Dans le premier cas, l’écart relatif entre la période propre et la période du pendule est de l’ordre de 0,3 %.
Dans le second l’écart relatif est de l’ordre de 13 % : on ne peut plus assimiler période et période propre.
Exercice n°15 p287
1. Pour étudier simplement l’influence de la longueur du fil sur la période des oscillations, on choisira les représentations
a ou b car elles montrent qu’il y a proportionnalité entre T et l ou entre T2 et l.
2. Pour retrouver la valeur de l’intensité de la pesanteur, il suffit d’assimiler la pseudo-période T à la période propre T0
l
des oscillations dont l’expression est : T0 = 2. .
g
Ainsi, si l’on a choisi la première représentation, le coefficient directeur de la droite T = a. l est a = 
g

Par conséquent g =  
a

Si l’on a choisi la seconde représentation, le coefficient directeur de la droite T2 = a’.l est a’ = 
g

Par conséquent g = 
a'
Exercice n°16 p287
1. Le graphique 1, T = f(m), montre que la période du pendule reste la même quelle que soit la masse suspendue : la
période du pendule ne dépend pas de la masse.
Le graphique 2, T = f(), montre également que la période du pendule ne dépend pas de l’amplitude des petites
oscillations (  20°) !
l
2. a. L’expression de la période propre d’un pendule simple est : T0 = 2. .
g
l
b. Cette expression peut s’écrire : T02 = 42. : T02 est proportionnelle à la longueur l du pendule. La courbe T2 = f(l)
g
est une droite passant par l’origine qui montre effectivement que le carré de la période du pendule est proportionnel
à la longueur du pendule.
Exercice n°18 p288
1. L’amplitude maximale atteinte dépend de la fréquence d’excitation. Le phénomène mis en évidence est le phénomène
de résonance.
2. La fréquence de résonance correspond au maximum de l’amplitude des oscillations forcées : fR = 1,1 Hz.
3. La période correspondant à la résonance est donc TR =  = 1 = 0,91 s.
fR 1,1
Si l’amortissement est faible, alors TR  T0. La période propre du pendule est donc T0 = 0,91 s.
Exercice n°19 p288
1. L’excitateur est le pendule P2 : c’est le pendule qui force le pendule P1 à osciller.
Le résonateur est le pendule P1 : c’est le pendule qui est mis en oscillation forcée.
2. Le résonateur oscille à la fréquence de l’excitateur : le pendule P1 oscille à la fréquence du pendule P2.
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m (°)
m = f(f2)
30

25

20

15

10

f2 (Hz)
0
0 0,2 0,4 0,6 0,8 1 1,2 1,4
3.
4. On observe un maximum d’amplitude pour f2R = 0,91 Hz : il s’agit d’un phénomène de résonance.
5. La valeur de la fréquence de résonance est de 0,91 Hz. Ceci correspond à une période de résonance TR =  = 1,1 s.
fR
La période propre de ce pendule est donc T0 = 1,1 s, car l’amortissement est faible (résonance aigüe).
l
6. D’après l’expression de la période propre du pendule : T0 = 2. , on peut en déduire la valeur de la longueur du
g
l T .g ,×,
pendule : T02 = 42. , donc l =   . A.N. : l = = 0,30 m = 30 cm !
g  
7. Si l’on ajoute un dispositif d’amortissement la résonance devient moins aigüe : l’amplitude maximale atteinte pour la
résonance diminue. En parallèle la fréquence de résonance diminue très légèrement.
Exercice n°20 p288

1. Par définition m = cuivre.V = cuivre..R3 = cuivre..(D)3 = cuivre..D = cuivre..D
3

     
 .m . A.N. : D =  × = 0,18 m soit 18 cm de diamètre !
Ainsi D =
.cuivre .,.
La longueur du câble est très supérieure au diamètre de la sphère : on pourra assimiler, si l’on néglige également la
masse du fil, le pendule à un pendule simple.
l
2. a. Dans le modèle du pendule simple : T0 = 2. . A.N. : T0 = 2. 67,00 = 16,42 s.
g 9,805
l’
b. Dans le modèle du pendule simple, avec l’ = l + R : T0’ = 2. . A.N. : T0 = 2. 67,09 = 16,44 s.
g 9,805
c. L’écart est de 2/100 de seconde. Avec les moyens actuels de mesure, il est possible de déterminer cet écart
ème

expérimentalement, et il faudra donc tenir compte du rayon de la sphère.


Sujets BAC : Connaître l’influence de différents paramètres sur les oscillations d’un pendule – page 289
1. Influence de la masse
La période d’un pendule ne dépend pas de la masse du pendule. Ainsi, seule la représentation de la figure 4 possède la
même période que la figure 1.
2. Influence de l’élongation angulaire initiale
Dans l’approximation des petites oscillations (m < 20°), la période d’un pendule ne dépend pas de l’amplitude des
oscillations. C’est donc la représentation de la figure 5 qui correspond à cette situation.
3. Influence de la longueur du fil
l
Si l’ = 4.l alors l’ = 2. l et donc puisque T0= 2. : T0’ = 2.T0.
g
La représentation correspondante est donc la figure 10, puisque la période est de l’ordre de 4 s, soit le double de celle de
la figure 1.

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