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L'environnement bancaire est devenu très instable face aux différentes fluctuations de la sphère monétaire,
face à ces différentes perturbations les banques sont de plus en plus menacées par une diversité de risques nuisant à
son activité et à sa position sur le marché financier. C’est pour cela on trouve les accords de bale. Le Comité de Bâle
est une entité qui a été créé fin 1974 par les gouverneurs des banques centrales du G 10, il est basé à Genève, le siège
est dans les locaux du fond monétaire international et le fond monétaire international c’est la banque des banques
centrales. Le comité de bale a été créée dans le sens d’uniformiser l’activité bancaire et la gestion des risques à
l’échelle international. Il faut que les banques des pays se conforment à une certaine législation à l’échelle
internationale pour uniformiser les procédures d’une manière à ce que les paiements à l’international s’effectuent dans
les bonnes normes. Il ne faudrait pas que chaque pays ait sa propre réglementation donc le FMI, la banque des
banques centrales, qui coiffe l’ensemble de ce système monétaire, donne des directives aux banques centrales des
pays. Il y a une seule banque centrale dans chaque pays et donc la banque centre qui est l’organe le plus élevé dans la
hiérarchie de la structure bancaire du pays reçoit donc des consignes du comité de bale, ces consignes vont dans le
sens de préserver la liquidité pourquoi la liquidité parce le plus grand risque pour une banque c’est le risque de
liquidité.
Donc, Il semble nécessaire dans un premier temps parler du système monétaire international parce que le
système monétaire international se charge de la compensation entre les banques à l’échelle international et qui assure
l’alimentation en liquidités internationale et de définir les fonctions de la BRI qui se charge de la stabilité monétaire
et financière.
Ensuite, nous allons parler des institutions bancaire dans le cadre de l’enivrement bancaire puis nous allons présenter
les ratios prudentiels qui sont obligés par les banques et enfin les apports des circulaires de BAM.
La crise de 1929, jugée responsable de I ‘ampleur et de la durée de la dépression, a conduit à une coopération
internationale, affirmée par les accords du Bretton Woods, instaurant un système de changes fixes mais ajustables,
régulé par le Fonds monétaire international (FMI).
La crise financière actuelle repose la question de l’organisation d’un système monétaire international plus stable et
plus régulé.
Pour faciliter l'ajustement des balances des paiements et le financement des transactions internationales, le
SMI doit permettre un approvisionnement en liquidités internationales (les moyens de paiement internationaux).
Pendant longtemps, l'or a constitué I ‘essentiel de ces moyens de paiement.
Aujourd’hui, la plus grande partie de ces liquidités est formée des réserves internationales, c'est-à-dire des devises
détenues par les banques centrales (les réserves officielles) et les banques commerciales. Il faut y ajouter les DTS
(droits de tirage spéciaux) gérés par le FMI (Fonds monétaire international). Les DTS sont constitués d'un panier de
monnaies des pays membres et servent à distribuer des crédits (droits de tirage) aux pays qui en ont besoin.
Chaque monnaie dispose d'une zone où elle a cours, c'est-à-dire ou elle sert d'instrument dans les échanges. Que
faire pour effectuer des échanges entre deux zones monétaires ?
La compensation :
La compensation est I ‘extinction d'une dette par la fourniture d'une marchandise ou d'une créance dans une autre
devise.
- Il peut s'agir d'un troc international. Les marchandises sont échangées I’ une contre I’ autre ou de façon
triangulaire. Par exemple un pays accepte d'acheter des voitures contre des quintaux de blé. Le vendeur se procure
du blé en troquant par exemple du vin. La compensation en marchandise est le seul système possible lorsqu'il n'y a
pas de convertibilité des monnaies entre elles. Le commerce triangulaire est un bon exemple d'un système de
compensation à I ‘échelle de la planète. C'est un système primitif et très pénalisant pour les échanges dès lors que le
nombre de zones monétaires et de produits à I ‘échange augmente. Toutes les monnaies n'étant pas convertibles, la
compensation en marchandise est alors le seul système de règlement international qui peut être pratiqué. Un des
buts des accords de Bretton Woods a été de rendre convertibles le plus grand nombre possible de monnaies
nationales. Aujourd'hui encore un grand nombre de monnaies locales ne sont pas convertibles (par exemple le peso
cubain).
- Il peut s'agir d'une compensation financière dans une autre devise si des conditions d'échange existent. À ce jour',
la Banque des règlements internationaux BRI) règlemente la compensation des différentes zones monétaires dont
les banques centrales sont actionnaires de la banque. Les autres pays ont des monnaies dites non-convertibles. En
pratique la compensation est effectuée dans des établissements bancaires privés spécialisés appelés chambres de
compensation. Historiquement, les conditions de change ont évolué en fonction des accords internationaux
L'étalon or :
Dans ce système, chaque monnaie est référencée par rapport à une autre par son équivalent en or. L'or a été de tout
temps un des étalons les plus prisés du des caractéristiques de ce métal précieux : valeur intrinsèque forte
encombrement faible pour une grosse valeur unitaire, production impossible, évitant une création monétaire
artificielle. Lorsqu'une zone monétaire (Principalement des États) a un déficit vis-à-vis d'une autre, elle doit
transférer son or, une opération lourde, dangereuse et onéreuse.
Dans ce système l’or reste la base des règlements internationaux mais on ajoute · une ou plusieurs devises comme
réserve des banques centrales permettant la création de monnaie dans J'économie locale.
Le Gold exchange Standard mis en place par les accords de Bretton Woods stipule que les parties à l'accord
admettent le dollar comme moyen de règlement et de réserve, le dollar étant défini par une valeur en or. Le taux de
change des différentes monnaies est établi par rapport au dollar. Il est fixe mais ajustable sous réserve de I ‘accord
des autres parties. Les banques centrales acceptent les dollars comme si c'était de l'or et s'abstiennent de demander
la conversion. Elles créent de la monnaie locale à concurrence des dollars reçus.
Ce système avait été précédé par un système de Gold Bullion Standard par les accords de Gênes en 1922. Trois
devises étaient acceptées comme « valant de I'or » : la livre, le franc et le dollar. Ce système explosera avec la crise
de 1929.
C'est le régime de change appliqué actuellement aux grandes monnaies convertibles entre elles. Il a été
défini lors des accords de la Jamaïque en 1976, après l'abandon de la convertibilité en or du dollar en 1971 et des
premiers accords de flottement en 1973. Les parties à l'accord déclarent accepter les différentes monnaies
étrangères éligibles dont le taux de change sera déterminé librement sur le marché des changes en fonction de
l'offre et de la demande. Ce système a vu des variations extrêmement importantes du cours des principales
monnaies, allant du simple au double et faisant le chemin inverse souvent en quelques mois.
Ces variations ne sont mesurables qu'entre une monnaie et une autre vu l’’absence d’un étalon monétaire mondiale
indépendant des devises monnaies (ce qui n’est pas le cas actuel des DTS (Droits de tirage spéciaux du FMI),
qui restent liés à un panier de monnaies) et auquel on pourrait comparer chacune.
-D'assister les banques centrales dans leur poursuite de la stabilité monétaire et financière
La réunion bimestrielle du conseil d'administration. où se rencontrent les gouverneurs des grandes banques
centrales, permet ainsi une discussion informelle des politiques monétaires et financières des grands pays.
Elle héberge différents comités traitant des grands sujets financiers : Comité de Bâle sur le contrôle bancaire, Comité
sur le système financier mondial, Comité sur les paiements et les infrastructures de marché. Comité des marchés.
Comité Irving Fischer sur les statistiques de banques centrales et Groupe de gouvernance des banques centrales. Elle
prépare par exemple des accords au niveau du comité de Bâle qui précisent un certain nombre de règles
prudentielles (ratio de solvabilité, etc.) applicables à I ‘ensemble des banques commerciales de la planète : les
Accords de Bâle, dont les derniers, les accords de Bâle III.
·le Conseil de stabilité financière (CSF). Association constituée des ministères des Finances, des banques centrales el
d'autres autorités financières de 24 pays, cordonne au niveau international les travaux menés par les autorités
nationales et les instances de normalisation internationales. Et élabore des documents d'orientation en vue de
renforcer Ia stabilité financière
· L'Association internationale de protection des dépôts (IADI. International Association of Deposit Insures) fixe les
normes mondiales applicable aux systèmes d’assurance des dépôts et encourage la coopération sur les
mécanismes de protection des dépôts et de résolution bancaire ;
· L'Association internationale des contrôleurs d'assurance (AICA ) définit des normes pour le contrôle du secteur de
l'assurance de façon à promouvoir la cohérence de ce contrôle au plan mondial.
Enfin, l’Institut pour la stabilité financière (ISF) de la BRI facilite la diffusion des travaux des instances de
normalisation auprès des banques centrales et organismes de surveillance et de réglementation du secteur financier
dans le cadre d’un vaste programme de réunions et de séminaires, et au moyen de didacticiels en ligne.
Le coefficient de division des Total des risques sur un même < 20%
risques bénéficiaire/fond propres net
Condition de prise de Les participations des établissements de crédit dans les sociétés
participation existantes ou en création ne peuvent excéder l'une des limites
ci-après :
1/ le montant total du portefeuille des titres de participation ne
doit pas excéder 50% des fonds propres nets de l'établissement.
2/ le montant de chaque participation ne peut dépasser :
*10% des fonds propres nets de l'EC
* 30% du capital social ou des droits de vote de la société
émettrice
Les apports des circulaires de Bank Al-Maghreb :