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L’objet du cas n’est pas de reproduire le fonctionnement procédural de la branche métier (cf la résolution
du cas fastfood), mais de mettre en évidence les données, leur structure et les règles de traitement qui
aboutissent à la production des résultats. Nous partons aussi de l’hypothèse que la branche comptable a
fait chemin (cf la résolution du cas fastfood et le document ‘Interface données comptables’) en délivrant,
prêt à l’emploi, le fichier du coût de chaque activité à répartir sur les lignes d’évènements métiers au
prorata de leur consommation d’unités d’œuvre d’activité.
1. PRECISIONS DE DEPART
L’exploitation viticole produit trois marques de rouge R1, R2, R3 et une marque de blanc B1
Les activités de l’exploitation sont au nombre de huit: Cultiver la vigne, vendanger, vinifier, élever,
Pour les marques de rouge le cycle est de trois années. Première année dite CVVE : (Culture, vendange,
vinification, élevage). Deuxième année dite E : élevage. Troisième année dite EMHSC: élevage,
embouteillage, habillage, stockage-expédition, commercialisation. En fin de cycle toute la production est
vendue. Il faut donc trois ans pour connaître le coût de revient d’un millésime de rouge.
Pour la marque de blanc le cycle est de deux ans. La nature E est donc exclue (Se succèdent donc
uniquement les natures CVVE et EMHSC. En fin de cycle toute la production est vendue. Il faut donc deux
ans pour connaître le coût de revient d’un millésime de blanc.
Ne disposant que des données comptables 2012, 2013, 2014 nous pourrons calculer les millésimes de
rouge uniquement de 2012 et les millésimes de blancs de 2012 et 2013.
Les règles de calcul, tant relatives aux déversements des comptes sur les activités (traitées au sein du
modèle comptable) que des déversements des coûts d’activités sur les objets de coût métiers (millésimes)
ont été établies sur les instructions du Directeur de production du Château.
Elles sont le reflet des possibilités du système d’information actuel. Il est certain qu’il n’y a pas un seul coût
de revient (une seule vérité !), il est ce que les données et les règles sont ! En conséquence, les résultats de
coûts de revient sont une première étape qui peut être suivie d’autres étapes de règles ‘du jeu’ plus fines,
que ce soit au niveau des imputations comptables qu’au niveau des processus opératoires au sein des
activités.
Il est composé de très peu d’informations. En fait, les seules utiles aux calculs actuels.
Le fichier se décline par exercice. D’une année sur l’autre il s’enrichie des nouvelles informations de
l’exercice achevé.
Les informations 2010, 2011 sont incomplètes. La compréhension de la structure ne prend véritablement
de sens qu’à partir de l’année 2012.
Pour l’année 2012 on voit ainsi les millésimes de 2012 (au stade CVVE), les millésimes 2011 de rouge (au
stade E car en 2ème année sur trois ans de cycle) le millésime 2011 de blanc (EMHSC qui termine son cycle
de deux ans) et enfin les millésimes 2010 de rouge (EMHSC en fin de cycle de trois ans).
A noter que la production de bouteilles a été calculée sur la contenance de 0,75 cl. Dans la réalité il y a
d’autres contenances. Les coûts de conditionnement sont donc lissés sur la base de 0,75 cl.
Les données (hl_élevés) 2010 et 2011 sont nécessaires aux calculs de leurs millésimes dans les exercices
2012 et 2013
L’ordre des variables entity à la variable nb_bouteilles_75c (en gras) est évidemment conforme à la structure du
fichier excel du chapitre précédent.
NB : Vérifier que le fichier physique excel ne porte aucune donnée au-delà de la colonne 7 (G) , source possible
d’erreur au chargement du fait de l’existence de variables calculées dans la suite du descriptif (variables
nb_litres_élevés et suivantes).
Les règles de calcul des variables nb_litres_élevés et suivantes sont répertoriées au chapitre 6.
Toutefois notez dès maintenant que la variable sum_report_sur_lignes_hl_élevés résulte d’une fonction particulière
sum_ qui a pour objet de sommer par millésime (variable product_code) le contenu de la variable nb_hl_élevés
saisie sur la ligne CVVE et de reporter le résultat sur les lignes E et EMHSC de chaque millésime. Ainsi l’information
par millésime n’est saisie qu’une seule fois (sur la ligne CVVE) mais rendue disponible au traitement des lignes E et
EMHSC de leur millésime correspondant.
Bien entendu les coûts ci-dessous ne reflètent aucune réalité. Ils sont transformés et ‘anonymisés’.
Certaines activités font référence à des marques (objet de coût). Cela permet donc de disposer de coûts à
imputer directement à la marque correspondante (R1, R2, R3, B1).
Cela rejoint des réflexions traitées dans le document ‘Interface données comptables’ et des suggestions sur
la façon de traiter les coûts directs dès lors que les activités sont démultipliées en grand nombre. En
l’occurrence ici ce n’est pas le cas, il y a peu d’activités (huit) et peu de valeurs d’objet de coût (quatre). Ces
activités par marque seront donc ouvertes dans le modèle métier, conditionnées par la marque, et
affectées sur les lignes d’évènement métier de la même façon que des coûts indirects.
Quant aux activités sans marque, leur coût se répartira sur toutes les marques.
Notez aussi que les coûts sont ventilés par exercice. En conséquence les coûts se déverseront sur les
évènements de même année. Cela n’aurait pas été le cas si la colonne période avait été laissée à blanc,
entraînant un lissage des coûts sur tous les évènements métier sans distinction d’année.
Nous retrouvons la même liste d’activités que celle contenue dans le fichier en sortie du modèle
comptable.
En effet, il n’y a aucune activité métier dont le calcul de coût émanerait de consommations de matières au
PMP ou en standard en regard des millésimes . Cela signifie donc que tous les achats de produits de
traitement effectués dans un exercice sont sensés être intégralement consommés (ou quasiment) dans le
même exercice.
Les trois activités de type ERROR ont pour objet de contrôler la cohérence des données saisies au niveau
des lignes CVVE, E et EMHSC. Reportez vous au chapitre 6 qui les documente, de même que pour toutes les
règles d’activités.
La base documentaire est obtenue par le choix au menu : Lister le modèle / Synthèse
En un seul document tout le contenu du modèle est reproduit et exportable pour transmission ou
impression.
ACT ERROR_01 Ligne d'évènement CVVE sans nb_ha et / ou sans nb_hl élevés
Where event_code = 'CVVE' and ( (period > '2011' and nb_ha_cultivés
= 0) or nb_hl_élevés = 0)
activity_value =1
Nous nous bornons ici à présenter la matrice de résultat après le traitement du calcul des unités d’œuvre
du modèle et la fusion avec les données comptables. Cela aboutit au calcul du coût unitaire de l’unité
d’œuvre d’activité à la base de la valorisation des lignes d’évènements / activités au prorata de leur
consommation d’unité d’œuvre d’activité.
NB : Des charges exceptionnelles ont été reportées de la branche comptable mais elles ne sont pas
intégrées dans le modèle métier. L’activité CHARGES_EXCEPTIONNELLES apparaît donc en NOMATCH.
8. CONCLUSION
Le cas présenté ici est assimilable à une structure sectorielle de base (l’exploitation viticole). C’est à partir
d’une telle structure que de multiples spécificités peuvent être ajoutées. La solution Expertizers est
particulièrement évolutive grâce à l’extrême souplesse de son approche de système expert.
FIN DU DOCUMENT