You are on page 1of 24

Centre Briançonnais de Géologie Alpine

e-mail : cbga@cbga.net– site internet : http://www.cbga.net


Attention les échelles dʼaltitude ne sont pas les mêmes que les échelles des profondeurs

4 dorsale
1 fosse océanique activités sismique
activités sismique et et volcanique 5 croûte océanique
volcanique divergence
convergence 2 marge passive

6 croûte continentale

3 7 manteau lithosphérique
su
bd
uc
tio
n 9 Moho 8 manteau asthénosphérique

10 isotherme 1300 °C

À lʼaide des mots clés ci-après,


compléter le schéma ci-dessus

Activités sismique et volcanique Objectifs du stage de terrain


Fosse océanique
Dorsale - Dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale (nature,
Manteau lithosphérique épaisseur... ) et en comprendre lʼévolution.
Manteau asthénosphérique - Reconstituer une partie de lʼhistoire dʼune chaîne de montagnes.
Croûte continentale / Croûte océanique
Moho Méthode de travail pour pratiquer la démarche scientifique
Divergence
Convergence - Récolter les données du terrain.
Marge passive - Faire appel à ses connaissances scientifiques et à la géolpochʼ.
Subduction - Interpréter : dégager les informations à partir du terrain décrit.
Isotherme 1300°C - Pour atteindre les objectifs, exploiter les informations en utilisant
une argumentation scientifique.
Le domaine continental et sa dynamique en terrain Briançonnais
Les acquis du collège et de la 1°S

C
o
Document de terrain - LE GUIL rr
ig
é
Objectifs : Âge en Ma Roches observées
65
* Dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale et en Crétacé Calcschistes
comprendre lʼévolution.
145
* Reconstituer un épisode de lʼhistoire de la chaîne de montagnes. Jurassique Calcaires roses
200
Trias sup.
Dolomies/calcaires, cargneules
Trias inf. Conglomérats et grès clairs
245
Roches volcaniques
1 - Lecture de paysage Permien
Conglomérats à galets rouges
300

2 - Réaliser une coupe géologique dʼOuest en Est :


→ Observer, décrire et légender sur la coupe (page suivante) la nature des terrains rencontrés,
préciser leur âge, leur pendage et leurs déformations (fracturation, débit en feuillet, pli...).

A
Document de terrain - NAPPE DU GUIL
3 - Reporter, sur le paysage observé, les informations de votre coupe géologique afin de décrire la
géologie du paysage (utiliser les couleurs).

4 - La succession des terrains observés vous semble-t-elle en conformité avec le principe de super-
position ? Compléter la coupe.
Non, le principe de superposition nʼest pas respecté. On observe un contact anormal avec des terrains
jeunes sous des terrains anciens.
5 - À lʼaide de schémas, retrouvez les étapes successives qui ont permis la mise en place des terrains
observés. Complétez la coupe.
- Dépôt des terrains sédimentaires à l'horizontale (!).
- Mouvement de convergence.
- Raccourcissement de l'espace disponible.
- Réponse des séries : décollement, déformations : sous-charriage et sous-empilement le long d'une faille
inverse, plissements, débit en feuillets.
Faille inverse Charriage Pli (post Crétacé)

6 - Conclusion
Les étapes décrites aboutissent à un épaississement de la croûte continentale.
Convergence -> raccourcissement -> empilement -> épaississement
Les faits décrits (plis, failles inverses et chevauchements) sont des marqueurs, des indices tecto-
niques de la convergence - collision (épisode de l'histoire de la chaîne de montagnes).
Document de terrain - SAINT-CLÉMENT
Objectifs :
* Dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale et en comprendre lʼévolution.
* Reconstituer un épisode de lʼhistoire de la chaîne de montagnes.

1 - Lecture de paysage

Nord-Est Sud-Ouest

250 m
2 - Roches
Observation / description des roches Noms des roches Âge

Roche sombre, un plan de clivage (aspect feuilleté),


Schiste
couches en légère dépression au niveau du paysage Crétacé
supérieur
Roche claire, massive, grains visibles, pas dʼefferves- Grès
cence à lʼacide, en “saillie” au niveau du paysage

3 - Application du principe de superposition

On peut modéliser la genèse dʼun tel pli de deux façons différentes. Quelle information
manque-t-il pour reconstituer lʼhistoire de ce pli ?
Réponse : Il faut savoir si les couches les plus anciennes sont à lʼintérieur ou à lʼextérieur
du pli.

Extérieur Intérieur Ce pli est-il (cocher la bonne réponse) :


du pli du pli
X un synclinal couché ?
Lʼextérieur du pli est plus ancien un anticlinal couché ?
que lʼintérieur du pli

4 - Schématisation des étapes ayant conduit au paysage observé

État initial Plissement Déversement du pli Réduction du reliefs par


(post-crétacé sup) vers lʼOuest érosion

5 - Conclusion
Les étapes décrites aboutissent à un épaississement de la croûte continentale.
Convergence -> raccourcissement -> empilement -> épaississement
Le pli de Saint Clément est un marqueur, un indice tectonique de la convergence - collision.
Les plis participent à la formation des reliefs et témoignent dʼun épisode de lʼhistoire de la chaîne de mon-
tagnes.
Document de terrain - PELVOUX / COMBEYNOT
Objectif :
* Dégager les caractéristiques de la lithosphère continentale et en comprendre l’évolution.

1 - Lecture de paysage au col du Lautaret

Votre schéma
Hauts sommets
Massif du Combeynot Col du Galibier
-> Plus verticalisé

Organisation
Couleur Claire
Pas d’organisation visible
Plus sombre

Votre schéma Hauts sommets Pic de la Lauzière


Massif du -> Plus verticalisé
Pelvoux

Pas d’organisation visible


Plus sombre
Organisation
-> Strates
Couleur claire
Document de terrain - PELVOUX / COMBEYNOT
3) À partir de la clé de détermination, identifier le nom et la catégorie des roches rencontrées
Description Nom Catégorie Conditions de formation
Lichen rhizocarpe, filonnets verdâtres, placages
verdâtres
Roche cohérente, claire, rugueuse. Granite magmatique Les granites se forment à
partir du refroidissement lent
1 Pas de réaction à l’HCl. d’un magma (donc en pro-
Présence de cristaux jointifs, non orientés, pas de
pâte. Minéraux présents : Quartz (gris)/ Feldspaths fondeur).
(rose et vert) / Micas
Lichen rhizocarpe, filonnets verdâtres, placages verdâtres Ces roches sont de composi-
Roche cohérente, claire, rugueuse. tion granitique. Elles sont
Pas de réaction à l’HCl. Gneiss métamorphique issues d’un processus de
2 Présence de cristaux jointifs, orientés (lits clairs et déformation (en profondeur), à
lits sombres en alternance) partir de roches préexistantes
Minéraux présents : lits clairs de Q et de feldspaths, (les minéraux se sont organi-
lits sombres de micas. sés en lits clairs et sombres).
Roches hybrides composées de
Roche cohérente, claire, rugueuse. gneiss dont la fusion partielle a
Pas de réaction à l’HCl. donné des poches de granites.
Présence de cristaux jointifs, pas de pâte.
magmatique Pendant la collision, la croûte
3 Minéraux présents : Quartz/Feldspaths/Micas Migmatite s’épaissit, la t° augmente.
métamorphique
Coexistence de la roche 1 et de la roche 2 sur les La fusion se fait à la fin de la
mêmes blocs. collision, pendant le désépais-
Les gneiss sont recoupés par des granites. sissement, lorsque les roches
remontent.
L’âge des roches : 300 Millions d’années (ces roches se sont formées pendant l’époque de la chaîne hercynienne).

4) Conclusion
- L’observation des migmatites permet de déterminer les relations géométriques entre les roches : le granite
recoupe le gneiss. On peut donc en déduire que le gneiss fond partiellement pour permettre ensuite la forma-
tion d’un granite.
- La géolpoch’ (page 15) nous montre que la fusion partielle a lieu lorsque le géotherme C2 (croûte épaissie,
racine crustale) et le solidus hydraté se recoupent, c'est à dire vers 50 kms de profondeur.
- Seul le contexte de la collision est susceptible de conduire à cet épaississement.
- Les migmatites ont fossilisé le processus de production des magmas granitiques à partir de la fusion par-
tielle des gneiss. Elles nous informent sur les conditions nécessaires: profondeur et hydratation.
Ces roches sont des indices pétrographiques d’un épaississement par raccourcissement-empilement (réa-
lisé dans un contexte de convergence).

5) Question complémentaire : montrer en quoi la présence de ces roches à l’affleurement est anor-
male (voir géolpoch’ page 16) :
Ces roches se retrouvent en surface alors qu'elles se sont formées à -50 Kms dans la chaîne hercynienne
(racine crustale).
Comment expliquer cela : érosion - isostasie
Document de terrain - LE CHENAILLET - épisode validé : ouverture océanique

Objectif :
Identifier un épisode de l’histoire de la chaîne de montagnes.

1) Lecture de paysage : observation, description du panorama

Panorama du Chenaillet depuis le lac des Sarailles

Ouest 2650 m Est

2450 m

2320 m 3

2
herbe 1
Document de terrain - LE CHENAILLET
2- les roches et autres indices

N° Faits d’observation, compléments Commentaires, Interprétations

Sédiments du fond océanique daté du Jurassique sup.


calcaire blanc
massif Nature des roches : siliceuses (radiolarites), qui datent du
à calpionelles début du Jurassique sup et qui signent une grande profon-
4 deur, calcaires qui datent du Jurassique supérieur terminal et
qui signent une moins grande profondeur.
radiolarite
N.B. Attention au problème de la CCD (niveau de com-
Photo de l’affleurement rouge-vert-
blanc, plissée pensation des carbonates).
au Rocher de la Perdrix

Laves basaltiques (1100°) refroidies brutalement sous


en lame mince : pâte l’eau. Le magma est du même type que celui qui a donné
Pl+Px transformés naissance aux gabbros. Au microscope, on voit quelques
3 par hydratation
«varioles» microlites dispersés dans une pâte.
tube coupé Minéraux verts : hydratation -> métabasaltes

filon de basalte Rares filons, anciennes cheminées d’alimentation du vol-


2’ canisme basaltique (pas de complexe filonien).
Les filons sont sécants donc postérieurs aux gabbros
foliés transformés-déformés.
gabbro +/- déformé

Gabbro, roche magmatique plutonique issue du refroidisse-


ment lent d’un magma qui provient de la fusion partielle de
la péridotite.

Interprétation des couleurs : il s’agit de minéraux nou-


2 veaux noirs mats et verts (produits) qui résultent de réac-
tions des minéraux magmatiques initiaux blancs et noirs
minéraux magmatiques reliques : Px (noirs brillants), +/- brillants (réactifs).
Pl (minéraux blancs laiteux en tablettes plus ou
L’étude des compositions chimiques montre que l’ion OH-
moins rectangulaires "géométriques")
a été incorporé ; ces gabbros sont donc hydratés, on
parle d’hydrothermalisme et de métagabbros.
minéraux métamorphiques : Hornblende en auréole (minéraux
noirs mats +ou- rouillés) et minéraux verts autour et dans les
fissures.
Moho

fond noir : Ol et Px serpentinisés Péridotite résiduelle : olivine, pyroxènes, plagioclase. 


cristaux brillants de pyroxènes La fusion partielle est de l’ordre de 15% à 20%.
1 reliques
Serpentinisation par hydratation (hydrothermalisme).
plages verdâtres, «rouille» (altération)

1) Quelle est la nature de la série observée ?


On retrouve la série péridotites - gabbros - basaltes - radiolarites caractéristique d’une lithosphère océanique
(Naissance au niveau d’une dorsale au jurassique supérieur).
2) Quelle est la caractéristique chimique commune de ces roches ?
Les roches de la série sont hydratées. Hydrothermalisme océanique.

3) Quelle hypothèse proposez-vous pour expliquer la présence de cette série ici ?


On observe ici une série qui n’a été affectée par aucune autre histoire post-océanique (les roches ne montrent pas de
minéraux nouveaux liés à une subduction ni de déformations liés à la collision).
Hypothèse : charriage d’un fragment de lithosphère océanique sur la lithosphère continentale à la faveur de la conver-
gence lithosphérique. Le Chenaillet est-il une ophiolite ?
Document de terrain - CHÂTEAU-QUEYRAS - épisode validé : la subduction

Objectif :

Identifier un épisode de l’histoire de la chaîne de montagnes.


1 - Échantillonnage des roches dans le lit du Guil et choix de la roche à étudier
Parmis les roches observées au bord du torrent, on choisit d’étudier le gabbro car les minéraux (déja connus et nou-
veaux) se voient bien à l’oeil nu. Le gabbro «se lit» facilement et il nous permet de reconstituer son évolution au cours
du temps.
2 - Étude de la roche choisie dans le lit du Guil
Description des principaux minéraux (cou- Nom des minéraux
leurs, formes, dureté...)

Cristaux bruns brillants, parfois “marron rouille” Pyroxène


Minéraux (magmatique) relique
déjà connus
Cristaux blancs de teinte vert pâle plus ou «Ancien» feldspath plagioclase (cf lame mince) :
moins marquée Lawsonite

Minéral bleu sombre en auréole autour du Amphibole glaucophane


Minéraux pyroxène
nouveaux
Amas denses verts-profonds Jadéite

Croquis d’un échantillon Rq :


- Glaucophane visible à l’oeil nu en auréole
(-ex) autour des Px reliques.
- La Jadéite (visible à l’oeil nu) et Lawsonite
(visible en lame mince). Ces 2 minéraux don-
nent une teinte verte (+/- prononcée au Pl en
cours de transformation.
Le Pl (calco-sodique) se déstabilise en jadéite
(Na+) et en Lawsonite (Ca2+).
Jadéite

Compléments :
• Dans les fissures, on observe la présence de minéraux verts :
Fissures en relief : jadéite
Fissures en creux : chlorite

• Absence de grenat
• Datation absolue (par radiochronologie) du métamorphisme : 50 Ma

Lawsonite
(ancien
Plagioclase)

Glaucophane

Jadéite

Pyroxène
Document de terrain - CHÂTEAU-QUEYRAS
2 - Positionnement du gabbro de Château-Queyras sur la grille Pression-Température de la géolpoch’

3 - À partir des gradients géothermiques ci-après, à quel contexte géodynamique peut-on attribuer ce
positionnement

0
100 200 300 400 500 600 700 800 900 T (°C)

Métamorphisme BP/HT
10
contexte d’accrétion
océanique
20

30

40 X
Conditions non
Métamorphisme MP/MT
réalisées dans contexte de collision
50 la nature

60

P Métamorphisme HP/BT
(km) contexte de subduction

4 - Conclusion
Les nouveaux minéraux produits (glaucophane, jadéite, lawsonite) marquent des conditions de métamorphisme
de type HP-BT.
Ces conditions sont caractéristiques d’un enfouissement de matériaux (ici océaniques) à grande profondeur et
basse température (contexte de subduction).
Ces transformations minéralogiques s’accompagnent d’une libération d’eau dans le manteau de la plaque
chevauchante (cf géolpoch’ page 21).

Le Bric Bouchet (Queyras)


Document de terrain - Plan de Phazy / Durance
Objectifs :
Identifier un mécanisme qui participe à la disparition des reliefs.

Arrêts Observation - Description Exploitation - Interprétation


Cʼest une source thermo-minérale.
Eau chaude et minéralisée Lʼeau qui circule en profondeur est riche en CO2
Fontaine pétrifiante de Réotier / Plan de Phazy

et contient des élèment minéraux dissous. À


Tufs rougeâtres lʼémergence de la source, les éléments minéraux
précipitent en produits insolubles. Ces derniers
encroûtent les graviers et autres débris de sur-
face. Ils construisent les murs de tufs rougeâtres
(présence dʼoxydes de fer).
(pour les bicarbonates solubles, les êtres vivants
chlorophylliens prélèvent le CO2 ce qui entraîne
leur précipitation sous forme de carbonates-
CaCO3 solides).
Des failles affectent les terrains (surtout tria-
siques) et sont injectées de sulfates, chlorures,
carbonates.
Ici, on se situe sur une faille (la faille de la
Durance) qui permet une circulation profonde
d'eau qui s'y réchauffe, s'y minéralise et
remonte rapidement à la surface : telle est l'ori-
gine de la source thermo-minérale de Plan de
Phazy. Des séismes se produisent encore
régulièrement (lʼun, en 1935, a modifié lʼémer-
gence, le débit et la température de la source).
Les séismes sur cette faille et dans la région
(arc sismique briançonnais) montrent un fonc-
tionnement en faille normale, donc de lʼexten-
sion au niveau de la croûte supérieure.
Document de terrain - Plan de Phazy / Durance

Arrêts Observation - Description Exploitation - Interprétation

Croquis de lʼaffleurement

Quartzites
Quartzites du Trias
Saint-Martin de Queyrières

du Trias
Conglomérats
du Carbonifère
faille normale

plan de
faille
conglomérats Trias Carbonifère
du
Carbonifère
On valide la faille normale

roches broyées (gouge)

Conclusion : Quels sont les mécanismes à lʼoeuvre qui tendent à faire disparaître les reliefs ?
- Lʼérosion actuelle (érosion glaciaire, érosion fluviatile)
- La tectonique : les failles normales (indices tectoniques visibles dans le paysage) entraînent un
affaissement des terrains et contribuent à la disparition des reliefs.
Document de terrain - LE GALIBIER
Objectif :
Identifier des mécanismes qui participent à la disparition des reliefs.

Observation/Description Exploitation des objets

Le glacier qui “sʼécoule” lentement dans la vallée, peut


rencontrer une roche plus résistante à lʼérosion quʼà
lʼamont et à lʼaval. Il creuse une dépression à lʼamont
de cet obstacle et le franchit en passant par dessus.
Chateau-Queyras

Après la fonte du glacier, cet obstacle constitue un ver-


rou glaciaire ( (il ferme la vallée). En amont du ver-
rou, qui fonctionne comme un barrage, un lac peut se
former. Une cascade entaille peu à peu le verrou. Puis
la rivière régularise son profil en formant une gorge de
raccordement.

Vallée en U en amont et en aval de Château-Queyras.


Massif rocheux qui barre la vallée et sur lequel est bâti
le fort de Château-Queyras.
Gorge entaillée par le Guil

Vue sur le Gouffre de Des blocs se sont détachés des falaises et sont
Gourfouran : tombés sur le glacier. Au fur et à mesure que le gla-
- Gorge entaillée cier sʼécoulait, ces blocs posés sur son dos ont pro-
- Vallée de la Byaisse gressé vers lʼaval. Lorsque la glace a fondu, ils ont
Vallée de la Durance

au-dessus été abandonnés dans la vallée. On les appelle les


blocs erratiques (qui a erré, voyagé).

Roches polies, striées

Gorge de raccordement
Gradin de confluence

Vallée en U

Érosion, transport, sédimentation.

Les produits de démantellement par érosion des


reliefs sont :
Torrent du Merdanel

- particules solides (galets, sables, argiles)


- particules solubles
Transport par les cours dʼeau vers la Méditerranée.

Sédimentation au cours du trajet et in fine dans la


mer.
Diagramme Pression-Température
Température
0 100 200 300 400 500 600 700 800 900 1 000 1100 °C

Ch

Plag
Ac lori

Horn
opy
tin te

b l
o
15
ot
G e

e
x
la
0,5 uc

Clin ioclase
nde
ène
opG
hlaa
unc
eo
ph
30 an
e
X
1 gabbro
de ChQ
solidus

Conditions non
Gre
45 réalisées dans la
nat
+C

ÉZ
nature

pi
lino

odï
Pl pyr

Law
os
a oxè

s
tiet
Ja gio ne

o
e
dé c

n
ite l a
1,5

i te
60
+ Q se
ua
rtz

75
Profondeur 2 Qua
Km Pression rtz

10
GPa Co é
site
Synthèse - Le domaine continental et sa dynamique

Bilan du stage : replacer vos observations de terrain dans le schéma ci-après en complé-
tant les cases grisées.
Galibier ou Guil Chenaillet
Indices tectoniques de lʼépaississe- Ophiolite = traces dʼun domaine
ment de la croûte par empilement océanique disparu
de nappes et formation de plis

Croûte Européenne

Croûte Africaine
Manteau asthénosphérique
Manteau lithosphérique
Croûte océanique
Sédiments océaniques
Sédiments de marge coupe dans les Alpes Occidentales

Vallouise ou Combeynot Château-Queyras


Indices pétrographiques de lʼépaississement : Minéraux témoins de la transformation des
transformations des roches de la croûte roches océaniques lors de la subduction
continentale en profondeur (granites,
gneiss, migmatites)

Reconstitution de lʼhistoire de la chaîne de montagnes :


Une chaîne de montagne se forme dans un contexte de convergence lithosphérique.
Elle recèle des indices qui permettent de reconstituer son histoire :
1) Ouverture océanique : au Chenaillet, on retrouve les traces dʼune ancienne lithosphère océanique
(péridotites - gabbros - basaltes).
2) Convergence lithosphérique - subduction : à Château-Queyras on observe des roches océaniques
dont les minéraux nouveaux (glaucophane, jadéite, lawsonite) témoignent dʼun enfouissement en profon-
deur de ces roches par le phénomène de subduction.
3) Convergence lithosphérique - collision : au Galibier (ou Guil), on observe des failles, des plis et des
chevauchements qui témoignent dʼun épaississement lié à un raccourcissement-empilement.
Lʼépaississement se produit à lʼéchelle de toute la lithosphère, formant en surface des reliefs et en pro-
fondeur une racine crustale. En profondeur les roches subissent des transformations (granites, gneiss et
migmatites observés aujourdʼhui en surface).
4) Disparition des reliefs : aujourdʼhui, lʼérosion (glaciaire et fluviatile) et la tectonique (failles en exten-
sion) permettent de faire disparaître les reliefs
Lʼérosion et les phénomènes tectoniques engendrent un vaste recyclage de la croûte continentale
(cf géolpochʼ page 20).

You might also like