Le Quotidien

Edition Nationale d'Information D'ORAN

Une enquête sera engagée

LES PÈLERINS
CRIENT AU SCANDALE P. 2

Froid, pluie
et vents
jusqu’à
mardi
P. 3

Des parents
d’élèves
seront
poursuivis
en justice
P. 2

Une collision et un dérapage

DIX MORTS À DJELFA ET BATNA P. 4

Ph.: AFP

DIMANCHE 21 NOVEMBRE 2010 - 15 DHOU EL HIDJA 1431 - N° 4855 - PRIX: ALGÉRIE : 10 DA - FRANCE : 1 EURO - ISSN 1111-2166
02
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010 EVENEMENT
Une enquête sera engagée
Les pèlerins crient
au scandale
Une enquête sera ouverte par les autorités
algériennes pour faire toute la lumière
sur les conditions dans lesquelles les pèlerins
algériens ont accompli le Hadj 2010.
Djamel B. rocains et autres Egyptiens étaient à
proximité et étaient mille fois mieux

C
’est ce qu’a annoncé, hier, le
journal «El Qods El Arabi» ci-
tant des sources «officielles al-
gériennes». Selon le journal, la déci-
sion des autorités algériennes a été
prise suite à « la vive protestation des
hadjis algériens qui avaient dénoncé
des conditions de prise en charge dé-
sastreuses en raison de la défaillance
des organisateurs».
Les mêmes sources ont, d’autre part,
affirmé que l’ambassade d’Algérie en
Arabie Saoudite a adressé un rapport
détaillé au ministère des Affaires étran-
gères algérien sur les conditions dans
lesquelles s’est déroulé le hadj cette
année. A partir de Médine, des pèle-
rins que nous avons joints, hier, par
téléphone, parlent sans détour de con-
ditions «catastrophiques» et d’un véri-
table «fiasco». «Les organisateurs n’ont
pas été à la hauteur. Ils n’ont pas res-
pecté le contrat que nous avons signé»,
assure un hadj. Ce dernier affirme que
comme beaucoup d’autres hadjis, il
n’a pas hésité à payer un supplément
de 1.800 euros pour passer le hadj
dans les meilleures conditions possi-
bles. «Malheureusement c’est un véri-
table calvaire que nous avons vécu,
que ce soit en matière de restauration
pris en charge que nous. Pourtant si
on fait les calculs, nous avons payé
presque 50 millions de centimes. Si
ces gens ne sont pas capables d’or-
ganiser un tel événement qu’ils se
retirent», conclut en colère notre in-
terlocuteur. Il y a lieu de rappeler que
des hadjis algériens ayant passé la
nuit à la belle étoile à Mina avaient
ouvertement protesté contre les con-
ditions d’hébergement avant de s’en
prendre aux accompagnateurs et
autres organisateurs. Par ailleurs et
selon le journal électronique «El
Riyad», des centaines de pèlerins de
nationalités confondues étaient tou-
jours bloqués, hier, à l’aéroport inter-
national «Abdelaziz» de Djeddah à
cause des nombreux retards des vols
internes et internationaux. Le site
électronique indique que de nom-
breux messages ont été envoyés par
des pèlerins désœuvrés, certains af-
firmant qu’ils sont bloqués dans l’aé-
roport depuis plus de 12 heures. De
son côté, le quotidien koweïtien Al
Watan a affirmé que des députés
koweïtiens ont lancé un appel à leur
gouvernement pour l’envoi d’avions
pour le rapatriement des hadjis
koweïtiens. Le pèlerinage à La Mec-
Ph.: AFP

ou de transport, etc.», affirme notre in-
terlocuteur qui signale que leur camp
(84), censé abriter les VIP, a été enva-
hi par d’autres personnes. «Pour les
1.500 hadjis du camp, il n’y avait que
quatre à cinq toilettes et quatre robi-
que (hadj) a attiré cette année plus
de 2,8 millions de pèlerins et engen-
dré un bénéfice de 5 milliards d’euros
aux autorités saoudiennes. Sur le plan
de la fréquentation, il a été enregistré
2 millions 800.000 fidèles, c’est-à-

A
dire 20% de plus que l’année passée.
Kharroubi Habib
nets, et pendant deux jours nous
n’avions même pas d’eau. C’est ce La flambée des prix (plus 20%) n’a u travers du message litaire directe au Sahel. Une in-
pas rebuté pour autant les fidèles ve- qu’il a adressé aux tervention que le groupe agis-
qu’ont vécu les hadjis censé être des
autorités françaises
Droukdel joue sant dans cette région ne sou-
VIP, imaginez un peu ce qu’ont vécu nus du monde entier. Certains ont
les autres», souligne la même source, déboursé 4.500 euros, sachant que la pour leur signifier que son autorité haite pas autant que lui, car
qui n’écarte pas l’éventualité d’une moyenne pour une semaine est de le sort des otages aux mains pouvant lui créer une situation
plainte collective une fois de retour 3.000 euros, vol, hébergement et d’Aqmi dans le Sahel est lié à sur Aqmi insoutenable et préjudiciable
en Algérie. «Des Soudanais, des Ma- nourriture compris. une négociation entre elles et pour ses «affaires», qui sont de
Ben Laden lui-même, le chef présumé d’Aqmi l’ordre de la délinquance narco-financière.
Tiaret s’est offert un formidable coup de «pub». Reste à Pour Droukdel au contraire, une interven-
savoir si le personnage terré quelque part dans tion de ce genre constituerait un «appel d’air»
Des parents d’élèves seront le Nord algérien, traqué par les services de sé- pour son organisation laminée en Algérie. Une
poursuivis en justice curité et dont l’autorité sur les groupes d’Aqmi - intervention militaire française aurait pour con-
dont ceux opérant au Sahel - est rien moins que séquence, envisage-t-il probablement, de rehaus-
El-Houari Dilmi l’Education lors de la dernière rentrée certaine, a vraiment exprimé une position à la- ser l’aura d’Aqmi et de lui susciter le ralliement
scolaire. Dépêchées par le départe- quelle se soumettra le groupe dirigé par Abou de potentiels «djihadistes» déterminés à combat-

E n application d’une instruction

émanant du ministre de tutelle,
des lettres personnalisées ont com-
mencé à être adressées hier aux pa-
rents d’élèves dont les enfants ont
cessé leur scolarité depuis la dernière
rentrée scolaire a-t-on appris auprès
de la direction de l’Education de la
wilaya de Tiaret.
En effet, par ces lettres expédiées
par le truchement des présidents
d’APC et des chefs de daïras, l’ins-
pection académique vient de mettre
en demeure les parents dont les en-
fants ont cessé leur scolarité depuis
septembre dernier «sans raison vala-
ble ni avertissement des établisse-
ments scolaires concernés a—t-on
souligné de même source. Se référant
à une instruction (noms et adresses)
des parents dont les élèves ont rom-
pu leur scolarité, la direction a mena-
cé d’ester en justice les parents dont
les enfants ont cessé leur scolarité
avant l’âge obligatoire de scolarisa-
tion fixé à 16 ans révolu. «Des dispo-
sitions légales existent pour contrain-
dre les parents à scolariser leurs en-
fants de six à seize ans, âge obligatoi-
re légal pour la scolarisation aux frais
de l’Etat» avait rappelé le directeur de
ment de Benbouzid, des commissions
composées d’inspecteurs et d’ensei-
gnants se rendent dans toutes les wi-
layas pour recenser les parents qui
n’envoient pas leurs enfants à
l’école ainsi que ceux qui empê-
chent leur progéniture de poursui-
vre leurs études. La liste des con-
trevenants sera enregistrée et en-
voyée à la justice, conformément
à la loi» avait menacé le ministre de
l’Education en octobre dernier. Et
selon des statistiques fournies par la
direction de l’Education, la wilaya de
Tiaret comptait à la dernière rentrée
scolaire plus de 17.000 élèves, âgés
entre 06 et 16 ans, qui ont soit cessé
leur scolarité soit jamais rejoint les
bancs des écoles après l’âge légal de
scolarisation fixé à six ans. A noter
aussi que pour inciter les parents
d’élèves à scolariser leurs enfants, le
ministère de l’Education nationale
avait même envisagé l’ouverture
d’écoles ambulantes au niveau des
zones enclavées comme c’est le cas
justement pour la wilaya de Tiaret.
Des postes budgétaires ont d’ailleurs
été dégagés au profit des enseignants
qui voudront exercer au niveau de ce
type d’établissements.
Zaïd qui détient les otages. tre les «ennemis de l’Islam» sur ce nouveau
Pour rappel, Abou Zaïd avait fait savoir aux champ de bataille que deviendrait le Sahel.
«contacts» maliens l’ayant approché après le rapt Le gouvernement français est sans contexte
des otages, qu’il exige une rançon, l’abrogation face à un grave dilemme. Paris ne peut en effet
par la France de l’interdiction du port du voile rester les bras croisés quand le sort de ses res-
intégral et la libération de prisonniers membres sortissants est en jeu, tout en sachant que quoi
d’Aqmi. La question est donc posée de savoir qu’il fasse, il s’attirera, à n’en point douter, ré-
s’il va accepter de s’effacer d’une éventuelle probation et plus de la part d’autres acteurs con-
négociation avec la France au profit de Ben La- cernés par la situation au Sahel.
den, comme l’exige son chef nominal Abdelma- La France «paie» d’une certaine façon d’avoir
lek Droukdel. contrarié la constitution d’un front de lutte anti-
Même si Abou Zaïd ne conteste pas la filia- terroriste par les Etats de la région. En refu-
tion d’Aqmi à l’organisation dirigée par Ben La- sant, par exemple, de souscrire au refus absolu
den, il n’est pas du tout sûr qu’il va obtempérer de payer des rançons en contrepartie de la libé-
à l’injonction de son chef présumé. Ne serait-ce ration d’otages. Ses ressortissants sont devenus
que parce qu’il sait parfaitement que la France de ce fait des cibles à «haute valeur marchande»
refusera absolument de se plier à la condition pour les bandes terroristes sévissant au Sahel.
posée par Droukdel. Il nous paraît donc plus que Avec tout ce que cela implique d’enchaînements
probable qu’Abou Zaïd va faire cavalier seul sans redoutés par les Etats sur les territoires desquels
tenir compte de son message. ils opèrent.Droukdel s’est donc ménagé une re-
Il nous semble que l’intervention de tentissante médiatisation. Les jours à venir nous
Droukdel a eu pour but de placer la France de- diront cependant s’il a réellement le pouvoir dont
vant l’obligation de recourir à l’intervention mi- il se pense investi sur Abou Zaïd et son groupe.
Ouyahia en Iran
L e Premier ministre, M. Ahmed Ouyahia, effectue-
ra aujourd’hui et demain une visite en Républi-
que islamique d’Iran, à l’invitation du Premier Vice-
Premier ministère. MM. Ouyahia et Rahimi copré-
sideront à cette occasion les travaux de la pre-
mière session de la Grande Commission mixte
Président iranien, M. Mohamed Redha Rahimi, algéro-iranienne de coopération, précise la
indique hier un communiqué des services du même source.

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de la Publication B.P.N°110 - Oran Rédaction Algéroise Rédaction Constantinoise
"Le Quotidien d'Oran"
Editée par la SPA Mohamed Abdou Tél. 041.32.63.09 Alger : SIMPRAL
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EVENEMENT
Industrie agroalimentaire
Un mieux mais
quelques points noirs
L’activité de l’industrie agroalimentaire en
Algérie a continué sur sa lancée progressive
durant le 2ème trimestre 2010, selon une enquête
d’opinion réalisée par l’Office national des
Statistiques (ONS) auprès des chefs
d’entreprises (publiques et privées).
Amine L.
L
’enquête, qui porte sur le type
et le rythme de l’activité in-
dustrielle, montre que le po-
tentiel de production est exploité à
plus de 75% par 62% des entrepri-
ses de cette filière. L’agroalimentaire
est l’une des plus dynamiques filiè-
res de l’industrie nationale. 80% des
chefs d’entreprises interrogés ont
déclaré que «les commandes en ma-
tières premières, émises par leurs en-
treprises respectives, ont été satisfai-
tes». 18 % des enquêtés ont affirmé
que leurs besoins exprimés en ma-
tière première n’ont pas été totale-
ment satisfaits. Résultat: plus de 28%
des capacités de production ont con-
nu les affres des ruptures de stocks,
générant des arrêts de travail de plus
de 30 jours, pour plus de 44 % des
entreprises ciblées par l’enquête. 88%
des entreprises sondées ont déclaré
avoir déjà eu à subir des pannes
d’électricité inférieures à 6 jours.
Parmi ces derniers, près de 22% ont
été contraintes à observer des ar-
rêts de travail. L’alimentation en eau
a été suffisante selon la majorité
des chefs d’entreprises. La deman-
de en produits manufacturés a pour-
suivi sa progression, en dépit de
l’augmentation des prix de vente,
durant le 2ème trimestre 2010. Près
de 89% des opérateurs ont déclaré
avoir satisfait tous leurs carnets de
commandes et 75% leur subsistent
des stocks de produits, situation
qualifiée d’»anormale» par plus de
39% des sondés. 14% des chefs
d’entreprises qualifient la trésorerie
de leurs entreprises de «mauvaise»,
situation imputable notamment à
l’allongement des délais de recou-
vrement et aux charges trop onéreu-
ses. 25% des concernés ont été con-
traints de contracter des emprunts
bancaires et 11% «ont eu des diffi-
cultés à accéder aux crédits». Avec
la progression des capacités de pro-
duction et l’augmentation des car-
nets de commandes, l’effectif des
Le 5ème Salon international
de l’agriculture s’ouvre demain
L e machinisme agricole, l’eau, la
labellisation de produits et la
santé végétale seront les grandes ve-
dettes de la 5ème édition du Salon
international de l’Agriculture «Agro
Expo Filaha 2010», prévu du 22 au
25 novembre prochains à Alger.
Près de 176 exposants animeront
autant les stands d’exposition que
les forums prévus lors de cette édi-
tion, qui verra la présence de 92 ex-
posants étrangers. Cette manifesta-
tion économique de quatre jours est
organisée par la Société algérienne
des foires et exportations (SAFEX),
en partenariat avec la société EXPO-
VET. Cet événement, qui veut fran-
chir une nouvelle phase d’innovation
«poursuit son développement et con-
forte son image de marque de pre-
mier salon d’affaires des filières agro-
végétales, du machinisme et de
l’équipement agricole», précisent les
organisateurs. En marge du salon,
entreprises continue à progresser. En
revanche, près de 21% des opéra-
teurs ont eu des difficultés à embau-
cher des cadres et des agents de
maîtrise et 28% jugent le niveau de
qualification du personnel «en deçà
de leurs attentes». La vétusté des
équipements et les difficultés de
maintenance, ont contraint plus de
32% du potentiel de production à
subir des pannes d’équipement,
générant des arrêts de travail supé-
rieurs à 30 jours, pour plus de 52%
des entreprises sondées. 75% des
opérateurs ont réalisé une extension
de leurs équipements et 36% affir-
ment pouvoir produire davantage
avec un renouvellement des équi-
pements, et sans recrutement sup-
plémentaire du personnel. Pour les
mois prochains, les chefs d’entrepri-
ses prédisent une progression de la
production, de la demande, des prix
de vente ainsi que des effectifs. En
revanche, ils prévoient une perspec-
tive «morose» de la trésorerie.
Le ministère de l’Industrie a éla-
boré un Plan national d’appui aux
industries agroalimentaires (PN-
DIAA) qui sera mis en oeuvre pro-
chainement et s’étalera jusqu’à
2014. Les grands axes portent no-
tamment sur l’intégration de la pro-
duction nationale, la substitution
aux importations et la promotion
des exportations. Ce plan a pour
principal objectif d’augmenter de 10
points la contribution de l’agroali-
mentaire dans le PIB industriel en
la faisant accroître de 50% en 2009
à 60% en 2014. Le ministre de tu-
telle, M. Mohamed Benmeradi, a
promis de réduire la dépendance
de l’Algérie vis-à-vis des importa-
tions et de lancer des actions visant
à favoriser le développement en
amont du segment agricole. Enfin,
il faut dire que le segment de
l’agroalimentaire connaît une crise
récurrente de la filière lait affectée
par des pénuries répétitives. La pro-
duction du lait ne répond pas à la
demande très forte.
se tiendront des forums interpro-
fessionnels sur le machinisme agri-
cole, l’oléiculture, la protection des
plantes et fertilisation, et l’eau et
l’agriculture. Le Forum du machinis-
me et de l’équipement agricole (Fi-
mag) sera axé sur le développement
et la modernisation des industries de
la machine agricole et l’organisation
de la filière. Le Forum de la filière
oléicole (Oleomed) se penchera sur
le développement de cette filière à
l’horizon 2014 en termes de qualité,
de certification et de labellisation de
produits. Le Forum de la santé et
nutrition végétale (Phytoferti) porte-
ra quant à lui sur les «enjeux poli-
tico-économiques» et la sécurisation
des approvisionnements. Enfin, le
Forum de l’eau et l’agriculture sera
axé notamment sur le développe-
ment de l’irrigation, «l’une des pré-
occupations majeures à long terme
pour le secteur agricole en Algérie».
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010 03
Froid, pluie et vents jusqu’à mardi
S. C. prévisions de l’ONM, à partir de tion persistera jusqu’à mardi pro-
dimanche et les vents atteindront chain et ce, sur le littoral et cer-
L es températures connaîtront
à partir d’aujourd’hui une
baisse sensible dans 20 wilayas
une moyenne de 40 km/h.
Au sud du pays, le temps res-
tera partiellement nuageux sur le
taines régions de l’intérieur du
pays et que le froid s’étendra jus-
qu’à la fin de la semaine. Dans
du pays et varieront entre 9 et nord- Sahara, ensoleillé sur les certaines wilayas des Hauts Pla-
12° sur les régions de l’intérieur parties centrale et extrême sud, teaux, le mercure descendra jus-
et entre 14 et 18° sur le littoral. avec des températures maxima- qu’à 6°, voire 5° durant la nuit,
C’est ce qu’a annoncé l’Office les qui oscilleront entre 22° et 28° dans les régions côtières et 2° sur
national de météorologie qui au nord- Sahara avec, cepen- certaines wilayas de l’intérieur
prévoit d’importantes pluies ainsi dant, des pics de l’ordre de 34°, comme à Sétif, Batna et Djelfa.
que des vents violents. Les pré- vers l’extrême sud. L’ONM pré- Enfin, au Sud, la température
cipitations auront lieu, selon les voit également que cette situa- sera en moyenne de 22°.
P
Kamel Daoud
eut-on dénoncer un ne alimentaire que de l’es-
délit dans une salle prit de justice.
vide ? Non. Cela
S’opposer, même Faire «scandale» et dénon-
s’appelle un monolo- en mode vibreur cer sont-ils toujours inuti-
gue. La notion de «scandale» les cependant ? Presque,
a besoin d’un auditoire et c’est pour cette rai- mais pas toujours. Comme tout être vivant, le
son que, dans les pays non démocratiques, là Pouvoir a ses faiblesses. Il n’aime pas par exem-
où le peuple est un souvenir et l’opinion publi- ple les scandales et les dénonciations interna-
que une commodité de langage, on ne peut pas tionales. Il est tout aussi allergique aux dénon-
«faire scandale» avec une dénonciation. Ce que ciations qui donnent des noms, des dates, des
dit aujourd’hui l’entraîneur de foot de la JSK, à précisions car, au bout de n’importe quelle dé-
propos du Président de la Fédération algérien- nonciation, c’est lui qui est désigné comme cou-
ne de football, peut alimenter la presse ou les pable véritable. Enfin, il n’aime pas le scandale
discussions mais ne peut pas aboutir à une ré- quand il est couplé avec une assise populaire
volution ou une inculpation. On peut arriver de base déjà plus ou moins autonomisée : en
demain sur une place publique à Alger, avec Kabylie, la pression populaire peut faire libérer
des documents en mains, des preuves et des un dé-jeûneur, pas à Oum El Bouaghi. Dénon-
témoins, pour dénoncer un ministre ou «puis- cer en Kabylie peut faire scandale car l’opinion
sant», cela ne servira à rien. Ou, du moins, pas y est forte, plus ou moins. Pas ailleurs. Le Pou-
à la Justice mais seulement au règlement de voir n’aime pas aussi les «scandales» quand ils
compte, frère bâtard et préhistorique de la no- éclatent trop près du pipeline au Sud : les gens
tion de justice et de punition par la loi. du Sud, «interdits» de journaux du jour, d’asso-
La raison ? Dénoncer dans les pays non dé- ciations politiques spécifiques et d’émeutes, en
mocratisés, c’est comme marcher dans les rues savent un bout. Là, le Pouvoir, tous les pou-
en rond, signer des pétitions ou en appeler à voirs sont extrêmement allergiques. Dans tous
l’opinion publique : c’est-à-dire à rien. Ceux les cas, c’est une question de pouvoir, d’exclu-
qui y recourent tombent dans l’illusion majeu- sion, de comptes, de pressions, d’équilibres
re de croire que nous avons la même mécani- d’évictions, de réconciliation, de règlement,
que que les pays développés : c’est-à-dire que jamais de justice, de démocratie ou du contrô-
la «rue» peut peser, que la pétition peut influer le populaire de la collectivité. Cette précision
sur la décision politique, que le rassemblement est utile pour que les résistances ou les appels
peut servir pour faire plier un bras injuste. Ce à la justice ne tombent pas dans le folklore de
n’est pas le cas, ou si peu. Les opinions dans la facilité. Pour le Pouvoir et ses gens, souvent
un pays comme le nôtre n’existent presque pas les chiens aboient, le pipeline passe. Mais pas
et ne peuvent pas servir de levier. Signer des toujours et pas trop près du pipeline et pas avec
pétitions a un sens dans les pays où les classes des noms et des dates.
dirigeantes sont sensibles à l’opinion de leurs Pour aujourd’hui donc, le cas de Hannachi
élites. Se mobiliser peut servir là où le total s’ajoute à la longue liste de gens qui ont dé-
des électeurs est égal au total des statistiques noncé dans des salles vides. Raouraoua s’ajou-
des gens qui ont vraiment voté. te à la longue liste de gens qui n’ont même pas
D’où cette façon très «esthétique» qu’ont les eu à répondre. Le silence de la Justice, qui ne
Algériens de consommer les épisodes de dé- s’est pas autosaisie, s’ajoute à la longue liste
nonciations «au sommet» : on n’y écoute pas des affaires inintéressantes depuis la strangu-
ce que dit un homme mais on cherche à voir lation de Abane Ramdane. Cela ne sert donc à
qui il vise, qui l’a poussé, comment cela va rien de dénoncer ? Non : cela sert déjà à dis-
aboutir et qui va payer de sa carrière, à la fin. tinguer l’accusé de l’homme de bonne foi. En
Un feuilleton toujours plus proche de la chaî- attendant mieux.
04
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010
Sahel Répression au Sahara Occidental
La France refuse Protestation devant l’ambassade
marocaine à Rome
d'être prise en otage
D e nombreux amis de la cause
sahraouie ont protesté hier,
devant l’ambassade du Maroc à
Rome, contre la répression exercée
dans les territoires occupés du Sa-
hara Occidental. Les manifestants,
issus de divers horizons et venus
de différentes régions d’Italie, ont
répondu à l’appel de l’Association
«Jaima Sahraouie», de solidarité
avec le peuple sahraoui, qui a
organisé une journée de soutien
à ce peuple «victime de la répres-
sion des forces de sécurité maro-
caines», selon l’appel.
Les protestataires ont bravé les
intempéries et le froid pour «dé-
noncer et condamner les assassi-
nats et les arrestations» pratiqués
contre les populations sahraouies
du «Camp de la liberté» près d’El-
Ayoun occupée, le 8 novembre et
les jours qui ont suivi. «Nous som-
mes venus de la ville de la région
d’Emilie-Romagne pour condam-
ner les graves atteintes aux droits
de l’Homme, dans les territoires
sahraouis occupés par le Maroc et
pour dénoncer le silence des régi-
mes européens face à la tragédie
Yazid Alilat veille, a précisé que «la ministre des qui frappe le peuple sahraoui», a
Affaires étrangères (Michèle Alliot-
EVENEMENT
régime marocain pour qu’il mette
fin immédiatement à l’oppression
du peuple sahraoui, dont nous
sommes et resterons solidaires jus-
qu’à la reconnaissance effective de
ses droits légitimes, dont l’autodé-
termination», a-t-elle ajouté. Elle
est rejointe par une autre militan-
te, Cinzia Terzi, pour qui «l’impu-
nité dont jouit le Maroc doit ces-
ser». Cette femme qui s’est rendue
par deux fois au Maroc, en com-
pagnie d’une équipe d’observa-
teurs étrangers, dit-elle, pour as-
sister aux «simulacres de procès»
intentés contre les 7 militants sa-
hraouis des droits de l’Homme,
s’élève contre «l’arrogance» des
autorités marocaines face à «une
question de décolonisation dûment
reconnue par les Nations unies».
Elle dit ne pas «comprendre l’iner-
tie des gouvernements européens
face aux dénis de justice dont est
victime le peuple sahraoui», se de-
mandant si ces derniers ont peur
de dénoncer cet état de fait». Pour
le jeune Lucas, militant de l’asso-
ciation de solidarité et d’amitié
avec le peuple sahraoui, venu des
environs de Rome «manifester con-
Le jeune homme déplore le fait que
le Conseil de sécurité des Nations
unies n’ait fait que «déplorer la vio-
lence» au Sahara Occidental, ne
parvenant même pas à «mettre en
place une mission d’enquête sur de
graves évènements qui ont fait des
morts». Lui, comme d’autres mili-
tants de la cause sahraouie, dénon-
ce «le parti pris de la France» et
«le changement d’attitude de l’Es-
pagne» en faveur du «régime ma-
rocain responsable du drame ac-
tuel du peuple sahraoui». A ce pro-
pos, le représentant du Front Poli-
sario en Italie, Omar Mih, a émis
le voeu qu’à l’issue de la réunion
de la Commission européenne,
mercredi prochain à Bruxelles,
pour examiner la situation au Sa-
hara Occidental, il en sorte une
position unifiée mettant en cause
le Maroc. «Nous savons que tant
que le France soutient le régime
marocain, il y a peu d’espoir qu’il
soit condamné pour ses méfaits
dans les territoires occupés du Sa-
hara Occidental», a-t-il dit, ajoutant
que «l’espoir demeure». L’espoir
pour le peuple sahraoui, selon un
militant présent à la manifestation,

L
’affaire des cinq otages français
et deux africains détenus depuis
septembre dernier quelque
part dans le Sahel par Al-Qaïda au
Maghreb islamique (Aqmi) se com-
plique pour la France, qui aurait voulu
négocier directement avec les ravis-
seurs. Le chef d’Aqmi, Abdelmalek
Droukdel, en exigeant que les négo-
ciations pour la libération de ces ota-
ges se fassent directement avec le chef
d’Al-Qaïda, a compliqué les choses
pour le président français Nicolas
Sarkozy, comme il met la barre très
haut pour les négociateurs français,
dès lors obligés de traiter beaucoup
plus sur le plan politique les exigen-
ces d’Al-Qaïda. Depuis Lisbonne où
il assistait au sommet de l’OTAN, dont
le menu des travaux porte notam-
ment sur l’allégement du dispositif
militaire mis en place en Afghanis-
tan, Nicolas Sarkozy a déclaré hier
que la France ne se laisserait «dic-
ter sa politique par personne». Le
président français confirme en fait que
l’Elysée a bien reçu le message d’Aq-
mi, et que pour le moment le ton est
à la «réprobation».
La veille vendredi, Michèle Alliot-
Marie, la nouvelle ministre des Affai-
res étrangères, a également repoussé
toute idée de négociations avec Al-
Qaïda pour la libération des sept ota-
ges, cinq Français, un Malgache et un
Togolais. «La France fait tout ce qui
est en son pouvoir pour que tous les
otages, où qu’ils soient, soient libé-
rés sains et saufs», a-t-elle déclaré,
ajoutant que la France «ne peut ac-
cepter que sa politique soit dictée à
l’extérieur par qui que ce soit».
Dans un message audio officielle-
ment toujours en cours d’authentifi-
cation, le chef d’Aqmi, Abdelmalek
Droukdel, avait annoncé jeudi que les
négociations pour la libération de ces
otages ne seront dorénavant menées
qu’avec Oussama Ben Laden, et
averti la France que ce sera avec lui
qu’elle doit discuter si elle veut libé-
Marie) a pris la parole et elle a parlé
en notre nom à tous. Je fais miens
ses propos, la France ne se laissera
dicter sa politique internationale et
nationale par personne». Il poursuit :
«la France est un pays indépendant,
la France est un pays souverain,
l a France est un pays qui ne veut la
guerre à personne, la France est un
pays qui ne veut imposer ses valeurs,
ses idées, ses idéaux à personne. Mais
la France ne se laissera pas dicter sa
politique par personne.
C’est une position qui ne bougera
pas». «Par ailleurs, nous ferons tous
nos efforts pour ramener à la maison
les otages qui sont des victimes civi-
les, qui n’y sont absolument pour rien,
qu’on retient dans des conditions
par fois extrêmement difficiles,
compte tenu de la topographie, du
climat et de la réalité géographi-
que et qui n’ont pas à se retrouver
pris dans ces conditions», a ajouté Ni-
colas Sarkozy dans une conférence de
presse en marge du sommet de
l’OTAN à Lisbonne.
Mais, le message d’Aqmi a en fait
ébranlé l’assurance de l’équipe de
Sarkozy, au moment même de la te-
nue du sommet de l’OTAN. Pour le
moment, les réactions françaises res-
tent, comparativement à l’événement,
timides, probablement du fait de la
tenue du sommet de l’OTAN. Sur le
sort proprement dit des otages, le pré-
sident malien Amadou Toumani Tou-
ré se dit «certain» qu’Aqmi a disper-
sé ses sept otages «en plusieurs grou-
pes», dans un entretien publié hier
dans Le Parisien. «Nous ne sommes
jamais parvenus à savoir exactement
où se trouvent les otages», a-t-il affir-
mé, estimant que «les conditions ne
sont pas réunies pour une action mi-
litaire en vue de libérer les otages».
Pour le président malien, «Aqmi est
un péril de plus en plus grand même
si sur le plan militaire, la réputation
d’Aqmi est surfaite». Les sept otages
d’Aqmi, dont cinq Français, ont été
précisé à l’APS, la présidente de
l’association «Jaima Sahraouie»,
Federica Cani. «Nous appelons, à
cet égard, à des pressions contre le
Marche annoncée
pour la libération d’un otage
Naït Ali H.
L ’entrepreneur blessé lors d’une
tentative d’enlèvement qui a
succombé à ses graves blessures,
avant-hier vendredi, a été enterré
hier dans son village natal Imekhlef,
dans la commune de Aghribs, à 30
km au nord-est de la wilaya de Tizi
Ouzou, en présence d’une foule
nombreuse, venue lui rendre un
dernier hommage. La route menant
au village était encombrée de véhi-
cules aux premières heures de la
matinée d’hier. Imkhelef situé à 03
km du chef-lieu communal a été
encore noir de monde à l’heure de
la levée du corps du défunt. Parmi
Le commandant d’un navire panaméen
condamné à une amende
Bencherki Otsmane
L e tribunal de Ténès a condam-
né au cours de la semaine der-
nière le commandant égyptien du
navire le «Faola» battant pavillon
panaméen à une amende de 100
mille dinars (10 millions de centi-
mes) pour infraction au code ma-
ritime. Selon des sources judiciai-
res, le contrôle effectué par les gar-
Chlef
Découverte de deux
bombes artisanales
Bencherki Otsmane
tre le silence de ces gouvernements
qui se disent démocratiques». Cet-
te attitude, face à «un massacre
organisé, est une honte», a-t-il dit.
Tizi Ouzou
les présents à l’enterrement, il y
avait le président de l’assemblée
populaire de la wilaya de Tizi
Ouzou. Sur tous les visages, la tris-
tesse se lisait mais avec ce sentiment
de courage à faire face à la situa-
tion comme l’a fait le défunt en dé-
fiant ses assaillants au prix de sa
vie, en refusant de céder à leur
chantage. Mais sur les visages des
villageois qui demandaient quelque
répit pour enterrer leur enfant dans
la dignité se lisait aussi un autre sen-
timent de détermination pour que
cela ne se reproduise jamais, à com-
mencer par la poursuite de leur mo-
bilisation en vue de libérer le cou-
sin du défunt, toujours entre les
Ténès
des-côtes algériennes de Ténès a
révélé 12 infractions liées à la na-
vigation et à la sécurité maritime.
Parmi ces dernières, il est cité l’ab-
sence à bord du navire d’un mem-
bre de l’équipage, alors que celui-
ci est bel et bien porté sur les do-
cuments du navire.
Le bateau qui transportait du fer
à béton pour des entreprises na-
tionales a été, cependant, autorisé
Une collision et un dérapage
Dix morts
à Djelfa et Batna
Q
uatre personnes ont trouvé la mort et une autre a été griè
vement blessée à la suite du dérapage de la voiture à
«réside en ces millions d’anonymes
qui, à travers le monde, sortent
dans la rue pour crier leur colère
contre l’injustice dont il fait l’objet».
mains des mêmes ravisseurs. Et la
nouvelle démonstration de force ini-
tialement prévue pour hier, mais
reportée en raison du décès de Sli-
mana Hidouche est annoncée
pour demain lundi, au même en-
droit, c’est-à-dire à Fréha, afin de
réitérer leur revendication à savoir
la remise en liberté de Slimana
Omar qui était hier à son septième
jour de captivité et au sujet duquel
aucune nouvelle n’est parvenue à
la famille. Une grève générale sera
observée pendant la tenue de cette
marche qui s’ébranlera du stade
communal jusqu’au siège de la
mairie de Fréha à partir de 10 h du
matin de demain lundi.
à effectuer le déchargement, mais
il ne pourra pas quitter le port de
Ténès sans la levée des infractions
relevées par les gardes-côtes, pré-
cise notre source. Il faut noter que
cette condamnation intervient à un
mois de celle d’un commandant
d’un navire battant pavillon pana-
méen « le Ribal-Cruss » condam-
né à 2 millions de centimes pour
des motifs presque similaires.

rer ses otages. «Toute forme de négo-
ciation sur ce sujet à l’avenir sera con-
duite avec personne d’autre que no-
tre Cheikh Oussama Ben Laden (...)
et selon ses conditions», a-t-il dit. Il a
ajouté que «si vous voulez que vos
citoyens qui sont prisonniers chez
nous soient sains et saufs, alors vous
devez vous dépêcher et retirer vos
soldats d’Afghanistan selon un calen-
drier précis que vous rendrez public».
Sarkozy, qui a conforté Michèle Al-
liot-Marie dans ses déclarations de la
enlevés dans la nuit du 15 au 16 sep-
tembre sur le site d’une mine d’ura-
nium du groupe nucléaire français
Areva à Arlit, dans le nord du Niger.
Selon plusieurs sources, les otages
sont détenus dans des collines déser-
tiques du Timétrine, dans le nord-est
du Mali. Mais, au delà des déclara-
tions conjoncturelles, les tractations
devraient prendre une forme ou une
autre, mais elles auront lieu, selon des
spécialistes de ce type d’affaires liées
au terrorisme international.
D
eux bombes artisanales ont été découver-
tes, vendredi dernier, par un citoyen dans
le lit d’un oued situé dans la commune de Ouled
Abbès. Aussitôt avisés les services de sécurité se
sont déplacés avec un groupe d’artificiers sur les
lieux où effectivement deux bombes de fabrica-
tion artisanale s’y trouvaient. Après les mesures
de sécurité d’usage, les artificiers ont neutralisé
la mise à feu des deux engins de la mort. Selon
une source sécuritaire, les deux bombes auraient
été cachées par les groupes terroristes activant
dans la région, durant la décennie noire.
bord de laquelle elles voyageaient, hier matin, à Ouled Aouf,
dans la wilaya de Batna, a-t-on appris des urgences médicales
de l’hôpital de Aïn Touta. Deux des victimes ont trouvé la mort
sur le coup et les deux autres ont succombé à leurs blessures
au cours de leur évacuation à l’hôpital, a-t-on indiqué de même
source, précisant que la victime blessée a été évacuée vers le
centre hospitalo-universitaire du chef-lieu de wilaya.
Dans la wilaya de Djelfa, six personnes ont trouvé la mort et
trois autres ont été blessées, vendredi, sur la RN 46, suite à
une collision entre deux véhicules. Les victimes sont décédées
sur le coup. Quant aux blessés, ils ont été évacués vers les
urgences de l’hôpital de Djelfa.
D É B AT
Le déclin du pétrole ou l'absence, en Algérie,
d'une stratégie nationale, en matière d'énergie
Par Abdel-Nasser Cherigui *
A
ujourd'hui, plus que jamais,
les besoins en énergie de
l'humanité sont colossaux
et en constante augmentation.
Ainsi, la consommation d'énergie
primaire (qu'il faut transformer
avant de la consommer), a fait un
bond de 53%, en 30 ans (1980-
2010). Cette progression, ralentie
un temps par les difficultés éco-
nomiques des années 1990, re-
prend de plus belle depuis le dé-
but de ce siècle. L'énergie primai-
re consommée chaque jour dans
le monde provient en grande par-
tie, de matières premières que l'on
extrait du sous-sol (pétrole, gaz,
charbon, uranium).
Transport, industrie, agriculture,
dans chaque geste que nous faisons
au quotidien, dans chaque objet
que nous tenons en main, se cache
un coût de production énergétique.
De notre simple courrier, à l'eau
chaude de notre bain: du pétrole,
du gaz, du charbon ont été néces-
saires. Compte tenu de l'accroisse-
ment de la population mondiale qui
devrait passer, d'ici 2050, de 6 à 9
milliards d'habitants, et d'autre part
de la croissance des pays émer-
gents, on va assister à un double-
ment de la demande énergétique,
en 45 ans. Il est donc urgent de
trouver d'autres sources d'énergie
et de développer massivement la
part des énergies durables. Les
énergies fossiles ne sont pas inépui-
sables. On estime, en effet, que les
réserves mondiales de charbon
s'épuiseront dans 200 ans, que cel-
les du gaz s'épuiseront dans 100
ans, et que nous viendrons à bout
de notre pétrole dans 50 ans.
H istoriquement, le premier fo
rage pétrolier est effectué en
1859 à Titusville, au nord de la
Pennsylvanie. L'année qui suit cet-
te découverte, le baril de brut de
pétrole a atteint 20 dollars. L'ab-
sence de débouchés importants
provoque l'effondrement rapide des
cours, en 1861, ce baril vaut 0,10
$US. Ce prix décline encore et de-
vient moins cher que l'eau. Par la
suite, il est bien connu que le pé-
trole a assuré une croissance sans
précédent dans l'histoire. Il a façon-
né la prospérité du monde occiden-
tal sur le dos des pays producteurs
de pétrole. Malheureusement, le
déclin du pétrole touche particuliè-
rement les pays producteurs de
pétrole appartenant à l'Organisa-
tion de l'OPEP, ce déclin touche,
bien également, les pays consom-
mateurs. L'univers de pétrole se
caractérise par le manque de trans-
parence et de désinformation. Ce
qui fait que ce déclin reste toujours
caché. Durant des décennies, l'or
noir, très bon marché, ou presque "
gratis", a rendu l'Occident plus pros-
père. Le prix du baril de pétrole
pour le bonheur des Occidentaux
a stagné aux alentours de 1 $US,
durant la période 1956-1971, en
même temps le dollar américain a
connu une forte dépréciation de
35%, ce qui réduisait fortement les
revenus des pays exportateurs. Les
pays riches d'Europe, ont atteint un
niveau de bonheur et de dévelop-
pement économique sans précé-
dent dans l'histoire de ces pays. En
1920, il existait dans le monde, en
tout et pour tout, 2 millions de vé-
L'énergie est un enjeu vital au niveau mondial. Aléatoirement
répartie et inégalement consommée, avec des réserves
naturelles qui ne sont pas inépuisables, on peut s'interroger
sur l'avenir de la demande énergétique au niveau mondial.
hicules tous types confondus. Ce
chiffre est passé, en 1950, à 100
millions. De nos jours, ce chiffre
dépasse 1,3 milliard !!! Actuelle-
ment, les transports dépendent à
97% du pétrole et le trafic routier
en est bien évidemment le premier
consommateur. Une demande qui
s'accroît, de plus en plus, avec la
multiplication des véhicules particu-
liers qui participe aux pressions in-
ternationales sur le prix de la ressour-
ce et son accès : cette hausse de la
consommation pétrolière mondia-
le proviendrait, pour les deux tiers,
des transports, et plus particulière-
ment du transport routier.
A la fin de 1973, le prix du baril
de pétrole est passé de 5 $US
à 12$US, l'année qui suit, les pays
arabes exportateurs de pétrole ont
accumulé 60 milliards $US. Ce
montant, qui impressionnait cer-
tains pays, équivaut seulement à
3% du revenu national des États-
Unis. En 1978, les effets combinés
de la chute du dollar américain, de
l'inflation et des prix des produits
de premières nécessités (produits
alimentaires, produits pharmaceu-
tiques, etc..), importés à 80% par
la majeure partie des pays arabes,
ont fortement contribué à l'effon-
drement des surplus financiers de
ces pays. Pour faire face au cartel
de l'OPEP, en 1975, Henry Kissin-
ger crée l'Agence Internationale de
l'Energie (IEA) regroupant les 26
pays de l'OCDE. En 1974, Belaïd
Abdesselam, alors ministre de
l'Energie du gouvernement algé-
rien, déclarait que l'Algérie n'a pas
besoin de développer son agricul-
ture, le pétrole permettra de lui as-
surer les importations alimentaires.
Ses voeux ont été exhaussée, puis-
que depuis 1962 jusqu'à nos jours,
l'Algérie importe tout pour nourrir
son peuple. Malheureusement, le
déclin du pétrole s'approche plus
vite que prévu.
D epuis 1994, les habitants de
la planète ont consommé plus
40 milliards de barils de pétrole par
an, mais seulement 10 milliards ont
été découverts. La demande éner-
gétique à base pétrolifère ne cesse
d'augmenter afin de répondre à la
croissance économique galopante
des pays comme la Chine et l'Inde.
L'Arabie Saoudite évalue à 264
milliards de barils ses réserves res-
tantes en pétrole. En Algérie, ils ne
sont que de 12,2 milliards de baril.
Pour répondre aux besoins énergé-
tiques de la planète, l'Arabie Saou-
dite devra extraire en 2020, 20 mil-
lions de baril par jour !!! A cette
période, la production du royaume
sera, sans doute, nettement beau-
coup plus inférieure. De 1982 à
1991, les réserves totales des pays
de l'OPEP ont connu une progres-
sion de 65%, passant ainsi de 400
milliards à 700 milliards de barils
de pétrole, une augmentation de
300 milliards de barils en 10 ans !!!
Aujourd'hui, à peu près 87 millions
de barils par jour sont nécessaire
pour l'économie mondiale. Pour
répondre à ce défi, il faudrait dé-
couvrir l'équivalent d'une nouvelle
Arabie Saoudite. Un scénario que
la majorité des experts pétroliers
trouvent tout à fait utopique. Le
pétrole a rendu certains pays ara-
bes littéralement fous, déclarait un
jour Nicolas Sarkis. Lors de ses
grandes enquêtes dans les coulis-
ses du pétrole, Eric Laurent, grand
reporter et journaliste français a fait
un constat ahurissant, lors de ses
investigations; il rajoute aussi que les
chiffres officiels des ressources en pé-
trole sont constamment gonflés arti-
ficiellement. Ceci étant, ces chiffres
ont tendance à créer plus d'influen-
ce, lors des négociations commercia-
les et parfois même politiques.
Le pétrole constitue pour les pays
consommateurs de l'Occident, une
véritable richesse pour le Trésor pu-
blic. A titre d'exemple, en France,
le montant des taxes sur les pro-
duits pétroliers atteint 80%. Les
gouvernements évitent de parler à
leurs populations, du déclin de cet-
te précieuse matière. Il est certain
que durant les trois prochaines dé-
cennies, certains pays seront plus
touchés que d'autres par le déclin
progressif du pétrole. On pourrait
s'attendre à des violences et des
conflits de voisinage. Certains pays
producteurs de pétrole auront des
difficultés à se procurer des ressour-
ces naturelles: eau, énergie, nour-
riture, etc. Les pays pauvres vont
souffrir encore beaucoup plus.
I l n'est pas besoin de rappeler
qu'un tiers de la population mon-
diale ne dispose pas encore d'ac-
cès à un système énergétique et que
la consommation d'énergie est con-
centrée à plus de 80% dans les pays
industrialisés. La tension persistante
sur le marché mondial des hydro-
carbures fossiles, la difficulté à fai-
re évoluer les habitudes de la con-
sommation, surtout en Occident,
sont autant de raison pour mettre
en œuvre toutes les sources d'éner-
gie. Les énergies alternatives font
partie des solutions actuelles, et
sont d'autant plus intéressantes
qu'elles ne produisent pas de gaz à
effet de serre et qu'elles disposent
d'un large potentiel de développe-
ment. En 2009, plus de 148 mil-
liards de dollars ont été investis
dans les actifs de production, la fa-
brication, la recherche et le déve-
loppement liés aux énergies renou-
velables. La capacité de produc-
tion d'électricité renouvelable aurait
atteint environ 240 GW (gigawatts)
dans le monde, soit une augmen-
tation de 53% par rapport à 2004.
Les énergies renouvelables repré-
sentent 5% de la puissance éner-
gétique mondiale et 3,4% de la pro-
duction électrique mondiale. Ces
chiffres ne tiennent pas compte de
l'énergie hydraulique à grande
échelle, qui représentait à elle seu-
le 15% de la production électrique
mondiale. La part des énergies re-
nouvelables dans la production
mondiale d'électricité devrait attein-
dre plus de 60% en 2050. En Algé-
rie, la part des énergies renouvela-
bles dans la production globale
d'électricité est quasi-inexistante,
elle atteint difficilement 0,2%, soit
à peine 300 heures. Ces résultats
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010
qui apparaissent complètement
dérisoires, sont particulièrement
dus à une absence d'une straté-
gie nationale de recherche en
matière d'énergie. L'eau, le soleil,
le vent: autant de sources d'éner-
gie inépuisables et pourtant peu
exploitées en Algérie.
Q uel poids prendront-elles dans
la politique énergétique algé-
rienne ? Dans ce contexte, les éner-
gies renouvelables confortent leur
position de source d'énergie propre,
sûre et respectueuse de l'environ-
nement. Pour un développement
harmonieux des énergies renou-
velables en Algérie, la nécessité de
la création d'un Commissariat aux
énergies renouvelables (CER) en
tant qu'établissement de recherche
à caractères scientifique, technique
et industriel, relevant de la classifi-
cation d'établissement public à ca-
ractère industriel et commercial
(EPIC), devient une revendication
tout à fait légitime. Le CER pourra
être placé sous la tutelle conjointe
de quatre grands ministères: l'En-
seignement supérieur et la Recher-
che scientifique; l'Energie et des
Mines; l'Economie et de l'Industrie
et enfin le Développement durable.
L'Etat devra mettre en place entre
les mains du CER, les moyens hu-
mains et financiers très significatifs
pour inciter les communautés scien-
tifiques et économiques, qui se dé-
sintéressent aujourd'hui des éner-
gies renouvelables à évoluer et afin
de pouvoir bénéficier d'une forte in-
sertion régionale et d'un solide par-
tenariat. A long terme, le CER pour-
ra devenir un acteur majeur en
matière de développement et d'in-
novation dans le secteur des Ener-
gies renouvelables. Un accord in-
ter-industriel devra consolider des
engagements et fixer le cadre des
accords juridiques plus détaillés
permettant à des partenaires natio-
naux et internationaux de partici-
per aux travaux de développement
des énergies renouvelables.
I l est évident que le développe
ment des énergies renouvelables
en Algérie, exige une nouvelle stra-
tégie cadre dans la politique éner-
gétique du pays, à long terme. Géo-
politiquement, l'Algérie pourra se
positionner en leadership du pour-
tour méditerranéen dans le secteur
des énergies renouvelables et par-
ticulièrement dans la production
d'électricité à partir de l'énergie so-
laire et son possible exportation
vers l'Europe. Elle le pourra, si et
seulement, un certain consensus
politique sur l'intérêt des énergies
renouvelables sera obtenu à un ni-
veau supérieur de l'Etat. Le Com-
missariat aux énergies renouvela-
bles devra développer des installa-
tions expérimentales nécessaire à la
R&D des énergies renouvelables,
tant sur les systèmes actuels que sur
ceux du futur et permettant une
complémentarité des centres de re-
cherche, qui sont des établisse-
ments publics à caractère scientifi-
que et technologique (EPST).
Il parait, aujourd'hui, qu'un débat
sur la politique énergétique est in-
05
dispensable. Les experts et les spé-
cialistes auront, impérativement, à
y prendre une part centrale. La
transparence et le dialogue doivent
devenir des priorités par l'instaura-
tion d'une culture de l'évaluation et
de la gestion des risques, fondée sur
la raison. La planification des choix
est urgente. Quelle politique éner-
gétique allons-nous choisir au mo-
ment où la raréfaction du pétrole
et du gaz est inévitable, dans les
prochaines décennies? Il est certain,
qu'à l'heure actuelle, nous ne pour-
rons nous passer des combustibles
fossiles sans avoir deux conditions:
d'abord préserver nos ressources
fossiles avec une exploitation rigou-
reuse, en même temps, l'utilisation
des sources alternatives et renou-
velables d'énergie, afin que nous
disposions d'un pack énergétique
diversifié. Il s'agit, en quelque sor-
te, de profiter du temps de répit que
nous offre le pétrole et le gaz pour
notre développement économique
et social pour préparer un avenir
énergétique qui ne soit pas de la
pénurie ou celui de l'importation,
avec toutes les conséquences dra-
matiques que cela suppose.
C ette politique devra parallèle
ment conduire au développe-
ment d'un mix énergétique faisant
une large part des énergies renou-
velables, diversifié selon les régions,
les conditions climatiques et les res-
sources locales. Le potentiel des
énergies renouvelables est loin
d'être négligeable, d'autant que
notre pays possède tous les atouts
pour sortir cette filière de son iso-
lement. Nous aurons besoin du so-
leil, de l'éolien, de la biomasse et
de la géothermie, au fur et à mesu-
re, que le pétrole et le gaz décline-
ront. Pour développer les énergies
renouvelables, c'est dans la régula-
tion économique, et elle seule, qui
peut venir à notre secours : il faut
que dans un premier temps, l'Etat
subventionne les énergies propres.
Une politique nationale s'impose
plus que jamais, afin de dévelop-
per les différentes branches de ce
secteur. Elle pourra prendre de
nombreuses formes: renforcement
de la recherche dans certains sec-
teurs, développement de certaines
filières pour l'export (solaire à con-
centration), aide financières aux
producteurs d'énergies renouvela-
bles, etc. Par ailleurs, on constate
que certains pays se dirigent de plus
en plus vers la fission nucléaire. Une
accélération du rythme de construc-
tion de centrales nucléaires est à
prévoir dans certains pays (USA,
Chine, Inde, Russie), ce qui pour-
rait entraîner probablement, dans
le futur, des tensions sur les ressour-
ces en uranium, d'autant que ces
ressources s'avèreront limitées et
non-renouvelables. Malgré le déve-
loppement des solutions en progrès
continu, le problème de stockage
des déchets radioactifs reste tou-
jours posé pour les générations fu-
tures. En fait, on jette les bases d'un
crime contre l'humanité. L'avarice,
le pouvoir, la boulimie dictent la
politique énergétique mondiale. Le
monde actuellement est gouverné
par un hybride de capitalisme cor-
poratif qui est en train de désinté-
grer notre planète. " Quand il est
urgent, c'est déjà trop tard ".
* Professeur, Université de
Grenoble, France
06
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010 C O M M U N I C AT I O N
Direction du Groupe d'Exploitation d'Oran "833"
MESSAGE DE CONDOLEANCES
La Direction du Groupe d'Exploitation d'Oran,
ainsi que l'ensemble du personnel, très affectés
par le décès de la mère de notre collègue
Mr MOUBAREK Mohamed, présentent leurs
sincères condoléances à sa famille, et les assurent,
en cette pénible circonstance, de leur profonde
sympathie en priant Dieu, Le Tout-Puissant,
d'accorder à la défunte Sa Sainte Miséricorde
et l'accueillir en Son Vaste Paradis.
"A Dieu nous appartenons et à Lui nous
retournons".
Direction du Groupe d'Exploitation d'Oran
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La gestion des approvisionnements (commandes, achats, relances)
Contrôle et réalimentation des stocks
Gestion des magasins et des inventaires
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Un Directeur Administratif et Financier
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O PINION
Confession d’un maître assistant de catégorie B
Par Mehdi Souiah *
L
e constat est le suivant : les étu-
diants algériens souffrent d’une
«crise identitaire». Certains pen-
sent que c’est «général», les étudiants
n’en sont pas les seuls concernés. Seu-
lement, je sais aussi que le recours à la
généralisation a pour but de relativiser,
voire de minimiser l’ampleur de l’écueil.
On essaie de mettre tout dans la même
fosse, et cela permet de faire le deuil
d’une identité à jamais perdue.
Certes, le deuil est libérateur, mais à
quel prix ? Y recourir serait-il l’unique
moyen, non pas de mettre un terme à
cette crise, mais pour l’empêcher de
refaire surface ? Autant le dire tout de
suite, cela ne peut pas marcher, tout
simplement parce que l’homme est un
animal identitairement défini. «L’être est,
le non-être n’est pas», comme l’affirmait
Parminède au Ve siècle d’avant notre
ère. Donc, ce qui peut paraître com-
me quête n’est en fait que la construc-
tion d’une nouvelle identité. Certes,
je n’ai pas la prétention ni les compé-
tences de traiter d’une telle question,
je vais seulement parler de cette fran-
ge de la société qu’on appelle «étu-
diants». Et donc qui sont-ils ?
O n pourrait trouver une réponse
dans les textes de D. Guérid.
Dans L’exception algérienne, il expli-
que de manière détaillée comment
l’université en est arrivée là. «Sous l’ef-
fet du nombre, dit-il, il s’est produit
comme un passage de la quantité à la
qualité et ce sont désormais de nou-
velles manières d’être, de penser et
d’agir qui s’installent. C’est un nou-
veau système de normes et de valeurs
qui s’impose 1». Une nouvelle figure
de l’étudiant apparaît, se distinguant
en tout point de celle de «l’étudiant
classique» : il est majoritaire et nom-
breux ; «il vient plutôt de l’intérieur
du pays et il est de langue arabe et de
culture islamique.
L’opposition [entre les deux figures]
est présente également dans les prati-
ques pédagogiques et dans le rapport
au savoir… 2». Mais il y a aussi, et
c’est sur cela que je veux m’exprimer
dans ce texte, une autre résultante, un
mal dont souffre l’étudiant majoritai-
re, à savoir une crise identitaire que je
spécifie de «scientifique».
ALIF
Qu’est-ce qu’une «crise identitai-
re» ? Et comment peut-elle être
scientifique ? Telle que l’explique
Cl. Dubar, une crise identitaire réside
dans une «perturbation» des relations
stabilisées entre des éléments structu-
rants de l’«activité», celle de l’identifi-
cation, c’est-à-dire «le fait de catégori-
ser les autres et soi-même »3. Si l’on
analyse attentivement la définition que
donne Dubar à ladite crise, on arrive-
ra au fait que l’identité elle-même n’est
que l’affirmation, par l’être, la pensée
et l’agir, de l’appartenance, qu’elle soit
sociale, culturelle, professionnelle ou
autre. Quant à l’identité scientifique,
elle n’en fait pas l’exception.
Mais avant d’aller plus loin, il fau-
drait savoir quels sont les éléments
structurants de l’activité qui permettent
à l’étudiant de s’identifier à une sphè-
re «scientifique». Le choix de la filière
est déterminé par une conviction, qui
est l’aboutissement d’un processus de
socialisation, par lequel passe chacun
des étudiants. Là encore, il faut relati-
viser : cette crise identitaire n’est pas
vécue de la même manière par tous
les étudiants, et ce pour la raison que
tous n’ont pas eu le même parcours
scolaire : donc, leur socialisation ne
s’est pas accomplie de la même façon.
Ceux qui en sont les plus atteints sont
ceux qui n’ont pas choisi leurs filières.
Elles leur ont été imposées, soit parce
que leur moyenne au bac n’était pas
suffisante pour leur permettre de choi-
sir, soit parce que la branche dans la-
quelle il était inscrit au lycée rétrécis-
sait sa carte de choix, etc. Le bache-
lier se retrouve donc malgré lui inscrit
Crise d’identité scientifique
Ce texte est le fruit d’une très modeste expérience acquise dans l’effort
d’enseigner la sociologie à des populations étudiantes très variées,
cela soit dit en premier, car ce que je m’apprête à révéler ne relève
en aucun cas d’une étude sérieuse ayant pour objet
de faire l’autopsie de l’université algérienne.
en licence de lettres arabes, de droit
ou bien de sociologie. Certains aban-
donnent au cours de la première an-
née, d’autres, vainement la plupart du
temps, tentent un transfert vers une
autre discipline. Mais la majorité, il faut
bien le noter, y reste.
La crise identitaire résulte donc de
ce mal, de cet «être étudiant sans
l’être», une tare dont l’étudiant sait
qu’il est obligé de l’endurer tout le long
de son cursus, s’il veut s’en affranchir.
Un seul souci : la note ; un seul but :
le diplôme. Tous les moyens sont bons
pour parvenir à ces fins, la mémorisa-
tion des cours de l’Ustad ou la solu-
tion alternative : «l’antisèche». «Rien
n’est plus contraire au «cours normal
des choses», constate D. Guérid, c’est-
à-dire aux habitudes devenues natu-
re, rien n’est plus déconcertant pour
eux que l’examen à livre ouvert.
C’est que cette modalité rend caduc
leur dispositif basé, côté «vertueux»,
sur la mémorisation, côté «vicieux», sur
le copiage. 4» Quant aux enseignants,
ils ont fini par être guéris de cette schi-
zophrénie qui leur rongeait délicieu-
sement l’esprit, leur côté attributaire de
notes a fini par prendre le pas sur ce
«feu» transmetteur de savoir.
BÂ
Il est vrai que D. Guérid, dans ce
qu’il avance, n’a pas tout à fait tort
en ce qui concerne la dualité de
la société étudiante ; je peux dire qu’el-
le a bel et bien existé, et d’ailleurs il le
décrit fort bien. Mais ce que je consta-
te, c’est qu’elle tend à s’amenuiser,
voire à s’éteindre. Et ce n’est pas le
modèle de l’étudiant classique qui a
du mal à se reproduire, c’est la dualité
tout entière. Ceci dit, on peut rencon-
trer des manifestations de dualités au
sein de cette société : par exemple des
étudiants issus des parties intérieures
du pays par rapport aux métropolitains
(j’évite de parler en termes d’urbains
et de ruraux car la distinction n’est pas
aussi tranchée), ou encore ceux forte-
ment imprégnés de la culture occiden-
tale, qui se répercute sur leurs maniè-
res de se comporter, de s’habiller et
de parler (le langage sera abordé dans
la seconde section) et les autres consi-
dérés par les premiers comme étant
totalement «out».
Seulement, ces dualités sont insigni-
fiantes si l’on part du principe que tous
ces étudiants se fondent dans le même
moule, celui de l’étudiant défini com-
me «majoritaire».
Revenons à présent à cette dualité.
Si elle disparaît de plus en plus du
milieu estudiantin, c’est tout simple-
ment parce qu’elle a atteint un niveau
supérieur, celui des enseignants, et se
manifeste en un conflit générationnel
et idéologique. En effet, le corps en-
seignant est un domaine fragmenté,
et sur ce point je préfère garder une
position «neutre». Je ne prendrai aucu-
ne position, aucun parti, tout simple-
ment parce que c’est dans les salles
de classe des uns que j’ai acquis une
grande portion de mes connaissances.
Quant aux autres, j’évite d’en dire du
mal parce que j’en fais partie. Enor-
me est le dilemme qui m’empêche de
conduire ma réflexion dans le sens as-
piré. Toutefois, il existe un état de fait
qui ne dupe personne, comme chez
l’étudiant majoritaire : pour l’ensei-
gnant majoritaire la compétence intel-
lectuelle passe au second plan. Si l’on
prend l’exemple de la préparation des
cours, rien n’est plus simple, songent
certains, que d’«arracher» quelques
pages d’un livre, signé par un piètre
compilateur oriental, que l’étudiant est
sommé de reproduire à l’identique lors
des examens.
DJIM
Cette section concerne l’instru-
ment par lequel la science est
transmise, à savoir la langue d’en-
seignement. Réduit à cela, c’est-à-dire
à «un moyen de communication», le
problème de la langue pourrait paraî-
tre simple. Seulement, la réalité mon-
tre qu’il est «tout» sauf ceci. Il n’y a qu’à
suivre le débat sur l’arabité, qui a été
lancé tout juste après le match de Khar-
toum par les intellectuels algériens et
égyptiens. C’est fascinant de voir com-
ment un simple instrument (procédé
logique et technique) de communica-
tion peut se transformer en un enjeu
politico-identitaire, et on se rend
compte finalement que cela se résu-
me à peu de choses.
Une langue «morte», l’arabe, qui ne
vit qu’à travers ses dérivés, les dialec-
tes (l’algérien d’un côté et l’égyptien
de l’autre), qui, tout en faisant abstrac-
tion de ces derniers, devient objet de
querelles incessantes. L’arabité se trou-
ve alors soumise à une surenchère qui
caractérise les querelles des cours
d’école, à savoir «qui mérite de porter
le titre d’arabe», «qui l’est avant qui»,
«pourquoi on l’est et les autres ne le
sont pas», etc. A-t-on vraiment besoin
de justifier notre arabité ? Et notre
identité alors ?
Dans la conclusion de l’un de mes
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010
textes, j’avais insisté sur le fait que
l’échec de l’école algérienne se mani-
feste par son incapacité à faire de l’ara-
be littéraire une langue d’enseigne-
ment et de l’instaurer comme «langue
du peuple». Même si on n’ose pas tou-
jours le dire, l’arabe classique
n’est «parlé nulle part dans le monde
arabe […]. La langue parlée est celle
du peuple… 5». Et qu’on le veuille
ou non, les chansons de cheb Bilel ou
les textes de Lotfi Double Canon ins-
pirent plus que les manuels de philo
ou les cours du prof de langue ara-
be6. Le constat est plus que flagrant à
l’université. On a tort, il m’est avis, de
dire que l’étudiant majoritaire est ara-
bophone, car, en fait, il n’est ni arabo-
phone ni francophone. Les étudiants
parlent tous le même langage (a-iden-
titaire), une base d’arabe dialectal gar-
ni de vocables d’arabe classique ou de
français, et ce selon les filières et selon
l’origine sociale.
Leur difficulté à s’exprimer est telle
qu’ils n’arrivent pas à extérioriser leurs
idées et, du coup, on se contente de
recevoir sans rien rendre en échange.
Cette communication «unilatérale» for-
ce l’enseignant à accorder plus d’im-
portance au texte qu’il va dicter qu’à
la stratégie explicative du cours, c’est-
à-dire au débat et au jeu de questions/
réponses favorisant l’assimilation de
l’information, car le silence des étu-
diants se transforme très vite en «bruit»
(une perturbation aléatoire qui inter-
vient dans la communication de l’in-
formation).
Mais à bien réfléchir, il se pourrait
qu’il y ait une autre analyse à cela. Le
fait qu’on n’a pas encore acquis un
savoir-faire didactique, le seul modèle
qu’on reproduit est celui de la meder-
sa ou du kûttab (un système qui met
l’enseignant en position de «maître
absolu de sa matière», et cela dès l’éco-
le primaire, et réduit l’enseigné à un
simple récipient creux qu’on remplit
et qui redevient tout aussi creux et vide
dès qu’on a passé les examens), et l’on
assiste à un phénomène décrit par
Jacques Berque.
En effet, ce dernier écrit à propos du
théâtre arabe que «La tradition arabe
ignorait l’expression théâtrale, parce
qu’elle ne pouvait lui consentir un lan-
gage. Qui dit théâtre dit public, qui dit
public dit parler compris de tous 7».
Le théâtre comme l’enseignement
obéissent à la même règle, à savoir une
«mise en scène efficace» dans le pre-
07
mier, une fiction, dans le second, d’un
texte, d’une composition théorique. Et
ils aspirent au même but : «saisir l’at-
tention du public».
A maintes reprises, je me suis rendu
compte que lorsque je faisais le cours
dans la langue académique (non sans
bégaiement, je dois l’avouer), il se
produisait comme une déconnexion
entre l’enseignant que je suis et le pu-
blic, c’est-à-dire les étudiants, une si-
tuation à laquelle il est aisé de remé-
dier par le biais d’une anecdote, d’un
exemple, parfois même d’une blague,
relatés hors du cercle hermétique de
l’académisme linguistique (c’est juste-
ment ces multiples parenthèses qui me
permettent de maintenir le contact
avec mes étudiants, car rien n’est plus
démoralisant, voire anéantissant pour
un enseignant que cette «impression
de parler à des sourds»).
Je pourrais justifier ce que j’avance
par le fait qu’il existe un marché des
biens linguistiques. Tout discours, qu’il
soit théâtral, scientifique ou autre,
obéit aux lois de l’offre et de la de-
mande : «Il n’est compris que ce qui
est socialement accepté», disait Pierre
Bourdieu. Ainsi, un cours prononcé
entièrement dans l’arabe classique
n’est suivi que de manière partielle par
l’étudiant, non pas parce que les étu-
diants sont incapables de comprendre
ce qui est dit dans la langue classique,
mais plutôt parce le discours présenté
dans cette forme n’entre pas dans le
cadre de leur attente : leur demande
de parler dans une langue habituelle,
celle de leur environnement social.
ET JE CONCLUS
PAR UN CONTRE-AVIS
C’est un topo bien pessimiste de
la situation actuelle qui nous est
dressé. Ce qui est normal si l’on
prend une figure idéal-typique, celle
de l’ «étudiant classique» comme mo-
dèle. Seulement, il faut se méfier des
idéaux : le modèle classique de l’étu-
diant est le produit d’une conjonctu-
re. Et on a tort, à mon avis, de conti-
nuer à le considérer comme la plus
haute valeur dans l’échelle évaluative
des étudiants, car même cette échelle
est devenue obsolète, dans la mesure
où plusieurs paramètres ne sont pas
pris en considération. [L’agir].
C’est vrai que nos étudiants ne li-
sent pas assez, du moins au goût de
l’étudiant classique, mais passent plus
de temps devant leurs ordinateurs. La
somme de connaissances qui leur par-
vient par le biais d’Internet, la somme
d’informations récoltées durant une
heure de connexion est plusieurs fois
supérieure à celles assimilées dans une
séance de TD. [La pensée] Ils savent
qu’une requête lancée sur la toile est
plus efficace que de perdre un temps
précieux à feuilleter des dictionnaires
difficilement accessibles. [L’être] L’étu-
diant actuel veut être différent du mo-
dèle classique qu’on s’obstine à vou-
loir reproduire. On a affaire à une nou-
velle version : un étudiant, certes ma-
joritaire, mais qu’il est impossible de
reporter au modèle classique. C’est
une quête inutile que de vouloir gé-
nérer un être hors de son contexte his-
torique. Au lieu de cela, adaptons-
nous, adaptons nos instruments et
notre système éducatif à cette nouvel-
le version de l’étudiant, qui, peut-être,
qui sait, se révèlera plus efficace que
l’ancienne.
* Centre universitaire
de Relizane
Footnotes:
1 D. Guérid : L’exception algérienne (la
modernisation à l’épreuve de la société),
Casbah, Alger, 2008, p. 289
2 Ibid.
3 Cl. Dubar : La crise des identités
(l’interprétation d’une mutation), PUF,
Paris, 2000, p. 10
4 D. Guérid : op. cit. p. 291
5 L. Addi : «Arabité et identité : réponse à
D. Labidi», in Le Quotidien d’Oran du 07
janvier 2010
6 Cf. M. Souiah : «Chronique d’une
langue en mouvement», in Le Quotidien
d’Oran du 22 janvier 2005
7 J. Berque : Les Arabes d’hier à demain,
éd. Seuil, Paris, 1969, p.215
 Le Quotidien d'Oran
08 Dimanche 21 novembre 2010 GU I D E
TÉLÉPHONES UTILES Cotations hebdomadaires des billets
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Algérie Télécom: -Dérangements: 12 1 EUR 102,13 108,39
-Renseignements: 19 1 CAD 72,15 76,61
Hôpital d’Oran: 041 41 39 26 1 GBP 116,69 123,86
041 41 39 28
100 JPY 90,20 95,77
Hôpital d’El Mohgoun: 041 47 89 53
1 SAR 19,40 20,59
041 47 89 54
1 KWD 259,38 275,82
041 47 89 34
Départ Arrivée 1 AED 19,81 21,02
SAMU: 041 40 31 31 Vol Départ
ORAN - ALGER 100 CHF 7.442,29 7.903,70
Protection civile: 041 41 34 00/05
Oran - Alger 07h15 100 SEK 1.092,53 1.160,01
14 06h25 11h29
Sûreté de wilaya: 041 32 44 70 100 DKK 1.369,78 1.453,62
08h00 12h30 Oran - Alger 10h00
Police secours: 17 100 NOK 1.242,63 1.320,39
12h30 17h39 Chèque
Télégraphe: 13 15h00 19h30 Oran - Alger 12h45
de voyage Achat Vente
Gendarmerie Nationale: 041 40 22 92 ALGER - ORAN Oran - Alger 18h45 1 USD 73,49 77,20
Aéroport d’Oran: 041 51 11 53
06h25 11h40 1 EUR 103,16 108,39
041 59 10 31/40 Oran - Alger 20h15
08h00 12h30 1 CAD 72,88 76,61
Air Algérie: 041 42 72 05 /06/07
12h30 17h44 Oran - Constantine 19h00 1 GBP 117,87 123,86
Sonelgaz: 041 35 30 60
041 35 30 71 15h00 19h30 100 JPY 91,12 95,77
Oran - Timimoun 08h35
Gare ferroviaire: 041 40 15 02 ORAN - TLEMCEN 100 CHF 7.517,85 7.903,70
SEOR: 041 35 50 40 07h35 09h56 Oran - Tiaret 10h25 100 SEK 1.103,62 1.160,01
041 53 04 42 12h50 15h12 Oran - Batna 14h40
Djezzy: 777 TLEMCEN - ORAN COURRIER EXPRESS
Mobilis: 505 05h50 08h09 Vol Arrivée
Nedjma: 333 KAZI - TOUR
10h30 12h49 Alger - Oran 09h30
Taxi Aziz services: 015.540.540 Alger : 021.49.70.84
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041.41.76.59/60 12h50 16h22
Alger - Oran 12h15 Mostaganem: 070.91.38.03
Ali Taxi 041.34.63.64 Tlemcen: 070.87.96.35
MAGHNIA - ORAN Alger - Oran 15h00
041.34.59.01 TRANSPORTEUR SAFIR
04h45 08h09
0555.05.55.95 Alger - Oran 16h15
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0555.05.55.94 Constantine: 072.45.78.62
16h30 19h42 Alger - Oran 18h15
El Eulma: 072.90.40.89
GHAZAOUET- TLEMCEN El Eulma - Sétif: 071.43.61.49
Alger - Oran 19h30
TÉLÉPHONES UTILES 04h30 07h40 ANDERSON NATIONAL EXPRESS
ORAN - CHLEF Constantine - Oran 17h55
ALGER Groupage marchandises
Oran :070.32.59.29 / 070.94.69.31
16h05 18h20 Timimoun - Oran 13h55 070.92.87.28 - Alger:021.51.33.44
Air Algérie: 021.50.94.98 CHLEF - ORAN Fax: 021.51.47.27
05h40 07h56 Tiaret - Oran 09h55
021.50.92.34
TRANSPORT EXPRESS MISSOUM
Air France: 021.73.16.10 ORAN - RELIZANE Batna - Oran 18h40 Agent de Fret agréé
021.70.27.20 16h50 18h42 Transpor t marchandise
021.98.04.04 RELIZANE - ORAN INTERNATIONAL Bennes + Plateaux -
www.airfrance.dz 05h25 17h17 0773.80.58.17
Vol Départ
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Gare routière: 021.49.71.51 à 54 17h20 18h49 Alger : 021.45.21.60
Oran - Marseille 07h45
SAMU: 021.23.50.50 SBA - ORAN Oran : 041.32.33.46
Oran - Jeddah 17h30 Hassi. Messaoud : 0661.25.75.64
Urgences Médicales: 115 05h40 06h55
Sûreté de la Wilaya: 021.73.53.50 Oran - Alicante 15h55
ORAN - TÉMOUCHENT
Gendarmerie: 021.76.41.97
08h10 09h11
Oran - Barcelone 17h20 MÉTÉO
Centre antipoison: 021.96.49.43 Vol Arrivées DIMANCHE LUNDI
13h30 14h31
Dépannage Gaz: 021.68.44.00 Paris-Orly - Oran 15h55 ORAN
17h02 18h03
Dépannage Electricité: 021.15.20.23
TÉMOUCHENT - ORAN Marseille - Oran 17h20 Peu nuageux Pluie / Vent
Protection Civile: 021.71.14.11
06h15 07h15 Alicante- Oran 19h15 Max.19-Min.9 Max.19-Min.8
09h30 10h34 Barcelone- Oran 21h10 MOSTAGANEM
05h05 06h05
TÉLÉPHONES UTILES Jeddah (j+1)- Oran 06h40 Peu nuageux Légère pluie
CONSTANTINE Max.18-Min.9 Max.18-Min.8

ALGÉRIE AIGLE AZUR TLEMCEN

ASS. des consommateurs: 031.96.47.65
Peu nuageux Ensoleillé
Algérie Télécom: - Dérangements: 12 FERRIES Max.18-Min.9 Max.18-Min.7
- Renseignements:19
MASCARA
Hôpital: 031.92.49.16
Peu nuageux Légère pluie
031.64.29.72
Max.17-Min.7 Max.17- Min.5
SAMU: 031.64.12.12
13.13 / 14.14 TIARET
Protection civile: 031.66.97.56 VOL ARRIVÉ Averses éparses Pluie / Vent
031.92.14.14 Max.13-Min.5 Max.11- Min.3
Paris-Orly - Oran 17h20
14 CHLEF
Sûreté de wilaya: 031.92.64.81 Marseille - Oran 11h45
Légère pluie Légère pluie
Police-Secours: 17 VOL DÉPART Max.17-Min.9 Max.17-Min.9
Gendarmerie : 031.92.64.71 NOVEMBRE BÉCHAR
031.92.80.36 / 26 Oran - Paris-Orly 18h40 Plutôt ensoleillé Ensoleillé
Aéroport: 031.81.01.01 / 09 ORAN / ALICANTE Max.24-Min.7 Max.21-Min.7
Oran - Marseille 12h45
Air Algérie: 031.92.70.70 Départ Arrivée ALGER
031.93.14.81 Mar 23- 18h00 Mer 24 - 07h00 Averses éparses Averses éparses
Réservation: 031.93.23.13/56 Max.19-Min.8 Max.18-Min.8
ALICANTE / ORAN
Wilaya: 031.92.92.20 CONSTANTINE
Mer 24- 19h00 Jeu 25- 07h00
031.92.79.01 Tunis/ Oran Oran / Tunis Peu nuageux Légère pluie
ORAN / MARSEILLE Arrivée Départ
Sonelgaz: 031.94.02.47/48 Max.17-Min.5 Max.14-Min.3
Sam 20- 12h00 Dim 21- 15h00 Lundi
L’Agence des eaux: 031.82.36.69 ANNABA
17h20 18h20
031.82.38.50 MARSEILLE / ORAN Jeudi Légère pluie Averses / Vent
Gare ferroviaire: 031.64.19.88 Lun 22- 12h00 Mar 23- 13h00 10h20 11h10 Max.22-Min.10 Max.19-Min.9
 Antinéa
Une cité à la
recherche
de son lustre

Proxi
d’antan
P. 12

mité
Le Quotidien D'ORAN
Edition Nationale d'Information

ORAN P. 11 & 12
Hassam Zineddine,
prochain maire Après le renforcement
renforcement
d’Oran ? du parc roulant
Le nom du successeur du désormais
ex-maire d’Oran, Sadek Benkada, est, à de la DHA
en croire des sources proches du parti
majoritaire au sein de l’APC, bel et bien
La collecte
connu. Une pétition portant la signature des ordures
de 11 élus FLN, plébiscitant Hassam
Zineddine comme nouveau maire de se fera uniquement
l’APC d’Oran, aurait été remise, hier,
au wali d’Oran, a-t-on appris de mêmes la nuit
sources. M. Benkada avait, pour rappel,
fait l’objet, jeudi dernier, d’un retrait de
confiance de la part de 26 membres de Hébergement des étudiants
l’APC, lors d’une assemblée générale
extraordinaire «houleuse», tenue en
présence d’un huissier de justice, du
Du nouveau au pôle
chef de daïra et du directeur de la universitaire
Réglementation et de l’Administration
générale de la wilaya (DRAG), qui ont de Belgaïd
pris part en qualité d’observateurs.
Houari Barti

Les habitants lancent

un cri de détresse
Enième
effondrement
dans une habitation
à Médioni

I
l n’a pas trouvé les mots
Chlef P.13 pour lui dire à cet enfant,
qui n’arrête pas de poser
Par El-Guellil
des questions, que sa
vie va bientôt croiser la fin
Les élus exigent du pétrole, du gaz, du
fioul, de la génération his-
une meilleure torique, et celle de pas mal
de figurants qui tournoient,
prise en charge parasites de tous bords.
Comment lui dire que seu-
des malades les ses études le sauveraient
et lui permettraient de me-
ner une vie décente ? Que
c’est la seule condition
pour une existence confor-
Sidi Bel-Abbès table, utile à la société et
sans problèmes ?
«Cette vie ma kène oualou,
bouya. Chouf, rappelle-toi du
tsunami, des volcans, des
Plus d’un milliard nuées ardentes, des tremble-
ments de terre. Rappelle-toi
pour la culture cette ville fel maricaine, la
Louisiane, engloutie à cause
de l’effet de serre et de tous
ces gens qui votent pour des
cons ou oublient de le faire.
Combien de temps, bouya,
Aïn Youcef on va se raconter des histoi-
res ? Tu sais mieux que moi
que dans ce bled, il n’y a de
l’avenir que pour ceux qui se
sont inscrits dans le passé.
Les habitants Que cette situation va se pé-
soulagés
renniser jusqu’à la fin des
fins. Qu’une slala va rempla-
cer une autre slala et que tou-
Tabtab tes les lois sont faites sur me-
sure pour quelques-uns.
Le pouvoir prochain et les
p ro c h a i n s p o u v o i r s v o n t
être faits par le pouvoir de
l’argent et l’argent pour
l’instant leur appartient. Ils le
lègueront à leurs enfants et
ainsi de suite.
Tab-tab bouya, tabtab. Avec
ton honnêteté, tu as même re-
fusé de régler tes papiers
d’ancien... Et tu nous fais vi-
vre avec ta retraite et beau-
coup d’histoires de nationa-
lisme. Ils seront plus nationa-
listes que toi quand ils pour-
ront, demain, passer à la
télé lors d’un téléthon et
offrir des chèques pour la
construction d’un édifice.
Tab-tab bouya, tabtab ».
Il tabtab, le vieux retrai-
té. Il frappe doucement à la
porte de l’administration
pour se plaindre d’une er-
reur de facturation... Il est
reçu comme un rien... «Allo
l’appariteur, chkoun a lais-
sé monter cet énergumène?
Tu sais très bien que ce
n’est pas jour de réception»!
10 Dimanche
Le Quotidien d'Oran
21 novembre 2010
IDRH d’Oran école
de management
Mercredi 24 novembre à
16h
Film documentaire :
«Un Regard sur
le Cinéma Africain»
suivi d’un débat animé par deux
professionnels du cinéma Hadj
FITA et Mohammed Bensalah.
Jeudi 25 novembre à 16h :
«Privilège exorbitant, prix du pé-
trole et ajustement international»
Par Mehdi Senouci, doctorant
sous la Direction du Pr. Daniel
THÉÂTRE
RÉGIONAL D’ORAN
Jeudi 25 novembre à 17h
Clôture de la semaine culturelle
de la wilaya de Tipaza
Samedi 27 novembre à 17h
«El Hattab ouel Assad»
Auteur: «Mourad Senouci
Mise en scène «Samir Bouanani -T.R.O
Samedi 28 novembre à 17h
Concert de musique Rock soft
Avec le groupe Vortex
Mardi 30 novembre à 15h
«El Hattab ouel Assad»
Auteur: Mourad Senouci
Mise en scène :
«Samir Bouanani - T.R.O
CINÉMATHÈQUE
D’ORAN
«Semaine du film indien»
Du 21 au 25 novembre
Aujourd'hui
-14h30: Lagaan «la taxe»
de Ashutosh Gowariker -Inde/2003
Lundi 22 novembre
-14h30: Parineeta
«littéralement femme mariée»
De Pradeep Sarker (Inde -2005)
Mardi 23 novembre 2010
-14h30: Taal «le rythme de la passion»
de Subshash Ghi - Inde /1999)
Mercredi 24 novembre
-14h30: KOI..MIL GAYA
DIRECTION
DE LA CULTURE
D’ORAN
Du 21 au 25 Novembre
Semaine Culturelle de Tipaza
à Oran avec au programme :
Lundi 22 novembre :
A 16h00 : Médiathèque d’Oran:
Expositions variées
A 18h00 : au théâtre régional d’Oran
Soirée d’ouverture et clôture
Mardi 23 novembre :
Au Conservatoire d’Oran
«Ahmed Wahby».
- 14h00 :«Tadj El Fonoun»
théâtre pour enfants
-16h00 «Zaïm el Nach»
Mercredi 24 novembre :
-16h00 : Radio el Bahia: conférence
sur le patrimoine de Tipaza.
Mardi 30 novembre : Misserghin:
programme de la maison de la Cul-
ture d’Oran» « Zeddour Brahim».
Pièce de théâtre de «Ibidir» à 15h.
Centre Culturel
Français
ESPACE MÉMOIRE ET IDENTITÉ
Samedi 27 Novembre à 15h au CCF
Dans le cadre de son projet «Espace Mémoire et Identité»,
la fondation Friedrich Ebert nous propose une projection/
débat. Ni analyse sociologique, ni état exhaustif, l’objectif
est de donner à lire des témoignages d’intellectuels, de per-
sonnalités de la société civile et surtout de simples citoyens.
L’ALIMENTATION ET OBÉSITÉ
Samedi 04 décembre à 15h au CCF
Conférence animée par Dr. Zaid
On ne le répétera jamais assez : l’obésité n’est pas un
problème esthétique. C’est une véritable maladie qui me-
nace la santé physique et psychique et qui provoque
l’adoption de nouvelles attitudes alimentaires. Le Dr Zaid
spécialiste dans ce domaine évoquera ce fléau.
Projection documentaires :
L'héritage d'al-Andalus
Al-Andalus est une civilisation qui a irradié d’une propre per-
sonnalité l’Occident et l’Orient. Située dans une terre de ren-
contres, de croisements culturels et de métissages fertiles, al-
Andalus a été oublié, après sa splendeur, par l'Europe et par
l'univers musulman, comme une belle légende qui n'aurait
appartenu à aucun des deux mondes. La projection de cette
série de documentaires veut démontrer les étapes cruciales
de ses huit siècles d'existence.
Samedi 27 novembre à 16h
- XIII La vie quotidienne en al-Andalus
- XIV Musique et poésie au sud d’al-Andalus
FENETRES
Improvision en concert au CCF Alger
Lundi 22 novembre de 19h
Au centre culturel français d’Alger
Par Nima Sarkechik et Serge Forté
L'année 2010 marque le bicentenaire de
la naissance de Frédéric Chopin. L'uni-
vers du jazz et du classique se rencontrent
le temps d'une soirée, et voyagent à tra-
vers son œuvre.
A l'image de cette célébration, Improvi-
sion réunit les éléments qui témoignent
d'un temps "révolu", et d'un temps "de-
venu". Ce "spectacle" se veut à la fois lé-
ger et sérieux, et symbolise, outre la nou-
veauté, l'aspect fondamental des compo-
siteurs de l'époque qui étaient des impro-
visateurs accomplis, à l’image de Chopin
lui-même, qui excellait dans ce domaine.
TRIANA D'ALGER AU CCF ANNABA
Jeudi 25 novembre à 19h
Centre culturel français de
Annaba : 8 Bd du 1er Novembre
1954 -Annaba
Concert du Groupe Flamenco Algérien
le plus connu et le plus aimé sera en
concert à Annaba. Créé en 1993, Tria-
na d’Alger est un groupe de flamenco,
de salsa, de rumba gitane et de musi-
que algéroise. Ils chantent en arabe,
en français et en espagnol et la majorité
des membres du groupe sont de la même
famille. Ils font des tournées au Ma-
ghreb, au Liban, en Jordanie, en Italie,
ils vont jusqu'à Cuba et ils passent à
l'Olympia en 2001. Ils ont quatre albums
dans les bacs.
O’DJILA
Samedi 27 novembre à l'hôtel
Agadir (Tlemcen) et dimanche 28
novembre à 18h30 au Conservatoi-
re Municipal Ahmed Wahby (Oran)
Concert tzigane : tantôt euphorique et
festif, tantôt mélancolique, O’Djila, c’est la
richesse de cinq talents venus d’ici et là-
bas. Une musique intense et colorée, aux
accents slaves et orientaux ; des mélodies
des Balkans qui vous réchauffent l’âme et
le coeur. Reprenant la tradition de métissa-
ge culturel et musical des Tziganes
EL DIN
Samedi 4 décembre à 18h30
au Conservatoire Municipal
Danse : Cie Hervé Koubi
Hervé Koubi est toujours en recherche sur
la notion de trace. Cette trace, dit-il, est le
fondement de sa danse, ce qui la nourrit.
Il en devine les courbes, les lignes, les va-
et vient sur la scène ; il imagine les multi-
ples routes qui se croisent et s’entrecho-
quent parfois. El Din est un projet qui pose
les jalons d’un projet de collaboration et
de formation entre Hervé Koubi et ses 12
nouveaux compagnons d’Arts algériens.
TANGORA
Jeudi 9 décembre à 18h au Con-
servatoire Municipal Ahmed Wahby
Concert de Jazz : Meslem Seddik
Sur son dernier album « Confluences »,
Tangora égrène sa palette de compositions
et d’interprétations d’une voix généreuse
et somptueuse, dans ce style qui lui est
propre : le « Métis-Jazz », aux confluen-
ces du jazz, et du latin-jazz / afrocaribéen.
Franco - italienne de Marseille, Tangora
grandit et s’épanouit dans une famille de
mélomanes avertis : «Enfants et petits en-
fants de la «Tribu», sommes très tôt ber-
cés par un amour inconditionnel pour la
musique que nous distille avec passion
Yvonne, notre grand-mère !
ON AON
FRAPPÉ SUR LA
A FRAPPÉ SURLUNE
LA LUNE
Dimanche 12 décembre à 18h
au Conservatoire Municipal
Le groupe Moribayassa
Une rencontre surprenante entre rythmes
africains et images de la conquête spa-
tiale. Centré sur les missions lunaires
Apollo, la vidéo originale de « On a frap-
pé sur la lune » a été créée en interaction
avec les musiciens. La musique est ici un
commentaire poétique mais aussi polé-
mique. Loin d’une simple illustration, elle
fait part égal avec l’image.
ORAN Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010 11
Après le renforcement du parc roulant de la DHA Hébergement des étudiants
La collecte des ordures Du nouveau au pôle
universitaire de Belgaïd
se fera uniquement la nuit Houari Saaïdia Elle assure néanmoins que tou-
tes les défectuosités relevées sont

L a capacité d’hébergement des

S. M. lecte vieillissant et décimé par les pan-
nes. La remise en service, au début
tiques qui envahissent les artères de
la deuxième ville du pays. Des bacs à
étudiants «internes» sera ren-
forcée par un nouvel apport de
1.000 lits avant la fin de l’année,
a-t-on appris auprès de la direc-
trice des œuvres universitaires
Oran-Ouest, Mme Boubekeur. Il
s’agit d’une première tranche
d’une nouvelle cité U, d’une ca-
pacité globale de 2.000 lits, en
cours de réalisation au pôle uni-
versitaire de Belgaïd.
Ce quota fait partie d’un énor-
me programme de 30.000 lits,
dont 5.000 lits, soit un sixième,
ont été déjà réceptionnés, avec
pour double objectif la proximité
entre les lieux d’hébergement et
les établissements pédagogiques
ainsi qu’une meilleure économie
sur le plan de la gestion, explique
la même responsable locale de
l’Office national des œuvres uni-
versitaires (ONOU).
Ainsi, le nombre total des étu-
diants hébergés actuellement
dans les différentes structures uni-
versitaires s’élève à 11.663, sa-
chant que ce nombre était de l’or-
dre de 10.000 l’année écoulée, et
ce au niveau de dix résidences,
prises en charge d’une manière
rapide et efficace (les conditions
d’accueil, le transport, l’éclairage,
la sécurité dans et à l’extérieur de
l’enceinte résidentielle, etc.) afin
d’instaurer de bonnes conditions
pour les quelque 6.000 étudian-
tes et 5.000 étudiants de l’inter-
nat. Dans le même registre, la di-
rectrice des œuvres universitaires
d’Oran-Ouest fait savoir que
l’opération d’octroi de cartes ma-
gnétiques aux étudiants hébergés,
leur permettant l’accès à l’encein-
te et aux divers services internes,
se poursuit progressivement, et,
rassure-t-elle, « d’ici peu, tous les
étudiants auront leur carte. »
Par ailleurs, la même gestion-
naire de l’ONOU tient à préciser
qu’il y a eu déformation des pro-
pos du wali, en ce sens, soutient-
elle, qu’« il n’a jamais été ques-
tion de dispatching des étudian-
tes internes vers les anciennes
résidences d’Es-Sénia, de l’USTO
et autres. Tout ce qu’il y a, c’est
que le chef de l’exécutif a donné
des directives pour prendre en
charge les réclamations des con-
cernés dans les meilleurs délais

L
e système de collecte des ordu
res ménagères durant la nuit
sera généralisé, au fur et à me-
sure dans les prochaines semaines, à
l’ensemble des quartiers de la ville par
le service de nettoiement de la com-
mune d’Oran. Il a été ainsi décidé
d’étendre la collecte nocturne à huit
(8) nouvelles circonscriptions de la
ville situées notamment à Oran-Ouest
et au centre-ville, selon des sources
autorisées à la commune.
La collecte des ordures ménagè-
res durant la nuit est effectuée depuis
le mois dernier dans 34 secteurs sur
43. Le déploiement du nouveau sys-
tème de collecte des déchets ména-
gers est désormais possible après le
renforcement du parc roulant de la
DHA par une cinquantaine d’engins
de collecte (24 bennes tasseuses et 25
camions). La généralisation de la col-
lecte nocturne sur l’ensemble des
quartiers de la ville avait été retardée
en raison du grave déficit en moyens
matériels à cause d’un parc de col-
180 exposants et des diplomates
étrangers au salon du bâtiment
K. Assia
L a 6e édition du Salon internatio-
nal du logement, de l’immobilier,
du bâtiment et des matériaux de cons-
truction, prévue du 25 au 30 novem-
bre au Palais des expositions d’Oran,
annonce la couleur avec l’arrivée d’im-
portantes délégations étrangères, a-t-
on appris hier auprès de M. Ouali,
manager de Sogexpo, société organi-
satrice de l’évènement.
Ainsi, une vingtaine d’hommes
d’affaires portugais, conduits par l’am-
bassadeur du Portugal en Algérie, en
plus d’une importante délégation
d’opérateurs économiques indoné-
siens, accompagnée de l’ambassadri-
ce de l’Indonésie dans notre pays, ar-
riveront ce mardi à Oran. Une visite
qui permettra aux diplomates des
deux pays de s’enquérir des potentia-
lités d’investissement qu’offre l’Oranie,
et surtout de développer la coopéra-
tion entre les opérateurs économiques
des deux rives, notamment après la
visite effectuée en octobre dernier par
le Premier ministre du Portugal en Al-
gérie et la signature de la convention
de Lisbonne. Autant d’opportunités
du mois en cours, d’une quinzaine de
camions en panne a été une «bouf-
fée d’oxygène» pour les responsables
de ce service, qui sont confrontés à
des difficultés procédurières pour l’oc-
troi du marché relatif à la concession
de la maintenance et de la fourniture
de pièces détachées.
Le parc roulant du service de net-
toiement a été aussi renforcé par la
location d’une vingtaine de bennes
tasseuses et de dix camions auprès de
sociétés privées. La DHA va aussi
acquérir une vingtaine de bennes tas-
seuses et des engins (bulldozers et
tracteurs) avant la fin de cette année.
Une enveloppe budgétaire consé-
quente de 22 milliards de centimes
avait été consacrée par la mairie pour
renforcer le parc roulant de la DHA.
Cette importante enveloppe a été
mobilisée grâce aux subventions ac-
cordées par l’Assemblée populaire de
wilaya (APW) à la commune
pour contenir un tant soit peu les
amoncellements des ordures domes-
Il sera inauguré jeudi
qui permettront de concrétiser sur le
terrain des accords de partenariat et
de coopération, a-t-on appris.
Dans ce registre, une rencontre
regroupant des opérateurs nationaux
et leurs homologues portugais et in-
donésiens est prévue le 24 novembre
à l’hôtel Sheraton d’Oran. Les partici-
pants vont tenter dans ce cadre d’ex-
pliciter les différents mécanismes per-
mettant de développer les échanges
économiques entre les deux pays.
Une rencontre qui apportera vraisem-
blablement des résultats concluants,
notamment dans le domaine des tra-
vaux publics et de l’habitat, comme
l’a expliqué notre interlocuteur, préci-
sant que ces délégations vont égale-
ment prendre part, jeudi, à l’inaugu-
ration officielle du Salon Logibat 2010
au Palais des expositions d’Oran.
A ce titre, 180 exposants natio-
naux et étrangers sont attendus à ce
rendez-vous dédié aux professionnels
du logement, de l’habitat et des tra-
vaux publics. Un évènement qui ver-
ra la présence du ministre de l’Habi-
tat, en plus des trois ambassadeurs
d’Espagne, du Portugal et d’Indoné-
sie. En soulignant l’importance de ce
dont les trois nouvelles de Belgaïd afin de leur permettre de se con-
ordures surchargés débordent et leur que compte le secteur d’Oran, qui centrer pleinement sur leurs étu-
contenu jonche le sol dans de nom- a vu la fermeture, pour cause de des». En tout état de cause, les
breux quartiers populaires de la ville. travaux de réhabilitation, de deux responsables locaux de l’ONOU
Les odeurs nauséabondes engen- anciennes résidences sises Bir El- assurent que pour cette année
drant des désagréments s’en dégagent Djir, à savoir les cités C3 et C4. universitaire, il n’y aura pas de dé-
à longueur de journée. De nombreux Concernant les manquements ficit en matière d’hébergement.
habitants n’osent plus ouvrir leurs fe- et autres dysfonctionnements qui La capacité théorique des rési-
nêtres pour éviter que ces odeurs ne avaient été, il y a quelques semai- dences est largement suffisante
s’infiltrent dans leurs demeures. nes, à l’origine d’actions de pro- pour prend re en charge les
Les ordures ménagères s’entassent testation dans le milieu estudian- nouveaux étudiants des wi-
jour après jour dans les quartiers po- tin, Mme Boubekeur tient à sou- layas limitrophes. Quant à la
pulaires de la ville en raison de la ligner en substance qu’il faut con- qualité de l’hébergement et
réduction du nombre de rotations des sidérer le fait qu’il s’agisse de autres prestations afférentes ainsi
camions de collecte. structures fraîchement mises en que l’environnement d’une ma-
Les camions des secteurs urbains et service, et par conséquent cela nière générale, ils promettent la
ceux du parc du service du nettoie- donne lieu inévitablement à quel- mise à niveau de tous ces aspects
ment sont tous tombés en panne et ques imperfections par-ci par-là. à brève échéance.
n’ont pas été réparés à cause du gel
des contrats de réparation et des four- Des permis de conduire
nitures de pièces de rechange. Le ser-
vice de maintenance de la DHA ten- scannés saisis
te depuis des mois de maintenir l’es-
sentiel de son parc opérationnel. Les
et quatre arrestations
astuces, systèmes D et autres bricola-
ges pour remplacer telle ou telle piè-
T rois permis de conduire scannés
ont été saisis et quatre person-
nes ont été arrêtées dans le cadre
ont démantelé trois importants ré-
seaux qui activaient à Aïn El-Turck,
Bel-Air et Saint-Eugène. Quelque
ce ne suffisent plus.
de cette affaire, a-t-on appris de 130 permis scannés avaient été sai-
sources judiciaires. Trois des mis en sis dans le cadre de cette affaire.
cause ont été placés sous mandat L’opération de traque lancée
de dépôt, alors que le quatrième a
bénéficié de la liberté provisoire.
depuis plusieurs mois contre les tra-
fiquants de véhicules ne cesse de
En effet, un contrôle routier
entrepris par les éléments de la bri-
livrer ses résultats sur les moyens et
les méthodes utilisés par ces ban-
salon en matière d’échanges d’expé-
gade de la gendarmerie de l’USTO, des, depuis le vol jusqu’à leur
riences, le responsable de Sogex-
à hauteur de la route nationale n°11 écoulement à travers le pays.
po a tenu à préciser qu’il est ques-
tion de mettre à profit le plan
quinquennal de développement
reliant Oran à Mostaganem, a per-
mis de mettre la main sur trois per-
Ainsi, il ressort des investiga-
tions que ces réseaux se sont
mis scannés retrouvés en posses- spécialisés dans le vol, la falsifi-
2010-2014, où de grands chan-
sion de trois conducteurs de véhi- cation des plaques d’immatricu-
tiers de développement ont été rete-
cules. L’enquête a révélé que ces lation, en plus de la falsification
nus pour notre pays, à l’exemple de
permis reproduits frauduleusement des documents que sont les permis
l’autoroute Est-Ouest, du renouvelle-
ont été achetés respectivement à de conduire et les cartes grises.
ment et de l’extension du chemin de
60.000, 40.000 et 25.000 dinars Généralement, c’est au cours de
fer, du projet du métro d’Alger, du
par les mis en cause. barrages entrepris à la sortie d’Oran
tramway d’Oran et de tant de réalisa-
Il s’agit, selon les recherches que les gendarmes détectent les
tions, véritables défis pour nos entre-
menées, de l’affaire des permis faux parmi ces documents.
prises. Ainsi, cet espace d’échanges
scannés de 2008, où les gendarmes K. A.
sera l’occasion pour prendre connais-
sance des expériences étrangères et ILS NOUS ONT QUITTES HIER
des progrès réalisés dans le monde
Abdelli Ahmed, 84 ans, 19/11/2010,
entre nos opérateurs nationaux et
haï 1.500 logts, bloc H, n°5
leurs homologues étrangers spéciali-
Ghiaza Miloud, 83 ans, 19/11/2010,
sés dans l’automatisme industriel et
243, Bt 7, V/Hugo
l’immobilier, comme les sociétés ita-
Chedad Baroudi, 81 ans, 20/11/2010,
liennes qui viendront en force, les en-
7, rue Dehiba Bachir
treprises polonaises, indonésiennes,
Chouki Kheira, 80 ans, 20/11/2010,
turques, tunisiennes, françaises et es-
33, rue Benslimane, Bastie
pagnoles, en plus de sociétés améri-
caines et autres algéro-allemandes et
Horaires des prières pour Oran et ses environs
algéro-chinoises. Notons parmi les par-
ticipants à ce salon l’UNPI, des insti- 15 dhou el hidja 1431
tutions bancaires, des compagnies El Fedjr Dohr Assar Maghreb Icha
d’assurances, entre autres. 06h16 12h49 15h33 17h56 19h16
 Le Quotidien d'Oran
12 Dimanche 21 novembre 2010 O RAN
Le wali aux autorités locales Les habitants lancent un cri de détresse
«Ouvrez vos portes aux citoyens !» Enième effondrement
«Aller vers les gens, écouter leurs préoccupations, leur parler sans dans une habitation à Médioni
leur mentir, pour prendre les décisions qui s’imposent en temps
réel. Ceci est très important, car c’est uniquement de cette façon
qu’on peut améliorer le quotidien des Oranais.»
Houari Barti lui exposer, chacun à sa maniè- de ses droits. La fréquence de
re, les problèmes auxquels ils ce type de doléances -qui atten-

C
’est en ces termes que le
wali d’Oran, Abdelmalek
Boudiaf, a résumé hier
en marge de sa visite aux com-
munes relevant de la daïra de
Bethioua sa vision de la gestion
des affaires de la wilaya qui sem-
ble placer les préoccupations
quotidiennes du citoyen au cen-
tre de ses priorités.
Une vision qui semble aussi se
manifester par les faits dans cha-
que visite que le chef de l’exé-
cutif a eu à faire depuis son ins-
tallation à la tête de la wilaya.
Hier encore, que ce soit à Aïn El
Bia, Mers El Hadjadj ou Be-
thioua, des dizaines de citoyens
se sont rapprochés du wali pour
Une cité à la recherche
de son lustre d’antan
T. Lakhal
font face. Et à chaque fois, c’est
une oreille attentive qu’il sem-
ble leur tendre. Mieux que ça,
des instructions pour la prise en
charge de ces problèmes sont
données dans l’immédiat aux
services compétents.
«Vous êtes attendu demain
matin à 9 h dans le bureau du
chef de daïra pour qu’il prenne
en charge vos doléances,» a ré-
pondu M. Boudiaf à un vieil ha-
bitant de Bethioua qui a dû,
contraint, de quitter sa terre
agricole sans être, à ce jour, in-
demnisé, et qui s’est plaint du
«peu d’égard» qu’il a eu de la
part des autorités locales (daï-
ra et APC) pour le recouvrement
Antinéa
ter jusqu’à la terrasse et puis re-
descendre de l’autre côté pour
dent une visite du wali pour se
faire entendre- a poussé, sem-
ble-t-il, le chef de l’exécutif, à
revenir à la charge lors de la
réunion qu’il a eue à la biblio-
thèque de Bethioua avec les ci-
toyens et représentants de la
société civile. «Ouvrez vos por-
tes aux citoyens», a-t-il tonné
en s’adressant au chef daïra et
aux P/APC. Avant d’ajouter,
«attendez-vous à ce qu’il y ait
des inspections pour voir s’il y
a eu exécution ou pas des dé-
cisions qu’on vient de prendre.
A ce propos, il a annoncé
la création d’un poste, un
«Monsieur BRQ» au niveau
de son cabinet.
nement, précise la présidente, il
y a toujours des problèmes de

D u haut de sa terrasse sur

plombant 21 étages d’habi-
tations, la Cité Amiral Kheired-
dine (ex-Antinéa), plantée en
plein centre d’Oran, offre au re-
gard l’une des plus belles vues de
la ville d’Oran et de son prolon-
gement qui s’étire vers l’Ouest.
Une vue en contrebas insoup-
çonnée, qui plonge le regard jus-
qu’à la pointe de Cap Falcon, en
passant par la montagne du Mur-
aller vers le 6e étage, 7e ou autre,
car la descente, bien entendu, est
plus facile que la remontée.
L’histoire des élévateurs qui ne
fonctionnent pas est un vrai cal-
vaire pour tous ceux qui habi-
tent sur les hauteurs et c’est à
quoi s’attelle Mme Djeffal, qui
semble avoir gros sur le cœur
avec tous les problèmes qui ne
se résument pas uniquement
aux ascenseurs en panne con-
coupure d’électricité car les
courts-circuits sont fréquents.
Malgré cela, la cité compte quel-
ques femmes de ménage qui
viennent nettoyer les parties
communes et un concierge qui
fait vider les bacs à ordures »,
indique-t-elle. Et là, précise-t-
elle, les vide-ordures ne fonc-
tionnent pas et les locataires
sont obligés de faire descendre
leurs rejets ménagers jusqu’en
Ph.: B. H. Karim

djadjo qui semble à portée de tinue, mais bien plus. bas pour leur évacuation.
main. Cette cité de deux tours, «Une fois, des habitants ont Nous avons trouvé le concier-
comptant 190 logements en tout, cotisé 9 millions de centimes ge, celui qui s’est occupé de l’en-
a été construite sur une belle es- pour réparer un ascenseur qui tretien de la cité, allongé sur sont
planade durant les années 50 et n’a fonctionné que deux mois, lit. Il est la mémoire vivante de
ne fut habitée que juste après l’in- chose qui a découragé plus cet endroit, fourmillant de vie et H. Saaïdia mots. La bâtisse se trouvant dans un
dépendance du pays, en majori- d’un pour renouveler l’expé- d’animation qui, en son temps, état d’instabilité critique, il n’est plus
té par des coopérants techniques.
Mme Djeffal, qui est une
dame fort entreprenante, est la
rience», dit-elle, tout en ajou-
tant qu’à plusieurs reprises, elle
a contacté divers services, entre
comptait deux petites piscines. Ce
monsieur, un vieillard cloué au lit
par une fracture au bassin, man-
C ’est un véritable signal de détresse
en direction des autorités locales
que lancent les habitants de la maison
besoin que d’un souffle de vent ou
d’une petite averse pour qu’un effon-
drement survienne : le sinistre peut
présidente du comité de cité de- autres l’OPGI, afin de régler que beaucoup aux habitants, lui délabrée et menaçant ruine sise au 99, se produire à tout moment et sans
puis l’année 2007. Le local situé ce problème. Face à cela, «on n’a qui savait venir en aide à tout le impasse Laïd Ould Tayeb, à Médioni. aucun facteur extérieur. Autant dire
à l’intérieur de la cité qui lui sert eu que des promesses jamais monde, témoigne Mme Djeffal sur Pas plus tard que la semaine der- que le danger guette la vie de cette
de siège est bien entretenu. concrétisées», dit-elle. En tout et le ton de la compassion. nière, à la veille de l’Aïd El-Adha, un mère, fille de chahid, et ses enfants.
La présidente se fait aider par pour tout, elle précise «qu’un seul Cette dernière lance d’ailleurs énième effondrement partiel s’est pro- Pourtant, les démarches pour ac-
une jeune secrétaire qui vient lui ascenseur a été réinstallé». un appel aux autorités pour ve- duit dans cette vieille habitation datant quérir un nouveau toit ont été faites à
donner des coups de main pour D’autre part, les eaux usées nir en aide aux habitants et sau- de l’époque coloniale : un pan entier plusieurs reprises. En vain ! Se préva-
mettre à jour les fiches de suivi qui dégoulinent de partout au ver ce qui peut l’être de cette cité s’est détaché de la dalle et s’est affais- lant d’une fiche de recensement com-
des locataires qui cotisent entre niveau des appartements font au lustre fané. Les colonnes mon- sé violemment sur le sol du petit patio. me sinistrés et prioritaires dans les pro-
eux pour parer au strict mini- craindre le pire pour tous les lo- tantes des eaux usées, la réhabi- Réveillées par le fracas, la mère et ses grammes de relogement établis par les
mum : c’est-à-dire entre 200 et cataires qui ne savent plus quoi litation des vide-ordures con- deux filles ont accouru vers la rue pour services de la wilaya en date du 18 avril
400 dinars par mois. Et ce strict faire. «Il ne s’agit pas de réparer damnés et, surtout, l’installation fuir le danger. Une réaction devenue 2008, ainsi que des engagements par
minimum, ce sont les ascenseurs à l’intérieur des habitations, mais de nouveaux ascenseurs et, en- du reste un réflexe, une habitude pour écrit émanant des services de l’APC par
qui ne marchent pas, une vérita- le problème réside dans les co- tre autres, d’autres petits travaux ces habitants. Un père de famille est le biais du secteur urbain d’El-Hamri,
ble préoccupation pour tous. lonnes montantes d’évacuation qui ne demandent pas beaucoup décédé, il y a 22 mois, suite à une les occupants des lieux n’ont pas vu
Pour de nombreux habitants qu’il faudrait renouveler en tota- d’investissements, mais qui peu- maladie due en grande partie aux con- pour autant leurs noms figurer sur la
logeant du côté sud, pour se ren- lité, et pour cela nous avons à vent rendre un tant soit peu à cet- ditions malsaines et au mal-être de cet- liste des bénéficiaires de logement dans
dre à leurs domiciles, ils doivent plusieurs reprises saisi différents te cité son éclat d’antan et redon- te «épave». Murs fissurés, plafonds cre- le cadre des différents programmes de
prendre le seul ascenseur qui services», ajoute la présidente du ner une vie plus décente et moins vassés et érodés, piliers fléchis, dalles résorption de l’habitat précaire, des
fonctionne, du côté nord, remon- comité de cité. «Avec ce dégouli- contraignante à ses habitants. éventrées… La structure de la bâtisse familles sinistrées, etc.
ne tient qu’à un cheveu. L’odeur d’éro- Le blocage ? «Il se situe au niveau
12es journées médicochirurgicales à l’hôpital militaire sion empeste les lieux. A force de «ra- de la daïra», selon une habitante des
Les 12es journées médicochirurgicales nents professeurs pour débattre des derniè- fistoler» les parties détériorées avec du lieux, pour des raisons qui demeurent
s’ouvriront mardi à l’hôpital militaire régional res avancées dans le domaine de la médeci- plâtre, des contreplaqués, des tôles en «non justifiées et entièrement inconnues.»
universitaire docteur Amir Mohamed Benaïs- ne et de la chirurgie. zinc et autres matériaux, cette habita- D’où cet appel urgent émis par ces sinis-
sa d’Oran. Cette journée scientifique, dédiée Plusieurs expériences seront apportées dans tion ressemble à présent plutôt à un trés à l’endroit du premier chef de l’exé-
à la recherche médicale, va regrouper d’émi- le cadre de ces journées médicales. taudis extrêmement misérable. Un lieu cutif pour mettre un terme à leur calvai-
où l’intimité et la décence sont de vains re et éviter ainsi l’irréparable.
Eclairages sur les cancers du sein et du col de l’utérus à l’EHU
Dans le cadre de la formation médicale conti- d’expliciter deux cas des cancers les plus graves
nue, le service de gynécologie obstétrique de chez la femme algérienne. Il s’agit du cancer du col
La Direction de la SEOR nous écrit
l’Etablissement hospitalier universitaire (EHU) du utérin et du cancer du sein, dont les diagnostics sont Suite à la parution de l’article intitulé «A quand le bitumage de la chaus-
1er Novembre organise, les 23, 24 et 25 novem- toujours tardifs. Dans ce cadre, les intervenants ten- sée à Victor-Hugo» dans votre édition du 31 octobre 2010, j’ai l’honneur
bre les 2es journées médicochirurgicales. Des teront de mettre l’accent sur l’importance du dépis- de vous demander de bien vouloir insérer en lieu et place de l’article, les
experts nationaux et étrangers prendront part à tage précoce afin de réduire le taux de mortalité précisions suivantes :
ces journées scientifiques, lesquelles permettront et de morbidité par cancer chez la femme. Je porte à votre connaissance que l’ensemble des rues concernées
par les interventions de SEOR ont fait l’objet d’une opération de remise
Les assurances et les PME/PMI en état de la chaussée.
Quel programme d’assurance pour les PME- nérale de la Compagnie algérienne d’assurance et Restent la rue Général Brossard et la rue de Guelma, qui le seront ultérieu-
PMI ? C’est le thème qui sera débattu demain lors de réassurance (CAAR) au siège de sa succursale rement suite à la finalisation de la réhabilitation du réseau d’AEP à ce niveau.
de la journée d’étude organisée par la direction gé- sise dans le quartier de l’USTO. K. Assia Le Responsable de communication P/I
ORANIE
CHLEF
Les élus exigent une meilleure
prise en charge des malades
Abbad Miloud
L
ors de la session ordinaire de
l’APW de l’automne tenue ré-
cemment, le rapport relatif au
secteur de la Santé établi par la com-
mission compétente fait ressortir plu-
sieurs insuffisances, à savoir: immo-
bilisation de certains moyens de tra-
vail (matériel médical et véhicules) à
cause des pannes, des salles de soins
occupées par des citoyens, d’autres
fermées, déficit en moyens humains
et matériels à l’image des médecins
spécialistes, agents spécialisés,
ambulants équipements médi-
caux, retard dans la réalisation de
certaines structures, le remplacement
du préfabriqué qui tarde, certaines
structures ne sont pas alimentées en
énergie électriques, etc.
Après la lecture du rapport, les dé-
bats ont été longs. Plusieurs élus ont
tenu à souligner les efforts de l’Etat
et des autorités de la wilaya dans le
domaine de la Santé. Pour les insuf-
fisances constatées, ils ont demandé
l’établissement d’un plan d’action afin
d’y remédier à terme. Parmi les pro-
blèmes posés, le remplacement du
centre anticancéreux par deux servi-
ces, le classement du nouvel hôpital
de 240 lits en Centre hospitalo-uni-
versitaire (CHU), l’affectation de mé-
decins doit être faite dans le strict res-
pect de la politique d’équilibre régio-
nal, l’établissement de programmes
de formation et leur suivi en vue de
combler le déficit en la matière…
Le directeur de la Santé et de la
Population, en répondant aux ques-
tions, a tenu à préciser que tous les
problèmes sont recensés. «Nous les
maîtrisons d’une manière parfaite»,
plusieurs sont déjà pris en charge
et seront solutionnés à court ter-
me, d’autres avant la fin de l’an-
née en cours, d’autres ne relèvent pas
de notre compétence mais plutôt de
celle des mairies concernées.
S’appuyant sur quelques exemples
concrets, il a mis en exergue les amé-
liorations du secteur, comparative-
ment à un passé récent.
SIDI BEL-ABBÈS
Plus d’un milliard pour la culture
M. Kadiri
F igurant dans les grands chantiers
nationaux et des priorités natio-
nales, le secteur culturel local n’est en
fait que l’image accordée par l’Etat
au niveau gouvernemental… sous
l’impulsion du président de la Répu-
blique Monsieur A. Bouteflika. Ainsi,
il a été fait part qu’un montant de
10.800.000,00 dinars vient d’être at-
tribué à l’actuelle direction de wilaya
de la culture, dont le nouveau siège
provisoire, en attendant l’achèvement
de son nouveau site administratif au
nord de la ville, est pour l’heure une
des dépendances de ce secteur, à sa-
voir un ex-château colonial mitoyen
à deux de ses principales acquisitions
culturelles, maison de la culture «Ka-
teb Yacine» et l’Ecole des beaux-arts.
L’on relèvera que cette avant-derniè-
MOSTAGANEM
Des aménagements et des «corrections»
P lusieurs opérations d’aménage
ment urbain se sont achevées ré-
cemment, ciblant des sites de loge-
ments sociaux participatifs et d’habi-
tat rural à travers plusieurs commu-
nes de la wilaya de Mostaganem.
Selon la direction de l’urbanisme et
de la construction, ces opérations, vi-
sant l’amélioration des aggloméra-
tions urbaines et du cadre de vie des
citoyens, ont ciblé 22 sites dans le
cadre de l’aménagement urbain et la
nouvelle extension urbaine au niveau
des communes de Mostaganem, Sidi
Ali, Hassi Mameche, Sour, Aïn Nouis-
Concernant la réalisation du servi-
ce de radiothérapie et un autre d’on-
cologie adossés à l’hôpital 240 lits en
remplacement du Centre anticancé-
reux (CAC), l’orateur s’est étalé lon-
guement sur l’opportunité de la déci-
sion ministérielle: «… La réduction
des délais de réalisation. Ceux
d’une CAC sont de trois ans, pour
les nouvelles structures, ils ne sont
que de douze mois. Pour les 5
CAC existants au niveau du pays, les
re demeure très animée, même des
collations officielles et autres récep-
tions données par la wilaya y sont
programmées.
La toute dernière fut celle de ce jeu-
di 18/11/2010, une continuité des
efforts étatiques est décelée dans ce
secteur qui, qu’on le veuille ou pas, a
connu un bond important dans le
volet d’abord des infrastructures cul-
turelles. Quant aux manifestations
les plus importantes qui bénéficie-
ront de cet apport financier, l’on
relèvera que la culture s’est vu attri-
buer presque trois pour cent du BP
2011, 2,58 pour être précis.
Ainsi, les associations culturelles bé-
néficieront de 1.000.000,00 de di-
nars, bien qu’un assainissement vient
d’être exigé par le nouveau wali et
cela concerne la totalité des asso-
ciations pour être en conformité
sy, Benabdelmalek Ramdane, Khei-
reddine, Aïn Tedeles, Bouguirat et
Hadjadj. Les travaux qui ont coûté
environ 300 millions de DA consis-
te en la réalisation de réseaux de
distribution d’AEP et d’assainisse-
ment et l’aménagement extérieur
des habitations, dont la réalisation
de trottoirs, l’entretien des routes, le
renforcement de l’éclairage public et
la création d’espaces verts et de ter-
rains sportifs de proximité.
Les opérations d’aménagement ont
ciblé également d’autres sites compor-
tant des habitations rurales dans les
Ph.: Arch.
délais de rendez-vous sont fixés à une
année, voire plus…». Pour le statut
du nouvel hôpital, il a précisé que
la décision relève du ministère,
qui reste toutefois conditionnée
par l’ouverture d’une faculté de
médecine. «J’espère qu’avec la con-
jugaison des efforts du MESRS et
celui de la Santé, il aura peut-être
le statut de CHU…». A la deman-
de de la majorité des élus, le dos-
sier reste ouvert.
avec les textes en vigueur. Le festi-
val international des danses populai-
res bénéficiera de 3.000.000,00 de
DA, c’est une tradition établie, ce
n’est pas la seule.
Le théâtre, une des caractéristiques
belabbesiennes, bénéficiera, à travers
le festival régional du théâtre des en-
fants, d’un montant de 6.000.000,00
de dinars. Les potentialités des arts,
1.500.000,00 DA, l’activité ramadha-
nesque 1.000.000,00 de DA, le théâ-
tre maghrébin, 1.200.000.00 de DA,
quant au summum de la musique à
savoir le festival du Raï établi dans
son giron naturel, il sera bénéficiaire
de 2.000.000.00 de DA, indique la
même source.
Néanmoins, des participants au
concours de couverture du festival du
Raï attendent de pied ferme la pro-
clamation des résultats.
communes de Mazaghran, Hassi Ma-
meche, Hassiane, Fornaka, Keda-
dra, Kheirddine, Aïn Boudinar,
Touahria et Sayada.
Pour rappel, ces projets vien-
nent renforcer ceux déjà entamés
durant les deux dernières années et
ayant ciblé 360 sites urbains répartis
à travers les communes de la wilaya
et pour lesquels une enveloppe finan-
cière globale dépassant 3,6 milliards
de DA a été consacrée, selon la même
source qui précise que les travaux
d’aménagement dans 354 sites ont
été achevés.
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010
TLEMCEN
Campagne de vaccination
contre la brucellose
en février
L a campagne de vaccination
contre la brucellose des ca-
prins et ovins sera lancée en fé-
vrier prochain à travers la wilaya
de Tlemcen, a-t-on appris auprès
du responsable du bureau sani-
taire à l’inspection vétérinaire.
Les prévisions portent, selon le
même responsable, sur un pour-
centage de vaccination de 70
pour cent par rapport au nombre
total des petits ruminants estimés
à 400.000 têtes. La campagne
2010 a touché quelque 200.00
têtes de caprins et ovins et a con-
cerné notamment les agneaux de
plus de trois mois et moins de 9
mois, a-t-on signalé.
Les résultats de cette campagne
de vaccination contre cette ma-
ladie endémique, qui touche le
cheptel et l’homme, ne seront
visibles qu’après la troisième
a n née, a indiqué le docteur
AÏN YOUCEF
Les habitants soulagés
Khaleb Boumediene
L a ligne haute tension de
30.000 volts, qui passe au-
dessus des habitations de la cité
«Benkerma Mohamed» de Aïn-
Youcef dans la daïra de Rem-
chi, sera bientôt déplacée, a-t-
on appris hier auprès des habi-
tants de cette cité.
Le wali de Tlemcen, Hadj Ab-
delouahab Nourri, qui effectuait
vendredi dernier une tournée
dans cette commune, à quelque
20 kilomètres du chef-lieu de wi-
laya de Tlemcen, s’est rendu per-
sonnellement sur les lieux afin de
mettre un terme à ce danger de
mort qui menaçait quotidien-
nement depuis l’indépendan-
ce des centaines de ménages.
Selon ces habitants, plusieurs
TISSEMSILT
Plus de 1.700 foyers
à raccorder au gaz
L a direction des mines et de
l’industrie de la wilaya de Tis-
semsilt a programmé, pour l’an-
née prochaine, le raccordement
de 1.756 foyers au réseau du gaz
naturel, a-t-on indiqué du direc-
teur du secteur, M. Ghaouti Re-
guieg. Les travaux de raccorde-
ment inscrits dans le cadre de
l’exercice 2010-2014 touche-
ront les communes de Sidi Sli-
mane (407 foyers), Malaab (353),
Maacem (350), Youssoufia (399),
NÂAMA
La femme au foyer,
de la cuisine à la formation
professionnelle
L
es établissements de formation
professionnelle de Nâama en-
registrent un engouement «notable»
de la femme au foyer pour les op-
portunités de formation offertes, a
indiqué la Direction locale de l’en-
seignement et de la formation pro-
fessionnels (DEFP). Cet intérêt est
traduit par l’accroissement, ces trois
dernières années, du nombre de
femmes stagiaires issues notam-
ment des régions rurales, passant
de 247 en 2008 à plus de 405
cette année, portant ainsi leur
nombre global à plus de 1.000
femmes au foyer en formation
pour les trois années, a précisé la
DEFP de Nâama. Selon la même
source, la plupart de ces femmes
optent, durant leur formation, pour
les filières proprement féminines,
dont la couture avec 289 stagiaires
13
Ghomri Djilali. Une diminution
est enregistrée par rapport aux
années précédentes mais «seule
l’évaluation après trois années de
vaccination pourrait nous montrer
l’efficacité de ce vaccin», a-t-il
expliqué avant d’ajouter qu’en
2009, les services vétérinaires de
la wilaya de Tlemcen ont enregis-
tré 55 foyers de brucellose bovi-
ne et 21 foyers de brucellose ca-
prine, alors que l’année 2010
enregistre à ce jour 16 foyers
de brucellose bovine et 7 de
caprins. Chez les bovins, les
mesures de lutte concernent
d’abord le dépistage et l’iden-
tification, l’abattage des animaux
atteints, la désinfection des foyers
et leur suivi sanitaire. Au total, 24
bovins ont été abattus cette an-
née et leurs propriétaires indem-
nisés par l’Etat, a souligné le
même responsable.
victimes ont été déplorées,
parmi elles, l’imam de la mos-
quée «Omar Abdelaziz» et un
enfant de deux ans.
Deux autres personnes ont
été récemment grièvement
blessées. «Nous avons à main-
tes reprises interpellé la Sonel-
gaz pour trouver une solution à
cette situation dangereuse mais
en vain. Aujourd’hui, nous sa-
luons le wali de Tlemcen qui a
compris la gravité de la situation
et a ordonné aux services de la
Sonelgaz de procéder au change-
ment de l’itinéraire de la ligne
haute tension qui provient de
Ouled Mimoun», nous diront ces
habitants très soulagés. Ainsi, ces
résidents n’exprimeront plus leur
crainte du grand péril auquel ils
étaient exposés.
Sidi Boutouchent (247). Les tra-
vaux programmés dans ce cadre
porteront sur la réalisation de 200
km de réseau de transport et de
distribution du gaz naturel.
Grâce à ce projet doté d’une
enveloppe financière de l’or-
dre de 650 millions de dinars,
le taux de couverture en gaz na-
turel atteindra, vers la fin de
l’année 2011 à travers la wi-
laya, 85 pour cent contre 70
pc actuellement.
entre 2008 et 2010, la pâtisserie
avec 247 inscrites, et le reste versé
dans les spécialités de broderie,
dessin sur tissu, tissage et draperie.
Les services de la direction de
la formation expliquent cet engoue-
ment par la stratégie prônée par le
secteur portant rapprochement de
la formation aux femmes, à tra-
vers la création, ces dernières
années, de 5 centres et 7 an-
nexes de formation dans les ré-
gions, notamment rurales, dépour-
vues de ce type de structures.
Cet intérêt de la femme pour la
formation est aussi le résultat des
campagnes périodiques de sensibi-
lisation sur les opportunités de for-
mation disponibles et ouvertes au
profit de cette catégorie sociale au
niveau des établissements de la for-
mation, a-t-on souligné.
14
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010
BLIDA
Les Vénézuéliens en prospection
Tahar Mansour
A
près des délégations d’hommes
d’affaires de plusieurs pays
ayant visité l’Algérie et montré un
intérêt certain pour des échanges éco-
nomiques avec l’Algérie, c’est au tour
des Vénézuéliens de vouloir établir des
liens commerciaux hors hydrocarbures
avec l’Algérie. Et c’est dans ce but que
l’ambassadeur du Venezuela, S.E. M.
Hector Mugica, accompagné de la pre-
mière secrétaire de l’ambassade Mme
Gabriella Taramillo, ont rendu visite au
CEIMI (Club des Entrepreneurs et In-
dustriels de la Mitidja) au courant de la
semaine écoulée. Lors de son interven-
tion, l’ambassadeur a rappelé que les
échanges commerciaux entre son pays
et l’Algérie n’ont même pas atteint 10
millions de dollars au cours de ces der-
nières années et que les hommes d’af-
faires vénézuéliens voudraient conclu-
re des affaires avec leurs homologues
algériens et, de là, gagner quelques
parts de marché en Afrique. M. Mugica
n’a pas manqué de faire l’éloge de plu-
sieurs produits agricoles de son pays,
comme le cacao ou le café qu’il a affir-
mé être les meilleurs du monde.
D’ailleurs une délégation de huit
hommes d’affaires avaient visité l’Algé-
rie en 2009 et ont rencontré des indus-
triels algériens pour leur présenter des
produits ou pour étudier les possibilités
de partenariat offertes par les deux
pays. Faisant suite à cette visite, les Al-
gériens enverront d’ici mars 2011 une
délégation d’hommes d’affaires et d’en-
trepreneurs pour leur faire connaître l’in-
dustrie du Venezuela et conclure des
affaires avec eux.
D’ailleurs l’ambassadeur n’a pas man-
qué de faire remarquer que l’Algérie et
le Venezuela ont des relations ances-
trales en politique et c’est ce qui a fait
qu’il y a une place publique en Algérie
MÉDÉA
Trafic de kif et de psychotropes
Rabah Benaouda
P oursuivant leur lutte contre la cri-
minalité sous toutes ses formes, et
notamment la commercialisation des
stupéfiants (kif traité et psychotropes),
les éléments de la police judiciaire de
la Sûreté de wilaya de Médéa viennent
de mettre fin aux agissements de trois
individus pour la possession et la com-
mercialisation des stupéfiants.
Selon les informations précises qui
nous ont été communiquées par l’offi-
cier de police Nabil Toualbia, respon-
sable de la cellule d’information et de
communication de la Sûreté de la wi-
laya de Médéa, les deux premières ar-
restations ont eu lieu à Berrouaghia,
chef-lieu de daïra situé à 27 km au sud-
est de Médéa. En effet, partant sur la
base d’informations précises parve-
nues au niveau des services de la poli-
ce judiciaire de la Sûreté de daïra de
Berrouaghia et faisant état de la pré-
sence quasi quotidienne du dénommé
F.B., âgé de 35 ans, devant son domi-
cile, situé dans un des nouveaux quar-
tiers de la ville de Berrouaghia, où il
MÉDÉA
Le gaz de ville n’arrive pas
Rabah Benaouda
A u troisième jour de l’Aïd El Adha,
les services de chirurgie hommes
et de pédiatrie de l’établissement pu-
blic hospitalier (E.P.H.) Mohamed Bou-
diaf de Médéa ainsi que le centre d’ac-
cueil des personnes âgées, de Benchi-
cao qui est situé à une quinzaine de
kilomètres au sud-est de Médéa, ont
reçu la visite du wali de Médéa, M.
Brahim Merad, qu’accompagnaient les
autorités locales civiles et militaires.
En effet, après une réception colla-
tion offerte par M. Brahim Merad à
tous les responsables de la wilaya de
Médéa, autorités administratives et
élus, au siège de la résidence de la
wilaya, la délégation officielle se ren-
Ambassadeur du Venezuela, S.E. M. Hector Mugica
(Bab el Oued) portant le nom de Si-
mon Bolivar et que d’ici l’année pro-
chaine, il y aura une place publique à
s’adonnait à la commercialisation de
kif traité et de psychotropes, une opé-
ration de surveillance et de filature du
suspect était mise en branle. Et c’est
dans la matinée de mardi dernier que
les éléments de la police judiciaire ont
réussi à appréhender, en flagrant délit
de possession et de commercialisation
de kif traité et de psychotropes, le dé-
nommé F.B. Après une fouille systé-
matique au corps et à son domicile,
après perquisition, il a été trouvé et
saisi 2 kg 450 gr de kif traité, plus de
1.530 comprimés de psychotropes de
tous types (rivotril, barkidyl 5…) ainsi
qu’une grosse somme d’argent consti-
tuant «le fruit» de ce «commerce» qui
porte gravement atteinte à notre jeu-
nesse en premier lieu. Une arrestation
qui allait en amener celle de son «pour-
voyeur» répondant aux initiales D.A.,
âgé de 27 ans. Présentés le lendemain,
mercredi, devant le procureur de la
République près le tribunal de Médéa,
F.B. et D.A. ont été placés sous man-
dats de dépôt.
Quant à l’arrestation du troisième
dealer, elle a eu lieu dans la matinée
dra directement à l’E.P.H. Mohamed
Boudiaf où elle rendra visite aux ma-
lades des deux services cités. Une visi-
te qui aura permis au wali de s’enqué-
rir des conditions d’accueil et de servi-
ce offertes par cet établissement hos-
pitalier aux malades à qui des cadeaux
ont été offerts. Après quoi la déléga-
tion officielle se rendra, en fin de mati-
née, au centre d’accueil pour person-
nes âgées de Benchicao où pas moins
de 48 pensionnaires, femmes et hom-
mes, résident. Là aussi, M. Brahim
Merad s’enquérira de tout ce qui tou-
che à l’accueil et aux différents servi-
ces offerts par ce centre à ses 48 pen-
sionnaires. Une visite qui aura égale-
ment permis au premier responsable
de la wilaya de Médéa de prendre con-
Ph.: APS
Caracas qui portera celui de l’Emir
Abdelkader, en attendant des échanges
économiques plus importants.
de jeudi dernier au niveau du marché
principal des fruits et légumes de la ville
de Médéa. Une arrestation qui est ve-
nue à la suite d’informations précises
parvenues au niveau des services de
la police judiciaire de la Sûreté de wi-
laya de Médéa et faisant état de la pré-
sence du dénommé M.G., âgé de 39
ans, au niveau du marché en question
où il s’adonnait à la commercialisation
de psychotropes. Immédiatement sur
les lieux, les éléments de la police ju-
diciaire réussirent à localiser le suspect
et l’arrêter en flagrant délit. Fouillé
systématiquement au corps, il a été
trouvé sur lui une quantité importan-
te de plaquettes de comprimés de psy-
chotropes, dont Rivotril notamment,
un grand couteau ainsi qu’une grosse
somme d’argent provenant certaine-
ment de ce «commerce juteux» qui ont
été saisis. Présenté dans l’après-midi,
du même jour devant le procureur de
la République près le tribunal de Mé-
déa, M.G., qui est un repris de justice
a été placé sous mandat de dépôt au
niveau de l’établissement de rééduca-
tion de la ville de Médéa.
naissance de certaines difficultés aux-
quelles fait toujours face ce centre, ainsi
que la maison de l’assistance pour en-
fants, toute proche, dont notamment
l’absence de gaz de ville.
Le raccordement, au réseau, de ces
deux centres qui se trouvent à pas
moins de 1.248 m d’altitude, n’ayant
toujours pas eu lieu. Un problème
auquel M. Brahim Merad n’est pas resté
insensible en promettant aux concer-
nés une prise en charge dans les
meilleurs délais. Ces deux centres se
trouvant dans une zone connue par «le
célèbre col de Benchicao» et sujette à
des tempêtes de neige et de pluie, à
un froid glacial insupportable et à des
coupures de la route sur ce tronçon de
Benchicao, sur la RN1.
M’SILA
Démantèlement
d’un réseau de trafic
de véhicules
Merzougui Mohamed
L es éléments de la police judi-
ciaire de la Sûreté de Sidi
Aissa, dans la wilaya de M’sila,
viennent de mettre hors d’état de
nuire, une bande de trafiquants
de véhicules composée de cinq
personnes dont une jeune fille
mineure qui écumait dans l’axe
Alger - Magra (M’sila).
En effet, un ressortissant ma-
rocain, âgé de 41 ans, repris de
justice, accompagné de Z.M., 32
ans et d’une mineure B.A. tous
venus d’Alger, se sont présen-
tés à la Sûreté de daïra de Sidi
Aissa, pour déposer une plain-
te contre «X» pour vol de véhi-
cule de type «Symbole» loué
d’une agence sise à Bordj El
Changement
à la tête de la DAS
Merzougui Mohamed
C ’est Mme Rassouli Nadjeh
Salem, Docteur en méde-
cine de son état, qui a été ins-
tallée, la semaine dernière, dans
ses nouvelles fonctions de direc-
trice des Affaires sociales de la
wilaya de M’sila. Elle occupait
depuis 7 années un poste de tra-
vail au ministère de la Santé. A
la veille de l’Aïd El-Adha, elle a
accompagné le wali, lors de sa
visite à «Dar Errahma» de M’si-
la, pour s’enquérir des problè-
mes qui «rongent» les familles
GHARDAÏA
Saisie de 19400
cartouches de cigarettes
19.400 cartouches de cigaret-
tes de marque étrangère intro-
duites frauduleusement en Al-
gérie ont été saisies par les élé-
ments de la Gendarmerie na-
tionale mercredi dernier, a-t-on
indiqué, jeudi, auprès des res-
ponsables de cette institution.
Cette marchandise était dissi-
ALGER
La solidarité dissipe
la tristesse
D
ans une ambiance emprein-
te de mélancolie, plusieurs
patients passent les fêtes de l’Aïd
dans les hôpitaux privés de leurs
familles et amis mais les citoyens
bénévoles qui viennent leur ren-
dre visite accompagnés de pré-
sents symboliques sont là pour les
égayer et dissiper leur tristesse.
Mme Fadi Mansouri venue d’Illi-
zi est l’une des centaines de per-
sonnes contraintes à passer les
fêtes de l’Aïd dans l’hôpital où
elle garde son enfant de deux
ans hospitalisé au Service pédia-
trie de l’hôpital Mustapha Pacha
où il traite pour une leucémie, a
affirmé à l’APS que ces moments
étaient les plus durs de sa vie,
d’autant qu’elle habite à des cen-
taines de kilomètres de hôpital le
plus proche de chez elle et qu’elle
avait laissé ses cinq autres enfants
seuls avec son mari.
Après avoir expliqué qu’elle de-
vait encore rester trois mois, Mme
Mansouri a assuré que les visites
que rendaient les citoyens béné-
voles et les associations caritati-
ves aux malades faisaient oublier
Horaires des prières pour Alger et ses environs
21 dhou el hidja 1431
El Fedjr Dohr Assar
06h01 12h34 15h16
C ENTRE
Bahri. Le comportement dou-
teux de ces personnes a con-
traint les enquêteurs de signa-
ler le véhicule en question tout
en s’orientant vers l’est de la
wilaya de M’sila. Agissant sur re-
coupements d’informations
données par des citoyens, les
policiers ont découvert que le
véhicule dit volé, a été vendu à
A.A., 34 ans et R.A. 39 ans, qui
l’ont déjà désossé sous forme de
pièces détachées. Ils ont été pré-
sentés la fin de la semaine der-
nière devant le procureur de la
République près la cour de Sidi
Aïssa et le magistrat instructeur
ordonne la détention préventi-
ve des quatre mis en cause,
alors que la jeune fille a été mise
en liberté provisoire.
nécessiteuses et les sans-abri.
En marge de cette rencontre qui
s’est déroulée sur fond d’instruc-
tion et de louables mesures en
faveur de cette catégorie de
personnes, le chef de l’exécu-
tif de la wilaya a saisi l’occa-
sion pour réitérer son appel à
plus d’implication dans l’amé-
lioration du cadre de vie, de
santé et de solidarité des ci-
toyens, en donnant un coup
d’accélérateur dans l’applica-
tion du programme quinquen-
nal, initié par le président de
la République.
mulée dans deux containers et
cinq camions dont un semi-re-
morque en stationnement dans
un parc sis à la zone industrielle
de Bounoura (Ghardaïa).
Trois personnes, interpellées
par les mêmes services, ont été
écrouées par le juge de la cir-
conscription de Ghardaïa.
à ces derniers leur tristesse, voire
leur douleur. Aymane, un autre
enfant souffrant de la même pa-
thologie «était occupé à admirer
les cadeaux qui lui ont été offerts
après avoir assisté à des farces de
clowns». Aymane «est un enfant
introverti», explique sa mère qui
le garde à hôpital depuis une se-
maine. Dans le service mitoyen
du service Réanimation, Farida,
15 ans, est hospitalisée pour une
intoxication médicamenteuse.
Elle a fait part à l’APS de sa tris-
tesse de passer les fêtes de l’Aïd
loin de sa famille ajoutant que les
visites fréquentes des citoyens bé-
névoles l’ont beaucoup aidé à se
sentir moins seule.
A hôpital Djillali Belkhenchir
d’El Biar, Service Pédiatrie, un
jeune couple gardait son fils âgé
de neuf mois, hospitalisé pour un
asthme sévère a précisé à l’APS
que le staff de hôpital était à pied
d’oeuvre pendant les fêtes de
l’Aïd pour faire partager la joie
de l’Aïd avec tous ceux qui n’ont
pas pu jouir de ces moment par-
mi leurs familles.
Maghreb Icha
17h38 19h00
E ST
ANNABA
Ils sont venus de Marseille, Paris, Grenoble, Londres,
Montréal et d’autres villes pour passer la fête
de l’Aïd Adha, dans la chaleur familiale.
Tayeb Zgaoula
S
euls ou en famille, les émi-
grés algériens de France et
d’ailleurs, natifs de la région
d’Annaba, sont arrivés avant le
grand jour du sacrifice du mouton
pour assister aux préparatifs, cé-
lébrer cette fête selon les rites mu-
sulmans avec leurs siens et nous
devinons leur grande joie d’être
chez eux. «Moi je suis venue de
Grenoble avec mes 3 petits en-
fants, il y a une quinzaine de jours,
mon mari est resté au travail. J’ha-
bite à Guelma, j’ai passé l’Aïd avec
ma famille, je retournerai demain.
Une nouvelle zone d’extension urbaine
U ne nouvelle zone d’extension
urbaine sera créée avant la fin
de l’année, près de la localité de
Draâ Errich, dans la daïra de Ber-
rahal, dans la wilaya d’Annaba, a-
t-on appris à la direction de l’Ur-
banisme et de la Construction
(DUC). Désigné dans le but d’ap-
porter des «solutions urgentes au
problème de l’indisponibilité du
foncier», cet espace va permettre
de dégager des assiettes foncières
destinées à accueillir des projets
d’équipements publics collectifs, a-
t-on précisé. Il s’inscrit dans le ca-
dre des nouvelles orientations en
matière de développement territo-
rial intégré, a-t-on ajouté à la DUC,
rappelant qu’une douzaine de pro-
jets de développement inscrits en-
tre 2000 et 2006 n’ont pas encore
EL-TARF
Les plantes font recette
L es sous-produits forestiers sus-
citent un intérêt grandissant
dans la wilaya d’El-Tarf d’où «l’ac-
croissement significatif» des de-
mandes d’investissement dans ce
créneau, a indiqué lundi le conser-
vateur des forêts. Ce responsable
a fait état, dans ce contexte, de
demandes liées principalement à
l’activité d’extraction d’huiles es-
sentielles à partir de différentes
plantes. Les sous-produits forestiers
constituent une richesse «peu ou
pas du tout exploitée» dans cette
région qui en recèle une large gam-
me, à commencer par la bruyère,
a ajouté le conservateur des forêts.
Cette dernière, essence fidèle au
cortège floristique des groupements
de chênes-liège, est omniprésente
dans tous les peuplements, soit sur
une superficie exploitable de 40
000 ha. Outre les pipes et les cen-
driers traditionnellement produits
par de petites unités artisanales
spécialisées dans la transformation
du bois, une nouvelle gamme d’ob-
jets de décoration et autres bibe-
lots commence à connaître un cer-
tain essor. Parmi les plantes ligneu-
ses et herbacées composant la flo-
re des peuplements forestiers, nom-
breuses sont celles qui renferment
des substances d’un intérêt certain
pour les cosmétiques et les indus-
tries pharmaceutiques. «Les Ro-
mains utilisaient la lavande pour
parfumer leurs bains ainsi que le
linge fraîchement lavé, car cette
dernière a été toujours reconnue et
utilisée pour ses vertus médicina-
L’Aïd au bled
Je suis très contente» dira Wahi-
da. Un autre émigré en retraite que
nous avons rencontré à la sortie
de la mosquée, estime que rien ne
vaut le pays en dépit de tous les
aléas de la vie quotidienne. «Moi,
je viens deux fois par an, généra-
lement au mois du Ramadhan et
à la période de la fête de l’aïd
Adha, car la ferveur et la chaleur
humaine d’ici, on ne la trouve nul-
le part ailleurs». Cet avis est par-
tagé également par un jeune céli-
bataire venu de Marseille. «Dès
que j’ai une pointe de nostalgie,
je viens pour passer quelques jours
et les retrouvailles avec les amis».
vu le jour faute de terrains devant
les abriter. Le déficit en assiettes
foncières est surtout constaté dans
les communes de Annaba, d’El
Bouni et d’El Hadjar qui ont été
intégrées dans un plan directeur
d’aménagement et d’urbanisme
(PDAU), dans la perspective de
trouver de nouvelles poches fon-
cières susceptibles d’accueillir des
nouveaux projets d’équipements
publics ou autres, indique-t-on. La
prise en charge du problème du
foncier avait donné lieu à la créa-
tion de quatre nouvelles zones
d’extension urbaine en l’occurren-
ce Chaiba (Sidi Amar), Bouzaroura
et Boukhadra (El Bouni) et Dorban
(Annaba). S’étendant sur superficie
totale de 430 ha, ces zones font ac-
tuellement l’objet de travaux d’amé-
les, même de nos jours malgré
l’existence d’une large gamme de
parfums», a fait savoir la même
source. Le laurier noble est une
autre plante aromatique, toujours
verte. Son bois, ses feuilles et ses
fruits trouvent une large utilisation
auprès des ménages, notamment.
C’est une plante dont les feuilles
sont utilisées comme condiment
aromatique pour les plats cuisinés.
Obtenue par distillation des feuilles
à la vapeur d’eau, l’huile essentielle
du laurier noble, assure-t-on, est un
Dans cette rencontre chaleureuse,
imbibée de nostalgie, un jeune étu-
diant à Paris, Medjadi Abdou qui
prépare son master en informati-
que, estime de son côté, que le
problème de chômage a poussé
beaucoup de jeunes à l’émigration
et ce n’est pas de gaîté de cœur
qu’ils sont partis.
L’affection parentale et les amis
nous manquent beaucoup. Fran-
chement, il y a des moments où
on est stressé; ailleurs on est beau-
coup plus matérialiste et le facteur
temps est comptabilisé», conclut
notre jeune interlocuteur qui pen-
se déjà à son retour à Paris.
nagement consistant à les raccorder
aux réseaux d’alimentation en eau
potable, d’assainissement et de gaz
de ville. Plus de 8.000 logements,
toutes formules confondues, seront
construits aux seuls sites de Bouza-
roura et Boukhadra 3, en plus de
41 projets d’équipements collectifs,
a-t-on souligné, faisant également
savoir que deux plans d’occupation
du sol (POS), à Sidi Aïssa et à Zaâ-
frania 2, dans la commune de An-
naba, sont en cours d’étude pour
un montant de 17 millions de DA.
Ces instruments d’urbanisme vont
contribuer à la prise en charge d’une
partie de la demande en terrains
d’assiette destinés à accueillir des
projets dans les domaines de l’im-
mobilier et des équipements collec-
tifs, principalement, a-t-on signalé.
antiseptique, un antalgique et un
antispasmodique puissant. La fo-
rêt d’El-Tarf, qui occupe une super-
ficie dépassant les 166.000 ha,
constitue selon le conservateur des
forêts, un «authentique potentiel
économique, notamment pour l’in-
dustrie pharmaceutique». Il suffirait
que ces ressources soient utilisées
à bon escient et exploitées ration-
nellement, a-t-il indiqué, se félici-
tant à nouveau de l’intérêt qui
«commence à se manifester» chez
quelques investisseurs.
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010
GUELMA
Badji Mokhtar revient
Menani Mohamed
C omme à l’accoutumée, les
autorités de la wilaya de
Guelma et leurs homologues de
la wilaya de Souk-Ahras ont con-
jointement célébré, vendredi der-
nier, la commémoration du 56e
anniversaire de la mort de Badji
Mokhtar. La cérémonie de re-
cueillement a eu lieu au Carré
des martyrs de la commune de
Medjez Saf où après la levée des
couleurs, les délégations invitées
ont regagné le collège Naïli Sas-
si de Medjez Sfa, animé à l’oc-
casion par une grande exposition
de photos sur la lutte de Libéra-
tion nationale, suivie d’une com-
munication sur la bataille menée
par Badji Mokhtar et ses compa-
gnons d’armes, avant de tomber
au champ d’honneur. Enfin, une
cérémonie de remise de présents
est organisée à l’honneur de cer-
tains membres de la famille ré-
volutionnaire.
Badji Mokhtar, naquit le 17
avril 1919 à Annaba, d’une fa-
mille modeste mais instruite. En
1936, sa scolarité est interrom-
pue en raison des comporte-
ments discriminants et racistes du
corps enseignant colonial envers
les élèves «indigènes» et rejoi-
gnait les rangs des scouts musul-
mans algériens. En 1940, il créa
à Souk-Ahras la première cellule
des jeunes éclaireurs sous l’égi-
de du PPA. Non convaincu de
servir le régime colonial français
lors de la mobilisation pour la Se-
conde Guerre mondiale, il usa de
plusieurs subterfuges pour se fai-
re dispenser du service militaire
en 1944 et rejoint aussitôt le
mouvement AML avant d’adhé-
rer au MTLD. Son sens de l’or-
ganisation et de l’initiative lui a
valu la considération de ses su-
périeurs pour être nommé en
1947, comme responsable de la
cellule de l’OS de Souk-Ahras. Le
1er avril 1950, l’autorité policiè-
re coloniale découvre ses «acti-
vités subversives» et le condam-
ne à 3 années d’emprisonne-
ment. Son passage dans les pri-
sons de Chlef et Blida lui per-
met la fréquentation de plu-
sieurs responsables de l’OS dé-
mantelée et se forge dans le
fondamentalisme actif pour la
cause nationale. A sa libération;
il participe en mars 1954 à la
création du CRUA et assiste
quelques semaines après à la
réunion des 21 à Alger où il
s’était vu confier une mission
pour préparer le déclenchement
de la Révolution, en tant que
commandant du secteur de
Souk-Ahras. Ainsi, il supervisa
l’entraînement des combattants
TÉBESSA
310 millions de dinars pour le gaz
U
ne enveloppe de 310 mil-
lions de DA vient d’être con-
sacrée par la wilaya de Tébessa
pour répondre aux besoins des
chefs-lieux de ses communes en
gaz de ville, a-t-on indiqué, jeu-
di, à la direction de wilaya des
Mines et de l’Industrie (DMI). L’ob-
jectif, selon cette source, est de
‘’parachever, avant la fin du 1er
trimestre 2011, la totalité des tra-
vaux de raccordement en cours
dans certaines communes’’. Près
15
avec la mise en place des réseaux
de soutien, de liaison et de ravi-
taillement en armes et munitions.
Au 1er novembre 1954, il entre-
prend plusieurs opérations mili-
taires ciblant les intérêts français
comme les attaques contre la gar-
nison stationnée dans la mine de
Nadhor et le train sur le tronçon
traversant les monts de Béni Sa-
lah. Le harcèlement de l’ennemi
dans une guérilla sans merci a été
la méthode adoptée par ce réel
meneur d’hommes pour marquer
la présence des unités combat-
tantes de l’ALN, dans une stra-
tégie d’essaimage des maquis de
tout son secteur. Le 19 novem-
bre 1954, dans un long accrocha-
ge avec l’armée coloniale, Badji
Mokhtar et tant d’autres avaient
tracé la voie en allant au sacrifi-
ce suprême dès l’aube de la Ré-
volution, sur cette terre en per-
pétuelle révolte, qui ne s’est ja-
mais tue, ni pliée devant les pi-
res exactions du régime colonia-
liste français. Cette commémo-
ration nous interpelle pour revi-
siter l’histoire et retenir les en-
seignements sur les hautes va-
leurs qui ont imprimé notre per-
sonnalité et notre glorieuse
marche dans la douleur et la
souffrance d’un peuple qui a été
à l’origine de l’une des plus
grandes épopées de libération
dans l’histoire contemporaine.
Aujourd’hui sur l’autre bord
l’on continue à tourner le dos au
passé colonial riche en intrigues
maléfiques, crimes de guerre, cri-
mes contre l’humanité et géno-
cide identitaire remis en selle
pour une guerre des mémoires
axée sur un révisionnisme sour-
nois adossé à l’apologie du cri-
me, la glorification des trahi-
sons macabres et la diabolisa-
tion de la résistance des peu-
ples qui se sont insurgés pour
leur dignité et leur liberté.
Badji Mokhtar et les autres re-
viendront toujours en novembre
et n’en déplaise au french doctor
du fameux «droit d’ingérence»
qui avait souhaité l’extinction de
la génération de l’indépendance
notamment les novembristes. Le
petit pantin controversé vient jus-
te d’être remercié et éructé par
le train de l’histoire qui a sifflé
encore une fois, en novembre
2010, devant les réminiscences
de la mémoire qui inflige aux lé-
gions de la cinquième colonne,
le sentiment douloureux d’être
passés à côté d’une noble cause.
La mémoire est immortelle et le
combat continue pour les âmes
soucieuses de perpétuer la flam-
me de Lotfi, Zabana, Ben M’hi-
di, Badji, Benboulaïd, Didouche
et les autres… éternellement.
de 1.900 foyers seront ainsi rac-
cordés, d’ici la fin du mois de
mars prochain, au réseau du gaz
naturel, portant le taux de cou-
verture à 65 % dans cette wilaya
connue pour ses hivers rigoureux
et où près de 64.000 foyers béné-
ficient déjà de cette énergie. Le rac-
cordement à terme des 28 chefs-
lieux de communes de Tébessa ré-
pondra, selon le DMI, à l’une des
principales préoccupations des ha-
bitants de cette wilaya.
 Le Quotidien d'Oran
16 Dimanche 21 novembre 2010
Le parking à étages
loué pour 1,2 milliard
par mois
A. Mallem
L
a location du parking à étages
de l’avenue Zaamouche a été
adjugée pour la somme de
12.065.000 dinars (plus de 1,2 mil-
liard de centimes) de loyer mensuel,
et pour une durée de trois ans, à un
privé, au cours de la réunion de la
commission communale qui s’est te-
nue la veille de l’Aïd El-Adha, le lundi
15 novembre, dans la salle des déli-
bérations de l’APC.
La séance a été présidée par le pré-
sident de l’APC en présence du direc-
teur du Patrimoine, du secrétaire gé-
néral de la mairie, du receveur com-
munal, d’un représentant de la direc-
tion des Transports, et de nombreux
citoyens, a indiqué M. Dokkari Rachid,
directeur du Patrimoine de l’APC de
Constantine qui a tenu à préciser que
la procédure d’adjudication s’est dé-
roulée dans de bonnes conditions et
dans la transparence la plus totale. Et
de préciser: si le parking à étages de
l’avenue Zaamouche n’ouvre pas le
1er janvier 2011, ce sera pour le 1er
février, date limite accordée par l’APC
à l’adjudicataire qui a obtenu la loca-
tion du parking. Ce responsable s’est
même avancé à dire que la première
date pourrait être la bonne, dans la
mesure où des conditions climatiques
favorables permettront de terminer les
quelques travaux d’aménagement ex-
térieur avant le 31 décembre prochain.
«Longtemps attendu, non seulement
par les automobilistes, mais par tou-
te la population, ce parking est, à
ma connaissance, dit-il, le second
du genre dans le pays en comptant
Une fuite qui a «la peau dure»
L es habitants de Zouaghi, cité des
1100 logements, se plaignent de
l’existence d’une «importante fuite
d’eau potable, qui dure maintenant
depuis plusieurs années et que les ser-
vices de la société de l’eau (SEACO)
n’arrivent toujours pas à réparer».
Selon des représentants des résidents
de ladite cité, il s’agit d’une grosse
conduite qui «libère» des dizaines
d’hectolitres, qui s’en vont se perdre
dans les rigoles et les égouts à chaque
«lâcher» d’eau. «C’est vraiment im-
pressionnant et j’ai même pensé, à
titre indicatif, à vous ramener une
cassette avec le son et l’image pour
vous faire une idée des quantités du
liquide précieux qui s’en échap-
pent», dira l’un des habitants.
Ph.: Arch.
celui d’Alger. Et c’est pourquoi nous
avons beaucoup insisté auprès du lo-
cataire pour que celui-ci soit bien
géré», a souligné le directeur du Patri-
moine de la commune.
Rappelons que ce parking de cinq
étages, d’une capacité de 532 véhicu-
les, occupe une surface totale de 2.896
m². Il a été réalisé grâce à un montage
financier auquel ont participé la mai-
rie et la wilaya. Sa construction est
supposée désengorger le centre-ville
de Constantine de la circulation auto-
mobile étouffante dont il souffre de-
puis plusieurs années. Sa construction
a duré plus d’une vingtaine d’années
et a coûté finalement plus de soixante
milliards de centimes.
Pour rappel, dans ce cadre, les ser-
vices de la mairie ont annoncé der-
nièrement la conception d’un nouveau
plan de circulation visant le centre-vil-
le et qui conduirait probablement à
interdire la circulation automobile dans
des artères principales comme la rue
Ben M’hidi (Trik Djedida) et la rue
Didouche Mourad, et le stationnement
dans le boulevard Belouizded ainsi
que l’avenue Aouati Mostefa. Selon
certains responsables de la mairie, cet-
te méthode permettrait d’envisager le
retour, dans certains points du centre-
ville, des bus de transport public, et
ce afin d’alléger le fardeau des ci-
toyens qui sont obligés de se dépla-
cer à pied dans la périphérie pour
rejoindre les différentes stations de
bus. Toutefois, selon ces mêmes res-
ponsables, ce fameux plan reste en-
core à l’étude car «de nouvelles solu-
tions pourraient être envisagées après
l’ouverture du parking à étages».
Cité Zouaghi
Et nos interlocuteurs de poursuivre,
«nous n’avons pas cessé d’entrepren-
dre des démarches auprès de la socié-
té de l’eau et de l’assainissement
(SEACO), qui a bien envoyé à plu-
sieurs reprises des équipes, mais au
bout du compte sans résultat palpa-
ble». Selon eux, la fuite est aussi forte
qu’auparavant, du point de vue du
débit. Et à leurs interrogations, la so-
ciété de gestion et d’alimentation de
la ville en eau potable leur a fait sa-
voir, affirment-ils, «qu’il s’agit d’une
ancienne conduite installée du temps
où une société chinoise avait eu le
marché de pose de nouvelles canali-
sations d’AEP, mais que malheureu-
sement elle n’arrive pas à déterminer
et localiser l’origine de la fuite».
Quatre voitures
se renversent,
neuf blessés
Quatre accidents de la circu-
lation, au cours desquels 9 per-
sonnes ont été blessées, ont été
enregistrés vendredi.
Dans les quatre accidents, ce sont
des véhicules qui se sont renver-
sés après que leurs conducteurs
en aient perdu le contrôle.
Ainsi à 9 heures, sur la route
nationale 3, à hauteur de la
ville de Zighoud Youcef, un vé-
hicule s’est renversé, et les élé-
ments de la protection civile
ont secouru deux personnes,
dont une jeune adolescente de
15 ans, qui ont été acheminés
vers l’hôpital de la ville. A 11
heures, sur la nationale 20, à
hauteur de la ville d’El-
Khroub, un autre véhicule s’est
renversé, faisant un blessé,
évacué vers l’hôpital. Quinze
minutes plus tard, trois person-
nes ont été blessées dans les
mêmes circonstances sur la
route reliant Aïn Smara à
Constantine. Enfin à 12 heu-
res 20, trois autres personnes
ont été blessées après le ren-
versement de la voiture à bord
de laquelle elles se trouvaient,
entre Aïn Smara et la nouvelle
ville Ali Mendjeli.
Le transport s’invite
sur les ondes
de la radio
L’épineux et récurrent pro-
blème des transports urbains
dans la wilaya de Constantine,
et notamment au chef-lieu de wi-
laya, sera au centre de la rencon-
tre-débat, prévue aujourd’hui,
au forum de Cirta FM.
Des représentants de la
corporation des transports ur-
bains et suburbains auront à
débattre sur ce sujet qui ne
cesse de provoquer la colère
des usagers notamment dans
les domaines de la régulari-
té, de l’hygiène, etc.
Internet et la vie
privée au CCF
Le centre culturel français
abritera, demain lundi, une
conférence de Charles Simon,
avocat au barreau de Paris. Se-
lon le communiqué du CCF,
cette conférence aura pour thè-
me «Internet et vie privée, histoire
d’une catastrophe annoncée». Il
sera évoqué les traces informati-
ques laissées derrière nous sur ce
que nous dévoilons de nous-mê-
mes, la protection de la vie pri-
vée, etc. C’est «ce mariage des
contraires dont il sera question».
La rencontre est prévue à partir
de 15 heures.
A. C.
Questionné sur ce sujet, le responsa-
ble de la cellule de communication de
SEACO, T. Boughada, indique «que
d’autres interventions sont program-
mées pour ce cas précis. Mais on a
donné priorité d’abord à l’alimenta-
tion normale de toute la ville durant
les journées de fête de l’Aïd. La cité
des 1100 logements de Zouaghi, pour
ce qui la concerne, se caractérise en
général par une pression élevée, cau-
sant pas mal de fuites. Aussi, pour y
faire face, est-il prévu l’installation d’un
réducteur de pression dans les pro-
chains jours. Toutefois, pour ce qui a
trait plus précisément à l’ancienne con-
duite des «Chinois», dès demain une
de nos équipes sera sur place pour
tenter d’autres solutions. A. E. A.
C O N S TA N T I N E
Une cellule de veille contre
les catastrophes naturelles
A. El Abci
E n prévision d’éventuelles ca
tastrophes naturelles et des si-
nistres qui peuvent en résulter,
une cellule de veille a été instal-
lée récemment à la Direction de
l’action sociale (DAS) de la wilaya
de Constantine, dont la mission
est la prise en charge matérielle
et psychologique des victimes.
La cellule de veille est compo-
sée de représentants du Crois-
sant-Rouge algérien (CRA), de
l’Union de la jeunesse algérienne
(UNJA), de l’association des psy-
chologues ainsi que des Services
d’observation et d’étude en mi-
lieu ouvert (SOEMO) de la DAS.
Selon le chargé de communi-
cation de la Direction de l’action
sociale, M.L. Rahailia, « c’est sur
instruction de la tutelle que cette
structure a été mise sur pied. L’ob-
jectif est d’intervenir en toute si-
tuation d’inondation, d’incendie
ou de séisme, qui pourrait surve-
nir, en apportant les premiers se-
cours aux populations victimes et
d’être à leur écoute, et ce, en
coordination avec les autres inter-
venants chargés de l’application
et du déclenchement du plan
ORSEC». Il s’agit de ne plus lais-
ser les citoyens victimes, con-
traints à se débrouiller et se dé-
mener comme des beaux diables
et tous seuls pour s’en sortir, dans
l’attente du déclenchement du
plan ORSEC. Ils doivent voir et
sentir, dira notre interlocuteur,
Raccordement à l’électricité et au gaz
Des projets en attendant
la levée des obstacles
N. Nini
10.000 foyers, répartis dans six
communes de la wilaya de Cons-
tantine, seront raccordés au ré-
seau de gaz naturel à l’horizon
2014, a-t-on appris auprès du
chef de service à la direction de
l’Energie et des Mines (DEM) de
Constantine, Chekarli Med-Salah.
C’est dans le cadre du program-
me quinquennal 2010-2014, que
la wilaya de Constantine a béné-
ficié d’une enveloppe de 465 mil-
lions de dinars, pour cette opéra-
tion de raccordement.
Les six communes concernées
par ce programme sont celle de
Aïn Abid, où seront alimentées
les petites localités enclavées de
Zehana, Bir Lakrates et Boule-
gnefed. Au niveau de la seconde
commune, à savoir Benbadis, les
localités d’El-Hambli, Sidi Amor,
El-Khennaba sont concernées. A
Didouche Mourad, les localités de
Ayoun Saad, El-Kariya, El-Ratba
seront raccordées au réseau.
Dans la commune de Béni Ha-
midène, les localités retenues sont
celles de Aïn Hamra 1 et 2, Se-
tara et Draa Benougued. Pour
Messaoud Boudjeriou, ce sont
Mécida 1 et 2 qui sont concernées.
Enfin à Zighoud Youcef, la localité
de Bendjeddou sera alimentée en
gaz de ville. Ce programme sera
réparti en 4 tranches. La première
en 2011 avec 2.000 foyers, 3.500
autres en 2012, 3.000 en 2013, et
pour l’année 2014 pas moins de
1.500 autres foyers, indique no-
tre interlocuteur.
Deux de ces tranches sont ap-
plicables dans le cadre de la distri-
bution publique (PDP), qui néces-
Horaires des prières pour Constantine et ses environs
15 dhou el hidja 1431
El Fedjr Dohr Assar
05h47 12h20 15h01
que les structures de l’Etat sont
là pour leur prise en charge, aus-
si bien sur le plan matériel, hu-
main que psychologique.
Et c’est à cet effet, note-t-il, que
des permanences seront tenues
24 heures sur 24 au niveau des
différents centres et institutions
qui relèvent de la direction de l’ac-
tion sociale dont le siège, faut-il
le rappeler, abrite de façon per-
manente, la cellule de veille en
question.
Les centres et institutions de l’ac-
tion sociale, dotés d’une perma-
nence et concernés par une mo-
bilisation rapide pour les besoins
d’opérations d’hébergement des
familles sinistrées, sont trois foyers
pour enfants assistés, à savoir la
pouponnière pour l’hébergement
des petits jusqu’à six ans, le FEA
filles et FEA garçons pour l’accueil
des 6 à 18 ans, en sus du centre
de rééducation (filles) situé près
du stade Hamlaoui.
Les structures comme Diar Er-
rahma de Djebel Ouahch, le
Foyer pour personnes âgées et
handicapées (FPAH) de Hamma
Bouziane seront également
ouverts et participeront à l’accueil
des sinistrés. Et c’est ainsi que
toutes les catégories de personnes
de tous âges, victimes de mauvai-
ses conditions atmosphériques,
peuvent trouver une prise en
charge adéquate dans des struc-
tures appropriées, en attendant
bien sûr de dégager une solution
définitive pour eux.
site l’installation d’un réseau de
transport, un poste de détente et
un réseau de distribution. Les deux
autres concernent des quartiers et
lotissements sociaux (PQLS), et
nécessitent juste l’extension du ré-
seau de distribution existant, a
expliqué la même source.
Par ailleurs, et dans le cadre du
programme national d’électrifica-
tion rurale (PNER), une envelop-
pe de 300 MDA a été allouée pour
le plan quinquennal 2010-2014
afin de renforcer le faible taux
enregistré dans les communes de
Zighoud Youcef, Ouled Rahmoun
et Benbadis par rapport aux
autres communes de la wilaya, a
précisé M. Chekarli. «La DEM a
arrêté un programme de réalisa-
tion de plus de 80 km pour la dis-
tribution d’électricité au niveau
des communes en question, en
plus de la ville de Constantine et
la cité Ali Mendjeli où 600 foyers
vont bénéficier de cette source
d’énergie à la fin 2011. Au total,
3.000 foyers seront alimentés par
cette énergie d’ici la fin 2014», a-
t-il indiqué.
«Un recensement exhaustif de
tous les quartiers, habitations, lo-
tissements, ainsi que les doléan-
ces des citoyens ont été pris en
considération par la DEM. Mais
le seul obstacle qui freine le tra-
vail des services dans l’accomplis-
sement de ce type d’opérations
est celui des constructions illicites,
l’absence de réseaux d’assainis-
sement dans plusieurs quartiers,
et le manque du plan de masse.
Nous souhaitons que les services
concernés prennent au sérieux ce
genre de problèmes qui risquent
de freiner nos programmes».
Maghreb Icha
17h24 18h46
UN NOM
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010 17
HIER
Bouhizeb Mohamed, • Contribution
Il est indéniable que c’est le directeur
un destin tragique du grand hôtel, M. Gasmi, qui a le
plus contribué à la réussite de ce
Adjal Lahouari Arab Sayeh aura recueilli les dernières paroles de jubilé. C’est ce que cet ancien
l’ancien baroudeur des surfaces: «Après sa sortie du footballeur a été drivé par Bouhizeb

• Astuce
Le président du CDJ Salas ne tenait pas à
ce que le jeune Mohamed Bouhizeb (enco-
re junior) opte pour un autre club. Aussi,
pour lui, la meilleure façon de retenir son
attaquant, c’était de l’engager comme chauf-
feur dans son entreprise. Mohamed a donc
conduit la camionnette de distribution de
bouteilles de gaz.
• Patriote
La présence de son aîné Kaddour, chef de
réseau du temps de la guerre de la révolu-
tion, a été déterminante pour Mohamed Bou-
hizeb. Aussi, il est indéniable qu’il était le plus
jeune fidaï durant cette période cruciale pour
le recouvrement de l’indépendance.
N
ombreux sont ceux qui n’oublieront jamais ce
tragique 12 septembre 1996. Ce jour devait
être une fête, la fête de Bouhizeb Mohamed
dont c’était le jubilé. Ce fut un jour de désolation,
puisqu’il a tiré sa révérence sur l’un des terrains de
ses exploits. Lorsqu’un sportif n’arrive pas à s’assurer
une certaine aisance financière, il est légitime qu’il
espère «se refaire» quelque peu lors de son jubilé.
Mohamed Bouhizeb, lui, n’espérait qu’un logement
décent. Et la foule qui a pris place dans les tribunes, la
présence de tous ses anciens coéquipiers ainsi que de
nombreux adversaires lui avaient fait chaud au cœur.
Les émotions ont-elles été trop fortes pour un hom-
me échaudé par trop de promesses non tenues? En
tous cas, après un dernier exploit - un coup franc ma-
gistralement transformé des 25 mètres, en pleine
équerre, Mohamed devait assister au match MCO-
SCMO avant de recevoir les cadeaux préparés en son
honneur. Essoufflé, il s’est assis près du grillage des
tribunes. Le voyant dans cet état, le docteur Bekadja
- lui-même ancien footballeur - l’a évacué en ambu-
lance vers l’hôpital. Et tout un chacun de penser, un
peu naïvement, que le héros du jour, après quelques
soins, allait rejoindre le stade. Hélas, lorsque l’on a vu
le docteur Bekadja revenir seul, ce fut une véritable
angoisse qui s’est emparée de tous les présents. Leur
pressentiment était fondé: Bouhizeb avait succombé
à un infarctus du myocarde dont tout le monde sait
qu’il est très souvent mortel. Comment décrire la
détresse de son frère Mokhtar (décédé il y a quel-
ques années), de ses proches, de ses coéqui-
piers, comme Sayeh, Rachid, Tazi,
Cheraka, Ouanès, Seddik, Bou-
nif, Ababou, Mounir, Benze-
mour et de tous les foot-
balleurs venus honorer
terrain, il m’a serré dans ses bras et jetant son regard Mohamed, lorsque celui-ci était
vers les tribunes, il s’est interrogé: « - Tous ces gens l’entraîneur du club de Béchar.
sont venus pour moi? Je lui ai répondu que si tous
ces sportifs ont envahi les travées du stade, c’est parce • Destin
qu’ils l’aiment et n’ont jamais oublié, ni le grand Benyoucef Ouadia, l’ex-chef de la
joueur, ni l’homme affable». Auparavant, Bouhizeb rubrique sportive de l’ENTV, a
avait hélé son frère Mokhtar, qui allait entrer en jeu demandé à Bouhizeb Mohamed de
avec le maillot n°17. « Enlève ce maillot et enfile le reporter son jubilé au mois de
mien, qui porte numéro 9! » lui a-t-il dit. Jusqu’à sa décembre, en lui promettant de
mort, le talentueux gaucher du SCMO et de l’ASMO ramener l’EN 82 avec lui. En vain, car
a raconté cette touchante anecdote. Bouhizeb sen- l’ancien avant-centre international
tait-il qu’il allait quitter ce monde en se livrant à une tenait à ce que le jubilé se déroule au
sorte de passage de témoin? Etait-ce un ultime adieu mois de septembre.
à son cadet? On ne le saura jamais, même si on peut C’est là un signe du destin.
supposer qu’il s’agit d’une espèce de prémonition.
Incontestablement, la famille Bouhizeb a marqué à
jamais le populeux quartier de Mé- • Réception
dioni. Kaddour, Mohamed et A la demande de Bouhizeb, le maire
Mokhtar méritaient qu’on sou- d’Oran à cette époque, M.
ligne un jour ou l’autre leur Benguenane, a offert une
œuvre, sur le plan sportif bien sympathique réception à tous les
sûr, mais également dans leur anciens joueurs d’Oran, une semaine
contribution au cours de la lut- avant le déroulement du jubilé.
te pour l’indépendance. Ils sont
partis tous les trois trop tôt, mais per- • Table
sonne ne peut rien contre la volonté divine…
Poursuivi par une noire malchance,
Bouhizeb a pu obtenir une table rue
de la Bastille. C’est là qu’il accueillait
tous ses amis et les journalistes qui ne
l’ont pas oublié avec un sourire
large comme ça.
• Logement
Sans logement en dépit de
nombreuses promesses, Bouhizeb s’est

Bouhizeb (à gauche) avec Gasmi Larbi

• Amitié
Bouhizeb Mohamed et Omar Sikki étaient
unis par une amitié sincère. Aussi, ils se ren-
daient mutuellement visite. Lorsque Bouhi-
zeb voulait se rendre à Aïn Témouchent, il se
faisait accompagner par Arab Sayeh, le très
sympathique ailier gauche du SCMO.
• Absence
Avant l’important derby MCO-SCMO, les
dirigeants du Sporting se sont déplacés à
l’aéroport d’Es-Sénia pour accueillir leur at-
taquent Mohamed Bouhizeb, de retour du
Maroc où il avait évolué avec l’EN de la po-
lice. L’attente fut vaine et point de Bouhi-
zeb. Le plus chagriné par ce contretemps
n’était autre que le fidèle dirigeant Hadj
Daho qui a même versé quelques larmes.
Mais les joueurs le consolèrent en lui pro-
mettant la victoire contre le Mouloudia et
tinrent parole.
• Ajax
Au cours de l’été 1964, Mohamed Bouhi-
zeb a effectué un essai concluant avec le club
d’Amsterdam Ajax, avant que ce club ne ré-
volutionne le football dans la décennie 70.
Hélas, Bouhizeb n’était pas préparé pour su-
bir la rigueur des entraînements, ce qui l’a
poussé à rejoindre très vite sa ville natale et
son club, le SCMO et ce, pour le plus grand
Sélection d’Oranie - Debout G à D: Ouanes, Nourredine, Embarek, Ali Chérif, Sikki
bonheur des supporters.
l’ancien international, «exilé» du côté de Misserghin, résidant
et surtout, l’homme dans une maison sans aucun confort.
généreux qu’il a tou- Triste sort réservé à un ancien fidaï et
jours été? La plu- ex-international de football.
part d’entre eux se
sont rendus aux
urgences où les
• Entraîneur
Bouhizeb a entraîné son club, le
plus «chan-
ceux» ont pu le SCMO, dans la décennie 70. En 1975,
il avait une excellente équipe qui a
voir de près,
raté de peu l’accession avec les Kefaïli,
pour l’ultime
Gotni, Hadj dit «Tarzan», Saâda. L’un
adieu. Son an-
de ces joueurs, Harit El-Mokadem, se
cien coéquipier
souvient que le Sporting avait battu, à
Un talent précoce Mascara, l’O.Sempac où le meilleur
fut un jeune de 16 ans,
Ce même Firoud le convoquera en Lakhdar Belloumi.
équipe nationale, où Mohamed a
dû faire face à une très rude con-
currence avec les Lalmas, Pons, • Jeunes
Hachouf, Koussim, Kalem. Après A une certaine période, plusieurs
la rencontre sélection algérienne - joueurs seniors ont fait grève. Et c’est
Nîmes du 26 octobre 1962 à Oran, ce qui a permis aux jeunes Bot,
Bouhizeb n’a pas donné suite aux Bahida, Namoussi, Bridji, Seddik,
propositions de Firoud, un entraî- Mounir et Baki de démontrer leur
neur pourtant très exigeant. Cet talent. D’ailleurs, à leur tour, ils
intérêt prouve les grandes qualités deviendront plus tard titulaires.
de Mohamed qui était très heureux
au sein d’un SCMO, premier cham- • Cerises
pion d’Oranie de division d’hon-
C’est une savoureuse anecdote
neur, au terme d’un match épique
racontée par Arab Sayeh. De Miliana
contre le MCO (3 à 1).
où le SCMO a participé à un tournoi,
Cette saison-là, Bouhizeb s’est
Accroupis G à D: Kerroum, Dalla, Zidane, Pons, Bouhizeb, Bendida un dirigeant a acheté plusieurs kilos
classé au second rang des meilleurs

• Stars
Au sommet de leur talent, les deux stars
Bouhizeb et Ali Chérif se sont fait longtemps
prier au cours d’une inter-saison avant de
rempiler. Cette année-là, c’était l’effervescen-
ce dans le populeux quartier de Médioni, car
ces deux grands joueurs étaient indispensa-
bles au Sporting. Ali Chérif, en particulier,
passait ses vacances au Maroc et était le der-
nier à signer sa licence. Namoussi, auteur de
cette anecdote, se rappelle avoir signé contre
une bouteille de limonade «Moko» au café
Istambul situé placé du 1er Novembre.
• Organisation
Pour mettre tous les atouts de son côté,
une commission d’organisation s’est déme-
née durant trois mois pour le jubilé de Mo-
hamed Bouhizeb. Selon le constat établi,
deux personnes se sont tout particulière-
ment dépensées. Il s’agit de Arab Sayeh et
Mokadem El-Harrit.
L
e parcours de Mohamed Bou-
hizeb est des plus classique
pour un joueur de sa génération. Il
aurait pu signer au MCO après l’in-
dépendance, car c’est un natif de
la rue des Puits, non loin des fa-
milles Meguenine et Megueni. C’est
évidemment sur les terres rouges
de la ferme Lamur qu’il a affûté ses
armes, comme la majorité des
joueurs d’El Hamri. En cadet et
junior, il a évolué au CDJ où il fut
promu en équipe senior, un club
où furent rares les jeunes Algériens
à s’imposer. Il a évidemment parti-
cipé aux tournois organisés par le
FLN et qui se déroulaient un peu
partout, ces derniers servant de
couverture aux nombreux fidaïs
dont il faisait partie. Un tel atta-
quant ne pouvait passer inaperçu,
et il lui est arrivé d’être aligné aux
côtés de ses aînés, Kaddour Bou-
hizeb, Rachid, Tazi, Abed, Kecha-
che, Bartahi, Baknis, Kairo, Toua,
Bouadjini et les frères Drief. A l’in-
dépendance, c’est tout naturelle-
ment qu’il intégra le SCMO auquel
il apporta sa technique, sa puissan-
ce et son efficacité. D’ailleurs, il a
fait partie de la première sélection
algérienne qui a affronté le Nîmes
Olympique (première division fran-
çaise) de l’Oranais Kader Firoud.
de cerises et les a déposés à l’arrière
derrière l’inimitable Reguieg Pons
de la voiture. Hélas, lors de l’arrivée à
(ASMO). Le SCMO s’est distingué
Oran, il n’y avait aucune cerise, les
également en coupe d’Algérie,
joueurs les ayant grignotées lors du
n’étant éliminé que par le futur
trajet Miliana-Oran!
vainqueur, l’ES Sétif, après deux
belles prestations (aller 1 à 1 re-
tour 2-1). Bouhizeb a porté durant • Tactique
une saison le maillot du MCO, Sayeh témoignera que Cheraka a
évoluant aux côtés de l’inamovi- toujours pris soin de préparer la
ble Fréha, avant de revenir au tactique en fonction de l’adversaire, ce
SCMO. Il était de notre devoir de qui explique l’excellente saison 1965-
lui rendre justice à travers cette 1966 où le SCMO a tenu tête aux
page, et ceci grâce aux informa- grosses cylindrées du championnat
tions fournies par Sayeh, Namoussi national, les CRB (champion) et l’ES
et Mokadem, trois coéquipiers qui Guelma, en se classant troisième
l’ont bien connu et aimé. devant les deux autres clubs d’Oran, le
Adjal L. MCO et l’ASMO. A. L.

• Reportage
Avant le déroulement de ce jubilé histori-
que, un reportage consacré à Mohamed Bou-
hizeb a été réalisé par notre confrère de l’EN-
TV station d’Oran Miloud Touadjine. Ce re-
portage constitue à présent un très précieux
document et à exploiter par les chercheurs et
les historiens du sport. A. L. Debout de G à D: Cherraka, Ouanes, Seddik, Ali Cherif, Tazi, Bounif
Equipe nationale - Bouhizeb 4ème debout à partir de la gauche Accroupis de G à D: Bridji, Ababou, Bouhizeb, Sayah, Mounir
 Le Quotidien d'Oran
18 Dimanche 21 novembre 2010
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laissant derrière lui un très grand
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20
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010
Un match amical contre une sélection
de la Catalogne en décembre
Kamel Mohamed
L ’équipe nationale pourrait affron-
ter une sélection de la Catalogne
(Espagne) en décembre prochain,
selon Abdelhak Benchikha. La date
de cette confrontation n’est pas en-
core fixée mais il est certain qu’elle
ne coïncidera pas avec une date FIFA.
La prochaine date des matches ami-
caux, fixée par la FIFA, étant celle du
9 février 2011. A cet effet, l’équipe
nationale qui jouera contre la sélec-
tion de la Catalogne devrait être cons-
Hassan Yebda dans le viseur
de l’Atletico Madrid
L e milieu international algérien du
SSC Naples (Série A italienne), Has-
san Yebda, intéresse l’équipe espagnole de
la Liga, l’Atletico Madrid, en vue d’un
éventuel transfert lors du mercato hiver-
nal, rapporte samedi le site spécialisé ita-
lien Tuttomercatoweb. Claudio Boccalat-
te, l’agent italien du joueur algérien, a
révélé l’intérêt manifesté par le club ma-
drilène, dirigé par Enrique Sanchez Flo-
res, ancien entraîneur de Yebda au Ben-
fica Lisbonne, ajoute la même source.
Propriété de Benfica Lisbonne, Hassan
Yebda a été prêté pour Naples jusqu’à la
fin de saison avec option d’achat évaluée
entre trois et quatre millions d’euros.
Devenu une pièce essentielle dans l’échi-
quier de l’entraîneur napolitain Walter Maz-
zari, Hassan Yebda pourrait continuer la
saison à Naples, à moins que l’Atletico
ne fait le forcing pour engager les servi-
ces du N.19 des Verts. Hassan Yebda a
déclaré forfait pour le match amical inter-
national disputé mercredi dernier face au
Luxembourg (0-0), en raison d’une bles-
sure contractée au niveau des adducteurs.
David Rudisha, le «Bolt» de l’année
L e Kenyan David Rudisha, auteur
de deux records du monde du
800 m cet été, devrait en toute logi-
que succéder au Jamaïquain Usain
Bolt pour le titre «d’athlète de l’année»,
décerné par la Fédération internatio-
nale d’athlétisme (IAAF), ce soir à Mo-
naco. Ses concurrents sont le sprinteur
américain Tyson Gay, le fondeur
érythréen Zersenay Tadesse, l’Améri-
cain David Oliver (110 m haies) et le
Norvégien Andreas Thorkildsen (ja-
velot). Invaincu tout au long de la sai-
son (12 finales), le Masaï de 21 ans a
Le sélectionneur Bertrand Marchand
maintenu à son poste
L a Fédération tunisienne de foot-
ball (FTF) a décidé de maintenir
le sélectionneur français Bertrand Mar-
chand à la tête de l’équipe de la Tuni-
sie jusqu’à la fin de son contrat de
deux ans, a annoncé vendredi Anouar
Haddad, porte-parole de la FTF. La
décision de renouveler sa confiance à
Marchand intervient quarante-huit
heures après la défaite de l’équipe de
Tunisie face au Botswana (1-0), en
match comptant pour la 6e journée des
Un groupe agro-alimentaire indien nouveau
propriétaire du club
B lackburn, le club de Premier Lea-
gue anglaise, est devenu la pro-
priété du groupe indien de volaille
Venky’s, a annoncé vendredi le club
sur son site officiel. «Le conseil d’ad-
ministration du Blackburn Rovers
Football and Athletic plc annonce
aujourd’hui la vente par BRFC In-
vestments Limited (propriété de
Jack Walker depuis 1987, ndlr) de
99,9% de ses actions à Venky’s Lon-
don Limited», précise le club. Ven-
ky’s London Limited, une compa-
gnie créée pour l’occasion, a versé
une somme de 26,89 millions d’euros
Equipe nationale
tituée essentiellement de joueurs lo-
caux. Ces derniers sont disponibles
du fait qu’ils évoluent en Algérie et
que la FAF pourrait dégager une date
pour ne pas gêner le déroulement du
championnat national. Ainsi, elle per-
mettra à Benchikha de disposer de
l’ensemble des joueurs locaux.
Cependant, les joueurs évoluant
dans les championnats étrangers
auront aussi la possibilité de prendre
part à cette rencontre amicale. Le
match coïncidera avec la période des
vacances de fin d’année en Europe.
Athlète IAAF 2010
porté le chrono de référence du dou-
ble tour de piste à 1 min 41 sec 09, le
22 août à Berlin, avant de l’améliorer
une semaine plus tard à Rieti en Italie
(1:41.01). Apparu sur la scène inter-
nationale en 2009, le longiligne Ru-
disha (1,88 m et 71 kg) a été sacré
champion d’Afrique en juillet chez lui
à Nairobi et reste sur une série d’in-
vincibilité de 16 épreuves. Champion
du monde juniors en 2006, il sera le
favori pour le titre mondial l’an pro-
chain à Daegu (Corée du Sud).
L’»Eclair» Chez les dames, le titre de-
Tunisie
qualifications de la Coupe d’Afrique
des Nations CAN-2012. D’autre part,
la FTF a décidé de suspendre le joueur
Alaeddine Yahia jusqu’à nouvel ordre
pour «mauvais comportement», lors
de séjour de l’équipe tunisienne au
Botswana. Haddad a précisé, lors
d’un point de presse à Tunis, que le
bureau fédéral a sanctionné le joueur
du RC Lens qui n’était pas à son pre-
mier écart de conduite, et qui a récla-
mé la même prime que pour les
Blackburn Rovers
(23 millions de livres), pour achever
le rachat du club 3 fois champions
d’Angleterre. Venky’s est la propriété
de la famille indienne Rao.
«Nous sommes vraiment heureux
de vendre les Rovers à la famille Rao»,
a déclaré Paul Egerton-Vernon, pré-
sident de Jack Walker Settlement
Trustees. «Nous avons été impression-
nés par leur enthousiasme (de la fa-
mille, ndlr) ainsi que par leurs projets
et idées d’investissements pour déve-
lopper davantage le club comme ils
le souhaitent, tout en préservant l’hé-
ritage de Jack Walker», a poursuivi
En ce sens, les joueurs devraient être
disponibles, à moins qu’ils préfèrent
s’offrir des vacances. Il faut relever
que les cadres de l’équipe sont soit
blessés ou ne jouent pas en tant que
titulaires. Le match de décembre, s’il
est confirmé, leur permettra de retrou-
ver la sélection et de parfaire les auto-
matismes. En somme, ce match sera
bénéfique sur tous les plans, notam-
ment pour les locaux qui préparent
la phase finale du Championnat
d’Afrique des nations prévu du 4 au
24 février 2011 au Soudan.
vrait se jouer entre l’Américaine Ally-
son Felix, seule athlète à avoir rem-
porté deux épreuves (200 m et 400
m) cet été lors de la Ligue de dia-
mant, et la spécialiste de la hauteur, la
Croate Blanka Vlasic, championne du
monde en salle, d’Europe en plein air
et qui a remporté 18 de ses 20 con-
cours 2010. Les autres finalistes sont
la Jamaïquaine Veronica Campbell-
Brown (100-200 m), la Kényane Mil-
cah Chemos Cheywa (3000 m stee-
ple) et la Britannique Jessica Ennis
(épreuves combinées).
joueurs rentrants. Le bureau fédéral
de la FTF a également décidé que
pour les trois derniers matchs de qua-
lifications de la CAN-2012, il n’y aura
plus de prime de matchs mais une
prime unique de qualification. La
Tunisie occupe la deuxième place du
groupe K avec 7 points derrière le
Botswana (13 points) et devant le
Malawi (6 points). Les deux premiers
se qualifient pour la CAN-2012 au
Gabon et en Guinée équatoriale.
Egerton-Vernon. Le fonds Jack Wal-
ker Trust avait mis Blackburn en ven-
te depuis deux ans dans l’espoir d’at-
tirer des investisseurs. Venky’s, pre-
mier producteur de volaille en Asie,
prend ainsi la direction d’un club créé
en 1875 et membre fondateur de la
ligue de football anglaise.
Blackburn est le dernier club de-
puis 1995 à avoir remporté le titre
de champion d’Angleterre en de-
hors du Big Four (Manchester Uni-
ted, Arsenal, Chelsea et Liverpool).
Blackburn occupe la 14e après la 13e
journée de championnat.
ESS - Hadj-Aïssa en Suisse pour être fixé
Béja en point de mire
K. M.
T ous les joueurs de l’ES Sétif ont
repris les entraînements hier
en prévision du match de la demi-
finale retour de la coupe des clubs
vainqueurs de coupe de l’UNAF,
prévu demain (20h) à Sétif. A
l’ESS, on explique la défection de
certains joueurs aux dernières
séances d’entraînement par «un
manque de communication de la
part de la direction du club». On
assure ainsi que les joueurs se sont
mobilisés pour se qualifier en fi-
nale de la coupe des clubs vain-
queurs de coupe de l’UNAF. Le
mouvement de protestation des
joueurs est dû à des problèmes fi-
nanciers à l’ESS, ce qui contraste
avec la santé financière affichée
par le club mais aussi par le nom-
bre d’investisseurs et d’actionnai-
res ayant intégré la société sporti-
ve par action du club sétifien. Le
match retour de la coupe de
l’UNAF a ainsi amené les joueurs
à reprendre les entraînements afin
de ne pas rater un des objectifs du
club cette saison, sachant que le
Sanctions de la FIFA
L’image de marque
de la CAF ébranlée
L es sanctions prises jeudi par la
Fédération internationale de
football (FIFA) contre le Nigérian
Amos Adamu, membre du comi-
té exécutif de la FIFA, et trois
autres responsables ont «jeté l’om-
bre» sur le football africain, esti-
me vendredi la BBC. La FIFA a
suspendu pour trois ans le Nigé-
rian Amos Adamu, en raison des
soupçons de corruption qui pe-
saient sur lui et une amende de
10.000 francs suisses. Adamu in-
siste sur le fait qu’il est innocent
de toutes les accusations portées
contre lui et va faire appel. Deux
autres responsables de la Confé-
dération africaine de football
(CAF), le Malien Amadou Diaki-
te, président de la commission des
arbitres, et le Tunisien Slim Alou-
lou, responsable des compétitions
de jeunes, ont été sanctionnés par
la commission d’éthique de la
FIFA de toute activité liée au foot-
ball. Ils ont rejoint ainsi le Botswa-
nais Ismail Bhamjee, un autre an-
cien responsable de la CAF, qui
avait été «chassé «de la FIFA en
2006, souligne la BBC.
Pour un continent africain, en-
core auréolé de l’organisation de
sa première Coupe du monde
2010 en Afrique du Sud, la sus-
pension de plusieurs responsables
du football africain représente «un
coup dur» pour l’instance africai-
ne et son président, affirme la
même source. Le président de la
CAF, M. Issa Hayatou, est désor-
mais dans une position peu envia-
ble après les sanctions de la FIFA,
et l’image de son organisation est
entachée d’un point noir. Rega-
S P O RT S
litige joueurs-club persiste encore
d’autant plus que le président Ser-
ra est absent. Pour rappel, au
match aller de la coupe de l’UNAF,
l’Entente s’était inclinée sur le sco-
re de 1-0 devant l’Olympique de
Béja, entraîné par l’ex-coach de
Sétif, Rachid Belhout. Les diri-
geants de l’ESS s’apprêtent aussi
à accueillir dans les meilleures con-
ditions possibles la délégation tu-
nisienne, en application du prin-
cipe de la réciprocité.
Les Sétifiens avaient bénéficié
d’un excellent accueil lors du
match aller. Sur un autre registre,
le joueur de l’ES Sétif, Lazhar Hadj-
Aïssa, se déplacera aujourd’hui à
Alger pour rencontrer le président
de la commission médicale de la
FAF, le Dr Zerguini. Ce dernier ac-
compagnera le joueur en Suisse
pour effectuer d’autres examens
médicaux approfondis avant de
prononcer un diagnostic définitif.
Le joueur est astreint à un repos
forcé depuis plus d’un mois en
raison de problèmes de santé.
Hadj-Aïssa souffrirait de compli-
cations cardiaques.
gner la confiance des fans est donc
un défi extrêmement difficile, qui
exige une transformation radicale
de la CAF, et la façon dont elle
mène ses activités, affirme la BBC
sur son site officiel. L’assemblée gé-
nérale de la CAF, prévue l’an pro-
chain à Khartoum en marge du
CHAN-2011 réservé aux joueurs
locaux, est une occasion en or
pour la CAF de se remettre en cau-
se et tenter de redorer son blason.
Avec Adamu, Diakite et Alou-
lou suspendus de toute activité
liée au football, et le départ en
retraite du Togolais le général
Seyi Memene, ce sont pas moins
de neuf postes du comité exé-
cutif de la CAF à pourvoir, lors
de l’assemblée générale de la
CAF, prévue dans la capitale sou-
danaise le 23 février prochain.
En effet, les sièges du comité
exécutif occupés par Hani Abou
Rida (Egypte), Almamy Kabele
Camara (Guinée), Célestin Musa-
byimana (Rwanda) et Thierry Ka-
mach (République Centrafricai-
ne), dont le mandat de quatre ans
a expiré, seront appelés à être re-
nouvelés en février 2011. Le Sud-
Africain Danny Jordaan et le Gha-
néen Kwesi Nyatekyi ont déjà
annoncé leur candidature pour le
comité exécutif de la CAF.
L’ancien président du comité
d’organisation du Mondial-2010,
Jordaan, vise également une
place au comité exécutif de la
FIFA. Quoi qu’il arrive, l’assem-
blée générale de l’année pro-
chaine sera sans doute la plus
importante dans l’histoire du
football africain, conclut la BBC.
S PORTS
UNAF - Coupe des clubs champions
Le Mouloudia en position
de force contre Al Ittihad Tripoli
Fouad B.
A
près une mini-trêve
bien méritée qui aura
permis au groupe de
souffler, le MC Alger renoue-
ra avec la compétition qui
coïncide avec la demi-finale
retour de la coupe des clubs
champions de l’UNAF ce soir
à 20h00 au stade de Rouiba
face au représentant libyen
Al Ittihad Tripoli. Un rendez-
vous très attendu par les Ch-
naouas qui rêvent de voir
leur club atteindre la finale de
ce challenge après le très bon
résultat ramené de Tripoli à
l’issue du match aller où les
camarades de Zemmamou-
che avaient fait un match
plein. Victorieux à la faveur
d’un seul petit but à Tripoli,
les mouloudéens se retrou-
vent donc en position de for-
ce pour faire l’essentiel et
prendre rendez-vous avec
l’histoire afin de raviver quel-
ques bons vieux souvenirs.
Devant leur peuple et dans
leur deuxième jardin, les
« Vert et Rouge » devraient
logiquement passer cet écueil
e t rejoindre en finale l’équi-
L’absentéisme, un vrai casse-tête
pour Cherif El Ouazani
M. Zeggai
L e Mouloudia d’Oran n’a
pas encore retrouvé sa
régularité, ni sur le plan des
résultats, ni sur la qualité du
jeu Les raisons sont multi-
ples en ce début de saison
guère convaincant. Même si
les dirigeants affirment qu’ils
ont pris en charge l’équipe
tardivement, il faut reconnaî-
tre que le recrutement a été
effectué d’une manière à pri-
vilégier la quantité par rap-
port à la qualité, sans tenir
compte de l’indispensable
complémentarité dans les
différents compartiments du
jeu. Pour combler ce déficit,
les dirigeants du Mouloudia
d’Oran misent sur le mercato
pour renforcer le groupe.
C’est ainsi que le jeune émi-
gré Kheirat Nassim, 20 ans,
milieu offensif du centre de
formation de Tours et recom-
mandé par l’ex-international
Halim Benmabrouk, s’entraî-
ne avec le groupe en atten-
dant la décision de l’entraî-
neur. On nous a fait savoir
également qu’il y a d’autres
nouvelles recrues en vue.
Par ailleurs, les absences
répétées constituent égale-
ment un handicap pour le
staff technique. Avant-hier
vendredi par exemple, plus
de la moitié du groupe a «sé-
ché» la séance d’entraîne-
ment. C’est inadmissible
pour une équipe comme le
MCO appelée à retrouver
son lustre d’antan et à redon-
ner confiance à son formida-
ble public. A cet effet, Belab-
bès Abdelhafid et Benmi-
moun Habib, respectivement
secrétaire général et mana-
ger général, nous ont affirmé
que la direction a décidé de
sévir. «Dorénavant, le règle-
ment intérieur sera appliqué
car on ne peut plus tolérer ces
comportements qui portent
pe tunisienne du Club Afri-
cain, qualifiée aux dépens du
WA Casablanca (0-0 à Tunis,
3-0 à Casablanca). Ce serait
là une autre paire de man-
ches en souvenir de cet his-
torique duel entre Attouga et
Hacène Tahir à Bologhine.
Ce soir, tous les regards des
mouloudéens d’Alger en par-
ticulier et des Algériens en
général seront tournés vers le
stade de Rouiba pour une
soirée a priori spectaculaire.
Les camarades de Babouche
partent archi-favoris sur le
papier mais devront quand
même rester sur leurs gardes
devant une formation libyen-
ne blessée dans son amour-
propre et condamnée à réa-
gir pour éviter le courroux
de ses supporters d’autant
plus qu’ils n’ont pas encore
digéré leur élimination en
coupe de la CAF.
Les Libyens, dos au mur,
vont se jeter corps et âme
dans la bataille pour tenter
de renverser la vapeur en
leur faveur puisque n’ayant
plus rien à perdre. Leur der-
nier sursaut d’orgueil en dé-
placement à Rabat en demi-
MC Oran
préjudice à l’équipe». Nul
doute que cette situation met
le coach Cherif El Ouazani
dans une situation quelque
peu embarrassante pour bien
mener son travail afin d’at-
teindre les objectifs assignés.
En tout cas, les responsables
mouloudéens sont cons-
cients de la difficulté de leur
mission et sont déterminés à
prendre des sanctions à l’en-
contre des joueurs fautifs.
Par ailleurs, chez les ben-
jamins du MCO, la situation,
selon certains parents de
joueurs qui ont pris attache
avec nous, n’incite guère à
l’optimisme. Ces parents s’in-
quiètent et affirment que
leurs enfants sont négligés
par la direction en raison de
l’indisponibilité de stade
pour les entraînements et le
manque d’équipements. «Il
faudra savoir que le MCO
finale retour de la Coupe de
la Confédération (CAF) face
au FUS Rabat (1-0) témoi-
gne de leur force de caractè-
re. Leur entraîneur, Carlos
Pakita, qui a plus d’un tour
dans son sac pourra-t-
il damer le pion à Alain Mi-
chel et revenir à Tripoli avec
une qualification qui le ren-
forcerait un peu plus dans
son poste aux yeux de ses
dirigeants ? En coach averti
Alain Michel a mis en garde
pour cela ses poulains con-
tre toute forme d’excès de
confiance en les sommant
d’oublier la victoire du match
aller. Pour cette seconde
manche, le Doyen comptera
sur le retour d’un pion essen-
tiel, le milieu de terrain Bou-
chama. Un renfort de quali-
té dans l’entre-jeu pour la
récupération aux côtés de
Koudri et Daoud. En revan-
che, le MCA devra se passer
des services de Harkat et
Derrag. La rencontre sera
dirigée par un trio arbitral
marocain composé de Ha-
chem Tiazi, assisté de ses
deux compatriotes Abdallah
Filali et Moumen Bakkali.
dans les catégories de jeunes
est un club SDF», répond
Belabbès Abdelhafid. «La
faute ne nous incombe pas
dans la mesure où Oran con-
naît un déficit en matière
d’infrastructure sportive. La
fermeture du stade des Cas-
tors nous a pénalisés. Le di-
recteur de la jeunesse et des
sports a pris la décision de
fermer ce stade pour des tra-
vaux sans nous aviser. Nous
avons des créneaux par
exemple au stade Magenta,
mais celui-ci ne dispose pas
d’éclairage. Or, les jeunes,
qui sont tous scolarisés, ne
peuvent venir que le soir. A
cet effet, nous avons envoyé
une correspondance au MJS
afin de pouvoir utiliser le sta-
de Zabana qui peut nous ré-
gler le problème en atten-
dant», affirmera le secrétaire
général du MCO.
Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010 21
USMH
Un avenir en rose
A.E.M. ment après les efforts con- re de jour en jour et peut
sentis par le club dans le être meilleur à l’avenir si
L ’USMH détient à n’en
pas douter un effectif
domaine de la formation
qui a repris ses droits au
tous ses joueurs arrivent à
croire en leurs potentiali-
de valeur. Voilà des an- sein de l’USMH, jadis ré- tés. La bonne marche de
nées que la formation har- puté dans ce registre. l’USMH en championnat
rachie n’a pas recélé des Tout cela a donné des est en relation aussi avec
joueurs aux grandes po- résultats probants puis- la nouvelle dynamique
tentialités comme ceux de que plusieurs joueurs que connaît le club avec
l’actuelle saison. L’équipe issus de petites catégo- l’avènement du profes-
est complète dans ses trois ries émergent au sein de sionnalisme. Une nouvel-
compartiments avec des ti- l’équipe première tels que le politique d’organisation
tulaires en force et des Benayach, Touahri, Latrè- a été mise en place. Le
doublures à tous les pos- che, Liman, Aourès en président Laïb s’est entou-
tes. Les possibilités de compagnie des autres jeu- ré de dirigeants expéri-
l’USMH sont énormes nes recrutés à l’intersaison mentés pour veiller à la
pour répondre à l’attente et qui sont Kabla, Yachir bonne marche du club, à
et aller au-delà des espé- et L egraâ. Tous ces l’image de Manaâ Abdel-
rances de ses supporters. joueurs sont maintenant kader qui préside le con-
Il faut dire que plusieurs des valeurs sûres de la for- seil d’administration alors
facteurs sont derrière cet- mation harrachie et sur que le comité de suppor-
te métamorphose, à savoir lesquels compte beaucoup ters est présidé par Zitou-
la stabilité du staff tech- Charef qui ne cesse de leur ni en plus aussi de la ve-
nique que dirige depuis accorder sa confiance. On nue de Zouba qui s’occu-
trois années l’entraîneur ne peut aussi occulter le pe maintenant des jeunes
Boualem Charef avec à rôle que jouent les joueurs catégories. A noter aussi
ses côtés les deux an- expérimentés au sein de que de grands efforts sont
ciens joueurs du club Be- l’équipe, Hendou, Boua- consentis pour assurer une
chouche Nacer et Beno- lem, Demou, Griche, Ha- assise financière au club
mar Hacène. Les diri- nister et autres Gharbi et avec l’apport de nouveaux
geants à leur tête Moha- Benabderrahmane qui for- sponsors. C’est dire que
med Laïb avaient bien cal- ment la colonne vertébra- l’avenir s’annonce sous de
culé en misant sur la con- le du groupe. Le rende- meilleurs auspices pour
tinuité du travail notam- ment de l’équipe s’amélio- l’USMH.
Wolverhampton
Guedioura veut retrouver
au plus vite la compétition
L ’international algérien
de Wolverhampton,
Adlene Guedioura, grave-
ment blessé à la jambe le
26 septembre, lors du der-
by contre Aston Villa en
championnat d’Angleterre
de Premier League, pour-
suit sa rééducation avec
l’espoir de taper de nou-
veau dans le ballon, lors
de la deuxième partie de
la saison. «Vous êtes venus
dans un bon jour parce
que c’est mon anniversai-
re (...) J’ai fait quelques
exercices pour mes mus-
cles pour garder l’équili-
bre. Je fais un peu de vélo
et quelques exercices. Je
suis en forme» a déclaré
Guedioura dans un entre-
tien à la BBC. Après avoir
vécu tant de choses au
cours de son bref passage
en Angleterre, Guedioura
admet qu’il est difficile de
regarder de la touche, tan-
dis que ses coéquipiers pliqué le milieu du terrain son, mais cela dépend de
jouent sur le terrain face algérien. Guedioura, dont ma guérison», a affirmé
aux meilleures équipes en le dernier match avec les Guedioura qui a fêté son
Europe. «Ce n’est pas fa- Verts remonte au mois de 25e anniversaire le 12 no-
cile parce que j’aime le septembre contre la Tanza- vembre. De son côté, l’en-
football et quand je regar- nie (1-1) avec à la clé un traîneur du club Mc Car-
de le football à la télévi- joli but égalisateur, tra- thy ne veut surtout pas que
sion ou regarder les gars vaille d’arrache-pied son joueur brûle les éta-
jouer, je veux être sur le pour reprendre la com- pes. «Il va falloir être
terrain», poursuit-il. «Nos pétition. «Chaque jour, patient, il est inutile de
derniers matchs contre quand je viens sur le ter- tenter de se précipiter à
Chelsea, Manchester Uni- rain d’entraînement, mes travers ce type de bles-
ted, Manchester City et coéquipiers me deman- sures» a-t-il dit. «En rai-
Arsenal ont été des matchs dent de venir jouer avec son de son attitude po-
de Champions League. eux, c’est vraiment bien», sitive, il va tout faire
Tous les joueurs de a-t-il dit. «Je vais travailler pour garder sa for me
football voudraient bien dur pour revenir à la com- physique, et quand il est
jouer ce genre de rencon- pétition. Je veux jouer la prêt à aller, il y reviendra»,
tres. C’est frustrant», a ex- deuxième partie de la sai- a-t-il ajouté.
Glasgow Rangers
L’Algérien Salim Kerkar qualifié
L e milieu de terrain algérien Salim Ker
kar a été qualifié avec son nouveau
club, les Glasgow Rangers, après avoir
Scottish Premier League. Si les Rangers
peuvent compter sur Salim Kerkar (23
ans), frère de l’ancien international
reçu sa lettre de sortie, a rapporté hier Karim qui évolue au sein du club de
le site DZfoot. Ainsi, le manager des l’Emirats, ils seront en revanche privés
Rangers Walter Smith a décidé de con- des services d’un de leurs cadres, Madjid
voquer le joueur pour affronter Kilmarnock, Bougherra, blessé et indisponible pour
hier dans le cadre de la 14e journée de la environ trois semaines.
 SOIRÉE TÉLÉ
Le Quotidien d'Oran
22 Dimanche 21 novembre 2010

13h00 Journal télévisé A 20h45 A 20h45

13h40 Sira - Feuilleton doublé
A 17h00 15h00 Azizi al-mouchahid Zone interdite Harry Potter et
16h30 Dalil El Vitaminat
deportivo - 16h35 Dessins animés
l'ordre du Phénix
malaga 17h00 Maârik tayadkalin
Documentaire
17h30 El-Zaite Wa Raihane
Documentaire
A 17h00 18h00 Journal télévisé amazigh
espanyol - 18h15 Le Journal de l'économie
hércules 18h30 Rahalet Maâ National
Geographic - Documentaire
19h15 Alhan wa chabab
20h00 Journal télévisé
A 17h00 20h45 Malafat iqtissadiya
22h15 Daouri el mouhtarifine
levante - 23h00 Sarkhat el miyah - Faux malades, formations bidons,
racing Documentaire entrepreneurs fictifs :
23h30 Concert de chant Avec Daniel Radcliffe,
la France des arnaques
00h00 Journal télévisé Rupert Grint, Emma Watson
Présenté par Mélissa Theuriau
A 17h00 Chaque année en France, la fraude aux
Le ministre de la Magie impose à l'école

arte
de Poudlard un nouveau professeur
osasuna - finances publiques coûte aux alentours
de défense contre les Forces du Mal,
de quarante milliards d'euros à l'Etat, et
sporting Dolorès Ombrage. Mais très vite, cette
donc aux contribuables. "Zone interdite"
femme se montre peu respectueuse de
A 20h40 a enquêté durant plusieurs semaines
ses élèves. Et ses cours s'avèrent sans
pour établir un état des lieux de ces
grand intérêt. Rapidement, une vive
A 19h00 Stalingrad pratiques malhonnêtes. Ainsi, par
inimitié entre elle et le jeune Harry
exemple, des sociétés d'ambulances qui
séville - facturent des trajets inexistants ou Potter se fait jour. L'enseignante n'a
majorque déclarent des ambulanciers fictifs pour de cesse de rabaisser Harry. Avec l'aide
gruger la Sécurité sociale. Une fraude de ses amis Ron et Hermione, il décide
estimée à dix millions d'euros par an. de fonder un groupe secret : l'armée de
Dumbledore. Harry est persuadé que le
A 21h00 vil Voldemort prépare quelque méfait.
A 22h45
real sociedad -
at madrid Enquête exclusive A 23h20
Les experts
A 12h30
genoa - Avec Thomas Kretschmann,
juventus Dominique Horwitz, Jochen Nickel
Eté 1942. Hitler a décidé de faire plier
la résistance russe et de percer le front
à Stalingrad. Les Soviétiques opposent
A 15h00 une résistance acharnée et, alors que
l'hiver arrive, les Allemands se retrou-
chievo - vent encerclés. Berlin envoie ses - Hôpitaux psychiatriques :
inter meilleures troupes combattre l'ennemi voyage au coeur de la folie
dans tous ses retranchements, rue après Présenté par Bernard - Une affaire de haut vol
rue, maison après maison. Et c'est ainsi de La Villardière Avec William Petersen, Jorja Fox,
que Hans von Witzland et ses amis Plus de trois millions de patients sont Marg Helgenberger, Gary Dourdan
A 15h00 de la VIe armée, fiers de leurs succès soignés pour troubles psychiatriques Le crime pour lequel sont appelés les
graves. Les plus violents d'entre eux experts n'est pas banal. Lors d'un
lecce - en France et en Afrique du Nord,
sont internés dans des UMD, des unités voyage en jet privé, une femme, Harper
prennent pied dans l'enfer du froid.
sampdoria pour malades difficiles, des centres Fitzgerald, dresseuse de chevaux, a été
Très vite, ces jeunes gens comprennent piétinée par l'un de ses équidés. Après
qu'ici, la guerre sera totale. fermés qui ressemblent à des prisons,
les faits, l'animal est mort subitement.
entourés de murs d'enceinte surmontés
Grissom et Catherine effectuent les
A 15h00 de barbelés. Les malades y séjournent premiers examens : ils découvrent avec
plusieurs mois. Les équipes médicales surprise des diamants dans le cadavre
parme - sont souvent démunies face à ces cas du cheval. Tout porte à croire qu'il
lazio difficiles et ont recours aux chambres servait de mule à des trafiquants de
A 20h35 d'isolement, voire aux électrochocs. pierres précieuses. Grissom, toujours
sceptique, ne croit pas forcément à
A 15h00
Les patriotes l'hypothèse du meurtre prémédité.

brescia -
cagliari A 20h35
Le goût de la vie A 20h35
A 15h00 Louis la Brocante
catane -
bari

A 15h00
cesena -
palerme

A 20h45 Avec Yvan Attal, Sandrine

Kiberlain, Hippolyte Girardot
naples - A Tel-Aviv, en 1983, les jeunes occu-
bologne pants d'une voiture tombée en panne
dans une rue parcourue par des
quidams apparemment indifférents sont
A 17h00 arrêtés, passés à tabac par la police et
finalement relâchés. Parmi eux, Ariel
lille - Brenner. Le jeune homme vient d'avoir
monaco 18 ans et a quitté le confort familial,
à Paris, dans le but de devenir l'un de
ces fameux agents du Mossad, qu'il
admire tant. Quatre ans plus tard, après
A 21h00 une instruction éprouvante dirigée par
lens - un certain Yossi, Ariel touche au but.
Le voici officier supérieur de l'une
lyon
des sections les plus dures du Mossad.
Avec Catherine Zeta-Jones,
Aaron Eckhart, Abigail Breslin
Chef au sein du prestigieux restaurant
"22 Bleecker", Kate mène une
existence stressante. En cuisine, ses
collègues n'apprécient guère son petit
côté maniaque mais admirent son
talent. Tout bascule lorsque Kate
apprend le décès de sa soeur. En effet,
la défunte laisse derrière elle une fille
sans père, la petite Zoe. Refusant de
la laisser grandir dans un orphelinat,
Kate décide d'élever sa nièce. Mais
Zoe pourra-t-elle s'adapter au mode
de vie très strict de la jeune chef ?
- Louis et la belle brocante
Avec Victor Lanoux, Evelyne Buyle,
Michaël Abiteboul, Renaud Rutten
Ulysse, manutentionnaire sur le marché
du Sablon, est devenu aphasique à la
suite d'une attaque cérébrale fou-
droyante. Désormais victime de troubles
du langage, il est pris pour un simple
d'esprit par tous ceux qui ne le connais-
sent pas, et qui lui mènent la vie dure.
Louis fait sa connaissance à l'occasion
de "La Belle Brocante". C'est en effet
Ulysse qui aide le brocanteur au grand
coeur à monter son stand.
D ÉTENTE Le Quotidien d'Oran
Dimanche 21 novembre 2010 23 HOROSCOPE
Bélier 21-03 au 20-04
Aux grands maux les
Jeux proposés par Chérifa Benghani grands remèdes, N’hési-
A B C D E F G H I J tez pas à prendre l’importante
décision qui fera la différence,
1 Ú PRONOM Votre forme sera bonne si vous
------------------ vous en donnez les moyens, Vous
ROUES êtes sur le point d’obtenir une réel-
2

Ú
3 OISEAUX
DE MER
------------------
4 MOITIE
MOITIE
5 Ø
Ú ENLEVA
------------------
A POINT
× loir faire les remarques nécessaires
le performance dans un domaine
Ø qui vous tient à cœur.
OUVRIR
LE S Õ Taureau 21-04 au 21-05
FE N Ë TR E S
Vous auriez certainement
------------------
C ER N A tort de vous priver de vou-
Ø dans les circonstances actuelles. Cela
Õ --R--E--P---U--T--E--E--- provoquera une mise au point in-

CROISÉS N° 4255
6 dispensable avec quelqu’un dont
Ø PARCOURUE
l’avis vous sera très utile.
7 × ×
Gémeaux 22-05 au 21-06
INDEFINI
Ö GRECQUE PERIODE Vous avez besoin de li-
8 ------------------ ------------------ ------------------ berté. Vous avez envie de
COSTAUDS ESSAI Ú NOTE Ö tout changer et votre moral est
9 bon. Profitez-en pour vous lancer
dans une affaire difficile. Certai-

Ú
10 SANS
E FFE TS
Ö nes mises au point seront faites.
------------------
INFÂME
Cancer 22-06 au 22-07
Horizontalement: Verticalement:
× Vous saurez préserver vo-
1. Ordre de rappel. A. Doctorale. tre moral et faire contre
2. Convenance. B. Cours d’histoire.
PALMIPEDE Ö mauvaise fortune bon cœur. Si des
RECONNUE, CAPITALE ------------------
INVENTEES problèmes nouveaux surgissent
Prit un malin plaisir (s’). Voie du cœur. CONFESSEE AFRICAINE MOT
oubliez-les et amusez-vous.
D’ENFANT
3. Gardien de but sans cœur. Voie d’eau × × × Lion 23-07 au 23-08
Savant. C. Préposition. Vous aurez beaucoup de

Ú
4. Nobel de littérature 1947. Se trémousser. FIN choses à faire. Heureuse-
Certain. D. Réfléchis. En suite. D'INFINITIF ment la grande forme est là. Vous
5. Admettons. Démis. E. Remontée du bas de gamme. pourrez compter sur l’aide effica-
6. Branche naissante. Possessif. × ce d’une personne qui voudra
vous aider. Acceptez son offre et

Ú
Symbole du 73. F. Paniers au ballon. Ö LE TTR E S
DE FAVEUR
R E FU TE
------------------ encouragez-la car vous allez pou-
7. Crue. Les autres pour ne G. Enfila mal. Union. ------------------
AUTRE
COLERE
------------------
Ú voir compter longtemps sur sa
pas les nommer. Il sera homme dès demain. coopération active.

Ú
GRECQUE CREATURE
8. Nouveau, il fait du modern H. Un maître qui est… chef. Vierge 24-08 au 23-09
Ú

Ú
style. Abonné. Tout comme. MUSIQUE
On va vous surprendre
D’«OPINION»
9. D’espoir, ça ira incha’Allah ! I. Façons propres. ------------------ encore une fois. Une cer-
En met du temps. Fait des tranchés. MAISON DE taine personne vous fera une
10. Filets d’anchois ou de sar- J. Liquide. CULTURE
nouvelle proposition inattendue
que vous serez tenté d’accepter.
dines. En un mot, faucons. POSSESSIF
------------------
Ú Ú
Balance 24-09 au 23-10
Õ BARIL
La solution à une situation
LES SOLUTIONS ------------------
A MOITIE aussi emmêlée que celle
CROISÉS N°4254 FLECHES N°4254 × ×
B E TE
que vous connaissez dépend de
FLÉCHÉS N° 4255

M A R G U E R I T E C H A R A B I A EMPEREUR votre façon d’agir. C’est une affaire

FIN DE
TOUT
Ú R U SSE très délicate. Prêtez attention à ce que
va vous dire une personne qui vous
D R O L E S O I ------------------
M O N A S T E R E S ------------------
E U L A P I N S
Õ REGLE
Õ
FRAPPA DU
POING
connaît bien dans ce problème.
R V I A G E R S
M E R E I R E
PAYS DU
Scorpion 24-10 au 22-11
A T T E N U A R O Un léger désaccord avec
I L G E R E R
Õ MOYEN-
ORIENT une personne proche ou
M E R E L I E U H O R A S I E
------------------ une connaissance lointaine pour-
I E R H E M E C E S S E N S N COURS
D’EAU Õ rait être résolu si vous acceptiez
E P I C A P H
U T S O T T E S de faire des concessions.
E O S E E T E Sagittaire 23-11 au 21-12
C R A P O T E U S E ABONDANCE –
E R R E U R T R S E G A L O B M A R A C T S P On cherchera sans doute
L E S E E C R U E O G F U M E R
ATTRAIT – à vous cacher quelque
BALLERINE – R E L E R T E N E F R N A R E chose dans une intrigue senti-
E S R I E U S E S P I E U S E S E
mentale, ne soyez pas dupe de
CARAMBOLAGE - E T N A N A L C R A E R O P F cette manœuvre intrépide. Il fau-
FOUILLIS N° 4254 MOQUETTE ( Mot - Quête ) CAVALE – CHANSON dra clairement faire entendre vo-
S N I T V E N U V M I S R E D tre version des faits.
CODÉS N° 4254 – CLAN –
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 CONCOURIR – I E S E I A T A E R P E S A E Capricorne 22-12 au 20-01
C I M E R S T N A U D L O
CORNEMUSE – Quelque chose d’impor-
14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 L M R D D R C N U E S T N T I tant va survenir sans crier
G B X F H CRAVACHE – garre ce qui clarifiera certains
A E U N E H N O R U I D O N E points importants dans votre vie
CROIRE – DANDY –
DICTION – ECRIRE – E L O O E O C I M N Y U S M N courante. Mais comme le moral
est de la partie vous n’aurez qu’à
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 ETONNEMENT – R B L R T N T E O T R T A F I vous louer de ce qui vous arrive.
R U L
14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26
ETOURDIR – Verseau 21-01 au 18-02
A A A E O E N S I D I I R E R
FOUILLIS N° 4255

FENETRE – FENTE – Quelque chose d’impor-

FESTIN – FORCE – E T N C U R N A I N S O E R E tant va survenir ce qui cla-
rifiera certains points primordiaux
4 1 11 2 12 6 5 7 6 1 FROC – GENET – dans votre vie. Mais comme le
C I I G O A R R C O C N S I L
GLOSE – GUET – moral est bon vous n’aurez qu’à
2 7 8 3 8 7 6 7 4 IDEE – INSTINCT – R R B C H T E T N E F U O R L vous féliciter de ce qui arrive.
MAISON – NUEE – O E E C T E R I O R C E L C A
Poissons 19-02 au 20-03
7 4 7 6 1 7 4 1 15 OURSIN – Vos sentiments et vos
F V E A N O I T C I D E G E B émotions seront difficiles
PROSPERITE – à contrôler. Il serait donc souhai-
10 4 12 4 9 11 6 10 REALISER – RONDE table de remettre les décisions
Les 7 lettres restantes composent le tout de la charade suivante : sentimentales importantes à plus
– SARI – SENTIR – - Bof, c’est mon 1er. tard. Vous pourrez les prendre dès
12 6 5 4 11 6 12 6 5 7 SERPE – TURF – - Mon 2e est une matière textile. que les choses commenceront à
VERITABLEMENT. Mon tout est un mammifère marin de grande taille. se calmer pour vous.
4 5 9 6 14 8 5 6

7 1 2 9 4 6 6
7
8 10 5 9 1 4 9 1

16 2 10 8 4 1 7 4
E
2 6 5 4 7 7 6 5 7
R
6 12 4 5 8 6 1 8
R
E
CODÉS N° 4255

12 4 8 13 10 1 15 10

6 17 7 6 1 5 6 2 5
U
5 6 6 6 6 5
R
7 1 6 9 9 4 2 7 6 1
S
Dimanche 21 novembre 2010 Cinq grands

Le Quotidien
15 dhou el hidja 1431 groupes
N° 4855 espagnols ont
Al Qaïda quitté le Maroc
préparerait D'ORAN en une année
e désengagement total ou partiel
un attentat
Edition Nationale d'Information

contre
le Parlement
allemand
l-Qaïda et des groupes proches
de l’Afghanistan et la Russie
A de ce réseau «prépareraient» un
attentat à Berlin contre le Reichstag,
le siège du Parlement allemand, écrit
l’hebdomadaire Der Spiegel à paraî-
tre lundi. La police criminelle alleman-
de (BKA) a refusé de commenter cet
article du journal, qui est généralement
très bien informé sur les questions de
sécurité. Dans un entretien au journal
dominical Bild am Sonntag, la chan-
celière allemande Angela Merkel a,
quant à elle, appelé ses concitoyens à
continuer à vivre comme avant mal-
gré les mises en garde contre des at-
tentats, sans s’exprimer sur un cas con-
cret. «Nous voulons vivre libres et sans
peur en Allemagne. Aucune menace
terroriste ne nous en empêchera», a
dit la chancelière, assurant que la po-
lice faisait «tout pour protéger» les ci-
toyens. Dans le journal dominical
Frankfurfter Allgemeine Sonntags-
zeitung, le chef de la police, Matthias
Seeger, affirme que «le danger d’un
attentat en Allemagne est aujourd’hui
plus concret que jamais auparavant».
Sans s’exprimer sur un cas en particu-
lier, M. Seeger dit que la police «a reçu
des indications sur des attentats à ve-
nir provenant de plusieurs sources». Se
fondant sur des sources policières, Der
Ph.: AFP
L d’entreprises espagnoles du Maroc,
entamé depuis plus d’une année, conti-
Otan: la «sortie» nue son mouvement avec le départ d’un
important groupe mondial spécialisé dans
l’huile d’olive, ce qui entraînerait des re-
tombées négatives sur l’économie maro-
caine, a-t-on appris à Rabat. Le groupe
en question, SOS Corporation Alimen-
taria, dont la date d’installation dans le
royaume remonte à 2006, avait annon-
cé des investissements importants qui
n’ont jamais vu le jour tel que celui de
330 millions de dirhams (30 millions
d’euros) pour la construction d’une usi-
ne de biscuiterie d’une capacité de
25.000 tonnes par an, indique-t-on.
Au total, au moins cinq groupes ibéri-
ques de taille importante ont quitté le
Royaume ces 14 derniers mois, dans le
cadre d’une stratégie de repli sur le mar-
ché espagnol et/ou latino-américain et de
désinvestissements dictés par des pro-
grammes de cession d’actifs tous azimuts
pour restructurer leur dette et éviter la li-
quidation, précise-t-on. Le désengagement
des sociétés espagnoles avait commencé en
septembre 2009 avec le géant espagnol des
télécommunications Telefonica qui a cédé
ses participations en tant qu’actionnaire
industriel dans Maroc télécoms suivi, au
deuxième trimestre 2010, par le groupe
Saba Aparcamientos et Alcantara de la
gestion des parkings à Rabat.
L’armée malgache
intervient contre
des mutins

Spiegel croit savoir à propos du projet

d’attentat contre le Reichstag que «les
terroristes veulent prendre des otages
et faire un bain de sang avec des ar-
mes à feu». Le BKA a été contacté plu-
sieurs fois au téléphone par un djiha-
diste, actuellement à l’étranger, qui
prétend vouloir quitter son organisa-
tion, poursuit Der Spiegel. Les infor-
mations qu’il a fournies auraient pous-
sé le ministre allemand de l’Intérieur,
Thomas de Maizière, à mettre en gar-
de mercredi la population contre des
risques accrus d’attentats islamistes sur
le sol allemand, selon le magazine. Aux
dires du djihadiste, «le commando est
composé de six personnes : deux d’en-
tre elles sont parties pour Berlin il y a
six à huit semaines. Les quatre autres
terroristes, un Allemand, un Turc, un
homme originaire d’Afrique du Nord
et un dernier, dont l’informateur igno-
re l’identité, attendent leur départ pour
l’Allemagne». «Les attentats sont pré-
vus pour février ou mars», a-t-il dit
d’après Der Spiegel.
des islamistes
ouvrent
le feu dans
une mosquée,
3 morts
au Nigeria
es membres présumés de la sec-
D te islamiste Boko Haram, qui
Otan a décidé samedi de
L’ transférer progressivement
la responsabilité des combats à
l’armée afghane d’ici 2014,
mais continuera d’avoir un rôle
de «soutien» au-delà, tant que le
travail ne sera pas fini, a annon-
cé son secrétaire général, Anders
Fogh Rasmussen. «Nous avons
lancé le processus par lequel le
peuple afghan va redevenir maî-
tre de sa propre maison», a sou-
ligné M. Rasmussen lors d’un
point presse à Lisbonne. Ce pas-
sage de relais devrait débuter au
plus tard à l’été 2011, et se pour-
suivre jusqu’à la fin 2014. «Nous
resterons après la transition dans
un rôle de soutien», a-t-il décla-
ré. «Pour le dire simplement, si
les talibans ou qui que ce soit
d’autre attendent de nous voir
dehors, ils peuvent l’oublier.
Nous resterons aussi longtemps
que nécessaire pour finir le tra-
vail», a-t-il affirmé. Il a précisé
avoir signé avec le président
afghan «un partenariat de long
terme qui va perdurer au-delà de
notre mission de combat».
Ce tournant majeur et ces en-
gagements ont été pris en pré-
sence du président afghan, ain-
si que des 20 partenaires de
l’Isaf, la force internationale
sous commandement Otan, et
du Premier ministre du Japon,
Naoto Kan. D’autres grands ac-
teurs en Afghanistan, le secré-
taire général de l’ONU Ban
Ki-moon, ainsi que les diri-
geants de l’Union européenne,
sont également venus. Le pré-
sident américain Barack Oba-
ma a lui-même promis vendre-
di dans une tribune de presse
que l’Afghanistan ne serait
pas abandonné une fois trans-
férée à l’armée afghane la res-
ponsabilité de la sécurité, actuel-
lement assumée par les quelque
150.000 soldats des troupes in-
ternationales de l’Isaf.
Le secrétaire général de l’Otan
Anders Fogh Rasmussen a affir-
mé en ouvrant le premier som-
met Otan-Russie depuis plus de
deux ans que la sécurité de l’Al-
liance atlantique et de son an-
cien adversaire était désormais
EDITORIAL
Par M. Saâdoune
«indivisible». «Notre sécurité est
indivisible», a-t-il déclaré devant
les 29 participants, dont le pré-
sident américain Barack Obama
et son homologue russe Dmitri
Medvedev. M. Rasmussen a an-
noncé un accord avec la Russie
améliorant le transit ferroviaire
d’équipements destinés aux
troupes de l’Otan en Afghanis-
tan via le territoire russe et des
Républiques d’Asie centrale.
«Le temps est venu d’appro-
fondir nos relations par le biais
de notre partenariat», a estimé
le secrétaire général de l’Otan,
estimant que les 29 pays du
Conseil Otan-Russie pouvaient
faire beaucoup pour la sécurité
internationale à condition
d’»agir ensemble».
Le dernier sommet Otan-Rus-
sie s’était tenu à Bucarest en avril
2008, mais la guerre russo-géor-
gienne d’août de la même an-
née avait provoqué le gel de la
coopération entre l’alliance oc-
cidentale et Moscou, avant que
les deux parties ne s’entendent
pour la relancer en 2009.
armée malgache a lancé, samedi
L’ après-midi, une opération contre
une caserne de la périphérie d’Antana-
narivo où est basé, depuis mercredi, un
groupe d’une vingtaine d’officiers mutins,
a constaté le correspondant de l’AFP. Au
moins une cinquantaine de soldats ont
pris position devant la caserne. Des
échanges de tirs sporadiques ainsi que
des détonations étaient audibles en pro-
venance de l’intérieur de la caserne, a-t-
on constaté. «Les forces régulières es-
saient d’investir le camp pour neutrali-
ser les mutins», a indiqué sur place et sous
couvert d’anonymat un officier partici-
pant à l’opération. «Les officiers (mutins)
se sont rendus, ce sont quelques soldats
du rang qui ripostent», a affirmé cette
source, dont les déclarations n’ont cepen-
dant pas été confirmées de source indé-
pendante. Les militaires participant à l’in-
tervention, armés de Kalachnikovs, et
certains cagoulés étaient positionnés le
long du mur d’enceinte de la caserne ou
à couvert derrière trois camions dispo-
sés à une centaine de mètres de l’entrée
du camp, à hauteur d’un hameau déser-
té de ses habitants. Aucun bilan n’était
disponible alors que l’opération était tou-
jours en cours en fin d’après-midi. Mer-
credi, un groupe d’une vingtaine de mi-
litaires avait affirmé à la presse avoir «sus-
pendu toutes les institutions» du pays.

C
avait lancé une insurrection meurtriè-
ritiqué par la société civile et l’op- en œuvre du droit à l’autodétermination des
re dans le nord musulman du Nigeria
position pour son attitude «honteu-
MADRID BOTTE Sahraouis. Tout le reste n’est que faux-sem-
en 2009, ont tué vendredi trois per-
se» à l’égard des violences infligées EN TOUCHE blant. Les journaux espagnols ne s’y trompent
sonnes dont un enfant de dix ans,
par les forces marocaines aux ci- pas et dénoncent une attitude honteuse de la
près d’une mosquée à Maiduguri, ont La question n’est pas superflue. L’actuel gou-
vils sahraouis regroupés dans un campement part du gouvernement.
rapporté des témoins. vernement espagnol, qui s’est aligné sur la
de protestation pacifique à Laâyoune, le gou- L’inconfort de Madrid est tellement évident
Deux hommes armés sur une moto position de la France, totalement hostile à
vernement de Madrid ne cesse de botter en que sa ministre des Affaires étrangères, Tri-
ont tiré sur des fidèles musulmans l’application des résolutions de l’Onu en ma-
touche. La militante sahraouie Aminatou nidad Jiménez, a demandé à Hillary Clin-
près de la mosquée Wahabi dans le tière d’autodétermination, ne peut décem-
Haïdar l’accuse, à juste titre, de collaborer ton une implication plus grande dans la
district de Ghozari, peu avant la priè- ment prétendre que l’opinion espagnole ne
à la «censure» du Maroc sur ce qui se passe question du Sahara Occidental. Elle a sou-
re du vendredi, tuant trois personnes sait pas où se trouve l’intérêt de l’Espagne.
au Sahara Occidental. haité que le «groupe des amis du Sahara»
à bout portant, ont indiqué des res- Le gouvernement Zapatero n’est pas encore
La mise en avant de «l’intérêt de l’Espa- donne une «impulsion politique» au dialo-
ponsables de la mosquée et des té- arrivé à cette assertion mais il tente de noyer le
gne» par le gouvernement de Madrid n’est gue entre le Maroc et les Sahraouis.
moins à l’AFP. «La prière était sur le poisson dans l’eau en affirmant qu’il entend
pas seulement une mise en application d’une C’est, de toute évidence, une manœu-
point de commencer lorsque deux préserver son rôle de «médiateur» entre le
défense à géométrie variable des droits de vre destinée à gagner du temps et à don-
hommes sur une moto se sont appro- Maroc et le Polisario. C’est, bien entendu, un
l’homme. Elle est aussi l’expression d’une ner l’impression que l’on fait quelque cho-
chés et l’un d’eux a tiré sur la congré- discours creux et vide. A quelle médiation peut
faiblesse de l’Espagne à l’égard de Rabat. se à un moment où les Sahraouis montrent
gation (...), tuant trois personnes dont prétendre Madrid sur un dossier où la respon-
Mme Haïdar a noté qu’après la répression des signes d’impatience et sont tentés de
un enfant de dix ans», a déclaré Ab- sabilité de l’Espagne est clairement engagée?
contre le camp de Laâyoune, le Maroc a mon- reprendre la lutte armée.
dulkadir Yunus, un responsable de la Le but de la médiation serait-il d’amener les Sa-
tré qu’il était une «superpuissance à Madrid», Quand un membre du Conseil de sécu-
mosquée, joint au téléphone à Mai- hraouis à se soumettre, comme le fait le gouver-
tandis que le gouvernement espagnol a dé- rité, abusant de son droit de veto, empê-
diguri depuis Kano. «Selon toutes les nement de Zapatero, aux désirs de Rabat ?
voilé «lamentablement sa faiblesse en ma- che une enquête internationale sur la ré-
indications, les attaquants étaient des En réalité, l’Espagne n’a pas à jouer les mé-
tière des droits de l’homme». pression à Laâyoune et s’oppose à l’exi-
membres de Boko Haram, qui sont diateurs. Elle a une responsabilité vis-à-vis de
Mme Haïdar s’est étonnée que le gouver- gence minimaliste de confier à la Minurso
soupçonnés d’être responsables la population sahraouie. Le gouvernement de
nement espagnol n’accorde pas d’importan- un rôle de surveillance des droits de l’hom-
d’avoir commis ces derniers mois plu- Madrid, au lieu de tergiverser, doit dire claire-
ce à l’opinion des Espagnols qui montrent me, la patience proverbiale des Sahraouis
sieurs attaques de la même maniè- ment qu’il est toujours en faveur de la mise
chaque jour leur solidarité avec les Sahraouis. est clairement poussée à l’extrême limite.
re», a-t-il encore déclaré.