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Pisé
Le pisé est un système constructif en terre crue, comme la bauge ou le
torchis. On le met en œuvre dans des coffrages, traditionnellement
appelés banches. La terre est idéalement graveleuse et argileuse, mais
on trouve souvent des constructions en pisé réalisées avec des terres
fines.

Maison en pisé en Auvergne (France)

Mur en pisé, Eden Project, Cornouailles


(Angleterre)
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Introduction
C'est le principe le plus ancien de construction à fondations dites
"ancrées". Il est constitué de terre comprimée et parfois recouvert
d'enduit à la chaux pour des raisons principalement esthétiques.

Histoire
Le pisé est une technique ancienne, qui a connu un regain d'intérêt dans
le monde occidental suite aux travaux de François Cointeraux
(XVIIe siècle) sur le sujet. Ses ouvrages ont été traduits et diffusés dans
le monde entier. En France, on trouve une grande quantité de bâtiments
ruraux en pisé datant des XVIIIe, XIXe et début du XXe siècle dans la
région Rhône-Alpes : Isère, vallées de la Saône et du Rhône, Bresse, la
Loire, etc.

Les savoir-faire ont maintenant presque entièrement disparu en France,


malgré un regain d'intérêt pour le matériau terre au bilan écologique
exceptionnel (voir les bâtiments récents dans le Nord-Isère construits
par Germes de Terre). Des architectes et plasticiens contemporains
utilisent également le pisé : Rick Joy, David Easton, Martin Rauch,
Kengo Kuma.
Type de banche utilisée en Bresse au
XVIIIe siècle

Répartition géographique des constructions en pisé


Le pisé est également répandu au Maroc, dans les contreforts de
l'Himalaya, en Chine, en Amérique du Sud et en Turquie. Il y est
toujours utilisé sous des formes traditionnelles. La technique connaît
du succès dans des utilisations contemporaines (mais le pisé est
presque toujours stabilisé au ciment) en Australie, dans le sud des
États-Unis, ainsi qu'en Allemagne, Suisse et Autriche.

Par souci d'économie, la ville nouvelle de La Roche-sur-Yon fut


construite en pisé. Il y reste actuellement un seul édifice, la maison
Gueffier, construit avec cette technique.[réf. nécessaire]

Décomposition de la roche mère

La maison Gueffier à La Roche-sur-Yon


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Différentes strates de décomposition de la roche mère

La formation d’un sol, appelée pédogenèse, conduit,


sous l’effet de processus physico-chimiques, à sa
stratification : on parle des horizons du sol. Le nombre,
l’épaisseur et la composition de ces horizons sont à
l’origine de la diversité des sols présents sur notre
planète. La couche supérieure est constituée de matière
organique en décomposition (litière) et n’est pas
intéressante pour la construction (présence d’éléments
ligneux, feuilles, brindilles..). Cet horizon, riche en
humus, est reconnaissable à sa couleur foncée (parfois
noire).

Pour l’édification de murs en terre, il faut au préalable


identifier la terre que l’on possède afin de déterminer le
système constructif que l’on retiendra : pisé, bauge ou
torchis. Pour ce faire il s’agit de déterminer la
composition de la terre et donc sa granulométrie.

Les différents horizons d'un profil de sol


O: Litière
A: Humus, ou terre végétale
B: Terre utilisée pour le pisé
C: Roche mère

Analyse de la terre

Rôle Mini Appellation Maxi

Liant Argiles 2 µm

2 µm Silt 20 µm

Agrégat 20 µm Sables fins 0,2 mm

0,2 mm Sables grossiers 2 mm

2 mm Graviers 20 mm

20 mm Cailloux 200 mm

|+ Taille des grains Pour connaitre les domaines possibles d'utilisation d'une terre, il est utile d'appréhender la
composition de celle-ci. C'est à cet effet qu'on pourra procéder à une étude de granulométrie sur un échantillon
représentatif de la terre à utiliser.
Pour y parvenir, il convient de creuser sous la terre végétale, et de prélever l'échantillon sur les parois du trou, et non
au fond, afin d'en assurer la provenance.
On effectue ensuite une décantation en plongeant l'échantillon dans un bocal contenant de l'eau. Par effet de
gravitation, des couches vont se former, et permettent de déterminer les proportions des différents liants et agrégats
présent dans la terre. La couche la plus haute englobe les argiles, viennent ensuite les silts, les sables, puis les
graviers et cailloux. Cette méthode a l'avantage d'être facile à réaliser avec peu de moyens, elle reste cependant
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approximative.
Une méthode plus rigoureuse mais plus contraignante nécessite l'utilisation de tamis de tailles différentes qui
permettent de séparer les grains de différentes tailles (à sec ou sous l'eau). Après séchage on peut peser et ainsi
déterminer en poids le pourcentage de chaque fraction.
Comme tout mélange de liants et d'agrégats, la terre est un béton. Le liant assure la liaison entre les agrégats. Une
certaine proportion de liant doit tout de même être respectée. Pour le pisé, on peut donner comme ordre de grandeur
que, en dessous de 5% de liant, il y a risque d'effritement, mais que si la proportion dépasse les 15%, des fissures
apparaitront.
L'observation du patrimoine construit d'une région donne aussi une très bonne indication des techniques
constructives utilisables avec la terre locale.

Caractéristiques du pisé
Il est important de se rappeler que chaque terre est différente et que les
techniques de pisage varient. On peut donc dire que chaque mur en
pisé est unique. Les valeurs données ci-dessous sont donc indicatives
d'ordre de grandeur.

Mur réalisé en 2007 à Confignon, Genève.

Résistance mécanique

Résistance mécanique
Type de force Résistance

Compression 20 bar

Traction De 5 à 10 bar

Flexion De 5 à 10 bar

Cisaillement 5 bar

Comme le montre ce tableau, le pisé résiste bien à la compression. Mais en rénovation, les coefficients de sécurité
nous imposent de considérer le pisé comme ayant une résistance de seulement un à deux bars à la compression.
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Caractéristiques physiques[1]
Chaleur spécifique C = 0,85 kJ/kg

Conductivité thermique λ = 0,81 W/m°C

Capacité thermique volumique 510 Wh/m3

Perméabilité μ = 10

Coefficient de déphasage pour un mur de 40cm 10 à 12 heures

Résistance au feu Faible

Isolation, perspirance, inertie


Le lambda, coefficient de transmission thermique (noté λ) du pisé étant de 0,8, il ne peut être considéré comme un
bon isolant, puisque la plupart des isolants thermique ont un lambda de 0,04. La plupart des murs en pisé faisant 60
cm, on arrive à une résistance thermique (noté R) de 0,75. À comparer à 20 cm d'un isolant avec un lambda de 0,04,
qui donne alors un R de 5, on se rend compte que la qualité isolante du pisé n'est pas très bonne.
La capacité thermique du pisé est par contre intéressante, de l'ordre de 500Wh/m3°C[2] . Les murs vont alors servir à
stocker de l'énergie pendant les journées ensoleillées, et la restituer la nuit, au moment le plus froid de la journée.
Sa perspirance, capacité à réguler la vapeur d'eau, est aussi excellente (μ de 10), et un mur en pisé se gorgera
d'humidité pour éliminer le surplus dans l'habitat, et la rendra si elle vient à manquer.

Murs capteurs, murs chauffants


Ces qualités énoncées, on peut affirmer la pertinence de ce système constructif en façade sud comme mur capteur ou
utilisé comme mur de refend pour servir de masse à une maison conçue avec une enveloppe très isolante (ex :
ossature bois).

Mise en œuvre
Il existe bien sur une multitude de mises en œuvre pour le matériau qu'est le pisé. En fonction de l'endroit où l'on se
trouve, on ne construit pas forcément de la même façon. Ce qui suit n'est donc pas propre à toutes les constructions.

Drain, soubassement et débord de toiture


Une attention particulière doit être apportée au drain, puisqu'il canalise et évacue les eaux de ruissellement. Il protège
les fondations des variations d'humidité.
Le mur de soubassement sert à protéger le pisé de l'humidité des sols. Il faut en effet le couper de toutes eaux,
qu'elles soient stagnantes, capillaires ou rejaillissantes (éclaboussements). La hauteur du mur varie donc en fonction
de la pluviométrie de la région[3] . Dans les constructions récentes avec mur de soubassement en béton celui-ci sert
aussi de chaînage bas.
Le débord de toiture sert également à protéger des intempéries les murs en pisé et les enduits.
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Hauteur du mur de soubassement


Région sèche 0,25 m

Pluviométrie moyenne 0,40 m

Pluviométrie élevée 0,60 m

Toit peu débordant 0,60 m

Zone inondable 1,00 m

Le mur est généralement réalisé en pierre, bâti à la chaux. On veillera à laisser les joints creux.
Si le pisé risque d'être en contact direct avec une humidité constante, la terre peut être amendée (ou stabilisée) à
l'aide de ciment, ou de chaux, notamment en mur semi-enterré.

Dalle
Lors de la réalisation d'une dalle au rez-de-chaussée, afin de gérer l'humidité, un hérisson ventilé peut être réalisé,
surtout s'il on se situe en terrain humide.

Banchées
Les murs de pisé non recouverts de crépi laissent souvent voir en
France les couches de mortier (sapines) qui servent à améliorer la
cohésion entre les différentes banchées. Dans d'autres régions, il n'y a
pas de liants entre les différentes banchées (comme au Maroc par
exemple). Sur certains murs en pisés, les couches de mortier
rapprochées (moins de 50cm d'écart) que l'on peut voir ont un autre
rôle. Elles sont disposées uniquement sur les bords du banchage en
même temps que la terre soit pour améliorer la résistance à l'érosion de
la surface du mur (comme dans les coins de la construction en photo
ci-contre), soit pour améliorer l'accroche de l'enduit. On y voit aussi
souvent les trous (les clefs) qui servaient à la fixation de l'échafaudage
et des banches.

Chaînage Mur en pisé

Le chaînage se réalise habituellement à chaque nouvel étage. On le


réalise en rondins de bois, reliés entre eux par des pointes, dans l'épaisseur du mur, plutôt vers l'extérieur. On prendra
soin de contreventer dans les angles. On préférera du bois vert, qui séchera en même temps que le pisé.
Il est inutile au niveau du raccord toit / mur, puisque déjà réalisé par les sablières. Celles-ci devront être reliées au
chaînage réalisés sous pignon, pour que chaque étage de chaînage ceinture littéralement le bâtiment.

Ouverture
En construction neuve, le linteau d'une ouverture doit dépasser de 30 cm de chaque côté de celle-ci.
Pour ouvrir une fenêtre ou une porte, on met d'abord en place le linteau. Il est préférable de mettre en œuvre trois
linteaux moins larges, plutôt qu'un seul. Ainsi, dans un premier temps, on ne fragilise le mur que sur un tiers de son
épaisseur totale. L'effort est alors repris par ce premier linteau, et l'on peut ensuite tailler le mur sur toute l'épaisseur,
pour mettre en place les autres morceaux de bois. Une fois les linteaux mis en place, on taille le pisé sous celui-ci
pour réaliser l'ouverture. On peut préférer un arc en pierre, briques ou adobes.
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Sur un même mur, la surface d'ouverture ne doit pas dépasser un tiers de la surface total de la façade. Toute
ouverture doit être éloignée d'un minimum d'un mètre d'un angle du bâtiment.

Solivage
Les solives peuvent être fixées pendant la construction s'il s'agit de neuf, ou en réservation pour de la rénovation.
Dans tous les cas, il est nécessaire de les poser sur une planche pour augmenter la surface d’appui de manière à
limiter les effort à la compression pour arriver à 2 bars maximum.

Enduits
Ceci est un exemple de mise en œuvre d'enduits parmi de nombreux autres : Le support doit être purgé et
dépoussiéré. L’humidifier avec de l'eau (pas de chaux aérienne elle floculerait avec l’argile) bien humidifier le mur le
soir et l'humidifier à nouveau le lendemain avant l'enduit appelé gobetis, contrairement à ce qui est généralement
avancé, le gobetis et les enduits successifs peuvent être faits avec de la chaux aérienne à proportion d'1/4 de chaux
aérienne, 1/4 de tuileau (briques pilées) et 1/2 de sable, ce mélange transforme la chaux aérienne en un composé
solide, perspirant et étanche un peu comme le "Tadelak", pour cette étape on peut utiliser un pistolet de sablage. en
aucun cas car la granulométrie du gobetis doit avoir un maximum de 5 mm et en projeté semi-liquide. Ensuite vient
l'enduit de ragréage d'une épaisseur d'environ 1 à 1,5 cm toujours avec le même mortier, mais d'une granulométrie de
2 mm maximum, dans lequel on ajoute des fibres coupées à environ 5 cm, filasse, chanvre, poils d'animaux etc.
Vient ensuite la dernière couche d'enduit d'1 à 1,5 cm avec le même mortier additionné de fibres. Un badigeon peut
être réalisé avec 1/4 de chaux aérienne tamisée finement, 1/4 de tuileau tamisé également très finement et 1/2 de
sable très fin, si l'on veut colorer la couche de finition on peut remplacer le tuileau par de la terre tamisée finement.
*Attention : pour toutes ces proportions d'enduits la chaux doit être en poudre et non en pâte. Toutes les expériences
faites ont été réalisées avec de la chaux aérienne en poudre. Une seule expérience a été réalisée avec de la chaux en
pâte, ce qui a fissuré l'enduit. Car à volume égal la densité est différente ce qui provoque un excès de chaux.

Pathologie

Fissures

Les fissures de tassement différentielles


Le mur plein se tasse plus vite que les parties comprenant des ouvertures. Des fissures apparaissent donc dans les
coins de leur appui. Celles-ci, appelées aussi moustaches, n’affaiblissent pas la structure.

Les fissures structurales


Elles concernent la structure du bâtiment. Elles sont provoquées par des désordres structurels graves : mauvaises
descentes de charges, tassement de sols, mauvaises fondations, etc[4] .
Le seul remède de qualité est une reprise en sous-œuvre qui consistera à reprendre les fondations ou les descentes de
charges.
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Les fissures de retrait


Elles sont dues à un séchage trop rapide du pisé ou la qualité de la terre employée (terre trop argileuse). Elles sont
facilement reconnaissables, verticales, car situées au niveau des raccords de banches. Elles sont bénignes et peuvent
être rattrapées avec les enduits.

Rupture de perméabilité
Le pisé est un matériau vivant et respire, c'est-à-dire qu'il absorbe et restitue l’humidité ambiante. Il se peut que
durant la vie d’un bâtiment en pisé, cette notion ait été oubliée d’où l’apparition de certains désordres : enduits
soufflés, traces de salpêtre.
Pour des raisons d’esthétique ou de pratique (moins de poussières), on applique souvent des enduits sur les murs des
constructions en pisé. Or, après quelques années, cet enduit peut être « soufflé » (décollé) en plusieurs points. Cela
vient du fait que l'enduit bloque toute évacuation d'humidité du pisé. Il est donc important d’éviter l'application de
tous revêtements étanches (souvent à base de ciment) et de privilégier des enduits à base de chaux faiblement
hydraulique ou de terre crue, dont la respirance est bien meilleure.
Beaucoup de constructions en pisé, notamment dans le Nord-Dauphiné, ont été construites sans dalle basse, à même
le sol. Cette technique avait l’avantage de permettre à l’humidité contenue dans les sols de pouvoir s’évaporer
librement. La construction d’un dallage par la suite force l’humidité à remonter au niveau des murs d’où l’apparition
de salpêtre.
En rénovation de maison en pisé, il est complètement prohibé de mettre un revêtement (intérieur ou extérieur)
étanche à la vapeur d’eau sous peine de voir l'eau remontant par capillarité depuis les fondations emprisonnée dans le
mur, ce qui peut entraîner sur le long terme de graves desordres structurels.

Notes et références
[1] CRATerre 2006, p. 154 et 155
[2] CRATerre 2006, p. 156
[3] CRATerre 2006, p. 251
[4] CRATerre 2006, p. 244
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