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Etude pittoresque
« L’idée consiste à isoler et reconnaître dans une séquence des « tableaux » qui
sont […] des dispositions schématiques et codifiées du paysage, et à les
nommer. » (Panerai, 1999 : 41).
L’ANALYSE SÉQUENTIELLE
Apports de Cullen
Kevin Lynch
urbain.
Kevin Lynch
Pour Kevin Lynch, l’image que l’on se fait du paysage urbain est forgée par des
malgré leur simplicité apparente, induisent une perte de repères due aux
1- La lisibilité
2- Bâtir l’image
Composantes de l’image
L’image de l’environnement peut s’analyser à travers trois composantes :
•l’identité : c’est l’identification de l’objet, qu’on distingue des autres objets, et
qu’on reconnait comme identité séparée.
•la structure : c’est la relation spatiale ou paradigmatique de l’objet avec
l’observateur et les autres objets.
•la signification : l’objet doit avoir une signification pratique ou émotive pour
l’observateur.
Exemple: La porte
• Entité distincte
• Relation spatiale avec l’observateur
• Sa signification comme « trou pour sortir »
K. Lynch. L’image de la cité. P. 09
L’ANALYSE PAYSAGÈRE
Le rôle de l’imagibilité
Rôle social
L’environnement familier fournit des souvenirs communs et des symboles
qui lient les groupes entre eux et les fait communiquer les uns avec les
autres.
Rôle d’orientation
1- Les voies
1- Les voies
1- Les voies
Washington
Street à Boston
Boulevard du
colonel LOTFI
à Bab el oued
L’ANALYSE PAYSAGÈRE
1- Les voies
2- Les limites
« Ce sont des éléments linéaires que l’observateur n’emploie pas ou ne considère pas
comme des voies. Ce sont les frontières entre deux phases, les solutions de
continuité linéaires : rivages, tranchées de voies ferrées, limites d’extension, murs.
Elles servent de références latérales plutôt que d’axes de coordonnées. Elles peuvent
être des barrières plus ou moins franchissables, qui isolent une région d’une autre. »
Kevin Lynch. L’image de la cité. P. 54
L’ANALYSE PAYSAGÈRE
3- Les quartiers
« Les quartiers sont des parties de la ville, d’une taille assez grande, qu’on se
représente comme un espace à deux dimensions, où un observateur peut
pénétrer par la pensée, et qui se reconnaissent parce qu’elles ont un caractère
général qui permet des les identifier. » (p. 55)
4- Les nœuds
« Les nœuds sont des points, lieux stratégiques d’une ville, pénétrables par un
observateur, et des points focaux intenses vers et à partir desquels il voyage.
Cela peut être essentiellement des points de jonction, endroits où on change de
système de transport, croisements ou points de convergence de voies, lieux de
passage d’une structure à une autre. […]
4- Les nœuds
Un même élément peut avoir plusieurs fonctions. Par exemple, les autoroutes sont des
voies pour la plupart des automobilistes, mais deviennent des limites pour les piétons.
De même, ce qui est un quartier commercial à une échelle rapprochée peut devenir, à
une échelle plus large, un nœud.
Apports de Lynch
• Développement d’une méthode systématique d’analyse du cadre bâti lu comme entité
paysagère
•Importance de l’analyse perceptuelle pour l’analyste
•Développement d’entrevues pour valider les conclusions de l’analyste et prétendre à «
l’image collective »
•La notion d’« imagibilité » donne un statut à la capacité d’évocation du cadre bâti
•Développement des notions de parcours, de nœuds, de secteurs (avec limites et
repères) en lecture 3D.