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: Essai d’affaissement au cône d’Abrahms /1

L’essai consiste aà mesurer l’affaissement d’une masse de beé ton frais apreà s
.deé moulage
: Maniabilité /2
C’est une simulation de l’eé coulement d’un beé ton dans un coffrage avec vibration.
.Cette aptitude est repeé reé e par le temps que met le beé ton pour atteindre un niveau
: Essai au cône d’abrahms/3
Cet essai est exeé cute sur le beé ton frais en vue de deé terminer l’ouvrabiliteé du beé ton
Il s’agit de mesurer l’affaissement d’une masse de beé ton frais apreà s deé moulage et les
.reé sultats obtenus permettent de classer le beé ton selon leur maniabiliteé

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2) Le maniab ilimètre du LCPC:
il est constitué d'un moule parallélépipédique comportant une paroi mobile et un
vibrateur. Le principe de l'essai consiste, après avoir enlevé la paroi mobile, à mesurer le
temps mis par le mortier sous vibrations pour atteindre un repère gravé sur la face
intérieure du moule.

Fig.: Principe de fonctionnement du maniabilimètre

: MODE OPERATOIRE

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Appareillage de cône d’Abrahms
: MATERIEL UTILISE
Coô ne d’Abrahms : plaque de basse, hausse pour remplissage, tige en acier 1 = 60 cm ;
.Ø 1,6 et portique avec reà gle pour mesurer l’affaissement
: MODE OPERATOIRE
Nettoyer et humidifier la surface d’appui aà l’aide d’une eé ponge -
Introduire le beé ton en 3 couches recevant chacune 25 coups de piquage -
Araser le moule puis deé mouler immeé diatement avec preé caution -
.Attendre une minute et mesurer l’affaissement-

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Comment Mesure de l’affaissement au cône d’Abrams
: REMARQUE
Vu que l’essai au coô ne d’Abrahms preé sente une assez forte dispersion on aura
avantage aà faire plusieurs essai
sur le meô me beé ton et prendre la moyenne (au minimum 3)
Si l’affaissement du beé ton est accompagneé de cisaillement il y a lieu de recommencer
.l’essai
: RESULTAT ET INTERPRETATION
Le reé sultat obtenu permet de classer les beé tons (voir tableau ci dessous)
Cet essai ne convient pas des beé tons trop secs ou dont les granulats ont des diameà tres
> 25 mm (essai eé talement)
Pour des pièces en béton armé courant l’affaissement doit être de l’ordre de 5 à 7 cm
QUALIFICATION DU AFFAISSEMENT (cm)
13< 0-3
Très ferme 3-6
Ferme 6-9
Normal 9-13
Mou
DOSAGE EN EAU (PLASTICITE ET RESISTANCE DU BETON)
A – FABRICATION
: Dosage pour 1 m3 de beé ton
:Les quantiteé s utilisent dans l'experience avec tous les facteurs

Volume * 0.03(L ) Volume total (L) nom


12 412.5 ciment
6 206 eau
19 645.6 sable
34 1133.85 gravier

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B – MANIPULATION
: On trouve
Effectuer un essai d’affaissement au coô ne d’Abrams : le coô ne preé alablement huileé , .1
.est rempli en 4 couches, chacune eé tant mise en place par 20 coups de dame
L’affaissement A = 11cm
.Confectionner un moule de 3 eé prouvettes et le placer dans la salle de conservation .2
Remarque : Ne pas oublier de nettoyer tout le mateé riel utiliseé -

:Essai Vébé .2
Cet essai est particulieà rement utile pour tester les beé tons de faible ouvrabiliteé . La
.dimension maximale des granulats ne doit pas deé passer 40 mm
Principe de l’essai
Dans cet essai, la consistance est deé finie par le temps que met un coô ne de beé ton aà
remplir un volume connu sous l’effet d’une vibration donneé e. Plus ce temps est court
.et plus le beé ton sera consideé reé comme fluide
Matériel nécessaire
L’appareillage est entieà rement deé crit dans la norme ISO 4110. Il est constitueé d’un
:consistomeà tre scheé matiseé sur la figure 6.8.1 et comportant les eé leé ments suivants
 un reé cipient cylindrique de 24 cm de diameà tre et de 20 cm de hauteur;
 un coô ne d’Abrams
 un disque horizontal transparent de 23 cm de diameà tre;
 une table vibrante eé quipeé e d’un vibrateur fonctionnant aà la freé quence de 3000
vibrations par minute et confeé rant aà la table des mouvements d’une amplitude
verticale de ± 0.5mm environ;
 une tige de piquage.

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Essai vébé :

:Conduite de l’essai
Le coô ne d’Abrams est fixeé aà l’inteé rieur du reé cipient cylindrique (cf. figure 6.8.1). Le
beé ton est mis en place dans ce coô ne. Le coô ne d’Abrams est alors souleveé et, aà ce stade
de l’essai, il est donc possible de mesurer l’affaissement au coô ne comme indiqueé
preé ceé demment. L’essai se poursuit ensuite par la mise en vibration de la table durant
un temps t tel que la face supeé rieure du beé ton soit entieà rement aplanie et au contact
.du disque transparent qui accompagne la descente du beé ton pendant le compactage
:Classe de consistance Vébé
Le temps t exprimeé en secondes deé finit la consistance Veé beé . 5 classes de consistance
:Veé beé sont deé finies par la norme ENV 206 en fonction du temps t

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Conclusion:
D’une manieà re geé neé rale, il paraîôt difficile d’obtenir un affaissement supeé rieur de 15
.cm avec des beé tons non adjuvanteé s sans rencontrer des probleà mes de seé greé gation
D’autre part, il n’est pas possible d’attribuer le meô me comportement aà un beé ton non
adjuvanteé preé sentant un affaissement au coô ne de 10 cm et un beé ton treà s doseé en
superplastifiant preé sentant un affaissement eé quivalent. Le premier beé ton sera facile aà
mettre en place, on dira qu’il est maniable, alors que le beé ton adjuvanteé sera treà s
visqueux et d’un maniement difficile. C’est pourquoi, pour des beé tons treà s fortement
doseé s en superplastifiant, il paraîôt souhaitable de travailler avec des affaissements au
.moins eé gaux aà 15 cm
De tout cela il ressort que la consistance mesureé e par l’essai d’affaissement au coô ne
ne suffit pas pour caracteé riser la maniabiliteé d’un beé ton et qu’il faut toujours preé ciser
.la manieà re dont cet affaissement a eé teé obtenu: notamment le dosage superplastifiant

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