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Énergie photovoltaïque Filière : ER

Chapitre I : L’énergie solaire

I. Introduction
Le Soleil est à l’origine de la vie sur Terre et la perpétue par son apport
incessant d’énergie. Cette énergie nous arrive sous forme d’un rayonnement
électromagnétique après avoir parcouru des millions de kilomètres. Notre
étoile, véritable boule de feu, nous envoie à travers l’espace, une énergie
considérable qui nous éclaire, nous réchauffe, fait croître les plantes,…etc.
Ce chapitre préliminaire présente les concepts de base de l’énergie
solaire. On y explique comment l’énergie solaire varie selon l’endroit et la
saison et comment estimer la quantité d’énergie solaire disponible à un
endroit donné.

II. Le Soleil
II.1 Structure du Soleil

Le Soleil est une sphère gazeuse de masse 2. 10 (soit 3,3. 10 plus que
celle de la Terre), de diamètre 1,4. 10 (soit 109 fois celui de la Terre) et de
température à sa couche externe 5777 (La température du noyau du soleil
est estimée à 15. 10 ). Le Soleil est composée essentiellement de :

• l’hydrogène avec un pourcentage de l’ordre de 92%

• l’hélium avec un pourcentage de l’ordre de 8%

Toute l’énergie du Soleil provient de réactions thermonucléaires


exothermiques qui s’y produisent. Elles transforment à chaque seconde
564. 10 d’hydrogène en 560. 10 d’hélium. La différence de 4
millions de tonnes est dissipée sous forme d’énergie ( = ), ce qui
représente une énergie totale de 36. 10 . La Terre étant à une distance
moyenne de 150. 10 du Soleil, elle reçoit une énergie de 1,8. 10"# .

II.2 Spectre solaire

Le Soleil émet un rayonnement électromagnétique compris dans une


bande de longueur d’onde variant de 0,22 à 10 μ . L’énergie associée à ce
rayonnement solaire se décompose approximativement ainsi :

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• 9% dans la bande des ultraviolets (< 0,4 μ ),


• 47% dans la bande visible (0,4 à 0,8 μ ),
• 44% dans la bande des infrarouges (> 0,8 μ ).

Les théories actuelles présentent le rayonnement solaire comme une


émission de particules. Ce flux de particules, appelées photons, atteint la
Terre avec différentes longueurs d’ondes à la quelle correspond une énergie
spécifique décrite par la relation :

+-
* = +, =
.

Avec :
• ℎ : Constante de Planck [J.s].
• 0 : longueur d’onde [m].
• 1 : fréquence [Hz].
• : vitesse de la lumière [m/s].

La répartition énergétique des différentes longueurs d’ondes du rayonnement


électromagnétique du Soleil est appelé spectre solaire. La distribution
spectrale du rayonnement émis par le Soleil est comparable à celle d’un
corps noir à la même température que sa couche externe :

Il est à noter que 98% du rayonnement solaire est émis dans des longueurs
d’onde inférieures à 4 μ .

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II.3 La constante solaire

La valeur du flux de rayonnement solaire reçu par une surface


perpendiculaire aux rayons solaires placée à la limite supérieure de
l’atmosphère terrestre (soit à environ 80 km d’altitude) varie au cours de
l’année avec la distance Terre/Soleil. Sa valeur moyenne est appelée la
constante solaire, elle vaut :
2 ∗ = 4566 7/9:

III. Coordonnées de position


L’énergie solaire atteignant une surface donnée dépend directement de
l’orientation de celle-ci et de la position du Soleil. Pour récupérer un
maximum d’énergie en provenance du Soleil, il est nécessaire d’orienter au
mieux le récepteur par rapport aux rayons lumineux. La connaissance de la
position du Soleil en fonction du temps est donc fondamentale.

III.1 La latitude et la longitude

Tout point de la surface de notre planète peut être repérée par deux
coordonnées, appelées coordonnées terrestres ou géographiques, à savoir :
sa latitude ; et sa longitude <.

La latitude
La latitude est une coordonnée géographique représentée par une valeur
angulaire, expression de la position d’un point sur Terre, au nord ou au sud
de l’équateur qui est le plan de référence. Est une mesure angulaire, elle
varie entre la valeur =° à l'équateur et ± @=° aux pôles (positive dans
l’hémisphère nord et négative dans l’hémisphère sud).

La longitude
La longitude est une coordonnée géographique représentée par une
valeur angulaire, expression du positionnement Est-Ouest d’un point sur
Terre. La longitude de référence sur Terre est le méridien de Greenwich.
C’est une mesure angulaire sur 360° par rapport à un méridien de
référence. Elle se mesure de 0° à 180° à l’Est du méridien de Greenwich et de

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0° à -180° à l’Ouest du méridien de Greenwich. La valeur maximale de la


longitude est donc 180°.

Méridien
Greenwich Lieu

φ
Équateur L

Coordonnées géographiques d’Essaouira

• En DMS (Degrés, Minutes, Secondes) :

Latitude : 31° 30′ Nord (ou 31° 30′)


Longitude : 9° 47′ Ouest (ou -9° 47′)

• En DD (Degrés Décimaux) :

Latitude : 31,51°
Longitude : -9,76°

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III.2 La déclinaison solaire

• La trajectoire de la Terre autour du Soleil (en un peu plus de 365 jours :


notion de saisons) est une ellipse dont le Soleil est l’un de ses foyers. Le
plan de cette ellipse est appelé l’écliptique.
• De même, la Terre tourne également sur elle-même (en 24 heures :
alternance jour-nuit) autour d’un axe appelé l’axe des pôles. Le plan
perpendiculaire à l’axe des pôles et passant par le centre de la Terre est
appelé l’équateur.

Equinoxe de printemps
(21 Mars)

N = 0°

Soleil
N = −23,45°
N = +23,45°
Solstice d’été
(21 Juin)
Solstice d’hiver
N = 0° (21 Décembre)

Equinoxe d’automne
(21 Septembre)

Trajectoire de la Terre autour du Soleil

On appelle déclinaison solaire A l’angle formé par la droite Soleil-centre


de la Terre avec le plan équatorial. Elle varie au cours de l’année entre
-23,45° et +23,45°.
La déclinaison est maximale au Solstice d’été (21 Juin) et minimale au
Solstice d’hiver (21 Décembre). Elle est nulle aux équinoxes : instants de
l’année où le Soleil traverse le plan équatorial terrestre (21 Mars et 21
Septembre).
La valeur de la déclinaison A peut être obtenue (en degré) avec une bonne
précision par la formule suivante où l’argument de la fonction B est en
degrés et le numéro du jour de l’année (1CD Janvier correspond à = 1) :

56=
A = :5, EF. GHI J (I − L4)M
56F

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Pour déterminer le numéro du jour de l’année, on utilise l’organigramme


suivant :

= P QR + 31 × ( B − 1)

QB
B <3

= = − B (0,4 × B + 2,3)

Exemple : Détermination du numéro de jour et de la déclinaison

Prenons par exemple le cas du 20 Mai.


On a : P QR = 20 et B =5
Donc : = 20 + 31(5 − 1) = 144
5<3?
Par conséquent : = 144 − B (0,4 × 5 + 2,3) = 144 − B (4,3) = 144 − 4 = 140
La déclinaison est alors :
360
N = 23,45. B J (140 − 81)M = 19,9°
365

III.3 Position du Soleil

III.3.1 Sphère céleste

Au dessus d’un observateur terrestre, le ciel semble former une voûte qui
a la forme d’une demi-sphère limitée par l’horizon. Cette sphère est appelée
sphère céleste. Il s’agit d’une sphère imaginaire centrée sur l’observateur
ayant pour rayon la distance entre la Terre et l’astre étudié (le Soleil dans
notre cas).

Sphère céleste

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Afin de repérer les objets célestes (Soleil,…etc.), l’homme a imaginé donc


cette sphère sur laquelle chaque direction d’étoile est représentée par un
point. Cette sphère est unique pour tous les habitants de la Terre et son
centre qui représente tous les lieux d’observation situés à la surface terrestre
peut être confondu, en toute logique, avec le centre de la Terre.

Remarque : Les astres fixes (étoiles) semblent tourner suivant un cercle


dans le sens rétrograde (sens des aiguilles d’une montre : E
vers W).

N.B : L’observateur a l’impression de se trouver au centre d’une ½


sphère délimitée par le ciel et l’horizon (dit aussi l’horizon
apparent).

III.3.2 Mouvement apparent du Soleil

Au cours de la journée, on voit le Soleil décrire une trajectoire circulaire,


plus ou moins haute suivant la saison. La direction du lever et du coucher
du Soleil, sa hauteur à midi ainsi que la durée de la journée varient au cours
de l’année.

Le mouvement apparent du Soleil au cours de l’année


(le Soleil passe au dessus du sud dans l’hémisphère nord)

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III.3.3 Portion de la sphère céleste observable d’un lieu donné

Pour s’orienter sur un site, les éléments de référence sont le plan


horizon et la ligne verticale. Les points où la ligne verticale coupe la sphère
céleste sont appelés :
Le zénith « signifie direction de la tête » : est un des points
d’'intersection de la verticale d’un lieu donné et de la sphère céleste. Le
point d’intersection qui se trouve au-dessus de la Terre (de l’horizon)
est le zénith.
Le nadir « signifie opposé » : le point de la sphère céleste « en
dessous » de l’horizon. C’est la position du soleil à minuit. Il est donc
l’opposé du zénith.

Vertical du lieu
(Zénith)

Na (Nadir)

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Remarques :
• Le pôle Nord céleste est la projection du pôle Nord terrestre sur la
sphère céleste. C’est pareil pour l'autre pôle.

• L’équateur céleste est la projection de l'équateur terrestre sur la


sphère céleste.

III.3.4 La hauteur angulaire et l’azimut

La position du Soleil dans l’espace peut être repérée par ses coordonnées
horizontales définies sur la sphère céleste à savoir :

La hauteur angulaire h : c’est l’angle que fait la direction du Soleil


avec sa projection sur un plan horizontal. La hauteur du soleil, ou
encore l’altitude, est l’angle formé par le plan horizontal du lieu
considéré et le vecteur « point local-soleil ». Cette hauteur du soleil
intervient fortement sur la valeur de l’éclairement solaire et pour
apprécier cette valeur en un point et une heure donnée il est
nécessaire de calculer cette hauteur (la formule sera donnée par la
suite).

L’azimut solaire a : c’est l’angle que fait la direction de la projection


du Soleil sur le plan horizontal avec la direction Sud (dans
l’hémisphère nord) ou Nord (dans l’hémisphère sud). L’angle est
mesuré dans le sens des aiguilles d’une montre dans l’hémisphère
nord et dans le sens contraire dans l’hémisphère sud, en utilisant les
projections sur le plan horizontal du point d'observation. L’azimut est
compté positivement vers l’Ouest, négativement vers l’Est. Il est donc
négatif le matin, nul à midi et positif l’après-midi.

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Remarque : ces coordonnées dépendent du lieu d’observation, raison


pour laquelle elles sont appelées aussi coordonnées locales.
Des calculs solaires effectués en un lieu donné avec ces
coordonnées ne pourront donc pas être transportables
directement en un autre lieu.

III.3.5 L’angle horaire

A partir de la déclinaison N et de l’angle horaire U, on définit ce qu’on


appelle coordonnées horaires. Les coordonnées horaires sont liées à l’heure
de l’observation, et n’ont aucune relation avec la position de l’observateur
sur la Terre.
L’angle horaire U est l’angle que fait le plan contenant le cercle horaire
(cercle passant par le soleil et dont la plan contient l’axe reliant les deux
pôles célestes) de l’astre avec le plan contenant le méridien céleste
(projection, sur la sphère céleste, du méridien terrestre de l’observateur).
L’angle horaire se mesure sur le cercle équatorial, positivement à l’ouest,
négativement à l’est. Il s’exprime par une unité d’angle particulière valant
15° et qu’on l’appelle « heure ». Par conséquent, on peut compter l’angle
horaire de 0° à 360° ou de 0h à 24h.

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La figure ci-dessous représente ces deux coordonnées qui sont aussi


appelés coordonnées semi-locales puisque l’angle horaire U dépend du lieu
d’observation, contrairement à la déclinaison.

Pôle nord céleste

méridien céleste
(méridien de
Equateur céleste
l’observateur)
A

ω=12h ω=0h
]
ω=6h

Axe du monde Cercle horaire

Pôle sud céleste

Remarque : L'angle horaire mesure le mouvement du soleil par rapport à


midi qui est l’instant où le soleil passe au plan méridien du
lieu (zénith).

III.3.6 Relation entre les angles

En énergétique solaire, on utilise préférentiellement les coordonnées


locales que sont la hauteur h et l’azimut a. Il est donc nécessaire de
déterminer des relations permettant de passer des coordonnées horaires
(δ, ω) aux coordonnées horizontales (a, h).
Les trois expressions scalaires, appelées formules de Gauss, reliant entre
ces coordonnées sont données, pour une latitude Z donnée, par :

-[G+. GHI\ = -[G A. GHI ]

-[G+. -[G\ = -[GA. -[G]. GHI^ − GHIA. -[G^

GHI+ = -[GA. -[G]. -[G^ + GHIA. GHI^

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Ces formules sont très importantes puisqu’elles permettent de déterminer


l’azimut a et la hauteur h du soleil dès que l’on connaît la déclinaison N et
l’angle horaire U, en un lieu de latitude Z.

Nous avons vu comment déterminer la déclinaison N à partir du numéro


du jour. L’angle horaire U, quant à lui, est déterminé à partir de l’heure pour
laquelle nous voulons connaitre la position du soleil. Ici interviennent donc
des paramètres de temps.

IV. Paramètre de temps


IV.1 Le temps solaire vrai

La position du soleil dans le ciel nous renseigne sur la notion du temps


solaire vrai (TSV). C’est le temps donné par les cadrans solaires (un cadran
solaire est un dispositif donnant l’heure à partir de la position du Soleil ou
plus précisément de son angle horaire).

Il existe une relation simple entre le temps solaire vrai TSV et l’angle
horaire U :

] = (_`a − 4:) × 4F

Avec TSV en heures et U en degrés.

Cette formule provient du fait que le soleil semble tourner dans le plan de
l’équateur de 360° en 24h soit 15° par heure. De plus, le choix arbitraire de
prendre l’angle horaire nul quand le soleil est dans le plan du méridien local
c.à.d. de l’observateur (cet instant est appelé midi solaire) finit d’expliquer la
formule.

Remarques :
• Il n’est jamais midi, ni la même heure en même temps pour
deux points ou individus séparés d’une certaine distance en
longitude.
• Tous les points d’un même méridien ont la même heure.

Application : Déterminons les coordonnées locales du soleil à Essaouira


(Z = 31,51°) pour la journée du 18 Avril à 10h TSV.

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Par simple calcul du numéro du jour , on trouve que = 108.

La déclinaison est alors :


360
N = 23,45. sin J (108 − 81)M = 10,5°
365

L’angle horaire :
U = (10 − 12) × 15 = −30°

(U est toujours négatif le matin et positif lq après − midi)

La hauteur h est donnée en résolvant l’équation :

B ℎ= N. U. Z + B N. B Z

⟹ B ℎ = cos(10,5°). cos(−30°). cos(31,51°) + sin(10,5°). sin (31,51°)

⟹ ℎ = 55,08°

L’azimut a est déterminée grâce à l’équation :

N. B U
B a=

(10,5°). sin (−30°)
⟹ B a=
cos (55,08°)

⟹ a = −58,21°

IV.2 Temps solaire vrai et temps légal

IV.2.1 Le temps solaire moyen TSM

Comme on l’a déjà vu, la trajectoire de la Terre autour du soleil est


elliptique. Sa vitesse de rotation est alors non uniforme. Tout ceci fait que la
durée du jour solaire vrai varie au cours de l’année.

On introduit alors la notion de temps solaire moyen TSM, défini en


considérant les mouvements totalement uniformes, qui varie de ±16 B par
rapport au TSV. Il est défini par :

vwx = vwy + zv (ET > 0 Q } < 0)

Où le terme correctif zv est appelé équation du temps.

Le terme ET peut être calculé par la formule suivante :

*_ (~I 9HI) = @, L•. GHI(:€) − •, F5. -[G(€) − 4, F. GHI(€)

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dans laquelle € vaut :


56=
€ (~I •~‚ƒéG) = (I − L4)
56F

Où est Le numéro du jour dans l’année.

IV.2.2 Le temps universel TU

Le temps universel TU (en anglais UT) est le temps civil du méridien de


Greenwich choisi comme méridien origine. Le temps universel est alors égal
au TSM du méridien de Greenwich :

v„ = vwx…†‡‡ˆ‰Š‹Œ

Pour trouver le temps solaire moyen en un lieu quelconque, il faut appliquer


une correction de longitude (1heure par 15° de longitude, soit 4’ (4minutes)
par degré de longitude) négative pour les lieux de longitudes Ouest, positive
pour les longitudes Est. On a donc :

<
vwx = v„ +
4F

Avec L la longitude du lieu exprimée en degrés et les temps en heures.

IV.2.3 Le temps légal

Le temps légal TL ou heure légale est le temps d’usage courant dans


un pays (l’heure que nous lisons aux horloges publiques). Il est égal au
temps universel affecté des corrections de fuseau horaire FH (Généralement,
chaque pays adopte l’heure du fuseau horaire correspondant à la longitude
de sa capitale) ainsi que d’une correction de saison si l’heure avancée d’été
HAE est appliquée (l’ajout d’une heure en été).

v< = v„ + •Ž + Ž•z

<
⟹ v< = vwx − + •Ž + Ž•z
4F

• •‘ = 0 partout au Maroc
• HAE = 0 en hiver et HAE = +1h en été (s’il y a lieu)

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On en déduit alors la relation qui relie les temps solaire vrai et légal en un
lieu quelconque :

<
v< = vwy + zv − + •Ž + Ž•z
4F

Application :

Calculons le temps solaire vrai TSV le 18 Avril à Toulouse (longitude


L = +1.37°) si l’heure légale TL est 10h. Pour la France, la correction de
fuseau horaire est +1h et l’heure avancée d’été est supposé appliquée.

Le temps universel est :

TU = 10 − 1 − 1 = 8h (TU = TL − FH − HAE)

La correction de longitude est :


L 1.37
= = 0.09 h
15 15

D’où le temps solaire moyen TSM est : }—˜ = 8 + 0.09 = 8.09 ℎ

Déterminons maintenant ET :

Le numéro du jour = 108

Le paramètre ™ apparaissant dans la formule de calcul de ET est :

360
™ = (108 − 81) = 26.63°
365

L’équation du temps ET est alors :

}( min) = 9,87. B (2 × 26.63°) − 7,53. (26.63°) − 1,5. B (26.63°)

⟹ } = 0.5 B = 0.008 ℎ

Le temps solaire TSV est :

}—š = 8.09 − 0.008 = 8,08 ℎ ≅ 8ℎ 5 B

V. Ensoleillement
L’ensoleillement, aussi appelé insolation, est la mesure du rayonnement
solaire que reçoit une surface au cours d’une période donnée, s’exprimant en

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MJ/m2 ou en KWh/m2. Cette mesure divisée par le temps d’enregistrement


fournit la mesure de densité de puissance, appelée l’éclairement énergétique
ou l’irradiance, exprimé en W/m2.

V.1 Différents types de rayonnement

Pour pouvoir dimensionner une installation photovoltaïque, il est


nécessaire de connaître la quantité d’énergie disponible. Dans un plan
donné, l’irradiation incidente, appelée irradiation globale, est la somme de
trois composantes (ou deux si le plan est horizontal) :

Le rayonnement direct : le plus puissant, qui provient directement du


soleil en une ligne droite sans subir d’obstacles sur sa trajectoire (nuage,
immeubles…). C’est lui qui nous aveugle lorsque l’on cherche à regarder le
soleil par temps découvert.

Le rayonnement diffus : provient des multiples diffractions et réflexions


du rayonnement solaire direct par les nuages. C’est grâce à lui qu’on peut
voir clair même quand le temps est couvert.

Le rayonnement réfléchi : résulte de la réflexion du rayonnement solaire


direct par le sol (albédo). Cette composante peut être considérée nulle sur
un plan horizontal non réfléchissant (pas de neige par exemple, car la
neige est l’un des éléments qui contribuent le plus à l’albédo).

La somme du rayonnement direct, diffus et réfléchi est appelée


« rayonnement solaire total » ou « global ».

Remarque : Bien que son intensité soit moins forte, le rayonnement


diffus représente généralement une part significative du
rayonnement total, parfois même majoritaire dans certains
pays.

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Les 3 différents types de rayonnement solaire

V.2 Mesure du rayonnement solaire

L’évaluation d’installations solaires nécessite des données d’irradiance,


c’est-à-dire
dire du flux d’énergie incidente sur une surface donnée par unité de
temps et de surface,, basées sur des mesures météorologiques.

Rayonnement global : Il se mesure à l’aide d’un pyranomètre qui


donne la puissance du rayonnement solaire total en W/m2.

Rayonnement diffus : La mesure du rayonnement solaire diffus est faite


à l’aide du même instrument,
instrument, auquel on a adjoint un écran occultant le
rayonnement solaire direct. Cet
et écran peut être, soit un disque ou une
sphère dirigée en permanence vers le Soleil.

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ER
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Rayonnement réfléchi : pour mesurer l’albédo, le rayonnement global


descendant est mesuré avec un pyranomètre faisant face au ciel, alors
que le rayonnement réfléchi est mesuré avec un pyranomètre tourné vers
le bas.

Rayonnement direct : La mesure du rayonnement solaire direct est


faite à l’aide d’un pyrhéliomètre. Cet instrument est en permanence
orienté vers le Soleil et ne mesure que le rayonnement provenant du seul
disque solaire. Il a donc besoin d’un suiveur solaire.

V.3 Estimation de l’énergie disponible

La conception d’un système photovoltaïque exige des données sur


l’ensoleillement. En utilisant des données de rayonnement global sur un
plan horizontal, il est possible de déterminer le rayonnement global pour une
surface inclinée à un angle Φ par rapport à l’horizontale :

•Ÿ GHI (@=° − ^ ± (A + Φ)) Φ


•ž = + •• -[G: ¡
GHI(@=° − ^ ± A) 2

• ‘¢ : est le rayonnement direct sur une surface horizontale,
• ‘£ : est le rayonnement diffus sur une surface horizontale,
• Z : est la latitude du site,
• Φ : est l’angle d’inclinaison de la surface réceptrice,
• +N : est la déclinaison du Soleil dans l’hémisphère nord,
• −N : est la déclinaison du Soleil dans l’hémisphère sud.

N.B : Cette formule ne tient pas compte de la réflexion solaire des


environs immédiats.

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Remarque : La meilleure inclinaison des panneaux solaires


photovoltaïques pour un usage à longueur d’année est celle
de la latitude de l’endroit où sont installés les capteurs.

VI. Influence de l’atmosphère sur le rayonnement solaire


Lors de sa traversée de l’atmosphère, le rayonnement solaire direct de
1366 / subit des déperditions, du fait de son absorption partielle par les
gaz atmosphériques et la vapeur d’eau. Ainsi, le flux reçu sur la terre est
inférieur aux flux « initial ». Cet affaiblissement du rayonnement est fonction
du nombre de ces gaz et également de l’épaisseur d’atmosphère traversée.

De même, si l’on fait face au Soleil, on le voit à une certaine hauteur,


qu’on appelle hauteur apparente. C’est l’angle ℎ entre le plan horizontal situé
sous nos pieds et une droite pointée vers le Soleil.

On voit bien sur la figure ci-dessous que cet angle ℎ détermine la


distance parcourue par les photons à travers l’atmosphère et donc les pertes
engendrées.

A M

Atmosphère
+ + +
Sol

Pour rendre compte de ces pertes, on introduit la notion de « masse


atmosphérique : Air Mass ¤˜ » notée et qui est égale au rapport de la
distance parcourue dans l’atmosphère par un rayon en provenance du Soleil

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à la distance parcourue si le Soleil était à la vertical du lieu (au zénith). On a


alors :
4
9=
GHI+

Sur notre figure :


• = 1 (¤˜1 : Air mass one en angalis) si le Soleil entre dans
l’atmosphère au point A (ℎ = 90°)
• = 2 (¤˜2) s’il y entre en M (ℎ = 30°).

N.B : Le cas = 0 correspond à l’étude du rayonnement solaire à la


limite de l’atmosphère terrestre (référence ¤˜0).

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L’énergie photovoltaïque

I. Introduction
L’énergie photovoltaïque (PV) est une énergie électrique qui résulte de la
conversion directe d’une partie de la lumière du soleil en électricité aux
moyens des cellules généralement à base de silicium cristallin qui reste la
filière la plus avancée sur le plan technologique et industriel. Le mot
« photovoltaïque » vient du grec « photo » qui signifie lumière et de
« voltaïque » qui tire son origine du nom d’un physicien italien Alessandro
Volta qui a beaucoup contribué à la découverte de l’électricité. C’est le terme
spécialiste pour désigner l’électricité produite à partir de l’énergie solaire.

Nous allons maintenant tenter de comprendre comment est produite


l’électricité à partir de la lumière, et comment sont fabriqués les
photogénérateurs.

II. Conversion photovoltaïque : l’effet photovoltaïque


La conversion photovoltaïque est un phénomène physique propre à
certains matériaux appelés semi-conducteurs. Qu’est ce que alors la
photoconductivité d’un semi conducteur ?

Pour répondre à cette questions, rappelons tout d’abord que :

Toute matière est faite d’atomes comportant des électrons (charges


négatives élémentaires) qui gravitent autour d’un noyau (voir figure ci-
dessous) :

Noyau

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Un courant électrique est une circulation d’électrons : Quelle différence


existe-il dans ce sens entre un isolant, un conducteur et un semi-
conducteur ?

• Dans un isolant électrique, les électrons de la matière sont liés aux


atomes et ne peuvent pas se déplacer.

• Dans un conducteur électrique (un fil de cuivre par exemple), les


électrons sont totalement libres de circuler et permettent le passage
d’un courant.

• Dans un semi-conducteur, la situation est intermédiaire : les


électrons contenus dans la matière ne peuvent circuler que si on leur
apporte une énergie permettant de les libérer de leurs atomes.

L’effet photovoltaïque « dit aussi l’effet photoélectrique »

L’effet photovoltaïque, conversion directe d’énergie lumineuse en


énergie électrique, a été découvert par le français Edmond
Becquerel en 1839. Lorsqu’un photon, particule élémentaire de
lumière portant une énergie, arrive sur un matériau semi-
conducteur, il peut lui transmettre son énergie permettant aux
électrons de se libérer et de se déplacer créant ainsi un courant
électrique (voir figure).

Photon

Noyau

Remarques :
• En photovoltaïque, on utilise des matériaux qui ont des
propriétés particulières qui sont les semi-conducteurs et
ceci pour deux raisons : Ils absorbent facilement la

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lumière et permettent de générer un champ électrique et


une tension électrique.
• Le semi-conducteur le plus utilisé en photovoltaïque est
le silicium (Si). C’est ce silicium qui compose les circuits
intégrés, utilisés massivement dans l’électronique.

III. Définitions et principe de fonctionnement


III.1 Cellules, panneaux et champs photovoltaïques

• La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir


l’énergie lumineuse en énergie électrique.

• Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules


photovoltaïques. Parfois, les panneaux sont aussi appelés modules
photovoltaïques.

• Lorsqu’on regroupe plusieurs panneaux sur un même site, on obtient un


champ photovoltaïque.

Cellule Panneau Champ

III.2 Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque

Les cellules photovoltaïques exploitent l’effet photoélectrique pour


produire du courant continu par absorption du rayonnement solaire. Cet
effet permet aux cellules de convertir directement l’énergie lumineuse des
photons en électricité par le biais d’un matériau semi-conducteur
transportant les charges électriques.

Le matériau semi-conducteur comporte deux couches, l’une présentant


un excès d’électrons et l’autre un déficit d’électrons (insuffisance d’électrons).

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Ces deux couches sont respectivement dites « dopées » de type n et de type p.


Le dopage des cristaux de silicium consiste à leur ajouter d’autres atomes
pour améliorer la conductivité du matériau (lorsqu’il est pur, sa conductivité
est faible).

Un atome de silicium compte 4 électrons périphériques :


L’une des couches de la cellule (couche supérieure) est dopée avec des
atomes de phosphore qui, eux, comptent 5 électrons (soit 1 de plus que
le silicium). On parle de dopage de type n comme négatif, car les
électrons (de charge négative) sont excédentaires.
L’autre couche est dopée avec des atomes de bore qui ont 3 électrons (1
de moins que le silicium). On parle de dopage de type p comme positif en
raison du déficit d’électrons ainsi créé.

La mise en contact de ces deux couches met en place une jonction PN


possédant un champ électrique qui s’accompagne de l’apparition d’une
différence de potentiel entre la zone n et la zone p.
Lorsque les rayons solaires frappent une cellule photovoltaïque sur
laquelle on a disposé deux bornes, les photons de la lumière transmettent
leurs énergies aux électrons qui sont arrachés des atomes dans lesquels ils
laissent des trous. Les électrons et les trous ainsi libérés vont avoir tendance
à se recombiner. Mais lorsque le phénomène a lieu dans ou voisinage d’une
jonction PN, le champ électrique va au contraire contribuer à séparer les
charges positives et négatives. Les électrons sont repoussés vers la couche n
et les trous vers la couche p. les électrons cherchant à se combiner avec les
trous sont alors obligé de passer par un circuit extérieur pour rejoindre les
trous créant ainsi un courant électrique continu qu’on l’appelle le
photocourant.

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III.3 Différents types de cellules photovoltaïques

Selon la technologie employée, le silicium utilisé en photovoltaïque peut


se rencontrer sous trois formes :

Monocristallin : Pour la fabrication d’une cellule en silicium


monocristallin, le silicium est fondu puis solidifié en
un seul cristal de grande dimension. Ce cristal est
découpé en tranches pour la fabrication des cellules.
Ces cellules sont en général d’un bleu uniforme.

Avantages :

• bon rendement*, de 14 % à 17 % (peut atteindre 20% dans


certains cas) ;

• nombre de fabricants élevé.

Inconvénients :

• coût élevé ;

• rendement plus faible sous un faible éclairement ou un


éclairement diffus ;

• baisse du rendement quand la température augmente.

*Rendement ¦ d’une cellule : Le rapport entre la puissance électrique


produite (§¨ = ©¨ . ª¨ ) et la puissance lumineuse
reçue (§«¬ç® = . —).

Poly-cristallin : Les cellules en silicium poly-cristallin sont les plus


utilisées par les particuliers car elles permettent de

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réaliser les panneaux qui s’adaptent le mieux aux


petites surfaces grâce à leur bon rapport qualité prix.
La fabrication se fait de la manière suivante : après
avoir été fondu, le silicium pur est disposé dans un
moule pour constituer plusieurs petits cristaux. La
cellule photovoltaïque est d’aspect bleuté, mais pas
uniforme, on distingue des motifs créés par les
différents cristaux.

Avantages :

• cellule carrée (à coins arrondis dans le cas du Si


monocristallin) permettant un meilleur rassemblement
dans un module,
• bon rendement de conversion mais cependant un peu
moins bon que pour le monocristallin,
• rendement de l’ordre de 10 à 12 %

Inconvénients :

• rendement faible sous un faible éclairement ou soleil


diffus.

Amorphe : Le silicium amorphe désigne un silicium qui n’est pas


cristallin c'est-à-dire dans lequel les atomes ne sont pas
rangés de façon ordonnée. La cellule est gris très foncé.

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C’est la cellule des calculatrices par exemple. Ce type de


cellules représente à peine plus de 3% du marché.

Avantages :

• fonctionne avec un éclairement faible ou diffus (même par


temps couvert, y compris sous éclairage artificiel de 20 à
3000 lux (1 / = 683 ¯Q°)),

• un peu moins chère que les autres techniques,

Inconvénients :
• rendement faible en plein soleil, de 5 % à 7 %,
• nécessité de couvrir des surfaces plus importantes que
lors de l’utilisation de silicium cristallin (ratio Wc/m² plus
faible),
• performances qui diminuent avec le temps.

IV. Fonctionnement électrique d’un photogénérateur


IV.1 Schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque

Le schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque comprend un


générateur de courant qui modélise l’éclairement et une diode en parallèle
qui modélise la jonction PN. Mais le schéma équivalent réel tient compte de
l’effet résistifs parasites dus à la fabrication, il est représenté sur le schéma
équivalent par deux résistances notées ±²³ (en parallèle) et ±²¬ (en série).

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Schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque

Avec :
• Gi : Source de courant.

• Iµ¶ : photo-courant.

• D : Diode matérialisant le fait que le courant ne circule que dans un


seul sens.

• I· : courant d’obscurité.

• R ¹¶ : Résistance shunt qui prend en compte les fuites de courant qui


intervient entre les bornes opposées positive et négative d’une
cellule.

• Iº¹¶ : courant dû à R ¹¶ .

• R ¹C : Résistance série qui est due aux différentes résistances


électriques que le courant rencontre sur son parcourt.

• R »¶ : Résistance qui impose le point de fonctionnement sur la cellule


en fonction de sa caractéristique courant-tension à
l’éclairement considéré.

• I′µ½ : courant de charge.

• V′µ½ : tension de charge.

Remarque : Pour une cellule idéale : I¹¶ ≈ 0 (R ¹¶ élevée) ⟹ I′µ½ = Iµ¶ − I·

IV.2 caractéristique Á = Â(a)

L’élément fondamental d’un système photovoltaïque est la cellule


photovoltaïque qui convertit l’énergie reçue par rayonnement solaire en
énergie électrique.

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En présence du soleil, chacune des cellules du panneau produit un


courant ª(¤) et une tension š(š). On peut ainsi tracer des courbes
caractéristiques pour chaque panneau afin de déterminer la puissance
produite en utilisant la relation § = š × ª.

Si une résistance de charge, non nulle et non infinie, est placée aux
bornes d’une cellule photovoltaïque, on se trouve dans un cas intermédiaire
entre le court-circuit et le circuit ouvert.

A température et éclairement fixés, la caractéristique courant-tension d’une


cellule photovoltaïque a l’allure suivante :

É′ÊË (•)

É‹‹

y‹Ì y′ÊË (y)

Sur cette courbe, on repère :

• le point de fonctionnement à vide : V»Ã pour I′µ½ = 0A

• le point de fonctionnement en court-circuit : I»» pour V′µ½ = 0š

Pour une cellule monocristalline de 10 × 10 , les valeurs caractéristiques


sont : ªÄÄ = 3¤ et šÄÅ = 0.57 š (Æ = 1000 / ² et } = 25°È)

a-[ : Tension de circuit ouvert

Si l’on place une photopile sous une source lumineuse constante, sans
aucun récepteur, elle peut générer à ses bornes une tension continue
maximale, dite tension de circuit ouvert V»Ã ou tension à vide.

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On la mesure à l’aide d’un voltmètre. Cette tension est de l’ordre de 0.7 V


pour une cellule élémentaire (elle varie avec la technologie et
l’éclairement). Pour un photogénérateur formé par une association de
cellules élémentaires en série, la tension à vide V»Ã sera typiquement
égale à :
V»Ã = n × 0.7 (V»Ã = 4.2 V pour n = 6 cellules en série)

La tension maximale que cette photopile peut délivrer sous l’éclairement


considéré est de 4.2 V. Mais, dans cet état, la photopile ne débite aucun
courant et ne peut alimenter aucun récepteur. C’est sous une tension
inférieure que la photopile sera utilisée, afin qu’elle débite une tension et
un courant pour alimenter le récepteur.

Courant de court-circuit

A l’inverse du point circuit ouvert, lorsqu’on place le photogénérateur en


court-circuit, il débite son courant maximal, mais aucune tension. C’est
le courant que l’on peut mesurer en branchement direct sur un
ampèremètre. On appelle ce courant maximal à tension nulle courant de
court-circuit.

Point de puissance maximale MPPT « Maximum Power Point Tracking »

L’utilisation optimale d’une photopile consiste à alimenter une charge


sous la tension maximale et à un courant maximal.

En effet, suivant la formule § = š. ª, pour que la puissance soit


maximale, il faut être dans les conditions où le produit š. ª est maximal :
c’est le point de charge idéal de la photopile, ou point de puissance
maximale §¨ . On a l’habitude d’appeler š¨ et ª¨ la tension et le courant
correspondant à ce point §¨ = š¨ . ª¨ .
La puissance maximale §¨ = š¨ . ª¨ est obtenue pour une impédance de
la charge ±¨ :
Au point M, on a :

§¨
ª= (ª = Í(š) ∶ ℎÏÐ RÑ ¯ )
š

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Sa dérivée est donnée par :

Ò ¨ ¡ = −š¨ . ª¨ = −ª¨
Ò Óª ¡ = −§
Óš Ô š Ô š¨ š¨

Et comme : š¨ = ±¨ . ª¨

Au point de fonctionnement optimal M, on a alors :

Óª 1
=− (ª = Í(š) ∶ hyperbole décroissante)
Óš ±¨

Óª 1
⟹ × ×=
Óš ±¨

Ú9 4
Ù9
É′ÊË (•)

É‹‹

y‹Ì y′ÊË (y)

Puissance crête et rendement

La puissance maximale est fonction de l’éclairement. Lorsqu’il s’agit de la


puissance maximale dans les conditions normalisées d’ensoleillement
STC « Standard Test conditions » (1000 / , 25°È, Ð R ¯ØBR ¤˜ 1,5),
on parle alors de watts-crête ( Ä) ou de puissance crête.

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Le rendement d’un photogénérateur est le rapport entre la puissance


électrique générée et la puissance lumineuse reçue :

§¨
¦=
.—

Où :

• §¨ : la puissance maximale générée en .


• : l’éclairement en / .
• — : la surface du photogénérateur en .

On peut calculer ce rendement pour différents éclairements, mais le plus


souvent, c’est dans les conditions STC qu’il est donné. On le calcule donc
avec la puissance crête :

§Ä
¦=
1000. —

Exemple :
Calculons le rendement d’un panneau en silicium polycristallin de
40 Ä (2,35 ¤/17š) d’une surface de 3600 :

40
¦= = 0,11 = 11%
1000 × 0,36

Ou

2,35 × 17
¦= = 0,11 = 11%
1000 × 0,36

IV.3 caractéristique puissance-tension Ú = Â(a)

La puissance délivrée par la cellule a pour expression § = š. ª. Pour


chaque point de la courbe précédente ª = Í(š), on peut calculer la puissance
§ et tracer la courbe § = Í(š). On trouve une courbe qui a l’allure suivante :

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§¨ M

0 š¨ = šÅàá š

Cette courbe passe par un maximum de puissance §¨ . A cette puissance


correspond, une tension š¨ et un courant ª¨ que l’on peut aussi repérer sur
la courbe ª = Í(š).

IV.4 Facteur de forme FF

Définition : On appelle facteur de forme (Fill factor) d’une cellule PV le


rapport entre la puissance maximale fournie par la cellule §¨ÛÜ ,
dans des conditions d’éclairement et de température données,
et le produit du courant de court-circuit ªÄÄ par la tension de
circuit ouvert šÄÅ (c’est à dire la puissance maximale d’une
cellule idéale) :

Ú9Þß
ÝÝ =
a-[ . Á--

•• (%) ∶ Facteur de forme de la cellule PV.


§¨ÛÜ ( ) ∶ Puissance maximale mesurée aux bornes de la cellule PV.
šÄÅ (š) ∶ Tension de circuit-ouvert mesurée aux bornes de la cellule PV.
ªÄÄ (¤) ∶ Intensité de courant de court-circuit mesurée aux bornes de
la cellule PV.

Généralement, le facteur de forme prend des valeurs entre 0.6 et 0.85.

V. Influence de l’éclairement et de la température


V.1 Influence de l’éclairement (l’ensoleillement)

Lorsque l’éclairement varie, ce qui se passe le long d’une journée


ensoleillée, la caractéristique d’une cellule photovoltaïque évolue. Il y a

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proportionnalité entre le photocourant et le flux lumineux tombant sur la


cellule. La figure ci-dessous montre comment évolue la caractéristique
courant-tension d’une cellule en fonction de l’éclairement :

Comme le montre ce graphique :


• le courant de court-circuit (ªÄÄ ) croît proportionnellement avec
l’éclairement. Ainsi, au plus la couverture nuageuse est importante, au
plus l’intensité du courant généré est faible.

• la tension à vide (šÄÅ ) varie très peu.

• la puissance maximale délivrée par la cellule augmente avec l’éclairement.

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Remarque : Pour extraire le maximum d’énergie électrique, il faut


adapter l’impédance de la charge.

V.2 Influence de la température

Les cellules sont assez sensibles aux variations de température. En effet,


les résistances internes augmentent avec la température. La production des
modules photovoltaïques dépend alors de la température des cellules. Plus la
température augmente plus le rendement diminue. Le graphique suivant
(représenté pour un éclairement constant) met en évidence ce phénomène :

Une augmentation de la température entraîne :

• une chute importante de la tension (environ -2mV/°C)


• une très petite augmentation du courant (environ 0.03%/°C)
• globalement une perte non négligeable de puissance (environ 0.4%/°C)

N.B : La variation de puissance est opposée à celle de la température. Ce


comportement est regrettable car généralement, plus il y a de
soleil, plus la température de la cellule augmente. Toutefois les
régions de montagne bien ensoleillées bénéficient de cette
caractéristique. Un système de refroidissement à base de
convection naturelle ou d’un circuit d’eau est donc nécessaire dans
ce cas.

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Remarque : La température des cellules (Tc) est toujours plus élevée que
la température ambiante (Ta) : la grande partie du
rayonnement solaire absorbé n’est pas convertie en énergie
électrique, elle se dissipe sous forme de chaleur.

VI. Association de cellules PV


La cellule photovoltaïque élémentaire constitue un générateur électrique
de très faible puissance au regard des besoins de la plupart des applications
domestiques ou industrielles. En effet une cellule élémentaire de quelques
dizaines de centimètres carrés délivre, au maximum, quelques watts sous
une tension très faible. Les générateurs photovoltaïques sont, par
conséquent, réalisés par association d’un grand nombre de cellules
élémentaires.
Ces cellules sont commercialisées sous la forme de modules
photovoltaïques associant, généralement en série pour élever la tension, un
certain nombre de cellules élémentaires de technologie et caractéristiques
identiques. Suivant les besoins de l’utilisation, ces modules sont ensuite
associés en réseau série-parallèle de façon à obtenir la tension et le courant
désirés.

VI.1 Association de cellules PV en série

En additionnant des cellules ou des modules identiques en série, le


courant de la branche reste le même mais la tension augmente
proportionnellement au nombre de cellules (modules) en série (voir figure) :

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N.B : La plupart des modules commercialisés sont composés de 36


cellules en silicium cristallin, connectées en série pour des
applications en 12 š (La tension nominale du module est
habituellement adaptée à la charge de 12 volts).

Exemple :
Prenons le cas d’un module PV constitué de 18 cellules en
série réparties en 3 rangées de 6 cellules chacune. La tension
fournie par chaque cellule est de 0.5 š.

La tension fournie par ce module est de 9 š : 18 × 0.5 = 9 š.

Un panneau constitué de 24 cellules photovoltaïques va donc


délivrer une tension š de 12 š, et cela quel que soit
l’ensoleillement.

Mais pour faire fonctionner des appareils électriques, c’est


l’intensité de courant ª du panneau, variant en fonction de
l’ensoleillement, qui va déterminer l’énergie électrique.

VI.2 Association de cellules PV en parallèle

Pour accroitre le courant, il suffit de placer en parallèle un certain


nombre de cellules élémentaires. En additionnant des modules identiques en
parallèle, la tension de la branche est égale à la tension de chaque module et
l’intensité augmente proportionnellement au nombre de modules en parallèle
dans la branche.

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VI.3 Diodes « by-pass »

La mise en série des cellules peut être dangereuse lorsque l’une d’entre
elles se retrouve à l’ombre. Elle va s’échauffer et risque de se détruire.

En effet, une cellule "masquée" voit l’intensité qui la traverse diminuer.


De ce fait, elle bloque la circulation de l’intensité "normale" produite par les
autres modules. La tension aux bornes de cette cellule "masquée" augmente,
d’où l’apparition d’une surchauffe.

Pour supprimer ce problème et protéger la cellule « masquée », on place


des diodes « by-pass » en anti-parallèles de façon à court-circuiter les cellules
ombrées.

Un panneau solaire dispose d’une à trois diodes by-pass, en fonction de


son nombre de cellules (en moyenne 3 diodes by-pass pour 36 cellules). En
cas de masque :

• 1 diode : 100 % du module est en by-pass,

• 2 diodes : 50 % du module est en by-pass,

• 3 diodes : 33 % du module est en by-pass.

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Exemple :

Au niveau de la 2ème rangée, le courant passe par la diode by-pass pour cause d’ombrage.

Au niveau de la 2ème rangée, le courant passe par la diode by-pass pour


cause d’ombrage.

VI.4 Diode anti-retour

Afin d’obtenir la tension nécessaire, les panneaux sont connectés en


série. Ils forment alors une chaîne de modules ou string. Les chaînes sont
ensuite associées en parallèle et forment un champ photovoltaïque (champ
PV).

1 string

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Il faut également installer en série des diodes dites « diodes anti-retour » sur
chaque chaîne de modules. Ces protections sont utiles pour éviter qu’en cas
d’ombre sur une chaîne, elle se comporte comme un récepteur et que le
courant y circule en sens inverse et l’endommage.

VII. Structure d’une installation PV


VII.1 site isolé (système autonome)
En site isolé le champ photovoltaïque peut fournir l’énergie électrique
nécessaire pour faire fonctionner les récepteurs (éclairage et équipement
domestique). Un système de régulation et une batterie d’accumulateurs
permettent de stocker l’énergie électrique en cas d’absence du soleil.

VII.2 site connecté au réseau

Pour ce type de sites, le champ photovoltaïque est connecté au réseau


par l’intermédiaire d’un onduleur.

Le particulier peut revendre tout ou partie de l’électricité qu’il produit.


Dans ce cas, il n’est pas nécessaire d’installer de batteries de stockage de
l’énergie produite.

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VII.3 Stockage de l’énergie

Quand faut-il un stockage ?

Pour répondre à cette question, il faut bien distinguer les deux types
d’installations : les générateurs raccordés au réseau, les plus fréquents
aujourd’hui, et les générateurs autonomes.

Les alimentations raccordées n’ont pas besoin de stockage car le réseau


électrique en tient lieu : le consommateur prend du réseau l’énergie dont il a
besoin. Mais lorsqu’il s’agit d’une alimentation autonome, plusieurs cas se
présentent :

• S’il y a concordance entre la présence de la lumière et le besoin


d’énergie, il n’est pas nécessaire de la stocker (un ventilateur,…).
• Si l’on stocke sous une autre forme (pompage d’eau….).

Dans ces deux cas, on parle de fonctionnement « au fil du soleil » : il y a


de la lumière, cela fonctionne ; il n’y en a plus, cela s’arrête.

Mais le plus souvent, on souhaite disposer d’énergie électrique dans


l’obscurité pour de multiples raisons (on s’éclaire plutôt quand il fait nuit,…).
Dans ce cas, il faut penser au stockage de l’électricité dans des batteries.

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Batteries solaires pour le stockage de l’électricité

Les batteries solaires stockent l’énergie produite par les panneaux


photovoltaïques afin d’assurer l’alimentation électrique en toutes
circonstances (jour ou nuit, ciel dégagé ou couvert).

Une batterie utilisée avec des panneaux solaires ou une éolienne est une
batterie à décharge lente (appelée aussi batterie solaire). Ces batteries sont
spécifiquement conçues pour les applications solaires ou éoliennes. Elles
n’ont pas les mêmes caractéristiques qu’une batterie de voiture par exemple,
elles se déchargent plus progressivement et supportent mieux les décharges
fréquentes peu profondes.

Les deux types de batteries utilisés le plus couramment dans les


systèmes photovoltaïques sont les batteries avec accumulateurs au plomb-
acide (Pb acide) et les batteries avec accumulateurs au nickel-cadmium (Ni-
Cd). Chacune a ses propres particularités et, selon les méthodes de
construction, elles auront des caractéristiques de fonctionnement très
différentes.

Vous pouvez brancher une batterie solaire directement sur un panneau


solaire, mais vous risquez d’endommager la batterie si son niveau de charge
dépasse les 90%. C’est pour cela qu’il est vivement recommandé d’installer
un régulateur solaire entre le panneau solaire photovoltaïque et la/les
batteries solaires.

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Le rôle du régulateur dans une installation solaire est très important car le
niveau de charge des batteries solaires ne doit être ni trop bas (pas en
dessous de 40%) ni trop haut (ne pas dépasser 90%). Des charges trop
faibles ou trop importantes non régulées détériorent les batteries et limitent
leur durée de vie. A noter que les batteries solaires de qualité ont une durée
de vie qui varie de 8 ans jusqu’à 15 ans.

Autonomie « sans apport solaire »

C’est la durée pendant laquelle le stockage assure le fonctionnement du


récepteur sans recevoir aucune charge de la part du photogénérateur. Elle
dépend de la capacité de l’accumulateur et de l’énergie requise par le
récepteur, indépendamment du photogénérateur.

Exemple

Avec une batterie 12V-10Ah, et un récepteur 5W sous 12V fonctionnant


3h par jour, la consommation du récepteur est la suivante :

5 × 3ℎ
= 1.25 ¤ℎ/P QR
12š

L’autonomie de la batterie de 10Ah sera donc :

10 ¤ℎ
= 8 P QR
1.25 ¤ℎ/P QR

En pratique, on aura environ 6 jours d’autonomie, compte tenu des


pertes électriques. Le besoin en autonomie, comme on l’a vu, dépend du
type de récepteur et de son usage.

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VII.4 L’onduleur

Un onduleur est un dispositif électronique et statique qui convertit le


courant électrique continu produit par les panneaux photovoltaïques en
courant alternatif à la fréquence souhaitée et ce, pour alimenter les
récepteurs fonctionnant en alternatif.
alternatif

Onduleur Sunny Boy 2100TL


SMA Solar Technology AG

Il est caractérisé par un rendement particulier, rapport entre la


puissance de sortie et la puissance d’entrée,, et qui dépend de sa capacité à
s’adapter aux caractéristiques du champ photovoltaïque.
photovoltaïque

onduleur sont de convertir et d’acheminer l’électricité


Les fonctions de l’onduleur
produite avec un maximum d’efficacité et en toute sécurité vers le réseau
électrique dans le cas du raccordement au réseau ou à l’utilisateur dans le
cas des sites isolés.

L’onduleur se présente sous la forme d’un boîtier métallique muni d’un


radiateur ou d’un ventilateur.
ventilateur. Il est placé sur un support vertical dans un
espace ventilé ou dehors, à l’abri et le plus près possible des modules
photovoltaïques afin de limiter les pertes d’électricité en ligne.
ligne.

VIII. Orientation
ation et inclinaison des panneaux photovoltaïques

Orienter et incliner correctement vos panneaux solaires


photovoltaïques,, c’est primordial pour optimiser le rendement de votre
installation PV.

Le tableau ci-dessous
dessous donne le pourcentage approximatif de
fonctionnement des panneaux solaires par rapport à leur orientation
orien et à

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ER
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leur inclinaison. L’orientation idéale est plein sud, à 30 degrés d’inclinaison.


A la même inclinaison mais avec un capteur orienté plein est, la puissance
reçue est seulement 10% moins bonne.

IX. Avantages et inconvénients de l’énergie photovoltaïque


Parmi les avantages et inconvénients de l’énergie photovoltaïque, nous
pouvons citer les suivants :

IX.1 Avantages

• L’énergie photovoltaïque est une énergie indépendante : le


rayonnement solaire est renouvelable et gratuit.

• Energie propre et non-polluante qui ne dégage pas de gaz à effet de


serre et ne génère pas de déchets.

• Réduit la vulnérabilité aux pannes d’électricité.

• L’extension des systèmes est facile, la taille d’une installation peut


aussi être augmentée par la suite pour suivre les besoins de la
charge.

• La revente du surplus de production (si autorisée) permet d’amortir


les investissements voir de générer des revenus.

• Entretien minimal.

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• Aucun bruit.

IX.2 Inconvénients

• La fabrication des panneaux photovoltaïques relèvent de la haute


technologie demandant énormément de recherche et développement
et donc des investissements coûteux.

• Les rendements des panneaux photovoltaïques sont encore faibles.

• Nécessite un système d’appoint (batteries) pour les installations


domestiques.

• Le coût d’investissement sur une installation photovoltaïque est cher.

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