Professional Documents
Culture Documents
Introduction à l’Architecture
D’un Ordinateur.
1. HISTORIQUE
électrique qu'ils dissipaient en chaleur. Cette lacune est paliée en 1946 avec la mise au point
de l'EDVAC (Electronic Discrete Variable Computer) car les programmes sont stockés en
mémoire (1024 mots de mémoire centrale et 20.000 mots en mémoire magnétique).
La première erreur informatique est due à un insecte qui, attiré par la chaleur, était venu se
loger dans les lampes et avait créé un court-circuit. Ainsi, un insecte s'appelant BUG en anglais,
le nom est resté pour nommer une erreur informatique !
En 1960, l'IBM 7000 est le premier ordinateur à base de transistors puis en 1964, c'est l'IBM
360 qui fait son apparition. En 1971 apparaît le premier micro-ordinateur : le Kenback 1
avec 256 octets de mémoire ! En 1971, Intel sort son premier micro-processeur : l'Intel 4004. Il
permet d'effectuer des opérations sur 4 bits simultanément. Puis en 1972, c'est le 8008 qui
autorise le traitement de 8 bits simultanés.
En 1973, c'est le 8080 d'Intel qui garnit les premiers micro-ordinateurs : le Micral et le Altair
8800 avec 256 octets de mémoire. A la fin de 1973, Intel édite déjà des processeurs
comportant 64 Kilo-octets de mémoire.
Apple 1 (1976)
En 1976 Steve Wozniak et Steve Jobs créé le Apple 1 dans un
garage : processeur à 1 Mhz, 4 Ko de RAM et 1 Ko de
mémoire vidéo...
2.3. Définition 2
L’ordinateur est composé principalement des éléments suivants :
Des éléments permettant la communication entre l’ordinateur et l’être humain : ce sont
les périphériques.
Un élément permettant d’exécuter les instructions d’un programme : c’est le processeur
(CPU).
Des éléments permettant de stocker les données : ce sont les mémoires de l’ordinateur.
Des éléments permettant aux différents composants (périphériques, processeur,
mémoire) de l’ordinateur de communiquer : ce sont les bus de l’ordinateur.
3|Page
Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur
3. L’UNITE CENTRALE
On appelle « unité centrale », l'ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il
contient. Elle est composée d'un ensemble de composants (cartes, microprocesseur, disque…)
qui peuvent donner la possibilité de lire et transmettre des images, du texte ou du son, et
Stocker des données. Ces composants sont architecturés autour d'une carte principale
comportant quelques circuits intégrés et beaucoup de composants électroniques tels que
condensateurs, résistances, qu’on appelle CARTE MERE.
4|Page
Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur
CONNECTEURS DE TYPE PCI : ces connecteurs d’extension vous permettent de monter des
cartes comme les cartes sons, les cartes réseau, les cartes d’acquisition vidéo et tout un tas
d’autres. Ils sont donc très importants et vous veillerez à en avoir 5 sur votre carte mère
(certaines cartes mères en proposent même 6).
LES PORTS DE TYPE USB : les cartes mères ordinaires n'incluent parfois que 2 connecteurs
de ce type or cette norme de connexion devient de plus en plus utilisée et tend à
remplacer avantageusement (notamment parce qu'elle est plus rapide) les ports parallèles
et série (pour les imprimantes, les claviers, les souris, les systèmes de sauvegarde externe,
les appareils photo numériques... etc).
5|Page
Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur
Les connecteurs SATA : Le standard Serial ATA (S-ATA ou SATA) est un bus standard
permettant la connexion de périphériques de stockage haut débit sur les ordinateurs de
type PC. Le standard Serial ATA est apparu en février 2003 afin de
pallier les limitations de la norme ATA (plus connue sous le nom "IDE" et
rétro-activement appelée Parallel ATA), qui utilise un mode de
transmission en parallèle. En effet, le mode de transmission en parallèle
n'est pas prévu pour supporter des fréquences élevées en raison des
problèmes liés aux interférences électromagnétiques entre les différents fils.
L’interface externe
L’interface externe a pour rôle d’assurer le conditionnement du signal. Il assure
aussi l’adaptation et la protection des signaux d’entrée-sortie transportés par le media
auquel il est connecté. Parmi les connecteurs classiques des interfaces d’entrée-sortie,
on peut citer par exemple:
6|Page
Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur
7|Page
Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur
Les caches :
o Zone « homogènes », pas de spécificité particulière, à faible latence d’accès
o Taille plus ou moins importante (limitée par son coût ainsi que l’espace
disponible sur la puce)
o De 1 à 3 niveaux dans les processeurs actuels (L1, L2, L3):
Chaque niveau supérieur est de taille plus importante mais d’accès
également plus coûteux en temps
Les niveaux L1 et L2 sont intégrés dans le processeurs, L3 est généralement
sur la carte mère en périphérie du processeur
o Le cache L1 se décompose en deux parties :
Le cache d’instructions, contenant les prochaines instructions à exécuter
Le cache de données, contenant les prochaines données à manipuler mais
également celles récemment utilisées par le processeur
o Intérêt principal : réduire les temps d’accès aux différents éléments :
Pendant que les unités fonctionnelles ( unité de traitement) travaillent, les
contrôleurs de chacun des caches interagissent entre eux afin de préparer
les données utiles
2.9. MEMOIRES
Une Mémoire est tout composant électronique capable de
stocker des données. Il existe 2 types :
Mémoire vive (mémoire centrale), mémoire
volatile servant de zone de transit, elle est
réalisée à l’aide de circuits électroniques
spécialisés (de milliers de petits condensateurs
emmagasinant des charges. Lorsqu'il est chargé,
l'état logique du condensateur est égal à 1, dans
le cas contraire il est à 0, ce qui signifie que
chaque condensateur représente un bit de la
mémoire).
Etant donné que les condensateurs se déchargent,
il faut constamment les recharger (le terme exact
est rafraîchir, en anglais refresh) à un intervalle de
8|Page
Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur
temps régulier appelé cycle de rafraîchissement. Les mémoires DRAM nécessitent par
exemple des cycles de rafraîchissement est d'environ 15 nanosecondes (ns).
Mémoire de masse (morte), zone de stockage à long terme, elle est réalisée à l’aide
de support magnétique (disque dur) ou optique (CD /DVD).
o Le bus d’extension (appelé bus d’E/S) permet aux divers composants de la carte
mère de communiquer entre eux
Le chipset et les bus :
o Le chipset a pour rôle d’aiguiller les informations entre les différents bus
o Il est composé de deux éléments :
Le pont nord (NorthBridge, appelé également contrôleur mémoire), il
contrôle les communications entre le processeur et la mémoire vive d’une
part et d’autre part les communications avec la carte graphique (Graphic
and Memory Controller Hub)
Le pont sud (SouthBridge, contrôleur d’E/S), il gère les communications avec
les périphériques d’E/S (I/O Controller Hub)
Le terme de « pont » (bridge) désigne généralement un élément
d’interconnexion entre deux bus
10 | P a g e
CHAPITRE II
Structure de Base d’un Ordinateur
Mémoire & CPU.
L ’ordinateur est composé d’une unité centrale à laquelle est relié un ensemble de
périphériques telles que l’écran, le clavier, l’imprimante, le modem… . Les périphériques
sont des organes d’entrée, de sortie ou d’entrée/ sortie qui permettent le dialogue entre
l’homme et l’ordinateur.
L’ordinateur est composé principalement des éléments suivants :
Des éléments permettant la communication entre l’ordinateur et l’être humain : ce sont
les périphériques.
Un élément permettant d’exécuter les instructions d’un programme : c’est le processeur
(CPU).
Des éléments permettant de stocker les données : ce sont les mémoires de l’ordinateur.
Des éléments permettant aux différents composants (périphériques, processeur,
mémoire) de l’ordinateur de communiquer : ce sont les bus de l’ordinateur.
1. LA MEMOIRE CENTRALE
Une Mémoire est tout composant électronique capable de stocker des données. Il existe 2
types :
Mémoire vive (mémoire centrale), mémoire volatile servant de zone de transit, elle est
réalisée à l’aide de circuits électroniques spécialisés (de milliers de petits condensateurs
emmagasinant des charges. Lorsqu'il est chargé, l'état logique du condensateur est
égal à 1, dans le cas contraire il est à 0, ce qui
signifie que chaque condensateur représente un
bit de la mémoire).
Avec une adresse de n bits il est possible de référencer au plus 2n cases mémoire. Chaque
case est remplie par un mot de données (sa longueur m est toujours une puissance de 2). Le
nombre de fils d’adresses d’un boîtier mémoire définit donc le nombre de cases mémoire que
comprend le boîtier.
11 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
On peut donc schématiser un circuit mémoire par la figure suivante où l’on peut distinguer :
La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory, traduisez mémoire à
accès direct), est la mémoire principale du système, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace
permettant de stocker de manière temporaire des données lors de l'exécution d'un
programme.
La mémoire vive est volatile, c'est-à-dire qu'elle permet uniquement de stocker des données
tant qu'elle est alimentée électriquement, Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes
les données présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées
La mémoire vive est une mémoire rapide, qui emmagasine les données utiles et utilisées
régulièrement, puis les restitue sur demande des traitements, en temps réel.
12 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
Avec une adresse de n bits il est possible de référencer au plus 2n cases (emplacements)
mémoire. Chaque case est remplie par un mot de données (sa longueur m est toujours une
puissance de 2). Le nombre de fils d’adresses d’un boîtier mémoire définit donc le nombre de
cases mémoire que comprend le boîtier. Le nombre de fils de données définit la taille des
données que l’on peut sauvegarder dans chaque case mémoire.
13 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
Dans la mémoire centrale, l’information est mémorisée sous forme d’une charge électrique
stockée dans un condensateur.
14 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
Solution
Soit M une mémoire de capacité C, tel que m est le nombre de mot et n la taille d’un mot.
Soit M’ un boîtier de capacité C’ , tel que m’ le nombre de mot et n’ la taille d’un mot.
On suppose que C > C’ (m >= m’ , n >=n’)
Quel est le nombre de boîtiers M’ nécessaire pour réaliser la mémoire M ?
Pour connaître le nombre de boîtiers nécessaire, il faut calculer les deux facteurs suivants :
P =m/m’
Q=n/n’
15 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
Ces trois éléments sont reliés entre eux par un bus interne, celui-ci permettant les échanges de
données entre les différentes parties du microprocesseur. A noter qu’il existe deux types de
registres :
les registres d'usage général permettent à l'UAL de manipuler des données à vitesse
élevée. Ils sont connectés au bus de données interne au microprocesseur.
les registres d'adresses (pointeurs) connectés sur le bus adresses.
16 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
17 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
Les accumulateurs sont des registres de travail qui servent à stocker un opérande au
début d'une opération arithmétique et le résultat à la fin de l'opération.
18 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
19 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
20 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU
CHAPITRE III
Structure de Base d’un Ordinateur
Mémoires Secondaires.
Un ordinateur est composé de plusieurs types de mémoire. À première vue, on peut d'abord
distinguer la mémoire principale à l'interne et les mémoires périphériques à l'externe (appelées
aussi mémoires auxiliaires ou mémoires de masse ou alors secondaire).
Parmi les mémoires secondaires les plus courantes, nous citons les dispositifs de stockage
suivants :
Disquettes et les disques durs basés sur un enregistrement magnétique
Les CD-ROM ou les DVD-ROM, utilisant une lecture optique
sur mémoires flash comme les clés USB, les cartes mémoire des appareils
électroniques portables tels que le disque dur,
Mémoires mortes
Divers types de bandes magnétiques,
21 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires
Les mémoires secondaires ont généralement une capacité stockage plus importante que les
mémoires principales, par contre elles ont un temps d'accès plus lent que la mémoire
principale, mais leur coût de fabrication est bien plus bas.
Un disque dur est une mémoire de masse magnétique utilisée principalement dans les
ordinateurs, mais également dans des baladeurs numériques, des caméscopes, des
lecteurs/enregistreurs de DVD de salon, des consoles de jeux vidéo, des assistants numériques
personnels et des téléphones mobiles.
Les premiers disques durs ont été développés par IBM en 1957 et ont connu un grand succès jusqu'à
maintenant. Ils permettent en effet de stocker de grands volumes d'information tout en conservant
un temps d'accès assez faible, et un rapport prix/capacité avantageux. Les micro-ordinateurs sont
tous équipés de disques durs depuis la fin des années 80.
Figure 10 : Les plateaux d'un disque dur et les têtes de lectures (à droite), qui se déplacent toutes en même temps
22 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires
Chaque face d'un plateau est lue ou écrite par une tête de lecture. Afin de simplifier le
mécanisme, toutes les têtes se déplacent en même temps, radialement (seule la distance tête-
axe de rotation varie).
Les disques sont structurés en pistes et en secteurs, comme indiqué sur la figure
Le nombre de pistes est fixé par la densité transversale (nombre de pistes par unité de
longueur radiale). Cette densité dépend essentiellement de la précision du positionnement de
la tête sur le disque.
Chaque piste ou secteur contient le même nombre d'octets (en fait, toutes les pistes n'ont pas
la même longueur, mais la densité est plus grande sur les pistes du centre, de façon à obtenir
le même volume d'information sur chaque piste). L'unité de lecture ou d'écriture sur le disque
est le secteur.
Le système complet est constitué d'un ensemble de disques empilés, comme représenté sur la
figure 9. Le contrôleur du disque doit être capable d'écrire ou de lire n'importe quel secteur.
Pour repérer un secteur, il faut connaitre son plateau, le numéro de sa piste, et le numéro du
secteur dans la piste. La plupart des systèmes introduisent la notion de cylindre : un cylindre
est formé par l'ensemble des pistes de même position sur tous les plateaux.
23 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires
Temps d'accès
Le temps d'accès pour lire ou écrire un secteur du disque dur dépend de la vitesse de rotation du
disque, de la vitesse de déplacement des têtes et de la dimension du disque.
Chaque transfert (lecture ou écriture d'un secteur) demande les opérations suivantes :
1. si les têtes ne sont pas déjà sur le bon cylindre, déplacement des têtes. On définit le temps
de positionnement minimum (passage d'un cylindre au cylindre voisin), et le temps de
positionnement moyen (passage à un cylindre quelconque, donc parcours en moyenne de la
moitié du rayon).
2. attendre que le début du secteur visé arrive sous la tête de lecture : en moyenne, il faut que
le disque tourne d'un demi-tour. Ce temps est appelé demi délai rotationnel.
3. transfert des données, qui dure le temps nécessaire pour faire défiler le secteur entier sous
la tête de lecture.
Le débit d'information maximal est déterminé par la vitesse de rotation du disque, la densité
d'enregistrement longitudinale, et parfois limitée par le débit du bus d'entrées/sorties reliant le
disque à l'ordinateur.
24 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires
Les fabricants de disques durs indiquent en général le temps d'accès moyen et le taux de
transfert maximum (débit).
Le temps d’accès et le débit d’un disque dur permettent d’en mesurer les performances. Les
facteurs principaux à prendre en compte sont :
1. le temps de latence, facteur de la vitesse de rotation des plateaux. Le temps de latence (en
secondes) est égal à 60 divisé par la vitesse de rotation en tours par minute. Le temps de
latence moyen est égal au temps de latence divisé par 2 (car on estime que statistiquement
les données sont à un demi-tour près des têtes). Dans les premiers disques durs, jusqu’en
1970, le temps de latence était d’un tour : on devait en effet attendre que se présente la
home address, rayon origine (1/2 tour) devant les têtes, puis on cherchait le ou les secteurs
concernés à partir de cette home address (1/2 tour). IBM munit des disques 3033 d’une piste
fixe entière destinée à l’adressage, et qui éliminait le besoin de home address ;
2. le temps de recherche, ou seek time en anglais, est le temps que met la tête pour se
déplacer jusqu’au cylindre choisi. C’est une moyenne entre le temps piste à piste, et le plus
long possible (full-stroke) ;
3. le temps de transfert est le temps que vont mettre les données à être transférées entre le
disque dur et l’ordinateur par le biais de son interface.
Pour estimer le temps de transfert total, on additionne ces trois temps. On pourra rajouter le
temps de réponse du contrôleur, etc. Il faut souvent faire attention aux spécifications des
constructeurs, ceux-ci auront tendance à communiquer les valeurs de pointe au lieu des
valeurs soutenues (par exemple pour les débits).
L’ajout de mémoire vive sur le contrôleur du disque permet d’augmenter les performances.
Cette mémoire sera remplie par les blocs qui suivent le bloc demandé, en espérant que l’accès
aux données sera séquentiel. En écriture, le disque peut informer l’hôte qui a initié le transfert
que celui-ci est terminé alors que les données ne sont pas encore écrites sur le média lui-
même. Comme tout système de cache, cela pose un problème de cohérence des données
25 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires
CHAPITRE IV
Structure de Base d’un Ordinateur
Représentation Interne des Informations.
1. INTRODUCTION
Les systèmes informatiques manipulent les informations binaires et travaillent en général sur
des longueurs fixes de bits appelées MOT. Un mot alors est la plus grande série de bits qu’un
ordinateur puisse traiter une seule opération. Suivant la machine, la taille du mot sera
différente, les tailles classiques étant 16, 32, 64 bits.
L’entité de base de l’information sur un système informatique est l’octet (08 bits), néanmoins, les
nombres peuvent être codés de différentes façons. Il est important de bien comprendre
comment se présentent les nombres dans divers formats, afin de :
- Minimiser la place occupée sur le support de stockage,
- Mais aussi la place occupée en mémoire centrale et donc la rapidité des traitements que
l’on fera sur ces données.
Rappel :
Le bit (0 ou 1) est la plus petite unité de mesure
Toutes les autres unités sont des regroupements de bits :
un quartet est un groupement de 4 bits ;
un octet (Byte) est un groupement de 8 bits ;
un mot (Word) est un groupement d’octets
(1) unité de base pour les opérations (lecture/écriture)
(2) effectuées par un processeur
Unités de mesure basées sur l’octet
Principalement utilisées pour parler du stockage de données
On distingue des unités :
(1) en puissance de 2 ;
(2) en puissance de 10
26 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations
0*20+1*21+1*22+0*23+1*24=0+2+4+16=22
Conversions usuelles
octal ou hexadécimal → binaire
Chaque chiffre octal ou hexadécimal est éclaté en son équivalent binaire sur
respectivement 3 ou 4 bits
Exemples :
(22)8 = (010010)2 = (10010)2 ;
(8A)16 = (10001010)2
27 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations
Un entier naturel est un entier positif ou nul. Le choix à faire (c'est-à-dire le nombre de bits à
utiliser) dépend de la fourchette des nombres que l'on désire utiliser. Pour coder des nombres
entiers naturels compris entre 0 et 255, il nous suffira de 8 bits (un octet) car 28=256. D'une
manière générale un codage sur n bits pourra permettre de représenter des nombres entiers
naturels compris entre 0 et 2n-1.
Pour représenter un nombre entier naturel après avoir défini le nombre de bits sur lequel on le
code, il suffit de ranger chaque bit dans la cellule binaire correspondant à son poids binaire
de la droite vers la gauche, puis on « remplit » les bits non utilisés par des zéros.
Un entier relatif positif ou nul sera représenté en binaire (base 2) comme un entier naturel, à
la seule différence que le bit de poids fort (le bit situé à l'extrême gauche) représente le
signe. Il faut donc s'assurer pour un entier positif ou nul qu'il est à zéro (0 correspond à un
signe positif, 1 à un signe négatif). Ainsi si on code un entier naturel sur 4 bits, le nombre le
plus grand sera 0111 (c'est-à-dire 7 en base décimale).
D'une manière générale le plus grand entier relatif positif codé sur n bits sera 2n-1-1.
On parle également d’entiers signés :
Nombre positifs le bit de poids fort est 0.
Nombre négatifsle bit de poids fort est 1.
Partant sur ce principe il existe différentes techniques pour représenter les nombres négatifs.
Entier signé
La solution la plus simple consiste à réserver un digit binaire (bit) pour ce signe. Les autres bits
représentant une valeur absolue du nombre. La convention retenue impose de mettre le
premier bit (qu’on appelle aussi bit de poids fort) à 0 pour repérer un nombre positif et à 1
pour un nombre négatif. On parle alors de donnée signée quand on utilise cette convention.
28 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations
Toutefois, une telle représentation des nombres signés entraînerait un traitement spécial du
signe et des circuits électroniques différents selon que l’on veuille réaliser des divisions ou des
soustractions.
Cet inconvénient est résolu par une autre forme de représentation des nombres négatifs dite
représentation en complément ou encore représentation sous forme complémentée.
Représentation en complément
La représentation des nombres sous la forme en complément se fait selon deux modes qui ne
s’appliquent en principe qu’aux nombres négatifs. Le premier mode est le complément restreint
(complément à 1) et le second est le complément vrai (ou complément à deux).
Le complément à 1
Le complément restreint (C1) ou complément logique d’un nombre binaire s’obtient par la
simple inversion des valeurs des bits.
Le complément à 2
Appelé aussi Le complément vrai d’un nombre et il s’obtient en ajoutant 1 au complément
restreint
00100011
Exemple 2 :
28 10 = 00011100
-63 10 = 11000000
29 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations
Dans l’exemple 1, l’addition provoque une retenue, le résultat est donc un nombre positif.
Dans l’exemple 2, l’addition ne provoque pas de retenue, le résultat est donc négatif.
Sous sa forme complémentée (ici en complément restreint), il suffit de déterminer le
complément restreint du nombre résultant de l’addition pour en connaître la valeur soit dans ce
cas, le complément restreint de 11011100, donc 00100011, soit –35.
Remarque : la démarche est également valable pour une représentation en complément vrai.
La technique est la même sauf que l’on ne réinjecte pas la retenue. Au lieu de déterminer des
compléments restreints, on détermine bien sûr des compléments vrais.
Virgule fixe.
Virgule flottante.
30 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations
Il nous faut donc les représenter sous une forme normalisé afin que la représentation ne varie
pas d’un matériel à l’autre. Un nombre normalisé en virgule flottante, est un nombre dans
lequel le chiffre suivant la marque décimale n’est pas un 0. Alors que le nombre à gauche de
la marque décimale est un 0.
31 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations
32 | P a g e