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CHAPITRE I

Introduction à l’Architecture
D’un Ordinateur.
1. HISTORIQUE

E n 1938, Konrad Zuse invente un ordinateur qui


fonctionne grâce à des relais électromécaniques.
Cet ordinateur est le premier à utiliser le binaire
au lieu du décimal. A la même époque, Howard
Aiken met au point un ordinateur programmable
mesurant 17m de long et 2,5m de hauteur permettant
de calculer 5 fois plus vite que l'être humain : c'est le
Mark 1 d'IBM. Il est constitué de 3300 engrenages,
1400 commutateurs reliés par 800 Km de fil
électrique. En 1947, le Mark 2 voit le jour. Ses
engrenages sont remplacés par des composants
électroniques.
En 1946, le premier ordinateur ne comportant plus Konrad Zuse devant son ordinateur : le Z1
de pièces mécaniques est créé grâce à J. Mauchly,
J. Presper Eckert et surtout Joannes Von Neuman :
l'ENIAC (Electronic Numerical Integrator And
Computer). Il est composé de 18.000 lampes à vide
et occupe une place de 1500 m². Il servit pour
mettre au point la bombe H. Son principal
inconvénient est sa programmation : il est
uniquement programmable manuellement avec des
fiches ou des câbles à enficher.
Les tubes étant de médiocres conducteurs, ils
nécessitaient une grande quantité d'énergie

ENIAC : salle de programmation ENIAC : un ingénieur ajuste un tube


Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

électrique qu'ils dissipaient en chaleur. Cette lacune est paliée en 1946 avec la mise au point
de l'EDVAC (Electronic Discrete Variable Computer) car les programmes sont stockés en
mémoire (1024 mots de mémoire centrale et 20.000 mots en mémoire magnétique).
La première erreur informatique est due à un insecte qui, attiré par la chaleur, était venu se
loger dans les lampes et avait créé un court-circuit. Ainsi, un insecte s'appelant BUG en anglais,
le nom est resté pour nommer une erreur informatique !

ENIAC : vue sur les câbles de programmation EDVAC : cœur de la programmation

En 1960, l'IBM 7000 est le premier ordinateur à base de transistors puis en 1964, c'est l'IBM
360 qui fait son apparition. En 1971 apparaît le premier micro-ordinateur : le Kenback 1
avec 256 octets de mémoire ! En 1971, Intel sort son premier micro-processeur : l'Intel 4004. Il
permet d'effectuer des opérations sur 4 bits simultanément. Puis en 1972, c'est le 8008 qui
autorise le traitement de 8 bits simultanés.

En 1973, c'est le 8080 d'Intel qui garnit les premiers micro-ordinateurs : le Micral et le Altair
8800 avec 256 octets de mémoire. A la fin de 1973, Intel édite déjà des processeurs
comportant 64 Kilo-octets de mémoire.

Apple 1 (1976)
En 1976 Steve Wozniak et Steve Jobs créé le Apple 1 dans un
garage : processeur à 1 Mhz, 4 Ko de RAM et 1 Ko de
mémoire vidéo...

En 1981, IBM sort son fameux PC composé d'un processeur 8080


cadencé à 5 Mhz.

IBM Personnal Computer (PC) (1981)


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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

2. INTRODUCTION A L’ARCHITECTURE DES ORDINATEURS


2.2. Définition 1
Un ordinateur est une machine (circuit) qui fonctionne par la lecture séquentielle d'un ensemble
d'instructions qui lui font exécuter des opérations logiques et arithmétiques sur des chiffres
binaires. Il permet de traiter les informations d’une manière automatique et avec une très
grande vitesse. Le fonctionnement de l’ordinateur se base sur les trois fonctions suivantes :
Entrée des données, Traitement des données, Sortie du résultat.
L’ordinateur est composé d’une unité centrale à laquelle est relié un ensemble de
périphériques telles que l’écran, le clavier, l’imprimante, le modem… . Les périphériques sont
des organes d’entrée, de sortie ou d’entrée/ sortie qui permettent le dialogue entre l’homme
et l’ordinateur.
Les périphériques inclus dans l’unité centrale sont dits internes (à l’opposé de ceux qui sont
externes).
 Internes :
 Mémoire vive (RAM)
 Disque dur (HDD)
 Lecteur/graveur (disquette, CD, DVD, bande,..)
 Extension PCI (carte graphique, réseau, …)
 «Ports d’Entrées/Sorties »
 Externes :
 Imprimante, scanner, stockage externe, ….
 Ils sont connectés à la carte mère par les ports d’E/S.

2.3. Définition 2
L’ordinateur est composé principalement des éléments suivants :
 Des éléments permettant la communication entre l’ordinateur et l’être humain : ce sont
les périphériques.
 Un élément permettant d’exécuter les instructions d’un programme : c’est le processeur
(CPU).
 Des éléments permettant de stocker les données : ce sont les mémoires de l’ordinateur.
 Des éléments permettant aux différents composants (périphériques, processeur,
mémoire) de l’ordinateur de communiquer : ce sont les bus de l’ordinateur.

Ainsi, un ordinateur est :


- Un ensemble de circuits électroniques permettent de manipuler des données sous forme
binaire
- Constitué de composants modulaires (décomposables, dissociables) matériels
(hardware) et logiciels (software).
- Les composants matériels sont architecturés autour de la carte mère.

Comment s’exécute un programme dans la machine ?


- Pour comprendre le mécanisme d’exécution d’un programme il faut comprendre le
mécanisme de l’exécution d’une instruction.
- Pour comprendre le mécanisme de l’exécution d’une instruction il faut connaître
l’architecture de la machine (processeur) sur laquelle va s’exécuter cette instruction.

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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

2.4. Architecture matérielle d’une machine (architecture de Von Neumann)


L’architecture de Von Neumann est composée :
• D’une mémoire centrale,
• D’une unité centrale UC, CPU (Central Processing Unit), processeur, microprocesseur.
•D’un ensemble de dispositifs d’entrées sorties pour communiquer avec l’extérieur.
•Cette architecture est la base des architectures des ordinateurs.

Figure 1 : architecture matérielle d’une machine Von Neumann

3. L’UNITE CENTRALE
On appelle « unité centrale », l'ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il
contient. Elle est composée d'un ensemble de composants (cartes, microprocesseur, disque…)
qui peuvent donner la possibilité de lire et transmettre des images, du texte ou du son, et
Stocker des données. Ces composants sont architecturés autour d'une carte principale
comportant quelques circuits intégrés et beaucoup de composants électroniques tels que
condensateurs, résistances, qu’on appelle CARTE MERE.

2.5. CARTE MERE


La carte mère (Mainboard ou Motherboard) est l'un des principaux composants du PC. Elle se
présente sous la forme d'un circuit imprimé sur lequel sont présents divers composants. En fait,
son rôle est de lier tous les composants du PC, de la mémoire aux cartes d'extensions. La carte
mère détermine le type de tous les autres composants. Ses slots détermineront le format des
cartes d'extension (ISA, EISA, PCI, AGP,..). Ses emplacements mémoires détermineront le type
de barrettes à utiliser (SIM 8 bit, SIMM 32 bit,..). Enfin, le socle du processeur déterminera le
processeur à utiliser. La fréquence de la carte mère sera déterminante pour l'achat d'un
processeur.

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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

Figure 2 : carte mère d’un micro-ordinateur

3.1.1. LES CONNECTEURS DE CARTES D’EXTENSION OU DE PERIPHERIQUES

 CONNECTEURS DE TYPE PCI : ces connecteurs d’extension vous permettent de monter des
cartes comme les cartes sons, les cartes réseau, les cartes d’acquisition vidéo et tout un tas
d’autres. Ils sont donc très importants et vous veillerez à en avoir 5 sur votre carte mère
(certaines cartes mères en proposent même 6).

 CONNECTEURS DE TYPE AGP : ce connecteur est dédié à la carte graphique. Il est


toujours présent et avec les mêmes caractéristiques pour les modèles de cartes mères
actuelles que je vous conseille. Ce n’est donc pas un critère de choix.

3.1.2. LES CONNECTEURS DE PORTS DE COMMUNICATIONS


Ces ports sont destinés à permettre à votre machine de dialoguer avec des périphériques externes
(clavier, souris, imprimantes…).
 LES PORTS DE TYPE SERIE, PARALLELE ET PS2 : ils sont toujours au même nombre et au
rendez-vous donc ils n’entrent pas dans les critères de choix.

 LES PORTS DE TYPE USB : les cartes mères ordinaires n'incluent parfois que 2 connecteurs
de ce type or cette norme de connexion devient de plus en plus utilisée et tend à
remplacer avantageusement (notamment parce qu'elle est plus rapide) les ports parallèles
et série (pour les imprimantes, les claviers, les souris, les systèmes de sauvegarde externe,
les appareils photo numériques... etc).

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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

 LES CONNECTEURS IDE : ils servent à brancher les disques durs,


lecteurs et graveurs de CDROM / DVDROM, systèmes de
sauvegardes internes et autres périphériques à cette norme. Ils sont
soit au nombre de 2, soit au nombre de 4 sur la carte mère.
Chaque connecteur IDE permet d’accueillir 2 périphériques à la
norme IDE sur la même nappe.

 Les connecteurs SATA : Le standard Serial ATA (S-ATA ou SATA) est un bus standard
permettant la connexion de périphériques de stockage haut débit sur les ordinateurs de
type PC. Le standard Serial ATA est apparu en février 2003 afin de
pallier les limitations de la norme ATA (plus connue sous le nom "IDE" et
rétro-activement appelée Parallel ATA), qui utilise un mode de
transmission en parallèle. En effet, le mode de transmission en parallèle
n'est pas prévu pour supporter des fréquences élevées en raison des
problèmes liés aux interférences électromagnétiques entre les différents fils.

2.6. INTERFACES & BUS D’E/S


Si nous observons un ordinateur, nous remarquons qu’il possède des endroits nous permettant
de connecter des périphériques comme le moniteur, le clavier, la souris, les hauts parleurs,
l’imprimante, les clés USB, les mémoires, l’alimentation etc. Ce sont ces endroits là que nous
appelons interface.

Les cartes électroniques connectés verticalement à la carte mère et assurant la communication


entre les périphériques et la carte mère, sont appelés cartes d’interfaces d’entrée-sortie.
L’interface, appelée aussi unité d’échange d’entrée-sortie ou port d’entrée-sortie est un sous
ensemble matérielle, logiciels et des spécifications permettant à l’UC d’échanger des
informations avec le monde extérieur. On distingue en général deux sortes d’interfaces :

 L’interface bus interne


L’interface bus interne permet au contrôleur d’entrée-sortie de communiquer avec les
autres modules de l’ordinateur via le système de communication. Le bus interne est un
connecteur permettant d’insérer les cartes électroniques périphériques comme une carte
réseau par exemple. Parmi ces connecteurs on trouve : Connecteur ISA (16 bits),
Connecteur VLB, Connecteur PCI(32 bits), Connecteur AGP….

 L’interface externe
L’interface externe a pour rôle d’assurer le conditionnement du signal. Il assure
aussi l’adaptation et la protection des signaux d’entrée-sortie transportés par le media
auquel il est connecté. Parmi les connecteurs classiques des interfaces d’entrée-sortie,
on peut citer par exemple:

 Les connecteurs mini-DIN 6 bronches femelles de l’interface souris PS/2


 Les connecteurs sub-D 25 bronches femelles de l’interface parallèle
 Le connecteur jack femelle de l’entrée audio
 Le connecteur jack femelle de sortie audio
 Connecteur jack femelle du microphone
 Connecteurs USB
 Les connecteurs sub-D 9 bronches femelles de l’interface série.
 Les connecteurs mini-DIN 6 bronches femelles de l’interface clavier PS/2

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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

Figure 3 : l’interface d’un micro-ordinateur

2.7. PERIPHERIQUES DE L’ORDINATEUR


Un périphérique est un matériel électronique pouvant être raccordé à un ordinateur par
l'intermédiaire de l'une de ses interfaces d'entrée sortie (interface série, parallèle, USB, etc.),
le plus souvent par l'intermédiaire d'un connecteur. On distingue habituellement les catégories
de périphériques suivantes :
• périphériques de sortie : ce sont des périphériques permettant à l’ordinateur démettre
des informations vers l’extérieur, tels qu'un écran, une imprimante.
• périphériques de stockage : il s'agit d'un périphérique capable de stocker les
informations de manière permanent (disque dur, CDROM, DVD)
• périphériques d'entrée : ce sont des périphériques capables uniquement d'envoyer des
informations à l'ordinateur, par exemple la souris, le clavier, etc.

2.8. PROCESSEUR (Central Processing Unit)


Le processeur (aussi appelé microprocesseur) est le cerveau de l'ordinateur, c’est un circuit
électronique complexe. Il exécute les instructions des programmes grâce à un jeu d'instructions.
Le processeur est caractérisé par sa fréquence (cadencé par une horloge interne), c'est-à-
dire la cadence à laquelle il exécute les instructions. Ainsi, un processeur cadencé à 800 MHz
effectuera grossièrement 800 millions d'opérations par seconde. Le processeur est divisé en
trois parties (comporte trois classes de composants), l'unité de commande et l'unité de traitement
et zones de stockages

 L'unité de commande est responsable de la lecture en mémoire et du décodage des


instructions ;
 L'unité de traitement (unités fonctionnelles), aussi appelée Unité Arithmétique et
Logique (U.A.L.), exécute les instructions qui manipulent les données.
 Zones de stockages on a deux (2) types : les registres et les caches
 Les registres :
o Zone de « travail » : taille faible à accès très rapide (immédiat)
o Chaque registre à un nom, un rôle et un format particulier
o Le nombre de registre dépend du type de processeur
o Principaux registres :
 Les registres accumulateur (ACC), stockant les résultats des opérations
arithmétiques et logiques
 Les registres d’état (PSW) permettant de stocker des informations sur l’état
du système (retenue, dépassement,…)
 Le registre d’instruction (RI) contenant l’instruction en cours de traitement
 Le compteur ordinal (CO ou PC, program counter) contenant l’adresse de la
prochaine instruction à exécuter

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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

 Les caches :
o Zone « homogènes », pas de spécificité particulière, à faible latence d’accès
o Taille plus ou moins importante (limitée par son coût ainsi que l’espace
disponible sur la puce)
o De 1 à 3 niveaux dans les processeurs actuels (L1, L2, L3):
 Chaque niveau supérieur est de taille plus importante mais d’accès
également plus coûteux en temps
 Les niveaux L1 et L2 sont intégrés dans le processeurs, L3 est généralement
sur la carte mère en périphérie du processeur
o Le cache L1 se décompose en deux parties :
 Le cache d’instructions, contenant les prochaines instructions à exécuter
 Le cache de données, contenant les prochaines données à manipuler mais
également celles récemment utilisées par le processeur
o Intérêt principal : réduire les temps d’accès aux différents éléments :
 Pendant que les unités fonctionnelles ( unité de traitement) travaillent, les
contrôleurs de chacun des caches interagissent entre eux afin de préparer
les données utiles

Figure 4 : Les composants principaux du processeur.

2.9. MEMOIRES
Une Mémoire est tout composant électronique capable de
stocker des données. Il existe 2 types :
 Mémoire vive (mémoire centrale), mémoire
volatile servant de zone de transit, elle est
réalisée à l’aide de circuits électroniques
spécialisés (de milliers de petits condensateurs
emmagasinant des charges. Lorsqu'il est chargé,
l'état logique du condensateur est égal à 1, dans
le cas contraire il est à 0, ce qui signifie que
chaque condensateur représente un bit de la
mémoire).
Etant donné que les condensateurs se déchargent,
il faut constamment les recharger (le terme exact
est rafraîchir, en anglais refresh) à un intervalle de

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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

temps régulier appelé cycle de rafraîchissement. Les mémoires DRAM nécessitent par
exemple des cycles de rafraîchissement est d'environ 15 nanosecondes (ns).

Chaque condensateur est couplé à un transistor (de type MOS) permettant de «


récupérer » ou de modifier l'état du condensateur. Ces transistors sont rangés sous
forme de tableau (matrice), c'est-à-dire que l'on accède à une case mémoire (aussi
appelée point mémoire) par une ligne et une colonne.

Figure 5 : structure physique de la mémoire vive

 Mémoire de masse (morte), zone de stockage à long terme, elle est réalisée à l’aide
de support magnétique (disque dur) ou optique (CD /DVD).

Figure 6 : classification des mémoires selon la capacité et la fréquence

Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :


 La capacité, représentant le volume global d'informations (en bits ou octets) que la
mémoire peut stocker ;
 Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de
lecture/écriture et la disponibilité de la donnée (latence) ;
 Le temps de cycle, représentant l'intervalle de temps minimum entre deux accès successifs ;
 Le débit, définissant le volume d'information échangé par unité de temps, exprimé en bits
ou octets par seconde ;
 La volatilité caractérisant l'aptitude d'une mémoire à conserver ou non les données
lorsqu'elle n'est plus alimentée électriquement.

3.1.3. Mémoire volatile


Deux types de mémoire volatile :
SRAM, Static RAM : elle est beaucoup plus rapide et est utilisée notamment dans les
processeurs comme mémoire cache du processeur, ce qui permet d'augmenter les performances
du processeur en réduisant les temps d'accès aux données.
 DRAM, Dynamic RAM : peu coûteuses, c'est la RAM classique, utilisée comme mémoire
centrale de l'ordinateur pour y stocker notamment les programmes en cours
d'exécution.

2.10. LES BUS


 Bus informatique : ensemble de liaisons physiques exploité en commun par plusieurs
composants afin de communiquer (câbles, pistes de CI, …) son but est de réduire le
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Chapitre 1 : Présentation de l’architecture Générale d’un Ordinateur

nombre de « voies » nécessaires à la communication en les mutualisant sur une seule


voie («autoroute des données»).

 Bus informatique est caractérisé par :


o Sa largeur (en bits), volume d’informations pouvant être transmis en parallèle
o Sa fréquence (en Hz), nombre de paquets de données envoyés/reçus par sec
o Son débit maximal (en octet), correspond au produit largeur/fréquence
Exemple : un bus de largeur de 16 bits avec une fréquence de 133Mhz a un débit
maximal de 266Mo/s
16*133 000 000 = 2 128 000 000 bits/sec
266 000 000 octets/sec
266 Mo/s
 Un bus est constitué de 3 sous bus :

3.1.4. Bus D’Interconnexion des composants


 Les principaux bus :
o Le bus système (appelé bus interne ou front side bus) permet au processeur de
communiquer avec la mémoire vive :
 Bus d'adresses (bus mémoire ou bus d’adressages), il sert à transporter les
adresses mémoire auxquelles le processeur souhaite accéder (bus
unidirectionnel)
 Bus de données, il véhicule les instructions en provenance ou à destination du
processeur (bus bidirectionnel)
 Bus de contrôle (bus de commandes), il transporte les ordres et les signaux de
synchronisation et de réponse entre l’unité de commande et l’ensemble des
composants matériels (bus bidirectionnel).

o Le bus d’extension (appelé bus d’E/S) permet aux divers composants de la carte
mère de communiquer entre eux
 Le chipset et les bus :
o Le chipset a pour rôle d’aiguiller les informations entre les différents bus
o Il est composé de deux éléments :
 Le pont nord (NorthBridge, appelé également contrôleur mémoire), il
contrôle les communications entre le processeur et la mémoire vive d’une
part et d’autre part les communications avec la carte graphique (Graphic
and Memory Controller Hub)
 Le pont sud (SouthBridge, contrôleur d’E/S), il gère les communications avec
les périphériques d’E/S (I/O Controller Hub)
 Le terme de « pont » (bridge) désigne généralement un élément
d’interconnexion entre deux bus

10 | P a g e
CHAPITRE II
Structure de Base d’un Ordinateur
Mémoire & CPU.

L ’ordinateur est composé d’une unité centrale à laquelle est relié un ensemble de
périphériques telles que l’écran, le clavier, l’imprimante, le modem… . Les périphériques
sont des organes d’entrée, de sortie ou d’entrée/ sortie qui permettent le dialogue entre
l’homme et l’ordinateur.
L’ordinateur est composé principalement des éléments suivants :
 Des éléments permettant la communication entre l’ordinateur et l’être humain : ce sont
les périphériques.
 Un élément permettant d’exécuter les instructions d’un programme : c’est le processeur
(CPU).
 Des éléments permettant de stocker les données : ce sont les mémoires de l’ordinateur.
 Des éléments permettant aux différents composants (périphériques, processeur,
mémoire) de l’ordinateur de communiquer : ce sont les bus de l’ordinateur.

1. LA MEMOIRE CENTRALE
Une Mémoire est tout composant électronique capable de stocker des données. Il existe 2
types :
 Mémoire vive (mémoire centrale), mémoire volatile servant de zone de transit, elle est
réalisée à l’aide de circuits électroniques spécialisés (de milliers de petits condensateurs
emmagasinant des charges. Lorsqu'il est chargé, l'état logique du condensateur est
égal à 1, dans le cas contraire il est à 0, ce qui
signifie que chaque condensateur représente un
bit de la mémoire).

Etant donné que les condensateurs se déchargent,


il faut constamment les recharger (le terme exact
est rafraîchir, en anglais refresh) à un intervalle de
temps régulier appelé cycle de rafraîchissement.
Les mémoires DRAM nécessitent par exemple des
cycles de rafraîchissement est d'environ 15
nanosecondes (ns).

Figure 7 : structure physique de la mémoire vive


Chapitre 2 : Mémoire & CPU

Chaque condensateur est couplé à un transistor (de type MOS) permettant de «


récupérer » ou de modifier l'état du condensateur. Ces transistors sont rangés sous
forme de tableau (matrice), c'est-à-dire que l'on accède à une case mémoire (aussi
appelée point mémoire) par une ligne et une colonne.

 Mémoire de masse (secondaire), zone de stockage permettant de stocker des


informations à long terme, y compris lors de l'arrêt de l'ordinateur. La mémoire de
masse correspond aux dispositifs de stockage magnétiques, tels que le disque dur, aux
dispositifs de stockage optique, correspondant par exemple aux CD-ROM ou aux
DVD-ROM, ainsi qu'aux mémoires mortes.

1.1. Caractéristiques d’une mémoire


Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :
 La capacité, représentant le volume global d'informations (en bits ou octets) que la
mémoire peut stocker ;
 Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de
lecture/écriture et la disponibilité de la donnée (latence) ;
 Le temps de cycle, représentant l'intervalle de temps minimum entre deux accès successifs ;
 Le débit, définissant le volume d'information échangé par unité de temps, exprimé en bits
ou octets par seconde ;
 La volatilité caractérisant l'aptitude d'une mémoire à conserver ou non les données
lorsqu'elle n'est plus alimentée électriquement.

1.2. Organisation d’une mémoire


Une mémoire peut être représentée comme une armoire de rangement constituée de différents
tiroirs. Chaque tiroir représente alors une case mémoire qui peut contenir un seul élément : des
données. Le nombre de cases mémoires pouvant être très élevé, il est alors nécessaire de
pouvoir les identifier par un numéro. Ce numéro est appelé adresse. Chaque donnée devient
alors accessible grâce à son adresse.

Avec une adresse de n bits il est possible de référencer au plus 2n cases mémoire. Chaque
case est remplie par un mot de données (sa longueur m est toujours une puissance de 2). Le
nombre de fils d’adresses d’un boîtier mémoire définit donc le nombre de cases mémoire que
comprend le boîtier.

Le nombre de fils de données définit la taille des


données que l’on peut sauvegarder dans chaque
case mémoire.

En plus du bus d’adresses et du bus de données,


un boîtier mémoire comprend une entrée de
commande qui permet de définir le type d’action
que l’on effectue avec la mémoire
(lecture/écriture) et une entrée de sélection qui
permet de mettre les entrées/sorties du boîtier
en haute impédance.

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Chapitre 2 : Mémoire & CPU

On peut donc schématiser un circuit mémoire par la figure suivante où l’on peut distinguer :

Une opération de lecture ou d’écriture de la mémoire suit toujours le même cycle :


 sélection de l’adresse
 choix de l’opération à effectuer (R/W)
 sélection de la mémoire (CS = 0)
 lecture ou écriture la donnée.

1.3. Mémoire Centrale


La mémoire centrale (mémoire interne) permettant de mémoriser temporairement les données
lors de l'exécution des programmes. La mémoire centrale est réalisée à l'aide de micro-
conducteurs, c'est-à-dire des circuits électroniques spécialisés rapides. La mémoire centrale
correspond à ce que l'on appelle la mémoire vive.

La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory, traduisez mémoire à
accès direct), est la mémoire principale du système, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace
permettant de stocker de manière temporaire des données lors de l'exécution d'un
programme.

La mémoire vive est volatile, c'est-à-dire qu'elle permet uniquement de stocker des données
tant qu'elle est alimentée électriquement, Ainsi, à chaque fois que l'ordinateur est éteint, toutes
les données présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées

La mémoire vive est une mémoire rapide, qui emmagasine les données utiles et utilisées
régulièrement, puis les restitue sur demande des traitements, en temps réel.

On distingue généralement deux grandes catégories de mémoires vives :


 La mémoire vive dynamique (DRAM) :
o « Bon marché »,
o Repose sur les technologies de type nano condensateur
o Impliquant un rafraîchissement périodique des valeurs (en ns)
o Utilisé pour la mémoire vive (mémoire centrale).

12 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU

 La mémoire vive statique (SRAM) :


o Très rapide mais relativement onéreux,
o Repose sur les mécanismes de bascule D
o Exploité uniquement pour les registres et les caches processeur.

1.3.1. EXTENSION DE LA MEMOIRE CENTRALE OU VIVE


Il est possible d'étendre la mémoire de deux manières :
 En découpant un programme en une partie résidente en mémoire vive et une partie
chargée uniquement en mémoire lorsque l'accès à ces données est nécessaire
(segmentation ou pagination).

 En utilisant un mécanisme de mémoire virtuelle, consistant à utiliser le disque dur


comme mémoire principale et à stocker uniquement dans la RAM les instructions et les
données utilisées par le processeur. Le système d'exploitation réalise cette opération en
créant un fichier temporaire (appelé fichier SWAP, traduisez "fichier d'échange") dans
lequel sont stockées les informations lorsque la quantité de mémoire vive n'est plus
suffisante. Cette opération se traduit par une baisse considérable des performances,
étant donné que le temps d'accès du disque dur est extrêmement plus faible que celui
de la RAM.

1.3.2. STRUCTURE DE LA MEMOIRE PRINCIPALE


La mémoire est divisée en emplacements de taille fixe (par
exemple 8 bits = octet) utilisés pour stocker instructions et
données. En principe, la taille d'un emplacement mémoire
pourrait être quelconque ; en fait, la plupart des
ordinateurs en service aujourd'hui utilisent des
emplacements mémoire d'un octet, 2octets, 4 ou mémé 8,
(byte en anglais, soit 8 bits, unité pratique pour coder un
caractère par exemple).

Dans une mémoire de taille N, on a N emplacements


mémoires, numérotés de 0 à N-1. Chaque emplacement est
repéré par son numéro, appelé adresse. L'adresse est le
plus souvent écrite en hexadécimal.

Figure 8 : Structure de la mémoire principale

Avec une adresse de n bits il est possible de référencer au plus 2n cases (emplacements)
mémoire. Chaque case est remplie par un mot de données (sa longueur m est toujours une
puissance de 2). Le nombre de fils d’adresses d’un boîtier mémoire définit donc le nombre de
cases mémoire que comprend le boîtier. Le nombre de fils de données définit la taille des
données que l’on peut sauvegarder dans chaque case mémoire.

La capacité (taille) de la mémoire est le nombre d'emplacements, exprimé en général en kilo-


octets ou en méga-octets, voire davantage. Rappelons que le kilo informatique vaut 1024 et
non 1000 (210 = 1024  1000). Voici les multiples les plus utilisés :

1 Kbit (Kilo) 210 = 1024 bit


1 Mbit (Méga) 220 = 1048 576bit
1 Gbit (Giga) 230 = 1 073 741 824bit
1 Tbit (Téra) 240 = 1 099 511 627 776 bit

13 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU

Dans la mémoire centrale, l’information est mémorisée sous forme d’une charge électrique
stockée dans un condensateur.

1.3.3. VUE LOGIQUE DE LA MEMOIRE CENTRALE


 La mémoire centrale peut être vue comme un large
vecteur (tableau) de mots ou octets.
 Un mot mémoire stocke une information sur n bits.
 Un mot mémoire contient plusieurs cellules mémoire.
 Une cellule mémoire stock 1 seul bit
 Chaque mot possède sa propre adresse.
 Une adresse est un numéro unique qui permet
d’accéder à un mot mémoire
 Les adresses sont séquentielles, la taille de
l’adresse (le nombre de bits) dépend de la
capacité de la mémoire.

1.3.4. STRUCTURE PHYSIQUE D’UNE MEMOIRE CENTRALE


 RAM (Registre d’adresse Mémoire) : ce registre stock l’adresse du mot à lire ou à
écrire.
 RIM (Registre d’information mémoire) : stock
l’information lu à partir de la mémoire ou
l’information à écrire dans la mémoire.
 Décodeur : permet de sélectionner un mot
mémoire.
 R/W : commande de lecture/écriture, cette
commande permet de lire ou d’écrire dans la
mémoire (si R/W=1 alors lecture sinon
écriture)
 Bus d’adresses de taille k bits
 Bus de données de taille n bits

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Chapitre 2 : Mémoire & CPU

1.3.5. COMMENT CALCULER LA CAPACITE D’UNE MC ?


 Soit k la taille du bus d’adresses (taille du registre RAM)
 Soit n la taille du bus de données (taille du registre RIM ou la taille d’un mot mémoire)
 On peut exprimer la capacité de la mémoire centrale soit en nombre de mots mémoire
ou en bits (octets, kilo-octets,….)
- La capacité = 2k Mots mémoire
- La capacité = 2k * n Bits
Exemple :
Dans une mémoire la taille du bus d’adresses K=14 et la taille du bus de données n=4.
Calculer la capacité de cette mémoire ?
C=214 = 16384 Mots de 4 bits
C= 214 * 4 = 65536 Bits = 8192 Octets = 8 Ko

1.3.6. CONCEPTION DES MEMOIRES CENTRALES


Problème :

 On veut réaliser une mémoire de capacité C, mais nous disposons uniquement de


boitiers
(circuits)
de taille
inférieure
?

 Un boitier possède la même


structure que mémoire (RAM,
RIM) en plus de la commande
CS

Solution
 Soit M une mémoire de capacité C, tel que m est le nombre de mot et n la taille d’un mot.
 Soit M’ un boîtier de capacité C’ , tel que m’ le nombre de mot et n’ la taille d’un mot.
 On suppose que C > C’ (m >= m’ , n >=n’)
 Quel est le nombre de boîtiers M’ nécessaire pour réaliser la mémoire M ?
 Pour connaître le nombre de boîtiers nécessaire, il faut calculer les deux facteurs suivants :
 P =m/m’
 Q=n/n’

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Chapitre 2 : Mémoire & CPU

 P : permet de déterminer de nombre de boîtiers M’ nécessaire pour obtenir le nombre de


mots de la mémoire M (extension lignes).
 Q : permet de déterminer le nombre de boîtier M’ nécessaire pour obtenir la taille de mot
de la mémoire M (extension mots ou extension colonnes).
 P.Q donne le nombre total de boîtiers nécessaire pour réaliser la mémoire M.
 Pour sélectionner les boîtiers on utilise les bits de poids forts d’adresses. Si P est le facteur
d’extension lignes alors on prend k bits tel que P=2k.
 Les autres bits d’adresses restants sont utilisés pour sélectionner un mot dans un boîtier.

2. CPU (Central Processing Unit)


Un microprocesseur ou tout simplement processeur est un circuit intégré complexe caractérisé par
une très grande intégration et doté des facultés d'interprétation et d'exécution des instructions d'un
programme. Il est chargé d’organiser les tâches précisées par le programme et d’assurer leur
exécution. Il doit aussi prendre en compte les informations extérieures au système et assurer leur
traitement. C’est le cerveau du système. Comme dans tout circuit intégré la technologie de
fabrication impose au microprocesseur des caractéristiques :
 de temps de réponse qui se traduit par une plus ou moins grande vitesse d'exécution des
instructions du programme.
 de consommation.

2.1. Fonction du microprocesseur


Le microprocesseur :

 organise l'enchaînement des tâches précisées dans la mémoire programme :


Par une exploitation séquentielle des instructions situées aux adresses successives de
la mémoire
 Avec, éventuellement, des ruptures de séquence en fonction des sauts programmés.
 Rythme et synchronise l'exécution de ces tâches.
 Analyse le contenu du programme, sélectionne, gère et commande les circuits
nécessaires à l'exécution de chaque tâche.
 Prend en compte les informations extérieures au système.
2.2. Architecture interne (de base) du microprocesseur
Un microprocesseur est construit autour de trois éléments principaux :
 Une unité de commande (UC)
 Une unité arithmétique et logique (UAL ou ALU)
 Des registres

Ces trois éléments sont reliés entre eux par un bus interne, celui-ci permettant les échanges de
données entre les différentes parties du microprocesseur. A noter qu’il existe deux types de
registres :
 les registres d'usage général permettent à l'UAL de manipuler des données à vitesse
élevée. Ils sont connectés au bus de données interne au microprocesseur.
 les registres d'adresses (pointeurs) connectés sur le bus adresses.

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Chapitre 2 : Mémoire & CPU

2.2.1. L’unité de commande


Elle permet de séquencer le déroulement des instructions. Elle effectue la recherche en mémoire
de l'instruction. Comme chaque instruction est codée sous forme binaire, elle en assure le
décodage pour enfin réaliser son exécution puis effectue la préparation de l'instruction
suivante. Pour cela, elle est composée par :
 Co : le compteur de programme ou compteur ordinal constitué par un registre dont le
contenu est initialisé avec l'adresse de la première instruction du programme. Il contient
toujours l’adresse de l’instruction à exécuter.
 RI : Le registre d'instruction et le décodeur d'instruction : chacune des instructions à
exécuter est rangée dans le registre instruction puis est décodée par le décodeur
d’instruction.
 RAD (registre adresse) et RDO (registre de données) : registres d’interfaçage avec la
mémoire centrale.

 Bloc logique de commande (ou séquenceur) : Il organise l'exécution des instructions


au rythme d’une horloge. Il élabore tous les signaux de synchronisation internes ou
externes (bus de commande) du microprocesseur en fonction des divers signaux de
commande provenant du décodeur d’instruction ou du registre d’état par exemple. Il
s'agit d'un automate réalisé soit de façon câblée (obsolète), soit de façon micro-
programmée, on parle alors de micro-microprocesseur.

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Chapitre 2 : Mémoire & CPU

2.2.2. Unité de traitement


C’est le cœur du microprocesseur. Elle regroupe les circuits qui assurent les traitements
nécessaires à l'exécution des instructions :
 L’Unité Arithmétique et Logique (UAL) est un circuit complexe qui assure les fonctions
logiques (ET, OU, Comparaison, Décalage, etc…) ou arithmétique (Addition,
soustraction).

 Le registre d'état est généralement composé de 8 bits à considérer individuellement.


Chacun de ces bits est un indicateur dont l'état dépend du résultat de la dernière
opération effectuée par l’UAL. On les appelle indicateur d’état ou flag ou drapeaux.
Dans un programme le résultat du test de leur état conditionne souvent le déroulement
de la suite du programme. On peut citer par exemple les indicateurs de :
o retenue (carry : C)
o retenue intermédiaire (Auxiliary-Carry : AC)
o signe (Sign : S)
o débordement (overflow : OV ou V)
o zéro (Z)
o parité (Parity : P)

 Les accumulateurs sont des registres de travail qui servent à stocker un opérande au
début d'une opération arithmétique et le résultat à la fin de l'opération.

2.3. EXECUTION D’UNE INSTRUCTION MACHINE


CONTEXTE
 Le programme composé d’instructions machine et de données a été chargé en mémoire
centrale par un outil CHARGEUR
 Le compteur ordinal CO est chargé avec l’adresse en Mémoire centrale du mot contenant
la première instruction du programme
 L’exécution du programme s’effectue instruction par instruction, sous le pilotage de l’unité
de commande du processeur.
 Le traitement d’une instruction par le processeur se découpe en trois étapes :
 FETCH : l’instruction est lue en mémoire centrale et copiée dans le registre RI du
processeur
 DECODAGE : l’instruction est reconnue par l’unité de décodage
 EXECUTION : l’opération correspondant à l’instruction est réalisée

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Chapitre 2 : Mémoire & CPU

2.3.1. Les étapes d’exécution d’une instruction

2.4. Cycle d’exécution d’une instruction


Le microprocesseur ne comprend qu’un certain nombre d’instructions qui sont codées en binaire.
Le traitement d’une instruction peut être décomposé en trois phases.

Figure 9 : schéma fonctionnel

􀂃 Phase 1 : Recherche de l'instruction à traiter


1. Le PC contient l'adresse de l'instruction
suivante du programme. Cette valeur est
placée sur le bus d'adresses par l'unité de
commande qui émet un ordre de lecture.
2. Au bout d'un certain temps (temps d'accès à
la mémoire), le contenu de la case mémoire
sélectionnée est disponible sur le bus des
données.

19 | P a g e
Chapitre 2 : Mémoire & CPU

3. L'instruction est stockée dans le registre instruction du processeur.

􀂃 Phase 2 : Décodage de l’instruction et recherche de l'opérande


Le registre d'instruction contient maintenant
le premier mot de l'instruction qui peut être
codée sur plusieurs mots. Ce premier mot
contient le code opératoire qui définit la
nature de l'opération à effectuer (addition,
rotation,...) et le nombre de mots de
l'instruction.
1. L'unité de commande transforme
l'instruction en une suite de commandes
élémentaires nécessaires au traitement de
l'instruction.
2. Si l'instruction nécessite une donnée en
provenance de la mémoire, l'unité de
commande récupère sa valeur sur le bus de données.
3. L’opérande est stocké dans un registre.

􀂃 Phase 3 : Exécution de l'instruction


1. Le micro-programme réalisant
l'instruction est exécuté.
2. Les drapeaux sont positionnés (registre
d'état).
3. L'unité de commande positionne le PC
pour l'instruction suivante.

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Chapitre 2 : Mémoire & CPU

CHAPITRE III
Structure de Base d’un Ordinateur
Mémoires Secondaires.

Un ordinateur est composé de plusieurs types de mémoire. À première vue, on peut d'abord
distinguer la mémoire principale à l'interne et les mémoires périphériques à l'externe (appelées
aussi mémoires auxiliaires ou mémoires de masse ou alors secondaire).

Les mémoires secondaires sont des périphériques permettant de stocker et de retrouver de


l'information de manière durable : l'information est conservée même en l'absence
d'alimentation électrique, contrairement à ce qui se passe pour la mémoire principale (RAM).

Parmi les mémoires secondaires les plus courantes, nous citons les dispositifs de stockage
suivants :
 Disquettes et les disques durs basés sur un enregistrement magnétique
 Les CD-ROM ou les DVD-ROM, utilisant une lecture optique
 sur mémoires flash comme les clés USB, les cartes mémoire des appareils
électroniques portables tels que le disque dur,
 Mémoires mortes
 Divers types de bandes magnétiques,

21 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires

Les mémoires secondaires ont généralement une capacité stockage plus importante que les
mémoires principales, par contre elles ont un temps d'accès plus lent que la mémoire
principale, mais leur coût de fabrication est bien plus bas.

QU’EST-CE QU’UN DISQUE DUR ?

Un disque dur est une mémoire de masse magnétique utilisée principalement dans les
ordinateurs, mais également dans des baladeurs numériques, des caméscopes, des
lecteurs/enregistreurs de DVD de salon, des consoles de jeux vidéo, des assistants numériques
personnels et des téléphones mobiles.

Les premiers disques durs ont été développés par IBM en 1957 et ont connu un grand succès jusqu'à
maintenant. Ils permettent en effet de stocker de grands volumes d'information tout en conservant
un temps d'accès assez faible, et un rapport prix/capacité avantageux. Les micro-ordinateurs sont
tous équipés de disques durs depuis la fin des années 80.

Principe d'un disque dur


Une unité de disque dur est en fait constituée de plusieurs disques, ou plateaux, empilés et en
rotation rapide autour du même axe (

Figure 10 : Les plateaux d'un disque dur et les têtes de lectures (à droite), qui se déplacent toutes en même temps

22 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires

Chaque face d'un plateau est lue ou écrite par une tête de lecture. Afin de simplifier le
mécanisme, toutes les têtes se déplacent en même temps, radialement (seule la distance tête-
axe de rotation varie).

Les disques sont structurés en pistes et en secteurs, comme indiqué sur la figure

Le nombre de pistes est fixé par la densité transversale (nombre de pistes par unité de
longueur radiale). Cette densité dépend essentiellement de la précision du positionnement de
la tête sur le disque.

Chaque piste ou secteur contient le même nombre d'octets (en fait, toutes les pistes n'ont pas
la même longueur, mais la densité est plus grande sur les pistes du centre, de façon à obtenir
le même volume d'information sur chaque piste). L'unité de lecture ou d'écriture sur le disque
est le secteur.

Le système complet est constitué d'un ensemble de disques empilés, comme représenté sur la
figure 9. Le contrôleur du disque doit être capable d'écrire ou de lire n'importe quel secteur.
Pour repérer un secteur, il faut connaitre son plateau, le numéro de sa piste, et le numéro du
secteur dans la piste. La plupart des systèmes introduisent la notion de cylindre : un cylindre
est formé par l'ensemble des pistes de même position sur tous les plateaux.

Ainsi, un secteur est alors repéré par (figure 8.9) :

 numéro de cylindre (donnant la distance tête-axe de rotation);

23 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires

 numéro de piste (en fait le numéro de tête de lecture à utiliser);


 numéro du secteur (lié à l'angle).

Temps d'accès
Le temps d'accès pour lire ou écrire un secteur du disque dur dépend de la vitesse de rotation du
disque, de la vitesse de déplacement des têtes et de la dimension du disque.

Chaque transfert (lecture ou écriture d'un secteur) demande les opérations suivantes :

1. si les têtes ne sont pas déjà sur le bon cylindre, déplacement des têtes. On définit le temps
de positionnement minimum (passage d'un cylindre au cylindre voisin), et le temps de
positionnement moyen (passage à un cylindre quelconque, donc parcours en moyenne de la
moitié du rayon).
2. attendre que le début du secteur visé arrive sous la tête de lecture : en moyenne, il faut que
le disque tourne d'un demi-tour. Ce temps est appelé demi délai rotationnel.
3. transfert des données, qui dure le temps nécessaire pour faire défiler le secteur entier sous
la tête de lecture.

Le débit d'information maximal est déterminé par la vitesse de rotation du disque, la densité
d'enregistrement longitudinale, et parfois limitée par le débit du bus d'entrées/sorties reliant le
disque à l'ordinateur.

24 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires

Les fabricants de disques durs indiquent en général le temps d'accès moyen et le taux de
transfert maximum (débit).

Le temps d’accès et le débit d’un disque dur permettent d’en mesurer les performances. Les
facteurs principaux à prendre en compte sont :

1. le temps de latence, facteur de la vitesse de rotation des plateaux. Le temps de latence (en
secondes) est égal à 60 divisé par la vitesse de rotation en tours par minute. Le temps de
latence moyen est égal au temps de latence divisé par 2 (car on estime que statistiquement
les données sont à un demi-tour près des têtes). Dans les premiers disques durs, jusqu’en
1970, le temps de latence était d’un tour : on devait en effet attendre que se présente la
home address, rayon origine (1/2 tour) devant les têtes, puis on cherchait le ou les secteurs
concernés à partir de cette home address (1/2 tour). IBM munit des disques 3033 d’une piste
fixe entière destinée à l’adressage, et qui éliminait le besoin de home address ;
2. le temps de recherche, ou seek time en anglais, est le temps que met la tête pour se
déplacer jusqu’au cylindre choisi. C’est une moyenne entre le temps piste à piste, et le plus
long possible (full-stroke) ;
3. le temps de transfert est le temps que vont mettre les données à être transférées entre le
disque dur et l’ordinateur par le biais de son interface.

Pour estimer le temps de transfert total, on additionne ces trois temps. On pourra rajouter le
temps de réponse du contrôleur, etc. Il faut souvent faire attention aux spécifications des
constructeurs, ceux-ci auront tendance à communiquer les valeurs de pointe au lieu des
valeurs soutenues (par exemple pour les débits).

L’ajout de mémoire vive sur le contrôleur du disque permet d’augmenter les performances.
Cette mémoire sera remplie par les blocs qui suivent le bloc demandé, en espérant que l’accès
aux données sera séquentiel. En écriture, le disque peut informer l’hôte qui a initié le transfert
que celui-ci est terminé alors que les données ne sont pas encore écrites sur le média lui-
même. Comme tout système de cache, cela pose un problème de cohérence des données

25 | P a g e
Chapitre 3 : Mémoires Secondaires

CHAPITRE IV
Structure de Base d’un Ordinateur
Représentation Interne des Informations.

1. INTRODUCTION
Les systèmes informatiques manipulent les informations binaires et travaillent en général sur
des longueurs fixes de bits appelées MOT. Un mot alors est la plus grande série de bits qu’un
ordinateur puisse traiter une seule opération. Suivant la machine, la taille du mot sera
différente, les tailles classiques étant 16, 32, 64 bits.

L’entité de base de l’information sur un système informatique est l’octet (08 bits), néanmoins, les
nombres peuvent être codés de différentes façons. Il est important de bien comprendre
comment se présentent les nombres dans divers formats, afin de :
- Minimiser la place occupée sur le support de stockage,
- Mais aussi la place occupée en mémoire centrale et donc la rapidité des traitements que
l’on fera sur ces données.
Rappel :
 Le bit (0 ou 1) est la plus petite unité de mesure
 Toutes les autres unités sont des regroupements de bits :
 un quartet est un groupement de 4 bits ;
 un octet (Byte) est un groupement de 8 bits ;
 un mot (Word) est un groupement d’octets
(1) unité de base pour les opérations (lecture/écriture)
(2) effectuées par un processeur
 Unités de mesure basées sur l’octet
 Principalement utilisées pour parler du stockage de données
 On distingue des unités :
(1) en puissance de 2 ;
(2) en puissance de 10

 Le bit (0 ou 1) est la plus petite unité de mesure


 Toutes les autres unités sont des regroupements de bits :
 Unités de mesure basées sur l’octet
(1) Principalement utilisées pour parler du stockage de données

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Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations

 Systèmes de numération usuels en informatique (mis à part le système décimal)


 système binaire, b = 2 et ci ∈ {0, 1} ;
 système octal, b = 8 et ci ∈ {0, . . . , 7} ;
 système hexadécimal, b = 16 et ci ∈ {0, . . . , 9, A, B, . . . , F }
 Intérêt des systèmes octal et hexadécimal
 représentation aisée des nombres binaires comportant beaucoup de bits ;
 conversion avec le système binaire simple (puissances de 2)

Exemple : Correspondance entre les systèmes de numération usuels

Passage indirect d’un système de numération à un autre


Exemple1 : conversion de (22)10 en base 2

Exemple 2 : conversion de (10110)2 en base de 10

0*20+1*21+1*22+0*23+1*24=0+2+4+16=22

Conversions usuelles
 octal ou hexadécimal → binaire
 Chaque chiffre octal ou hexadécimal est éclaté en son équivalent binaire sur
respectivement 3 ou 4 bits
Exemples :
 (22)8 = (010010)2 = (10010)2 ;
 (8A)16 = (10001010)2

27 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations

 binaire → octal ou hexadécimal


 On remplace de droite à gauche chaque groupe de 3 ou 4 bits par son équivalent
octal ou hexadécimal
 Si le nombre de bits du nombre binaire n’est pas un multiple de 3 ou 4, on complète
à gauche avec des bits à 0
Exemples :
 (010101)2 = (25)8 ;
 (10101)2 = (00010101)2 = (15)16

2. REPRESENTATION DES NOMBRES


2.1. Les nombres Entiers
La première codification des nombres consiste à les coder de façon naturelle sur les
mots connus au niveau de la machine, 8, 16 ou 32 bits, la limitation étant la valeur maximale
que l'on peut stocker. On parle alors de représentation en champs fixe.

Un entier naturel est un entier positif ou nul. Le choix à faire (c'est-à-dire le nombre de bits à
utiliser) dépend de la fourchette des nombres que l'on désire utiliser. Pour coder des nombres
entiers naturels compris entre 0 et 255, il nous suffira de 8 bits (un octet) car 28=256. D'une
manière générale un codage sur n bits pourra permettre de représenter des nombres entiers
naturels compris entre 0 et 2n-1.

Pour représenter un nombre entier naturel après avoir défini le nombre de bits sur lequel on le
code, il suffit de ranger chaque bit dans la cellule binaire correspondant à son poids binaire
de la droite vers la gauche, puis on « remplit » les bits non utilisés par des zéros.

2.2. Représentation d'un entier relatif


Un entier relatif est un entier pouvant être négatif. Il faut donc coder le nombre de telle façon
que l'on puisse savoir s'il s'agit d'un nombre positif ou d'un nombre négatif, et il faut de plus
que les règles d'addition soient conservées.

Un entier relatif positif ou nul sera représenté en binaire (base 2) comme un entier naturel, à
la seule différence que le bit de poids fort (le bit situé à l'extrême gauche) représente le
signe. Il faut donc s'assurer pour un entier positif ou nul qu'il est à zéro (0 correspond à un
signe positif, 1 à un signe négatif). Ainsi si on code un entier naturel sur 4 bits, le nombre le
plus grand sera 0111 (c'est-à-dire 7 en base décimale).

D'une manière générale le plus grand entier relatif positif codé sur n bits sera 2n-1-1.
On parle également d’entiers signés :
 Nombre positifs  le bit de poids fort est 0.
 Nombre négatifsle bit de poids fort est 1.
Partant sur ce principe il existe différentes techniques pour représenter les nombres négatifs.
Entier signé
La solution la plus simple consiste à réserver un digit binaire (bit) pour ce signe. Les autres bits
représentant une valeur absolue du nombre. La convention retenue impose de mettre le
premier bit (qu’on appelle aussi bit de poids fort) à 0 pour repérer un nombre positif et à 1
pour un nombre négatif. On parle alors de donnée signée quand on utilise cette convention.

28 | P a g e
Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations

Toutefois, une telle représentation des nombres signés entraînerait un traitement spécial du
signe et des circuits électroniques différents selon que l’on veuille réaliser des divisions ou des
soustractions.
Cet inconvénient est résolu par une autre forme de représentation des nombres négatifs dite
représentation en complément ou encore représentation sous forme complémentée.

Représentation en complément
La représentation des nombres sous la forme en complément se fait selon deux modes qui ne
s’appliquent en principe qu’aux nombres négatifs. Le premier mode est le complément restreint
(complément à 1) et le second est le complément vrai (ou complément à deux).

Le complément à 1
Le complément restreint (C1) ou complément logique d’un nombre binaire s’obtient par la
simple inversion des valeurs des bits.
Le complément à 2
Appelé aussi Le complément vrai d’un nombre et il s’obtient en ajoutant 1 au complément
restreint

 Soustraction par la méthode du complément restreint


Dans une machine travaillant en complément restreint, la soustraction sera obtenue par
l’addition du complément restreint du nombre à soustraire avec le nombre dont il doit être
soustrait et report de la retenue. S’il y a absence de report (pas de retenue), issue du dernier
rang, cela signifie que le résultat est négatif. Il se présente sous une forme complémentée
(complément restreint), il suffira donc de retrouver le complément restreint de ce résultat pour
obtenir la valeur recherchée.
Exemple 1 :
63 10 = 00111111 2
-28 10 = 00011100 2
+ 11100011 Complément restreint de 28
= 00100010
+ 00000001 Retenue de fin d’addition

00100011

Exemple 2 :
28 10 = 00011100
-63 10 = 11000000

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Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations

11011100 Pas de retenu résultat négatif


00100011 Complément restreint –35 10

Dans l’exemple 1, l’addition provoque une retenue, le résultat est donc un nombre positif.
Dans l’exemple 2, l’addition ne provoque pas de retenue, le résultat est donc négatif.
Sous sa forme complémentée (ici en complément restreint), il suffit de déterminer le
complément restreint du nombre résultant de l’addition pour en connaître la valeur soit dans ce
cas, le complément restreint de 11011100, donc 00100011, soit –35.
Remarque : la démarche est également valable pour une représentation en complément vrai.
La technique est la même sauf que l’on ne réinjecte pas la retenue. Au lieu de déterminer des
compléments restreints, on détermine bien sûr des compléments vrais.

Les formats de représentation en complément ne permettent de stocker qu’un nombre limité de


valeur selon la taille du mot dont on dispose.
Exemple : 16 bits, plus grand nombre = 0111111111111111 = 32 767 10
Plus petit = 1000000000000000 = -32 767 10

Taille du mot Nombre de bits Valeur décimale


(en octet)
1 8 0 à 255
1 1 bit de signe 0 à 127
7 bits de valeur 0 à –128
2 16 0 à 65 535
2 1 bit de signe 0 à 32 767
15 bits de valeur 0 à –32 768
4 32 0 à 4 294 967 295
4 1 bit de signe 0 à 2 147 483 647
31 bits de valeur 0 à –2 147 483 648

La représentation des nombres à l’intérieur de la machine se fait selon deux méthodes :

 Virgule fixe.
 Virgule flottante.

Représentation des nombres en virgule fixe


Un nombre en virgule fixe est une valeur munie ou non d’un signe enregistré comme un entier
binaire (DCB). Un tel nombre est dit en virgule fixe car le soin de placer la virgule, revient au
programmeur. C’est à dire que la virgule n’apparaît pas dans le stockage du nombre, mais sera placé
par le programmeur qui utilise ce nombre, décomposant ainsi la valeur lue en une partie entière et
une partie fractionnaire.

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Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations

Représentation des nombres en virgule flottante

Il nous faut donc les représenter sous une forme normalisé afin que la représentation ne varie
pas d’un matériel à l’autre. Un nombre normalisé en virgule flottante, est un nombre dans
lequel le chiffre suivant la marque décimale n’est pas un 0. Alors que le nombre à gauche de
la marque décimale est un 0.

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Chapitre 3 : Représentation Interne des Informations

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