L'ÉCHO RÉPUBLICAIN SAMEDI 5 DECEMBRE 2015 19

Dreux Vivre sa ville

■ FAITS DIVERS ARCHI MÉCONNU
Le matériel des services
BOIS-LE-ROI ■
techniques disparaît
Des cambrioleurs ont réussi à pénétrer dans l’ancien arsenal,
Je sais vous mettre la pression
Les méchancetés gravées
dans la nuit de lundi à mardi. Les voleurs ont découpé une porte
sur les murs, les étrons ca-
d’accès au chalumeau pour accéder au local où était remisé le nins, les écailles de poissons
matériel d’entretien des services techniques de la commune. Ils et les chewing-gums : rien
ont emporté du gros outillage et les engins du service des parcs ne résiste à la puissance de
et jardins. « Le matériel était quasiment neuf puisque nous avi- mes 200 bars. Je suis un net-
ons déjà fait l’objet d’un vol, il y a deux ans. Cette fois, contraire- toyeur à haute pression.
ment au vol précédent, le camion benne n’a pas été volé » con-
fiait, vendredi matin, Jean-Pierre Morel, maire. Le préjudice exact Pascal Boursier
n’a pas été communiqué. Un autre vol du matériel d’entretien pascal.boursier@centrefrance.com
municipal a eu lieu le week-end dernier au l’Habit, la commune

U
voisine. ■ n bataillon de fem­
mes de ménage d’un
VILLEMEUX-SUR-EURE ■ Vol hôtel new­yorkais ne
ferait pas mieux que moi.
sur un chantier 200 bars au bout de ma
l a n c e, c e n’ e s t p a s u n
Le propriétaire d’une maison en construction a eu la désagréable jaillissement, c’est la toute
surprise de constater qu’on lui avait volé du matériel, sur son puissance à laquelle rien
chantier. Il n’était pas venu sur son chantier de la rue de la Libé- ne résiste.
ration, à Villemeux-sur-Eure depuis un mois. Quand il y est re- Chaque jour, bien avant
tourné, jeudi, il a découvert qu’une fenêtre avait été cassée et le chant du coq et à l’unis­
que de l’outillage avait été dérobé. ■ son de l’angélus de l’église
Saint­Pierre, j’extirpe des
DREUX ■ Le bus et les policiers bras de Morphée les habi­
tants de la Grande­Rue
reçoivent des jets de pierres Maurice­Viollette. Ils mau­
dissent le ronronnement
Une patrouille de police qui traversait le quartier des Oriels, à de mon moteur et mes ps­ LANCE. 200 bars dans le bras armé du nettoyeur à haute pression utilisé par la Ville.
Dreux, jeudi après-midi, à pied a été accueillie par des jets de chitts à répétitions mais
pierres. Un peu plus tard, en début de soirée, c’est un chauffeur ils louent mon efficacité.
de bus qui a subi le même sort alors qu’il rentrait au dépôt avec camelots et les légumiers dessous de mon prédéces­ ceux qui confondent les
son véhicule, à vide. Une pierre a brisé la vitre arrière du bus. Ni Née en Italie quittent le marché de la s e u r g e r m a n i q u e, q u e les réverbères avec des
les policiers ni le chauffeur n’ont été blessés. ■ place de Verdun larguant mon moteur piaille com­ toilettes publiques.
Sans la force de mon jet me la bande­son originale Seul en poste sur l’en­
derrière eux feuilles de lai­
d’eau, combien d’entre d’un film de Fellini et que semble de la ville, je bom­
tues flétries, cageots, pa­
■ ÉTAT CIVIL eux partiraient au boulot
piers gras et boyaux de ma fiabilité est celle d’une be le torse comme Mon­
en posant leurs mocassins antique Panda qui tente­ sieur Propre, décrochant
dans l’un de ces généreux poissons.
rait de rattraper une BMW. du bitume chewing­gum
DÉCÈS ■ 19 novembre étrons parsemés au clair Mes patrons m’ont ac­
et mégots. Je ne bois que
Jeanine Beïs, veuve de Jean Guidet, 89 ans, Dreux. ■ de lune par notre ami Mé­ quis contre un chèque de Mousse pulvérisée l’eau mais j’en bois beau­
dor ? 8.000 € auprès d’une firme Ma gâchette n’épargne coup : 700 litres, rien que
■ 20 novembre Je ne gagnerai jamais la italienne, en remplace­ aucune rue. Elle met une pour décrotter la placette
Mauricette Olivero, veuve de Gilbert Toulorge, 88 ans, médaille de la Ville, ni m e n t d e l’ a n c i e n n e t ­ pression terr ible aux du marché couvert. De
La Madeleine­de­Nonancourt. ■ même une fiole d’aug­ toyeur né en pays teuton. auteurs des graffitis, elle quoi me faire épingler par
mentation. Car c’est pour François et Chafir, les pulvérise la mousse qui la COP 21, même si je sais
■ 21 novembre la Ville que je travaille deux hommes qui pren­ tape l’incruste entre les qu’ils n’oseront pas puis­
Micheline Cresson, veuve d’André Dubois, 86 ans, Lu­ tous les jours, y compris le nent soin de moi, disent pavés et efface d’un jet que je suis au service de
ray. ■ dimanche midi lorsque les que je suis un cran en pur les traces laissées par l’environnement... ■

■ DREUX S’HABILLE DE LUMIÈRES DE FÊTE

NOUVEAU
U ne des nouveautés de ce
Noël est l’immense sapin
de 13 mètres de haut, place
Métézeau. Il s’illumine de HIVER
bleu lorsque la nuit tombe.
Ce n’est pas le seul change- Ces beaux sapins donnent une
ment. On annonce une autre
surprise. Mais il faut patien- allure hivernale à la Ville
ter encore un peu pour la
découvrir. Elle ne sera dévoi-
lée que vendredi à 17 h 45.
On sait simplement qu’elle
sera en Grand-rue.

NUIT
L es illuminations de fête ont
été allumées hier vers
17 heures. Le centre-ville
DIAMANT mais aussi les quartiers de
Dreux scintillent de mille
feux. 180 motifs lumineux en
De diamants ont tout ont été installés. Ces illu-
poussé dans les minations resteront en place
jusqu’au 4 janvier. Elles fonc-
branches des charmes tionnent de 7 heures à 8 h 30
de la Grand­rue. et de 17 à 22 heures. Les illu-
minations de la Grand-rue et
du beffroi resteront allumées
les nuits du 24 au 25 décem-
bre et du 31 décembre au
1er janvier.
TEXTES ET PHOTOS PASCALE ROUCHAUD.