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Cours d’Automatismes

A. RIZKI – FSTS

1
Les systèmes de numération

2
La base d’un système de numération (1)
 Écriture polynomiale en décimal
soit le nombre N = (93642)10,
N = 90000 + 3000 + 600 + 40 + 2
alors
N = 9x104 + 3x103 + 6x102 + 4x101 + 2x100

3
La base d’un système de numération (2)
 En décimal, on dispose de 10 chiffres (0, 1, 2,
3, 4, 5, 6, 7, 8, 9).
 Le chiffre de droite s’appelle le chiffre de
poids faible.
 Le chiffre de gauche s’appelle le chiffre de
poids fort.

4
 Pour un nombre N de n+1 chiffres; où ai est
un chiffre:
ai = {0, 1, … , 9}; i = {0, 1, … , n};
 n est l’exposant de 10 du chiffre de poids
fort
n
N   a i  10 i

i 0
5
 Représentation dans une base quelconque:
ai = {0, 1, … , b-1}; i = {0, 1, … , n};
n est l’exposant de « b » du chiffre de poids
fort.

n
N   ai  b i

i 0

6
 Exemples :

 b=2 Système binaire ai = {0,1}


 b=8 Système octal ai = {0,1, …,7}
 b = 10 Système décimal ai = {0,1, …,9}
 b = 16 Système hexadécimal
ai = {0,1, …,9, A,B,C,D,E,F}

7
Valeur décimal d’un nombre de base « b »
 S’obtient à partir de la forme polynomiale
Exemple:
(101101)2 = 1x25 + 0x24 + 1x23 + 1x22 + 0x21
+ 1x20 = (45)10
(217)8 = ………
(A26)16 = ………

8
Changements de base
 Il s’agit de déterminer les valeurs des ai de la
forme polynomiale N = Σai x bi à partir du
nombre N écrit en décimal.
 Effectuer des divisions successives du nombre
N par b
 Le nombre écrit dans la nouvelle base est
constitué de gauche vers la droite des restes
pris du dernier vers le premier.
9
 Exemple:
Quotient reste
125 |8 15 5 = a0

15 |8 1 7 = a1

1 |8 0 1 = a2

Alors : N = (175)8

10
Nombres fractionnels
 Soit le nombre décimal fractionnel:
N = (0,82374)10
ce nombre s’écrit sous la forme:
N = 8x10-1 + 2x10-2 + 3x10-3 + 7x10-4 + 4x10-5
 D’une façon plus générale:

N   a i  b i
i
11
 Changement de base

Cela revient à déterminer les valeurs ai de la


forme polynomiale correspondante. Pour cela
on effectue des multiplications successives
sur la partie fractionnelle du nombre N.

12
 Exemple: N=(0,72145)10 = (0,101110001)2
0,72145 x 2 1,4429 a1 = 1
0,4429 x 2 0,8858 a2 = 0
0,8858 x 2 1,7716 a3 = 1
0,7716 x 2 1,5432 a4 = 1
0,5432 x 2 1,0864 a5 = 1
0,0864 x 2 0,1728 a6 = 0
0,1728 x 2 0,3456 a7 = 0
0,3456 x 2 0,6912 a8 = 0
0,6912 x 2 1,3824 a9 = 1
13
Passage Binaire-Octal
 ( )8  ( )2:
 Le passage de l'octal au binaire se réalise en convertissant chaque chiffre du
nombre octal en son équivalent binaire codé sur trois bits

 ( )2  ( )8:
 Le passage du binaire vers l'octal s'effectue en divisant le mot binaire en des
groupes de 3 bits chacun, et de les convertir vers leurs équivalents en Octal

14
Passage Binaire-Hexadécimal
 On applique le même principe que la diapo précédente, sauf que le
raisonnement ici se réalise avec 4 bits

15
Passage Hexadécimal-Octal
 Il n'existe pas de passage direct entre ces deux bases.
 On peut effectuer un passage intermédiaire à travers la base
binaire.

( 2 6 7 E )16

0010 0110 0111 1110

(2 3 1 7 6)8
16
Décimal Binaire Octal Hexadecimal
0 00000 0 0
1 00001 1 1
2 00010 2 2
3 00011 3 3

4 00100 4 4
5 00101 5 5
6 00110 6 6
7 00111 7 7

8 01000 10 8
9 01001 11 9

Tableau 10 01010 12 A
11 01011 13 B

récapitulatif 12 01100 14 C
13 01101 15 D
14 01110 16 E
15 01111 17 F
16 10000 20 10
17 10001 21 11
18 10010 22 12
19 10011 23 13
20 10100 24 14
21 10101 25 15
22 10110 26 16
17
23 10111 27 17
24 11000 30 18
Les opérations arithmétiques
en binaire

18
Addition:
 La table d’addition es la suivante:
0+0 = 0 0+1 = 1 1+0 = 1 1+1 = 10
 Exemple:

110101 101110011111001
+ 101100 + 110111101011101
1100001 1100110001010110

19
Soustraction:
 La table de soustraction est la suivante:
0-0 = 0 0-1 = 1 et retenue de 1
1-0 = 1 1-1 = 0
 Exemple:
1001011
- 0101111
0011100
20
Multiplication:
 Table de multiplication
0x0 = 0 0x1 = 0 1x0 = 0 1x1 = 1
 Même disposition et même algorithme qu’en
décimal.
 Si on multiplie par « 1 » il faut écrire le
multiplicande, sinon on écrit « 0 ».

21
 Lors de la multiplication par une puissance de
2 (2n) Nous ferons n décalages à gauche en
insérant des zéros
 Exemple:

22
Exemple:
1101101
x 1010011
1101101
1101101 .
1101101 . . . .
1101101 . . . . . .
10001101010111
23
Division:
 Même disposition et même algorithme qu’en
décimal:
 Exemples:
11011 1001 101110111 110
1001 11 111110,1
01001
1001
0000
24
Complémentation
 Complément à 1:
le complément à 1 d’un nombre est obtenu en
remplaçant les ‘1’ par les ‘0’ et inversement.

Exemple:
N = 10111001001
Cà1 (N)= 01000110110
25
Complément à 2:
 1ère méthode: soustraire le nombre de la
puissance de 2 immédiatement supérieure:
Exemple: 10000000000
N= - 1101011010
0010100110
 2ème méthode: conserver tous les bits à partir
de la droite jusqu’au premier ‘1’, et de
complémenter les autres.
26
 3ème méthode: trouver le complément à 2
revient à trouver le complément à 1 et lui
ajouter un ‘1’.
 Exemple: 1101011010
Cà1 0010100101
+ 1
0010100110

27
Soustraction par complément à ‘1’ et
addition:
 On complémente l’opérande et on
l’additionne au nombre, si un ‘1’ déborde, on
l’ajoute au résultat:
 Exemple: 1101011101 1101011101
- 1011100111 → Cà1 + 0100011000
10001110101
+ 1
0001110110
28
Soustraction par complément à ‘2’ et
addition:
 On complémente à ‘2’ l’opérande et on
l’additionne au nombre, si un ‘1’ déborde, on
l’élimine :
 Exemple:
110110111 110110111
- 101011101 + 010100011
1 001011010
à éliminer
29
Notions sur les codes

30
Adjacence:
 Deux nombres sont adjacents s’ils ne différent que
par les deux chiffres d’un rang unique.

 Ces deux chiffres doivent eux-mêmes être adjacents.

 Exemples:
(295)10 395 195 205 285 296 294 2n = 6.
(1011)2 1010 1001 1111 0011 n=4.
31
Code binaire naturel et code binaire réfléchi
(GRAY) Décimal BN BR

abcd δγβα
0 0000 0000
•Problème du comptage en BN
1 0001 0001
2 0010 0011
3 0011 0010
4 0100 0110
5 0101 0111
6 0110 0101
7 0111 0100
8 1000 1100
9 1001 1101
10 1010 1111
11 1011 1110
12 1100 1010
13 1101 1011
14 1110 1001 32

15 1111 1000
Code BCD (Binary Coded Decimal)
 On fait correspondre à chaque caractère du système décimal
un mot du code binaire de 4 bits.
Code décimal Code BCD

0 0000
1 0001
2 0010
3 0011
4 0100
5 0101
6 0110
7 0111
8 1000
9 1001
33
Exemple:

86387

1000 0110 0011 1000 0111

34
Difficultés des Opérations en BCD (exemple)
 9237
+ 81
9318
1001 0010 0011 0111
+ 1000 0001
1001 0010 1011 1000

9 2  BCD 8
35
Solution:
On ajoute un « 6 » (0110)2 au code non BCD
1001 0010 1011 1000
+ 0110
0011 0001
9 3 1 8

36
Codes détecteurs d’erreurs
C. d 2 3 22 21 20 p Parité impaire

0 0 0 0 0 0 P: bit de parité
1 0 0 0 1 1 p = 0 si le nombre de ‘1’ du code est pair
2 0 0 1 0 1 P = 1 si le nombre de ‘1’ du code est impair
3 0 0 1 1 0 N.B: Permet de détecter des erreurs simples
4 0 1 0 0 1
5 0 1 0 1 0 Parité paire
6 0 1 1 0 0 P: bit de parité
7 0 1 1 1 1 p = 0 si le nombre de ‘1’ du code est impair
8 1 0 0 0 1 P = 1 si le nombre de ‘1’ du code est pair
9 1 0 0 1 0
N.B: Permet de détecter des erreurs simples 37
Codes détecteurs et correcteurs
d’erreurs

3 4 1 7

0 0 0 0 0
0 1 0 1 0
Parité
1 0 0 1 0 longitudinale
1 0 1 1 1

Parité verticale 0 1 1 1
38
Algèbre de BOOLE

39
Introduction
 L’algèbre de Boole est un ensemble de variables à
deux états de valeurs de vérité:
1 (vrai), 0 (faux)
muni d’un nombre limité d’opérateurs:
NON; ET; OU (NOT; AND; OR).

 La manipulation de ces variables booléennes donne


des fonctions booléennes.

40
1. Fonctions de base:

41
Opération NON (NOT):
Soit x є {0,1}.
NON ( x)  x est une fonction booléenne

Table de vérité Symbole graphique

entrée sortie
x x
0 1
1 0 42
Opération ET (AND):
Soit x et y є {0,1}.
On note x.y = x ET y.

Table de vérité Symbole graphique

x y x.y

0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1 43
Opération OU (OR):
Soit x et y є {0,1}.
On note x+y = x OR y.

Table de vérité Symbole graphique

x y x+y

0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1 44
2. Lois fondamentales (1)
 Loi de commutativité:
A.B = B.A
A+B=B+A
 Loi d’associativité:
A.(B.C) = (A.B).C
A + (B + C) = (A + B) + C
 Loi de distributivité:
ET sur OU: A.(B + C) = (A.B) + (A.C)
OU sur ET: A + (B.C) = (A + B).(A + C)
45
2. Lois fondamentales (2)
 Loi d’idempotence:
A+A=A
A.A = A
 Loi de complémentarité
A  A 1
A.A  0

46
2. Lois fondamentales (3)
 Identités remarquables:
1.A = A
1+A=1
0.A = 0
0+A=A
 Lois de distributivité interne:
A + (B + C) = (A + B) + (A + C)
A.(B.C) = (A.B).(A.C)
A.(A + B) = A + (A.B) 47
2. Lois fondamentales (4)
 Loi de DeMorgan:
A  B  A. B
A.B  A  B
AA

48
Autres fonctions
 Fonction NOR (NON OU):

F1  x  y  x  y

 Fonction NAND (NON ET):

F2  x  y  x  y

49
Autres fonctions (2)
 Fonction OU Exclusif :

F3  x  y  x  y  x  y

 Fonction coïncidence ou égalité : ( OU inclusif)

F4  x  y  x  y  x  y

50
Éléments de connexions universels
 La porte NOR:
A
NOT

A B A
OR

AB
AB A B
AND

AB

51
Éléments de connexions universels (2)
 La porte NAND: A
NOT

A B A
AND
AB
AB A B
OR
AB

52
Quelques relations à démontrer

x y  x y  x x x  y  x
x  x y  x x x  y  x y
x  x y  x  y x  y  x  z  yz x  y  x  z
x y  x y z  x y  x z x  y  x  y z x  y  x z
x  yx  y x

53
Simplification des fonctions
Tableau de Karnaugh
 Inconvénient de la table de vérité:
 Nombre de lignes important
 On placera les variables d’entrée dans une table aussi
carrée que possible.
 Soit n variables: 2p colonnes; 2q lignes.
 n pair: p = q = n/2
 n impair: |p-q| = 1
 Les cases seront numérotées selon le code de Gray

54
Simplification par table de Karnaugh
 On exploite la propriété
d’adjacence du code
binaire réfléchi.

a b S
0 0 0
0 1 1
1 0 1
1 1 1 55

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