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Avec la micro-informatique, les ordinateurs sont devenus extrêmement puissants et bon marche. Ils sont
capables de tout faire ou presque : calculer, simuler un phénomène physique, dessiner, jouer, traiter du texte,
traiter du son, traiter de la photo et traiter de la vidéo.
L’invention du disque compact (CD) en 1979 par les firmes Philips et Sony va permettre de stocker une
grande quantité d’informations. Le DVD (Digital dans la quasi-totalité des appareils électroniques.
VideoDisc devenu plus tard Digital Versatile DISC), commercialise en 1997, permet de stocker encore plus de
données (environ 7 en plus que sur un CD :
Aujourd’hui, l’informatique est entrée dans la quasi-totalité des appareils électroniques.
Elle est devenue indispensable dans notre vie quotidienne.
L’informatique a pour mission principale de pallier les insuffisances humaines en matière de traitement de
l’information, en particulier de calcul numérique. Les ordinateurs doivent alors être capables de manipuler
d’importantes masses de données dans un minimum de temps.
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Elle est aujourd’hui présente dans la plupart des domaines de la vie professionnelle et privée. Elle occupe
bien évidemment une grande place dans les sciences appliquées, en se chargeant notamment des calculs
complexes requis dans les industries aérospatiale et aéronautique, ou en météorologie.
Elle intervient également dans les entreprises, l’enseignement, les banques, les assurances ou encore les
commerces, ainsi qu’a domicile. Grace à la conception et à la Fabrication Assistées par Ordinateur (CFAO),
l’informatique est un outil important dans tous les métiers nécessitant une modélisation préalable (artisanat,
couture, automobile, architecture, avionique, génie civile, chimie, etc. .).
L’informatique permet, en outre, de diffuser l’information par le biais de réseaux informatiques, dont Internet
constitue l’exemple le plus marquant. Enfin, en s’associant aux techniques de télécommunications, elle facilite
largement l’administration des bureaux en proposant ses services de téléinformatique et de bureautique
REMARQUE GENERALE
On peut diviser l’informatique en cinq (5) grandes branches :
1. L’informatique théorique
Elle s’occupe de l’analyse numérique, de la théorie de l’information, des langages et grammaires, des
automates, etc.
2. L’informatique des systèmes
Cette branche s’intéresse à l’architecture des ordinateurs et des systèmes d’exploitation, aux réseaux, etc.
3. L’informatique technologique
Cette branche se rapporte aux matériels : les composants électroniques, les semi-conducteurs, les mémoires,
les enregistrements sur supports magnétiques, les organes périphériques d’entrée/sortie, etc.
4. L’informatique méthodologique
Elle a trait surtout aux logiciels : la compilation, les langages, les techniques d’expression, l’analyse, la
programmation structurée, etc.
5. L’informatique appliquée
Elle recouvre toutes les réalisations qui mettent en œuvre les ordinateurs et le traitement automatique de
l’information.
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LE SYSTEME INFORMATIQUE
Référence : L’ORDINATEUR
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Leçon 2 : Les principes composants du boitier
1. Définition
Le boitier (ou châssis d’un ordinateur) est le squelette métallique qui abrite les composants matériels
fondamentaux de l’ordinateur. Il sert aussi, à la fois, d’isolant électrique, électromagnétique, thermique et
phonique.
2. Le contenu du boitier
Quand on ouvre le boitier d’un ordinateur, on y voit de nombreux composants dont :
- La carte mère ou carte principale : elle porte les composants matériels du système
notamment le microprocesseur(ou processeur) et son horloge, les barrettes de mémoire vive,
les contrôleurs de périphériques, et les bus. La carte mère possède également des
emplacements (ou connecteurs ou ports) pouvant recevoir des cartes d’extension spécialisées
telle que la carte graphique, la carte son et carte réseau.
- Le bloc d’alimentation : il permet de fournir du courant électrique a l’ensemble des composants
matériels du boitier.
- Des nappes et des câbles de connexion : bien visible contrairement aux bus, ils permettent de
relier certains composants (disque dur, lecteur de disques, cartes d’extension, etc.) entre eux
ou a la carte mère, pour l’échange de données.
- Le disque dur : il est utilise dans les ordinateurs comme support destine au stockage permettant
des données
Pour le confort de l’utilisateur, certains composants matériels de l’ordinateur sont intègres au boitier. Ce sont
notamment :
- Les lecteurs de CD et DVD
- Le lecteur de disquette
- Le graveur
- Les haut-parleurs
- Le modem
- le disque dur
NB
Un bus est un ensemble de conducteurs électriques permettant l’échange d’informations entre les
composants matériels tels que le microprocesseur, la mémoire et le contrôleur de périphériques.
Il existe différents types de bus, dédiés à des taches spécialisées. Par exemples : bus d’adresse, bus
de données, bus de contrôle et bus d’entrée-sortie
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REMARQUES GENERALES
Il ne faut pas confondre boitier et unité centrale.
En effet, le boitier contient la carte mère ; et la carte mère porte le processeur, les barrettes de mémoire vive
(qui matérialisent la mémoire vive) et le BIOS (le Bios est enregistre dans la carte mère, et constitue la
mémoire morte).
On déduit de ce qui précède que la carte mère porte l’unité centrale (voir Lecon2 et 3). En conclusion : l’unité
centrale se trouve dans le boitier.
La désignation du boitier par le terme centrale est courante mais impropre
La puissance d’un ordinateur est liée à la quantité de données que cet ordinateur est capable de
traiter en un laps de temps.
Elle dépend de :
La puissance du processeur (fréquence d’horloge ou nombre de cycles par
seconde, ou couramment, nombre de millions d’opérations élémentaires qu’il peut
effectuer par seconde. De nos jours, la puissance du processeur se mesure en Giga-
hertz)
Et de la capacité de la mémoire vive
La mémoire interne d’un ordinateur est séparée en deux grandes parties ; la mémoire morte, qui ne
comporte que des données accessible en lecture et écriture.
Le BIOS (Basic Input Output Système, système de gestion des entrées/sortie de base) est loge dans
la mémoire mort
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Les périphériques d’entrée/sortie permettent tantôt d’entrée des informations dans l’ordinateur, tantôt
d’extraire des informations de l’ordinateur.
Il s’agit, par exemple, du :
- Lecteur de disquette
- Graveur de CD ou de DVD
Les informations traitées peuvent être du texte, de la photo, du son, de la vidéo ou les instructions d’un
programme.
Le modem et la carte réseau sont aussi des périphériques d’entre/sortie.
Ces deux périphériques permettent à un ordinateur de s’intégrer à un réseau d’ordinateur.
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2.2. Les disques optiques (plus de détail dans compléments sur les disques, 2BTS FC/Log)
2.2.1. Le CD
Le CD (compact Disc) est un disque optique numérique de 12 centimètres de diamètre et de 1,2 millimètre
d’épaisseur. Le CD courant a une capacité de 700 méga-octets.
2.2.2. Le DVD
Le DVD (Digital Versatile Disc) est un disque optique numérique de 12 centimètres de diamètre et de 1,2
millimètre d’épaisseur. Le DVD courant a une capacité variant de 4,7 giga-octets à 17 giga-octets.
2.3. Les clés USB (mémoire USB) et les cartes mémoires (memory stick)
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Les clés USB (Universal Serial Bus) et les cartes mémoires sont des mémoires flash. La mémoire flash est
caractérisée par sa non volatilité et sa rapidité.
Une clé USB est un support amovible qui se branche sur le port USB d’un ordinateur. sa
capacité varie de quelques centaines de méga-octets à quelques centaines de méga-octets.
(En juillet 2009, le constructeur Kingston commercialise le modèle Data Traveler 300 d’une
capacité de 256 giga-octets)
Les cartes mémoires ont une capacité variant de quelques centaines de méga-octets à
quelques dizaines de giga-octets. Leur lecteur et leur écriture nécessitent un lecteur.
La clé USB et les cartes mémoires sont des mémoires vives non volatiles.
Les bandes magnétiques sont semblables à celles utilisées pour l’enregistrement de la musique (cassette
audio) ou de la vidéo (cassettes vidéo). L’utilisation des bandes magnétiques nécessite un certain
nombre de manipulations pour les mettre dans les lecteurs (têtes de lecture/écriture) et les en enlever.
Pour des raisons de simplicité, elles sont avantageusement remplacées par des cartouches
magnétiques (ou cassettes magnétiques). Les cartouches suivent le même principe que les bandes,
mais le format est réduit et la manipulation est plus aisée.
Elles ont une capacité allant de quelques dizaines de giga-octets à plusieurs centaines de giga-octets,
voire quelques téraoctets.
REMARQUES GENERALES
Un bit (binary digit) est la petite unité d’information traitable par un ordinateur. Un groupement de 8
bits constitue 1 octet (ou 1Byte en anglais) qui correspond à l’espace occupe par caractère en
mémoire.
Les unités usuelles et leurs correspondances :
Les supports de stockage sont quelques fois désignés par les termes périphériques de stockage ou
unités de stockage.
Une donnée informatique est codée en binaire. Elle peut être du texte, de la photo, de la vidéo, du son
ou les instructions d’un programme.
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EXERCICE 7 : la copie est-elle possible ?
Peut-on copier un fichier d’une taille de 1 499 463.68 Octets sur une disquette de capacité 1.44 Mo ? (On fera
une démonstration claire).
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Leçon 6 : Généralités sur les mémoires de stockage
(uniquement 2BTS FC/Log)
1. Définition
Une mémoire est un dispositif capable d’enregistrer, de conserver et de restituer des informations
(généralement codées en binaire dans un ordinateur).
2. La hiérarchie des mémoires
Les éléments de mémoire d’un ordinateur se repartissent en plusieurs niveaux caractérisés par leur capacité
et leur temps d’accès.
Quand on part du processeur vers les mémoires de masse, on constate que le temps d’accès et la capacité
des mémoires augmentent, tandis que le coût par bit diminue :
Les registres sont des éléments de mémoires situes dans le processeur. Ils se caractérisent
par une grande vitesse et servent principalement au stockage des opérandes et des résultats
intermédiaires (mémoire volatile)
La mémoire cache ou antémémoire est une mémoire rapide de faible capacité (par rapport à la
mémoire centrale) utilisée comme mémoire tampon entre le processeur et la mémoire centrale.
Cette mémoire permet au processeur d’effectuer moins d’accès à la mémoire centrale et ainsi
gagner du temps. (mémoire volatile)
La mémoire centrale est l’organe principal de rangements des données utilisées par le
processeur. Pour exécuter un programme, il faut le chargé (instructions +données) en mémoire
centrale. Son temps d’accès est beau coup plus grand que celui des registres et de
l’antémémoire. (mémoire volatile)
La mémoire de masse primaire ou mémoire de stockage est constituée de disque dur qui
permet de stocker de manière permanente les informations (données et programmes).
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l’ordinateur. Puisque le système d’exploitation coordonne les interactions entre le matériel, les logiciels et
l’utilisateur, on dit alors qu’il facilite la communication entre l’homme et l’ordinateur. En somme, le système
d’exploitation permet d’exploiter les ressources matérielles et les ressources logicielles d’un
ordinateur.
Un pilote informatique (ou pilote de périphérique ou pilote, ou driver en anglais) est un logiciel système. Il
permet à un autre logiciel (souvent le système d’exploitation) d’interagir avec un périphérique. Généralement,
chaque périphérique a son propre pilote. Ainsi, si le pilote d’un périphérique n’est pas installe, ce périphérique
ne fonctionnera pas.
Exemples :
MS DOS, MS Windows, Unix, Linux et Mac OS sont des systèmes d’exploitation ; ce sont des
logiciels systèmes.
Le BIOS (Basic Input Output System, système de gestion des entrées/sorties de base) est un
logiciel système mais pas un système d’exploitation.
Realtek AC’97 Audio est un pilote de carte audio : c’est un logiciel système mais pas un
système d’exploitation.
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Quelques éditeurs d’antivirus et leurs produits.
Edition D’antivirus Produite
AVG Technologies AVG Antivirus,AVG Antivirus free
Avast Software Avast Home Edition,Avast Product
BitDefender BitDefender, Bitdefender
Kaspersky Lab Kaspersky Antivirus
Remarques générales
A l’origine, un virus est un programme autoreproducteur non malveillant. De nos jours, certains
programmeurs lui ajoutent des séquences d’instructions malveillantes, et en font alors un logiciel
malveillant (malware, en anglais).
Le terme virus est un terme générique pour designer, à tort, les logiciels malveillants. En effet, selon
leur mode de déclenchement, leur mode de propagation, leurs cibles ou leurs agissements, les
logiciels malveillants se repartissent en diverses catégories tels que les virus, les virus de boot, les
vers, les chevaux de Troie, les bombes logiques et les macrovirus.
Un logiciel de sécurité multifonction est un logiciel qui regroupe plusieurs fonctions de lutte contre les
divers logiciels malveillants. Les logiciels de sécurité actuels sont généralement multifonctions.
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3. Description
Un ordinateur se compose :
- D’une mémoire centrale, qui contient les programmes et les données,
- D’une unité centrale de traitement, qui exécute tout programme charge en mémoire centrale
- Et d’entrées-sorties, permettant l’échange d’information avec des unites périphériques
On appelle unité centrale, l’ensemble compose de l’unité centrale de traitement et de la mémoire centrale.
L’exécution d’un programme se déroule selon le modèle suivant :
- le programme et les données sont charges en mémoire centrale (d’où le nom de machine à
programme enregistrer) :
- les instructions du programme sont amenées séquentiellement à l’unité de commande et de contrôle
qui les analyse et déclenche le traitement approprie en envoyant des signaux à l’unité arithmétique et
logique ;
- Le traitement peut nécessiter l’appel des unités d’entrées/sorties ou de la mémoire centrale. Une
antémémoire rapide (la mémoire cache), est normalement placée entre la mémoire vive et l’unité
centrale de traitement.
Remarque : si l’on compare le fonctionnement d’un ordinateur avec celui d’une calculatrice, on voit que celle-
ci reçoit les données et les instructions séquentiellement de l’utilisateur. Alors que dans l’ordinateur, elles
sont enregistrées tous ensembles dans la mémoire centrale et les opérations s’enchainent automatiquement
grâce à ‘unité de commande et de contrôle
Un ordinateur traite des informations numériques ; ces informations sont codées sous forme binaire.
La mémoire vive contient principalement deux types d’informations :
- les instructions des différents programmes
- Les données (sous forme binaire) traitées lors de l’exécution des programmes
L’unité centrale de traitement deux unités !
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- l’unité de commande et de contrôle dont le rôle est de gérer l’exécution des instructions d’un
programme
- l’unité arithmétique et logique (ou unité de calcul) qui réalise effectivement toutes opérations
désirées.
Les unités d’entrées/sorties (ou unité d’E/S ou unités d’échange) sont des éléments qui permettent de
transférer des informations entre l’unité centrale et les unités périphériques. Les unités d’E/S (I/o) les plus
courantes sont le bus, l’accès direct à la mémoire (DMA, Direct Memory Access) et le canal
Les périphériques se repartissent en deux classes :
- les unités qui permettent à l’ordinateur d’échanger des données avec l’extérieur l’écran,
clavier, imprimante, modem, etc.)
- les mémoires auxiliaires (disques, bandes, etc. ) qui permettent de stocker les informations de
façon permanente. Elles sont très utiles car la mémoire vive est volatile.
Le BIOS et le Système d’Exploitation
Le système d’exploitation est un logiciel système qui a pour rôle principal de gérer les ressources matérielles
et les ressources logicielles d’un ordinateur.
C’est lui qui s’occupe de charger du disque dur vers la mémoire vive tout programme avant son exécution par
le processeur. Le système d’exploitation lui-même est stocke sur le disque dur.
Donc au démarrage de l’ordinateur, il faut un autre programme capable d’exécuter les actions suivant :
- accéder au disque dur,
- y reconnaitre l’adresse du système d’exploitation dans la mémoire vive
- et demander au processeur de l’exécuter
Ce programme est le BIOS (Basic Input Output System). Il est stocke dans la mémoire morte
Le BIOS est un ensemble de programme étroitement associés, au matériel informatique et destines à gérer le
transfert d’informations entre les différents éléments du système, tels que la mémoire, les disques et l’écran.
Ces programmes servent aussi d’interface entre la partie logicielle et la partie matérielle d’un ordinateur.
Sur les ordinateurs de types compatible IBM, le BIOS est intègre à la mémoire morte (ROM)
Ainsi, au démarrage, un mécanisme d’initialisation matérielle aiguille le processeur vers cette mémoire
provoquant l’exécution du BIOS, qui charge le système d’exploitation et lui passe la main.
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Première Partie :
La conversion des nombres entiers positifs
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REMARQUES GENERALE
Un système de numération est caractérisé par son nombre d’élément et la liste de ses éléments.
n était un entier naturel, la base n est composée de n éléments
Si n est strictement compris entre 1 et 10, alors les éléments de la Base n vont de 0 à (n-1). Par
exemple : les éléments de la base 5 sont 0, 1, 2, 3, et 4
Si n est strictement supérieur à 10, alors on compose la Base n avec les éléments de la Base 10 et le
nombre nécessaire de lettre de l’alphabet. Exemple : la base 16
On se sert de un ou plusieurs chiffres pour former un nombre
Un nombre appartient à une base si chacun de ses chiffres appartient à cette base
Le terme chiffre peut designer indifféremment tout symbole servant à écrire un nombre quelconques
(chiffre « ordinateur », lettre de l’alphabet, etc.)
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Leçon 2 : La conversion d’un nombre décimal en un nombre binaire
1. Définition
Soit : n, un nombre de la base B, et B’ une base telle que B = B’. La conversion de n en un nombre de base
B’, est l’opération qui permet de déterminer l’équivalence (ou la valeur) de n dans B’
2. Conversion
2.1. La méthode
Pour convertir un nombre décimal en un nombre binaire, il faut :
1. D’abord, effectuer des divisions entières par 2
2.2. Application
Convertir le nombre décimal 25 en un nombre binaire
Nous arrêterons les divisions car nous avons obtenu un quotient nul.
Ensuite nous constituons le nombre binaire.
Ce nombre binaire est constitué des restes successifs, dans l’ordre inverse de leur apparition :
D’abord 1 puis 1, ensuite 0 et 0, et enfin 1..
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(25)10 = (11001)2
On dit alors que nous avons converti le nombre décimal 25 en un nombre binaire, et que l’équivalent du
nombre décimal 25 est 11001 en binaire.
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Leçon 3 : La conversion d’un nombre binaire en un nombre décimal
1. La méthode
Pour convertir un nombre binaire en un nombre décimal, il faut :
- Déterminer les puissances croissantes de 2 sachant que les exposants croissent de 0 à (n-1),
de la droite vers la gauche.
- A partir du premier chiffre du nombre binaire, poser les opérations de multiplication de chacun
de ses chiffres par la puissance de 2 correspondantes
- Dans le même ordre, poser l’opération d’addition de ces multiplications.
2. Application
Convertir le nombre binaire 11001 en un nombre décimal.
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D’abord, compter le nombre de chiffres du nombre binaire ; Si le nombre de chiffres du nombre
binaire n’est pas un multiple de 3 alors compléter à gauche avec le nombre nécessaire de 0 ;
Ensuite, effectuer le remplacement de chaque groupe de 3 chiffres par le nombre octal
correspondant.
Cas binaire – hexadécimal
D’abord, compter le nombre de chiffres du nombre binaire ; Si le nombre de chiffres n’est pas un
multiple de 4, alors compléter à gauche avec le nombre nécessaire de 0 ;
Ensuite, effectuer le remplacement chaque groupe de 4 par le nombre hexadécimal
Exemples : (101010)2 = (101'010)2 = (52)8 car : (101)2 = (5)8 et (010)2 = (2)8
(101101)2= (0010’ 1101)2 = (2D)16 car : ( 0010)2 = (2)16 et (1101)2 = (D)16
2.5. Octal – binaire et Hexadécimal – binaire
La conversion correspond à :
Cas octal – binaire : un éclatement de chaque chiffre octal en son équivalent
binaire sur 3 chiffres.
Exemple : (17)8 = (001111)2 car (1)8 = (001)2 et (7)8 = (111)2
Ces hexadécimal – binaire : un éclatement de chaque chiffre hexadécimal en
son équivalent binaire sur 4 chiffres
Exemple : (2A)16 = (00101010)2 car (2)16 = (0010)2 et (A)16 = (1010)2
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PROBLEME 2 : Quelle est cette base ?
Soit x un entier naturel non nul et différent de 10
On veut déterminer la valeur de x pour laquelle la proposition (10101)x = (15)16 est vraie.
Indication : L’équation de la question 1 est une équation bicarrée. Pour la résoudre, il faut poser X²= t avec
t ≥ 0. On résoudra alors une équation du second degré d’inconnue t. On en déduira ensuite la (ou les) valeur
s) de X
PROBLEME 4 : Les mains sans les pouces !
Soit b un entier naturel non nul et différent de 10
Déterminez la valeur de b pour laquelle la proposition (1524)b = (1354)16 est vraie
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Deuxième Partie :
La conversion des nombres fractionnaires positifs
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Leçon 5 : La conversion d’un nombre binaire fractionnaire en un nombre décimal
1. Définition
Un nombre fractionnaire est un nombre à virgule. Il a alors deux parties :
La partie entière : elle est située avant la virgule
Et la partie fractionnaire : elle est située après la virgule
2. Conversion
Solution
Le nombre décimal 5,25 est compose de 5 (sa partie entière) et 0,25 (sa partie fractionnaire).
Convertir la partie entière : (5)10= (101)2
Convertir la partie fractionnaire : multiplication successives par 2
0,25 x 2 = 0,50 = 0 + 0,50
0,50 x2 = 1,00 = 1 + 0,00
On arrête les multiplications car la partie fractionnaire de 1,00 est nulle. On obtient le nombre
recherché en lisant les parties entières de la première (multiplication) à la dernière : 0 d’abord, et ensuite 1.
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Le nombre binaire, équivalent de (5,25)10, a pour partie entière 101 et pour partie fractionnaire 0,01
D’où : (5,25)10 = (101,01)2
Exemple 2 (2ème cas) : convertir le nombre décimal 5,18 en un nombre binaire.
Solution
Conversion de la partie entière : (5)10 = (101)2
0.18 x 2 = 0.36 = 0 + 0.36
0.36 x 2 = 0.72 = 0 + 0.72
0.72 x 2 = 1.44 = 1 + 0.44
0.44 x 2 = 0.88 = 0 + 0.88
0.88 x 2 = 1.76 = 1 + 0.76
0.76 x 2 = 1.52 = 1 + 0.56
0.52 x 2 = 1.04 = 1 + 0.04
Etc.
On remarque que la conversion de la partie fractionnaire peut nous entrainer ‟assez loin”. C’est tout le
problème de ce type de conversion. La longueur accordée à la partie fractionnaire dépendra alors de la
précision souhaitée.
La précision souhaitée devrait être indiquée dans l’énoncé de l’exercice.
Si nous voulons une précision de 5 chiffres après la virgule, nous aurons pour la partie fractionnaire : 0,00101.
Ainsi : (5,18)10 = (101,00101)2 (avec une précision de 5 chiffres après la virgule).
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Leçon 7 : La conversion des nombres fractionnaires positifs
1. Binaire – Décimal et Décimal – Binaire
(Voir respectivement Leçon 5 et Leçon 6)
La conversion Octal – décimal est similaire à la conversion Binaire – décimal (voir Leçon 5)
Toutefois, ici, la conversion de la partie fractionnaire met en œuvre des puissances de 8
à exposants négatifs
La conversion Décimal – octal est similaire à la conversion Décimal – binaire (voir Leçon 6)
Toutefois, ici, la conversion de la partie fractionnaire s’effectue par des multiplications
successives par 8.
La conversion Décimal – Octal : convertir (13,13)8 en un nombre décimal
(13,13)8 = [(1 x 81) + (3 X 80) + (3 x 8⁻1) + (3 x 8⁻2)]10
= [8 + 3 + 1/8 + (3 x 1/8²)] 10
= [11 + 0,171875]10
(13,13) = (11,171875)10
La conversion Décimal – Octal : convertir (5,18)10 en un nombre octal
Conversion de la partie entière : (5)10 = (5)8
Conversion de la partie fractionnaire : multiplications successives par 8
0,18 x 8 = 1,44 = 1 + 0.44
0,44 x 8 = 3,52 = 3 + 0,52
0,52 x 8 = 4,16 = 4 + 0,16
Etc. (nous arrêtons arbitrairement les multiplications)
D’où : (5,18)10 = (5,134)8 avec une précision de 3 chiffres après la virgule.
3. Hexadécimal – Décimal et Décimal – Hexadécimal
La conversion Hexadécimal-décimal est similaire é la conversion Binaire-décimal (voir Leçon
5). Toutefois, ici, la conversion de la partie fractionnaire met en œuvre des puissances de 16 à
exposants négatifs.
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4. Binaire-octal et Octal-binaire
La conversion Binaire- octal est similaire à la conversion Binaire-octal des nombres entiers (voir Leçon
4). Cependant, ici, pour la partie fractionnaire, les
éventuels 0s’ajoutent à droite.
On juxtapose les résultats intermédiaires.
Exemple : Convertir (101111.11101)2 en un nombre octal
On effectue des regroupements de trois chiffres et on détermine leurs équivalents octaux respectifs ç
l’aide du tableau de correspondances. Ainsi :
- Pour la partie entière :(101111)2= (101'111)2 = (57)8
- Pour la partie fractionnaire : (11101)2= (111'010)2 = (72)8
La conversion binaire- hexadécimal est similaire à la conversion binaire- hexadécimal des nombres
entiers (voir Leçon 4). Cependant, ici, pour la partie fractionnaire, les éventuels
0 s’ajoutent à droite.
Enfin, on juxtapose les intermédiaires.
On effectue des regroupements de quatre chiffres et on détermine leurs équivalents hexadécimal respectifs à
l’aide du tableau de correspondance. Ainsi :
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- Pour la partie entière (101111)2 = (0010’1111)2 = (2F) 16
- Pour la partie fractionnaire : (11101)2 = (1110’1000)2 = (E8)16
D’où : (101111,11101)2= (2F, E8)16
La conversion Hexadécimal-binaire est similaire à la conversion Hexadécimal-binaire des nombres
entiers (voir Leçon 4).
On juxtapose les résultats intermédiaires.
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Troisième Partie :
L’arithmétique binaire élémentaire
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Leçon 8 : Les opérations binaires élémentaires
1. Les opérations de base et leurs règles
Les opérations sur les nombres binaires s’effectuent de la même façon que sur les nombres décimaux.
Toutefois, il ne faut pas oublier que les seuls symboles utilises sont le 0 et le 1. Nous aurons ainsi les
opérations fondamentales suivantes et leurs règles respectives :
1.1. L’addition
0+0=0
0+0=1
1+0=1
1 + 1 = 0 et ” on retient 1 ”
1.2. La soustraction
0–0=0
0 – 1 = 1 et ‟on retient 1‟
1–0=1
1–1=0
1.3. La multiplication
La multiplication binaire s’effectue selon les principes de la multiplication décimale :
- On multiplie le multiplicande par chacun des chiffres du multiplicateur
- On décale les résultats intermédiaires obtenus et on effectue l’addition des résultats partiels
- 0 x 0 = 0 ; 0 x 1 = 0 ; 1 x 0 = 0 et 1 x 1 = 1
1.4 La division
La division binaire est une succession de soustraction et elle s’effectue de la même qu’une division décimale
ordinaire. ”Soit il va soit 0 foi, soit il va 1 fois”
2. Application
Poser et effectuer les opérations binaires suivantes :
2.1.1100+1000. 1001+1011 et 1+1+1+1 (Réponse : 10100 ; 10100,100)
2.2.1100-1000 ; 1000-101 et 10001-101 (Réponse : 100 ; 11, 1011)
2.3.1011 x 11 ; 1100 x 101 et 100111 x 1110 (Réponse : 100001 ; 111100 ; 1000100010)
2.4.110000/110 et 100100/110 (Réponse : 1000 ; 110)
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L’INFORMATION
[Uniquement BTS FC/Log]
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Ce sont les résultats obtenus à partir du traitement des informations en entrée.
5.3. Les instructions ou commandes ou ordre
Les instructions définissent le traitement à effectuer sur les entrées pour obtenir les sorties
6. Schéma simplifié du traitement de l’information
Les
Les entrées Les entrées
instructions
Exercice d’application
Au cours de l’année scolaire précédente, Tizié a obtenu les notes suivantes en informatique
o 1er semestre : 04, 08, 12, et 17
o 2e semestre : 12, 05, 09 et 14
La moyenne semestrielle est obtenu par la formule (sommes des notes / nombre de notes)
Tandis que celle de la moyenne annuelle est [(moy sem1 x 1) + (moy sem2 x 2)]/3
Travail à Faire
1. Pour chacun des deux semestres :
2. a) établissez les schémas de traitements
c) Déduisez de ces schémas les entrées, les instructions et les sorties
2. Répondez aux mêmes questions pour l’obtention de la moyenne annuelle
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2. La structure d’un fichier (de collecte d’informations)
La présentation de la structure d’un fichier permet :
- d’une part de mettre en évidence, dans un même tableau, toutes les propriétés de l’entité à
étudier, leurs types et leurs tailles respectifs.
- et d’autre part, d’évaluer la taille maximale d’un enregistrement de cette entité.
Solution
3. Présentons la structure du fichier étudiant
ETUDIANT
Propriétés Type Taille (en caractères)
Numéro matricule AN 15
Nom A 17
Prénom A 30
Date de naissance AN 10
Spécialité AN 6
Classe AN 9
Numéro de téléphone AN 11
Montant de la scolarité N 6
Taille maximale d’un enregistrement 104 caractères
4. Présentons deux exemples d’enregistrements du fichier ETUDIANT
5. Déterminons :
≈ 0,5790 M0
Taille Maximale Fichier Etudiant ≈ 0,6 M0
7. Le choix d’un support de stockage devrait se faire suivant deux principaux critères :
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Leçon 3 : Les unités de mesure de la taille d’un fichier
1. Définition
1.1. La taille d’un fichier d’un document / d’une information / d’une donnée
La taille d’un fichier est l’espace qu’occupe ce fichier sur un support de stockage
La taille d’un fichier est l’espace à réserver pour le stockage de ce fichier sur un support de
stockage
1.2. La capacité de stockage d’un support
La capacité de stockage d’un support est la quantité maximale de donnée que ce support peut contenir.
L’unité de mesure de ces deux grandeurs est le bit. L’octet, le kilooctet, le mégaoctet, le gigaoctet et le
téraoctet sont des multiples du bit.
2. Les unités usuelles
Un caractère est le plus petit élément qui concourt à fermer une information (lettre, chiffre,
symbole)
Un bit (binary digit) est la plus petite unité d’information traitable par un ordinateur. Un
groupement de 8 bits constitue 1 Octet (ou 1 byte en anglais) qui correspond à l’espace
occupé par 1 caractère en mémoire.
Quelques multiples et correspondances (dans l’ordre croissant) :
1 Octet (0 ou o) = 1 byte = 1 caractère = 8 bits
1kilooctet (KO) = 1024 Octets
1 Megaoctet (MO) = 1024 Kilo-octets
1 Gigaoctet (GO) = 1024Méga-octets
1 Teraoctet (TO) = 1024 Giga-octets
On a aussi, dans l’ordre croissant : le petaoctet (PO), l’exaoctet(EO), le zettaoctet (ZO) et le yottaoctet (YO)
1 bits = 1/8 Octet=1/8 caractère
1 Kilobit= 1024bits
1 Mégabit =1024 Kilobits
1 Gigabit= 1024 Mégabits
1 Térabit= 1024Gigabits
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Exercice 5 : Combien de disquettes pour un disque dur ?
On considère une disquette et un disque dur de capacités respectives 1.44 Mo et 40 Go. Combien de
disquette doit-on associer pour obtenir l’équivalent de la capacité du disque dur ?(justifiez votre réponse)
Exercice6 : Combien de disquette de films sur un DVD
Fanta à enregistré de films sur le disque dur de son ordinateur.
Chaque film a une taille de 695 Mo.
Combien de films au maximum peut-elle graver sur un DVD de capacité 4.7 Go ? (justifiez votre réponse)
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COMPLEMENTS SUR LES FICHIERS ET LES DISQUES
[uniquement 2BTS FC/Log]
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Les fichiers non structures : ils permettent d’entasser des informations de nature diverses. Ils
ne sont pas obligatoirement structures en enregistrements. Exemple : un fichier Word ou un
fichier Excel.
On appelle mode d’accès à un fichier la façon de retrouver une information dans ce fichier. On peut alors
distinguer différents types de fichiers selon le mode d’accès qu’ils offrent à l’utilisateur. Les deux principaux
modes d’accès sont :
Les fichiers à accès séquentiel sont des suites d’enregistrements accessibles seulement les uns
après les autres, comme dans le cas des bandes magnétiques (cassettes, cartouches). Pour
accéder a un certain enregistrement, il faut parcourir tous ceux qui le précèdent.
Les fichiers a accès direct (ou accès aléatoire) permettent l’accès à n’importe quel
enregistrement, directement. On peut se positionner directement sur l’enregistrement voulu à
partir de son emplacement sur le support. C’est le cas avec les disques (disques durs, disquette,
CD et DVD)
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Deuxième Partie : Les disques magnétiques
Un disque magnétique est une mémoire vive non volatile utilisée pour le stockage permanente des données.
Chaque disque a deux forces et nécessaire deux têtes de lecture/écriture
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Un disque neuf n’est pas structure en pistes et en secteurs, on ne peut alors pas y stocker de donnée. Il faut
donc le formater.
Le formatage est une opération qui permet d’organiser un support magnétique en vue de lui permettre de
recevoir des données selon un format.
Apres le formatage d’un disque magnétique, le disque est organise en pistes et en secteurs. Chaque secteur
du disque est repérable par un numéro qui est son adresse.
La capacité de stockage d’une disquette s’obtient par la formule :
Capacité disquette (en octets) = NP x NS x CS x NT
NP : nombre de pistes (par face)
NS : nombre de secteur (par piste)
CS : Capacité d’un secteur, chaque secteur a généralement une capacité de 512 octets
NT : nombre de têtes (par face)
Un disque dur est constitue d’un ensemble de plateaux (disques)
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Tableau des caractéristiques des disquettes utilisables sur les compatibles PC
Capacité Capacité Nombres de Nombre de Nombre de Mode
Format
théorique utile pistes secteurs têtes d’enregistrement
5" 1/4 - 360Ko 40 9 2 DD
1.6 Mo 1.2 Mo 80 15 2 HD
1 Mo 720 Ko 80 9 2 DD
3" 1/2
2 Mo 1.44 80 18 2 HD
Extra double
4 Mo 2.88 Mo - - -
densité
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Troisième partie : Les disques optiques
Un disque optique numérique (DON) est un disque que l’on lit et écrit à l’aide d’un rayon(ou faisceau) laser (le
laser rouge).
Le DON est issu des travaux menés depuis 1970 sur les disques audio, vidéodisques et disque compacts.
La terminologie employée varie selon les technologies et l’on trouve les abréviations suivantes :
CD (Compact Disc)
CD-ROM (compact Disc Read Only Memory)
CD-R (Compact Disc Recordable)
CD-RW (Compact Disc Re Writable)
WOM (Write Only Memory)
WORM (Write Once Read Many)
DVD (Digital Vidéo Disc devenu plus tard Digital Versatile Disc)
Le CD et le DVD ont le même aspect extérieur (12 centimètre et 12 millimètres d’épaisseur) mais sont de
capacités différentes.
En effet, le Cd courant a une capacité de 700 Mo, tandis que le DVD a une capacité variant de 4.7 Go à 17 Go
selon les formats.
Il existe deux sortes de CD vierges et de DVD vierges :
Les CD-R DVD-R enregistrés par l’utilisateur à l’aide d’un graveur
CD-RW et les DVD-RW, réinscriptibles et utilisables comme des disquettes
Tableau des formats courants de DVD
Nombre de Faces
Type / Nombre de R/W Capacité
Couches
DVD-5 1/1 R 4.7 Go
DVD-9 1/ 2 R 8.5 Go
DVD-10 2/1 R 9.4 Go
DVD-18 2/2 R 17 Go
DVD-R 1/1 WORM 3.95 à 4.7 Go
DVD+R 1/1 WORM 4.7 Go
DVD+R5 - - 4.7 Go
DVD+R9 2/2 - 8.5 Go
DVD-RAM 1/1 RW 2.6 Go
DVD-RW 1/1 RW 4.7 Go
DVD+RW 2/2 RW 4.7 Go
DVD+RW DL 2/2 RW 8.5 Go
SL : Simple Layer (simple couche) Dl : Dual Layer (double couche)
(Source : Technologie des ordinateurs et des réseaux, 8e éditions, Dunod, P.A Goupille, p.201)
Il existe de nouveaux formats de DVD :
Le HD DVD [2006] (High Definition ou high Density DVD) capable de stoker jusqu’à 30 Go de
données sur 2 couches (Travaux : passer à 60 Go puis à 120 go)
Le Blue-ray Disc [2006] tire son nom du laser bleu qu’il exploite et offre des caractéristiques
supérieures à celles du HD DVD. Sa capacité varie de 25 Go à 50 Go (travaux : passer à 100 Go
puis à 250Go)
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Leçon 1 : Généralités sur les réseaux informatiques
1. Définitions
1.1. Le réseau informatique
Un réseau informatique est un ensemble d’ordinateurs et d’équipements terminaux, géographiquement
dispersés, relié entre eux par un ou plusieurs liens afin de permettre l’échange d’informations.
1.2. La requête
Une requête est une demande adressée par un ordinateur-client à un ordinateur-serveur dans un réseau.
1.3. Le client
Un client est un logiciel qui envoie des requêtes à un serveur.
Toutefois, le terme client peut désigner indifféremment :
- L’ordinateur à partir duquel les requêtes sont envoyées
- Le logiciel qui contient les instructions relatives aux requêtes
- L’utilisateur (être humain) qui opère les requêtes
1.4. Le serveur
Un serveur est un ordinateur qui dispose de ressources particulières qu’il met à la disposition d’autres
ordinateurs (les clients) par l’intermédiaire d’un réseau.
Ces ressources deviennent alors des services pour les clients.
Les services les plus courants sont le partage de fichier, l’accès aux informations du World Wide Web
(WWW), le courrier électronique, le partage d’imprimante, le commerce électronique, le stockage de base de
données et la mise à disposition de logiciels d’application.
Un serveur fonctionne en permanence et il répond automatiquement aux requêtes des clients.
Exemple : Le téléchargement d’un fichier (présentation simplifiée)
Considérons deux ordinateur C et S un réseau.
S a sur son disque dur un fichier dont l’utilisateur de C souhaite avoir une copie. A l’aide d’un logiciel
approprié, C envoie une demande à S pour l’autoriser à télécharger ce fichier.
On dit alors que :
- La demande est une requête,
- L’ordinateur C est le client
- Et l’ordinateur S est le service.
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Leçon 2 : Généralités sur l’internet
1. Définition
Internet [Internationnal Network] est un réseau informatique qui relie des ordinateurs du
monde entre eux et qui leur permet d’échanger des informations.
Internet [Intercoionnect Network] est un ensemble de réseaux de toutes tailles
interconnectes et constituant un réseau informatique mondial. Il constitue alors un réseau de
compose de millions de réseau aussi bien publics que prives.
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Les moteurs de recherche : ils offrent aux utilisateurs la possibilité de localiser les sites ou pages
web contenant l’information relative aux mots-clés de leurs requêtes
Le chat ou salon de discussion : est une messagerie électronique instantanée qui permet une
communication écrite en temps réel et interactive.
Les news : sont des espaces de discussion ou des groupes de connectes discutent en temps
différé. Les news sont regroupes par thèmes d’intérêt, appels newsgroups ou forums.
5. Quelques termes du vocabulaire associé
Adresse électronique, adresse Internet, adresse IP, cybercriminalité, cyberespace, cybernaute, e-mail,
Ethernet, Internet, Extranet, FAI, forum, GSM, hacker, browser, internaute, télécharger, mettre en ligne,
webmaster, Wifi, connecter, URL, site internet, blog, blogueur, blogosphère, être en ligne mot dépassé,
pseudonyme , portail, NTIC, cybercafé, lien, avatar, réseau social , download, uppload,
ADSL,TIC ,téléinformatique, télématique, TC/IP, HTML, http, administrateur de réseau, pirate informatique.
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PROBLEME : Internet au quotidien
Monsieur Romain Kroboue dispose d’un ordinateur connecté à internet. Il souhaite télécharger un film du site
www.cpasbien.com
Il accède au site, choisit un film et lance le téléchargement de ce film. Une heure plus tard, le téléchargement
est terminé. Il s’est effectué à un taux moyen de transfert de 199,15 Ko par seconde.
Travail à faire
Les parties A et B sont indépendantes
Partie A
a) Quel est le principal avantage de l’utilisateur des réseaux informatiques ?
b) Chez trois types de réseaux informatiques
c) Citez trois services offres par internet par, et donnez un exemple par service
d) Que représente l’écriture www.cpasbien.com ?
Partie B
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POUR S’EXERCER….
[Durée d’une épreuve : 01 heure]
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SUJET NO1
Exercice 1 : Définitions
a) Définissez les termes : logiciel, hardware, informatique et Internet.
b) Définissez les acronymes : USB, BIOS, DVD, FAI, et ADSL.
Exercice 2 : Conversions
a) 48 MB (Mega-bytes) en bits ?
b) 15 KO EN BYTES
c) 84 457 BITS EN kb5Kilo6bytes)
a) (101100101,001)2 en base 10
b) (462,57)8 en base 2
c) (B3, F5)16 dans la base 8
d) (25,18)10 dans la base 2 (précision : 3 chiffres après la virgule)
e) (110010101011,11)2 en base 16
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SUJET NO 2 :
A. CULTURE GENERALE
1. Définissez les termes :
- Informatique
- Bureautique
- Browser
2. Définissez les sigles suivants :
- RAM et WWW
- CD et DVD
- USB et UAL
B. SYSTEME DE NUMERATION
1. Convertissez les nombres suivants selon la base indiquée :
a) (37,45)10 en 3
b) (A6B, 2B) 16 en base 8
2. Poser et effectuez les opérations suivants en binaire :
a) (4D) 16 – (110,01)2
b) (1013)5 – (201)3
C. SUPPORT DE MASSE
1. Convertissez en byte les capacités suivantes :
a) 587 436 bits
b) 0,025 Go
2. Un disque dur est structuré en 164 pistes, 256 secteurs et 2 faces. Il est utilisé pour le stockage d’un fichier
ayant 45000 enregistrements de 250 caractères chacun. Sachant que chaque secteur a une capacité de 512
octets, calculer le pourcentage d’espace que ce fichier occupera sur le disque.
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SUJET NO3
A 100000010 en base 2
B. 5720000 en base 8
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SUJET : N° 4
1. CULTURE GENERALE
a) Définissez les termes suivants : Webcam, Browser, Internaute, Site Web, Logiciel
b) Définir les sigles et acronymes suivants : WWW, USB, Http, RAM
2. SUPPORT DE MASSE
1. soit un disque dur ayant les caractéristiques suivantes :
- nombre de têtes : 20
- nombre de cylindres : 7365
- nombre de secteurs : 35
a) Sachant qu’un secteur contient 1024 Octets, calculez la capacité du disque dur en Go
b) Quelle est la capacité d’un secteur en bits, puis en kbit ?
2. Considérons le formates du fichier suivant :
a. (1110001)2-(11111)2
b. (9EADC) 16+(BFD)16
c. 1+1+1+1+1+1 dans la base 2
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