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DE
LA FONTAINE
IMPRIMERIE GÉNÉRALE DE A. LAHURE
Rue de Fleurus, 9, à Paris.
FABLES
DE
LA FONTAINE
AVEC
PARIS
1868
# NOTICE
SUR
JEAN DE LA FONTAINE
A
NOTICE
SUR
JEAN DE LA FONTAINE
Magloire, où il ne demeura qu'un an. Son exemple avait entraîné son frère
y
Claude, qui persévéra. Au sortir du séminaire, La Fontaine mena, dans la
emprunts contractés pour acquitter ses dettes et conserver le bien intact, de-
SUR JEAN DE LA FONTAINE. v
publia, et ce fut cette œuvre médiocre, quoique assez bien versifiée, que
par
son nom à se Il entrait dans sa trente-troisième année.
commença produire.
Ce fut vers cette de ses J. Jannart, conseiller du roi,
époque qu'un parents,
le à dont il était le substitut du de Paris.
présenta Fouquet, auprès parlement
Le surintendant les de lettres ; il les accueillait avec
aimait gens grâce et les pen-
sionnait dans le luxe de sa maison ou de sa
généreusement. C'était, royal plutôt
cour, non un accessoire, mais un des ornements préférés, et c'est de ce côté
pas
lui les seules consolations de sa La Fontaine
que vinrent, plus tard, disgrâce.
devint le ordinaire de et une de mille à
poëte Fouquet, reçut pension livres,
charge d'acquitter chaque quartier par une pièce de vers. Dès lors il fut de
toutes les fêtes; ses étaient éblouis, son cœur ému, son éveillé. Les
yeux esprit
au milieu des de cette vie furent
années qu'il passa magnificences voluptueuse
vj NOTICE
Songe de Vaux, premiers indices d'un talent devait s'élever jusqu'au génie;
qui
la reconnaissance fut sa mais la douleur bien heu-
première muse, l'inspira plus
Les succès de notre poëte, parmi cette élite de beaux esprits et de femmes
se autour de ne s'ex si
distinguées qui pressaient Fouquet, pliqueraient guère
l'on une foi à cette légende de distractions bizarres et
ajoutait pleine et entière
de naïvetés nous est en se ssant On
surprenantes qui parvenue grossi toujours.
ne saurait nier ne fût volontiers rêveur, distrait et mais l'accueil
qu'il crédule ;
lui lui en si bons doit nous
qu'on fait, l'empressement qu'on témoigne lieux,
faire croire savait aussi être aimable quand il le voulait. Par la distraction
qu'il
il dérobait son au contact d'un il ne se donnait
esprit entourage importun, qu'à
ceux lui mais alors il se donnait tout entier, avec son
qui plaisaient; enjoue-
rigoureuse.
De l'humeur dont il était, La Fontaine devait saisir avec l'oc-
empressement
casion de de sa famille et de n'était
s'éloigner Château-Thierry, qui plus pour
lui Pour se distraire de sa tout en rattachant exté-
qu'un tombeau. douleur, s'y
rieurement, il suivit à son exilé lettre de cachet
Limoges parent Jannart, par
de Mme dont il administrait la fortune. Notre a fait le
auprès Fouquet, poëte
récit de ce dans une suite de lettres à sa semées de vers et
voyage femme, jolis
Son à fut de courte et nous le
pleines d'enjouement; séjour Limoges durée,
retrouvons bientôt son entre Paris et tantôt
partageant temps Château-Thierry,
en tantôt avec Mme de La Fontaine, d'abord le suivit assez souvent
garçon, qui
dans ses excursions. Ces et ce double train de maison durent
déplacements pré-
le de ses affaires, mais il s'en d'ailleurs son
cipiter dérangement inquiétait peu :
bien seul y passait, car il avait communauté entre lui et sa femme, qui
n'y pas
VIII NOTICE
joyeuse vie, toutefois faillit avoir une issue tragique, puisqu'à la suite de ce
qui
dîner d'Auteuil, où l'ivresse les avait conduits à
philosopher mélancoliquement,
la les vers la Seine leurs si Molière
philosophie poussait pour y noyer chagrins,
n'eût bonheur fait ce dénouement remis au lendemain serait
par remarquer que
Cette confrérie se divisa bientôt, Un mauvais de
plus héroïque. joyeuse procédé
Racine éloigna Molière. La faveur royale rendit Boileau et Racine circons-
plus
se débaucha outre et La Fontaine, tout en ses
pects; Chapelle mesure, gardant
compenser ses torts par des ouvrages irréprochables. Sans y être invité, il
séduit, et l'ambition lui vint de les imiter : quoique passé maître dans l'art de
rang.
Le premier recue i l de f.-tl) l coiii os é de six ivres,
i x livres, ii 1668,
en uss le
soti
es, composé
p parut
I)artit
Le premier recueil de fables,
modeste titre de Fables mises en vers M. de La Fontaine ; il était
dEsope, par
dédié au Cette dédicace nous révèle la secrète intention du poëte :
Dauphin.
branches, les feuilles sont venues les orner dans la saison, et les fruits les
plus
savoureux ne demandent qu'à s'en détacher. Illustre nonchalant, vous aviez
Bernier sa discrète se se
Roberval, éprouvèrent libéralité, qui déguisait pour
Elle aimait la science, et la sans
répandre plus largement. possédait l'afficher;
elle faisait le bien avec tout en le dissimulant des ruses délicates.
passion, par
Le dévouement dans un amour ne fut cette femme, d'ailleurs
illégitime pour
transition aux élans de la la
irréprochable, qu'une piété plus sincère, qui remplit
les dernières années de sa vie. La Fontaine fut, jusqu'à soixante-douze ans, le
doit l'avouer; mais Furet ière exagère certainement lorsqu'il nous dit les
que
comédiens n'osaient jamais donner une seconde représentation de ses de
pièces
d'être en soit, le théâtre le séduisait et encore la
peur lapidés. Quoi qu'il plus
société des acteurs : le salon de Mme de La Sablière lui
quand paraissait trop
il allait se distraire chez la Cham et Racine for-
sérieux, pmeslé, pendant que
mait le talent de cette grande actrice, La Fontaine aidait le mari dans la com-
position de comédies médiocres où son talent a laissé peu de traces. C'est ainsi
d'obstacles; car, après tout, Lulli était bon convive, et La Fontaine n'était
peu
de force à la colère. Un ressentiment l'aurait aussi
pas loger longtemps gêné :
toute sa vie il ne d'inimitiés; ses amis se refroi-
pendant garda jamais pouvaient
dir ou se brouiller entre eux, il les conservait tous et les On
voyait séparément.
croirait qu'il avait pris pour devise le vers du vieux poëte Garnier :
quelques analogies fugitives qu'il est bon de noter comme curiosité littéraire et
Marot, Rabelais, Bonaventure Des Periers apportent leur tribut pour former la
la écrivain ait Les larcins de La
langue plus personnelle que jamais parlée.
Fontaine ne seulement ils s'unissent à la trame du discours
paraissent pas, pour
pensée, et ils coulent comme de source avec le reste. Virgile retrouve son
espérance, il fit effort sur lui-même jusqu'à louer Colbert, qui avait été l'in-
H
XVII] NOTICE
qu'il avait prise au sortir de l'adolescence pour une vocation religieuse. Racine,
devait lui abandonner sur une nouvelle édition de ces Contes. Cependant le
vivre, on dit qu'il était mort comme un saint. Ce bruit n'était pas fondé ; la
par sa miséricorde, le veuille mettre dans son saint C'était l'âme la plus
repos!
sincère et la candide de
plus que j'aie jamais connue; jamais déguisement..le
GEKUZKZ.
DÉDICACE
A MONSEIGNEUR
LE DAUPHIN
MONSEIGNEUR,
ornements de la le des
y eussent ajouté les poésie, puisque plus sage
XXVI ÉPITRE DÉDICATOIRE.
dis croit faire toute autre chose. Cest une adresse dont s'est
qu'elle
de son il dès sa
entreprise; quand pénètre première démarche jusque
les des et
dompter hommes, il veut triompher aussi éléments; quand,
nations.
un zèle respectueux,
et serv
très-fidèle iteur,
DE LA FONTAINE.
PRÉFACE
PRÉFACE
devoit à la
son sommeil, s'appliquer musique
pendant qu'il
c
XXXIV PRÉFACE.
veut de la nouveauté et de la Je ce
gaieté. n'appelle pas gaieté
C'est chose de si de
quelque divin, que plusieurs personnages
eut la ainsi la et à Ce
direction, qu'à poésie l'éloquence. que
voulut former il la de
l'homme, prit qualité dominante chaque
bète : de ces si différentes il notre il
pièces composa espèce;
fit cet le Petit-Monde.
ouvrage qu'on appelle Ainsi ces fables
leur a données, et
dans les connoissances que l'usage apprend
le
on ne les doit laisser dans cette que moins qu'on
ignorance
ainsi du et un homme
reste, pourquoi l'on compare quelquefois
l'âme. Le est la
l'une le l'autre corps fable; l'âme,
peler corps,
nécessité de ni ni Phèdre, ni
que bienséance, puisque Ésope,
Et quœ
bien
desquelles je n'ai pas espéré.
Il ne reste de la Je ne vois
plus qu'à parler vie d'Ésope.
vraisemblable le on ne assurera
Quelque que je rende, s'y pas;
à la mienne.
LA VIE D'ÉSOPE
LE PHRYGIEN
LA VIE D'ÉSOPE
LE PHRYGIEN
grands hommes; mais la des savants les tiennent toutes deux fabu-
plupart
leuses, particulièrement celle Planude a écrite. Pour n'ai voulu
que moi, je pas
m'engager dans cette critique. Comme Planude vivoit dans un siècle où la
mémoire des choses arrivées à ne devoit être encore
Ésope pas éteinte, j'ai
cru savoit ce a laissé. Dans cette l'ai suivi
qu'il partradition qu'il croyance, je
sans retrancher de ce a dit ce m'a semblé
qu'il d'Ésope que qui trop puéril,
ou s'écartoit en de la bienséance.
qui quelque façon
étoit d'un Amorium. Il vers la cin-
Ésope Phrygien, bourg appelé naquit
paroissoit idiot. Les châtiments dont les anciens usoient envers leurs esclaves
qu'on obligeât les autres d'en faire autant. Chacun demeura surpris : on n'au-
guide, et ne les qu'après qu'il les eut remis dans leur chemin. Les bonnes
quitta
levèrent les mains au et de ne laisser cette action
gens ciel, prièrent Jupiter pas
A les eut le chaud et la
charitable sans récompense. peine Ésope quittés, que
lassitude le de s'endormir. Pendant son il
contraignirent sommeil, s'imagina
la Fortune étoit debout devant lui, lui délioit la et même
que qui langue, par
lui de cet art dont on dire est l'auteur.
moyen faisoit présent peut qu'il Réjoui
de cette aventure, il se réveilla en sursaut; et en s'éveillant : « ceci?
Qu'est
dit-il ; ma voix est devenue libre : bien un râteau, une
je prononce charrue,
tout ce veux. » Cette merveille fut cause de maître.
que je qu'il changea Car,
comme un certain étoit là en d'économe et avoit l'œil
Zénas, qui qualité qui
sur les en eut battu un une faute ne le
esclaves, outrageusement pour qui
méritoit ne de le et le ses
pas, Ésope put s'empêcher reprendre, menaça que
mauvais traitements seroient sus. Zénas, le et se de
pour prévenir pour venger
XLVI LA VIE D'ÉSOPE.
oboles, et dit en riant : « Les Dieux soit loués ! je n'ai pas fait grande acqui-
Xantus le sou pour livre, et lui en donnèrent quittance sans rien payer.
Xantus avoit une femme de assez délicat, et à toutes sortes de
goût qui
si bien de lui aller sérieusement son nouvel
gens ne plaisoient pas: que présenter
yeux; l'autre s'enfuit; l'autre fit un cri. La maîtresse du logis dit c'étoit
que
la chasser lui amenoit un tel monstre ; avoit que
pour qu'on qu'il y longtemps
le se lassoit d'elle. De en le différend s'échauffa
philosophe parole parole,
X1. VII 1 LA YJE D'ÉSOPE.
sophe demeura court ; mais sa femme entra dans une telle colère qu'elle se retira
j-,
l LA VIE D'ÉSOPE.
trop salé; et ce étoit trop salé, il le trouvoit doux. L'homme sans souci le
qui
laissoit dire, et de toutes ses dents. Au dessert on mit sur la table un
mangeoit
la femme du avoit fait : Xantus le trouva
gâteau que philosophe mauvais, quoi-
fût très bon. « Voilà, dit-il, la la méchante
qu'il pâtisserie plus que j'aie jamais
il faut brûler l'ouvrière, car elle ne fera de sa vie
mangée ; rien qui vaille : qu'on
des Attendez, dit le m'en vais femme ;
apporte fagots. - paysan ; je quvrir ma
LA VIE D'ESOPE. u
doigt.
Le les de Bacchus furent Xantus fut ex-
jour suivant, que vapeurs dissipées,
trêmement surpris de ne retrouver son anneau, lequel il tenoit fort cher.
plus
Ésope lui dit étoit et sa maison l'étoit aussi la
qu'il perdu, que par gageure qu'il
avoit faite. Voilà le bien alarmé : il de lui une
philosophe pria Ésope enseigner
défaite. Ésope s'avisa de celle-ci.
« Messieurs,
déjà. Xantus dit à l'assemblée :
j'ai gagé
véritablement que je boi-
rois toute la mer, mais non les fleuves entrent dedans; c'est
pas qui pourquoi,
celui a gagé contre moi détourne leurs et ferai ce
que qui cours, puis je que je
me suis vanté de faire. » Chacun admira Xantus avoit trouvé
l'expédient que
sortir à son honneur d'un si mauvais Le confessa étoit
pour pas. disciple qu'il
vaincu, et demanda à son maître. Xantus fut reconduit son
pardon jusqu'en
avec acclamations.
logis
Pour lui demanda la liberté. Xantus la lui refusa, et dit
récompense, Ésope
qu'une, qu'il ne se lassât d'être esclave. Esope sortit aussitôt. Son maître
point
étoit à l'écart, et vers un lieu couvert de arbres. A
logé apparemment grands
notre fut deux corneilles s'abattirent sur
peine Phrygien hors, qu'il aperçut qui
le haut ; il en alla avertir son maître, voulut voir lui-même s'il disoit
plus qui
Tandis Xantus venoit, l'une des corneilles s'envola. » Me
vrai. que tromperas-tu
dit-il à lui donne les étrivières. » L'ordre fut exécuté.
toujours? Ésope. Qu'on
Pendant le du on vint inviter Xantus à un il
supplice pauvre Ésope, repas : pro-
mit » Hélas ! les sont bien
qu'il s'y trouveroit. s'écria Ésope, présages menteurs!
mon a vu
Moi, qui ai vu deux corneilles, je suis battu ; maître, qui
n'en qu'une,
est de noces. » Ce mot tellement à Xantus commanda qu'on ces-
prié plut qu'il
sât de fouetter mais, à la liberté, il ne se résoudre à la lui
Ésope; quant pouvoit
donner, encore qu'il la lui en diverses occasions.
promît
Un ils se tous deux de vieux considé-
jour promenoient parmi monuments,
rant avec de les avoit mises. Xantus en
beaucoup plaisir inscriptions qu'on y
une ne demeurât à en chercher
aperçut qu'il put entendre, quoiqu'il longtemps
Elle étoit des lettres de certains mots. Le
l'explication. composée premières phi-
avoua cela son « Si vous fais trouver
losophe ingénument que passoit esprit. je
LA VIE D'ÉSOPE. un
repartit Xantus, j'aurois tort de me défaire de toi : n'espère donc pas que je
— Et
t'affranchisse. moi, répliqua Ésope, vous dénoncerai au roi car
je Denys,
c'est à lui le trésor appartient, et ces mêmes lettres commencent d'autres
que
mots le » Le intimidé dit au sa
qui signifient. philosophe Phrygien qu'il prît
de et n'en dît mot. De déclara ne lui avoir aucune
part l'argent, qu'il quoi Ésope
obligation, ces lettres ayant été choisies de telle manière qu'elles enfermoient un
et encore : « En vous en allant, vous le trésor
triple sens, signifioient partagerez
vous aurez rencontré. » Dès furent de retour. Xantus commanda
que qu'ils
enfermât le et l'on lui mît les fers aux de crainte
qu'on Phrygien, que pieds,
qu'il n'allât publier cette aventure. « Hélas ! s'écria Ésope, est-ce ainsi que les
que l'on apposoit aux délibérations du conseil), et le fit tomber au sein d'un
public, parce que, s'il rencontroit bien, l'honneur en seroit toujours à son
uv LA VIE D'ÉSOPE.
Quand Crésus le vit, il s'étonna qu'une si chétive créature lui eût été un si
dit-il; une lui tomba aussi sous la main. Il s'en alloit la tuer comme il avoit
cigale
fait les sauterelles. « vous fait? dit-elle à cet homme : ne
Que ai-je je ronge point
« vos ne vous aucun vous ne trouverez en moi
blés, je procure dommage; que
« la voix dont me sers fort innocemment. » Grand roi, ressemble à cette
je je
n'ai la voix, et ne m'en suis servi vous offenser. »
cigale ; je que point pour
proposer.
tude, et fut si méchant d'oser souiller le lit de son bienfaiteur. Cela étant
que
LVI LA VIE D'ÉSOPE.
d'Égypte, sur le bruit de la mort d'Ésope, crut à l'avenir rendre Lycérus son
secret; parler peu, et chasser de chez soi les babillards; ne se laisser abat-
point
tre aux malheurs; avoir soin du lendemain, car il vaut mieux enrichir ses
ennemis par sa mort que d'être importun à ses amis pendant son vivant;
surtout n'être point envieux du bonheur ni de la vertu d'autrui, d'autant que
c'est se faire du mal à soi-même. Ennus, touché de ces avertissements et de la
qu'une moitié d'homme, qu'un avorton soit la cause que Lycérus remporte le
qu'il fut esclave avec Rhodopé, celle-là qui, des libéralités de ses amants, fit éle-
ver une des trois subsistent encore, et qu'on voit avec admira-
pyramides qui
tion : c'est la mais celle
plus petite, qui est bâtie avec le
plus
d'art.
prince pour voir la Grèce encore une fois. Lycérus ne le laissa partir sans
point
LA VIE D'ÉSOPE. ux
embrassements et sans larmes, et sans le faire promettre sur les autels qu'il
reviendroit achever ses de lui.
jours auprès
Entre les villes où il s'arrêta, fut une des Les
Delphes principales. Delphiens
l'écoutèrent fort volontiers; mais ils ne lui rendirent point d'honneurs. Ésope,
de ce les aux bâtons flottent sur l'onde : on s'ima-
piqué mépris, compara qui
de loin c'est chose de de on trouve ce
gine que quelque considérable ; près, que
n'est rien. La lui coûta cher. Les en une telle
comparaison Delphiens conçurent
haine et un si violent désir de d'être décriés
vengeance (outre qu'ils craignoient
par lui), qu'ils résolurent de l'ôter du monde. Pour y parvenir, ils cachèrent
violez cet asile, leur dit-il, que ce n'est qu'une petite chapelle; mais un
parce
LX LA VIE D'ÉSOPE.
MONSEIGNEUR LE DAUPHIN.
e est le
Esop père;
Je chante les héros dont
Troupe de qui l'histoire, eue or que mensongère,
1
2 DÉDICACE.
Et si le
de t'agréer je n'emporte prix,
FABLE PREMIÈRE.
LA CIGALE ET LA FOURMI
La ayant chanté
Cigale,
Tout l'été,
De mouche ou de vermisseau.
la saison nouvelle.
Jusqu'à
« Je vous lui dit-elle,
paierai,
Avant l'oût, foi d'animal,
Intérêt et »
principal.
La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
FABLE II.
LE CORBEAU ET LE RENARD.
Lui tint à ce
peu près langage:
« Hé! monsieur du Corbeau.
bonjour,
Se à votre
rapporte plumage,
Vous êtes le des hôtes de ces bois. »
phénix
A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie;
FABLE III.
QUE LE BOEUF.
FABLE IV.
Quand l'ennemi se
présentant,
14 FABLES DE LA FONTAINE.
Comme il en vouloit à
l'argent,
Sur le Mulet du fisc une se
troupe jette,
Le saisit au frein, et l'arrête.
Le Mulet, en se défendant,
Se sent de il il
percer coups; gémit, soupire.
« Est-donc ce m'avoit
là, dit-il, qu'on promis?
Ce mulet me suit du se retire;
qui danger
Et moi j'y tombe, et je péris!
- lui dit son
Ami, camarade,
Il n'est toujours bon d'avoir un haut
pas emploi:
Si tu n'avois servi qu'un meunier, comme moi,
Tu ne serois si malade. »
pas
LES DEUXMULETS.
LIVRE PREMIER. {7
FABLE V.
LE LOUP ET LE CHIEN.
2
18; FABLES DE LA FONTAINE.
A se défendre hardiment.
Le « me faudra-t-il faire?
Loup reprit : Que
- dit le Chien : donner la chasse aux
Presque rien, gens
Portant bâtons, et mendiants;
FABLE VI.
AVEC LE LION.
Et mirent en commun le et le
gain dommage.
Si de vous touche à la
quelqu'une quatrième,
Je tout d'abord. »
l'étranglerai
22. FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE VII.
LA BESACE
dit un « tout ce
Jupiter jour : Que qui respire
S'en vienne comparoître aux de ma grandeur :
pieds
Si dans son trouve à
composé quelqu'un redire,
Il peut le déclarer sans peur;
Je mettrai remède à la chose.
FABLE VIII.
De là naîtront à
engins vous envelopper,
Et lacets pour vous attrapper,
Enfin mainte et mainte machine
Ce produit ce maudit
qu'a grain,
Ou sûrs de votre
soyez perte.
- de
Prophète malheur, babillarde, dit-on,
Se mirent à confusément
jaser aussi
faisoient les la Cassandre
Que Troyens quand pauvre
Ouvroit la bouche seulement.
FABLE IX.
Sur un de
tapis Turquie
Le couvert se trouva mis.
,¡jf.
30 FABLES DE LA FONTAINE.
laisse à la vie
Je penser
Le fort honnête ;
régal fut
Rien ne manquoit au festin:
, A la porte de la sa lle
Rats en
campagne aussitôt,
Et le citadin de dire :
« Achevons tout notre rôt.
- C'est dit le
assez, rustique;
Demain vous viendrez chez moi.
Je tout à loisir.
mange
Adieu donc : fi du
plaisir
la crainte »
Que peut corrompre!
LE RAT DE VILLE ET LE RAT DES CHAMPS.
LIVRE PREMIER. 33
FABLE X.
LE LOUP ET L'AGNEAU.
Un se désaltéroit
Agneau
Dans le courant d'une onde pure;
Un survient à
Loup jeun, qui cherchoit aventure,
3
34 FABLES DE LA FONTAINE.
Votre Majesté
— Sire, répond l'Agneau, que
Ne se mette pas en colère;
Dans le courant,
et le
Le Loup l'emporte, puis mange,
FABLE XI.
FABLE XII.
Un du Grand
envoyé Seigneur
Jamais le de l'animal
corps
D'étonnement et d'épouvante.
et le et aussi:
Ce chef passe, corps, chaque queue
FABLE XIII.
-
Les voleurs sont tel et tel prince,
Comme le le et le
Transilvain, Turc, Hongrois.
Au lieu de deux, ai rencontré trois :
j'en
Il est assez de cette marchandise.
De nul d'eux n'est souvent la
province conquise :
Un voleur les accorde net
quart survient, qui
En se saisissant du Baudet.
LIVRE PREMIER. 43
FABLE XIV.
Malherbe le disoit : à
j'y souscris, quant moi;
Ce sont maximes bonnes.
toujours
La les
louange chatouille et gagne esprits :
Les faveurs d'une belle en sont souvent le prix.
donc de la «
Soyez compagnie.
Un pilier et le plafonds,
manque;
Ne trouvant rien l'étaie,
plus qui
Tombe sur le festin, brise plats et flacons,
les à mieux
Qui, payant qui mieux,
FABLE XV.
LA MORT ET LE MALHEUREUX.
ô Mort! ô retire-toi! »
N'approche pas, Mort,
FABLE XVI.
LA MORT ET LE BUCHERON
4
50 FABLES DE LA FONTAINE.
Plutôt mourir,
souffrir que
C'est la devise des hommes.
A XOnT ET LE nUCHER0S
LIVRE PREMIER 53
FABLE XVII
étoit saison
Jugea qu'il
De au
songer mariage.
Il avoit du comptant,
Et partant
I)e toutes vonloient lui
quoi choisir; plaire :
54 FABLES DE LA FONTAINE.
La à tous de sa
vieille, moments, part emportoit
Un peu du poil noir restoit,
qui
Afin que son amant en fût plus à sa guise.
La jeune saccageoit les poils blancs à son tour.
FABLE XVIII.
LE RENARD ET LA CIGOGNE.
Je ne fais cérémonie. «
point
A l' heure il courut au loois
dite, o
De la son
Cigogne hôtesse;
Loua très-fort sa politesse ;
Trouva le dîner cuit à point :
Bon appétit surtout; renards n'en
manquent point :
Il se réjouissoit à l'odeur de la viande
Attendez-vous à la pareille.
LIVRE PREMIER. 5T
FABLE - XIX.
Le - ciel
permit qu'un saule se trouva,
Dont le le sauva.
branchage, après Dieu,
58 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XX.
LE COQ ET LA PERLE,
Un un détourna
jour Coq
Une donna
perle, qu'il
Au beau
premier lapidaire.
« Je la crois fine, dit-il;
Mais le moindre de mil
grain
Seroit bien mieux mon affaire. »
60 FABLES DE LA FONTAINE.
Un ignorant hérita
« Je est bon;
crois, dit-il, qu'il
Mais le moindre ducaton
FABLE XXI.
Sans tant de et
contredits, d'interlocutoires,
Et de fatras, et de grimoires,
FABLE XXII.
LE CHÊNE ET LE ROSEAU.
FABLE PREMIÈRE.
C'est un dessein
très-dangereux
Que d'entreprendre de te plaire. »
FABLE II.
Le alla chercher sa
galand femme,
Pendant tout le sabbat fit avec sa
qu'il dame,
Le demeurant des rats tint en un coin
chapitre
Sur la nécessité présente.
Dès l'abord, leur fort
doyen, personne prudente,
Qu'il savoit ce
n'y que moyen.
Chacun fut de l'avis de monsieur le Doyen :
Chose ne leur à tous salutaire.
parut plus
La difficulté fut d'attacher le grelot.
L'un dit : « Je vas ne suis si »
n'y point, je pas sot;
L'autre : « Je ne saurois. » Si bien sans
que rien fai re
On se J'ai maints
quitta. chapitres vus,
Ne faut-il délibérer?
que
La cour en conseillers foisonne :.
FABLE III.
PAR-DEVANT LE SINGE
Le tort et à travers
juge prétendoit qu'à
On ne sauroit condamnant un
manquer, pervers.
80 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE IV.
6
82 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE V.
Aveuglément va se fourrer
Plusieurs se sont
trouvés qui, d'écharpe changeants,
Aux ainsi ont souvent fait la
dangers, qu'elle, figue.
Le dit, selon les
sage gens :
Vive le roi ! vive la
ligue!
84 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE VI.
FABLE VII.
LA LICE ET SA COMPAGNE.
FABLE VIII.
L'AIGLE ET L'ESCARBOT,
donnoit la chasse à
L'Aigle maître Jean Lapin,
FABLE IX.
LE LION ET LE MOUCHERON.
«
Va-t'en, chétif insecte, excrément de la terre ! »
Me fasse ni me soucie?
peur
Un bœuf est puissant toi;
plus que
92 FABLES DE LA FONTAINE.
Je le mène à ma fantaisie. »
A il achevoit ces
peine mots,
FABLE X.
Car, au bout de
quelques nagées,
Tout son sel se fondit si bien
Lui, le conducteur et
l'éponge.
l'ous trois burent d'autant : l'Anier et le Grison
Firent à raison.
l'éponge
Celle-ci devint si
pesante,
Et de tant d'eau d'abord,
s'emplit
7
98 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XI.
LE LION ET LE RAT.
FABLE XII.
LA COLOMBE ET LA FOURMI.
FABLE XIII.
Un un se laissa choir
Astrologue jour
Au fond d'un On lui dit : « Pauvre
puits. bête,
Tandis à tes tu peux voir,
qu'à peine pieds
Penses-tu lire au-dessus de ta tête? »
Qu'est-ce, le Hasard
que parmi l'antiquité,
Et nous, la Providence?
parmi
De hasard, ni ni
l'appeler fortune, sort;
Toutes choses très-incertaines.
Je un revenons à l'histoire
m'emporte peu trop :
De ce fut contraint de boire.
spéculateur qui
Outre la vanité de son art mensonger,
C'est de ceux bâillent aux chimères,
l'image qui
sont en danger,
Cependant qu'ils
Soit eux. soit pour leurs affaires.
pour
LIVRE SECOND. 107
FABLE XIV.
Et faisoit le guet.
cependant
Il étoit douteux, inquiet :
Un souffle, une ombre, un rien, tout lui donnoit la fièvre.
Le
mélancolique animal,
FABLE XV.
LE COQ ET LE RENARD.
Que celle
De cette paix;
Et ce m'est une double joie
De la tenir de toi. Je vois deux lévriers,
FABLE XVI.
Il tourne à l'entour du
troupeau,
8
114 FABLES DE LA FONTAINE.
Tu me serviras de «
pâture.
Sur l'animal bêlant à ces mots il s'abat.
La moutonnière créature
Et mêlée à de la même
peu près façon
la barbe de
Que Polyphème.
Elle empêtra si bien les serres du Corbeau,
FABLE XVIJ.
Le Paon se à Junon.
plaignoit
«
Déesse, disoit-il, ce n'est pas sans raison
à toute la nature ;
Déplaît
Au lieu qu'un rossignol, chétive créature,
Forme des sons aussi doux qu'éclatants,
110 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XVIII.
On le veut désaccoutumer :
On ne sauroit le réformer.
Ne lui font de
changer manières-
Et fussiez-vous embàtonnés,
Jamais vous n'en serez les maîtres.
FABLE XIX.
De : il célébroit sa fête.
giboyer
Le du Lion, ce ne sont pas moineaux,
gibier
Mais beaux et bons daims et cerfs bons et beaux.
sangliers,
Pour réussir dans cette affaire,
Il se servit du ministère
Le Lion le le couvrit de
posta, ramée,
Lui commanda de braire, ce son
assuré qu'à
Les moins intimidés fuiroient de leur maison.
A la tempête de sa voix;
L'air en retentissoit d'un bruit épouvantable :
La frayeur saisissoit les hôtes de ces bois;
Tous fuyoient, tous tomboient au inévitable
piège
Où les attendoit le Lion.
cc
N'ai-je pas bien servi dans cette occasion ?
FABLE XX.
Ne posséderoit sa
plus contingente part.
Le père mort, les trois femelles
La volonté du testateur;
Mais en vain : car comment comprendre
Ne sa
possédera plus part héréditaire,
Il lui faudra sa mère?
payer
Ce n'est pas un fort bon moyen
Pour payer, d'être sans bien.
que
9
LIVRE TROISIÈME. 131
,
FABLE PREMIÈRE.
A M. DE MAUCROIX.
maints sur
Après quolibets coup coup renvoyés,
FABLE II.
Je devois la royauté
par
oisif et
Que celui qu'ils croyoient paresseux,
A l'intérêt commun contribuoit plus qu'eux.
FABLE III.
Un d'avoir
Loup, qui commencoit petite part
Aux brebis de son voisinage,
Crut qu'il falloit s'aider de la du
peau renard,
Et faire un nouveau personnage.
Il s'habille en endosse un
berger, hoqueton,
Fait sa houlette d'un bâton,
Sans oublier la cornemuse.
LE LOUP lJEVEl'\U UEllGEll.
LIVRE TROISIÈME. 143
Guillot le doucement.
sycophante approche
Les le le
brebis, chien, garçon.
Le dans cet esclandre,
pauvre Loup,
son hoqueton,
Empêché par
Ne ni fuir ni se défendre.
put
FABLE IV.
De l'état démocratique ,
Par leurs clameurs firent tant
les soumit au
Que Jupin pouvoir monarchique.
Il leur tomba du ciel un Roi tout
pacifique :
Ce Roi fit toutefois un tel bruit en tombant,
la
Que gent marécageuse,
LES GRt NOUi LI. KS QUI 1)EM.IKUESIUNR OI.
10
LIVRE TROISIÈME. 147
Vous auriez dû
premièrement
Garder votre gouvernement;
De celui-ci contentez-vous,
De d'en rencontrer un «
peur pire.
LIVRE TROISIÈME. 149
FABLE Y.
LE RENARD ET LE BOUC.
Renard alloit de
Capitaine compagnie
Avec son ami Bouc des plus haut encornés :
Je
grimperai premièrement;
Puis sur tes cornes m'élevant,
A l'aide de cette machine,
De ce lieu-ci je sortirai,
Pour l'exhorter à
patience.
« Si le ciel t'eût, donné excellence
dit-il, par
Autant de de barbe au
jugement que menton,
Tu n'aurois pas, à la légère,
Descendu dans ce puits. Or, adieu; j'en suis hors :
FABLE VI.
A l'endroit
De la marcassine et de la
gent gent aiglonne
FABLE V II.
L'IVROGNE ET SA FEMME.
FABLE VIII.
LA GOUTTE ET L'ARAIGNÉE.
Accommodez-vous, ou tirez.
• -
Il n'est rien, dit l'Aragne, aux cases qui me plaise. »
Elle l'autre le
prend lot, y plante piquet,
S'étend à son plaisir sur l'orteil d'un pauvre homme,
Disant : « Je ne crois ce
pas qu'en poste je chomme,
Ni d'en et faire mon
que déloger paquet
Jamais me somme. »
Hippocrate
se en un
L'Aragne cependant campe lambris,
Comme si de ces lieux elle eût fait bail à vie,
la malheureuse
Que plus Aragne.
Son hôte la menoit tantôt fendre du bois,
Tantôt fouir, houer : Goutte bien tracassée
FABLE IX.
LE LOUP ET LA CIGOGNE.
Les
loups mangent gloutonnement.
Un donc étant de frairie
Loup
Se tellement
pressa, dit-on,
FABLE X.
On une
exposoit peinture
Où l'artisan avoit tracé
Un lion d'immense stature
11
162 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XI.
FABLE XII.
LE CYGNE ET LE CUISINIER.
FABLE XIII.
FABLE XIV.
Peut à
peine rugir, par l'âge estropié.
Il attend son destin, sans faire aucunes plaintes ;
FABLE XV.
PHILOMÈLE ET PROGNÉ.
le de habiter nous.
Depuis temps Thrace, parmi
Ne ce solitaire?
quitterez-vous point séjour
— Ah! »
reprit Philomèle, en est-il de plus doux ?
lui « Eh cette
Progné repartit : quoi ! musique,
Pour ne chanter
qu'aux animaux,
Tout au à
plus quelque rustique !
Le désert est-il fait des talents si beaux ?
pour
Venez faire aux cités éclater leurs merveilles.
12
178 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XVI.
Du auteur de sa
fleuve disgrâce,
Des se
gens promenoient ignorant l'accident.
Un autre « ne
repartit : Non, le suivez pas;
Rebroussez plutôt en arrière :
L'esprit de contradiction
FABLE XVII.
vivant à
Là, discrétion,
La galande fit chère lie,
FABLE XVIII.
FITV nu LIVRETROISIÈME.
LIVRE
QUATRIÈME.
LIVRE QUATRIÈME. 189
FABLE PREMIÈRE.
LE LION AMOUREUX.
A MADEMOISELLE DE SÉVIGNÉ.
D'amoureux à crinière.
longue
Le père donc ouvertement
13
194 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE II.
LE BERGER ET LA MER.
FABLE III.
LA MOUCHE ET LA FOURMI.
vil et animal
Qu'un rampant
A la fille de l'air ose se dire égal !
Je hante les palais, je m'assieds à ta table :
LIVRE QUATRIÈME. 199
FABLE IV.
Un amateur du jardinage,
Demi-bourgeois, demi-manant,
Peu de et force
jasmin d'Espagne, serpolet.
Cette félicité par un lièvre troublée
FABLE V.
FABLE VI.
De destructions.
grandes
en étoit à foison,
Qu'il
Leur roi, nommé Ratapon,
Mit en campagne une armée.
Déployèrent l'étendard.
Si l'on croit la renommée,
La victoire balança Ô :
Plus d'un
guéret s'engraissa
Du sang de plus d'une bande.
Psicarpax, Méridarpax,
La
principale jonchée
Fut donc des principaux Rats.
Causer du retardement.
FABLE VII.
LE SINGE ET LE DAUPHIN.
14
210 FABLES DE LA FONTAINE.
De telles il est
gens beaucoup,
LE StNttE ET LE PAUPHIN.
LIVRE QUATRIÈME. 213
FABLE VIII.
FABLE IX.
FABLE X.
Le vit un Chameau
premier qui
S'enfuit à cet objet nouveau ;
FABLE XI.
LA GRENOUILLE ET LE RAT.
Il n'étoit besoin de
pas plus longue harangue.
Elle allégua pourtant les délices du bain,
La curiosité , le du
plaisir voyage,
Cent raretés à voir le du
long marécage :
Un jour il conteroit à ses petits-enfants
Les beautés de ces lieux, les mœurs des habitants,
Et le de la chose
gouvernement publique
Aquatique.
Un sans tenoit le
point plus galand empêché :
Il mais il falloit de l'aide.
nageoit quelque peu,
La Grenouille à cela trouve un très-bon remède :
dans son la le
Déjà esprit galande croque.
Il atteste les Dieux ; la perfide s'en
moque :
Il elle tire. En ce combat
résiste ; nouveau,
Un Milan, dans l'air planoit, faisoit la ronde,
qui
Voit d'en haut le pauvret se débattant sur l'onde.
La Grenouille et le lien.
FABLE XII.
Pour et la manière,
l'hommage pour
Le en fut l'on lui mit écrit
Singe chargé : par
Ce que l'on vouloit qui fût dit.
15
226 FABLES DE LA FONTAINE
cr de 6 de mon noie
Que filles, Dieux, mes pièces
Ont ! la sont
produites Voyez : plupart déjà
Aussi grandes que leurs mères.
Et le dit : Corsaires à
proverbe corsaires,
FABLE XIII.
Et ventre en la litière. «
jusqu'au
Hélas ! que sert la bonne chère,
soit le cause la
Quel que plaisir que vengeance,
C'est l'acheter trop cher l'acheter d'un bien
que
Sans qui les autres ne sont rien.
LIVRE QUATRIÈME. 229
FABLE XIV.
LE RENARD ET LE BUSTE.
Les la sont de
grands, pour plupart, masques théâtre;
Leur apparence au vulgaire idolâtre.
impose
L'Ane n'en sait par ce qu'il en voit :
juger que
Le Renard, au contraire, à fond les examine,
Les tourne de tout il
sens; et, quand s'aperçoit
FABLE XV.
Ferma sa au loquet,
porte
Non sans dire à son Biquet :
« sur votre
Gardez-vous, vie,
Au mot du de fortune,
guet que,
Notre Loup avoit entendu ?
FABLE XVI.
Ce me remet en mémoire
Loup
Un de ses compagnons qui fut encor mieux pris :
Il y périt. Voici l'histoire :
La mère aussitôt le
gourmande,
Le menace, s'il ne se tait,
On assomma la bête.
pauvre
Un manant lui coupa le pied droit et la tête :
FABLE XVII.
PAROLE DE SOCRATE.
FABLE XVIII.
16
242 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XIX.
L'ORACLE ET L'IMPIE.
Ou de la lâcher aussitôt,
Pour mettre Apollon en défaut.
FABLE XX.
seulement fait la
L'usage possession.
Je demande à ces de la
gens qui passion
Est d'entasser toujours, mettre somme sur somme,
Servira à la chose.
d'exemple
Ce
malheureux attendoit,
Pour jouir de son une seconde
bien, vie ;
Ne mais l'or le
possédoit pas l'or, possédoit.
Il avoit dans la terre une somme enfouie,
Son cœur avec, autre déduit
n'ayant
FABLE XXI.
L'OEIL DU MAITRE.
N'aperçut ni ni ramure,
cors,
Ni cerf enfin. L'habitant des forêts
FABLE XXII.
D'UN CHAMP.
Chacun de nous »
décampera.
Sitôt l'Alouette eut quitté sa famille,
que
Le possesseur du champ vient avecque son fils.
« Ces blés sont dit-il : allez chez nos amis
mûrs,
Les a sa
prier que chacun, pportant faucille,
Nous vienne aider demain dès la du «
pointe jour.
Notre Alouette de retour
soyez voilà de »
Cependant gais; manger.
Eux repus, tout s'endort, les petits et la mère.
FABLE PREMIÈRE.
LE BUCHERON ET MERCURE.
M. LE C. D. B.
Tantôt en un récit
je peins
La sotte vanité jointe avecque l'envie,
FABLE II.
FABLE III.
Mettons-le en notre »
gibecière.
FABLE IV.
FABLE v.
FABLE VI.
Notre au à étoit
couple, contraire, peine couché,
la de laisser l'
Que Vieille, craignant passer heure,
FABLE VII.
LE SATYRE ET LE PASSANT.
Au brouet on le convie :
Il se réchauffe les
doigts
FABLE VIII.
LE CHEVAL ET LE LOUP.
Ne celer sa maladie,
point
Lui le guériroit;
Loup, gratis,
selon la médecine.
Témoignoit quelque mal,
« dit la bête chevaline,
J'ai,
de tant de maux.
Susceptible
l' honneur de servir nos les Chevaux,
J'ai seigneurs
fais aussi la »
Et chirurgie.
Et ne fus boucher. »
jamais que
LE CHEVALET LE LOUP.
LIVRE CINQUIÈME. 289
FABLE IX.
19
290 FABLES DE LA FONTAINE.
Où la main ne et »
passe repasse.
vous retournent le
Le mort, les fils champ,
père
si bien bout de l'an
Deçà, delà, partout; qu'au
Il en rapporta davantage.
de caché. Mais le fut sage
D'argent, point père
FABLE X.
LA MONTAGNE ACCOUCHE.
QUI
Je me un auteur
figure
dit : « Je chanterai la
Qui guerre
les Titans au Maître du tonnerre. »
Que firent
FABLE XI.
Si cette si haute
imprudence
FABLE XII.
LES MÉDECINS.
FABLE XIII.
FABLE XIV.
20
306 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XV.
LE CERF ET LA VIGNE.
« J'ai ce châtiment :
mérité, dit-il, juste
» Il tombe en ce moment.
Profitez-en, ingrats.
La meute en fait curée : il lui fut inutile
FABLE XVII
LE SERPENT ET LA LIME.
FABLE XVII.
LE LIEVRE ET LA PERDRIX.
Le Lièvre et la d'un
Perdrix, concitoyens champ,
Vivoient dans un état, ce semble, assez tranquille,
FABLE XVIII.
L'AIGLE ET LE HIBOU.
Rechio'nés un ail'
r triste une voix de Méo'ère
hignes, triste, une voix de Mégère.
« Ces enfants ne sont pas, dit à notre ami.
l'Aigle,
» Le n'en fit pas à demi :
Croquons-les. galand
Ses ne sont point repas à la légère.
repas
Le Hibou, de retour, ne trouve que les
pieds
FABLE XIX.
A
LE LION S'EN ALLANT EN GUERRE
Le et
monarque prudent sage
De ses moindres sujets sait tirer quelque usage
Et connoît les divers talents.
21
322 FABLES DE LA FONTAINE
FABLE XX
FABLE XXI.
Un cavalier
équipage
Fait les trois de leur vaillance.
quarts
FABLE PREMIÈRE.
LE PATRE ET LE LION.
FABLE II.
LE LION ET LE CHASSEUR.
Par dans la
chaque mois, j'erre campagne
Comme il me et je suis en repos. )
plaît;
Dans le moment qu'ils tenoient ces propos
Le Lion sort, et vient d'un pas agile.
Le fanfaron aussitôt d'esquiver :
« O
Jupiter, montre-moi quelque asile,
S'écria-t-il, me sauver! »
qui puisse
FABLE III.
PHÉBUS ET BORÉE.
22
338 FABLES DE LA FONTAINE.
Recrée et le cavalier,
puis pénètre enfui
Sous son balandras fait qu'il sue,
FABLE IV.
JUPITER ET LE MÉTAYER.
Mercure en fit et se
l'annonce, gens présentèrent,
Firent des offres, écoutèrent :
Concluons la Providence
que
FABLE V.
LE LE CHAT ET LE
COCHET, SOURICEAU.
FABLE VI.
FABLE VII.
seroit-ce à cause
Toujours juste
le dit bon à chose.
Qu'on quelque
348 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE VIII.
LE VIEILLARD ET L'ANE.
FABLE IX.
Et ne peine
pouvoit qu'avecque
Souffrir ses jambes de fuseaux,
Dont il voyoit l'objet se dans les eaux. -.
perdre
« de mes à ma tête !
Quelle proportion pieds
r.E c; F.nFSEVO YAnt daNSI-'F.aV
LIVRE SIXIÈME. 353
23
354, FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE X.
LE LIÈVRE ET LA TORTUE.
«
Gageons, dit celle-ci, vous n'atteindrez
que point
Sitôt moi ce but. - Sitôt! êtes-vous
que sage?
Repartit l'animal léger :
Ma commère, il vous faut
purger
Avec d'ellébore.
quatre grains
LIVRE SIXIÈME. 355
- ou encore. «
Sage non, je parie
Ainsi fut fait; et de tous deux
FABLE Xl.
Mais ici si ai
point d'aubaine, ou, j'en quelqu'une,
C'est de » Il obtint de
coups. changement fortune;
Et sur l'état d'un charbonnier
La est la
pire toujours présente.
Nous le ciel force de placets.
fatiguons à
Qu'à chacun Jupiter accorde sa requête,
Nous lui romprons encor la tête.
358 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XII.
De à
songer l'hyménée.
LIVRE SIXIÈME. 359
A l'eau » Pour un
du Styx. pauvre animal,
FABLE XIII.
LE VILLAGEOIS ET LE SERPENT.
Le le en sa
villageois prend, l'emporte demeure,
Il l'étend le long du
foyer,
Le réchauffe, le ressuscite.
L'animal sent à le
engourdi peine chaud,
FABLE XIV.
Tous, sans sa
exception, regardent tanière;
Pas un ne de retour :
marque
Cela nous met en méfiance.
FABLE XV.
24
370 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XVI.
LE CHEVAL ET L'ANE.
Il le Cheval de l'aider
pria quelque peu;
Autrement il mourroit devant à la ville.
qu'être
« La n'en est incivile :
prière, dit-il, pas
Moitié de ce fardeau ne vous sera »
que jeu.
Le Cheval refusa, fit une pétarade;
Tant vit sous le faix mourir son
qu'il camarade,
Et reconnut avoit tort.
qu'il
Du baudet en cette aventure
FABLE XVII.
FABLE XVIII.
LE CHARTIER EMBOURBÉ.
Appelé Quimper-Corentin.
On sait assez le Destin
que
Adresse là les gens quand il veut qu'on enrage.
LE CHARTIEREMBOURBÉ.
LIVRE SIXIÈME. 377
FABLE XIX.
LE CHARLATAN.
Qu'il est un
passe-Cicéron.
LIVRE SIXIEME. 379
En si
éloquence grand maître,
- »
Sire, vous pouvez tout, reprit d'abord notre liomme.
au dos sa
Ayant rhétorique,
Et les oreilles d'un baudet.
L'autre «
reprit : Avant l'affaire,
FABLE XX.
LA DISCORDE.
La Renommée enfin de se
commença plaindre
FABLE XXI.
LA JEUNE VEUVE,
Ou la vérité.
plutôt par
A la fin, la consoler :
pour
« Ma lui dit-il, c'est verser de larmes :
fille, trop
Un mois de la sorte se
passe;
L'autre on à
mois, l'emploie changer tous les jours
Quelque chose à l'habit, au à la
linge, coiffure :
Le deuil enfin sert de parure,
En attendant d'autres atours.
Toute la bande des Amours
Revient au les les
colombier; jeux, ris, la danse
Ont aussi leur tour à la fin :
On se soir et matin
plonge
Dans la fontaine de Jouvence.
Le père ne ce défunt
craint plus tant chéri;
Mais comme il ne de rien à
parloit notre belle :
« Où donc le
est jeune mari
ÉPILOGUE.
Un de forces et d'haleine
peu
Pour fournir à d'autres projets.
ce de ma vie,
Amour, tyran
Veut de sujets :
que je change
Il faut contenter son envie.
son me causera!
Que époux
MADAME DE MONTESPAN.
Ériger en divinité
J
Le sage par fut ce bel art inventé.
qui
un charme : il rend l'âme attentive,
C'est proprement
J
i
392 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE PREMIÈRE.
FABLE LI.
LK MAL MARIÉ.
avare, et
Querelleuse, jalouse.
épouse,
Rien ne la contentoit, rien n'étoit comme il faut :
Monsieur ne à monsieur
songe rien, dépense tout,
Monsieur court, monsieur se repose.
Elle en dit tant, monsieur, à la fin,
que
Lassé d'entendre un tel lutin,
Vous la renvoie à la
campagne
Chez ses parents. La voilà donc compagne
De certaines Philis qui gardent les dindons
De tous ces si
gens peu soigneux.
26
402 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE 111.
FABLE IV.
LE HÉRON.
b une r i v i ère.
Il côtoyoit une rivière.
L'onde étoit ainsi qu'aux plus beaux jours;
transparente
Ma commère la faisoit mille tours
Carpe y
Avec le Brochet son compère.
Le Héron en eût fait aisément son profit :
406 , FABLES DE LA FONTAINE.
Et montroit un dédaigneux,
goût
Comme le rat du bon Horace.
« des tanches!
Moi, dit-il; moi, Héron, que je fasse
Une si chère ! me »
pauvre Et pour qui prend-on?
La tanche rebutée, il trouva du goujon.
« Du c'est bien là le dîner d'un Héron!
goujon!
J'ouvrirois si le bec ! aux Dieux ne »
pour peu plaise !
Il l'ouvrit pour bien moins : tout alla de façon
De rencontrer un limaçon.
FABLE V.
LA FILLE.
Le Destin se montra de la
soigneux pourvoir :
Il vint des partis d'importance.
La belle les trouva chétifs de moitfé :
trop
« moi?
Quoi! quoi! ces radote, je pense.
gens-là? l'on
A moi les hélas ! ils font
proposer ! pitié :
Sans en solitude. »
chagrin, quoique
La belle se sut de tous ces sentiments.
gré
De rencontrer un malotru.
412 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE VI.
LES SOUHAITS.
Le de sa travaillant sans
follet, part, relâche,
Et l'Abondance à mains
pleines
Verse en leurs coffres la finance,
FABLE VII.
LA COUR DU LION.
27
418 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE VIII.
FABLE IX.
LE COCHE ET LA MOUCHE.
FABLE X.
LA ET LE POT AU LAIT.
LAITIERE
ne bat la
Quel esprit campagne?
ne fait châteaux en
Qui Espagne?
FABLE XI.
LE CURÉ ET LE MORT.
Et à
récitoit, l'ordinaire,
Maintes dévotes oraisons,
Et des psaumes et des leçons,
Et des versets et des répons :
Monsieur le Mort, laissez-nous faire,
On vous en donnera de toutes les façons;
Il ne du salaire.
s'agit que
Messire Jean Chouart couvoit des yeux son mort,
Comme si l'on eût dû lui ravir ce trésor;
Et des regards sembloit lui dire :
FABLE XII.
ne court la Fortune?
Qui après
Je voudrois être en lieu d'où je pusse aisément
28
434 FABLES DE LA FONTAINE.
Certain en un établi,
couple d'amis, bourg
Possédoit bien. L'un soupiroit sans cesse
quelque
Pour la Fortune ; il dit à l'autre un jour :
« Si nous notre
quittions séjour?
Vous savez nul n'est prophète
que
En son cherchons notre aventure ailleurs.
pays :
- dit l'autre ami : ne souhaite
Cherchez, pour moi, je
Ni climats ni destins meilleurs.
Il arriva le lendemain
FABLE XIII.
FABLE XIV.
ENVERS LA FORTUNE.
Son le en mauvais
ami, voyant équipage,
« D'où —
Lui dit : vient cela? De la Fortune, hélas!
- dit et s'il ne lui
Consolez-vous, l'autre, plaît pas
On a
toujours raison, le Destin toujours tort.
444 FABLES DE LA FONTAINE..
FABLE XV.
LES DEVINERESSES.
à et trois
Enfin, quoique ignorante vingt carats,
Voilà le rempli
galetas
D'une nouvelle hôtesse, à toute la ville,
qui
Mettre à bons
part force ducats,
Et gagner soi deux avocats.
malgré plus que
Le meuble et aidoient fort à la chose :
l'équipage
FABLE XVI.
: c'est une
S'empara rusée.
Le maître étant absent, ce lui fut chose aisée.
Parmi le et la rosée.
thym
448 FABLES DE LA FONTAINE.
« O Dieux ici
hospitaliers! que vois-je paroître?
Dit l'animal chassé du paternel logis.
Holà! madame la Belette,
Jean
Lapin pour juge l'agrée.
Les voilà tous deux arrivés
29
450 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XVII.
LA TÊTE ET LA DU SERPENT.
QUEUE
Le a deux
Serpent parties
Du genre humain ennemies,
Tête et Queue; et toutes deux
Pour le pas.
La Tête avoit marché devant la
toujours Queue.
La Queue au Ciel se
plaignit,
Et lui dit :
« Je fais mainte et mainte lieue,
Comme il à celle-ci :
plaît
Croit-elle veuille user ainsi?
que toujours j'en
Je suis son. humble servante.
Je la conduirai si bien,
Qu'on ne se »
plaindra de rien.
Le Ciel eut ses vœux une bonté cruelle.
pour
Souvent sa a de méchants effets.
complaisance
Il devroit être sourd aux souhaits.
aveugles
Il ne le fut et la
pas lors; guide nouvelle,
FABLE XVIII.
Avecque mes un
regards, peut-être peu trop prompts,
Ni mon lente à les
oreille, m'apporter sons.
FABLE PREMIÈRE.
LA MORT ET LE MOURANT.
Est celui
qui vient quelquefois
Fermer pour toujours leur paupière.
Défendez-vous la
par grandeur;
la la la
Alléguez beauté, vertu, jeunesse;
La mort ravit tout sans pudeur :
Un jour le monde entier accroîtra sa richesse.
Quand les le
esprits, sentiment,
FABLE II.
LE SAVETIER ET LE FINANCIER.
Si sur le du il
point jour parfois sommeilloit,
Le Savetier alors en chantant l'éveilloit;
Et le Financier se
plaignoit
et sa joie à la fois.
L'argent,
Plus de chant : il la voix
perdit
FABLE III.
On on on démembre
écorche, taille,
Où l'on ne se
pardonne rien.
474 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE B.
A M. DE BARILLOUN.
La d'ambassadeur
qualité
Peut-elle s'abaisser à des contes vulgaires?
Vous offrir mes vers et leurs
puis-je grâces légères?
S'ils osent un air de
quelquefois prendre grandeur,
Cependant faites-moi la o
grÙce
De en don ce d'encens.
prendre peu
Prenez en mes vœux
gré ardents,
Et le récit en vers vous dédie.
qu'ici je
Son sujet vous n'en dirai
convient, je pas plus :
Sur les
éloges que l'envie
Doit avouer vous sont dus
qui
Vous ne voulez pas qu'on appuie.
476 FABLES DE LA FONTAINE.
« faisoit un
Cérès, commença-t-il, voyage jour
Avec et l'Hirondelle :
l'Anguille
Un fleuve les arrête, et l'Anguille en nageant,
J'y un extrême.
prendrois plaisir
Le monde est vieux, dit-on : je le crois; cependant
11 le faut amuser encor comme un enfant.
478 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE V.
L'HOMME ET LA PUCE.
FABLE VI.
Rien ne tant un
pèse qu' secret;
Le porter loin est difficile aux clames;
Et je sais même sur ce fait
Je n'en plus ; on me
puis déchire ;
d'un œuf! — D'un œuf? —
Quoi! j'accouche Oui, le voilà,
Frais et nouveau pondu : bien de le
gardez dire ;
On m'appelleroit poule. Enfin n'en «
parlez pas.
La Femme, neuve sur ce cas,
Ainsi sur mainte autre affaire,
que
Crut la chose, et ses dieux de se taire;
promit grands
Mais ce serment s'évanoui t
*
Avec les ombres de la nuit.
7J1
482 FABLES DE LA FONTAINE.
Avant la fin de la
journée
Ils se montoient à plus d'un cent.
LIVRE HUITIÈME. 483
FABLE VII.
Peu de un trésor
gens gardent
Avec des soins assez fidèles.
C'est bientôt le à
premier prendre.
488 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE VIII.
Introduire un ; aussi
peut-être
FABLE IX.
LE RAT ET L'HUITRE.
FABLE X.
Rien n'est si
dangereux qu'un ignorant ami;
32
498 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XI.
FABLE XII.
Le au «
charton dit Porc : Qu'as-tu tant à te plaindre?
Tu nous étourdis tous : ne te tiens-tu coi?
que
Ces deux personnes-ci, plus honnêtes que toi,
Devroient à vivre, ou du moins à te taire :
t'apprendre
Il est — IL est un
sage. sot,
FABLE XIII.
TIRCIS ET AMARANTE.
Que la de belles
qualité
Fait reines des volontés.
afin l'on le
Car, que sache,
A vouloir de
que, nouveau,
Comment le faire ?
pourroit-on
FABLE XIV.
Il fit avertir sa
province
caméléon, du maître;
Peuple peuple singe
On diroit anime mille corps :
qu'un esprit
C'est bien là les sont de simples ressorts.
que gens
FABLE XV.
LE RAT ET L'ÉLÉPHANT.
Donnons du notre,
quelque image
FABLE XVI.
L'HOROSCOPE.
On rencontre sa destinée
Un eut toute
père pour lignée
Un fils aima à consulter
qu'il trop, jusques
Sur le sort de sa
géniture
Les diseurs de bonne aventure.
516 FABLES DE LA FONTAINE.
Le venir à bout
père, pour
D'une sur rouloit la vie
précaution qui
De celui aimoit, défendit que jamais
qu'il
On lui laissât le seuil de son palais.
passer
Il sans sortir, contenter son envie,
pouvoit,
Avec ses tout le badiner,
compagnons jour
se
Sauter, courir, promener.
-----
il fut en où la chasse
Quand l'âge
Plaît le plus aux jeunes esprits,
Cet exercice avec mépris
Lui fut dépeint; mais, quoi qu'on fasse,
Rien ne un tempérament.
change
Le homme, ardent, plein de courage,
jeune inquiet,
A se sentit des bouillons d'un tel
peine âge,
Et comme ce de
logis, plein magnificences,
Abondoit partout en tableaux,
Aussitôt il la ville,
quitta
Mit son lit en plein champ, loin des toits, sous les cieux.
Que cet art, s'il est vrai, fait tomber dans les maux
Je ne crois la Nature
point que
Se soit lié les mains, et nous les lie encor
518 FABLES DE LA FONTAINE.
le vouloit ainsi.
Jupiter
FABLE XVII.
L'ANE ET LE CHIEN.
Il ne sauroit tarder »
beaucoup.
Sur ces entrefaites un Loup
Sort du bois, et s'en vient : autre bête affamée.
1
Je conclus qu'il faut qu'on s'entr aide.
LIVRE HUITIÈME. 523
FABLE XVIII.
LE BASSA ET LE MARCHAND.
--
Lui vont offrir leur support en commun.
Comme de
Alexandre; et, plein confiance,
Le Grec le crut.
S'abandonner à
quelque puissant roi,
-
FABLE XIX.
L'AVANTAGE DE LA SCIENCE.
Au savant,
Vous vous
croyez considérable;
Mais, dites-moi, tenez-vous table?
7J-i
530 FABLE DE LA FONTAINE.
FABLE XX.
Qui et me lasse.
m'importune
532 • FABLES DE LA FONTAINE.
Amène-moi la Furie
L'impitoyable Alecton.
Il la renvoie ; et pourtant
Il lance un foudre à l'instant
LIVRE HUITIÈME..533
Et ce dernier en sa route
FABLE XXI.
LE FAUCON ET LE CHAPON.
vois mettre de
Que j'y chapons,
Tu ne me ferois pas un semblable »
reproche.
*38 FABLES DE FONTAINE.
LA
FABLE XXII.
LE CHAT ET LE RAT.
— Je éternelle alliance
jure
Avec toi, repartit le Chat.
- Et moi, le Rat,
reprit penses-tu que j'oublie
Ton naturel? Aucun traité
FABLE XXIII.
LE TORRENT ET LA RIVIÈRE.
Tous à
deux, nager malheureux,
FABLE XXIV.
L'ÉDUCATION.
35
546 FABLES DE LA FONTAINE.
Y font un à les
corps part, gens fuyants hasards,
FABLE XXV.
Provision la semaine. »
pour
Voilà mes Chiens à boire : ils perdirent l'haleine,
Et puis la vie; ils firent tant
Si mes États!
l'arrondissois
Si mes coffres de ducats!
je pouvois remplir
Si les l'histoire!
j'apprenois l'hébreu, sciences,
FABLE XXVI.
Le maître en fit
d'Épicure l'apprentissage.
Son pays le crut fou. Petits esprits! Mais quoi!
LIVRE HUITIÈME. 553
Maintenant il à lui-même.
parle
FABLE XXVII.
LE LOUP ET LE CHASSEUR.
36
LIVRE NEUVIÈME. 563
FABLE PREMIÈRE
LE DÉPOSITAIRE INFIDÈLE.
M'auroient moins de
acquis gloire.
Le en des Dieux,
Loup, langue
Parle au Chien dans mes
ouvrages :
5Ç>4 FABLES DE LA FONTAINE.
Un certain dépositaire,
Voici le fait :
Un trafiquant de Perse,
Chez son s'en allant en
voisin, commerce,
Mit en dépôt un cent de fer un jour.
« Mon fer? dit-il, il fut de retour.
quand
- Votre fer? il n'est de vous dire
plus : j'ai regret
lui rendit sa
Qui géniture.
i
! FABLE IL 1
et le du destin
Quelque plume y périt, pis
Fut certain vautour, à la serre cruelle,
qu'un
Vit notre malheureux, qui, traînant la ficelle
La volatile malheureuse,
maudissant sa
Qui, curiosité,
Traînant l'aile et tirant le pied,
Demi-morte, et demi-boiteuse ,
Droit au logis s'en retourna :
FABLE III.
LE SINGE ET LE LÉOPARD.
Le avec le
Singe Léopard
Gagnaient de à la foire.
l'argent
Ils affichoient chacun à part.
L'un d'eux disoit : «
Messieurs, mon mérite et ma gloire
Sont connus en bon lieu. Le Roi m'a voulu voir;
Et si meurs, il veut avoir
je
Un manchon de ma tant elle est
peau : bigarrée,
LIVRE NEUVIÈME. 575
Le de sa disoit : «
Singe part Venez de grâce,
fais cent tours de
Venez, messieurs, je passe-passe,
Cette diversité dont on vous parle tant,
Mon voisin Léopard l'a sur soi seulement :
FABLE IV.
LE GLAND ET LA CITROUILLE.
Un villageois, considérant
37
578 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE V.
le du
Que possesseur jardin
FABLE VI.
Le caractère de l'idole,
A la foiblesse du sculpteur
Le poëte autrefois n'en dut guère,
Des Dieux dont il fut l'inventeur
la haine et la colère.
Craignant
devint amant
Pygmalion
De la V énus dont il fut père.
FABLE VII.
Je ne l'eusse ramassée;
pas
Mais un Bramin le fit : le crois
je aisément;
De cette sorte de
prochain
Nous nous soucions mais le bramin
peu; peuple
LIVRE NEUVIÈME. 585
chez eux a ce
Pythagore puisé mystère.
Sur un tel fondement, le Bramin crut bien faire
De de ans, et telle et si
l'âge quinze gentille ,
Parlez au la
diable, employez magie,
Vous ne détournerez nul être de sa fin.
588 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE VIII.
LE VEND LA SAGESSE.
FOU QUI
FABLE IX.
Celui le a
qui premier pu l'apercevoir
En sera le l'autre le verra faire.
gobeur;
- Si là l'on l'affaire,
par juge
FABLE X.
Autrefois fretin
Carpillon
Eut beau prêcher, il eut beau dire,
On le mit dans la poêle à frire.
Je fis lâcher ce a dans la
voir que qu'on main,
Sous espoir de aventure,
grosse
Est imprudence toute pure.
Le pêcheur eut n'eut tort :
raison ; Carpillon pas
LIVRE NEUVIÈME. 597
Sa fille et vous
unique, jugez
de noce il »
Qu'étant faut, malgré moi, que j'engraisse.
Le Loup le croit, le le laisse.
Loup
Le Loup, jours écoulés,
quelques
Revient voir si son Chien n'est meilleur à
pas prendre;
Mais le drôle étoit au
logis.
Il dit au Loup par un treillis :
« vais si
Ami, je sortir; et, tu veux attendre,
Le portier du et moi
logis
Nous serons tout à l'heure à toi. «
FABLE XI.
RIEN DE TROP.
Se modérément.
comporter
Il est certain tempérament
FABLE XII.
LE CIERGE.
FABLE XIII.
JUPITER ET LE PASSAGER.
— Eh! donc le
qu'est-ce que tonnerre ?
FABLE XIV.
LE CHAT ET LE RENARD.
S'en alloient en
pèlerinage.
C'étoient deux' vrais Tartufs, deux Archipatelins,
Le chemin étant et
long, partant ennuyeux,
Pour l'accourcir ils disputèrent.
La dispute est d'un grand secours :
39
610 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XV.
Fort amoureux de sa
femme,
Bien fllt se malheureux.
qu'il jouissant croyait
Jamais œillade de la dame,
Déifiant le
pauvre sire,
612 FABLES DE LA FONTAINE.
Il ne tint à
point l'hyménée
Interrompit la doléance.
La Femme eut si
pauvre grand'peur
J'infère de ce conte
FABLE XVI.
De se et finir lui-même sa
pendre, misère,
bien sans lui la faim le viendroit faire :
Puisqu'aussi
Genre de mort qui ne duit pas
LIVRE NEUVIÈME. 615
A curieux de le
gens peu goûter trépas.
Ce le consola peut-être
qui
FABLE XVII.
LE SINGE ET LE CHAT.
Regardoient
o rôtir des marrons.
tu fasses un de maître;
Que coup
Pour le de roi.
profit quelque
LK SINGE ET LE CHaJ&m
LIVRE NEUVIÈME. 621
FABLE XVIII.
0
LE MILAN ET LE ROSSIGNOL
le manifeste
Après que Milan, voleur,
Eut l'alarme en tout le
répandu voisinage,
Et fait crier sur lui les enfants du
village,
Un Rossignol dans ses mains tomba par malheur.
FABLE XIX.
de ce peuple imbécile !
Quelqu'un
Me suivoit un peu de
pour pain,
624 FABLES DE LA FONTAINE.
Un tout le s'enfuit.
loup parut; troupeau
Ce n'étoit un ce n'en étoit l'ombre.
pas loup, que
40
LIVRE DIXIÈME. 627
FABLE PREMIÈRE.
De certaine philosophie,
A et sans dessein.
pas toujours égaux, aveugle
mouvements le
De que vulgaire appelle
Sur ni sur sa
l'objet pensée.
Descartes va plus loin, et soutient nettement
ne nullement.
Qu'elle pense
Vous n'êtes point embarrassée
Quand la perdrix
Voit ses petits
En danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle
La de Platon
République
Ne seroit rien que l'apprentie
De cette famille amphibie.
Ne faite les
s'est parmi hommes,
Non même au siècle où nous sommes.
pas
Chercher, le même
par chemin,
A ce principe intelligent.
Il est distinct du se
corps, conçoit nettement,
Se conçoit mieux que le corps même :
Nécessité l'ingénieuse
Leur fournit une invention.
Pour si
moi, j'en étois le maître,
Je leur en donnerois aussi bien enfants.
qu'aux
Ceux-ci pensent-ils dès leurs jeunes ans?
pas plus
donc ne se connaître.
Quelqu'un peut penser pouvant
Par un exemple tout égal,
J'attribuerois à
l'animal,
Non point une raison selon notre manière,
FABLE II.
L'HOMME ET LA COULEUVRE.
Ne me nuiront « Le en sa
jamais. Serpent, langue,
du mieux « S'il falloit condamner
Reprit qu'il put : ,
Tous les ingrats qui sont au monde,
A
qui pourroit-on pardonner ?
Toi-même tu te fais ton procès : je me fonde
41
612 FABLES DE LA FONTAINE.
»
« Je suis bien bon, dit-il, d'écoiiter ces gens-là !
- "«
«
Du sacJe et du suis
Serpent bien
aussitôt il bon
donna -1 e u
Contré les murs, tua la bête.
tant qu'il
'; .(¡. l.
r
;
On en use ainsi chez les grands :
La raison les offense; ils se mettent en tête
1
1 -
Que tout est né et gens,
pour eux, quadrupèdes
',.
Et serpents.
_c' ,
Si desserre les
quelqu'un dents,
FABLE III.
« ce chemin?
Voyez-vous large
Nous vous voiturerons, l'air, en Amérique :
par
Vous verrez mainte république,
Maint maint peuple : et vous profiterez
royaume,
Des différentes mœurs que vous remarquerez.
en fit autant. » On ne s'attendoit
Ulysse guère
De voir Ulysse en cette affaire.
La Tortue écouta la
proposition.
Marché fait, les oiseaux forgent une machine
FABLE IV.
Sauvera votre »
république.
On le crut. Le
peuple aquatique
L'un l'autre fut porté
après
Sous ce rocher peu fréquenté.
650 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE V.
Pour un âge et des temps qui n'en ont plus que faire ?
La le soin de conserver,
peine d'acquérir,
Otent le à l'or, croit si nécessaire. »
prix qu'on
Pour se d'un tel
décharger soin,
Notre homme eût pu trouver des gens sûrs au besoin.
Il n'est malaisé de un
pas tromper trompeur.
LIVRE DIXIÈME. 653
FABLE VI.
Un d'humanité
Loup rempli
en est de tels dans le
(S'il monde)
Fit un sur sa
jour cruauté,
FABLE VII.
L'ARAIGNÉE ET L'HIRONDELLE
« O sus de ton
Jupiter, qui cerveau,
L'Hirondelle, en passant, et
emportant toile, tout,
Et l'animal pendant au bout.
42
658 FAISLES DE LA FONTAINE.
FABLE VIII.
en noise, et turbulents,
Toujours
FABLE IX.
« me voir ainsi
Qu'ai-je fait, pour
mon re maître?
pro p
Mutilé par
Le bel état ou me voici!
FABLE X.
LE BERGER ET LE ROL
Il en bientôt la vie :
perdit
« il s'est fait un »
De nos biens, dirent-ils, palais.
du désert et de la pauvreté;
Louanges
C'étoient là ses magnificences.
FABLE XI.
FABLE XII.
43
674 FABLES DE LA FONTAINE.
«
Ami, reviens chez nous sert de
moi ; que pleurer ?
Tu le Sort : ta
m'allègues prétends-tu, par foi,
Me leurrer de d'un
l'appât profane langage?
Mais la Providence, ou bien le
que que Destin,
contre l'amour. »
Qu'un appareil
676 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XIII.
LA LIONNE ET L'OURSE.
FABLE XIV.
Il voyageoit de compagnie;
ET LE TAJ, 1SM
LES PEUX AVENTURIERS AN,
LIVRE DIXIEME. 681
FABLE XV.
LES LAPINS.
Je vais ce dis. »
prouver que je
Des sur la
lapins, qui, bruyère,
Je laisse à
penser quelle fête!
Les chiens du lieu, 1 n'ayant en tête
intérêt de à à de dents
Qu'un gueule, cris, coups
Vous accompagnent ces passants
confins du territoire.
Jusqu'aux
FABLE XVI.
ET LE FILS DE ROI.
u
690 FABLES DE LA FONTAINE.
cc La son homme?
plainte, ajouta-t-il, guérit-elle
Travaillons : c'est de nous mener Rome. «
quoi jusqu'à
Un Pâtre ainsi — Ainsi croit-on
parler! parler;
Dont il science
s'agit. Votre
Est courte là-dessus : : ma maini n y su l éera. »
supp
pléera.
p
Est courte là-dessus
A ces mots, le Pâtre s'en va
FABLE PREMIÈRE.
LE LION.
,
Sultan Léopard autrefois
Force bœufs dans ses prés, force cerfs dans ses bois,
Force moutons parmi la plaine.
Il un Lion dans la forêt
naquit prochaine.
les compliments et d'une et d'autre
Après part,
Comme entre il se
grands pratique,
(;f)(; FABLES DE LA FONTAINE.
Ou s'efforcer de le détruire
le Lion : seul il en
Apaisez passe puissance
Ce monde d'alliés vivants sur notre bien.
FABLE II;
Faisoit sa affaire
principale
Des doux soins d'aimer et de plaire.
En lui l'amour et la raison
Eut à chacun
peine achevé, que applaudit.
Pour savoir tout, l'enfant n'avoit
que trop d'esprit.
cc Je
veux, 1 dit le Dieu de la
guerre,
o
702 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE 111.
(c Hé cette canaille
quoi ! dit-il,
Se de moi ?
moque impunément
Je vais, je viens, je me travaille,
On vous le drille.
sangla pauvre
Toi tu 6 de famille
donc, qui que sois, père
ne t'ai envié cet
(Et je jamais honneur),
T'attendre aux yeux d'autrui, quand tu dors, c'est erreur.
45
706 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE IV.
Si au mot de
j'osois ajouter l'interprète,
si ne suis né de si
Que je pour grands projets,
Du moins les ruisseaux m'offrent de doux
que objets !
FABLE V.
Le chez la animale.
Singe, maître-ès-arts gent
La première leçon que donna le régent
Fut celle-ci : « Grand Roi, pour régner sagement,
Il faut que tout prince préfère
LIVRE ONZfÈME. 711
De ridicule ni d'injuste.
— le
Donne-moi, repartit Roi,
Des exemples de l'un et l'autre.
— Toute dit le
espèce, docteur,
Et commence par la notre,
je
Toute s'estime dans son cœur,
profession
Traite les autres d'ignorantes,
Les qualifie impertinentes;
au rebours, fait
L'amour-propre, qu'au degré suprême
On ses pareils; car c'est un bon moyen
porte
De s'élever aussi. soi-même
FABLE VI.
LE LOUP ET LE RENARD.
Puisoient le liquide
1 élément :
J'en ai cette
mangé échancrure;
Le reste vous sera suffisante pâture.
Descendez dans un seau là mis »
que j'ai exprès.
Bien qu'au moins mal il
qu'il pût ajustât l'histoire,
Le fut un sot de le croire :
Loup
Il descend; et son l'autre
poids, emportant part,
FABLE VII.
LE PAYSAN DU DANUBE.
Me servit à le discours
prouver que j'avance :
le fonder à
J'ai, pour présent,
Le bon Socrate, Esope, et certain
Paysan
Des rives du Danube, homme dont Marc-Aurèle
718 FABLES DE LA FONTAINE.
Et ceinture de marins.
joncs
Romains, le ciel
Craignez, craignez que quelque jour
Ne chez vous les et la
transporte pleurs misère,
46
722 FABLES DE LA FONTAINE.
Une un sincère. »
plainte peu trop
A ces mots, il se et chacun étonné
couche ;
Admire le cœur, le bon sens,
grand l'éloquence
Du ainsi
sauvage prosterné.
On le créa patrice ; et ce fut la vengeance
D'autres et écrit
préteurs ; par
Le Sénat demanda ce dit cet homme,
qu'avoit
LIVRE ONZIÈME. 723
FABLE VIII.
Un octogénaire plantoit.
Passe encor de mais à cet
bâtir ; planter âge !
dès le allant à
Se noya port, l'Amérique;
FABLE IX.
De l'oiseau son
qu'Atropos prend pour interprète.
Dans son tronc caverneux, et miné le
par temps,
EPILOGUE:
formés un
Qu'ait jamais monarque.
Favoris des neufs Sœurs, ce sont là des sujets
du et de la
Vainqueurs temps Parque.
47
LIVRE DOUZIÈME. 739
FABLE PREMIÈRE.
Il ne marche à de
pas géant
Dans la carrière de la gloire.
et
Imprudents peu circonspects,
S'abandonnèrent à des charmes
Comme il joignoit à la
sagesse
La mine d'un héros et le doux entretien,
Qui t'a dit qu'une forme est plus belle qu'une autre?
« suis confus.
Camarade, je
Qu'une et belle
jeune bergère
Conte aux échos les appétits gloutons
FABLE II.
Quand un Moineau du
voisinage
S'en vint les visiter, et se fit
compagnon
Du Pierrot et du Raton.
pétulant sage
Entre les deux oiseaux il arriva querelle;
Et Raton de
prendre parti.
« Cet inconnu, dit-il, nous la vient donner belle,
D'insulter ainsi notre ami!
.~,~
Quelle morale puis-je inférer de ce fait?
748 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE III.
LE THÉSAURISEUR ET LE SINGE.
Celui-ci ne ducats et
songeoit que pistoles.
Un jacobus, un ducaton;
Et noble à la rose
puis quelque
son adresse et sa force à
Éprouvait jeter
FABLE IV.
MONSEIGNEUR LE DUC DE
BOURGOGNE,
«
au à la Renommée
Pour plaire jeune prince qui
Le Chat et la Souris?
758 FABLES DE LA FONTAINE.
Et des il lui se
qui plus puissants, quand plaît, joue,
Comme le Chat de la Souris?
FABLE V.
Une de
jeune Souris, peu d'expérience,
Crut fléchir un vieux Chat, sa
implorant clémence,
Et de raisons le :
payant Raminagrobis
« Laissez-moi vivre : une souris
De ma taille et de ma dépense
en ce logis?
Est-elle à charge
FABLE VI.
LE CERF MALADE.
A et mourir de faim.
jeûner
Il en coûte à vous
qui réclame,
Médecins du et de l'âme.
corps
0 ô mœurs! j'ai beau crier,
temps!
Tout le monde se fait payer.
I.K CERF MALADE.
LIVRE DOUZIÈME. 765
FABLE VII.
Le le et la
Buisson, Canard, Chauve-souris,
Et de trajet très-difficile,
Alla tout emballée au fond des magasins
FABLE VIII.
les éléments :
Commençons par
Représenter un tel
outrage.
J'ai vu des chroniqueurs attribuer le cas
49
770 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE IX.
LE LOUP ET LE RENARD.
A le soldat envie.
qui porte
Ne sont en du
l'ouvrage poëte
Ni tous ni si bien exprimés :
Me fera la trompette.
prendre
Je ne suis un
pas grand prophète :
Le mis la
Renard, ayant peau,
les leçons que lui donnoit son maître.
Répétoit
D'abord il s'y prit mal, puis un peu mieux, bien ;
puis
Puis enfin il n' manq ua rien.
y
A il fut instruit autant qu'il pouvoit l'être,
peine
A la occasion.
première
FABLE X.
L'ÉCREVISSE ET SA FILLE.
Je pourrois à certain
l'appliquer conquérant
FABLE XI.
L'AIGLE ET LA PIE.
allant de en
Sautant, place place,
FABLE XII.
Le ciel en sa
joignit personne
Ce sait se faire estimer
qui
Il ne d'étaler votre
m'appartient pas joie;
Je me tais donc, et vais rimer,
Son maître le et et se
rappelle, crie, tourmente,
Lui le leurre, et le mais en vain.
présente poing;
On crut que jusqu'au lendemain
50
786 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XIII.
Un Hérisson du ?
voisinage, o
Dans mes vers nouveau
personnage,
Voulut le délivrer de
l'importunité
Du peuple plein d'avidité.
« Je les vais de mes dards enfiler par centaines,
Voisin Renard, dit-il, et terminer tes peines.
— Garde-t'en dit ne le fais
bien, l'autre, ami, pas :
FABLE XIV.
L'AMOUR ET LA FOLIE.
un il la
(C'est dieu), comment, dis-je, perdit lumière;
Vénus en demande
vengeance.
Femme et mère, il suffit de ses cris :
pour juger
Les Dieux en furent étourdis,
Et Jupiter, et Némésis,
Elle du cas;
représenta l'énormité
Son fils, sans un bâton, ne faire un
pouvoit pas :
Nulle peine n'étoit pour ce crime assez grande :
Le de voit être aussi réparé.
dommage
A servir de à l'Amour.
guide
I/AHOCUET T.
A rOLII.
LIVRE DOUZIÈME. 793
FABLE XV.
A MADAME DE LA SABLIÈRE.
La le le la
Gazelle, Rat, Corbeau, Tortue,
et dit : « Ah! si
S'écrie, j'étois
Comme un corbeau d'ailes pourvue,
Tout de ce m'en irois
pas je
Apprendre au moins
quelle contrée,
Notre compagne au
pied léger;
De se sans remise
transporter
Aux lieux où la Gazelle est prise.
« dit le
L'autre, Corbeau, gardera le logis :
Avec son marcher lent, arriveroit-elle ?
quand
Sa gloire aussi
bien que la vôtre.
800 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XVI.
LA FORÊT ET LE BUCHERON.
Un Bûcheron venoit de ou
rompre d'égarer
Le bois dont il avoit emmanché sa
cognée.
Cette perte ne pût sitôt se réparer
Qu'à sa bienfaitrice
dépouiller
De ses ornements.
principaux
Elle gémit à tous moments :
FABLE XVII.
LE LE LOUP ET LE CHEVAL.
RENARD,
- -- Si
j'étois quelque peintre ou quelque étudiant,
le Renard, j'avancerois la
Repartit joie
vous aurez en le
Que voyant.
Mais venez, que sait-on? peut-être est-ce une proie
Que la Fortune nous envoie. »
FABLE XVIII.
Tant de différents
personnages.
Il élevoit sa queue, il la faisoit briller,
Et cent mille autres
badinages,o
Pendant quoi nul dindon n'eût osé sommeiller.
Le d'attention a le
trop qu'on pour danger
Fait le souvent tombe.
plus qu'on y
810 FABLES DE LA
FONTAINE.
FABLE XIX.
LE SINGE.
FABLE XX.
LE PHILOSOPHE SCYTHE.
Un austère, et né dans la
Philosophe Scythie,
Se proposant de suivre une douce vie,
plus
chez les Grecs, et vit en certains lieux
Voyagea
Un assez semblable au vieillard de
Sage Virgile,
Homme égalant les Rois, homme des Dieux,
approchant
Un universel abatis
Ce bien
Scythe exprime
Un indiscret stoïcien :
FABLE XXI.
Autrefois et le
l'Éléphant Rhinocéros,
En dispute du pas et des droits de l'Empire,
Voulurent terminer la querelle en clos.
champ
Le jour en étoit vint leur dire
pris, quand quelqu'un
Que le de
Singe Jupiter,
Portant un caducée, avoit dans l'air.
paru
Ce Singe avoit nom Gille, à ce dit l'histoire.
que
816 FABLES DE LA FONTAINE.
Aussitôt de croire
l'Éléphant
à ceux du firmament
Qu'importe
Que le Rhinocéros me le
dispute pas;
a Rhinocère?
Qu'Eléphantide guerre avecque
Vous connoissez ces lieux, ils ont quelque renom.
— Vraiment suis ravi d'en le
je apprendre nom,
—
un brin d'herbe entre fourmis :
Partager quelques
Nous avons soin de tout. Et à votre
quant affaire,
52
818 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XXII.
UN FOU ET UN SAGE.
Certain Fou à de un
poursuivoit coups pierres Sage.
Le se et lui dit : «
Sage retourne, Mon ami,
C'est fort bien fait à cet écu-ci.
toi, reçois
Tu fatigues assez pour gagner davantage ;
Toute peine, dit-on, est digne de loyer :
Vois cet homme qui passe, il a de quoi payer ;
Adresse-lui tes dons, ils auront leur salaire. »
LIVRE DOUZIÈME. 819
FABLE XXIII.
LE RENARD ANGLOIS.
A MADAME HARVEY.
FABLE XXIV.
Assistance et protection :
Guerre semblables désastres
ni pauvreté, ni
Ne pou voient approcher de cette nation ;
Elle faisoit valoir en cent lieux son empire.
Les reines des e
étangs, grenouilles, veux-j dire,
A les tout le
ouïr, Monde,
Toute la machine ronde
De méchants marets.
quatre
Car si le Soleil se
pique,
Il le leur fera
sentir;
828 FABLES DE LA FONTAINE.
La
République aquatique
Pourroit bien s'en repentir.
LIVRE DOUZIÈME. - 829
FABLE XXV.
Ils s'avancèrent à
grands pas
A ce nos très-
bruit, prudents Rats,
mauvaise destinée,
Craignant
53
834 FABLES DE LA FONTAINE
FABLE XXVI.
DAPHNIS ET ALCIMADURE.
A MADAME DE LA MÉSANGÈRE
Je ne cette
puis qu'en préface
Je ne partage entre elle et vous
De si
trop d'épines, jamais,
A la porte de l'inhumaine.
On sur la bordure :
gravera
«
mourut d'amour. Passant, arrête-toi,
Daphnis
« et dis : Celui-ci succomba sous la loi
Pleure,
« De la cruelle Alcimadure. »
S'excuser au qui ne
berger, daigna l'ouïr,
Non et Didon son
plus qu'Ajax -Ulysse, perfide.
840 FABLES DE LA FONTAINE.
FABLE XX VI].
L'on ne le lieux de
peut qu'aux pleins tranquillité :
Chercher ailleurs ce bien est une erreur extrême.
DES
GRANDES
GRAVURES
et le PiG£,
Aigle (P) ilibou. •
-- 317
Aigle
° (1') et la Pie
et ses Petits avec le Maître T7V
Alouette (1') d'un
Amour (1') et la champ
Folie 791
Animal (un) dans la
Animaux Lutie
(les) malades de la peste K K
Avare a son If 55
(1') qui perdu trésor
395
Aventuriers (les deux) et Je Talisman.
Bassa 679
Bassa (te) et (les deux)
(le) et le et leMarchand.
Talisman..
Berger (le) et la Mer
525
Berger (le) et le
Bûcheron Roi
et Mercure 195
(le)
Cerf 661
(le) malade
Cerf se 265
(le) voyant dans
l'eati 763
Cerf (le) et la
Vigne
Chartier (le) embourbé.
309
Chat (le) et le
vieux Rat.
Chat
Chat (le) et Je R (lee)nard et le Renard ., 183
609
Chêne et le Roseau
(le) 65
Cheval (le) et le
Loup 287
Chèvres (les
deux). ,
Chien (le) qui porte à son cou le dîné de son
maître. 485
54
850 TABLE
PAGES
549
Chiens (les deux) et l'Ane mort.
PAGES
Philomele
- et Progrné. *
„ .1 75
Pigeons (lesle
et deux~ ).**' 571
Poisson (le petit) Pêcheur. 2-13
73
°
Poissons et le
(les) 0, ,
Berger qui joue de la flûte 0 6(L 647
Poissons
Poule (les) (la) et le Cormoran.
atix oeufs d'or. 303
Rat (le) et l'Éléphant
Rat '0 '0 ., 0 ., 5'13
Rats (le) de ville et le Rat des champ
(les deux), le Renard et
i'OEuf. 1
f. 63o
Renard d (le) et les anglois • >
Renard et les Poulets d'Inde * 823
(le) Raisins.
Savetier et le 807
(le) Financier
164
Singe (le) et le Chat ,
465
Singe (le) et le
Souris et le Dauphin °
(les) Chat-huant
Tircis et - 2 H
Amarante. -131
Torrent (le) et la
Vautours Rivière.
et les 503
(les) Pigeons °. ° //<n
Veuve (la 543
Vieillard jeune) 419
(le) les trois jeunes Hommes
et 385
Vieille et(la)le et les deux Servantes • - ~81
llageois(la) (le)
Vieille et les deux pent x - 1
Serpeiit • 361 361
DES FABLES
PAGES
NOTICE SUR JEAN DE LA FONTAINE..,
1
A MONSEIGNEURLE DAupriiN
- - XXIII
PRÉFACE • • • • XXIX
LA VIE D'ÉSOPE LE PHRYGIEN
XLI
xu
A MONSEIGNEURLE DAUPHIN.
1
Abdéritains et livre VIII, fable xxvi
(les) Démocrite,
et le 552
Agneau (F) Loup, 1, x
et l'Escarbot, 33
Aigle (1') II, vin
et le Hibou, V, -33
Aigle (1')
xviii. 88 315
Aigle (F), (1'),la Laie et ta
la
Chatte, etIII, lavj. Chatte,
Laie 111, vi.
3^5
Aigle (F) et la Pie, XII, xi
-17-4
Alcimadure et
Daphiiis, XII, xxvi
Alouette et ses Petits avec le Maître d'un
(1') champ, IV, xxii. 254
Alouette l'Autour et
(F), l'Oiseleur, VI, xv
Amarante et Tircis, VIII,
xiii • • 502
Q2
Amateur des et l'Ours,
(F) jardins
VIII, x
Amis
(les deuxJ, VIII, xi
498
Amour (F) et la Folie, XII, xiv. * * * • • 7c*y
789
Ane et le
(1') VI, xvi 370
Cheval,
Ane
(1')
et le Lion chassants, II, xix 122
Ane le Meunier et son Fils, III, 1
(F), 131
Ane et le Vieillard, VI, vin,
(1') 348
854 TABLE DES FABLES.
PAGES
Ane et les Voleurs, I, xiii 41
(1')
Ane chargé d'éponges et l'Ane
chargé de sel, IJ, x 96
(F)
Ane (F) et le Chien, VIII, xvil. 520
Ane (1') et le
petit Chien, IV, v. 204
Ane et ses Maîtres, VI, xi 356
(F)
Ane des
(1') portant reliques, V, xiv 305
Ane vêtu de la duLion, V, xxi 327
(1') peau
Animal dans la xviii 453
(un) Lune, VII,
Animaux malades de la 394
(les) peste, VII, i
le
Animaux (les), Singe et le Renard, VI, vi ., 344
Animaux (Tribut envoyé à Alexandre, IV, xii 223
par les)
Araignée et la Goi^tfe, III, vjii 156
(1')
Araignée (F)et l'Hirondelle, X, vir 656
Astrologue (F) qui se laisse tomber dans un puits, II, xiii 105
Autour l'Alouette et l'Oiseleur, VI, xv 368
(F),
Avantage de la Science, VIII, xix 528
(F)
Avare (F) qui a perdu son trésor, IV, xx. 244
Aventuriers (les deux) et le Talisman, X, xiv 678
Bassa et le Marchand, VIII, xvni. 523
(le)
Belette entrée dans un grenier, III, xvii. 180
(la)
Belette (la), le Chat et le Vil, xvi 447
petit Lapin,
Belettes et la Chauve-Souris, II, v 82
(les deux)
et
Belettes (Combat des Rats des), IV, vi. 206
Berger (le) et la Mer, IV, II 194
Berger (le) et le Roi, X, x 662
et son IX, xix 623
Berger (le) troupeau,
(le) qui joue de la flûte et les 668
Berger Poissons, X, xi
et le
Bergers (les) Loup, X, vi 653
Besace (la), I, vu 22
Borée et Phébus, VI, ni 336
Bouc et le TII, v 149
(le) Renard,
Brebis (la), la Chèvre et la Génisse en société avec le Lion, I, vr. 20
Brebis (les) et les III, xm 168
Loups,
Bûcheron et Mercure, V, i. 263
(le)
Bûcheron et la Mort, I, xvi 49
(le)
Buisson la Chauve-Souris et le Canard, XII, vri 765
(le),
Buste (le) et le Renard, IV, xiv. 229
Canard le Buisson et la
(le), Chauve-Souris, XII, vii 765
Canards et la Tortue, X, ni 643
(les deux)
TABLE DES FABLES. 855
PAGES
Cerf XII, vi.
(le) malade, ,.. 0 761
Cerf se dans
(le) voyant l'eau, VI, ix 350
Cerf et la V, xv
(le) Vigne, 307
Chameau et les Bâtons flottants, IV, x
(le) 218
et le Faucon, VIII, xxi
Chapon (le) 535
Charlatan (le), VI, xix. 378
Chartier (le) embourbé, VI,
XVIII 374
Chasseur et le Lion, VI, n.
(le) ~,
334,
Chasseur et le
(le) Loup, VIII, 555
xxvn
Chasseur (le), le Roi et le Milan, XII, xir -ygj
Chat (le) et le Singe, IX,
xvn 617
Chat (le), le Cochet et le Souriceau, VI, y 341
Chat (le), la Belette et le petit Lapin, VII, xvi
447
Chat et les deux Moineaux, XII, n
(le) 746
Chat et le vieux Rat, III,
(le) XVIII 182
Chat (le) et le Rat, VIII,
XXII 538
Chat (le) et le Renard, IX, xiv - 606
bOb
Chat (le) et la Souris, XII, vi 757
~j7
Chat (le vieux) et la jeune Souris, XII, v ..y-g
Chat-huant et les
(le) Souris, XI, ix >-29
Chats (la Querelle et des et celle des Chats et des
des) Chiens, Souris,
XII, Viti. ,. 768
Chatte (la) métamorphosée en
femme, II, xviii 119
et
Chatte (la), la Laie l'Aigle, III, vi ., 151
Chauve-Souris (la) et les deux Belettes, II, v 82
Chauve-Souris (la), le Buisson et le
Canard, XII, vir 765
Chêne et le
(le) Roseau, I, xxn*" * * •• •• , , 64
Cheval s'étant voulu venger du
(le) Cerf, IV, xru. 227
Cheval et FAne, VI,
(le)
et le xvi
Cheval (le) Loup, V,
vin
Cheval (le), le Renard et le
Loup, XII, xvn onA
Chèvre le Mouton et le
(la), Cochon, VIII, xll. 500
Chèvre (la), la Génisse et la Brebis en société avec le
Lion, I, vi. 20
Chèvre le Chevreau et le
(la), Loup, IV, xv 231
Chèvres (les deux), XII, iv 752
Chien à on a les oreilles,
(le) qui coupé X, ix 660
Chien (le) qui lâche sa
proie pour l'ombre, VI, xvii 372
Chien (le) qui porte à son cou le dîné de son maître, VUI, VII 4.33
Chien le Renard et le
(le), Fermier, XI, 111 703
856 TABLE DES FABLES.
Chien
l el
PAGES
(le) l'Ane, VIII, xvn , ., 520
Chien (le petit) et l'Ane, IV, v. 204
Chien (le) et le v 17
Loup, I,
Chien (le) maigre et le 596
Loup, IX, x
Chiens (la Querelle et des vin 768
des) Chats, XII,
Chiens (les deux) et l'Ane mort, xxv , 547
VIII,
Cierge (le), IX, xii. 600
et la
Cigale (la) Fourmi, I, i. 5
Cigogne (la) et le Renard, 1, xviii 55
Cigogne et le III, ix 159
(la) Loup,
Citrouille et le IX, iv ,. 576
(la) Gland,
Coche (le) et la Mouche, VII, ix 423
Cochet le Chat et le Souriceau, 341
(le), VI, v
Cochon la Chèvre et le Mouton, VIII, XII 500
(le),
Colombe (la) et la Fourmi, II, xii 102
Combat des Rats et des IV, vi 206
(le) Belettes,
Compagnons (les) d'Ulysse, XII, 1 739
Compagnons (les deux) et l'Ours, V, xx 322
Conseil tenu par les Rats, II, ir 74
Coq (le) et la Perle, I, xx 59
et le
Coq (le) Renard, II, xv. 111
Coqs (les deux), VII, XIII 437
et la
Coqs (les) Perdrix, X, vin 658
Corbeau (le), la Gazelle, la Tortue et le Rat, xv. 793
XII,
Corbeau (le) voulant imiter l'Aigle, II, xvi 113
Corbeau et le
(le) Renard, I, 11 9
et les
Cormoran (le) Poissons, X, IV 646
Couleuvre (la) et l'Homme, X, 11 639
Cour (la) du 415
Lion, VII, VII
Cuisinier et le
(le) Cygne, nf, XII 166
Curé et le Mort, VII, XI. 430
(le)
et le
Cygne (le) Cuisinier, III, xn '.," 166
et XII, xxvi 834
Daphnis Alcimadure,
et le
Dauphin (le) Singe, IV, vu 209
Démocrite et les Abdéritains, xxvi 552
VIII,
Dépositaire (le) infidèle, IX, 1 563
Devineresses (les), VII, xv 444
Dieux voulant instruire un fils de XI, ii. 700
(les) Jupiter,
Discorde (la), VI, xx. 381
TABLE DES. FABLES. 857
PAGES
à et le
Dragon (le) plusieurs têtes Dragon à plusieurs queues, I, xn 39
Ecolier le Pédant et le Maître d'un
(1'), jardin, IX, v 578
Ecrevisse (1') et sa Fille, XII, x 715
Éducation (F), VIII, xxiv
w' - - - - £K>4o
et le de
Éléphant (1') Singe Jupiter, XII, xx, 815
et le Rat, VIII,
Éléphant (F) xv
Enfant et le Maître d'école, I, xix.
(F) 57
Enfant (F), la Mère et le IV, xvi
Loup, 233
Enfants Vieillard et
(le ses), IV, xvui 239
Enfants Laboureur et
(Je ses), V, ix 289
Enfouisseur et son
(F) Compère, 7 X, v. 651
Épilogue du livre VI
388
rEpilogue du livre XI
***•••••• OOO 734
Escarbot et
(1') l'Aigle, II, vin. gg
Estomac et les
(1') Membres, III, n 137
Fables (le pouvoir des), , VIII, iv '--. 474
Faucon et le
(le) Chapon, VIII, xxi -' 535
ojo
Femme (la) noyée, III, xvi
Femme le Mari et le Voleur, IX, xv
(la), 611
Femme et
(l'Ivrogne sa), III, vu - - - 154
Femmes et le
(les) Secret, VII, vi 480
Fermier le Chien et le
(le), Renard, XI, 111 703
Fille (la), VII, v. ;; 407
Fille Souris métamorphosée en), IX, vu
(la 584
Fils de Roi, le Gentilhomme, le Pâtre et le Marchand,
(le) X, XVI 689
Financier et le Savetier, VIII, II
(le) 464
Folie (la) et l'Amour, XII,
xiv 789
Forêt (la) et le Bûcheron, XII, xvi 800
Fortune et le
(la) jeune Enfant, V,
xi 293
Fortune (l'Homme court après), et l'Homme
qui qui l'attend dans son lit'
VII,
XII. 433
Fortune et des Hommes envers la), VII, x1v.
(1 ingratitude l'injustice 441
Fou vend la
(le) qui Sagesse, IX, ^gg
Fou et un vin
(un) Sage, XII, xxn 818
Fourmi (la) et la Cigale, I, 1 5
Fourmi et la Colombe, II, xn
(la) 102
Fourmi et la Mouche, IV, m
(la) 198
Frelons et les Mouches à miel, I,
(les) xxi 61
Gazelle (la), la Tortue, le Rat et le Corbeau, XII, xv 793
858 TABLE DES FABLES.
PAGES
Geai des du Paon, ix
IV, 216
(le) paré plumes
Génisse (la), la Chèvre et la Brebis en société avec le Lion, I, vi. , 20
le le Fils de Roi et le
Gentilhomme (le), Pâtre, Marchand, X, XVI. 689
Gland et la Citrouille, IX, iv 576
(le)
Goût difficile (Contre ceux qui ont le), II, i 71
Goutte et 111, vin 156
(la) l'Araignée,
veut se faire aussi grosse le
Grenouille (la) qui que Bœuf, I, 111 11
Grenouille et le Rat, IV, xi 220
(la)
Grenouille et les deux Taureaux, II, iv 80
(la)
xn. 358
1
Grenouilles
.11 (1) (les) et le S l '1
j 'r XXIY
Soleil, (VI,XII, 826
Grenouilles demandent un Roi, III, iv. 144
(les) qui
Hérisson (le), le Renard et les Mouches, XII, xnr 787
Héron (le), VII, iv 405
Hibou (le) et l'Aigle, V, xvm 315
Hirondelle et X, vu. 656
(1') l'Araignée,
Hirondelle et les I, vin 0 ., 24
(1') petits Oiseaux,
Homme et la Couleuvre, X, ti 639
(1')
Homme et la Puce, VIII, v. , , 478
(1')
Homme et son Image, I, XI. 37
(1')
Homme (1')
entre deux
âges
et ses deux Maîtresses, I, xvn 53
Homme et l'Idole de bois, IV, VIII. 214
(1')
Homme court la et l'Homme l'attend dans son
(1') qui après Fortune, qui
lit, VII, xii 433
Hommes (les deux) et le Trésor, IX, xvi 614
Hommes trois et le Vieillard, XI, vni 724
(les jeunes)
Horoscope (1'), VIII, xvj 515
Hospitalier (1), le Juge arbitre et le Solitaire; XII, xxvn 840
Huître et le Rat, VIII, ix. 490
(1')
Huître (1') et les Plaideurs, IX, ix 592
PAGE
Laie et
(la), la Chatte l'Aigle, III, vi 151
l aitière (la) et le Pot au lait, VII, x.
V25
Lapin (le petit), le Chat et la Belette, VII, xvi 41,,7
Lapins (les), X, xv 683
et le
Léopard (le) Singe, IX, ni 574
Lice (la) et sa II, vu
Compagne, 86
Lièvre (les Oreilles du), V,
iv 275
Lièvre (le) et les Grenouilles, II, xiv 107
Lièvre (le) et la Perdrix, V.
xvn
Lièvre (le) et la Tortue, VI,
x
des Rats, XII, xxv
Ligue (la) 829
Lime (la) et le Serpent, V, xvi 311
Lion
(le), XI, i < # t 695
Lion et le Pâtre, VI, 1
(le) 331
Lion en société avec la Génisse, la Chèvre et la
(le) Brebis, I, vi. 20
Lion abattu par l'Homme, III, x
(le)
Lion (le) amoureux, IV, i 189
Lion devenu vieux, III, xiv.
(le) 172
Lion malade et le Renard, VI, xiv
(le) 364
Lion s'en allant en guerre, V, xix
(le) 320
Lion et l'Ane chassants, II, xix
(le) 122
Lion et le Chasseur, VI, n
(le) 334
le le
Lion (le) Loup et Renard, VIII, m 469
Lion et le Moucheron, II, ix
(le) 911
Lion (le)et le Rat, II,
xi 98
Lion (la cour du), VII, vu
415
Lion (le), le Singe et les deux Anes, XI, 710
V.
Lionne et l'Ourse, X,
(la) XIII 676
et I, x
Loup (le) l'Agneau, 33
Loup (le) devenu Berger, III, ni A-0
et les Bergers, X,
Loup (le) g
vi
et le Chasseur, VIII, XXVII
Loup (le) 555
et le Chien, I, v
Loup (le) 1 7
Loup (le) et le Chien maigre, IX, x ; 596
Loup et la Cigogne, III, ix
(le) 159
et le Chevreau, IV, xv
Loup (le), la Chèvre 231
et le Cheval, V,
Loup (le) vin 285
Loup (le), le Lion et le Renard, VIII, 111 469
et le Cheval,
Loup (le), le Renard XII, xvn 804
860 TABLE DES FABLES.
PAGES
la Mère et
Loup (le), l'Enfant, IV, xvi 233
Loup (le) plaidant contre le Renard par-devant le II, III 78
Singe,
) et le XI, VI 714
Loup (le)(1 1 R Renard,d
1 VII, IX
XI, VI - 771
et les
Loups (les) Brebis, III, xiii 168
Maître d'école et I, xix 57
(le) l'Enfant,
Maître (le) d'un champ, l'Alouette et ses
Petits, IV, xxii 254
Maître d'un l'Écolier et le
(le) jardin, Pédant, IX, v 578
Malheureux (le) et la Mort, I, xv 47
Marchand et le
(le) Bassa, VIII, xvm 523
Marchand le le Pâtre et le fils de Roi, X, xvi
(le), Gentilhomme, 689
Mari la Femme et le Voleur, IX, xv 611
(le),
Marié (le mal), VII, ij 400
Médecins (les), V, xn 297
Membres (les) et l'Estomac, III, n 137
Mer et le
(la) Berger, IV, 11 194
Mercure et le
Bûcheron, V, 1 263
Mère l'Enfant et le
(la), Loup, IV, XVI. 233
et
Métayer (le) Jupiter, VI, iv 339
Meunier (le), son Fils et l'Ane, III, 1 131
Milan (le) et le Rossignol, IX, xviii 621
Milan (le), le Roi et le
Chasseur, XII, XII. 781
Moineaux (les deux) et le Chat, XII, n 746
Montagne (la) qui accouche, V, x 291
Montespan (A madame de) 391
Mort (la) et le Bûcheron, I, xvr. 49
Mort (la) et le Malheureux, I, xv ., 47
Mort (la) et le Mourant, VIII, 1 461
Mouche (la) et le Coche, VII, ix , 423
Mouche (la) et la Fourmi, IV, III , 198
Mouches à miel et les
(les) Frelons, 1, xxr ., ., 61
Mouches (les), le Hérisson et le XIII. 787
Renard, XII,
Moucheron (le) et le Lion, II, ix 91
Mourant (le) et la Mort, VIII, 1. , • 461
Mouton (le), la Chèvre et le XII. 500
Cochon, VIII,
Mulet se vantant de sa
(le) généalogie, VI, vu 346
Mulets (les deux), I, iv „ , 13
de la xiv 508
Obsèques (les) Lionne, VIII,
OEil du IV, xxi , , 249
(1') Maître,
TABLE DES FABLES. 861
PAGES
OEuf
(1'), les deux Rats et Je Renard, X, 1. 627
Oiseau blessé d'une flèche, II, vi. 84
(1')
Oiseaux et I, vin.
(les petits) l'Hirondelle, 24
et
Oiseleur
(1'),
l'Autour l'Alouette, VI, xv 368
Oracle (F) et l'Impie, IV, xix 242
Oreilles (les) du Lièvre, V, iv 275
Ours et l'Amateur des
(1') jardins, VIII, x 493
Ours et les deux
(F) Compagnons, V, xx 322
Ours et la Lionne, X,
(1') XIII. 676
Paon (le) se plaignant à Junon, II, xvir 115
Parole de Socrate, IV, xvii 237
et IX, xm
Passager (le) Jupiter, 602
Passant (le) et le Satyre, V, vui 0gg
Pâtre (le), le Marchand, le Gentilhomme et le Fils de Roi, X, xvi 689
Pâtre (le) et le Lion, VI, 1
331
Paysan (le) du Danube, XI, vu 717
Pêcheur et le
(le) petit Poisson, V, m 271
Pédant (le), l'Écolier et le Maître d'un jardin, IX, v 578
Perdrix (la) et le Lièvre, V, xvii 313
Perdrix (la) et les Coqs, X, viii 658
Perroquets (les deux), le Roi et son X, xn 672
Fils,
Phébus et Borée, VI, in 336
Philomèle et Prognée, III, xv :. 174
Philosophe (le) scythe, XII, xx. g 12
Pie xi. - -
(la) et l'Aigle, XII, 777
et les Vautours, VII, viif
Pigeons (les) 418
Pigeons (les deux), IX, n 568
Plaideurs (les) et l'Huître, IX, ix 592
Poisson (le petit) et le Pêcheur, V, ni 271
Poissons et le Berger qui joue de la flûte, X, xi
(les) 668
Poissons et le Cormoran, X, iv
(les) 646
Poissons et le Rieur, VIII, vm
(les) 488
Pot (le) de terre et le Pot de fer, V, 11 , 269
Poule (la) aux œufs d'or, V, xm 301
Poulets d'Inde et le Renard, XII, xviii 806
(les)
Pouvoir des Fables, VIII, iv 474
(le)
Prognée et Philomèle, III, xv 174
Querelle (la) des Chiens et des Chats, et celle des Chats et des Souris,
XII, vin 768
862 TABLE DES FABLES.
PAGES
Rat s'est retiré du monde, VII, ni. 403
(le) qui
Rat et 511
(le) l'Éléphant, VIII, xv
Rat (le), le la Gazelle et la Tortue, XII, xv. 793
Corbeau,
Rat et la Grenouille, IV, XI. 220
(le)
Rat (le) et l'Huître, vnr, ix 490
Rat de ville et le Rat des I, ix 29
(le) champs,
Rat et le Chat, VIII, XXII. 538
(le)
Rat
(le vieux) et le Chat, 111, XVIII. 182
Rats des Belettes et des), IV, VI. 206
(Combat
Rats (Conseil tenupar les), II, Il 74
Rats le Renard et l'OEuf, X, i 627
(les deux),
Renard la V, v. 277
(le) ayant queue coupée,
Renard (le) anglois, XII, xxiii 820
Renard et le
(le) Bouc, III, v. 149
Renard et le
(le) Buste, IV, xiv. 229
Renard et la xviii 55
(le) Cigogne, I,
Renard le et le Cheval, xvn 804
(le), Loup XII,
Renard les Mouches et le Hérisson, XII, xiii. 787
(le),
Renard et les Poulets
(le) d'Inde, XII, xviii. 806
Renard (le) et les Raisins, III, xi 165
le vi
Renard (le), Singe et les Animaux, VI, 344
Renard et le I, II 9
(le) Corbeau,
Renard (le), le Chien et le Fermier, XI, in 703
Renard et le Lion malade, VI, xiv 364
(le)
Renard (le) plaidant contre le le II, III 78
Loup par-devant Singe,
XIi VI 714
Renard (le)
XII, et le IX Loup, 771
14
Renard (le), le Lion et le VIII, ni 469
Loup,
Renard (le) et le IX, xiv. 606
Chat,
Renard et le xv 111
(le) Coq, II,
de
Rien trop, IX, xi 598
Rieur (le) et les Poissons, VIII, vin 488
Rivière et le xxiii 541
(la) Torrent, VIII,
Roi son Fils et les deux xu 672
(le), Perroquets, X,
Roi le Milan et le xu 781
(le), Chasseur, XII,
Roi et le
(le) Berger, X, x ., 662
Roseau et le
(le) Chêne, 1, XXII. 64
et le Milan,
Rossignol (le) IX, xviii 621
et un xxii 818
Sage (un) Fou, XII,
TABLE DES FABLES.
863
Satyre ( le ) PAGES
le
Savetier
Satyre (le) et (le) Financier, et le Passant, VIII, V, vii. n 283
11.6/
Serpent et la Lime, V, xvr
(le) 3'11
et Je Villageois, VI, xiii
Serpent (le) 360
Tête et la Queue
Serpent (la du), VII, xvil. 450
Servantes (les deux) et la Vieille, V, VI ..**••••••••
Z i y
Simonide préservé par les Dieux,
I, xiv
Singe (le), XII,
xi. 810
et
Singe (le) de Jupiter l'Éléphant, XII, xx, 8,15
Singe (le) et le Chat, IX, XVII.
g
Singe (le) et le Dauphin, IV, vu 209
et les Animaux,
Singe (le), le Renard VI, vi 344
Singe (le Loup plaidant contre le Renard par-devant fIl
le), II, 78
Singe (le), le Lion et les deux Anes, XI, v 710
Singe (le) et le Léopard, IX, m 574
Singe (le) et le Thésauriseur, XII, in 74.9
Socrate (Parole de), IV, xvn. 237
Soleil 358
(le) et les Grenoui lles, xxiv XII
VIY XIl, ., 826
Solitaire (le), le Juge arbitre et
l'Hospitalier, XII, xxvn 349
Songe (le) d'un habitant du Mogol, XI, iv 707
Souhaits (les), VII, VI
412
Souriceau (le), le Cochet et le Chat, VI, v 34'1
Souris (la) et le Chat, XII,
v. 757
Souris (la jeune) et le vieux Chat, XII,
v 759
Souris (métamorphosée en fille, IX, vu
584
Souris (la Querelle des) et des Chats, XII, viii 768
Souris (les) et le Chat-huant, XI,
Statuaire de Jupiter,ix IX, vi
(le) et la Statue 581
Testament expliqué par Ésope, II, xx 1124
la Grenouille,
Taureaux (les deux) et II, IV. 80
Tête (la) et la Queue du Serpent, VII, XVII. 450
Thésauriseur (le) et le Singe, XII, 111 749
Tircis et Amarante, VIII, xiii 502
Torrent (le) et la Rivière, VIII, xxm 541
Tortue (la) et les deux Canards, X, m 643
Tortue (la), le Rat, le Corbeau et la xv..
Gazelle, XII, 793
Tortue (la) et le Lièvre, VI, x 354
Trésor
(le) et les deux Hommes, IX, xvi 614
864 TABLE DES FABLES.
PAGES
Tribut les Animaux à Alexandre, IV, xn , 223
envoyé par
XII, 1. 739
Ulysse (les Compagnons d'),
Vautours et les VII, viii. A-1 8
(les) Pigeons,
Veuve xxi - 383
(la jeune), VI,
et l'Ane, - -- 348
Vieillard (le) VI, viii.
et ses 239
Vieillard (le) Enfants, IV, XVIJI
Vieillard et les trois Hommes, XI, vin 724
(le) jeunes
Vieille et les deux Servantes, 279
(la) V, vi
et le xm - -360
Villageois (le) Serpent, VI,
la Femme, IX, xv. 611
Voleur (le), le Mari et
et l'Ane, 1, XIII 41
Voleurs (les)