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COURS N°05
LES Différentes Génération DU
Téléphone
MOBILE
MODULE: TÉLÉPHONIE
DR: ZERMI NARIMA
2016/2017
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Téléphonie mobile

 La téléphonie mobile, ou téléphonie cellulaire est un moyen de télécommunications par téléphone sans fil

(téléphone mobile). Ce moyen de communication s'est largement répandu à la fin des années 1990.

La technologie associée bénéficie des améliorations des composants électroniques, notamment leur

miniaturisation, ce qui permet aux téléphones d'acquérir des fonctions jusqu'alors réservées aux

ordinateurs.

 L'appareil téléphonique en lui-même peut être nommé « mobile », « téléphone portable », « portable »,

« téléphone cellulaire » (en Amérique du Nord), « cell » (au Québec dans le langage familier), « natel »

(en Suisse), « GSM » (en Belgique et au Luxembourg), « vini » (en Polynésie française). Quand il est doté de

fonctions évoluées, c'est un smartphone, ordiphone ou téléphone intelligent.


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LES RESAUX
 La téléphonie mobile est fondée sur la radiotéléphonie, c'est-à-dire la transmission de la voix à l'aide d'ondes
radioélectriques (fréquences dans les bandes UHF allant de 800 à 2 600 MHz) entre une station de base qui peut couvrir une zone de
plusieurs dizaines de kilomètres de rayon et le téléphone mobile de l'utilisateur.

 Les premiers systèmes mobiles fonctionnaient en mode analogique. Les terminaux étaient de taille importante, seulement utilisables dans
lesautomobiles où ils occupaient une partie du coffre et profitaient de l'alimentation électrique du véhicule.

 Les systèmes mobiles actuels fonctionnent en mode numérique : la voix est échantillonnée, numérisée et transmise sous forme de bits, puis
synthétisée lors de la réception. Les progrès de la microélectronique ont permis de réduire la taille des téléphones mobiles à un format de
poche. Les avantages des systèmes numériques sont la baisse du prix des terminaux, un plus grand nombre de services, l'augmentation du
nombre d'abonnés et enfin une meilleure qualité de réception de la voix.
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 Les bases de transmission sont réparties sur le territoire selon un schéma de cellules. En technologie GSM//GPRS (2G),
chaque antenne utilise un groupe de fréquences hertziennes différent de ses voisines. Les mêmes fréquences ne sont alors
réutilisées qu'à une distance suffisante afin de ne pas créer d'interférences.

 Les systèmes mobiles sont standardisés pour être compatibles d'un pays à l'autre et pouvoir s'interconnecter avec les réseaux
de téléphonie fixe. Il existe dans le monde deux grandes familles de standards de systèmes mobiles : les
standards IS41/CDMA d'origine américaine (normes ANSI-41 / CDMA / CDMA EvDO) définis par l'organisme 3GPP2 et la
famille des standards GSM, UMTS et LTE, définis à l'origine en Europe par l'ETSI puis par le 3GPP ; c'est la plus répandue.

 Pour savoir sur quelle antenne relais diriger un appel entrant, le réseau mobile échange périodiquement avec les téléphones
mobiles des informations de localisation sous forme de messages de signalisation.
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Antenne relais
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génération de système cellulaire 1G

 La première génération de systèmes cellulaires (1G) reposait sur un système de communications mobiles analogiques. Cette génération a
bénéficié de deux inventions techniques majeures des années 1970 : le microprocesseur et le transport numérique des données entre les
téléphones mobiles et la station de base. Les appareils utilisés étaient particulièrement volumineux.
La première génération de systèmes cellulaires (1G) utilisait essentiellement les standards suivants :

 AMPS (Advanced Mobile Phone System), lancé aux Etats-Unis, est un réseau analogique reposant sur la technologie FDMA (Frequency
Division Multiple Access).

 NMT (Nordic Mobile Telephone) a été essentiellement conçu dans les pays nordiques et utilisés dans d’autres parties de la planète.

 TACS (Total Access Communications System), qui repose sur la technologie AMPS, a été fortement utilisé en Grande Bretagne.

 Cette première génération de réseaux cellulaires utilisant une technologie analogique a été remplacée dès l'apparition d'une seconde
génération plus performante utilisant une technologie numérique.
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 1G :Advanced Mobile Phone System (AMPS) : Norme analogique de

première génération déployée aux États-Unis à partir de 1976.

 Nordic Mobile Telephone (NMT) : Norme analogique apparue principalement

en Europe au début des années 1980.

 Radiocom 2000 : Norme analogique de première génération (1G) déployée

en France par France Télécom à partir de 1986.


génération de système cellulaire 2G 8
2G

 La deuxième génération (2G) de systèmes cellulaires repose sur une technologie numérique a été développée à la fin des
années 1980. Ces systèmes cellulaires utilisent une technologie numérique pour la liaison ainsi que pour le signal vocal. Ce
système apporte une meilleure qualité ainsi qu’une plus grande capacité à moindre coût pour l’utilisateur.
La deuxième génération de systèmes cellulaires (2G) utilise essentiellement les standards suivants :
-GSM (2G)

 -CDMA
TDMA
- GPRS (2,5G), 2,5G est un système mobile intermédiaire entre la 2G et la 3G (débits inférieurs à 100 kbit/s)

 -EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution, 2,75G)


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 2G :Global System for Mobile Communications (GSM) : Norme numérique de seconde génération (2G) mise au point par
l'ETSI et commercialisée au début des années 1990 sur la gamme de fréquence des 900 MHz. Une variante appelée Digital
Communication System (DCS) utilise la gamme des 1 800 MHz. Cette norme est particulièrement utilisée en Europe,
en Afrique, au Moyen-Orient et en Asie.

 Code Division Multiple Access (CDMA) : Norme de seconde génération utilisée principalement en Amérique du Nord et
dérivée de la norme ANSI-41, mais dont les brevets appartiennent à la société américaine Qualcomm.

 General Packet Radio Service (GPRS) : Norme dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé. On le qualifie
souvent de 2,5G.

 Enhanced Data Rates for GSM Evolution (EDGE) : Norme dérivée du GSM permettant un débit de données plus élevé
pour un utilisateur stationnaire. On le qualifie souvent de 2,75G car c'est l'évolution du GPRS.
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GSM
 Les réseaux de téléphonie mobile utilisent des ondes électromagnétiques, tout comme les réseaux pour la radio, la télévision,
les satellites et les autres réseaux de communication privés tels que ceux réservés aux gendarmes, ambulanciers et autres. Pour
transmettre une information (binaire ou analogique) on utilise un canal. Dans les réseaux GSM, ce canal est porté par
une fréquence spécifique autour de laquelle l'onde est modulée. On préfère garder un certain espace entre les canaux car si leurs
fréquences sont trop proches, ils empiètent les uns sur les autres en produisant des interférences.

 On a attribué à chaque application (radio, télévision, téléphones, etc.) des groupes de fréquences qui varient selon les continents,
voire parfois de pays à pays. En Europe, la téléphonie mobile GSM a reçu (de l'organisme CEPT) deux groupes de fréquences :
autour de 900 MHz et autour de 1800 mégahertz (MHz).

 Il a d'abord fallu scinder chacun de ces groupes en deux : une bande de fréquences pour envoyer les signaux de l'antenne-relais vers
les téléphones mobiles, l'autre pour les émissions des téléphones vers le réseau. L'une donc pour être appelé et entendre, l'autre pour
appeler et parler.
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 Fréquences historiques affectées aux premiers opérateurs GSM en France au début des années 2000 (depuis
lors Bouygues Telecom et Free mobile ont reçu des bandes de fréquence supplémentaires) :

Émission (en
MHz)
Réception (en MHz)

Groupe 1 890-915 935-960

Groupe 2 1710-1785
1805-1880
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 Vient ensuite la subdivision en canaux. En GSM (pour Global System for


Mobiles), l'écart de fréquence entre deux canaux adjacents a été fixé
à 200 kHz, soit 0,2 MHz. Le groupe 1 défini ci-dessus peut donc contenir
125 canaux (25 MHz/0,2 MHz) et le groupe 2 en contient 375, ce qui fait
500 au total. S'il n'y avait qu'un émetteur pour toute l'Europe, on ne
pourrait effectuer que 500 communications à la fois.
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 Première solution : des milliers d'émetteurs

 Un grand nombre d'émetteurs à courte portée sont installés, chacun ne couvrant qu'une zone géographique bien délimitée
appelée "une cellule" (zone couverte par une antenne). De là, le terme « téléphonie cellulaire ». La portée moyenne varie
de 1 à 30 km. Ainsi, les téléphones reçoivent les ondes radio d'une station de base (BTS) et lui répondent pour indiquer
s'ils souhaitent s'y attacher. Si celle-ci accepte, elle retient le numéro d'identité de l'appareil (n° IMSI), lui réserve un canal
et reprend le contact si un appel pour ce téléphone lui parvient ou si le téléphone en effectue un. Ceci permet de réutiliser
des milliers de fois les mêmes fréquences hertziennes dans un seul pays.

 Cette solution pose néanmoins un problème si toutes les antennes adjacentes utilisent les mêmes fréquences pour leurs
utilisateurs. Si l'un d'eux se situe à la frontière entre les deux zones de portée, il reçoit deux signaux qui se perturbent
mutuellement.
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Amélioration : le damier hexagonal

 Les fréquences utilisées par les émetteurs ont alors été divisées. Les antennes gérées par les BTS (pour Base
Transceiver Station) sont souvent regroupées par trois sur un pylône ou suivant une configuration équivalente,
chacune émet dans un angle de 120°, soit 360° au total (3X120°).
 Chacune de ces antennes supporte donc un tiers des communications. Sur le schéma (valable uniquement pour
la norme GSM), chaque couleur (vert, bleu, jaune) figure un groupe de fréquences différentes.
 Elles créent ainsi un « damier hexagonal » de cellules. Ce damier est avant tout une vue de l'esprit, les zones
se recouvrant les unes avec les autres et leur taille varie avec la météo, le nombre d'utilisateurs, etc. Chaque
antenne utilise un groupe de fréquences hertziennes différentes de ses voisines ; les mêmes fréquences ne sont
donc réutilisées qu'à une distance permettant de ne pas créer d'interférences.
 Cela permet aussi à un mobile en frontière de 2 ou 3 cellules d’écouter les cellules adjacentes pour permettre
un changement de cellules « en douceur » (soft handover).
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 Mais cela pose un problème pour la localisation du destinataire d'un appel. Lorsque le téléphone
(MS) décide de changer de cellule, il informe via la BTS et la BSC, le VLR (Visitor Location Register)
dont dépend la nouvelle cellule. Si l'on a changé de MSC (Mobile service Switching Center),
le HLR (Home Location Register) est contacté, ce dernier contactant le précédent MSC. L'utilisateur
s'identifie soit avec l'IMSI (International Mobile Subscriber Identity) ou le TMSI (Temporary Mobile
Subscriber Identity) contenus dans la carte SIM du téléphone, le TMSI étant préféré pour des raisons
de sécurité.

 Pour augmenter le nombre d'utilisateurs dans une zone géographique, on peut augmenter le
nombre de cellules en réduisant leur taille.
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Réseau cellulaire de téléphonie (GSM/GPRS)

Structure d'un réseau GSM, à gauche : la partie


radio (BSS ou GERAN) et à droite : le cœur de réseau
(NSS et Core Network)
Solution complémentaire : le multiplexage17
temporel

 Contrairement à ce que peut laisser croire le nom de cette technique, le multiplexage temporel est
assez simple à effectuer en numérique. Dans le téléphone, la voix est numérisée et donne donc un
code binaire ; celui-ci a la particularité de pouvoir être compressé, or sur une bande de fréquence
de200 kHz, on peut faire passer plusieurs flux de telles données compressées. Le téléphone numérise,
puis compresse le son et l'envoie par « paquets » toutes les 20 millisecondes (GSM). Ainsi, on peut
imbriquer huit émissions (7 paquets de voix ou donnée + 1 paquet de contrôle) par canal GSM.
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Zones blanches

 Même si la couverture réseau est de nos jours très étendue, il demeure des espaces géographiques qui
n'étaient pas ou ne sont pas encore couverts par les réseaux mobiles : les zones blanches. Dans tous les pays,
les fournisseurs de service s'efforcent de couvrir ces zones lorsque la demande le justifie ou lorsque la
législation l'impose. Cette couverture est souvent mutualisée, c'est-à-dire réalisée via des antennes financées
et partagées par les différents opérateurs du pays ; par extension le terme « zone blanche » désigne alors ces
zones partagées (environ 3000 communes en France).
Évolution du GSM vers le GPRS 19

 Les réseaux GSM ont évolué vers les normes GPRS et Edge, optimisées pour transférer des
données (MMS, accès internet, ..) qui nécessitent des débits plus élevés que la téléphonie
(voix). Cela a été obtenu en améliorant les techniques de codage radio et par regroupement
de plusieurs canaux pour permettre le transfert de données à une vitesse plus élevée. Mais
les antennes et le réseau radio restent les mêmes : mêmes fréquences et mêmes damiers
hexagonaux avec des cellules radio adjacentes utilisant des fréquences différentes pour
éviter les interférences.
génération de système cellulaire 3G 20

 La troisième génération (3G) de systèmes cellulaires est une génération de systèmes mobiles

labellisé IMT 2000 par l’UIT. Ce système permet des services de communications plus rapides

notamment pour la voix, la télécopie, l’Internet de n'importe quel endroit et à tout moment.

L’UIT IMT-2000 est la norme internationale de la 3G a ouvert la voie à de nouvelles applications

et services comme par exemple le divertissement multimédia, la localisation des services, …

La troisième génération de systèmes cellulaires (3G) utilise notamment les standards suivants :

- UMTS (Universal Mobile Telecommunications System)


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CDMA 2000 : Évolution de troisième génération (3G) de la norme CDMA (incompatible avec l'UMTS) principalement déployée en Amérique
du Nord.
•Universal Mobile Telecommunications System (UMTS) ou Wideband Code Division Multiple Access (WCDMA) : Évolution de troisième
génération du GSM (incompatible avec le CDMA-2000), soutenue par l'Europe et le Japon mais aussi déployée ailleurs dans le monde, en
Afrique, en Chine, au Canada et aux États-Unis notamment.
•High Speed Downlink Packet Access (HSDPA) : High Speed Downlink Packet Access, évolution du 3G, appelé 3G+ ou encore 3,5G, pouvant
atteindre un débit de14,4 Mbit/s au maximum pour les téléchargement en liaison descendante.
•High-Speed Uplink Packet Access (HSUPA) : High Speed Uplink Packet Access, amélioration du débit de la 3G+ (3,5G) pour l'émission de
données (téléchargement de données "en mode paquet" du terminal vers l'opérateur) (permet d'améliorer la qualité des appels visio, par
exemple).
•HSPA+ : High Speed Packet Access+ : évolution de HSUPA et HSDPA vers des débits descendants de 21 Mbit/s et 42 Mbit/s (en mode Dual
Cell HSPA+) et potentiellement 84 Mbit/s (en mode DC + MIMO 2x2).
Réseaux UMTS 22
Principales différences avec les réseaux GSM

 En GSM, les cellules radio adjacentes utilisent des fréquences différentes (facteur de réutilisation variant de 1/3
à 1/7 selon les cas) ce qui implique de diviser et répartir les fréquences attribuées à un opérateur entre plusieurs
cellules radio et donc d'avoir moins de bande passante (moins d'abonnés actifs simultanément) dans chaque
cellule.

 Une amélioration importante de l’UMTS par rapport au GSM consiste en la possibilité d’utiliser les mêmes
fréquences hertziennes dans toutes les cellules radio, grâce à une nouvelle technique de codage (WCDMA) et à
un « scrambling code » (code d’embrouillage) permettant d’identifier chaque cellule. En conséquence, cela
permet d’affecter une largeur spectrale plus grande à chaque cellule (la norme UMTS prévoit 5 MHz par cellule
radio) et donc d'avoir au total une bande passante plus importante et plus de débit dans chaque cellule.
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 Une autre différence tient au fait que, l'UMTS est optimisé pour transporter les données avec des débits
variables (vidéos, internet); il n’y a donc plus de découpe de la bande passante en canaux de taille fixe
(adaptés à la voix), mais une allocation dynamique de ressources permettant des débits variables et
irréguliers (accès Internet).

 Une troisième différence avec le GSM concerne la largeur spectrale affectée à chaque cellule radio, la
norme UMTS dominante (FDD) prévoit, pour chaque cellule, une largeur spectrale fixe de 2x5 MHz (1 bande
pour l'émission, une autre pour la réception), plus élevée qu'en GSM (qui utilise au maximum dix à vingt
canaux de 200 kHz par cellule). Une évolution récente de la norme appelée DC-HSPA+ ou DC-HSDPA,
permet d'agréger 2 bandes de fréquence de 5 MHz dans le sens download pour augmenter le débit
réception dans une cellule radio pour les terminaux compatibles.
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Structure d'un réseau 3G UMTS
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Organisation des cellules radio UMTS

 Dans un réseau UMTS, dans les zones de couverture homogènes (macrocells), on retrouve le
même type de damiers hexagonaux que celui décrit ci-dessus pour le GSM. Les mêmes
fréquences hertziennes sont généralement utilisées dans toutes les cellules (c'est obligatoire pour
les opérateurs ne disposant que d'une seule bande de fréquence duplex de 2x5 MHz).
La contrepartie est que, malgré le codage WCDMA et les « scrambling codes » permettant
d’identifier une cellule, il y a des interférences dans les zones en limite de 2 cellules mitoyennes et il
en résulte un débit beaucoup plus faible qu'au centre des cellules radio ; le changement de
cellules d'un terminal en déplacement (handover) est également plus complexe avec des risques
de micro-coupures des communications en cours, spécialement dans les variantes « haut débit »
(HSDPA et HSPA+) de l’UMTS.
Si l'opérateur mobile dispose de plusieurs 26
bandes de 5 MHz
Pour les opérateurs disposant de plusieurs sous-bandes de fréquences UMTS de 5 MHz, il y a trois types d'utilisation
possibles :
•Avoir plusieurs cellules radio (porteuses) indépendantes, superposées sur une même zone géographique. Cela permet
d'augmenter la bande passante globale, mais unterminal mobile ne peut se connecter qu’à une seule cellule.
•Utiliser l’option Dual-Cell ou Dual-Carrier (DC) de la norme HSPA+ qui permet d’agréger deux porteuses de 5 MHz
permettant ainsi à un smartphone compatible d’augmenter (jusqu'à 42 Mb/s) le débit pic de téléchargement. Cette option peut
être utilisée conjointement avec la 1re ; certains abonnés bénéficiant ainsi de la connexion à deux porteuses, d’autres (parce que
leur terminal ou leur abonnement ne leur permet pas) ne se connectent qu’à l’une des deux porteuses.
•Réserver aux small cells ou femtocells, l'une des sous-bandes de 5 MHz appartenant à l’opérateur afin de diminuer la charge
des cellules principales.
Réseaux LTE 27

 Différences entre les réseaux UMTS et LTE

 Les réseaux LTE (Long Term Evolution), appelés commercialement 4G, représentent une évolution
importante par rapport aux réseaux GSM et UMTS. Les normes spécifiant les réseaux LTE sont issues
du 3GPP comme les normes UMTS, mais elles introduisent de nombreuses modifications et améliorations.

 Tout comme l’UMTS, le LTE est une technologie cellulaire qui offre la possibilité de réutiliser les mêmes
fréquences hertziennes dans des cellules radio mitoyennes, grâce aux codages radio OFDMA et SC-
FDMA et à un encodage permettant d’identifier les cellules. Cela permet d’affecter à chaque cellule
une largeur spectrale variant de 5 à 20 MHzet donc d'avoir une bande passante plus importante et plus
de débit dans chaque cellule.
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 Le LTE et le LTE Advanced sont optimisés pour transporter des données avec des débits fixes et
garantis (applications : télévision, téléphonie, visiophonie, lecture de vidéos) ou avec des débits
variables : internet, téléchargements, jeux interactifs, cartographie (géolocalisation). Ceci est
rendu possible par l’allocation dynamique de la ressource radio permise par les normes définissant
le réseau d’accès radio LTE « l'eUTRAN » et par le codage OFDMA qui autorise le partage des
bandes de fréquence entre abonnés via un multiplexage temporel et fréquentiel, avec une base
de temps (le TTI : Transmission Time Interval) très courte (1 ms) pour redistribuer la bande passante
radio entre les terminaux actifs dans chaque cellule.
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eUTRAN : architecture de l’accès radio d’un
réseau LTE
Topologie du réseau 30

 La partie radio du réseau Radio Access Network appelée « eUTRAN » est simplifiée par l’intégration dans les stations de base
« eNode B » des fonctions de contrôle qui étaient implémentées dans les RNC (Radio Network Controller) des réseaux UMTS.
Pour remplacer la fonction d’interconnexion des RNC, des liens directs entre les eNode B (appelés X2) sont utilisés.

 Le RAN d’un réseau LTE se limite donc aux eNode B, aux antennes et aux liaisons en fibres optiques vers les antennes
distantes (liens CPRI) et celles reliant les eNode B entre eux et avec le cœur de réseau (réseau de backhaul).

 Le cœur de réseau appelé « EPC » (Evolved Packet Core) ou « SAE » (System Architecture Evolution), est bâti sur des
technologies « full IP », c'est-à-dire utilisant uniquement les protocoles internet pour la signalisation, le transport de la voix et
des données.

 Dans le cas d’une cohabitation avec un réseau UMTS, le LTE nécessite une couverture radio et des fréquences hertziennes
spécifiques et des antennes relais le plus souvent dédiées (antennes MIMO) qui peuvent être colocalisées avec celles d’un
réseau UMTS.
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génération de système cellulaire 4G

 La quatrième génération de systèmes cellulaires (4G) utilise notamment les standards


 suivants :
- WIMAX (Worldwide Interoperability for Microwave Access)
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LTE : « Long Term Evolution » : Le LTE qui était considéré comme une norme « pré-4G » (3,9G) est maintenant
commercialisé sous l’appellation « 4G » ; depuis octobre 2010, l'UIT a en effet accordé à la norme LTE la possibilité
commerciale d'être considérée comme « 4G ». Le débit descendant (en 2013) peut théoriquement
atteindre150 Mbit/s avec des terminaux compatibles.
•LTE Advanced : évolution de la norme LTE vers des débits plus élevés tout en gardant une compatibilité ascendante
avec les terminaux LTE ; les premiers déploiements commencent en 2014 dans certains pays. Les débits descendants
pourront, à terme, dépasser 1 Gbit/s.
Normes annexes 33

 i-mode : protocole permettant de connecter des téléphones mobiles à Internet. Le langage utilisé pour les sites est une version modifiée de HTML appelée C-
HTML.

 Multimedia Messaging Service (MMS) : service de messagerie multimédia pour téléphones mobiles.

 Personal Ring Back Tone (PRBT) : service qui permet aux abonnés d'un opérateur de remplacer leur sonnerie d'attente habituelle par des musiques

 Short Message Service (SMS) : service de messagerie pour téléphones mobiles, permettant l'envoi de messages écrits de 160 caractères maximum. Ce canal peut
également être utilisé pour transférer des données (carte de visite, données applicatives pour la carte SIM, sonneries, logos…)

 Wireless application protocol (WAP) : extension du protocole GSM permettant de connecter des téléphones mobiles à Internet. Toutefois, le langage utilisé pour
les sites destinés au WAP utilisait un langage de balisage spécifique, le Wireless Markup Language (WML) ce qui a entrainé son abandon progressif au profit du
langage HTMLqu'utilisent les smartphones.
Les « générations » de normes
GPRS et EDGE sont utilisés pour l'échange de données uniquement et non de la voix.
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Les normes principales de téléphonie mobile utilisées en Europe


Génération Acronyme Intitulé
Radiocom 2000 Radiocom 2000
1G
NMT Nordic Mobile Telephone

GSM Global System for Mobile Communication


2G
CDMA Code Division Multiple Access

2.5G GPRS General Packet Radio Service


2.75G EDGE Enhanced Data Rate for GSM Evolution
Code division multiple access 2000 1X
CDMA 2000 1x EV Evolution
3G
UMTS, WCDMA Universal Mobile Telecommunications
System

HSDPA High Speed Downlink Packet Access


3.5G
HSUPA High Speed Uplink Packet Access
évolution du « High Speed Packet
3.75G HSPA+
Access »
Long Term Evolution
LTE
4G Worldwide Interoperability for
WiMAX
Microwave Access
perfectionnement du « Long Term
4G+ LTE Advanced
Evolution »
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ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line)

 ADSL (Asymetric Digital Subscriber Line)


 L'ADSL est une technique de transmission numérique sur ligne téléphonique permettant des débits de plusieurs Mbit/s vers
l'installation de l'utilisateur.
Les avantages de l'ADSL par rapport à une connexion via le réseau téléphonique par modem sont :
 une vitesse plus importante,
 pas d'occupation de la ligne qui reste disponible pour le téléphone, la prise téléphonique nécessite l'adaptation d'un
filtre qui permet la séparation entre les données Internet et les appels téléphoniques,
 la connexion peut être illimitée et sans influence sur le prix de l’abonnement, elle peut généralement être permanente.
 Les différents débits proposés sont actuellement les suivants (kbps est une unité de débit qui signifie Kilo-bits par seconde)
:
 128 kbps (réception, download) et 64 kbps (émission, upload) : c’est le débit le plus faible pour un prix faible également.
 512 kbps (réception, download) et 128 kbps (émission, upload) : c’est le débit standard de l’ADSL.
 1024 kbps (réception, download) et 256 kbps (émission, upload) utilisé pour les applications professionnelles.
 et plus ...
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