Professional Documents
Culture Documents
A.P.I.
SOMMAIRE
3) Réalisation de la PC
1) Présentation
1) Le système microprogrammé
La distribution de l'énergie sur les actionneurs se fait le plus souvent par l'intermédiaire de RELAIS de
PUISSANCE.
Dans ce qui suit nous nous plaçons dans le cas ou la partie commande est un A.P.I.( donc les ordres et
l'acquisition des données est de nature électrique de basse puissance ) .
Vérins :
Distributeurs :
Les orifices qui sont les raccordements nécessaires au passage de l'air comprimé.
Les organes de commande qui déterminent la façon dont le distributeur est piloté.
En donner la fonction :
Pré actionneurs
ou et/ou
démarrage direct • étoile triangle inverseur
• statorique
• rotorique …
Puissance Commande
Exercice:
Compléter le schéma électriques partie puissance ci dessous dans le cas suivant :
- moteur triphasé
- démarrage étoile triangle avec sectionneur par fusibles
- possibilité d'inversion du sens de marche
7
Le schéma de commande de ce démarrage étoile triangle est le suivant :
Décrivez le fonctionnement:
pour cela il est conseillé de placer sur le schéma de commande les rôles destinés à chaque
contacteurs
- Fermeture manuelle de Q;
- impulsion manuelle sur S2 ce qui ...................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
8
Carte (interface)
de Sortie TOR
Signal TOR
Le sens de marche
AV/AR, la vitesse
sont donnés par la
tension variable
VARIATEUR de Vitesse
(type Altivar)
MOTEURS ASYNCHRONES
C(N.m) et N(tr/s)
9
Cas d’un moteur à courant continu commandé par un Automate Industriel → on est
alors en présence d’une régulation de vitesse.
Carte (interface)
de Sortie TOR
Signal TOR
Le sens de marche
AV/AR, la vitesse
sont donnés par la
tension variable
verrouillage / Déver.
Marche AV exemples :
Marche AR
(la consigne de vitesse AV +8 Volts
est câblée en externe, AR -8 Volts
potentiomètre )
VARIATEUR de Vitesse
(type Rectivar)
U variable
U variable
MOTEURS A C CONTINU
C(N.m) et N(tr/s)
Dans les deux cas les techniques d'étude font appel à une représentation graphique qui fut proposé par
l'ADEPA :
C'est celle que nous allons développer dans les paragraphes suivants B et C .
Elle permet la mise en oeuvre de gros systèmes automatisés de part sa puissance de calcul qui ne
cesse de progresser .
11
B) Les systèmes programmables
1) introduction
L'automatique prenant de plus en plus d'importance et les systèmes étant de plus en plus lourds à gérer,
la commande par logique câblée ne pouvait plus suivre.
Pour répondre à la demande des industriels, les systèmes et chaînes de production automatisées sont
maintenant gérer par des systèmes programmables.
Ces systèmes programmables ne sont en fait que de grosses machines séquentielles pouvant traiter un
grand nombre d'opérations en un temps très court. De plus ses systèmes permettent aisément la
modification de paramètres et même de programmes ce qui a engendré une plus grande souplesse des
ateliers automatisés d'où le nom de flexibilité.
- INSTRUCTION ; ce sont les ordres exécutables par l'unité de traitement. La liste ( toujours
finie ) de ces instructions s'appelle le jeux d'instructions. Un
programme est une suite d'instructions assemblées dans un ordre
précis afin de répondre à un problème particulier.
Comme les langages internes sont tous différents et quasiment incompréhensibles, les
informaticiens ont mis au point des langages permettant de travailler plus efficacement avec les
systèmes programmables; se sont les langages externes.
- L'assembleur
- Les langages orientés informatique
- Les langages orientés automatique
On n'abordera pas ici les deux premier et l'on va s'intéresser à la troisième catégorie qui sont les
langages à vocation automatique.
12
Symbolique Entrée Sortie Bit Mot Double Mot Double Bit Mot
Mot Const. mot syst. Syst.
const.
Standard %I %Q %M %MW %MD %KW %KD %S %SW
Ancien standard I O B W CW SY SW
a1
12 A- B+
a0 . /b0
13 C+
symbole :
OPERATE COMPAR
ou
= qui indique les bits ou mots recevant l'info résultant du calcul précédent.
:=
OP1 1ére opérande
OP qui est le code opération de la fonction à réaliser
OP2 2éme opérande
= OP1 OP OP2
:=
opérations arithmétiques et logiques * * * *
Complément , décalage et transcodage * * *
transfert * *
Comparaison * * *
EXEMPLES Conversion binaire→ASCII
[%MB10:6:=INT_TO_STRING(%MW20)]
traitements numériques comparaison Instructions d'affectation Instructions logiques
[%MW10:=%KW0+10] [%MW50>10] [%MW100:=%I1.0:16] [%MW0:=%MW10 AND 16#FF00]
16
RAPPEL : Octet = 8 bits ; MOT = 16 bits
Remarque: ce chiffre 1100110011 représente 819 en décimal et il faut un mot pour le coder.
le nombre maximum numérisable sur 1 mot est de :
2(16)-1 = 65535 pour les non signés
2(15)-1 = 32767 pour les nombres signés le dernier bit du
mot étant utilisé pour le signe.
3 2 1 5
0011 0010 0001 0101
Code ASCII 256 caractères alphanumériques et de contrôle codés sur 8 bits / caractère.
Remarque: 1 mot égal 2 octets, donc on pourra coder 2 caractères ASCII dans 1 mot.
TEMPORISATION;
MONOSTABLE
COMPTEUR / DECOMPTEUR
HORODATEUR
TEXTE
:
:
Exercices de synthèse:
voir TP V-B3.2 utilisation d'un registre FIFO pour la gestion des paniers de pièces à
l'arrivée au poste Traitement de surface (voir TP 2.1 2ème partie ).
voir TP V-B3.4 amélioration du progiciel d'aide à la maintenance mis en place au poste de
poinçonnage (rep TP 2.3), en datant les événements survenus (utilisation
du bloc fonction Horodateur ).
17
3.4) Le langage GRAFCET (ou CHART en Anglais );
↑ ↓
TACHE MAITRE
On s'attachera ici à montrer la nécessité d'une telle structure en prenant comme exemple un
système de fabrication de rouleaux de papier.
Le système se compose:
- d'un bac de pâte à papier régulé en Température;
- de rouleaux de calandrage qui fixent l'épaisseur de la feuille de papier par
pression.
Réalisations logicielles:
* Solution séquentielle;
Début
- la lecture et l'interprétation des cdes opérateur.
- le changement de la valeur de consigne T°;
- le changement de la valeur de consigne P;
- Régulation de Température du bac de pâte à papier;
- Régulation de la pression des rouleaux de calandrage;
- l'affichage T°;
- l'affichage P;
Fin
* Solution Multitâche;
On décompose notre système en plusieurs Tâches. Ces Tâches seront liées entre elles et
pourront se dérouler simultanément avec d'autres Tâches.
19
Choix de décomposition retenue:
Tâche 1:
- la lecture et l'interprétation des commandes opérateur.
Tâche 2:
- Régulation de Température du bac de pâte à papier et
changement de la valeur de consigne T°.
Tâche 3:
- Régulation de la pression des rouleaux de calandrage
et le changement de la valeur de consigne P.
Tâche 4:
- l'affichage de la Température et de la Pression.
Remarque : les étapes 1,2,3 et 4 servent pour la communication et la synchronisation entre les
tâche ; on les nome « boites aux lettres »
20
-c) La structure multitâche de Télmécanique (TSX 37) permet de gérer des fonctions différentes
auxquelles sont associées des programmes spécifiques:
chaque programme est implanté dans une tâche et ces tâches sont indépendantes et exécutées par
le même processeur.
*******************
- Exercice de synthèse:
voir TP V-B3.3 Etude d'un positionnement linéaire par comptage d'impulsions
21
TP V-B3.1
**************
TP V-B3.2(A)
Analyser, améliorer et adapter la fonction acquisition des informations afin de gérer un
« Convoyeur Tampon » (connaissance du taux de remplissage en paniers) alimentant
une unité de Traitement de Surface (support TP 2.1 ).
TD V-B3.2(B)
Appréhender les techniques de commandes proportionnelles et en boucle fermée afin de
gérer la vitesse des tapis en amonts de la zone Tampon en fonction de son taux de
remplissage.
**************
TP V-B3.3
**************
TP V-B3.4
1) Le système Microprogrammé .
Unité Centrale
Mémoires de Mémoires de
Programme de Programme de
Horloge type type
MICRO-
PROCESSEUR
COUPLEUR
Entées/Sorties
23
2.1) Le Microprocesseur : C'est un circuit intégré programmable, capable de traiter
automatiquement une suite d'instructions logiques .
On le caractérise par :
* la taille des mots de données ( DBUS )
c'est le nombre d'éléments binaires qu'il peut traiter simultanément ex :
Processeurs 8 bits; DBUS comporte au minimum 8 fils .
Processeurs 16 bits;DBUS comporte au minimum 16 fils .
Etc …
structure interne du µP :
Nous trouvons aussi un certain nombre de registres qui permettent le bon déroulement des
opérations et bien sur les trois bus internes dont nous avons parler un plus haut.
24
2.2) Les mémoires : Ce sont des circuits électroniques intégrés pouvant enregistrer , conserver
et restituer une grande quantité d'informations binaires .
Il existe différents types de mémoires :
Les mémoires VIVES : RAM
Les mémoires MORTES : ROM PROM EPROM EEPROM
EEPROM :
Comme EPROM mais l'effacement se fait par injection de courant et
peut ne pas imposer un effacement total.
Technologie à transistor MOS à grille complexe ( MMOS ).
2.3) Interfaces d'entées et de sorties : Ce sont des adaptateurs technologiques qui permettent la
communication entre le système microprogrammé et le monde extérieur .
25
a) Les interfaces d'entrées ;
elles réalisent :
- l'adaptation,
- l'isolement,
- le filtrage,
- l'acquisition des informations en provenance des capteurs .
TSX DET 8 12
Légende
R1 : adaptation d’entrée
R2 : Seuil en courant
D2 : écrêtage et protection
inverse
D4 : Opto-coupleur
L1 : Voyant d’état
Caractéristiques essentielles :
Elles permettent de recevoir des détecteurs de position type NAMUR qui sont limités en
tension et courant afin de minimiser les risques d’étincelles de court-circuit.
L’interface d’entrée NAMUR permet de détecter, par mesure indirecte du courant de
ligne, et au moyen de 3 comparateurs de tension les états suivants :
Une coupure de liaison entre le capteur et l’interface.
La présence d’un court-circuit.
L’état logique de l’entrée. (0 ou 1)
26
b) Les interfaces de sorties ;
elles réalisent :
Malgré la grande fiabilité des API, leur taux de défaillances n’est jamais nul.
Il y a donc lieu de prévoir, lors de la conception des systèmes automatisés de
production, les diagnostics nécessaires pour palier aux éventuelles défaillances et en
limiter les conséquences notamment quand celles-ci surviennent en pleine
production.
Pour cela les API disposent généralement :