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Chap.

L'Automate Programmable Industriel


ou

A.P.I.
SOMMAIRE

-A Rappels concernant les Parties Opératives commandées par API:

1) La PO est de type Pneumatique

2) La PO est de type Electrique

3) Réalisation de la PC

-B Les Systèmes Programmables:

1) Présentation

2) Les langages de programmation

3) La programmation graphique sur Télémécanique


3.1 Langage à contacts
3.2 Opérations sur chaînes de BITS et (ou) MOTS
3.3 Les fonctions Spéciales
3.4 Le langage Grafcet
3.5 Les Structures Logiciels
* Mono tâche
* Multitâche

-C Architecture d'un système programmé:

1) Le système microprogrammé

2) Structure générale d'une unité centrale


* Le microprocesseur
* Les mémoires
* Les interfaces d'entrées et de sorties
1

L'Automate Programmable Industriel


ou
A.P.I.

A) Quelques rappels concernant les PO commandées par API :

La distribution de l'énergie sur les actionneurs se fait le plus souvent par l'intermédiaire de RELAIS de
PUISSANCE.
Dans ce qui suit nous nous plaçons dans le cas ou la partie commande est un A.P.I.( donc les ordres et
l'acquisition des données est de nature électrique de basse puissance ) .

1) les actionneurs sont de types pneumatiques ou hydrauliques ( vérins ... ) .

1.1) La chaîne d’action est la suivante :


2
1.2) Quelques rappels de symbolisation en pneumatique .

Vérins :

Distributeurs :

La symbolisation des appareils de distribution pneumatique intègre trois fonctions qui


sont:

Les positions représentées par des cases.

Les orifices qui sont les raccordements nécessaires au passage de l'air comprimé.

Les organes de commande qui déterminent la façon dont le distributeur est piloté.

Auxiliaires de distribution et canalisations :


3

Exemple de montage pneumatique :

En donner la fonction :

Traitement de l'air comprimé :

Ensemble complet de traitement et de conditionnement de l’air ; sorties air sec et air


lubrifié
4
2) les actionneurs sont de types électriques ( moteurs… ) .

2.1) Dans le cas de moteur à commander par sorties T.O.R.


on peut avoir la configuration suivante :

Pré actionneurs
ou et/ou
démarrage direct • étoile triangle inverseur
• statorique
• rotorique …

Rappel de normes classiques :


NORMALISATION FONCTION
SECTIONNEUR
Isoler un circuit électrique du réseau amont
(ici protection magnétique par fusibles)
DISJONCTEUR
Etablir ou interrompre des circuits parcourus par des courants dans conditions
normale ou anormale
THERMIQUE
Protection contre les surcharges :
- les surcharges faibles et prolongées
- le manque de phase
- le déséquilibre de phase
MAGNETIQUE
Protection contre les courts-circuits
CONTACTEUR
Etablir ou interrompre des circuits parcourus par des courants dans conditions
normale de service.
Il permet d'effectuer une commande à distance à l'aide de fils de faible section

CONTACTEUR DISJONCTEUR il remplit les fonctions :


Protection contre les surcharges
Protection contre les courts-circuits
Commande
Sectionnement
5
Exemple de branchement de moteurs.

branchement en direct branchement en étoile triangle

Puissance Commande Puissance Commande

inversion du sens de marche

Puissance Commande

étoile triangle pré-câblé


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Exercice:
Compléter le schéma électriques partie puissance ci dessous dans le cas suivant :
- moteur triphasé
- démarrage étoile triangle avec sectionneur par fusibles
- possibilité d'inversion du sens de marche
7
Le schéma de commande de ce démarrage étoile triangle est le suivant :

Identifier les différents composants:

RT: .................................................................... ................................


S1: ....................................................................................................
S2: ....................................................................................................
KM1: ....................................................................................................
KM2: ..............................................................................................._.....
KM3: ....................................................................................................
KM4: ....................................................................................................
1KM4-1KM3: ...........................................................................................
3KM1-3KM2: ...........................................................................................
1KA1: ...................................................................................................

Décrivez le fonctionnement:

pour cela il est conseillé de placer sur le schéma de commande les rôles destinés à chaque
contacteurs

- Fermeture manuelle de Q;
- impulsion manuelle sur S2 ce qui ...................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
........................................................................................................................................................................................................................
8

2.2) Dans le cas de moteur à commander par l'intermédiaire d'un variateur :

Cas d’un moteur à courant alternatif commandé par un Automate Industriel.

API avec carte de API avec carte de


communication sortie analogique

Carte (interface)
de Sortie TOR

Signal TOR

Le sens de marche
AV/AR, la vitesse
sont donnés par la
tension variable

Permet : verrouillage / Déver.


Marche AV exemples :
Marche AR
(la consigne de vitesse ?
est câblée en externe,
potentiomètre ) ?

VARIATEUR de Vitesse
(type Altivar)

MOTEURS ASYNCHRONES

C(N.m) et N(tr/s)
9

Cas d’un moteur à courant continu commandé par un Automate Industriel → on est
alors en présence d’une régulation de vitesse.

API avec carte de


sortie analogique

Carte (interface)
de Sortie TOR

Signal TOR

Le sens de marche
AV/AR, la vitesse
sont donnés par la
tension variable

verrouillage / Déver.
Marche AV exemples :
Marche AR
(la consigne de vitesse AV +8 Volts
est câblée en externe, AR -8 Volts
potentiomètre )

VARIATEUR de Vitesse
(type Rectivar)

U variable

U variable

MOTEURS A C CONTINU

C(N.m) et N(tr/s)

Exemple de branchement de moteurs .

Un premier exemple a été vu lors du TP2.5 (l'ALTIVAR en 1ére année). D’autres


exemples seront développés cette année en TD notamment lors du TP V-B3.2 .
10

3) Réalisation de la partie commande.

Le séquencement des opérations est géré par la partie commande .


Suivant l'importance des automatismes mis en jeux ont peut envisager deux types de commande .

- commande en logique câblée


- commande par automate programmable ou A.P.I.

Dans les deux cas les techniques d'étude font appel à une représentation graphique qui fut proposé par
l'ADEPA :

le grafcet ( déjà étudié au chapitre III)

3.1) Logique câblée

Elle utilise les connaissances en logique combinatoire et l'emploi de module d'étape ( ou


séquenceur ) .
A noter que ces dispositifs on presque totalement disparu à ce jour.

3.2) logique programmée : l'A.P.I.

C'est celle que nous allons développer dans les paragraphes suivants B et C .
Elle permet la mise en oeuvre de gros systèmes automatisés de part sa puissance de calcul qui ne
cesse de progresser .
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B) Les systèmes programmables
1) introduction

L'automatique prenant de plus en plus d'importance et les systèmes étant de plus en plus lourds à gérer,
la commande par logique câblée ne pouvait plus suivre.
Pour répondre à la demande des industriels, les systèmes et chaînes de production automatisées sont
maintenant gérer par des systèmes programmables.
Ces systèmes programmables ne sont en fait que de grosses machines séquentielles pouvant traiter un
grand nombre d'opérations en un temps très court. De plus ses systèmes permettent aisément la
modification de paramètres et même de programmes ce qui a engendré une plus grande souplesse des
ateliers automatisés d'où le nom de flexibilité.

2) Les langages de programmation

Toutes ces machines programmables sont organisées autour d'un microprocesseur.


Deux grandes marques se partagent actuellement le marché : INTEL
MOTOROLA
2.1) Quelques définitions :

- PROGRAMME ; c'est une suite d'actions réalisables par l'unité de traitement. Le


programme correspond à la traduction du cahier des charges.

- INSTRUCTION ; ce sont les ordres exécutables par l'unité de traitement. La liste ( toujours
finie ) de ces instructions s'appelle le jeux d'instructions. Un
programme est une suite d'instructions assemblées dans un ordre
précis afin de répondre à un problème particulier.

- LANGAGE EXTERNE ; il est utilisé lors de l'écriture et de la mise au point du programme. Il


sert aussi au dialogue plus aisé entre l'opérateur et la machine.

- LANGAGE INTERNE ; il est utilisé par l'unité de traitement. C'est le langage du


microprocesseur. Un programme écrit en langage externe et
terminé, sera toujours traduit dans ce langage

2.2) Petit tour d'horizon des langages externes

Comme les langages internes sont tous différents et quasiment incompréhensibles, les
informaticiens ont mis au point des langages permettant de travailler plus efficacement avec les
systèmes programmables; se sont les langages externes.

On peut les classer en trois grandes catégories :

- L'assembleur
- Les langages orientés informatique
- Les langages orientés automatique

On n'abordera pas ici les deux premier et l'on va s'intéresser à la troisième catégorie qui sont les
langages à vocation automatique.
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2.21) Les langages orientés automatique

• Langage liste Instruction (IL) :


C’est un langage « machine » booléen qui permet l’écriture de traitements logiques et
numériques.
• Langage littéral Structuré (ST) :
C’est un langage de type « informatique » permettant l’écriture structurée de
traitements logiques et numériques.
• Langage à contacts :
C’est un langage graphique. Il permet aisément la transcription de schémas à relais
Fait partie des type électrique.
langages dits • Langage Grafcet :
graphiques C’est un langage graphique qui permet de représenter de façon structurée le
fonctionnement d’un automatisme séquentiel.

• Représentation formalisée des variables programme :

Symbolique Entrée Sortie Bit Mot Double Mot Double Bit Mot
Mot Const. mot syst. Syst.
const.
Standard %I %Q %M %MW %MD %KW %KD %S %SW
Ancien standard I O B W CW SY SW

a) Langage type liste d’instruction.

Quelques éléments de code du jeu d’instruction


Quelques instructions de test :

Quelques instructions d’action :


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Illustration dans l’exemple ci-dessous :

10 Zone mémoire utilisable :

m Variables mémoires : de %M0 à %M255


Adresses des entrées : de %I1.0 à %I1.15
11 A+ Adresses des sorties : de %Q2.0 à %Q2.11

a1

12 A- B+

a0 . /b0

13 C+

Affectations Exemple de réalisation 1 Exemple de réalisation 2


Etapes adresses étiquette Code IL étiquette Code IL
: : : : : :
X10 %M10 : : : :
X11 %M11 LD %M10 %L0 LD %M10
X12 %M12 AND %I1.0 JMPN %L1
X13 %M13 S %M11 LD %I1.0
X14 %M14 R %M10 JMPN %L1
: : S %M11
: %M255 LD %M11 R %M10
AND %I1.1
entrées adresses S %M12 %L1 LD %M11
m %I1.0 R %M11 JMPN %L2
a1 %I1.1 LD %I1.1
LD %M12 JMPN %L2
a0 %I1.2 AND %I1.2
b0 %I1.3 S %M12
ANDN %I1.3 R %M11
: : S %M13
: : R %M12 %L2 LD %M12
: %I1.15 : JMPN %L3
sorties adresses : LD %I1.2
A+ %Q2.0 LD %M11 ANDN %I1.3
A- %Q2.1 ST %Q2.0 LMPN %L3
B+ %Q2.2 S %M13
C+ %Q2.3 LD %M12 R %M12
: : ST %Q2.1 :
: : ST %Q2.2 :
%Q2.11 LD %M11
LD %M13
ST %Q2.3 ST %Q2.0
: LD %M12
ST %Q2.1
ST %Q2.2
LD %M13
ST %Q2.3
:
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b) Langage type littéral structuré.

Quelques éléments de code du jeu d’instruction :

Exemple de programme en littéral structuré :


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3) la programmation graphique sur télémécanique PL7-Pro

3.1) Le langage à échelle (ou LADDER en Anglais );

Il est basé sur la programmation d'équations électriques à partir de symboles graphiques :

 ,\ ,( ) , (/) ,  ,  , … voir doc. éléments graphiques du langage PL7-Pro.

3.2) Opération sur chaînes bits et (ou) mots en PL7-Pro;

symbole :
OPERATE COMPAR
ou

les blocs Opération calcul et transfert permettent de réaliser:

- Opérations arithmétiques ; + , - , * etc.


- Opérations logiques ; OU, ET, etc.
- du transcodage de mot ; Binaire, BCD, ASCII
- des décalages circulaires ; gauche, droite
- des transferts d'opérandes.

Quand on sélectionne OPERATE on a à notre disposition :

= qui indique les bits ou mots recevant l'info résultant du calcul précédent.
:=
OP1 1ére opérande
OP qui est le code opération de la fonction à réaliser
OP2 2éme opérande

Dans le cas de COMPAR on a juste accès à OP1, OP et OP2.

Utilisation des paramètres en fonction d’opérations simples à réaliser:

= OP1 OP OP2
:=
opérations arithmétiques et logiques * * * *
Complément , décalage et transcodage * * *
transfert * *
Comparaison * * *
EXEMPLES Conversion binaire→ASCII
[%MB10:6:=INT_TO_STRING(%MW20)]
traitements numériques comparaison Instructions d'affectation Instructions logiques
[%MW10:=%KW0+10] [%MW50>10] [%MW100:=%I1.0:16] [%MW0:=%MW10 AND 16#FF00]
16
RAPPEL : Octet = 8 bits ; MOT = 16 bits

Binaire pur ex 1100110011:

Kilo 1 OCTET soit 8 bits


← Nv: combinaisons de
211 =2048 210 =1024 29 =512 28 =256 27 =128 26 =64 25 =32 24 =16 23 =8 22 =4 21 =2
codage
← v: nombre de
11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
variables binaires
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0 ← n: rang
← 2n: poids
10 9 8 7 6 5 4 3 2 1 0
2 =1024 2 =512 2 =256 2 =128 2 =64 2 =32 2 =16 2 =8 2 =4 2 =2 2 =1
0 1 1 0 0 1 1 0 0 1 1 ← Chiffre en binaire pur

Remarque: ce chiffre 1100110011 représente 819 en décimal et il faut un mot pour le coder.
le nombre maximum numérisable sur 1 mot est de :
2(16)-1 = 65535 pour les non signés
2(15)-1 = 32767 pour les nombres signés le dernier bit du
mot étant utilisé pour le signe.

BCD (décimal codé binaire) ex 3215:

3 2 1 5
0011 0010 0001 0101

Hexadécimal (base 16 de 0..9ABCDEF)

Code ASCII 256 caractères alphanumériques et de contrôle codés sur 8 bits / caractère.
Remarque: 1 mot égal 2 octets, donc on pourra coder 2 caractères ASCII dans 1 mot.

Exercice de synthèse: voir TP V-B3.1

3.3) Blocs Fonctions;

On y trouve des fonctions telles que:

TEMPORISATION;

MONOSTABLE

COMPTEUR / DECOMPTEUR

REGISTRE LIFO / FIFO

HORODATEUR

TEXTE
:
:
Exercices de synthèse:
voir TP V-B3.2 utilisation d'un registre FIFO pour la gestion des paniers de pièces à
l'arrivée au poste Traitement de surface (voir TP 2.1 2ème partie ).
voir TP V-B3.4 amélioration du progiciel d'aide à la maintenance mis en place au poste de
poinçonnage (rep TP 2.3), en datant les événements survenus (utilisation
du bloc fonction Horodateur ).
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3.4) Le langage GRAFCET (ou CHART en Anglais );

Il est basé sur la programmation directe des Grafcet à


partir de symboles graphiques :

Etape Transition Renvoi

↑ ↓

3.5) Structure logicielle (Automates Télémécanique )

-a) Structure Mono tâche;


La tâche exécutée est appelée TACHE MAITRE et le traitement asynchrone réalisé par
l'automate est le suivant:

TACHE MAITRE

Ce type de fonctionnement correspond à l'exécution Dans ce mode de fonctionnement, l'acquisition des


normale du cycle automate (choix par défaut).Il entrées, le traitement du programme application et la
consiste à enchaîner les uns après les autres, les mise à jour des sorties s'effectuent de façon périodique
cycles de la tâche maître (MAST). selon un temps défini.
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-b) Structure Multitâche;

On s'attachera ici à montrer la nécessité d'une telle structure en prenant comme exemple un
système de fabrication de rouleaux de papier.

Le système se compose:
- d'un bac de pâte à papier régulé en Température;
- de rouleaux de calandrage qui fixent l'épaisseur de la feuille de papier par
pression.

Les fonctions à effectuer:


- Régulation de Température du bac de pâte à papier;
- Régulation de la pression des rouleaux de calandrage;
- l'affichage des grandeurs (T° et Pression );
- le changement des paramètres;
- la lecture et l'interprétation des commandes opérateur.

Réalisations logicielles:

* Solution séquentielle;

Début
- la lecture et l'interprétation des cdes opérateur.
- le changement de la valeur de consigne T°;
- le changement de la valeur de consigne P;
- Régulation de Température du bac de pâte à papier;
- Régulation de la pression des rouleaux de calandrage;
- l'affichage T°;
- l'affichage P;
Fin

Remarque: Dans ce type de système, et pour des raisons de qualité (homogénéité de


l'épaisseur du papier ), la régulation de pression doit se faire avec une périodicité de
l'ordre du 100éme de seconde contrairement aux fonctions de lecture ou d'affichage.
Une des solutions aux problèmes, serait l'utilisation d'un système Multitâche

* Solution Multitâche;

On décompose notre système en plusieurs Tâches. Ces Tâches seront liées entre elles et
pourront se dérouler simultanément avec d'autres Tâches.
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Choix de décomposition retenue:

Tâche 1:
- la lecture et l'interprétation des commandes opérateur.
Tâche 2:
- Régulation de Température du bac de pâte à papier et
changement de la valeur de consigne T°.
Tâche 3:
- Régulation de la pression des rouleaux de calandrage
et le changement de la valeur de consigne P.
Tâche 4:
- l'affichage de la Température et de la Pression.

Modélisation sous forme grafcet:

Remarque : les étapes 1,2,3 et 4 servent pour la communication et la synchronisation entre les
tâche ; on les nome « boites aux lettres »
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-c) La structure multitâche de Télmécanique (TSX 37) permet de gérer des fonctions différentes
auxquelles sont associées des programmes spécifiques:
chaque programme est implanté dans une tâche et ces tâches sont indépendantes et exécutées par
le même processeur.

Tâche Désignation Description


Maître MAST Toujours présente qui peut être cyclique ou périodique.
Rapide FAST Optionnelle qui est toujours périodique.
Evénementielle EVTi Appelés par le système lors de l'apparition d'un événement sur un
coupleur d'entrées/sorties.
Ces traitements sont optionnels et servent aux applications
nécessitant des temps de réponse courts pour agir sur les
entrées/sorties.

Description du séquencement des tâches


Le dessin suivant illustre le séquencement des tâches d’un traitement multitâche comportant une tâche
maître cyclique, une tâche rapide de période 20ms et un traitement événementiel.

*******************

- Exercice de synthèse:
voir TP V-B3.3 Etude d'un positionnement linéaire par comptage d'impulsions
21

4) Synthèse des applications développées en cours ou travaux dirigés;

TP V-B3.1

Applications cours sur manipulation de BITS et de MOTS


Commande par API du moteur asynchrone vu en cours page 6 et 7 de ce chapitre.

**************
TP V-B3.2(A)
Analyser, améliorer et adapter la fonction acquisition des informations afin de gérer un
« Convoyeur Tampon » (connaissance du taux de remplissage en paniers) alimentant
une unité de Traitement de Surface (support TP 2.1 ).
TD V-B3.2(B)
Appréhender les techniques de commandes proportionnelles et en boucle fermée afin de
gérer la vitesse des tapis en amonts de la zone Tampon en fonction de son taux de
remplissage.

**************
TP V-B3.3

Analyser, améliorer et adapter la fonction acquisition des informations du Poste de


traitement de Surface (reprise TP 1.1 ); gestion du positionnement linéaire des paniers
au-dessus des bacs, par comptage d'impulsions (Utilisation Tâche rapide ).

**************
TP V-B3.4

Analyser, améliorer ou adapter la fonction de surveillance d’un système pour améliorer


la disponibilité.

Reprise du progiciel d'aide à la maintenance mis en place dans le TP 2.3. L’analyser,


l’améliorer et l’adapter afin de disposer d’indicateurs statistiques sur une période
donnée(nbre de pannes, TRE et TMRE, TBF et MTBF, …).
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C) Architecture d'un système programmé

1) Le système Microprogrammé .

Unité Centrale

2) Structure générale d'une unité centrale .

Mémoires de Mémoires de
Programme de Programme de
Horloge type type

ROM xPROM RAM

MICRO-
PROCESSEUR

COUPLEUR
Entées/Sorties
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2.1) Le Microprocesseur : C'est un circuit intégré programmable, capable de traiter
automatiquement une suite d'instructions logiques .

On le caractérise par :
* la taille des mots de données ( DBUS )
c'est le nombre d'éléments binaires qu'il peut traiter simultanément ex :
Processeurs 8 bits; DBUS comporte au minimum 8 fils .
Processeurs 16 bits;DBUS comporte au minimum 16 fils .
Etc …

* la capacité d'adressage (ABUS )


celle ci dépend du nombre de fils du bus d'adresse ex:
ABUS est composé de 16 fils ; on peut donc adresser
2 16 adresses différentes soit 65 536 adresses .
* le nombre d'instructions
leur nombre est variable et ne détermine pas la puissance de traitement d'un
microprocesseur car elles peuvent entraîner des opérations internes plus ou moins
complexes .

structure interne du µP :

On peut la décomposer en deux grandes parties qui sont :

Unité de Commande ( CPU ) ; c'est le séquenceur qui a pour rôle de :


Rechercher une instruction en mémoire
Effectuer son décodage
Transmettre les ordres

Unité de Traitement ( ALU ) ; c'est l'unité Arithmétique et


Logique. Elle effectue deux types d'opérations :
Opérations Arithmétiques ( addition , soustraction , décalage , comparaison etc ... ).
Opérations Logiques ( complémentation , ET , OU etc ..).

Nous trouvons aussi un certain nombre de registres qui permettent le bon déroulement des
opérations et bien sur les trois bus internes dont nous avons parler un plus haut.
24

2.2) Les mémoires : Ce sont des circuits électroniques intégrés pouvant enregistrer , conserver
et restituer une grande quantité d'informations binaires .
Il existe différents types de mémoires :
Les mémoires VIVES : RAM
Les mémoires MORTES : ROM PROM EPROM EEPROM

* Organisation générale des mémoires

schéma de principe structure de principe d'une mémoire RAM

fonction et technologie des différents types de mémoires.


RAM : TYPE ROM :
Ce sont des mémoires accessibles et modifiables on peut donc y LIRE et y Ce sont des mémoires accessibles en LECTURE et on ne peut pas ou
ECRIRE à tout moment. difficilement modifier leur contenu.

RAM STATIQUE : ROM :


Les points mémoires ( ou bits ) sont réalisés par une bascule bistable. Accessible qu'en LECTURE.
Circuits réalisés en technologie TTL , ECL ou en MOS ; d'une manière La programmation est faite lors de la conception du circuit.
générale la technologie bipolaire consomme plus mais est plus rapide Technologie bipolaire pour ROM à matrice à diodes.
que la technologie MOS. Technologie bipolaire ou MOS pour ROM à matrice à transistors.

RAM DYNAMIQUE : PROM :


Circuits réalisés uniquement en technologie MOS car le bit est stocké Identique à la ROM mais la programmation est faite de manière externe
dans la capacité Grille - Substrat d'un transistor MOS , cette dernière a et définitive par l'utilisateur du circuit.
besoin d'un rafraîchissement toute les 2 ms environ.
EPROM :
Celles ci sont REPROGRAMMABLE après effacement par
exposition aux Ultraviolets ( Attention l'effacement est total ).
Technologie à transistor MOS à grille flottante ( FAMOS ).

EEPROM :
Comme EPROM mais l'effacement se fait par injection de courant et
peut ne pas imposer un effacement total.
Technologie à transistor MOS à grille complexe ( MMOS ).

2.3) Interfaces d'entées et de sorties : Ce sont des adaptateurs technologiques qui permettent la
communication entre le système microprogrammé et le monde extérieur .
25
a) Les interfaces d'entrées ;

elles réalisent :

- l'adaptation,
- l'isolement,
- le filtrage,
- l'acquisition des informations en provenance des capteurs .

elles sont constituées :

- de composants électroniques classiques dont l'élément principal et un


coupleur optoélectronique. ( opto-coupleur )

Présentation : Principe de fonctionnement :

Exemple d'interfaces d’entrée (Télémécanique) :

TSX DET 8 12
Légende

R1 : adaptation d’entrée
R2 : Seuil en courant
D2 : écrêtage et protection
inverse
D4 : Opto-coupleur
L1 : Voyant d’état

Caractéristiques essentielles :

Cas particulier des interfaces de Sécurité type NAMUR:

Elles permettent de recevoir des détecteurs de position type NAMUR qui sont limités en
tension et courant afin de minimiser les risques d’étincelles de court-circuit.
L’interface d’entrée NAMUR permet de détecter, par mesure indirecte du courant de
ligne, et au moyen de 3 comparateurs de tension les états suivants :
Une coupure de liaison entre le capteur et l’interface.
La présence d’un court-circuit.
L’état logique de l’entrée. (0 ou 1)
26
b) Les interfaces de sorties ;

elles réalisent :

- La mémorisation des ordres donnés par le µP.


- La commande de pré-actioneurs au travers de circuits de découplage et
d'amplification.

elles sont constituées :

- pour ce qui est des interfaces de sorties à courant alternatif l'élément


principal reste le relais ou l'opto-triac.
- pour ce qui est des interfaces de sorties à courant continu on retrouve les
composants de l'électronique classique dont l'élément principal et un
coupleur opto-électronique.

Exemple d'interfaces de sorties (Télémécanique) :


Interface de sortie relais TSX DST 8 35 Caractéristiques essentielles :

Interface de sortie à courant continu TSX DST 4 17 Caractéristiques essentielles :


27
D) Conclusion sur les systèmes programmés type API

Malgré la grande fiabilité des API, leur taux de défaillances n’est jamais nul.
Il y a donc lieu de prévoir, lors de la conception des systèmes automatisés de
production, les diagnostics nécessaires pour palier aux éventuelles défaillances et en
limiter les conséquences notamment quand celles-ci surviennent en pleine
production.
Pour cela les API disposent généralement :

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