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Réalisé par :
Daoud El Soury (1263 bek)
2017 – 2018
Institut supérieur des Sciences Appliquées et Économiques- Université Libanais
ISSAE – Cnam Liban
Centre du Liban associé au
Réalisé par :
Daoud El Soury (1263 bek)
2017 – 2018
Sommaire
Introduction ............................................................................................................................................ 2
CHAPITRE 1 : Conception d’un pré-mur ................................................................................................. 3
1.1) Définition d’un pré-mur ......................................................................................................... 3
1.2) Les caractéristiques de pré-murs .......................................................................................... 4
a) Description ................................................................................................................................ 4
b) Liaisons entre différents éléments de pré-mur ........................................................................ 6
c) Utilisation des treillis raidisseurs .............................................................................................. 6
d) Dimensions ................................................................................................................................ 7
1.3) Etanchéité des pré-mur ......................................................................................................... 7
1.4) Les différents types de pré-murs ........................................................................................... 8
1.5) La fabrication ......................................................................................................................... 9
1.6) Devoirs de l’utilisateur et La mise en œuvre d’un pré-mur ................................................10
CHAPITRE 2 : Justification détaillée de la stabilité d’un pré-mur sur appui et en travée : ..................11
2.1 Étude détaillée des pré-murs ..................................................................................................11
2.1.1. Forme ................................................................................................................................11
2.1.2. Caractéristiques géométriques de la section ...................................................................11
2.1.3. Méthode de ferraillage.....................................................................................................12
CHAPITRE 3 : exemple de calcul ...........................................................................................................20
Conclusion ............................................................................................................................................31
Bibliographies .......................................................................................................................................33
Introduction
Les ouvrages de soutènement sont des travails courants de génie civil, qui sont
construits en nombre pour des usages variés que le blindage des fouilles pour la
construction d'ouvrages souterrains (voirie, parking, soubassement d'immeubles...)
La détermination des forces agissantes parmi le sol et les ouvrages de
soutènement est une étape très importante dans l'ingénierie géotechnique.
Une conception sécuritaire d'un écran de soutènement nécessite des connaissances
profondes des pressions de terre active et passive.
Par définition, un mur de soutènement est destiné à tenir les terres dans un espace
restreint afin de répondre à différents besoins humains.
Mon stage comprenait des pré-murs alors que mes connaissances sur ce type de
construction sont limitées, pour cela j’ai décidé d’approfondir dans ce rapport sur ce
type d’ouvrage.
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CHAPITRE 1 : Conception d’un pré-mur
Le procédé de mur à coffrage intégré est constitué de deux parois minces en béton
armé préfabriquées, soutenues espacées par des raidisseurs métalliques verticaux,
servant de coffrage en œuvre à un béton prêt à l’emploi, pour réalisation de murs
encastrés ou articulés. Des aciers de liaison sont introduits en œuvre dans le béton
coulé sur place, les panneaux de coffrage sont associés à des éléments structuraux
complémentaires préfabriqués ou coulés sur place auxquels ils sont reliés par des
aciers de continuité pour fabriquer des poutres-voiles, poteaux ou poutres.
Lorsque cela est nécessaire, soit par un doublage intérieur isolant soit par un
système d’isolation thermique par l’extérieur ils peuvent être complétés en œuvre.
Les panneaux sont destinés à la réalisation de murs intérieurs et de murs
extérieurs. Les menuiseries peuvent être rapportées en œuvre. Les huisseries
métalliques sont incorporées.
Le choix de l’épaisseur et de la position relative des parois du pré-mur permet de
s’adapter aux besoins du chantier.
A propos des revêtements, la paroi extérieure en béton est complétée par une
couche mince type peinture ou du système d’isolation extérieure.
Intérieurement, on distingue les finitions classiques sur béton lisse ou finitions
classiques sur un isolant selon le cas.
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1.2) Les caractéristiques de pré-murs
a) Description
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Il y a trois forme des panneaux :
Le premier de base qui est constitué de deux parties en béton de même dimension.
Le deuxième pour supporter la prédalle, la première paroi est fabriquée à la
hauteur de support et sert de coffrage latéral à la dalle alors que la deuxième paroi
compense la hauteur de la dalle finie.
La troisième forme s’appelle élément de raccord décalé entre pré-murs, constitue
des raccords verticaux entre faces internes et faces externes sont décalés.
Voici la figure qui résume les différentes formes de panneaux :
Tous les raccords des pré-murs soit classique ou aux côtés décalés, sont remplis
d’une corbeille d’armatures supplémentaires sera descendue dans l’espace de la
jonction pour assurer la solidité requise, comme indique la figure.
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b) Liaisons entre différents éléments de pré-mur
Le raccord de deux pré-murs soit alignés soit de coin s’effectue à l’aide d’une armature
de liaison, placée dans la cavité entre les deux parois des pré-murs.
En fonction des exigences de la stabilité, Cette armature de liaison peut être réalisée,
soit de treillis soudé ou encore par des étriers assemblés.
On prêtera attention à la position des armatures de liaison de manière à éviter une
collision entre l’armature de liaison et les raidisseurs.
Par une précise conception, les pré-murs se confort à tous les types de raccords
imaginables. Voici quelques modèles :
Les armatures de chaînages périphériques sont intégrées dans les parois préfabriqués des
pré-murs. Les U de fermeture constructifs sont remplacés par des treillis raidisseurs. Les
ferraillages naturalistes constitués de cadres, d’épingles ou d’étriers, pourront également
être réalisés dans les pré-murs à l’aide de treillis raidisseurs.
Les U, épingles, cadres et étriers constructifs sont remplacés par des treillis raidisseurs.
La section d’armatures équivalente 𝐴𝑠,𝑒𝑞 par mètre linéaire est calculée à partir de
l’effort résistant 𝐹𝑠 au niveau du plan de cisaillement oblique.
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d) Dimensions
Les pré-mur de hauteur élevé sont réalisables en usine mais difficiles à mettre en œuvre
à cause du flambage de l’élément élancé. Constatons que les dimensions des pré-murs
varient selon les cas des fournisseurs. Cependant qu’on peut récapituler les dimensions
des pré-murs dans le tableau précédant :
Dimensions du pré-mur
Dimensions minimales 0,5m x 1,0m
Dimensions maximales 3,80m x 12,36m
Epaisseur 16 à 50cm
Poids moyen 250 à 400 kg/m²
Les parois préfabriquées, sont réalisées dans un béton de forte compacité C35/45
minimum (de ciment moins de pores), sont appelées aussi « peaux ».
L’épaisseur des peaux varie suivant l’épaisseur totale du voile et le diamètre de l’acier en
prenant en compte l’enrobage des aciers. Voici le tableau qui montre les caractéristiques
des peaux préfabriquées :
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1.4) Les différents types de pré-murs
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1.5) La fabrication
Une fabrication du pré-mur prend trois jours grâce à l’étuve. Le stockage du pré-
mur à 28°C pendant 8 heures, permet de durcir au jeune âge le béton.
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1.6) Devoirs de l’utilisateur et La mise en œuvre d’un pré-mur
L’utilisation d’un tel technique doit respecter les plans architecturaux en réalisant
l’ouvrage, avec un bureau technique pour réaliser une étude structurelle et
dimensionner l’ouvrage. Le résultat se traduit par la production d’un bon coffrage
et ferraillage à l’aide de notes de calculs et de plans d’exécution. Pour ce faire
l’utilisateur s’adresse à une usine spécifique pour qu’il interprète en donnant ses
exigences et ses contraintes sur un document.
A propos de l’exécution sur chantier, l’usine envoie les panneaux à l’aide des
camions spéciaux de transport stocker à plat. La grue doit être prêt pour tenir
compte du poids de chaque pré-mur. Le sol au-dessous des panneaux doit être lisse
et a même niveau. Les aciers de continuité seront contrôlés de même espacement
et d’une façon d’entrer dans le vide des 2 peaux pour assurer le recouvrement. Les
pré-murs prennent sa place. Les aciers qui lient les deux panneaux sont fabriquer
sur place et immerger au fin dans le vide des deux peaux. Avant le coulage du
béton, on utilise un fil a plombe parallèle au parois pour assurer la verticalité du
pré-mur. Après coulage du béton les aciers de continuité seront doute dans le
béton pour assurer la continuité du mur s’il y a lieu.
10 | P a g e
CHAPITRE 2 : Justification détaillée de la stabilité d’un pré-mur sur appui et
en travée :
2.1.1. Forme
L’objectif essentiel des pré-murs réalisés en éléments fabriqués en usine est de
choisir une forme optimisée qui est à la fois résistante en statique et en
dynamique, économique et facile à mettre en œuvre afin de réduire les délais de
la construction.
11 | P a g e
2.1.3. Méthode de ferraillage
12 | P a g e
NEd
n=
Ac .fcd
nu = 1 + ω
As .fyd
ω=
Ac .fcd
nbal = 0,4
K φ : Coefficient qui tient en compte le fluage calculé d’après la formule suivante :
K φ = 1 + β. φef ≥ 1
fck λ
β = 0,35 + −
200 150
13 | P a g e
a. Calcul des aciers tendus en flexion simple :
Calcul de αu = 1,25(1 − √1 − 2μcu )
Calcul de bras de levier : zc = d(1 − 0,4αu )
Mua
Calcul de la section d’armatures : Aflex,smpl =
zc .fyd
Avec :
0,18
Crd,c = Pour l’annexe nationale française.
γc
200
K=1+√ ≤ 2 Avec d exprimé en mm.
d
bw : Epaisseur du pré-mur.
d : La hauteur utile.
AsL
ρL = ≤ 0,02 avec AsL section des armatures longitudinales.
bw .d
K1 = 0,15 Dans l’annexe nationale française.
NEd
σcp = ≤ 0,2. fcd : La contrainte normale agissant sur la section du béton.
Ac
0,053 ⁄ 1 2
νmin = . 𝐾 3⁄2 . fck Pour les poutres.
γc
Si VEd < Vrd,c : pas besoin de disposer des armatures de l’effort tranchant.
14 | P a g e
Détermination des armatures d’effort tranchant :
Asw
VRd,s = . Zu . fywd . cotθ
s
Avec :
Asw : Aire d’un cours d’armatures transversales.
zu : Le bras de levier.
Ɵ : angle des bielles de béton à 45°.
Asw
≥ ρw,min . bw . sinα
s
0,08√fck
Avec : ρw,min =
fyk
Soit 𝑙0 sur laquelle nous allons répartir les armatures transversales. Cette longueur
correspond à la distance par rapport à l’appui où l’effort tranchant s’annule. Ce qui
explique dans la figure précédant.
15 | P a g e
Pour appliquer la méthode de Caquot, il suffit de suivre les étapes suivantes :
L’effort tranchant résistant des bielles de béton comprimé avant écrasement des
bielles de compression est calculée par la formule suivante :
αcw . ν1 . fcd . zu . bw
VRd,max =
cotθ + tanθ
ν1 : Coefficient de réduction de la résistance du béton fissuré à l’effort tranchant.
fck
ν1 = 0,6. [1 − ] Mais dans les cas où on limite la contrainte de l’acier à
250
fyk
0,8. fck au lieu de la valeur de v1 sera modifié de la façon suivante
γs
v1 = 0,6 pour fck ≤ 60Mpa
fck
v1 = 0,9 − > 0,50 pour fck > 60Mpa
200
Le coefficient αcw : Il considère le fait d’une extérieure compression qui tend à
renfermer les fissures :
σcp
αcw = [1 + ] pour 0 < σcp ≤ 0,25 fcd
fcd
αcw = 1,25 pour 0,25 fcd < σcp ≤ 0,5 fcd
σcp
αcw = 2,5 [1 − ] pour 0,5 fcd < σcp ≤ 1,00fcd
fcd
NEd
Avec σcp = .
AC
16 | P a g e
Valeur maximale de l’effort tranchant en pied du pré-mur :
A savoir que l’effort tranchant en pied du pré-mur ne doit pas dépasser la limite de
l’effort tranchant résistant :
fck
VRd = 0,3 (1 − ) . αcw . bw . d. fcd
250
Si cette condition (VEd ≤ VRd ) n’est pas vérifiée , on redimensionne le pré-mur ou
on augmente la qualité du béton.
Dispositions de chaînages
Comme nous avons déjà vue qu’à l’extrémité de chaque panneau il y a une
espace vide pour qu’on puisse immerger les armatures de liaison ou chainage
entre les panneaux.
Les chaînages verticaux, y compris ceux bordant les ouvertures, sont composés
de 4HA12, avec des cadres en diamètre de 8mm espacés d’au plus 10 cm. Les
armatures horizontales sont HA10.
Ces chainages verticaux n’ont pour rôle que d’assurer la liaison et la solidarité
entre les différents panneaux.
17 | P a g e
Choix des treillis raidisseurs
sin 𝛼 . cos 𝛽
𝐴𝑠,𝑒𝑞 = 4. 𝐹𝑆 . /𝑓𝑦𝑘
𝑆𝑡
Avec :
𝐹𝑆 : effort résistant au niveau du plan de cisaillement oblique calculé de la manière
suivante :
𝐹𝑆 = 𝑀𝑖𝑛(𝐴𝑟𝑎𝑑,𝐷𝑖 . 𝑅𝑒,𝐷𝑖 ; 𝐹𝑤 )
𝑓𝑦𝑘 : limite caractéristique d’élasticité de l’acier des épingles
𝑅𝑒,𝐷𝑖 : limite apparente d’élasticité de la diagonale du treillis raidisseur
𝐴𝑟𝑎𝑑,𝐷𝑖 : section de la diagonale du treillis raidisseur
𝐹𝑤 : résistance garantie de la soudure des sinusoïdes sur les armatures longitudinales du
treillis raidisseur
𝛽 : angle d’inclinaison des diagonales dans le plan transversal.
𝛼 : angle d’inclinaison des diagonales dans le plan longitudinal.
18 | P a g e
Avec :
𝑙𝑏,𝑚𝑖𝑛 > 𝑚𝑎𝑥(0.3𝛼6 𝑙𝑏𝑑,𝑟𝑞𝑑 ; 15∅; 200𝑚𝑚)
𝑙𝑏𝑑,𝑟𝑞𝑑 = (∅/4)(𝜎𝑠𝑑 /𝑓𝑏𝑑 )
𝛼1…5 Ce trouve dans le tableau 8.2 page 126 de l’EC2
𝛼6 = (𝜌1 /25)0.5 Limité à l’intervalle définis par les valeurs 1 et 1.5 donne
dans le tableau précédant.
19 | P a g e
CHAPITRE 3 : exemple de calcul
Pour que nous puissions comprendre de façon concrète toute la partie précédente voici
l’étude d’un pré-mur d’un bâtiment en béton armée à usage de résidentielle.
La hauteur de l’étage 3.5 m, les charges est repris par un pré-mur d’épaisseur 25 cm
composer de deux parois de 7.5 cm d’épaisseur et le vide de 10 cm.
Le pré-mur soumis à une charge horizontale venait du remblai et d’une charge 𝑞𝑏 reposer
sur le remblai, Limité par une dalle de 25 cm soutient un jardin comme charge vertical .
L’étude sera faite en considérant le pré-mur comme une poutre de 1 m de largeur étudier
à la flexion composée.
Epaisseur de la dalle 25 cm
Poids volumique du béton est 25 𝐾𝑁/𝑚3
Poids volumique du jardin au-dessus est 21 𝐾𝑁/𝑚3
Hauteur du jardin 0.5 m
L’étanchéité Asphalte 0.1 𝐾𝑁/𝑚2
Surface d’influence est 3 𝑚2
La charge d’exploitation Q = 2,5 𝐾𝑁/𝑚2
Tous ces donner nous donne : 𝑁𝑔 = 76,425 𝐾𝑁 et 𝑁𝑞 = 7,5 𝐾𝑁
o 𝑁𝑠 = 𝑁𝑔 + 𝑁𝑞 = 83.925
o 𝑁𝑢 = 1.35 × 𝑁𝑔 + 1.5 × 𝑁𝑞 = 114,423 𝐾𝑁
o Majorant cette valeur par 1.15 pour tenir compte des effet d’excentricité
car le mur est en rive. 1.15 × 𝑁𝑢 = 131.58 𝐾𝑁
20 | P a g e
Les charges horizontales
Béton C35/45 :
o fck = 35MPa et γc = 1,5 .
fck 35
o fcd = = = 23.34 𝑀𝑃𝑎
γc 1.5
21 | P a g e
c. Résoudre :
3.5
∑ 𝐹𝑦 = 0 => Surface du triangle vaut 29.5 × = 51.625 𝐾𝑁
2
Surface du rectangle vaut 60 × 3.5 = 210 𝐾𝑁
𝑅𝐴𝑦 + 𝑅𝐵𝑦 = 51.625 + 210 = 261.625 𝐾𝑁 (1)
1 3.5
∑ 𝑀𝐹𝑒𝑥𝑡 = 0 => 𝑀𝐴 + (3.5 × ) × 51.625 + 210 × − 3.5 × 𝑅𝐵 = 0
𝐴
3 2
𝑥2 2 𝑥.(𝑞0 −𝑞(𝑥) ) 𝑥2
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑀 = 𝑀𝐴 + 𝑅𝐴𝑦 . 𝑥 − × 𝑞(𝑥) − 3 . 𝑥. − × 𝑞𝑟
2 2 2
𝑥
avec : 𝑞(𝑥) = 𝑞0 . (1 − 𝐿 )
𝑥2 𝑥3 𝑥2
𝐸𝐼𝑦 ′′ = 𝑀 = 𝑀𝐴 + 𝑅𝐴𝑦 . 𝑥 − × 𝑞0 + 6.𝐿 × 𝑞0 − × 𝑞𝑟
2 2
𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥3
𝐸𝐼𝑦 ′ = 𝑀𝐴 . 𝑥 + 𝑅𝐴𝑦 . − × 𝑞0 + 24.𝐿 × 𝑞0 − × 𝑞𝑟 + 𝐶1
2 6 6
𝑥2 𝑥3 𝑥4 𝑥5 𝑥4
𝐸𝐼𝑦 = 𝑀𝐴 . + 𝑅𝐴𝑦 . − 24 × 𝑞0 + 120.𝐿 × 𝑞0 − 24 × 𝑞𝑟 + 𝐶2
2 6
22 | P a g e
𝑦′ = 0
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 0 => { et 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 = 𝐿 => 𝑦 = 0
𝑦=0
𝐿2 𝐿3 𝐿4 𝐿5 𝐿4
𝑀𝐴 . + 𝑅𝐴𝑦 . − × 𝑞0 + × 𝑞0 − × 𝑞𝑟 = 0 (3)
2 6 24 120.𝐿 24
𝑅𝐴𝑦 = 172.48 𝐾𝑁
𝑅𝐵𝑦 = 89.145 𝐾𝑁
𝑀𝐴 = −115.722 𝐾𝑁. 𝑚
𝑥2 𝑥2
𝑉(𝑥) = 172.48 − 29.5 × 𝑥 + × 29.5 − × 29.5 − 60 × 𝑥
𝐿 2. 𝐿
𝑒𝑡
𝑥2 𝑥3 𝑥2
𝑀(𝑥) = −115.722 + 172.48 × 𝑥 − × 29.5 + × 29.5 − × 60
2 6. 𝐿 2
23 | P a g e
Calcul des armatures verticales.
𝑙0 = 0.7𝑙 = 2.45 𝑚
Le rayon de giration
𝐼 0.25×√3
𝑖=√ = = 0.072
𝑆 6
Elancement mécanique
𝑙0 2.45
ʎ= = = 34.02
𝑖 0.072
20.𝐴.𝐵.𝐶
ʎ𝑙𝑖𝑚 = avec 𝐴 = 0,7 𝐵 = 1,1 𝐶 = 0,7.
√𝑛
𝑁𝐸𝑑 0.13158
𝑛= = = 0.02
𝐴𝑐 .𝑓𝑐𝑑 0.25×23.34
avec : 𝑁𝐸𝑑 = 131.58 𝐾𝑁 = 0.13158 𝑀𝑁 ; 𝐴𝑐 = 1 × 0.25 =
2
0.25 𝑚 et𝑓𝑐𝑑 = 23.34 𝑀𝑃𝑎
20×0.7×1.1×0.7
ʎ𝑙𝑖𝑚 = = 76.226
√0.02
ʎ < ʎ𝑙𝑖𝑚 , pas d’effet de second ordre.
0.25
𝑀𝑢𝑎 = 0.11646 + 0.13158 × (0.225 − ) = 0.129618 𝑀𝑁. 𝑚
2
24 | P a g e
Vérification si la section est partiellement tendue
ℎ ℎ 0.25 0.25
𝜇𝐵𝐶 = 0,8. . (1 − 0,4. ) = 0.8 × × (1 − 0.4 × ) = 0.494
𝑑 𝑑 0.225 0.225
𝑀𝑢𝑎 0.129618
𝜇𝑐𝑢 = = = 0.10968
𝑏𝑤 .𝑑2 .𝑓𝑐𝑑 1×0.2252 ×23.34
μcu < μBC → Section partiellement comprimée.
25 | P a g e
Calcul des armatures horizontales
0,18 0,18
Crd,c = = = 0.12
γc 1,5
200 200
K=1+√ =1+√ = 1.94 ≤ 2
d 225
K1 = 0,15
NEd 0.13158
σcp = = = 0.5263MPa ≤ 0,2. fcd = 4,668MPa
Ac 1×0.25
0,053 0.053 3
1 2 ⁄
νmin = . 𝐾 3⁄2 . fck = × 1.942 × 350.5 = 0.5648 𝑀𝑃𝑎
γc 1.5
AsL 12.06×10−4
ρL = = = 0.00536 ≤ 0,02
bw .d 1×0.225
0,218MN
Vrd,c = max { = 0.218MN
0.1448MN
Vrd,c > 𝑉𝐸𝑑 Donc on n’‘est pas besoin de mettre des armatures d’effort
tranchant mais il faut mettre un pourcentage minimal.
Pourcentage minimum
Asw
≥ ρw,min . bw . sinα = 9.465cm2 /ml
s
0,08√fck
ρw,min = = 9.465 × 10−4
fyk
26 | P a g e
Appliquant la méthode de caquot :
27 | P a g e
Vérification de l’effort tranchant en pied du voile
fck
VRd = 0,3 (1 − ) . αcw . bw . d. fcd = 1.384MN
250
VRd > VEd →OK
28 | P a g e
Insert de levage :
𝐹 0.013585
𝐴𝑆1 = = = 0.313 × 10−4 𝑚2 => On a besoin de deux boucles de ∅8
𝜎𝑠 434.78
Avec :
p = poids surfacique du mur de coffrage intégré(𝐾𝑁/𝑚2 ) = 0.075 × 2 × 25 =
37.5 𝐾𝑁/𝑚2
A= surface du mur de coffrage intégré ( 𝑚2 ) = 1.6 × 3.5 = 5.6 𝑚2
Q= poids des équipements de sécurité éventuels (𝐾𝑁)
𝑛𝑏 = nombre de points de levage effectifs : 2 dans le cas courant
𝛾𝑒𝑑 = coefficient d'effet dynamique dû au levage =1.15
𝛾𝑝𝑝 = coefficient d’incertitude sur poids propre =1.05
𝐴𝑆1 =section d’un acier des boucles au levage
D’après le tableau, 𝛼1 = 𝛼2 = 𝛼3 = 𝛼4 = 𝛼5 = 𝛼6 = 1
29 | P a g e
Longueur d’ancrage droit de référence
1.6×434.78
𝑙𝑏𝑑,𝑟𝑞𝑑 = = 52.7 𝑐𝑚
4×3.3
𝑙𝑏,𝑚𝑖𝑛 > 𝑚𝑎𝑥 (15.81; 24; 20) = 24 Figure 17 : représente la longueur d’ancrage
dans un pré-mur
Alors 𝑙𝑏𝑑 = 𝑙𝑏𝑑,𝑟𝑞𝑑 = 52.7𝑐𝑚
Mais toujours par forfaitaire sur le site on prend la longueur de recouvrement plus
que 50 × ∅
30 | P a g e
Conclusion
31 | P a g e
Bien sûr on a encore le problème des grandes dimensions et géométrie puisqu’il est
préfabriqué dans l’usine on a besoin des machines convenable et d’espace, puis la
transportation des grands éléments ne convient pas alors les dimensions de ce mur
est limité, et sa géométrie doit être planes, la conception du model courbe n’est pas
disponible.
Alors qu’il a besoin un peu plus de précision sur l’isolation des joints car le mur est
divisé en plusieurs partie liée entre eux par des liaisons.
Par contre que le mur courant n’a pas ces contraintes puisqu’il n’est pas diviser en
plusieurs plancher, le contrôle sur sa dimension et sa forme de coffrage est généré
par l’ingénieur quel que soit sa forme est sa hauteur.
Je n’ai pas parler sur le coût du pré-mur car il est difficile de comparer le mur courant
et le pré-mur. En effet, tout dépend des paramètres pris en compte : pays, matériau,
matériel, main d’œuvre, temps de mise en œuvre (qui a une influence sur le prix)
A la suite de cette enquête, j’ai été sur quelques sites pour comprendre et observer
la technique dont le chantier ‘’les chalets du lac’’. Il a été choisi Parce que la fouille
commence l’effondrement et que les travailleurs n’ont plus le courage de
s’approcher pour coffre et mettre les armatures, le seul choix qui était rapide et
sécuritaire c’est le pré-mur. J’ai donc pu constater à quels problèmes ils étaient
confrontés.
Ensemble, nous sommes fiers d’avoir abouti dans nos travaux communs et finalisé le
présent ouvrage. Celui-ci est voué à accompagner tous les acteurs de la construction
vers la maîtrise de ce beau produit.
32 | P a g e
Bibliographies
1) https://www.kp1.fr/files/Guide_utilisation_premur_kp1.pdf
2) http://thesis.univ-biskra.dz/1106/2/INTRODUCTION.pdf
3) http://www.cstb.fr/pdf/atec/GS03-D/AD150820.pdf
4) http://eprints2.insa-
strasbourg.fr/938/1/M%C3%A9moire_PFE_CARON_H%C3%A9l%C3%A8ne_2011.
pdf
5) http://www.sigemat.com/IMG/pdf/notice-pose-ekomur-06062016.pdf
6) http://eprints2.insa-
strasbourg.fr/938/3/Poster_CARON_H%C3%A9l%C3%A8ne_2011.pdf
7) https://www.spurgin.fr/assets/files/telechargements/80/dat_3-14-
767_haute_def_non_protege.pdf
8) http://www.sigemat.com/IMG/pdf/avis_technique_pre_mur_a2c_3-14-766.pdf
9) http://www.cstb.fr/pdf/atec/gs01-b/ab020783.pdf
10) N’oublions pas les cours du béton armé pris au CNAM
11) L’euro-code 2 : NF EN 1992-1-1 calcule des structures en béton
33 | P a g e