I) Enjeux Convertibilité et ouverture financière Monnaie non convertible : Monnaie convertible : - Convertibilité du compte courant - Convertibilité du compte financier : Aujourd’hui : Mesure de la mobilité du capital sur longue période : la somme des valeurs absolues des soldes courants donne une mesure de l’intégration financière La période de Bretton Woods est une période de faible mobilité du capital Indice d’ouverture financière : cette mobilité du capital a fortement augmenté dans les pays avancés, beaucoup moins dans les pays émergents. Le trilemme de Mundell : seuls deux objectifs sont compatibles. Le régime de Bretton Woods : Il faut éviter les politiques de change non coopératives. Dollar convertible en or contrairement aux autres monnaies. Fin du système en 1971. Tous les pays vont se diriger vers la liberté de mouvement des capitaux, les pays européens privilégiant un taux de change fixe à travers le Serpent européen dès 1972., tandis que d’autres vont se diriger vers un taux flottant déterminé par les marchés. Flux de capitaux et pays émergents Interventions possibles sur des marchés flottants : situation de stress, valeurs de marché trop extrêmes. Calvo et Rheinart, 2002 : peur du flottement. Pourquoi ces réticences ? Fonctionnement idéalisé : - Flux de capitaux : o A long terme : financement de l’investissement et du développement. Les pays en développement ont une épargne faible mais des possibilités d’investissement à fort rendement, à l’inverse des pays développés. L’épargne des seconds peut alors s’investir dans les premiers. o A court terme : - Taux de change : o Compensation des écarts d’inflation o Absorption Soldes des paiements courants : La crise de 2008 a fait fondre les déficits courants, notamment ceux des Etats-Unis. La Chine a un taux d’investissement de 45%, du jamais vu, mais disposait également de beaucoup d’épargne. Volatilité des flux de capitaux importante : « Sudden stops » (Calvo, 1998) : retournement abrupts des flux de capitaux, comme en Espagne en 2009. Il y avait un déficit courant de 10% avec l’investissement dans l’immobilier avant que les investisseurs n’aient plus confiance et que la bulle éclate, entraînant une crise sectorielle. Impact des sudden stops : Pourquoi ces crises ? - Facteurs internes aux économies attaquées (pull) : o Incohérence de la politique de change (inflation + changes fixes) : crises de change - Facteurs globaux : o Changement de l’aversion pour le risque o Changement dans la liquidité globale Helen Ray : dilemme entre ouverture et fermeture L’impact du cycle US Coûts et bénéfices de l’ouverture financière : Approche naïve des années 1990s : - Effets d’allocation positifs (arbitrage intemporel) - Effets de satbilisation positifs (absorption des chocs par capacité d’emprunt) - 1997 : Tentative d’étendre la responsabilité du FMI au compte financier Réévaluation des années 2000s Discontinuité dans la crise de change : manque de réserves, qui sont utilisées pour maintenir son régime de change. Krugman, 1979 : pourquoi la crise intervient avant l’épuisement des réserves ?
II) Crises financières
Les transformations du FMI : Pourquoi une institution commune ? Surveillance : - Cohérence des politiques nationales [problème du (n-1) pour les taux de change et les balances de paiement] : surveillance bilatérale Assistance : - Prêteur en dernier ressort pour les Etats (système hiérarchique) o Liquidité o Liquidité conditionnelle - Organisateur des restructurations de dette en cas d’insolvabilité. Le FMI ne prête pas aux pays insolvables, des réformes garantissant la solvabilité devant être mises en place en contrepartie. Pilotage : - Coordination internationale pour l’équilibre macroéconomique d’ensemble (surveillance multilatérale) - Adéquation de la liquidité globale Personne ne veut signaler au marché qu’il entend utiliser les lignes de crédit ouvertes par le FMI. Echecs majeurs de diagnostic : - Crise de 2008 : n’a pas anticipé les risques de contagion de l’ensemble du système financier. - Crise de la zone euro : Débat sur les régimes de change en Lettonie : en 2008, après un boom de crédit, phénomène de retrait assez classique. Régime de change fixe maintenu alors que le FMI recommandait une dévaluation monétaire pour faire face.