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INTRODUCTION

1. Généralités sur la conversion de l’énergie électrique :

Sur le plan historique, on peut situer les débuts de l’électronique de


puissance moderne (à semi-conducteurs) à la fin des années 1950 avec
l’utilisation de la diode, puis du thyristor (General Electric 1957) dans les
redresseurs commandés et dans les hacheurs à circuit d’extinction. Elle
a ensuite connu un nouvel essor avec l’apparition de composants du
type « interrupteurs rapides », dont le premier fut le Transistor Bipolaire
de Puissance dans les années 70. Vinrent ensuite le Mosfet de
Puissance (80), le GTO (85) et l’IGBT (90) qui permirent d’élargir la
gamme de puissance des convertisseurs disponibles, ceci dans un
volume toujours plus réduit.
Le domaine de puissance concerné va de quelques Watts à plusieurs
centaines de Mégawatts, ce qui, contrairement aux réalisations
électroniques de traitement de signal, impose à nos « convertisseurs »
des contraintes élevées de rendement énergétique (Autrement, le coût
énergétique serait considérable et l’évacuation des pertes
problématique).

C'est une électronique de commutation : c'est-à-dire qu'un interrupteur


parfait, il est soit fermé (résistance nulle, tension aux bornes nulle) soit
ouvert (résistance infinie, courant traversant nul).

Au fil du temps l'électronique de puissance s'est imposée dans tous les


domaines où les pertes doivent rester faibles pour limiter l'échauffement

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comme dans les ordinateurs, et où le rendement doit être élevé pour
préserver la source d'énergie comme dans les systèmes alimentés par
batteries (GSM, GPS, ordinateurs portables ...).

L’électronique de puissance trouve une place de choix dans de


nombreux secteurs de l’activité industrielle à savoir :

- la traction électrique
- les machines-outils
- la robotique
- les techniques spatiales
- la marine …

Pour des raisons économiques, l’énergie est fournie par des réseaux
triphasés équilibrés de fréquence 50 Hz. L’utilisateur utilise souvent
l’énergie en continu ou à des fréquences différentes de celle du réseau.

Les convertisseurs statiques sont les dispositifs à composants


électroniques capables de modifier la tension et/ou la fréquence de
l’onde électrique.

On distingue deux types de sources de tension :


- sources de tension continues caractérisées par la valeur U de la
tension
- sources de tension alternatives définies par les valeurs de la
tension efficace V et de la fréquence f

On différencie quatre types de convertisseurs :

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- convertisseur alternatif-continu : redresseur
- convertisseur continu-alternatif : onduleur
- convertisseur alternatif-alternatif : gradateur si la fréquence reste
fixe
- convertisseur continu-continu : hacheur

2. les composants actifs utilisés dans les convertisseurs


statiques

L’électronique de puissance s’est progressivement imposée comme le


moyen privilégié de maîtriser l’énergie électrique. Cette situation résulte
de progrès continus concernant autant les concepts que la technologie.
La période des années 80-95 a été l’âge d’or des innovations
topologiques des structures de convertisseurs statiques de manière à
tirer le meilleur parti possible des propriétés d’un semi-conducteur
donné.

Les briques élémentaires qui rentrent dans la constitution d’un


convertisseur statique sont :
- les composants actifs
- les composants passifs : inductances, transformateurs, câblages,
condensateurs…
- les refroidisseurs
- les filtres

Lorsqu’il conçoit un « convertisseur statique », les préoccupations du


concepteur sont toujours les mêmes :

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- choix de la structure
- calcul et évacuation des pertes
- détermination des éléments parasites qui nous éloignent du
fonctionnement idéal supposant les divers constituants parasites
- respect des normes, CEM surtout
- contraintes volumiques
- et parfois contraintes mécaniques

Les éléments utilisés sont des dispositifs statiques à semi-conducteurs.


Ils se différencient par la « fonction interrupteur » qu’ils remplissent.

Il y a 4 catégories d’interrupteurs :
- amorçage et blocage commandés (transistor, GTO, MOS)
- amorçage et blocage spontanés (diode)
- amorçage commandé, blocage spontané (thyristor)
- blocage commandé, amorçage spontané (thyristor dual)

1. DIODE

anode cathode

Une diode est une jonction PN de semi-conducteurs, c’est un


interrupteur polarisé dont la commande est spontanée. Le sens de
branchement de la diode a une importance sur le branchement du
montage.

1.1. Caractéristique statique

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I Courant direct

Courant inverse
Ud

Les conditions d’amorçage sont :

VAK>0 : fermeture

Les conditions de blocage sont :

iAK = 0 ; VAK<0 : ouverture

2. LE THYRISTOR

gâchette

anode cathode

VAK

C’est un semi-conducteur commandable à l’amorçage et spontané au


blocage.

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2.1. Caractéristique statique

iG

On observe 2 types de fonctionnement :


 à courant de gâchette nul, le thyristor reste bloqué lorsque la tension
appliquée évolue entre VRM et VDM

val max inv val max dir

Le thyristor s’amorce par avalanche et se comporte comme une diode


conductrice si la tension directe dépasse VDM (cas à éviter).

 à courant de gâchette d’intensité supérieure à IGT, le thyristor est


conducteur  la valeur de la tension directe appliquée.
L’extinction du thyristor n’est pas contrôlable et ne peut avoir lieu que si
le courant direct est < IH (courant de maintien).

3. LE TRANSISTOR BIPOLAIRE

C’est un commutateur utilisable en électronique des courants forts. Il


peut bloquer des tensions directes de plusieurs centaines de volts. Il

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peut établir, conduire et bloquer des courants directs de plusieurs
dizaines d’ampères.
Les transistors les plus utilisés sont de type NPN
collecteur

base P

emetteur
3.1. Caractéristiques statiques générales :

La commande s’opère par le courant iB envoyé dans la jonction base-


émetteur. La tension aux bornes considérée est la différence de potentiel
vCE entre le collecteur et l’émetteur. Le courant commandé est celui iC du
collecteur.

4. LE TRANSISTOR MOS DE PUISSANCE

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Les MOS de puissance sont des dispositifs à effet de champ à blocage
et amorçage commandés par une tension. Les deux électrodes de
puissance, appelées drain et source, correspondent respectivement au
collecteur et à l’émetteur d’un transistor bipolaire. L’électrode de
commande appelée grille ou gate est électriquement isolée.

D
VDS
Canal N Id

VGS S

 VDS > 0 : le courant ID va du drain vers la source


 VGS (tension de commande) : * VGS = 0 ; MOS bloqué
* VGS = +10 V ; MOS saturé
En inverse, le MOS se réduit à une jonction PN (diode)

5. LE TRIAC

C’est l’équivalent de deux thyristors tête-bêche, avec une gâchette


commune. L’amorçage peut se faire par des positions de gâchette
positives ou négatives.

G
K

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Destiné à fonctionner sur l’alternatif, il reste limité aux faibles
puissances.

INTRODUCTION A L’ETUDE DES CONVERTISSEURS STATIQUES

1. Configuration de base

ie is
Source Recepteur
ve convertiss vs
d’énergie eur d’énergie

commande
Au cours de fonctionnement, le convertisseur statique connecte par
l’intermédiaire de ses interrupteurs les branches des systèmes
électriques entre lesquels il assure et contrôle l’échange d’énergie.
Pour le bon fonctionnement, il y a 3 lois à respecter :
 Une source de tension (branche comportant une capacité en parallèle
par exemple) ne doit jamais être court-circuitée.
 Le circuit d’une source de courant (branche comportant une
inductance en série par exemple) ne doit jamais être ouvert.
 On ne doit jamais connecter deux sources de même nature entre
elles.

2. LES STRUCTURES

Pour bien dégager les structures fondamentales des convertisseurs,


nous ferons l’hypothèse que les grandeurs continues sont constantes et
les grandeurs alternatives sont sinusoïdales.

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CHAPITRE 1: CONVERTISSEURS ALTERNATIF-CONTINU (LES
MONTAGES REDRESSEURS A DIODES)
I. PROPRIETES GENERALES :

La mise au point des semi conducteurs de puissance a donné un essor


considérable à la transformation alternatif-continu.
I.1. Les montages :
Pour obtenir une tension continue, on redresse, à l’aide d’un ou de deux
commutateurs, un ensemble de tensions alternatives sinusoïdales formé
par un système triphasé équilibré.

I.1.1. Redressement parallèle (P) :


On l’obtient lorsque les diodes ont une électrode commune et lorsque les
enroulements secondaires du transformateur d’alimentation sont en
étoile.
Pour le cas triphasé :
V1 Vd

D1 Is

Réseau Vs
triphasé
 Les cathodes sont au même potentiel
 On montre facilement que seule la diode dont l’anode est au plus haut
potentiel peut conduire.
 Les allures de vS et vD sont les suivantes :

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I.1.2. Redressement parallèle double :
Le secondaire du transformateur est couplé en étoile et connecté à deux
groupes de diodes ; un commutateur à anode commune et un
commutateur à cathode commune.
Pour le cas triphasé :

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L’existence d’un courant dans la charge exige la conduction de deux
diodes, une de chaque commutateur.
 Pour le commutateur à cathode commune, celle dont l’anode est au
potentiel positif le plus élevé.
 Pour le commutateur à anode commune, celle dont la cathode est au
potentiel négatif le plus faible.
Chaque diode conduit pendant un tiers de période.

I.2. Plan d’étude des redresseurs :

L’étude des redresseurs s’effectue par étapes successives.


 Etude des tensions
 Etude des courants
 Etude des chutes de tension

II. REDRESSEURS DE TYPE PARALLELE

Les résultats généraux établis à partir de l’étude qualitative des


montages triphasés ne s’appliquent pas toujours aux dispositifs
monophasés.

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II.1.Redressement monophasé monoalternance :

a. si la charge est résistive :

Les allures de us(t), i(t) et sont les suivantes :

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On en déduit les valeurs caractéristiques suivantes :
 valeur moyenne de la tension redressée :Us0= 2*V/
 tension inverse maximale : Ui0 = V*2
 valeur moyenne de l’intensité des courants :I0= V*2/R
 valeur efficace de l’intensité des courants : Ieff = V/R2
 puissance active absorbée par la charge : P = V2/2R
 puissance apparente développée au secondaire : Ss = V2/R2
 facteur de puissance secondaire : fps = P/S=2/2

b. si la charge est inductive :

De 0 à β, v(t) = Ri + Ldi/dt = VMsin(t)


I(t) = VM/(R2+L22) (sin (t-) + sin e(-R/Lt)) ; tg = L/R

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 Vs0 = VM/2 *(1-cos)
 Imoy = Vs0/R

II.2. Redressement monophasé double alternance : transformateur à


point milieu D1

V(t) charge
vs

D2

Les formes d’ondes sont les suivantes :

VS0 = 2VM/
II.3. Système à trois diodes : voir avant, triphasé parallèle simple
VS0 = 3VM√3/(2π)

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III. REDRESSEMENT PARALLELE DOUBLE
III.1. Redressement monophasé en pont de Graetz

ich
is
D1 D2
source alternative vs charge
D3 D4

Les formes d’ondes sont les suivantes :

VS0 = 2VM/

III.2. Redressement parallèle double triphasé:


Pour le montage, voir avant
Les formes d’ondes sont les suivantes :

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VS0 = 3VM/ *3

LES MONTAGES REDRESSEURS A THYRISTORS

Les montages redresseurs à thyristors utilisent les mêmes schémas que


les redresseurs à diodes. On peut retarder la commutation en agissant
sur la gâchette. On caractérise le retard par l’angle  % à la
commutation naturelle

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CHAPITRE II : LES HACHEURS

I. Définition :

Les hacheurs sont des convertisseurs directs de type continu-continu.


Leur utilisation permet la conversion et le traitement de l’énergie
électrique. Nombreuses sont les applications pour la commande des
machines à courant continu et les alimentations à découpage.

II. Principe :

Le principe de la plupart des hacheurs (onduleurs) est schématisé sur la


figure suivante :

On obtient une tension continue unidirectionnelle de valeur moyenne


variable (but du hacheur) en établissant et interrompant périodiquement
l’alimentation de la charge sur la source de tension continue

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U Ud charge

Hacheur
On obtient une tension alternative aux bornes de la charge en inversant
périodiquement le branchement de la source sur la charge

Ud
U charge

Onduleur

III. Hacheur série (abaisseur de tension) : à liaison directe :


dévolteur

Le schéma de principe d’un tel montage est indiqué sur la figure


suivante :
io S ic

Lc

D Rc
E Vo

Ec

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Formes d’ondes
En conduction continue

Vo

t
ic

I max

I min
t
io

t
En conduction discontinue

Vo

t
ic

t
io

Le générateur est une tension E supposée parfaite. Le récepteur


comporte dans le cas général une f.c.e.m Ec en série avec une

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résistance Rc et une inductance Lc jouant le rôle de tampon entre les
f.e.m E et Ec.
La charge étant inductive. L’ouverture de l’interrupteur S n’est possible
que si la continuité de ic est assurée d’où la présence de D (roue libre)
aux bornes de la charge.
IV. Hacheur survolteur (élévateur de tension) : parallèle

Ce convertisseur permet le fonctionnement inverse du précédent


(dévolteur) :

i L D i’

S V = E’
E

Vmoy = E’(1-δ) Vmoy = δ E≤ E


Or Vmoy = E donc E=E’(1-δ) E’≥ E

Pour le survolteur, le courant de la source est ondulé ; le courant de la


charge est discontinu

Pour le dévolteur, le courant de la charge est ondulé ; le courant de la


source est discontinu

V V
E’ E

ton t
i ton T t
21 i T
Application :
IV.1. dévolteur/survolteur

D2

S1 l

D1 S2 M
E

Traction électrique avec freinage par récupération

Un hacheur série (dévolteur) constitué de S1 et D1 (roue libre) permet


l’alimentation du moteur à partir de la source de tension (f.e.m Ec du mot
< E)

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Un hacheur parallèle (S2 ; D2 : survolteur) permet le freinage en
alimentant la source E (batterie par exemple) à partir du moteur (contre
courant)

CHAPITRE III : LES ONDULEURS AUTONOMES

Définition

Ce sont des convertisseurs statiques à thyristors assurant la


transformation continu-alternatif quand du côté alternatif il n’y a que des
récepteurs. L’onduleur autonome détermine lui-même la fréquence et la
forme d’onde de la tension alternative fournie au récepteur.

Fonction :

v1
V= = v2
f=0 ~
vn
Vm;f0
Applications :

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 onduleurs à fréquence fixe :
Alimentés le plus souvent par une batterie d’accumulateurs, ils jouent
le rôle d’alimentation de sécurité
V réseau
objet

(1)

~
redresseur = onduleur

=
~

batterie
En l’absence de coupure, la batterie est chargée par le réseau à l’aide
d’un redresseur. Lorsque la tension de la batterie est bonne, on ouvre (1)

 les onduleurs à fréquence variable :


Alimentés à partir du réseau industriel par l’intermédiaire d’un
montage redresseur, ils délivrent la tension de fréquence et de valeur
variables nécessaires pour faire tourner à vitesse variable un moteur
à courant alternatif.

I. Onduleurs monophasés :

Structure de base :

Pour obtenir une tension alternative à partir d’une tension continue


avec deux thyristors, il faut un point milieu :

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 ce point milieu peut être réalisé du côté sortie par un
transformateur à point milieu, on utilise deux thyristors à prise
médiane.
 Le point milieu peut être réalisé à l’entrée, grâce à une source à
point milieu, on utilise deux thyristors en demi-pont.

Onduleur à prise médiane :


Schéma de base :

T1 B
v0
E
D 1 v1
O charge
v2
T2
i
A

D2

Fonctionnement :

A t = t0, on ferme T1 ; si la charge est inductive (R,L), le courant ne


peut varier instantanément et c’est D2 qui le conduit jusqu’à ce qu’il
s’annule. A ce moment, v2 =E et v0 = -(2n2 /n1) *E.
Pendant que D2 conduit, T2 ne peut s’amorcer car la tension est
négative à ses bornes. Dès que i = 0 (à t2) on peut amorcer T2 [t1, t2] :

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phase de récupération. Si on amorce T2 dès que la tension à ses
bornes le permet, la commande est adjacente.
Si on attend un certain temps après le passage par 0 du courant, la
commande est disjointe.
Vo

t
0 t0 t1 t2 T

D1 T1 D2 T2

Onduleur en demi-pont :
schéma de base :

E
v T1 D1

charge

i T2 D2
E

Fonctionnement : même chose que prise médiane ((2n2/n1)E :E)

Avec ces deux montages, on peut régler la cadence d’ouverture et de


fermeture des deux thyristors donc la fréquence. Mais, il n’est pas
possible d’agir sur le rapport de transformation continu-alternatif.

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En effet :
Pour l’onduleur à prise médiane : v0eff = (2n2/n1)E
Pour l’onduleur en demi-pont : v0eff = E

Avec quatre thyristors, on obtient un montage en pont qui permet de


régler le rapport de transformation grâce à la commande décalée.
De plus, en pratique, la source continue est unique, ce qui conduit à la
structure des onduleurs en pont.

Onduleur monophasé en pont :


schéma de principe :

D1 T1 D2 T1

E Récepteur i
O O’

v
D’1 T’1 D’2 T’2

Fonctionnement :

On envoie sur les gâchettes des thyristors T1 et T’1 des signaux


complémentaires. On envoie sur les gâchettes des thyristors T1 et T’1
des signaux complémentaires décalés d’un angle β % aux
précédents.

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A t = t0, i=0, v=E. de t0 à t1 : T1 et T’2 conduisent ; un courant positif
circule dans la charge et on a v=E.
V, i

t
0 t0 t1 t2 t3 t4

T1 T1 T’1 T’1

T’2 D2 T2 D’2
D’1 D1
D2 D’2

A t=t1, on amorce T’2, D2 se met à conduire le courant i (R,L) ; v=0.


A tout instant de cette phase, on peut passer à l’ouverture de T1. On
ouvre T1 à t=t1 + β/ω (=t2) ; D’1 se met à conduire i (phase de
récupération) v=-E. Cette phase se termine quand le courant i
s’annule.
Les thyristors T’1 et T2 peuvent alors se fermer pour conduire un
courant négatif avec v = -E.
A t = t4, on ouvre T2 ; D’2 se met à conduire (R,L) ; v = 0 (phase de
roue libre).
A t = t4 + β/ω, on ouvre T’1 ; v = E.
On dispose donc d’une tension qui délivre E, 0, -E.

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CHAPITRE IV : LES GRADATEURS

INTRODUCTION

Ce sont des convertisseurs statiques permettant de régler la puissance


échangée entre une source alternative et une charge de même nature.

I.TYPES D’INTERRUPTEURS :

I2
I1
V2 <V1
V1
Source Recepteur
d’énergie d’énergie

f1 f2= f1

Transfert
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d’énergie
Les interrupteurs doivent permettre :

-L’inversion du courant
-L’inversion de la tension
D’où la nécessité de combinaisons d’éléments

triac

Les avantages de ces matériels sur les interrupteurs électromécaniques


résident dans la rapidité de fermeture et d’ouverture.

Triac : caractéristique statique :

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II. PRINCIPALES CARACTERISTIQUES DU TRIAC :

On peut le considérer comme deux thyristors montés tête-bêche, mais


avec une seule gâchette. Ses caractéristiques statiques dérivent de
celles du thyristor :

- il peut supporter à l’état ouvert des tensions directe et inverse élevées


- il devient conducteur lorsque l’on envoie un courant de gâchette iG>0
ou iG<0.

L’ouverture ne peut être que spontanée.

II. GRADATEUR MONOPHASE :

T1
ich

L
T2
VS
R

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Les thyristors reçoivent des signaux d’amorçage retardés de / sur les
débuts des alternances de la tension sinusoïdale vs.
Le fonctionnement est analysé sur les courbes :

Vs= V2 sin(t)

Le thyristor T1 reçoit une impulsion de commande à l’instant /. T1 est


polarisé en direct, s’amorce alors et :

Vs= V2 sin(t)= vch = Rich + Ldich/dt

Tout calcul fait,

Ich= V2/Z [sin(t-)- exp(/ - t/)*sin( - )]

Avec Z= (R2+(L)2) et tg = L/R


Ich s’annule à l’instant t=/ tq sin( - ) = exp(/ - /) * sin ( - )
Deux cas peuvent se présenter alors :

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1.  >  :

On obtient alors :

<  +  <  + .
Donc le thyristor T1 se bloque ( avec un retard ) alors que T2 recevra
(avec un retard  + ) une impulsion de commande. Les deux thyristors
sont bloqués entre / et (+)/. La tension vch est alors nulle. Il s’agît
alors de la conduction discontinue.

Vcheff = V2*[( - )/2 - (sin2 - sin2)/4]

2. < :

On obtient :

+<+<

T1 se bloque après que T2 a reçu le signal d’amorçage. S i le signal de


commande se résume à une seule impulsion, T2 ne s’amorce pas. T1
sera ré enclenché à l’alternance positive suivante et on réalise une
tension redressée. Pour produire une tension alternative, il faut
commander l’amorçage des thyristors par des signaux larges
susceptibles de provoquer l’enclenchement dès que les conditions sont
réunies. Ce type de fonctionnement est incorrect.

Cas critique :  =  donc  =  +  =  +  :


Donc le fonctionnement correct correspond à  [ ; ].

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